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Photo : Samir Sid Photo : DR Photo : NewPress Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 JEUDI 7 JANVIER 2016 - 26 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7684 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Le témoignage d'un frère Il me plaît de publier cet extrait d'un mail émanant d'un lecteur pied-noir vivant en France et qui me fait oublier le lynchage que j'ai subi de la part de certains Algériens de... 2016 pour avoir dit des vérités évidentes ! «(...) Je voyais des programmes immobiliers, des usines, des routes nouvelles… J’ai trouvé que l’argent du pétrole et du gaz était bien employé. Depuis l’indépendance, la population s’est considérablement accrue. Et pourtant, cette jeunesse a trouvé sa place dans des écoles. Les familles, pas toutes certes, beaucoup de familles, se sont retrouvées dans des logements neufs dotés de tout le confort… Les hôpitaux se sont multipliés, avec des équipements qui n’ont rien à envier à ce que l’on trouve en France. Certes, la logistique ne suit pas toujours, mais les équipements sont là, et avec un peu de rigueur, ils pourraient bien servir. Ce qui m’a frappé en regardant les photos ramenées par un ami de Constantine, c’est la multitude de climatiseurs que l’on voit sur les façades. La climatisation, ce symbole de la richesse à l’américaine… Alors, que l’on ne me dise pas que rien n’a changé depuis 1962 en Algérie. Amicalement. Georges-Michel» [email protected] L a circulation des virus de la grippe saisonnière connaît, ces derniers temps, une activité plus accrue en Algérie. C’est ce qui a été signalé par le dispositif de surveillance de la grippe, rapporte le communiqué du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. Une circulation qui va d’ailleurs «s’accentuer en raison des conditions météorologiques». Dans le but de limiter la transmission et la propagation de ces virus et diminuer aussi le risque de complication de la grippe, le ministère rappelle que la campagne de vaccination antigrippale 2015-2016 se poursuit jusqu’à la fin de la saison hivernale. Une campagne qui concerne particulièrement les personnes âgées de plus de 65 ans, les malades chroniques adultes et enfants, et les femmes enceintes. «Le vaccin antigrippal est encore disponible dans les établissements publics de santé où il est administré gratuitement ainsi que dans les officines privées où il est remboursable par la Sécurité sociale pour les assurés sociaux», souligne-t-on. Synthèse Ry. N. l LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ AVERTIT Attention à la grippe saisonnière l À SON HUITIÈME JOUR Le procès Sonatrach s’emballe PAGE 6 l LAKSACI PRÉSENTE LA CONJONCTURE DES 9 PREMIERS MOIS DE 2015 Des chiffres qui font peur l Les réserves de change ont enregistré une forte érosion durant les 9 premiers mois de 2015, passant à 152 milliards de dollars en septembre dernier, indiquait hier le gouverneur de la Banque d’Algérie qui évoque également la contraction significative de la liquidité bancaire et des disponibilités du Fonds de régulation des recettes. Les banques sont appelées à se refinancer auprès de la Banque centrale et à développer le marché monétaire interbancaire, Mohamed Laksaci indiquant la possibilité de la couverture des risques de change. PAGE 5 Photo : Samir Sid Saâdani charge violemment Ouyahia l IL L’ACCUSE D’AVOIR PARLÉ EN «CHEF DE PARTI» l C’est un Ammar Saâdani inhabituellement tendu, confus et visiblement très mal à l’aise qui a eu à animer une conférence de presse, hier mercredi, au siège de son parti, le FLN, à Alger. «Nous avons remporté les élections au Sénat, sans aucune alliance, contrairement à certains partis.» Cette première charge suffisait déjà en soi, pour deviner la cible du jour de l’atypique secrétaire général du FLN : le RND et, surtout son chef, Ahmed Ouyahia. PAGE 4

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JEUDI 7 JANVIER 2016 - 26 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7684 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Le témoignaged'un frère

Il me plaît de publier cet extrait d'unmail émanant d'un lecteur pied-noir vivanten France et qui me fait oublier le lynchageque j'ai subi de la part de certainsAlgériens de... 2016 pour avoir dit desvérités évidentes !

«(...) Je voyais des programmesimmobiliers, des usines, des routesnouvelles… J’ai trouvé que l’argent dupétrole et du gaz était bien employé.Depuis l’indépendance, la population s’estconsidérablement accrue. Et pourtant,cette jeunesse a trouvé sa place dans desécoles. Les familles, pas toutes certes,beaucoup de familles, se sont retrouvéesdans des logements neufs dotés de tout leconfort… Les hôpitaux se sont multipliés,avec des équipements qui n’ont rien àenvier à ce que l’on trouve en France.Certes, la logistique ne suit pas toujours,mais les équipements sont là, et avec unpeu de rigueur, ils pourraient bien servir.Ce qui m’a frappé en regardant les photosramenées par un ami de Constantine,c’est la multitude de climatiseurs que l’onvoit sur les façades. La climatisation, cesymbole de la richesse à l’américaine…Alors, que l’on ne me dise pas que rien n’achangé depuis 1962 en Algérie.

Amicalement.Georges-Michel»

[email protected]

La circulation des virus de la grippe saisonnière connaît,ces derniers temps, une activité plus accrue en Algérie.C’est ce qui a été signalé par le dispositif de surveillance

de la grippe, rapporte le communiqué du ministère de la Santéet de la Réforme hospitalière. Une circulation qui va d’ailleurs«s’accentuer en raison des conditions météorologiques».Dans le but de limiter la transmission et la propagation de cesvirus et diminuer aussi le risque de complication de la grippe,le ministère rappelle que la campagne de vaccination

antigrippale 2015-2016 se poursuit jusqu’à la fin de la saisonhivernale. Une campagne qui concerne particulièrement lespersonnes âgées de plus de 65 ans, les malades chroniquesadultes et enfants, et les femmes enceintes. «Le vaccinantigrippal est encore disponible dans les établissementspublics de santé où il est administré gratuitement ainsi quedans les officines privées où il est remboursable par laSécurité sociale pour les assurés sociaux», souligne-t-on.

Synthèse Ry. N.

l LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ AVERTIT

Attention à la grippe saisonnière

l À SON HUITIÈME JOUR

Le procèsSonatrachs’emballe

PAGE 6

l LAKSACI PRÉSENTE LA CONJONCTUREDES 9 PREMIERS MOIS DE 2015

Des chiffresqui font peurl Les réserves de change ont enregistré une forte érosion

durant les 9 premiers mois de 2015, passant à 152 milliardsde dollars en septembre dernier, indiquait hier le gouverneurde la Banque d’Algérie qui évoque également la contraction

significative de la liquidité bancaire et des disponibilitésdu Fonds de régulation des recettes. Les banques sont appelées

à se refinancer auprès de la Banque centrale et à développerle marché monétaire interbancaire, Mohamed Laksaci indiquant

la possibilité de la couverture des risques de change.PAGE 5

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l IL L’ACCUSE D’AVOIR PARLÉEN «CHEF DE PARTI»

l C’est un Ammar Saâdani inhabituellementtendu, confus et visiblement très mal à l’aisequi a eu à animer une conférence de presse,hier mercredi, au siège de son parti, le FLN, àAlger. «Nous avons remporté les élections auSénat, sans aucune alliance, contrairement à

certains partis.» Cette première chargesuffisait déjà en soi, pour deviner la cible dujour de l’atypique secrétaire général du FLN :le RND et, surtout son chef, Ahmed Ouyahia. PAGE 4

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C’est une véritable veillée d’armes chez beauC’est une véritable veillée d’armes chez beau--coup d’anciens ministres et de responsablescoup d’anciens ministres et de responsablesd’organisations dites de la famille révolutiond’organisations dites de la famille révolution--naire.Ces derniers ont, ainsi , mult ipl ié lesnaire.Ces derniers ont, ainsi , mult ipl ié lescontacts en vue de f igurer dans le lot ducontacts en vue de f igurer dans le lot dufameux tiers présidentiel au Sénat.fameux tiers présidentiel au Sénat.

PP

Panache ?Je ne sais pas pourquoi, mais jeJe ne sais pas pourquoi, mais je

suis un peu désarçonné. Tamazight,suis un peu désarçonné. Tamazight,l a n g u e n a t i o n a l e e t o f f i c i e l l e ?l a n g u e n a t i o n a l e e t o f f i c i e l l e ?Jamais je n'aurais imaginé qu'uneJamais je n'aurais imaginé qu'unerevendication aussi grandiose, avecrevendication aussi grandiose, avecun zeste d’épopée même, puisse êtreun zeste d’épopée même, puisse êtresatisfaite de façon aussi banale. satisfaite de façon aussi banale.

C o m m e q u o i , m ê m e d a n s l aC o m m e q u o i , m ê m e d a n s l amanière de clore ce débat, une foismanière de clore ce débat, une foisencore, nous nous sommes fait volerencore, nous nous sommes fait volerle panache.le panache.

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

Jeudi 7 janvier 2016 - Page 3

Un jour, un sondage

Oui : 16,32%

Non :77,85%

S. Opinion :5,83%

Les chiffresavancés parle gouverneurde la Banque d’Algérie vousinquiètent-ils ?

Résultat sondage

Pensez-vous que les amendements proposés pour la révisionconstitutionnelle vont dans le sens du renforcement de la démocratie ?

NON Sans opinionOUI

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Veillée d’armes

Le gouvernementallemand décore

Ould AbbèsL’ambassadeur d’Allemagne à Alger

a organisé, mardi dernier, uneréception dédiée à DjamelOuld Abbès auquel il aremis un diplôme, le«Jubilé d’or», que lui aattribué le gouverne-ment allemand pour«avoir été majorde promotionde l’Universitéde Leipzig en1964».

Les moutons de Aïn SéfraDans le cadre des programmes des aides du FNDR

(Fonds national de développement rural) dans sa troi-sième phase, conçues, cette fois-ci, pour les petitséleveurs, la Conservation des forêts de la wilaya deNaâma a attribué à la commune de Tiout (Aïn-Séfra)un quota de plus de 120 têtes de moutons, qui devra

être réparti entre les petits éleveurs, soit 7têtes pour chacun.

Or, la liste des 18 bénéficiairesparvenue à notre rédaction a dequoi étonner. Elle comporte 8femmes, dont deux ne sont autresque les épouses des deux premiers

responsables de l’APC de Tiout,ainsi que trois autres bénéfi-

ciaires (la sœur, l’oncle et lacousine d’une secrétairede l’APC).

ERISCOOPERISCOOP

C’EST MA VIELa destinée de Hakim

On l’appelle Hakim. Il réside dans la banlieue d’Alger. Cetteville l’envoûte. Il est issu d’une famille «normalement»

constituée et même charmante, avec des parents très chaleureux.Pourtant, il se sentait différent de ces jeunes qu'il fréquentait, et

se disait tout le temps que jamais il ne leur ressemblerait.

VOYAGE CULINAIREThamthounte, un pain qui accompagnait les soirées en famille

Cette semaine, nous allons nous évader, le temps d’un après-midi convivial, pour apprécieret déguster une recette traditionnelle qui nous vient du terroir kabyle,

si riche et si simple à la fois.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESChanger d’air pour une nouvelle vie

Changer de vie est possible ! C’est la conclusion à laquelle on arrive enlisant les témoignages qui suivent. Alors que beaucoup d’entre nous enrêvent mais ont peur de passer à l’acte, d’autres ont, au contraire, osé.

Pourquoi ont-ils fait ce choix ? Ils racontent leurs expériences.

ENTRETIEN«Bien se préparer au changement est la clef de la réussite»

M. Amrane Mourad, psychologue clinicien, thérapeute familial systémicienclinique, explique ce qu’est le changement dans la vie d’une personne. Il donne

des conseils pour la réussite de cette mutation et comment l'appréhender.

SommaireSommaire Retrouvez ce samedi le n°207 de Soirmagazine

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE4

RÉACTIONS APRÈS L’OFFICIALISATION DE TAMAZIGHTDANS LA CONSTITUTION

Réserves et doutes des militants et défenseursde la langue amazighe à Béjaïa

Si la promotion de tamazight au statutde langue officielle est qualifiée d’avan-cée considérable dans le long combat deplusieurs générations, il n’en demeurepas moins que pour les militants et défen-seurs de la cause, les termes avec les-quels est mentionnée sa prise en chargedans la mouture de la loi fondamentaledu pays qui sera soumise pour adoptionen février par le Parlement dans ses deuxChambres n’a pas manqué de susciter«des doutes quant à la bonne foi du pou-voir de réparer une injustice et réhabiliterréellement cette langue ancestrale dansson pays». Nombre de militants de la cause ama-

zighe à Béjaïa n’hésitent pas à parler «demanœuvre politique du pouvoir».«Comment expliquer que dans l’article 3de la Constitution il est clairement stipuléque l’arabe demeure la langue officiellede l’Etat», s’est interrogé Nacer A., unmilitant MCB de Sidi-Aïch. Pour cet ancien animateur du MCB , la

précision n’est pas exempte «d’arrière-pensées» sachant que dans l’article 3 bisde cet avant-projet de Constitution,

«tamazight est seulement langue natio-nale et officielle. Elle n’est donc pasconsidérée au même titre que la languearabe», regrette-t-il. Dans le même article3 bis, il est stipulé : «L’Etat œuvre à sapromotion et à son développement danstoutes ses variétés linguistiques en usagesur le territoire national. Il est créé une Académie algérienne

de la langue amazighe, placée auprès duprésident de la République. L’Académiequi s’appuie sur les travaux des expertsest chargée de réunir les conditions depromotion de tamazight en vue deconcrétiser, à terme, son statut de langueofficielle». Les termes de l’article en question

sous-entendent que «la langue amazigheest officieusement officielle», ironiseSofiane Adjlane, ancien animateur duMouvement citoyen. Et d’ajouter : «Parlerd’un développement dans toutes sesvariétés linguistiques en usage sur le ter-ritoire national veut dire clairement que lepouvoir ne considère pas tamazightcomme langue mais un ensemble desimples dialectes en usage dans lepays», fait-il observer amèrement. «Le pouvoir réédite l'expérience du

royaume chérifien sur l'officialisation detamazight en lui donnant un statut desous-langue devant la langue arabe.

C'est un leurre de parler de l'officialisationde tamazight sans reconnaître les droitsdes communautés berbères. Nous reven-diquons un statut officiel au même titreque la langue arabe avec une prise encharge effective de l'Etat et son dévelop-pement dans tous les domaines. On nousdonne un statut de sous langue et un sta-tut folklorique. Une telle officialisation vaengendrer plus de frustration et risque deconduire au démembrement du pays»,note encore Sofiane Adjlane, dans sadéclaration au Soir d’Algerie.Même son de cloche chez Ikken

Sofiane, avocat, militant des droits del’Homme et président de l’associationdes victimes du printemps noir 2001. Cetavocat estime que «le régime a mal copiél'article 5/03 de la Constitution marocai-ne». Le président de l’association des vic-times du printemps noir explique que «laConstitution marocaine stipule dans sonarticle 5 alinéa 03 que tamazight est unelangue officielle de l'Etat. En revanche en Algérie après tant de

sacrifices depuis avril 1980 jusqu’à 2001où on a déploré la mort d'une centaine dejeunes kabyles en passant par le boycottscolaire 1994-1995 pour nous direaujourd'hui que tamazight a un statut folk-lorique contrairement à la langue arabequi est consacrée langue d'Etat.

Tamazight a un foyer qui s'appelleTamazgha (le Nord africain). Je penseque le pouvoir algérien a raté une occa-sion pour réconcilier l'Algérie avec sonhistoire. Avec ce genre d'inégalités dans le sta-

tut des deux langues c'est un autre clouqu’on enfonce dans le dos de l'uniténationale qui est déjà fragilisée par despratiques régionalistes primitives», déplo-re le même militant. Parlant de l’alinéa stipulant que «les

modalités d’application de cet article sontfixées par une loi organique», les mili-tants de la cause amazighe craignent quesa promulgation ne connaisse le mêmesort que celui porté dans la Constitutionmarocaine consacrant aussi tamazightlangue nationale et officielle qui attendtoujours de voir le jour depuis plus de 5ans. De leur côté, les animateurs du mani-

feste kabyle estiment «qu’une officialisa-tion de la langue amazighe, qui seraitsimplement une réparation symbolique etqui n’accorderait pas aux amazigho-phones le droit de la développer demanière souveraine dans leurs régions,sera un leurre constitutionnel, engendre-ra encore plus de frustration et pérennise-ra le sentiment d'exclusion».

A. Kersani

L’annonce de l’inscription detamazight comme langue nationaleet officielle dans la Constitution aété accueillie avec beaucoup deréserves à Béjaïa.

IL L’ACCUSE D’AVOIR PARLÉ EN «CHEF DE PARTI»

Saâdani charge violemment Ouyahia

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - L’homme entamera sadiatribe, d’abord par des proposallusifs, via les dernières élec-tions sénatoriales. «Nous avonsremporté 27 sièges sur les 48.Nous sommes majoritaires auSénat. En plus, nous avonsgagné sans aucune alliancecontrairement à d’autres car,nous considérons que, par res-pect à nos électeurs, il fallait necontracter aucune alliance. Lesalliances sont d’ailleurs contrenature.» Pour rappel, le RND de

Ahmed Ouyahia a fait alliance,pour les élections sénatoriales du29 décembre dernier, avec leFFS et le MPA. «Malgré unecampagne féroce contre nous,nous avons remporté la majorité.Et, aujourd’hui, le FLN prouvequ’il est la première force poli-tique du pays. Depuis le 10econgrès de juin 2015, le prési-dent de la République est le pré-sident du parti. Nous avons unPremier ministre appartenant au

FLN, 14 ministres dans le gou-vernement, la majorité à laChambre basse, la majorité auniveau des APW et des APC et,enfin, la majorité au Sénat.S’adressant aux journalistes,

il lancera : «J’espère que, désor-mais, vous n’allez plus écrire quele FLN n’est pas majoritaire auSénat.» Ammar Saâdani necache pas son amertume et selâchera carrément lorsqu’il évo-quera le sujet d’actualité le plusimmédiat, l’annonce du contenudu projet de la révision de laConstitution. Plus précisément, le fait que

ce soit Ouyahia qui le fasse.«Comment expliquez-vous queAhmed Ouyahia ait banalisé lefait que le président de laRépublique désigne le Premierministre après consultation de lamajorité parlementaire ?» fusaitune question d’un confrère. Ce àquoi, Saâdani répondra sansaucune hésitation et sans lamoindre nuance : «Il (Ouyahia,ndlr) a parlé comme un chef de

parti.» Un peu plus tard, uneautre question relancera Saâdanisur cette même question : «Quevoulez-vous dire par là ?» Et tou-jours aussi sec, il répliquera :«Ce que je veux dire par là ? Ehbien, c’est clair : il n’avait pas ledroit de parler de la sorte.» Cequi est également très clair estque Saâdani n’a pas du toutdigéré le fait que Bouteflika aitchoisi son directeur de cabinet,Ahmed Ouyahia, pour faire cetteimportante annonce. Ce qui, defait, lui a offert une extraordinaire

tribune que le SG du FLN n’estpas près d’avoir de sitôt. D’aborden termes de couverture et d’im-pact médiatiques. Ensuite, de parle message indirect que celasignifie : si Ouyahia est choisipour une telle mission, l’annoncedu plus important projet politiquede Abdelaziz Bouteflika, celasignifie que l’homme est dans lesbonnes grâces du patron d’El-Mouradia. De facto, il éclipse un certain

Ammar Saâdani qui a été propul-sé comme la «vedette» de ces

deux dernières années, notam-ment à travers la mission «spé-ciale» dont il avait été chargépour servir de «bélier» contre legénéral Toufik. Plus concrète-ment, les nouveaux challengesque s’apprête à lancer Bouteflika,réputé être sans état d’âme en lamatière, ne nécessitent pas for-cément un rôle de premier plan àun Ammar Saâdani.Ce dernier tentera toutefois de

se consoler en s’attribuant l’es-sentiel des amendements impor-tants introduits dans la nouvelleConstitution : «C’est nous quiavons proposé l’officialisation dela langue amazighe, c’est nousqui avons proposé une sessionparlementaire unique, c’est nousqui avons proposé l’amendementpermettant à l’opposition de sai-sir le Parlement...». Saâdani dira ainsi que, sur les

quarante propositions du FLN,«vingt ont été retenues dans leprojet final dont dix-sept qui sontvraiment fondamentales». C’est à peine s’il ne dit pas

que, tout compte fait, c’est le pro-jet du FLN et non pas deBouteflika. Une autre entorse aux«habitudes» si connues deSaâdani qui attribue, en tempsordinaire tout, absolument tout,que les choses positives, s’en-tend, au seul Bouteflika !

K. A.

C’est un Ammar Saâdani inhabituellement tendu,confus et visiblement très mal à l’aise qui a eu à animerune conférence de presse, hier mercredi, au siège de sonparti, le FLN, à Alger. «Nous avons remporté les électionsau Sénat, sans aucune alliance, contrairement à certainspartis.» Cette première charge suffisait déjà en soi, pourdeviner la cible du jour de l’atypique secrétaire général duFLN : le RND et, surtout son chef, Ahmed Ouyahia.

Saâdani ne digère pas que Ouyahia soit dans les bonnes grâces de Bouteflika.

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Cherif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Le choc externe, labaisse accentuée des prix dupétrole, a été «violent» et abien pesé sur l’économie natio-nale en 2015, au moins durantles neuf premiers mois de cetteannée, constatait hier le gou-verneur de la Banque d’Algérie.S’adressant devant des repré-sentants de l’establishmentbancaire et financier national,Mohamed Laksaci a ainsi rele-vé une contraction de 45% (-21,07 milliards de dollars) desexportations d’hydrocarbures,évaluées à fin septembre 2015à 25,79 milliards de dollarscontre 46,86 milliards de dol-lars une année auparavant. Eneffet, les quantités exportéesse sont contractées de 3,09%au cours des neuf premiersmois de 2015 comparativementà la même période de 2014,tandis que le prix moyen dupétrole est passé à 55,76 dol-lars le baril contre 106,65 dol-lars le baril pour la même pério-de de 2014.

