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LIEGE – 18 projets

COLLECTIF DROIT AU LOGEMENT Lionel Wathelet Permanence à Barricade :Rue Pierreuse, 214000 LIEGE Tél : 071 30 36 77 – 0471 70 48 66 (Solidarités Nouvelles)Courriel : sn.wathelet@yahoo.fr Site internet : http://www.solidaritesnouvelles.be/solidarite/

SOUTENIR ET RENFORCER L’ACTION DU COLLECTIF DROIT AU LOGEMENT DE LIEGE

« C’est un peu grâce au DAL que j’ai eu accès à la prime pour mon relogement : en particulier parce que le délégué était présent lors de l’enquête des services régionaux et que ça n’était pas gagné. Les renseignements reçus en Assemblée permettent de savoir à quelle porte frapper. Mon administrateur de bien ne voulait pas s’occuper d’un problème, grâce aux conseils, j’ai pu obtenir les informations dont j’avais besoin. On a toujours aussi un bon accueil ». (Luc – participant)

« Après l’exclusion (du DAL) par le Relais social, on a eu du mal à relancer la dynamique. On s’est retroussé les manches avec Arnaud pour faire le tour de toutes les associations et les services pour relever le Collectif qui était au plus bas. Ca a pris du temps mais le résultat est là tous les mois : il y a de plus en plus de monde.  Comme délégué,   je  fais  beaucoup de suivis  entre deux réunions pour accompagner   les   personnes   dans   leurs   démarches.  Mais   ça   donne   de   bons   résultats :   l’année dernière,  ça a  permis,  entre  autres,     le   relogement de quatre   familles  en grandes  difficultés.  Les remerciements des familles étaient une vraie satisfaction !... » (José – Délégué)

Depuis 1995, mais surtout depuis sa restructuration de 2008, le Collectif Droit au Logement (DAL) de Liège permet aux habitants de partager leurs difficultés liées au droit au logement, et les accompagne dans les procédures administratives et/ou judiciaires. Le DAL est ouvert à tous mais s’adresse en priorité aux personnes en difficulté de logement telles que les personnes mal logées dans le privé, à la recherche de logement, en situation d’expulsion judiciaire, administrative ou sauvage, en conflit avec le propriétaire ou encore en difficulté d’accès à la Justice.

L’action du DAL se décline selon cinq axes principaux : Organisation d’une Assemblée mensuelle pour traiter collectivement des difficultés

individuelles. Un Groupe porteur ouvert à tous se charge du pilotage des actions. Organisation de formations permettant aux militants de mieux maîtriser leurs droits. Organisation d’actions, démarches et interpellations pour faire avancer les réglementations

ou leur application. Au départ de l’Assemblée, implication dans différentes mobilisations, plateformes, réseaux et

rassemblements plus larges pour élargir les solidarités, se coaliser, favoriser la participation citoyenne et faire avancer les droits sociaux.

Toutes ces actions permettent à des personnes et des familles en grandes difficultés de retrouver leur dignité et de se solidariser pour affronter et vaincre leurs problèmes.

Concrètement, votre soutien permettra au DAL de mieux organiser son action, de redynamiser le Groupe porteur en mobilisant de nouveaux militants, et de renforcer son identité et sa visibilité au sein du réseau associatif et institutionnel liégeois.

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FLEUR ASBLBernard DechampsRue Defrêcheux, 364000 LIÈGETél : 04 22747 98Courriel : bernard.dechamps@fleurservicesocial.be Site internet : www.fleurservicesocial.be

UN LOGEMENT POUR REPARTIR DE BON PIED

« Pour moi, la vie n’a pas été facile. Mes parents se sont séparés alors que nous étions 3 enfants. Très tôt,  j’ai  été livré à moi-même… j’ai trouvé du travail.  Mais  j’ai  aussi  fait des bêtises et je me suis retrouvé en prison, une expérience difficile ; mais qui m’a fait réfléchir ». Après 2 ans de détention, Marcel peut prendre des congés. Mais pour aller où ? « Ma mère m’écrivait mais elle ne pouvait pas m’accueillir car, malade, elle a été dans une maison de repos ». Après avoir écrit à l’une ou l’autre adresse, sans résultat, le service social l’invite à écrire à l’asbl Fleur, d’autres personnes s’y étant déjà rendues. « Lors d’une autorisation de sortie, j’ai pu rencontrer les responsables et visiter les lieux. Tout cela m’a redonné espoir ». Marcel passera dans la petite maison d’accueil ses congés mensuels ainsi que 5 mois à sa sortie de prison. Ce qui lui a permis de régler sa situation, de mettre de l’argent de côté et d’entreprendre sa formation.

Implantée dans le quartier Saint-Léonard depuis 1980, l’association Fleur entend plus que jamais poursuivre sa mission : la (ré)insertion dans la société de personnes précarisées (mamans célibataires, personnes isolées, ménages à bas revenus, anciens détenus, réfugiés, etc). Cette mission se concrétise par quatre secteurs d’activité : le transport (déménagements, fournitures, récupération, garde-meubles) ; l’hébergement ; la vente en magasins de seconde main et la permanence sociale. L’association compte actuellement sept travailleurs salariés et une dizaine de volontaires.

Fin 2014, l'association a pris un tournant en rejoignant le groupe Terre. Celui-ci entend redéployer les activités de l'Asbl. Suite aux nombreuses demandes en matière d'hébergement, Fleur veut développer ce service. Actuellement, une maison gérée par 2 volontaires accueille des hommes adultes seuls en semi autonomie et provenant généralement du milieu carcéral. Il s'agirait de mettre une deuxième maison à disposition de personnes qui n'ont pas ou peu de qualification professionnelle et peinent à trouver un logement décent. Cette petite maison pourrait être divisée en deux : les étages pour un couple tandis que le rez-de-chaussée serait réservé à une personne seule comme logement de transit. Pour ce faire, des travaux doivent être entrepris : installation d'un chauffage, aménagement d'une deuxième cuisine, installation d'une douche, revêtements de sol et tapisseries. Concrètement, votre soutien permettra de réaliser ces travaux d'aménagement.

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LA MARGUERITE

Déborah SchoebbenRue Sainte Marguerite 362 4000 LIEGETél : 04 / 265 51 61 - Fax : 04 / 265 51 61Courriel : lamarguerite@skynet.be

BABYLONE CONNECTIONS : UN JARDIN QUI CULTIVE LE VIVRE ENSEMBLE

LA MARGUERITE, c’est plus de 30 ans de dynamisme d’une maison de quartier située sur le haut de la rue Sainte Marguerite, à Liège. De nombreuses activités sont proposées aux habitants : une école de devoirs, de l’alphabétisation pour adultes, une permanence sociale, des stages et des camps de vacances pour enfants, des groupes de vie, des animations et des actions citoyennes pour tous les voisins… C’est un vrai lieu de vie et de rencontre dans le quartier, pour plus d’une soixantaine d’adultes, une vingtaine de jeunes, une soixantaine d’enfants !

