préparation ecn 2011-2012 · cas clinique progressif n°1 . ... uniquement en cas de douleurs...

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Préparation ECN 2014-2015 Pr Gérald Vanzetto Cardiologie

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Préparation ECN

2014-2015

Pr Gérald Vanzetto

Cardiologie

Programme ECN - Cardiologie

Unité 6 - Maladies transmissibles - Risques sanitaires - Santé au travail

149. Endocardite infectieuse

Unité 8 - Circulation – Métabolismes

218. Athérome : épidémiologie et physiopathologie. Le malade poly-athéromateux

219. Facteurs de risque cardio-vasculaire et prévention

221. Hypertension artérielle de l'adulte

228. Douleur thoracique aiguë et chronique

229. Électrocardiogramme : indications et interprétations

230. Fibrillation atriale

231. Valvulopathies (IA, RA, IM)

232. Insuffisance cardiaque de l'adulte

233. Péricardite aiguë

234. Troubles de la conduction intracardiaque

235. Palpitations

236. Souffle cardiaque chez l'enfant

Unité 11 - Urgences et défaillances viscérales aiguës

334. Syndromes coronariens aigus & angine de poitrine

337. Malaise, perte de connaissance

Programme ECN - Cardiologie

Unité 6 - Maladies transmissibles - Risques sanitaires - Santé au travail

149. Endocardite infectieuse

Unité 8 - Circulation – Métabolismes

218. Athérome : épidémiologie et physiopathologie. Le malade poly-athéromateux

219. Facteurs de risque cardio-vasculaire et prévention

221. Hypertension artérielle de l'adulte

228. Douleur thoracique aiguë et chronique

229. Électrocardiogramme : indications et interprétations

230. Fibrillation atriale

231. Valvulopathies (IA, RA, IM)

232. Insuffisance cardiaque de l'adulte

233. Péricardite aiguë

234. Troubles de la conduction intracardiaque

235. Palpitations

236. Souffle cardiaque chez l'enfant

Unité 11 - Urgences et défaillances viscérales aiguës

334. Syndromes coronariens aigus & angine de poitrine

337. Malaise, perte de connaissance

Cas clinique progressif N°1

Vous recevez au service d’accueil des urgences Monsieur D., patient de 52 ans,

tabagique à 10 cigarettes par jour depuis l’âge de 25 ans non sevré, dyslipidémique,

hypertendu, aux antécédents d’appendicectomie en 1975 et d’endartérectomie

carotidienne en 2004. Il consomme 1 à 2 verres d’alcool par semaine.

Son traitement associe de l’aspirine 100 mg/jour et du périndopril 8 mg/jour. Il a

arrêté de longue date les autres médicaments prescrits par son médecin généraliste

car il les rendait responsables de douleurs musculaires.

Monsieur D. n’a pas présenté de problème de santé notable depuis sa dernière

intervention chirurgicale, était asymptomatique jusqu’à ce jour, et ne rapporte pas

d’épisode pathologique récent.

Il se présente au SAU accompagné de son épouse à 23:00 car il ressent depuis

21:00 environ une douleur thoracique constante, rétrosternale profonde, intense, à

début brutal, irradiant vers la région cervicale antérieure, accompagnée de sueurs.

Cette douleur est isolée, sans lipothymie, palpitation ni dyspnée associée.

Parmi les médicaments suivants, au(x)quel(s) peuvent être imputables les douleurs

musculaires de Monsieur D. ? (QRM)

A. furosémide

B. aténolol

C. simvastatine

D. fénofibrate

E. ezétimibe

F. spironolactone

G. clopidogrel

Parmi les médicaments suivants, au(x)quel(s) peuvent être imputables les douleurs

musculaires de Monsieur D. ? (QRM)

A. furosémide

B. aténolol

C. simvastatine

D. fénofibrate

E. ezétimibe

F. spironolactone

G. clopidogrel

Parmi les dosages biologiques suivant le(s)quel(s) doi(ven)t être réalisé(s)

avant une prescription d’inhibiteur de l’HMG-CoA-réductase ? (QRM)

A. ASAT

B. ALAT

C. γGT

D. phosphatases alcalines

E. lipase

F. CPK

G. aucun

Parmi les dosages biologiques suivant le(s)quel(s) doi(ven)t être réalisé(s)

avant une prescription d’inhibiteur de l’HMG-CoA-réductase ? (QRM)

A. ASAT

B. ALAT

C. γGT

D. phosphatases alcalines

E. lipase

F. CPK

G. aucun

Parmi les dosages biologiques suivant le(s)quel(s) doi(ven)t être réalisé(s)

dans le mois suivant une prescription d’inhibiteur de l’HMG-CoA-réductase, en

l’absence de symptômes? (QRM)

A. ASAT

B. ALAT

C. γGT

D. phosphatases alcalines

E. lipase

F. CPK

G. aucun

Parmi les dosages biologiques suivant le(s)quel(s) doi(ven)t être réalisé(s)

dans le mois suivant une prescription d’inhibiteur de l’HMG-CoA-réductase, en

l’absence de symptômes? (QRM)

A. ASAT

B. ALAT

C. γGT

D. phosphatases alcalines

E. lipase

F. CPK Piège : Uniquement en cas de douleurs musculaires

G. aucun

Quelles sont, compte tenu des antécédents du patient et de la sémiologie présentée,

les hypothèses diagnostiques à évoquer en priorité devant la douleur thoracique

actuelle ? (QRM)

A. embolie pulmonaire

B. syndrome coronarien aigu

C. péricardite aigue

D. dissection aortique

E. cholecystite aigue

Quelles sont, compte tenu des antécédents du patient et de la sémiologie présentée,

les hypothèses diagnostiques à évoquer en priorité devant la douleur thoracique

actuelle ? (QRM)

A. embolie pulmonaire basi-thoracique, dyspnée aiguë, toux, ± hémoptysie tardive

B. syndrome coronarien aigu

C. péricardite aigue contexte viral, douleur positionnel

D. dissection aortique à évoquer car HTA, mais douleur plutôt à irradiation postérieure

E. cholecystite aigue douleur de l’hypochondre avec irradiation en bretelle et ceinture

Lors de votre examen clinique, la douleur a quasiment disparu, évaluée à moins de 1/10 sur l’échelle

analogique visuelle. Monsieur D. vous précise que la douleur ne s’était pas modifiée depuis sa

survenue dans ses caractéristiques ni sa topographie, et qu’elle présentait un caractère constrictif.

A l’examen clinique, la PA est à 160/90 mmHg aux deux bras, la FC est à 87 bpm avec un pouls

régulier, la fréquence respiratoire à 16 cpm, la température à 37.2 °C, et la saturation artérielle en air

ambiant par méthode percutanée est de 97%.

L’auscultation cardiaque retrouve un souffle systolique doux apexien, irradiant dans le creux axillaire,

côté 1/6. L’auscultation pulmonaire objective des râles crépitants bilatéraux à 1/3 de champs.

Le reste de l’examen clinique est sans particularité.

Vers quel(s) diagnostic(s) oriente cet examen clinique ? (QRM)

A. une dissection aortique de type A

B. une insuffisance mitrale

C. un rétrécissement aortique

D. une insuffisance cardiaque gauche

E. un choc cardiogénique

F. une tamponnade

Lors de votre examen clinique, la douleur a quasiment disparu, évaluée à moins de 1/10 sur l’échelle

analogique visuelle. Monsieur D. vous précise que la douleur ne s’était pas modifiée depuis sa

survenue dans ses caractéristiques ni sa topographie, et qu’elle présentait un caractère constrictif.

A l’examen clinique, la PA est à 160/90 mmHg aux deux bras, la FC est à 87 bpm avec un pouls

régulier, la fréquence respiratoire à 16 cpm, la température à 37.2 °C, et la saturation artérielle en air

ambiant par méthode percutanée est de 97%.

L’auscultation cardiaque retrouve un souffle systolique doux apexien, irradiant dans le creux axillaire,

côté 1/6. L’auscultation pulmonaire objective des râles crépitants bilatéraux à 1/3 de champs.

Le reste de l’examen clinique est sans particularité.

Vers quel(s) diagnostic(s) oriente cet examen clinique ? (QRM)

A. une dissection aortique de type A

B. une insuffisance mitrale

C. un rétrécissement aortique

D. une insuffisance cardiaque gauche

E. un choc cardiogénique

F. une tamponnade

A ce stade de la prise en charge diagnostique, quel examen paraclinique doit être

réalisé en urgence ? (QROC)

A ce stade de la prise en charge diagnostique, quel examen paraclinique doit être

réalisé en urgence ? (QROC)

ECG de repos

Vous réalisez en urgence un ECG de repos dont voici le tracé. Quelle(s)

proposition(s) concernant ce tracé est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. le rythme cardiaque est sinusal

B. il existe un bloc atrio-ventriculaire du premier degré

C. il existe une déviation axiale droite de QRS

D. l’indice de Sokolov est normal

E. l’onde T négative isolée en V1 n’a pas de caractère pathologique

Vous réalisez en urgence un ECG de repos dont voici le tracé. Quelle(s)

proposition(s) concernant ce tracé est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. le rythme cardiaque est sinusal

B. il existe un bloc atrio-ventriculaire du premier degré

C. il existe une déviation axiale droite de QRS

D. l’indice de Sokolov est normal

E. l’onde T négative isolée en V1 n’a pas de caractère pathologique

Cet électrocardiogramme, associé aux éléments anamnestiques et aux données de

l’examen clinique, vous permet de progresser dans votre démarche diagnostique.

Parmi les diagnostics proposés ci-dessous, le(les)quel(s) pouvez-vous

raisonnablement éliminer à ce stade du raisonnement clinique ? (QRM)

A. un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST

B. un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST

C. un infarctus du myocarde

D. une péricardite aigue

E. une dissection aortique de type A

Cet électrocardiogramme, associé aux éléments anamnestiques et aux données de

l’examen clinique, vous permet de progresser dans votre démarche diagnostique.

Parmi les diagnostics proposés ci-dessous, le(les)quel(s) pouvez-vous

raisonnablement éliminer à ce stade du raisonnement clinique ? (QRM)

A. un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST

B. un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST

C. un infarctus du myocarde

D. une péricardite aigue

E. une dissection aortique de type A

A ce stade de votre démarche clinique, quel(s) examen(s) complémentaire(s) est

(sont) pertinent(s) en première intention pour avancer dans votre démarche

diagnostique ? (QRM)

A. numération formule sanguine

B. ionogramme plasmatique

C. créatininémie

D. dosage de CRP

E. dosage de D-dimères

F. dosage de Troponine

G. dosage de CPK

H. dosage des ASATet des ALAT

I. lipasémie

J. dosage de NT-pro-BNP

K. radiographie thoracique

L. scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection

A ce stade de votre démarche clinique, quel(s) examen(s) complémentaire(s) est

(sont) pertinent(s) en première intention pour avancer dans votre démarche

diagnostique ? (QRM)

A. numération formule sanguine

B. ionogramme plasmatique

C. créatininémie

D. dosage de CRP

E. dosage de D-dimères

F. dosage de Troponine

G. dosage de CPK

H. dosage des ASATet des ALAT

I. lipasémie

J. dosage de NT-pro-BNP

K. radiographie thoracique

L. scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection

Sur les données anamnestiques et cliniques la probabilité d’embolie pulmonaire

vous paraît très faible. Dans ce contexte, quelle(s) proposition(s) concernant le

dosage des D-Dimères est (sont) exacte(s)? (QRM)

A. les D-Dimères ont une excellente sensibilité pour le diagnostic d’embolie pulmonaire

B. les D-Dimères ont une excellente spécificité pour le diagnostic d’embolie pulmonaire

C. un dosage de D-Dimères positif affirme le diagnostic d’embolie pulmonaire avec une forte valeur

prédictive positive

D. un dosage de D-Dimères négatif élimine le diagnostic d’embolie pulmonaire avec une forte valeur

prédictive négative

E. un dosage de D-Dimères n’a aucun intérêt dans le contexte clinique présenté par Monsieur D.

Sur les données anamnestiques et cliniques la probabilité d’embolie pulmonaire

vous paraît très faible. Dans ce contexte, quelle(s) proposition(s) concernant le

dosage des D-Dimères est (sont) exacte(s)? (QRM)

A. les D-Dimères ont une excellente sensibilité pour le diagnostic d’embolie pulmonaire

B. les D-Dimères ont une excellente spécificité pour le diagnostic d’embolie pulmonaire

C. un dosage de D-Dimère positif affirme le diagnostic d’embolie pulmonaire avec une forte valeur

prédictive positive

D. un dosage de D-Dimère négatif élimine le diagnostic d’embolie pulmonaire avec une forte

valeur prédictive négative

E. un dosage de D-Dimère n’a aucun intérêt dans le contexte clinique présenté par Monsieur D.

Un cliché thoracique de face et de profil est réalisé .

Quelles est (sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant cette radiographie ?

A. cardiomégalie

B. épanchement pleural gauche

C. redistribution vasculaire vers les sommets

D. présence de lignes de Kerley

E. aspect d’œdème pulmonaire aléolaire

F. dilatation de l’aorte descendante

G. distension thoracique en rapport avec un emphysème

Un cliché thoracique de face et de profil est réalisé .

Quelles est (sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant cette radiographie ?

