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EDITION 2015
PANORAMA ECONOMIE & EMPLOIAngers Loire Métropole
SOMMAIRE
Introduction
::: CHIFFRES-CLÉS
::: CADRAGE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE Population et évolutions démographiques Profil de la population, des ménages et des actifs Revenus et disparités
::: DYNAMIQUES DE L’EMPLOI L’emploi Le renforcement des fonctions métropolitaines Evolutions sectorielles de l’emploi
::: TISSU ECONOMIQUE Evolution des entreprises Caractéristiques des entreprises et des établissements Principaux ratios financiers
::: ESPACES D’ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES Zones d’activités économiques Immobilier d’entreprise et bureaux
::: ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE Effectifs de l’enseignement supérieur Effectifs de la recherche
p. 8
p. 17
p. 27
p. 32
p. 36
p. 6
p. 5
4 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 5
INTRODUCTIONCe panorama a pour objectif de rendre compte de la situation socio-économique et des évolutions constatées sur le territoire d’Angers Loire Métropole ces dernières années. Il concerne aussi bien le tissu économique et la santé financière des entreprises, les espaces d’activités économiques, que le marché de l’emploi et l’économie de la connaissance.
Elaboré à partir de multiples sources et notamment à partir des résultats du recensement de la population diffusés par l’Insee, ce document a pour ambition de fournir une vue d’ensemble à l’échelle de l’agglomération Angers Loire Métropole.
Le territoire d’Angers Loire Métropole
© aura - octobre 2010 - sources : aura
Beaucouzé
Briollay Soucelles
Montreuil-Juigné
Feneu
Le Plessis-Macé
La Membrolle-sur-Longuenée
Sarrigné
Saint-Barthélemy-d'Anjou
Les Ponts-de-CéSainte-Gemmes-sur-Loire
Saint-Jean-de-Linières
Bouchemaine
Mûrs-Erigné
Béhuard
Trélazé
Savennières
Villevêque
Pellouailles-les-Vignes
Saint-Sylvain-d'Anjou
Écouflant
Angers
Avrillé
Cantenay-Épinard
La MeignanneSaint-Clément-de-la-Place
Saint-Lambert-la-Potherie
Saint-Léger-des-Bois
Saint-Martin-du-Fouilloux
Soulaines--sur-Aubance
Ecuillé
Soulaire-et-Bourg
0 5 km
Communauté d’agglomérationAngers Loire Métropole
Communes : 33
Superficie : 540 km²
Habitants : 267 637
Ménages : 121 981
Logements : 131 297
Emplois : 133 849
La situation d’Angers Loire Métropole est autant que possible rapportée à celle d’un panel de 14 autres agglomérations comparables soit par leur taille, leur appartenance au Pôle métropolitain Loire-Bretagne, ou des caractéristiques proches : Saint-Nazaire, Le Mans, Brest, Reims, Caen, Dijon, Nancy, Orléans, Tours, Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Grenoble, Rennes, Nantes.
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CHIFFRES CLES
Aire urbaine
400 428 habitants
Agglomération
33 communes
267 637 habitants
LE TERRITOIRE - ANGERS LOIRE METROPOLE
0,4%agriculteurs exploitants
18,6%cadres et professionsintellectuelles supérieures
4,4%artisans, commerçants,chefs d’entreprise
28,5%professionsintermédiaires
19,4%ouvriers
28,6%employés
LA POPULATION ACTIVE en emploi de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle résident au sein d’Angers Loire Métropole
133 182 emplois
-1,7%d’emplois
salariés privésentre
2008 et 2013
-2,1%d’emplois
salariés privésentre
2008 et 2013
dont 88 647
emplois salariés privés
0
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10,3%taux de chômage
de la zone d’emploid’Angers
12 300emplois de cadres
des fonctions métropolitaines
+ de 2 300emplois dans la recherche
dont
1 120enseignants-chercheurs
LA FORMATION
+ de 33 000 étudiants
16,2% de la population
sont des étudiants
dans l’unité urbaine
d’Angers
5e ville
de France
15,6% de 15 ans et plus
sans diplôme
17,6%
LES RESSOURCES
22% des revenus des actifs
résidant
dans la métropole
sont issus du secteur productif
17,6% dans les zones d’emplois
françaises
dont 112,5 ha immédiatement disponibles
pour l’accueil d’entreprise(hors seconde main)
2 569 hade zones d’activités
économiques67 000 m²
de bureaux disponibles
84%de l’offredépartementale
Sources : Population (Insee RP 2012, Emplois (Insee RP 2011, Acoss-Urssaf), Enseignement-recherche (Université d’Angers, Angers Technopole), Revenus (ADCF 2010), Bureaux (CCI de Maine-et-Loire)
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CADRAGE SOCIO-DEMOGRAPHIQUE
Population et évolutions démographiques
Une croissance démographique ténue depuis les années 2000
Désormais forte de près de 270 000 habitants l’agglomération d’Angers voit pourtant sa population très faiblement progresser ces dernières années.
Angers Loire Métropole accueille 267 637 habitants en 2011, en hausse de seulement 0,03%/an depuis 2006 (+348 habitants entre 2006 et 2011).
Quasi nulle comme beaucoup d’autres agglomérations françaises, sa croissance est en net repli depuis 2006 en raison d’un solde migratoire déficitaire (entre 2006 et 2011, 6 016 habitants ont quitté l’agglomération angevine) tout juste compensé par un solde naturel légèrement supérieur (+6 364 habitants).
Contribution des soldes naturel et migratoire à la croissance démographique (%/an)
© aura - octobre 2014 - source : Insee, RP 1968 à 2011
Définition : (Insee)
• Le solde naturel (ou accroissement naturel ou excédent naturel de population) est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période.
• Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année. Ce concept est indépendant de la nationalité.
0,91 0,83
0,240,03
-0,6
-0,4
-0,2
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1982-90 1990-99 1999-2006 2006-2011
Solde naturel Solde migratoire apparent Croissance démographique
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Contribution des soldes naturels et migratoire à la croissance démographique 2006-2011 (%/an)
Dynamiques démographiques communales (2006-2011)
© aura - octobre 2010 - source : INSEE, RP 2006-2011, exploitation principale
Angers Loire Métropole se situe ainsi dans la moyenne des autres EPCI de comparaison.
Le repli de la population concerne principalement la commune d’Angers tandis que les communes de l’agglomération les plus dynamiques se situent plutôt à l’ouest voire au nord d’Angers.
La ville d’Angers avec environ 149 000 habitants représente à elle seule plus de la moitié de la population d’Angers Loire Métropole (56%) mais explique également en grande partie que la croissance démographique de l’agglomération soit si ténue (-3 534 habitants sur la ville d’Angers entre 2006 et 2011).
-0,3 -0,3-0,2
-0,1 -0,10 0,0
0,1 0,10,2
0,5 0,5
0,8
-0,8
-0,6
-0,4
-0,2
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
Solde naturel Solde migratoire apparent Croissance démographique
Reims
Brest
Nancy Caen
Le Mans
DijonAngers Tou
rsOrléa
ns
St-Naza
ire
Clermont-F
errand
NantesRennes
Angers
St-Clément-de-la-Pl.
Villevêque
Feneu
La Meignanne
St-Sylvain-d'A.
Savennières
BouchemaineLes Ponts-de-Cé
SoucellesSoulaire-et-Bourg
Ecouflant
Beaucouzé
Mûrs-Erigné
Cantenay-Epinard
Avrillé
St-Léger-des-B.St-Barthélemy-
d'Anjou
Ste-Gemmes-sur-L.
Montreuil-Juigné
St-Martin-du-F.
Briollay
St-Lambert-la-P.
Soulaines-sur-A.
Trélazé
Ecuillé
La Membrolle-sur-L.
Le Plessis-G.
St-Jean-de-L.
Le Plessis-Macé
Sarrigné
Pellouailles
Béhuard
0 2km
Croissance démographiquenégative ou nulle (soldenaturel compensant ou pasle déficit migratoire)
Croissance démographiqueminimum (solde naturelplus élevé que le soldemigratoire)
Croissance démographiquepositive (excédent naturelsupérieur à l’excédentmigratoire)
Croissance démographiqueforte (excédent migratoiresupérieur à l’excédentnaturel)
© aura - octobre 2014 - source : Insee, RP 2006-2011
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Population en 2011 et évolution 2006/ 2011 (%/an)
© aura - octobre 2014 - source : INSEE, RP 2006, 2011
©aura - octobre 2014 - Source: Insee, RP 2006-2011
De manière plus globale et au-delà de l’agglomération angevine, la croissance démog raphique est plus ténue au cœur des métropoles, avec un phénomène de périurbanisation
La croissance démographique d’ALM est donc inférieure à la plupart des autres grands territoires mais finalement se situe dans la moyenne des autres agglomérations comparables. La dynamique démographique d’ALM est ainsi moins forte que pour Tours ou Orléans mais supérieure à celle de Dijon, Caen et Nancy.
qui s’est confirmé au cours des années 2000 voyant les périphéries gagner davantage d’habitants qu’en leur centre. Ce qui se vérifie entre les communes au sein de
l’agglomération (Angers vs ses franges), se constate également vis-à-vis des EPCI environnants (voir carte infra).
