Hockey sur glacePas de répit pour les Gothiques

GastronomieLes recettes festivesde trois chefs locaux

LittératureNeuf livres aux senteurs picardes

n° 74

1 • 17 - 23 décem

bre 2014

Pacte pour l’emploila Métropole réunit les talents

JDA Métropole

Arrêt sur imagesSommaire

JOURNAL D’AMIENS MÉTROPOLE

BP 2720 - 80027 Amiens Cedex http://www.amiens.fr • Direction de la publication : Fabrice Hinschberger • Direction de la rédaction : Bertrand Bellanger • Rédaction en chef : Alexis Durand• Secrétariat de rédaction : Laurence Dubarle • Rédaction : Coline Bergeon, Antoine Caux, Jean-Christophe Fouquet, Ingrid Lemaire, et Lysiane Voisin

• Maquette : Thibaut Cécile et Julien Dauthuille• Photos : Laurent Rousselin • Iconographie : Sébastien Coquille • Ont collaboré à ce numéro: Stéphanie Bescond, Candice Cazé, Kaltoume Dourouri, et Émilie Pillot (photo)

• Conception graphique : CRÉA-COM

• Impression : Léonce Deprez, Ruitz• Pour communiquer des informations au JDAInfos Métropole et Sports : 03 22 97 12 17Infos Amiens : 03 22 97 12 10Infos associations et culture : 03 22 97 12 14Infos Métropole : 03 22 97 12 19

• Le JDA Métropole est une publication hebdomadaire de la Communauté d’agglomération Amiens Métropole

• Par contacter un journaliste ou réagir à un article :initialeduprénom.nomdujournaliste@amiens-metropole.com

• Si vous ne recevez pas le JDA,appelez le 03 22 97 42 98

EN COUVERTURELe pacte pour l’emploi et l’innovationd’Amiens Métropole s’appuie sur trois axes prioritaires (lire p. 5).Photo: Laurent Rousselin. Montage: Julien Dauthuille.

La vie en Métropole• FINANCESAmiens investit pour l’avenir ………………p 4

• EMPLOISTous ensemble contre le chômage…………p 5

• GASTRONOMIELes petits plats dans les grands………………p 7

• ANIMATIONSUn Noël made in ici ………………………………p 8

Actifs ensemble• QUARTIERS PRIORITAIRESContrat de ville : une première nationale ……………………………………………………p 9

• SOLIDARITÉPour les oubliés du Père Noël ………………p 10

Sports• HOCKEY SUR GLACEGothiques et Champagne pour les fêtes …………………………………………p 11

• FOOTBALLStrasbourg, vieille connaissance d’Amiens …………………………p 11

Culture et loisirs• CRÉATION Les grues déploient leurs ailes …………p 13

• LITTÉRATUREEnvie de lecture ………………………………p 14

2• JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014

Sensations. Le 13 décembre, Marina Anissina et Gwendal Peizerat ont dévoilé une partie duprochain spectacle d’Holiday on Ice sur la patinoire de la place Gambetta. Le public conquisa applaudi ces champions olympiques de danse sur glace.

Les seniors à leursplumes. Drôles ou graves,toujours émouvants, leslauréats du concours duCCAS de la ville d’Amiens,invités à écrire sur “la Libération d’août 1944” ousur “Amiens, ville d’émo-tions”, ont été récompen-sés le 12 décembre.

L’Inde séduite. « Amienspossède des joyaux quenous ferons découvrir àl’Inde, future troisième éco-nomie du monde. » Unepromesse glissée par deuxtour opérateurs indiens àIsabelle Tellier, du Comitérégional du tourisme, lorsdes Rencontres des acteursdu tourisme organisées le 10 décembre à Mégacité.

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Rythmé. Les amateurs de valse et de musette ont fêté les 20 ans desthés dansants le 14 décembre, aux Foli’z. Chaque dimanche, près de200 personnes de plus de 60 ans se retrouvent autour d’un orchestre.

Plus de photos sur www.amiens.fr/photos

JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014 • 3

Rétro. 150 voitures de collection ont ébloui les passants le 14 décem-bre. Les plus anciennes de 1900, les Porsche et Ferrari ont défilé lorsd’un parcours de 16 kilomètres dans les rues d’Amiens.

Poupou. Entre deux articles de son journal favori, Raymond Poulidora mis le gros braquet pour enchaîner dédicaces et anecdotes avec sesfans venus l’approcher à la bibliothèque de Longueau le 12 décembre.

