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Construction d’une Unité Nutritionnelle Intégrale, phase II : Centre de santé Conavi
RIBERALTA – BOLIVIE
CIPO 2010
Association des étudiants de Polytechnique (AEP)
École Polytechnique de Montréal, Local C-215
Campus de l'Université de Montréal Case postale 6079
Succursale Centre-ville
Montréal (Québec) H3C 3A7
(514) 340-4711 #3413
[email protected] www.cipo2010.com
iii
Le CIPO désire remercier ses principaux partenaires à savoir, Oxfam-Québec en Bolivie, l’Alcaldia municipal de Riberalta, l’École Polytechnique de Montréal, Transat, l’Office Québec-Amériques
pour la Jeunesse, ainsi que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation du projet.
iv
CIPO 2010
Figure 1 – Groupe CIPO 2008 devant le chantier entourant la pancarte de nos partenaires
De gauche à droite : Mohamed-Rachid N’Diaye, Alia Lamaire-Chad, Karine Proulx-Brunelle, Émilie Barrette, Valérie Provost, Véronique Boulanger Dorval, Stéfanie Rondou-Pontbriand
« Je voulais participer au CIPO pour vivre et travailler au sein d’une communauté plus désavantagée que la nôtre. J’y ai réalisé que malgré la misère et la rareté de beaucoup de produits, on ne vit pas plus mal en Bolivie qu’au Canada. Le bonheur réside dans la simplicité et l’entraide de la communauté! »
-Carole
« Après avoir vécu l’incroyable et l’inoubliable lors de mon expérience de voyage humanitaire en
Bolivie., j’aborde la vie et tous ses aspects d’une façon toute autre. C’est une chose de parler et d’entendre parler de la pauvreté et de la misère dans le monde, mais s’en est une autre de vivre
dedans et de sentir qu’enfin ce que je fais va changer pour vrai la vie de centaines de gens. » -Gab
« Ce projet de construction était un réel défi pour moi tout au long de l’été. La possibilité de pouvoir échanger et vivre avec une famille de culture différente m’a beaucoup apporté sur le plan personnel. J’ai pu apprendre une nouvelle langue qui m’était complètement inconnue. L’expérience de groupe a aussi été très enrichissante pour surmonter plusieurs imprévus sur le chantier. Au début, il a fallu refaire tous les plans du bâtiment en considérant le budget dû à plusieurs facteurs (taux d’inflation des matériaux, erreurs sur les plans conçus au départ, etc.).
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Ensuite, il y a eu la planification qui était difficile à gérer dû à l’attente des matériaux puis, quelques surprises sont apparues lors de la réalisation. Finalement, cette expérience de coopération a été très bénéfique pour moi et m’a donné le goût de travailler à l’international en tant qu’ingénieure. Bref, ce fut une expérience inoubliable! »
-Guillaume
« Le CIPO m’a permis de vivre une expérience inoubliable. Il m’a familiarisé avec la coopération internationale, m’a confronté à une réalité prédominante de cette planète, et surtout m’a permis de m’épanouir en tant qu’être humain. J’ai tissé des liens forts avec des gens et avec ce continent... J’en suis très reconnaissant. »
-Jérome
« Réfléchir, découvrir, agir et grandir. Pour moi, le CIPO repose sur ces quatre mots bien simples. Quatre actions que j’ai mises à profit au cours de la dernière année. Réfléchir sur les enjeux internationaux, les questions de droit et d’équité. Découvrir des visages, une culture, une façon différente de voir le monde. Agir concrètement, passer à l’action, prendre un projet en main! Grandir grâce au regard d’autrui et aux multiples questionnements. »
-Mateusz
Quel été ! C’est ce qu’on appelle se plonger dans une autre monde ; changer nos perceptions, découvrir des gens et vivre selon différentes manières. Ce projet fut l’occasion pour moi de sortir de mon cadre de pensée habituel en appréhendant plusieurs situations d’une façon qui n’est pas
la notre ; une manière de réagir qui est moins régit par la notion de temps, d’urgence et de planification. La place est plutôt laissée à la créativité et à la débrouillardise. J’ai appris à
connaître des personnes merveilleuses qui trouvent facilement le moyen d’être heureuses sans un grand confort matériel. Ça m’a permis de me concentrer sur les choses importantes de la vie
et je garderai le souvenir de cette incroyable expérience pour toujours. -Maxime
Le meilleur été de ma vie ! J’ai tellement appris, j’ai tellement vu et ca ma tellement fait grandir que je ne suis plus la même personne qu’avant. J’ai appris à vivre d’une autre façon, avec une
notion du temps différente et à aimer des gens qui m’ont accueilli chez eux, les bras ouverts et qui m’ont traité comme une des leurs. J’ai appris à travailler dans un chantier avec des hommes et que j’étais capable de le faire sans me sentir comme une intruse. J’ai appris à me débrouiller
avec ce qui m’était donné et que finalement mes limites sont plus grandes que ce que je n’aurais pensé. Et j’ai surtout appris à connaître six personnes exceptionnelles qui ont autant appris que
moi.
