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Lycée Notre dame de Rezé 2nd1
2011
Projet 3 Etude d’une œuvre intégrale : pierre et Jean de
Guy de Maupassant.
Guémas Grégoire 2nd1
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Projet 3 : Etude d’une œuvre intégrale : Pierre et Jean de Guy de Maupassant
Problématique : pourquoi peut-on dire que l’œuvre Pierre et Jean est une « machine à générer de
l’interprétation » d’Umberto Ecco.
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Table des matières Séance 1 : test de lecture ........................................................................................................................ 5
Extrait 1 ............................................................................................................................................... 5
Extrait 2 ............................................................................................................................................... 5
Extrait 3 ............................................................................................................................................... 5
Répondez précisément aux questions qui suivent. ............................................................................. 5
Séance 2 : Etude de l’incipit .................................................................................................................... 6
Etude de l’incipit de pierre et jean : inscrit dans le réalisme ? ........................................................... 6
Un incipit surprenant ? ........................................................................................................................ 7
Séance 3 : comparaison : Incipit/Epilogue .............................................................................................. 8
Tableau de comparaison ..................................................................................................................... 8
Interprétation ...................................................................................................................................... 9
Mr Roland : ...................................................................................................................................... 9
Mme Rosémilly : .............................................................................................................................. 9
Mme Roland : .................................................................................................................................. 9
Séance 4 : les personnages de Pierre et Jean .......................................................................................... 9
1ère partie : Introspection de Pierre ............................................................................................... 10
Quel lien entre la 1ère et la deuxième partie ? ................................................................................... 10
Lecture analytique ............................................................................................................................. 11
Argument avancés par Jean .............................................................................................................. 11
Séance 5 : analyse d’un extrait du chapitre 6 ....................................................................................... 12
Proposition incises : ....................................................................................................................... 12
Récit = personnages .............................................................................................................. 13
Les répliques .................................................................................................................................. 14
I- En quoi cette déclaration est particulière ? .......................................................................... 14
3 arguments sous parties ......................................................................................................... 14
a) Mme Rosémilly peu réceptive à Jean, elle n’a aucun sentiment pour Jean ......................... 14
b) Jean est déçu par la réaction de Mme Rosémilly qui l’amène directement à une déclaration
de mariage. .................................................................................................................................... 14
c) .................................................................................................................................................... 14
II- Une critique du mariage ........................................................................................................ 14
Illustrer chaque argument ............................................................................................................. 14
- Un outil .................................................................................................................................. 14
- Une citation ........................................................................................................................... 14
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- Une explication ...................................................................................................................... 14
PIERRE ET JEAN chapitre 6 ................................................................................................................. 15
Sujet d’invention ............................................................................................................................... 17
Etude du texte de Balzac ................................................................................................................... 17
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Séance 1 : test de lecture
⁄ Vous avez fait des efforts pour développer vos réponses
Extrait 1
a) Le maréchal était un ami de la famille Roland, assez riche, que la famille avait rencontré lorsqu’ils étaient encore bijoutiers à Paris, le maréchal venait souvent dans la boutique et était devenu, à force, un proche ami de la famille Roland. Il avait aussi assisté à la naissance de pierre et de Jean et s’était occupé d’eux.
b) Sous le prétexte d’amis de famille, et n’ayant aucun descendant, le maréchal avait légué toute sa fortune à Jean, ce qui surpris les deux frères et qui rendra jaloux Pierre.
Extrait 2 a) Après avoir vu le maréchal léguer la totalité de sa fortune à Jean, Pierre part se promener
seul et ses pas le dirigent vers la mer. Il repense à l’héritage qui a éveillé en lui un sentiment de jalousie et il ira cher son ami polonais qui est pharmacien qui émet des doutes sur la respectabilité de la famille. Après une recherche infructueuse d’un appartement, qu’il trouva boulevard François 1er il s’arrêta dans une brasserie et raconta à la serveuse l’héritage se son frère, celle-ci soupçonne alors Jean d’être le fils illégitime du Maréchal. Après cet accident et quelque temps de réflexion, Pierre se rend compte de la ressemblance entre son frère et le maréchal. Pour le vérifier il demande à sa mère de lui montrer le portrait du maréchal, mais Mme Roland n’est pas en mesure de satisfaire cette demande et elle est repoussée, ce qui aiguisera les doutes de Pierre.
b) Son ami polonais émet des doutes sur la respectabilité de la famille, en parlant du fait que Pierre n’a rien reçu du maréchal, ce qui pourrait donner lieux à des ragots et déshonorer sa mère et sa famille.
