psaume 012

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Espérance

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Claude Taffet.

2

Introduction :

Le psalmiste, un prophète, dénonce les impies et les

menteurs de son temps. Il proteste en chantant ac-

compagné par son instrument.

Jérémie le criait déjà : « Leur langue est comme un

arc faussé. C’est le mensonge et non la vérité qui

prévaut dans le pays. » (D’après Jr 9 -2, 7.)

Le prophète supplie Yahvé d’accorder la délivrance

à son peuple et de lui assurer sa protection : il plaide

en faveur des victimes.

Réconforté par un oracle, il affirme sa confiance en

Dieu, le libérateur d’Israël.

Commentaire : : Les impies, qui sont-ils ? Les Juifs

infidèles refusent Dieu. Ils le tournent en dérision. Ils

attaquent les fidèles, les pauvres de Yahvé. Ils entraî-

nent le Peuple de Dieu dans les voies de l’infidélité.

Les impies pèchent par malice, les fidèles par fai-

blesse.

Lien : Le psalmiste commence par un appel au se-

cours en chantant les versets 2-3.

3

2 – Seigneur, au secours ! Il n’y a plus de fidèle !

La loyauté a disparu chez les hommes.

Seigneur

Urgence, Seigneur. Les vrais fidèles ont disparu.

Explication : Le prophète crie vers Dieu. Les moeurs

corrompues des fidèles rassemblés brisent son coeur.

La multitude assemblée pour une grande fête écoute,

en silence, sa supplication. Il supplie Yahvé d’inter-

venir en faveur de ses fidèles. II scande, sur son ins-

4

trument de musique, son indignation et sa supplica-

tion

« Il n’y a plus de fidèle. »

Il exagère, car quelques fidèles obéissent aux lois de

l’Alliance.

« “Au secours” » : La situation ne souffre pas de dé-

lai.

Commentaire : En présence d'une foule de prati-

quants, le psalmiste ressemble à Diogène qui cher-

chait, avec son fanal, un homme en plein jour :

« Diogène se promenait en plein jour avec son fanal

allumé. À ceux qui s'inquiétaient de sa santé men-

tale, il répondait qu'il cherchait un homme, un vrai,

un homme authentique » (sur les traces de l'homme

ou Diogène et son fanal dans Internet). Le prophète

cherche un fidèle dans la foule des pratiquants.

Réflexion : Nous réagissons de la même manière :

« il n’y a plus de monde à la messe ! »

5

Le nombre des pratiquants baisse à vue d’oeil. « Que

le Seigneur les ramène à l’église ! »

Dieu ne remplit pas les églises.

Il attend notre effort pour attirer les fidèles négli-

gents. Nous cherchons comment rajeunir le visage de

l’Église. Le Seigneur bénit tous nos efforts dans ce

sens. Nous ne réussissons pas : il bénit les fidèles

quand même.

Commentaire : Une liturgie de qualité et des chants

harmonieux favorisent la présence des pratiquants et

attirent les négligents. La beau-

té de la liturgie attire les païens.

La pratique quotidienne de la

charité joue un rôle irrempla-

çable pour redonner à l'Église

sa vigueur. Un de mes amis af-

firmait : « Je pratique la se-

maine. »

Une communauté en amour réunit les fidèles. Un feu

de camp rassemble les campeurs. L'amour vrai des

fidèles attire les proches et les inconnus.

Une vie intérieure vraie permet aux célébrants de

vivre des liturgies significatives.

6

Méditation : Je médite l'Évangile et ensuite je pré-

sente des homélies profitables aux fidèles. (et à moi)

J'espère en une liturgie présidée par un prêtre spiri-

tuel. Il prie. Il vit l'amour des proches. Il partage les

sentiments de Jésus pour les pauvres. Je fais du pro-

grès.

3 – Entre eux, la parole est mensonge, cœur

double, lèvres menteuses.

Le psalmiste dénonce les infidèles. Ils soignent leur

réputation. Ils complotent contre les fidèles du Sei-

gneur. Le démon leur enseigne l’art de mentir.

Méditation : Je ne vois pas comment les pratiquants

vivent selon l’Évangile. Ils

assistent à la messe, mais rien

ne change dans leur vie. Ils

critiquent leurs pasteurs. Ils

refusent la morale sexuelle de

l’Église.

