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03/10/2007PROJET CULTUREL DE TERRITOIRE Charte Lodévois-Larzac

PROJET CULTURELCHARTE LODEVOIS-LARZAC

OCT2006-OCT 2007ELABORATION DU PROJET :ETAT DES LIEUX, DIAGNOSTIC,TRAVAIL PARTICIPATIF

Attention : Les annexes du présent document sont téléchargeables sur internet à l’adresse suivante :http://www.resoform.org/services/booby/DocumentController.phpSeule l’annexe 6 (résultats bruts du questionnaire) est jointe

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SOMMAIRE

INTRODUCTION 5

PARTIE 1 : ETAT DES LIEUX 61- La Charte Lodévois-Larzac, territoire de projet culturel 6

1.1 PRESENTATION DE LA CHARTE 61.2 PETITE HISTOIRE DE L’INTERVENTION CULTURELLE INTERCOMMUNALE 6

2- Quelques réalités socio-démographiques de ce territoire 92.1 POPULATION 102.2 HABITAT 102.3 TERRITOIRE ET IDENTITÉS 10

3- Méthodologie d’élaboration de l’état des lieux 103.1 ETUDE DOCUMENTAIRE 103.1.1 Des diagnostics culturels antérieurs 10

3.1.1.1 Diagnostic du Conseil Général de l’Hérault 103.1.1.2 Pré-diagnostic culturel du Pays Larzac-Cœur-d’Hérault 103.1.1.3 Diagnostic « Vie associative et action culturelle » sur le secteur Lodévois Larzac 11

3.1.2 Des sites internet 113.1.3. Des rencontres 12

3.2 ETUDE PAR ENTRETIENS ET QUESTIONNAIRES 123.2.1 63 questionnaires envoyés 123.2.2 16 maires rencontrés 12

3.3 7 TABLES RONDES 133.4 AUTRES MOYENS D’ÉTUDE 14

4. Les résultats 154.1 RECENSEMENT DES ACTEURS (ASSOCIATIFS ET INDIVIDUELS) 15

4.2 ASSOCIATIONS ET COMMUNES 164.2.1 Les associations 16

4.2.1.2 Répartition géographique 174.2.1.3 Professionnalisation 174.2.1.4 Territoire et destinataires de l’action 17

4.2.2 Les municipalités 184.2.2.1 Les relations aux associations 18 4.2.2.2 La lecture publique 184.2.2.3 La programmation culturelle 184.2.2.4 Les autres actions 184.2.2.5 Les centres d’intérêts dans le secteur culturel 184.2.2.6 Les contraintes identifiées 19

4.3 LES SECTEURS CULTURELS CONCERNÉS 194.3.1 Le spectacle vivant 194.3.1.1 Les manifestations culturelles 194.3.1.1.1 A proximité immédiate du territoire 19

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4.3.1.1.2 Sur le territoire de la Charte 194.3.1.2 La création artistique 21

4.3.2 Arts visuels 224.3.2.1 La création artistique 224.3.2.2 Les organisateurs d’exposition 234.3.2.3 Le cinéma 23

4.3.3 Auteurs, livre et lecture publique 234.3.3.1 La lecture publique 234.3.3.2 Les auteurs 24

4.3.4 Le Patrimoine 254.3.5 L’Occitan 27

4.3.6 L’éducation populaire et les actions socioculturelles 284.3.6.1 L’éducation populaire 284.3.6.2 Les Foyers Ruraux 28

4.3.7 Éducation artistique et culturelle et ateliers de pratique artistique 294.3.7.1 En direction du milieu scolaire 294.3.7.1.1 Ecoles primaires 294.3.7.1.2 2nd cycle 314.3.7.2 En direction de la jeunesse hors temps scolaire 314.3.7.2.1SIVOM la Rouvière 314.3.7.2.2Les autres acteurs et activités menées 314.3.7.3 En direction des autres publics 324.3.7.4 Les ateliers de pratique artistique tout-public 32

4.3.8 Les actions et projets spécifiques proposés par les acteurs 32

4.4 REPARTITION DES ACTEURS 33

5- Les acteurs sur le territoire, en termes de demande culturelle 34

6- Les flux et les lieux 356.1 L'ÉQUIPEMENT MULTIMÉDIA SUR LE TERRITOIRE 356.1 LES LIEUX 356.1.1 Les salles communales 366.1.2 Les lieux privés ouverts accueillant des activités culturelles 366.1.3 Les lieux d’expositions (arts plastiques) 366.1.4 Les salles de répétition 366.1.5 Les églises et chapelles 376.1.6 Les autres lieux patrimoniaux 376.1.7 Les lieux de vie 376.2 LES DÉPLACEMENTS 376.2.1 Les moyens de transports 376.2.2 Les sorties culturelles de groupe 38

7 – Les propositions issues des tables rondes, des rencontres et questionnaires 38

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8- Synthèse rapide de l’état des lieux 40

9- Diagnostic 41

PARTIE 2 :TRAVAIL AVEC LE GROUPE 42

1- Méthode d’élaboration du projet 421-1 – AVEC LE GROUPE DE TRAVAIL 421-2 AVEC LES AUTRES PARTENAIRES 43

2- Travail avec le groupe 432.1 LES RESSOURCES EXTERIEURES 432.2 REFLEXION SUR LES VALEURS 432.3 APPREHENSION DES ENJEUX 442.4 METHODE DE VALIDATION 452.4.1 Les valeurs 452.4.2 Les enjeux 46

2.4.2.1 Enjeux du projet culturel en termes de méthode 462.4.2.2 Enjeux du projet culturel liés au territoire 46

2-5 AXES DE PROJET 47

PARTIE 3 :LE PROJET CULTUREL DU TERRITOIRE DE LA CHARTE LODEVOIS-LARZAC 49

1- Le projet culturel 49OBJECTIF 1 50OBJECTIF 2 51OBJECTIF 3 52OBJECTIF 4 53OBJECTIF 5 54

2- Les modalités de mise en oeuvre 55

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La démarche d’élaboration d’un projet culturel de territoire a été mise en œuvre suite à la demande des partenaires institutionnels, et à la demande exprimée le 18 mai 2006 notamment par les Foyers Ruraux, lors d’une Commission Culture. Le déroulement de la démarche a été validé par la Commission Culture du 14 décembre 2006.

La première étape est la réalisation d’un état des lieux sur le territoire : il s’agit d’avoir un regard extérieur pour savoir ce qui a déjà été fait, identifier l’offre en réalisant un inventaire des ressources culturelles (les associations, les communes, les actions menées…), mais également pour tenter de mieux connaître la demande culturelle. Différents moyens sont mis en œuvre.

Le champ de l’étudeL’homme est essentiellement un être de culture1, tout est donc culturel. Cependant, il est important de délimiter notre action. La culture a évidemment de nombreuses définitions, celle notamment de capacité d’adaptation au milieu.Pour cette étude, nous définirons la culture comme tout ce qui se rapporte aux œuvres « culturelles » et aux pratiques qui leur sont attachées. La culture intègre donc le patrimoine et la création artistique. On élargira ce cadre afin d’intégrer l’éducation populaire, et toutes les démarches visant à produire du vivre-ensemble, de la convivialité.On peut donc définir notre champ d’étude comme socio culturel, comprenant à la fois les actions relevant des pratiques culturelles, des pratiques artistiques, mais aussi plus largement de l’animation du territoire, du lien social.On notera la connexion sur le territoire entre activités culturelles et activités de plein air : de nombreux sites préhistoriques, des aménagements (terrasses, cabanes…) se découvrent par des balades, des randonnées etc….Nous écartons de ce champ d’étude le sport dont le fonctionnement a ses propres rouages, complexes et très éloignés du culturel. Nous noterons cependant que dans certains cas, le sport relève des deux secteurs car certaines pratiques sportives deviennent patrimoniales.

Nous nous sommes posé des questions :• en termes de contexte : quelles actions culturelles et/ou artistiques sont déjà menées sur le territoire Lodévois-

Larzac et sur la zone cœur d’Hérault. Quelles dynamiques se dégagent ?

• en termes d’offre et de ressources : Qui agit au niveau culturel sur le territoire du Lodévois-Larzac ? (Personnes ressources, associations organisatrice ou collectivités agissantes que nous recenserons selon plusieurs critères: Activité – Publics – Territoires – Ressources – Perspectives, artistes…). Quelles sont les actions menées par les acteurs ? Quels sont les lieux possibles sur le territoire ?

• en termes de demande : Qui est susceptible d’être mobilisé par des actions artistiques et/ou culturelles ? Comment identifier une demande pas forcément exprimée : Identifier des potentialités, des réseaux…Quelles peuvent être les attentes des publics ? Quelle est la demande politique et associative ?

La seconde étape est un travail de réflexion mené avec les acteurs permettant la définition partagée d’axes de projets. Le groupe de travail réuni autour de cette réflexion est composé comme suit :

Pour le secteur des Foyers ruraux : Marie-Christine AUDOUY suppléée par Eric SONIE ou Geneviève LOPEZ (Foyer Rural de Lauroux)Jean-Michel VIAL suppléé par Gilberte BOURGEOIS ou Babeth COLICCI (Foyer Rural de Saint-Privat)Chantal BASCOUL (Bibliothèque de Soubès)Frédéric FRANCOIS (Agence du Conseil Général de l’Hérault)Joëlle GOUDAL (Maire de Celles)Jean-Marie HOLTZ (conseiller municipal d’Olmet-et-Villecun) suppléé par Frédérique ALIBERT (maire de Saint-Maurice-Navacelles)Eric THIERY (CEMEA Lodève)L’équipe de la Charte Lodévois-LarzacAccompagné par Sylvain PAMBOUR (CIEPAC)

A ce groupe s’est adjoint début mai 2007 une association active sur le territoire, dont le siège social se trouve à Aniane, l’association Têt’en l’air représentée par ses animateurs, Véronique BUSTIN et Christian ESPOSITO.

1 Denis CUCHE. La notion de culture dans les sciences sociales. La Découverte. 19965


PARTIE 1 : ETAT DES LIEUX

1- La Charte Lodévois-Larzac, territoire de projet culturel

1.1 PRESENTATION DE LA CHARTE

La Charte Lodévois-Larzac est une association loi 1901, regroupant actuellement 21 communes et des associations, situées sur les deux intercommunalités Lodévois et Lodévois-Larzac. Sont adhérentes les communes de Celles qui n’adhère à aucune intercommunalité et La Couvertoirade qui se trouve dans le département de l’Aveyron et qui appartient à la communauté de communes Larzac Templier Causses et Vallées.

Ce n’est pas un territoire institutionnel mais un regroupement d’acteurs travaillant ensemble dans des directions communes qui étaient à la création en 1986 de permettre le développement et l’aménagement du pays du Lodévois et du Larzac dans les domaines économique, touristique, social et culturel en concertation avec les élus et les socio-professionnels.

Actuellement ses domaines de compétence sont :le patrimoine la culture l’aide aux communes.

Une mission a été confiée spécifiquement à la Charte par la Communauté de Communes Lodévois-Larzac : la coordination du projet de territoire

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Les 21 communesde la Charte Lodévois-Larzac

CellesFozièresLa CouvertoiradeLa Vacquerie-St-Martin-de-CastriesLaurouxLe BoscLe CaylarLe CrosLes PlansOlmet-et-VillecunPégairolles-de-l'EscalettePoujolsSorbsSoubèsSoumontSt-Etienne-de-GourgasSt-Jean-de-la-BlaquièreSt-Maurice-NavacellesSt-Pierre-de-la-FageSt-PrivatUsclas-du-Bosc


1.2 PETITE HISTOIRE DE L’INTERVENTION CULTURELLE INTERCOMMUNALE DEPUIS 1984

La volonté culturelle sur ce territoire Lodévois-Larzac est déjà ancienne.

1984Naissance du CIALL (Comité Intercantonal d’Animation Lodévois-Larzac)Première structure intercommunale à vocation culturelle sur les deux cantons de Lodève et du Caylar, mène un travail sur le terrain avec les associations, qui sont impliquées dans son CA. C’est la première fois que l’appellation « Lodévois-Larzac » est utilisée.

1986Création de la Charte de développement local, incluant 20 communes des cantons de Lodève et du Caylar.Le nombre de communes passe à 22 en 1989 et à 21 en 2006.

Pour l’action culturelle, le manque de lieux de présentation de spectacle associé à une volonté forte de mettre en valeur un patrimoine riche ont donné naissance en 1991, au Mai musical sacré en Lodévois-Larzac, en coopération avec « l’association pour le festival de musique sacré » pour une série de concerts dans des lieux remarquables. Le CIALL est associé à ce projet. On suppose aussi que c’est à ce moment que naît la commission culture, espace de coopération entre les acteurs.

1991Après une succession de 3 directeurs de 1988 à 1990, arrivée d’un directeur qui restera 10 ans.

1992Création des intercommunalités : la Charte les accompagne. Transformation du Mai musical sacré en Mai musical.

1993Poursuite du Mai musical en Lodévois-Larzac, consacré en particulier au patrimoine roman.

1995 jusqu’en 1999Le Mai musical devient Chant de la terre et est réalisé en partenariat avec l’ADDM34. Il est sous-titré « festival de musique classique ». Il se déroule sur un territoire plus large incluant la moyenne vallée de l’Hérault.Une soirée théâtre est organisée à Soubès, consacrée à la mémoire du village, à partir d’un collectage.

1997Le sous-titre du Chant de la terre devient simplement festival de musique.Une convention est signée entre la Charte et le CIALL sur les objectifs suivants : valorisation du Patrimoine vivant, expression des diverses cultures en Lodévois-Larzac, présentation de créations artistiques variées et prestations spécifiques de conseils de manière ponctuelle à la demande de la Charte.

Mars 1998Arrivée d’un stagiaire qui réalise une étude de faisabilité pour le développement du Centre de Ressources Patrimoine. Le Centre Ressources du Patrimoine a pour mission de rassembler, organiser, conserver et publier les éléments de connaissance du patrimoine que possèdent les communes situées sur le territoire de la Charte. La démarche socio-culturelle développée ici veut tenir compte des enjeux du développement durable.

1999Le territoire du Chant de la terre redevient le Lodévois-Larzac.

2000Le stagiaire devient salarié sur le développement du Centre de Ressources patrimoineNaissance des Saisons du Lodévois-Larzac, dans le cadre desquelles est réalisé le Chant de la terre, sans l’appui de l’ADDM, mais avec l’accompagnement de l’ODAC jusqu’en 2002, date de sa disparition. C’est l’année de la deuxième édition des rencontres interassociatives avec un colloque sur le thème « A qui appartient le Larzac ?»

2001En septembre, recrutement de l’animateur du patrimoine.Les Saisons se développent sur l’année, avec les Contes et légendes à l’automne.

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2002Embauche du salarié Centre de ressources au poste de directeur. Affirmation des missions NTIC, patrimoine et urbanisme. Une campagne d’inventaire du patrimoine est menée, commune par commune. La restitution des données essaie donc de communiquer, de manière la plus simple possible, à tous les publics, des renseignements précis, avec les illustrations utiles, sur un certain nombre de sujets caractérisant le patrimoine communal (volume 1). Par la consultation d’archives, la réunion de documents administratifs et de photographies anciennes, l’enregistrement de témoignages, les observations de terrain, c’est un certain état des connaissances que ce travail organise, et transmet.Le résultat de ce travail est un rassemblement d’informations provenant de multiples sources, en utilisant l’outil informatique, et avec le souci de formaliser une dynamique territoriale émanant du patrimoine, pour susciter d’autres actions.En outre, des fiches individuelles d’inventaire ont été rédigées pour un certain nombre d’édifices (volume 2). Dans cette voie, il s’agit de poursuivre, selon la méthodologie nationale, l’inventaire topographique entrepris, entre 1972 et 1984, par le Service Régional de l’Inventaire (D.R.A.C. Languedoc-Roussillon).

Dans le cadre des Saisons, naissance de Plateaux et Tréteaux au mois de juillet et poursuite des Contes et légendes à l’automne. La compagnie Humani Théâtre travaille sur une restitution au public à partir des éléments du patrimoine de Saint-Jean-de-la-Blaquière. Elle propose au mois de décembre un repas-spectacle.

2003Dans le cadre des Saisons du Lodévois-Larzac, renforcement officiel des partenariats avec

- les Foyers Ruraux- une Compagnie de théâtre (Humani Théâtre)- le CIALL (Comité Intercantonal d’Animation Lodévois-Larzac).

Les partenaires prennent en charge les programmations dans des disciplines différentes :

- La musique pour le CIALLCette coopération se poursuit jusqu’en début 2004, cette structure ayant fermé ensuite. Son animatrice a été embauchée directement par la Charte à la fin 2004. L’année suivante, la programmation musicale occupe la plus grande partie des Saisons du Lodévois-Larzac. Le contrat de l’animatrice prend fin début 2006, ce qui a pour conséquence de renforcer le partenariat avec les foyers ruraux, puisque le poste de leur animatrice est mutualisé. En juin 2006, son départ entraîne un questionnement de l’action culturelle.

- Le conte et les actions en direction des scolaires pour les foyers rurauxLa coopération avec les foyers ruraux, jusqu’en 2006 permet le développement de projets autour du conte. En 2004, Les Saisons deviennent Contes et oralité au printemps et à l’automne.Développement des actions en direction des scolaires, notamment grâce à l’action et aux relations de Marie-Christine Audouy qui cumule des fonctions bénévole de présidente du Foyer Rural de Lauroux et professionnelle de chargée d’édition au CDRP. Permet également une coopération très proche entre les actions menées en direct par les foyers et les financements de la Charte. En conséquence les actions sont localisées principalement sur Saint-Privat, Lauroux et Saint-Maurice-Navacelles.

- Le théâtre avec Humani ThéâtreHumani Théâtre avait déjà développé depuis 1999 une action de diffusion théâtrale à Saint-Jean-de-la-Blaquière sur l’été avec le festival Remise à Neuf. La Compagnie poursuit cette action en partenariat avec la Charte et prend la direction artistique de Plateaux et Tréteaux en 2003. A partir de 2004 et encore à ce jour, mène seulement le festival Remise à neuf. En 2004, la Compagnie crée un spectacle à partir du travail d’inventaire, intitulé Les Blabla de Lola et joué à Soubès, Saint-Etienne-de-Gourgas et Pégairolles-de-l’Escalette.