Extrait 3 a) Mme Roland, souffrante, fait une crise de nerfs (que craint-elle ?)que Pierre tente d’apaiser
aussitôt en lui prescrivant un calmant. Mais les crises se font de plus en plus fréquentes et ont toutes pour cause les sous entendus de Pierre concernant la vie passée de sa mère. Celle-ci craint que son fils découvre la vérité. Quand celui-ci la découvrira, il fera souffrir, avec ses propos blessant, son frère et sa mère, après que celui-ci l’ait accusé de jalousie. (incomplet)
b) Il souffre à cause de ses pensées et des craintes (c'est-à-dire) qu’il a vis-à-vis de sa mère et de
son honneur. Après ce que lui à dit le pharmacien, il a peur qu’elle soit déshonorer et la cible
des ragots, il souffre aussi du fait qu’il croit que son frère (il le sait) serait le fils du maréchal.
(vous oubliez l’essentiel)
Répondez précisément aux questions qui suivent. 1) Qui est Mr Roland ? que sait le lecteur des ses comportement, de ses goûts ?
Mr Roland est le mari de Mme Roland et le père de Pierre, il s’agit d’un ancien bijoutier qui
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adorait la pêche et qui, lorsqu’il pu vivre, modestement, de ses rentes, il parti de la capitale
pour s’installer près de Tourville et s’acheta une barque. Il s’agit d’un personnage qui n’aime
pas parler pour rien dire.
Bon vivant
Naïf
Intéressé par l’argent
Egoïste
2) Qui est Mme Rosémilly ? Quelle est sa situation sociale ? En quoi est-elle utile à l’histoire ?
Mme Rosémilly est une amie de la famille Roland, veuve d’un mari riche, elle servira dans
l’histoire à séduire Jean, qui à la fin l’épousera. Elle sert à Maupassant comme pour Mme
Roland à donner une image péjorative de la femme dans l’histoire.
3) Quelle réflexion vous inspire le personnage de Jean ? est-il un bon fils, un bon frère ? justifier
votre réponse
Le personnage de Jean pousse notre réflexion sur le fait qu’il serait un bon fils car il essaiera
de soutenir sa mère lorsque celle-ci lui apprendra la triste vérité au sujet de son vrai père et
les raison qui l’on conduite à cela. Mais un bon frère car malgré leur nombreuses disputes, y
compris celle qui c’est déroulée dans son appartement, il aidera son frère à embarquer sur le
transatlantique en tant que médecin et essayera de l’invité à son mariage.
4) Comment comprenez-vous la décision finale de Pierre ? Pourquoi part-il ? qu’accepte-il en
prenant cette décision ?
La décision de partir sur le transatlantique lui permet de s’éloigner du cercle familial qui lui
devient hostile mais aussi il n’ose plus regarder sa mère et son frère, qui avait appuyé sa
candidature.
5) A travers les personnages de Mme Roland et de Mme Rosémilly qu’elle image de la femme
propose Maupassant dans ce roman ?
C’est à travers le personnage de Pierre que Maupassant émettra un avis sur les femmes :
Lorsque Pierre va aller passer la journée à Trouville, un sentiment étrange concernant les
femmes lui traverse l’esprit, pour lui elles ne sont que des êtres pervers qui corrompent
l’homme.
Maupassant nous offre donc une image péjorative de la femme en parlant de Mme Roland
qui avait eu une relation avec Léon Maréchal.
Séance 2 : Etude de l’incipit
Etude de l’incipit de pierre et jean : inscrit dans le réalisme ? En quoi cet incipit est-il surprenant ? Pourquoi l’incipit inscrit-il dans le réalisme
L’incipit inscrit le roman dans le réalisme avec le « zut » au début de l’histoire. Il présente ses
personnages dont on peut déjà tirer des conclusions, comme Mr Roland qui n’aime que la pêche, ou
Pierre qui est présenté implicitement comme sérieux, ou encore Jean qui parait.
Un incipit réaliste :
- Evolution d’un lieu précis L42 : « le Havre ».