Je ne les approuve pas. Je ne

les juge pas. Je vois les fai-

blesses des pratiquants. Leur

7

coeur cache de belles vertus et des merveilles se-

crètes. Je prie pour

eux. Je les aide à vivre l'Évangile. Surtout, j'examine

mes propres faiblesses et mes contradictions. Mes

brebis pensent :

Je corrige mes hypocrisies et contradictions. Je pa-

rais bien, mais mon cœur accepte des compromis

avec le mal. Cet examen de conscience s'impose, car

j’enseigne la Parole de Dieu.

Je médite sur la miséricorde.

Réflexion :

Le Prince du mensonge nous présente comme beau

ce qui est laid et comme bon ce qui est mauvais. Ain-

si, nos amis favorisent la contraception. Ils critiquent

les parents de famille nombreuse. Le mensonge

règne dans le domaine du mariage et de la vie. Le

Menteur prône l’avortement, le divorce, la contra-

ception et l’euthanasie comme des décisions banales

« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton

frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton

oeil ? 4 Ou comment peux-tu dire à ton frère : laisse

-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre

dans le tien ? 5 Hypocrite, ôte premièrement la

poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la

paille de l'oeil de ton frère. » (Mt 7, 3-5)

8

et favorables au bonheur. Il a préparé des législations

dans ce sens. Il ment comme il respire.

Bref, inspirés par le prophète, nous combattons le

mensonge sous toutes ses formes.

Commentaire : Dieu exerce vis-à-vis de son peuple

et de ses fidèles le rôle de go’el. Celui-ci s’acquitte

de la vengeance du sang et assure la protection de sa

famille menacée. Dieu exerce ce rôle de protecteur

pour chacun de nous.

4 – Que le Seigneur supprime ces lèvres men-

teuses, cette langue qui parle insolemment.

Que le Seigneur nous délivre de ces menteurs inso-

lents !

Explication :

Les impies menteurs insul-

tent le Seigneur. Qui sont-

ils pour mentir à Dieu ?

Leurs astuces détournent le

Peuple de Dieu, des lois de

l’Alliance. Ils l’attirent

vers l’idolâtrie. Vraiment

insoutenable !

Méditation : Je m’inquiète devant les mensonges fré-

quents en politique, dans les pratiques commerciales

et au cœur des relations des couples et des familles.

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Je ne juge pas ces menteurs. Je choisis de parler et de

vivre selon mes convictions. La fameuse poutre de

l’Évangile me tracasse toujours.

Je seconde la presse chrétienne. Exemples :

apcqc.net/fr/journal/archives/famille et les journaux

des associations chrétiennes et les revues des grands

sanctuaires.

Voici quelques exemples : le site de Jules Beaulac

sur Internet (fermé depuis la mort de Jules Beaulac)

– le site du Vatican – la revue RND, et encore, en-

core… Exemples :

apcqc.net/fr/journal/archives/famille et « Prions en

Église » et les journaux des associations chrétiennes

et les revues des grands sanctuaires. (Si un de mes

lecteurs avait des titres de programme, de sites Inter-

net de revues et de journaux chrétiens, je serais

heureux de recevoir une documentation sur ce sujet.

Pour étoffer cette réflexion.)

5 - ceux-là qui affirment : « Armons notre

langue ! À nous la parole ! Qui sera notre

maître ? »

Les impies se prennent pour Dieu.

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Explication : Les propos de ces impies scandali-

sent. Ils utilisent leur langue comme une épée.

« Nous seuls avons droit de parole. Le Seigneur Dieu

lui-même ne peut nous contredire. » Ces paroles

orgueilleuses méritent un châtiment. Ils ne perdent

rien pour attendre.

Commentaire1 : Le jugement et la punition des im-

pies représentent la face négative du salut. L’espé-

rance du prophète en Dieu son Libérateur et son Pro-

tecteur en constitue le volet positif.

Commentaire 2 : Les impies tombent à pieds joints

dans la supercherie de Satan : « Vous serez comme

des dieux. » Ils ne veulent pas de Dieu ni de maître.

Ils décident du bien et du mal sans vergogne. Ces

païens refusent le vrai Dieu, ils adorent de faux

dieux qui représentent leur désir de dominer et de se

diviniser.

Commentaire 3 : « Armons notre langue. » Leurs pa-

roles, leurs mensonges servent d'armes pour dépré-

cier Dieu et ses fidèles. Leurs paroles injurieuses et

blessent et tuent leurs ennemis, les fidèles de Yahvé.

Leur langue devient vipère par des paroles magiques

empoisonnées.

