PRÉSENTATION DES RÉSULTATS DE COLLECTE DE DONNÉES DANS LE CADRE DU

SYSTEME DE GESTION DE L’INFORMATION SUR LES VBG (GBVIMS)

Période de collecte de données: Janvier – Octobre 2015 Point focal GBVIMS-RCA: Guy – Max – Fidèle DAOUILI daouili@unfpa.org

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Plan de présentation 1. Présentation du GBVIMS et objectifs 2. Résultats et analyses réalisés

1.  Violences basées sur le genre (types auteurs victimes, tendances régionales)

2.  Violences sexuelles ( types, auteurs, victimes, tendances régionales)

3. Eléments de dysfonctionnement 4. Perspectives 5. Conclusion

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I.GBVIMS: présentation

Le GBVIMS a été créé pour harmoniser la collecte de données sur la prise en charge des violences basées sur le genre(VBG) dans les situations humanitaires.

GBVIMS = un système pour collecter, stocker, analyser et

partager les données sur les incidents des VBG signalés et prise en charge (médicale et psychosociale) et qui respect des standards élevés de sécuritaire et éthique en matière de collecte des informations sur les violences sexuelles.

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Le protocole de partage des données entre les utilisateurs du GBVIMS recommande un partage mensuel, à défaut trimestriel, des rapports analytiques du GBVIMS aux fins de : • Améliorer:

•  planification, suivi et d’évaluation •  prestation de services •  identification et élaboration des stratégies de prévention

• Appuyer •  la détection des lacunes dans la réponse •  la priorisation des actions •  les actions des plaidoyer

• Favoriser •  la mobilisation de ressources

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Douze (12) ONGs ont signé l’accord pour se chargées de la collecte des données du GBVIMS : • Cooperaz ione In ternaz iona le (COOPI) • Croix Rouge Française (CRF) • Danish Refugee Council (DRC) • International Rescue Committee (IRC) • International Medical Corps (IMC) • Association des Femmes Juristes Centrafricaine (AFJC) • Mercy Corps • Associations pour le bienêtre familiale (ACABEF) • Médecin d’Afrique (MDA) • Médecin du monde (MDM) • Save ths children • Vitalité-Plus

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Trois Agences UN et une ONG assurent l’appui technique: • Fonds de Nations Unies pour la Population (UNFPA) • Fonds de Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) • Haut - Commissariat de Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) • I n t e rna t i ona l Rescue Committee (IRC)

= 45 sous-préfecture du pays et 07 arrondissements de Bangui

• Seulement (08) ONGs envoient régulièrement leurs données à savoir :

ü COOPI ü CRF ü DRC ü IRC ü IMC ü AFJC ü Mercy Corps ü Save The Children

•  Les (04) autres (Vitalité Plus, ACABEF, Médecins D’Afrique, Médecins du Monde) sont en cours pour question d’ordre technique.

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Les donnés collecté en 2015 couvrent par conséquence 45 sous-préfectures du pays et 08 arrondissemnts de Bangui

II. Résultats & analyses Les données de cette présentation sont un « partage pré-approuvé » par le groupe de travail technique sur le GBVIMS. Les données couvrent la période du 1er Janvier au 31 Octobre 2015 des services de prise en charge des VBG fournit par 08 organisations dans les 08 arrondissements de Bangui et les 45 sous-préfectures et 07 arrondissements de Bangui.

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Partage pré-approuvé: UNFPA (SC VBG et MARA), UNICEF (SC PE et MRM), UNHCR (CP), OMS (CS), OCHA (IMWG et ICCG) = format standard des données

* La présente analyse est résignée avec les informations que les survivant(e)s ont voulu partager avec les prestataires et pour lesquelles le consentement éclairé au partage des informations anonymes à des tiers a été autorisé par écris

Les 6 types principaux des violences basées sur le genre

1.  17 434 cas d’agression sexuelle ; 2.  12 366 cas de viol ; 3.  11 015 cas de violence psychologique/émotionnelle. 4.  9 553 cas de déni des ressources, d’opportunité ou de

service ; 5.  8 937 cas d’agression physique ; 6.  630 cas de mariage forcé ;

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Totale des VBG :

60 208 incidents

•  Les types de violence les plus enregistrés : agression sexuelle (29%) ; viol (21%) ; violence émotionnelle (18%) ; déni des ressources (16%) ; agression physique (15%) et le mariage précoce (1%).

•  A noter que la catégorie « violences sexuelles » corresponde à 50% des incidents.