Déficits commercial et de labalance des paiementsMohamed Laksaci citera

également le recul de 11,78%(-5,30 milliards de dollars) desimportations de biens, (39,7milliards de dollars à fin sep-tembre 2015 contre 45 milliardsà fin septembre 2014), dans lecontexte de l’impulsion demesures de containment (res-serrement des exigences enmatière de normes, lancementattendu des licences d’importa-tion, intervention accentuée del’autorité bancaire). Ce quis’est traduit pour le solde de labalance commerciale par undéficit de 12,82 milliards dedollars à fin septembre 2015contre un excédent de 2,93 mil-liards de dollars à fin sep-tembre 2014. Une situationdéficitaire dont pâtit égalementle solde global de la balancedes paiements, avec un écartde 20,82 milliards de dollars aucours des neuf premiers moisde 2015 contre un déficit deseulement 3,02 milliards durantla même période de l’annéepassée.

Érosions fortesdes réserves de change

et du FRRUn déficit «record» conju-

gué à l’effet de valorisationnégatif, qui a fait que lesréserves officielles de change

(hors or) se sont fortementcontractées durant cette pério-de.

Selon Mohamed Laksaci,les réserves se sont établies à152,70 milliards de dollars à finseptembre 2015 contre 159,03milliards de dollars à fin juin2015 et 178,94 milliards de dol-lars à fin décembre 2014. Soitune contraction entre la fin sep-tembre 2014 et la fin sep-tembre 2015 de 32,57 milliardsde dollars, relèvera le gouver-neur de la Banque centrale,évoquant ainsi un affaiblisse-ment certain de la positionextérieure du pays, outre ladiminution de la durée de cou-verture des importations.

Mais ce sont également lesfinances publiques qui subis-sent l’impact négatif du chocexterne, le déficit budgétaire secreusant et les disponibilités duFonds de régulation desrecettes (FRR) se poursuivant.

En effet, «le creusement dudéficit global du Trésor et l’éro-sion du FRR se sont accentuésdurant les trois premiers tri-mestres de 2015, en contextede faiblesse des revenus de lafiscalité pétrolière liée à la fai-blesse persistante des prix dupétrole et de dépenses budgé-taires toujours élevées», relè-ve-t-on.

En ce sens, MohamedLaksaci indique que lesrecettes de la fiscalité pétroliè-re ont atteint 1834,14 milliardsde dinars à fin septembre 2015(1 243,08 milliards de dinars àfin juin 2015) contre 2603,40milliards de dinars au cours dela même période de 2014(1 870 milliards de dinars aupremier semestre 2014).Corrélativement, le solde glo-bal des opérations du Trésors’est détérioré davantage pouratteindre un déficit de 1653,6milliards de dinars (1 157,5 mil-liards de dinars à fin juin 2015)contre un niveau de seulement789,6 milliards de dinars aucours des neuf premiers moisde l’année passée.

En conséquence, «le stockd’épargnes financières duTrésor a chuté à 2 913,3 mil-liards de dinars à fin septembre2015 (3 521 milliards de dinarsà fin juin 2015).

Au total, les ressources duTrésor (y compris celles duFRR) ont subi une érosiondrastique de l’ordre de 1 972,8milliards de dinars entre finseptembre 2014 et fin sep-tembre 2015, soit «une réduc-

tion de 40,4 en l’espace dedouze mois seulement, aprèsplusieurs années d’efforts sou-tenus d’épargne budgétaire».

La liquidité bancaire s’amenuise

Mais dans le contexte où latendance baissière des coursdu pétrole devrait se poursuivreencore, la nécessité d’œuvrerdavantage en matière deconsolidation budgétaire s’im-pose selon le gouverneur de laBanque d’Algérie.

Par ailleurs, MohamedLaksaci qui constate la pro-gression de 13,35% des créditsà l’économie durant les neufpremiers mois de 2015, «unrythme d’expansion (qui) nesemble pas être soutenable»,relève néanmoins et la fortebaisse des dépôts à vue auniveau des banques (-11,96%)avec une contraction plus pro-noncée des dépôts du secteurdes hydrocarbures (-39,10%),et la «détérioration» de la liqui-dité bancaire.

A fin septembre 2015, laliquidité globale des banquess’établit à 1828 milliards dedinars (2 104,96 milliards dedinars à fin juin 2015) contre 2730,88 milliards de dinars à findécembre 2014, certainesbanques étant davantagecontraintes que d’autres.

Considérant notamment queles banques doivent œuvrer àconcrétiser «l’objectif straté-gique» qu’est la réduction de lacirculation de la monnaie fidu-ciaire (29,9% de la massemonétaire globale M2), outre lefait qu’elles font l’objet d’unprocessus d’évaluation, sur labase d’audits et de «stresstests» de leur «résilience», legouverneur de la Banque cen-trale les incitera ainsi à jouer unrôle plus proactif.

Ce que Laksaci recommande aux banquesIl s’agira pour les banques,

Mohamed Laksaci considérantqu’elles auront un rôle crucialdans le contexte actuel, d’agirpour mieux mobiliser l’épargnedes ménages, stimuler l’octroide crédits sains et porteurs,soutenir l’investissement pro-ductif, les petites, moyennes ettrès petites entreprises et s’im-pliquer dans «le chemin definancement de la croissancehors hydrocarbures. Mais aussid’accroître leurs ressources enrecourant notamment au refi-nancement auprès de laBanque d’Algérie, après plusd’une décade d’excès del’épargne sur l’investissement.De fait, le gouverneur invite lesétablissements bancaires àrevenir au refinancement,notamment via le réescompte,à partir du premier trimestrecourant, voire dès le mois pro-chain. Ce qui contribuera»,observera-t-il aux banques depouvoir emprunter de manièreoptimale et sur la base d’effets«de qualité et éligibles» et,ainsi, de développer le marchémonétaire interbancaire.

La couverture des risques de change est possibleDans ce contexte, Mohamed

Laksaci qui évoquera l’engage-ment de la Banque d’Algérie àdévelopper l’injection de fondsdans l’économie citera «la pro-motion de la couverture àterme par les banques de laplace au profit des opérateurs»économiques. Il s’agit ainsi etdès les prochains mois d’assu-rer une couverture efficientedes risques, des pertes dechange dont pâtissent lesacteurs économiques, en rai-son des fluctuations de la

valeur du dinar. Ce faisant, legouverneur de la Banqued’Algérie qui notait pour lesneuf premiers mois de 2015une dépréciation de 19,57% dudinar par rapport au dollar etune dépréciation de 2,16% dudinar par rapport à l’euro, letaux de change effectif réel dela monnaie nationale restanttoutefois apprécié par rapport àson niveau d’équilibre demoyen terme, assure que l’au-torité monétaire poursuivra sapolitique actuelle en vued’améliorer la compétitivité etla stabilité macroéconomique.En d’autres termes, MohamedLaksaci laisse entendre que ladépréciation de la monnaienationale, sur la base de «larelative flexibilité du cours dudinar», se poursuivra encore.

Hausse record de l’inflation

D’autre part, le gouverneurde la Banque d’Algérie indiqueque la tendance inflationnistese poursuit, le niveau de l’infla-tion annuelle moyenne attei-gnant 5,3% en septembre2015. Excluant les biens agri-coles frais, l’inflation structurel-le est également croissante,atteignant 4,2% en moyenneannuelle à septembre 2015.Dans la mesure où le problèmede l’offre ne se pose pas, lamasse monétaire croît à unniveau «historiquement» trèsbas (0,81%) et que les coursmondiaux des produits de baseimportés ont été baissiers,l’ampleur de l’inflation en 2015pourrait peut-être s’expliquerpar «les dysfonctionnementsdu marché et notamment celuides produits agricoles frais,caractérisés par une traçabilitélimitée des transactions et unefaible régulation».

C. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE5Actualité

Les réserves de change ont enregistré une forte érosiondurant les 9 premiers mois de 2015, passant à 152 mil-liards de dollars en septembre dernier, indiquait hier legouverneur de la Banque d’Algérie qui évoque égalementla contraction significative de la liquidité bancaire et desdisponibilités du Fonds de régulation des recettes. Lesbanques sont appelées à se refinancer auprès de laBanque centrale et développer le marché monétaire inter-bancaire, Mohamed Laksaci évoquant la possibilité de lacouverture des risques de change.

Laksaci laisse entendre que la dépréciation de la monnaie nationale se poursuivra encore.

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LAKSACI PRÉSENTE LA CONJONCTUREDES 9 PREMIERS MOIS DE 2015

Des chiffres qui font peur

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Le Soird’Algérie Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE 6Actualité

À SON HUITIÈME JOUR

Le procès Sonatrach s’emballeAbder Bettache - Alger (Le

Soir) - Hier et pour la seconde foisà l’occasion de son passage à labarre, l’ex-vice-président chargédes activités de transport par cana-lisation, Benamar Zenasni, a réité-ré les propos tenus la veille. Il aréaffirmé de nouveau devant le tri-bunal criminel que le projet de GK3de 756 km reliant Hassi R’Mel à ElTarf qui a été inscrit par Sonatrachpour approvisionner l’est del’Algérie en gaz et également dansla perspective de le relier au projetGalzi, qui permettra à l’Algérie«d’alimenter le sud de l’Italie enpassant par la Sardaigne».

Selon les explications deZenasni, «la division transport alancé un appel d’offres pour réali-ser le projet et plus de dix sociétésont soumissionné, y compris unesociété algérienne, filiale deSonatrach qu’il présidait. Maisseule Saipem a maintenu l’offre enjuin 2008». Or, le mis en cause,selon ses dires, n’a été P-dgadjoint que le 6 novembre 2008.«J’ai pris le train en marche», asouligné Zenasni, mais il a consta-

té que la situation était exception-nelle car le projet avait un caractè-re d’urgence et il fallait retenirle mieux-disant, et Saipem a pro-posé 688 millions de dollars (49milliards DA) pour plus de 350 kmde canalisation.

«Je ne voulais pas signer lecontrat car le montant était tropélevé», explique l’ex-vice-présidentchargé des activités de transportpar canalisation M. BenamarZenasni. Néanmoins, le ministrede l’Energie de l’époque lui aconseillé de ne pas annuler cemarché car rien ne garantissait queles prix de réalisation n’allaient pasaugmenter et qu’il fallait seulementnégocier avec Saipem pour réduirele montant.

«Lorsque j’ai rencontré leministre de l’Energie, il m’a instruitde continuer le travail et qu’il n’étaitpas question d’annuler le projet. Il yavait une grande concurrenceentre l’Algérie et la Russie dans lacourse pour alimenter l’Italie engaz. Le projet a été réalisé en 2012et au jour d’aujourd’hui, Sonatracha exporté pour plus d’un milliard

sept cent millions de dollars. Troisannées après la fin des travaux,Sonatrach a amorti de très loin soninvestissement», a-t-il ajouté.

«Je ne suis jamais intervenu auprès de mon père»

Voulant savoir davantage surcette affaire, le président du tribu-nal criminel demande au mis encause «tu as conclu un accord enviolation du code de marchépublic». Et Zenasni de répondre :«Il faut être dans le contexte del’époque», d’où la question du jugequi lui dit «pourquoi n’avez-vouspas lancé un autre appel d’offrespour revoir à la baisse le montantdu contrat ?» «Si c’était le cas,

Sonatrach n’aurait pas pu négo-cier», rétorque l’ex-vice-président.

Pour rappel, ce dernier estpoursuivi pour les chefs d’inculpa-tion «d’association de malfaiteurs,passation de marchés en violationde la législation et du règlement envigueur et blanchiment d'argent».

Par ailleurs, le juge Reggad lui ademandé «tu savais que le fils del’ex-P-dg était consultant chezSaipem ?» «Non», répond Zenasni.«Si vous le saviez, auriez-voussigné ?» «Jamais», a-t-il répondu.C’est à ce moment précis que le filsde l’ex-patron du groupeSonatrach est invité à la barre.

Le président du tribunal criminelvoulait notamment en savoir si sur

son contrat conclu avec Saipem(sans aucune trace écrite) dansune affaire 92 millions de dollars àl’occasion d’un projet avecSonatrach. Mieux, le juge lui rap-pelle que Tulio Orsi, l’ex-P-dg de laSaipem l’avait chargé d’intercéderauprès de son père qui lui a oppo-sé une fin de non-recevoir en 2006.

Face au juge, MezianeMohamed-Rédha dira : «Je n’aijamais intervenu auprès de monpère». «J’ai reçu un prêt de 4 mil-lions DA de la part de Saipem en2009 sans signer aucun documentet par simple confiance, et je n’aipas remboursé car j’étais en pri-son», a reconnu MezianeMohamed-Rédha.

A la fin de son témoignage, cedernier cite des noms de per-sonnes déjà évoqués dans la pres-se à l’image de Rédha Hamacheou encore Farid Bedjaoui, maissans pour autant expliquer ledegré de leur implication danscette affaire.

Hier, en début d’après-midi, lejuge a entamé l’audition des per-sonnes du troisième groupe de l’af-faire soit celles impliquées dansl’affaire de la rénovation du siègeGhermoul. Une rénovation «faiteaussi dans l’urgence en optantpour la procédure du gré à gré».

A. B.

La recherche scientifique peinetoujours à trouver un accompagne-ment sur le terrain. Selon MokhtarSellami, directeur du développementtechnologie et de l’innovation auministère de l’Enseignement supé-rieur, il y a actuellement 307 projetsvalorisables qui attendent preneur.

Salima Akkouche - Alger (le Soir) -S’exprimant hier lors d’une journée sur lavalorisation de la recherche en santé, M.Sellami a expliqué que ces projets ont subiles différents tests de validation et sont prêtsà être exploités.

Le problème, ces projets innovants sonttoujours dans les tiroirs des universités àdéfaut de pouvoir trouver preneur. «Noussommes frustrés de voir que certains projetsont leur place comme la télémédecine maisqui ne trouvent pas preneur, pourtant noussommes disposés à les mettre sur le terrain.Aujourd’hui, notre faiblesse se situe auniveau de la fin de la recherche car lescentres universitaires de recherche ne sontpas des entités économiques mais descentres de recherches, une fois le projet derecherche finalisé, il a besoin d’être reprispar des institutions et des entreprises écono-miques pour l’accompagner à le mettre sur leterrain. Nous avons une faiblesse au niveaudu tissu industriel et économique pour lacréation de start-up et des PME sur les pro-jets innovants», a-t-il souligné.

Une grande partie de ce problème, pour-suit le professeur, est due aux importations.«Il faut savoir que les importations massivesont beaucoup ralenti la situation du dévelop-pement technologique du pays, aujourd’hui,lorsqu’on parle des voies et moyens inno-vants permettant une économie de savoirindépendante des hydrocarbures, larecherche scientifique est une solution nonnégligeable et nous avons des résultats quisont prêts à aller vers la phase productivemais nous avons besoin de l’accompagne-

ment des institutions pour les concrétiser surle terrain», a indiqué l’intervenant qui sou-ligne que le budget alloué pour la rechercherépond à tous les projets de recherche scien-tifique. «Nous avons le financement néces-saire pour le développement de larecherche», a-t-il assuré.

Par ailleurs, le professeur Chawki ZianiCherif de l’université de Tlemcen qui a pré-

senté un projet sur la synthèse d’un nouvelantibiotique dit avoir grand «espoir de voirson médicament devenir un blockbuster»soit un médicament qui génère plusieurs mil-liards de dollars par an.

Cet antibiotique s’il réussit à voir le jourva résoudre définitivement le problème de larésistance aux bactéries. Soit une premièredans le monde. Pour l’instant, le médica-

ment, explique son inventeur, est encore enphase d’expérimentation sur les différentessouches bactériennes.

L’antibiotique a réussi à résister pour lemoment aux six souches dont il a fait l’expé-rimentation. «Si nous réussissons à l’es-sayer sur 30 ou 40 souches, ça sera bon»,espère le professeur Ziani.

S. A.

Le début de l’audition des mis en cause dans le contratattribué aux Italiens de Saipem Contracting Algeria aconstitué l’un des points forts au huitième jour du procèsde l’affaire Sonatrach 1. Les propos tenus la veille par l’ex-vice-président des activités de transport par canalisationont été de nouveau évoqués hier par le concerné.

L’affaire Saipem et le siège de Ghermoul à l’ordre du jour.

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

307 projets attendent preneur Photo : Samir Sid

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Naouel Boukir - Alger (LeSoir) - Joint hier pour mesurer laparticipation des enseignants dusupérieur concernant cettegrève, le coordinateur du Cnes,Abdelmalek Rahmani, a confiéqu’il a été contacté par le ministrede l’Enseignement supérieur etde la Recherche scientifique,mardi dernier. Selon lui, TaharHadjar a exprimé lors de sa ren-contre avec ce dernier «sa dispo-nibilité ainsi que sa disposition» àécouter et à débattre de leursrevendications «dans les plusbrefs délais».

Interrogé sur la date précisede cette éventuelle réunion, leporte-parole du Cnes a indiquéqu’il rédigerait un compte-rendudans ce sens afin de l’exposerlors du conseil national du syndi-

cat ce vendredi 8 janvier. Enoutre, l’éventuelle réunion avec leministre de tutelle se tiendra«probablement» samedi 9 jan-vier.

Par ailleurs, cet engagementne freine en rien les trois jours degrève qui prendra fin aujourd’huicomme prévu, a précisé A.Rahmani. Concernant l’adhésiondes enseignants à ce mouve-ment justement, il a évoqué «uneforte participation». Pourtant, lescours se sont déroulés le plusnormalement du monde auniveau des universités d’Alger ouencore de Béjaïa. A cet effet, lecoordinateur du Cnes a insistésur la considération des 60% deprofesseurs vacataires qui ne sesentent pas impliqués s’agissantdes grèves ou des revendica-

tions, à caractère socioprofes-sionnel pour la plupart.

Le Cnes veut faire valoir,entre autres, la crise dans laquel-le vit l’université algérienneaujourd’hui et sa dégradationconstante. Que ce soit pour leniveau d’étude ou le mode degestion tout aussi archaïquequ’anarchique et qu’il faudrait

évaluer afin d’y pallier «en urgen-ce».

De plus, il y a lieu de considé-rer le niveau des salaires desenseignants oscillant entre 46000 DA et 56 000 DA à l’heure oùl’inflation et les nouvelles disposi-tions socioéconomiques rabat-tent leur moindre pouvoir d’achat.

N. B.

LE CNES EN GRÈVE

Tahar Hadjar se dit ouvert à des discussions

Prévues du 5 au 7 janvier 2016, ces trois journéesde grève sont la continuité de celles de décembre der-nier pour les mêmes revendications. La différenceréside dans le fait que la présente grève a abouti.

Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

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Younès Djama - Alger (LeSoir) - Son président-directeurgénéral, Djoudi Kamel, a indiquéque cette nouvelle organisation,qui a reçu l’accord du Conseildes participations de l’Etat(CPE), a été rendue nécessairepar trois préoccupations.

La première est d’ordre indus-triel, car il s’agit en l’occurrencede la nécessité d’«homogénéiserles différentes entités qui jusque-là opéraient en solo» et souventles unes «marchant sur lesplates-bandes des autres», cha-cune avec son plan de chargesans aucune forme de regroupe-ment. «A titre d’exemple, toutesles opérations de chaudronnerieet de charpente à la faveur decette nouvelle organisation sontregroupées autour d’une seuleentité : l’Entreprise nationale dela charpente et la chaudronnerie(ENCC). Alors qu’auparavant,plusieurs entités y interve-naient», nous a affirmé KamelDjoudi.

La deuxième préoccupationqui a présidé à cette réorganisa-tion est d’ordre économique etrépond à un souci de rationalisa-tion des dépenses, puisque lenombre d’entreprises activantdans le secteur se réduit à 17EPE. «77 entreprises, cela signi-fie autant de P-dg, de conseils

d’administration et de commis-saires aux comptes. Et doncbeaucoup de dépenses. Enréduisant leur nombre, nousrépondons à ce souci de rationa-lisation», confirme le P-dgd’Imetal.

La dernière préoccupation quia rendu nécessaire cette nouvel-le organisation du groupe indus-triel, porte sur le rajeunissementdes compétences «fer de lance»de la nouvelle stratégie.

Concrètement, cela consisteen la mise à la retraite de prèsd’une dizaine de P-dg et leurremplacement par de jeunescadres promus à ces postes deresponsabilité. Il est temps demettre au défi ces jeunes cadresmême s’ils manquent d’expérien-ce. Nous allons les accompa-gner», relève Kamel Djoudi.

Cession des partsd’ArcelorMittal : l’opération

«n’est pas arrêtée» Par ailleurs, le P-dg d’Imetal a

souligné que les deux préoccu-pations majeures, pour lui,étaient la réhabilitation du com-plexe El Hadjar à travers le haut-fourneau (HF) et ce, à échéancedu mois de mars 2016. L’autrepréoccupation consiste à menerles travaux du complexe sidérur-

gique de Bellara dont les pre-miers essais sont prévus pourjuillet-août 2016, tandis que lapériode affectée aux laminoirsest prévue pour décembre decette année.

«Nous voulons mener ces tra-vaux malgré les contraintes liéesà l’amenée de gaz, électricité…»,note Kamel Djoudi qui préciseque les projets sont «pris encharge» par le ministre del’Industrie.

Au sujet d’El Hadjar, le P-dgd’Imetal a démenti que l’opéra-tion de finalisation de l’accord decession des parts d’ArcelorMittalse soit arrêtée, comme rapportéçà et là, ajoutant que d’ici la finde janvier, un dossier complet

sera présenté aux pouvoirspublics pour approbation. SelonDjoudi, des experts financierssont en train d’auditer l’entrepriseet des juristes travaillent sur lescontrats. «Tout cela prend dutemps mais l’opération n’est pasarrêtée», assure le P-dg d’Imetal.

A propos du secteur desmines, cheval de bataille duministère de l’Industrie cetteannée pour son apport incontes-table à la sidérurgie, KamelDjoudi assure que le seul gise-ment qui peut satisfaire cebesoin en fer est le gisement deGara Djebilet eu égard au volu-me potentiel (2,5 milliards detonnes) qu’il recèle, contraire-ment aux gisements de l’Ouenza

et Boukhadra dont les volumessont «limités». Le P-dg d’Imetalsouligne le besoin de s’attaquerà tous les «éléments pénali-sants» comme le phosphorepour rendre exploitable le fer quereferme ce gisement.

Le groupe industriel a obtenul’accord de principe d’un consor-tium chinois pour la mise envaleur de ce gisement. Unaccord qui ne sera effectifqu’après la finalisation de l’étudede faisabilité pour débarrasser ceminerai du phosphore qui rendson exploitation improbable.

Un travail est engagé avec uncélèbre laboratoire canadien.

Y. D.

Le Soird’Algérie Actualité

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os :

DR

Le Groupe des Industries métallurgiques et sidérur-giques (Imetal) a mis en place, dès la fin du mois dedécembre, la nouvelle organisation de son groupe indus-triel. Cette réorganisation a touché la reconfiguration d’unportefeuille de 77 entreprises activant dans le secteur quise réduit à 17 entreprises publiques économiques (EPE),toutes regroupées par métier d’activité.

Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE7ELLE A TOUCHÉ LA RECONFIGURATION D’UN PORTEFEUILLE

DE 77 ENTREPRISES

Nouvelle organisation du Groupe Imetal

La réhabilitation du complexe El-Hadjar se fera à échéance du mois de mars 2016.

SIGNATURE D’UN PROTOCOLE D’ACCORD DE PRODUCTIONDE CABINES SAHARIENNES

La Turquie veut porter ses investissements en Algérieà 10 milliards $ US «à court et moyen terme»

L’entrée en production estprévue en 2017. Selon la SG duministère de l’Iindustrie qui a pré-sidé avec le chargé d’affaires àl’ambassade de Turquie enAlgérie la cérémonie de signatu-re du protocole, il est attendu de

ce projet de répondre à unedemande nationale de plus enplus forte, la réalisation de nou-veaux produits, une contributionà l’exportation et à l’économie dupays et une diminution desimportations. L’objectif à traversce partenariat est d’arriver «à

réaliser 3 000 cabines saha-riennes par mois au lieu de 2 000par an» actuellement, a soulignéla représentante du ministre del’Industrie.

Le chargé d’affaires de l’am-bassade de Turquie en Algérie a,quant à lui, salué ce partenariat

qui, rappelle-t-il, s’inscrit dans lecadre des visites effectuées enAlgérie par Recep TayyepErdogan d’abord en tant quePremier ministre et ensuite en saqualité de chef de l’Etat. Selonlui, la Turquie ambitionne de por-ter le montant de ses investisse-ments en Algérie d’un peu plusde 2 milliards de dollars actuelle-ment, à 10 milliards de dollars «àcourt et moyen terme».

Le partenariat porte aussi surl’installation sur le site de lasociété Cabam Aïn M’lila d’uneunité de production de fibroci-ment (mélange de ciment etd'amiante) dont les analyses dela matière première locale ontdéjà donné des résultats pro-bants. Il est aussi prévu l’installa-tion d’une nouvelle ligne de pro-duction sur le site de la sociétéSCBA Baba Ali ainsi que la fabri-cation de cabines blindées.

Dans le même cadre, il estannoncé que l’unité CSMA Gué-de-Constantine abriterait des

ateliers de transformation demenuiserie aluminium et PVC.

Rappelons que la sociétéOzgun Insaat est implantée enAlgérie depuis 2004 et a, à sonactif, plusieurs projets réalisésdans l’infrastructure, hydrauliqueet les mines et énergie. Son pré-sident a indiqué que dans lecadre de sa présence qui dated’une dizaine d’années enAlgérie, l’entreprise a partagé ettransféré son expérience etsavoir-faire au personnel algé-rien, cadres et ouvriers, ajoutantque dans ses projets, la sociététurque a baissé le pourcentagedes travailleurs expatriés àmoins de 10%.

L’entreprise est ainsi arrivée àemployer dans ses projets plusde 90% de personnel algérien.Quant à Vefa Holding, elle estconsidérée comme l’un des prin-cipaux groupes du secteur de laconstruction en acier léger enTurquie.

Y. D.

L’Algérie et la Turquieont annoncé hier la signa-ture d’un protocole d’ac-cord pour la production decabines sahariennes, cha-lets et autres produits enbois (meubles et portes...).Ce partenariat, dont lemontant d’investissementest estimé à 63,2 millionsDA, a été conclu entre lesdeux sociétés turquesOzgun Insaat et Vefa spé-cialisées dans les struc-tures préfabriquées et laconstruction en acier léger,d’une part, et le Groupedes industries localesDivindus, d’autre part.

La demande nationale en cabines sahariennes est de plus en plus forte.

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE 8

L e jeune homme bien instruit deschoses qu’est devenu Bennabientre les années 1920 et 1930 s’in-

téresse à l’action islahiste que développe àConstantine même Abdelhamid Ben Badis.C’est entre 1914 et 1922 que l’idée denahda est arrivée en Algérie avec le retourde Tunis, du Caire ou du Hedjaz des étu-diants comme Ben Badis, al-Okbi, Tébessi,al-Ibrahimi, al-Mili et d’autres, mais aussiavec l’apparition de la presse arabophone etl’entrée des livres de Abdou, al-Kawakibi,Tantawi Jawhari, etc. La lecture des jour-naux paraissant en français le met aucontact d’une autre approche du réveil por-tée par la tendance moderniste formée àl’école française. Elle revendique des droits,demande l’assimilation des Algériens et lerattachement de l’Algérie à la France. Cephénomène dual n’était pas spécifique àl’Algérie. La renaissance s’est présentée

dans les pays arabes, en Afrique du Nord etdans le sous-continent indien sous cedouble visage, celui du réformisme d’essen-ce religieuse d’une part et du modernismed’essence séculière, d’autre part, tendancesrestées à ce jour les principaux protago-nistes du débat intellectuel et politique dansles pays musulmans. Dans les années 1930, Bennabi est le

seul à poser dans le contexte algérien unefranche distinction entre la nature politiqueet la nature civilisationnelle des problèmes,ce qui va être à l’origine d’un immense mal-entendu entre lui et le mouvement nationaldans sa triple composante (oulamas, assi-milationnistes et nationalistes). Là où luivoyait une nécessité de réformer les idéeset d’éduquer socialement les individus, lesanimateurs du mouvement national nevoyaient que des droits politiques à revendi-quer. Pour lui le problème était de naturepsychologique, mentale, culturelle, éduca-tionnelle et requérait une approche quidevrait viser à transformer la mentalité del’homme colonisé et «indigénisé» en menta-lité d’homme de civilisation, tandis que poureux le tout était de réclamer et d’obtenir desdroits qui déboucheraient sur l’indépendan-ce, laquelle réglerait automatiquement tousles problèmes.Pour lui, la renaissance ne peut résulter

de prêches religieux ou de discours revendi-cateurs mais d’une mutation psychique, d’unbouleversement des mentalités, d’une révo-lution sociale qui doivent être l’objet prioritai-re de toute action politique. Il la décritcomme «le passage solennel dans un pro-cessus de l’histoire de l’inertie anarchiquedes êtres et des choses à la phase de l’or-ganisation, de la synthèse et de l’orienta-tion… Il s’agit d’éliminer dans les usages,les habitudes, le cadre moral et social tradi-tionnel ce qui est mort ou mortel afin de faireplace à ce qui est vivant et vital» ; il prôneun esprit nouveau, «une métanoïa pourrompre l’équilibre traditionnel, l’équilibre dela décadence d’une société qui cherche unéquilibre nouveau, celui de la renaissance»(Les conditions de la renaissance, 1949).Mais les hommes politiques de son temps

ne voient pas la profondeur du problème etpensent qu’ils peuvent le résoudre par l’imi-tation de l’Occident sur le plan technique,sur le plan des «choses». On lit dans lamouture 1960 du Problème des idées : «Ini-tialement, notre renaissance n’a pas porté,comme celle du Japon, sur une révision fon-damentale de nos idées intégrées pour lesréadapter, d’une part, à nos archétypeshéréditaires, et pour les adapter, d’autrepart, aux archétypes de l’Occident. Il n’étaitpas dans nos dispositions mentales héritéesde la décadence de le faire. En conséquen-ce, notre renaissance n’a pas préludé par undébat sur les idées, mais sur les choses.Elle a commencé vaguement avec l’idée —répandue dans le monde musulman vers lemilieu du XIXe siècle — que l’Europe nousdépassait avec les choses : la banque, l’usi-ne, le laboratoire, l’école, les canons, lesfusils…

Nous n’avions pas compris qu’elle nousdépassait par ses conceptions, sa philoso-phie sociale, c’est-à-dire, en un mot, par lapuissance du soubassement idéologique quisoutenait son monde des choses.» Mêmeaujourd’hui, les musulmans n’ont pas enco-re compris cette nuance. Quand il entame l’exposé de sa vision de

la renaissance dans Les conditions de larenaissance, Bennabi reprend les chosesdepuis le moment où le monde musulmanest entré en décadence : «Le peuple algé-rien n’est pas en 1948 mais en 1368, c’est-à-dire au point de son cycle où toute son his-toire est encore une simple virtualité. Le faitest d’ailleurs commun à tous les peuples del’islam. Le problème est celui d’une civilisa-tion à sa genèse, aggravé par les séquellesd’une décadence.» Il prend alors le versetcoranique («Dieu ne change rien à l’étatd’un peuple…») qui sert de fondement à lanahda et le soumet à un double questionne-ment : est-ce que le verset est historique-ment vrai ? Est-ce qu’il est applicable au casalgérien ? Puis il répond : «L’efficacité bio-historique d’une religion est permanente etne constitue pas une propriété exceptionnel-le particulière à son avènement chronolo-gique. Son avènement psychologique peutse renouveler et même se perpétuer si l’onne s’écarte pas des conditions compatiblesavec sa loi.» Mais comment s’y prendre ?Par où commencer ? Bennabi apparaît alorspour ce qu’il est : un planificateur de civilisa-tion, un manager de ressources humaines àune méga-échelle. Tandis que ses prédé-cesseurs ou contemporains se limitaientpour la plupart à un langage théologique, lit-téraire, voire purement politique, lui va tenirun langage de «mécanicien» de l’histoire. Ilva élaborer un système de pensée dédié àla mise en œuvre du hadith selon lequel «ledernier de cette nation ne sera réformé quepar ce qui a réformé son premier» car sonpostulat de base est que c’est par l’islamque les musulmans peuvent se refaire. Le pays étant occupé, il n’est pas pos-

sible de compter sur les institutions colo-niales pour qui l’Algérie est un champ d’in-vestissement, le sol un gisement de res-

sources et l’«indigène» une main-d’œuvrepresque gratuite. Bennabi prend alors laplace d’un gouvernement et trace un pro-gramme d’action à long terme qui postuleune politique de formation des ressourceshumaines (l’homme), une utilisation écono-mique des richesses naturelles (le sol), etune organisation industrielle du travail (letemps). Le mouvement de renaissance apparu

dans le monde musulman et connu sous lenom de «Nahda» ne remonte pas à la révol-te des Cipayes qui a éclaté en Inde en 1858,mais, pour sa composante religieuse, à uneépoque plus éloignée. Au XIVe siècle déjà,Ibn Taïmiya avait appelé à une «réforme desgouvernants et des gouvernés» sous le nomd’«Islah». Entre 1309 et 1314, il compose lecélèbre ouvrage qui est encore à ce jour uneréférence : Kitab as-siyassa chariya fi islahar-raï wa raïya que Henri Laoust a cru devoirtraduire en 1948 sous le titre de Traité dedroit public d’Ibn Taïmiya.(1) Quatre sièclesplus tard, Mohamed Ibn Abdelwahhab(1703-1792) ressuscite les idées d’Ibn Taï-miya dont il découvre la pensée en Syrie oùil a fait ses études. Prédicateur en Arabie puis en Iraq et en

Iran, il prêche le retour au «salaf» (devan-ciers) et l’abandon des «bida‘» (innovations)et s’oppose au maraboutisme, aux confré-ries et aux traditions fatalistes. Il trouve en lapersonne du chef d’une tribu de Dir’iyya,Mohamed Ibn Séoud, un protecteur et undisciple. Leur alliance conduit à la conquêtede tout le Najd puis de la Mecque et deMédine. Après sa mort, la dynastie issue deSéoud (qui a épousé une fille du cheikh)adopte sa doctrine et en fait la base de sonEtat. Mais ce premier royaume saoudite estdétruit par Ibrahim Pacha (le fils de Méhé-met Ali) en 1818 à la demande des Otto-mans. A la même époque apparaît en Indeun courant réformateur de caractère moder-niste mené par Shah Wali Allah (1703-1762)qui incite au rapprochement entre lesvaleurs islamiques et les valeurs occiden-tales. Les deux mouvements entrent en rela-tion et confrontent leurs thèses, notammentà l’occasion du pèlerinage à La Mecque etdes séjours d’études des étudiants arabes àDelhi. Sur le plan organisationnel, les Otto-mans sont les premiers à mettre en branleun train de mesures visant à rétablir leurniveau par rapport aux Européens.

En Égypte, province ottomane depuis1517, une flotte de guerre française dirigéepar un général de vingt-neuf ans, Bonapar-te, débarque en 1798 à Alexandrie. Son butest de couper aux Anglais la route de l’Inde.Ceux-ci le comprennent et attaquent lespositions françaises. Les Ottomans et lesMamelouks prêtent main-forte aux Anglais.En août 1799, Bonaparte abandonne lecommandement à l’un de ses adjoints etrentre en France. Battus par la coalitionanglo-ottomane, les Français quittentl’Égypte en 1801. Ceci pour les faits mili-taires. Sur le plan culturel, l’expédition deBonaparte a, pour la première fois, mis encontact les deux civilisations et provoqué un

bouleversement dans l’esprit de l’élite égyp-tienne. Mohamed Ali ayant accédé au pou-voir en 1804 avec l’aide des Mamelouks seretourne contre les Turcs et les Anglais etengage son pays à partir de 1810 dans unmouvement de modernisation. En 1812, ils’attaque aux Wahhabites et s’empare deMédine, Djeddah, La Mecque et Taïf. Séduitpar la civilisation française et admirateur deBonaparte, il veut faire de l’Égypte un Etatmoderne et indépendant. Il règnera pendantquarante-quatre années au cours desquellesil jettera les bases de l’Egypte moderne. Son fils, Ibrahim Pacha, étend l’œuvre de

modernisation à la Syrie, au Liban et à laPalestine. Il y établit l’égalité entre les troisreligions (islam, christianisme, judaïsme).Ayant conquis le Yémen et la Crète, il setourne vers le cœur de l’Empire ottoman,s’empare de Konya et arrive à cent kilo-mètres de la capitale quand son père lesomme de s’arrêter et de revenir sur sespas. Mohamed Ali avait les moyens dedéposer le sultan Mahmoud II qui avait crûson heure venue, mais il ne se résolut pas àle faire en dépit de l’insistance de son fils quipiaffait d’impatience de parachever l’œuvreentamée. C’est alors qu’Istanbul signe destraités de défense avec la Russie et l’Angle-terre auxquels elle accorde d’importantesconcessions pour la protéger. En 1839, l’armée ottomane tente de

reprendre la Syrie mais Ibrahim Pacha ladéfait. Mahmoud II s’éteint. Son fils Abdul-madjid, âgé de dix-sept ans, lui succède.

En 1840, une coalition composée de laPrusse, de la Russie et de l’Angleterreattaque le Liban et la Syrie et les soustrait àla souveraineté de l’Égypte. Vaincue, celle-ciredevient vassale d’Istanbul. En 1848, Moha-med Ali décède à l’âge de quatre-vingt ans.Son fils Ibrahim étant mort quelques moisavant lui, c’est le fils de ce dernier, Abbas 1er,qui accède au trône et défait en peu detemps ce que son grand-père avait réalisé enune vie. Influencé par les milieux religieux, ilferme les grandes écoles fondées par sonillustre prédécesseur, arrête la politique desgrands travaux et chasse les coopérantsétrangers. L’enseignement public périclite etl’Égypte se met alors à marquer le pas(2).

Il va élaborer un système de pensée dédié à la mise enœuvre du hadith selon lequel «le dernier de cette nationne sera réformé que par ce qui a réformé son premier»car son postulat de base est que c’est par l’islam que lesmusulmans peuvent se refaire. Le pays étant occupé, il

n’est pas possible de compter sur les institutionscoloniales pour qui l’Algérie est un champ

d’investissement, le sol un gisement de ressources etl’«indigène» une main-d’œuvre presque gratuite.

La même année, le bey de Tunis promulgue uneConstitution instituant un conseil de soixante membrespuis nomme Kheireddine Pacha Premier ministre. Cedernier, qui est considéré comme le fondateur de laTunisie moderne, crée le collège Sadiki où sont

enseignées pour la première fois les sciences exactes etles langues étrangères et d’où sortiront les générationsqui animeront le mouvement de libération de la Tunisie

et construiront son Etat indépendant.

Par Nour-Eddine [email protected]

PENSÉE DE MALEKBENNABI 22) La renaissance (nahda)

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 7 janvier 2016 - PAgE 9En Turquie, le sultan Abdulmadjid 1er

inaugure les «Tanzimat», politique demodernisation inspirée des idées politiqueseuropéennes. En 1839, un décret instaurel’égalité de tous les sujets de l’Empire(musulmans, chrétiens, juifs) devant la loi ;un code pénal éloigné de la «charia» (loireligieuse) est adopté en 1840, en mêmetemps qu’est créée la Banque ottomane ;une nouvelle loi commerciale est édictée en1850 ; en 1856, le sultan décrète l’abolitionde la «jizya» (impôt spécifique aux non-musulmans). Une «fetwa» s’opposant à cesréformes est lancée à La Mecque, appelantà la révolte contre le pouvoir ottoman.

Une frénésie de modernisation s’emparedes sphères dirigeantes des Etats musul-mans, donnant l’espoir d’une véritablerenaissance. L’imprimerie est introduite enTurquie et en Égypte, ce qui favorise la cir-culation des connaissances et des idées. La presse écrite apparaît en 1828 en

Egypte, en 1832 à Istanbul, en 1847 à Alger,en 1848 à Téhéran, en 1855 à Beyrouth, en1868 en Iraq, en 1875 au Yémen... Les mis-sions religieuses chrétiennes s’installent enpays d’islam, des étudiants musulmans sontenvoyés en Europe, un mouvement de tra-duction de livres prend son essor en Tur-quie, en Égypte, en Iraq… En 1861, le sul-tan Abdulaziz promulgue un nouveau codecivil et fonde la «Ligue de Galatasaray»pour l’enseignement du français. En 1866, le Khédive égyptien installe

une Assemblée consultative de soixante-quinze membres élus au suffrage indirect.Cette dynamique de réformes est interrom-pue en 1871 chez les Ottomans sous lapression des milieux religieux. La même année, le bey de Tunis pro-

mulgue une Constitution instituant un conseilde soixante membres puis nomme Kheired-dine Pacha Premier ministre. Ce dernier, quiest considéré comme le fondateur de laTunisie moderne, crée le collège Sadiki oùsont enseignées pour la première fois lessciences exactes et les langues étrangèreset d’où sortiront les générations qui anime-ront le mouvement de libération de la Tunisieet construiront son Etat indépendant. En 1876, le sultan Abdulhamid II institue

un Parlement à deux chambres. Les pre-mières élections d’un Parlement dans lemonde musulman ont lieu en 1877, revendi-quées par un mouvement intellectuel, «Lesjeunes Ottomans», qui cherche à concilierl’islam et les idées occidentales. En Inde, SirSayyid Ahmed Khan Bahador (1817-1890),disciple de Shah Wali Allah, introduit les pre-mières réformes inspirées du modèle britan-nique et fonde l’Anglo-Oriental College d’Ali-garth en 1875. Il critique les traditionalistesqui l’accusent en retour de matérialisme. Ilest l’auteur de plusieurs ouvrages dont onretrouve l’influence dans l’œuvre de Abder-rahman al-Kawakibi. En Perse, le ShahNasr-Eddin (1848-1896) ouvre son pays àl’Occident et visite plusieurs fois l’Europe. C’est toutefois le Perso-Afghan Djamel-

Eddin al-Afghani qui va réveiller lesconsciences dans le monde arabo-musul-man et susciter le courant que vont repré-senter Abdou, Ridha, Arslan et Ben Badis.Jusque-là, la modernisation avait été le faitdes Etats et visé les institutions. Maintenant,elle va devenir l’affaire des intellectuels etdes élites politiques formées dans l’ambian-ce du «réveil». Arrivé en Egypte en 1872, al-Afghani fait la connaissance, à Khan Khalili,du jeune Mohamed Abdou alors en pleinecrise mystique. Conquis par al-Afghani,Abdou prend conscience de la caducité du

modèle traditionaliste et se passionne à par-tir de là pour la recherche d’un nouveaumodèle alliant les principes de l’islam et larationalité moderne. Il s’initie au français etcommence à lire des ouvrages européens.A la création du journal al-Ahram en 1876, ilest l’un de ses collaborateurs. En 1879, al-Afghani est expulsé d’Égypte

par le khédive Tewfik. A son tour, Abdou estinterdit de presse et assigné à résidencedans son village natal. Un an après, ilretrouve sa liberté de mouvement et estnommé directeur du journal officiel qu’il diri-ge pendant un an et demi. Il milite pour unrégime constitutionnel et la modernisation

de l’éducation en Égypte. En 1882, éclate larévolte du colonel Orabi contre la mainmisedes Anglais sur l’Etat égyptien. Abdou sou-tient le mouvement. Il est jugé et condamnéà l’exil. Il s’installe pendant quelques mois àBeyrouth avant de rejoindre al-Afghani àParis. Les deux penseurs sont une nouvellefois séparés en 1884. Abdou retourne auLiban où il restera jusqu’en 1889. C’est làqu’il entame la rédaction de Rissalat attaw-hid. Rentré en Égypte, il est nommé auconseil d’administration d’al-Azhar et auConseil législatif. En 1899, il est élevé à ladignité de muphti.