-Sarah
TABLES DES MATIÈRES
1 Brève présentation du CIPO ........................................................................ 1 2 Objectifs du stage ........................................................................................ 2
2.1 Objectifs généraux ..................................................................................................... 2 2.2 Objectifs personnels ................................................................................................... 2
3 Lieu et cadre du stage .................................................................................. 3
3.1 La Bolivie ..................................................................................................................... 3 3.2 Présentation du partenaire local ................................................................................ 4 3.3 Description de la communauté de Riberalta ............................................................. 5 3.4 Cadre du projet .......................................................................................................... 6
4 Activités réalisées dans le cadre du projet ................................................... 7
4.1 Activités pré-départ .................................................................................................... 7 4.2 Activités dans le pays d’accueil .................................................................................. 8
5 Résultats obtenus ...................................................................................... 11
5.1 Réalisation technique ............................................................................................... 11 5.2 La communauté d’accueil ........................................................................................ 11 5.3 Les membres du CIPO .............................................................................................. 12 5.4 L’environnement personnel, scolaire et professionnel des membres du CIPO....... 13
6 Défis du projet CIPO 2008 ......................................................................... 15
6.1 Problèmes rencontrés sur le chantier et solutions trouvées ................................... 15 6.2 Défis dans les familles d’accueil ............................................................................... 16
7 Suivi du projet et développement futur..................................................... 17 8 Budget ....................................................................................................... 17
8.1 Fonds amassés .......................................................................................................... 17 8.2 Dépenses .................................................................................................................. 18
9 Remerciements .................................................... Erreur ! Signet non défini.
ANNEXE A – DÉTAILS BUDGETAIRES ................................................................... 1
ANNEXE B – ÉVOLUTION DU CHANTIER EN IMAGES .... Erreur ! Signet non défini.
1
1 Brève présentation du CIPO
Le Comité International de Projets Outre-mer (CIPO) est un organisme à but non lucratif
composé d’étudiantes et d’étudiants de différents programmes de génie de l’École
Polytechnique de Montréal. Chaque année, depuis 1991, un groupe de sept à dix étudiants
réalise un projet de nature technique dans un pays en voie de développement. Le but est
donc d’initier les participants aux principaux enjeux de la coopération internationale tout en
apportant une aide concrète à une communauté d’accueil.
Le projet réalisé par le CIPO 2010 relève d’un partenariat entre Oxfam-Québec en
Bolivie et à Montréal, la mairie de Riberalta et le CIPO. Grâce à la mise en commun des
efforts et des ressources de chacun, nous avons, conjointement avec ces intervenants,
construit une aile d’un centre hospitalier de la municipalité de Riberalta qui servira à la
prévention et au traitement des cas da malnutrition infantile.
Figure 2 – Aile de nutrition du centre de santé Conavi de Riberalta (Bolivie)
2
2 Objectifs du stage
Afin d’évaluer les acquis réalisés par le groupe durant notre séjour à l’étranger, nous avions
formulé, avant le départ, les objectifs résumés ci-dessous.
2.1 Objectifs généraux
Réaliser conjointement avec la communauté du pays d’accueil, un projet technique
répondant à un besoin réel exprimé par cette dernière;
Offrir bénévolement notre temps et nos connaissances afin de favoriser
l’avancement socio-économique d’une communauté;
Sensibiliser le milieu étudiant aux réalités et enjeux de la coopération internationale
et du développement durable.
2.2 Objectifs personnels
Acquérir une expérience unique de travail d’équipe et de solidarité au sein d’un
groupe de même qu’avec une communauté étrangère;
Vivre avec cette communauté un échange interculturel des plus enrichissants
Enrichir notre formation de futurs ingénieures et ingénieurs par une expérience de
coopération internationale favorisant le développement durable.
3
3 Lieu et cadre du stage
3.1 La Bolivie
Survol historique
La Bolivie, nommée d’après son « libérateur » Simon
Bolivar, acquiert son indépendance de l’Espagne en 1825.
Depuis lors, son histoire se résume à une série d’environ 200
coups d’État. Un régime démocratique a été instauré en 1982,
mais le pays a toujours énormément de difficulté à se sortir de
la pauvreté solidement ancrée dans la population,
principalement causée par des problèmes sociaux et par la
production de narcotiques. Depuis 2005, Evo Morales est le
chef d’État.
Contexte géopolitique
La Bolivie est un pays d’Amérique du Sud qui profite d’une diversité hors du commun,
autant pour sa géographie, son climat, sa culture que pour sa variété agricole. Ce vaste pays
de 1 098 580 km2 est situé entre le Brésil, le Paraguay, l’Argentine, le Chili et le Pérou. Il a
donc un rôle géopolitique important quant au développement de tout le continent.
On distingue deux grandes régions géographiques. Les hauts plateaux de l’ouest appelés
Altiplanos, traversés par les Andes se caractérisant par un climat froid et sec. Ils sont
principalement habités par les Quechuas, Aymaras et Chipaya. La principale activité
économique est centrée sur l’exportation de gaz naturel et de pétrole. Par contre, le textile,
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l’élevage et l’artisanat occupent aussi une place importante. L’autre grande région, soit l’Est
amazonien, bénéficie d’un climat chaud et humide. La population y est plus métissée et leur
économie tourne autour de l’exportation de gaz naturel et de l’agriculture, particulièrement
l’exploitation du soja et de ses produits dérivés.