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21%

29%

15%

1%

16%

18%

TYPES DE VBG

VIOL AGRESSION SEXUELLE AGRESSION PHISYQUE MARIAGE FORCE DENI DES RESSOURCES VIOLENCES PSYC/EMOTlle

Profil des survivants des VBG •  3 318 homme (5%), 33 512 femmes (56%), 16 276 filles

(27%) et 7102 garçons (12%). •  Les adultes sont en total 36 830 (61%) et les mineurs 23

378 (39%) •  Les personnes de sexe féminins sont la majorité des survivants, elles sont 49 788 à voir le 83% contre les 10 420 survivants de sexe masculin qui corresponds au 17%

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56%

5%

27%

12%

Survivants des VBG par sexe et age Femmes Hommes Filles Garçons

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Portes d’entrée services (premier contact) pour les nouveaux incidents:

La majorité des répondants a i den t i f i é l e se r v i ce psychosocial comme leur premier contact avec des fournisseurs de services; 24,27% des répondants ont affirme qu'ils ont visité un centre médical préalable à un contact avec un service psychosocial.

0 5000

10000 15000 20000 25000 30000 35000 40000

SERVICES DE PRISES EN CHARGES

Les violences sexuelles •  Les incidents des violences sexuelles rapportés sont:

•  17435 soit (59%) d’agressions sexuelles ; •  4927 soit (16%) de viols individuels ; •  3876 soit (13%) de viols collectifs ; •  2307 soit (8%) d’abus et exploitation sexuelle ; •  1256 soit (4%) d’esclavage sexuelle.

•  Les survivants sont : 18 090 femmes (61%), 9 887 filles (33%), 1 128 garçons (4%) et 696 hommes (2%).

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… •  Les auteurs sont principalement des hommes en arme ;

58% à voir 17 209 sont des éléments des groupe armés, y compris les parties aux conflit, les groupes d’auto-défense et des jeunes armés sans affiliation claire; 11 cas ont été vraisemblablement commis par des éléments des forces de maintien de la paix onusienne et 2 cas par les forces de sécurité et de défense nationales. Le restant des 42% sont des civils.

•  3 248 cas de viols ont été pris en charge avant 72h, ce qui correspond au 26% des viols. 100% des survivants arrivés dans le délai recommandé ont été référé vers la prise en charge médicale avant expiration dudit délai.

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Les incidents des VBG et VS par préfecture de la RCA et arrondissement de Bangui

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0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

18000

Incident des VBG Incident de VS

Les incidents des VBG et VS par mois

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0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPTEMBRE OCTOBRE

Incidents des VBG et VS

Incidents des VBG Incidents des VS

III. Eléments de dysfonctionnement •  Retard enregistré dans la transmission des données à l’agence

de compilation à la date définie dans le protocole (au plus tard le 20 du moi suivant) ou non respect des engagements du protocole ;

•  Incohérences sur certaines données produites par le partenaires ;

•  Mauvais format des rapports transmis pour la compilation ; •  Absence de la profession des auteurs dans certains rapports et

non transmission du « nouveau » rapport sur les violences sexuelles par tous les utilisateurs ;

•  Certaines incohérences dans le ciblage des 06 types principaux de VBG.

•  Absence de précisons sur les nouveaux et les anciens cas •  Lenteur dans la compilation des données par l’agence de

compilation en raison des différents formats transmis et de l’absence de capacité pour la compilation des certaines rubriques comme établis dans le protocole.

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IV. Perspectives • Renforcement de capacité sur l’analyse au niveau local

pour les huit (08) partenaires envoyant régulièrement leurs données ;

• Formation de base solide sur le GBVIMS aux quatre (04) autres partenaires n’envoyant pas leurs données malgré la signature du protocole ;

• Elargissement de la couverture GBVIMS en raison des manifestations d’intérêt de certaines ONGs de faire partie des utilisateurs du GBVIMS pour les autres sous-préfectures ;

• Formalisation du système de coaching au moins par les organisations d’appui technique

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V. Conclusion •  Au niveau programmatique il apparaît prioritaire de noter:

•  L’élevé nombre de viol assistés dans plusieurs arrondissements de Bangui surtout à la période de trouble de septembre et octobre 2015 ;

•  La présence croissante des hommes et de garçons qui se déclarent victimes •  Les retards dans l’accès aux services dans le 72 heures de l’incident malgré la visible

amélioration par rapport à 2014

•  Les résultats GBVIMS ne peuvent pas être extrapolés pour des analyses complexe et chaque demande extraordinaire est difficile à traiter dans le délai. Le GBVIMS donne une idée sur les principaux éléments d’une partie des cas assistés par certains membres du sous-cluster VBG, mais elle peut être considéré assez représentative de la réponse humanitaire offert en RCA car seulement 4 membres offrant la prise en charge n’y participent pas et seulement un parmi eux offre des services psychosociaux.

•  Le GBVIMS aide effectivement les signataires du protocole de partage de

données dans leur propre programmation et mobilisation de ressource ainsi que le sous-cluster VBG tout cour pour l’identification des priorités et la planification des actions.

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Questions? Singuila!

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Contact: Noemi DALMONTE, Coordonatrice VBG, UNFPA, dalmonte@unfpa.org 72 30 05 30