A. cardiomégalie

B. épanchement pleural gauche

C. redistribution vasculaire vers les sommets

D. présence de lignes de Kerley

E. aspect d’œdème pulmonaire aléolaire

F. dilatation de l’aorte descendante

G. distension thoracique en rapport avec un emphysème

A ce stade de votre prise en charge, quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est (sont)

adaptée(s) à la situation clinique de Monsieur D ? (QRM)

A. oxygénothérapie nasale à 3 l/min

B. injection intra-veineuse de furosémide à la dose de 40 mg

C. perfusion intra-veineuse continue de risordan à la seringue électrique

D. perfusion intra-veineuse continue de dobutamine à la seringue électrique

E. injection intra-veineuse d’aspirine à la dose de 250 mg

F. administration per os de prasugrel en dose de charge

G. injection intra-veineuse d’aténolol

H. perfusion intra-veineuse continue d’héparine à la seringue électrique

I. aucune des propositions ci-dessus n’est exacte

A ce stade de votre prise en charge, quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est (sont)

adaptée(s) à la situation clinique de Monsieur D ? (QRM)

A. oxygénothérapie nasale à 3 l/min

B. injection intra-veineuse de furosémide à la dose de 40 mg

C. perfusion intra-veineuse continue de risordan à la seringue électrique

D. perfusion intra-veineuse continue de dobutamine à la seringue électrique

E. injection intra-veineuse d’aspirine à la dose de 250 mg

F. administration per os de prasugrel en dose de charge

G. injection intra-veineuse d’aténolol

H. perfusion intra-veineuse continue d’héparine à la seringue électrique

I. aucune des propositions ci-dessus n’est exacte

Vous revoyez Monsieur D. après réception des résultats des examens biologiques

(Cf. ci-dessous). Le patient ne souffre plus, son examen clinique est normal, tout

comme le nouvel ECG que vous réalisez.

Dosages Valeurs mesurées Unités Valeurs normales

Sodium 140 mmol/l 135-145

Potassium 4,9 mmol/l 3,5-5,0

Glucose 5,5 mmol/l 3,8-5,8

Urée 6,6 mmol/l 2,8-7,0

Créatinine 78 µmol/l 62-106

Bilirubine totale 7 µmol/l 2-17

ASAT 25 UI/l 15-37

ALAT 53 UI/l 12-78

Troponine Ic 5,32 µg/l 0,01 -0,04

D-Dimères 0.18 µg/ml < 0.50

CRP 3 mg/L < 3

Leucocytes 9,50 G/L (4,0-11,0)

Erythrocytes 4,52 T/L (4,20-5,60)

Hémoglobine 133 G/L (130-170 )

Thrombocytes 204 G/l (150-400)

TP 100 % (80-100)

Quelle(s) décision(s) est-il licite de prendre vis à vis de la prise en charge de

Monsieur D? (QRM)

A. retour à domicile avec conseil de consulter en cas de récidive de la douleur

B. retour à domicile un rendez-vous de consultation réglée en cardiologie

C. hospitalisation en service de cardiologie conventionnelle

D. hospitalisation en unité de soins intensifs cardiologiques (USIC)

E. transfert immédiat en salle de cardiologie interventionnelle

Quelle(s) décision(s) est-il licite de prendre vis à vis de la prise en charge de

Monsieur D? (QRM)

A. retour à domicile avec conseil de consulter en cas de récidive de la douleur

B. retour à domicile un rendez-vous de consultation réglée en cardiologie

C. hospitalisation en service de cardiologie conventionnelle

D. hospitalisation en unité de soins intensifs cardiologiques (USIC)

E. transfert immédiat en salle de cardiologie interventionnelle

Quel(s) diagnostic(s) retenez vous finalement à la lumière des données cliniques et

para-cliniques dont vous disposez ? (QRM)

A. angor stable

B. SCA avec sus-décalage du segment ST

C. SCA sans sus-décalage du segment ST

D. angor instable

E. infarctus du myocarde

F. embolie pulmonaire

G. péricardite

Quel(s) diagnostic(s) retenez vous finalement à la lumière des données cliniques et

para-cliniques dont vous disposez ? (QRM)

A. angor stable

B. SCA avec sus-décalage du segment ST

C. SCA sans sus-décalage du segment ST

D. angor instable

E. infarctus du myocarde

F. embolie pulmonaire

G. péricardite

Infarctus non ST +

Clinique SCA

évoqué

•Angor de novo

•Angor accéléré

•Syndrome de menace

•Scène infarctoïde

ECG ST+ ?

SCA

non ST+ SCA ST+

Troponine Topo - Tropo +

Diagnostic d’alerte

Diagnostic de « travail »

Diagnostic final Infarctus

ST+

Angor

instable

Infarctus

non ST+

∆c

différentiel

Le diagnostic de syndrome coronarien aigu non ST+ avec élévation des troponines

(ou « infarctus non ST+ ») est retenu.

Parmi les thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) allez-vous immédiatement

associer à celles déjà instaurées chez Monsieur D ? (QRM)

A. un anticoagulant par voie parentérale

B. un anticoagulant par voie orale

C. un anti-agrégant plaquettaire inhibiteur des répecteurs à l’ADP P2Y12

D. un anti-agrégant plaquettaire inhibiteur des glycoprotéines 2b3a

E. un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine

F. un ß-bloquant

Le diagnostic de syndrome coronarien aigu non ST+ avec élévation des troponines

(ou « infarctus non ST+ ») est retenu.

Parmi les thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) allez-vous immédiatement

associer à celles déjà instaurées chez Monsieur D ? (QRM)

A. un anticoagulant par voie parentérale

B. un anticoagulant par voie orale

C. un anti-agrégant plaquettaire inhibiteur des répecteurs à l’ADP P2Y12

D. un anti-agrégant plaquettaire inhibiteur des glycoprotéines 2b3a

E. un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine

F. un ß-bloquant

La coronarographie réalisée dans les heures qui suivent la prise en charge retrouve

une atteinte monotronculaire de la deuxième marginale, et Monsieur D. bénéficie

d’une angioplastie avec implantation d’une endoprothèse coronaire pharmaco-active

(ou « stent actif »). Une double antiagrégation plaquettaire par aspirine + ticagrelor

est instaurée.

Quelle va être la durée minimale de cette double antiagrégation plaquettaire ?

(QRU)

A. 1 mois

B. 3 mois

C. 6 mois

D. 1 an

E. à vie

La coronarographie réalisée dans les heures qui suivent la prise en charge retrouve

une atteinte monotronculaire de la deuxième marginale, et Monsieur D. bénéficie

d’une angioplastie avec implantation d’une endoprothèse coronaire pharmaco-active

(ou « stent actif »). Une double antiagrégation plaquettaire par aspirine + ticagrelor

est instaurée.

Quelle va être la durée minimale de cette double antiagrégation plaquettaire ?

(QRU)

A. 1 mois

B. 3 mois

C. 6 mois

D. 1 an

E. à vie

Les suites sont simples. L’échocardiographie transthoracique est normale, avec

notamment une fraction d’éjection mesurée à 63% sans trouble de la cinétique

segmentaire. La sortie est envisagée au 3ème jour.

Quelle(s) proposition(s) concernant le traitement par atorvastatine est (sont)

exacte(s) chez ce patient ? (QRM)

A. il est contre-indiqué compte-compte tenu des antécédents de myalgies

B. il n’est indiqué que si le taux de LDL cholestérol est supérieur à 1.60 gr/l

C. il a pour objectif d’abaisser le taux de LDL-cholestérol à moins de 0.70 gr/l

D. il doit être prescrit à la posologie de 80 mg/jour

E. aucune des propositions n’est exactes

Les suites sont simples. L’échocardiographie transthoracique est normale, avec

notamment une fraction d’éjection mesurée à 63% sans trouble de la cinétique

segmentaire. La sortie est envisagée au 3ème jour.

Quelle(s) proposition(s) concernant le traitement par atorvastatine est (sont)

exacte(s) chez ce patient ? (QRM)

A. il est contre-indiqué compte-compte tenu des antécédents de myalgies

B. il n’est indiqué que si le taux de LDL cholestérol est supérieur à 1.60 gr/l

C. il a pour objectif d’abaisser le taux de LDL-cholestérol à moins de 0.70 gr/l

D. il doit être prescrit à la posologie de 80 mg/jour

E. aucune des propositions n’est exactes

Indication des statines

Cas ? Prévention primaire Prévention secondaire

Qui ? LDLc > 2.20 – (0.30 x FRCV*) Tous patients

Quand ? Après 3 mois de

mesures diététiques D’emblée

Objectif ? LDLc < 2.20 – (0.30 x FRCV* LDLc < 0.70 gr/L

A défaut LDLc < 50% valeurs pré-TTT

Posologie ? Minimale nécessaire

pour atteindre l’objectif

Stable Après SCA

Minimale

nécessaire

pour atteindre

l’objectif

Elevée

* FRCV :

•Homme > 50 ans ou femme > 60 ans

• ATCD familiaux < 50 ans

• HTA

• Diabète

• Tabagisme actif

Cas clinique progressif N°2

Un homme de 41 ans, cadre dans l'industrie se présente de sa propre initiative au

service d'accueil des urgences du CHU pour une douleur thoracique aiguë ayant

débuté environ une heure auparavant.

Il pèse 85 kg pour 173 m, fume 25 cigarettes par jour depuis l'âge de 20 ans, et est

dyslipidémique traité par simvastatine.

Il ne présente pas d'antécédents médico-chirurgicaux particuliers.

L'ECG ci-dessous est enregistré dès son arrivée.

Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) concernant ce tracé ECG ? (QRM)

A. rythme sinusal

B. fréquence cardiaque à 50 bpm

C. BAV du second degré type Luciani Wenckebach

D. hypertrophie atriale droite

E. axe QRS dans le plan frontal normal

F. hypertrophie ventriculaire droite

Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) concernant ce tracé ECG ? (QRM)

A. rythme sinusal

B. fréquence cardiaque à 50 bpm

C. BAV du second degré type Luciani Wenckebach

D. hypertrophie atriale droite

E. axe QRS dans le plan frontal normal

F. hypertrophie ventriculaire droite

Quel(s) diagnostic(s) est (sont) compatible(s) avec ce tableau électro-clinique ?

(QRM)

A. péricardite aigue

B. dissection aortique

C. embolie pulmonaire

D. SCA ST+

E. angor instable

Quel(s) diagnostic(s) est (sont) compatible(s) avec ce tableau électro-clinique ?

(QRM)

A. péricardite aigue

B. dissection aortique

C. embolie pulmonaire

D. SCA ST+

E. angor instable

• ST concave non systématisé – Pas de miroir – Sous PQ

• Normal ou atypie de repolarisation

• Normal – S1Q3 – BBD – T<0 V1-V3 si EP grave

• ST systématisé - Miroir

• Normal ou sous-ST ou Onde T < 0

Il s’agit d’un SCA ST+ évolutif. Quel(s) est(sont) le(s) territoire(s) myocardique(s)

impliqué(s) dans ce SCA ? (QRM)

A. postérieur

B. inférieur

C. antérieur

D. latéral haut

E. latéral bas

F. ventriculaire droit

Il s’agit d’un SCA ST+ évolutif. Quel(s) est(sont) le(s) territoire(s) myocardique(s)

impliqué(s) dans ce SCA ? (QRM)

A. postérieur

B. inférieur

C. antérieur

D. latéral haut

E. latéral bas

F. ventriculaire droit

• Signes directs en V7-8-9 et/ou miroir V1-V2

• D2 – D3 – VF

• V2 – V4

• D1 – VL

• V5 – V6

• V1 – V3R – V4R

90 minutes se sont écoulées depuis le début des symptômes.

L’examen clinique est sans particularité, notamment sans souffle ni signe

d’insuffisance cardiaque droite ni gauche.

La FC est à 50 bpm, la pression artérielle à 120/70 mmHg, et la saturation en 02 en

air ambiant à 96%. La douleur thoracique persiste avec une EVA à 7/10.

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est (sont) à mettre en œuvre sans délai ?

(QRM)

A. pulvérisation de dérivés nitrés par voie sublinguale

B. perfusion intra-veineuse continue de dérivés nitrés

C. injection intra-veineuse de morphine titrée en fonction de la douleur

D. oxygénothérapie par voie nasale à un débit de 3 l/min

E. administration d’une dose de charge d’aspirine

F. administration d’une dose de charge de ticagrelor

G. injection intra-veineuse d’héparine non fractionnée

H. réalisation d’une thrombolyse intra-veineuse par tenectéplase (Métalyse®)

90 minutes se sont écoulées depuis le début des symptômes.

L’examen clinique est sans particularité, notamment sans souffle ni signe

d’insuffisance cardiaque droite ni gauche.

La FC est à 50 bpm, la pression artérielle à 120/70 mmHg, et la saturation en 02 en

air ambiant à 96%. La douleur thoracique persiste avec une EVA à 7/10.

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est (sont) à mettre en œuvre sans délai ?

(QRM)

A. pulvérisation de dérivés nitrés par voie sublinguale

B. perfusion intraveineuse continue de dérivés nitrés

C. injection intraveineuse de morphine titrée en fonction de la douleur

D. oxygénothérapie par voie nasale à un débit de 3 l/min

E. administration d’une dose de charge d’aspirine

F. administration d’une dose de charge de ticagrelor

G. injection intra-veineuse d’héparine non fractionnée

H. réalisation d’une thrombolyse intra-veineuse par tenectéplase (Métalyse®)

Le patient reçoit 250 mg d’aspirine, 190 mg de ticagrelor, 5000 UI d’héparine non

fractionnée, 5 mg de morphine IV et est transféré immédiatement en salle de cardiologie

interventionnelle pour réalisation d’une coronarographie. Celle-ci retrouve une thrombose

complète de la coronaire droite et un réseau gauche indemne de lésions athéromateuses

significatives. Une angioplastie avec mise en place d’une endoprothèse coronaire active est

réalisée avec succès.

