RAPPORT D’ACTIVITE 2018 du

Lieu de Vie et d’Accueil Seuil

Le projet Seuil Le Lieu de Vie et d’Accueil (LVA) Seuil est habilité par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) dans le cadre d’une convention triennale 2016/2018 et par l’Aide Sociale à l’Enfance de Paris (ASE) avec une habilitation à 15 ans depuis le 1er janvier 2014. Le LVA propose un séjour, dit de rupture : une prise en charge individualisée – un jeune et un adulte accompagnant – de 90 jours à 100 jours pour une marche en moyenne de 1 600 km, sans téléphone, sans musique, en Espagne, Portugal ou Italie. Les mots clé pour une demande d’admission : séjour de rupture, prise en charge individualisée, itinérance et introspection. Deux autres éléments, la simplicité de la procédure et la réactivité de Seuil.

Il accueille des jeunes filles et garçons, de 14 à 18 ans et des jeunes majeurs, jusqu’à 21 ans, dans certaines conditions, de la France métropolitaine, suivis par les services de l’ASE ou de la PJJ dont les jeunes incarcérés en Etablissements Pour Mineurs (EPM) ou Maisons d’Arrêts (MA). Les éducateurs, après avoir sollicités les différents placements, foyers éducatifs, centres éducatifs renforcés, fermés, lieux de vie, familles d’accueil, autres séjours de rupture … sollicitent Seuil en espérant que ce projet déclenche chez le jeune « le déclic » (re)mobilisateur.

2

Quelques éléments de 2018 :

- conclusion du projet européen le 28 septembre à Bruxelles, « Between Ages : Network for young offenders and NEET (Not in Education, Employment or Training)

- colloque à Mestre (Italie) avec la participation de Bernard Ollivier pour tirer les enseignements des marches italiennes organisées par l’association Lunghi Cammini dont l’activité est actuellement en suspens par manque de financement.

- Prise en charge d’un jeune en situation de radicalisation. Au total, 3 jeunes dans cette situation auront marché sur le GR34, dit le Sentier des Douaniers, en Bretagne. 3 marches conduites à leur terme.

L’activité :

Avec la PJJ, stable, malgré une fin d’année perturbée à cause des difficultés

financières. En effet, courant septembre en additionnant les journées facturées, et

celles engagées, les 990 journées autorisées étaient quasiment utilisées. De ce fait

l’accord des visas financiers a été aléatoire. Sans cette limite des 990 journées,

l’activité avec la PJJ aurait êté probablement plus importante.

Avec l’ASE l’activité est en baisse. Les journées de marche déterminent les journées d’activité facturées aux administrations respectives et réglées sur la base d’un prix de journée.

- 315,41 € pour la PJJ depuis le 1er octobre, intégrant la prise en charge des jeunes radicalisés, dont la marche se déroule en France.

- 315,03 € pour l’ASE à partir de……………………. L’activité validée :

- avec la PJJ, 990 journées budgétées avec une répartition nationale. - avec l’ASE, chaque département prend en charge financièrement les jeunes de

son ressort.

32 jeunes PJJ et ASE ont marché sur les chemins de randonnée en Espagne depuis Roncevaux, Bilbao ou Séville, au Portugal depuis Porto et en Italie depuis Turin.

Jeunes

Total PJJ ASE

2016 29 / 27* 13 / 13* 16 / 14*

2017 35 / 28* 18 / 14* 17 / 14*

2018 33 / 31* 22 / 21* 11 / 10*

* jeunes partis dans l’année référencée

3

Pour les chemins en Espagne, dits de Compostelle, le passage à Saint Jacques de Compostelle est un moment très fort avec les retrouvailles el les accolades entre randonneurs et pèlerins sur la place devant la cathédrale. Poursuivre jusqu’au Cap Finisterre et son phare, rejoindre le village de Muxia sont des moments exaltants. Les deux jours de repos à Rome sont très appréciés par les équipes.

32 jeunes, avec une répartition géographique (le découpage retenu est celui des 9 inter régions PJJ) inégale. Pas un seul jeune PJJ ou ASE des régions du Sud Est (Marseille) et Grand Centre (Dijon). Cela laisse quelque peu perplexe. Surtout Marseille qui a sur son territoire un EPM.