2006Les Saisons du Lodévois Larzac sont programmées par l’animatrice des Foyers Ruraux. Mise en place des rencontres du patrimoine, moment de rencontre et de débat autour d’un sujet patrimonial (autour de l’inventaire d’une commune, mais aussi autour de questions plus larges et plus transversales). Au départ de l’animatrice, un poste est créé par la Charte sur la culture. Le travail d’élaboration du projet culturel de la Charte est engagé.

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2- Quelques réalités socio-démographiques de ce territoire

2.1 POPULATION

La zone d’étude comprend environ 5000 habitants, sur une superficie de près de 550 km2. La densité démographique, de 9 habitants au km2 est faible.

Les plus gros villages sont Soubès et le Bosc qui accueillent à peu près 800 habitants. Autour de 400 habitants on trouve ensuite Le Caylar, Saint-Jean-de-la-Blaquière, Saint-Privat.

On distingue :• des communes dans lesquelles 50% de la population a moins de 40 ans : Celles, Fozières, Lauroux, Le Bosc, Le

Caylar, Les Plans, Saint-Maurice-Navacelles, Saint-Pierre-de-la-Fage. A Lauroux, Fozières et Les Plans, plus de 25% de la population a moins de 20 ans.

• et des villages dans lesquels plus de 40% de la population a plus de 55 ans : à Pégairolles-de-l’Escalette, La-Vacquerie, Poujols, Usclas du Bosc.

Il est intéressant de noter que le taux de variation annuel de la population entre 1990 et 1999 lié au solde migratoire est :• de presque 5% à Sorbs• et très important (entre 2 et 3%) dans les villages d’Olmet, Saint-Etienne-de-Gourgas, Soubès, le Cros, Fozières,

Lauroux et Saint-Privat.

La population connaît encore une très forte augmentation entre 1999 et 2007. Selon le Journal de l’Hérault2, voici le portrait robot de cet héraultais dans les villages : il n’ose pas toujours s’investir dans la vie locale, fait travailler commerces et artisans locaux et ses enfants font parfois rouvrir les écoles. Il occupe un emploi qualifié mais son conjoint n’a pas trouvé de travail. Cette question des nouveaux arrivants a été évoquée à plusieurs reprises lors de cette phase d’étude : les maires en parlent souvent comme une difficulté, ils expriment leurs regrets « on ne connaît plus les villageois, on ne les voit jamais » (Soumont, Soubès). Ces nouveaux arrivants semblent peu s’impliquer ou avoir du mal à s’intégrer (Soumont, Le Caylar).

Dans le même temps, on remarque que le taux de variation annuel de population dû au solde naturel est dans tous les villages négatif ou égal à 0 sauf dans les villages de Celles (où il est très élevé à 3,37%), Saint-Maurice-Navacelles et Saint-Pierre-de-la-Fage.

Des chiffres de 2003 indiquent que la population augmente fortement durant la période estivale. Le nombre de saisonniers est particulièrement important comparativement aux résidents sur le plateau plus que dans le piémont. La saisonnalité est évoquée à La Vacquerie, Saint-Pierre-de-la-Fage (50% des habitants du hameau de Parlatges).

2.2 HABITAT

La superficie de la zone d’étude est très vaste, soit, comme nous l’avons dit 550 km2.Un nombre important de communes est composé de plusieurs hameaux et de fermes isolées. C’est le cas au Bosc (11 hameaux), mais également à Saint Maurice-Navacelles, la Couvertoirade, Saint-Privat, Saint-Etienne-de-Gourgas (Aubaygues, Gourgas, Saint-Etienne, La Roque, la Canourgue).En conséquence de cette structuration de l’habitat, les gens sont éloignés les uns des autres et s’il n’y a pas de lieu de vie central, ils sont amenés à ne jamais se retrouver. Il faut noter du coup l’importance des moyens de transport et la façon différente d’envisager des animations - elles se conçoivent par hameau (c’est le cas au Bosc par exemple)Au contraire, Soubès par exemple a historiquement bénéficié d’un habitat groupé3.

2.3 TERRITOIRE ET IDENTITÉS

La zone concernée est géographiquement peu homogène : une zone de piémont géographiquement caractérisée par la vigne et l’olivier d’un côté, une zone de causse caractérisée par l’élevage de l’autre. Si l’on réfléchi en fonction du rapport aux centres que

2 L’Hérault, le magazine du département. n°150. Septembre 20063 Itinéraires de découverte en LodévoisLarzac (Labeil, l’Escalette, Gourgas, trois vallées au pied du causse)

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peuvent être Lodève, Montpellier, Béziers ou Millau on en déduit que les populations ne sont pas non plus les mêmes : des actifs de la ville dans le piémont ou sur le nord du causse méridional moins éloigné des centres. Des agriculteurs ou des actifs qui travaillent sur place, des retraités ou des saisonniers sur le causse, dans les zones géographiquement plus éloignées.La définition de l’identité de ce territoire se fait justement par sa pluralité, qui fonde sa singularité. C’est une identité composite, zone d’échanges et de passages. Itinéraires de transhumance (drailhes), chemins de pélerinage4

Le clivage politique entre les deux communautés de communes entraîne aussi différents territoires de projet : par exemple le projet haut débit suit le découpage politique. Le bourg-centre, Lodève, n’adhère plus à la Charte.

3- Méthodologie d’élaboration de l’état des lieux

Plusieurs catégories d’acteurs sont présentes sur ce territoire : municipalité, associations mais également acteurs individuels. Leur inventaire s’est fait par une étude documentaire, par les questionnaires, par les rencontres individuelles et dans le cadre de tables rondes. On a volontairement dès le départ circonscrit le périmètre de l’étude à celui de la Charte.

3.1 ETUDE DOCUMENTAIRECompilation des rapports et études existants sur le territoire. Pour inventorier les associations : utilisation des données du guide des associations, édité par la Charte en 2005, contact avec les mairies, réseau « resoform » et bouche à oreille.

3.1.1 Des diagnostics culturels antérieurs

Diagnostics réalisés au niveau du Conseil Général de l’Hérault, du Pays Cœur d’Hérault, du secteur des Foyers Ruraux Lodévois-Larzac-Salagou dont nous allons détailler les méthodes et les conclusions.Il est intéressant de noter la superposition des échelles, on part d’un regard large et global sur le territoire jusqu’à un regard très détaillé et très pointu :

3.1.1.1 Diagnostic du Conseil Général de l’HéraultDiagnostic réalisé sur le cœur d’Hérault par l’Agence départementale Cœur d’Hérault en décembre 2003.

Concerne plus spécifiquement le Lodévois-Larzac, selon la définition du Conseil général, c'est-à-dire les deux cantons de Lodève et du Caylar, sur lesquels il recense les structures intercommunales en matière de culture et de jeunesse, les associations culture et jeunesse et les actions de la commune de Lodève (bourg centre) et des autres communes (Le Caylar, Le Bosc, Soubès, Saint-Jean-de-la-Blaquière, Saint-Maurice-Navacelles, Le Cros, Soumont). Liste ensuite des associations structurantes hors Lodève, et les lieux.

On note l’importance de la Charte dans les structures intercommunales, les deux communautés de communes n’ayant pas la compétence culture ni la compétence jeunesse. L’importance aussi de Lodève en tant que commune mais aussi parce que le nombre d’associations y est important (sont notamment citées la radio locale, les Cemea). L’importance pointée d’associations comme le secteur des Foyers Ruraux, Cantercel (Sens Espace Europe) ou Larzac Village d’Europe et également une répartition équilibrée entre les associations qui ont été repérées comme relevant du culturel et celles relevant de l’environnement.En conclusion, des forces sont mises en évidence : la richesse du territoire et des acteurs en relation avec des faiblesses liées au manque de coordination (2 intercommunalités), et au manque de lieux voués au spectacle vivant. Des opportunités grâce au développement de l’A75, du Salagou et du collège et des liens structurés entre les financeurs, des menaces du fait de la poussée démographique et d’un urbanisme non maîtrisé et des menaces liées à la fragilité des structures (la charte en premier lieu à l’époque).

3.1.1.2 Pré-diagnostic culturel du Pays Larzac-Cœur-d’HéraultDiagnostic réalisé par V. Honvault, stagiaire au Pays Cœur d’Hérault en mai 2005.

La Culture est vue comme un « outil transversal », une préoccupation qui se retrouve à plusieurs niveaux de l’action. Diagnostic établi sur la base d’un recensement des :

• lieux (beaux-arts, spectacle vivant, cinéma, lecture publique, salle des fêtes)4 Itinéraires de découverte en LodévoisLarzac (Labeil, l’Escalette, Gourgas, trois vallées au pied du causse)

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• actions (programmation événementielle)• avis des élus• avis des acteurs de la musique, du théâtre, de la danse, des arts plastiques et de l’écriture (suite à des

ateliers autour de la question suivante : comment la coordination par le biais de la mutualisation et de la coopération peut permettre le développement de la formation, la création, la diffusion culturelle ?)

• avis de la population en utilisant une étude réalisée en 1999 sur la moyenne vallée de l’Hérault.

Compte tenu de la taille et des disparités du territoire, ce sont forcément les projets ou les lieux phares qui sont recensés ici. Y est évoquée la Charte Lodévois-Larzac, mais aucun détail concernant les communes.

On retiendra surtout parmi les propositions des acteurs émanant des ateliers :Globalement : la nécessité de développer un lieu de création et de diffusion lié au spectacle vivant, en tout cas de mettre à disposition des lieux. Plus particulièrement, dans le secteur de la musique, est pointée une nécessité de coordination de l’offre en matière de formation et en matière de création (il est question de mettre en valeur, promouvoir, faire entendre, faire le lien avec les partenaires). Dans le secteur du théâtre et de la danse : développer la sensibilisation artistique en direction des publics. Dans le secteur des arts visuels : rechercher des débouchés (le 1%, l’acquisition d’œuvres par le territoire, création lieu d’exposition, création label qualifiant).

3.1.1.3 Diagnostic « Vie associative et action culturelle » sur le secteur Lodévois LarzacDiagnostic réalisé par B. Fritsch, chargé de mission mandaté par les Foyers Ruraux fin 2005, début 2006.

Les Foyers Ruraux secteur Lodévois-Larzac-Salagou étaient en conventionnement avec la Charte Lodévois-Larzac de 2003 à 2006. En janvier 2006, a eu lieu le rendu partiel de l’étude menée par Bertrand Fritsch sur le territoire du Pays mettant en avant l’absence d’espaces de transversalité entres les acteurs différenciés comme suit :

• Intercommunalités• Acteurs institutionnels de développement (associations ou syndicats mixtes)• Tissu associatif fédéré• Tissu associatif indépendant• Société civile

L’étude pointe donc comme un besoin, une demande émanant du terrain, la nécessité d’une coordination entre les acteurs. Le rapport propose la constitution d’une plate-forme associative permettant :

• La mutualisation des moyens• La création d’un pôle ressources, lieu de concertation• L’ouverture à l’ensemble des structures associatives• Des temps de rencontre entre les acteurs• La mise en place d’un forum associatif / d’un répertoire exhaustif des acteurs

Tous ces diagnostics font état d’un besoin important de coordination. Cette coordination nécessiterait un lieu : serait-il virtuel ou réel ? A-t-on besoin d’espaces numériques ou de « vrais » espaces de rencontres ? cette question du lieu est donc présente dès 2003.Le diagnostic du Conseil Général évoque le développement de l’A75 : qu’apportent l’art et la culture à l’économique ? Doit-on l’envisager comme une dimension de notre action ? Faut-il privilégier les liens entre offre culturelle et attractivité du territoire?

3.1.2 Des sites internet

Resoform est le répertoire des acteurs du cœur d’Hérault. Il est cependant basé sur l’inscription volontaire des acteurs, ce qui le rend non exhaustif.http://www.resoform.org/services/index.php?p=accueil

Le site internet du pays, institutionnel, renseigne aussi sur les dynamiques en place sur le territoire.http://www.coeur-herault.fr/

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http://www.coeur-herault.fr/


3.1.3. Des rencontres

Outre les diverses rencontres et réunion avec les partenaires de la Charte, nous avons rencontré5 :• des personnes ressources (Dany Chavarria, chargé de la culture et de la communication sur la Communauté de

Communes des Monts d’Orb)• des institutions (plusieurs services du Conseil Général de l’Hérault : Henri Cartayrade pour le spectacle vivant,

Odile Kadoura pour la lecture publique)• des acteurs : artistes et organisateurs

3.2 ETUDE PAR ENTRETIENS ET QUESTIONNAIRESLa phase d’inventaire est une phase de rencontre et d’écoute. Elle permet une rencontre individuelle et une première interaction entre idées, désirs, envies, valeurs de chacun face à face.

• Entretiens avec des personnes ressources Objectif : avoir une vision la plus complète possible de l’action culturelle et des ressources culturelles sur le territoire. Aller voir comment se déroulent d’autres projets culturels ailleurs.

• Auprès des mairesEntretiens avec les maires de chaque commune, ou leur représentant. Objectif : comprendre la politique culturelle sur leur commune et leur vision d’une politique culturelle intercommunale

• Auprès des associationsUne première phase d’entretiens pour celles identifiées d’emblée comme les plus importantes. Objectif : les connaître et comprendre leur vision culturelle du territoire.Questionnaires6 pour les associations basées sur le territoire et extra-territoriales et agissant sur le secteur culturel et/ou d’animation. Objectif : obtenir des données précises sur leur activité en termes de publics et de ressources, identifier des réseaux et des besoins.

• Auprès des particuliersA l’avenir : Questionnaires proposés lors des différents spectacles des Saisons pour faire évaluer par les spectateurs les propositions culturelles actuelles. Permettre de nous renseigner sur les types de spectateur, les moyens d'information, les habitudes de fréquentation…

3.2.1 63 questionnaires ont été envoyés aux associations dans et hors territoire (au 23 février 2007)

52 aux associations ayant leur siège social sur le territoire11 aux associations ayant leur siège social hors du territoire.

22 réponses ont été obtenues au 15 mars 2007.

Le taux de réponse est de presque 35%. Sur les 22 associations qui ont répondu, 5 ont leur siège social à l’extérieur du territoire et 17 sur le territoire. On note un taux de réponse plus élevé (45%) de la part des associations ayant leur siège social à l’extérieur du territoire. On peut supposer qu’il s’agit de leur part d’un besoin plus important de se faire connaître de rencontrer d’éventuels partenaires et de constituer un réseau.

3.2.2 16 maires des 21 communes adhérentes à la charte ont été rencontrés lors d’un entretien par l’animatrice culturelle.

10 octobre 2006 Mr Daniel Guibal, Maire du Bosc12 octobre 2006 Mr Lionel Micola, Maire de St-Etienne-de-Gourgas, Président de la Commission Culture17 octobre 2006 Mr Frédéric Roig, Conseiller Général du Canton du Caylar, maire de Pégairolles-de-l’Escalette2 novembre 2006 Mme Frédérique Alibert, Maire de St-Maurice-Navacelles12 janvier 2007 Mr Yvan Poncé, Maire de Saint-Jean-de-la-Blaquière

5 Liste des personnes rencontrées en annexe 1

6 Questionnaires en annexe 2

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15 janvier 2007 Mr Guy Cambon, Maire du Caylar23 janvier 2007 Mme Laborie, Maire de la Couvertoirade

Et Amandine Larregola, chargée du service Tourisme19 février 2007 Jean-Paul Goudou, Maire de Saint-Privat

et Gilberte Bourgeois, Conseillère municipale, membre du FR de Saint Privat22 février 2007 Maurice Requi, Maire de la Vacquerie9 mars 2007 Mr Pailhoux, Maire de Lauroux29 mars 2007 Pierre Boyer, Maire de Soumont30 mars 2007 Marie-Claire Rudelle, maire de Soubès5 avril 2007 Mr Astié, Maire de Poujols5 avril 2007 Mr Liebessart, Maire de Saint-Pierre-de-la-Fage12 avril 2007 Mr André Gay, maire de Sorbs14 juin 2007 Mr Vaissette, maire de Fozières

L’entretien abordait les points suivants :• bilan des actions menées avec la Charte en 2006• les actions socioculturelles menées sur la commune par la commune et/ou les associations• les associations sur la commune. Quel type de partenariat ?• le budget culturel propre (bibliothèque autres manifestations…) ou délégué aux associations• les « autres » ressources culturelles• les caractéristiques de la population (vision subjective)• les projets 2007

3 maires ont été rencontrés informellementMr Peigne maire d’Olmet-et-Villecun, à l’occasion de la commission culture du 14 décembre 2006Mr Cavaillé, maire d’Usclas du Bosc à l’occasion de la restitution de l’inventaire le 26 janvier 2007Mr Fabre, maire des plans, à l’occasion de la Commission culture du 15 mars 2007

3.3 7 TABLES RONDES DE RÉFLEXION/DISCUSSION SUR DES THÉMATIQUES CULTURELLES ET ARTISTIQUES

L’objectif était de mobiliser des acteurs, pas forcément regroupés en associations, en fonction de thématiques. Ceci permettait de recueillir leurs visions, leurs avis, leurs contraintes quant à un projet culturel territorial.Nous avons volontairement organisé ce temps de la démarche par thématique d’une part car les thèmes choisis nous ont paru essentiels, suite aux premières rencontres, sur ce territoire et d’autre part proposer un sujet précis permettait de faciliter la mobilisation et l’expression.

Les thèmes suivants ont été étudiés7 :

• langue et culture occitanes ; • les patrimoines naturel et culturel ; • les actions en direction des scolaires ; • culture et jeunesse ;• la culture, l’affaire de tous (2 éditions) ; • les artistes créateurs du spectacle vivant ;• les artistes créateurs des arts visuels.

Ces tables rondes avaient pour nous plusieurs objectifs : la rencontre avec les acteurs, la rencontre des acteurs entre eux, la récolte d’informations et la possibilité de faire émerger constats et propositions. La collecte d’information s’est faite notamment pour les tables rondes « artistes » en demandant aux présents de remplir un petit questionnaire8 d’identification.Elles ont représenté un temps fort du travail et ont répondu à ces attentes, de notre point de vue.

7 Calendrier des tables rondes en annexe 38 Questionnaire en annexe 4

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Si l’on s’interroge sur ce qui a motivé les participants, on peut facilement émettre deux hypothèses : le désir de rencontre, la perspective de projet menés ensemble (soutien moral, coopération, soutien financier…). Il est évident que pour le moment si la mise en réseau est favorisée, les actions restent à venir, tandis que des attentes sont éveillées auxquelles il va falloir répondre ou ne pas répondre en expliquant pourquoi.

Ces réunions ont regroupé, outre le groupe d’élaboration du projet culturel, plus de 40 personnes. La mobilisation des acteurs a été différente selon les secteurs.