A son arrivée en unité de soins intensifs cardiologiques, le patient présente un malaise sans

perte de connaissance, avec sueurs, bradycardie à 35 bpm et hypotension à 60 mmHg de

PAS. Vous enregistrez le tracé ECG suivant au monitoring :

Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. bradycardie sinusale

B. bloc sino-atrial complet

C. bloc atrio-ventriculaire du second degré type Lucciani Wenckebach

D. bloc atrio-ventriculaire du second degré type Mobitz 2

E. bloc atrio-ventriculaire du troisième degré

F. flutter atrial 5/1

Le patient reçoit 250 mg d’aspirine, 190 mg de ticagrelor, 5000 UI d’héparine non

fractionnée, 5 mg de morphine IV et est transféré immédiatement en salle de cardiologie

interventionnelle pour réalisation d’une coronarographie. Celle-ci retrouve une thrombose

complète de la coronaire droite et un réseau gauche indemne de lésions athéromateuses

significatives. Une angioplastie avec mise en place d’une endoprothèse coronaire active est

réalisée avec succès.

A son arrivée en unité de soins intensifs cardiologiques, le patient présente un malaise sans

perte de connaissance, avec sueurs, bradycardie à 35 bpm et hypotension à 60 mmHg de

PAS. Vous enregistrez le tracé ECG suivant au monitoring :

Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. bradycardie sinusale

B. bloc sino-atrial complet

C. bloc atrio-ventriculaire du second degré type Lucciani Wenckebach

D. bloc atrio-ventriculaire du second degré type Mobitz 2

E. bloc atrio-ventriculaire du troisième degré

F. flutter atrial 5/1

Quel(s) diagnostic(s) est (sont) compatible(s) avec l’association d’un malaise sans

perte de connaissance, avec sueurs, hypotension à 60 mmHg de PAS et

bradycardie sinusale à l’ECG ? (QRM)

A. Choc cardiogénique

B. Choc hypovolémique

C. Choc anaphylactique

D. Choc septique

E. Choc vagal

Quel(s) diagnostic(s) est (sont) compatible(s) avec l’association d’un malaise sans

perte de connaissance, avec sueurs, hypotension à 60 mmHg de PAS et

bradycardie sinusale à l’ECG ? (QRM)

A. Choc cardiogénique

B. Choc hypovolémique

C. Choc anaphylactique

D. Choc septique

E. Choc vagal

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est(sont) adaptée(s) pour prendre en charge

cette situation clinique ? (QRM)

A. perfusion rapide de cristalloïdes

B. administration IVD de 0.5 à 1.0 mg d’adrénaline

C. administration IVD de 0.5 à 1.0 mg d’atropine

D. perfusion continue d’isoprénaline

E. perfusion continue de dobutamine

F. perfusion continue de noradrénaline

G. aucune des propositions n’est exacte

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est(sont) adaptée(s) pour prendre en charge

cette situation clinique ? (QRM)

A. perfusion rapide de cristalloïdes

B. administration IVD de 0.5 à 1.0 mg d’adrénaline

C. administration IVD de 0.5 à 1.0 mg d’atropine

D. perfusion continue d’isoprénaline

E. perfusion continue de dobutamine

F. perfusion continue de noradrénaline

G. aucune des propositions n’est exacte

… surélévation des membres inférieurs

En dehors de ce malaise vagal rapidement résolutif sous remplissage vasculaire et injection

de 0.5 mg d’atropine IVD, l’évolution est simple, sans complications rythmiques ou

hémodynamiques, ni récidive ischémique. L’examen clinique est normal. Le pic de troponine

est à 65 µg/l. L’échocardiographie transthoracique retrouve une hypocinésie ventriculaire

gauche inférieure peu étendue, une fraction d’éjection ventriculaire gauche à 55%, et ne met

en évidence aucune autre anomalie. La sortie est envisagée à J5.

Quelle(s) classe(s) pharmacologique(s) doit(vent) figurer sur l’ordonnance de sortie sauf

contrindication ou intolérance ? (QRM)

A. anti-agrégant plaquettaire inhibiteur de la cyclo-oxygénase

B. anti-agrégant plaquettaire inhibiteur des récepteurs à l’ADP – P2Y12

C. anti-vitamine K

D. antagoniste des canaux calciques

E. ß-bloquant

F. inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine

G. antagoniste des récepteur de la rénine

H. antagoniste des récepteur de l’angiotensine

I. antagoniste de l’aldostérone

J. diurétique de l’anse

K. inhibiteur de l’HMG-CoA réductase

En dehors de ce malaise vagal rapidement résolutif sous remplissage vasculaire et injection

de 0.5 mg d’atropine IVD, l’évolution est simple, sans complications rythmiques ou

hémodynamiques, ni récidive ischémique. L’examen clinique est normal. Le pic de troponine

est à 65 µg/l. L’échocardiographie transthoracique retrouve une hypocinésie ventriculaire

gauche inférieure peu étendue, une fraction d’éjection ventriculaire gauche à 55%, et ne met

en évidence aucune autre anomalie. La sortie est envisagée à J5.

Quelle(s) classe(s) pharmacologique(s) doit(vent) figurer sur l’ordonnance de sortie sauf

contrindication ou intolérance ? (QRM)

A. anti-agrégant plaquettaire inhibiteur de la cyclo-oxygénase

B. anti-agrégant plaquettaire inhibiteur des récepteurs à l’ADP – P2Y12

C. anti-vitamine K uniquement si autre indication (thrombus VG, FA, MTE veineuse)

D. antagoniste des canaux calciques uniquement en 3ème intention si HTA non contrôlée

E. ß-bloquant

F. inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine

G. antagoniste des récepteur de la rénine seule indication : HTA

H. antagoniste des récepteur de l’angiotensine 2ème intention si intolérance aux IEC

I. antagoniste de l’aldostérone uniquement si insuffisance cardiaque ou FE < 40%

J. diurétique de l’anse uniquement si insuffisance cardiaque + congestion persistante

K. inhibiteur de l’HMG-CoA réductase

Cas clinique progressif N° 3

Monsieur BRO… est un patient de 66 ans ancien cadre dans une entreprise de bâtiment et

travaux publiques.

Il est régulièrement suivi pour une hypertension artérielle. Il pèse 78 kg pour 1.75 m. C’est un

ancien fumeur à 25 paquets-années sevré depuis 15 ans.

Il a pour unique antécédent médico-chirurgical une résection endo-urétérale d’un adénome

prostatique bénin en 2010.

Son traitement associe : périndopril 4 mg / jour et indapamide 2,5 mg / jour.

Il est asymptomatique et consulte pour son renouvellement trimestriel d’ordonnance.

Il vous montre les résultats du bilan biologique que vous lui aviez prescrit et qu’il a réalisé

une semaine auparavant.

Glycémie : 4.5 mmol/l Natrémie :139 mmol/l Leucocytes : 8.3 G/l

Cholestérol total : 2.80 gr/l Kaliémie : 4.2 mmol/l Hématies : 5.3 T/l

Triglycérides : 0.95 gr/l Créatininémie : 76 µmol/l Hémoglobine 144 g/l

LDL Cholestérol : 1.90 gr/l TFG CKD : 101 ml/min Plaquettes : 320 G

HDL Cholestérol : 0.30 gr/l INR : 1.0

Quel est le taux de LDL cholestérol optimal chez Monsieur BRO ? (QRU)

A. < 2.20 gr/l

B. < 1.90 gr/l

C. < 1.60 gr/l

D. < 1.30 gr/l

E. < 1.00 gr/l

F. < 0.70 gr/l

Quel est le taux de LDL cholestérol optimal chez Monsieur BRO ? (QRU)

A. < 2.20 gr/l

B. < 1.90 gr/l

C. < 1.60 gr/l

D. < 1.30 gr/l

E. < 1.00 gr/l

F. < 0.70 gr/l

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est (sont) adaptée(s) à ce stade de la prise en

charge chez Monsieur BRO. (QRM)

A. mesures hygiéno-diététiques

B. prescription d’atorvastatine à 10 mg/j

C. prescription d’atorvastatine à 80 mg/j

D. prescription d’ézétimibe 10 mg par jour

E. prescription de fénofibrate

F. aucune

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est (sont) adaptée(s) à ce stade de la prise en

charge chez Monsieur BRO. (QRM)

A. mesures hygiéno-diététiques 1ère étape en prévention primaire

B. prescription d’atorvastatine à 10 mg/j 2ème étape en prévention primaire

C. prescription d’atorvastatine à 80 mg/j Après un SCA

D. prescription d’ézétimibe 10 mg par jour Intolérance au statines ou bithérapie

E. prescription de fénofibrate Hypertriglycéridémie

F. aucun

L’examen clinique est sans particularité, à l’exception d’un rythme cardiaque qui

vous paraît irrégulier à 90 bpm environ.

La pression artérielle est à 140/75 mmHg aux deux bras.

Vous réalisez un enregistrement ECG dont voici le tracé.

Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) concernant ce tracé ECG ? (QRM)

A. rythme sinusal

B. flutter atrial

C. fibrillation atriale

D. axe de QRS dans le plan frontal normal

E. hypertrophie ventriculaire gauche

F. hypertrophie ventriculaire droite

Quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) concernant ce tracé ECG ? (QRM)

A. rythme sinusal

B. flutter atrial

C. fibrillation atriale

D. axe de QRS dans le plan frontal normal

E. hypertrophie ventriculaire gauche

F. hypertrophie ventriculaire droite

Vous identifiez une fibrillation atriale.

Parmi les propositions suivantes concernant la prise en charge thérapeutique de

cette fibrillation atriale bien supportée sur le plan fonctionnel et hémodynamique,

la(les)quelle(s) est(sont) adaptées(s) ? (QRM)

A. hospitalisation pour cardioversion électrique en urgence

B. prescription d’amiodarone pour cardioversion pharmacologique ambulatoire

C. prescription de flécaïnide pour cardioversion pharmacologique ambulatoire

D. initiation immédiate d’un traitement anticoagulant

E. initiation immédiate d’un traitement anti-agrégant plaquettaire

Vous identifiez une fibrillation atriale.

Parmi les propositions suivantes concernant la prise en charge thérapeutique de

cette fibrillation atriale bien supportée sur le plan fonctionnel et hémodynamique,

la(les)quelle(s) est(sont) adaptées(s) ? (QRM)

A. hospitalisation pour cardioversion électrique en urgence

B. prescription d’amiodarone pour cardioversion pharmacologique ambulatoire

C. prescription de flécaïnide pour cardioversion pharmacologique ambulatoire

D. initiation immédiate d’un traitement anticoagulant

E. initiation immédiate d’un traitement anti-agrégant plaquettaire

Jamais de tentative de cardioversion immédiate sur une FA sauf :

• FA < 24-48 heures + cœur sain + pas de FR embolique dose de charge AAR per os

• urgence hémodynamique CEE sous anticoagulation + ETO

Une tentative de cardioversion électrique ou chimique immédiate n’étant pas

indiquée devant cette fibrillation atriale bien tolérée d’ancienneté inconnue, vous

décidez d’introduire un traitement pour prévenir les embolies artérielles systémiques

et d’adresser rapidement Monsieur BRO… à son cardiologue traitant.

Parmi les propositions suivantes, la(les)quelles est(sont) indiquée(s) pour la

prévention des embolies systémiques dans la fibrillation atriale non valvulaire ?

(QRM)

A. aspirine seule

B. aspirine + prasugrel (Efient®)

C. warfarine (coumadine)

D. dabigatran (Pradaxa®)

E. rivaroxaban (Xarelto®)

F. apixaban (Eliquis®)

Une tentative de cardioversion électrique ou chimique immédiate n’étant pas

indiquée devant cette fibrillation atriale bien tolérée d’ancienneté inconnue, vous

décidez d’introduire un traitement pour prévenir les embolies artérielles systémiques

et d’adresser rapidement Monsieur BRO… à son cardiologue traitant.

Parmi les propositions suivantes, la(les)quelles est(sont) indiquée(s) pour la

prévention des embolies systémiques dans la fibrillation atriale non valvulaire ?

(QRM)

A. aspirine seule

B. aspirine + prasugrel (Efient®)

C. warfarine (coumadine)

D. dabigatran (Pradaxa®)

E. rivaroxaban (Xarelto®)

F. apixaban (Eliquis®)

Parmi les situations suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) une(des) contrindication à la

prescription d’anticoagulants oraux inhibiteurs du facteur II ou du facteur Xa dans la

fibrillation atriale ?

A. âge supérieur à 75 ans

B. antécédents d’accident vasculaire cérébral ischémique

C. prothèse valvulaire biologique

D. prothèse valvulaire mécanique

E. débit de filtration glomérulaire < 30 ml/min/1.73m2

Parmi les situations suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) une(des) contrindication à la

prescription d’anticoagulants oraux inhibiteurs du facteur II ou du facteur Xa dans la

fibrillation atriale ?

A. âge supérieur à 75 ans

B. antécédents d’accident vasculaire cérébral ischémique

C. prothèse valvulaire biologique

D. prothèse valvulaire mécanique

E. débit de filtration glomérulaire < 30 ml/min/1.73m2

Monsieur BRO a bénéficié après 3 semaines d’anticoagulation d’un CEE qui a

permis un retour en rythme sinusal. Vous le revoyez un mois après sa cardioversion.

Son traitement comporte : périndopril 8 mg/jour, indapamide 1.5 mg/jour, flécaine

200 mg/jour, bisoprolol 5 mg/jour, rivaroxaban 20 mg/jour.

Il est asymptomatique, son examen clinique est normal, sa pression artérielle à

130/75 mmHg, et son ECG enregistre un rythme sinusal normal à 70 bpm.

Il vous demande s’il doit poursuivre le rivaroxaban maintenant que « son cœur est

redevenu régulier ». Que lui répondez-vous ? (QRM)

Le rivaroxaban doit être :

A. arrêté dès maintenant

B. poursuivi 3 mois

C. poursuivi indéfiniment

D. remplacé par de la warfarine

E. remplacé par de l’aspirine

Monsieur BRO a bénéficié après 3 semaines d’anticoagulation d’un CEE qui a

permis un retour en rythme sinusal. Vous le revoyez un mois après sa cardioversion.

