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1 PORTFOLIO ANNE CHARLOTTE VILMUS

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Voici un extrait de mes travaux réalisés lors de mon cursus universitaire

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Page 1: Portfolio Anne Charlotte V

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PORTFOLIOANNE CHARLOTTE VILMUS

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CONCOURS

DESIGN

PATRIMOINE

PAYSAGE

ANTHROPOLOGIE

CV

Page 4: Portfolio Anne Charlotte V

La petite ville de Don Benito dans le sud de l’Espagne est en pleine mutation. Le concours Europan nous invite à revoir le dessin de sa place principale ainsi que de convertir la zone de friche située dérrière son église.

L’objectif du concours s’inscrit dans la perception de la ville adaptable et de ses enjeux. La transformation des centres historiques doit répondre aux nouveaux besoins de la ville tout en y intégrant ses espaces délaissés.

Le parti du projet est donc de developper un phasage en trois temps pour permettre au lieu et aux habitants de s’inscrire dans un processus de recomposition de l’ilôt autour d’un jardin.

L’intégralité du projet propose ainsi le developpement d’une place minérale à caractère publique permettant de requalifier le parvis de l’église en parallèle à un espace végétal plus intimiste au sein de l’ilôt.

D O N B E N I T OE U R O P A N

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Page 8: Portfolio Anne Charlotte V

Le mythe de Camelot persiste à travers les siècles, entre légendes et observations scientifiques.

Afin de matérialiser ce lieu et d’offrir un batiment permettant de rassembler les archives, perdurer les recherches, explorer le site et présenter ce travail au public, le concours archmédium propose d’investir la colline où se trouvait le chateau du roi Arthur dans la région sud de Cadbury en Angleterre.

Le parti du projet est de s’implanter en haut de la colline, sur le chemin de promenade afin de créer un repère, un signal dans le paysage et d’offir une vue panoramique sur le paysage envirronnant comme à l’époque des tours de gardes.

L’idée est de jouer sur l’épaisseur des faces de la tour pour poursuivre le concept d’ascension. L’épaisseur des murs renvoie à une idée de stratification et permet de révéler le paysage et les collections de différentes façons.

c a m E l O T v I s I T O r c E N T E r A R C H M E D I U M

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DESIGN

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Woody est une lampe simple et mystérieuse en fibres de bois collées, les lamelles découpées au laser sont assemblées les unes à côté des autres.

Type de produit : Lampe de sol et de mobilier basseCouleur : bois type MDFMatière : lamelle de bois collées 3mm découpées au laserDimension : diamètre 44cm hauteur 25cmCaractéristiques : lampe modulable pouvant s’étendre sur deux positions : H +5cm, H + 11cm

WOODY

the lamp

80W O O D YS T R U C T U R E

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WOODYthe lamp

80

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L’entreprise Boondoogle installée à Leuven dans les anciennes brasseries Stella Artois occupe une partie du batiment sur une surface non amménagée.

L’objectif de l’intervention est de réussir à créer des espaces de travail associant fonctionnalité et intimité. Pour permettre une grande flexibilité le mobilier doit pouvoir s’adapter aux besoins des membres de l’équipe.

La solution choisie propose un assemblage de plusieurs modules en MDF, permettant de composer au gré de ses besoins. La zone de circulation a été modifiée et deux espaces de rencontres ont été définis.

circulation

zone travail

zone de rencontres

circulation

zone travail

circulation

zone travail

s T E l l a a r T O I sO F F I C E

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PATRIMOINE

Page 20: Portfolio Anne Charlotte V

Dans le cadre de la mission de rénovation de la maison de l’Amiral à Gorée au Sénégal, en partenariat avec Wallonie Bruxelles International et l’Université Libre de Bruxelles, j’ai participé au relevé métrique et photogrammétrique du batiment.

En effet, classées au patrimoine mondiale de l’unesco les maisons de l’île constituent un ensemble architectural majeur reflet de l’identité métissée de l’île. Cependant l’état de conservation de ces maisons demande une intervention urgente.

Lors de la mission nous avons effectué l’ensemble du relevé de la maison dans le but d’effectuer un véritable diagnostic pathologique du batîment. Le travail de photogrammétrie permet d’archiver ces données et d’analyser les dégradations et leurs évolutions.

m a I s O N D E l ’ a m I r a lM I S S I O N

Page 21: Portfolio Anne Charlotte V

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Page 22: Portfolio Anne Charlotte V

PORTUGAIS HOLLANDAISANGLAIS

FRANCAIS

Depuis sa découverte par les portugais en 1444, Gorée est source de convoitise paR lʼensemble des patries européennes en tant que parfait pied à terre pour lʼexploration de lʼAfrique. En effet, située au centre de la rade que forme la côte sud de la presquʼîle du cap vert, lʼîle présente beaucoup dʼavantages stratégiques pour la marine offrant un mouil-lage sûr à proximité dʼun continent où le commerce et donc les enjeux militaires se développent.

Découverte par les navigateurs portugais, elle change dix sept fois de mains. Trois grandes périodes sont néanmoins discernables, correspondant aux dominations successive portugaise, hollandaise et franco-anglaise. Gorée devient alors une escale idéale sur la route maritime du « commerce triangulaire ». Ainsi lʼîle fut un de ces lieux de transit où circulaient de nombreuses marchandises et des esclaves. Nous retiendrons lʼampleur et la tragédie de ce phénomène dont les esclaveries de Gorée sont lʼun des derniers témoi-gnages.