« J’étais en train de marcher dans la rue, j’ai vu une maison, école de devoirs, je me suis dit que j’allais rentrer demander ce que c’était. J’ai vu que c’était pour faire ses devoirs et je me suis inscrit directement » (Christo)

« Je viens ici pour travailler car chez moi c’est trop bruyant, ici c’est calme et on peut trouver de l’aide et c’est plus facile pour nous. » (Engin)

« Depuis que je suis à la Marguerite, j’ai rencontré beaucoup de personnes d’origines différentes. (…) et mes notes scolaires ont augmenté. Ce qui est bien à la Marguerite c’est qu’il y a un cadre avec des éducateurs qui sont là pour nous aider dans nos devoirs et pour que notre travail soit régulier. La Marguerite est à notre disposition tous les jours.» (Sabrina)

Pour dynamiser les animations avec les enfants, jeunes et adultes, LA MARGUERITE aimerait créer dans sa cour intérieure un « jardin suspendu ». Ces bacs en bois permettront de cultiver des plantes aromatiques et des légumes de saisons. La finalité de ces cultures n’est pas de nourrir le quartier mais bien de pouvoir créer des ateliers pédagogiques autour de l’alimentation, du bien-manger et du lien avec la nature. Un point d’eau extérieur et un coin repos avec bancs et tables complèteront l’aménagement.

Les activités pédagogiques autour de la consommation saine et durable permettront de valoriser et partager le savoir-faire des nombreuses familles issues de l’immigration qui participent à l’association. Ces personnes viennent majoritairement de pays où la production industrielle n’a pas encore totalement gagné et où ils ont pu apprendre le savoir-faire de base en matière de potager et d’alimentation saine. Le jardin veut créer des liens forts entre les habitants du quartier et surtout rompre l’isolement de ceux-ci. Ce sera un point relais d’activités multiples rassemblant enfants, ados et adultes de toutes les nationalités qui fréquentent la maison. Il vise aussi à donner le goût et (ré)activer le savoir-faire pour cultiver chez soi ou dans d’autres potagers communautaires du quartier.

Ce projet, appelé « Babylone Connections », sera mené en partenariat notamment avec l’association Pré des Maclottes, qui a déjà une belle expérience de potager collectif dans le quartier de Glain.

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Concrètement, votre soutien permettra la création et l’aménagement de ce jardin collectif (bacs de bois, terre, caissons, bâches, tables, bancs chaises, évier…), l’acquisition du matériel (petits outils, semences, plantes…) et les frais d’animations.

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L’COIFFRéginald OrtsRue Feronstrée, 544000 LIÈGE Tél : 0478 67 51 54 – G.S.M. : 0478 19 65 98Courriel : info@lcoiff.be Site internet : www.lcoiff.be Page FB : https://www.facebook.com/pages/LCoiff-ASBL/334404446731559?fref=ts

UN SALON DE COIFFURE SOLIDAIRE

« J’ai 58 ans, je suis au CPAS et cela fait bien 5 à 6 ans que je ne suis plus allée chez le Coiffeur. J’ai vu une annonce sur facebook. Je me suis dit : « super, je vais prendre rendez-vous pour une coloration, coupe brushing pour 7,5 euros. En entrant, je me suis tout de suite sentie à l’aise, comme dans une famille. J’ai même reçu un petit café, je me suis sentie bien accueillie.Je trouve que c’est une bonne idée, car on a besoin d’être bien coiffée si on veut trouver du travail et se présenter. Maintenant, je suis plus à l’aise quand je sors en rue ». (Une cliente)

Permettre aux femmes fragilisées économiquement et socialement de se payer une coupe, une coloration ou un brushing, voilà le défi que relève la jeune asbl L’Coiff. L’objectif : rendre leur dignité aux femmes défavorisées parce qu’une femme bien coiffée se sent mieux dans sa peau et n’a plus peur des regards qui se posent sur elle.

L’Coiff est une jeune association qui a ouvert un salon de coiffure social au centre de Liège en décembre 2014. L’Coiff propose donc coupe, brushing et coloration pour quelques euros seulement. Deux coiffeuses à mi-temps et une quinzaine de volontaires assurent l’accueil, l’écoute et le service du lundi au vendredi. De plus en plus ancrée dans le quartier, l’association travaille avec les services sociaux voisins pour se faire connaitre et pour mieux cerner les difficultés des clientes. Pour l’équipe, il est important de travailler pour les plus défavorisées et de créer du lien entre le salon et les autres associations mais également entre les clientes et l’équipe de volontaires.

Pour ceux-ci, donner vie à ce salon de coiffure social n’est pas seulement une question de brushing. Il s’agit bien d’une action qui a pour ambition non seulement de transformer le regard que les femmes en situation de précarité portent sur elles-mêmes mais également de changer le regard que la société porte sur ces femmes. C’est une question de bien-être, de dignité et de revalorisation de soi. Être bien dans sa peau, c’est être plus forte en société et affronter plus facilement les situations difficiles (comme la recherche d’un emploi par exemple).

L’association rêve déjà de se développer en achetant un bus qui se déplacerait dans les quartiers. Mais pour l’heure, elle sollicite votre générosité pour pérenniser son action naissante.

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MAISON BLANCHE DE GLAINYves VanderbempdenRue Émile Vandervelde, 193 A 4000 LIÈGETél : 04 225 90 19Courriel : asblmaisonblanchedeglain@skynet.be

DE GLAIN À LIÈGE… HIER, AUJOURD’HUI ET DEMAIN, UNE HISTOIRE SOCIALE ET CULTUREL EN MOUVEMENT

L’ASBL Maison Blanche de Glain est une une maison de quartier soucieuse de créer du lien social depuis plus de 20 ans. Cette association est un espace d’accueil, de rencontre, d’échange, de formation, d’information, d’animation, de détente et d’expression qui entend favoriser l’émergence de projets d’épanouissement social, culturel et sportif, la solidarité interculturelle et intergénérationnelle, l’éveil à la citoyenneté, l’éducation à l’environnement et au développement durable.

On y trouve une école de devoirs avec soutien scolaire et activités culturelles, éducatives, créatives et sportives, des cours d’alphabétisation et de Français Langue Etrangère (FLE), des groupes de rencontre et de découverte, et des ateliers citoyens pour adultes. La Maison Blanche organise aussi des cours de gymnastique-relaxation et suit des groupes d’éducation permanente. Le public accueilli est assez précarisé mais le problème majeur réside dans le niveau culturel relativement faible des familles, ce qui se marque davantage lors de la scolarisation des enfants.