Son traitement comporte : périndopril 8 mg/jour, indapamide 1.5 mg/jour, flécaine

200 mg/jour, bisoprolol 5 mg/jour, rivaroxaban 20 mg/jour.

Il est asymptomatique, son examen clinique est normal, sa pression artérielle à

130/75 mmHg, et son ECG enregistre un rythme sinusal normal à 70 bpm.

Il vous demande s’il doit poursuivre le rivaroxaban maintenant que « son cœur est

redevenu régulier ». Que lui répondez-vous ? (QRM)

Le rivaroxaban doit être :

A. arrêté dès maintenant

B. poursuivi 3 mois

C. poursuivi indéfiniment

D. remplacé par de la warfarine

E. remplacé par de l’aspirine

Sur quel critère basez-vous votre réponse à la question précédent ? (QROC)

Sur quel critère basez-vous votre réponse à la question précédent ? (QROC)

Le score CHADS-VASC

Cas clinique progressif N° 4

Vous voyez en consultation Monsieur D… âgé de 57 ans. Il n’a jamais de problème

de santé, ne prend aucun traitement, et était asymptomatique jusqu’à une époque

récente. Il fume une dizaine de cigarette par jours, et consomme occasionnellement

de l’alcool. Le seul antécédent notable est la notion d’un « souffle cardiaque bénin »

retrouvé à l’adolescence.

Si vous aviez pu ausculter Monsieur D. à l’adolescence, la(les)quelle(s) des

caractéristiques sémiologiques suivantes aurai(en)t été en faveur d’un souffle

anorganique ou « fonctionnel » ? (QRM)

A. souffle diastolique

B. souffle systolique

C. souffle systolo-diastolique

D. intensité variable au cours d’une même consultation

E. extinction du deuxième bruit (B2)

F. existence d’un troisième bruit (B3)

Vous voyez en consultation Monsieur D… âgé de 57 ans. Il n’a jamais de problème

de santé, ne prend aucun traitement, et était asymptomatique jusqu’à une époque

récente. Il fume une dizaine de cigarette par jours, et consomme occasionnellement

de l’alcool. Le seul antécédent notable est la notion d’un « souffle cardiaque bénin »

retrouvé à l’adolescence.

Si vous aviez pu ausculter Monsieur D. à l’adolescence, la(les)quelle(s) des

caractéristiques sémiologiques suivantes aurai(en)t été en faveur d’un souffle

anorganique ou « fonctionnel » ? (QRM)

A. souffle diastolique

B. souffle systolique

C. souffle systolo-diastolique

D. intensité variable au cours d’une même consultation

E. extinction du deuxième bruit (B2)

F. existence d’un troisième bruit (B3)

Monsieur D… s’est décidé à consulter car il présente depuis une semaine une

dyspnée d’aggravation progressive.

Parmi les caractéristiques suivantes, la(les)quelle(s) vous orienterai(en)t vers une

dyspnée d’origine cardiaque ? (QRM)

A. association à une douleur hémithoracique brutale

B. prédominance matinale avec expectoration

C. survenue à l’effort

D. majoration en décubitus

E. bradypnée expiratoire

F. association à une fièvre à 39°C

Monsieur D… s’est décidé à consulter car il présente depuis une semaine une

dyspnée d’aggravation progressive.

Parmi les caractéristiques suivantes, la(les)quelle(s) vous orienterai(en)t vers une

dyspnée d’origine cardiaque ? (QRM)

A. association à une douleur hémithoracique brutale

B. prédominance matinale avec expectoration

C. survenue à l’effort

D. majoration en décubitus

E. bradypnée expiratoire

F. association à une fièvre à 39°C

A l’interrogatoire, vous apprenez que le patient présente également depuis 2 mois une

asthénie et une altération de l’état général avec perte de poids de 5 kg. Il ressent des

douleurs migratrices des grosses articulations ainsi que des épisodes de sueurs nocturnes.

L’examen clinique note un poids de 50 kg pour une taille de 1.62 m, une température à

38.6°C, une fréquence

cardiaque à 90 bpm, une pression artérielle à 125/55 mmHg et une saturation en air ambiant

est à 92%.

L’auscultation cardiaque retrouve un souffle cardiaque parasternal droit au niveau du 2ème

espace intercostal. A quel foyer correspond cette zone auscultatoire ? (QRU)

A. aortique principal

B. aortique accessoire

C. pulmonaire

D. mitral

E. tricuspide

A l’interrogatoire, vous apprenez que le patient présente également depuis 2 mois une

asthénie et une altération de l’état général avec perte de poids de 5 kg. Il ressent des

douleurs migratrices des grosses articulations ainsi que des épisodes de sueurs nocturnes.

L’examen clinique note un poids de 50 kg pour une taille de 1.62 m, une température à

38.6°C, une fréquence

cardiaque à 90 bpm, une pression artérielle à 125/55 mmHg et une saturation en air ambiant

est à 92%.

L’auscultation cardiaque retrouve un souffle cardiaque parasternal droit au niveau du 2ème

espace intercostal. A quel foyer correspond cette zone auscultatoire ? (QRU)

A. aortique principal

B. aortique accessoire

C. pulmonaire

D. mitral

E. tricuspide

Ce souffle cardiaque est holodiastolique, côté 3/6, maximum au 2ème espace

intercostal droit, et également perçu le long du bord gauche du sternum. Les autres

foyers d’auscultation sont sans particularité, B1 et B2 sont normaux, il n’y a pas de

galop audible.

Avec quelle(s) valvulopathie(s) ce souffle cardiaque est-il compatible ? (QRM)

A. rétrécissement mitral

B. insuffisance mitrale

C. rétrecissement aortique

D. insuffisance aortique

E. insuffisance tricuspidienne

Ce souffle cardiaque est holodiastolique, côté 3/6, maximum au 2ème espace

intercostal droit, et également perçu le long du bord gauche du sternum. Les autres

foyers d’auscultation sont sans particularité, B1 et B2 sont normaux, il n’y a pas de

galop audible.

Avec quelle(s) valvulopathie(s) ce souffle cardiaque est-il compatible ? (QRM)

A. rétrécissement mitral

B. insuffisance mitrale

C. rétrecissement aortique

D. insuffisance aortique

E. insuffisance tricuspidienne

Vous poursuivez votre examen clinique et relevez :

- une polypnée à 20 / min des râles crépitants remontant au tiers inférieur des deux

champs pulmonaires

- un érythème de la face antérieur des deux jambes, avec quelques tâches

purpuriques

A la lumière des éléments anamnestiques disponibles et des données de l’examen

clinique, quel diagnostic devez-vous évoquer en priorité ? (QROC)

Vous poursuivez votre examen clinique et relevez :

- une polypnée à 20 / min des râles crépitants remontant au tiers inférieur des deux

champs pulmonaires

- un érythème de la face antérieur des deux jambes, avec quelques tâches

purpuriques

A la lumière des éléments anamnestiques disponibles et des données de l’examen

clinique, quel diagnostic devez-vous évoquer en priorité ? (QROC)

endocardite infectieuse

Autres réponses acceptées : endocardite infectieuse aortique, endocardite aortique,

endocardite bactérienne, maladie d’Osler

Le tableau clinique est typiquement celui d’une endocardite infectieuse aortique,

avec fièvre, altération de l’état général, souffle d’insuffisance aortique sévère non

connu antérieurement, signes d’insuffisance cardiaque gauche avec d’œdème

pulmonaire, et manifestations inflammatoires et immunologiques (arthralgies,

érythème, purpura).

Quel(s) examen(s) compémentaire(s) est (sont) nécessaire(s) pour rechercher les

critères diagnostiques majeurs d’endocardite infectieuse (critères majeur de Duke) ?

(QRM)

A. échocardiographie

B. scanner thoraco-abdomino-pelvien

C. CRP

D. hémocultures

E. recherche de complexes immuns circulants

F. antigénurie legionnelle

Le tableau clinique est typiquement celui d’une endocardite infectieuse aortique,

avec fièvre, altération de l’état général, souffle d’insuffisance aortique sévère non

connu antérieurement, signes d’insuffisance cardiaque gauche avec d’œdème

pulmonaire, et manifestations inflammatoires et immunologiques (arthralgies,

érythème, purpura).

Quel(s) examen(s) compémentaire(s) est (sont) nécessaire(s) pour rechercher les

critères diagnostiques majeurs d’endocardite infectieuse (critères majeur de Duke) ?

(QRM)

A. échocardiographie TT + TO

B. scanner thoraco-abdomino-pelvien

C. CRP

D. hémocultures

E. recherche de complexes immuns circulants

F. antigénurie legionnelle

Les critères mineurs

1. Prédisposition à l’EI ( Groupe A ou B – Toxicomanie)

2. Fièvre > 38°5

3. Manifestation vasculaire (embolie septique, anévrysme mycotique, AVC)

4. Manifestation immunologique (rénale, cutanée, oculaire, articulaire)

5. Infection active avec germe identifié ≠ critère majeur

Les critères majeurs

1. Bactériologique

≥ 2 hémocultures positives à un germe classique d’EI

ou Infection active à C.Burnetti

2. Echocardiographique

Image typique d’EI

ou Apparition d’une fuite valvulaire

L’échocardiographie trans-thoracique et trans-oesophagienne réalisée en urgence confirme

l’insuffisance aortique importante, avec altération modérée de la fonction ventriculaire

gauche et met en évidence une végétation mobile de 10 mm de diamètre sur bicuspidie

aortique : Vous retenez donc le diagnostic d’endocardite infectieuse aortique évolutive.

Vous décidez d’initier une antibiothérapie. Parmi les propositions suivantes concernant

l’antibiothérapie dans l’endocardite infectieuse, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ? (QRM)

Elle doit être débutée :

A. avant les prélèvements sanguins pour hémocultures

B. immédiatement après les prélèvements sanguins pour hémocultures

C. après réception des résultats de l’examen direct des prélèvements sanguins

D. après identification complète du germe sur les hémocultures

E. après réception des résultats de l’antibiogramme

F. sans attendre les résultats des prélèvements bactériologiques

L’échocardiographie trans-thoracique et trans-oesophagienne réalisée en urgence confirme

l’insuffisance aortique importante, avec altération modérée de la fonction ventriculaire

gauche et met en évidence une végétation mobile de 10 mm de diamètre sur bicuspidie

aortique : Vous retenez donc le diagnostic d’endocardite infectieuse aortique évolutive.

Vous décidez d’initier une antibiothérapie. Parmi les propositions suivantes concernant

l’antibiothérapie dans l’endocardite infectieuse, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ? (QRM)

Elle doit être débutée :

A. avant les prélèvements sanguins pour hémocultures

B. immédiatement après les prélèvements sanguins pour hémocultures

C. après réception des résultats de l’examen direct des prélèvements sanguins

D. après identification complète du germe sur les hémocultures

E. après réception des résultats de l’antibiogramme

F. sans attendre les résultats des prélèvements bactériologiques

Le diagnostic d’endocardite infectieuse étant quasiment certain sur données cliniques et

échocardiographiques, vous débutez en urgence une antibiothérapie probabiliste après

prélèvement des hémocultures et sans attendre les résultats de celles-ci.

Vous recevez 48 heures plus tard les résultats bactériologiques : trois hémocultures sont

positives à enterococcus faecalis. Vous adaptez donc votre antibiothérapie initiale en

fonction de ces résultats.

Parmi les propositions suivantes concernant cette antibiothérapie, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. monothérapie par amoxycilline

B. bithérapie par amoxycilline + gentamicine

C. monothérapie par vancomycine

D. bithérapie par vancomycine + gentamycine

E. aucune des propositions n’est exacte

Le diagnostic d’endocardite infectieuse étant quasiment certain sur données cliniques et

échocardiographiques, vous débutez en urgence une antibiothérapie probabiliste après

prélèvement des hémocultures et sans attendre les résultats de celles-ci.

Vous recevez 48 heures plus tard les résultats bactériologiques : trois hémocultures sont

positives à enterococcus faecalis. Vous adaptez donc votre antibiothérapie initiale en

fonction de ces résultats.

Parmi les propositions suivantes concernant cette antibiothérapie, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. monothérapie par amoxycilline

B. bithérapie par amoxycilline + gentamicine

C. monothérapie par vancomycine

D. bithérapie par vancomycine + gentamycine

E. aucune des propositions n’est exacte

Quelle est, sauf éléments éléments évolutifs nouveaux, la durée prévisible de la

double antibiothérapie ? (QRM)

A. 3 jours

B. 1 semaine

C. 2 semaines

D. 3 semaines

E. 4 semaines

Quelle est, sauf éléments éléments évolutifs nouveaux, la durée prévisible de la

double antibiothérapie ? (QRM)

A. 3 jours

B. 1 semaine

C. 2 semaines

D. 3 semaines

E. 4 semaines

L’évolution sur le plan infectieux est favorable sous amoxycilline + gentamicine intra-

veineuses , mais les signes d’insuffisance cardiaque s’aggravent, avec tachycardie à

100 bpm, pression artérielle à 120/55 mmHg, saturation percutanée en oxygène à

89% en air ambiant, sub-œdème pulmonaire, et galop gauche.

Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) adaptée(s) en première

intention pour traiter cette insuffisance cardiaque ? (QRM)

A. oxygénothérapie par voie nasale

B. furosémide par voie intra-veineuse

C. dérivés nitrés par voie intra-veineuse continue

D. dobutamine par voie intra-veineuse

E. bisoprolol per-os

L’évolution sur le plan infectieux est favorable sous amoxycilline + gentamicine intra-

veineuses , mais les signes d’insuffisance cardiaque s’aggravent, avec tachycardie à

100 bpm, pression artérielle à 120/55 mmHg, saturation percutanée en oxygène à

89% en air ambiant, sub-œdème pulmonaire, et galop gauche.

Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) adaptée(s) en première

intention pour traiter cette insuffisance cardiaque ? (QRM)

A. oxygénothérapie par voie nasale

B. furosémide par voie intra-veineuse

C. dérivés nitrés par voie intra-veineuse continue

D. dobutamine par voie intra-veineuse

E. bisoprolol per-os

L’antibiothérapie est poursuivie, et les signes d’insuffisance cardiaque s’amendent

sous oxygénothérapie, furosémide et dérivés nitrés IV. Au cinquième jour

d’évolution, l’alarme du monitoring cardiaque de Monsieur D… et vous enregistrez le

tracé suivant :

Parmi les propositions suivantes concernant ce tracé, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. la fréquence cardiaque est inférieure à 40 bpm

B. l’axe de QRS est normal

C. il existe un bloc de branche droit incomplet

D. il existe un bloc atrio-ventriculaire du second degré de type Lucciani Wenckebach

E. il existe une bloc atrio-ventriculaire du second degré de type 2/1

F. il existe un bloc atrio-ventriculaire du troisième degré

Parmi les propositions suivantes concernant ce tracé, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. la fréquence cardiaque est inférieure à 40 bpm

B. l’axe de QRS est normal

C. il existe un bloc de branche droit incomplet

D. il existe un bloc atrio-ventriculaire du second degré de type Lucciani Wenckebach

E. il existe une bloc atrio-ventriculaire du second degré de type 2/1

F. il existe un bloc atrio-ventriculaire du troisième degré

Le contrôle échocardiographique réalisé devant l’apparition de ce bloc atrio-ventriculaire du

second degré type 2/1 met en évidence l’apparition d’un abcès au niveau de l’anneau

aortique. Une indication chirurgicale en urgence est retenue et il est procédé à un

remplacement valvulaire aortique avec implantation d’une bioprothèse.

Parmi les propositions suivantes concernant la chirurgie cardiaque à la phase aigue d’une

endocardite infectieuse, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?

Elle est indiquée en cas (QRM) :

A. de non réponse à un traitement antibiotique adapté

B. d’endocardite à hémoculture négative

C. d’endocardite à staphylococcus aureus méthy-S

D. de végétations volumineuses et très mobiles

E. d’insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement médical

Le contrôle échocardiographique réalisé devant l’apparition de ce bloc atrio-ventriculaire du

second degré type 2/1 met en évidence l’apparition d’un abcès au niveau de l’anneau

aortique. Une indication chirurgicale en urgence est retenue et il est procédé à un

remplacement valvulaire aortique avec implantation d’une bioprothèse.

Parmi les propositions suivantes concernant la chirurgie cardiaque à la phase aigue d’une

endocardite infectieuse, la(les)quelle(s) est (sont) exacte(s) ?

Elle est indiquée en cas (QRM) :

A. de non réponse à un traitement antibiotique adapté

B. d’endocardite à hémoculture négative

C. d’endocardite à staphylococcus aureus méthy-S

D. de végétations volumineuses et très mobiles

E. d’insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement médical

L’évolution post-opératoire est favorable : le patient est apyrétique, les signes d’insuffisance

cardiaque régressent, il n’y a plus d’insuffisance aortique à l’auscultation,

l’échocardiographie montre un bon fonctionnement de la prothèse et une absence de

végétations ou d’abcès résiduels, et l’ECG est en rythme sinsual normal sans troubles

conductifs. Les hémocultures sont négatives, et la CRP diminue de 180 à 40 mg/l. Le

scanner cérébral et thoraco-abdomino-pelvien n’objective aucune complication embolique,

infectieuse ni hémorragique. Le bilan dentaire est normal. La coloscopie retrouve 3 polypes

bénins, probables porte d’entrée de l’endocardite, et qui sont réséqués. Le transfert est

envisagé au 15ème jour en SSR (soins de suite et réadaptation). Le traitement de sortie

associe : amoxycilline + gentamycine pour une durée de 4 semaines, périndopril 8 mg/jour,

furosémide 60 mg/jour, warfarine 8 mg/jour à adapter selon l’INR et oméprazole 20 mg/jour .

Les antibiotiques ont été stoppés après 6 semaines de traitement et le bilan réalisé

conjointement par les équipes de cardiologie et de maladie infectieuse a permis de conclure

à la guérison de l’endocardite infectieuse. La bioprothèse aortique fonctionne parfaitement,

la fraction d’éjection ventriculaire gauche est normalisée.

Vous revoyez ce patient à 3 mois après sa sortie de réadaptation : il est asymptomatique et

l’examen clinique et l’ECG sont normaux. Le traitement comporte alors : périndopril 8 mg,

furosémide 20 mg, bisoprolol 5 mg et warfarine 8 mg par jour.

Parmi les propositions suivantes concernant la conduite à tenir vis à vis du

traitement par warfarine (Coumadine®), la(les)quelle(s) est (sont) exactes ?

(QRM)

A. poursuite avec un INR cible entre 2 et 3

B. poursuite avec un INR cible entre 3 et 4

C. remplacement par du rivaroxaban (Xarelto®)

D. remplacement par du dabigatran (Pradaxa®)

E. arrêt des anticoagulants

Parmi les propositions suivantes concernant la conduite à tenir vis à vis du

traitement par warfarine (Coumadine®), la(les)quelle(s) est (sont) exactes ?

(QRM)

A. poursuite avec un INR cible entre 2 et 3

B. poursuite avec un INR cible entre 3 et 4

C. remplacement par du rivaroxaban (Xarelto®)

D. remplacement par du dabigatran (Pradaxa®)

E. arrêt des anticoagulants

Monsieur D… vous demande si cette endocardite infectieuse aurait pu être évitée par la prescription

d’antibiotiques. Il a effet vu sur internet que certains « patients cardiaques » doivent prendre des

antibiotiques dans « certains cas » pour éviter ce genre de problème…

Vous lui expliquez que l’antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse n’est recommandée avant soins

dentaires que dans certaines situations spécifiques : les patients porteurs de cardiopathies à haut

risque selon la société européenne de cardiologie (encore appelées cardiopathie du « groupe A »).

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) situation(s) correspondant au groupe A ?

(QRM)

A. stimulateur cardiaque implanté (pace-maker)

B. bicuspidie aortique

C. bioprothèse valvulaire

D. prothèse mécanique valvulaire

E. insuffisance mitrale sur valve native

F. antécédents personnels d’endocardite infectieuse

G. antécédents familiaux d’endocardite infectieuse

H. cardiopathie congénitale cyanogène non corrigée

Monsieur D… vous demande si cette endocardite infectieuse aurait pu être évitée par la prescription

d’antibiotiques. Il a effet vu sur internet que certains « patients cardiaques » doivent prendre des

antibiotiques dans « certains cas » pour éviter ce genre de problème…

Vous lui expliquez que l’antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse n’est recommandée avant soins

dentaires que dans certaines situations spécifiques : les patients porteurs de cardiopathies à haut

risque selon la société européenne de cardiologie (encore appelées cardiopathie du « groupe A »).

Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) situation(s) correspondant au groupe A ?

(QRM)

A. stimulateur cardiaque implanté (pace-maker)

B. bicuspidie aortique

C. bioprothèse valvulaire

D. prothèse mécanique valvulaire

E. insuffisance mitrale sur valve native

F. antécédents personnels d’endocardite infectieuse

G. antécédents familiaux d’endocardite infectieuse

H. cardiopathie congénitale cyanogène non corrigée

Cardiopathies & Risque d’endocardite infectieuse

Niveau de

risque Cardiopathies Antibioprophylaxie

HAUT

(Groupe A)

Prothèses valvulaires (mécaniques et biologiques)

ATCD d’endocardite

Cardiopathies congénitales cyanogènes non opérées

Obligatoire

MOYEN

(Groupe B)

Valvulopathies acquises (IA, IM, RA, RM…)

Bicuspidie aortique / Prolapsus mitral avec IM

Cardiopathies congénitales non cyanogènes (CIV)

Cardiopathie hypertrophique obstructive

Facultative

FAIBLE

Prolapsus mitral sans IM

CIA

Cardiopathies congénitales corrigées > 6 mois

Dispositifs intracardiaques (PM, DAI)

NON

Vous expliquez au patient que désormais une antibioprophylaxie est nécessaire

avant certains gestes médicaux ou chirurgicaux afin d’éviter une récidive

d’endocardite sur sa prothèse.

La ou lesquelles des situations suivantes justifie(nt) une telle antibioprophylaxie ?

1. jamais

2. fibroscopie bronchique

3. gastroscopie

4. coloscospie

5. examen gynécologique

6. echocardiographie transoesophagienne

7. détartrage dentaire

Vous expliquez au patient que désormais une antibioprophylaxie est nécessaire

avant certains gestes médicaux ou chirurgicaux afin d’éviter une récidive

d’endocardite sur sa prothèse.

La ou lesquelles des situations suivantes justifie(nt) une telle antibioprophylaxie ?

1. jamais

2. fibroscopie bronchique

3. gastroscopie

4. coloscospie

5. examen gynécologique

6. echocardiographie transoesophagienne

7. détartrage dentaire

Trois ans plus tard, alors qu’il était asymptomatique et en bonne forme, Monsieur

D… présente une syncope à l’emporte pièce. Le tracé initial enregistré au scope par

le SAMU au décours immédiat de cet épisode est le suivant :

Parmi les propositions suivantes concernant ce tracé, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. la fréquence cardiaque est inférieure à 30 bpm

B. il existe un bloc sino-atrial complet

C. il existe un bloc atrioventriculaire du 3ème degré

D. il existe un rythme idioventriculaire

E. aucune proposition n’est exacte

Trois ans plus tard, alors qu’il était asymptomatique et en bonne forme, Monsieur

D… présente une syncope à l’emporte pièce. Le tracé initial enregistré au scope par

le SAMU au décours immédiat de cet épisode est le suivant :

Parmi les propositions suivantes concernant ce tracé, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. la fréquence cardiaque est inférieure à 30 bpm

B. il existe un bloc sino-atrial complet

C. il existe un bloc atrioventriculaire du 3ème degré

D. il existe un rythme idioventriculaire

E. aucune proposition n’est exacte

Les différents tracés ECG réalisés au cours de l’hospitalisation en unité de soins

intensifs seront identiques à celui-ci :

Parmi les propositions suivantes concernant ce tracé, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. rythme sinusal

B. bloc atrio-ventriculaire du premier degré

C. déviation axiale droite

D. bloc de branche droit complet

E. bloc de branche gauche complet

Parmi les propositions suivantes concernant ce tracé, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. rythme sinusal

B. bloc atrio-ventriculaire du premier degré

C. déviation axiale droite

D. bloc de branche droit complet

E. bloc de branche gauche complet

Un bilan complet est réalisé et est normal en dehors des anomalies constatées sur les différents ECG :

examen clinique : sans particularité

échocardiographie : bon fonctionnement de la bioprothèse, fraction d’éjection ventriculaire gauche à

60%, pas d’aspect en faveur d’une endocardite infectieuse

bilan biologique : normal

coronarographie : athérome coronaire modéré sans sténose significatives

Le diagnostic de bloc atrio-ventriculaire du 3ème degré paroxystique syncopal sur troubles conductifs

intra-ventriculaires majeurs (bloc de branche gauche complet) est retenu.

Parmi les propositions thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) adaptée(s) ?

A. traitement médical seul

B. implantation d’un pace maker VVI

C. implantation d’un pace maker DDD

D. implantation d’un défibrillateur automatique

E. aucune des propositions n’est exacte

Un bilan complet est réalisé et est normal en dehors des anomalies constatées sur les différents ECG :

examen clinique : sans particularité

échocardiographie : bon fonctionnement de la bioprothèse, fraction d’éjection ventriculaire gauche à

60%, pas d’aspect en faveur d’une endocardite infectieuse

bilan biologique : normal

coronarographie : athérome coronaire modéré sans sténose significatives

Le diagnostic de bloc atrio-ventriculaire du 3ème degré paroxystique syncopal sur troubles conductifs

intra-ventriculaires majeurs (bloc de branche gauche complet) est retenu.

Parmi les propositions thérapeutiques suivantes, la(les)quelle(s) est (sont) adaptée(s) ?

A. traitement médical seul

B. implantation d’un pace maker VVI

C. implantation d’un pace maker DDD

D. implantation d’un défibrillateur automatique

E. aucune des propositions n’est exacte

Cas clinique progressif N° 5

Une patiente de 54 ans vous est adressé en raison de la survenue récente de précordialgies

d’effort. Elle est ancienne fumeuse sevrée depuis deux ans (30 paquets-années), avec une

hypercholestérolémie non traitée. On ne note aucun autre antécédent médical particulier.

Son interrogatoire vous précise que les douleurs thoraciques sont rétrosternales et qu’elles

irradient dans la mandibule. Elle surviennent depuis six mois environ, exclusivement à la

marche, pour céder à son arrêt. Elle a une dyspnée d’effort depuis deux à trois mois, ce qui

est tout à fait inhabituel chez cet femme encore très active.

Quel(s) diagnostic(s) est(sont) à évoquer en première intention devant ce tableau clinique

(QRM) ?

A. angor stable d’effort

B. syndrome coronarien aigu

C. dissection aortique

D. embolie pulmonaire

E. péricardite aigue

F. rétrécissement aortique

Une patiente de 54 ans vous est adressé en raison de la survenue récente de précordialgies

d’effort. Elle est ancienne fumeuse sevrée depuis deux ans (30 paquets-années), avec une

hypercholestérolémie non traitée. On ne note aucun autre antécédent médical particulier.