Poétique. Qu’est-il arrivé à la ballerine, au clown et à l’acrobate chi-nois? Un spectacle de Noël offert par la ville aux écoliers amiénois.Séances publiques les 20 et 21 décembre, à 15h, au Cirque Jules-Verne. Réservation au 03 60 01 02 40.

La vie en Métropole

4• JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014

BOIS MAGNEUX

À votre bonne “sentier”L’un des bois de l’agglomération les plus appréciés des promeneurs a retrouvé son parcours de santé. Un bel alibi pour une sortie dominicale.

Des barres de tractions. Des installationspour les abdos. Et même des ateliers pour lesétirements. Quinze agrès ont poussé dans le bois Magneux. De quoi amuser petits etgrands. Et agrémenter la balade dans ce bois,l’un des plus fréquentés du territoired’Amiens Métropole. Il ne s’agit pas d’unenouveauté mais plutôt d’un retour. Les plus fidèles promeneurs de cette hêtraie située surle territoire de Cottenchy (mais propriété dela ville d’Amiens) se souviennent qu’un par-cours sportif existait déjà. Il datait de 1976,

juste après que ces 33 hectares aient été ra-chetés aux hospices d’Amiens, en mêmetemps que le bois de Fau Timon, situé juste àcôté (et sur le territoire de Boves, cette fois).Les vieux agrès du bois Magneux étaient com-plètement détériorés. Amiens Métropole, quia récupéré la gestion de ces domaines en2002, les a fait remplacer par des plus ro-bustes. À noter qu’il existe d’autres parcoursde santé, notamment au marais des Bœufs deCamon ainsi qu’au parc du marais de Salouël.

Antoine Caux

FINANCES

Amiens investit pour l’avenirMalgré un contexte difficile couplé à la baisse des dotations de l’État, l’équipe municipale entend faire d’Amiensune ville énergique et attractive : 50 millions d’euros dédiés à l’investissement viennent d’être votés.

« Nous nous sommes engagés àce que les Amiénois ne suppor-tent pas la baisse des dotationsde l’État. Nous ferons ce qu’il fautpour que les impôts n’augmen-tent pas », a rappelé le maire Brigitte Fouré lors du conseil mu-nicipal du 11 décembre. Une pro-messe concrétisée au moment devoter les taux d’imposition destaxes d’habitation et foncière, inchangés par rapport à 2014. « Labaisse des dotations, particulière-ment lourde, nécessite des éco-nomies de fonctionnement et larationalisation de l’action des ser-vices, a ajouté Benoît Mercuzot,son adjoint aux finances. Nous

devons préserver nos moyenspour les habitants et faired’Amiens une ville moderne etpionnière. »Pour 2015, ces moyensse traduisent par un budget de218,38millions d’euros qui réserve50 millions aux investissements. En voici quelques traductions.

• Démocratie locale et proximitéLes cinq secteurs de la ville se dotent de plus de 26 millions d’euros. De quoi œuvrer concrète-ment en faveur de la proximité,« retisser les liens entre tous etgarantir l’égalité d’accès aux ser-vices publics », comme l’a exposé

tallation de systèmes d’alarmesur des bâtiments publics et laprévention des risques sur les ef-fondrements et les cavités souter-raines sont par ailleurs planifiées.

• Jeunesse, éducation et petite enfance36millions d’euros de fonctionne-ment et 10,5millions d’investisse-ment accompagneront l’approchenouvelle d’« une jeunesse plu-rielle considérée comme une res-source », selon les mots del’adjointe Margaux Delétré. Quientend développer l’autonomie et la confiance chez les jeunes enles impliquant dans le débat pu-blic : un nouveau conseil desjeunes Amiénois verra ainsi lejour. L’accent sera également missur le développement des actionsintergénérationnelles et la culturede l’entreprenariat. Mathilde Roy,adjointe à l’éducation, a pour sapart réaffirmé la poursuite du travail sur les rythmes scolairesen vue de la prochaine rentrée etle développement d’un Projet édu-catif de territoire.

• Santé, dépendance et affaires sociales« Le Pacte pour le bien vivre seraconcrétisé avec plus de 60 ac-tions », s’est félicitée l’adjointe àla santé Annie Verrier. Et avec unbudget de 3,4 millions d’euros, leCCAS poursuivra son soutien auxplus fragiles en axant ses actionssur l’intégration.