Les secteurs suivants se sont fortement mobilisés. • La jeunesseSur 4 structures invitées, 3 étaient présentes• les scolairesUne mobilisation certainement liée à la forte implication de Marie-Christine Audouy (CRDP et Foyer Rural de Lauroux) et l’expérience d’un travail déjà mené en coopération avec la Charte Lodévois-Larzac.• l’occitanune mobilisation facilitée par les relations de Marie-Christine Audouy (CRDP et Foyer Rural de Lauroux) et Bernard Derrieu.• les artistes du spectacle vivantsur 20 artistes ou associations finalement recensés, 10 étaient présents, soit la moitié.

D’autres secteurs se sont moins mobilisés. Il ne s’agit pas de les stigmatiser mais plutôt de s’interroger sur ce que signifie le manque d’intérêt porté par les acteurs à une réunion : horaire et/ou lieu mal choisis, manque d’intérêt pour la coopération, déficit de confiance sur les suites possibles de telles réunions….

Par exemple,• les arts visuelssur 23 artistes, 5 étaient présents soit moins d’1/4.• le patrimoine.il existe pourtant une grande expérience de la coopération et des liens tissés par Bernard Derrieu et Mathieu Guillot. Il faut cependant noter qu’un très grand nombre d’entre elles a spontanément répondu au questionnaire.

Ces tables rondes n’ont pas toutes débouché sur des propositions peut-être du fait d’une organisation d’une qualité inégale ou bien d’une envie de coopération plus ou moins prononcée selon les secteurs. Il est certain que le temps imparti à ces échanges, en moyenne 2h, ne soit pas suffisant pour aboutir systématiquement à des propositions.

Les éléments recueillis dans ces temps sont relayés :• dans les propositions• dans l’inventaire des associations

3.4 AUTRES MOYENS D’ÉTUDEProposer à chacun de s’exprimer sur ses envies quant à la politique culturelle du territoire : des tracts ont été distribués et des boîtes à idées mises en place sur les 15 communes de la Communauté de Communes Lodévois-Larzac pour recueillir l’avis et les propositions des habitants du territoire. Cette démarche est restée sans résultat.

En conséquence, le recensement concerne essentiellement l’offre. Les questionnaires et les entretiens identifient les acteurs mais les questions ouvertes laissant place aux propositions ont trouvé peu d’écho.Les tables-rondes ont été un meilleur moyen d’aborder la demande mais il s’agit souvent d’une demande liée à un besoin « vital » c'est-à-dire lorsque la coopération ou le partenariat sont nécessaires pour exister.

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4. Les résultats

Différents acteurs sont présents sur le territoire :74 associations ayant leur siège social sur le territoire ou à l’extérieur mais toutes agissantes sur le territoire.

33 individusprincipalement des artistes, résidant sur le territoire.

soit 107 acteurs socioculturels recensés sur le territoire

plus 4 acteurs ayant un lien fort et historique avec la Charte.

21 communes

2 syndicats à vocation multiple : SIVOM Larzac et SIVOM La Rouvière

Nous avons établi un recensement complet des acteurs autres que publics, et nous allons détailler ensuite les actions des associations et des communes.

4.5 RECENSEMENT DES ACTEURS (ASSOCIATIFS ET INDIVIDUELS)

Nous avons souhaité établir un recensement des acteurs hors acteurs publics le plus exhaustif possible, les seules réponses aux questionnaires ne nous donnant qu’une vision, pointue mais partielle des acteurs et des actions menées et en conséquence n’étant pas suffisantes pour nous permettre de produire un inventaire complet.

Nous avons donc recensé, en fonction de l’étude documentaire, des tables rondes, des réponses aux questionnaires, mais également en fonction des informations récoltées auprès des mairies ou autre, les acteurs et avons mentionné outre les renseignements administratifs, la ou les communes sur la ou lesquelles ils étaient basés et/ou agissaient, ainsi que les actions menées.

Les acteurs peuvent être « individuels » c'est-à-dire qu’ils mènent une actions culturelle et / ou artistique sur le territoire, de portée au moins locale, mais n’ont pas de structure porteuse.

Il s’agit à la fois d’une typologie des actions menées et des acteurs. Le logiciel utilisé permet de mener des recherches par nom, par type d’activité, ou par villages.

• Animations, fêtes de village• Artiste AV (des arts visuels, il s’agit des individuels)• Artiste SV (du spectacle vivant, il s’agit des individuels)• Atelier art. HTS (atelier artistique hors temps scolaire)• Atelier art. HTS TS (atelier artistique hors temps scolaire, en temps scolaire)• Centre ressource• Création artistique AV (des arts visuels, il s’agit des associations)• Création artistique SV (du spectacle vivant, il s’agit des associations)• Echanges interculturels• Jeunesse• Lecture publique• Organisation d’expositions• Programmation culturelle• Pratiques de convivialité• Sorties culturelles de groupe• Valorisation conservation animation du patrimoine naturel et culturel

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Ce recensement9 a été évoqué en groupe de travail et communiqué aux acteurs en leur donnant la possibilité de réagir lors de la commission culture du 15 mars 2007. Il est également disponible sur internet à l’adresse suivante :http://www.resoform.org/services/booby/DocumentController.php

Il est évident qu’il peut comporter des erreurs ou des lacunes, qu’il faudra le compléter afin de le rendre public et qu’il puisse être utilisé comme un outil sur le territoire.

4.6 ASSOCIATIONS ET COMMUNES, 2 CATÉGORIES D’ACTEURS ÉTUDIÉS ET LES INFORMATIONS RECUEILLIES

4.6.1 Les associations

Les résultats des questionnaires10 sont complétés par l’étude documentaire.

Les associations les plus nombreuses à avoir répondu au questionnaire sont celles qui s’occupent de :• « valorisation/conservation/animation du patrimoine naturel/culturel » (9 réponses)• « ateliers artistiques » (5 réponses)• de « création artistique », d’« animation et fêtes de village », de « programmation culturelle »(2 réponses à chaque fois).

En fonction du recensement, on remarque que 25% des associations ont pour activité principale l’animation, fête de village : cela recouvre des pratiques diverses de l’organisation de la fête du village (en général porté par un comité des fêtes) à la mise en place d’actions à l’année du type rencontres, ateliers (Larzac Village d’Europe au Caylar , Arts et loisirs au Cros).

La valorisation du patrimoine est l’activité principale de presque 21% des associations.

Les « pratiques de convivialité » sont l’activité principale de presque 14% d’entre elles. Il s’agit généralement d’organisation de repas destinés aux habitant et adhérents de l’association. Ces associations sont très nombreuses sur la commune du Bosc (6) par exemple puisqu’il y en a dans un grand nombre de hameau.

L’organisation d’ateliers et la création artistique occupent quasiment 10% des associations. Nous y reviendrons.

Seules 7% font de la programmation culturelle leur objectif principal.

Types d'activité

Assoc. ayant répondu au questionnaire, siège sur ou à l'extérieur du territoire %

Assoc. n'ayant pas répondu (étude documentaire) % Total %

Animation, fête de village 2 9,09 16 32,00 18 25,00Atelier art. HTS TS 5 22,73 2 4,00 7 9,72Création artistique AV 1 4,55 2 4,00 3 4,17Création artistique SV 1 4,55 6 12,00 7 9,72Echanges interculturels 0,00 1 2,00 1 1,39Jeunesse 0,00 3 6,00 3 4,17Lecture publique 1 4,55 0,00 1 1,39Programmation culturelle 2 9,09 3 6,00 5 6,94Pratiques de convivialité 1 4,55 9 18,00 10 13,89Social 0,00 0,00 0 0,00Sorties culturelles de groupe 0,00 2 4,00 2 2,78Valorisation, conservation, animation du patrimoine naturel/culturel 9 40,91 6 12,00 15 20,83TOTAL 22 100,00 50 100 72 100

9 Recensement en annexe 510 Résultats brut en annexe 6

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4.2.1.2 Répartition géographiqueSi l’on se penche sur la corrélation entre nombre d’acteurs socioculturels identifiés et population, on remarque :• un minimum d’une association dans chacun des villages (il s’agit en général d’un comité des fêtes)

• une corrélation entre nombre d’habitants et nombre d’association : Saint-Maurice, La Vacquerie, et Les Plans sont intéressants à ce propos car ces deux premiers villages abritent un grand nombre d’associations comparativement à leur population, tandis que l’inverse se produit pour le dernier.

4.2.1.3 ProfessionnalisationIl s’agit d’un secteur peu professionnalisé. Sur les 17 associations ayant leur siège sur le territoire ayant répondu au questionnaire, seul le CPIE des Causses Méridionaux a des salariés (au nombre de 4). Les autres associations mènent leurs activités grâce à des bénévoles.

4.2.1.4 Territoire et destinataires de l’actionOn distingue, sur le territoire, plusieurs types d’associations selon leur territoire d’action :

• 7 sur 16 dont la zone d’activité reste très locale (la commune en général). Par exemple : Amicale de Poujols Les amis de la Couvertoirade, Lire à Saint Etienne, Foyer Rural de Saint-Maurice, Foyer rural de Saint Privat, Sauvegarde Protection Environnement de Soubès, Foyer Rural d'Olmet.

• 2 sur 16 agissent toujours en un lieu qui leur appartient mais dont le rayonnement d’action est large (régional voire européen) : Cantercel, Regards Croisés.

• 3 sur 16 ont un territoire d’action défini géographiquement (causse, piémont, Larzac…) qui s’occupent en général de sauvegarde du patrimoine (CPIE, CIELM, Ass. de restauration et de sauvegarde du patrimoine…)

• Enfin, celles qui définissent leurs champs d’action en fonction d’un certain nombre de communes

De façon logique, elles visent en priorité plusieurs types de public : du tout public de la commune (foyers ruraux notamment), au tout public de la France entière (CIELM).Les nouveaux arrivants sont cités comme un public souhaité par deux associations (Foyer rural Olmet et Villecun et Amicale de Poujols).

Sur les 11 associations qui répondent à la question concernant le public difficile à toucher, Les Tas d’Urgence, Sur le chemin et Terre-contact évoquent un public en difficulté économique et/ou sociale. Il faut savoir que les dépenses culturelles « pratiques artistiques et associatives » et « spectacle vivant » ont une forte élasticité au revenu, c'est-à-dire qu’une augmentation11 de revenu entraîne une augmentation de ces postes de dépenses.

11 in Les dépenses des ménages pour la culture, évolutions et déterminants, Développement culturel n°132, février 2000

populationnbre d'associations

Celles 20 1Cros (Le) 34 1Olmet-et-Villecun 114 1Pégairolles-de-l'Escalette 151 1Plans (Les) 265 1Poujols 152 1Sorbs 34 1Saint-Pierre-de-la-Fage 114 1Usclas-du-Bosc 91 1Fozières 157 2Lauroux 172 2Saint-Privat 380 3Soumont 134 3Couvertoirade (la) 150 4Saint-Jean-de-la-Blaquière 466 4Saint-Etienne-de-Gourgas 308 5Saint-Maurice-Navacelles 142 5Vacquerie-St-Martin-de-C (La) 119 5Caylar (le) 425 6Soubès 850 6Bosc (Le) 739 9

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4.6.2 Les municipalités

Il faut dire qu’elle ont des moyens financiers limités, et ne peuvent atteindre des niveaux d’offre très important. En conséquence, elles sont investies de fait car elle maîtrisent l’espace public, mais sont peu engagées dans le secteur culturel. Elles laissent souvent l’initiative aux associations, qu’elles soutiennent en termes d’équipement et de soutien logistique, et auxquelles elles attribuent un budget. Quand une personne est volontaire c’est souvent le Maire, il y a rarement un conseiller municipal chargé spécifiquement de la culture. Monsieur Raspaud au Bosc et Mme Rabejac à Saint-Jean-de-la-Blaquière tiennent ce rôle, tout en ayant en charge les associations, les écoles, la bibliothèque…

Par rapport à la place qui était prise avant par les associations, elles regrettent aujourd’hui le moindre dynamisme des habitants, le manque de lien social qui entraîne une disparition de certaines activités, ou une moindre participation. Il est important de noter que leur volonté (maires et conseils municipaux) peut toutefois impulser une dynamique sur la commune.

Nous allons détailler leur rôle en matière culturelle.

4.2.2.1 Les relations aux associations En général, le soutien qui leur est apporté est entier en ce qui concerne la logistique et la mise à disposition des salles.Le soutien financier aux associations socioculturelles est souvent modeste, de l’ordre de 90€ à 300€ par an, jusqu’à 1000€ quand les associations sont investies d’une mission par la commune. Parfois, les associations s’occupent de la fête du village, à Saint-Jean-de-la-Blaquière et au Caylar par exemple.

4.2.2.2 La lecture publiqueLes municipalités en sont les initiatrices, fortement soutenues par la Direction Départementale du livre et de la lecture et quand elles ont mis en place une structure, elle leur paraît essentielle et ne fait pas officiellement l’objet de remise en cause. Cependant, on sait que les discussions sont parfois difficiles au sein du Conseil Municipal.Un budget d’acquisition y est consacré, au Bosc, Soubès, le Caylar, Saint-Etienne-de-Gourgas, Saint-Jean-de-la-Blaquière, Saint-Maurice.Elle fait rarement l’objet d’une volonté forte d’évolution, sauf au Bosc et au Caylar où des ouvertures de médiathèques sont prévues, à Lauroux, Fozières et à Pégairolles de l’Escalette où il y a des projets de bibliothèque-relais pour la premières et respectivement d’amélioration et de création du point lecture pour les deux dernières et à Saint-Maurice-Navacelles où la mairie souhaite remplacer la salariée dont le contrat (aidé) est échu.La question se pose de la professionnalisation (au Caylar et à Saint-Maurice par exemple), professionnalisation supposée permettre une amplitude d’ouverture plus importante.L’intérêt est exprimé pour mettre en place une animation des médiathèques à Lauroux, au Caylar, à Saint-Maurice.

4.2.2.3 La programmation culturelleLe budget consacré à la programmation culturelle est absent ou modeste sauf au Caylar, à Saint-Maurice et à Pégairolles de l’Escalette. Ainsi, les communes ne réalisent aucune programmation culturelle en propre sauf du théâtre l’été dans la cour du Château à Saint-Maurice-Navacelles, et une dégustation de vin et fromages en musique à l’automne à Pégairolles-de-l’Escalette. En ce qui concerne le Caylar l’action se fait en coopération avec les associations. La fin de « l’aide au déficit » qui était attribuée par le Conseil Général pour financer l’action culturelle est évidemment un problème, pour Saint-Maurice notamment.Les communes délèguent parfois l’organisation aux associations de la commune notamment pour la fête de la musique (au Caylar et à Soubès, par exemple) ou pour la fête du village (à Soubès, au Caylar, à Saint-Jean-de-la-Blaquière, Saint-Privat). Saint-Maurice et Pégairolles posent la question de l’intérêt d’une manifestation itinérante.

4.2.2.4 Les autres actionsLes communes sont les initiatrices de moments de rencontre, de convivialité : fêtes votives, repas et/ou bals du 14 juillet en direction en particulier des habitants de la commune, parfois spécifiquement dédié au 3ème âge (Lauroux, saint Privat)

4.2.2.5 Les centres d’intérêts dans le secteur culturelUn Intérêt fort est exprimé pour• le patrimoine (au Bosc, à Pégairolles de l’Escalette, Saint Privat, La Vacquerie, Soumont avec Saint-Michel-de-

Grandmont)

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• l’occitan comme faisant partie de la culture au Caylar• une diversité culturelle nécessaire en milieu rural à Lauroux.

4.2.2.6 Les contraintes identifiéesCertaines sont évoquées• « le temps qu’il fait » pour les communes du plateau (la Caylar, la Vacquerie, La Couvertoirade, Saint-Maurice-

Navacelles)• l’éloignement (La Couvertoirade)• la saisonnalité des habitants (à La Vacquerie, Lauroux, Saint-Pierre-de-la-Fage).

4.7 LES SECTEURS CULTURELS CONCERNÉS

4.3.1 Le spectacle vivant4.3.1.1 Les manifestations culturelles

4.3.1.1.1 A proximité immédiate du territoire :• Hors saison et le Printemps de Bouses de Les tas d’Urgence (association basée à Octon), programmation

pluridisciplinaire de musique, théâtre et art de la rue menées dans différentes communes pour la première et à Octon pour la seconde.

• Festival de poésie Voix de la Méditerranée, expositions de beaux-arts du Musée de Lodève, cinéma Luteva, théâtre Luteva (théâtre jeune public), actions menées par la Ville de Lodève à Lodève.

4.3.1.1.2 Sur le territoire de la Charte :

Programmation menée par les associations :5 associations sont identifiées comme s’occupant en premier lieu de « programmation culturelle » :

• Remue-ménage à Celles. Selon leur site http://www.remuemenage.org/site/L'association est crée le 9 juillet 2002. Elle a pour objet de proposer des espaces de rencontres et d'échanges au cours d'animations diverses, autour du lac du Salagou.

En été: Les puces à Celles A chaque équinoxe: Les piques-niques color's En hiver: Le Carnaval'eau : au mois de février, des embarcations inspirées par un thème original, défilent au large de Celles. Des équipages grimés et colorés relèvent le défi d'être le plus "beau" et le plus rapide. Et tout au long de l'année, l'organisation de différents événements comme des soirées à thème; Repas à l'occasion du festival:" l'art en bobine "...

• Regards croisés à la Couvertoirade. Fondée en avril 2004, son objectif est de proposer des échanges interculturels permettant à chacun de se nourrir d'expériences collectives et alternatives (pratique par exemple les prix libres).Elle mène depuis 2003 une programmation de spectacle vivant en période estivale en particulier aux Infruts, à La Mostra (lieu occupé par l’association). Cette organisation est menée par des bénévoles et avec des moyens financiers limités (1ère subvention de la commune en 2006). Elle a ainsi organisé la venue de spectacles, des résidences d’artistes, des présentations de spectacles en chantier…, des rencontres et des débats, des expositions de Land-Art. Depuis 2006, elle accueille des ateliers cirque pour les enfants durant l’année. Ses projets sont plutôt l’accueil d’ateliers, de résidences, une coopération avec Radio Larzac, l’organisation de débats (habitat alternatif en juin 2007, Amérique Latine en avril).