Les Signares, femmes africaines mariées aux européens, furent à la fois gestion-naires et maîtres dʼouvrage des maisons de lʼîle. Elles sont à lʼorigine de la dynamique et du métissage de lʼîle ainsi que de la richesse de son patrimoine.

Ainsi entre tragédie et opulence, lʼîle se couvre au XVIIIème siècle de riches demeures de négociants européens. Des vérandas largement ouvertes sur des jardins intérieurs, des toits aménagés en terrasses, les rues de Gorée respirent le calme voluptueux des cités coloniales où lʼocre rose des crépis se marie à la masse aquatique.

Avec lʼabolition de lʼesclavage en 1848, Gorée devient un centre dʼenseignement et de culture et abrite notamment lʼécole William Ponty. Lentement lʼile commence son déclin au profit de Dakar, fondé en 1857, où les activités y migrent rapidement. Désormais lʼile de Gorée est une commune de Dakar, à ce détail près quʼelle reste mondialement connue et séparée physiquement du continent. Nous pouvons retenir de lʼhistoire de Gorée un territoire unique dʼexpérimentation dʼune société différentielle tantôt noire, tantôt blanche et souvent métisse.

Le patrimoine architectural de lʼîle, classé sur la liste du patrimoine mondial en 1978, se compose, outre les demeures privées, de plusieurs édifices à caractère public dont lʼétat de conservation exige une intervention urgente.

HISTORIQUE

Avant le XVIIIème siècle, la fonction principale de Gorée est principalement militaire. En effet lʼile sert de comptoir commercial dont les forts assurent défense et protec-tion aux habitant et aux entrepôts de marchandises. Le développement du commerce dans lʼatlantique réduit lʼespace disponible dans les forts, obligeant les employés des compa-gnies, noirs libres, les ouvriers et les marchands à sʼinstaller dans de petites habitations à proximité des forts.

Une première génération de métis voit le jour, devenant les principaux promoteurs de lʼurbanisation de lʼile en amorçant la construction de véritables maisons en maçonnerie. Dessinées et conçues selon leurs besoins et leurs envies, ces maisons sont le reflet des ambitions de lʼépoque, entre considérations pratiques et sens esthétique. Cette architecture résulte donc de la synergie entre maîtres dʼœuvres, ouvriers et esclaves réalisant ainsi la synthèse de leurs cultures dʼinfluences et dʼorigines diversifiées.

Le dessin du tracé des rues suivant une grille orthogonale est un phénomène résolument innovant. Les tapades, clôtures de roseaux circonscrivant les cases, sont organi-sées sur cette trame dès 1730, leurs traces sont encore visibles aujourdʼhui. A partir de 1750, les couvertures en chaumes sont remplacées par des toits terrasses mais les cases en paille restent nombreuses. Il est toujours interdit de construire en dehors des lignes de fortifica-tions.

Suite à lʼintensification commerciale de la fin du XVIIIème siècle, lʼurbanisation de la ville dépasse la zone de fortification, se transformant en maisons dʼhabitation, toujours perceptible sur la partie Est. La pointe Nord de lʼile sera occupée plus tardivement lors de la densification du site au début du XIXème siècle. Cependant la zone du Castel restera non construite dans un souci de stratégie défensive.

URBANISME

CARTE D’IDENTITÉILE DE GORÉE ÉLÉMENTS D’ARCHITECTURE, MATÉRIAUX & PATHOLOGIE

ETHNO-ECO SYSTÈME

Différents matériaux sont présents dans les constructions de Gorée, la plupart proviennent du site même. La chaume : initialement utilisée pour réaliser les premières construction de lʼîle elle est abandonnée au profit du basalte. Le basalte : pour parer à lʼaugmentation de la construction, les gros galets de basalte permettent de créer des briques dʼargiles. Les blocs sont cimentés entre eux grâce à un mélange composé de sable et de chaux coquillère. L épaisseur des murs varie ainsi de 40 à 70 cm. L utilisation du basalte est aujourdʼhui interdite, il est remplacé par du béton armé. La chaux : elle est utilisée pour réalisé les enduits des principales maisons. Cepen-dant sa mise en œuvre tant a disparaitre au profit de lʼutilisation du ciment. Les bois : - Le rônier était utilisé pour confectionner les planchers des maisons, ce bois résistant à la putréfaction mais difficile a travailler a été remplacé par des bois plus souples - Le pitch pin du Canada est également utilisé pour les planchers, volets et châssis. Les tuiles : Les premières couvertures étaient en chaume, elles furent par la suite réalisées avec des tuiles dʼargile cuite en provenance de Marseille., plus faciles dʼentretien elles sont protégées par un relevé de mortier dʼune dizaine de centimètre. De nos jours, la tuile mécanique est également employée, restant en harmonie avec la couleur des enduits de lʼile.

Le patrimoine de Gorée est menacé par plusieurs phénomènes, dʼorigines diverses. Tout dʼabord les phénomènes dʼorigines naturels tels que lʼérosion maritime détruisent de façon perpétuelle lʼensemble des bâtiments, les embruns marins pénétrant jusquʼau cœur de lʼile. Ils influent donc sur lʼoxydation des métaux, impliquant la rouille des ferronneries mais également sur le gonflement des boiseries, et la concentration de sels minéraux dans les mortiers et les enduits.

Les intempéries, essentiellement le vent et la pluie, abaissent le niveau de sable dans les rues, déchaussant certains bâtiments et décrochent les tuiles. La situation foncière à Gorée est assez complexe et influe sur des problèmes de gestion de propriétés ainsi que sur lʼentretien des bâtiments. Par ailleurs, la restauration incontrôlée menace lʼauthenticité de lʼensemble du site. La nécessité de se référer à un plan de sauvegarde et de mise en valeur de lʼile semble indispensable.