Les différences évidentes entre ces deux grandes régions se reflètent aussi dans la
politique. La Bolivie est constituée de neuf départements. À l’ouest, l’on retrouve : le Pando,
La Paz, Oruro, Cochabamba et Potosi qui ont une allégeance plus socialiste par opposition
aux départements de l’Est; le Beni, Santa Cruz, Chuquisaca et Tarija qui adhèrent à une vision
plus capitaliste. Ces différences sont la source de tensions entre l’ouest et l’est du pays, d’où
la revendication d’autonomie gouvernementale des provinces orientales.
Survol économique
La Bolivie est l’un des pays les plus pauvres et les moins développés
d’Amérique latine. Après une crise économique désastreuse durant les années 80, des
réformes ont motivé l’investissement privé et stimulé la croissance économique en réduisant
la pauvreté dans les années 90. Les années 2000 sont caractérisées par une instabilité
économique, des tensions raciales et de violentes protestations contre les plans
gouvernementaux. En 2005, une loi controversée sur les hydrocarbures requiert que le
gouvernement nationalise cinq compagnies énergétiques privées. La dette extérieure
bolivienne est toujours élevée et le taux d’inflation continue d’augmenter.
3.2 Présentation du partenaire local
Nos principaux partenaires locaux sont Oxfam-
Québec en Bolivie et la mairie de Riberalta. C’est la
coopérante Chantal de Carufel d’Ofxam Québec qui
a planifié la construction de la nouvelle UNI (unité
nutritionnelle intégrale) avec la mairie de Riberalta
(dont M. Arnoldo Morenzo, responsable de la
Maire de Riberalta
Chantal
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gestion des services de santé de Riberalta) et Oxfam Québec. Les plans de la bâtisse ont été
fait par Miguel Justiniano, architecte de la mairie (Alcaldia). Ces derniers nous ont aidés dans
les différentes démarches locales pour la construction, comme la recherche d’un
contremaitre local pour nous aider et l’achat des matériaux.
3.3 Description de la communauté de Riberalta
La municipalité de Riberalta se situe dans la région amazonienne, sur le bord du fleuve
Beni, dans le nord de la Bolivie, dans le département du Beni et la province Vaca Diez. Cette
dernière couvre un territoire de 18 500 km2 et est peuplée de 91 106 habitants. Cette
municipalité a un taux annuel de croissance de 4,02 %. Elle comprend 43 quartiers, 77
communautés paysannes et 25 communautés indigènes.
Les principales activités économiques sont la cueillette, de novembre à mars en région
rurale, et transformation, en ville, de castaña (ou noix du Brésil) et
l’extraction du bois. Cela génère des revenus moyens de 98 dollars
américains par mois par famille à 62 % de la population. Les autres
activités économiques sont l’agriculture, l’élevage du bétail et la
pêche.
Dans la municipalité de Riberalta, 29,5 % de la population a accès à de l’eau potable,
48,9 % a accès à l’électricité et aux services d’égout et 39 % a accès à un système de
cueillette d’ordures. De nombreuses familles vivent dans des maisons dont le plancher est
en terre battue et le toit en paille, sans électricité et vont chercher l’eau au puits.
Figure 3 – Rue de Riberalta (Bolivie)
6
3.4 Cadre du projet
Le gouvernement de la Bolivie a récemment implanté une politique visant à éradiquer
la pauvreté dont l’un des objectifs est de réduire
la malnutrition à zéro pour l’an 2010. C’est ainsi
qu’en 2008, un groupe du CIPO est allé construire
en annexe à l’Hôpital Materno Infantil, une UNI
(unité nutrionnelle intégrale) permettant de
combattre et contrôler les carences nutritives des
enfants de la région de Riberalta. Le projet est vite
devenu un succès, tellement que l’unité ne fournissait plus à la demande. C’est dans cette
optique que la coopérante Chantal de Carufel d’Ofxam Québec, ayant été présente lors de la
construction du premier projet, a planifié la construction de la nouvelle UNI avec la mairie de
Riberalta et Oxfam Québec.
Riberalta se situe dans les 10 municipalités les plus
pauvres de Bolivie avec un indice de pauvreté de 81,5 %.
Selon l’indice poids/âge, 29,7 % des enfants qui vont
consulter les centres de santé souffrent de malnutrition.
Pour 80 % des familles, la nourriture quotidienne se résume
à une assiette de riz, yucca, bananes plantains accompagnés
d’une légère portion de viande, d’œufs ou de saindoux. Ceci
s’explique par les coûts élevés des aliments qui proviennent habituellement du Brésil ou de
l’intérieur du pays (La Paz et Cochabamba).
L’objectif du projet de l’équipe CIPO 2010 était donc de construire cette deuxième UNI
afin de venir en aide à un plus large bassin de la population. Ce style d'UNI est annexé à un
établissement de santé et offre un service de nutrition complet. Son but est de contribuer à
améliorer la nutrition des enfants, surtout ceux âgé de 2 ans et moins, et des femmes
enceintes. La municipalité de Riberalta s’engage à fournir à l'«Unité Nutritionnelle Intégrale
– Phase 2» : médecins, infirmières et nutritionnistes, cependant, elle n’avait pas les
infrastructures suffisantes pour le développement du projet.