• Sur un plateau à la Couvertoirade, au-delà de son rôle fédérateur des commerçants de la commune, organise quelques événements autour de l’été. Elle s’est associée à une autre association, basée à Sauclières, Découverte Causses Nature, pour mutualiser un poste, leur permettant de mener une action culturelle. Par exemple en 2006, ils ont organisé la venue de

L’ensemble Forlane le 25 juilletDuo de oud le 27 juillet

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http://www.remuemenage.org/site/


The marvellous pig noise le 9 aoûtLa CIA le 17 septembre

Elle est soutenue financièrement par la commune de la Couvertoirade. En 2007, elle semble vouloir s’axer plus sur l’animation culturelle que sur la promotion des commerçants du village.

• ASCA (Association Socio-Culturelle Alternative) à Soumont. Fondée par Jean Paumier et Bruno Sentou, elle est actuellement peu active mais semble prête à répondre à d’éventuelles sollicitations.

6 associations s’en occupent, mais pas à titre principal :• Têt'en l'air (local d’activité au Bosc)Fondée en 2002 pour faire découvrir la pratique de la danse voltige au public le plus large possible; favoriser la recherche, la création, la diffusion, les échanges artistiques. L’association organise régulièrement, actuellement une fois par trimestre, des « soirées de soutien » sous forme de « cabarets découverte » où interviennent les élèves voltigeurs mais aussi des jeunes ou moins jeunes « créateurs du cru ».

• Larzac Village d'Europe (Le Caylar)Fondée en mars 2001 selon 3 objectifs : la construction Européenne, la création de relation entre personnes de différentes cultures afin d’apprendre à se connaître, le développement des relations internationales.Actuellement, l’association fédère des groupes autonomes (chorale, art postal, ateliers de langues…). Elle organise diverses rencontres et manifestations, en mettant chaque année une langue à l’honneur, organise également la Fête de l’Europe au mois de mai, participe à la soirée de clôture du festival du Roc Castel. Un bulletin de liaison assure l’information des adhérents 5 à 6 fois par an.

• Découverte Causses Nature (La Couvertoirade)Association basée à Sauclières et travaillant à la Couvertoirade dans la sensibilisation à l’environnement. Partenaire de Sur un plateau pour l’organisation des animations culturelles.

• Les Amis de la CouvertoiradeFondée en 1968, son objectif est de réunir les habitants du village et de la commune autour de projets et de manifestations culturelles de nature à valoriser La Couvertoirade. Pour elle, l’action culturelle ne doit pas être que proposition de spectacles mais aussi préservation du patrimoine comme conservation de la « culture » des coutumes. L’association a organisé notamment en 2006

Un spectacle de danse (Cie Deliz)Un récital de Frédéric Varenne

• Le Prieuré de Grandmont (Soumont)En termes de programmation culturelle, le prieuré accueille le festival « Trobart » (18 concerts autour des troubadours) et des expositions de peinture.

• Sens Espace Europe (La Vacquerie)Fondée en 1989. Cantercel est un site expérimental d’architecture. L’association qui le gère s’appelle Sens Espace Europe. Le mot « Europe » marque le rayonnement international, notamment par l’accueil de stagiaires et étudiants sur le site depuis plus de 15 ans. Les bâtiments construits sont un atelier et un lieu d’hébergement. Chaque bâtiment est l’expérience d’un rapport entre la construction et le lieu qui l’accueille. Il s’agit d’une recherche/expérience concernant le patrimoine d’aujourd’hui et de demain. A l’ouverture, ils avaient organisé des concerts considérant que l’architecture est la mère de tous les arts et que chaque art met en valeur un sens et une relation à l’espace. Ensuite, pendant quelques années ils se sont centrés sur ce qui est leur spécialité, c'est-à-dire l’architecture. Les concerts, manifestations mettaient en valeur le lieu. En septembre 2007, aura lieu un séminaire, une université populaire sur le thème de l’habitat. Manifestations prévues : expositions, tables rondes et spectacle. Cantercel est un lieu qui peut accueillir des manifestations. Ont d’ailleurs accueilli une fois le « Printemps de Bouses », en parlent comme d’une bonne expérience.

Les Foyers Ruraux ont bien entendu un rôle majeur dans ce domaine, nous en parlerons en particulier page 28.

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Deux festivals estivaux sont organisés par des associations :• Début août : Festival du Roc Castel au Caylar (4ème édition en 2007) organisé par le CPIE des Causses

Méridionaux, la Mairie du Caylar et l’association Larzac Village d’Europe. Un festival Art et nature : ateliers, expositions, balades pour sensibiliser le grand public à la nature et l’environnement. Envergure locale.

• Durant le mois d’août : Festival Trobar’t organisé par Trobart Productions (2ème édition en 2007) et par la Région Languedoc Roussillon au Prieuré Saint Michel de Grandmont (Soumont) ; (voir en page xx). Un Festival de « troubadours du monde », moment de rencontre et d’échanges entre musiciens de divers pays cultivant la même esthétique de l’art des troubadours. Envergure Régionale.

Des manifestations sont apportées durant la saison sur le territoire par le Conseil Général de l’Hérault :• Saperlipopette voilà enfantillagesCo-partenariat CDN Treize Vents et Conseil général.Existe depuis 10 ans - Diffusion de spectacle jeune public sur l'Hérault avec un co-financement entre l'accueillant et le CG.Un partenariat en 2006 sur le Lodévois avec la Charte, un précédent s'était déroulé à Soubès à la salle des fêtes avec la venue de scolaire. En 2006: fréquentation moyenne

• Rencontres MéditerranéennesExiste depuis plus de 20 ans (24ème édition en 2007). Toujours porté par le CG (via l'ODAC jusqu'en 2002)Objectifs de vivre-ensemble, valorisation de la création artistique contemporaine en lien avec la Méditerranée, sensibilisation des acteurs et des publics à la tolérance, à la paix. S'est impliqué depuis le début sur le territoire héraultais avec des partenariats locaux divers. Sur le Lodévois, le CIALL a longtemps relayé la manifestation et la dernière édition date de 2004, année lors de laquelle la Charte avait été partenaire. Les FR ont aussi été très impliqués surtout au début de la manifestation (les 10 premières années). Bonne fréquentation

• Primeur d'Hérault. A existé jusqu'en 2005 pendant 13 années. Habitude instaurée sur le Lodévois depuis 2000 d'abord par le CIALL puis par la Charte avec un lien fort avec le Secteur des Foyers Ruraux. Concert-repas (à Salelles le plus souvent) et/ou ballade avec des ânes transportant le vin et soirée/concert sur le plateau à Lauroux ou St Maurice. Très bonne fréquentation.

Dans le cadre des Saisons du Lodévois-Larzac, comme nous l’avons décrit en page 7 la Charte, avec les communes ou en coopération avec des associations sur le territoire mène une programmation de musique, théâtre, conte régulière (mensuelle) durant l’année, ainsi que le festival Remise à Neuf au mois d’août à Saint Jean de la Blaquière.

Programmation menée par les municipalités :

• Théâtre à Saint-Maurice-NavacellesPrésentation d’un spectacle en extérieur, généralement l’été dans la cour du château

4.3.1.2 La création artistique

Le recensement fait apparaître 20 artistes résidant, ayant basé leur structure ou agissant sur le territoire, ou bien ayant des liens forts et historiques avec la Charte ou un projet en cours. On compte 14 individus et 6 associations. Les individus sont parfois structurés en association qui est basée hors territoire. Une recherche rapide nous montre que seulement 2 d’entre eux sont présents sur Resoform.

Leurs disciplines artistiques sont les suivantes : la musique/le chant pour un grand nombre d’entre eux, le théâtre, le conte. On note l’absence de la danse.

Il est intéressant de nommer les artistes présents à la table ronde :Tony Bell (musicien, groupe Garibaldi Street, Le Bosc)Mathis Dervaux (musicien, groupe Skankyla, Association Les Bélugues, Soubès)Alain Désir (musicien, Les Salces, association Etincelle, Montarnaud)Don Bailey-Bruno Al Monte (musicien, Les Salces)

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Marie-Jo Elmi (assoc. Sur le chemin, Le Bosc)Anne Ferriot (conteuse, association l’Engoulevent, Carlencas)Olivier Lavanga (musicien, Le Thérondel)Gaëlle Lévêque (comédienne, Lodève, Cie Echarpe Blanche, Montpellier)Tanguy Soulairol (musicien, groupe le Komun des zôtres, Association l’hareng roulotte, Soubès)Shoshana (conteuse, Saint Privat, association Les Ateliers, Clermont l’Hérault)

Une connaissance plus approfondie nous permet de nommer des « artistes organisateurs » :Le Komun des Z’otres, groupe de chanson poétique inspirée par la chanson française et imprégnée de reggae, jazz, pop, électro, bossa punk…et Skankyla, tous deux groupes de jeunes musiciens pas encore professionnels mais qui jouent (à Victoire 2 pour Skankyla par exemple) et enregistrent des cd (1 album qui doit être diffusé nationalement pour le Komun). Ils semblent avoir une volonté de structuration, de mise en réseau, de concertation, et de travail sur le territoire.

Alain DésirMusicien, organisateur de Cercle de tambours hebdomadaires notamment à Campestre (mais aussi en formation/stages). Organisateur de Guitares et Cordes amies aux Salces dont la première a eu lieu au mois de mai 2007. Inspiré pour cette manifestation par le grand nombre de musiciens installés sur la commune de Saint-Privat.

Garibaldi StreetGroupe de blues qui anime mensuellement pendant l’été le château à Olmet (lieu privé).

Il est intéressant de mentionner aussi des compagnies de théâtre ou de chant structurées :Cie Atirdel (Morgane Tréheux)Des spectacles créés : Gambades, randonnées spectacles. D’autres en création Les fées colo, danse théâtre marionnettes (lié à l’environnement).

Cie Caracol (Alicia Le Breton)Mène des ateliers au théâtre de Clermont l’Hérault en direction des enfants de 7 à 14 ans.2 spectacles créés Noun (création 2007, spectacle jeune public), Voy-Voy (2005, duo de clowns féminins)

Cie Gemini (Viviane Bourquin)Appartient aussi à la Cie Musicanu (chanteuse, chef de chœur, formatrice)

Assoc. Quel’art (Anne Hillebrand)Outre ses autres activités, mène la Criée publique sur le territoire et au-delà.

4.3.2 Arts visuels

4.3.2.1 La création artistique

23 artistes des arts visuels : 20 individus, 3 associations. 4 seulement sont présents sur Resoform. Parmi ceux-là, tous sauf un étaient présents à la table ronde.

Irène Faivre / Artiste peintre sculptriceDiverses expos de Paris (Ritz) à Nice. Ateliers enfants adultes. Atelier ouvert. Inscription à la Maison des artistes en cours

Joëlle Jourdan / Photographe, association Art et NatureAteliers au village des arts et métiers (Octon), intervenante pour le CPIE des Causses Méridionaux. Organise des expositions à Navacelles. Projets d’expositions : Salon Art Page (Octon), salon collage contemporain à Paris

Alain Lafargue / Peintre-sculpteurExposition à la coopérative artistique de Carcassonne - Maison des artistes

Laure Monod-Danion - Patrick Danion / Peintre, photos travail numérique, PAO22


Expositions Bich@ndBial juillet 2006, Hôtel des Barons de Lacoste à Pézenas septembre 2006. Maison des artistes

Caroze Van de Poll / Peintre, sculpteur, théâtreExpositions : CLAC à Fontès fin 2006, Midi Libre Lodève mars 2007. Maison des artistes

Les artistes semblent partagés entre leur nécessité vitale de créer et une économie difficile qui entraîne parfois des situations extrêmement précaires. Le problème majeur est celui des débouchés et de la vente des oeuvres. Le constat important de la table ronde est que le marché de l’art se trouve à l’étranger. Cette question n’est évidement pas du ressort de la Charte.

Des artistes sont actifs sur le territoire, soit par des lieux ouverts (voir page 34), soit par des actions. Il faut citer Aline Moreau, Photographe, peintre (fresquiste) qui met en place pour le mois de mai 2007 une exposition à Saint-Pierre-de-la-Fage, et qui édite une série de photographies intitulée Ballades sur les causses.

On mentionne aussi l’installation sur le territoire de Yann Liebard, sculpteur

4.3.2.4 Les organisateurs d’expositionPrivés et occasionnels• Cantagal and Co (Saint Privat)Un gîte / résidence d’artistes géré par Daniel Chotard.A organisé les été 2003 et 2004 des symposium de sculpture où les artistes étaient invités à créer selon un thème (tabou en 2004) et les œuvres étaient exposées en pleine nature.

• La Mostra (La Couvertoirade)Installations en extérieur

• Assoc. Art et nature (Saint-Maurice-Navacelles)Organise généralement une exposition annuelle à la chapelle de Navacelles

Publics :• La Bibliothèque (Soubès)Salle du rez-de-chaussée, équipée de cimaises et d’éclairages

• L’Office de Tourisme (Le Caylar)Salle du 1er étage, équipée de cimaises et d’éclairagesDepuis début 2006, expositions organisées par la Communauté de Communes et la Charte Lodévois-Larzac

4.3.2.5 Le cinémaNous attendons les résultats d’une étude menée sur les actions liées au cinéma par la Fédération des Foyers Ruraux

1 cinéma existe hors territoire : Le cinéma Luteva à Lodève, avec deux salles, dont une classée art et essai et une programmation tous les soirs de la semaine.

La Communauté de Communes du Lodévois organise « un été au ciné » pendant l’été dans les villages.

Les Foyers Ruraux, qui mènent déjà depuis plusieurs années des programmations de cinéma en plein air, proposent depuis la fin 2006 une programmation de cinéma itinérant à une fréquence mensuelle.

4.3.3 Auteurs, livre et lecture publique

4.3.3.1 La lecture publiqueSelon l’état des lieux mené par la Direction Départementale du Livre et de la Lecture :

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Les lieux et leur structuration :10 structures liées à la lecture publique :

2 bibliothèques municipales5 bibliothèques-relais3 points-lecture

50% des communes n’a pas d’équipement. Ce sont des communes de moins de 200 habitants, sauf les Plans.Saint-Maurice est une commune très volontariste : budget d’acquisition élevé (plus de 5€ par habitant en 2005), amplitude d’ouverture large.Ce secteur est hybride entre public et associatif : Saint Etienne de Gourgas : La bibliothèque-relais est gérée par l’association Lire à Saint-EtienneSoubès : l’association les Genêts d’or soutient dans une coopération très étroite la bibliothèque.Pour les autres communes, les structures sont gérées directement par la commune. Une seule a une bibliothécaire professionnelle, Soubès.Les bénévoles et même les salariés sont en général sous-qualifiés.Les tarifs sont hétérogènes : Selon les formules : de la carte individuelle à la carte famille, selon les montants : de 4 à 10€ par adulte / de 3 à 4 euros par enfants/ado / Gratuit pour les points lecture et au Caylar.

Les locauxEspace suffisant, espace consacré à la jeunesse à Saint Maurice, Soubès, Le Bosc, Le Caylar, St-Etienne-de-Gourgas, Saint-Jean-de-la-Blaquière, La Vacquerie, mais pas d’accessibilité handicapé à Soubès, le Caylar, la Vacquerie.

Les horairesDépendent d’un personnel salarié ou pas. A Soubès forte amplitude. A St-Maurice et Saint-Privat la gestion est faite par le personnel municipal. Même situation à Fozières mais les horaires d’ouverture de la mairie sont moindres. Sur les autres communes, l’amplitude est faible, notamment fermeture le mercredi au Bosc, Saint Privat, Poujols.

Les collectionsAucun fond propre à Fozières, Poujols, Saint-Privat. En moyenne, les fonds propres représentent 2,8 livres par habitant. Les périodiques, supports audio ou multimédia ne sont en général pas disponibles. Accès à la recherche sur internet indisponible sauf à St Etienne de Gourgas. Logiciel documentaire à Soubès et à Saint-Etienne

Les lecteursMoyenne nationale pour les communes de moins de 2000 habitants : 28%Le taux d’inscrits est nettement supérieur à Saint-Maurice-Navacelles, Saint-Etienne-de-Gourgas, Saint-Jean-de-la-Blaquière et La Vacquerie (ces chiffres sont sous réserve car il n’y a pas de gestion informatisée). Là où il est important, le nombre de lecteurs doit être mise en relation avec le volume de documents mis à disposition des lecteurs.

Les animationsAnimations culturelles organisées par Saint-Maurice-Navacelles, Soubès, Le Bosc, Saint-Jean-de-la-Blaquière, La Vacquerie. Portages de livres : Le Bosc (service régulier), Soubès et Saint-Etienne à la demande.

Finalement, une couverture du territoire satisfaisante mais des conditions de fonctionnement des équipements et offre documentaire insuffisantes : Horaires et jours d’ouverture au public trop restreints / Niveau de professionnalisation insuffisant, fragilité statutaire / Taux d’informatisation très faible / Budgets d’acquisitions inexistants pour certaines communes / Collections insuffisantes pour la jeunesse / Absence de documents sonores et multimedia, absence de périodiques / Animations très limitées. Ce constat souligne les limites d’un service assuré par du volontariat et des budgets communaux qui ne permettent pas d’assumer seules le salaire d’un agent qualifié. Des taux d’inscrits cependant proches de la moyenne nationale, ce qui laisse penser que des améliorations significatives favoriseraient une fréquentation accrue et la conquête de nouveaux publics, jeunes et personnes isolées en particulier.

4.3.3.2 Les auteurs

Résidant sur le territoireMarie BronsardPhilippe MartinGhislaine Le Dizes

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Christian Dur

(Liste à compléter) Didier Le DrogoMr JalageasPatrick Moon

Auteurs historiquesAlexander Alland

4.3.4 Le Patrimoine

Le Patrimoine est un axe fort du travail de la Charte et également des Foyers Ruraux. Les actions menées dans ce secteur peuvent ainsi être partenariales (un certain nombre d’éditions des cahier du Lodévois-Larzac a été réalisé ensemble).

La charte Lodévois-Larzac réalise l’inventaire du patrimoine des communes adhérentes, mais est aussi centre ressources (publications, base de données patrimoine).

Une table ronde autour de ce thème, menée par Bernard Derrieu, avait pour objectif de réunir les acteurs, de faire le point sur les actions menées par chacun et de tenter de trouver des sujets et des lieux communs. Elle a fait ressortir une grande richesse des acteurs mais un certain cloisonnement des champs de travail.