+ 70
267 637
habitants
+79
+148
+283
+197
+290
+237
+101
+110
+200
+135
+46
+157
+309+86
+104
CC du Gennois
CC Ouest Anjou
CC Loire-Layon
CC des Coteauxdu Layon
CC de la région deDoué-la-Fontaine
CC LoireLongué
CC de Beauforten Anjou
CC du Loir
CC ValléeLoire-Authion
CC Loire-Aubance
CC du Cantonde Baugé
CC Les Portesde l’Anjou
CC Loir etSarthe
CC du Haut-Anjou
CC Région duLion d’Angers
CA Angers Loire Métropole
20 000
10 0005 000
+1 251 Variation annuellesur la période
Evolution de la population(moyenne/an)
de 0 à 0,5
de 0,5 à 1
de 1 à 2
> 2
Nombre d'habitants en 2011(hors ALM)
CaenDijon
Brest
Rennes
Tours
St-Etienne
Nantes
St-Nazaire
Orléans
Angers
Reims
Nancy
Clermont -F
Le Mans
-0,4
-0,2
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
0 100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000
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Solde migratoire par âge selon le type de ménage
© aura – Source : Insee, fichier détails des migrations résidentielles (2003-2008)
Profil de la population, des ménages et des actifs
Forte attractivité des jeunes en formation, plus de départs des jeunes actifs et des familles
L’attractivité résidentielle de l’agglomération est fragilisée par le départ de jeunes actifs et des familles.
Le phénomène de périurbanisation lointaine touche en effet particulièrement les grands ménages en quête d’accession à la maison individuelle (famille avec plusieurs enfants), a fortiori les couples «bi-actifs» (les deux membres ont un emploi) et les catégories les plus modestes à la recherche de
logements plus accessibles. Le tiers de l’ensemble des départs de l’agglomération concerne la seule catégorie des couples actifs de 25 à 34 ans.
Par ailleurs, il faut noter une tendance générale au desserrement des ménages à laquelle Angers Loire Métropole n’échappe pas. Reflet de transformations sociales importantes, la composition des ménages et des familles évolue. Depuis le début des années 2000, le nombre de ménages augmente plus vite que le nombre d’habitants (respectivement +1,1% contre +0,2%/an). Ce phénomène est lié à la baisse de la taille moyenne des ménages occasionnée notamment par le vieillissement de la population et le desserrement des ménages. En 2011, Angers Loire Métropole enregistre une taille moyenne des ménages (2,09) comparables
aux intercommunalités de l’Ouest mais plus petite que les moyennes départementale, régionale et nationale.
Les personnes seules représentent plus de 41% de la population de l’agglomération. Elles sont donc de plus en plus nombreuses et de plus en plus âgées. Parallèlement, Angers Loire métropole – comme le reste de l’Ouest de la France – se caractérise par une forte proportion de ménages de grande taille, bien supérieure à la moyenne des autres agglomérations comparables. ALM arrive en tête des agglomérations de comparaison avec 10,5% de familles dites nombreuses (3 enfants ou plus).
-6000 -5000 -4000 -3000 -2000 -1000 0 1000 2000 3000 4000
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
Personnes seules Familles monoparentales Couples actifs Couples sans emploi Autres ménages
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Solde migratoire par âge selon la catégorie
© aura – Source : Insee, fichier détails des migrations résidentielles (2003-2008)
Le cœur d’agglomération : un territoire attractif pour
les jeunes en formation
1/3 des nouveaux habitants sont des jeunes en formation. L’agglomération angevine tire en effet parti de la forte présence universitaire. Mais une fois leur formation achevée les jeunes quittent ALM pour poursuivre leurs études, retourner dans leur région d’origine ou bien trouver un premier emploi dans un bassin d’emploi plus à même de leur offrir.
Le nombre de jeunes qui arrivent en formation correspond peu ou prou au nombre d’actifs occupés qui la quitte.
Une population jeune mais qui n’échappe pas au
vieillissement
Le vieillissement de la population est une tendance de fond qui concerne la plupart des pays européens, et en dépit de son taux de natalité parmi les plus forts d’Europe la France n’y échappe pas tout comme Angers Loire métropole.
Les projections démographiques 2007-2042 effectuée par l’Insee (méthode Omphale2010) confirment
la tendance à la croissance démographique du territoire (+0,3%/an) et à son vieillissement. Selon ce scenario, la population d’Angers Loire Métropole de 60 ans et plus augmenterait d’environ 1,6%/an pour atteindre près de 78 600 habitants
en 2030 (contre plus de 58 000 aujourd’hui). Et les plus de 70 ans en particulier connaîtront une hausse de leur volume presque deux fois plus rapide encore entre 2007 et 2030.
© aura – Source : Insee, RP 1990 (données rétropolées) et 2011 (exploitation principale).
-6 000 -5 000 -4 000 -3 000 -2 000 -1 000 0 1 000 2 000 3 000 4 000
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
Jeunes en formation Actifs occupés Retraités Sans emploi/inactifs
0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 00014 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0
0-45-9
10-1415-1920-2425-2930-3435-3940-4445-4950-5455-5960-6465-6970-7475-7980-8485-8990-9495 & +
population masculine en 2011population féminine en 2011 nombre d’habitants en 1990 (/sexe)
Âge
FemmesHommes
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Evolution 2006-2011 de la population par âge (%) - Angers Loire Métropole
Indice de jeunesse en 2011
Part des diplômes post-bac hors population scolarisée dans les principaux EPCI de comparaison
© aura – Source : INSEE, RP 2006 et 2011, exploitation principale
© aura – Source : INSEE, RP 2006 et 2011, exploitation principale
© aura - octobre 2014 - source : Insee, RP 2011
Angers Loire Métropole n’échappe pas à ce phénomène bien que sa population soit plus jeune que la moyenne. La population vieillit, mais la part des moins de vingt ans reste cependant élevée. Sur Angers Loire Métropole, l’indice de jeunesse qui marque le rapport entre le nombre des moins de 20 ans et celui des 60 ans et plus, est supérieur aux indices observés sur l’ensemble des autres territoires d’observation. Angers Loire Métropole se distingue par sa forte proportion de jeunes (15-29 ans), liée notamment à la présence de nombreux étudiants et jeunes en formation sur le territoire, et Angers se classe en 5e position parmi les 50 plus grandes aires urbaines pour la part des moins de 20 ans.
A noter la forte présence d’étudiants et de jeunes en formation, notamment à Angers. Ces derniers représentent près de 51% de la population âgée de 18 à 29 ans d’Angers Loire Métropole et 11% de la population totale.
Une population de plus en plus qualifiée au fil des générations
Le niveau de qualification de la population d’ALM se situe dans la moyenne des autres EPCI de comparaison, mais plus faible qu’à Nantes ou Rennes.
Les nouvelles générations étant plus diplômées que les précédentes, la population est de plus en plus qualifiée : à l’image de la moyenne des autres agglomérations, la part des personnes diplômées pour ALM a augmenté de 3,5 points entre 2006 et 2011.
30% des personnes non scolarisées de 15 ans ou plus de l’agglomération d’Angers sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur post bac, soit plus de 54 000 personnes.
Territoire Indice de jeunesse
Angers 1,16
Angers Loire Métropole 1,17
Département du Maine et Loire 1,16
Région Pays de la Loire 1,08
France métropolitaine 1,04
17%
25%
17%19%
13%
9%
0
0,05
0,1
0,15
0,2
0,25
0,3
0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75 ans et plus
2006 2011
21%
30%28%
25%
31%30%
29%30%
35%
30% 30%
37%35%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
Reims
Brest
NancyCaen
Le Mans
Dijon
AngersTou
rsOrléa
ns
St-Naza
ire
Clermont-F
errand
NantesRennes
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Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus (en %)
Evolution des emplois par catégorie socio-professionnelle
© aura – Source : Insee, RP 2006 et 2011 exploitations pricnipales
© aura – Source : Insee, RP 2006, 2011, exploitation complémentaire
Néanmoins une lecture inversée de la situation indique que plus de la moitié de la population de 15 ans et plus de l’agglomération a un niveau de qualification inférieur au bac (54%) et 16% ne dispose d’aucun diplôme. Malgré tout ces niveaux de qualification s’améliorent et les proportions se situent dans la moyenne des EPCI de même taille, et demeurent plus favorables qu’au niveau départemental.
Une population active
résidente stable
En 2011, la population en âge de travailler de 15 à 64 ans résidant sur l’agglomération comprend près de 124 000 individus dont 106 500 actifs occupant un emploi. Le nombre d’actifs est parfaitement stable par rapport à 2006, et le nombre d’actifs ayant un emploi en légère baisse (-2,5%).
Le taux d’activité des 15-64 ans s’est accru entre 2006 et 2011, passant de 68,5 à 69,2%, en lien avec la hausse du taux d’activité des femmes et le vieillissement de la génération du baby-boom, mais aussi parallèlement un nombre d’hommes actifs de 25 à 49 ans qui baisse fortement (avec près de 4 100 personnes en moins entre 2006 et 2011).
L’évolution de la pyramide des âges, la stabilité du nombre d’actifs et la hausse du taux d’activité s’expliquent sans doute en partie par le report de l’âge de la retraite.
Progression des cadres et
professions intermédiaires
En 2011, sur Angers Loire Métropole, les professions intermédiaires et les employés sont les catégories socio-professionnelles les plus représentées avec environ 29% des actifs occupés chacune (soit 57% des emplois pour les deux). Les premiers progressent alors que le nombre d’employés recule sensiblement ces dernières années.
Les ouvriers qui sont désormais presque aussi nombreux que les
cadres et professions intellectuelles supérieures (soit près de 20% des emplois), constituent la catégorie socio-professionnelle qui recule le plus vivement ces derbières années : -2,4% par an en moyenne entre 2006 et 2011.