Ingrid Lemaire

Patrick Pigout, adjoint au secteurCentre. Dans le même sens, la délégation de Nathalie Lavallard(démocratie locale et vie associa-tive) se voit dotée d’un budget deprès de 7millions qui permettrontde faire vivre la nouvelle charte de la démocratie locale, le tissuassociatif, les comités de quartieret les futurs conseils de citoyens.

• Environnement et qualité de vie20,6 millions d’euros de fonction-nement et 24 millions d’eurosd’investissements permettrontnotamment de mettre en place le futur Plan propreté. FlorenceRodinger, adjointe chargée dudossier, l’a rappelé : « Amienss’engage pour une ville propre ».Dès le début de l’année, des ac-tions seront engagées pour sensi-biliser aux gestes citoyens, luttercontre les incivilités et le gaspil-lage. La question d’un second ramassage hebdomadaire des ordures ménagères sera par ail-leurs tranchée courant 2015.

• Sécurité et tranquillité publiqueLe budget est maintenu au-delàdes 7,5 millions d’euros. La mo-dernisation des systèmes de pré-vention, via la vidéoprotection et le centre de sécurité urbaine, estprogrammée. Fin 2014, six nou-velles caméras de surveillanceentrent en service, « là où c’estutile et pertinent », dixit l’adjointau maire Clément Stengel. L’ins-

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En 2015, 13 millions d’euros de travaux moderniseront le patrimoine routier. « Des crédits stables et nécessaires », a indiqué Alain Gest, élu en charge de la voirie.

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La vie en Métropole

JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014 • 5

INITIATIVE

Une vitrine pour les artistesLes créateurs peuvent désormais tester leur projet à moindre coût grâce à la boutique partagée de La Machinerie.

Mutualiser la prise de risque. C’est l’idée ducollectif La Machinerie avec la création de sacoboutique du 30, rue Saint-Leu. « Elle s’inscritdans notre principe de mutualisation. Après lepartage de nos outils de fabrication via le FabLab et de notre espace coworking, désor-mais nous partageons un local de vente », dé-veloppe Sébastien Personne, président de LaMachinerie. Pour un jour ou un mois, cet endroitpeut être loué à moindres frais selon le projet.« Ce fonctionnement permet aux créateurs quine peuvent investir dans un pas-de-porte toutel’année d’avoir une “vitrine” », poursuit le prési-dent. Pour inaugurer les 18 m2 de la boutique,

Émilie Rousseaux (en photo) a installé ses sa-coches, coussins et sérigraphies pendant deuxsemaines. « En juillet, j’ai lancé MilieO qui est à la fois une marque de décoration et un atelierde création basé à Dury », témoigne-t-elle. Ven-dant sur Internet et dans quelques points devente, elle souhaite ainsi tester jusqu’au 24 dé-cembre sa gamme de produits et, surtout, ren-contrer ses clients. « Ma collection compte 62créations. Si l’expérience est concluante, je re-viendrai l’an prochain avec encore plus de pro-duits », espère Émilie Rousseaux.

Stéphanie Bescondwww.lamachinerie.org L

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EMPLOIS

Tous ensemble contre le chômageLe 12 décembre, les élus présentaient le pacte pour l’emploi et l’innovation d’Amiens Métropole aux acteurs économiques. Tous engagés à créer de l’activité grâce à une stratégie fondée sur trois axes prioritaires.

1 / Raviver l’esprit d’entreprendreUn dialogue est engagé avec leschefs d’entreprise. « Nous sou-haitons rétablir une relation deconfiance. Il n’y a pas de crois-sance sans esprit d’entrepren-dre », a pointé Alain Gest. Parmiles mesures phares: le maintiendes taux de fiscalité pendant lemandat. « Un choix difficile dansun contexte de baisse des dota-tions de l’État », a ajouté le prési-dent d’Amiens Métropole. Enoutre, des actions de sensibilisa-tion à l’esprit d’entreprendre seront mises en place auprès desjeunes. Il s’agit des programmesde mini-entreprises dans le pri-maire et le secondaire et des pôlesPépite dans l’enseignement supé-rieur. Par ailleurs, un audit desoutils d’accompagnement à lacréation d’entreprise sera réaliséet leur accès facilité. Un guichetunique pourrait être créé. BrunoHumbert, directeur de La Ruche,espace de coworking, témoigne:« Dans notre centre de res-sources où tous les métiers secôtoient, on s’entraide. Ce quiévite aux jeunes créateurs de sesentir isolés ou dépassés ».