Les acteurs présents :• CPIE des Causse Méridionaux (Le Caylar)Fondé en 1994 - La mission du Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) est l’Education à l’environnement. Les ¾ des actions sont menées en direction des écoles et ¼ en direction du grand public notamment avec le Festival du Roc Castel, un festival art et nature ayant pour but de faire passer des messages environnementaux par des outils artistiques et culturels (balades nature, criée champêtre…) (voir en page 21).Situe géographiquement son action sur le territoire des Causses Méridionaux (Gard-Hérault : cantons d’Alzon et le Vigan et Lodève et Le Caylar). Causse et piémont (en lien évident avec le causse)

• Groupe Archéologique Lodévois (Lodève)Existe depuis 50 ans. Son champ de recherches est le Lodévois (le territoire de l’ancien diocèse de Lodève). Le GAL prospecte tous azimuts, sur toutes les communes dans le domaine archéologique, paléontologiqueLe GAL réalise :- des interventions dans les écoles : diaporama (en particulier sur l’histoire de Lodève ou du Lodévois), balades patrimoine, visite de sites archéologiques, de sites de fouilles- des balades patrimoine tout public : par exemple Montbrun, Grézac. Le 25 février visite sur le thème Lodève médiéval.- des expositions (en ce moment à l’office du tourisme sur la période gallo-romaine à Lodève)et participe au festival nature de la Communauté de Communes du Lodévois (CCL). Fait des interventions au Musée de Lodève puisque le Musée est dépositaire des fouilles du GAL.

• Foyer Rural de LaurouxS’intéresse au Patrimoine sous toutes ses formes : matériel, immatériel, sauvegarde du patrimoine rural. Réalise des balades patrimoine, patrimoine bâti, géologie, botanique. Les groupes sont volontairement limités (environ 20 personnes, amis et connaissances, sans publicité). Le Foyer propose des animations pour les journées du patrimoine et les fêtes organisées à l’automne comme au printemps sont des fêtes en lien direct avec le patrimoine local.

• Sens Espace Europe (la Vacquerie)Voir en page 20. Les actions menées dans le secteur du patrimoine sont les suivantes :

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Ouverture du site au grand public. Il y a quelques années un poste de médiateur culturel avait été créé qui a permis de structurer l’accueil du public sur le site. Aujourd’hui il y a un bureau d’étude constitué par un groupe de jeunes architectes qui constitue l’équipe permanente du site.Organisation de visites, de stages accessibles au grand public. Chaque mois de mai à octobre. Le thème cette année est « habiter autrement » avec des conférences sur des thèmes grand public. Le public de Cantercel est constitué pour 1/3 de constructeurs/techniciens, pour 1/3 de personnes qui ont une approche sensible de la construction et pour 1/3 de grand public.Une journée de rencontre en septembre, avec un conférencier. Cherche à associer d’autres acteurs pour élargir le thème de l’habitat (par exemple avec le CIELM, le thème de l’habitat naturel va être abordé). Essai d’associer d’autres manifestations, parfois des concerts. En prévision, un séminaire sur « le sens de l’Habiter ».Les projets :Construction d’1 gîte d’hébergementCréation d’1 parcours de découverte. Le circuit dans le lieu est jalonné d’intérêts divers. Rapport intéressant entre paysages intérieurs et paysages extérieurs. Il y a également des éléments patrimoniaux. Cantercel est en lien avec le CPIE des Causses Méridionaux afin de donner un contenu environnemental.Cantercel réalise des interventions scolaires notamment avec l’association « Demain la terre ». Venue de Lycées/Collèges. Interventions plutôt à partir du CM2.

• Foyer Rural de Saint PrivatRéalise des balades patrimoine et environnement : en mars sur les animaux, sortie botanique le 8 mai avec Philippe Martin, sorties salades sauvages. Mais aussi animations : omelette pascale, la roche aux fées…

• Prieuré de Grandmont (Soumont)Site touristique à entrée payante. Les visites sont gérées par l’association les Amis du Prieuré qui existe depuis 1963, et les repas/séminaires/mariages par la SARL. En 2006 : 13000 entrées, annulation de 800 personnes à cause des problèmes de la route. Reçoivent beaucoup de groupes. Reçoivent des scolaires car le site a beaucoup d’intérêt dolmens, géologie, flore, faune…Peu de scolaires de Lodève. Ont accueilli le centre de loisirs de Soubès l’été 2006. Ont une programmation culturelle (voir en page 20)

Les autres partenaires :• L’assoc. Sauvegarde Patrimoine Environnement de SoubèsFondé en 1994 pour la valorisation du patrimoine naturel et bâti par des actions de sauvegarde ou des publicationsTerritoire de l’action : la commune de Soubès

• les Amis de la CouvertoiradeFondée en 1968 pour réunir les habitants du village et de la commune autour de projets et de manifestations culturelles de nature à valoriser La CouvertoiradeTerritoire de l’action : la commune de la Couvertoirade - Appartient au collectif C3PL (Collectif pour la protection et la promotion du Larzac)

• CEPAV à LodèveFondé en 1998 pour la découverte, visite de sites, monuments, événements culturels; Restauration, mise en valeur de sites et monuments du patrimoine local; participation aux manifestations locales et culturelles; expositions sur la mémoire lodévoise.

• Association de protection et de sauvegarde du patrimoine (Le Caylar)Fondée en 2003 pour Recenser, sauvegarder, restaurer le patrimoine sur le Larzac Méridional. Réaliser des animations pour sensibiliser les populations locales et renforcer l'identité caussenarde.Territoire de l’action : le Larzac Méridional - Appartient au collectif C3PL (Collectif pour la protection et la promotion du Larzac)

• Le Foyer Rural de Saint-Maurice-Navacelles Fondé en 1979. Mène des actions d'éducation populaire visant à favoriser le lien social et le développement local.Territoire de l’action : commune de Saint-Maurice et limitrophes

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• Le CIELM (St Maurice/ la Vacquerie) Centre d’Initiation à l’Environnement du Larzac Méridional. A l’origine du CPIE CM. Propose une découverte de l’environnement naturel et culturel des habitants du Larzac Méridional.

4.3.5 L’OccitanLa table ronde autour de ce thème a permis de le faire émerger comme secteur d’action transversal existant sur le territoire et de faire se rencontrer les acteurs. Elle a permis de faire ressortir des idées fortes : La langue occitane est restée très longtemps enfouie, cachée, voire honteuse. Il faudrait faire en sorte de la remettre en surface, en lumière. Elle est la langue du peuple, c’est pour cela qu’elle est restée. De plus, elle n’a jamais cessé de transparaître dans les noms de lieux ou de personnes, comme dans les façons de s’exprimer. L’occitan est d’une grande richesse lexicale, il contient des milliers de mots et il est possible selon un certain nombre de règles, de composer ses propres mots.L’occitan existe, la question est donc de savoir à quel degré on s’en occupe, si on veut le rendre visible et audible, quels moyens on emploie. Il paraît important de faire savoir/favoriser l’existant : Bibliothèque de Soubès, le café occitan, l’édition, les bibliothèques….

Les acteurs• Christian Dur :Poète et conteur, appartient à une génération qui parlait la langue, a vécu une époque de flamboiement de cette langue (avec Marti, Le théâtre de la Carrière…). Il la pratique quotidiennement.

• Larzac Village d’Europe :Association qui a pour but de faire se rencontrer les gens qui viennent sur le Larzac (autochtones et européens du nord). Organise « Le Café Occitan », le 1er vendredi de chaque mois à 20h30 à la salle des fêtes du Caylar, 8 fois par an avec une pause en juillet/août. Le but est d’offrir un lieu et un moment pour que la langue soit à nouveau la langue véhiculaire. Confrontation des dialectes, des parlers…La causerie se fait autour de quelques bouteilles.

• Marianne Bouyer :Enseignante à Lodève et à Clermont l’Hérault., membre du Foyer Rural de Lauroux et du Cercle Occitan du Lodévois. Le nombre d’élèves étudiant l’occitan se développe chaque année : 33 élèves à Joffre, à Clermont l’Hérault 23 élèves sur 830, à Lodève 25 élèves sur 246 (option LV3) et la demande est croissante en collège et lycée. A été sollicitée pour la création d’une calendrette à Lodève. L’initiation à l’occitan en primaire est laissée à discrétion des enseignants

• CRDPLe Centre régional de Documentation pédagogique a édité avec le rectorat un fascicule d’information à destination des écoles et des parents indiquant qu’il est possible d’avoir des classes bilingues dans l’éducation nationale.

• Foyer Rural de LaurouxTout son calendrier est organisé autour de dates appartenant à la culture occitane (Solenca, Saint-Jean…). Met particulièrement en valeur l’occitan à l’occasion des journées du patrimoine grâce à des ateliers avec le Cercle Occitan. Une demande existe pour des cours.

• Cercle Occitan du LodévoisLe Cercle Occitan étudie beaucoup la littérature occitane. Maryse Boisgontier en est le professeur, ou Marianne Bouyer de temps en temps. Elles transmettent toutes deux une culture savante. Le cercle se réunit une fois par semaine tous les mardis à 17h30 à Lutéva (Lodève). On y étudie des textes, des poèmes et le contexte des œuvres. Le cercle participe aux Voix Libres pendant les Voix de la Méditerranée avec des lectures de textes écrits par les participants.

• Bibliothèque de SoubèsA la bibliothèque, un fonds occitan a pu être constitué (riche, selon Marianne Bouyer), où de plus en plus de jeunes empruntent des livres (surtout ceux qui suivent l’enseignement au lycée). Il paraît certain que l’intérêt passe par l’éducation, et qu’il faut donc intervenir en milieu scolaire.

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4.3.6 L’éducation populaire et les actions socioculturelles

4.3.6.1 L’éducation populaireNée en 1830, pour faire partager les biens culturels et lutter contre l’inégalité d’accès à la culture, projet de démocratisation et d’enseignement porté par les associations dans le but de compléter l’enseignement scolaire et de former des citoyens. Avec la constitution du ministère de la culture, l’éducation populaire se voit démunie de ses objectifs. Si au départ le ministère cherche à bénéficier de ses acquis, il souhaite ensuite s’en démarquer, se désintéressant notamment des pratiques artistiques. Aujourd’hui on sait bien que face à ce que certains appellent l’échec de la démocratisation culturelle, on doit revenir à de la pédagogie, au développement des pratiques, à l’école du spectateur.L’éducation populaire est représentée sur le territoire par les Foyers Ruraux et les CEMEA.

4.3.6.2 Les Foyers RurauxSur le territoire, ils sont fédérés au sein du Secteur des Foyers ruraux Lodévois-Larzac-Salagou, avec le foyer rural d’Octon. Ils mènent certaines actions collectivement et d‘autres dépendantes de chaque structure. Les actions soutenues actuellement par la Fédération des Foyers Ruraux concernent l’occitan et le cinéma.

Les actions des Foyers Ruraux sur le territoire consistent actuellement :• à proposer des activités de découverte/ateliers en fédérant un grand nombre de personnes• à conduire un travail sur la mémoire des villages• à mener une programmation culturelle (cinéma, musique, patrimoine)• à mettre en place des actions festives et fédératrices dans les villages• à mettre en place des ateliers en direction des scolaires• à organiser des sorties collectives

Les Foyers Ruraux ont travaillé en partenariat étroit avec la charte de 2003 à 2006, avec une salariée commune. Cela paraît important de le signaler car il y a une complémentarité évidente entre les actions.

Actions fédérées en 2006/2007• Le cinéma

Programmation itinérante dans les villages de Saint Maurice et de St Jean de la Blaquière

Actions fédérées menées depuis 2004• Littérature jeunesse, Lecture à voix haute et théâtre dans les écoles du Lodévois-Larzac (Voir en page 29)

Actions propres à chaque Foyer• Foyer Rural de LaurouxFondé en 1980 - 60 à 70 adhérentsDès le début a souhaité sauvegarder le patrimoine rural dans un esprit d’ouverture, le faire vivre. Une personne a été entièrement disponible sur ce travail-là au début. Conception du patrimoine : à la fois le bâti, mais aussi les histoires, les récits, les légendes, la langue, les recettes. Une politique culturelle était en cohérence avec le patrimoine au fil des saisons : solenca, fête votive, soupe, fête de l’été (le roi de fête)…Projet patrimoine : les journées du patrimoine consacrées à la vie à telle époque : la langue, la musique, les recettes….Activités périscolaires en direction des enfants : art plastique, poterie, carnaval, aide aux devoirsActions en direction des scolairesPoint faible : les adolescentsEdition du « Fougalet » journal du village porté par le Foyer rural

• Foyer Rural de Saint PrivatFondé en 1989Activités menées en 2006 en direction des enfants :

Théâtre avec Morgane Tréheux (20 enfants)Anglais avec Fiona et Andrew (13 enfants)Allemand avec la MJC ILL et Bem papagaï (9 enfants)Le mercredi : VTT, tir à l’arc, pêche, escalade

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Pendant les vacances scolaires : Cinéma, patinoire, accrobranche, VTT…En direction des adultes : Yoga, saxophoneDes événements : ballades nature avec Philippe Martin, concert au mois de mai, fête de Pâques, de la Saint-Jean, du 14 juillet, Cinéma en plein air, exposition photo

• Le Foyer Rural de Saint-Maurice-NavacellesFondé en 1979L’éducation populaire comme idéal…Cherche à favoriser le lien social et le développement local par l’organisation d’animations et de fêtes, le travail sur le patrimoine, la programmation de spectacles de films, d’expositions. Favorise les rencontres interculturelles entre habitants.Projets : travail sur le développement local, développement des ateliers (gym, occitan, randonnée, cinéma, concerts). Initiation à l’environnement et découverte des milieux et de leurs ressources avec le CIELM.

• Foyer rural de Fozières

• Foyer rural d’Olmet-et-VillecunN’est pas adhérent à la fédérationFondé en 1994. Son objet social est de rapprocher les habitants des hameaux. Organiser des fêtes conviviales et des sorties. Respecter la déontologie des Foyers Ruraux. Outre l’organisation de concerts, organise des sorties et des lotos. L’esprit est toujours d’intégrer les nouveaux-venus et de maintenir le lien social.

4.7.1 Éducation artistique et culturelle et ateliers de pratique artistique

Selon la réponse au questionnaire, l’activité « ateliers artistiques » nous était apparue importante sur le territoire (5 réponses). Ensuite on note que 7 acteurs seulement ont cette activité comme objectif principal : Marie-Françoise Lopez (patchwork), Foyer Rural de Saint Privat (divers), Chœur de Peyrottes (chorale), Têt'en l'air (danse voltige), Sur le Chemin (théâtre), Terre Contact (divers), CEMEA (divers).La MJC ILL qui n’a pas répondu au questionnaire rentre aussi dans ce créneau d’activité.On différenciera ci-dessous les actions menées en direction des scolaires, celles menées par des structures s’occupant de la jeunesse et celles menées en direction du tout public.

4.3.7.1 En direction du milieu scolaire

4.3.7.1.1 Ecoles primaires

9 établissements• Maternelle et du CE2 au CM1, soit 45 enfants au Caylar• Maternelle soit 60 enfants à Loiras• Du CP au CE2 à Sallèles-du-Bosc• Grande section/CP à St Jean de la Blaquière• St Etienne de Gourgas : CE/CM, 17 élèves - CP/maternelle, 22 élèves - 2 enseignants à mi-temps sur une

classe et 2 enseignants à 3/4 et 1/4 de temps sur l'autre.• CM1-CM2 soit 70 enfants à Saint-Martin• St Maurice-Navacelles : 21 élèves en maternelle ; 14 élèves du CP au CM2 - 2 enseignants • Saint-Privat - Les Salces : CE2-CM2 soit 41 élèves– 2 enseignants• 56 maternelles et 89 primaires soit 6 classes à Soubés

Développement des pratiques culturelles Notamment dans le cadre de partenariat entre les Foyers Ruraux et la Charte Lodévois-Larzac. Les actions menées ont été les suivantes :

• Depuis 2004, s’est développé un partenariat éducation populaire / éducation Nationale mené par Marie-Christine Audouy (Service éditorial / CRDP académie de Montpellier), Magali Victoria (Secteur LLS des foyers ruraux) et Odette Michel (chargée de mission lecture au CRDP) dont les objectifs sont les suivants :

Prévenir l’illettrisme en menant des projets autour de la littérature jeunesse29


Nouer un partenariat concret et suivi entre des établissements de l’Education Nationale et un mouvement d’éducation populaire en construisant un projet sur la durée

Faire découvrir aux élèves en milieu rural des auteurs reconnus de la littérature jeunesse Tester en situation scolaire authentique un produit éditorial du CRDP qui s’inscrit dans l’accompagnement

des programmes de la maîtrise du langage française à l’école. Faire découvrir aux élèves comment passer du texte à la mise en scènePhase 1 : Lire et dire à voix haute Début 2004 : Lancement de l’action à Soubés avec une classe CE1-CE2 et une classe CM1-CM2. Venue de Bernard FRIOT à Soubès lors de la sortie de « Histoires Pressées ». Découverte du contenu des Histoires pressées et échange avec l’écrivain autour de ses histoires courtes : pourquoi sont-elles courtes ? Pourquoi l’auteur a-t-il écrit plusieurs livres de ce genre ? Chacun lit une ou plusieurs histoires, choisit celle qu’il préfère et la lit aux autres élèves de sa classe, puis à des élèves d’autres classes. L’envie de découvrir et de s’approprier les histoires est réelle chez les élèvesMai 2004 : « Comédie du livre » Rencontre avec l'écrivain Bernard Friot à la bibliothèque municipale de SoubésPhase 2 : Interpréter le texte et le mettre en scène Ecoles de Soubés, Saint Etienne de Gourgas et Saint Privat. Association Marieke Hazard de la FDFR 34, responsable du projet théâtre « Fil de l’eau, Fil d’Hérault (action de sensibilisation des publics scolaire au théâtre) et Charte du Lodévois-Larzac.Mars 2005 : Atelier lecture-écriture avec Odette Michel dans les trois écoles impliquées. Lecture à voix haute individuelle, lecture à voix haute collective avec définition des notions de phrases, point, point-virgule, point d’exclamation, d’interrogation et de suspension. Les consignes nécessaire étaient les suivantes : lire lentement, articuler, lire haut et respirer avant de commencer, de manière à ce que, dans la façon de parler, on commence la situation, on voit les images. Ecriture d’une histoire pressée en groupe…Avril 2005 : Rencontre avec Nicole Choukroun de L’Echappée Belle ThéâtreIntervention auprès des trois écoles et cinq classes pour « déculpabiliser, de désacraliser l’acte de lire, d’en faire un moment de plaisir et d’échange ». Présentation du spectacle Félix ! inspiré des Histoires pressées de Bernard Friot devant les cinq classes, à Soubés.Phase 3 : Du texte à sa représentation En Mai 2006: Participation à un spectacle dans le cadre du festival « Saperlipopette, voilà enfantillages »Parallèlement des ateliers de théâtre pourront être menés dans le temps périscolaire.