7
4 Activités réalisées dans le cadre du projet
4.1 Activités pré-départ
Dès la création du groupe en octobre 2009, des réunions hebdomadaires ont eues lieu
afin de bien planifier la campagne de financement ainsi que le stage en Bolivie. Durant ces
réunions, trois anciens stagiaires, ayant déjà participé à l’un des projets CIPO antérieurs,
accompagnaient les membres du groupe de manière à les encadrer, les orienter et les
conseiller sur différents aspects du projet. De plus, un comité formé d’une dizaine d’anciens
stagiaires supportait discrètement le groupe. Leur expérience jumelée à trois fins de
semaine de formation intensives ont permis de bien préparer le CIPO-2010 aux futures
épreuves qui les attendaient.
Figure 5 – Groupe CIPO 2010 lors d’une fin de semaine de formation
8
En ce qui a trait à la campagne de financement, il s’agissait de trouver des
commanditaires ainsi que d’organiser diverses activités de financement (vente de produits
équitables, de chandails promotionnels, emballage de cadeau, etc.). De plus, la tenue
d’évènements promotionnels, comme la traditionnelle soirée CIPO et le souper bénéfice, ont
permis d’amasser des fonds tout en faisant découvrir notre comité à notre communauté
étudiante.
4.2 Activités dans le pays d’accueil
Nous sommes arrivés le 13 mai 2010 à La Paz en Bolivie. Nos premiers jours ont
principalement été consacrés à présenter notre projet à
l’organisme, à déterminer notre mode de
fonctionnement ainsi qu’à s’occuper de l’aspect
administratif du projet. Elle nous a également permis
de nous familiariser avec la partie occidentale de la
Bolivie. C’est à ce moment que nous avons fait la
connaissance de Richard Wilson, représentant d’Oxfam-
Québec pour la Bolivie.
Par la suite, nous avons troqué les montagnes
andines pour les vastes plaines amazoniennes. Nous y
avons vécu au sein de familles d’accueil tout au long de notre séjour à Riberalta, soit du 17
mai au 26 Août. Nous avons partagé leur repas ainsi que leurs activités quotidiennes.
Certains membres de nos familles sont même venus nous assister sur le chantier.
En ce qui concerne le chantier, le projet technique a été concrètement entamé à
Riberalta avec l’aide des ouvriers de la ville et de l’architecte que nous avons engagé, Miguel
Le groupe prêt à partir vers la Bolivie
9
Justiniano. Ces derniers nous ont renseignés sur les pratiques locales et nous ont largement
aidés surtout en ce qui a trait à l’achat des matériaux.
Tout au long de notre projet, nous étions dirigés par un
contremaître bolivien Persil Barbal. Le semainier de la
page suivante présente les principales étapes effectuées
tout au long du projet :
Tableau I
Semainier du Projet CIPO 2010 – BOLIVIE
1 13 mai au 17 mai 2008 - Arrivée à La Paz (capitale de la Bolivie) - Présentation du Projet au bureau d’Oxfam-Québec en Bolivie - Entente avec Oxfam-Québec en Bolivie - Documents administratifs - Arrivée à Riberalta et dans les familles d’accueil
2 18 mai au 24 mai 2008 - Présentation du projet à l’Alcaldia Municipal de Riberalta (mairie) ainsi qu’à la Red de Salud (réseau de la santé) - Entente avec la mairie de Riberalta - Visite des centres de santé de Riberalta - Début du travail sur le chantier : Excavation
3 25 mai au 1er juin 2008 - Fin de l’excavation - Début des fondations
4 2 juin au 9 juin 2008 - Fin des fondations - « Surfondations » - Imperméabilisation des « surfondations » - Début de la montée des murs
5 10 juin au 16 juin 2008 - Montée des murs - Remblaiement des salles
6 17 juin au 22 juin 2008 - Fin des murs - Fin du remblaiement des salles - Fabrication des armatures pour les poutres du toit
7 23 juin au 25 juin 2008 - Coffrage et coulée des poutres sur le toit
8 26 juin au 2 juillet 2008 - Concassé sur le plancher et recouvrement de mortier
9 3 juillet au 13 juillet 2008 - Début des dalles de mortier pour égaliser et mettre à niveau le plancher. - revoque sur les murs - Installation des systèmes électriques et sanitaires
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10 14 juillet au 17 juillet 2008 - Finalisation des dalles de mortier pour égaliser et mettre à niveau le plancher. - Fin du revoque sur les murs - Construction de la charpente du toit - Fin des murs sur les côtés du toit
11 18 juillet au 22 juillet 2008 - Installation des tôles sur le toit - Installation des céramiques sur les planchers -Installation des cadres de portes et fenêtres -Début de la peinture sur les murs -Vernissage des cadres de fenêtres
12 23 juillet au 26 juillet 2008 - Fin de la peinture sur les murs - Installation du faux plafond - Installation des portes et fenêtres - Ménage du chantier - Inauguration du projet - Départ de Riberalta
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5 Résultats obtenus
5.1 Réalisation technique
Le projet technique réalisé au cours de l’été fut une aile de nutrition, affiliée à l’hôpital
Materno Infantil de Riberalta, d’environ 130 m2. Ce bâtiment est composé de quatre pièces :
deux bureaux de consultation, une cuisine ainsi qu’une chambre pouvant accueillir quatre
enfants. Le bâtiment possède également une installation sanitaire comprenant une toilette,
un lavabo ainsi qu’une douche. Les murs sont faits de briques, puis recouverts d’une couche
de crépi. Le toit ainsi que sa charpente faite en bois sont soutenus par sept poutres de béton
armé, ainsi que cinq colonnes situées à 1,5 m sur la galerie.