2 / Favoriser la compétitivité « Il faut s’appuyer sur nos atouts,valoriser nos filières d’excel-lence », estime Claude Gewerc,président du conseil régional. Unprincipe que préconise le pactepour l’emploi et l’innovation par la création de “clusters”. Ces filières

d’excellence concentrent, dans unsecteur géographique, des entre-prises, des centres de rechercheet d’enseignement qui travaillentdans le même domaine. BernardDevauchelle, président de l’insti-tut Faire Faces, chef du service de chirurgie maxillo-faciale duCHU, soutient par exemple lacréation d’un cluster des techno-logies de la santé à Amiens. « LeCHU est attractif au-delà de larégion. La compétition avec Pariset le Nord-Pas-de-Calais nousincite à être meilleurs, s’enthou-siasme-t-il. Dans deux ans, nousaccueillerons le congrès des nou-velles technologies dans la mé-decine. » Deux autres “clusters”devraient voir le jour. L’un dédiéaux usages numériques (à l’image

du projet e-cathédrale), l’autre austockage et à l’autonomie énergé-tique. Ce dernier s’appuiera sur lelaboratoire de réactivité et chimiedes solides de l’UPJV porté parJean-Marie Tarascon et reconnuau niveau mondial.

3 / Renforcer l’attractivité « Notre rôle est de faciliter l’im-plantation des entreprises », a insisté Alain Gest. Cette stratégiepassera par la simplification desdémarches administratives, lacréation d’une cellule de veille à larecherche d’investisseurs et desoffres foncières et immobilièresde qualité situées notammentdans les Zones d’aménagementconcertées. « Nous possédonsdes atouts, a déclaré Bernard

Désérable, président de la CCIAmiens-Picardie. Nous disposonsd’un bon réseau d’autoroutes, de l’étoile ferroviaire et bientôtdu canal Seine-Nord et du TGV. »Et d’ajouter : « La CCI s’engage àpromouvoir le territoire dans lessalons, à répondre aux besoinsde formation dans les marchésporteurs, à maintenir la pré-sence de grandes écoles ». D’au-tres projets contribueront aurayonnement d’Amiens. Lesclusters bien sûr mais aussi letourisme. Les élus souhaitentdévelopper ce secteur par l’ob-tention de labels et de prix, l’uti-lisation des outils numériques ouencore la création d’un Institutvirtuel du monde gothique.

Lysiane Voisin

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Le laboratoire de réactivité et chimie des solides, porté par Jean-Marie Tarascon, est l’une des filières d’excellence.

La vie en Métropole

6• JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014

Offres d’emploi

Amiens Métropole recrute

Pour la direction enfance éducation jeunesse et sports

● UN CHEF DE BASSIN (H/F)RÉF. 2424

Pour la crèche Léo-Lagrange

● UN ÉDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS (H/F) RÉF. 2434

Pour la police municipale

● DES AGENTS D’APPLICATION (H/F) RÉF. 2438

Les candidatures doivent parvenir avant le 23 décembre 2014

Tout dossier incomplet ne sera pas étudiéDossier à imprimer et détails de ces offres sur www.amiens.fr

Piscine Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 18 8h-20hVendredi 19 8h-21hSamedi 20 8h-18hDimanche 21 10h-13h,

14h-17hLundi 22 12h-20hMardi 23 8h-21hMercredi 24 8h-12h

Piscine Nautilus03 22 44 44 66Jeudi 18 7h30-8h45,

12h-13h30Vendredi 19 7h30-8h45,

17h-19h15 Samedi 20 10h-12h15Dimanche 21 9h-12h15,

14h-17h15Fermée jusqu’au 4 janvier

Piscine Vallerey03 22 22 24 60

Jeudi 18 8h-9h10Vendredi 19 8h-9h10,

17h-19h45Samedi 20 10h-11h45Dimanche 21 9h-12h45Fermée jusqu’au 4 janvier

Patinoires du Coliseum03 22 71 12 12Jeudi 18 20h30-23hVendredi 19 14h-15h45,

20h30-23hSamedi 20 14h-17hDimanche 21 10h-12h30,

14h-17hLundi 22 10h-12h30,

14h-17hMardi 23 10h-12h30,

14h-17hMercredi 24 10h-12h30

État civilNaissances Ameiri Isaac • Bah Adama • Carnoy Eliott • Caux Lesoing Raphaël,Camon • Delansorne Lia, Saleux • Delarue Jean • Dhaille Nop Zélie • DuchossoisNohan • Lenglet Lizzie • Peyrard Gaby • Ponsar Bruno Édouard • Sallé Zélissia,Saleux • Santerre Aden • Thieblemont Oscar • Vasseur Martin Natheo

Collecte des déchets : le calendrier de NoëlEn raison du 25 décembre férié, le calendrier de collectes des ordures mé-nagères est modifié. Sur la commune d’Amiens, la collecte du jeudi 25 estavancée au mercredi 24, celle du vendredi 26 reste inchangée. Pour les au-tres communes d’Amiens Métropole, la collecte du jeudi est reportée auvendredi, et celle du vendredi au samedi. Pour rappel, le dépôt des conte-neurs sur la voie publique est autorisé exceptionnellement après 20h laveille du jour de collecte lorsque celle-ci est avancée. A. D.