• En 2006 En mai / interventions du Troubadour art ensemble (Gérard Zuchetto et ses musiciens). Présentation de la

langue et de la musique des troubadours, des instruments, concert dans des classes. Au Collège de Lodève, intervention dans une classe de 5e dans le cadre d’un projet Moyen-Age.

En octobre / interventions de trois musiciens de la Talvera. Présentation de la démarche du groupe par rapport à la collecte de chansons populaires, majoritairement en occitan. Quelle portée cela a-t-il aujourd’hui ? Pourquoi est-ce important pour eux de se souvenir ? Présentation des instruments utilisés. Ecoute commentée d’un ou deux morceaux dans les classes de : Le Caylar : CE2-CM2 soit 26 élèves / Saint Maurice Navacelles : CP-CM2 soit 13 élèves / Collège de Lodève : 6ème, 2 classes d’occitan

En novembre / 2 représentations scolaires d’A vos rêves ! avec mini-atelier sur les mots . Un spectacle qui raconte la naissance du langage. A la sortie du spectacle, un jeu autour des mots solliciter l’imaginaire de tous. Soubès : CP, soit 20 élèves / Saint Etienne de Gourgas (CP et grands) soit 22 élèves / Saint Maurice Navacelles (du CP au CM2) soit 13 élèves / St Privat (du CE1 au CM2) soit 40 élèves / Le Caylar (du CE2 au CM2) soit 29 élèves

• En 2007, les projets menés sont les suivants : Saint-Jean-de-la-BlaquièreProjet théâtre, intervention d’une comédienne d’½ journée hebdomadaire avec les petits. Organisé en partenariat avec l’école, l’association des parents d’élève et la Charte Lodévois-Larzac. Saint-Etienne-de-GourgasTravail autour de l’eau - Travail avec la conteuse Brigitte Beaumont sur la création d’histoires organisé par les Foyers ruraux LLS. Saint-Maurice-Navacelles

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Atelier théâtre avec L’EMALA. Intervention d’un musicologue en direction des tout petits. Saint-Privat – Les SalcesAteliers avec la conteuse Brigitte Beaumont, organisé par les Foyers ruraux LLS et la CharteVenue au spectacle le Magicien aux étoiles à Fozières, organisé par les Foyers Ruraux de Saint Privat et de Fozières. Balade contée. SoubèsProjet lecture/écriture/conte en cours depuis 2004. Ateliers avec la conteuse Brigitte Beaumont, et intervention d’Odette Michel. Organisé par les Foyers ruraux LLS. Projets déchets.

4.3.7.1.2 2nd cycle

1 collège et 1 lycée à Lodève.Des enseignants partenaires :

• Marianne Bouyer en ce qui concerne l’occitan• Gilles Nicaise pour un projet sur la mémoire.

4.3.7.2 En direction de la jeunesse hors temps scolaire

4.3.7.2.1SIVOM la RouvièreCentre de loisirs Tombé du Ciel• CLSH Soubès / St-Etienne-de-GourgasMercredi et vacances scolairesEnfant de 2 ans et demi jusqu’à 6 ans• Club ado SoubèsMercredi et samedi après-midiAdolescents de 12 à 17 ans • CLAE Saint Jean de la Blaquière, Soubès, Saint Etienne de Gourgas7h45-8h45, 12h-14h, 16h30-18hEnfants de 2 ans et demi jusqu’à 12 ans

• Activités de pratique artistique menées :Expression corporelle à SoubèsDanse voltige avec Têt’en l’airEn partenariat avec la Charte Lodévois-Larzac et le Conseil Général de l’Hérault, au CLSH de St Etienne de Gourgas en octobre-novembre 2006, 3 interventions de 2 conteuses Hélène Guers et Pascale Rouquette. Conte pour un grand groupe d’enfants puis ateliers en petit groupe sur la création de conte collectif et oral pour susciter, développer et permettre l’expression de l’imaginaire des enfants. 3 groupes de 6 à 10 enfants de 6 à 12 ans.Projet 2007 du club ado : Graph et hip-hop à Soubès. • Autres activités culturellesVoyage humanitaire au Mali avec le Club adoCarnaval de Soubès organisé par le CLAE

4.3.7.2.2Les autres acteurs et activités menées

Foyer Rural de Saint PrivatAtelier théâtre. En 2006-2007 avec Morgane Tréheux, Cie ATIRDEL. Enfants jusqu’à 12 ans.

Associations de jeunesA Saint Etienne de Gourgas, juste pour se retrouver

MJC ILLDevenue intercommunale Lodévois-Larzac en 2003, elle mène des actions sur des communes du Lodévois-Larzac depuis septembre 2004. Par exemple, elle soutient la mise en place de l’atelier théâtre en 2006 à Saint-Privat.

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4.3.7.3 En direction des autres publics(Incomplet)Les maisons de retraite

4.3.7.4 Les ateliers de pratique artistique tout-publicChant :

• Chorale à Soubès avec le Chœur de Peyrottes• Chorale au Caylar avec Larzac Village d’Europe

Musique :• Saxophone à Saint-Privat avec Fabrice Ducognon• Rensontres djembé au Caylar avec Jeanne Catry

Danse :• Groove à Saint-Jean-de-la-Blaquière. Depuis 5 ans. Avec Florence Reuter.• Danse-voltige par l’assoc. Têt’en l’air au Bosc

Théâtre :Des projets semblent être en train de voir le jour grâce à des volontés individuelles de comédiennes : au Bosc avec Nicole Ney et au Caylar avec Jeanne Catry

Cirque :• Atelier jonglage à La Mostra

Activités créatives• Patchwork au Bosc tous les jeudi• L’association Terre contact met en place des ateliers où la pratique artistique est vue comme possibilité de

partage au sein des familles dans les rapports parents-enfants.

4.3.8 Les actions et projets spécifiques proposés par les acteursArthothèque, réseau d’intervenants avec Quel’artAméliorer le social grâce au culturel avec Sur le CheminDéveloppement implication de la danse voltige avec Têt en l’air

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Manifestations culturelles

Valorisation du patrimoine

Ateliers artistiques

-Regards croisés-Assoc. ASCA-Têt’en l’air

-Remue-Ménage-Sur un plateau-Trobart- Les tas d’Urgence

-Charte Lodévois-Larzac-Larzac Village d’Europe-Foyers Ruraux-CPIE CM

-Découverte Causse Nature-Les amis de la Couvertoirade-Prieuré de Grandmont-Sens Espace Europe-Cercle occitan du Lodévois

-Sur le Chemin-Terre Contact-MJC ILL-Foyer Rural de Saint Privat-Chœur de Peyrottes- Graine de Scène

Association de restauration et de sauvegarde du patrimoineGroupe archéologique LodévoisCEPAVFoyer Rural de Lauroux, Saint Maurice CIELM, Les Amis du MoulinSauvegarde patrimoine et environnement de Soubès


4.4 RÉPARTITION DES ACTEURS (PROGRAMMATION CULTURELLE, ATELIERS ARTISTIQUES, VALORISATION DU PATRIMOINE)

Schéma synthétique indiquant une répartition des acteurs dans les secteurs d’activités :Programmation culturelleAteliers artistiquesValorisation du patrimoine

On note la présence sur le territoire de deux associations relevant du secteur de l’éducation populaire.

Ce schéma ne recouvre pas toutes la diversité des acteurs mais vise à donner une vision des principaux partenaires en présence pour une action culturelles

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Education populaire

CEMEAFoyers ruraux


5- Les acteurs sur le territoire, en termes de demande culturelle

Nous savions à l’avance que cette partie de l’étude ne serait pas aisée. Notre objectif était de rencontrer cette « demande » grâce aux boîtes à idées, aux différentes annonces dans les media, aux communications électroniques. Cependant, ces propositions de participation n’ont pas rencontré d’écho auprès de la population. A suivre…

Nous souhaitions aussi pouvoir constituer un groupe de « spect’acteurs » en les réunissant à la table ronde intitulée « la Culture l’affaire de tous ». Cette réunion a mis en évidence la difficulté à cibler des invités qui se mobilisent en tant que non-associatifs. Cette faible participation nous a amenés à rendre cette possibilité d’expression plus explicite, plus attractive. Une autre réunion a été organisée donnant guère plus de résultat.On constate ainsi la difficulté de s’impliquer en amont et à l’échelle intercommunale. Peut-être au fur et mesure des actions menées

Ce qui ressort de ces réunions :Toujours la revendication du lieu. L’Orange Bleue à Octon est citée en exemple. On évoque également la question du lieu virtuel.Une recherche de manifestations en cohérence avec un lieu. Des sorties : Opéra, cinéma, théâtrePeu prévues à l’avance (sauf cas particulier par exemple l’absence de moyen de locomotion). En semaine pour certains, suivis d’un repas ou d’un pot pour les autres.

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6- Les flux et les lieux

6.2 L'ÉQUIPEMENT MULTIMÉDIA SUR LE TERRITOIRE

Le haut débit est disponible partout dans les villages de la Communauté de Communes Lodévois-Larzac. La mise en place est en cours dans les hameaux et à Celles. Toutefois, aucun accès public n’existe, hormis à Lodève (au LAM). Cet accès est en projet en lien avec la lecture publique à Soubès, Lauroux, Le Bosc et Le Caylar.

On remarque aussi, que parmi les associations ayant répondu au questionnaire, 3 seulement sont connectées à Internet (CPIE des Causses Méridionaux, Cantercel et Regards Croisés et ces deux derniers sont en bas débit).

6.3 LES LIEUX

Créer une occasion et un lieuUne envie, une revendication entendue plusieurs fois lors des entretiens.On relève au cours des tables rondes des besoins de lieux, publics, culturels, de rencontre, d’échange. On remarque dans le discours des maires ce changement de sociologie de la population et ce besoin de recréer des espaces conviviaux, où les gens pourraient se retrouver.

Du côté des artistes, la demande ressort d’une structure de création, de répétition, de résidence adaptée à la fois à la musique et au théâtre…

Il est donc essentiel de se poser la question de la réponse à apporter :Dans les tables rondes, on nous propose un concept de « points multiservices culturels » qui resteraient à imaginer. On peut s’intéresser à l’expérience des Bistrots de pays.

La demande est à prendre en compte et à relayer à l’échelle du pays.

La typologie utilisée par le Pays pour recenser les lieux dans son diagnostic c'est-à-dire « beaux-arts », « spectacle vivant », « cinéma » est intéressante car elle nous permet de constater qu’aucun de ces lieux n’existe sur notre territoire.Les salles sont « des fêtes » ou « polyvalentes ». Il y a très peu de lieux d’expositions publics.

En fonction de la configuration du territoire (vaste et peu peuplé), on peut en déduire que tout doit être itinérant, avec des structures démontables, nomades. On peut aussi se dire qu’il faut exploiter la richesse du patrimoine. Cette piste est explorée par la Charte depuis le début et est revendiquée par un certain nombre d’acteurs (Sens Espace Europe, le Prieuré de Grandmont…) selon le parti pris qui est de dire qu’une manifestation doit toujours être en adéquation et mettre en valeur un lieu. Pour notre part il nous paraît important de trouver un équilibre entre promotion du lieu et accord avec l’artistique, et ne pas se limiter à cause du lieu dans les formes présentées.

Ci-dessous un inventaire non exhaustif des lieux :

6.3.1 Les salles communales

Petite salle communale (de réunion)

Grande salle communale (des fêtes)

Espace public extérieur aménagé

Celles ? ouiCros (Le) ? Olmet-et-Villecun ? Pégairolles-de-l'Escalette oui Plans (Les) oui Poujols oui Sorbs oui Saint-Pierre-de-la-Fage oui Usclas-du-Bosc oui

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Fozières oui Lauroux oui Saint-Privat oui Soumont oui Couvertoirade (La) oui Saint-Jean-de-la-Blaquière oui Saint-Etienne-de-Gourgas oui Saint-Maurice-Navacelles oui Vacquerie-St-Martin-de-C (La) oui oui Caylar (le) oui oui Soubès oui oui ouiBosc (Le) Bosc (Le) - Sallèles du Bosc oui ouiBosc (Le) - Le Bosc oui

6.3.2 Les lieux privés ouverts accueillant des activités culturellesCantercel à la Vacquerie. Propriété de Sens Espace Europe. Pour l’instant uniquement des bureaux. Gîte en cours de construction.Fontaine-du-Bosc au Bosc . local destiné à la danse voltige, en location par l’association Têt’en l’air Le château à Olmet-et-Villecun, mis à disposition par son propriétaire pour des soirées jazz avec Garibaldi StreetLe prieuré de Grandmont, à Soumont, appartenant à la famille BEC. Loué pour divers séminaires et mariages et consacré une partie de l’année à une programmation artistique.La Mostra à La Couvertoirade, occupé par l’association Regards Croisés.

Il faut noter que les lieux culturels d’initiative privée sont plus nombreux à Lodève (Jardin Intérieur, lieu du Grand Kabbar Théâtre…).

Il faut réfléchir à la possible complémentarité public/privé et s’interroger sur le rôle de la puissance publique.

6.3.3 Les lieux d’expositions (arts plastiques)Outre les lieux des organisateurs d’exposition (voir page 23), on recense d’autres lieux :

• Privés et occasionnels :Le Prieuré de Grandmont à Soumont, salle d’exposition équipée de rails

• Ateliers d’artistes ouverts au public :On ne traitera pas La Couvertoirade car les ateliers sont variables, nombreux et saisonniers, liés à une activité touristique.On note une grande difficulté à obtenir les informations concernant les périodes et les horaires d’ouverture.

Takavenir (Soumont), porté par Nicolas Jouas (sculpteur), et où travaillent régulièrement Cédric Angladon, Jean-François Caudry. Un espace d’exposition-vente des œuvres et un atelier. Les artistes ont l’intention de développer des manifestations du type « Puces d’Art ». Le lieu est ouvert tous les jours ( ?).

Le Loup Blanc (Le Caylar), porté par Céline Denis (peintre)

Domaine de l’Art Vivant Intégral (Fozières), porté par Irène Faivre (peintre sculptrice). Gîte et lieu d’exposition, ainsi qu’atelier, ouvert sur rendez-vous toute l’année.

Atelier 137 à Saint Jean-de-la-Blaquière ( ?)

6.3.4 Les salles de répétition

Elles existent, fruit de la débrouillardise des artistes, notamment de musiciens. Chez l’un, chez l’autre…mais aucun lieu n’est officiel et permanent.

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Les comédiens demandent parfois des salles aux mairies de leur commune de résidence (c’est le cas d’Alicia Le Breton à Saint-Jean), mais dans le cas où les mairies répondent favorablement l’action reste inconnue des habitants.

Les questions posée par les répétitions sont différentes selon les disciplines : pour la musique la question du « bruit » est très importante. En théâtre ou conte, cette « nuisance » est souvent secondaire.

On peut noter que les environs ne proposent pas la possibilité d’un lieu de répétition. La Mostra tente un peu l’accueil de résidence d’artistes mais en fonction des lieux, c’est forcément l’été et cela reste à la marge de leur activité. A Lodève le lieu du Grand Kabbar est privé. Les lieux publics équipés les plus proches sont ensuite les théâtres de Gignac, de Clermont l’Hérault et de Millau.

6.3.5 Les églises et chapelles

A compléter

6.3.6 Les autres lieux patrimoniaux

A compléter

6.3.7 Les lieux de vie

• Cafés :Le Caylar, SoubèsLarzac Café à La Vacquerie (ouvert l’été)

• Bar/snackLa Petite Fringale, fortement soutenu par la Mairie à Saint-Jean de la Blaquière

• Point multiservices :L’Auberge des Causses à La Vacquerie

6.4 LES DÉPLACEMENTSFortement corrélée à la question des lieux, mais aussi intrinsèquement à la configuration du territoire, la question des transports se pose systématiquement lorsque:

• on parle d’activités à mettre en place avec les scolaires/les jeunes• on envisage un projet de façon intercommunale qui nécessite forcément des déplacements de population.• on évoque des déplacements, des sorties collectives

6.4.1 Les moyens de transports :

• Les fournisseurs locaux, les entreprises Manzanarès et Laurès ont des tarifs fixes • de l’ordre de 400 euros pour un aller-retour à Montpellier avec un bus de 54 places.• Les SIVOM possèdent des bus pour les transports scolairesSIVOM la Rouvière : minibus de 17 placesSIVOM Larzac : 1 bus 54 places et un minibus.• Les déplacements vers les domaines départementaux sont gratuits pour les collégiens dans la mesure où ils

sont organisés suffisamment à l’avance.• Le « co-voiturage culturel »L’expérience du co-voiturage simple avait été tentée par Suzanne Kerr lors de la mise en place de Resoform, mais n’a pas fonctionné. Il paraît important de s’intéresser à l’expérience d’Arttrotteurs.

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6.4.2 Les sorties culturelles de groupe

Elles sont organisées souvent à destination de sites patrimoniaux remarquables, pour la journée par les associations suivantes notamment :• Les aventurières du Bosc• Capitelle• Foyer rural d'Olmet et Villecun• Foyer rural de Lauroux• CEPAV Culture Environnement Patrimoine Architecture Vernaculaire

Le Foyer Rural de Saint-Privat et l’association Têt’en l’air initient parfois ce type de sorties pour aller voir un spectacle.

7 – Les propositions issues des tables rondes, des rencontres et questionnaires…

Ci-dessous les idées débattues dans les tables rondes qui ont abouti à des propositions

- L’occitan• Réaliser une carte et un calendrier• Favoriser des animations en milieu scolaire• Favoriser des rencontres entre les générations• Organiser un événement permettant de parler et de faire parler de l’occitan, avec musique et théâtre• Participer aux manifestations déjà en place : Centenaire de 1907, Poem express, printemps des poètes.

- Les arts visuels• Sortir les artistes de leur isolement, promouvoir des actions collectives• Faire connaître les ateliers ouverts (signalétique, dépliants), recenser des lieux où il y a de l’art exposé• Afficher une offre de qualité

- Le spectacle vivant• Créer un lieu de répétition (sécurisé, avec du matériel, où le bruit tardif est possible), où l’on peut recevoir les

diffuseurs• Créer des « points service culturels » – face à la fermeture de lieux privés, Point d’eau à Puechabon,

Komalamezon à Lodève• Permettre l’accueil de différents publics du territoire autour des phases de créations (scolaires, habitants…)• Imaginer une « tournée rurale », réaliser des premières parties, organiser un événement fédérateur annuel• Prendre en compte les problèmes d’affichage

- Les scolaires• Coordination d’actions en directions des scolaires pour les domaines dans lesquels la charte est compétente :

patrimoine et éducation artistique et culturelle.