« Je fréquente l’asbl depuis un an et demi. Arrivée en Belgique, j’avais peur car je ne connaissais personne, je me sentais seule... Depuis que je fréquente l’asbl,  j’ai retrouvé confiance en moi. Je suis suivie par un psychologue. Je n’ai plus peur du jugement des autres. Je me suis fait des amies et amis lors des réunions mensuelles au sein de l’association. Je parle en toute sécurité. Les membres de l’asbl nous   accompagnent   dans   nos   démarches   administratives.   Je   vais   bientôt   aller   à   l’école   pour apprendre le français et je suis à la recherche d’un boulot » (Une bénéficiaire)

Parce que la sensibilisation à l’histoire, au patrimoine, aux institutions sociales et culturelles, à l’environnement, au développement économique est une nécessité pour un mieux vivre ensemble, la Maison Blanche veut insuffler l’envie de mieux connaître son quartier, ses réalités, à travers de nouvelles découvertes. L’association veut développer un nouveau programme d’activités citoyennes au fil des mois qui permettra à chacun(e) de mieux découvrir ces lieux autrement, de s’enrichir mutuellement, d’acquérir du savoir et ainsi contribuer à une meilleure insertion sociale. Ainsi, des activités multiples (recherche documentaire sur l’histoire de Liège, visites de lieux de mémoire, du patrimoine, espaces éducatifs, institutions sociales et culturelles, excursions en nature et à la campagne) seront organisées pour les différents publics. Il est prévu qu’un reportage photos et/ou vidéo « Regards sur notre quartier, notre ville, notre région » soit créé, ainsi qu’une exposition et une brochure illustrée et commentée.

Concrètement, votre soutien permettra à la Maison Blanche d’organiser ce programme.

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SERVICE SOCIAL LIEGE LAVEUNoëlle Demeffe-RouffignonRue des Wallons, 434000 LIÈGETél. : 04 253 33 30Courriel : clss.laveu@skynet.beSite internet : http://www.clss.be/groupe-laveu.html

DEVELOPPONS LES TALENTS DE L’EQUIPE DECOUVERTE

« J’aime beaucoup venir au groupe découverte. Il y a une très bonne ambiance. Tout le monde est sympa. J’ai des amis. On peut prendre une tasse de café. On mange ensemble à midi. Et puis, on apprend beaucoup de choses. J’aime bien travailler avec Philippe. Mais j’aimerais pouvoir apprendre d’autres choses, car je ne connais pas bien tout ce qui existe. Je souhaite apprendre l’aquarelle et la poterie. » (Amadou)

Créé en 1981 à l’initiative du Centre Liégeois de Service Social et de la paroisse Saint François de Sales, le Service Social Liège Laveu apporte une aide sociale générale aux personnes précarisées du quartier par le biais de différentes activités individuelles ou collectives. Cette association poursuit ses activités de lutte contre l’exclusion grâce, notamment, à l’implication de nombreux bénévoles.

Les actions principales menées par cette organisation consistent en : une écoute et un accueil des personnes en difficulté, un suivi individuel, de la guidance budgétaire, de l’aide alimentaire, un service brocante, un atelier de travail sur le bien-être, et une « Equipe Découverte ».

L’Equipe Découverte est un projet participatif qui poursuit depuis son origine, en 2003, un objectif d’insertion par la culture. Elle regroupe des personnes aux fragilités multiples, isolées et en manque de projets. Animée par l’assistante sociale, l’Equipe Découverte organise un atelier de bricolage hebdomadaire, une sortie culturelle et une réunion mensuelle. Chaque activité réunit en moyenne 15 à 25 personnes, essentiellement du quartier. L’Equipe Découverte porte vraiment bien son nom ! Chaque activité est en effet l’objet de multiples découvertes et se révèle riche tant sur le plan du contenu que des interactions au sein du groupe. Au fil des ans, le groupe prend son autonomie et la solidarité entre ses membres se développe bien au-delà des activités organisées.

L’atelier organisé chaque semaine permet aux membres de l’équipe d’exercer leurs compétences manuelles et créatives. Mais le bricolage est souvent prétexte à la rencontre, l’atelier est un lieu où l’on se pose pour se raconter et créer du lien.

Les membres de l’équipe ont émis le souhait de découvrir de nouvelles techniques artistiques afin de développer de nouveaux talents. Acquérir des savoir-faire, apprendre à se dépasser et se sentir encouragé sont des éléments favorables à l’amélioration de l’estime de soi, étape nécessaire à l'insertion sociale.

Concrètement, votre soutien permettra l’intervention d’animateurs extérieurs qualifiés pour l’apprentissage de nouvelles techniques artistiques et créatives dans le cadre des ateliers de bricolage mais également l’achat de matériel spécifique aux techniques découvertes.

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TABANELuc SnoeckRue Saint-Léonard, 5104000 LIÈGETél : 04 228 14 40 / Fax : 04 228 14 51 Courriel : tabane@skynet.beSite : www.tabane.be

COMBATTRE LA SOUFFRANCE PSYCHIQUE DES MIGRANTS

« Malgré l'Europe forteresse et le durcissement des politiques d'accueil, des personnes continuent à traverser montagnes et océans parce qu'il n'est plus possible de vivre correctement dans leur pays d'origine. Pour tous, l'exil est un déracinement. C'est la perte de toutes ces choses qui étaient familières et c'est la découverte d'une autre culture, d'une autre manière de vivre. En plus, certains ont vécu la guerre, les viols, les tortures, les conditions de voyage inhumaines. Comment vivre bien avec tout ce poids dans sa tête ou dans ses bagages ? »

Depuis 2007, Tabane s’adresse à toute personne migrante ou issue de l’immigration en souffrance psychique. Elle s’est spécialisée dans les situations de stress post-traumatiques et celles où la culture joue un rôle central dans la forme que prendra la souffrance.

Ainsi, - elle dispense des soins préventifs et curatifs en santé mentale ;- elle soutient la participation sociale et citoyenne des personnes qui s’adressent à elle ;- elle collabore avec les équipes thérapeutiques et tout organisme poursuivant des buts

similaires ;- elle forme des intervenants psycho-sociaux à différentes techniques adéquates de soin et

d’accompagnement social ;- elle étudie les phénomènes de l’exil, les effets psychologiques et sociaux ainsi que les effets

des politiques d’accueil ;- elle publie les conclusions de ces études et expériences.

En 2014, cette association a reçu 257 personnes dont 70 nouvelles demandes. Un quart de ces 70 personnes sont en demande d'asile, un quart réfugiés et un quart sans papiers. Le dernier quart se partage entre personnes en demande de régularisation et personnes établies. Les nouvelles personnes prises en charge en 2014 proviennent de 27 pays différents.

Les difficultés rencontrées sont multiples : problèmes de séjour, de logement, de santé (pas seulement psychique), d'intégration, de travail, de reconnaissance, ...

Face à cela, l'équipe pluridisciplinaire (composée de travailleurs sociaux, de médecins, psychologues et autres psychothérapeutes) leur propose des consultations sociales, des consultations psychologiques et des activités socio-thérapeutiques.

Toutes ces activités vont permettent d’accompagner la personne ou la famille dans ses deuils et la soutenir dans son travail de reconstruction avec l’aide d’interprètes. Ceux-ci jouent un rôle important en tant que « facilitateur » de la communication.