La part des cadres et des professions intermédiaires augmente de 3
0
5
10
15
20
25
30
Aucun diplôme CEP / BEPC CAP / BEP Bac Bac +2 > Bac +2
2006 2011
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
Agriculteursexploitants
Artisans,commerçants,
chefsd'entreprise
Cadres,professions
intellectuellessupérieures
Professionsintermédiaires
Employés Ouvriers
+0,6% / an
+1,7% / an
+0,3% / an-1,2% / an
-2,4% / an
-1,8% / an
2006 2011
points entre 2006 et 2011 ; les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent désormais près de 19% des actifs d’ALM.
La progression de la part des cadres s’observe particulièrement dans le Pôle Centre hors Angers (+1 125 actifs entre 2006 et 2011).
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Dissociation croissante entre lieu de résidence et lieu d’emploi
Au cœur du département du Maine-et-Loire, l’aire d’attraction du bassin d’emploi angevin dépasse largement les limites communautaires :
L’agglomération d’Angers représente 41% de l’emploi départemental ;
près du tiers des personnes travaillant sur Angers Loire Métropole n’y habite pas, mais proviennent essentiellement du reste du Maine-et-Loire (à 96%).
Malgré le poids important de la population au centre de l’agglomération, le Pôle centre1
occupe donc principalement une vocation économique, en concentrant près de 90% des emplois d’Angers Loire Métropole, avec environ 1,4 emploi pour 1 actif en moyenne. Avec une moyenne de 1,25 emploi par actif en moyenne sur l’ensemble d’ALM, ce ratio atteint même 3,2 emplois pour 1 actif à Saint Barthélemy contre 1,5 emploi pour 1 actif à Angers par exemple.
L’éloignement résidentiel des actifs associé à une polarisation de l’emploi entraîne une dissociation croissante entre lieu de résidence et lieu d’emploi. A peine un actif sur deux travaille dans sa commune de résidence dans l’agglomération angevine et cette part diminue dans toutes les intercommunalités de comparaison entre 1999 et 2011.
Cette tendance est en effet partagée par la plupart des agglomérations, Angers Loire Métropole se situant plutôt dans la moyenne.
Taux de concentration d’emploi communal dans le Pôle métropolitain Loire Angers
Part des actifs travaillant dans leur commune de résidence (en %)
© aura – Septembre 2014 - Source : Insee RP 2011, exploitation principale
© aura - source : Insee RP 1999, 2011
1 Le Pôle centre est constitué des communes d’Angers, Avrillé, Beaucouzé, Bouchemaine, Ecouflant, Les Ponts-de-Cé, Montreuil-Juigné, Saint-Barthélemy-d’Anjou, Trélazé.
0 5 km
Angers
Seiches-sur-le-Loir
Brissac-Quincé
0,1 à 0,4
0,4 à 0,6
0,6 à 1
> 1
Ratio emplois/actifs*
* L’indice ou taux de compensation d’emploi désigne le rapport entre le nombre d’emplois offerts dans une commune et les actifs ayant un emploi qui résident dans la commune.On mesure ainsi l’attraction par l’emploi qu’une commune exerce sur les autres et on distingue les communes à vocation plutôt résidentielle des communes à vocation plutôt économique.
Commune à vocation plutôtéconomique résidentielle
34%37%
42% 41% 42% 43% 44% 45%50%
56% 58%64%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
NancyCaen
ToursRennes
NantesAngers
Clermont-F.
St-Nazaire Dijon
BrestLe Mans
Reims
1999 2011
16 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
Définition : (Insee)
Les déciles d’une distribution permettent de calculer des rapports interdéciles. Ainsi, pour une distribution de revenus :• le premier décile (noté généralement D1) est le revenu au-dessous duquel se situent 10 % des salaires ;
• le neuvième décile (noté généralement D9) est le revenu au-dessous duquel se situent 90 % des salaires.
Le rapport D9/D1 met donc en évidence l’écart entre le haut et le bas de la distribution ; c’est une des mesures de l’inégalité de cette distribution.
Revenus et disparités
Un niveau de revenu dans la moyenne
Le revenu des ménages d’Angers Loire Métropole se situe dans la moyenne nationale, et la moyenne basse des agglomérations de comparaison, avec une progression conforme à la tendance nationale ces dernières années.
Le revenu médian d’ALM est de 1 606 €/mois par unité de consommation, proche de celui de Brest et Caen, supérieur à celui de Reims, Le Mans ou St Nazaire mais inférieur à celui de Tours, Clermont-
Revenu médian mensuel des ménages en 2011 (€/UC) et variation annuelle moyenne 2007/2011 (%/an) dans les treize aglomérations
© aura - source : Insee -DGFip
Ferrand, Nancy, Orléans, Dijon, Nantes et Rennes.
Depuis 2007, le revenu médian des ménages d’ALM a progressé de 2,3% par an (contre +2,4% en moyenne en France), ce qui correspond à une progression relativement élevée parmi les autres agglomérations, au même titre que St Nazaire, Nantes, Caen, Reims et Tours.
En revanche, les inégalités de revenus persistent au sein de l’agglomération, d’une commune à l’autre ou entre quartiers. Globalement les inégalités de revenu au sein d’ALM sont à peu près conformes à la moyenne, voire supérieure à la moyenne régionale. Si elles restent contenues dans la plupart des communes ce n’est pas le cas de la ville d’Angers qui
concentre les plus grandes disparités de revenu. Le rapport interdécile D9/D1 (voir définition) d’Angers indique que les 10% de revenus les plus hauts sont 8,7 fois plus importants que les 10% de revenus les plus bas (contre 5,5 en moyenne pour ALM comme en France) ; en outre c’est la seule commune où les écarts se sont autant creusées depuis 2001.
Au sein même des quartiers d’Angers les écarts sont parfois très importants entre les plus hauts et les plus bas revenus, à la fois signe d’une certaine mixité mais souvent d’une très grande pauvreté.
Caen
Dijon
Brest
Rennes
Tours
NantesSt -Nazaire
Orléans
Angers
Reims
NancyClermont-F
Le Mans
France métro.
1,6
1,8
2
2,2
2,4
2,6
2,8
1 500 € 1 550 € 1 600 € 1 650 € 1 700 € 1 750 € 1 800 €
Taux
de
vara
ition
ann
uel m
oyen
2007
/201
1 (e
n %
/an)
Revenu médian mensuel en 2011 (en € par Unité de consommation)
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 17
DYNAMIQUES DE L’EMPLOI
L’emploi
Une structure de l’emploi conforme à la moyenne
nationale
Environ 133 000 personnes occupent un emploi au sein d’Angers Loire Métropole en 2011, soit environ 1 400 emplois supplémentaires depuis le dernier recensement en 2006 (+0,2%/an en moyenne).
Angers Loire Métropole représente ainsi 41% de l’emploi départemental.
L’agriculture ne concerne plus que 1,5% des emplois de l’agglomération, l’industrie et la construction moins de 17% désormais et près de 82% des emplois se situent dans le secteur tertiaire.
En 20 ans le poids des emplois agricoles a été divisé par deux, l’emploi industriel a perdu 1/3 de son poids, en faveur des emplois de services.
Des emplois concentrés au cœur de l’agglomération et dynamiques essentiellement autour d’Angers
L’emploi communautaire se concentre donc principalement sur la ville d’Angers et sa première couronne qui représentent plus de 90% de l’emploi de l’agglomération (dont 61% pour la seule ville
Angers Loire Métropole - Répartition des emplois par secteur
Répartition de l’emploi par grand secteur depuis 1968 (%)
© aura – Source : RP 2011, exploitations complémentaires au lieu de travail
© aura – Source : RP 1968 à 2011, exploitations complémentaires au lieu de travail
Commerce et services
81,9%
Commerce, transports,services divers
36,1 %
Administration publique,enseignement, santé, action sociale
45,8 %
Agriculture
1,5%
Industrie / Construction
16,6%
Industrie
10,5 %
Construction
6,1 %
8%5% 3% 3% 2% 2% 1%
37% 35%32%
25%21% 18% 17%
54%60%
65%
72%77% 80% 82%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
Agriculture Industrie - construction Commerce et services
18 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
d’Angers). Ce sont ainsi 9 communes d’ALM qui accueillent plus de 2 500 emplois, au premier rang desquelles on retrouve – en dehors d’Angers (près de 82 000 emplois) : Saint-Barthélemy-d’Anjou (environ 8 800 emplois), Beaucouzé (7 200), Trélazé (5 200) et Avrillé (5 000), Les Ponts-de-Cé (4 500) et Saint-Sylvain-d’Anjou (3 800), Ste-Gemmes-sur-Loire et Ecouflant (2 800).
Au niveau communal, la croissance de l’emploi s’est avant tout portée sur les communes périphériques, en particulier Beaucouzé, St Sylvain et Trélazé, mais aussi dans certaines communes au volumes d’emplois plus modestes (comme La Membrolle-sur-Longuenée, La Meignanne et Le Plessis-Macé, mais aussi Saint-Jean-et-Linières et Bouchemaine, ou Pellouailles-les-
Vignes et Le Plessis-Grammoire).
A contrario, les communes d’Angers, Montreuil-Juigné, Les Ponts-de-Cé, Avrillé, voire Saint-Martin-du-Fouilloux, sont celles qui ont perdu le plus d’emploi.
A l’instar de la croissance démographique, entre 2006 et 2011 l’évolution des emplois au sein de l’agglomération se situe dans la moyenne des autres EPCI, comme de la moyenne nationale.
Emploi au lieu de travail et taux d’évolution annuel moyen entre 2006 et 2011 (%/an)Angers Loire Métropole
Evolution des emplois 2006-2011 par EPCI selon la taille du bassin d’emploi
© aura – Novembre 2014 - Source : INSEE, RP 2006, RP 2011
© aura – Source : INSEE – RP 2006-2011
St-Étienne
Orléans
ReimsAngers
St-Nazaire
Tours
Nantes
Brest Dijon
Rennes
Clermont-F.Nancy
Caen
Le Mans
-2%
-1%
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
7%
0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000 350 000
Angers
St-Clément-de-la-Pl.