Rissalat attawhid est publié en 1897.Abdou y développe une conception libéraleet rationnelle de l’islam et déplore que «lavie des musulmans soit devenue une mani-festation contre leur propre religion». Dansce petit livre d’une centaine de pages, il sepropose de libérer l’esprit musulman de l’en-seignement dogmatique et scolastique : «Lareligion peut nous révéler certaines chosesqui dépassent notre compréhension, elle nepeut nous en enseigner aucune qui soit encontradiction avec notre raison.» Il pose quela seule source authentique de l’islam est leCoran et un nombre très réduit de hadiths,et en déduit que c’est à la raison qu’il revientd’examiner la preuve des dogmes religieuxet des règles de conduite pour déterminers’ils émanent vraiment de Dieu et note : «Encas de conflit entre la raison et la tradition,c’est à la raison qu’appartient le droit dedécider.» Allant plus loin, il considère que«les prophètes jouent vis-à-vis des peuplesle même rôle que l’intelligence par rapportaux individus ; leur envoi répond à un besoinde la raison». Il rejette le principe d’imitationaveugle des anciens, le taqlid : «L’imitationpeut s’exercer sur le vrai aussi bien que surle faux ; elle peut aussi avoir pour fruit l’utilecomme le nuisible ; elle constitue donc unégarement que l’on pardonne à l’animalmais qui ne convient pas à l’homme.»(3)C’est de lui que vont se réclamer RachidRidha, Chakib Arslan, Ben Badis et ceuxqui, après lui, voudront tenter une percéecontre le modèle traditionaliste. Au départ donc, la renaissance était un

mouvement politique qui aspirait à libérer lanation musulmane de la domination mongo-le à l’époque d’Ibn Taïmiya, ottomane àl’époque d’Abdelwahhab et européenne auXXe siècle. Au milieu du XIXe siècle, un cou-rant intellectuel apparaît en Syrie, opposé àla domination ottomane. Il est animé par desassociations et des journaux à dominantechrétienne et prône l’union arabe et la laïci-té. On trouve parmi ses principaux anima-teurs appelés les «Nahdaouis» : SelimRamadhan, Hussein Bihem, Hounaïn al-Khoury, Selim Boutros al-Boustani, Ibrahimal-Yazidji… L’Emir Abdelkader aurait faitpartie de l’une de ces associations auxcôtés de Iskander Alazar et Adib Ashak…C’est dans cette ambiance intellectuelle que

s’est formé un grand visionnaire de la réfor-me du mode de pensée islamique, Abder-rahman al-Kawakibi. Jeune, il avait été mar-qué par un article d’al-Boustani intitulé«Limadha nahnou fi taâkhour» («Pourquoisommes-nous arriérés ?») dans lequel leconfessionnalisme et les différences eth-niques sont désignés comme les causes duretard arabe. Ce mouvement met en avantla renaissance «arabe» et connaîtra sonapothéose entre les années cinquante etsoixante-dix sous le nom de «baâth al-arabi». La renaissance arabe s’éloigne dessources islamiques et se mâtine de marxis-me. Elle a pour objet l’unité du monde arabeet prend dès lors ses distances de la Tur-quie et de la Perse. Le Nassérisme seral’une de ses expressions, mais c’est surtoutle parti socialiste Baâth, créé par les SyriensMichel Aflak et Salah-Eddin Bitar, qui vaincarner cette idéologie laïque en Syrie eten Irak. Il faut noter que Bennabi ne mentionne

pas comme efforts de renaissance les pro-grammes de modernisation lancés parMohamed Ali, les Ottomans, les Persans oules Afghans. Pour lui, la nuit couvre tout l’es-pace temporel qui va d’Ibn Khaldoun à Dja-mel-Eddin al-Afghani. Tout comme il n’ac-corde aucun intérêt à la «renaissance timou-ride», il n’en accordera pas davantage à la«renaissance arabe». De la même manière,il ignore superbement le fossé qui sépareles sunnites des chiites. Il assigne à larenaissance une double et difficile mission :rattraper le retard sur la pensée coraniqueet sur la pensée scientifique moderne. Ilécrit : «Si la décadence est un décalage,inversement la renaissance est l’effort dumonde musulman sur le plan psycholo-gique, le mouvement de sa conscience pourrattraper son retard sur la pensée coraniqueet la pensée scientifique moderne» (Voca-tion de l’islam). Selon lui, on ne peut chan-ger l’homme qu’en agissant sur son psychis-me, ses croyances : «Au point de départ detoute transformation sociale, une réformereligieuse est nécessaire.» Il attend de larenaissance qu’elle «renouvelle l’hommeconformément à la véritable tradition isla-mique et à l’expérience cartésienne» (Voca-tion de l’islam). Il s’agit donc de la réalisationd’une double révolution mentale : sortir del’influence des écoles doctrinales qui se sont

accommodées au fait accompli de Siffin, etcréer les conditions d’une libération de l’es-prit qui conduirait à un épanouissementscientifique et au développement écono-mique. Mais comment faire concrètementpour «dépouiller le texte coranique de satriple gangue théologique, juridique et philo-sophique» ? Il ne le dit pas frontalement,mais on trouve d’innombrables allusions à lanécessité de refonder l’enseignement dansles pays musulmans et de s’émanciper de laculture musulmane traditionnelle qui exercetoujours son emprise sur les esprits dans lemonde musulman et dont l’islamisme actueln’est qu’un avatar. Bennabi a très tôt compris que ni le cou-

rant réformiste ni le courant moderniste n’al-lait tirer le monde musulman de sa décaden-ce. La première cause de l’échec de larenaissance à ses yeux réside dans l’absen-ce d’unité au départ entre les deux courants.S’étant présentés sous forme de deux mou-vements distincts, ceux-ci n’allaient pasdonner lieu à une démarche cohérente maisà deux voies différentes. La voie réformisteproposait un retour au passé, sans réaliserque ce passé était lui-même problématique,tandis que la voie moderniste préconisaitl’adoption d’idées et de modèles sans réso-nance dans le psychisme musulman.

De son point de vue, la première offraiten guise de solutions des idées mortes, et laseconde des idées mortelles. Non seule-ment les deux tendances ne convergeaientpas, mais allaient s’employer à se neutrali-ser mutuellement, laissant finalement le pro-blème entier. La seconde cause de l’échecest liée à la question du choix du modèle, unchoix que la Nahda n’a pas fait de peur deheurter la culture traditionnelle et qui donne-ra au mouvement de renaissance lesaspects d’un entassement, d’un choséisme,d’un syncrétisme. Il écrit : «Le mondemusulman n’a pas encore fait le choix ni dela méthode ni du modèle. En raison de sesaffinités méditerranéennes, on pouvait s’at-tendre à le voir se tourner vers l’Occidenttout en apportant son originalité à corriger lemodèle occidental, ou plutôt à l’adapter à sapropre évolution en tenant compte, d’unepart, de son retard et, de l’autre, desméthodes d’accélération de l’histoire qui ontdéjà montré leur efficacité ailleurs… On sentvaguement, dans un examen sommaire,que la renaissance musulmane a pourmaître l’Occident. Mais en voulant tailler surce «patron», on a suivi vaguement lescoups de ciseau du maître. Quand on veuttailler dans la matière de l’histoire, il faut seconnaître et connaître son modèle poursavoir prendre à son égard les libertésnécessaires pour être soi-même et non lesosie de quelqu’un... Il ne s’agit pas dedécalquer une évolution, mais de la résumerdans ce qu’elle a d’essentiel, d’universel»(L’afro-asiatisme).La troisième cause de l’échec de la

Nahda réside dans le fait que les deux ten-dances ont manqué à la fois de l’inspirationnécessaire et de l’orientation systématique :«La cause commune de l’erreur des moder-nistes et de celle des réformateurs est dansle fait que ni les uns ni les autres ne sontallés à la source même de leur inspiration.Les réformateurs ne sont pas réellementremontés aux origines de la pensée isla-mique, non plus que les modernistes auxorigines de la pensée occidentale. Sur leplan psychologique, une discrimination esttoutefois indispensable : le “salafiste” porteindividuellement la notion de la renaissance.S’il n’en réalise pas méthodiquement lesconditions pratiques, du moins n’en perd-ilpas de vue l’objectif essentiel.

Il a conscience de son milieu au point den’y revendiquer que des “devoirs”, laissantles “droits” aux modernistes... Chez lemoderniste par contre, c’est cette notionmême de renaissance qui fait défaut ou quidevient secondaire : le moderniste ne s’estengagé dans la vie de son pays que sur leplan politique… Pour lui la question n’estpas, avant tout, de régénérer le mondemusulman, mais de le tirer de son embarraspolitique actuel… Le mouvement modernis-te ne reflète en fait aucune doctrine précise: il est indéfinissable dans ses moyenscomme dans ses buts. C’est qu’en réalité ilne cristallise qu’un engouement» («VI»).

N. B.NB : Une erreur s’étant introduite

dans la numérotation, nous confirmonsaprès vérification que le précédent expo-sé (La colonisabilité) était le 21e et celuid’aujourd’hui le 22e.

Dimanche prochain : PENSÉE DEMALEK BENNABI : 23) L’échec de lanahda.

1) Ed. Enag, Alger 1990.2) Cf : Gilbert Sinoué : Le Dernier Pharaon,Ed. Pygmalion, Paris 1997.3) Op.cité

Au milieu du XIXe siècle, un courant intellectuelapparaît en Syrie, opposé à la domination ottomane. Il est animé par des associations et des journaux àdominante chrétienne et prône l’union arabe et lalaïcité. On trouve parmi ses principaux animateursappelés les «Nahdaouis» : Selim Ramadhan, HusseinBihem, Hounaïn al-Khoury, Selim Boutros al-Boustani,Ibrahim al-Yazidji… L’Emir Abdelkader aurait faitpartie de l’une de ces associations aux côtés de

Iskander Alazar et Adib Ashak…

Bennabi a très tôt compris que ni le courant réformisteni le courant moderniste n’allait tirer le monde

musulman de sa décadence. La première cause del’échec de la renaissance à ses yeux réside dans

l’absence d’unité au départ entre les deux courants.S’étant présentés sous forme de deux mouvementsdistincts, ceux-ci n’allaient pas donner lieu à unedémarche cohérente mais à deux voies différentes.

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Selon les premièresconstatations, le véhiculeléger est entré en collisionavec un semi-remorque quitransportait des déchets fer-reux en direction de l’ouest dupays. Sous la violence duchoc, les 4 occupants duvéhicule sont tués sur lecoup.

Selon la cellule de commu-nication de la Direction de laProtection civile de Aïn Defla,l’équipe de secouristes qui aintervenu sur le lieu du dramea eu toutes les peines dumonde à désincarcérer lescorps emprisonnés dans lestôles froissées. Les dépouillesdes 4 victimes, toutes deDjendel, âgées de 26 à 41ans, ont été transférées versla morgue de l’hôpital deKhemis Miliana.

La circulation routière estde plus en plus meurtrière, leschiffres enregistrés par lamême source le confirment.En effet, si en 2014 il a été

enregistré 1 446 accidents quiont fait 100 morts et 1 418blessés, ces chifres ont aug-menté durant l’année 2015,puisqu’on a enregistré 1 523accidents, soit 77 de plus. Sidurant l’année 2014, ce sont100 personnes qui ont ététuées sur les routes de lawilaya, en 2015, ce chiffre aaugmenté pour atteindre 115décès soit 15 de plus. Lenombre de blessés a lui aussiaccusé une augmentationconsidérable, passant de 1446 blessés en 2014 à 2 298

en 2015, dont certains porte-ront des séquelles à vie.

Durant cette année 2016, àson 6e jour, il a été déja enre-gistré 14 accidents qui ont fait17 blessés et 4 morts.

Qui va donc arrêter cettehécatombe ? Pourtant lescampagnes de sensibilisationn’ont jamais cessé et tous lesmoyens mis en oeuvre par lesservices concernés n’ont puinfléchir la courbe toujoursascendante. Il semble que lesconducteurs n’ont plus peur nides gendarmes, ni des acci-dents ni des traumatismes.Alors que faire s’interroge-t-on sans encore trouver labonne solution ?

Karim O.

Ces derniers ont seméla terreur au sein de la popu-lation de l'un des quartiersdu chef-lieu de wilaya, enutilisant différentes armesblanches, profitant del'éloignement de la cité ducentre-ville.

A la suite des informationsparvenues à la police faisantétat de la présence de cesjeunes qui semaient la violen-ce dans ce quartier, les élé-ments de la police ont procé-dé à la surveillance des misen cause, âgés entre 21 et 27 ans et tous originaires dela ville de Aïn-Témouchent.

Lors de l'interrogatoire, lestrois jeunes délinquants révé-lèrent l'endroit où étaientcachées les armes blanchesqu'ils utilisaient lors de leursactes.

La police a ensuite procédé

à la fouille des maisonssituées dans l'un desimmeubles du même quartieroù il a été découvert de nom-breux téléphones portables etdes armes blanches de diffé-

rents types (couteaux etsabres) et trois chiens de racepit bull et un Berger allemand, tous dressés pourattaquer, une quantité de kif et33 comprimés psychotropes.

Les trois mis en cause ontété présentés devant le pro-cureur de la République prèsle tribunal de Aïn-

Témouchent qui les a placésen détention provisoire pourles griefs de possessiond'armes blanches prohibées,commercialisation de drogueet de stupéfiants, formationd'une bande de malfaiteurs etincitation d'une mineure à ladébauche.

S. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 7 janvier 2016 - PAge 10Faits divers

AÏN SOLTANE (AÏN DEFLA)

Un accident sur l’autoroute fait 4 morts

AÏN-TÉMOUCHENT

Trois malfaiteurs qui semaient la terreur arrêtés

Saisie de 3 quintaux de kif et plus de 5 000 comprimés psychotropes

Les éléments de la police de la 3e Sûreté urbaine de lawilaya de Aïn-Témouchent ont réussi en fin de semaine àdémanteler une bande formée de trois délinquants.

C'est le commandantBoudouda Salah Eddine, res-ponsable des opérations augroupement de la Gendarmerienationale de la wilaya de Aïn-

Témouchent, qui a annoncél'information lors d'une confé-rence de presse organiséedans la brigade de Sidi Ben-Adda à 3 kilomètres du chef-

lieu de la wilaya. Selon l'interlo-cuteur, la drogue était dissimu-lée à l'intérieur d'une voiture demarque Toyota Hilux qui circu-lait sur la route nationale n°35 àproximité de la ville de Sidi Ben-Adda. L'enquête est en coursafin de mettre la main sur lesauteurs de ce trafic de drogueet démanteler éventuellementces réseaux qui empoisonnentla société avec cette drogue.

S. B.

Les éléments du groupement de la Gendarmerie natio-nale de la wilaya de Aïn-Témouchent en collaboration avecles éléments de l'Armée nationale populaire de la 2e

Région militaire, en date du mardi 5 janvier vers 20h, ontréussi à déjouer une tentative de contrebande d'uneimportante quantité de kif traité estimée à 299,600 kilosainsi que 5150 comprimés psychotropes.

La famille, qui vit dans ungrand dénuement, a été aidéemoralement et financièrementpar les habitants qui ont récol-té des fonds pour offrir à lavictime des obsèques dignes.Quant au club sportif de foot-ball Chabab Benbadis, il aoffert à la famille la recette dumatch qu’il a disputé contre

celui de Amel Maghnia ven-dredi dernier.

L’association Sounâa Amelfilhayat a mis sa quote-partpour aider cette famille danscette douloureuse épreuve.

Dans la journée dedimanche dernier le procureurde la République de Benbadisa animé un point de presse

dans le cadre de cette affaire.Il a déclaré que quatre per-

sonnes dont trois frères ontété arrêtés et écroués pourenlèvement, séquestration,torture et attentat à la pudeursur la personne de l’enfantCH. Miloud, âgé de 13 ans,retrouvé mort dans un sac enplastique. 

Le lieu qui a abrité cedrame est l’appartement del’un des trois frères accusés.Quant aux causes ayant

entraîné la mort de l’enfant, leprocureur de la Républiqueest resté laconique, secontentant de dire que l’en-quête suit toujours son cours.

Pour rappel, CH. Miloud,âgé de 13 ans, a disparu le 26décembre dans la localité deBenbadis où il réside et a étéretrouvé le 29 décembre der-nier, mort et enveloppé dansun sac en plastique, loin deson domicile.

A. M.

BENBADIS (SIDI-BEL-ABBÈS)

Solidarité avec la famille d’un enfant assassinéLes habitants, l’association Sounaâ Amel filhayat et le

club sportif de football Chabab Benbadis de Benbadis ontporté assistance à la famille de l’enfant retrouvé mort dansun sac-poubelle mercredi dernier. 

Les 4 occupants de la 207 qui roulait sur l’autoroute endirection de la ville de Djendel via Khemis Miliana onttrouvé la mort à minuit 40, dans la nuit de mardi à mercre-di au lieu-dit Sidi Abed, situé sur le tronçon qui traversela commune de Aïn Soltane.

EL TARF

Le voleur de mosquées

arrêtéLes fidèles musulmans de

la wilaya d’El Tarf peuventenfin accomplir leurs prièresdans la quiétude et le calmesuite à l’annonce de l’arresta-tion du voleur de mosquées.

Ce coup de filet a été pos-sible après plusieurs jours defilature et de recherches tousazimuts qui ont permis auxéléments de la police judiciai-re de la 1re Sûreté urbaine dela ville d’El Tarf d’appréhen-der l’indélicat voleur aumoment de commettre unautre forfait au niveau de lamosquée «El Forquane» siseau centre-ville d’El Tarf,avant-hier.

Signalons que ce voleur acommis, par le passé, 7 volstouchant 7 personnes qui onttoutes déposé des plaintescontre X et ce dans diffé-rentes mosquées du territoirede la wilaya.

Les policiers ont saisi, parailleurs, les objets volésaprès perquisition de la mai-son dudit voleur située dansle village d’Oum T’boul, com-mune de Souarrekh.

Présenté, hier, devant leprocureur de la Républiqueprès le tribunal d’El Tarf, lemis en cause é été écroué.

Daoud Allam

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La patience de ces protestataires adonc trop duré. Le réseau d’alimenta-tion en gaz naturel a traversé leurlocalité depuis l’année 2012 et lesfoyers n’y sont toujours pas raccordés.

Les membres du comité du villageBoukellal que nous avons rencontrés,lors de notre déplacement, ce mardi, àAgouni-Moussi, chef-lieu de la com-mune d’Iflissen, ne décolèrent pas, etpour cause !

«En 2012 déjà, et après réclama-tion, le président de l’APC a rejeté lafaute sur Kahrif, (l’entreprise publique

en charge des travaux ndlr)», nous ditRachid, le président du comité du vil-lage Boukellal, et de poursuivre,«nous avons patienté jusqu’au moisde février 2015, et suite à nos diffé-rentes entrevues avec le maire, cedernier a pris un engagement, parécrit, où il a mentionné que des essaisseront procédés dans 11 jours, uneénième promesse…».

Las d’attendre et de ne recevoirque des promesses jamais tenues,ces citoyens ont procédé, au mois denovembre 2015, à la fermeture de la

mairie durant une semaine entière.Depuis cette première action, l’entre-prise Kahrif a dépêché deux ouvrierssur les lieux, «avec des moyens déri-soires (deux pioches)», nous dit-on.Cette entreprise et l’APC, et selon nosinterlocuteurs, se seraient toujoursrenvoyé la balle.

Suite à cette attente qui duredepuis trois ans avec des hivers par-fois très rudes, les habitants deBoukellal ont donc fermé le siège del’APC depuis le 27 décembre 2015 etjurent de ne plus se contenter de pro-messes. Quant à la fin de leur protes-tation, «les portes de la mairie serontrouvertes, une fois l’accélération destravaux constatée». Dans un commu-niqué rendu public, le comité du villa-

ge Boukellal s’excuse auprès descitoyens de leur commune, pour lesdésagréments causés par la fermetu-re de la mairie, tout en les informantdes raisons de leur action.

Il est à signaler que les citoyensn’ont jamais été contre le maintien enactivité, du service en charge de l’étatcivil, «ce sont les responsables del’APC qui ont tout fermé», nous appren-nent encore, les membres du comitéde ce village.

Notons enfin, que la mairied’Iflissen, et à l’instar de celle deMakouda, a été fermée à plusieursreprises depuis son installation en2012 et, à chaque fois, pour plusieursjours, voire pour des semaines.

K. Bougdal

«Nous sommes ici pour dénoncerl’arbitraire et la décision du waliYamina Zerhouni suspendant lemaire FFS, Sid Ali Aït Si Larbi.» C’estce que nous a déclaré le fédéral deBoumerdès, Arezki Chabane. Hors dela cour du siège de la commune, unnombre de policiers anti-émeute ont

été déployés. Un officier de police ademandé aux présents, exceptés lesdéputés et le sénateur, d’évacuer leslieux. Les protestataires ont refusé debouger. Par ailleurs, le fédéral nous aremis la copie du communiqué rendupublic par la fédération deBoumerdès. «La fédération du FFS

de la wilaya de Boumerdès dénonceénergiquement la décision de mada-me Zerhouni portant destitution duprésident de l’Assemblée populairecommunale de Boumerdès pour nondénonciation d’un délit commis par unagent communal», lit-on dans cecommuniqué qui précise, de plus,qu’au moment des faits, le maire incri-miné était en congé annuel. Il accuse,en outre, le wali d’avoir agi «demanière irresponsable et montre unelégèreté et une gestion hasardeusedes collectivités locales et desaffaires publiques.» Dans la matinée,nous avons tenté de joindre l’un deshauts responsables de la wilaya deBoumerdès au sujet de cette affaire.On nous a répondu par des sources

informelles que cette affaire estmenée conformément à la réglemen-tation en vigueur et que la suspensiondu maire sera mise à exécution à lasuite d’une décision de justice portantmise en accusation du concerné. Anoter qu’avant-hier, le chef de la daïrade Boumerdès a, selon nos informa-tions, tenté dans l’après-midi deréunir l’assemblée pour faire élire lenouveau maire. Ali Laskri, député etmembre de la présidence du FFS quiétait de passage pour rendre visite àson camarade du parti s’y est opposéavec fermeté. Finalement, le mêmechef de la daïra de Boumerdès aréuni, hier en fin de journée, l’assem-blée qui compte 19 représentantspour élire le nouveau maire mettantainsi à exécution la décision du wali.C’est le RND, par le biais de l’un deses élus qui récupère la présidencede cette municipalité. DjamelBaouali, chef de service état civil de lacommune a battu le candidat du FLN,par 10 voix contre 6. Deux bulletinssont comptabilisés comme nuls. Cedossier nécessite d’autres explica-tions. Nous y reviendrons avec plusde détails.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE 11Régions

TIZI OUZOU

Des citoyens ferment la mairied’Iflissen depuis deux semaines

ALORS QUE LE RND RÉCUPÈRE L’APC DE BOUMERDÈS

Le sénateur et les députés du FFS organisentun sit-in au siège de la mairie

Haroun Hocine, le sénateur FFS nouvellement élu à Tizi-Ouzou, les députés de Boumerdès et de Tizi-Ouzou, lesecrétaire national chargé de l’organisationAbderrahmane-Sadek, 2 vice-présidents de l’APW deBoumerdès, le fédéral de Boumerdès, le maire de LaâzivBoualem Chemala et d’autres élus du même parti dansd’autres institutions de Boumerdès ont observé hieraprès-midi un sit-in dans la cour de la mairie deBoumerdès.

Des dizaines de citoyens de Boukellal, l’un des plusimportants villages de la commune côtière d’Iflissen quien compte 38, ont procédé à la fermeture du siège del’APC, et ce, depuis le 27 décembre 2015.