Dʼautre part, trois phénomènes périphériques contribuent à aggraver cette situation. Tout dʼabord lʼaugmentation du coût des matériaux de construction en raison de leur importation. De plus, les difficultés dʼapprovisionnement, concernant les tuiles mécaniques et le basalte constituent une autre difficulté pour le maintien de la rénovation. Enfin, la perte du savoir faire concerne lʼensemble du secteur de la construction et en particulier les enduits à la chaux, dangereusement remplacés par le ciment. Certains habitants pourtant, avec des moyens limités et une encourageante persévérance, parviennent à restaurer leurs habitations, en préservant le caractère de lʼile.

La petite île de Gorée est également un échantillon de réserve de la biodiversité du Sénégal. On peut apercevoir à Gorée de nombreuses espèces dʼoiseaux, les plus célèbres sont les pélicans déambulant sur la place sous le baobab devant la maison de lʼamiral. Dʼautres espèces de rapaces sont également présentes et des plus petits appartenant à la catégorie des moineaux. On recense de nombreux chats, chiens et animaux de la ferme, chèvres, poules etc. La pêche permet de déguster de délicieux poissons et fruits de mer comme la dorade, lʼespadon ou des gambas.

Au niveau de la flore, lʼespèce la plus caractéristique de Gorée est évidemment le Baobab, sous lequel sʼabritent quelques échoppes. Les bougainvilliers et les hibiscus confèrent une atmosphère méditerranéenne lézardant sur les murs des maisons jalonnés par des palmiers, bananiers, rôniers, fromagers, manguiers. L atmosphère si précieuse du site provient également de son patrimoine culinaire et artistique. En effet, dans les divers restaurants de lʼile on peut se régaler de jus de fruit locaux comme le jus de bissap, bouye, pain de singe ou gingembre, dont les parfums acidulés et colorés mettent en appétit. Place alors à la dégustation de plats traditionnels comme le thiéboudienne, poisson yassa ou poulet mafé. L artisanat, bien quʼen voie de disparition à Gorée est malheureusement remplacé par des produits asiatiques sans grande valeur, mais persiste à travers de petits objets de menuiserie, ferronnerie ou également des œuvres de peintures ou de photographies. Les travaux de stylisme sur les tissus et les coiffures sont aussi présents, hérités des fameuses signares.

L ile de Gorée apparait ainsi comme un territoire exceptionnel basée sur deux caractéristiques essentielles formant son identité. En effet lʼîle tient sa force par les liens quʼelle a tissé avec le monde extérieur notamment par sa relation historique avec lʼEurope, et par son ouverture culturelle créant son caractère diversifié et mélangé tant au niveau culturel, social que religieux. Rien que son nom, Gorée, good rade en hollandais, reflète sa stratification ethnique et historique, lui conférant ainsi sa singularité. Le passé de Gorée, ses traditions, son caractère métissé, influencent sur lʼorganisation et la structure urbaine et architecturale de la ville. Sa spatialité actuelle est bel et bien le témoin de ce passé et de son évolution.

Dʼaprès la diversité de maisons présentes sur lʼîle on peut identifier deux grands types architecturaux correspondant à deux époques distinctes : lʼarchitecture du XVIIIème début XIXème majoritairement présente à Gorée, et lʼarchitecture néoclas-sique de la seconde partie du XIXème siècle. Quelques bâtiments dépassant un étage sont dʼépoques plus tardives. Au niveau des plans, la plupart des maisons Goréennes sont construites autour ou face à une cour. On distingue trois types majeurs :- le plan en L ou en V, composé de deux corps de bâtiments dont les pignons sont très marqués. - le plan en U correspond à un bâtiment central flanqué de deux ailes perpendiculaires - le plan carré ou rectangulaire, dérivé de la typologie précédente. Les maisons de Gorée ont un vocabulaire composé dʼéléments récurrents. La hiérarchie des pièces est à lʼimage de celle qui sʼopérait entre les personnes au moment de la construction :-Le premier étage, ou bel étage est celui des propriétaires du lieu. Il abrite les pièces de séjours et de repos dʼenviron 3,30m de hauteur.- Au rez de chaussée on y trouve encore parfois des pièces de réception liées au commerce marchand. Les autres pièces sont généralement réservées au stockage et au service, elles mesurent 2,80 m de haut.- Enfin on trouve dans certaines maisons des caves au plafond très bas et voûté, dans certains cas il a pu sʼagir de cachots, utilisés lors de la traite négrière, mais dans dʼautres il sʼagit de réserves dʼeau.

Les façades sont dʼune apparente sobriété, respectant lʼordre et la symétrie correspondant à lʼesthétique recherchée. Les percements sont en général hauts et étroits ; parfois ce sont des baies en plein cintre ou en anse de panier, elles présentent quelque fois des petites moulures en saillie. Ils sont protégés par des volets de bois aux persiennes peintes. Les toitures sont généralement composées de deux pentes formant un angle

de 30°. Elles sont parfois interrompues par les vérandas ou galeries extérieures. Les ouvertures sont liées au type dʼactivité :-les arcades sont le premier stade de passage de lʼextérieur ver lʼintérieur. En arc simple, elles dessinent un certain rythme dans la coursive.-les fenêtres sont soit sur allège, soit fon office de portes. Le linteau est droit pour les petites ouvertures que se dotent dʼun arc surbaissé lorsquʼelles sont un peu plus grandes. Elles sont habituellement munies de volets à persiennes.-les meurtrières sont un résidus du passé militaire défensif de lʼile, elle sont générale-ment situées dans les zones de stockage, côté mer, ce qui empêche également lʼeau dʼentrer en cas de forte houle.- Les pignons sont souvent percés de petites ouvertures ou de lucarnes permettant lʼaération des combles