Cette unité de nutrition a trois
fonctions principales : consultation,
éducation et administration de soins.
Les deux bureaux sont mis à la
disposition, dans un premier temps,
de deux coopérantes d’Oxfam-Québec
qui ont pour mission de sensibiliser la
communauté de Riberalta aux
bienfaits d’une alimentation saine et
équilibrée ainsi que de former des personnes locales pour perpétuer cet enseignement. De
plus, ces deux pièces peuvent également servir de bureau de consultation médicale pour les
femmes enceintes ainsi que pour les enfants. La cuisine est principalement meublée
d’appareils permettant de conserver les médicaments prescrits, et elle fait également office
de pharmacie. En ce qui a trait au grand dortoir, il a été réalisé dans le but de pouvoir
accueillir le plus de patients possible selon les souhaits de la directrice de l’hôpital. Une
installation sanitaire communiquant avec le dortoir a été installée pour accommoder les
patients.
5.2 La communauté d’accueil
12
Sur le plan humain, il est évident que le
projet CIPO a beaucoup apporté, tant à la
communauté de Riberalta qu’aux membres
du groupe. L’arrivée de sept Canadiens qui
viennent pour bâtir une aile d’un centre
hospitalier n’est certes pas banale. Notre
présence sur le chantier a permis de changer
leurs perceptions des Nord-Américains. Ils ont pu apprécier notre ardeur au travail malgré
des conditions difficiles et surtout, ils ont dû accepter la présence des femmes au travail.
Dans la communauté de Riberalta, peu de femmes occupent un emploi, encore moins dans
un secteur qui est traditionnellement réservé aux hommes. Les membres de la mairie de
Riberalta ont su faire preuve d’ouverture d’esprit en acceptant de travailler avec un groupe
de gringos, à majorité féminine. Quant à nous, nous avons appris au fil des semaines à nous
adapter aux mœurs et coutumes de la communauté et à répondre aux nombreuses
questions des habitants désireux d’en apprendre sur notre culture. Il était également très
agréable de discuter avec les membres de la communauté des réalités qu’ils vivent ainsi que
de leurs mœurs.
Figure 6 – Les membres du CIPO2010 avec leurs familles d’accueil
5.3 Les membres du CIPO
13
Le projet du CIPO 2010 en Bolivie a permis de
sensibiliser sept futurs ingénieurs, étudiants à l’École
Polytechnique de Montréal, aux réalités du développement
international. Tant au Canada qu’en Bolivie, le groupe a été
amené à travailler et à communiquer avec différents
intervenants qui œuvrent dans le domaine de la coopération
internationale. À la lumière de leurs expériences, ces
étudiants ont une vision plus concrète des domaines de
travail des ONG ainsi que des embûches qui peuvent
survenir. Pour atteindre leurs objectifs, les coopérants
doivent comprendre un nouveau mode de vie et s’adapter à
un nouvel environnement. Les différences de mentalité, de
culture, de méthode de travail, sans oublier la barrière engendrée par la langue, sont autant
d’éléments qui peuvent complexifier la réalisation d’un projet, mais également l’enrichir si
l’on sait en tirer profit.
Pour les membres du groupe, le projet constitue une première expérience d’envergure
en gestion de projet à long terme et en travail d’équipe. En effet, l’ensemble du projet
s’étend sur une année complète et
exige des efforts soutenus de chaque
membre pour sa préparation, son
exécution et son suivi. Il est important
de souligner que toutes les décisions
sont prises en groupe. Aussi, les
membres ont appris à faire des
consensus ainsi qu’à fonctionner dans
des conditions connues et stables ou
encore changeantes et difficiles.
5.4 L’environnement personnel, scolaire et professionnel des membres du CIPO
L’un des objectifs importants des membres du CIPO lors du retour est la sensibilisation
dans leur environnement personnel, scolaire et professionnel, que ce soit à propos de la vie,
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de la culture des pays du Sud ou encore du développement international. En témoignant
publiquement de leur expérience, ils apportent une vision plus globale de la situation réelle
que celle présentée par les médias traditionnels. Ainsi, ils apportent un point de vue
différent de la situation et aident leur entourage à mieux comprendre les différents aspects
de la réalité dans les pays pauvres. Ils ont ainsi la possibilité de conscientiser leurs proches
quant aux besoins dans les pays en voie de développement, en leur montrant qu’il est
possible d’obtenir des résultats concrets.