Son interrogatoire vous précise que les douleurs thoraciques sont rétrosternales et qu’elles

irradient dans la mandibule. Elle surviennent depuis six mois environ, exclusivement à la

marche, pour céder à son arrêt. Elle a une dyspnée d’effort depuis deux à trois mois, ce qui

est tout à fait inhabituel chez cet femme encore très active.

Quel(s) diagnostic(s) est(sont) à évoquer en première intention devant ce tableau clinique

(QRM) ?

A. angor stable d’effort âge et présence de FRCV, mais dyspnée associée…

B. syndrome coronarien aigu angor de novo doit être < 3 mois

C. dissection aortique

D. embolie pulmonaire

E. péricardite aigue

F. rétrécissement aortique angor / dyspnée / syncope d’effort +++

Sémiologie en défaveur

Une patiente de 54 ans vous est adressé en raison de la survenue récente de précordialgies

d’effort. Elle est ancienne fumeuse sevrée depuis deux ans (30 paquets-années), avec une

hypercholestérolémie non traitée. On ne note aucun autre antécédent médical particulier.

Son interrogatoire vous précise que les douleurs thoraciques sont rétrosternales et qu’elles

irradient dans la mandibule. Elle surviennent depuis six mois environ, exclusivement à la

marche, pour céder à son arrêt. Elle a une dyspnée d’effort depuis deux à trois mois, ce qui

est tout à fait inhabituel chez cet femme encore très active.

L’examen clinique retrouve un souffle systolique d’intensité 4/6 irradiant dans tout le

précordium. Vous entendez également un souffle systolique cervical bilatéral. Le reste de

l’examen clinique est normal. La tension artérielle est à 110/70 mmHg. Il pèse 95 kg pour 173

cm.

Quel(s) diagnostic(s) est(sont) est (sont) compatible(s) avec ce souffle systolique (QRM) ?

A. insuffisance mitrale

B. rétrécissement mitral

C. insuffisance aortique

D. rétrécissement aortique

E. souffle fonctionnel

Une patiente de 54 ans vous est adressé en raison de la survenue récente de précordialgies

d’effort. Elle est ancienne fumeuse sevrée depuis deux ans (30 paquets-années), avec une

hypercholestérolémie non traitée. On ne note aucun autre antécédent médical particulier.

Son interrogatoire vous précise que les douleurs thoraciques sont rétrosternales et qu’elles

irradient dans la mandibule. Elle surviennent depuis six mois environ, exclusivement à la

marche, pour céder à son arrêt. Elle a une dyspnée d’effort depuis deux à trois mois, ce qui

est tout à fait inhabituel chez cet femme encore très active.

L’examen clinique retrouve un souffle systolique d’intensité 4/6 irradiant dans tout le

précordium. Vous entendez également un souffle systolique cervical bilatéral. Le reste de

l’examen clinique est normal. La tension artérielle est à 110/70 mmHg. Il pèse 95 kg pour 173

cm.

Quel(s) diagnostic(s) est(sont) est (sont) compatible(s) avec ce souffle systolique (QRM) ?

A. insuffisance mitrale

B. rétrécissement mitral

C. insuffisance aortique

D. rétrécissement aortique

E. souffle fonctionnel

L’examen clinique retrouve un souffle systolique d’intensité 4/6 irradiant dans tout le

précordium. Vous entendez également un souffle systolique cervical bilatéral. Le reste de

l’examen clinique est normal. La tension artérielle est à 110/70 mmHg. Il pèse 95 kg pour 173

cm.

Quelle(s) caractéristiques(s) est(sont) en faveur d’un rétrécissement aortique(QRM) ?

A. systolique

B. diastolique

C. rapeux

D. serratique

E. doux

F. humé

G. aspiratif

H. en jet de vapeur

I. irradiant dans l’aisselle

J. irradiant dans les carotides

Quel signe auscultatoire non décrit dans cette observation affirmerait le caractère serré du

rétrécissement aortique (QROC)?

L’examen clinique retrouve un souffle systolique d’intensité 4/6 irradiant dans tout le

précordium. Vous entendez également un souffle systolique cervical bilatéral. Le reste de

l’examen clinique est normal. La tension artérielle est à 110/70 mmHg. Il pèse 95 kg pour 173

cm.

Quelle(s) caractéristiques(s) est(sont) en faveur d’un rétrécissement aortique(QRM) ?

A. systolique

B. diastolique

C. rapeux

D. serratique

E. doux

F. humé

G. aspiratif

H. en jet de vapeur

I. irradiant dans l’aisselle

J. irradiant dans les carotides

Quel signe auscultatoire non décrit dans cette observation affirmerait le caractère serré du

rétrécissement aortique (QROC)? Diminution ou abolition (extinction) de B2 au foyer aortique

L’intensité du souffle

n’est pas corrélée

à la sévérité de la valvulopathie

Voici l’ECG de cette patiente. Quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s)?

A. rythme sinusal

B. hypertrophie atriale droite

C. BAV du 1er degré

D. déviation axiale gauche

E. bloc de branche gauche incomplet

F. Sokolov = 48 mm

G. hypertrophie ventriculaire gauche diastolique

H. hypertrophie ventriculaire gauche systolique

I. signes d’ischémie myocardique

J. signes d’infarctus myocardique

Voici l’ECG de cette patiente. Quelle(s) proposition(s) est(sont) exacte(s)?

A. rythme sinusal

B. hypertrophie atriale droite

C. BAV du 1er degré

D. déviation axiale gauche

E. bloc de branche gauche incomplet

F. Sokolov = 48 mm

G. hypertrophie ventriculaire gauche diastolique

H. hypertrophie ventriculaire gauche systolique

I. signes d’ischémie myocardique

J. signes d’infarctus myocardique

Quelle(s) proposition(s) concernant la radiographie thoracique de face en position debout de

cette patiente est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. cardiomégalie au dépend du VG

B. cardiomégalie au dépend du VD

C. dilatation de l’aorte ascendante

D. épanchement pleural bilatéral

E. signes d’œdème pulmonaire alvéolaire

F. redistribution vasculaire vers les sommets

Quelle(s) proposition(s) concernant la radiographie thoracique de face en position debout de

cette patiente est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. cardiomégalie au dépend du VG

B. cardiomégalie au dépend du VD

C. dilatation de l’aorte ascendante

D. épanchement pleural bilatéral

E. signes d’œdème pulmonaire alvéolaire

F. redistribution vasculaire vers les sommets

Sur les données cliniques et ECG dont vous disposez à ce stade, vous évoquez un

rétrécissement aortique serré symptomatique.

Quel est le substratum anatomique le plus probable de cette atteinte valvulaire (QRU) ?

A. dystrophique (maladie annulo-etasiante)

B. rhumatismale

C. dégénérative (Monckeberg)

D. congénitale (bicuspidie)

E. post-endocarditique

Sur les données cliniques et ECG dont vous disposez à ce stade, vous évoquez un

rétrécissement aortique serré symptomatique.

Quel est le substratum anatomique le plus probable de cette atteinte valvulaire (QRU) ?

A. dystrophique (maladie annulo-etasiante)

B. rhumatismale

C. dégénérative (Monckeberg)

D. congénitale (bicuspidie)

E. post-endocarditique

Etiologies des valvulopathies en France

Insuffisance aortique Rétrécissement aortique Insuffisance mitrale

1

Dystrophique

Maladie annulo-ectasiante

Dystrophie valvulaire isolée

Association à une biscupidie

< 65 ans

Congénital

Biscupidie

> 70 ans

Dégénératif

Mönckeberg

Dystrophique

Fonctionnelle

2 Endocardite infectieuse

Séquellaire ou aigue

Rhumatismale

Pays émergents +++

Rare en France

Endocardite infectieuse

Rhumatismale

3 Rhumatismale

Pays émergents +++

Rare en France

Ischémique

Rar

es

Maladies inflammatoires

Malformatives (Bicuspidie)

Maladie de Paget

Insuffisance rénale terminale

Polyarthrite rhumatoïde

Une dizaine d’étiologie…

Quel(s) examen(s) est (sont) nécessaire(s) pour confirmer le diagnostic du RA et apprécier sa

sévérité (QRM) ?

A. épreuve d’effort conventionnelle

B. échocardiographie d’effort

C. échocardiographie transthoracique

D. échocardiographie transœsophagienne

E. angio-scanner cardiaque

F. IRM cardiaque

G. scintigraphie myocardique d’effort

H. cathétérisme cardiaque

Quel(s) examen(s) est (sont) nécessaire(s) pour confirmer le diagnostic du RA et apprécier sa

sévérité (QRM) ?

A. épreuve d’effort conventionnelle

B. échocardiographie d’effort

C. échocardiographie transthoracique

D. échocardiographie transœsophagienne inutile

E. angio-scanner cardiaque coro-scanner à discuter en pré-opératoire…

F. IRM cardiaque pas d’intérêt dans le RA

G. scintigraphie myocardique d’effort

H. cathétérisme cardiaque inutile en 1ère intention

E. Stress CI dans le RA serré symptomatique

E. Stress CI dans le RA serré symptomatique

Vous réalisez une échocardiographie transthoracique. Parmi les propositions suivantes,

la(les)quelle(s) défini(ssent) un rétrécissement aortique serré ?

A. gradient VG-aorte maximum > 40-50 mmHg

B. gradient VG-aorte moyen > 40-50 mmHg

C. surface aortique < 1 cm2

D. surface aortique indexée < 0.6 cm2/m2 de surface corporelle

E. présence de calcifications valvulaires

F. limitation du jeu des sigmoides aortiques

G. aucune proposition n’est exacte

Vous réalisez une échocardiographie transthoracique. Parmi les propositions suivantes,

la(les)quelle(s) défini(ssent) un rétrécissement aortique serré ?

A. gradient VG-aorte maximum > 40-50 mmHg NON ! Piège

B. gradient VG-aorte moyen > 40-50 mmHg

C. surface aortique < 1 cm2

D. surface aortique indexée < 0.6 cm/cm2 de surface corporelle

E. présence de calcifications valvulaires

F. limitation du jeu des sigmoides aortiques

G. aucune proposition n’est exacte

L’échocardiographie confirme l’existence d’un rétrécissement aortique serré avec gradient

moyen à 65 mmHg et surface valvulaire à 0.45 cm2/m2 sur bicuspidie aortique.

En l’absence de traitement, quelle est la complication spécifique principale de cette

cardiopathie (QRU) ?

A. insuffisance cardiaque

B. fibrillation atriale

C. infarctus du myocarde

D. mort subite

E. embolie systémique

L’échocardiographie confirme l’existence d’un rétrécissement aortique serré avec gradient

moyen à 65 mmHg et surface valvulaire à 0.45 cm2/m2 sur bicuspidie aortique.

En l’absence de traitement, quelle est la complication spécifique principale de cette

cardiopathie (QRU) ?

A. insuffisance cardiaque

B. fibrillation atriale

C. infarctus du myocarde

D. mort subite

E. embolie systémique

Quelle(s) modalité(s) de prise en charge thérapeutique est(sont) adaptée(s) chez ce

patient (QRM)?

A. abstention sous surveillance

B. traitement médical seul par iec et diurétique

C. implantation d’une valve aortique percutanée par voie fémorale

D. plastie valvulaire chirurgicale

E. remplacement valvulaire aortique chirurgical par bioprothèse

F. remplacement valvulaire aortique chirurgical par prothèse mécanique

Quelle(s) modalité(s) de prise en charge thérapeutique est(sont) adaptée(s) chez ce

patient (QRM)?

A. abstention sous surveillance

B. traitement médical seul par iec et diurétique

C. implantation d’une valve aortique percutanée par voie fémorale

D. plastie valvulaire chirurgicale

E. remplacement valvulaire aortique chirurgical par bioprothèse

F. remplacement valvulaire aortique chirurgical par prothèse mécanique

Le patient vous demande des informations sur les prothèses cardiaques.

Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?

A. les prothèses mécaniques ont une longévité supérieure à celle des bioprothèses

B. les bioprothèses exposent à un risque élevé de réintervention dans les 15 ans

C. les prothèses mécaniques comportent un risque infectieux supérieur à celui des bioprothèses

D. les prothèses mécaniques ont un risque thrombo-embolique supérieur à celui des bioprothèses

E. les bioprothèses ne nécessitent pas de traitement anticoagulant au long cours

F. les bioprothèses sont consitituées de péricarde ovin ou bovin

G. les bioprothèses nécessitent un traitement immuno-suppresseur pour éviter leur rejet

H. les prothèses mécaniques peuvent provoquer une hémolyse

Le patient vous demande des informations sur les prothèses cardiaques.

Parmi les propositions suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?

A. les prothèses mécaniques ont une longévité supérieure à celle des bioprothèses

B. les bioprothèses exposent à un risque élevé de réintervention dans les 15 ans

C. les prothèses mécaniques comportent un risque infectieux supérieur à celui des bioprothèses

D. les prothèses mécaniques ont un risque thrombo-embolique supérieur à celui des bioprothèses

E. les bioprothèses ne nécessitent pas de traitement anticoagulant au long cours

F. les bioprothèses sont consitituées de péricarde ovin ou bovin

G. les bioprothèses nécessitent un traitement immuno-suppresseur pour éviter leur rejet

H. les prothèses mécaniques peuvent provoquer une hémolyse

Le patient bénéficie d’un remplacement valvulaire aortique par valve mécanique. Les

suites sont simples, le rythme cardiaque est sinusal, la FEVG à 65%.

Quelle(s) proposition(s) concernant le traitement anti-thrombotique est(sont)

adaptée(s) chez ce patient (QRM) ?