- Il s’agit d’une promenade en barque mais le lieu n’est pas pressé
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- L’époque - Le temps – le moment de l’action
L1 : depuis 1/4h
L37 : l’après midi
L8 : depuis midi
Le récit ne s’inscrit pas dans une époque. L’auteur ne donne pas des
informations relativement vagues.
- Ils sont présentés par 2 et semblent s’opposer
Mr et Mme Roland L4 : elle semble en retrait, calme, tranquille.
L16 murmure : effacée face à son mari
L15 : femme rêveuse, elle voit la mer comme un cadre
charmant propice à la rêverie, à l’’évasion.
o Il s’agit, il s’impatiente L1 zut
o Insatisfait
o L39 : il veut maitriser, posséder, la mer il la voit pour ce qu’elle produit, pour ce
qu’elle lui donne : le poisson => homme d’intérêt.
Le couple est mal assortie, elle rêve d’évasion, lui rêve de posséder.
- Les deux frères :
Pierre Jean
- Ils sont opposés physiquement - L35 : les deux frères sont ensemble face à leur père. Ils semblent unis face à
leur père Ils subissent encore l’autorité paternelle. Ils se moquent de lui.
- L29 : « répondit » Pierre semble plus sur de lui que Jean.
- Mme Rosémilly : aucune information : amie, présente dans la barque.
- Le thème de la scène proposée : une partie de pêche :
Champs lexical de la pêche : poissons, barque, mords, ligne, fils,
aviron, bâbord-tribord, capturé, écaille.
Champs lexical de la mer
Incipit réaliste même si les indications proposées ne sont pas très précises
Un incipit surprenant ? Un incipit surprenant :
- On saisit les personnages en pleines action, on entre dans le roman « in media res », « Zut »
- Mr Roland occupe la place la plus importante dans cet incipit : tout est centré autour de lui :
sa parole, ses réactions. Or il n’est pas le personnage principal du roman
Le but c’est de comprendre ce personnage, que le lecteur perçoive ses limites Mr
Roland ridiculisé par ses fils qui se moquent de lui, par sa femme qui ne s’intéresse pas à
lui ! Celui qui croit dominer est en fait la victime ?
Maupassant ne livre dans cet incipit aucune information « directe » concernant
l’intrigue :
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Les personnages sont huit clos, ils sont tous coincé, prisonniers dans cette banque.
Champs lexical de la mort (18.23) – oxymores L20-22
Il s’agira d’une histoire de feuille, dans laquelle ils vont s’empêtrer : le destin est
funeste
L’incipit laisse entendre que le lecteur devra lire entre les lignes à interpréter
Séance 3 : comparaison : Incipit/Epilogue
Tableau de comparaison
Incipit Epilogue
La situation Retour de la pêche a bord de la
perle. Centré sur Mr Roland
Départ de pierre vu du bateau de Mr Roland. Scène d’adieu à Pierre : à bord de la Lorraine.
Centrée sur Mme Roland
Les personnages présents Mr et Mme Roland, Mme Rosémilly, Pierre et Jean
Mr et Mme Roland, Mme Rosémilly, Jean, capitaine
Beausire
Les navires, les paquebots Prince – Albert, Normandie
2 cheminées Neptune, la Lorraine 2
cheminées
La description de l’environnement
L12 : surface paisible et luisante L20 : ventre plat de l’océan
L25 : « dieu que c’est beau »Mme Roland
L27 : « elle fait bien du mal quelquefois »
L4 : Mer polie semble froide et dure comme de l’acier
L3 « il n’y avait aucun souffle d’air.
Les images
L20 : métaphore : ventre plat de l’océan
L17 : ogre dévorant/port L6 : comparaison tambours/joues
L8 : un air de hâte, de courrier pressé/ personnification
L15 : elle les avalait comme une bouche/comparaison
L14 : coiffés/personnification
L29 : comparaison Lorrain/monstre
L8 : vague humaine /métaphore
L42 : Pierre effacé comme une tache
L26-27 : métaphore : la ville comparée à une femme qui
enfante la lorraine L39 : La lorraine
comparaisons L23 : remorqueur chenille
Mr Roland : heureux il admire les bateaux
Mme Roland : paisible tranquille, admire la mer.