Concrètement, votre soutien permettra à Tabane de poursuivre ce travail de reconstruction avec des enfants, des adolescents et des adultes venus d’ailleurs, et de les aider à trouver leur place dans notre société, malgré la réduction des subsides dont bénéficie cette association.

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BÂTISSONS NOTRE AVENIRVanessa LallemandRue Puits en Sock, 86-884020 LiègeTél : 0498 10 23 42Courriel : bnaasbl@gmail.comSite web : http://www.bnaasbl.sitew.com FB : Bâtissons Notre Avenir Asbl

Un atelier théâtre chez Bâtissons Notre Avenir

Bâtissons Notre Avenir (BNA), asbl créée en 1984, est un Service d’Insertion Sociale et de médiation de dettes. Elle vise l’accompagnement des personnes en situation d’exclusion, en dehors du circuit professionnel ou de formation, vers la confiance et l’autonomie. Pour cela, BNA propose des activités collectives et un accompagnement individuel.

Les principales actions de BNA : - Le service d’insertion sociale propose une série d’activités collectives et socio-culturelles :

ateliers créatifs, atelier cuisine, sorties culturelles, docu-débats, rencontre des associations du quartier, etc.

- Le groupe d’appui est un travail de groupe sur la gestion d’un budget, abordant différents thèmes, tels que les énergies, les promotions, les assurances, le logement, etc.

- Le service de Médiation de dette propose un accompagnement individuel.

BNA propose également un magasin social géré par des bénévoles, et recevant de nombreux dons.

« Dans l’une des artères principale d’Outremeuse se trouve l’ASBL Bâtissons Notre Avenir, une grande maison aux vitrines bien garnies. Dans cette belle bâtisse se trouve différents services : un magasin social, un service de médiation de dette et un service d’insertion sociale. Une ambiance familiale et conviviale nous envahit dès notre entrée  à l’ASBL grâce à l’accueil bienveillant qui nous y est réservé. Au sein de l’ASBL, vous trouvez des personnes de différentes cultures et horizons. Chacun souhaite transmettre à l’autre ses richesses et ses ressources personnelles. La vie à BNA est comme un arrêt sur image, on peut y  faire une pause pour se ressourcer, ou l’on peut rencontrer, fêter, apprendre, etc. A l’ASBL BNA, les ateliers collectifs aide l’individu à reprendre confiance en ses capacités, de découvrir ses ressources et de créer du lien. Les suivis individuels permettent à la personne de définir un projet et de l’accompagner dans la réalisation de celui-ci. Le SIS  se veut être tremplin, un moteur et à la fois un lieu de rencontre. »  (Morgane de BNA)

BNA a mis en place un atelier de théâtre, en collaboration avec le théâtre de la Courte Echelle. Une fois par semaine, pendant 3 mois, les participants (public de l’insertion sociale) se retrouvent pour travailler les techniques théâtrales, et pour préparer une représentation devant un public. Cet atelier vise l’augmentation de la confiance en soi et de l’estime de soi, élément essentiel transposable dans la vie quotidienne des personnes en situation de précarité. Les bénéficiaires de cet atelier théâtre sont des adultes en situation d’exclusion qui arrivent chez BNA avec un besoin de se poser, de recréer du lien et de reprendre confiance en eux. Cet atelier répond à ces besoins puisqu’il travaille autant sur l’expression corporelle que l’expression verbale, et ce de manière ludique et conviviale, en groupe. La représentation, bien que fictive, vise à ce qu’ils puissent parler d’eux, de leur vie quotidienne et de leurs difficultés.

Concrètement, votre soutien permettra à BNA de réaliser cet atelier de théâtre.

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CAP MIGRANTS asblAnne-Christine Ghysens Rue de FETINNE, 984020 LIÈGETél : 04 222 36 16Courriel : capmigrants@skynet.be

ACCOMPAGNER LES MIGRANTS DANS LEUR PARCOURS POUR LES AIDER A CONSTRUIRE UN NOUVEAU PROJET DE VIE

« A chaque nouvel « arrivage » massif sur les côtes du sud de l’Europe, lors de chaque nouveau drame de  la  migration,     les caméras nous montrent   les  mêmes  images :  des  femmes,  des hommes,  des enfants exténués fuyant la misère pour venir tenter leur chance chez « ceux d’en face », parfois au péril de leur vie… En arrière-plan, loin de cette médiatisation occasionnelle et aux antipodes de ses valeurs  fondatrices,  c’est   l’Europe-forteresse  qui  se  construit   lentement mais  sûrement.   Il  devient manifeste que le repli sur soi ne peut être la bonne réponse à la problématique de l’immigration. A cela   s’ajoute   un   regain   de  méfiance   et   de   racisme   alimenté   par   les  médias   et   par   le   discours politique. »

Cap Migrants est une ASBL au service des migrants, en particulier les réfugiés et demandeurs d’asile.Elle propose un service social, des cours de français, un service d’aide à l’insertion sociale et professionnelle mais aussi une action spécifique pour les jeunes primo-arrivants et un accueil des demandeurs d’asile dans des logements supervisés, en partenariat avec Caritas international.

Ces multiples actions concrètes traduisent les priorités de Cap Migrants :

ACCUEILLIR les personnes récemment arrivées dans notre pays, sans jugement, avec ouverture et respect des différences culturelles.

INFORMER pour permettre à la personne migrante de comprendre sa situation au regard des lois existantes, de se situer dans la procédure d’asile ou dans ses chances d’obtenir une régularisation de séjour.

ACCOMPAGNER aussi bien au niveau juridique et administratif, car les procédures sont longues et complexes mais aussi au niveau des difficultés personnelles, familiales ou de santé.

FACILITER L’INTEGRATION par des actions cohérentes et concertées, en n’oubliant pas que l’intégration est un processus à double sens, qui requiert une action tant de la société qui doit accueillir que du nouvel arrivant qui doit comprendre son nouvel environnement et y prendre sa place.

DEFENDRE avec d’autres organisations les droits des migrants en militant pour une politique d’asile équitable et en sensibilisant le grand public sur la question des migrations, qui constitue pour nos sociétés un enjeu essentiel. En cette période de crise, où l’on a tendance à stigmatiser l’étranger, il faut dénoncer les politiques de repli identitaire et de fermeture.

Concrètement, votre soutien permettra à Cap Migrants de poursuivre ses activités favorisant l’intégration des jeunes primo-arrivants et soutiendra les ateliers d’insertion socio-professionnelle. Ces activités de groupe, au-delà du contenu sont un moyen d’exprimer le « vivre ensemble » dans le respect et la tolérance.