Journées

Total PJJ ASE

2016 1409 576 833

2017 1870 1016 854

2018 1691 1014 677

1318

22

16

17 11

0

5

10

15

20

25

30

35

40

2016 2017 2018

SEUILTOTAL DES MARCHES SUIVIES

PAR ANNEE

ASE

PJJ

13 14

21

14 14

10

0

5

10

15

20

25

30

35

2016 2017 2018

SEUILTOTAL DES MARCHES DEMARREES

DANS L'ANNEE

ASE

PJJ

4

576

1016 1014

833

854

677

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

1600

1800

2000

2016 2017 2018

SEUILNOMBRE DE JOURS DE MARCHE EFFECTUES

ASE

PJJ

5

Moyenne / Jour

PJJ ASE

2016 51 63

2017 67 56

2018 48 61

51

67

48

6356

61

0

10

20

30

40

50

60

70

80

2016 2017 2018

DUREE MOYENNE DES MARCHESPAR ANNEE

(nombre de jours)

PJJ

ASE

6

Direction Interrégionale

PJJ ASE

2017 2018 2017 2018

DIR IDF OM - Paris : 75, 77, 78, 91, 92, 93, 94, 95 2 5 5 1

GRAND OUEST - Rennes : 14, 22, 29, 35, 44, 49, 50, 56, 61, 72, 85 6 6 6 1+1

GRAND NORD - Lille : 02, 27, 59, 60, 62, 76, 80 1 1 0 2

GRAND EST - Nancy : 08, 10, 51, 52, 54, 55, 57, 67, 68, 88 1 1 1 0

CENTRE EST - Lyon : 01, 03, 07, 15, 26, 38, 42, 43, 63, 69, 73, 74 3 4 0 1

SUD EST - Marseille : 04, 05, 06, 13, 20, 83, 84 0 0 0 0

SUD - Toulouse : 09, 11, 12, 30, 31, 32, 34, 46, 48, 65, 66, 81, 82 1 1 2 1

SUD OUEST - Bordeaux : 16, 17, 19, 23, 24, 33, 40, 47, 64, 79 0 3 0 4

GRAND CENTRE - Dijon : 18, 28, 36, 37, 41, 45 0 0 0 0

En gras les Inter régions avec un EPM (établissement pénitentiaire pour mineurs)

Sur ces 33 jeunes, 31 partis en 2018 et 2 en 2017.

Avec des « fortunes des plus diverses » de 1 à 105 jours. 36% des jeunes PJJ et 50% des jeunes ASE ont effectué une marche de plus de 60 jours avec une moyenne de 457 jours pour la PJJ et 62 jours pour l’ASE.

7

Les jeunes

- 22 PJJ

21, dont 3 filles, partis en 2018 et 1 en 2017 - Sofiane, 17 ans et 5 mois, PJJ 33, 43 jours, Romain Siret - Mickaël, 16 ans et 9 mois, PJJ 42, 88 jours, Olivier Ingelaere - Samuel, 15 ans et 4 mois, PJJ 59, 8 jours, Perrine Desprairies - Hassina, 17 ans et 1 mois, PJJ 24, 78 jours, Anthony Ferry - Ines, 17 ans et 5 mois, PJJ 34, 36 jours, Cécile Potier - Hervé, 17 ans et 1 mois, PJJ 91, 15 jours, Laurienne Cayuela - Stanislas, 16 ans et 9 mois, PJJ 49, 25 jours, Mathieu Boisson - Sofyann, 17 ans et 4 mois, PJJ 49, 80 jours, Emeric Bode - Alexandre, 18 ans et 2 mois, PJJ 78, 9 jours, Maëla Evans - Lounes, 16 ans et 11 mois, PJJ 74, 24 jours, Aurelien Beauvisage - Nabil, 16 ans et 8 mois, PJJ 67, 56 jours, Cécile Potier - Mamadou, 18 ans et 3 mois, PJJ 75, 86 jours, Flore de Maillard - Mohamed, 16 ans et 9 mois, PJJ 95, 92 jours, Maëla Evans - Théo, 16 ans et 6 mois, PJJ 69, 47 jours, Bastien Penet - Alexandre, 17 ans et 10 mois, PJJ 69, 22 jours, Gaëlanne Bernard - Kesiah, 17 ans et 4 mois, PJJ 35, 27 jours, Gaëlanne Bernard - Julie, 17 ans, PJJ 44, 12 jours, Jérémie Gallegos - Mohamed, 16 ans et 10 mois, PJJ 93, 71 jours, Gaëlanne Bernard - Levy, 15 ans et 4 mois, PJJ 44, 96 jours, Charlotte Mucklish - Jérémy, 14 ans et 4 mois, PJJ 44, 38 jours, Cyril Barré - Thierry, 16 ans et 3 mois, PJJ 19, 60 jours, David Perissouti

PJJ

marches < 14 j. 15 à 29 j. 30 à 59 j. 60 à 89 j. > 90 j.