Mme Rosémilly :L26 tranquille sérénité
Mr Roland : Heureux, en admiration devant les navires
L14-40 le chagrin de Mme Roland
inexistante Le vocabulaire
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Interprétation
Mr Roland :
- Ce personnage n’évolue pas, il est le même du début à la fin. - Il n’éprouve pas de sentiments, pas d’éducation, le départ de son fils le laisse indifférant. - Ce personnage ignore tout ce qui s’est passé au sein de sa famille : sa naïveté est mise en
évidence - Il ne se préoccupe pas de l’état de sa femme et n’a pas conscience de son chagrin
C’est un homme égoïste
Mme Rosémilly :
- Elle ne manifeste pas de sentiments : o Pas de tristesse à l’évocation de la mort de son mari o pas de compassion vis-à-vis de Mme Roland
Mme Roland :
- elle a évolué, elle manifeste son chagrin, elle est responsable du départ de son fils :
o elle pleure sur elle-même
la tranquillité du départ est trompeuse, apparente, elle repose sur une
hypocrisie sur un mensonge
elle va devoir continuer à faire semblant !
Les métaphores et comparaisons du port/ogre/bouche négative
Les métaphores de la ville du port femme navire enfant positives : naissance/espoir : le départ de
Pierre est positif : il va recommencer sa vie.
Il rompt avec l’univers des Roland, il rompt avec le mensonge, l’étroitesse. Il
Part : Il sort de la barque
Il pourra peut-être vivre autre chose
Séance 4 : les personnages de Pierre et Jean Extraits : Pierre : ch. 2 1. Choisir un extrait
Jean : ch. 8 2. Analyser le texte :
Dans quelle situation est placé le personnage
Qu’est-ce que Maupassant a voulu que l’on comprenne de ce personnage ?
Quels sont les moyens utilisés ? Pierre se promène pour se changer ses idées car son frère vient de recevoir l’héritage t rencontre son frère qui l’interrompt dans sa réflexion. Extrait chapitre 2 : Présentation du personnage de Pierre lecture analytique. Plan du commentaire littéraire 2 parties : 1ère partie : Introspection de Pierre 2ème partie : la description du port la nuit
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1ère partie : Introspection de Pierre
- Il se pose beaucoup de questions : il cherche à comprendre ce qui le met dans cet état là !
- Il est contrarié, énervé, partagé
Entre la raison, sont intelligence les élans de son cœur, ses impulsions
Il devrait se réjouir pour son frère c’est injuste, c’est dégoutant ! Il en
veut à son frère
Il comprend qu’il est jaloux, c’est la jalousie qui le met dans cet état.
Pierre est un personnage double : il tiraille entre sa raison, c’est un homme
réfléchis, sensé, et ses pulsions : sa colère…
Le plus souvent ce sont ses impulsions qui l’emportent
Pierre est davantage un homme de cœur qu’un homme de raison.
On rentre dans la conscience du personnage pour comprendre ce qui l’agite à l’intérieur, comment il fonctionne : L13 – discours direct : ce que dit Pierre L13 – indirect libre : « oui. C’était possible après tout ».
Il accepte qu’il peut-être jaloux : la raison lui a imposé cette vérité. Il est lucide sur lui-même. Il ne
triche pas.
Suite à ce constat, Pierre décide de passer outre, de dépasser ce malaise, de guérir de ce mal : L29 :
métaphore
Cela va lui demander des efforts, c’est un homme courageux qui s’engage
dans la lutte, il n’est pas sur dans sortir vainqueur
L15 : début : il = Pierre L14 : On L : 25 : nous La distance entre Pierre et le lecteur s’atténue pour amener ce dernier à prendre conscience :
1) De sa complexité 2) De sa capacité à s’analyser.
Quel lien entre la 1ère et la deuxième partie ? Description importante L38-39 semblable à deux cyclopes monstrueux et jumeaux 2 rayons parallèles L44 : s’ouvrant et se fermant L46 mouvement invariable et régulier 2 autre feux indiquait l’entré du port Description faite à partir de la sensibilité, des impressions de Pierre. Elle met l’ouverture de Pierre, sa curiosité sur le monde Métaphore/comparaison : l’introjection, l’analyse, l’effort de lucidité qu’a fait Pierre lui permet de passer de la nuit à la lumière Les phares : cyclopes/monstres, jalousie de Pierre est monstrueuse, le reconnaitre : éclaire sa vie. La description met en avant les sentiments de Pierre. Elle li ouvre la possibilité de rêver, s’évader et peut-être déjà de partir ! Le regard su Pierre et positif, pleins d’espoir même si pour y arriver le personnage devra lutter contre lui-même
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Lecture analytique Problématique : comprendre le personnage de Pierre
Relever des éléments moyens procédés
Interpréter –
Commentaire littéraire
Plan 2 ou 3 axes –
Comment il se comporte ?