Amiens MétropoleFermeture anticipée à 16h, des établissements et servicesd’Amiens Métropole les 24 et 31décembre. En cas de doute, véri-fier auprès du 03 22 97 40 40.

AmiensOn donne son sang à l’Établisse-ment français du sang (6, placeParmentier). Les équipes vous ac-cueillent du mardi au vendredi, de9h à 17h, et le samedi, de 8h à 12h.

Aide et Espoir pour le monde tibé-tain s’installe sur le marché deNoël jusqu’au 23 décembre (placeRené-Goblet). Outre des informa-tions sur l’association, on y dénichedes idées de cadeaux d’artisanatindo-tibétain. 03 22 52 23 64

Réunion du Système d’échangelocal Potes en sel, le 19 décembre,à 18h45 à la salle La Bretesque.http://potesensel.wifeo.com

L’association pour adultes etjeunes handicapés organise uneformation en langue des signes,du 5 au 9 janvier. Inscriptionsavant le 19 décembre au 03 60 6540 77 − secretariat@apajh80.net

Amiens nord L’association Quasar donne descours de percussion les mardis, à19h30, et de danse africaine lesvendredis, à 19h30, au Safran (3,rue Georges-Guynemer). 155 € /

an, 65 € / trimestre. 06 83 84 83 97– quasar.percussions@gmail.com

ElbeufLes habitants et le centre socialproposent des animations deNoël les 20 et 21 décembre. Ren-dez-vous au 9, rue Louis-Antoine-de-Saint-Just le 20, dès 12h. Aumenu: magie, musique et jeux. Le21, à partir de 14h30: spectacle,bal pour enfants et distribution decadeaux. 6 €, 3 € pour les moinsde 12 ans. Rés. au 03 22 47 53 74.

HenrivilleRéunion publique du comité dequartier le 17 décembre, à 18h, àl’école Delpech. Avec une confé-rence du journaliste et écrivainJean-Louis Crimon.

Saint-Honoré/Jeanne-d’ArcLe 21 décembre, à 14h45, le comitéde quartier invite les enfants deSaint-Honoré/Jeanne-d’Arc. Spec-tacle de cirque, rencontre avec lePère Noël, distribution de jouets etde friandises. Rendez-vous à lahalle des sports (2, rue Lescouvé).

DuryMarché des produits de la ferme àl’IME de la Somme, sur la RN1, les23, 26 et 30 décembre, de 8h à 13h.06 08 94 08 42 – inet.d@hotmail.fr

SaleuxVeillée de Noël avec l’harmoniemunicipale le 19 décembre, à20h30, salle André-Chauvin. Aveccrêpes et vin chaud. Gratuit.

Accueil Petite enfance place Louis-Dewailly, Amiens. Prise de rendez-vous du lundiau vendredi de 7h30 à 17h30. Permanences téléphoniques le lundi de 9h à 12h30.0800 811 011 (n° Vert)

Relais assistants maternelsplace Louis-Dewailly, Amiens 03 60 01 40 67

Maison de l’égalité espace Dewailly, 12, rue Frédé-ric-Petit, Amiens. Permanences gratuites pour lutter contre les discriminations :03 22 97 42 70

Maison des associationsd'Amiens Métropole (Maam)espace Dewailly, 12, rue Frédéric-Petit, Amiens. Du lundi au mercredi de 9h à 13h et de 14h à 18h Du jeudi au vendredi de 9h à 13h et de 14h à 17h03 22 92 50 59 –contact@maam.fr

Maison de la justice et du droitrue Léo-Lagrange, Amiens.03 22 22 29 90

Maison de prévention santé39, rue Robert-de-Luzarches,Amiens. 03 22 97 11 54

Mission locale insertion formation emploi du Grand Amiénois10, rue Gresset, Amiens. 03 22 50 04 50