A. anti-agrégant plaquettaire seule

B. traitement par dabigatran

C. traitement par AVK avec un INR entre 2.0 et 3.0

D. traitement par AVK avec un INR entre 2.5 et 3.5

E. traitement par AVK avec un INR entre 3.0 et 4.0

F. aucun traitement anti-thrombotique n’est nécessaire

Le patient bénéficie d’un remplacement valvulaire aortique par valve mécanique. Les

suites sont simples, le rythme cardiaque est sinusal, la FEVG à 65%.

Quelle(s) proposition(s) concernant le traitement anti-thrombotique est(sont)

adaptée(s) chez ce patient (QRM) ?

A. anti-agrégant plaquettaire seule

B. traitement par dabigatran

C. traitement par AVK avec un INR entre 2.0 et 3.0

D. traitement par AVK avec un INR entre 2.5 et 3.5

E. traitement par AVK avec un INR entre 3.0 et 4.0

F. aucun traitement anti-thrombotique n’est nécessaire

Traitement anti-coagulants des prothèses mécaniques

148

INR cible

Risque thrombotique faible

Valve double ailette aortique + R.sinusal + FE > 35% 2.5 (2.0-3.0)

Risque thrombotique intermédiaire

Valve double ailette aortique + FA et/ou FE < 35% 3.0 (2.5-3.5)

Valve double ailette mitrale, tricuspide, ou pulmonaire

Risque thrombotique élevé

Valve à disque ou double ailette ancienne génération 3.5 (3.0-4.0)

Double valve aortique + mitrale

Antécédents thrombo-emboliques Discuter aspirine en association

Cas clinique progressif N° 6

Un homme de 70 ans est adressé au SAU pour une dyspnée d’aggravation progressive –

survenant actuellement à la montée de quelques marches ou à la marche rapide sur terrain

plat, ainsi que pour l’apparition d’œdèmes des membres inférieurs et une prise de poids

récente de 4 kg.

Le patient n’a pas d’antécédent particulier hormis une appendicectomie, un glaucome traité

par un collyre prostaglandine (Xalatan®) et un tabagisme estimé à 30 paquets-années non

sevré. Puisant dans l’armoire à pharmacie familiale, prend occasionnellement un AINS

(Voltarène®) pour des lombalgies chroniques. Il vous déclare une consommation de 2 verres

de vin par repas depuis l’âge de 18 ans.

A l’examen clinique, la tension artérielle est normale à 110/67 mmHg, la fréquence

respiratoire à 17/min, la saturation artérielle en O2 en air ambiant mesurée par méthide

percutanée est à 89%. Le choc de pointe est étalé et les bruits du cœur assourdis mais

réguliers avec un souffle en jet de vapeur holosystolique de pointe côté 2/6. L’auscultation

pulmonaire retrouve des râles crépitants bilatéraux remontant jusqu’au tiers des champs

pulmonaires. Il existe une turgescence jugulaire avec reflux hépatojugulaire.

Quel est le diagnostic à poser en priorité devant ce tableau clinique ? (QROC)

Quel est le diagnostic à poser en priorité devant ce tableau clinique ? (QROC)

Insuffisance cardiaque globale

Quelle(s) peut(vent) être l’(les) étiologie(s) du souffle holosystolique de pointe côté

2/6 ? (QRM)

A. rétrécissement aortique

B. insuffisance aortique

C. insuffisance mitrale organique

D. insuffisance mitrale fonctionnelle

E. insuffisance tricuspidienne fonctionnelle

F. épanchement péricardique

Quelle(s) peut(vent) être l’(les) étiologie(s) du souffle holosystolique de pointe côté

2/6 ? (QRM)

A. rétrécissement aortique

B. insuffisance aortique

C. insuffisance mitrale organique

D. insuffisance mitrale fonctionnelle

E. insuffisance tricuspidienne fonctionnelle

F. épanchement péricardique

Quelle autre anomalie auscultatoire cardiaque (absente ici) est souvent entendue

dans un tel contexte ? (QROC)

Quelle autre anomalie auscultatoire cardiaque (absente ici) est souvent entendue

dans un tel contexte ? (QROC)

Galop gauche

Vous enregistrez l’ECG suivant :

Parmi les propositions suivantes concernant ce tracé, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. rythme sinusal

B. fréquence cardiaque à 100-110 bpm

C. bloc atrio-ventriculaire du premier degré

D. déviation axiale droite

E. bloc de branche droit complet

F. bloc de branche gauche complet

Parmi les propositions suivantes concernant ce tracé, la(les)quelle(s) est (sont)

exacte(s) ? (QRM)

A. rythme sinusal

B. fréquence cardiaque à 100-110 bpm

C. bloc atrio-ventriculaire du premier degré

D. déviation axiale droite

E. bloc de branche droit complet

F. bloc de branche gauche complet

Parmi les propositions suivantes concernant l’interprétation de cet ECG,

la(les)quelle(s) est (sont) exactes ? (QRM)

Ce tracé est très en faveur d’une :

A. hyperkaliémie

B. hypokaliémie

C. séquelle d’infarctus antérieur

D. ischémie myocardique évolutive

E. aucune des propositions n’est exacte

Parmi les propositions suivantes concernant l’interprétation de cet ECG,

la(les)quelle(s) est (sont) exactes ? (QRM)

Ce tracé est très en faveur d’une :

A. hyperkaliémie

B. hypokaliémie

C. séquelle d’infarctus antérieur

D. ischémie myocardique évolutive

E. aucune des propositions n’est exacte

Quelle(s) proposition(s) concernant la radiographie thoracique de face en position debout de

ce patient est (sont) exacte(s) ? (QRM)

Quelle(s) proposition(s) concernant la radiographie thoracique de face en position debout de

ce patient est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. cardiomégalie

B. dilatation de l’aorte ascendante

C. épanchement pleural gauche

D. signes d’œdème pulmonaire intersticiel

E. signes d’œdème pulmonaire alvéolaire

F. redistribution vasculaire vers les sommets

Quelle(s) proposition(s) concernant la radiographie thoracique de face en position debout de

ce patient est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. cardiomégalie

B. dilatation de l’aorte ascendante

C. épanchement pleural gauche

D. signes d’œdème pulmonaire intersticiel

E. signes d’œdème pulmonaire alvéolaire

F. redistribution vasculaire vers les

sommets

A ce stade de la prise en charge, quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est (sont) à

mettre en œuvre immédiatement ?

A. oxygénothérapie nasale

B. furosémide en injection IV directe

C. dérivés nitrés en perfusion IV continue

D. nicardipine en perfusion IV continue

E. perfusion rapide de 500 cc de soluté cristalloïde

F. dobutamine en perfusion IV continue

G. bisoprolol 2.5 mg per os

H. périndopril 2.5 mg per os

A ce stade de la prise en charge, quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) est (sont) à

mettre en œuvre immédiatement ?

A. oxygénothérapie nasale

B. furosémide en injection IV directe

C. dérivés nitrés en perfusion IV continue

D. nicardipine en perfusion IV continue

E. perfusion rapide de 500 cc de soluté cristalloïde

F. dobutamine en perfusion IV continue

G. bisoprolol 2.5 mg per os

H. périndopril 2.5 mg per os

Vous recevez les résultats du bilan biologique demandé en urgence :

Dosages Valeurs mesurées Unités Valeurs normales

Sodium 140 mmol/l 135-145

Potassium 3.2 mmol/l 3,5-5,0

Glucose 5,5 mmol/l 3,8-5,8

Urée 12.0 mmol/l 2,8-7,0

Créatinine 167 µmol/l 62-106

Bilirubine totale 12 µmol/l 2-17

ASAT 98 UI/l 15-37

ALAT 120 UI/l 12-78

Troponine Ic 0.09 µg/l 0,01 -0,04

D-Dimères 0.40 µg/ml < 0.50

CRP 25 mg/L < 3

NT-pro-BNP 8677 pg/ml < 400

Leucocytes 11,50 G/L (4,0-11,0)

Erythrocytes 4,23 T/L (4,20-5,60)

Hémoglobine 120 G/L (130-170 )

VGP 120 fl (80-100)

Thrombocytes 432 G/l (150-400)

TP 78 % (80-100)

Quelle mesure thérapeutique supplémentaire prenez-vous à la lumière de ces

résultats biologiques ? (QROC)

Quelle mesure thérapeutique supplémentaire prenez-vous à la lumière de ces

résultats biologiques ? (QROC)

Supplémentation potassique

Une échocardiographie cardiaque transthoracique est réalisée après stabilisation du patient. En

voici les principales constatations :

- ventricule gauche à 65 mm de diamètre télédiastolique, avec FEVG à 38%

- épaisseur pariétale VG 8 mm

- absence d’anomalie de la cinétique segmentaire VG

- élévation des pressions de remplissage VG

- valve mitrale morphologiquement normale avec IM grade II sur dilatation de l’anneau

- valve aortique tricuspide, fibrosée, absence d’IA, gradient VG-Aorte moyen à 8 mmHg

- dilatation des cavités droites avec élévation des PAPs à 45 mmHg

- discret épanchement péricardique sans retentissement hémodynamique

Quelle(s) proposition(s) concernant l’interprétation de cet ETT est (sont) exacte(s) ?

Il existe :

A. une hypertrophie ventriculaire gauche

B. une dilatation ventriculaire gauche

C. une altération de la fonction ventriculaire gauche systolique

D. une cicatrice d’infarctus

E. une insuffisance mitrale organique

F. un rétrécissement aortique significatif

G. une hypertension artérielle pulmonaire

H. une tamponnade

Une échocardiographie cardiaque transthoracique est réalisée après stabilisation du patient. En

voici les principales constatations :

- ventricule gauche à 65 mm de diamètre télédiastolique, avec FEVG à 38%

- épaisseur pariétale VG 8 mm

- absence d’anomalie de la cinétique segmentaire VG

- élévation des pressions de remplissage VG

- valve mitrale morphologiquement normale avec IM grade II sur dilatation de l’anneau

- valve aortique tricuspide, fibrosée, absence d’IA, gradient VG-Aorte moyen à 8 mmHg

- dilatation des cavités droites avec élévation des PAPs à 45 mmHg

- discret épanchement péricardique sans retentissement hémodynamique

Quelle(s) proposition(s) concernant l’interprétation de cet ETT est (sont) exacte(s) ?

Il existe :

A. une hypertrophie ventriculaire gauche

B. une dilatation ventriculaire gauche

C. une altération de la fonction ventriculaire gauche systolique

D. une cicatrice d’infarctus

E. une insuffisance mitrale organique

F. un rétrécissement aortique significatif

G. une hypertension artérielle pulmonaire

H. une tamponnade

D’après les données cliniques, ECG, et échocardiographique dont vous disposez,

quelle(s) est(sont) l’(les) étiologie(s) la(les) plus probable(s) de la cardiomyopathie

présentée par ce patient ?

A. ischémique

B. valvulaire

C. rythmique

D. hypertensive

E. toxique

F. primitive

D’après les données cliniques, ECG, et échocardiographique dont vous disposez,

quelle(s) est(sont) l’(les) étiologie(s) la(les) plus probable(s) de la cardiomyopathie

présentée par ce patient ?

A. ischémique pas de séquelle ECG, pas d’anomalies de la cinétique ETT

B. valvulaire pas valvulopathie organique significative

C. rythmique le rythme est sinusal

D. hypertensive pas d’HVG

E. toxique éthylique (VGM )

F. primitive

L’évolution de cette première poussée d’insuffisance cardiaque globale sur

cardiomyopathie dilatée hypokinétique est favorable. La fonction rénale et hépatique

se normalisent. Il peut faire sa toilette, s’habiller, manger et déambuler longuement

dans les couloirs sans gêne fonctionnelle.

Le bilan étiologique est complété par une coronarographie, une IRM cardiaque, et

un bilan biologique spécifique, qui s’avèrent normaux en dehors des stigmates de

dysfonction VG systolique. Le diagnostic de cardiomyopathie éthylique est très

probable.

Quelle mesure thérapeutique est capitale pour le pronostic de cette affection

(QROC) ?

L’évolution de cette première poussée d’insuffisance cardiaque globale sur

cardiomyopathie dilatée hypokinétique est favorable. La fonction rénale et hépatique

se normalisent. Il peut faire sa toilette, s’habiller, manger et déambuler longuement

dans les couloirs sans gêne fonctionnelle.

Le bilan étiologique est complété par une coronarographie, une IRM cardiaque, et

un bilan biologique spécifique, qui s’avèrent normaux en dehors des stigmates de

dysfonction VG systolique. Le diagnostic de cardiomyopathie éthylique est très

probable.

Quelle mesure thérapeutique est capitale pour le pronostic de cette affection

(QROC) ?

Sevrage alcoolique total

La sortie est envisagée vers un centre spécialisé, afin d’optimiser progressivement

le traitement de l’insuffisance cardiaque, débuter une de réadaptation

cardiovasculaire à l’effort, et assurer une aide au sevrage alcoolique et tabagique.

Quelle(s) classe(s) pharmacologique(s) doi(ven)t figurer sur l’ordonnance de sortie

du patient ? (QRM)

A. anti-agrégant plaquettaire

B. anticoagulant oral

C. inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine

D. antagoniste des récepteurs à l’angiotensine

E. antagoniste de la rénine

F. anti-aldostérone

G. antagoniste calcique

H. digitaliques

I. ß-bloquants

J. statines

La sortie est envisagée vers un centre spécialisé, afin d’optimiser progressivement

le traitement de l’insuffisance cardiaque, débuter une de réadaptation

cardiovasculaire à l’effort, et assurer une aide au sevrage alcoolique et tabagique.