CHLEF

Route barrée pardes manifestantsLes habitants de la cité

Kalkala sont sortis hier matindans la rue et ont bloqué la cir-culation au niveau de la route dewilaya 44 reliant les communesd’Abou El Hassan et Talassa. Ilscomptent, ainsi, protester contrela dégradation de leurs condi-tions de vie dans ce quartier dela commune d'Abou El Hassan.

Des dizaines de personnes,des jeunes et des adultes onttenu ainsi à signaler les fuites auniveau des égouts pour causede vétusté, en plus des odeurspestilentielles qu'ils dégagent. Ilsprésentent un risque sanitairesurtout en saison chaude.

Le piteux état des routesémaillées de nids-de-poule estresponsable de beaucoup depoussière en été et de flaquesd'eau en hiver. Dans le cadre decette absence de développe-ment local, les jeunes protestentcontre le manque flagrantd’équipements sportifs et de loi-sirs. Les autorités se sont ren-dues sur place pour dialogueravec les représentants descontestataires et ont promis desatisfaire leurs doléances dansles plus brefs délais.

Medjdoub Ali

AÏN-TÉMOUCHENT

Fin de fonction pour deux maires Deux maires ont été suspen-

dus de leurs fonctions par lechef de l'exécutif, apprend-onpar le biais d’un communiqué dela cellule de communication dela wilaya de Aïn-Témouchent.

Il s'agit des présidents desAPC d'El-Hassasna, rattachée àla daïra de Hammam Bou-Hadjar, et de Sidi-Safi dépen-dant de la daïra de Beni-Saf. Lesraisons qui ont motivé le premierresponsable de la wilaya àprendre ces décisions sont :«négligences dans leur travailau sein de leurs communes»,conclut le communiqué.

S. B.

APRÈS LA MORT D’UNE JEUNELYCÉENNE

Les citoyens d'OuedAliane bloquent la routeSuite au décès d’une jeune lycéenne, âgée de 18 ans, per-

cutée avant-hier aux environs de 17h, par un automobilistealors qu’elle venait de descendre du fourgon qui la ramenaitchez elle depuis Aïn Bessem à Khabouzia, plusieurs dizainesde citoyens dont des lycéens du village d’Oued Aliane d’oùest originaire la défunte, ont procédé hier matin à la fermetu-re de la route pour réclamer des ralentisseurs.

D’après des informations recueillies auprès de certains protestataires quinous ont contactés par téléphone, la route qui relie la commune de Khabouziaà Aïn Bessem, le chemin de wilaya n°225, est très fréquentée mais jusqu’à cemardi, les autorités communales n’avaient pas daigné mettre des ralentis-seurs.

Cela étant, hier après avoir organisé ce mouvement de protestation, suiteau décès de la malheureuse jeune lycéenne, le chef de daïra de Aïn Bessemet le président d’APC de Khabouzia, commune située à 30 kilomètres à l’ouestde Bouira, se sont déplacés sur les lieux pour présenter les condoléances à lafamille de la défunte, avant de rassurer la population et les jeunes protesta-taires quant à la prise en charge immédiate de leurs revendications.

Après ces engagements, les protestataires ont quitté les lieux et la circula-tion a repris son cours normal.

Y. Y.

C’est pour cette raison que le walide Blida, Abdelkader Bouazghi, lorsd’une sortie sur le terrain, a mis l’ac-cent sur l’urgence quant à leur achè-vement car «ils ont trop tardé», dira lepremier responsable de l’exécutif.

Et c’est la Maison de la culture,que les Blidéens attendent avecimpatience, qui embarrasse le pluscar elle nécessite des travaux de

réhabilitation de grande envergure.Pour ce faire, une enveloppe finan-cière de 36,5 milliards de centimes aété dégagée pour un délai de réalisa-tion de 8 mois.

Blida a toujours rêvé de posséder,à l’instar des grandes villes d’Algérie,une infrastructure à même de mettreen valeur son vaste acquis culturel,malheureusement, ça n’a pas été le

cas. Ne possédant pas d’espacedigne de ce nom pour les représenta-tions musicales ou théâtrales, c’est àla salle des conférences de la wilayaque les responsables de la culture serabattent pour organiser leurs activi-tés artistiques alors qu’avant laconstruction de celle-ci, ce fut auparc militaire des loisirs que cela sedéroulait. Avec le parachèvement dela Maison de la culture et celle de l’ar-tiste qui est en voie de finition, lesmélomanes et autres férus du théâtrede la ville des Roses pourront appré-cier à leurs justes valeurs les spec-tacles qui y seront tenus.

M. B.

BLIDA

Relance des projets en suspens depuis la fin des années 1990

Le siège de l’APC de Blida ainsi que la bibliothèque, lecentre des archives, le musée et la Maison de la culturesont au centre des préoccupations des responsables de lawilaya, surtout qu’ils ont été lancés à la fin des années1990 mais sans avoir vu le jour jusqu’à aujourd’hui.

Ce projet, qui a fait l’objet d’unevisite d’inspection par le wali de Blida,reste capital pour la relance du touris-me à Blida surtout en période deneige où l’accès par route vers leshauteurs de Chréa devient quasimentimpossible en raison des embou-

teillages et autres problèmes de ver-glas. C’est dans cette perspective quecette société a été créée afin deremettre en état les télécabines quiont connu depuis leur arrêt unedégradation et de les exploiter à nou-veau conformément au respect des

normes requises de sécurité. Il est ànoter que la portée du téléphériqueest de 7 kilomètres linéaires avec unepremière escale à Béni-Ali, située à900 mètres d’altitude.

Sa remise en service fera certai-nement le bonheur des citoyens quivont redécouvrir la faune et la flore àtravers une vue magnifique sur lesflancs montagneux de Chréa qui sur-plombent la vaste plaine de la Mitidja.

M. B.

À L’ARRÊT DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES

Le téléphérique Blida-Chréa reprendra du service dans 10 mois

La réhabilitation du téléphérique Blida-Chréa est en trainde s’effectuer par une société algéro-française, dénomméeEntreprise de transport algérien par câbles, laquelle s’estengagée à livrer l’ouvrage le 15 octobre 2016.

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Au 31 décembre de l’année2015, la déception était grande. Nile chef de l’Etat et encore moins leparti vainqueur des législativesn’ont tenu leurs promesses électo-rales, promesses qui, pour de nom-breux hommes politiques, étaientfaites pour «duper l’électorat».

Les attentes étaient aussigrandes que les promesses, maispour y répondre, il fallait comptersur une situation stable sur lesplans économique et sécuritaire.Aussi bien le Président que le partiqui lui avait ouvert les portes dupalais présidentiel n’étaient pasassez armés pour sortir le pays dela crise économique dans laquelle ilse débat depuis cinq ans.

Le slogan brandi par les diri-geants de Nidaa Tounes selonlequel «leur parti était capable dediriger quatre pays» a, en effet, jetéun discrédit sur ses dirigeants dontle parti n’a pas résisté aux pre-mières secousses qui l’ont ébranlé.D’autant plus que la constitution deNidaa Tounes portait en elle lesgermes de sa dislocation. Ses prin-cipaux dirigeants n’avaient d’yeux

que pour les postes que pourraitleur procurer une victoire aux légis-latives, oubliant, au passage, lesdifférences idéologiques qui lesséparaient et qui les séparent enco-re et qui, finalement, ont été déter-minantes dans la vie du parti etpour l’avenir politique de ses diri-geants.

Un bras de fer a, en effet, oppo-sé le secrétaire général, MohsenMarzouk, qui se prenait pour le«chouchou» du Président qui n’apas hésité à le lâcher et le proprefils du président de la Républiquequi a réussi à créer, au sein duparti, un bloc qui s’est avérécapable d’y semer la zizanie et dele jeter en pâture à ses adversaires.Pire, la crise secouant le parti quin’a pas encore tenu son congrèsconstitutif malgré ses trois annéesd’existence a eu un effet négatif surla situation politique et économiqueen général. Selon de nombreuxobservateurs, c’est le résultatauquel il fallait s’attendre de l’émer-gence d’un tel parti qui n’avait pourobjectif que «déboulonner le partiislamiste (Ennahdha). Au bout ducompte, Nidaa Tounes tel que sel’imaginaient ses fondateurs n’a été

qu’un géant au pied d’argile». Il acreusé sa propre tombe même sicertains croient encore en sa résur-rection. Toujours est-il qu’à l’étapeactuelle marquée par nombre dedémissions de ses députés, ceparti, au bord de l’implosion, auralaissé le champ libre à son «frère-ennemi», islamiste qui, par simplecalcul, accède au rang de premierparti au Parlement. Certains n’ycroient pas, mais la réalité est làpour leur rappeler que Ghannouchitire, aujourd’hui, les ficelles à saguise sachant que le président dela République ne peut pas gouver-ner sans son aval.

Conjuguée aux attaques terro-ristes sans précédent et à la crisequi affecte le secteur touristiquegénérateur de devises et d’emplois,la crise qui secoue le principal partipolitique était, selon les observa-teurs, malvenue.

Cependant, le remaniementministériel auquel doit procéder,incessamment, le chef du gouver-nement, Habib Essid, le congrèsde Nidaa Tounes (qui a perdu sonsecrétaire général, MohsenMarzouk, démissionnaire) prévupour les jours à venir et celui duparti islamiste (qui se distingue parsa discipline et sa discrétion) don-neront un nouveau visage au pay-sage politique du pays. Mais lagrande question qui taraude lesesprits des citoyens est de savoir sices évènements ouvriront ou nonles nouveaux horizons que souhai-tent tous les Tunisiens.

M. K.

Le Soird’Algérie Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE12Monde

Qu’attendent les Tunisiens de l’année 2016 ? Beaucoup etsurtout qu’elle leur fait oublier le cauchemar vécu durantl’année qui vient de s’écouler et qui leur a fait voir tous lesdéboires auxquels ils ne s’attendaient point. Les espoirs nésde l’accession de Béji Caïd Essebsi à la magistrature suprê-me et de la formation d’un gouvernement chargé de mettreen exécution la politique du parti majoritaire au Parlement,Nidaa Tounes, se sont vite estompés.

RIYAD ET LE CARNET DE COMMANDESDES MARCHANDS D’ARMES

La petite fabrique de Wallonieet la grande guerre d’Orient

La bonne tenue du carnetde commandes des ven-deurs d’armes ou la bonneaffaire Arabie Saoudite-Iran.Cas : la fabrique de Wallonie.

L’Arabie Saoudite qui a, en toutevraisemblance, reçu l’aval (l’ordre ?)de provoquer l’Iran ira jusqu’au boutde sa mission.

Qu’est-il attendu au juste deRiyad ?

Tout d’abord fixer Téhéran. Lamonarchie des Al-Saoud obligera lesIraniens à axer leur diplomatie sur larecherche d’alliances, de contre-pou-voir et de relais dans la région pourcontrecarrer le plan saoudien. Ce quinécessitera des dépenses et desbudgets conséquents. Le deuxièmeélément sur lequel travailleront lesSaoudiens est l’isolement religieuxdans le monde dit arabo-sunnite del’influence iranienne. Ce qui présenteplusieurs avantages à la fois. Diluerles responsabilités, maintenir lesmusulmans dans des guerres de reli-gion néfastes qui empêcheront deconstater l’alliance, de fait, entre

Riyad, Tel-Aviv et les USA. Cettedémarche aura pour effet de neutrali-ser toute vélléité démocratisante,modernisante et de progrès dans lemonde dit arabo-musulman. Les cou-rants porteurs d’émancipation et derationalisme, déjà minoritaires, aurontencore plus de mal à s’exprimer et àproposer des lectures sérieuses desévénements. Comme partout, il y ades chiites et des sunnites, ledésordre sera partout. Les «musul-mans» seront, désormais, sommésde choisir entre la décadence saou-dienne, soi-disant sunnite, ou les mol-lahs d’Iran. Alors même que l’ArabieSaoudite est si peu sunnite, si peuproche des fondamentaux premiersde la religion révélée par Mohamed.

Les Saoudiens sont des wahha-bites, déguisés en sunnites, pointbarre. Le reste est manipulations etmensonges grossiers.

L’Iran en souffrira, c’est l’évidencemême. Affaiblis par des années d’iso-lement à cause d’un blocus, aussiinjuste qu’immoral, les Iraniens pas-seront l’essentiel de leur temps àdéjouer les complots, à en fomenterd’autres et à se prémunir du malabsolu arrivant des Lieux Saints del’Islam.

Ira-t-on vers une guerre comme

celle qui a vu s’affronter, pendant unedécennie, l’Irak et l’Iran sans que l’onsache, jusqu’à maintenant, pourquoiexactement. Les seules certitudesétant la disparition de l’Etat irakien etle net déclin de l’Iran, sauvé, sansdoute, grâce à une civilisation plu-sieurs fois millénaire et à l’existenced’une société civile raffinée, sage etau savoir-faire réel.

L’Iran est à des années lumièresde Riyad en cette occurrence, c’estcertain. Pourtant, l’Arabie Saouditene lâchera pas le morceau, instru-mentalisée qu’elle est par les ven-deurs d’armes américains et euro-péens, les tireurs de ficelles du sio-nisme et les attentes des régimesarabo-musulmans, pour la plupartrétrogrades, réactionnaires et violentsqu’une guerre entre sunnisme etchiisme arrangerait à merveille. C’estdommage et c’est ainsi.

Signes avant-coureurs, une socié-té wallonne de fabrication d’armes, sevoit, déjà, dans l’obligation de com-muniquer à qui elle vendra ou à quielle ne vendra pas.

Ce qui induit que le carnet decommandes se remplit, déjà. Pour lereste, Dieu, sans doute, reconnaîtrales siens quand ils seront morts.

A. M.

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari

LAS DES DÉBOIRES DE L’ANNÉE ÉCOULÉE

Les Tunisiens placent leursespoirs en l’année 2016

Le Moyen-Orient est-il en trainde vivre des guerres de religioncomme celles qui ont ravagél’Europe entre le 16e et le 18e

siècle ? Le triste épisode des 47exécutions effectuées parl’Arabie Saoudite le 2 janvier der-nier, dont celle du dignitaire chii-te Nimr Bakr Al-Nimr, a été analy-sé par une partie des médias etexperts occidentaux, qui ne sesont même pas donné la peine dedécrypter la réalité, sous unangle presque exclusivement religieux, sunnites contrechiites. La réalité, on le sait, est tout autre.

En vérité, l’existence d’une forte minorité chiite(quelque 20% de la population) habitant l’est de l’ArabieSaoudite qui produit 98% du pétrole du pays, a de touttemps posé au régime wahhabite un sérieux problèmepolitique. Faute de les convertir de force au wahhabisme,le régime saoudien les a socialement discriminés et mar-ginalisés : à titre d’exemple, les accès aux fonctionssupérieures de l’administration, de la police et desgrandes entreprises, leur sont de fait interdits.

Or, avec les transformations sociales et économiquesprovoquées par le boum pétrolier au sein de la sociétésaoudienne, «la nouvelle génération des chiites saou-diens a pu développer une identité différente, moinsinfluencée par l’héritage confessionnel et religieux, maisplus sensible aux problèmes de la nation et à leur partici-pation active dans les affaires du pays, ainsi qu’aux chan-gements du monde dans les domaines scientifique, tech-nique et philosophique. Jusqu’aux années 1990, la princi-pale revendication chiite était la liberté religieuse. Cettedemande est passée au second plan, voire au troisièmeou au quatrième ces dernières années, derrière l’égalité,la liberté d’expression et la participation politique», écri-vait déjà en 2010 le chercheur et politologue saoudienTawfiq Al-Saif. Une évolution que les religieux wahhabitesont vite perçue comme dangereuse. Et ce qui devait arri-ver est arrivé.

A l’instar de la Tunisie, de l’égypte et d’autres paysarabes et maghrébins, l’Arabie Saoudite n’a pas été épar-gnée durant l’année 2011 et début 2012 par la contesta-tion sociale et politique, notamment à Qatif (est du pays).Une contestation que Riyad avait durement réprimée,accusant Nimr Bakr Al-Nimr, d’en être l’instigateur. Enparallèle, le régime saoudien envoyait ses blindés dansl’émirat de Bahreïn pour réprimer dans le sang la révoltedes chiites contre la dynastie des Khalifa. Et quatre ansplus tard, en 2015, voilà de nouveau l’Arabie Saoudite à latête d’une coalition de pays arabes, intervenant au Yémencontre les insurgés houthis (chiites) ! Et ce, sans compterson implication dès 2011 en Syrie via Jaïch al-Islam,Ahrar Cham ou Djabhat al-Nosra (la branche syrienned’Al Qaïda).

A ceux qui l’accusent de déstabiliser les pays voisins,les Saoudiens invoquent la menace iranienne. En vérité,l’Arabie Saoudite cherche à s’affirmer face à l’Iran commepuissance régionale. Certes, elle possède un énormearsenal militaire acheté à coups de dizaines de milliardsde dollars aux Etats-Unis, à la France et la Grande-Bretagne, mais elle n’a pas d’armée, contrairement à sonennemi iranien qui, lui, dispose d’une vraie force militai-re. On le voit bien au Yémen où, en dépit de l’appui logis-tique satellitaire américain, la coalition arabe menée parRiyad peine à venir à bout des houthis.

Et quand, pour se défendre, les Saoudiens expliquentque l’Iran contrôle l’Irak et soutient la Syrie de Bachar, ilsfeignent d’oublier qu’ils ont aidé Washington et ses alliésà abattre le régime de Saddam et que leur territoire a serviaux forces américaines pour écraser l’armée irakienne.

Engluée au Yémen, contrainte d’accepter que l’Iransoit associé à un règlement de la crise syrienne n’in-cluant pas le départ préalable de Bachar Al-Assad, et ce,après avoir tenté de faire échouer l’accord sur le nucléai-re iranien, accord qui s’est traduit par un rapprochemententre Téhéran et Washington, l’Arabie Saoudite n’avaitd’autre recours que de tenter un dernier coup pour reve-nir dans le jeu moyen-oriental et ne pas perdre la faceaprès avoir tant investi pour renverser le régime syrien.

En procédant à l’exécution du dignitaire chiite, Riyadne pouvait ignorer que sa décision rallumerait le brasierque le Conseil de sécurité de l’ONU essaie d’éteindre.

H. Z.

Par Hassane Zerroukyhzerrouky@hotmail

Arabie Saoudite-Iran, guerres de religion ?

CE MONDE QUI BOUGE

De Tunis,Kattou Mohamed

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE13

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FOOTBALL16es DE FINALE DE LA COUPE D’ALGÉRIE

Choc à Sétif, huis closà Bologhine

l Les rencontres des 16es definale de la Coupe d’Algérie,programmées pour ce week-end, seront marquées par lechoc ES Sétif-CR Belouizdadprévu au stade du 8-Mai deSétif. Un Classico qui mettraaux prises deux grandes équipesspécialistes de la compétitionpour avoir remporté huitcoupes pour l’Entente et sixpour le Chabab.Ce sera alors la grande expli-

cation entre deux vieil lesconnaissances. Deux formationsqui se sont bien préparées pource grand rendez-vous. Les Aiglesdes Hauts-Plateaux auront pro-bablement les faveurs du terrainet des supporters, mais leChabab compte créer la surprisedes 16es de finale. Le stade deBologhine à Alger accueillera parailleurs la rencontre MC Alger-USBiskra qui se jouera, malheureu-sement pour les mill iers deChnaoua, à huis clos. LeMouloudia a écopé d’une sanc-tion d’un match sans public àcause de l’utilisation et jet defumigènes lors du derby face àl’USMA au stade du 5-Juillet. Une

rencontre qui devrait ouvrir lesportes des 8es de finales pour lescapés de Meziane Ighil. Le MOBéjaïa, tenant du trophée, et quia éliminé le MC Oran aux 32es definale, ne devrait pas trouver dedifficultés en accueillant l’équipede Jijel au moment où le RCArbaâ, finaliste malheureux de laprécédente édition, en butte àdes problèmes d’ordre interne,recevra l’équipe de Tissemsilt.

L’autre rencontre de ces 16es definale entre deux pensionnairesde la Ligue 1 aura lieu au stadedu 20-Août-1955 d'Alger et met-tra aux prises le NA Hussein Deyet la JS Saoura dans un matchqui s'annonce équil ibré. Parailleurs, l’USM El-Harrach évo-luera à domicile devant sonpublic face à l’IRB El-Kerma ainsi

que l’ASM Oran qui accueillel’ARB Ghriss au stade Ahmed-Zabana. Sur les 16 pensionnairesde la Ligue 1 Mobilis, quatred’entre eux ont déjà été éliminéslors des 32es de finale à savoir laJSK, l’USMA, le MCO et le CSCet au moins deux le seront à l’is-sue de ces 16es de finale.

Ahmed A.

StartVendredi 8 janvier à 16hAlger (stade du 1er-Novembre) : USM El-Harrach-IRB El-Kerma (14h45)Alger (stade Omar-Hamadi) : MC Alger-US Biskra (à huis clos)A El-Eulma (stade Messaoud-Zoughar) : MC El-Eulma-CRB Aïn Fekroun A Oran (stade Ahmed-Zabana) : SCM Oran-USM Bel-AbbèsSamedi 9 janvier à 14h30A Aïn Defla (stade Khellal-AEK): RA Aïn Defla-CRB Ouled DjellalA Chelghoum-Laïd (stade Opow) : HB Chelghoum-Laïd-E ColloA Béjaïa (stade de l’Unité maghrébine) : MO Béjaïa-JSD Jijel (16h)A Sétif (stade du 8-Mai) : ES Sétif-CR Belouizdad (16h)A Oran (stade Habib-Bouakeul) : ASM Oran-ARB GhrissA Aïn M’lila (stade Demène-Debbih) : ASAM Aïn M’lila-ASB MaghniaA Tiaret (stade Opow) : ESB Dahmouni-RC RelizaneA Alger (stade du 1er-Novembre) : EC Oued Smar-DRB TadjenantA Ouargla (stade Opow) : CR Béni Thour-Paradou ACA Tébessa (stade Opow) : US Tébessa-USM BlidaA Larbaâ (stade Smaïl-Makhlouf) : RC Arbaâ-USB TissemsiltA Alger (stade du 20-Août) : NA Hussein-Dey-JS Saoura (16h).