Villevêque
Feneu
La Meignanne
St-Sylvain-d'A.
Savennières
BouchemaineLes Ponts-de-Cé
SoucellesSoulaire-et-Bourg
Ecouflant
Beaucouzé
Mûrs-Erigné
Cantenay-Epinard
Avrillé
St-Léger-des-B.St-Barthélemy-
d'Anjou
Ste-Gemmes-sur-L.
Montreuil-Juigné
St-Martin-du-F.
Briollay
St-Lambert-la-P.
Soulaines-sur-A.
Trélazé
Ecuillé
La Membrolle-sur-L.
Le Plessis-G.
St-Jean-de-L.
Le Plessis-Macé
Sarrigné
Pellouailles
Béhuard
< -2 %
de -2 à 0%
de 0 à +2 %
> +2 %
Evolution annuelle moyenne 2006/2011(en %/an)
Nombre d’emplois au lieu de travail en 2011
9 0004 5002 250
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 19
Le renforcement des fonctions métropolitaines
Forte progression des emplois de cadres des fonctions métropolitaines
L’analyse des cadres des fonctions métropolitaines (définies par l’Insee) donne une bonne indication du rayonnement décisionnel des agglomérations ou de leur intégration à l’économie de la connaissance.
Cadres des fonctions métropolitaines :emplois « stratégiques » (ou décisionnels) spécifiques aux grandes aires urbaines et qui contribuent à l’attractivité et au rayonnement des agglomérations, principalement exercés dans cinq fonctions métropolitaines : conception recherche, prestations intellectuelles, gestion, commerce inter-entreprises, culture loisirs.
On dénombre 12 268 emplois de cadres des fonctions métropolitaines (CFM) au sein de l’aire urbaine d’Angers en 2011, soit 7,3% des emplois. Ils se concentrent très majoritairement dans l’agglomération puisque ALM totalise 10 494 de ces emplois (soit 7,9% du total de ses emplois).
Ce taux se situe globalement dans la moyenne des plus grandes aires urbaines, en étant légèrement supérieur à celui de Caen ou Metz mais inférieur à celui de Dijon.
En croissance de 4% par an en moyenne depuis 1999, l’augmentation des CFM est pourtant moins forte pour Angers que pour des aires urbaines comparables comme Saint-Etienne, Tours, Clermont-Ferrand (+5%/an) ou plus petites comme Brest (+5%/an) ou Béthune (+5,5%/an), mais supérieure au rythme que connait Orléans, Paris, Nancy, ou Reims (autour de +3%/an)…
Evolution des emplois métropolitains supérieurs entre 1999 et 2011
Dunkerque
Béthune LilleValenciennes
Douai-LensAmiens
Reims
TroyesNancy
Metz
Strasbourg
Mulhouse
BesançonDijon
LyonAnnecy
ChamberrySaint-Etienne
GrenobleValence
Avignon
Clermont-Ferrand
Nîmes
Orléans
Nice
ToulonMarseille-Aix-en-Provence
Montpellier
Perpignan
ToulousePauBayonne
Bordeaux
AngoulêmeLimoges
La RochellePoitiers
Tours
Le Mans
Angers
Rennes
NantesSaint-Nazaire
Lorient
Brest
Caen
Le HavreRouen
Annemasse
< 5
5 - 7
7 - 10
10 - 13
> 13
Taux d'emploi métropolitainen 2011 (en %)
1 000 000
100 000
10 000
Nombre d’emplois dans l’aire urbaine en 2011
10 0001 000
< 2
2 - 4
4 - 6
> 6
Evolution annuelle moyenne du nombre d’emplois métropolitains entre 1999 et 2011 (en %)
100 000
Variation 1999-2011du nombre d'emplois métropolitains
Dunkerque
Béthune LilleValenciennes
Douai-LensAmiens
Reims
TroyesNancy
Metz
Strasbourg
Mulhouse
BesançonDijon
Lyon
AnnecyChamberry
Saint-EtienneGrenoble
Valence
Avignon
Clermont-Ferrand
Nîmes
Orléans
Nice
ToulonMarseille-Aix-en-Provence
Montpellier
Perpignan
ToulousePauBayonne
Bordeaux
AngoulêmeLimoges
La RochellePoitiers
Tours
Le Mans
Angers
Rennes
NantesSaint-Nazaire
Lorient
Brest
Caen
Le Havre
Rouen
Annemasse
0 200 km100
© aura – Source : Insee RP 2011
20 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
Evolutions sectorielles de l’emploi : dynamisme du secteur tertiaire
© aura – Source : Insee, RP 1968 à 2011
Evolution de l’emploi depuis 1968Depuis les années 80-90, l’augmentation du volume total d’emplois – avec plus de 30 000 emplois supplémentaires dans l’agglomération depuis 1990 – s’est accompagnée de mutations du système productif :
Une croissance de l’emploi portée par les services, avec environ 35 000 emplois nouveaux depuis 1990 ;
Des emplois industriels en repli dans des secteurs très concurrentiels (environ 3 500 emplois en moins dans l’industrie-construction depuis 1990) ;
L’emploi agricole, en majorité salarié, qui représente désormais à peine 1,5% des emplois.
6360 4455 3220 3056 2669 2413 1954
28020 31490 30928 24611 24739 24235 22 036
40808
5292063624
74036
89931104802 108 899
7518888865
97772 101703
117339131450
132889
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
140000
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
Agriculture Industrie-construction Commerce et services Emploi total
Evolution des emplois de cadres des fonctions métropolitaines par domaine au sein d’Angers Loire Métropole entre 1999 et 2011
Signe de la tertiarisation et du renforcement de la métropolisation angevine, alors que les CFM d’Angers Loire Métropole ne représentent qu’environ de 8% des emplois en 2011, ils ont constitués près de 20% des créations d’emplois depuis 1999, soit 3 280 postes de CFM supplémentaires.
Au sein de l’agglomération, les emplois de CFM sont logiquement très concentrés : Angers accueille 64,2% des emplois de cadres des fonctions métropolitaines, suivi de Beaucouzé (9,1%), Saint-Barthélemy-d’Anjou (6,1%) et Avrillé (3,5%).
Beaucouzé est la commune dont la part des CFM dans l’emploi total est la plus importante (13,5%, contre 8,3% pour la ville d’Angers), tendance qui s’est renforcée ces dernières années.
© aura – Source : CCI Maine-et-Loire, OIE 2014
1 176(+273)
1 662(+226)
1 147 (+323)
4 687 (+1 530)
1 823 (+929)
0 1000 2000 3000 4000 5000
Commerceinter-entreprises
Conception, Recherche
Culture, Loisirs
Gestion
Prestations Intellectuelles
20111999
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 21
© aura – Source : Acoss-Urssaf
Evolution du nombre d’emplois salariés privés de l’industrie
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Informat., électroniq. électricité
Industries alimentaires
Chimie,pharmacie, plastique
Métallurgie et divers
Fab. machines et équipements
Automobile et autres matériels detransport
Energie, eaux et déchets
Bois papier carton imprimerie
Meubles et autres ind.manufacturières
Textile-Habillement
Industries extractives
© aura – Source : Urssaf
Evolution du nombre d’emplois salariés privés des servicesZoom sectoriel : un impact différencié sur l’emploi selon les secteurs
d’activités
La plupart des activités de services, plutôt orientées à la hausse, connaissent une trajectoire opposée à celle des activités industrielles, globalement en déclin.
Le secteur de la santé et action sociale emploie en 2013 plus de 10 000 salariés soit une augmentation des effectifs de près de 820 salariés par rapport à 2008.
Si les activités de services administratifs et de soutien2 se sont reprises depuis la baisse observée en 2009, avec environ 10 170 salariés il s’agit d’un des principaux secteurs employeurs dont les effectifs sont pourtant en baisse depuis 2008 (-290 salariés).
Les services aux personnes ont également reculé depuis 2008 (-6%, soit -190 salariés).
Les activités liés à la production d’énergie et gestion des déchets sont les seules activités industrielles dont le nombre de salariés a augmenté depuis 2008 avec environ 230 emplois supplémentaires (+25%).
Dans l’absolu, les industries alimentaires (-580 salariés, -21%) et la fabrication de produits informatiques, électroniques et électriques (-470 salariés, -16%) sont les industries les plus affectées. Ce secteur a en effet perdu plus de 500 emplois salariés pour la seule fabrication de produits électroniques alors que la fabrication d’équipements électriques créait quelques emplois (+34 salariés).
Enfin, malgré un nombre d’emplois moins élevé les industries extractives (-32% soit -70 salariés) et l’industrie du bois, papier, carton et imprimerie (-23% soit -190 salariés) se sont fortement repliées.
2 Citons par exemple les agences d’intérim, les agences de voyage, les sociétés de nettoyage, les sociétés de sécurité, les activités de location, etc.
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Santé humaine et action sociale
Activités de services administratifs etde soutienActivités spécialisées, scientifiques ettechniquesTransports et entreposage
Activités financières et d'assurance
Hébergement et restauration
Enseignement
Autres activités de services
Information et communication
Arts, spectacles et activités récréatives
Administration publique
Activités immobilières
22 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
© aura – Source : INSEE – RP 2006-2011, exploitation complémentaire
Contribution des secteurs à l’évolution de l’emploi 2006/2011 (en % / an)En dehors de Nantes et Rennes, plus grandes et plus dynamiques, Angers Loire Métropole se situe dans la moyenne des agglomérations comparables pour l’évolution de l’emploi. Les gains d’emplois dans les services font plus que compenser les pertes dans l’industrie ; néanmoins, après Clermont-Ferrand l’agglomération d’Angers est celle qui connait la plus forte dégradation du solde d’emploi par l’industrie.