2016 13 3 2 4 3 1

2017 14 1 1 3 5 4

2018 21 3 5 5 7 1

8

- 11 ASE

10, dont 2 filles, partis en 2018 et 1 en 2017 - Ludivine, 15 ans et 4 mois, ASE 17, 101 jours, Julie Tanniou - Anthony, 16 ans et 8 mois, PJJ ASE 17, 6 jours, Pierre Da Costa - Kurtis, 16 ans et 7 mois, ASE 62, 100 jours, Laurienne Cayuela - Fiona, 16 ans et 11mois, ASE 17, 17 jours, Hélène Mazaré - Jordan, 16 ans et 9 mois, ASE 59, 27 jours, Nadia Coirier - Romain, 18 ans et 5 mois, ASE 86, 100 jours, Emmanuelle Frery-Reymann - Sullivan, 16 ans, ASE 44, 48 jours, Célia Vengud - Martial, 16 ans, ASE 30, 105 jours, Bastien Penet et Romain Siret - Enzo, 17 ans et 6 mois, ASE 91, 8 jours, Charlotte Mucklish - Sulivan, 16 ans et 6 mois, ASE 73, 102 jours, Jérémie Gallegos

ASE

marches < 14 j. 15 à 29 j. 30 à 59 j. 60 à 89 j. > 90 j.

2016 14 2 2 3 3 4

2017 14 1 5 1 3 4

2018 10 2 2 1 0 5

PJJ + ASE

marches < 14 j. 15 à 29 j. 30 à 59 j. 60 à 89 j. > 90 j.

2016 27 5 4 7 6 5

2017 28 2 6 4 8 8

2018 31 5 7 6 7 6

9

NB : Un projet d’après marche est préparé et finalisé pour tous les jeunes ASE et PJJ arrivés au terme de leur marche. Celui-ci est élaboré en relation avec l’éducateur référent depuis l’accueil du jeune et pendant toute la marche. Ce projet porte essentiellement sur deux points : le lieu d’accueil du jeune et le projet de formation professionnel ou scolaire. Les marches interrompues avant le terme La marche Seuil est un projet alternatif qui offre des possibilités singulières aux éducateurs. D’où une procédure d’admission simple et facile. Après le 1er entretien, une lettre de motivation. Pour autant, le jeune n’a pas appréhender la réalité du projet : la séparation d’avec sa famille, ses proches … Ces jeunes, très souvent dans une impasse, prennent un vrai risque en partant. Le principal objectif étant de pouvoir leur offrir cette chance. Quelque soit la durée de leur séjour à Seuil, il ne sera pas neutre et le jeune y trouvera un sens certain. Les marches interrompues ne doivent pas être toutes considérées comme des échecs.

En 2018, même si la proportion des marches interrompues, 13 sur 22, est importante, il est nécessaire de poursuivre cette politique. Offrir à tout adolescent qui veut s’en saisir cette possibilité : partir pour changer sa vie.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2016 2017 2018

DISTRIBUTION DE LA DUREE DES MARCHESPJJ

PAR ANNEE

<14 j

15-29 j

30-59 j

>60 j

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2016 2017 2018

DISTRIBUTION DE LA DUREE DES MARCHESASE

PAR ANNEE

<14 j

15-29 j

30-59 j

>60 j0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

2016 2017 2018

DISTRIBUTION DE LA DUREE DES MARCHESASE + PJJ

PAR ANNEE

<14 j

15-29 j

30-59 j

>60 j

10

13 jeunes PJJ : 6 sur avis médical, 5 volontaires, 2 décisions Seuil - Sofiane, 43 jours, décision médicale, problème au ménisque. Le certificat médical nécessaire pour le dossier de la marche avait été délivré. Après plusieurs consultations l’arrêt est décidé. - Samuel, 8 jours, arrêt volontaire, 2 jours après le début du stage d’avant marche, il décide d’arrêter. Têtu, buté, agressif, il fugue, il est retrouvé en gare de Rennes, il se montre violent à l’égard de l’éducateur venu le récupérer. Il repart avec sa mère. - Inès, 36 jours, sur décision médicale, à cause d’un hallus vagus constaté à Séville, la marche devient difficile malgré les différentes propositions au niveau des chaussures. De retour dans un gîte à Rennes, elle fugue et rejoint le domicile de son père à Beauvais. - Hervé, 15 jours, arrêt volontaire. Dés le 2ème jour de son stage, il a refusé de partir et s’est enfermé dans un silence quasi complet. Sa mère ainsi que sa juge sont intervenus auprès de lui, rien n’y a fait, « il préfère l’incarcération ». Effectivement le lendemain de son retour, il est incarcéré. - Stanislas, 25 jours, décision médicale. Le certificat médical obligatoire avant le début de la marche a été délivré. Une douleur au genou gauche, plusieurs consultations, arrêt décidé. - Alexandre, 9 jours, décision de Seuil. Arrivé à Séville, nous constatons qu’il a un téléphone en sa possession. Dans un premier temps, il accepte de le remettre, puis il reprend rapidement. La marche est arrêtée.