Au niveau des circulations, il existe deux schémas différents :- L entrée principale se fait généralement par le biais dʼune porte cochère, menant directement au bel étage. Cette porte se situe sur la façade visible depuis la rue.- L entrée secondaire ou de service est placée sur lʼune des faces latérales du bâtiment, elle mène généralement à la cour et aux espaces qui la bordent.- Les couloirs et paliers sont des zones intermédiaires entre lʼintérieur et lʼextérieur. Étant couvertes, elles sont ombragées permettant aux pièces intérieures de rester fraiches. Ces galeries sont généralement bordées par une arcade.

Les espaces extérieurs :-la cour est aujourdʼhui lʼorgane central de la maison, la pièce de vie principales, à la fois salon, cuisine et séjour.-les balcons à lʼavant des maisons sont eux aussi couverts, ce qui permet de ventiler les pièces intérieures. Ils viennent souligner plusieurs ouvertures des pièces principales au premier étage.- Les terrasses offrent une vue panoramique sur lʼespace Goréen, parfois coté mer, certaines donnent également sur la rue. Elles sont accessibles pas le premier étage, en longeant la galerie.

TYPOLOGIE

1700 1750 1800 1850 1900 1950 200016501600155015001450

Arrivée des Portuguaisà Gorée

Installation permanente des Hollandais

Fondation de Dakar

Indépendancedu Sénégal

Inscription de Gorée au patrimoine mondial de lʼUNESCO

Gorée devient une des19 communes de Dakar

19601444 1996

Abolition définitive del esclavage

1617

1848

Chronologie

Fort intra-

murosextra

-muros

Population

6000

1000

FOrt

intra-muros

extra-muros

1857 1978

PORTUGAIS HOLLANDAISANGLAIS

FRANCAIS

Depuis sa découverte par les portugais en 1444, Gorée est source de convoitise paR lʼensemble des patries européennes en tant que parfait pied à terre pour lʼexploration de lʼAfrique. En effet, située au centre de la rade que forme la côte sud de la presquʼîle du cap vert, lʼîle présente beaucoup dʼavantages stratégiques pour la marine offrant un mouil-lage sûr à proximité dʼun continent où le commerce et donc les enjeux militaires se développent.

Découverte par les navigateurs portugais, elle change dix sept fois de mains. Trois grandes périodes sont néanmoins discernables, correspondant aux dominations successive portugaise, hollandaise et franco-anglaise. Gorée devient alors une escale idéale sur la route maritime du « commerce triangulaire ». Ainsi lʼîle fut un de ces lieux de transit où circulaient de nombreuses marchandises et des esclaves. Nous retiendrons lʼampleur et la tragédie de ce phénomène dont les esclaveries de Gorée sont lʼun des derniers témoi-gnages.

Les Signares, femmes africaines mariées aux européens, furent à la fois gestion-naires et maîtres dʼouvrage des maisons de lʼîle. Elles sont à lʼorigine de la dynamique et du métissage de lʼîle ainsi que de la richesse de son patrimoine.

Ainsi entre tragédie et opulence, lʼîle se couvre au XVIIIème siècle de riches demeures de négociants européens. Des vérandas largement ouvertes sur des jardins intérieurs, des toits aménagés en terrasses, les rues de Gorée respirent le calme voluptueux des cités coloniales où lʼocre rose des crépis se marie à la masse aquatique.

Avec lʼabolition de lʼesclavage en 1848, Gorée devient un centre dʼenseignement et de culture et abrite notamment lʼécole William Ponty. Lentement lʼile commence son déclin au profit de Dakar, fondé en 1857, où les activités y migrent rapidement. Désormais lʼile de Gorée est une commune de Dakar, à ce détail près quʼelle reste mondialement connue et séparée physiquement du continent. Nous pouvons retenir de lʼhistoire de Gorée un territoire unique dʼexpérimentation dʼune société différentielle tantôt noire, tantôt blanche et souvent métisse.

Le patrimoine architectural de lʼîle, classé sur la liste du patrimoine mondial en 1978, se compose, outre les demeures privées, de plusieurs édifices à caractère public dont lʼétat de conservation exige une intervention urgente.

HISTORIQUE

Avant le XVIIIème siècle, la fonction principale de Gorée est principalement militaire. En effet lʼile sert de comptoir commercial dont les forts assurent défense et protec-tion aux habitant et aux entrepôts de marchandises. Le développement du commerce dans lʼatlantique réduit lʼespace disponible dans les forts, obligeant les employés des compa-gnies, noirs libres, les ouvriers et les marchands à sʼinstaller dans de petites habitations à proximité des forts.

Une première génération de métis voit le jour, devenant les principaux promoteurs de lʼurbanisation de lʼile en amorçant la construction de véritables maisons en maçonnerie. Dessinées et conçues selon leurs besoins et leurs envies, ces maisons sont le reflet des ambitions de lʼépoque, entre considérations pratiques et sens esthétique. Cette architecture résulte donc de la synergie entre maîtres dʼœuvres, ouvriers et esclaves réalisant ainsi la synthèse de leurs cultures dʼinfluences et dʼorigines diversifiées.