Quelle(s) classe(s) pharmacologique(s) doi(ven)t figurer sur l’ordonnance de sortie

du patient ? (QRM)

A. anti-agrégant plaquettaire

B. anticoagulant oral

C. inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine

D. antagoniste des récepteurs à l’angiotensine

E. antagoniste de la rénine

F. anti-aldostérone

G. antagoniste calcique

H. digitaliques

I. ß-bloquants

J. statines

Vous revoyez le patient à 3 mois. Le sevrage éthylique est obtenu, la restriction

hydrosodée semble respectée, et le traitement médical associe IEC, anti-aldostérone,

ß-bloquants et diurétiques de l’anse à doses optimales.

Malgré cela, la gêne fonctionnelle se majore et la FEVG a diminué à 32%.

L’ECG est sinusal avec un bloc de branche gauche large.

Quelle mesure thérapeutique va être proposée au patient ?

A. pace-maker double chambre

B. défibrillateur - resynchronisateur ventriculaire

C. cœur artificiel

D. transplantation cardiaque

E. injection intra-myocardique de cellule progénitrice myocardique

F. aucune des propositions n’est exacte

Vous revoyez le patient à 3 mois. Le sevrage éthylique est obtenu, la restriction

hydrosodée semble respectée, et le traitement médical associe IEC, anti-aldostérone,

ß-bloquants et diurétiques de l’anse à doses optimales.

Malgré cela, la gêne fonctionnelle se majore et la FEVG a diminué à 32%.

L’ECG est sinusal avec un bloc de branche gauche large.

Quelle mesure thérapeutique va être proposée au patient ?

A. pace-maker double chambre

B. défibrillateur - resynchronisateur ventriculaire

C. cœur artificiel

D. transplantation cardiaque

E. injection intra-myocardique de cellule progénitrice myocardique

F. aucune des propositions n’est exacte

NYHA I Asymptomatique

NYHA II Symptomatique

NYHA III Aggravation

NYHA IV Terminale

IEC (ou ARA2) + + + +

ß-bloquants et/ou Ivabradine

+ + + +

Anti-aldostérone + + +

Digitaliques + +

Diurétiques Dose minimale pour maîtriser les signes congestifs

Resynchronisation FE < 35% et BBG large

(Associée au défibrillateur)

Transplantation

Cœur artificiel +

Principe du traitement

Cas clinique progressif N° 7

Une femme de 28 ans se présente au SAU car elle ressent depuis 8 heures environ une

douleur thoracique rétrosternale, isolée, survenue au repos.

L’interrogatoire ne retrouve pas d’antécédents médico-chirurgicaux ni facteurs de risque

cardiovasculaires.

On retrouve un épisode de fièvre avec rhinorrhée, altération transitoire de l’état général et

myalgies survenu une dizaine de jours auparavant, ayant duré 3 à 4 jours, et spontanément

résolutif.

Quel(s) diagnostic(s) est(sont) à évoquer en première intention devant ce tableau clinique

(QRM) ?

A. syndrome coronarien aigu

B. dissection aortique

C. embolie pulmonaire

D. péricardite aigue

E. pneumopathie

F. myocardite aigue

G. pneumothorax

Une femme de 28 ans se présente au SAU car elle ressent depuis 8 heures environ une

douleur thoracique rétrosternale, isolée, survenue au repos.

L’interrogatoire ne retrouve pas d’antécédents médico-chirurgicaux ni facteurs de risque

cardiovasculaires.

On retrouve un épisode de fièvre avec rhinorrhée, altération transitoire de l’état général et

myalgies survenu une dizaine de jours auparavant, ayant duré 3 à 4 jours, et spontanément

résolutif.

Quel(s) diagnostic(s) est(sont) à évoquer en première intention devant ce tableau clinique

(QRM) ?

A. syndrome coronarien aigu âge et absence de FRCV

B. dissection aortique absence de contexte évocateur, pas d’HTA ni FRCV, douleur non en faveur

C. embolie pulmonaire absence de risque de MTE, douleur non en faveur

D. péricardite aigue contexte, âge, fréquence

E. pneumopathie résolutif, douleur non en faveur

F. myocardite aigue à évoquer de principe devant une péricardite

G. pneumothorax contexte non évocateur, douleur non en faveur

Quel(s) éléments(s) anamnestique(s) orientant vers le diagnostic de péricardite allez-vous

rechercher (QRM) ?

A. présence de facteur de risque cardiovasculaire

B. episode infectieux récent

C. maladie inflammatoire chronique

D. néoplasie évolutive

E. infarctus du myocarde récent

F. insuffisance cardiaque chronique

G. hypertension artérielle

H. insuffisance rénale chronique

Quel(s) éléments(s) anamnestique(s) orientant vers le diagnostic de péricardite allez-vous

rechercher (QRM) ?

A. présence de facteur de risque cardiovasculaire

B. episode infectieux récent 1ère cause de péricardite aigue : virale

C. maladie inflammatoire chronique péricardite = complication classique

D. néoplasie évolutive localisation secondaire ou post-radique

E. infarctus du myocarde récent aigue ou à la 3ème semaine ($ de dressler)

F. insuffisance cardiaque chronique possible épanchement péricardique en cas d’anasarque

G. hypertension artérielle

H. insuffisance rénale chronique péricardite urémique

Quelle(s) caractéristique(s) de la douleur thoracique oriente(nt) vers le diagnostic de

péricardite aigue (QRM) ?

A. interscapulaire

B. rétrosternale

C. migratrice

D. survenant à l’effort

E. fluctuante

F. transfixiante

G. constrictive

H. positionnelle

I. irradiant vers l’épaule gauche

J. sensible au dérivés nitrés

K. sensible à l’aspirine

Quelle(s) caractéristique(s) de la douleur thoracique oriente(nt) vers le diagnostic de

péricardite aigue (QRM) ?

A. interscapulaire

B. rétrosternale ou précordiale

C. migratrice

D. survenant à l’effort

E. fluctuante

F. transfixiante

G. constrictive Une douleur péricarditique peut être pseudo-angineuse…

H. positionnelle Caractéristique : DLG et antéflexion - Decubitus dorsal et inspiration

I. irradiant vers l’épaule gauche

J. sensible au dérivés nitrés

K. sensible à l’aspirine test diagnostique

• Une dyspnée modérée est possible, à type de polypnée superficielle à visée antalgique

Quel(s) signe(s) clinique(s) orientant vers le diagnostic de péricardite aigue allez-vous

rechercher (QRM) ?

A. fièvre

B. souffle systolique au foyer mitral

C. frottement péricardique

D. râles crépitants pulmonaires

E. signe de harzer

F. anisotention

G. hépatomégalie

H. splénomégalie

Quel(s) signe(s) clinique(s) orientant vers le diagnostic de péricardite aigue allez-vous

rechercher (QRM) ?

A. fièvre

B. souffle systolique au foyer mitral

C. frottement péricardique pathognomonique

D. râles crépitants pulmonaires

E. signe de harzer

F. anisotention

G. hépatomégalie

H. splénomégalie

Quelle(s) propriété(s) s’applique(nt) au frottement péricardique (QRM) ?

A. caractère rapeux

B. caractère doux

C. uniquement systolique

D. systolodiastolique

E. disparaissant en apnée

F. inconstant

G. spécifique de la péricardique

H. sensible pour le diagnostic de péricardite

Quelle(s) propriété(s) s’applique(nt) au frottement péricardique (QRM) ?

A. caractère rapeux en « cuir neuf »

B. caractère doux en « froissement de soie »

C. uniquement systolique

D. systolo-diastolique

E. disparaissant en apnée au contraire : mieux perçu en apnée (inspiration)

F. inconstant ou fluctuant

G. spécifique de la péricardique pathognomonique

H. sensible pour le diagnostic de péricardite son absence n’exclut pas le diagnostic

Quel(s) examen(s) allez-vous demander pour confirmer le diagnostic de péricardite (QRM) ?

A. ECG de repos

B. ECG d’effort

C. Radiographie thoracique

D. Scintigraphie myocardique de perfusion

E. Echocardiographie trans-thoracique

F. Echocardiographie trans-œsophagienne

G. Scanner thoracique avec injection de contraste iodé

H. IRM cardiaque

I. Bilan inflammatoire (NFS + CRP)

J. Dosage des troponines

K. Dosage des CPK

L. Sérologies virales

M. Bilan immunologique

N. Hémocultures

Quel(s) examen(s) allez-vous demander pour confirmer le diagnostic de péricardite (QRM) ?

A. ECG de repos

B. ECG d’effort

C. Radiographie thoracique

D. Scintigraphie myocardique de perfusion

E. Echocardiographie trans-thoracique

F. Echocardiographie trans-œsophagienne

G. Scanner thoracique avec injection de contraste iodé

H. IRM cardiaque uniquement si myocardite

I. Bilan inflammatoire (NFS + CRP)

J. Dosage des troponines pour éliminer une myocardite

K. Dosage des CPK

L. Sérologies virales

M. Bilan immunologique

N. Hémocultures si fièvre > 38°5 à l’admission

Pas devant un 1er épisode en dehors d’une orientation spécifique

Voici l’ECG enregistré chez ce patient à son admission.

Quel(s) anomalie(s) présente(s) sur cet ECG est (sont) en faveur d’une péricardite à la phase

aigue (QRM) ?

A. Onde Q de nécrose

B. Sus-décalage de ST horizontal

C. Sus-décalage de ST concave vers le haut

D. Présence de signes en miroir

E. Sous-décalage du segment ST

F. Allongement du PR

G. Sous-décalage du PR

H. Extra-systoles ventriculaires

I. Microvoltage de QRS

Quel(s) anomalie(s) présente(s) sur cet ECG est (sont) en faveur d’une péricardite à la phase

aigue (QRM) ?

A. Onde Q de nécrose

B. Sus-décalage de ST horizontal

C. Sus-décalage de ST concave vers le haut

D. Présence de signes en miroir

E. Sous-décalage du segment ST

F. Allongement du PR

G. Sous-décalage du PR

H. Extra-systoles ventriculaires

I. Microvoltage de QRS possible en cas d’épanchement important absent ici.

Quelle(s) proposition(s) concernant la radiographie thoracique de face en position debout de

cette patiente est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. cardiomégalie

B. redistribution vasculaire vers les sommets

C. effacement des arcs cardiaques gauches

D. épanchement pleural gauche

E. signes d’œdème pulmonaire alvéolaire

Quelle(s) proposition(s) concernant la radiographie thoracique de face en position debout de

cette patiente est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. cardiomégalie

B. redistribution vasculaire vers les sommets

C. effacement des arcs cardiaques gauches

D. épanchement pleural gauche

E. signes d’œdème pulmonaire alvéolaire

Quelle(s) proposition(s) concernant cette coupe échocardiographique transthoracique 2D

parasternale grand axe de cette patiente est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. 1 représente le ventricule gauche

B. 2 représente l’oreillette droite

C. 3 représente le tronc de l’artère pulmonaire

D. il existe un épanchement péricardique

E. aucune des proposition n’est exacte

1

2

3

Quelle(s) proposition(s) concernant cette coupe échocardiographique transthoracique 2D

parasternale grand axe de cette patiente est (sont) exacte(s) ? (QRM)

A. 1 représente le ventricule gauche

B. 2 représente l’oreillette droite

C. 3 représente le tronc de l’artère pulmonaire

D. il existe un épanchement péricardique

E. aucune des proposition n’est exacte

Le diagnostic de péricardite aigue bénigne non compliquée est retenu. Quel(s) prescription(s)

thérapeutique(s) est (sont) adaptée(s) en l’absence de contre-indications (QRM) ?

A. Repos

B. AINS

C. Corticoides

D. Immunosuppresseurs

E. Colchicine

F. Anti-coagulants

G. Inhibiteurs de l’enzyme de conversion

H. ß-bloquants

I. Statines

Le diagnostic de péricardite aigue bénigne non compliquée est retenu. Quel(s) prescription(s)

thérapeutique(s) est (sont) adaptée(s) en l’absence de contre-indications (QRM) ?

A. Repos

B. AINS

C. Corticoides CI en première intention (cortico-dépendance, réplication virale ?)

D. Immunosuppresseurs uniquement si maladie inflammatoire les indiquant

E. Colchicine systématique en association aux AINS

F. Anti-coagulants CI car risque de transformation hémorragique et tamponnade (sauf indication formelle)

G. Inhibiteurs de l’enzyme de conversion

H. ß-bloquants

I. Statines

TTT empirique des myocardites

Parmi les propositions de prise en charge suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) adaptée(s) chez

cette patiente ?

A. hospitalisation

B. traitement médical ambulatoire

C. nouvelle consultation uniquement en cas de récidive douloureuse

D. nouvelle consultation systématique dans 3 semaines

E. contrôle de l’ECG dans dans 3 semaines

F. contrôle de l’échocardiographie transthoracique dans dans 1 semaine

G. IRM cardiaque dans 3 mois

H. dosage de la CRP dans 3 semaines

Parmi les propositions de prise en charge suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) adaptée(s) chez

cette patiente ?

A. hospitalisation

B. traitement médical ambulatoire

C. nouvelle consultation uniquement en cas de récidive douloureuse

D. nouvelle consultation systématique dans 3 semaines

E. contrôle de l’ECG dans dans 3 semaines

F. contrôle de l’échocardiographie transthoracique dans dans 1 semaine non 3 semaines

G. IRM cardiaque dans 3 mois

H. dosage de la CRP dans 3 semaines

Quelle(s) complication(s) peut(vent) survenir dans les 3 premières semaines d’évolution chez

cette patiente ?

A. tachycardie ventriculaire

B. récidive

C. péricardite constrictive

D. tamponnade

E. chronicisation

F. thrombus intra-cardiaque

Quelle(s) complication(s) peut(vent) survenir dans les 3 premières semaines d’évolution chez

cette patiente ?

A. tachycardie ventriculaire

B. récidive

C. péricardite constrictive

D. tamponnade

E. chronicisation non par définition > 3 mois

F. thrombus intra-cardiaque