15
6 Défis du projet CIPO 2008
6.1 Problèmes rencontrés durant la construction
Nous sommes arrivés à Riberalta avec en tête le fait que, puisque le projet était
similaire au projet du CIPO-2008, les intervenants allaient
tous être au courant du motif de notre présence. Quand
nous parlons ici d’intervenants, nous incluons l’architecte, la
coopérante d’Oxfam-Québec à Riberalta et le maire. Bien sûr,
ils l’étaient, mais ne connaissaient pas nécessairement nos
objectifs. Pour la plupart, nous étions là pour financer un
projet, pas nécessairement pour être les ouvriers principaux
de la construction. Il a donc fallu réduire le nombre d’employés au chantier afin d’avoir du
travail pendant tout l’été. Ensuite, une mauvaise communication en Oxfam et le CIPO a
engendré un peu de grogne au sein du groupe. Le groupe du CIPO ne savait pas qu’Oxfam
laissait la gestion de l’argent à son partenaire local, soit la municipalité de Riberalta. Donc, le
groupe à laissé tout l’argent qu’il avait ramassé à Oxfam-Québec, soit les ¾ du montant total
en assumant que le CIPO allait quand même posséder un poids décisionnel en cas de pépin.
La localité qui était sensée fournir l’argent pour les fondations a tardé énormément à donner
les fonds, ce qui a compromis la construction car l’architecte ne voulait pas construire
d’avantage de peur que la ville dise que nous n’avons pas besoin de son argent puisque les
fondations étaient déjà construites. Le problème était que les objectifs du groupe n’étaient
pas les mêmes que ceux d’Oxfam, c'est-à-dire qu’Oxfam n’avait pas besoin que le projet soit
réalisé durant l’été, ça pouvait attendre, étant donné que le projet avait été donné à une
entreprise qui nous faisait travailler. Le groupe ne voulait pas attendre et rien faire pour
quitter la Bolivie en se disant que finalement nous avions seulement financé le projet.
Néanmoins, la localité a fini par donner les fonds et il n’y a pas eu de grands retards.
Cependant, il est important de noter que sans argent, le poids décisionnel est hautement
diminué, et ce malgré un beau contrat signé avec notre partenaire, soit Oxfam. À l’avenir,
nous suggérons que, si comme dans notre cas le partenaire souhaite ou oblige que l’argent
soit géré par un autre tiers que le CIPO, de verser le montant total du projet en 3 ou 4
versements afin de conserver un certain poids décisionnel une fois rendu sur le terrain.
Enfin, si nous omettons ces pépins d’ordre financiers, tout a fonctionné comme sur des
roulettes et le centre de nutrition a été réalisé selon les échéanciers et tous les membres du
CIPO2010 en sont très contents et très fiers. Ces derniers ont tous acquis de solides
connaissances techniques qui leur seront profitables tout au long de leur vie. De la brique, ça
ne fait plus peur à personne !
16
Défis dans les familles d’accueil
L’immersion de tous les participants dans des familles boliviennes représentait pour
plusieurs un grand défi. Ce défi se traduisait pour certains par les difficultés de
communication. Pas évident de débarquer dans
un nouveau milieu de vie sans maîtriser
véritablement la langue. Néanmoins, cela a été
beaucoup plus facile que prévu pour les plus
craintifs à ce sujet, et ce en grande partie en
raison de la compréhension des familles elles-
mêmes qui ont été extraordinaires durant tout
l’été. Du côté des conditions matérielles de vie à
Riberalta, il n’y a pas eu vraiment de problèmes.
Le groupe s’attendait à pire et certains ont pu se
réjouir du confort qui était présent dans leurs
familles d’accueil respectives. Ensuite, au
niveau des traditions sociales qui étaient
différentes du Québec, parfois ce fut dur de voir
des enfants se faire punir physiquement sans
intervenir. Néanmoins, il n’y a pas eu de cas
trop dur, seulement des situations auxquelles
nous ne sommes pas habitués ici. Au niveau
culturel, il était inhabituel que des filles travaillent sur un chantier de construction. Ce
sentiment a vite été écarté suite aux efforts
déployés par celles-ci. Cependant, il y a eu des
moments difficiles de la gente féminine du
groupe sur le chantier à quelques occasions. En
effet, ces situations découlaient du fait que les
discussions entre les gars qui ont travaillé sur le
projet, incluant les membres du groupe, furent
rarement lauréates de prix Nobels. Bref, à la
longue, certaines personnes étaient fatiguées
d’entendre les mêmes histoires. Enfin,
mentionnons que les membres du CIPO ont très
bien su s’adapter à la situation particulière de
Riberalta, que ce soit les conditions de vie ou
les défis linguistiques, chacun a pu relever le
défi d’une immersion dans une autre culture.
Tous et chacun ont bénéficié d’une expérience
incroyable qui restera gravée dans leur
mémoire toute leur vie.