Le dessin du tracé des rues suivant une grille orthogonale est un phénomène résolument innovant. Les tapades, clôtures de roseaux circonscrivant les cases, sont organi-sées sur cette trame dès 1730, leurs traces sont encore visibles aujourdʼhui. A partir de 1750, les couvertures en chaumes sont remplacées par des toits terrasses mais les cases en paille restent nombreuses. Il est toujours interdit de construire en dehors des lignes de fortifica-tions.

Suite à lʼintensification commerciale de la fin du XVIIIème siècle, lʼurbanisation de la ville dépasse la zone de fortification, se transformant en maisons dʼhabitation, toujours perceptible sur la partie Est. La pointe Nord de lʼile sera occupée plus tardivement lors de la densification du site au début du XIXème siècle. Cependant la zone du Castel restera non construite dans un souci de stratégie défensive.

URBANISME

CARTE D’IDENTITÉILE DE GORÉE ÉLÉMENTS D’ARCHITECTURE, MATÉRIAUX & PATHOLOGIE

ETHNO-ECO SYSTÈME

Différents matériaux sont présents dans les constructions de Gorée, la plupart proviennent du site même. La chaume : initialement utilisée pour réaliser les premières construction de lʼîle elle est abandonnée au profit du basalte. Le basalte : pour parer à lʼaugmentation de la construction, les gros galets de basalte permettent de créer des briques dʼargiles. Les blocs sont cimentés entre eux grâce à un mélange composé de sable et de chaux coquillère. L épaisseur des murs varie ainsi de 40 à 70 cm. L utilisation du basalte est aujourdʼhui interdite, il est remplacé par du béton armé. La chaux : elle est utilisée pour réalisé les enduits des principales maisons. Cepen-dant sa mise en œuvre tant a disparaitre au profit de lʼutilisation du ciment. Les bois : - Le rônier était utilisé pour confectionner les planchers des maisons, ce bois résistant à la putréfaction mais difficile a travailler a été remplacé par des bois plus souples - Le pitch pin du Canada est également utilisé pour les planchers, volets et châssis. Les tuiles : Les premières couvertures étaient en chaume, elles furent par la suite réalisées avec des tuiles dʼargile cuite en provenance de Marseille., plus faciles dʼentretien elles sont protégées par un relevé de mortier dʼune dizaine de centimètre. De nos jours, la tuile mécanique est également employée, restant en harmonie avec la couleur des enduits de lʼile.

Le patrimoine de Gorée est menacé par plusieurs phénomènes, dʼorigines diverses. Tout dʼabord les phénomènes dʼorigines naturels tels que lʼérosion maritime détruisent de façon perpétuelle lʼensemble des bâtiments, les embruns marins pénétrant jusquʼau cœur de lʼile. Ils influent donc sur lʼoxydation des métaux, impliquant la rouille des ferronneries mais également sur le gonflement des boiseries, et la concentration de sels minéraux dans les mortiers et les enduits.

Les intempéries, essentiellement le vent et la pluie, abaissent le niveau de sable dans les rues, déchaussant certains bâtiments et décrochent les tuiles. La situation foncière à Gorée est assez complexe et influe sur des problèmes de gestion de propriétés ainsi que sur lʼentretien des bâtiments. Par ailleurs, la restauration incontrôlée menace lʼauthenticité de lʼensemble du site. La nécessité de se référer à un plan de sauvegarde et de mise en valeur de lʼile semble indispensable.

Dʼautre part, trois phénomènes périphériques contribuent à aggraver cette situation. Tout dʼabord lʼaugmentation du coût des matériaux de construction en raison de leur importation. De plus, les difficultés dʼapprovisionnement, concernant les tuiles mécaniques et le basalte constituent une autre difficulté pour le maintien de la rénovation. Enfin, la perte du savoir faire concerne lʼensemble du secteur de la construction et en particulier les enduits à la chaux, dangereusement remplacés par le ciment. Certains habitants pourtant, avec des moyens limités et une encourageante persévérance, parviennent à restaurer leurs habitations, en préservant le caractère de lʼile.

La petite île de Gorée est également un échantillon de réserve de la biodiversité du Sénégal. On peut apercevoir à Gorée de nombreuses espèces dʼoiseaux, les plus célèbres sont les pélicans déambulant sur la place sous le baobab devant la maison de lʼamiral. Dʼautres espèces de rapaces sont également présentes et des plus petits appartenant à la catégorie des moineaux. On recense de nombreux chats, chiens et animaux de la ferme, chèvres, poules etc. La pêche permet de déguster de délicieux poissons et fruits de mer comme la dorade, lʼespadon ou des gambas.

Au niveau de la flore, lʼespèce la plus caractéristique de Gorée est évidemment le Baobab, sous lequel sʼabritent quelques échoppes. Les bougainvilliers et les hibiscus confèrent une atmosphère méditerranéenne lézardant sur les murs des maisons jalonnés par des palmiers, bananiers, rôniers, fromagers, manguiers. L atmosphère si précieuse du site provient également de son patrimoine culinaire et artistique. En effet, dans les divers restaurants de lʼile on peut se régaler de jus de fruit locaux comme le jus de bissap, bouye, pain de singe ou gingembre, dont les parfums acidulés et colorés mettent en appétit. Place alors à la dégustation de plats traditionnels comme le thiéboudienne, poisson yassa ou poulet mafé. L artisanat, bien quʼen voie de disparition à Gorée est malheureusement remplacé par des produits asiatiques sans grande valeur, mais persiste à travers de petits objets de menuiserie, ferronnerie ou également des œuvres de peintures ou de photographies. Les travaux de stylisme sur les tissus et les coiffures sont aussi présents, hérités des fameuses signares.