- Lounes, 24 jours, arrêt volontaire, marche très hachée au gré de son humeur. Il décide d’arrêter. A son retour, il est récupéré par la gendarmerie et présenté au juge des enfants.

- Nabil, 56 jours, arrêt volontaire, de compromis et négociations, il arrive aux portes de Rome. Il prend plaisir à marcher et pourtant il ne l’admet pas. Le ramadan est le prétexte pour lui d’interrompre sa marche. Il pouvait s’il le souhaitait « le décaler ».

- Théo, 47 jours, arrêt volontaire. Juste avant son accueil à Seuil il apprend que sa copine est enceinte. Toutes ses étapes sont marquées par cette nouvelle, il décide de rentrer auprès d’elle.

- Alexandre, 22 jours, décision médicale. Dès son arrivée à Salamanque, il se fait une micro fracture à la cheville droite, 2 plâtres, il revient chez sa mère pour des examens médicaux plus approfondis qui concluent par l’impossibilité de faire la marche avec un certificat médical à l’appui, certificat demandé par le magistrat.

- Késiah, 27 jours, décision médicale. Le certificat médical obligatoire avait été délivré avant son départ. En portant le sac, une douleur au dos est apparue, le médecin espagnol, prudent, déclare qu’il ne peut pas porter de sac. Kesiah, peu motivé, profite de ce diagnostic.

11

- Julie, 12 jours, décision médicale. Après 3 étapes, elle se plaint d’une douleur au genou, séquelle d’une ancienne chute. Examens en Espagne. Retour au domicile, nouvel examen. Traumatisme rotulien. Pas de port de sac à dos.

- Jérémy, 38 jours, décision de Seuil, marche très compliquée, alcoolisation, cannabis, jette le téléphone de Seuil.

5 jeunes ASE : 4 volontaires, 1 décision Seuil

- Anthony, 6 jours, arrêt volontaire. Dés le 2ème jour de son stage, il décide qu’il ne partira pas

- Fiona, 17 jours arrêt volontaire. Première étape Séville Guillena positive, 4km après le début de la seconde étape elle s’arrête fait demi-tour et revient à Guillena. Elle refuse de repartir.

- Jordan, 27 jours, arrêt volontaire, 8 étapes tranquilles, et il décide d’acquérir une chicha, devant le refus de Seuil, il décide d’arrêter la marche.

- Sullivan, 48 jours, arrêt volontaire, il estime avoir suffisamment marché, il décide

d’arrêter.

- Enzo, 8 jours, décision Seuil. Il part en Bretagne avec son téléphone malgré les

recommandations de son éducatrice

- les accompagnants, « Pas d’accompagnant, pas de marche ».

Pour ces 32 marcheurs, 23 accompagnants :

- 12 femmes Bernard Gaëlanne, Cayuela Laurienne, Coirier Nadia, De Maillard Flore, Desprairies Perrine, Evans Maëla, Frery-Reymann Emmanuelle, Mazare Hélène, Mucklish Charlotte, Potier Cécile, Tanniou Julie, Vengud Célia

- 11 hommes Barré Cyril, Beauvisage Aurélien, Bode Emeric, Boisson Mathieu, Da Costa Pierre, Ferry Anthony, Gallegos Jérémie, Ingelaere Olivier, Penet Bastien, Perissoutti David, Siret Romain.

12

Les accompagnants sont depuis la première marche en 2002, salariés de l’association. Une adresse mail est dédiée, à leur recrutement seuilrecrute@orange.fr, elle est gérée par Nathalie Salomon. Une annonce est publiée dans chaque parution, bimensuelle, du « Lien Social ». Les correspondants régionaux sont des personnes ressource pour d’éventuelles candidatures. Les séances de recrutement sont organisées deux fois par mois, avec deux entretiens distincts. Deux objectifs : disposer d’un vivier d’accompagnants et leur fidélisation.