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Réflexion : Nous utilisons notre langue pour le meil-

leur et pour le pire. Langue d'Ésope:La meilleure et

la pire des choses. « Le maître d'Ésope

lui demande d'aller acheter, pour un banquet, la meil-

leure des nourritures et rien d'autre. Ésope ne ramène

que des langues ! Entrée, plat, dessert, que des

langues ! Les invités au début se régalent puis sont

vite dégoûtés. “Pourquoi n'as-tu acheté que ça ?”

Mais la langue est la meilleure des choses. C'est le

lien de la vie civile, la clef des sciences, avec

elle, on instruit, on persuade, on règne dans les as-

semblées... » « Eh bien achète-moi pour demain la

pire des choses, je veux diversifier et les mêmes in-

vités seront là. » Ésope achète encore des langues,

disant que c'est la pire des choses, la mère de tous les

débats, la nourrice des procès, la source des guerres,

de la calomnie et du mensonge

On pourrait approprier cette fable à pas mal de

choses : la télévision, internet, le téléphone por-

table.....

avez-vous des suggestions ? (Internet : La langue

d'Ésope)

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Jacques parle aussi de la langue dans sa lettre :

Méditation : Mon défaut dparler trop vite m'a causé

bien des désagréments. Je médite le proverbe :

« Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de

parler. »

6 - « Pour le pauvre qui gémit, le malheureux

qu’on dépouille, maintenant je me lève, dit le Sei-

gneur ; à celui qu’on méprise, je porte secours. »

Le Seigneur s'occupe des pauvres. Explica-

tion : La réponse du Seigneur vient par l’oracle, un

prêtre ou un prophète du Temple.

« Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si

quelqu'un ne bronche point en paroles, c'est un

homme parfait, capable de tenir tout son corps en

bride. 3 Si nous mettons le mors dans la bouche des

chevaux pour qu'ils nous obéissent, nous dirigeons

aussi leur corps tout entier. 4 Voici, même les na-

vires, qui sont si grands et que poussent des vents

impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail,

au gré du pilote. 5 De même, la langue est un petit

membre, et elle se vante de grandes choses. » (Jc 3,

2-5)

13

Le ton change : Dieu exauce la prière du

suppliant.

De son trône, il prononce sa sentence. Il secourt les

pauvres et les malheureux.

Cet oracle forme le cœur du psaume. Le jugement

de Dieu condamne les impies. Il soutient les justes.

Commentaire : L’exécution du jugement commence

et elle se poursuivra jusqu’au jugement dernier.

« Devant lui seront rassemblées toutes les nations,

et il séparera les gens les uns des autres, tout comme

le berger sépare les brebis des boucs.

Il placera les brebis à sa droite et les boucs à sa

gauche.

Alors le Roi dira à ceux de droite : Venez les bénis

de mon Père, recevez en héritage le Royaume qui

vous a été préparé depuis la fondation du

monde. » (Matthieu 25, 32-34)

Le prophète proclame son espérance en Dieu, juge

d’Israël.

Réflexion : L’Église en difficulté : ses limites et ses

misères, provoque notre espérance en Dieu, le pro-

tecteur de ses fidèles.

L'action de Dieu stimule notre fidélité et notre enga-

gement pour son règne.

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Explication : « Le prêtre était informé du verdict di-

vin, grâce à un procédé occulte de consultation ma-

gique. Il s'agit de procédé pour se mettre à l’écoute

de la divinité, à l’aide de rites que nous ignorons.)

(Selon Michaud Les Psaumes, p 92- 93.)

Commentaire : Ces rites mystérieux annoncent les

sacrements de l'Église. Ceux-ci ne relèvent plus de la

magie, mais de la foi en la Parole de Dieu.

Ces signes accompagnés de paroles donnent accès à

la grâce du salut.

7 – Les paroles du Seigneur sont des paroles

pures, argent passé au feu, affiné sept fois.

La parole de Dieu ne contient pas d'impureté.

Explication : Le psalmiste apprécie les paroles de

Dieu, pures, inestimables comme l’or purifié au

creuset. Nous les admirons : vraies, claires, simples,

puissantes et vivifiantes.

Méditation : J’ai pris du temps à apprécier les Pa-

roles de Dieu. J’ai écouté les évangiles et les épîtres

comme des textes longs et ternes. Après ma conver-

sion, pendant un Cursillo, j’ai découvert la force, la

saveur des Paroles de Dieu. J’ai eu, en même temps,

la grâce de commenter toutes les paroles spontané-

ment.