L ile de Gorée apparait ainsi comme un territoire exceptionnel basée sur deux caractéristiques essentielles formant son identité. En effet lʼîle tient sa force par les liens quʼelle a tissé avec le monde extérieur notamment par sa relation historique avec lʼEurope, et par son ouverture culturelle créant son caractère diversifié et mélangé tant au niveau culturel, social que religieux. Rien que son nom, Gorée, good rade en hollandais, reflète sa stratification ethnique et historique, lui conférant ainsi sa singularité. Le passé de Gorée, ses traditions, son caractère métissé, influencent sur lʼorganisation et la structure urbaine et architecturale de la ville. Sa spatialité actuelle est bel et bien le témoin de ce passé et de son évolution.

Dʼaprès la diversité de maisons présentes sur lʼîle on peut identifier deux grands types architecturaux correspondant à deux époques distinctes : lʼarchitecture du XVIIIème début XIXème majoritairement présente à Gorée, et lʼarchitecture néoclas-sique de la seconde partie du XIXème siècle. Quelques bâtiments dépassant un étage sont dʼépoques plus tardives. Au niveau des plans, la plupart des maisons Goréennes sont construites autour ou face à une cour. On distingue trois types majeurs :- le plan en L ou en V, composé de deux corps de bâtiments dont les pignons sont très marqués. - le plan en U correspond à un bâtiment central flanqué de deux ailes perpendiculaires - le plan carré ou rectangulaire, dérivé de la typologie précédente. Les maisons de Gorée ont un vocabulaire composé dʼéléments récurrents. La hiérarchie des pièces est à lʼimage de celle qui sʼopérait entre les personnes au moment de la construction :-Le premier étage, ou bel étage est celui des propriétaires du lieu. Il abrite les pièces de séjours et de repos dʼenviron 3,30m de hauteur.- Au rez de chaussée on y trouve encore parfois des pièces de réception liées au commerce marchand. Les autres pièces sont généralement réservées au stockage et au service, elles mesurent 2,80 m de haut.- Enfin on trouve dans certaines maisons des caves au plafond très bas et voûté, dans certains cas il a pu sʼagir de cachots, utilisés lors de la traite négrière, mais dans dʼautres il sʼagit de réserves dʼeau.

Les façades sont dʼune apparente sobriété, respectant lʼordre et la symétrie correspondant à lʼesthétique recherchée. Les percements sont en général hauts et étroits ; parfois ce sont des baies en plein cintre ou en anse de panier, elles présentent quelque fois des petites moulures en saillie. Ils sont protégés par des volets de bois aux persiennes peintes. Les toitures sont généralement composées de deux pentes formant un angle

de 30°. Elles sont parfois interrompues par les vérandas ou galeries extérieures. Les ouvertures sont liées au type dʼactivité :-les arcades sont le premier stade de passage de lʼextérieur ver lʼintérieur. En arc simple, elles dessinent un certain rythme dans la coursive.-les fenêtres sont soit sur allège, soit fon office de portes. Le linteau est droit pour les petites ouvertures que se dotent dʼun arc surbaissé lorsquʼelles sont un peu plus grandes. Elles sont habituellement munies de volets à persiennes.-les meurtrières sont un résidus du passé militaire défensif de lʼile, elle sont générale-ment situées dans les zones de stockage, côté mer, ce qui empêche également lʼeau dʼentrer en cas de forte houle.- Les pignons sont souvent percés de petites ouvertures ou de lucarnes permettant lʼaération des combles

Au niveau des circulations, il existe deux schémas différents :- L entrée principale se fait généralement par le biais dʼune porte cochère, menant directement au bel étage. Cette porte se situe sur la façade visible depuis la rue.- L entrée secondaire ou de service est placée sur lʼune des faces latérales du bâtiment, elle mène généralement à la cour et aux espaces qui la bordent.- Les couloirs et paliers sont des zones intermédiaires entre lʼintérieur et lʼextérieur. Étant couvertes, elles sont ombragées permettant aux pièces intérieures de rester fraiches. Ces galeries sont généralement bordées par une arcade.

Les espaces extérieurs :-la cour est aujourdʼhui lʼorgane central de la maison, la pièce de vie principales, à la fois salon, cuisine et séjour.-les balcons à lʼavant des maisons sont eux aussi couverts, ce qui permet de ventiler les pièces intérieures. Ils viennent souligner plusieurs ouvertures des pièces principales au premier étage.- Les terrasses offrent une vue panoramique sur lʼespace Goréen, parfois coté mer, certaines donnent également sur la rue. Elles sont accessibles pas le premier étage, en longeant la galerie.

TYPOLOGIE

1700 1750 1800 1850 1900 1950 200016501600155015001450

Arrivée des Portuguaisà Gorée

Installation permanente des Hollandais

Fondation de Dakar

Indépendancedu Sénégal

Inscription de Gorée au patrimoine mondial de lʼUNESCO

Gorée devient une des19 communes de Dakar

19601444 1996

Abolition définitive del esclavage

1617

1848

Chronologie

Fort intra-

murosextra

-muros

Population

6000

1000

FOrt

intra-muros

extra-muros

1857 1978

Le deuxième volet de la mission de Wallonie Bruxelles International et de l’Université Libre de Bruxelles était un travail de cartographie patrimoniale.

Les objectifs définis par les partenaires correspondent à des enjeux stratégiques construits sur un axe de développement à vocation patrimoniale, culturelle, touristique, sociale et économique. En effet le patrimoine Goréen est considéré comme un enjeu déterminant dans le contexte de modernisation de l’île.