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FORM’ANIMMichèle Simon Rue du papillon, 454100 SERAINGTél : 04 338 16 35 – Fax : 04 336 42 53 Courriel : formanim@belgacom.net Site internet : www.formanim.be Page FB : https://fr-fr.facebook.com/pages/FormAnim/174951765865642

SOLIDARITÉ ET SAVEURS DU QUOTIDIEN

« Il faut quelques années de recul pour bien voir le travail de fond de Form’Anim, moi qui habite à Seraing, je le constate régulièrement. Au Pairay, j’ai vu que la librairie était tenue par Sayed et Nejma, deux anciens participants irakiens des cours de français et du service social. L’autre jour, j’ai rencontré Nawa qui m’a expliqué qu’après avoir obtenu son statut de Réfugiée, elle avait fait les démarches pour faire revenir ses 3 enfants restés au pays. Ils sont arrivés respectivement en 2011, 2012 et 2014. Maintenant, elle est   devenue belge, travaille à temps plein et vient d’acheter une maison dans le quartier du Molinay. Quel beau parcours ! Et Julia qui est arrivée du Congo, à 17 ans avec sa jeune sœur a terminé ses études d’institutrice puis elle s’est mariée avec un jeune belge. Ils ont déjà un enfant.  Et Luan, qui était si fermé, mal dans sa peau, agressif  … quel changement ! Il  est là tout épanoui à l’atelier « récup et astuces », apaisé, serein il nous dit souvent « ah Form’Anim, c’est ma famille ! » Ce qui apparaît clairement quand on discute avec ces personnes, c’est qu’à  Form’Anim elles ont vraiment pu se re-construire, elles ont trouvé des oreilles attentives, ont appris le français, ont  découvert   les   fonctionnements   institutionnels  belges  et  … ont  tissé  des   relations  durables ! » (Philippe)

Permettre à des personnes fragilisées de trouver un lieu où déposer ses valises, souffler et se reconstruire, voilà la mission de Form’Anim. Cette association sérésienne, née il y a un peu moins de vingt ans de la mise en réseau de structures partenaires, est un service d’insertion sociale pour les primo-arrivants (réfugiés, demandeurs d’asile, sans-papiers ou régularisés).

Dans sa lutte contre toute forme d’exclusion, Form’Anim propose des ateliers de natures très diverses tels que couture, tables de conversation, activités culturelles, cours de français langue étrangère (FLE). Une halte-garderie accueille les enfants dont les parents souhaitent participer aux activités ou devant se rendre à un rendez-vous pour un emploi. Un service d’insertion sociale et socioprofessionnelle, un service social et juridique pour primo-arrivants, ainsi qu’une aide au logement sont autant de service que propose Form’Anim, et qui en font aujourd’hui une référence en matière d’accueil de primo-arrivants. En 2014, 580 personnes ont bénéficié de cette aide.

Malgré les défis auxquels notre pays doit faire face en termes d’accueil de migrants, l’austérité et les coupes budgétaires ont durement frappé l’association dernièrement. Elle a dû se séparer de quelques permanents. Si les temps sont difficiles, l’équipe de Form’Anim ne baisse pas les bras et reste motivée.

Ainsi, Form’Anim lance un nouveau projet : réaliser potager collectif et organiser un atelier "saveurs du quotidien" pour découvrir des fruits et légumes d'ici, des recettes d'ici et d'ailleurs et apprendre à composer un menu équilibré à petit prix. Deux fois par semaine, une animation-repas sera organisée à la halte-accueil avec les mamans et les bébés pour découvrir les plaisirs d'une alimentation saine, variée et créative.

Concrètement, votre appui permettra à Form’Anim de réaliser ce potager collectif et de mettre en place cet atelier culinaire.

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LA BULLE D’AIRSoeur Marie ThérèseAvenue des Champs, 34100 SERAINGTél. : 0495 81 68 78Courriel : soeurmarietherese@hotmail.com

UNE BULLE D’AIR OÙ IL FAIT BON APPRENDRE

« Ce que nous avons découvert à La Bulle d’Air est la merveilleuse disponibilité gratuite : un don de soi, sans calcul, sans attente,… Nous ne nous sommes jamais sentis aussi près de l’Evangile. Cela suppose que dans la démarche nous abandonnions nos sécurités, nos protections, nos mesures. Conscient que nous n’avons de leçon à donner à personne mais à mettre tout entier ce que nous sommes en partage avec pour seule certitude, qu’à plusieurs et au service des humbles, nous vivons un bout de paradis. Lorsque nous nous retrouvons le soir nous ne pouvons nous empêcher de partager notre bonheur de ce que nous avons vécu à l’école de devoirs, à une réunion de préparation, lors d’un contact téléphonique chaleureux, et cette envie d’imaginer ce que nous pourrions faire plus et mieux ». (Agnès et Jean, animateurs).

Lancé par Sr Marie-Thérèse en 1995, la Bulle d’Air accueille des enfants issus de milieux précarisés des quartiers de la Chatqueue, du Val Potet et du Molinay à Seraing. Une équipe d’adultes et de jeunes volontaires assurent l’encadrement. Ils ont découvert la vie dure mais aussi la spontanéité et l’émotion d’enfants qui vivent des situations familiales difficiles.

Les activités se sont multipliées au cours des années :

Une trentaine d’enfants de 3 à 11 ans se retrouvent mensuellement pour des jeux extérieurs, visites, excursions, fêtes, qui sont l’occasion de découvertes, d’échanges, de socialisation.

Une école de devoirs (4X semaine) assure le suivi et la valorisation du savoir d’un certain nombre d’entre eux.

Un accompagnement social et un dépannage matériel (frais scolaires, vêtements, …) permet de résoudre certains petits problèmes de vie.

Une participation active aux manifestations du quartier et de la paroisse. Des matinées hebdomadaires permettent aux mamans de sortir de leur isolement en

participant à des ateliers (couture par exemple) et de rencontrer 2 fois par mois une psychologue.

Un camp d’été dans les Ardennes où on expérimente la vie en groupe à travers diverses animations. C’est l’aboutissement de toute une année de travail.

Une mise en route d’une équipe d’adolescents, issus du groupe d’enfants, qui se retrouvent mensuellement.

Une maison pour une disponibilité dans un accueil quotidien.

Implantée dans un quartier fragilisé tant sur le plan culturel que social et financier, la Bulle d’Air joue un rôle de prévention appréciable. L’équipe d’animation réalise un travail social, éducatif et culturel qui permet à une population d’avoir des repères.

Concrètement votre soutien à Action Vivre Ensemble est essentiel car il va permettre à la Bulle d’Air de continuer son fantastique travail et de développer ses activités.

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COLLECTIF LOGEMENTAnnick BreuerRue Zénobe Gramme 424280 HANNUTTél : 019 51 09 79 Courriel : info@collectiflogement.be

LOGEMENT… CHORALE ET YOGA

Le Collectif Logement – Maison de la Solidarité est une Association de Promotion du Logement (APL), en même temps qu’un Service d’Insertion Sociale (SIS), solidement implantée à Hannut. Il a pour but d’accueillir toute personne en détresse et plus particulièrement les personnes en recherche de logement ou éprouvant n’importe quelles difficultés avec leur logis (information, aide à la recherche, ou location de logements à loyer modérés). La mission sociale de l’asbl ne se limite pas à louer pour « louer », il s’agit aussi d’offrir à ses usagers ( participants et locataires) un lieu d’accueil, d’écoute, de rencontres et d’ateliers d’insertion servant à retisser un lien social et à restaurer une confiance en soi souvent très endommagée.