Police municipale12, place au Fil, Amiens. 03 22 22 25 50

Police nationale, 1, rue du Marché-Lanselles, Amiens.03 22 71 53 00

Service prévention-médiationd’Amiens Métropole03 22 23 24 56

Bureau d’aide aux victimeshôtel de police, 1, rue du Mar-ché-Lanselles, Amiens.03 22 71 52 29

Bureau d’aide juridictionnellepalais de justice, 14, rue Robert-de-Luzarches, Amiens. 03 22 82 35 00

Pharmacie de garde : 3237

Police secours : 17

Samu: 15

Samu social : 115

Pompiers : 18

Renseignements et ramassagedes encombrants : 03 22 33 12 12

Utile

La vie en Métropole

JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014 • 7

GASTRONOMIE

Les petits plats dans les grandsTrois chefs locaux nous livrent leurs créations gourmandes. Des recettes pour impressionner pendant les fêtes.

Boudin de Saint-Jacques sauce champignons et tuiles à l’encre de seichePar Frédéric Barette, Les Orfèvres, à Amiens

Pour 6 personnes• 200 g de noix de Saint-Jacques avec le corail• 1 sachet d’encre de seiche• 1 kg de champignons de Paris• 1 radis noir• 40 g de farine• 100 g de crème fraîche épaisse• 3 blancs d’œufs• 6 cl d’huile d’olive• Sel, poivre

Boudin : garder 6 Saint-Jacques et mixer le reste. Ajouter une pincée de sel et les blancsd’œufs jusqu’à obtenir une pâte. Incorporer délicatement la crème. Former un gros boudindans un film alimentaire, ficelé aux extrémités.Cuire 15 min à l’eau frémissante. Laisser 24h au frais.Tuiles : mélanger l’huile d’olive, la farine etl’encre de seiche dans 11 cl d’eau. En faire depetites crêpes cuites à la poêle. Laisser repo-ser dix heures.Sauce : faire cuire les champignons à feu douxdans 10 cl d’eau en couvrant et laissant mijotertrois heures. Mixer le tout et assaisonner selonses envies.Dressage : mettre la sauce dans une assiettecreuse (1/2 petite louche par personne). Ajou-ter trois fines tranches de radis noir, une ron-delle de boudin tiédie au four et uneSaint-Jacques poêlée sans matière grasse.Déposer une tuile sur le tout.

Frédéric Barette est entré dans lacuisine à 14 ans et n’en est plus ja-mais sorti. « C’était il y a vingt-neufans », résume ce passionné qui,après avoir navigué parmi les res-taurants étoilés, a voulu gérer sa

marmite comme il l’entend, en refusant la cuisine“assemblée”, « à la seule exception du concentré detomates ». Le prestigieux chef a pris les rênes desOrfèvres il y a trois mois, où il propose, depuispeu, cette entrée.

Crème brûlée foie gras, espuma de pommes vertes Par Sylvain Lefèvre, L’Auberge des hortillonnages, à Camon

Pour 10 personnes• 500 g de foie gras• 10 œufs• 5 feuilles de brick• 50 g de lait• 6 pommes Granny-Smith• 300 g de crème fraîche liquide• Sucre cassonade• Piment en poudre (selon les goûts)• Sel, Poivre

Crème : déveiner le foie gras, le couper encube et le mélanger à 150 g de crème, au lait etaux œufs. Ajouter le sel, le poivre, le piment.Mixer et passer au chinois. Puis verser dansdes ramequins et cuire au four à 100 °C, de 40 à 50 min. Réserver au réfrigérateur.Espuma: éplucher les pommes. Les couper enmorceaux puis les mélanger à la crème. Réunirles morceaux avec 150 g de crème. Saler, poi-vrer. Mixer finement et passer au chinois avantde mettre le tout dans un siphon. Ajouter deuxcartouches de gaz, secouer et réserver au frais.Tube : prendre une feuille de brick, la couperen deux. Prendre un tube pour rouler la demi-feuille, la coller avec un œuf entier battu.Dressage : au moment de servir, brûler auchalumeau la crème avec la cassonade jusqu’àune coloration blonde. Planter au milieu le tubede feuille de brick et le garnir de l’espuma.Parsemer le tout de fleurs comestibles oud’herbes aromatiques.

Sa cuisson des légumes, que SylvainLefèvre laisse croquants afin d’engarder la saveur, est l’une de sestouches. Presque une évidencepour un chef installé à Camon, àcinquante mètres d’un embarca-

dère vers les jardins sur l’eau des hortillonnages.C’est sa maman qui, du côté de Moreuil, lui adonné le goût des bons produits. À 45 ans, cet ad-mirateur de la cuisine créative de Michel Bras,dans l’Aubrac, se régale à régaler avec la viande deSalers, le poisson, « la cuisine traditionnelle », selonlui, mais avec laquelle il innove.