Il cherche à savoir s’il doit garder son argent, et si dans le cas où il l’abandonnait, Mme Rosémilly
l’accepterais toujours. Il se résigne au secret de sa naissance. Un contact avec Pierre lui devient
impossible
Il est différent de pierre « il n’aime pas lutter », il va accepter l’héritage, il évite son frère L25 le texte donne accès aux pensées de Jean discours direct : L30. Il cherche une solution à son problème Interpréter :
Argument avancés par Jean - Il est le fils de Maréchal donc il a le droit à l’héritage
- Mme Rosémilly est le prétexte qui lui permet d’accepter l’héritage
Elle a accepté de l’épouser parce qu’il était riche
Il envisage son mariage sans évoquer de sentiments
- Jean vit dans un monde, étriqué, petit, ses rêves le portent vers le repos, la vie calme mais
aisée d’un bourgeois de province.
- Jean est intelligent : « il analyse son cas comme un avocat aurait pu le faire » L20 = il refuse
d’éprouver tout sentiment : il cherche à régler le problème de façon neutre, sans affect.
C’est un homme froid dur.
- L’introspection de Jean montre que l’intelligence du personnage est mise au service de ses
intérêts et sert sa lâcheté, son égoïsme. Jean fait des compromis avec sa conscience.
Personnage enfermé, prisonnier.
Conformation dans cet extrait : volonté de pierre de s’en aller Ouverture d’esprit des personnages
Pierre est sensible à la beauté du paysage Jean est indifférent
- Jean est dans une situation financière plus facile que Pierre Jean de l’argent
Il va s’installer s’enfermer Jean ne partagera pas son héritage L’attitude des 2 frères s’opposent :
- Jean : immobile, assis statique - Pierre : en mouvement, besoin de marcher dynamique
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Séance 5 : analyse d’un extrait du chapitre 6 |1| Explication de texte.
|2| Aboutir au plus détaillé de commentaire littéraire
La déclaration d’amour de Jean à Mme Rosémilly.
Impression :
} - dialogue entrecoupée de passage de récit verbes introducteurs, propositions incises
Proposition incises :
analyse d'un extrait du chapitre 6
Aboutir au plus détaillé de commentaire littéraire
explication de texte
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Les répliques
I- En quoi cette déclaration est particulière ?
3 arguments sous parties a) Mme Rosémilly peu réceptive à Jean, elle n’a aucun sentiment pour Jean b) Jean est déçu par la réaction de Mme Rosémilly qui l’amène directement à une déclaration
de mariage. c) II- Une critique du mariage
Illustrer chaque argument - Un outil - Une citation - Une explication
Une demande en mariage originale,
inatendue, particulière, paradoxe
critique du mariage
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PIERRE ET JEAN chapitre 6 Jean maintenant ne trouvait rien, mais il la suivait pas à pas, la frôlait, se penchait sur elle, simulait
un grand désespoir de sa maladresse, voulait apprendre.
« Oh ! Montrez-moi, disait-il, montrez-moi ! »
Puis, comme leurs deux visages se reflétaient, l'un contre l'autre, dans l'eau si claire dont les plantes
noires du fond faisaient une glace limpide, Jean souriait à cette tête voisine qui le regardait d'en bas,
et parfois, du bout des doigts, lui jetait un baiser qui semblait tomber dessus.
« Ah ! Que vous êtes ennuyeux ! disait la jeune femme ; mon cher, il ne faut jamais faire deux choses
à la fois. »
Il répondit :
« Je n'en fais qu'une. Je vous aime. »
Elle se redressa, et d'un ton sérieux :
« Voyons, qu'est-ce qui vous prend depuis dix minutes, avez- vous perdu la tête ?
Non, je n'ai pas perdu la tête. Je vous aime, et j'ose, enfin, vous le dire. »
Ils étaient debout maintenant dans la mare salée qui les mouillait jusqu'aux mollets, et les mains
ruisselantes appuyées sur leurs filets, ils se regardaient au fond des yeux.