Un des premiers objectifs est ainsi d’améliorer la connaissance de ce patrimoine, en indiquant les monuments et sites majeurs de l’ile ainsi que des pôles culturels de référence.

Ensuite la problématique de la gestion de l’ile doit être abordée en aidant à l’exploration touristique de l’ile, en répertoriant des points de repères pour les utilisateurs et en proposant des parcours organisés autour de thèmes.

c a r T O G r a P H I E r G O r É EM I S S I O N

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forcesprésentes

Maison du Soudan

Relais de l’espadon

Place de l’hopital

Ancienne école William Ponty

Ce bâtiment date également de la fin du XVIIIème siècle, il servait de siège commercial à la compagnie du Soudan. Il est construit sur un plan à cour, abritant des vérandas et une galerie à arcades, caractéristiques de lʼarchi-tecture Goréenne.

Maison du Soudan-2

Relais de l’espadon -3

mairie

Place de l’hopital

Ancienne école William Ponty -4

Achevé en 1864 le Palais du Gouverneur de Gorée, devient une imprimerie, avant dʼêtre baptisé le Relais de lʼEspadon. Ce bâtiment, le plus imposant de Gorée par son gabarit, son emplacement et sa morphologie attire de nombreuses spéculations.

La construction de ce bâtiment date de la fin du XVIIIème siècle. Il abrita en 1913 la première école N o r m a l e Fédérale de lʼAOF dont il c o n s e r v e aujourdʼhui le nom.

Ce bâtiment a été construit entre 1847 et 1851 pour loger les sœurs de lʼhôpital militaire proche. Ce bâtiment se différentie des autres car il ne correspond pas à une typologie dʼesclaverie.

Ancien pavillon des sœurs -5

Ce vaste bâtiment date de 1772. Malgré ses grandes dimensions,il conserve la typologie des esclaveries du XVIIIème siècle.

Gorée possède l'une des plus anciennes mosquées en pierre du pays. Celle-ci a été construite en 1890, au pied du versant ouest du Castel.

Mosquée -7

ancienne école des sœurs-6

Restaurants

villa castel

1-musée historique

hostellerie du chevalierde boufflers

plage

Actuellement musée historique, le fort dʼEstrées a été construit entre 1850 et 1856 par les français, il

représente une typologie propre à l ʼ a r c h i t e c t u r e militaire.

8-maison victoria albis

9-maison des esclaves

10-maison de l’amiral

11-église

restaurants

Marché

restaurant

place baobab

maison des marins

parvis de l’église

commissariat

jardin

école

Construite en 1777 pour la signare qui lui donne son nom, cette esclaverie de la fin du XVIIIème siècle est caractéristique par sa forme triangulaire. Au premier niveau, la galerie en bois, ainsi que la colonnade sont des

é l é m e n t s caractéristiques de lʼarchitecture Goréenne.

Cette maison est construite sur lʼancienne ligne de fortifications longeant la mer, par la famille Pépin en 1776-1778. Représentant un modèle typique dʼesclaveries du XVIIIe siècle, la commune de Dakar lʼachète en 1964 pour la transformer en musée. Ce

bâtiment est devenu un véritable symbole.

Cette maison est une construction assez tardive qui est apparue au commencement du déclin de lʼîle autour de 1830. Le bâtiment reprend la typologie de maison à cour sur un plan rectangulaire. Des travaux de formation aux métiers du patrimoine sont entrepris dans cette maison

dans le but de la rénover.

L église Saint Charles de Borromée située au centre de lîle, est lʼun des deux édifices sacrés de Gorée. Elle aété reconstruite par les Signares de Gorée suite à un incendie en 1830.

Restaurants

mémorial gorée almadies CASTEL point de vue sur dakar

ADMINISTRATION

ESPACE PUBLIC

BÂTIMENT REMARQUABLE

HOTEL / RESTAURANT

lÉgende

ile de

Gorée apparaît

comme un

véritable territoire

dʼexception, certains lʼappellent le joyau du Sénégal. Ce micro territoire possède différentes facettes qui créent son originalité. En effet Gorée est un ensemble de plusieurs symboles.

Inscrite sur la carte du monde contemporain depuis son classement à lʼUnesco, Gorée est également le fruit dʼun métissage qui sʼéchelonne sur lʼéchelle spatio-temporelle depuis sa découverte en 1444.

Au niveau de lʼinfluence, lʼhistoire de la petite ile retentit à travers le monde entier. Le patrimoine de Gorée, sa culture, son héritage, ses traditions, sa vision du monde, son architecture, font dʼelle un ethno-écosystème à part entière où le caractère harmonieux, entre les populations, les religions et lʼhistoire semble perdurer.

Coordination Générale : Faculté dʼarchitecture de lʼUniversité Libre de Bruxelles, Option « Architecture Patrimoine et Developpement »Yves Robert, Philippe Lecocq

Partenaires : Wallonie Bruxelles InternationalInstitut du Patrimoine WallonUniversité Libre de BruxellesDirection du Patrimoine Culturel, Dakar

Auteurs :Anne Charlotte VilmusFrançois Wagner

Remerciements :Les auteurs souhaitent remercier pour leur soutien et leur aide : Vincent Duvigneaud, Anne-Francoise Cannella, Christian Saelens, Mamadou Kane ainsi que toute lʼéquipe de lʼInstitut du Patrimoine Wallon, et de Wallonie-Bruxelles International.Mais également Hamady Bocoum et les membres de la Direction du Patrimoine Culturel de Dakar ainsi que Marie-Josée Crespin, Xavier Ricou, Annie Jouga, Ousmane Sakho et Pierre-André Lablaude.