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Le bisteu Par Éric Boutté, L’Aubergade, à Dury

Pour 4 personnes• 4 escalopes de foie gras de canard frais de30 g chacune• 500 g de pommes de terre Pompadour• 500 g de pâte feuilletée• 1,5 dl de crème fleurette• Sel, poivre

Garniture :Éplucher les pommes de terre, lestailler en rondelles de 2mm puis rincer à l’eaufroide. Les essuyer dans un torchon puis lesverser dans un récipient. Verser la crème, saleret poivrer, disposer l’ensemble dans un plat etcuire au four à 180 °C pendant 15 min.Croustade : Étaler la pâte feuilletée puis fon-cer 4 cercles (4 cm de hauteur et 7,5 cm de dia-mètre). La pâte doit un peu retomber sur lesextérieurs des cercles. Cuire ces croustades aufour à 210 °C 15 min. À la fin de la cuisson, éga-liser le bord des croustades au couteau.Foie gras :faire chauffer une poêle, déposer lesescalopes de foie gras assaisonnées, cuire vivement 10 secondes. de chaque côté, réser-ver sur un papier absorbant.Dressage : garnir les croustades de pomme deterre à la crème, déposer les escalopes de foiegras au centre puis recouvrir du reste depomme de terre, terminer la cuisson au four à180 °C pendant 5 min. Retourner à l’aide d’unespatule large les bisteux. Servir agrémenterd’un trait de jus de viande ou d’une vinaigretteaux herbes et accompagner d’une salade verte.

Ses recettes sont traduites en chi-nois. Lui, revient du Japon où cegrand voyageur a représenté seul laPicardie et incarné l’excellence à lafrançaise. Éric Boutté affiche uneétoile au guide Michelin avec son

restaurant de Dury. Il y a posé sa toque avec sonépouse en 2002 après Las Vegas, Israël, le Brésil, laBourgogne… Et si cet Abbevillois d’origine, passéchez Jean Delaveyne et Joël Robuchon, regrette l’ab-sence d’identité culinaire picarde, ça ne l’empêchepas le chef de revisiter chaque jour les légumes deshortillonnages et les saveurs de la baie de Somme. Par Antoine Caux et Jean-Christophe Fouquet

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La vie en Métropole

ANIMATIONS

Un Noël made in iciPour animer le marché de Noël, les entreprises locales ont prouvé leur imagination et leur talent. Balade dans les coulisses de la magie.

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La rétropole

Bertangles est indissociable de son château construit de 1730 à 1734 et toujours propriété de la famille de Clermont-Tonnerre. Il a remplacé un plus ancien, édifié au Moyen-Âge, qui fut rénové après avoir été incendié par les Espagnolsen 1597. On aperçoit ici le portail de cet ancien château. Il date de 1625 et donne accès à la ferme. A. C.

Bertangles

quatre univers symbolisant lescoulisses de la préparation dusapin, des gourmandises et descadeaux du Père Noël. Nous noussommes inspirés des vitrines desgrands magasins parisiens », ré-sume Sébastien Lefèvre, cogé-rant de l’agence créée en 2008avec Nathalie Senesse et DavidHumbert, tous férus de nouvellestechnologies. Les enfants plon-gent ainsi dans un décor virtuel,dit de « réalité augmentée » etapparaissent habillés en lutins,en Père Noël ou en sapin sur ungrand écran. Et pour alimenter lamagie, les professionnels ont faitappel à d’autres entreprises lo-cales telles que Prestige Flore etIsambourg. Côté décor, la villed’Amiens a installé 600 sapins,épicéas et Nordmann dans lesrues. « Nous avons recensé lesbesoins dès juin, lancé un appeld’offres en juillet et le marché aété attribué en septembre àHugues Léger, pépiniériste à Al-lonville », explique Hubert Des-marest, chef d’unité techniquesvégétales à Amiens Métropole.Répartis dans la cour de l’hôtelde ville, 300 sapins nous plongentdans l’esprit des fêtes et 100 au-tres décorent le marché de Noël.Et la magie opère…