Force et faiblesse d’un
tissu économique diversifié
En comparaison avec d’autres territoires, Angers Loire Métropole est caractérisé par un tissu économique très diversifié où, autrement dit, les emplois du secteur privé sont peu concentrés avec un manque de filière réellement dominante et structurée ayant un véritable effet d’entrainement sur le reste du tissu économique.
-0,01 -0,005 0 0,005 0,01 0,015 0,02
Orléans
Nancy
Clermont-F.
Reims
Angers
Dijon
Brest
Tours
St-Nazaire
Le Mans
St-Étienne
Rennes
Caen
Nantes
due aux commerce et services due aux autres secteurs
Angers Loire Métropole - Spécificités et évolution de l’emploi salarié privé entre 2008 et 2013
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
-50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40Evolution (%)
de l’emploi
Indice de spécificité
Activités de services administratifs et de soutien
Hébergement médico-social et social et action sociale sans hébergement
Activités financières et d'assurance
Activités juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingénierie,de contrôle et d'analyses techniques
Activités pour la santé humaine
Enseignement
Autres activités de services
Information et communication
Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à basede tabac
Fabrication, réparation et installation de machines et d'équipements -Autres industries manufacturières
Fabrication d'équipements électriques
Arts, spectacles et activités récréatives
Administration publique
Recherche et développement, autres activités spécialisées, scientifiqueset techniques
Fabrication de matériels de transport
Métallurgie et fabrication de produits métalliques à l'exception desmachines et des équipements
Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autresproduits minéraux non métalliques
Activités immobilières
Industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets et dépollution
Industrie chimique et pharmaceutique
Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques
Travail du bois, industries du papier et imprimerie
Fabrication de textiles, industries de l'habillement, industrie du cuir etde la chaussure
A
A
B
B
C
C
D
D
E
E
F
F
G
G
H
H
I
I
J
J
K
K
L
L
M
M
N
N
O
O
P
PQ
U
Q
R
R
S
T
U
V
W
S
T
V
W
Secteurs moteurs
Secteurs
à conforter
Secteurs
en perte de vitesse
Secteurs
relégués
© aura – Source : Acoss-Urssaf
Note de lecture
La taille de la bulle indique le poids de l’effectif (nombre d’emplois salariés par activité).Une concentration supérieure à 1 indique que l’activité est plus concentrée sur ALM qu’en moyenne en France.
La Fabrication d’équipements électriques (K) constitue une activité avec un rôle « moteur » pour l’économie (cadran en haut à droite), à la fois secteur avec une croissance positive de l’emploi (+2% entre 2008 et 2013) et avec un fort indice de spécificité (presque 3 fois plus d’emplois dans ce domaine qu’en moyenne en France).
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 23
Une analyse plus fine des spécificités sectorielles d’ALM permet néanmoins de dégager deux atouts majeurs pour l’agglomération3 : la fabrication d’équipements électriques (> 1700 emplois salariés au sens strict, logique de cluster) et l’enseignement (> 3500 emplois salariés, poids de l’enseignement universitaire et privé), avec un poids des emplois salariés plus de 2 à 3 fois supérieur à la moyenne.
Cette diversité sectorielle est plus à même d’amortir les chocs impactant un secteur d’activité dont le territoire serait dépendant, mais à l’inverse le territoire ne bénéficie pas suffisamment d’un secteur d’activité ou d’une entreprise internationale faisant office de « locomotive » entrainant le reste de l’économie locale.
Repli marqué de l’emploi
salarié privé depuis 2012
En 2013 environ 90 000 salariés privés sont employés dans les entreprises d’Angers Loire Métropole mais leurs effectifs se replient sensiblement depuis deux ans : en 2013 l’emploi salarié privé recule de 0,6% par rapport à l’année précédente sur ALM (-0,7% en 2012), soit 517 emplois perdus pour le seul secteur privé.
Les premières estimations pour l’année 2014 confirment également cette tendance, avec une situation du marché du travail angevin un peu plus dégradée que la moyenne nationale.
Après avoir un peu mieux résisté que d’autres territoires sur la première partie de la crise, Angers Loire Métropole connait depuis 2012 un repli plus marqué avec 517 emplois salariés de moins en un an (-0,6% en 2013/2012). En 2012 et 2013 la situation sur le front de l’emploi privé s’est dégradée plus fortement que dans le reste du Maine-et-Loire, des Pays de la Loire et aussi de la France.
Evolution de l’emploi salarié privé depuis 2008 (en base 100 = 2008)
3 En dehors du végétal, spécialité reconnue pour le territoire angevin mais domaine d’activité particulièrement difficile à appréhender dans les
statistiques publiques et qui demanderait des analyses complémentaires.
Evolution 2012-2013 de l’emploi salarié privé par EPCI dans le Pôle métropolitain Loire Angers
© aura – Décembre 2014 - Source : Acoss URSSAF
Cette tendance se confirme au sein du Pôle métropolitain Loire Angers où seule la Communauté de communes du Loir connait une évolution positive de l’emploi salarié en 2013.
© aura – Source : Acoss-Urssaf
97
98
98
99
99
100
100
101
101
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Angers Loire Métropole PMLA Maine-et-Loire Pays-de-la-Loire France
Angers Loire Métropole-0,6%
Communauté de communesdu Loir+0,5%
Communauté de communesVallée Loire Authion
-2,4%
Communauté de communesLoire Aubance
-0,5%< -1
de -1 à 0
> 0
Evolution de l’emploi salarié privé 2012/2013 (en %)
24 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
Evolution 2008-2013 de l’emploi salarié privé (en nombre et en %/an)
© aura – Octobre 2014 - Source : Acoss URSSAF
Entre 2008 et 2013 l’emploi salarié privé a reculé sur Angers Loire Métropole (-0,3%/an en moyenne), souvent là où l’emploi était déjà concentré à savoir dans le Pôle centre, sauf pour Beaucouzé (+189 emplois salariés) et Les Ponts-de-Cé (+174 salariés du privé) ;
Angers a perdu plus de 1500 emplois salariés en 5 ans, Trélazé 317 et Saint-Barthélemy-d’Anjou 150 salariés en moins à fin 2013 ; à l’inverse, le sud-ouest d’Angers a été globalement plus dynamique : +258 salariés à Saint Jean-de-Linières, +189 à Beaucouzé et +137 emplois salariés du privé à Bouchemaine.
Bien que presque toutes les autres métropoles de comparaison en dehors de Nantes perdent des emplois salariés depuis 2008, la plupart d’entre elles ont connu une évolution plus favorable ces dernières années qu’au début de la crise (surtout St Nazaire, Clermont-Ferrand ou Rennes). Ce n’est pas le cas d’Angers Loire Métropole ou d’un petit groupe d’agglomérations de taille moyenne (avec Nancy, Caen et Dijon) qui rencontrent davantage de difficultés dans cette seconde partie de la crise et en particulier depuis 2012 où le marché de l’emploi s’est davantage dégradé.
Evolution moyenne annuelle de l’emploi par EPCI (%/an)
© aura – Source : Acoss-Urssaf
Angers
St-Clément-de-la-Pl.
Villevêque
Feneu
La Meignanne
St-Sylvain-d'A.
Savennières
Bouchemaine
Les Ponts-de-Cé
SoucellesSoulaire-et-Bourg
Ecouflant
Beaucouzé
Mûrs-Erigné
Cantenay-Epinard
Avrillé
St-Léger-des-B.St-Barthélemy
-d'Anjou
Ste-Gemmes-sur-L.
Montreuil-Juigné
St-Martin-du-F.
Briollay
St-Lambert-la-P.
Soulaines-sur-A.
Trélazé
Ecuillé
La Membrolle-sur-L.
Le Plessis-G.
St-Jean-de-L.
Le Plessis-Macé
Sarrigné
Pellouailles
Béhuard
Taux de variationannuelle (%/an)
< -5%
-5% à 0%
0 à +5%
> +5%
Variation 2008-2013du nombre d’emploi salarié privé
250100
-150
-1 500
-3,5%
-3,0%
-2,5%
-2,0%
-1,5%
-1,0%
-0,5%
0,0%
0,5%
1,0%
Période 2008-2010
Période 2011-2013
Evolution favorable entre les périodes 2008-2010 et 2011-2013
Evolution défavorable entre les périodes 2008-2010 et 2011-2013
> EPCI par ordre croissant de taille de bassin d'emploi
NancyCaen
ToursOrléans
Saint-EtienneRennes
GrenobleNantes
Angers
Clermont-F.
St-Nazaire Dijon
BrestLe Mans
Reims
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 25
Un taux de chômage en hausse et supérieur à lamoyenne nationale
Après avoir longtemps résisté, le taux de chômage de la zone d’emploi d’Angers est désormais supérieur à la moyenne nationale et à la plupart des zones d’emploi des métropoles françaises de comparaison.
Ce taux de chômage de la zone d’emploi d’Angers atteint 10,3% de la population active au 4ème trimestre 2014, contre 10% en moyenne en France métropolitaine.
Alors qu’il était jusque-là inférieur, le taux de chômage angevin a donc rejoint puis dépassé en 2014 le niveau national, et demeure bien au-dessus de la moyenne départementale et surtout régionale (les Pays de la Loire sont en effet l’une des régions au taux de chômage le plus bas à 9% au 4e trimestre 2014).