- JeunesseDans ce secteur plus qu’ailleurs, il s’agit de créer une occasion et un lieu. S’intéresser aux nouvelles formes d’art plus susceptibles de toucher les jeunes. Créer un comité de programmation impliquant les jeunes ?

• 1 concert en direction des « jeunes »• 1 rencontre des pratiques artistiques amateurs• 1 atelier d’écriture intercommunal avec résidence d’artiste

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Les propositions faites par l’intermédiaire des questionnaires sont les suivantes :

- Relancer l’idée de « lieux d’accueil environnement »- Sauvegarde du patrimoine rural comme axe prioritaire devant permettre une éducation à l’environnement- Développer les actions culturelles par la création d’ateliers d’art plastique et d’expression vivante pour des personnes en

difficulté sociale et économique aboutissant à la création de spectacle- Développer les rencontres les spectacles inter-génération- Aider à la mise en place d’une programmation de spectacle vivant de qualité toute l’année- Ciné-club itinérant- Intervention d’artistes locaux pour présenter leur création- Accueil de spectacle « d’ailleurs »

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8- Synthèse rapide de l’état des lieux

L’échelle du travail a permis d’appréhender de façon très détaillée les acteurs et leurs relations ainsi que les processus en cours. Nous donnons ci-dessous une synthèse plus globale qui permettra d’identifier des dynamiques plus larges.

La Charte Lodévois-Larzac est un découpage complexe que le grand nombre d’acteurs de ce territoire ignore parfois.Elle abrite un secteur socioculturel très important porté notamment par les Foyers Ruraux, avec une action d’éducation populaire d’un rayonnement souvent communal et revendiqué comme tel.Et un secteur de création artistique foisonnant, avec des artistes dont la reconnaissance reste limitée au niveau local/voire départemental, parfois fragile car peu structuré et pas du tout en réseau (sauf « la Petite Armada », réseau de musiciens et « Takavenir », collectif de plasticiens)

La Charte Lodévois-Larzac affirme l’intérêt d’une action culturelle intercommunale depuis de nombreuses années.

L’action de la Charte : relative au patrimoine est construite avec des partenaires de terrain (Foyers ruraux, autres associations et Communauté

de Communes Lodévois-Larzac) qui travaillent à une mise en valeur permanente. Elle s’appuie sur un patrimoine culturel et naturel riche : des lieux « de mémoire » ancienne : Saint-Michel-de-Grandmont, La Couvertoirade….ou plus récente (la Mostra), un grand site, le Cirque de Navacelles. Elle est reconnue par les institutions et les partenaires.

relative au spectacle vivant est plus diffuse. D’autres partenaires travaillent dans cette direction et la coopération n’est pas toujours évidente. Au départ, souvent liée au patrimoine ou au tourisme. Ne rencontre pas toujours un public nombreux.

On peut caractériser les acteurs comme : organisateurs de moments de convivialité nombreux, avec une forte réponse des habitants pour ce type d’activité intervenant souvent sur plusieurs secteurs d’activités peu fédérés

Et les actions menées dans le secteur culturel comme : peu nombreuses, dont les organisateurs sont très autonomes. Des manifestations d’envergure locale. N’atteignant pas une échelle intercommunale (soit parce que les associations ont un lieu, soit parce qu’elles agissent

surtout pour leur commune). Sauf en direction des scolaires.

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9- Diagnostic

INTERNE

Forces Tissu associatif dense, très actif Réseau de lecture publique important

Faiblesses Peu d’actions associatives à l’échelle

intercommunale Faible investissement des communes Peu de professionnalisation du secteur associatif Peu d’associations spécialisées dans l’action

culturelle

ENVIRONNEMENT

Opportunités Identité plurielle/multiple Richesse/diversité de la

population grâce à un grand nombre de nouveaux arrivants

Ancienneté d’une action culturelle intercommunale

Grand nombre d’artistes Grand nombre de lieux

remarquables

Menaces Découpage politique

territorial compliqué Territoire vaste et peu

peuplé Peu d’homogénéité du

territoire Grand nombre de nouveaux

arrivants : modification des liens sociaux

Ancienneté d’actions menées parfois de façon disparate sur le territoire

Zone d’occultation Lieu dédié au spectacle

vivant Les transports Les artistes/leur

reconnaissance/ leur implication

Sources :Données Insee 1999 / MAJ 2006Chaire UNESCO. CPU-DESS Aménagement intégré des territoires. Propositions de stratégies pour le développement touristique de la Communauté de Communes Lodévois-Larzac. Montpellier. Juin 2003B Derrieu. Les 20 ans de la Charte Lodévois-Larzac.19 décembre 2006 PASCAL/DDLL Etat des lieux de la lecture publique

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PARTIE 2 : TRAVAIL AVEC LE GROUPE

L’état des lieux est une base de travail. Il est évolutif et certaines informations manquent encore à ce jour.

Un pré-diagnostic a été partagé avec la commission culture élargie à toutes les personnes sollicitées pour les tables rondes le 15 mars 2007. Les documents avaient été envoyés une dizaine de jours avant la réunion et la présentation orale a synthétisé les éléments forts ainsi que la méthode. Les retours ont permis de se poser des questions pour poursuivre. Un pré-diagnostic plus complet a été adressé au groupe de travail le 13 avril. Il a été présenté au groupe et rediscuté lors de la réunion du 20 avril ; à ce moment là des corrections, et modifications ont été proposées qui ont été intégrées par l’animatrice culturelle.

1- Méthode d’élaboration du projet

Il s’agit de réaliser […] un travail de confrontation entre finalités et valeurs d’un côté, lecture de la situation de l’autre.12

1-1 – AVEC LE GROUPE DE TRAVAILL’objectif est de permettre à un groupe opérationnel de réfléchir à partir de l’état des lieux sur les orientations du projet culturel. Il ne s’agit pas de faire table rase de tout ce qui a été fait auparavant et c’est la raison pour laquelle l’état des lieux débute par un historique. Il s’agit de dégager des projets possibles et les ajuster en fonction des contraintes.L’objectif est aussi d’avoir des temps de partage avec la population et les associations. Ainsi une information régulière est envoyée sur la liste mel d’information et une commission culture au mois de juillet ainsi qu’une au mois de septembre permettront un partage et un échange autour des documents produits. La méthode de travail pour l’élaboration du projet avec le groupe de travail comprend ainsi plusieurs phases :

1ère phaseRéflexion sur les « valeurs » définies comme ce qui motive l’action. Il est apparu important de les définir en commun dans la mesure ou le projet est porté par un collectif, afin de partir d’une culture commune quant à notre vision d’un projet culturel.

2ème phaseAppréhension des enjeux à partir de l’état des lieux.Afin de connaître les éléments et les questions importants à travailler dans le cadre de ce projet culturel.

3ème phaseEn fonction des enjeux, réflexion sur des axes de projet.Il est important à ce moment là de replacer notre projet dans un contexte plus large que celui du seul territoire de projet et d’identifier des partenaires, des financeurs et des territoires plus vastes. Ceci aide à identifier des contraintes.

4ème phaseMise en place des modalités de mise en place des actions et de leur d’évaluation.

5ème phaseFinalisation et partage du projet.

12 J.P. Boutinet. Anthropologie du projet. PUF. Paris. 1990. p.23142


1-2 AVEC LES AUTRES PARTENAIRES

La commission culture est le moment de présentation aux acteurs et permet le questionnement par rapport à la démarche, d’autant que les documents sont fournis bien en amont.

Ensuite, nous nous sommes attachés à donner régulièrement soit par la presse, soit par la liste d’information électronique des informations à propos de l’avancement du projet, en donnant la possibilité à chaque fois de réagir et de donner son avis.

Nous réaliserons une publication permettant à chacun de se référer au projet.

2- Travail avec le groupe

Les différentes phases de travail avec le groupe ont été voulues comme des allers-retours entre théorie et pratique. Nous allons voir qu’il y a eu des phases de travail laissant libre cours à la réflexion et à l’imagination et d’autres visant à se donner des objectifs concrets.

2.1 LES RESSOURCES EXTERIEURESAfin d’étayer notre réflexion, il nous est apparu important de faire appel à des universitaires ou à des professionnels pour approfondir des sujets important comme le territoire par exemple, ou entendre le récit d’expériences.

Le territoire :Cette notion a été utilisée dès le départ comme critère objectif permettant de définir des gens à l’intérieur et des gens à l’extérieur ainsi qu’une zone de compétence. Il s’agissait d’un passage obligé pour cerner la zone d’étude et le « public » de l’étude. Les différentes rencontres et discussions nous ont montré que cette notion était la première source d’interrogations. L’intervention de Philippe Chaudoir13 visait à nous ré-interroger sur cette notion, son historique, ses différentes acceptions, et dans le cadre d’un projet culturel « de territoire » sa nécessaire dimension d’ouverture.

L’expérience de la Communauté de Communes des Monts d’Orb :Dany Chavarria14 est venue nous présenter le projet culturel de la communauté de communes ainsi que la démarche qui lui a donné naissance.

Le projet culturel du département de l’Hérault :En tant que partenaire financeur, il était intéressant d’entendre le projet culturel du département de l’Hérault, la démarche qui a permis d’y arriver ainsi que les modalités d’action et de soutien aux politiques locales.L’intervention de Cécile Olive, coordinatrice des 4 agences culturelles, permet de nous extérioriser du territoire pour replacer le projet dans des dynamiques culturelles plus larges.

2.2.1 REFLEXION SUR LES VALEURS

La première réunion s’est tenue le 20 avril 2007, de 9h à 13h.Il était proposé au groupe de réfléchir sur la question des valeurs en répondant à la question suivante :Quels sont les idéaux qui nous paraissent essentiels à défendre dans une politique culturelle de territoire ?

Voici les valeurs exprimées:

S’inscrire dans des politiques culturelles plus larges (département, région, national voire européen)

Affirmer la culture comme une dimension essentielle du développement

13 Philippe Chaudoir est sociologue, maître de conférences à l'Institut d'Urbanisme de Lyon, membre de l'équipe de recherche "villes, espaces et sociétés" de l'Université Lyon 2 et responsable du réseau de recherche international CNRS "Arts de ville", développement culturel et espace public urbain. Il est également président de Lieux Publics, Centre national de création des Arts de la rue - Marseille

14 Dany Chavarria est chargée de la culture pour la Communauté de Communes des Monts d’Orb (Le Bousquet d’Orb, Camplong, Graissessac, saint Etienne Estréchoux, Saint Gervais sur Mare, Saint Geniès de Varensal, La Tour sur Orb) depuis 1999. Elle a mené un diagnostic culturel sur le territoire concerné en 2005-2006 et réalise la saison des Monts d’Orb depuis 2005, ainsi que « les imprévus au jardin » une exposition estivale d’art contemporain au domaine de la Pièce depuis 2000.

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Culture qui tire vers le hautTirer vers le haut sans tomber dans l’élitisme et pas vers le bas / exigenceSimplicité

Un projet culturel qui soit culturellement qualifié sinon il n’intéresse pas la populationEn amont du projet, trouver-définir notre identité culturelle et faire qu’elle ne se limite pas à de l’analyse et de la communication car à mon sens elle se trouve dans l’appropriation du projetValoriser une éducation de pays envers les enfants : connaître sa culture = richesse de son avenirLutter contre la mondialisation de la culture en valorisant nos identités (langues et cultures, patrimoine)Se forger, se créer une culture commune

Ouverture = enrichissementOuverture aux cultures de l’autre et aux autres culturesLe projet culturel n’envisage pas l’accession à la culture des nombreux étrangers qui arrivent sur notre territoire et qui sont riches en enseignementsOuverture sur tous les domaines de la culture envisageables sur le territoire : patrimoine, jeunesse, domaine artistique, occitan etc…Intercultures : rencontre et échange des hommesMise en place d’une programmation / cohérence du projet culturel. Peu de choses sont à rajouterCohérence de la programmation : thèmes/datesUn projet construit et non une juxtaposition d’actions ou d’animations

Permettre le plaisir, développer l’imaginaireDéveloppement local, culturel : épanouissement de chacun et du territoire

Maintenir et créer un lien social entre anciens et nouveau : favoriser l’adaptationIntergénérationsTraditions mais modernité

Mise en valeur des arts visuels. Coup de pouce aux artistes

PatrimoineMise en valeur de l’existant : naturel / construitDéfendre le patrimoine et le mettre en valeur

EgalitéAccessibilité de la culture à tous les publicsRendre accessible : lieux, contenus, éducationEducationEducation

Une politique culturelle qui soit laïque et apolitiqueValeurs humanistesPaix, non-violenceCommunautéIntégrité

Adaptation ≠ différente de compétitionRespect de l’homme et de la nature sur ce territoireSoin à la terreEducation populaire dans des objectifs de développement durable

2.3 APPREHENSION DES ENJEUX

Une seconde réunion s’est tenue le 3 mai 2007 de 18h à 19h45. Son objectif était d’identifier des enjeux pour le territoire.

Les enjeux exprimés et discutés ont été les suivants :

Réunir, souder, briller, échanger, diffuserAffirmer les identités du territoireFaire le lien entre les communesPermettre la transversalitéMener des actions communes avec la CCLS’ouvrir vers l’extérieur : échanger avec d’autres villes (Montpellier, Béziers)Etablir une communication permanente entre les actions et les projets, avec le publicMettre en place une programmation avec les jeunes et les scolairesMettre en valeur l’offre existanteS’ouvrir à la culture et aux arts en respectant les identités

Toucher tous les publicsPermettre une programmation pluridisciplinaire adaptée au public, évolutive, dans des lieux réfléchisSensibiliser tous les publicsMettre en réseau les partenaires pour une construction commune – permettre l’itinérance des projets et des actions Permettre le croisement des publicsLa protection de l’environnement et la non violenceMettre en place une « veille culturelle »Réfléchir à la question des lieuxDévelopper une structuration durable du territoire.Echelle de travail intercommunale : nécessité de trouver des moments collectifs

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Coordination : faire circuler l’information, faire le lien... Mettre en place des bases de données recensant les informations ? Promouvoir ces ressources vers l’extérieur ? Trouver des cohérences et des complémentarités ? Coordination et professionnalisation : imaginer un Salarié inter-associatifL’identité/le territoireL’évolution sociale : L’implication des nouveaux arrivants, les « autochtones », le « traditionnel » et « le reste ».La vie associative : Permettre un élargissement des destinataires des actions, aller au-delà de la mobilisation par commune, définir des espaces de concertation, renouveler le principe des commissions cultures.Poursuivre le travail avec des partenaires, interlocuteurs privilégiés quant au sens de leur action (Foyers ruraux notamment).Les transports/la mobilité : ouverture culturelle des scolaires, des jeunes, des anciens. Le mouvement vers l’extérieur.Spectacle vivant : porteur d’imaginaire, d’ouverture, de plaisir - Appuyer ou donner une envergure intercommunale à des manifestations culturelles autonomes selon des critères à définir. Des domaines pas explorés: la danse par exemple. Un

secteur créatif foisonnant à valoriser, à structurer, à soutenir, à montrer vers l’extérieurLivre et lecture publique : structuration culturelle de départ. Favoriser une meilleure coordination. Permettre l’animation.Les actions socioculturelles et l’éducation populaire : complémentarité des actions à maintenir. Ne pas démunir mais co-construire.Éducation artistique et culturelle et ateliers de pratique artistique : Développer les actions et les moyens grâce à une coordination. Résidences d’artistes, portée intercommunale.Les actions et projets spécifiques : Valoriser des personnes ressources et leur permettre de développer des projets originaux à l’échelle intercommunale.Occitan et patrimoine : Affirmer leur conservation et leur valorisation comme un axe fort. Donner une portée intercommunale, coordonner.Demande culturelle et artistique : Sensibiliser, expliquer. Avoir une démarche pédagogique, attractive.Les lieux : Permettre la création artistique, l’accès de tous, utiliser les lieux existants, adapter lieux et formes.Arriver à transmettre cette structurationValoriser ce qui existe déjàS’interroger sur les lieux

2.4 METHODE DE VALIDATION

Tous les membres du groupe n’étant pas présents à chaque réunion, nous avons proposé à l’issue des réunions :De reformuler les idées expriméesDe permettre à chacun de s’exprimer sur ces items à l’aide de couleurs.Ce système de validation est appelé « Abaque de Régnier »15.

Lors des réunions successives nous sommes revenus sur les valeurs et enjeux :

2.3.1 Les valeurs

La discussion autour des valeurs nous a amenés à supprimer les grandes valeurs fondatrices qui semblaient poser problème à la vue des abaques, ainsi que les arts visuels.Finalement le compromis est de hiérarchiser les valeurs (en 1 la valeur qui suscite le plus d’adhésion) et de supprimer les arts visuels à condition que leur présence à une étape du projet soit mentionnée.

1. Le projet culturel devra promouvoir une culture exigeante2. Le projet culturel cherchera en permanence à s’enrichir grâce à l’ouverture aux autres et à différents domaines de la culture.3. Le projet culturel devra être considéré comme dimension essentielle d’un projet de développement territorial4. Le projet culturel mettra l’accent sur la cohérence des objectifs et des actions.5. Le projet culturel devra permettre l’égalité d’accès à la culture, notamment par l’éducation et la médiation. Le projet culturel devra avoir comme objectifs :

- 6. permettre l’épanouissement, le plaisir- 7. se préoccuper des patrimoines naturel et culturel

15 Résultats de l’Abaque de Régnier45


8. Le projet culturel devra permettre la compréhension et l’expression des identités du territoire9. Le projet culturel devra avoir comme objectif de développer l’imaginaire10. Le projet culturel aura comme valeur fondatrice le développement durableLe projet culturel devra avoir comme objectifs :

- 11. conserver et amplifier les liens intergénérationnels- 12. chercher l’articulation entre tradition et modernité

13. Le projet culturel devra s’inscrire dans des dynamiques culturelles plus larges14. Le projet culturel devra promouvoir une culture accessible

Le projet culturel aura comme valeurs fondatrices :- 15. la laïcité- 16. l’humanisme- 17. la tolérance

A SUPPRIMER : Le projet culturel devra avoir comme objectif de mettre en valeur les arts visuels

2.4.2 Les enjeux

La première reformulation des enjeux n’étant pas très lisible, la proposition a été de les retravailler. Outre une reformulation, il est proposé de les séparer en deux groupes :

les enjeux concernant la méthode générale d’élaboration du projet les enjeux liés spécifiquement au territoire.