ES SÉTIF-CR BELOUIZDAD

1 000 billets réservésaux supporters du Chabab

1 000 billets ont été réservés aux supporters du CR Belouizdadpour le match en déplacement face à l'ES Sétif, prévu samedi austade du 8-Mai-1945 (16h) à Sétif dans le cadre des 16es de finalede la Coupe d'Algérie de football, a appris l'APS hier auprès du clubsétifien. La décision a été prise à l'issue de la réunion de sécuritétenue hier au siège de la wilaya. L'ES Sétif s'est qualifiée pour les16es de finale en dominant la formation de WRB M’sila (3-1) alorsque le CRB a passé l'écueil de l'ASO Chlef (4-1). Le tenant du tro-phée le MO Béjaïa accueillera samedi l'équipe du JSD Jijel, pen-sionnaire de la division nationale amateur.

NA HUSSEIN-DEY

Arrivéeimminentede Yesli etSeddiki

Les deux joueurs de la JS Kabylie(Ligue 1 algérienne de football) KamelYesli et Lyes Seddiki devraient s'engagerprochainement avec le NA Hussein Dey(Ligue 1) à l'occasion du mercato d'hiver,au moment où les négociations sont à unstade avancé, a appris l'APS hier auprèsde la direction du club. Les deux joueursont négocié leur arrivée au Nasria mardien se présentant au centre du club àBensiam (Hussein Dey). Si Yesli est librede tout engagement pour avoir résilié soncontrat avec la JSK, les dirigeants duNAHD sont en négociations avec le pré-sident kabyle Mohand Chérif Hannachipour leur céder Seddiki, toujours souscontrat. L'entraîneur de l'équipe YoucefBouzidi a indiqué mardi que la directionétait «en contact avec quatre joueursévoluant dans différents postes» pourengager trois d'entre eux, comme le sti-pulent les règlements régissant le merca-to d'hiver. Côté départ, le club Sang et Ors'est passé des services d'Aymen Madi,du Franco-Algérien Sofiane Choubani,alors que Salim Boukhanchouche a étéprêté au CA Batna (Ligue 2) pour sixmois. Par ailleurs, le capitaine du NAHDSofiane Bendebka devrait quitter l'équipedès ce mercato d'hiver, lui qui est sollicitépar la formation portugaise de VitoriaGuimaraes. Le NAHD, qui a bouclé laphase aller de Ligue 1 à la 10e place (19points), accueillera samedi prochain la JSSaoura en match comptant pour les 16esde finale de la Coupe d'Algérie.

l Le président de la Sociétésportive par actions (SSPA) duMO Béjaïa, Boubekeur Yekhlef,contesté par certains action-naires du club, poursuivra fina-lement sa mission jusqu'à la finde la saison en cours, a décidél'assemblée générale (AG)tenue mardi soir. Des membres de l 'AG ont

envisagé un retrait de confianceau président du club de Ligue 1Mobilis, mais en vain, a appris

l'APS auprès de cette instance.En revanche, le président duClub sportif amateur (CSA), ArabBenaï, a été désigné deuxièmesignataire de la SSPA au côté deYekhlef, précise la même sour-ce, ajoutant qu'une commissioncomposée de trois membres del 'AG (Bouchebah, Atia etHassissen) a été mise en placepour l'occasion et qui aura pourmission «de contrôler la gestionfinancière» du club. Le MOB,détenteur de la coupe d'Algérie

et vice-champion de la Ligue 1,est secoué par une crise admi-nistrative depuis le début de sai-son. Des actionnaires au sein dela SSPA reprochent au présidentYekhlef sa «mauvaise gestionfinancière». Les contestatairesestiment que la politique du pre-mier responsable des Crabes aconduit à l'endettement du club.Yekhlef avait succédé à la têtedu MOB à Akli Adrar en été2014. Le club phare de la villeHamadites, 4e au classement àl'issue de la phase aller, partici-pera pour la première fois de sonhistoire à une compétition africai-ne, en prenant part à la Liguedes champions en février pro-chain. Les protégés de l'entraî-neur Abdelkader Amrani affron-teront la formation ghanéenned'Ashante Gold au tour prélimi-naire. Le match aller aura lieuentre le 12 et le 14 février auGhana, alors que celui retour estprévu entre le 26 et le 28 dumême mois à Béjaïa.

ES SÉTIF

Djabou à Tunispour résilier soncontrat avec leClub Africain

Le milieu international algérienAbdelmoumen Djabou devait se rendrehier, mercredi, à Tunis pour résilier soncontrat avec le Club Africain (Ligue 1tunisienne de football) pour pouvoirrejoindre l'ES Sétif (Ligue 1/Algérie), aappris l'APS mercredi auprès du club deshauts plateaux. Le joueur devait êtreaccompagné du président de l'EntenteHacen Hamar, qui a affirmé avoir trouvéun accord avec son homologue du ClubAfricain, Slim Riahi, pour lui céder lejoueur «sans contrepartie». «On aura lalibération de Djabou sans payer lemoindre centime», a affirmé Hamarmardi soir à la radio nationale. Djabouva, selon toute vraisemblance, renoncerà ses arriérés de salaire et rendra lesnouveaux chèques reçus de la directiondu club tunisois pour obtenir ses papierset s'engager pour deux ans et demi avecl'ESS. Djabou, absent des terrainsdepuis mai 2015, avait renouvelé, il y adeux mois, son contrat avec le ClubAfricain, qui court désormais jusqu'en2017. Le joueur avait rejoint le championde Tunisie en titre en 2012 pour un bailde deux saisons. Djabou (29 ans) avaitrepris en novembre dernier les entraîne-ments avec le Club Africain après uneabsence de sept mois à cause d'uneblessure au genou. Il avait été opéré le 7mai dernier à Tunis des ligaments croi-sés. Il avait disputé la saison dernière 18matchs en championnat et marqué 8buts, contribuant grandement au titre dechampion remporté par les Clubistes. Iln'est plus convoqué en équipe nationaledepuis la Coupe d'Afrique des nationsCAN-2015, disputée en Guinée équato-riale, où il n'avait joué aucun match.

MO BÉJAÏA : CONTESTÉ PAR CERTAINS ACTIONNAIRES

Le président Yekhlef poursuivra samission jusqu'à la fin de saison

USM ALGER

Face à l’O Médéa, en amical,aujourd’hui à huis clos

L’USM Alger, en stage à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de larestauration de Aïn Benian jusqu’au 13 janvier, disputera un matchamical aujourd’hui à 15h30, face à l’Olympic de Médéa (Ligue 2) àhuis clos (!). Les Rouge et Noir étant éliminés de la Couped’Algérie, le staff technique a décidé de programmer cette rencontreamicale pour meubler son absence aux 16es de finale de Damecoupe. Ah. A.

MC EL-EULMA

Farès Hamitisigne auMC Oujda

L'attaquant du MC El-Eulma,Farès Hamiti, s’est engagé avecle Mouloudia Club Oujda (divi-sion 1 marocaine) lors de l'ac-tuel mercato d'hiver, a annoncéle club mercredi sur sa pageFacebook officielle. Hamiti, qui arejoint le MC Oujda sur deman-de de l'entraîneur Azzedine AïtDjoudi, a débuté la saison avecle MC El-Eulma avant d'êtrelibéré au mercato. Azzedine AïtDjoudi, connaît bien le footballmarocain pour y avoir dirigé plu-sieurs clubs. Il a rejoint le MCOujda au début de saison encours avec comme principalobjectif le maintien. La formationde Oujda reste sur une défaiteconcédée en championnat sur leterrain de l’Ittihad Riadi Tanger(3-0) dirigée par l'autre techni-cien algérien AbdelhakBenchikha. Au terme de la 14ejournée, le MCO pointe à la 11eplace au classement avec 16points.

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FOOTBALLMC ALGER-US BISKRA

Meziane Ighil : «La Coupe d’Algérie est capricieuseavec son lot de surprises»

Pour ce rendez-vous, le coachMeziane Ighil a élaboré un plan detravail. «La préparation se déroulele plus normalement du monde.Après les deux matchs chocsqu’on a disputés contre l’USMA etl’ESS, on a donné trois jours derepos pour le groupe avant dereprendre les entraînements dans

la sérénité pour préparer la ren-contre de la coupe face à unadversaire inconnu pour nous. Ons’est concentré sur ce match. Mesjoueurs ne pensent qu’à ce ren-dez-vous», dira l’entraîneur mou-loudéen qui prend très au sérieuxleurs hôtes des Zibans. «La Couped’Algérie est capricieuse avec son

lot de surprises. Pour nous, il esthors de question qu’on prenneBiskra à la légère. D’ailleurs, j’en-tends bien aligner la meilleureéquipe possible pour éviter toutemauvaise surprise. J’ai exigé demes joueurs de ne pas sous-esti-mer l’USB comme nous l’avionsdéjà fait face à l’USM Oran», a-t-ilsouligné. Toutefois, le coach desVert et Rouge n’hésitera pas àfaire appel à des joueurs réser-vistes en cas des défections decertains titulaires si cela vient à seconfirmer : «Nous avons un effectifassez riche pour pallier les défec-tions», nous a-t-il déclaré.

A. A.

Blessé, le gardien Matijas pas fixé surla date de son retour

Le gardien de but du MC Alger,Matijas Jonathan, absent des ter-rains depuis deux mois à caused'une blessure, a indiqué qu'il n'étaitpas encore fixé sur la date de sonretour à la compétition, au momentoù l'autre portier du club FawziChaouchi s'est blessé à son tour etest incertain pour le match deCoupe d'Algérie vendredi contreBiskra. «Je poursuis toujours unprogramme spécial suite à ma bles-sure au tendon.

Je ne suis pas encore fixé sur ladate de mon retour à la compétition,seul le staff médical est habilité à lefaire. Une chose est sûre, je seraiforfait pour la rencontre de vendre-di», a déclaré Jonathan en zonemixte en marge de l'entraînementdu MCA mardi au complexeMohamed-Boudiaf. Les Vert etRouge accueilleront à huis clos l'USBiskra (div. amateur) au stadeOmar-Hamadi en match comptantpour les seizièmes de finale de laCoupe d'Algérie de football. Avantcette confrontation, l'entraîneur duMouloudia est dans l'embarrasaprès la blessure de son premierportier, Chaouchi, victime dimanched'une fracture aux doigts. «Je nesais pas encore si Chaouchi serade la partie ou non contre l'USB,mais me concernant, l'entraîneurn'est pas venu me demander si

j'étais prêt pour cette partie, sansdoute parce qu'il sait bien que je nesuis pas encore remis totalement dema blessure», a expliqué Jonathan.Engagé l'été passé en provenancede l'USM Bel-Abbès après la relé-gation de ce dernier en Ligue 2,Jonathan avait signé un contrat detrois ans. Considéré comme l'unedes révélations du championnat lasaison précédente, le portier de 25ans n'a été utilisé qu'une seule foisdepuis le début du championnatlorsque son équipe a concédé le nulà domicile face au RC Arbaâ (3-3).«Je vous mentirais si je vous disque je ne suis pas affecté par masituation actuelle, mais sans pourautant baisser les bras. Je connaistrès bien mes qualités et je suis per-suadé que je vais finir par m'impo-ser. Cela dit, le plus important à pré-sent est que je soigne bien mablessure tout en évitant de brûler lesétapes pour ne pas rechuter», aencore expliqué le gardien n°2 duDoyen. L'entraîneur du MCA a faitsavoir mardi qu'il allait attendre laveille du match pour trancher quantà la participation ou non deChaouchi face à l'USB. Dans le casoù l'ex-international algérien décla-rait forfait, Ighil choisirait entre lesdeux portiers de l'équipe espoirs quis'entraînent avec l'équipe premièredepuis le début de saison.

l A l'occasion de la rencontre des 16es de finale de la Coupe d’Algérie face àl’US Biskra, prévue ce vendredi 8 janvier à 16h, au stade Omar-Hamadi deBologhine, le MC Alger sera privé de son public à cause de la sanction (huisclos) infligée par la commission de discipline de la ligue de football profes-sionnel (LFP) au lendemain de la mise à jour de la 11e journée du championnatde la Ligue 1 Mobilis entre l’USM Alger et le MC Alger suite à l’utilisation defumigènes.

JS KABYLIE

Boumechra en Arabie Saouditepour signer à Al-Raed

Le milieu offensif Salim Boumechra, qui vient d'être libéré par la JSKabylie est arrivé mercredi en Arabie Saoudite pour s'engager avec leclub d'Al-Raed, pensionnaire du championnat de première divisionlocale de football, a appris l'APS auprès de son agent. Boumechradevrait signer son contrat dans les prochaines heures en vue de ladeuxième partie de la saison, ajoute la même source. Avant d'inviter ledésormais ex-joueur de la JSK, la direction d'Al-Raed a pris le soin dese renseigner sur lui auprès de l'ex-entraîneur algérien du club,Abdelkader Amrani, actuellement au MO Béjaïa. Le joueur de 33 ansformé à l'ASM Oran avait également porté les couleurs d'autres clubsnotamment de l'USM El Harrach et du MC Alger, deux pensionnairesde l'élite algérienne. Al-Raed occupe la 13e place (1er relégable) auclassement du championnat après 13 journées de compétition.Boumechra est le deuxième joueur de la Ligue 1 à rejoindre le cham-pionnat saoudien à l'occasion du mercato d'hiver après MohamedBenyettou qui a quitté l'ES Sétif pour Al-Shabab.

JSM BÉJAÏALahlouh réintègre

le groupeL’ancien milieu de terrain de

la JSMB, Rafik Lahlouh a réinté-gré le groupe pour la suite de lasaison. Le joueur a eu une entre-vue avec le président du CA,Tiab Boualem et les deux partiesont convenu d’un communaccord sur la réintégration deRafik Lahlouh dans l’effectif de laJSMB, a indiqué le club béjaouisur son site internet. La JSMB,pour rappel, a entamé un stagede préparation à Alger, à l’hôtelDar Diaf de Chéraga.

Ah. A.

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE15

Phot

o : D

R

HANDBALL

ACTIVITÉS SPORTIVES À BOUMERDÈS

Bon palmarès pour une wilaya de dimension moyennel Au plan politique, économique,

culturel et démographique, la wilaya deBoumerdès est diminuée devant leswilayas de Tizi-Ouzou et d’Alger quil’entourent à l’est et à l’ouest. De ce faitet compte tenu d’autres paramètres, onpourrait aisément classer Boumerdèsau beau milieu du tableau national.

Sur le plan sportif, excepté le foot,dans lequel cette wilaya enregistre unnet recul sur le plan national,Boumerdès a de quoi être satisfaitedu comportement de ses champions.Son palmarès par rapport à sa démo-graphie est fructueux, diversifié ettout à fait honorable. Elle a deschampions du monde en vovinamviet vo dao, des champions d’Afriqueen boxe et en arts martiaux, arabe entennis de table et des champions auniveau national en nombre. DjamelZebdi, directeur de la jeunesse et dessports (DJS) de la wilaya deBoumerdès, nous a communiqué lebilan chiffré en médailles récoltées2015 par les compétiteurs issus de lawilaya de Boumerdès. En voici ledétail : Vovinam viet vo dao 7médailles d’or et 1 en argent(Championnat du monde), athlétisme1 médaille d’argent (mondial), tennisde table 1 médaille d’or, 6 en argentet 6 en bronze (Championnat africainet arabe), arts martiaux 1 médailled’or et 1 argent (Championnat arabe).Au niveau des compétitions enAlgérie ; natation, pétanque, judo,karaté, tir à l’arc et autres spécialités,les athlètes de Boumerdès ont rame-né à la wilaya 110 médailles d’or, 60

en argent et 55 en bronze. Au vu deces résultats, M. Zebdi peut se mon-trer satisfait. Il ne faut pas oublier, àl’occasion, les Soltani (or au JO),Yassa et Flissi qui ont porté haut lescouleurs du pays et par la, même, dela région. Ceci pour les récoltes detitres. Pour consacrer la formulepasse-par-tout, on dira «peut fairemieux». Effectivement, le collectif dela wilaya démontre à travers cesrésultats qu’il a une prédispositionaux compétitions. En effet, si l’onconsidère que ces titres ont étéacquis par un ensemble d’athlètes de22 129 individus dont 4 026 filles – onparle ici d’athlètes licenciés au seind’un club organisé et agréé. Cessportifs représentent, selon le DJS,5,25% d’une population dont l’âge vade 5 à 29 ans. «Insuffisant», penseM. Zebdi. Il y a lieu de rappeler quetoute la population de la wilaya estestimée, à fin 2013, par la Directionde la planification de la wilaya, à 873900 individus des deux sexes. Aufinal, ces 22 129 athlètes ne repré-sentent que 2,53% de toute la popu-lation de la wilaya du Rocher noir.Comme on le constate, il y a encorede la marge pour le développementdu sport dans cette région de l’estd’Alger. Décortiquons un peu ce col-lectif pour voir vers quels sports va lapréférence des sportifs deBoumerdès. Comme attendu, le sportroi occupe la première place. Il comp-te 3 632 licenciés. Néanmoins, si l’onadditionne tous les effectifs dessports de combat, Vovinam (1 329),

arts martiaux (1 307), judo (1 098) etboxe (264), on déduira que lesBoumerdassis affectionnent précisé-ment, à l’instar de tous les Algériensces sports de combat. Par contre, lesport de base qu’est l’athlétisme estquelque peu marginalisé.

Développer l’athlétisme, le sport de base

Rares, en effet, sont les compéti-tions qu’organise la wilaya dans lesecteur de l’athlétisme. Le semi-marathon qui s’est récemment couruentre Zemmouri et la vil le deBoumerdès est pratiquement la seulecompétition qu’a abritée la région etce, depuis bien longtemps. «Jepense, qu’il faut revenir à ce sport debase qui peut nous valoir de grandessatisfactions. Regardons certainspays africains qui dominent l’athlétis-me mondial. Nous sommes aussi enAfrique et c’est dans l’athlétisme quenous réussirons», a souligné M.Zebdi. En tout cas, il en est convain-cu et il affirme, en outre, qu’il yconsacrera plus d’efforts pour peuqu’il trouve un écho favorable auprèsdes clubs de la wilaya.

Le projet du stade de Bordj-Menaïeln’est pas annulé mais…

Qu’en est-il du projet du stade deBordj-Menaïel qui revient régulière-ment au-devant de la scène média-tique ? C’est la question que nousavons posée au DJS dès le début del’entretien qu’il nous a accordé. «Lapremière phase des travaux est qua-

siment achevée. Ces travaux ontcoûté 430 mill ions de dinars.Concernant la seconde phase dontles travaux sont estimés à 2 milliardsde dinars pour une durée de 18 mois,le Premier ministre nous a donné,lors de sa visite à Boumerdès, sonaccord de principe pour le finance-ment.» La décision est attendue avecimpatience par les sportifs de larégion est de la wilaya qui souffre dumanque d’infrastructures sportiveslourdes. Pour rappel, ce projet com-prend un stade de 10 000 places et 2stades annexes dont l’inscription dated’au moins 10 ans. Par contre, deuximportantes opérations sont gelées.La première opération qui devait coû-ter 650 millions de dinars à l’Etatconcerne la mise à niveau de 5stades communaux (Laâziv, ChabetEl-Ameur, Si Mustapha, Ouled Aïssaet Hamadi). La seconde action gelée,évaluée à 80 millions de dinars,concerne la pose de tartan sur 10aires de jeux de proximité. «Nousavons demandé une dérogation auwali de Boumerdès et à notre minis-tère avec de bons arguments pourmener à bien ces opérations. Nousavons cité l’exemple de la réalisationde 4 aires de jeux, avec des équipe-ments légers, à Bordj-Menaïel,Khemis El-Khechna, Boudouaou etBoumerdès qui ont donné de trèsbons résultats. Nous espérons avoirgain de cause. Pour les stades, lamise à niveau nous évitera la détério-ration de ceux existants et laconstruction de nouveaux», a assuré

le premier responsable du secteur dela wilaya. Fort heureusement pour lessportifs de la wilaya, il y a eu biendes réalisations en matière d’équipe-ments. En effet, le secteur que gèreM. Zebdi a réceptionné, au cours del’année qui s’achève, le revêtementen tartan de 5 stades communaux(Aït-Amrane, Corso, Cap-Djinet, Sidi-Daoud et Tidjelabine). L’opération acoûté 360 millions de dinars pour les5 stades. Comme projet, la DJS lan-cera en 2016 la construction d’unepiscine de 50 mètres à Boudouaou,pour 800 millions de dinars et 3autres piscines de 25 mètres à Bordj-Menaïel, Laâziv et Ouled Moussa. Enplus des deux existantes (Les Isserset Boumerdès), la wilaya aura à laclôture de ce programme 6 piscines.En conclusion, M. Zebdi dira : «Notreobjectif est de prendre en charge lespréoccupations et les spécificités dela wilaya de Boumerdès en matièrede sports en dotant chaque chef-lieude daïra (au nombre de 9 ndlr) d’unepiscine, d’une salle OMS et d’unstade de football. Une piscine parceque nous sommes une wilaya côtiè-re, donc la piscine sera le prolonge-ment de la mer, une salle omnisportspour développer des sports collectifset, bien entendu, le stade, pour lesport qui intéresse le plus grandnombre de citoyens.» Le raisonne-ment n’est pas dénué de logique. Ilfaut seulement espérer que ceux quidétiennent le cordon de la bourse yadhérent.

Abachi L.

15e JOURNÉE DE LA DIVISION NATIONALE MESSIEURS

Une étape tranquille l Avec un parcours régu-

lier, les pensionnaires decette division Nationale 1messieurs arrivent à la fin dela phase aller, autrement ditla 15e étape, qui se jouerademain vendredi.

En cette circonstance, lesaffiches proposées sont truf-fées de rencontres entre deséquipes des deux extrémitésdu tableau, d’une explicationentre outsiders ainsi qu’unbeau derby algérois. Pour cequi est du titre symbolique dechampion d’hiver qui reste enjeu, i l sera pratiquementacquis à l’un des deux colea-ders qu’est El-Biar par rapportà El Arrouch. Ce dernier estgrandissime favori pour deuxraisons. D’abord, il part avecl’avantage de sa victoire surson adversaire, à la 9e étape(21-19).