- l’équipe éducative

- pour le suivi des marches

Anthony Bigot, depuis avril 2012. Son poste est pris en charge dans le prix de journée

Clémence Nercessian, depuis juin 2017 grâce à la subvention de la Fondation Lemarchand.

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

- 30 ans 30-35 36-40 41-49 50-60 Non connu

Répartition des candidats retenus par tranche d'âge

F

H

7

7

5

4

4

2

2

2

CENTRE EST

IDF

SUD

SUD EST

SUD OUEST

Belgique

GD CENTRE

GD NO RD

ORIGINE GEOGRAPHIQUE DES ACCOMPAGNANTS

13

Marina Ferrari depuis mars 2016, salariée sur les fonds propres de l’Association. Elle réside en Espagne à Vega Ribadesella entre Santander et Oviedo. Son gîte est utilisé comme lieu ressource. Le passage des équipes dans son gîte avec un jour de repos est un moment apprécié.

- pour le fonctionnement

Stéphane Sann, depuis mai 2014, pris en charge dans le prix de journée

Chanrotha Sim, depuis janvier 2016, pris en charge sur les fonds propres de l’association.

Monique Lemarié, à mi-temps depuis mai 2017, saisit l’ensemble des rapports de marche des accompagnants et les blogs de tous les jeunes, pris en charge sur les fonds propres de l’association.

- l’équipe de bénévoles qui exercent des tâches fonctionnelles : Nathalie Salomon, en charge du site « seuilrecrute » ; Etienne Gorog, entretien des accompagnants avec Claude Liscia ; Arthur de Oliveira, relations des adhérents et suivi d’après-marche, Colette Born-Demeulenaere, suivi et gestion administrative des personnels ; Bernard Lachal, budget et comptabilité ; Pierre Sauge et Alain Bec, site

internet, Bernard Artal, Sylvie Couyumdjan et Laurent Bouclier, graphistes, Anne Lozier et Simon Reckford, photothèque, Brigitte Frickert pour l’administratif. - la responsable de la Communication, le mécénat et l’animation de réseau, Valérie Chauveau, depuis 2016. Recrutée grâce à la subvention d’une Fondation.

- le réseau des 20 correspondants Seuil bénévoles régionaux, nouveau dispositif de Seuil en construction et développement pour d’une part le secteur de la communication et du mécénat et d’autre part un lien avec les services éducatifs du territoire. Grand Ouest : Alain Bec (Nantes), Christine Hallier (Nantes), Félicie Louf (Morlaix) Centre Est : Clément Champion et Jean-Claude Secchi (Annecy), Gregory Horan (Grenoble), Agathe Fabreges et Frédérique Juttet (Lyon) Sud Ouest : Philippe Dangla, Ludovic Brenot et Jean-Luc Huon (Bordeaux) Grand Centre : Gilles de Charrette (Dijon) Sud Est : Patrick Lavarello et Helen Barlow (Marseille), Patrick Plottier (Nice), Francine et Brice Rochat (Carpentras), Jean-Luc Augustin (Ste Maxime) Sud : Guillaume Rouland (Montpellier), Patrick Viguier (Toulouse)

Les points de vigilance

- le développement de l’équipe par la création d’un poste supplémentaire d’éducateur (Clémence Nercessian) et d’un poste de comptable (Chanrotha Sim),

- les marches interrompues avant le terme, - l’activité à conforter et développer. La marge de progression est importante en particulier auprès des jeunes incarcérés. Mais elle est grandement tributaire des moyens en personnel et des moyens financiers, - le recrutement des accompagnants, - le suivi des jeunes après la marche, - les locaux,

- préparer le renouvellement des conventions avec la PJJ.

14

Quelques éléments de l’activité des 4 premiers mois de 2019

Une activité en progression.

16 jeunes PJJ et ASE ont été accueillis en 2019. 9 PJJ, 7 ASE.

Avec la PJJ, nous pourrions nous retrouver dans la même situation que fin 2018 avec des difficultés pour le financement des marches.

Le nombre de marches interrompues en ce début 2019 reste élevé, 4 jeunes PJJ sur les 9 partis. Comment évaluer la motivation et l’adhésion d’un jeune à ce projet, aussi singulier ?

Avec Seuil c’est « une histoire » du bon moment et de la bonne rencontre ?

Paul Dall’Acqua Directeur de Seuil