Le territoire angevin constitue maintenant pour le Grand ouest (avec la zone d’emploi du Mans voire le littoral vendéen) une « poche » où le chômage est un peu plus élevé que dans les territoires voisins relativement encore épargnés sur le plan national.
Evolution du taux de chômage par territoire de comparaison depuis 2003 (en moyenne annuelle)
© aura – Source : Insee, taux de chômage localisés (données provisoires au 4ème trimestre 2014)
Taux de chômage au 4ème trimestre 2014 par zone d’emploi
© aura – avril 2015 - Source : Insee, taux de chômage localisés
5
6
7
8
9
10
11
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 (p)
Zone d'emploi d'Angers Maine-et-Loire Pays de la Loire France métropolitaine
Reims
Grenoble
Saint-Nazaire
Rennes
Brest
AngersTours
Orléans
Clermont-Ferrand
LeMans
Caen
Nancy
DijonNantes
0 100 km
Taux de chômage (en %)
< 8,5
de 8,5 à 9,9
de 9,9 à 11,5
> 11,5
26 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
Géographie du chômage des 15-64 ans
© aura – novembre 2014 - Source : INSEE - RP 2011
Près de 18 000 demandeurs d’emploi sans activité
Angers Loire Métropole compte 17 869 demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité (catégorie A) au 4ème trimestre 2014, soit une hausse de 8,4% en un an. Au niveau national, ce nombre est en hausse de 5,5% sur la même période.
Depuis le début de la crise le nombre de demandeurs d’emploi sans emploi (DEFM A) a presque été multiplié par deux, dont les deux-tiers pour la ville d’Angers.
Plus globalement, on estime le nombre de demandeurs d’emploi qui exercent une activité réduite ou non (catégories A, B et C) à 28 039 personnes au 4ème trimestre 2014.
Les jeunes et les seniors sont les catégories qui connaissent la plus forte progression. Les demandeurs d’emploi de longue durée (> 1 an) représentent quant à eux près d’un demandeur d’emploi sur deux (45,5% des DEFM ABC).
Plus des deux tiers des demandeurs d’emploi sont concentrés dans la ville d’Angers.
En outre on constate qu’une forte proportion d’actifs au chômage est concentrée dans les communes de Trélazé et dans une moindre mesure de Montreuil-Juigné, voire Avrillé et Saint Barthélemy d’Anjou (voir carte infra).
0 5km
Angers
St-Clément-de-la-Pl.
Villevêque
Feneu
La Meignanne
St-Sylvain-d'A.
Savennières
Bouchemaine
Les Ponts-de-Cé
SoucellesSoulaire-et-Bourg
Ecouflant
Beaucouzé
Mûrs-Erigné
Cantenay-Epinard
Avrillé
St-Léger-des-B.St-Barthélemy
-d'Anjou
Ste-Gemmes-sur-L.
Montreuil-Juigné
St-Martin-du-F.
Briollay
St-Lambert-la-P.
Soulaines-sur-A.
Trélazé
Ecuillé
La Membrolle-sur-L.
Le Plessis-G.
St-Jean-de-L.
Le Plessis-Macé
Sarrigné
Pellouailles
Béhuard
Proportion d'actifs au chômage (en %)< 5
5 - 7
7 ; 9
9 - 12
> 12
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 27
TISSU ECONOMIQUE
Evolution des entreprises
Des créations
d’entreprises en hausse
En 2013, l’agglomération compte 12 231 entreprises. Entre 2008 et 2013, elle connaît une croissance annuelle moyenne de 4%, correspondant presqu’à la moyenne des EPCI de comparaison (+4,3%/an).
Evolution 2008-2013 du nombre d’entreprises dans les agglomérations de comparaison
© aura – Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene)
NancyCaen
ToursOrléans
Saint-EtienneRennes
Nantes
Angers
Clermont-F.
St-Nazaire Dijon
Le MansReims
0%
1%
2%
3%
4%
5%
6%
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
nombre en 2008 nombre en 2013 évolution (%/an)
Définition : (Insee)
L’entreprise est la plus petite combinaison d’unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes.
L’établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l’entreprise. Un établissement produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d’une chaîne hôtelière,...
Le régime du micro-entrepreneur est la nouvelle dénomination pour celui de l’auto-entrepreneur depuis le 19 décembre 2014. Ce régime a été mis en place par la loi de modernisation de l’économie (LME) d’août 2008 et s’applique depuis le 1er janvier 2009 aux personnes physiques qui créent, ou possèdent déjà, une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités exclues), à titre principal ou complémentaire.
Depuis l’introduction du régime de l’auto-entrepreneur l’analyse des données sur les entreprises est plus complexe, ainsi que la question des défaillances d’entreprises (changement de diffuseur, données publiées par la Banque de France désormais).
Evolution 2003-2013 du nombre d’établissements dans l’agglomération angevine
© aura – Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene)
0%1%2%3%4%5%6%7%8%9%10%
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
2003 2005 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Nombre d'établissements évolution (%/an)
En dix ans, le nombre d’établissements sur le territoire d’Angers Loire Métropole a progressé en moyenne de 3,1% par an. En 2013, ce chiffre atteint près de 14 700 unités4.
Au sein d’ALM, le nombre d’entreprises angevines progresse particulièrement dans les communes du Pôle centre hors Angers (+6,8%/an) lié à plusieurs transferts de sièges d’établissements.
4 Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l’autoentrepreneur (microentrepreneur), les statistiques de
créations d’entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime.
28 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
Caractéristiques des entreprises et des établissements
Plus de la moitié des établissements n’ont pas de salarié
61% des établissements d’Angers Loire Métropole n’emploient aucun salarié. Les établissements de moins de 10 salariés (TPE) représentent 16% des effectifs mais près du tiers du nombre d’établissements, et ceux de 10 à 49 salariés représentent 25% des postes pour 7% des établissements. Ce sont donc les établissements de plus de 50 salariés qui concentrent la plupart des emplois de l’agglomération, 59% des effectifs pour seulement 2% des établissements.
Nombre d’établissements actifs selon le nombre de postes
© aura – Source : Insee, CLAP au 31/12/2011
ALM (33) Sans salarié 1 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus Total
Agriculture, sylviculture, pêche 515 103 8 9 4 639
Industrie 471 361 74 73 60 1 039
Construction 796 424 90 62 23 1 395
Commerce, transport, services divers 7 404 4 268 497 317 166 12 652
Administration publique, enseignement, santé, action sociale
2 554 609 181 152 176 3 672
Ensemble des établissements 11 740 5 765 850 613 429 19 397
Total postes de salariés - 18 826 11 499 18 665 73 227 119 383
Répartition des établissements par taille
Répartition des effectifs par taille d’établissement
© aura – Source : Insee, CLAP au 31/12/2011
61%
30%
4%3%2%
Sans salarié1 à 9 salariés10 à 19 salariés
20 à 49 salariés50 salariés ou plus
16%
9%
16%59%
1 à 9 salariés10 à 19 salariés
20 à 49 salariés50 salariés ou plus
Les petits établissements se trouvent majoritairement dans le secteur tertiaire : les deux tiers des établissements n’employant aucun salarié sont des commerces ou des activités de services.
A l’inverse les secteurs de la construction et de l’industrie sont proportionnellement plus représentés parmi les établissements de 10 salariés ou plus.
Globalement, 90% des établissements ont moins de 10 salariés et accueillent 16% des effectifs alors que 2% des établissements employant 50 salariés et plus concentrent 60% des effectifs salariés de l’agglomération.
Part des établissements selon le secteur d’activité par tranche d’effectifs (en %)
© aura – Source : Insee, CLAP 2011
4
2
1
1
1
3
4
6
9
12
14
5
7
7
11
10
5
7
63
74
58
52
39
65
22
11
21
25
41
19
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Sans salarié
1 à 9 salariés
10 à 19 salariés
20 à 49 salariés
50 salariés ou plus
Total établissements
Agriculture, sylviculture, pêche Industrie Construction
Commerce, transport, services divers Administration publique, enseignement,santé, action sociale
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 29
Localisation des principaux établissements employeurs d’Angers Loire Métropole
© aura – Source : CCI, BvD - Diane+
Feneu
Villevêque
Avrillé
Soucelles
Ecuillé
Briollay
Ecouflant
Savennières
Trélazé
La Meignanne
Beaucouzé
Bouchemaine
St-Clément-de-la-Place
Mûrs-Erigné
Les Ponts-de-Cé
St-Sylvain-d'Anjou
Soulaire-et-Bourg
Cantenay-EpinardMontreuil-Juigné
Saint-Léger-des-Bois
St-Martin-du-Fouilloux
Ste-Gemmes-sur-Loire
St-Barthélemy-d'Anjou
St-Lambert-la-Potherie
St-Jean-de-Linières
Sarrigné
Soulaines-Sur-Aubance
Le Plessis-Macé
Le Plessis-Grammoire
La Membrolle-sur-Longuenée
Béhuard
Pellouailles-les-Vignes
Angers
Angers
0 500 m
1000 à 1999
2000 à 4999
500 à 999
250 à 499
200 à 249
Tranches d’effectifs par établissements
Domaine d’activités
Administration publique
Agroalimentaire - végétal
Automobile
BTP - construction - matériaux
Banque - assurance
Distribution
Enseignement - recherche
Immobilier
Mécanique
Santé - action sociale
Services aux entreprises
Transport - logistique
0 2 km
Zone d’activitéséconomiques
30 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
Principaux ratios financiers
La santé économique des entreprises angevines
Le taux de marge brute d’exploitation des entreprises angevines est parmi les plus élevés de la région Pays-de-la-Loire, signe d’une rentabilité globalement bonne. Cet indicateur reflète en effet la capacité de l’entreprise à réaliser des gains.