Ensuite, il jouera alors queson concurrent direct seraexempt. Ce sera à AïnTédelès que les Algérois,sous la coupe de HasniAchour fêteront leur sacrehonorifique. Cependant, l’op-position des locaux ne serapas facile à réduire. Pour latroisième place, il y aura lesformations de la JS Kabylie etde l’O Maghnia qui se la dis-putent avec un avantage pour

les Canaris. Ces derniersauront des adversaires moinscoriaces à affronter tout enayant un autre atout qui estcelui de leur victoire face àces mêmes gars de Maghnialors de la 7e journée cettephase (25-24). Donc, les TiziOuziens feront un voyage jus-qu’à Rouiba où les locaux nedonnent pas l’impression depouvoir stopper les visiteurs àmoins d’un sursaut d’orgueil.De l’autre côté, les gars del’Ouest algérien auront à par-courir des centaines debornes pour arriver à M’silaoù les locaux seront plus diffi-ciles à manier. Pour la zone

rouge, les confrontations met-tant aux prises les ensembless’y trouvant à savoir ceux deDjemila et du Nadit sont inté-ressantes à suivre. Ainsi, lesAuressiens remonteront versle nord et plus exactement àArzew où les locaux auront àcœur de s’imposer pour espé-rer rester en contact avec lesavant-postes alors que lesvisiteurs tenteront de ne pasrevenir bredouilles pour nepas sombrer dans les profon-deurs. C’est le même désir

des Algérois du Nadit lors deleur opposit ion face auxAlgérois du Centre. Aussi cederby algérois s’annonceindécis. Quant aux autreAlgérois, ceux d’El Madania,ils seront dans l’obligation dese racheter auprès de leursfans après leurs trois précé-dentes sorties complètementratées . Mais attention à ladétermination des visiteursqui lorgnent vers le haut dutableau.

H. C.

StartVendredi 8 janvier à 15hA M’sila : ES M’sila-O Maghnia (11h)A Rouiba : WO Rouiba-JS Kabylie A Bordj El-Kiffan : Nadit Alger-CRBEE Alger CentreA Arzew : JS Arzew-NRB Djemila A Baraki : IRB Madania-ES ArzewA Aïn Tédelès : GC Aïn Tédelès-HBC El-BiarA M’sila : O M’sila-AB Barika Exempt : CR El Arrouch

3e journée de la division Excellence damesSamedi 9 janvier à 11hA El-Biar : HBC El-Biar-HC Mila A Saïda : HHB Saïda-GS Pétroliers A Constantine (salle Zouaghi) : NRF Constantine-ESFORTouggourtA Constantine (salle Mansourah) : FS Constantine-HBCF Arzew

3e journée de division Nationale 1 DamesVendredi 8 janvier à 15hA Baraki (salle Laghouazi ) : CHB Badjarah-Wiam SaïdaSamedi 9 janvier à 11hA Constantine (salle Hamlaoui) : OJS Constantine-AFSAKConstantineA El Meghaïer : NRF Meghaïer-JS AwzelaguenA Tizi Ouzou : CS Mouloud-Mammeri-CR Didouche-Mourad.

BASKET-BALL : 13e JOURNÉE DUCHAMPIONNAT DE LA SUPERDIVISION A

Attention, le GSP arrive !Après une courte trêve qui aura duré deux semaines, et qui a per-

mis à la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) de programmerdeux mises à jour du calendrier, le championnat de basket-ball de laSuperdivision A reprendra ses droits demain avec les matchs de la 13e

journée. Une journée qui verra le déplacement des coleaders à savoir

le CRBDB et le NAHD, respectivement à Skikda et à Batna. Desdéplacements qui ne devraient pas constituer un danger pour lescoleaders qui devraient continuer leur coude à coude en tête duclassement. Par ailleurs, il faudra faire attention au GSP, lechampion d’Algérie en titre, qui revient au classement et pointe àla 3e place à la faveur de sa victoire (89/67) à Staouéli, mardi, lorsde la mise à jour de la 5e journée du calendrier. Les Pétroliers,qui ont encore un match en moins face à l’ABS, ne sont qu’àdeux points des coleaders. Pour la 13e journée, les camaradesde Mohamed Harrat accueilleront, à la salle d’Hydra, le WABoufarik : une équipe qui souffle le chaud et le froid depuis ledébut du championnat. Les Pétroliers ne devraient toutefois pastrouver de difficultés pour passer l’écueil boufarikois. Battu mardipar le GSP, le NB Staouéli tentera de se racheter à Constantineface au Racing local au moment ou l’IRBB Bou-Arréridj, 4e, évo-luera à El-Eulma face au PSE. Par ailleurs, les Sétifiens del’USS, qui après avoir occupé la tête du classement pendant plu-sieurs journées, marquent le pas et retrouvent à la 5e place, serendront samedi à Blida pour affronter l’USMB.

Ahmed Ammour

Demain à 15hA Constantine : RCC-NB StaouéliA Batna : O Batna-NA Hussein-Dey A Skikda : AB Skikda-CRB Dar-El-BeïdaA Hydra : GS Pétroliers-WA Boufarik A El-Eulma : PS El-Eulma-IRBB Bou-ArréridjA Miliana : OMS Miliana-COBB OranSamedi à 15hA Blida : USM Blida-US Sétif

Mise à jour de la 5e journéeNB Staouéli-GS Pétroliers 67-89

ClassementPts J Dif

1- CRB Dar El-Beïda 22 12 +157- - NA Hussein-Dey 22 12 +1153- GS Pétroliers 21 11 +2164- IRBB Bou-Arréridj 21 12 + 675- US Sétif 20 12 +1446- O Batna 19 12 + 167- NB Staouéli 19 12 - 29 - - OMS Miliana 18 12 - 999- WA Boufarik 17 12 + 410- USM Blida 15 12 - 79- - PS El-Eulma 15 12 - 89- - RC Constantine 15 12 - 19813 - AB Skikda 14 11 - 4114 – COBB Oran 13 12 150

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE 17

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SALLE IBN ZEYDOUN (EL-MADANIA,ALGER)Jeudi 7 janvier à 18h30 : One woman showTayoucha el kiassa, avec Nesrine Belhadj.Vendredi 8 janvier à 18h30 : Concert deGhani El Djazaïri.ESPACE DES ACTIVITÉSCULTURELLES BACHIR-MENTOURI(ALGER-CENTRE) Jeudi 7 janvier à 14h : Conférence deAbdelkader Bendamèche intitulée«Lecture et analyse de la situation duthéâtre algérien de 1970 à nos jours».SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 10 janvier : Film Star Wars,le retour de la force de J.-J. Abrams.Séances : 14h, 17h et 20h.EZZOUART GALERIE DU CENTRECOMMERCIAL ET DE LOISIRS DEBAB-EZZOUAR (ALGER)Du 9 au 28 janvier : Exposition de l’artisteJaoudet Gassouma. Le vernissage estprévu le samedi 9 janvier à 15h.

Samedi 16 janvier à 14h30 :conférence de Jaoudet Gassoumaintitulée «L’art contemporain algérien,est-ce une réalité ou un simple exercicede style ?».PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Jeudi 7 janvier à 18h30 : Piècethéâtrale Laysset Hikaya. Texte et miseen scène : Sid Ahmed Hamadouche,avec la troupe Maouahib El-Moustakbel.BIBLIOTHÈQUE COMMUNALE DELARBAÂ-NATH-IRATHEN (TIZI-OUZOU)Vendredi 8 et samedi 9 janvier :L’Emev organise un colloque sur lethème «Ath Irathen & L’Histoire. AtYiraten D Umzruy».BIBLIOTHÈQUE NATIONALED’ALGÉRIE (EL HAMMA, ALGER)Samedi 9 janvier à 14h : Hommage àKaddour M’hamsadi, par l’Associationdes Amis de la Rampe Louni-Arezki LaCasbah et l’Onda.SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)

Jusqu’au 16 janvier : Film Refus deMohamed Bouamari, à raison de 4séances : 14h, 16h, 18h et 20h.Vendredi 8 janvier à 10h : Piècethéâtrale, L’eau secret de la vie del’association Kafilat Ochak El Masrahd’Alger.Vendredi 15 janvier à 10h : Piècethéâtrale La promenade des Anges dela coopérative culturelle Talahoum deDjelfa. mise en scène : Sadi El Bachir.Jeudi 7 janvier 2016 à 18h : Piècethéâtrale Moi et les autres.SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER)Vendredi 8 janvier à 15h : Pièce théâtraleL’eau secret de la vie de l’associationKafilat Ochak El Masrah d’Alger.Vendredi 15 janvier à 15h : Piècethéâtrale La promenade des anges dela coopérative culturelle Talahoum deDjelfa. Mise en scène : Sadi Bachir.COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA,TIPASA) Vendredi 8 janvier à 15h : Spectacle

de magie avec Bimbou d’Alger.Vendredi 15 janvier à 15h : Spectaclede marionnette Aâmi Tayeb del’association culturelle El SkamladeTipasa.Samedi 9 janvier à 15h00 : Célébrationde Yennayer. Soirée artistique. Poésieavec Baaziz Bouhadi Ighilasen, AliIbahriyen, Billel Annou, Tighzer Safia.Du 9 au 15 janvier 2016 : Expositionartisanale : association El FounounKoléa (Ustensiles, argent, cuivre, osier).Kaâda traditionnelle : exposition encoordination avec la direction de laculture de Tipasa avec une associationde Hadjret Ennous : habits et platstraditionnels, céramique, arts plastiques.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE- BACHTARZI (ALGER)Jeudi 7 janvier à 19h : L’AARC organisele spectacle de la troupe Cheikh ZainMahmoud, chants populaires du Nil enpartenariat avec le Théâtre nationalalgérien et la Télévision algérienne(ENTV). Prix du billet : 500 DA.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE

D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LESDEUX BASSINS, BEN AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 14 janvier 2016 : Expositioncollective de peinture, par les artistesYacine Belferd, Nouredine Chegrane etAhmed Stambouli.GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BDKRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 31 janvier 2016 : Expositionde peinture «Sirocco» de l’artisteValentina Ghanem Pavlovskaya.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 11 février 2016 :7e Festival international de l'artcontemporain (Fiac). Avec laperticipation de Clémentine Carsberg(France), Patrick Altes (France), PatrickMaïssa (France), Francisco Javier RuizCarrasco (Espagne), Yannis Stefanakis(Gréce), Paul Alden Mvoutoukoulou(Congo), Gastineau Massamba Mbongo(Congo), les artistes algériens FatihaBouziane, Slimane Ould Mohand,Mohamed Skander, etc.

On a peu parlé de Hoci-ne Aït Ahmed, l’homme deculture. Le Dr Aït Ahmedest l’auteur de quatreouvrages : L’essai La guer-re et l'après-guerre (Bou-chene, 1963), l’essai L'afro-fascisme (L’Harmattan,1964), Mémoires d'un com-battant, l'esprit d'indépen-dance, 1942-1952 (Messin-ger, Paris, 1983) et L’affaireMécili (La Découverte,1989).Du (court) temps où

l’ENTV ouvrait largementses portes à l’opposition, leleader du FFS, invité d’unecélèbre émission, avaitdéclaré que la culture est«la priorité des priorités».En novembre 1990, AïtAhmed avait participéspontanément à unemarche de soutien à l’écolede musique de la ville deBou Ismaïl (Tipasa). A cetteépoque, les élèves de l’as-sociation El-Ismaïliaavaient été expulsés deslocaux de leur école aprèsson occupation par unepoignée de fanatiques quiconsidéraient la musiquecomme «illicite». «Koum tara» (lève-toi et

regarde), le slogan du FFSlors d’une campagne élec-torale, est inspiré d’unecélèbre chanson andalou-se. Il se distingue aussi parsa belle calligraphie. Lepolyglotte Hocine AïtAhmed, un des hommespolitiques les plus cultivésd’Algérie !

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

Koum tara,les bourgeonsdes amandiers

Par Kader BakouI l sera accompagné sur scène parla troupe de Chants populaires duNil, composée de Shimaa Elnwbyau chant, Rabie Zain (chant), TahaMoftah (instruments à vent), Moh-sen Fouad (instruments à cordes)et Adham Abdel-Hafeez (percus-sions).

D’une famille soufie de pèreen fils, cheikh Zain Mahmoud s’estformé au chant sacré à l’école d’AlAzhar au Caire et à Al-Minia(Haute-Egypte) en interprétantnotamment des poèmes de mys-tiques tels Ibn Farid, Ibn Arabi, Al-Halaj, Ibrahim El-Dessouki ouencore Al-Hassan Al-Basri. Très

doué, il apprend très vite toutesles formes de récitations sacrées.Jusqu’à l’âge de 24 ans, il chantedans les zikr (ou dhikr) soufis desa région natale El Saiid. Après, ilpart vivre au Caire où il collaboreavec la troupe de théâtre Al War-sha. A cette époque, il reprendsurtout les répertoires de l’épopéehilalienne et du chant populaireégyptien. Il mène aussi desrecherches auprès du maîtreSayyed Ed-Dowwi. Cela lui permitde redonner vie et de réhabiliterun répertoire qui tombait dansl’oubli. Au Caire, il chante égale-ment pour le cinéma égyptien et

commence une carrière internatio-nale qui rend célèbre dans lemonde entier son extraordinairevoix.

Cheikh Zain Mahmoud et sonépouse Virginie Recolin-Ghanemse sont rencontrés en Egypte, lorsde séjours pour des recherchessur l’histoire du chant égyptien.En 1998, ils créent la CompagnieAl Masira qui met l’accent sur lestrajectoires croisés entre l’Europeet l’Orient. Depuis les premièrescréations, la compagnie proposedes ouvertures au langage choré-graphique oriental en fondantdans une singulière alchimie, lesgestuelles orientales avec le voca-bulaire contemporain.

Sur scène, cheikh Zain Mah-moud chante en duo avec VirginieRecolin-Ghanem et l’accompagneà la derbouka.

Artiste résidant actuellement

entre l’Egypte et la France, cheikhZain Mahmoud est l’un des pre-miers à enregistrer, en 1998, undisque consacré au chant et aupatrimoine oral de sa région nata-le et intitulé «Men saïd Misr» (dela Haute-Egypte).

Le concert de cheikh ZainMahmoud et de la troupe Chants

Populaires du Nil à Alger, se tien-dra sous l'égide du ministère de laCulture et sera organisé parl’Agence algérienne pour le rayon-nement culturel (AARC), en parte-nariat avec le Théâtre nationalalgérien Mahieddine-Bachtarzi etla Télévision algérienne (ENTV).

Kader B.

Photos : DR

L e ministre de la Culture, AzzedineMihoubi, a déclaré que sondépartement a entamé l'élabora-

tion des textes d'application relatifs à laloi sur les activités et le marché du livreadoptée il y a près de deux ans.Les textes d'application seront sou-

mis aux départements ministérielsconcernés pour avis avant l'entrée envigueur de la loi en vue de définir «lesresponsabilités» dans les activités et lemarché du livre, a précisé le ministre.

M. Mihoubi a estimé dans un entre-tien à l'APS que l'application de la loisur les activités et le marché du livrepermettra de mettre en place un cahierdes charges, d'accéder à «plus de pro-fessionnalisme» dans le secteur etd'écarter les «éditeurs conjoncturels».Le ministre, qui avait vivement criti-

qué le secteur de l'édition, a estiméque «le chiffre de 1200 éditeurs recen-sés en Algérie est irréel et doit êtrerevu pour identifier les éditeurs profes-

sionnels». Le Parlement avait adoptéen 2015 la loi sur les activités et le mar-ché du livre qui avait alors suscité desréactions opposées auprès des profes-sionnels du livre. La loi en questiondéfinit la responsabilité des acteurs dumarché du livre (éditeurs, auteurs,libraires) concernés par l'édition et ladistribution du livre. Elle vise égale-ment à mettre en place une stratégie àmême de dynamiser et développer l'in-dustrie nationale du livre ainsi que la

créativité littéraire. S'agissant de l'an-nulation d'un grand nombre de titressoutenus par le ministère dans le cadrede «Constantine, capitale de la culturearabe 2015», M. Mihoubi a estiméqu’«une première liste de 585 titres aété mise au point mais l'enveloppefinancière allouée n'a pas été suffisan-te pour couvrir ce nombre». Les ser-vices du ministère doivent «revoirl'opération pour pouvoir préserver lecoût arrêté dans le cadre de la mani-

festation», a-t-il dit rassurant les édi-teurs de la poursuite de l'aide publiqueaux titres proposés à travers le Fondsnational de promotion des arts et de lalittérature. `Des éditeurs ont expriméleur crainte concernant la réduction del'aide dédiée au livre, en particulier lorsde la manifestation «Constantine, capi-tale de la culture arabe 2015» indi-quant qu'après avoir reçu l'aval et enta-mé l'élaboration des titres, ils ont étésurpris de l'annulation de l'opération.

ACTIVITÉS ET MARCHÉ DU LIVRE

Les textes d'application de la loi sur les activités en cours d’élaboration

Réplique algérienne du titre controverséSmack my bitch up du groupe électro Prodigy,Gasba ya moul taxi de Sofiane Saïdi est loin desoulever une telle polémique chez nous. Indiffé-rence, censure ou ouverture d’esprit ? Le cliptotalise près de 30 000 vues sur Youtube depuissa mise en ligne le 16 octobre dernier.

Sofiane Saïdi vit à Paris depuis plusieurs années maisson attachement à sa ville natale, Sidi-Bel-Abbès, et à sonécole du raï est omniprésent dans ses chansons. Son premieralbum «Mordjane» l’a révélé dans les scènes alternativesparisiennes grâce à un son authentique et des arrangementsmodernes mêlant électro, jazz et pop. Sa voix veloutée quitranshume habilement entre les différents registres lui a éga-lement valu une collaboration prolixe avec la chanteuse Nata-sha Atlas.

Pour son nouveau titre, Gasba ya moul taxi, Sofiane Saïdifranchit une nouvelle étape en poussant l’underground plusloin à travers un clip réalisé par Anaël Dang dont le style est àla fois étranger et curieusement familier aux sonorités de lachanson. En effet, celle-ci se nourrit directement du terreaubélabésien avec ce groove qui a traversé les époques depuisles salons des cheikhate à nos jours. Comme son titre l’in-dique, la gasba est omniprésente dans cette chanson portéepar la voix devenue gutturale de Sofiane et rythmée à lamanière des meilleurs Rimitti.

Côté image, c’est en caméra subjective qu’on suivra l’er-rance du personnage dans Paris après un copieux «petit-déjeuner» fait de whisky et de lignes de cocaïne avec unescène de violence conjugale tranchant avec la séquence inau-

gurale de deux amants s’étreignant langoureusement dans unbain de lumières.

Montage rapide et mouvements intempestifs de la camé-ra accompagnent le tempo de plus en plus accéléré de lachanson tandis que l’homme dont on ne voit que les mains etles pieds continue sa virée échevelée en ville, entre un bard’où il se fait jeter, une autostoppeuse qu’il voudra violer, uneprostituée qui l’entraîne dans un bar cossu où des gens sortistout droit du XVIe siècle le toisent avec dédain et enfin, retourchez-soi où images sensuelles et violentes s’entremêlent jus-qu’à ce que la caméra se retourne et que l’on découvre Sofia-ne Saïdi affalé sur son lit alors que par terre git le corps de sacampagne interprétée par l’actrice Meriem Medjkane.

Il s’agit là clairement d’un remake raï du fameux clip Smackmy bitch up du groupe anglais Prodigy qui s’est attiré lesfoudres des féministes et des médias et s’est vu interdire deradio et de télévision dans les années 1990. Si le côté trash etdestroy y sont fidèlement reproduits, Anaël Dang élabore

constamment un contrepoids esthétique et évite intelligemmentla surdose en jouant sur les hors-champs et la suggestion.

Chronique d’un mal-être à la fois existentiel et ancré dansla sémantique d’ «el ghorba», Gasba ya moul taxi innove danstous les sens en essayant de garder ce qu’il y a de précieuxdans ce registre musical qui ne cesse de se régénérer sansjamais perdre son âme. Dès sa mise en ligne en octobre der-nier, le titre a déjà fait le tour de plusieurs médias en France(Télérama, RFI, Radio Nova, France Culture, etc.) mais il estquasiment passé sous silence en Algérie excepté les maga-zines électroniques Salama et Rahba.

Sofiane nous confie d’ailleurs que malgré les 29 000 vuessur Youtube, le clip a été très peu partagé sur les réseauxsociaux DZ : «Certains m’ont dit tout le bien qu’ils en pen-saient par message privé mais m’ont expliqué qu’ils ne pou-vaient pas le partager sur leurs profils à cause de quelquesscènes prétendument choquantes». Or, comparé à sa sourced’inspiration (le clip de Prodigy), Gasba ya moul taxi n’a abso-lument rien de licencieux mais au contraire, la seule scène quiaurait pu être perçue comme un peu osée tranche avec l’at-mosphère violente du reste : celle où les deux amants secaressent et échangent des baisers furtivement filmés par lacaméra. On pourrait justement soupçonner une ombre d’auto-censure tant les images semblent toujours s’arrêter à unefrontière invisible mais palpable !

Quoi qu’il en soit, sa totale rupture avec les codes clip telsqu’ils sont popularisés en Algérie par la nouvelle générationde chanteurs, ainsi que son esthétique inédite et son indé-niable recherche musicale, devront suffire à faire mieuxconnaître Gasba ya moul taxi.

Sarah H.

Le grand maître égyptien du chant soufi,cheikh Zain Mahmoud sera en concert ce soirjeudi à partir de 19h au Théâtre national algé-rien Mahieddine-Bachtarzi à Alger.