C’est ainsi qu’un atelier cuisine, un jardin partagé, un atelier d’expression et différents ateliers citoyens permettent à des femmes et des hommes d’améliorer leur confiance en eux-mêmes et de sortir parfois d’une énorme solitude paralysante. Le Collectif Logement veut dynamiser et inscrire dans la durée deux ateliers pour son public fortement précarisé : « Le Yoga pour tous ! » et « Chantons ensemble ! ».

Les réactions de participants montrent combien ces activités peuvent être un véritable tremplin pour le bien-être de personnes parfois très fragilisées par des problèmes qui peuvent être financiers, relationnels, psychologiques, familiaux, touchant l’emploi ou la formation, des soucis d’assuétude, des problèmes de Justice, de logement (SDF, mal-logés)…

« L’atelier yoga m’amène un bien-être physique et psychologique ; c’est une petite bulle d’oxygène dans la semaine et que je garde en mémoire car c’est une autre philosophie de vie et ça me permet de mieux relativiser les problèmes de la vie quotidienne. Parfois, j’en fais aussi chez moi. J’arrive à vivre ici et maintenant. J’ai découvert une nouvelle ressource » (Denise, participante à l’atelier yoga)

« Je   viens   pour   oublier   tous   les   mauvais   souvenirs   et   ça   marche ;   ça  me   détend » (Caroline, participante à l’atelier yoga)

«Quand le groupe est régulier, c’est gai car on a un projet et c’est stimulant. Personnellement, c’est gratifiant, car je suis reconnue dans un groupe porteur, avec une animatrice qui sait mettre chaque personne en valeur. Ça m’a permis de faire la connaissance d’autres personnes. Ça m’apprend à être plus   audacieuse,   à   oser  me   lancer   et   donc,   cela  me   donne   plus   confiance   en  moi. » (Denise, participante à l’atelier chant) « Les choristes apportent des idées de chant ; ils prennent les choses en main pour chanter lors de l’inauguration du nouveau Home. C’est gratifiant pour eux et agréable de les sentir motivés plutôt que dans la plainte ! » (Annick, coordinatrice de l’asbl)

En même temps que la gestion de 19 logements à loyer modéré et que l’accompagnement social presque quotidien, le Collectif Logement se bat également pour rechercher de solutions structurelles en matière de précarité et de crise du logement. C’est tout un travail tenace de sensibilisation, d’interpellation politique, de recherche d’innovation en matière de logement pour tous…

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Concrètement, votre soutien permettra de financer l’animation de ces deux ateliers collectifs, « Chantons ensemble » et « Yoga pour tous ».

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UN TOIT POUR TOUSDidier VertessenRue de Corthys, 11 4280 CRAS-AVERNAS Tél : 0495 90 14 64Courriel : asbluntoitpourtous@gmail.com

Ecoute, accueil et logement 24h/24

« J’ai  36 ans,  je suis mariée et j’ai  5 enfants. On s’est retrouvé à la rue, mon mari,  moi et nos 5 enfants. Nous avons été frapper aux portes de différentes associations, mais en vain, seul « Un toit pour tous » nous a proposé de nous héberger en nous passant une caravane. C’est ainsi que par le plus  grand de hasard que nous avons eu une  lueur d’espoir.  Maintenant que nous allons un peu mieux, j’ai trouvé normal à mon tour de venir en aide et de donner un peu de ma personne pour aider comme Didier lui-même  l’a fait pour nous. Je trouve cela gratifiant et généreux de le faire car c’est grâce à des gens comme Didier que l’on voit, qu’il y a encore de l’espoir. Petite association, mais immense est leurs cœurs.» (Fanny)

L’asbl Un Toit Pour Tous a été fondée en 2004 bien que l’association existait depuis 2 ans. C’est un lieu d'accueil et d'écoute des personnes éprouvant des difficultés sociales et de logement. Un toit pour tous à plusieurs objectifs :

Être un lieu d'accueil et d'écoute des personnes éprouvant des difficultés sociales et de logement;

Être un lieu de négociation et de compromis entre les propriétaires et les locataires; Apporter une aide à la recherche d'un logement aux personnes en difficultés; Gérer des biens immeubles en vue de les mettre en location à des prix modérés.

L’asbl suit entre 50 et 60 personnes par an. Elle s’occupe aussi d’entreposer meubles et électroménagers de seconde main. Enfin, « Un toit pour tous collabore avec de multiples autres associations de la région, les CPAS et la Police.

Grace à votre soutien, Un Toit Pour Tous va pouvoir continuer et renforcement de l’action déjà menée et plus particulièrement remettre aménager un coin chaud et brise-solitude.

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PREVENT TEENS ASBLStéphane Médot Rue Entre deux portes, 514500 HuyTél : 0494 342 387Courriel : asbl.prevent.teens@gmail.comFB : Prevent Teens

RACONTER SON EXPERIENCE D’EX-DETENU POUR PREVENIR LA DELINQUANCE

« La meilleure  chose que  je  peux tirer  de mon expérience en prison,  c’est  d’éviter  à  d’autres  d’y passer. » (Stéphane – ex-détenu, animateur)

C’est une volonté de prévenir la violence et la délinquance qui a poussé Stéphane, ancien braqueur et ex-détenu, à témoigner de son parcours carcéral auprès des jeunes et des adultes les encadrants. L’objectif des interventions est de sensibiliser les jeunes, afin de prévenir la délinquance et d’éviter la détention.

Ce projet, Stéphane le mûrit alors qu’il est encore en prison, suite à sa rencontre avec Christine Deltour1, aumônière de prison. Un rencontre déterminante et un déclencheur qui le pousse à développer son idée et ses capacités intellectuelles. Depuis, il ne cesse de s’informer, de se former, de lire… il s’intéresse à la résilience, à la sociologie, la psychologie, la criminologie, etc.

Stéphane commencera à témoigner auprès des jeunes en 2013, suite à sa sortie de prison en 2012. Il multiplie également les contacts avec différents professionnels de la justice, des éducateurs spécialisés, des psychologues, des criminologues, des associations… Tous ces contacts aboutiront à la création, en mars 2015, de l’asbl Prevent Teens. Celle-ci rassemble un ex-détenu, un ancien agent pénitencier, un criminologue, un éducateur,… autant de personnes compétentes pour servir l’objectif de l’association de prévenir et d’éviter aux jeunes l’engrenage de la délinquance et favoriser le vivre-ensemble.

Les membres de l’association organisent des témoignages, des conférences-débats, des conférences-formations aux problématiques de la délinquance, et interviennent dans les écoles, les Maisons de Jeunes, les IPPJ, les associations, devant des étudiants en droits et criminologie, avec des professionnels en contact avec des jeunes, etc.