Bibliographie :Joseph Roger de Benoist, Histoire de Gorée, Maisonneuve et Larose, 2003Lise Cuyken, La maison de lʼAmiral, enjeux et analyses du relevé architectural, 2013Xavier Ricou, Gorée dʼhier à demain, 1984Ousmane Sakho, Du logement social dans des monuments historiques suroccupés et dégradés, restauration du patrimoine et maintien sur place des résidents, le cas de lʼîle de Gorée au Sénégal, 2004

L

0 50 150100 200m

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PAYSAGE

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Les intentions de ce projet sont de réunifier les habitants des quartiers de Molenbeek et de Jette autour d’un projet commun : l’idée est d’impliquer les habitants et de transposer leurs regards, pour réussir à confronter le public et l’espace public.

La programmation a été réalisée avec les habitants, en manque cruel d’infrastructures sportives et culturelles. Ainsi des équipements tels qu’ un terrain de foot, un cinéma en plein air et une aire de jeux sont implantés sous les ponts.

L’idée d’un workshop vient naturellement afin de proposer aux habitants une expérience qui leur permette de s’investir, de se rencontrer et de s’approprier le lieu. Le présent apparaît comme un instant potentiel, avant les transformations et les histoires de demain.

T O U r E T T a X I sW O R K S H O P

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Le projet est le résultat d’une analyse en binôme sur les friches le long de la Meuse. Nous avons été séduits par le site de Cheratte, résidu du patrimoine industriel.

Ma partie concernait la reconversion du château. L’absence d’entretien et de fonction le menace à court terme et le font sombrer    dans l’oubli.  Or la cohérence et la solidité de son architecture médiévale et sa présence dans le paysage de la basse Meuse constituent autant d’éléments qui justifient sa sauvegarde et sa revitalisation.

  L’esprit du projet est de conserver cet aspect «  à vif  » usé par le temps. L’idée est que la perfection n’implique pas la notion de beauté, l’attractivité du lieu dépend de son caractère brut, balafré, entaillé. Les portes, les escaliers, la structure reflètent le charme de leur époque et deviennent les témoins de l’usure évidente du temps et des multiples affectations du lieu qui devient ainsi un amas de strates.

c H Â T E a U s a r O l É aP A T R I M O I N E

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ANTHROPOLOGIE

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Le projet explore les différentes temporalités de Venise. L’intention est d’envisager le territoire de Venise et de sa lagune comme terrain d’expériences, ainsi que de s’inscrire dans son passé créatif et ingénieux. «il n’est pas de territoire, sans imaginaire de territoire»_André Corboz

Dans sa matérialité, le projet se transcrit par deux machines hybrides qui fluctuent en explorant ces rapports hauteur / profondeur, transformant la lagune en véritable terrain d’exploration.

I m a G I N a I r E D U T E r r I T O I r EM É M O R I A L

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+ cONTacT

ANNE-CHARLOTTE VILMUS

Diplômée en septembre 2014 de la cambre architecture à Bruxelles, je recherche actuellement un stage en agence d’architecture pour une durée de 6 mois.

+ cOmPÉTENcEs + FOrmaTION _master 2 architecture Option : architecture Patrimoine et Développement mémoire : cartographie patrimoniale de l’île de Gorée, Dakar, sénégal Faculté d’architecture La Cambre Horta, Bruxelles

_master 1 architecture Option : architecture Patrimoine et Développement Séminaire de formation en Photogrammétrie Faculté d’architecture La Cambre Horta, Bruxelles

_Bachelier ( licence ) en architecture Institut Supérieur d’Architecture La Cambre, Bruxelles

_Baccalauréat Scientifique spécialité Mathématiques Lycée Fabert, Metz ( 57 )

2013 / 2014

2013 / 2012

2007 / 2012

2006

38 rue de Queuleu 101 boulevard Général Jacques +33 (0)6 73 54 36 14 [email protected] Metz 1050 Bruxelles +32 (0)4 72 39 84 21

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+ EXPÉrIENcE PrOFEssIONNEllE

_Gestion de projetsles éditions du passage, Bruxelles,

_Mission de cartographie patrimonialeîle de Gorée, Dakar Sénégal, Wallonie Bruxelles International, Institut du Patrimoine Wallon,

Université Libre de Bruxelles, Direction du Patrimoine Culturel Dakar

_Mission de relevé photogrammétrique maison de l’amiral, Gorée, Dakar, Sénégal Wallonie Bruxelles International, Institut du Patrimoine Wallon,

Université Libre de Bruxelles, Direction du Patrimoine Culturel Dakar

_Suivi de chantier, rue vanderschrick, BruxellesLhoas & Lhoas, Bruxelles Belgique

_Tutorat et coach à domicile enfants niveau primaire et collège

_Gardienne de salle musée d’art et d’Histoire de la cour d’orMetz, France

+ cENTrE D’INTÉrêTs

_Sports : danse, équitation, trapèze.

_Loisirs : voyages, expositions, performances artistiques.

_Passions : architecture, photographie, cinéma : auteur, drame, burlesque, documentaires.

+ laNGUEs

_Anglais : lu, écrit, parlé

_Allemand & Italien : notions

aout 2014/ Décembre 2014

Novembre 2013

mars 2013

septembre 2010 / mars 2011

Octobre 2012 / Décembre 2013

Juillet / aout 2007

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