GASBA YA MOUL TAXI DE SOFIANE SAIDI Destroy, sensuel et dérangeant

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN

Cheikh Zain Mahmoud en concert

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde sept films de Michel Piccoli.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =«Il le dirigea dans “L’Etau”»

1- LA GUERREEST FINIE2- L’ÉTAU3- BELLE DEJOUR

4- LA VOIE LAC-TÉE5- MAX ET LESFERRAILLEURS

6- LE SAUT DANS

LE VIDE

7- PASSION

MOT RESTANT = HITCHKOCK

T E L H I T C H C O C KA L A E S F E R R A I NU E G L T E X A M E L OB I U E L IE N E T E SL I R C U SL F R A R AE T E L A V O I E L S PD S E R D T U A S E L EE J O U A N S L E V I D

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

F R A G R A N C E - V I P E R ER O T I - N O R M E S - A M E NA S E - R E V E U R - R I - N DN E - E R M I T E - B E N - T OC - U G - O C E - B E C - D E RH O N A I N E - D E G A G E - ME T I R E E - E S C A L E - B IM A T E S - P P - A I E - A R EE G E E - P L E I N E - C L O SN E S - S P A R T E - D A - D -T S - S A - I D E - T E S T E R- - I T - H E U - F R I S E R AR E C O R D S - D U O - E S - CE M I R A T - M O I - M R - F AC I - E T - F O U R B E - C R IO S E S - S R - T A S - C I E LN E T - S T O R E S - P E R I LN S - E T A L A S - J A - A N E

A - E T A G E S - F A R C I E -I N D I G N E - T O U T E S - CS O I R E E - B O U G E S - M OS I T E S - S A U L E S - G I NA R E S - B A R R E S - R A N DN E E - C A N O T S - F O R A IC S - B O R G N E - T A T E - TE - C R U E L S - P R I E - P I- C H A R M E - E T A T - I S OT R I S T E S S E - M E R L A N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- Z E F Z E F - A L E G R I E -A E R A - V E R R E - T A N - BB L E - M I N E E - C A L C I OD E - L E N T E - K O L E A - UE - E A - C E - M O M E S - C RL A T I N E - - - - M R - R A IK U R D E - - - - - E - F E N D

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LETTRES DELETTRES DEPISEPISE

- - - - - - P I S A N O - -- - - - - - I T A L I E - -- - - - T O S C A N E - - -- - C A M P A N I L E - - -- - - - A R N O - - - - - -- - - - M E S S I N E - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son premiersingle

Un de sestubes

Décode----------------Expose

Festin----------------

Elevés

Quatre àRome

----------------Possessif

Note----------------Convient----------------Article

Conjonction----------------Préposition----------------Ile

Pronom----------------Poisson----------------NoteTenta----------------Néon----------------Sans relief

Fleur----------------Allonge

Etain----------------Détériorer

Exprimer----------------

MisVieille

----------------Bonds

Erbium----------------Platine----------------Riche

Y est néeArticle----------------Lutécium(inv)----------------Germanium

Saouls----------------Tellure----------------PerroquetPrescription----------------

AverseGaie

----------------Néant

Cérémonie----------------Douleur

Traverse----------------

GuetteBaudet----------------Identiques----------------Prit

Formed’avoir

----------------Coupé (inv)

Un de sestubes

Négation----------------Editeur

Blocs----------------

Défaut

Têtesblondes----------------Béryllium(inv)Isolées

----------------Titre

Préposition----------------Choix----------------Froid

Rongeurs----------------Cri de froid

Hâte----------------Peina----------------ExplosifSécrétions----------------

SiedNickel

----------------Liaison

Possessif----------------Station----------------Possessif

Ensuite----------------Heurta----------------GalliumLancer

----------------Elargi

Géant----------------Deviendra

Un de sestubes

----------------Titane

1- AFFLUANT

2- AFFLUANT

43- MONT

4- VILLE

5- PAYS

6- RÉGION

CASALE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Pô (le fleuve)

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE 19

Sélection deTanzanie

----------------Pénurie

Pli----------------Cacheras

Invitées----------------

TrempéDurée

----------------Rame

Fer----------------Dégonfles

Joua àl’inter

----------------Couvrira

Fin de nuit----------------

NotePoisson----------------Béryllium----------------Dans labaume

Société----------------Calcium----------------Revers

Lentille(dés)----------------Prénom----------------AcceptaMembre

----------------Humilier

Vrai----------------Asticot----------------Insinué

Epuisé----------------

NéonEpauler----------------Tours----------------Caresses

Wilaya----------------

SucettePréposition----------------Pars----------------Possessif

Peines----------------Dent----------------Amples

Terre----------------Cérium----------------OiseauxPanoramas----------------

Impies

Déchiré----------------

Auteuraméricain

Chaires----------------

IssusBlêmira

----------------Salaire

Terrains----------------

Cales

Négation----------------

EquitéIsolé

----------------Acariâtres

Amassées----------------Veulement

Lithium----------------Nage----------------Disque

Adulé----------------Va àLondres----------------Testée

Sélénium----------------Lettres deTélémly

Fabriquai----------------

VentesBondira

----------------Désigna

Peuple----------------

Est gênéSouder

----------------Eteintes

Possessif----------------

AdverbeScintille

Plantes----------------Molybdène

Arme----------------

AdverbeBridé----------------Univers----------------Gâteau

Pôle----------------

DentVille deFrance

----------------Dissimulés

Entières----------------Peau----------------LanthaneSélection

----------------Déridés

Version----------------Lettres de

Médéa

Volonté----------------Dépourvue

Voyelledouble

----------------Blessé

Joue àl’USMA

----------------Enormes

Nœud----------------

Singe

Bateau----------------Principauté

Germanium----------------Dans l’œil

Ceinture----------------Cri d’arène

Saint----------------Décorons

Ignare----------------

UnisPris

----------------Détalé

Hardie----------------

FleuveImite le chat----------------

RocheFermium

----------------Rongeur

Confiantes----------------Prisonnier

Possessif----------------

SuffixeIssue

----------------Artère

Gags----------------

PeupleEcole

----------------Célébrée

Amusé----------------

Pur

Pareil (dés)----------------

Jeu

Espèceanimale

----------------Audace

Concept----------------

Mer

Europe----------------

MétroPiège (ph)

----------------Entreprise

Voyelledouble

----------------Champ

Sommet----------------

AinsiHameau

Loupées----------------

ArticlePrime

----------------Américium

Terrain----------------

Prénom

Charmant----------------Perroquet

Ego----------------

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Gravement----------------

Situation

Page 19: PAGE 16 (Sports) 8/6/08

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DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Mechiche a le regret d’an-

noncer le décès deL’hadj Abderrahmane Mechiche

à l’âge de 78 ans.L’enterrement aura lieu aujourd’hui

jeudi 7 janvier 2016 à 12 h 00 au villageTaguemount-Oukarouche, Beni-Douala

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

NUL N’EST À L’ABRINous, collectif de «Solidarité avec Kenza» lançons unappel à toute âme charitable à venir en aide à la petite filledénommée CHEKNOUN Kenza âgée de 6 ans, victimed’un incendie domestique survenu le 27/01/2015 lui cau-sant d’importantes brûlures de 3ème degré au niveau de toutson corps lui engendrant, entre autres, l’amputation desdeux mains. A cet effet, après plusieurs interventions enAlgérie et vu son état moral et physique qui se dégrade deplus en plus, une prise en charge en France est recom-mandée en toute urgence pour sa totale convalescence.

«Grande est notre région, plus grands sont nos cœursunissons-nous pour rendre le sourire à Kenza.»

Permanences :- Siège de l’association de l’A.C. Tizizwit, Taguemount Azouz- Siège de l’association de l’A.C. Mouloud Feraoun. Tizi HibelN° de Téléphone : 0659 52 43 55 / 0549 59 57 03N° de compte CCP : 7991477 clé 17N° de compte BNA : 0201004173 clé 56 (devises)N° de compte CPA : 4300011709 clé 28Page Facebook : Solidarité avec Kenza

81391.12 euros

Solidarité avec Kenza

AVANT APRÈS

URGENT

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 7 janvier 2016 - PAGE 23

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Fleurs, fruits, céréales... Quand lascience et la nature s’unissent, notre peauet nos cheveux passent au vert. A chaqueplante ses vertus.

- L’orange assure le coup d’éclat Elle regorge de vitamines C, B1, B9, de

magnésium, de calcium et juste ce qu’il fautde sucre pour doper nos cellules sans lessurmener.

- Le pamplemousse revigoreGlucides, vitamines et acides de fruits,

rien de tel pour abreuver les peaux àtendance grasse et faire briller les cheveuxpollués.

- Le concombre apaiseGrâce à son pouvoir rafraîchissant et

astringent, il délasse les traits après unejournée harassante. Il repose les yeuxfatigués et dégonfle bien les poches.

- Le raisin agit contre les radicauxlibres

Pépins, pulpe, rafles, tout est bon. Le

raisin renforce les capillaires sanguins, etses polyphénols sont de puissantsantiradicalisaires.

- L’avoine soulage Riche en vitamines, sels minéraux,

acides aminés et acides gras, cet anti-inflamatoire est aussi adoucissant etprotecteur. C’est l’ami des peaux réactives.

- L’olive nourrit Elle revient en force. Ses acides gras

monosaturés, sa vitamine E antioxydante,sa vitamine A régénérante et sa chlorophylleoxygénante en font un soin de beautécomplet.

-Le riz protège Très nutritif, le son de riz favorise la

microcirculation et absorbe une partie desUV. De plus, ses acides aminés et sessucres nourrissent et stimulent la synthèsedu collagène.

BEAUTÉUne moisson de soins

très nature

INFOSi on maigrit très vite,

on risque davantage dereprendre du poids ensuite De nombreuses observations l'ont montré ! Alors,

mieux vaut savoir prendre son temps pour maigrir, etne pas vouloir perdre plus de 3 à 4 kilos par mois audébut, 1 à 2 kilos ensuite... Ce qui peut faire quandmême, sur une année, 15 à 25 kilos de moins !

Phots

: DR

BEAUTÉ

Pour le maquillage des yeux marrons,les couleurs à éviterSi vous avez des yeux foncés, évitez d’appliquer des

ombres à paupières très claires afin d’éviter de donner unrésultat un peu trop pâle et terne. Ces couleurs auront

tendance à éclaircir votre regard et à lui donner un côté un peutriste et dur à la fois. Les couleurs vives en général ou bien tropclaires ne vont pas aux yeux marrons. Attention donc auxteintes que vous choisissez. Si le vert peut être joli sur des yeuxmarrons, il ne doit pas être non plus trop pâle. Les teintes tropclaires auront l’effet de jaunir le blanc de vos yeux, ce qui n’estpas l’idéal pour mettre son regard en valeur... Le bleu estsouvent banni du maquillage des yeux marrons car le contrasteavec la couleur de vos yeux sera trop important. A utilisercomme pour le vert, c’est-à-dire seulement avec une teintefoncée.

Dentsblanches

La pommeLa pomme, riche en eau et acide, stimule

la sécrétion de salive, l’antiseptique naturelde votre bouche. Les bactéries,responsables de la dégradation de l’émail, nes’en remettront pas ! Sans compter quecroquer des pommes à pleines dents est unexcellent geste pour renforcer vos gencives.

Croquettesde riz

300 g de riz rond cuit. 1 tranche depâté de dinde ou poulet, 4 œufs,

100 g de fromage rouge râpé, 150 gde fromage blanc, 2 pincées desafran en poudre, 100 g dechapelure, 4 cuil. à soupe de

farine, 1 bain de friture.

Mélangez le riz cuit avec le safran, 2œufs battus et le fromage rouge râpé.Assaisonnez. Formez une boule de rizde la grosseur d’un petit œuf. Glissez-yun dé de pâté de dinde et un dé defromage blanc, puis refermez-la.

Roulez-la d’abord dans la farine, puisdans les 5 œufs battus et dans lachapelure. Confectionnez autant decroquettes que possible. Faites chaufferl’huile de friture à 180° C. Mettez-y lescroquettes à dorer par trois. Egouttez-les sur du papier absorbant. Gardez-lesau chaud à l’entrée du four préchauffé à120° C. Servez les croquettes bienchaudes. Conseil : accompagnez lescroquettes d’un coulis de tomates.

QUESTION :En sautant monpetit-déjeuner,

vais-je maigrir ?

NON ! De l'avis de nombreux diététiciens,

sauter un repas n'est jamais une bonnesolution pour maigrir, quel que soit lerepas. En effet, le corps semble interpréterce repas en moins comme le signal d'unrisque de manque de nourriture... et saréaction va souvent être d'augmenter sonstockage des aliments pour faire face àses besoins énergétiques. Il vaut mieuxalléger de manière uniforme les quantitésà tous les repas, mais sans en sacrifieraucun !

Madeleines auxmiel et citron

250 g de farine, 150 g de sucre glace,1 pincée de sel, 1 sachet de levure

chimique, 5 œufs, 150 g de miel, 60 gde lait entier, 250 g de beurre, zeste

de citron

Faire fondre le beurre pour lui donnerdu goût. Tamisez et mélangez la farine, lesucre glace, le sel et la levure chimique.Émulsionnez au robot les œufs et le miel.Puis ajouter les poudres tamisées, le lait,le beurre et le zeste de citron. Réservezau frais une nuit avant d'utiliser. Lelendemain, à la cuillère à soupe, remplirles moules à madeleines. Enfourner à230°C pendant 6 à 8 minutes sans ouvrirle four en cours de cuisson.

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C’est tous les jours, voire à chaqueseconde, que le flux d’informa-tions ininterrompues que nous

recevons tente de nous manipuler, denous éloigner des préoccupationsessentielles, de nous détourner de lavérité et de nous empêcher de réfléchirpour agir et défendre nos intérêts decitoyens écrasés par les systèmes.Cette nouvelle situation réduit peu à peule rôle du journaliste, en tant qu’acteurprincipal de la scène médiatique, l’élé-ment central de la mission d’informer ;celui qui dit ce qu’il voit, commente etoriente. Les grands systèmesd’échanges de l’information ne laissentplus de place à l’initiative personnelledu rédacteur, ni à l’expression de sasensibilité d’être humain et à son pen-chant naturel pour la justice et le pro-grès. Le modèle américain, dévoyé parle capital et qui n’a plus rien à voir avecl’idéal de Pullitzer (relisez son slogan,repris pour le compte du Soir d’Algériedans les dernières pages du journal),s’impose désormais à tous. Lesdépêches qui sont censées nous infor-mer sont dépouillées à l’extrême, vidéesde tout contenu critique, reflétant lepoint de vue des gouvernants et deleurs acolytes de l’opposition (en fait lemême système) et jamais les idéescitoyennes qui circulent puissammentdans la société, comme des lames defond. Se cachant derrière «l’objectivité»,la grande presse refuse le débat et s’en-ferme dans le «Où, Quand, Qui» etc. quine sont plus qu’une pâle expression desrègles élémentaires du journalisme ; lesautres, plus dérangeantes, étant occul-tées à jamais !

Feu Mohammed Abderrahmani,ancien directeur d’El Moudjahid, lâche-ment abattu par les terroristes isla-mistes, me racontait, au retour d’unemission aux Etats-Unis, que les journa-listes d'un grand quotidien new-yorkaisdevaient, pour rédiger leurs informa-tions, se contenter d’un lexique auvocabulaire restreint. Il fallait être effica-ce et compris par tous ! Jadis, dans noslycées, professeurs et encadreurs nousconseillaient plutôt d’enrichir notrevocabulaire pour bien maîtriser l’artd’écrire. Mais, enfin, qui a dit que lejournalisme était de la littérature ? Non,c’est devenu un machin technique qui

s’en fout et du fond et de la forme, unmétier hybride qui permet d’alignerautomatiquement des mots pour fabri-quer des phrases dégueulées par desordinateurs froids. A l’époque, il y avaitau moins le cliquetis des télex et le ron-ronnement des rouleaux de papiercomme musique de fond des salles derédaction parcourues par le talent et lasoif de tout connaître.

Comme pour tout le reste, c’est l’èrede l’information bêtifiante ! Une forme,parmi tant d’autres, de cette culturestandardisée, empaquetée dans un seulmodèle, celui qui nous vient des Statesoù l’on fabrique tout, des films aux jeux,en passant par la mode, la musique, leslogiciels, etc. Cette manière de voir lemonde, simplifiée à l’extrême, abrutis-sante, vise à modeler le «citoyen» dedemain, un être dépourvu de la capacitéde réagir, prêt à tout gober, fidèleconsommateur dont on oriente lesgoûts et les tendances au gré des inté-rêts des grands groupes capitalistes.Dans notre environnement linguistique,nous avons un bel exemple de médiaabêtissant en la première chaîne fran-çaise TF1. Mais allez dire à la ménagèrequ’elle n’a absolument rien à f… desbagarres de voisinage de la vieilleEmilie ou des affaires en justice de lanonagénaire Clotilde et qu’elle gagneraità voir une bonne émission éducative ouun documentaire sur la nature ! Ellevous répondra, comme la majorité dupeuple d’en face, que TF1 est une télé«attirante et populaire». C’est-à-direqu’elle vole au ras des pâquerettes,allant jusqu’à violer l’intimité descouples préfabriqués pour les besoinsd’un voyeurisme primaire qu’on appellepompeusement «Téléréalité» !

Mais, en parlant de France, on nepeut s’empêcher de signaler quequelques îlots résistent encore à l’amé-ricanisation des médias, des espaces deplus en plus rares où l’on peut voir desœuvres d'auteur ou de beaux documen-taires (Arte, France Télévisions) et liredes textes d’auteur succulents qui nousréconcilient avec le journalisme d’antan.Ces journalistes-là, il faut les chercherdans les pages des hebdos, au frontonde ces reportages, enquêtes et chro-niques qui refusent de céder à la modedu moment et de succomber au pédago-

gisme qui cache une réelle volonté detout niveler par le bas! Lorsque le talentrencontre l’esprit critique, on redé-couvre le journalisme dans sa forme laplus noble. Et qu’est-ce le journalismesi ce n’est un combat permanent contrel’exploitation, l’injustice, l’oppression, lacorruption et tous les vices du pouvoir,une incessante lutte contre les classespossédantes ? Ces îlots résistent à l’in-vasion du système dominant d’informa-tion – de manipulation ! – qui se présen-te comme le modèle du futur. Non à lapresse d’opinion, disent-ils ! Non àl’idéologie, martèlent-ils, comme s’ilss’en privaient ! Comme si l’idéologienéofasciste primaire n’était pas lamarque déposée de leurs produits jour-nalistiques. Comme si le racisme ordi-naire, la haine de l’autre, l’esprit deCroisades, le deux poids, deux mesureset tant d’autres joyeusetés n’étaient pasquotidiennement la preuve de leur déri-ve sectatrice.

Le vrai journalisme va être bientôtenterré dans le grand cimetière desdésillusions, entre un parc d’attractionspour adultes débiles et un grand casinodu sexe ! Le journalisme qui décrit laréalité sociale, interroge les hommes etles femmes sur leurs conditions, va plusloin pour inviter à la réflexion, est entrain de mourir de sa belle mort. Le jour-nalisme militant – oui, il faut avoir lecourage de le revendiquer – est désor-mais perçu comme une relique dupassé, alors qu’il permet souvent auxplus faibles, aux sans-grade de s’expri-mer. Il permet au rêve de prendre forme,pas le rêve matérialiste des petits bour-geois – la bagnole, la villa, les voyages–, mais le rêve collectif de bâtir unmonde meilleur pour la majorité.Utopique ? C’est la presse militante, cesplumes trempées dans le sang deshéros anonymes sur les barricades deParis, qui a permis au rêve de liberté,d’égalité et de fraternité de grandir et dese réaliser ; c’est la presse militante,dont le prestigieux El Moudjahid et LaVoix de l’Algérie, qui aidait les Algériensà comprendre le sens de la révolutionqui voulait les libérer du joug colonial.C’est cette même presse militante quientretenait la flamme de leur mobilisa-tion !

Force de constater que nous

sommes loin de ce combat et de cesidéaux aujourd’hui que normalisationrime avec asservissement. A l’ère de lamondialisation qui installe les grandesdictatures de l’argent – via les oligar-chies solidaires sur le dos des peuples– en lieu et place des gouvernementsnationaux, les groupes de presse nepeuvent pas revendiquer une liberté quiremettrait en cause tout le système !C’est aussi simple que cela : embarquéedans le système, la presse n’échappepas à la règle de la rentabilité. D’ailleurs,qu’est-ce les journaux gratuits si cen’est la forme élaborée d’un marketingqui va à l’encontre des idéaux mêmesde la presse ?

Mais, paradoxalement, les nouvellestechnologies sont en train de donnernaissance à un nouveau type de journa-lisme, populaire, fondamentalement pro-gressiste, celui qu’on rencontre dansles blogs et les réseaux sociaux. On n’aplus besoin d’une affiche rouge, sou-vent déchirée par les vigiles, pour aler-ter ses copains ou annoncer une AG ouune manifestation : la Toile répond par-faitement aux besoins d’une jeunessequi n’a pas perdu de sa clairvoyance, nide sa combativité, contrairement à cer-taines plumes guettées par l’embour-geoisement et récupérées par le systè-me.

M. F.

La mort du vrai journalisme

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

Qu'est-ce qui va changer avec tamazight langue nationale etofficielle ? L'ordre de charger et de matraquer des manifes-tants pourra être donné aux flics en…

… tamazight sans que l'officierne risque des sanctions...

Le châtelain adoré de tous –tiens ! Mon nez vient des’allonger – a ordonné au gouvernement de dire la véritéau peuple. Bel embarras dans la cour. D’abord, qu’est-ceque ce barbarisme ? Dire la vérité, ça veut dire quoi ?Plus aucun des livres encore disposés dans la salle duConseil des ministres ne le dit ni ne l’explique. Le plusvieux des ministres encore en poste hésite un moment,balbutie que jeune, et déjà ministre, il lui a bien sembléavoir entendu ce mot «vérité» prononcé devant lui. Maisc’était lors d’une visite de travail d’un dignitaire étranger.L’invité aurait formulé le mot «vérité» dans le salon VIPde l’aéroport Houari-Boumediène, avant de s’engouffrerprécipitamment dans son avion et de quitter Pinocchio-Land. Le vieux ministre, pressé par les moins vieux col-lègues de l’exécutif, a fait un effort surhumain sur samémoire, s’est trituré les rares méninges encore en fonc-tion dans sa caboche, puis s’est piteusement résigné àl’avouer aux autres : non ! Depuis cet incident de l’aéro-port, il n’a plus entendu prononcer le mot «vérité».

Encore moins par un compatriote. C’est tout le problèmeaujourd’hui : comment exiger la vérité à des commis àqui l’on a appris à fonctionner de tous temps, hivercomme été, sur la base du mensonge ? La cour affoléepar ce dilemme, désemparée par cette situation inédite,s’est frottée le nez fort, l’allongeant davantage au passa-ge, puis a tenté des ébauches de solutions. Créer unHaut Commissariat à la Vérité ? L’idée pouvait paraîtrede prime abord séduisante. Sauf qu’en faisant l’addition,on s’est vite rendu compte que le régime avait mis enplace une flopée de commissariats qui n’ont finalementservi à rien. Ou plutôt si ! A occuper des bâtiments quiauraient pu être affectés à autre chose de plus utile.Toutes les autres solutions ont été passées en revue.Sans plus de succès tant elles sentaient fort le ressassé.Alors ? Comment apprendre enfin à dire la vérité aupeuple ? C’est le Premier ment... ministre qui a clos lesdébats de manière laconique : «Il ne faut pas nous men-tir ! La seule issue, c’est l’importation !» Importer la véri-té de l’étranger ? En pleine crise financière ? Alors quel’austérité frappe tous les secteurs ? Mon Dieu ! Maiscomment l’expliquer à l’opinion ? Avec un mensonge,comme d’hab’ ! Et tout en fumant du thé pour resteréveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

Du mentir vrai et autres gâteries de laconfiserie générale du Pinocchio-Land !POUSSE AVEC EUX !

Par Maâmar [email protected]

LES CHOSES DE LA VIE