En léger repli par rapport à 2009, le taux de marge des entreprises de la zone d’emploi d’Angers est plutôt stable depuis 2010.
Avec un taux de valeur ajoutée équivalent à 27,5% du chiffre d’affaires, la zone d’emploi d’Angers est parmi les plus performantes de la région. Cela signifie, au-delà de la performance de l’outil de production, que les entreprises contribuent à créer de la valeur et sont intégrées dans le tissu économique, réalisant en interne une partie plus importante de la chaine de production que celles qui la sous-traitent. Néanmoins ce ratio a plus fortement baissé depuis 2009 que dans les autres territoires régionaux.
Taux de marge brute par zone d’emploi en 2013 (en %)
Taux de valeur ajoutée par zone d’emploi en 2013 (en %)
© aura – Source : Banque de France - ORES
© aura – Source : Banque de France - ORES
Le taux d’exportation des entreprises angevines, peu présentes à l’international, reste relativement faible. Les exportations des entreprises de la zone d’emploi d’Angers ne représentent en effet que 7,3% de leurs chiffres d’affaires. Relativement peu industriel et moins spécialisé que d’autres zones rurales de la région (St Nazaire, Cholet, Ancenis,…), le territoire angevin est parmi les moins bien positionné.
Taux d’exportation par zone d’emploi en 2013 (en %)
© aura – Source : Banque de France - ORES
0 1 2 3 4 5 6 7
Nantes sans Ancenis
Saint-Nazaire
Angers
Choletais
Saumur-Baugé
Ancenis
Le Mans
0 5 10 15 20 25 30
Nantes sans Ancenis
Saint-Nazaire
Angers
Choletais
Saumur-Baugé
Ancenis
Le Mans
0 5 10 15 20 25
Nantes sans Ancenis
Saint-Nazaire
Angers
Choletais
Saumur-Baugé
Ancenis
Le Mans
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 31
Les encours de crédits de la zone d’emploi d’Angers s’élevaient à plus de 2,024 milliards d’euros (contre 3,8 pour Nantes). Assez logiquement parmi les plus importants de la région, ils ont surtout très fortement augmenté ces dernières années, et en particulier depuis 2012, sans doute sous l’effet d’un assouplissement bancaire et signe d’un accès facilité aux crédits pour les entreprises.
N.B : Les encours sont plus importants dans les zones où le nombre et la taille des entreprises ayant leur siège social est plus important.
La cotation de la Banque de France traduit son appréciation à propos de la capacité d’une entreprise à honorer l’ensemble de ses engagements financiers sur un horizon de trois ans. Il s’agit donc de la capacité d’une entreprise à honorer ses engagements financiers. Les entreprises cotées 3 et 4 disposent d’une forte capacité à honorer leurs engagements financiers, alors qu’elle est considérée comme faible pour les entreprises côtées 5 et 6.
Les entreprises angevines se situent globalement dans la moyenne régionale, avec une assez bonne capacité à honorer leurs engagements financiers pour les deux tiers d’entre elles.
En outre le risque de défaillance des entreprises angevines se situe lui aussi dans la moyenne, mais avec des probabilités légèrement plus élevées qu’à Nantes ou Cholet.
On notera que les principaux ratios financiers sont plutôt bien orientés pour la zone d’emploi d’Angers, avec néanmoins un léger repli des brevets et surtout un recul marqué des investissements en 2013 par rapport à 2012.
Cotation Banque de France par zone d’emploi en 2013 (en %)
En cours de crédits par zone d’emploi en 2013 (en euros)
© aura – Source : Banque de France - ORES
© aura – Source : Banque de France - ORES
0 1 000 000 2 000 000 3 000 000 4 000 000
Nantes sans Ancenis
Saint-Nazaire
Angers
Choletais
Saumur-Baugé
Ancenis
Le Mans
0 20 40 60 80 100
Saint-Nazaire
Angers
Choletais
Saumur-Baugé
Le Mans
Nantes avec Ancenis
3 4 5 6
32 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
ESPACES D’ACTIVITES ECONOMIQUES
Zones d’activités économiques
Une offre foncière abondante dédiée à l’implantation d’entreprises
Plus de 2 500 ha d’espaces d’activités en 2014
Angers Loire Métropole dispose d’environ 2 569 hectares d’espaces d’activités dédiés à l’accueil d’entreprises sur son territoire, soit environ 5% de la superficie totale du territoire. Près de la moitié des zones d’activités économiques (ZAE) de l’agglomération concernent des parcs d’activités à gestion communautaire (46%) et 18% sont des zones d’activités à gestion communale.
On dénombre ainsi 167 ZAE au sein de l’agglomération, dont 49 communautaires et 57 communales.
Par ailleurs, 61 zones d’activités économiques d’Angers Loire Métropole échappent à la gestion communale ou communautaire en raison d’un statut particulier, public ou privé, soit environ 920 ha. Ces zones, presque entièrement commercialisées (10 ha disponibles en 2014) sont essentiellement localisées dans le Pôle Centre : comme par exemple l’ETAS, le
Campus universitaire, l’INRA, le CHU, la Cité administrative, le CESAME, les Ardoisières, Pomanjou, etc.
Les logiques d’implantation des entreprises s’inscrivent néanmoins dans une échelle plus vaste : ALM représente ainsi 86% des surfaces des zones d’activités du Pôle métropolitain Loire Angers (2 969 ha au total) et 40% des surfaces du département du Maine-et-Loire.
Des disponibilités foncières relativement importantes
On recensait début 2014 près de 112,5 ha de surfaces encore disponibles à la commercialisation dans une trentaine de zones d’activités d’Angers Loire Métropole. En outre 70 ha sont en cours de viabilisation dans la nouvelle zone Océane 3 sur la commune de Saint-Sylvain-d’Anjou et disponibles à moyen terme. ALM dispose ainsi d’un potentiel de plus de 180 ha pour l’accueil d’entreprises.
Des disponibilités assez équitablement réparties
Les espaces d’activités sont majoritairement concentrés sur le Pôle Centre5 (2/3 des ZAE, 3/4 des surfaces) mais la répartition des surfaces disponibles est plus équilibrée avec 40% des surfaces disponibles dans le Pôle Centre et 53% dans les Polarités, 7% dans les autres communes.
Les communes où les surfaces disponibles sont les plus importantes
sont : Saint-Léger-des-Bois avec près de 31% du stock disponible (dont 31 ha pour la seule zone de l’Atlantique), Beaucouzé avec 18% des disponibilités (dont 22 ha dans la Zone Industrielle et 15,5 ha au Buisson-Atoll), et 11,5% du stock aux Ponts-de-Cé (environ 6,5 ha chacune pour les zones de Sorges et le Centre horticole Floriloire).
Ce sont donc près de 600 ha de ZAE qui sont situés en dehors du Pôle centre pour 68 ha encore disponibles. L’ouverture prochaine de la zone Océane 3 aux portes du Pôle centre devrait néanmoins renforcer cette tendance, où le foncier disponible au cœur de l’agglomération est logiquement de plus en plus rare.
Des disponibilités en majorité dans les zones industrielles
38% des surfaces disponibles d’Angers Loire Métropole, soit plus de 42 ha, se situent dans des zones à vocation industrielle. Les zones commerciales et de services d’une part et artisanales d’autre part concentrent respectivement près de 20 et 18% des stocks disponibles de l’agglomération.
Là encore l’ouverture prochaine d’Océane 3, zone à vocation mixte, devrait changer la donne avec plus du tiers de nouvelles disponibilités.
5 22% des surfaces de ZAE se situent sur la commune d’Angers, 13% pour Beaucouzé, 12% pour Saint-Barthélémy ; en-dehors du Pôle Centre, 8% sont
situées sur la commune de Saint-Sylvain..
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 33
Les zones d’activités d’Angers Loire Métropole
Un niveau de commercialisation en forte baisse depuis 2010
Environ 30 ha cédés par an en moyenne depuis 2007, mais en forte baisse
Entre 2007 et 2013, près de 30 ha en moyenne ont été commercialisé sur Angers Loire Métropole. Cette moyenne reflète en réalité des variations différentes avec les premiers signes de la crise économique ressentis à partir de 2010 sur le niveau de commercialisation (en baisse à 22 ha / an en moyenne depuis 2010) mais avec malgré tout quelques opérations exceptionnelles certaines années (Atoll, Bouvet…) : les surfaces cédées sont ainsi passées de près de 40ha en 2007 à 12 ha en 2013.
Administration
Zones d’activités selon l’occupation principale
Artisanat
Commerces et services
Industrie
Logistique
Logistique agricole
Militaire
Mixte
Parc technologique
Pôle tertiaire
Santé
© aura – Source : Atlas des espaces d’activités, aura
34 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
Plus de 6 années de stocks dédiés à l’accueil d’entreprises
Avec un rythme de commercialisation vraisemblablement surestimé compte tenu du contexte actuel et en prenant en compte la prochaine ouverture d’Océane 3, Angers Loire Métropole dispose donc d’un potentiel de plus de 6 années de surfaces disponibles pour accueillir des entreprises dans des espaces dédiés.
Ce type d’indication sur la visibilité en matière de capacité d’accueil des entreprises sur le territoire est à relativiser compte tenu des précautions précédemment évoquées sur les fortes variations du niveau de commercialisation, d’autant plus que les implantations d’entreprises doivent s’envisager à une échelle plus large et qu’il faut notamment prendre en compte les disponibilités des territoires voisins et en particulier du Pôle métropolitain Loire Angers (91 ha disponibles hors ALM).