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Depuis ce temps, j’ai expliqué, très souvent, cette

Parole. J’ai à cœur de l’approfondir, de la concrétiser

et de l’adapter aux gens simples. Je médite et je me

préparer à chaque enseignement. Je présente la Pa-

role de Dieu avec des images, des comparaisons avec

l'actualité et avec beaucoup d'amour.

J’aimerais transmettre cet amour de la Parole à une

multitude de frères et de sœurs à travers mes com-

mentaires de psaumes.

8 – Toi, Seigneur, tu tiens parole, tu nous gardes

toujours de cette engeance.

Le Seigneur nous protège des impies.

Explication : Le psalmiste exprime sa conviction. La

Parole de Dieu nous protège contre la race des men-

teurs.

Commentaire : La Parole de Dieu accompagne le

juste sur son chemin : “De David : Yahvé est ma

lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ? Yahvé

est le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-

je ?” (Ps 27,1.)

Commentaire : La méditation de la Parole de Dieu

nourrit la vie spirituelle des baptisés. Les temps de

prière génèrent des grâces inestimables de la

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croissance spirituelle. Le contact personnel avec les

Paroles de Dieu permet de découvrir le Seigneur

comme créateur, sauveur et intime du cœur.

Ces Paroles introduisent à une lecture chrétienne des

événements. La méditation des Paroles de Dieu

illumine le cœur dans les choix quotidiens. Elle

apporte la force de vivre chrétiennement dans le

monde indifférent et, parfois, hostile.

9 – De tous côtés s’agitent les impies : la corrup-

tion gagne chez les hommes.

Le mal gagne du terrain dans le monde.

Explication : La situation dégradée de la société et la

corruption dans tous les domaines

semblent irréversibles. Il n’en est

rien. Dieu prend le parti des justes,

de vrais fidèles. Il garantit la victoire.

Commentaire : La situation présente

de l’Église inquiète. Les églises se

vident un peu partout. La foi

chrétienne n'a pas franchi le cap des nouvelles géné-

rations. Les divorces se multiplient. Plusieurs com-

munautés paroissiales dépérissent. Les vocations sa-

cerdotales et religieuses deviennent très rares.

L’Église a perdu une grande partie de sa crédibilité.

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Le Seigneur tient parole. Il demeure avec nous, selon

sa promesse, jusqu’à la fin du monde.

Réflexion : confrontés aux difficultés de l'Église,

nous espérons un renouveau. Nous combattons pour

le Régne de Dieu.

Le Seigneur ressuscité reste notre rempart. Il nous

donne des signes de vie nouvelle. Des tiges vertes et

fleuries sortent du cœur de l’Église.

Des familles spirituelles nouvelles naissent un peu

partout. En France : la famille de l’Emmanuel, des

Béatitudes, du Chemin Neuf et des Fraternités mo-

nastiques de Jérusalem

exercent une large influence. Ces très grandes fa-

milles spirituelles accomplissent un travail énorme

d’évangélisation. De nombreuses familles spiri-

tuelles plus modestes sortent du vieil arbre. Je pense

à la Famille Myriam Bethléem – Solitude Myriam –

Marie Jeunesse – Communauté de l’Alliance.

De nombreux centres de prières et de guérisons sur-

gissent d’un peu partout.

La situation de l’Église se détériore. En fait, elle en-

gendre une multitude de familles, de mouvements et

de centres prémices d’une vie renouvelée. Une nou-

velle manière de vivre le Corps du Christ germe sur

l'olivier.

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Réflexion finale : Nous

vivons dans un monde sa-

turé d’images, d’informations, de nouvelles, d’an-

nonces et de musiques. Nous touchons presque le

point de saturation.

Au milieu de tout ce bruit, de ces chansons et de ces

annonces, la Parole de Dieu nous arrive comme une

parole parmi les autres.

Cette Parole, noyée dans un océan de sons et

d’images, éclaire le sens de tout ce tintamarre. Cette

Parole mérite toute notre attention, notre vénération.

Adorons le Seigneur qui la proclame dans nos

églises. Dieu parle de manières variées, dans nos

cœurs, par nos proches, par les événements heureux

ou malheureux. Mettons-nous à l’écoute de cette Pa-

role : elle est une lumière sur nos pas.

Le 28 mai 2012

Claude Taffet.

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Église nouvelle.