Elle reprit, d'un ton plaisant et contrarié :
« Que vous êtes mal avisé de me parler de ça en ce moment ! Ne pouviez-vous attendre un autre
jour et ne pas me gâter ma pêche ? »
Il murmura :
« Pardon, mais je ne pouvais plus me taire. Je vous aime depuis longtemps. Aujourd'hui vous m'avez
grisé à me faire perdre la raison. »
Alors, tout à coup, elle sembla en prendre son parti, se résigner à parler d'affaires et à renoncer aux
plaisirs.
« Asseyons-nous sur ce rocher, dit-elle, nous pourrons causer tranquillement. »
Ils grimpèrent sur un roc un peu haut, et lorsqu'ils y furent installés côte à côte, les pieds pendants,
en plein soleil, elle reprit :
« Mon cher ami, vous n'êtes plus un enfant et je ne suis pas une jeune fille. Nous savons fort bien l'un
et l'autre de quoi il s'agit, et nous pouvons peser toutes les conséquences de nos actes. Si vous vous
décidez aujourd'hui à me déclarer votre amour, je suppose naturellement que vous désirez
m'épouser. »
Il ne s'attendait guère à cet exposé net de la situation, et il répondit niaisement :
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« Mais oui.
En avez-vous parlé à votre père et à votre mère ?
Non, je voulais savoir si vous m'accepteriez. »
Elle lui tendit sa main encore mouillée, et comme il y mettait la sienne avec élan :
« Moi, je veux bien, dit-elle. Je vous crois bon et loyal. Mais n'oubliez point que je ne voudrais pas
déplaire à vos parents.
Oh ! pensez-vous que ma mère n'a rien prévu et qu' elle vous aimerait comme elle vous aime si elle
ne désirait pas un mariage entre nous ?
C'est vrai, je suis un peu troublée. »
Ils se turent. Et il s'étonnait, lui, au contraire qu'elle fût si peu troublée, si raisonnable. Il s'attendait à
des gentillesses galantes, à des refus qui disent oui, à toute une coquette comédie d'amour mêlée à
la pêche, dans le clapotement de l'eau ! Et c'était fini, il se sentait lié, marié, en vingt paroles. Ils
n'avaient plus rien à se dire puisqu'ils étaient d'accord et ils demeuraient maintenant un peu
embarrassés tous deux de ce qui s'était passé, si vite, en eux, un peu confus même, n'osant plus
parler, n'osant plus pêcher, ne sachant que faire.
Les deux personnages s’opposent
Les sentiments {
Citation / verbes introducteurs
Leur conception de l’avenir
Mme Rosémilly amour engagement/affaire
Jean partage sentiment jeu amoureux
Leurs comportement – leur réaction
– Jean devient ridicule – maladresse
– Mme Rosémilly maitre d’elle-même sure d’elle.
C’est une scène peu romantique
Le cadre est peu propice
Une partie de pêche : la scène manque d’intimité , peu propice aux confidences
{
La rapidité de la scène avec laquelle se déroule cette déclaration
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Jean déclare ses sentiments à Mme Rosémilly qui parle de mariage
L’amour est oublié au profit des intérêts d’affaire
La déclaration d’amour devient une demande en mariage
Mme Rosémilly impose le mariage à Jean
Traditionnellement, l’homme demande la main de la femme
Ici tout est inversé.
Les deux personnages sont gênés, mal à l’aise – silencieux
Conclusion : Cette déclaration n’amène pas le bonheur des personnages. Ils sont mal assortis -
Sujet d’invention Suite à cette scène, imaginez le monologue intérieur de Mme Rosémilly. Contraintes 1ère personne – vous êtes Mme Rosémilly Point de vue interne sentiments/pensées de Mme Rosémilly Restez fidèle aux personnages Son avenir avec Jean Jugement de Mme Rosémilly sur Jean, sur la scène de déclaration sur sa satisfaction à la fin !
Etude du texte de Balzac 2 axes :
I- Critique inattendue des Parisiens
A – c’est un peuple horrible à voir
a) Champs lexical de vue (« voir », « observation », )
B – c’est un peuple dont la mentalité est fausse, hypocrite, …
C – c’est un peuple de mort vivant
II- Paris, un enfer
A – c’est une ville qui grouille de monde, une ville d’activité intense, une ville dont on est
prisonnier
B – une ville malsaine :
C – ville morbide, une ville où règne la mort.