Sarah et sa famille
Guillaume et sa famille
Mateusz et sa famille
Jérôme et sa famille
17
7 Suivi du projet et développement futur
Afin d’intégrer le projet dans un cadre de développement durable, le groupe CIPO s’est
assuré que la communauté locale s’approprie le projet. Son appropriation est un élément clé
afin d’assurer l’utilisation et l’entretien de la bâtisse dans le futur. Pour ce faire, la
municipalité de Riberalta a contribué financièrement à la construction. Il s’agit d’une somme
symbolique, mais qui démontre néanmoins l’importance accordée au projet. Également, le
groupe a confié la gestion du chantier à la communauté pendant une semaine, soit du 23 au
29 juin 2008. De cette façon, nous donnions la chance à la communauté d’accueil de prendre
en charge le projet et ainsi de se l’approprier. À la fin de la semaine, nous avons conclu que
l’expérience avait été profitable dans la mesure où nous avons pu constater que les
employés se sentaient maintenant concernés par la réussite du projet.
Lorsque nous avons dû quitter Riberalta à la fin du mois de juillet, le projet n’était pas
totalement complété. Environ deux à trois semaines de travail spécialisé étaient encore
requises pour finaliser le projet. Une entente fut donc signée entre le groupe CIPO et la
municipalité, laissant le projet principalement entre les mains de l’architecte qui supervisait
le projet lors de notre présence à Riberalta, Miguel Justiniano. De plus, le groupe CIPO a
remis des fonds à la municipalité et a également fait des démarches pour faire débloquer
suffisamment de fonds du département du Béni, afin de finaliser la construction. Avant
notre départ, nous avons reçu la confirmation de la mairie que les fonds étaient débloqués.
Présentement, le suivi du projet se fait par l’intermédiaire de l’architecte du projet,
Miguel Justiniano ainsi que de deux coopérantes d’Oxfam-Québec qui étaient présentes à
Riberalta lors de notre séjour, Janie Trudel-Bellefeuille et Chantal De Carufel. Ces dernières
permettent au groupe CIPO de se tenir informé quant à l’avancement du projet. Elles ont
travaillé très fort afin de mener le projet à terme. Elles ont également accueilli une
nutritionniste du groupe Oxfam-Québec, Ashley Cornell, suite à notre départ. Cette autre
coopérante a pour mission d’informer les femmes et les nourrissons de Riberalta sur
l’importance d’une saine alimentation. Ce contrat fait suite à notre projet.
Depuis le 20 janvier 2009, l’unité de nutrition est maintenant terminée. De plus, une
inauguration officielle avec la mairie et les représentants d’Oxfam-Québec a eu lieu le 22
janvier dernier.
18
De plus, il est à noter qu’une fois le bâtiment terminé, UNICEF s’est engagé à meubler
l’aile de nutrition en y apportant une généreuse contribution de 2 000,00 $.
Figure 7 – Toutes les personnes ayant contribué à la réalisation de notre projet en Bolivie
19
8 Budget
8.1 Fonds amassés
Notre collecte de fonds a débuté dès la formation du groupe en novembre 2008. Nos
efforts ont permis d’amasser la somme totale de 55 186 $. Cette somme provient
principalement de commandites. Il est à noter aussi que nos créatives activités de
financement ont elles aussi contribué à amasser cette somme. De plus, ces dernières ont
également permis de sensibiliser le milieu de Polytechnique ainsi que notre entourage aux
enjeux de la coopération internationale dans le cadre d’un développement durable. La vente
de produits équitables Equita lors de kiosques a d’ailleurs permis d’exposer une nouvelle
façon de faire ses achats : équitable envers les producteurs et respectueuse de
l’environnement. Le diagramme ci-dessous illustre la répartition des sources de fonds (les
détails sont présentés en annexe A)
28,4%
1,2%
18,6% 0,2%18,1%
15,3%
18,2%
Club 2/3
Fondation Roncal l i
École Polytechnique de
Montréal
Commantidaires
Communautés Rel igieuses
Activi tés de financement
Dons
Graphique 1 – Répartition des apports de fonds
8.2 Dépenses
20
41,1%
26,4%
18,5%
7,7% 6,2%Projet technique
Frais de transport
Frais de subsistance
Frais divers
Dons pour projets futurs
Les fonds utilisés pour la réalisation de notre projet en Bolivie représentent la somme
de 54 020,00 $. Le total des dépenses comprend les frais encourus avant le départ, mais
également ceux sur place. De cette somme, 22 221,00 $ sont imputables directement à
l’achat de matériaux et à la rémunération de la main d’œuvre spécialisée pour la réalisation
du projet technique. De plus, les coûts de transports, d’hébergement et de subsistance ont
également été inclus dans les dépenses. Le graphique ci-dessous illustre bien la répartition
des dépenses encourues pour la réalisation du projet (les détails sont présentés en annexe
A).
Graphique 2 – Répartition des dépenses encourues pour le projet
Les fonds en surplus ont été réinvestis dans des projets locaux parrainés par Oxfam-
Québec en Bolivie. Il s’agit dans un premier temps de fournir les ressources économiques
pour la coopérante d’Oxfam-Québec, Ashley Cornell, une nutritionniste de formation qui
sera responsable de mettre en marche l’unité nutritionnelle que nous avons construite.