Immobilier d’entreprise et bureaux
Un stock de bureaux relativement important et des transactions atones
En 2013 on dénombre plus de 67 000 m² de bureaux disponibles sur Angers Loire Métropole, soit 84% de l’offre départementale (contre 87% en 2011). Après deux années consécutives de progression, le stock de bureaux est conforme à celui observé en 2012 (source : Observatoire de l’Immobilier d’entreprises en Maine-et-Loire de la CCI Maine-et-Loire). Le stock de bureau disponible est comparable à celui de l’agglomération tourangelle.
Sur l’agglomération d’Angers, l’offre de seconde main représente 182
biens pour 52 000 m², soit environ 8 biens sur 10. Il s’agit essentiellement de biens dont la surface est souvent inférieure à 200 m².
Les transactions sont en baisse sensible en 2013 sur l’ensemble du département (-8% en un an) et Angers Loire Métropole n’échappe pas au contexte économique morose (-15% en un an) : l’agglomération représente 79% des surfaces commercialisés dans le département en 2013 soit environ 13 100 m². Le marché de l’immobilier tertiaire angevin affiche des résultats inférieurs à ceux des agglomérations de Tours, Rouen ou Clermont-Ferrand. Le centre-ville d’Angers concentre la moitié de la surface commercialisée en 2013 sur ALM. Les opérations en comptes propres – c’est-à-dire en dehors de toute transaction - représentent 41% du marché tertiaire angevin en 2013 (en volume).
Entre les opérations en comptes propres et les transactions, ce sont ainsi près de 22 300 m² qui ont trouvé preneur en 2013 dans l’agglomération.
Angers Loire Métropole - Evolution de la commercialisation des zones d’activités économiques entre 2007 et 2013 (en ha)
© aura – Source : Observatoire des ZAE du Maine-et-Loire, DDT 49
NB : offre de 1re main excluant les cessions entre propriétaires privés
36,94
37,0544,07
14,61
26,89
36,49
11,92
0
10
20
30
40
50
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
:::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 :::::: 35
Les locaux d’activités et entrepôts : un niveau très élevé de stocks
Concernant les locaux d’activités et entrepôts, le stock reste à un niveau très élevé avec près de 200 000 m2 de surface disponible en 2013. L’offre neuve demeure très faible (4%). Comme la plupart des agglomérations françaises, Angers doit composer avec une proportion de locaux vieillissants, voire parfois vétustes, et de sites mal adaptés aux contraintes et demandes des entreprises.
Le volume des surfaces commercialisées a enregistré une augmentation significative : +11 000 m2 pour un nombre de transactions identique à celui de 2012. Le marché se concentre essentiellement en périphérie (95%), plus particulièrement à Saint-Barthélemy d’Anjou, Les Ponts-de-Cé et Beaucouzé.
© aura – Source : CCI Maine-et-Loire, OIE 2014
© aura – Source : CCI Maine-et-Loire, OIE 2014
2008 2009 2010 2011 2012 2013
64 600 m²
50 441 m²
37 879 m²46 848 m²
67 660 m² 67 330 m²
EVOLUTION 2012/2013 ANGERS LOIRE MÉTROPOLE
-1%
EVOLUTION 2008/2013 ANGERS LOIRE MÉTROPOLE
+4%
Stock de bureaux
Stock de locaux d’activités et d’entrepôts
67 330 m²
160 000 m²
140 000 m²
92 000 m²
70 000 m²
50 000 m²
36 500 m²
NantesAngers Rennes Rouen Tours Nancy Clermont Ferrand
2008 2009 2010 2011 2012 2013
28 516 m²55 433 m²
71 362 m²
99 529 m²
204 065 m²199 384 m²
EVOLUTION 2012/2013 ANGERS LOIRE MÉTROPOLE
-5%
EVOLUTION 2008/2013 ANGERS LOIRE MÉTROPOLE
+599%199 384 m²
202 000 m²
197 800 m²
108 000 m²103 000 m²
60 000 m²
Angers Rennes Rouen ToursNancy Clermont Ferrand
36 :::::: PANORAMA ECONOMIE & EMPLOI :::::: EDITION 2015 ::::::
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE
Effectifs de l’enseignement supérieur
Angers 5e ville universitaire de France
Les Universités et l’enseignement supérieur en général sont caractéristiques des métropoles et participent à leur rayonnement.
Dans la plupart des métropoles elles sont rarement cantonnées à une ville mais plutôt à un système urbain uniforme composé de quelques communes importantes autour de la ville centre qu’on appelle unité urbaine5. Si au sein de son unité urbaine des sites d’enseignements peuvent se situer en dehors d’Angers (comme par exemple l’IRCOM aux Ponts-de-Cé) le terme de ville est utilisé comme raccourci.
Par rapport à sa taille, Angers Loire Métropole est une agglomération où la présence universitaire est particulièrement forte. Angers se classe ainsi au 5ème rang des unités urbaines de France en termes de poids étudiant (nombre d’étudiants par rapport à la population), derrière Poitiers, Rennes, Montpellier et Amiens.
Avec deux universités, l’une publique et l’autre privée, et de nombreuses grandes écoles, l’unité urbaine d’Angers (10 communes, 217 399 habitants – RP 2011) compte au total
5 Unité urbaine : ensemble de communes abritant au moins 2 000 habitants dont aucune habitation n’est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. Zonage établi à partir du recensement de la population par l’INSEE en 2010. L’unité urbaine d’Angers regroupe : Angers, Avrillé, Beaucouzé, Bouchemaine, Juigné-surLoire, Les Ponts-de-Cé, Mûrs-Erigné, Saint-Barthélemy d’Anjou, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Trélazé.
près de 35 000 étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur à la rentrée 2012-2013, soit 16% de la population.
Les quelque 35 000 étudiants angevins représentent 30% des effectifs régionaux (contre 45% pour Nantes et 11% pour le Mans). En 10 ans, les effectifs ont cru de plus de
Effectifs de l’enseignement supérieur et leurs évolutions
© aura – Source : MESR – DGESIP / DGRI – SIES, Atlas régionaux
UU 2010Etudiants inscrits dans
l’enseignements supérieur à la rentrée 2012-2013
Evolution des effectifs entre 2002 et 2012
(en %)
Poids des étudiants/population (en %)
Rennes 63 608 11,4% 20,5%
Angers 35 017 14,3% 16,2%
Nancy 44 845 0,6% 15,7%
Clermont-Ferrand 37 757 10,3% 14,5%
Caen 28 491 -3,8% 14,5%
Dijon 32 471 5,8% 13,7%
Reims 26 967 2,7% 12,9%
Grenoble 54 395 -1,9% 10,9%
Brest 21 454 2,1% 10,7%
Nantes 52 556 12,9% 8,9%
Tours 29 872 8,1% 8,6%
Saint-Etienne 22 872 18,3% 6,2%
Orléans 15 350 -11,8% 5,7%
Le Mans 12 889 27,0% nd
Saint-Nazaire 3 037 3,2% nd
14% à Angers, soit près de 4 points de plus qu’à l’échelle régionale et 10 de plus qu’à l’échelle nationale.
En revanche, la proportion d’étudiants inscrits en 3e cycle est encore relativement faible, avec moins de 3% des étudiants, avec une très forte proportion d’étudiants étrangers.
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Evolution des effectifs des étudiants angevins
© aura – Source : MESR – DGESIP / DGRI – Unité Urbaine Angers
Effectifs de la recherche
Un potentiel de recherche
qui reste à confirmer
Avec 1 120 enseignants-chercheurs dans l’agglomération angevine (contre 434 en 1989) leur nombre a presque triplé en 25 ans. Au total ce sont plus de 2 500 personnes qui travaillent dans les organismes de recherche présents sur Angers Loire Métropole.
La recherche universitaire angevine se structure en cinq pôles : Végétal et environnement, Santé,
Mathématiques - Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (STIC), Matériaux, et
Lettres Langues Sciences Humaines et Sociales (LL-SHS).
Le principal contingent concerne le pôle SHS avec 36% des effectifs, suivi du pôle Végétal avec 31% des effectifs, puis 16% des effectifs pour le pôle Santé.
L’Université d’Angers regroupe la plupart de ces effectifs (64%) puis
29 211
35 096
26 000
27 000
28 000
29 000
30 000
31 000
32 000
33 000
34 000
35 000
36 000
2001
-2002
2002
-2003
2003
-2004
2004
-2005
2005
-2006
2006
-2007
2007
-2008
2008
-2009
2009
-2010
2010
-2011
2011
-2012
2012
-2013
Evolution des effectifs des pôles de recherche entre 2008 et 2014
© aura – Source : Angers Technopole
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
Pôle végétal Pôle SHS Pôle Maths-STIC Pôle Matériaux Pôle Santé
2008 2014
l’Université Catholique de l’Ouest (11%).
Dans une région Pays-de-la-Loire qui n’arrive pas forcément parmi les premières en matière de recherche au niveau national, alors que la tendance est plutôt à la
consolidation des structures et à la concentration des moyens, malgré quelques indicateurs bien orientés la recherche angevine demeure fragile (dépendance aux financements publics, faible insertion territoriale) et encore relativement confidentielle.
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Directrice de publication Emmanuelle QUINIOU - Directrice générale
Etudes et rédaction
Xavier DESRAY - Chargé d’études économie, prospective, stratégies territoriales
Dépôt légal en coursJuillet 2015
:::::: PANORAMA ÉCONOMIE & EMPLOI :::::: ÉDITION 2015
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