Question 2 et 4
Balzac décrit les parisiens comme extenué, malades, « peuples exhumé », « teintes presque infernale
des figures parisiennes. Les parisiens sont fermés hypocrites ils ne pensent qu’à leurs personnes. Ils
n’ont aucunes âmes et Balzac nous le montre à travers leur physique.
Les parisiens semblent tous malades ils sont enfermés dans cette ville morose ou règne une
ambiance morbide. Tout d’abord Balzac décrit le teint de ces parisiens la pâleur de leurs visages
révèle leurs mauvaise santé.
Ensuite leurs visages sont difformes laids.
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« tous extenués ». Enfin ils portent tous sur leurs visages les marques de la mort et ressemblent à
des morts vivant « sa physionomie cadavéreuse ».
Balzac cherche à rapprocher Paris de l’enfer, de part son atmosphère pesante, sombre et lugubre, en
parlant de sa population qui semble exhumé de leurs tombe.
Sujet d’invention
Après avoir quitté les Roland, Mme Rosémilly rentra chez elle pour réfléchir murement à la
situation. Elle médite longuement sur la demande de Jean.
Enfin ! pensa-t-elle il était temps. C’est désormais une bonne affaire ce mariage, cela ne lui
apportera rien mais moi j’y trouve mon parti. Ce mariage va me permettre de récupérer son
héritage. Ceci dit j’aurais préféré qu’il me fasse cette demande dans un lieu plus
romantique, et de surcroit ne vienne me gâter ma pêche. Ce pauvre Jean, si naïf, il est libre
maintenant avec son argent et pourtant c’est moi qu’il a choisi. Enfin, cette pêche m’aura
apporté quelque chose, lui ainsi que son argent, jamais je n’aurais cru faire une si belle prise
dans un endroit pareil. Enfin, me voila mariée, Monsieur Roland ne s’apercevra jamais de
mes attentions, tellement qu’il est naïf, autant que son fils. Quand à Mme Roland, elle
m’aime trop pour me croire pareil d’une telle supercherie. Jean malgré toutes ses études est
aveuglé par son amour envers moi, et ne s’apercevra jamais de la vraie nature de mes
intentions. Je pourrais réaliser mes vœux les plus chers et profiter aux mieux de son argent
sans qu’il s’en rende compte. J’espère seulement qu’il ne veuille pas me faire d’enfant. Je ne
supporterais pas devoir supporter une famille même pour tout son argent, non.
J’espère en finir au plus vite, que je reçoive l’assurance de tout cet argent sans que personne
ne se rende compte de cette supercherie, si tenté que quelqu’un est des doutes sur ma
personne. Une fois le mariage accomplis il ne pourra revenir en arrière.
I- Une critique inattendue des parisiens
A- C’est un peuple horrible à voir
Il est laid et difforme /difforme/leurs visages sont défigurés.
C’est un peuple malade dont l’état physique est déplorable/la couleur de
leur teint (énumération ligne 2)
C’est un peuple fatigué, épuisé par la vie que leur impose Paris.
B- C’est un peuple dont la mentalité est déplorable.
Ils sont faux, hypocrites, ils se cachent derrières des masques.
(énumération)
Ils sont avides, poussés par les intérêts, par l’appât du gain. (métaphore)
Ils sont pervertis par les plaisirs après lesquels ils courent. (métaphore
C- C’est un peuple de morts vivants
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L’ambiance, l’atmosphère est morbide, macabre. (métaphore, champs
lexical de la mort)
Ils ont perdu leur énergie vitale, les jeunes semblent vieux, les vieux
veulent retrouver une jeunesse éternelle : il n’y a pas de demi mesure.
Ils ressemblent à des cadavres
Séance 6 La théorie du réalisme : c’est un « illusionniste », celui qui est capable de rendre compte de
l’illusion qu’il a du réel.
Il compose à partir du réel. C’est sa vision du réel. Il ne reproduit pas le réel tel qu’il est.
Le rôle d’un réaliste
• il choisit les évenements en fonction de son sujet
• il supprimer la brutalité de certains faits
1. Il trie dans les événements par
souci de longueur.
2. il classe les évenements, il les ordonnes dans un
but précis : faire vrai
le rôle d'un écrivain réaliste
• c'est par sa plume, par ses qualités d'écrivains qu'il doir faire plus vrai que vrai, donner l'illusion au lecteur que ce qu'il lit est la réalité.