« Stéphane fait  preuve d'un grand recul par rapport à son passé,  il  explique sans détour dans un langage clair et audible pour les ados, ses erreurs, sa souffrance, ses regrets. Il parvient à faire parler les jeunes de leurs expériences, et les incite à la réflexion. Une formidable rencontre et une expérience intéressante, tant pour les jeunes que pour nous. » (Vanessa - Coordinatrice-animatrice dans une Maison des Jeunes)

Concrètement, votre soutien permettra à cette toute jeune asbl motivée d’obtenir un coup de pouce pour renforcer ses activités, grâce à l’achat de matériel de bureau et la location d’un bureau/salle de réunion.

1 Christine Deltour est aussi porteuse du projet « Les Chemins de Traver-se » à Braine-l’Alleud.

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CYNORHODONMichel BronletRue Haute Froidmont, 44684 HACCOURT Tél : 0479 20 95 80Courriel : michel.bronlet@cynorhodon.be Site internet : www.cynorhodon.be

CURLTIVER BIO ET SE CONSTRUIRE UN PROJET DE VIE

Cynorhodon est un centre d’insertion socioprofessionnelle agréé par la région wallonne né en 2001. L’objectif de l’association est de proposer une formation en maraichage biologique et en élevage pour des personnes cherchant à se réinsérer sur le marché du travail. En 2002, l’asbl a eu ses premiers subsides et est reconnue en tant qu’entreprise de formation par le travail (EFT). En 2004, la commune d’Oupeye a permis d’occuper la ferme des Hauts de Froidmont. L’équipe s’agrandit avec une travailleuse sociale. A partir de 2006, les activités se développent avec l’acquisition d’une ferme. En 2011, Cynorhodon, notamment pour des raisons d’importantes difficultés financières, décide de stopper l’élevage et de recentrer ses activités d’insertion sur le maraichage biologique et l’entretien d’espaces verts aux Hauts de Froidmont. Actuellement, l’asbl se redresse et est en voie de consolidation.

« Ce que je trouve intéressant dans ce travail d’insertion social et professionnelle, c’est de donner l’occasion à des personnes qui ont décroché, qui sont en dehors du circuit,  ou qui n’ont jamais eu un emploi,  de construire petit à petit un projet personnel, éventuellement professionnel, qui permet de retrouver une confiance en soi, de croire qu’il peut y avoir un avenir pour eux aussi. J’aime bien aussi l’aspect économie sociale locale avec la vente en circuit court de légumes bios que les stagiaires sont fiers d’avoir fait pousser… » (Arnaud, volontaire)

Le public de l’association est composé de personnes de + de 18 ans, inscrites au Forem en tant que demandeurs d’emploi inoccupés et disposant au maximum du certificat de l’enseignement secondaire du deuxième degré ou étant demandeur d’emploi inoccupé depuis au moins 18 mois au cours des 24 mois qui précèdent l’entrée en formation. Le Cynorhodon accompagne également des personnes incarcérées ou internées, étant enregistrée à l’Awiph, étrangères séjournant légalement en Belgique ou encore bénéficiant d’un contrat article 60.

« J'ai découvert un secteur inconnu qui m'attirait fort notamment par ses perspectives d'emploi. J'y ai découvert  l'importance d'un réseau de connaissances,  clients,  etc.  Pour mon projet personnel,   j'ai trouvé   qu'il y avait ici un esprit de découverte de la vie, de l'écologie et du respect de l'autre. De toutes  les  choses que j'ai  apprises,  ce que je retiendrai   le plus  ce sont  les  changements  sur mon alimentation et ma recherche de simplicité. Les contacts humains forts m'ont permis de me refaire une place dans la société. Au départ j'étais timide, et je me suis senti accueilli car beaucoup d'autres partageaient   les   mêmes   problèmes   et   m'ont accepté   comme   un   égal   (même   avec   ceux   des "bureaux"). Je suis déçu de ne pas avoir eu une sorte de sortie "tremplin" vers le maraîchage (avoir une aide à l'installation par exemple) ni de pouvoir retrouver les autres stagiaires dans un emploi du secteur. La réalité est difficile et il y a très peu de débouchés. » (Mohamed, apprenant)

Le Cynorhodon vend sa production, des paniers de légumes bios et de saisons, en circuit-court.

Grâce à votre soutien, le Cynorhodon va pouvoir mettre en conformité ses locaux en termes de normes de sécurité : incendie, électricité. Elle va aussi pouvoir mettre en route un nouveau projet de formation pour les stagiaires demandeurs d’emploi avec un module de transformation/conservation des fruits et légumes excédentaires en soupes, coulis ou jus de fruits.

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ESPACE 28Micheline PaquayRue du Centre, 814800 VERVIERSTél. : 087 34 10 53 / Fax : 087 34 09 61Courriel : micheline.paquay@moc.espace28.beSite Internet : www.radio28.be

Se reconstruire après l’exil

Espace 28 accueille une partie des nombreux réfugiés, demandeurs d’asile ou « sans papiers », qui atterrissent à Verviers et dans la région.

Le plus souvent, ces migrants vivent des situations de détresse et de stress importantes. Personne ne quitte son pays d’origine par plaisir ! La pauvreté, la violence et les persécutions qui ont poussé à l’exil, la famille restée au pays et dont on n’a pas de nouvelles, les difficultés à survivre dans un nouveau pays où l’on n’est pas toujours bien accepté, l’incertitude de l’avenir, la difficulté de la langue, la complexité et l’angoisse des procédures administratives, constituent autant d’épreuves qui fragilisent des individus déjà usés par la vie et pour lesquels le repli sur soi, l’isolement et la précarité ne sont jamais loin.

Depuis 3 ans, le service d’accompagnement psychologique soutient des personnes exilées victimes de torture, de mutilations, de traitements inhumains… L’équipe d’accompagnement se compose de psychologues, d’assistants sociaux, d’éducateurs et de formateurs ainsi que de quatre volontaires. Les psychologues ont des formations spécifiques et une expérience importante dans la prise en charge de ces personnes migrantes. C’est un projet unique et novateur dans l’arrondissement de Verviers.

Le service psychologique agit sur deux axes :

- l’axe individuel au travers de consultations psychologiques individuelles. Les professionnels prennent en compte la culture, la situation administrative, les traumatismes, la langue maternelle du patient. Le travail thérapeutique se fait la plupart du temps en présence d’un interprète professionnel.

- l’axe collectif au travers d’activités communautaires (groupe de parole, ateliers couture, espace rencontre femmes, activités ponctuelles récréatives…). Par exemple, le projet d’exposition photos « Regards de femmes en transit » et le recueil de textes  « Annexe 26. Carnet de femmes en transit ». Aujourd’hui, ces outils de sensibilisation sont utilisés pour faire découvrir la réalité des migrants à un large public.