En second lieu, nous avons décidé d’appuyer un projet qui était également
directement relié à la santé de la communauté de Riberalta. En effet, nous avons cru et donc
décider d’investi dans le projet d’une coopérante d’Oxfam-Québec, Chantal De Carufel, en
lui donnant les ressources nécessaires afin de poursuivre son projet de relier les différents
postes de santé de Riberalta par le biais d’un réseau informatique permettant ainsi une
21
meilleure exploitation et efficacité des réseaux de santé. Le projet de cette dernière
favorisera donc une meilleure communication entre les postes de santé, dont l’unité
nutritionnelle intégrale. Il est à noter que ces deux projets ne reçoivent pratiquement pas de
subvention.
De plus, le surplus s’élevant à 1 166 $ sera utilisé au cours de l’année qui vient afin de
promouvoir des projets de coopération internationale. De plus, une partie de ces fonds
seront envoyés à Riberalta afin de munir l’unité de nutrition de matériel de base ainsi que de
médicaments.
22
9 Remerciements
Nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé de près ou de loin au projet. C’est grâce
à vous tous que ce projet a abouti.
Un merci tout particulier à tous nos commanditaires sans qui tout cela n’aurait jamais pu
être possible, soit :
Club 2/3
Roncalli
Transat
École Polytechnique de Montréal
o Présidence et Direction
o FAIE
o Département de génie chimique
o COOPOLY
o Département de génie civil et
génie des mines
SNC-Lavalin-Socodec
Fonds de Solidarité du Québec
Banque Nationale du Canada
J.L. Freeman
Sœurs de Saint-Joseph à Saint-
Hyacinthe
Sœurs de Sainte-Anne du Québec
Sœurs Saint-Paul de Chartres
Cabanons Fontaine
Caisse Populaire Desjardins D’Amos
Député du comté de Verchères
Paroisse de Varennes
Clinique dentaire Bélanger-Joly
Merci à tous
Figure 9 – CIPO 2010 : Maximo, Guillermo, Carole, Jéronimo, Gabriel, Sarah
Mateo
1
ANNEXE A – DÉTAILS BUDGETAIRES
SOURCES DE FINANCEMENT
Club 2/3 (Oxfam-Québec) 10 000,00 $ Fondation Roncalli 10 040,00 $ École Polytechnique de Montréal 8 425,00 $ Présidence et Direction 5 500,00 $ FAIE 2 000,00 $ Département de Génie Chimique 500,00 $ COOPOLY 275,00 $ Département de Génie Civil et des mines 150,00 $ Commanditaires 15 700,00 $ Transat 10 000,00 $ SNC-Lavalin-Socodec 3 000,00 $ Fonds de Solidarité du Québec 750,00 $ Banque Nationale du Canada 500,00 $ Sous-ministre adjointe au loisir et au sport 500,00 $ J.L. Freeman (en jus) 500,00 $ Cabanons Fontaine 200,00 $ Caisse Populaire Desjardins d’Amos 100,00 $ Député du comté de Verchères 100,00 $ Clinique dentaire Bélanger-Joly 50,00 $ Communautés Religieuses 650,00 $ Sœurs de Saint-Joseph à Saint-Hyacinthe 350,00 $ Sœurs Saint-Paul de Chartres 200,00 $ Paroisse de Varennes 100,00 $ Activités de financement 10 251,00 $ Vente de Produits Équitables 3 121,00 $ Travail pour le service des communications de l’École Polytechnique de Montréal
2 124,00 $
Party Tabasco Bar 1 200,00 $ Vente de chandails promotionnels 1 066,00 $ Évènements promotionnels 830,00 $ Emballage au La Baie 600,00 $ Soirée Méritas (Vin et fromage) 400,00 $ Souper bénéfice 290,00 $ Remise des bourses 240,00 $ Vente de biscuits (St-Valentin) 200,00 $ Adoption CIPOïens 180,00 $ Dons 120,00 $
TOTAL 55 186,00 $
2
RÉPARTIONS DES DÉPENSES
Projet technique 22 221,00 $
Frais de transport 14 281,00 $ Transport - Canada/Bolivie - 9 286,00 $ Transport en Bolivie 4 995,00 $
Frais de subsistance 9 990,00 $ Subsistance (nourriture, eau, etc.) 4 432,00 $ Allocations familles 4 200,00 $ Hébergement (Bolivie) 1 358,00 $
Frais divers 4 166,00 $ Frais avant-départ (vaccins, médicaments, visa, etc.) 1 861,00 $ Frais d’administration du projet (15% de Club 2/3) 1 500,00 $ Frais bancaires (ouverture d’un compte et transfert) 735,00 $ Frais d’administration du projet (communication pour projet) 70,00 $
Dons pour projets futurs 3 362,00 $ Don pour le projet de la nutritionniste 1 362,00 $ Don pour le projet d’informatisation des centres hospitaliers 2 000,00 $
TOTAL 54 020,00 $
3
On creuse nos fondations
Hay mescal!
Des outils
fisher price
Du concassage de brique au marteau!
LE CHANTIER EN IMAGES
6
Des belles armatures artisanales…
Il faut que ca soit bien droit!
Le REVOQUÉ!!! S’il y a un
enfer sur terre, c’est bien ca!
La TRÈS sécuritaire posse du toit!
7
L’apprêt : de la chaux
Des beaux planchers en tuile!
La dernière touche au toit La pose du plafond sur de très beaux échafauds