Cela donne :

2.4.2.1 Enjeux du projet culturel en termes de méthode1. Permettre une structuration culturelle durable et transmissible2. Permettre le développement à une échelle intercommunale3. Développer ou maintenir des partenariats en lien avec les orientations du projet4. Permettre la coordination entre les actions et avec des partenaires5. Proposer des espaces de concertation

6. S’adresser à tous les publics (c’est à dire touristes, nouveaux arrivants, publics empêchés, etc…)7. Sensibiliser les publics grâce aux actions socioculturelles, à l’éducation populaire, de façon coordonnée8. Permettre l’éducation

9. Soutenir et valoriser les créateurs10. Favoriser le spectacle vivant 11. Coordonner l’animation du réseau de lecture publique

2.4.2.2 Enjeux du projet culturel liés au territoire12. Permettre le mouvement et les échanges sur le territoire et vers l’extérieur13. Permettre la conservation, la protection et la mise en valeurs des patrimoines naturel et culturel14. Mettre en place une programmation pluridisciplinaire à l’échelle intercommunale

15. Permettre une réflexion sur l’identité du territoire16. Etre attentif aux nouveaux arrivants en lien avec la population

17. Connaître et valoriser ce qui existe déjà18. Valoriser les lieux19. Adapter lieux et formes proposées

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2-5 AXES DE PROJET

La définition des axes de projet s’est faite en deux temps. Le 9 mai, à l’issue de l’intervention de Dany Chavarria, quelques axes sont lancés :

Coordination intercommunaleComité local préparatoire : commune, acteurs locaux, charteActions de portée intercommunaleFavoriser les échanges et les rencontres, les débats. Un thème important à explorer peut être celui de l’identité. Université populaire rurale ? La culture comme moyen de résistance.Créer des moments de rassemblements intercommunauxFidéliser des publics sur des rendez-vous réguliers, peu importe le lieu.Appuyer des actions existantes sur des critères précis. Mettre en place une charte.Mettre le contenu de la programmation en lien avec les thèmes explorés

Et le 4 juin, lors d’une réunion du groupe de travail, en fonction des apports de chacun et après discussion collective, nous choisissons de donner un objectif principal qui résume notre projet culturel et qui se décline ensuite en différents points :

DEVELOPPER UNE ACTION CULTURELLE ET ARTISTIQUE PLURIDISCIPLINAIRE SUR LE TERRITOIRE INTERCOMMUNAL : Conforter le partenariat avec les acteurs locaux et coordonner le travail en réseau Favoriser les échanges Développer l’éducation artistique et culturelle Proposer une programmation artistique Valoriser le patrimoine Entretenir la réflexion sur les identités

Une préoccupation est exprimée par Eric Sonié, qui semble également préoccuper tout le monde, mais dont on se demande s’il faut l’intégrer ou pas, et de quelle manière c’est celle du respect permanent de l’environnement, du développement durable dans tous projets. Il parle par exemple de favoriser un « éco-voiturage » qui encouragerait les gens à partager une voiture pour se déplacer sur des activités culturelles en échange d’entrées gratuites…

Le 25 juin, lors d’une réunion du groupe les axes sont précisés et regroupés sous un chapeau qui est le suivant :

DÉVELOPPER DE FAÇON DURABLE SUR LE TERRITOIRE INTERCOMMUNAL UNE ACTION CULTURELLE ET ARTISTIQUE PLURIDISCIPLINAIRE FAVORISANT LES ÉCHANGES ET RESPECTUEUSE DE SON ENVIRONNEMENT.

- Conforter le partenariat avec les acteurs locaux et coordonner le travail en réseauEtre soucieux de l’équilibre territorialEtablir des critèresDéfinir un cahier des charges, une charte de partenariatImpliquer toujours les municipalitésProposer un événement fédérateur intercommunal

- Développer l’éducation artistique et culturelle pour tousDévelopper les pratiques amateursProposer des débatsOrganiser des rencontres de type « Université rurale »Travailler en partenariat avec le milieu scolaireTravailler dans et autour de l’écoleTravailler en partenariat avec des structures accueillant des enfants et des jeunes

- Favoriser les échangesInterpartenariaux : Elargir les partenariats

Mieux connaître les activitésEtre en lien avec des événements et des thématiques plus larges

Intergénérationnels : Permettre la rencontre entre les jeunes et les anciens47


Interterritoriaux Accueillir dans de bonnes conditions / convivialitéAccueillir des artistesS’informer, s’enrichir de ce qui se fait ailleurs

Se déplacer collectivement (écovoiturage)

Intraterritoriaux

Favoriser mixité et rencontre des publicsInterculturels

- Favoriser la création et la diffusion artistiqueDisposer d’un lieu repéré pour la créationAccueillir 1, 2, 3…résidences d’artistes (toutes disciplines)Programmation accessible et de qualitéToucher tous les publics

- Valoriser le patrimoineS’appuyer sur des lieux remarquablesAdapter les spectacles aux lieuxMettre en place un lieu physique ou virtuel de présentation, de consultationLangue et culture occitane

- Créer les conditions d’une réflexion sur les identités pour permettre intercompréhension et rencontres

Ces axes sont validés lors d’une commission culture le 5 juillet. La réunion du 10 septembre affine quelques formulations et propose une version synthétique du projet.

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PARTIE 3 : LE ROJET CULTUREL DU TERRITOIRE DE LA CHARTE LODEVOIS-LARZAC

1- Le projet

DÉVELOPPER DE FAÇON DURABLE SUR LE TERRITOIRE INTERCOMMUNAL UNE ACTION CULTURELLE ET ARTISTIQUE PLURIDISCIPLINAIRE VALORISANT SON PATRIMOINE, FAVORISANT LES ÉCHANGES ET RESPECTUEUSE DE SON ENVIRONNEMENT

Il respectera des valeurs transversales : 1. La promotion d’une culture exigeante2. La recherche permanente de l’enrichissement grâce à l’ouverture aux autres et à différents domaines de la culture.3. Etre une dimension essentielle d’un projet de développement territorial4. Mettre l’accent sur la cohérence des objectifs et des actions5. Permettre l’égalité d’accès à la culture, notamment par l’éducation et la médiation, c'est-à-dire l’éducation populaireSe donner comme objectifs :

- 6. permettre l’épanouissement, le plaisir- 7. se préoccuper des patrimoines naturel et culturel

8. Permettre la compréhension et l’expression des identités du territoire9. se donner comme objectif de développer l’imaginaire10. Le développement durableSe donner comme objectifs :

- 11. conserver et amplifier les liens intergénérationnels- 12. chercher l’articulation entre tradition et modernité

13. L’inscription dans des dynamiques culturelles plus larges14. La promotion d’une culture accessible

- 15. la laïcité- 16. l’humanisme- 17. la tolérance

Il aura pour objectifs :

1 Conforter le partenariat avec les acteurs locaux et coordonner le travail en réseau2 Développer l’éducation artistique et culturelle pour tous3 Favoriser la création et la diffusion artistique4 Valoriser le patrimoine naturel, culturel et linguistique5 Favoriser les échanges

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OBJECTIF 1CONFORTER LE PARTENARIAT AVEC LES ACTEURS LOCAUX ET COORDONNER LE TRAVAIL EN RÉSEAU

Répond à l’enjeu de coordinationPermettre une structuration culturelle durable et transmissiblePermettre le développement à une échelle intercommunaleDévelopper ou maintenir des partenariats en lien avec les orientations du projetPermettre la coordination entre les actions et avec des partenairesProposer des espaces de concertationConnaître et valoriser ce qui existe déjà

Rechercher les liens avec des événements et des thématiques plus larges (départementale ou nationale) au moins 2 fois par an.

Etudier, recenser et faire connaître les activités menées par les acteurs locaux

Travailler en partenariat et dans la complémentarité avec les acteurs, ne pas se substituer à eux.

Proposer annuellement un grand projet fédérateur

Travailler à la coordination de l’animation de la lecture publique sur le territoire.

Renforcer la notion d’intercommunalité

Permettre des temps de rencontre entre les acteurs

ACTIONS

A court termeCommunication : poursuivre l’édition du calendrier mensuel des événements socioculturels menés par les associations et les communes - Poursuivre le relais des informations événementielles auprès du pays Larzac Cœur d’Hérault.Réorganisation de la commission culture : Réunir la commission 3 fois par an et renforcer son rôle pour en faire un véritable forum de réflexion thématique, théorique avec des rencontres, des intervenants en plus du traditionnel temps de rencontre entre les acteurs.Rencontres associatives : Mettre en place à l’automne des rencontres inter-associatives socioculturelles ouvertes aux associations des deux cantons de Lodève et du Caylar afin de présenter leurs actions et les activités proposées menées (notamment ateliers etc…)Modalités de coopération : Définir des critères du travail en partenariat dans un cahier des charges (parmi ces critères figureront par exemple l’équilibre territorial, l’implication des municipalités, l’élargissement des partenariats)

A moyen et long termeMettre en place un événement fédérateur intercommunalConstruire de nouveaux types de partenariats portant sur des actions intercommunales (par exemple Lauroux comme lieu pour l’occitan, Saint-Privat pour l’action théâtrale…)Constituer un fond documentaire artistique et culturelAssocier sur un même événement plusieurs communes ou plusieurs associations de communes différentesMettre en place un espace virtuel de présentation des actions et des acteurs socioculturels sur le territoireMettre en place un lieu/pôle/centre ; une maison dédié(e) aux associations, aux arts, à la culture et au patrimoine identifié comme intercommunal et faisant office de centre ressource patrimonial et culturel

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OBJECTIF 2DÉVELOPPER L’ÉDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE POUR TOUS

Répond à l’enjeu d’éducationSensibiliser les publics grâce aux actions socioculturelles, à l’éducation populaire, de façon coordonnéePermettre l’éducation

Favoriser le développement des pratiques artistiques amateurs pour tousPermettre des temps de rencontre entre les différentes pratiques artistiques et culturelles

Travailler à développer les actions d’éducation artistique et culturelle et au patrimoine en partenariat avec le milieu scolaire et avec des structures accueillant des enfants et des jeunes. Associer programmation et éducation.

Permettre des temps de réflexion collectifs autour de sujets artistiques, culturels, patrimoniaux ou liés à la programmation (débats, rencontres de type « Université rurales ») en sollicitant toujours la présence d’une personne ressource

Travailler à toucher tous les publics par des actions de sensibilisation

ACTIONS

A court termeSoutien logistique et financier :

- au montage de projet en milieu scolaire visant à développer les pratiques artistiques, à rencontrer des artistes et à mieux connaître son patrimoine

- à la mise en place d’ateliers de pratique artistiqueCoupler programmation et actions de sensibilisation en proposant des ateliers et des temps de rencontres avec les artistes. De même coupler travail autour du patrimoine et sensibilisationProposer des rencontres et débat sur des thèmes artistiques et culturels

A moyen et long termeMettre en place des ateliers de pratique artistique intercommunauxNouer des partenariats afin de favoriser la présence de l’écrit et des ressources documentaires sur les sujets abordés.

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OBJECTIF 3FAVORISER LA CRÉATION ET LA DIFFUSION ARTISTIQUE

Répond à l’enjeu artistiqueSoutenir et valoriser les créateurs du territoireFavoriser le spectacle vivant Mettre en place une programmation pluridisciplinaire à l’échelle intercommunale

Création : Disposer d’un lieu repéré pour la création et la monstrationInitier et accompagner l’accueil d’une ou plusieurs résidences d’artistes (toutes disciplines)Soutenir les créateurs du territoire

Diffusion :Mettre en place une programmation accessible et de qualité équilibrée sur le territoire hors saison et un temps fort festivalier rendant visible le territoire pendant la période estivale en favorisant au maximum sa décentralisation par rapport au village d’origine (Saint-Jean-de-la-Blaquière)

ACTIONS

A court termeCréation dans le secteur du spectacle vivant : Relayer auprès des élus les demandes de salles des artistes structurés. Coopérer avec les artistes du territoire (de qualité et structurés) pour des ateliers et pour la diffusion de leurs spectaclesCréation dans le secteur des arts visuels : Passer commande à des artistes autant que possible. Valoriser les lieux qu’ils ouvrent au public.Etre attentif et le relais des créations des artistes du territoire

Diffusion : Construire toute l’année une programmation proposant théâtre, danse, conte, musique d’envergure et de qualité dans un souci d’accessibilité, de correspondance avec le territoire.Proposer un festival estival permettant les échanges et les rencontres, et permettant d’identifier le territoire auprès d’un large public tout en respectant l’équilibre territorial des actions.Proposer en coopération avec la Communauté de Communes une programmation d’expositions photographiques ou liées aux nouvelles technologies (vidéo par exemple), liées au territoire, au patrimoine ou au spectacle vivant ou à des thèmes explorés par des acteurs du territoire.

A long termeProposer un événement autour de la photo comme moyen de lier art et territoire (et son patrimoine)Que le lieu/pôle/centre ; une maison dédié(e) aux associations, aux arts, à la culture et au patrimoine identifié comme intercommunal évoqué précédemment soit consacré aussi à la création dans le secteur du spectacle vivant.

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OBJECTIF 4VALORISER LE PATRIMOINE NATUREL, CULTUREL ET LINGUISTIQUE

Répond à l’enjeu patrimonialPermettre la conservation, la protection et la mise en valeurs des patrimoines naturel et culturelValoriser les lieuxAdapter lieux et formes proposées

Approfondir et rendre accessible la connaissance du patrimoine territorial

Mettre en place un lieu physique ou virtuel de présentation, de consultation

Agir en faveur des langue et culture occitanes

S’appuyer sur des lieux remarquables

Utiliser la diffusion artistique comme une façon de mettre en valeur des lieux

Permettre que le patrimoine soit source de création contemporaine

Permettre que le patrimoine soit occasion d’échanges de débats et de rencontres

ACTIONS

A court termeInventaire du patrimoine : Inventaire à poursuivreEtre attentif et créatif dans les modes de présentationFaire appel à des artistes pour restituer les données de l’inventairePoursuivre les rencontres du patrimoine et l’édition des cahiers du Lodévois-Larzac

Langue et culture occitanesEncourager la pratique de la langueSensibiliser le grand public par différents moyens

Programmation culturelleAvoir toujours le souci du lieu en lien avec la programmation :Mettre en place une programmation liée à la valorisation du patrimoine

A long termeS’associer au réseau de lecture publique afin qu’il soit le relais des publications de la Charte Lodévois-Larzac. La bibliothèque de Soubès pourrait être un lieu privilégié avec un espace dédié au patrimoine.Permettre une consultation en ligne de l’inventaire du patrimoine

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OBJECTIF 5FAVORISER LES ÉCHANGES

Répond à l’enjeu Ouverture, mobilité, identitésPermettre le mouvement et les échanges sur le territoire et vers l’extérieurPermettre une réflexion sur les identités du territoireEtre attentif aux nouveaux arrivants en lien avec la population

…intergénérationnels : Permettre la rencontre entre les jeunes et les anciens

…entre les territoires et sur le territoire :Accueillir dans de bonnes conditionsAccueillir des artistes et soutenir les artistes du territoire pour aller vers l’extérieur.S’informer, s’enrichir de ce qui se fait ailleurs (formation, relais d’information)Se déplacer collectivement (écovoiturage et co-voiturage)

…interculturels : Favoriser mixité et rencontre des publicsCréer les conditions d’une réflexion sur les identités pour permettre intercompréhension et rencontreMettre en valeur les différentes identités culturelles présentes sur le territoire en permettant un éclairage savant et artistique sur chacune d’entre elles et en leur proposant de s’exprimer, de partager des savoirs faire ou des modes de vieImpulser et favoriser la réflexion sur ce thème

ACTIONS

A court termeSorties collectives : Proposer d’aller voir des expositions/visites de lieux/spectaclesRencontres: Au sein des commissions culture proposer des rencontres avec des acteurs d’autres territoires La thématique des identités : Une thématique importante à prendre en compte dans la programmation culturelle

A long termeDévelopper un réseau de liens et d’échanges pour favoriser les sorties ensemble et développer le co-voiturage culturelMettre en place des rencontres annuelles avec sociologues, ethnologues, scientifiques, artistes sur la thématique des identités

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2- Ses modalités de mise en oeuvre

Les réunions du 25 juin et du 10 septembre ont permis de définir les modalités de mise en œuvre et d’évaluation du projet :

Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre : Charte Lodévois-LarzacLa charte Lodévois-Larzac met en œuvre les axes du projet et propose des actions en partenariat avec les acteurs du territoire (communes, associations).

Groupe de pilotage : Référents institutionnels et financeurs : DRAC, Région, département, Secteur des Foyers Ruraux, Jeunesse et Sport, CPIE CM, Inspection AcadémiqueInviter d’autres financeurs potentiels : CAF, EuropeLe groupe de pilotage conseille, et vérifie et évalue le projet (2 fois par an)

Comité technique : Groupe d’élaboration du projet culturelEt élargir à des artistes ou a des programmateurs ? Propositions validées par le comité technique qui se réunit 1 journée 2 fois par an (juin, novembre) et est amené à correspondre régulièrement par messagerie électronique.

Commission Culture : Les acteurs socioculturels du territoireLa commission culture est force de proposition et lieu de réflexion. Elle se réunit trois fois par an en janvier, mai, septembre ou octobre (avec les rencontres associatives).

Coopération avec les associationsLa proposition de projets doit intervenir avant :

- le 15 novembre pour une réalisation en février-août- le 2 mai pour une réalisation en oct-déc

Etude des propositions et définition d’un niveau de coopération (mise en réseau, soutien logistique ou co-production qui implique des financements, une concertation et une prise de décision commune) par le Comité Technique et validation finale par la Charte.

Les conditions nécessaires pour monter des projets en partenariat :Adhésion de l’association à la CharteObjectifs de l’action menée doivent correspondre aux objectifs du projet culturel de la Charte et rentrer dans le cadre d’une action culturelle menée toute l’année sur le territoire (pas d’actions ponctuelles)Envergure intercommunale (par le propos et/ou en actes)Respect d’un équilibre territorial annuelImplication financière et/ou logistique de la ou des collectivités (mairie) accueillant la manifestationPartage des risques et des recettes

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projet culturel charte lodevois-larzac - …€¦ · 03/10/2007 projet culturel de territoire...

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