«  Arrivée en Belgique.   Je   suis   seule   ici   avec  mes   quatre   enfants,   j’ai   perdu  mon   foyer.   Je   ne comprends pas un mot, je ne comprends ni les habitudes ni  les attitudes autour de moi. Pendant longtemps, je reste une simple observatrice avec, au fond de moi, un grand complexe d’infériorité. Je n’ose pas participer. Je me  sens toute petite. Arrivée à Verviers. Un pas après l’autre, un jour après l’autre, comme me nourrissant d’une source bénie, la vie rejaillit en moi. Jamais, je n’aurais pensé pouvoir encore être capable de me réjouir, de voir la lumière et encore moins de prendre part à un projet comme celui-ci. Ce fût pour moi une opportunité de montrer mon propre regard sur le monde, de trouver du sens et de me sentir soutenue par d’autres femmes. Tâter le terrain sous mes pieds, c’est quelque chose qui efface les frontières et qui donne la liberté. Ici, j’ai compris ce que cela signifie 

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être une femme forte et (presque) libre.  Selickat» (Texte écrit par Selickat, venant de Tchétchénie, lors du projet collectif « Annexe26. Carnet de femmes en transit »)

Espace 28 propose également un accueil et un accompagnement social de qualité. La petite équipe dynamique propose un suivi social de familles hébergées dans des logements de transit : un lien avec les propriétaires, une formation et une aide ponctuelle dans des démarches sociales diverses, par exemple : la recherche d’une école pour les enfants.

Concrètement, votre soutien permettra à Espace 28 de pérenniser les actions du service psychologique qui n’est actuellement plus subsidié par ailleurs.

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LE CID (CENTRE D’INSERTION ET DE DEVELOPPEMENT) Françoise DefraitureRue Fernand Houget, 94800 VerviersTél : 087 35 37 33 / Fax : 087 31 46 36Courriel : fd.cidcroc@gmail.com Site web éventuel : www.cidasbl.be

ESTIME ET AFFIRMATION DE SOI PAR LE THEATRE

Le CID, Centre d’Insertion et de Développement, est agréé comme Centre d’Insertion Socioprofessionnelle. Le CID propose des formations récurrentes destinées aux demandeurs d’emploi faiblement qualifiés, pour se former à un métier, tels que Aide-soignant(e) ou Aide-ménagère, et propose également des formations d’orientation professionnelle. Pour augmenter l’efficience de ses actions de formation, le CID a la volonté d’intégrer l’outil théâtral dans les formations, ce qui permettra d’améliorer l’estime et l’affirmation de soi des stagiaires afin qu’ils deviennent pleinement acteurs de leur vie.

Le projet théâtral comprend deux volets. Le premier vise le court-terme, par l’intégration de 12 ateliers théâtre donnés par une comédienne professionnelle, dans la formation des stagiaires Aide-soignant(e) pour l’année 2015-2016. Le second volet vise le plus long terme, par la formation au théâtre action d’une formatrices du CID, afin de pouvoir utiliser cet outil avec tous les futurs groupes de stagiaires.

Le théâtre est un bon outil pour aborder toutes sortes de thèmes et augmenter l’estime et l’affirmation de soi. Il permet de se dire, d’explorer, de sortir de soi et oser se mettre en représentation. C’est un processus de création et de transformation qui permet d’agir, d’être acteur de sa propre vie. De plus, la représentation théâtrale devant un public a plusieurs fonctions : faire entendre un propos, oser prendre la parole sur un plateau de théâtre, devant les pairs, les travailleurs sociaux, mais aussi entendre et comprendre les applaudissements comme la reconnaissance d’un travail et d’un talent.

La plupart des stagiaires en insertion socioprofessionnelle arrivent en formation avec une estime d’eux-mêmes souvent très « abîmée » par la vie. Donc même si l’objectif final est l’insertion dans l’emploi, un des objectifs intermédiaire est d’augmenter cette estime de soi, outil indispensable pour trouver du travail. Des exercices de présentation de soi et d’entretien d’embauche seront réalisés Car l’impression que l’on donne est extrêmement importante pour un engagement.

« Outre la construction d’un projet professionnel avec le développement de qualifications, nos formations font également émerger des compétences personnelles nécessaires pour compléter des compétences plus techniques. Au terme d’un parcours de formation qui s’avère être aussi une expérience humaine, les stagiaires peuvent ainsi également témoigner de compétences relationnelles et  d’une confiance en soi grandissante qui sont d’incroyables leviers de motivation et de réussite professionnelle ainsi que personnelle. » (Stéphanie, accompagnatrice psycho-sociale et formatrice)

Concrètement, votre soutien permettra de mettre en place le projet théâtral qui s’avère très utile pour les stagiaires en insertion socio-professionnelle.

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LE TOURNESOL – MAISON D’ACCUEILChristine DelcourtRoute de Falize, 2814960 MALMEDYTel : 0479/956.550Courriel : asbl.letournesol@gmail.com

SORTIR DU CYCLE DE LA VIOLENCE ET DÉVELOPPER UNE MEILLEURE ESTIME DE SOI

« Je suis la première personne hébergée à maison d’accueil le tournesol ; j’y ai passé ma première nuit le  25   février  2015.   Les   intervenantes   semblaient   très  heureuses  de  pouvoir  m’accueillir  dans   les espaces  qu’elles  avaient  aménagés  de   la  manière   la  plus  chaleureuse  possible.   J’étais  un  peu  la princesse   de   la   maison,   l’équipe  m’a   accompagnée   à   travers  mes   différentes   démarches.   J’ai réellement été prise en charge de façon optimale. Puisque, au début, j’étais seule dans la maison et que les employées n’ont pas la possibilité de venir travailler le weekend, c’est toute une équipe de bénévoles qui s’est mobilisée pour me tenir compagnie dans cette grande maison d’accueil. J’ai eu la chance de faire différentes activités avec ces nombreux volontaires comme du tricot, des pâtisseries, des jeux de société,….ou tout simplement passer un bon moment de rigolade avec ces personnes. Tout le monde prend soin de moi. » (Diane, hébergée)

Créé le 26 février 2015, l’asbl Le Tournesol est une maison d'accueil et d'hébergement pour les femmes en difficultés sociales confrontées à une problématique de violences conjugales et/ou intrafamiliales, accompagnées ou non de leurs enfants. Le projet vise une aide appropriée, un accompagnement psycho-social, médical et juridique, les rendant autonome.

Les actions principales menées sont :

Accueil et hébergement ; Information et formation relatives aux violences intra familiales ; Aide à la sante et au logement ; Réinsertion sociale ; Divers ateliers (reiki, estime de soi, écriture, cuisine, utilisation de l’ordinateur, hygiène,

bricolage…..)

Dans le cadre du projet d’accompagnement collectif et de transmission un atelier « cuisine » va être organisé pour permettre aux résidentes de se réapproprier les outils et techniques pour tenir et entretenir un ménage et partageant aussi son savoir et sa culture.

Concrètement, votre soutien permettra l’aménagement d’une cuisine didactique (normes de l’Afsca) mais également l’achat de robot ménager.