Kaltoume Dourouri

Petits et grands s’émerveillent de-vant le beffroi. Une projection lesentraîne dans la fabrique à jouetsdu Père Noël. Des lutins facétieuxtraitent les demandes. Ils conçoi-vent et vérifient les jouets avant deles expédier aux enfants. Un filmde quinze minutes que l’on doit àTrait de lumière, société basée àCamon et spécialisée dans la réa-lisation de films publicitaires etévénementiels, et aux Amiénoisde Vu & Entendu, partenairestechniques en son-lumière-vidéo.« Je travaille depuis quinze ansautour des métiers de la créationnumérique. J’ai développé uneclientèle à l’échelle nationale.Mais c’est aussi formidable detravailler localement et de parti-ciper ainsi à la dynamique de maville », assure Johann Bertrand,dirigeant de Trait de lumière. Laprojection est visible de 18h à20h30 jusqu’au 31 décembre.

Décor féerique

L’agence de communicationamiénoise Avril est quant à elle àl’origine du village du Père Noëlinstallé dans la cour de l’hôtel deville. « Nous avons imaginé unehistoire pleine de magie aveccomme personnage principal unefée blanche qui se promène dans

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Sébastien Lefèvre et David Humbert, d’Avril (en haut). Johann Bertrand, de Trait de lumière et Benjamin Mélen, de Vu & Entendu (en bas).

Actifs ensemble

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HANDICAP

Le droit à l’éducationDepuis le 8 décembre, l’école Louise-Michel accueille une classe pour autistes. Une nouveauté dans l’académie d’Amiens.

« Quand mon fils a visité sa nouvelle classe, jel’ai vu heureux, se réjouit Émine Mantar,maman de Muhammed-Ali, 5 ans. Jusqu’alorsil n’était scolarisé que douze heures par se-maine. Maintenant, il va à l’école quatre jourspar semaine. Il gagne en autonomie. » À l’écoleLouise-Michel, à Étouvie, dans cette classe ma-ternelle dédiée aux enfants autistes, deux au-tres élèves suivent une scolarité en milieuadapté avec enseignant spécialisé et personnelqualifié. Une victoire encourageante pour Co-rinne Silvert, inspectrice de l’Éducation natio-nale chargée de l’adaptation scolaire etscolarisation des élèves handicapés, et AhmedZouad, directeur de l’Ime-Sessad Au fil dutemps, à Pont-de-Metz. Partenaire, la Villed’Amiens a, quant à elle, rénové et adapté deuxclasses et un espace sanitaire pour un accueiloptimal des élèves. « Les jeunes concernés par

cette problématique des troubles envahissantsdu développement sont généralement scolari-sés à temps partiel. Les enseignants sont disponibles mais souvent démunis face au han-dicap, indique Corinne Silvert. Quand le minis-tère s’est engagé sur l’ouverture de tellesclasses dans chaque académie, nous avonssaisi cette opportunité. » L’intégration desélèves en milieu ordinaire est l’objectif es-compté. « Il s’agit de donner dès le plus jeuneâge les clefs de l’autonomie pour une vie la plusordinaire possible », ajoute Corinne Silvert.Toute l’école s’est d’ailleurs investie dans ceprogramme qui prévoit le partage de projetsentre les classes. En France, l'autisme est reconnu comme un handicap depuis 1996. Unenfant sur 150 est atteint de troubles envahis-sants du développement.

Ingrid Lemaire

QUARTIERS PRIORITAIRES

Contrat de ville : une première nationaleLe 13 décembre, à l’espace Dewailly, les élus ont présenté les orientations du Contrat de ville aux responsablesassociatifs. De nouvelles méthodes de travail qui débutent par le lancement de l’appel à projets en 2015.

Jusqu’au 16 janvier, les associa-tions qui s’investissent pour lesquartiers prioritaires peuvent ré-pondre à l’appel à projets et de-mander des subventions. Lesdossiers d’inscription sont dispo-nibles sur amiens.fr. Le 13 dé-cembre, à l’espace Dewailly, lesresponsables associatifs n’ontpas manqué la réunion d’informa-tion sur les méthodes de travail etles objectifs de l’année 2015. Eneffet, Amiens Métropole, qui figu-rait parmi les douze sites pilotesdu Contrat de ville, est la pre-mière agglomération de plus de100000 habitants à le mettre enplace.

Six quartiers prioritaires

Pour définir les quartiers fragiles,un seul critère a été retenu: le revenu par habitant. Cette mé-thode fait ressortir six quartiersprioritaires: Amiens nord, Étouvie,Philéas-Lebesgue, Marcel-Paul/Salamandre, Pierre-Rollin et LesParcheminiers. « Nous faisons unchoix différent des autres villes,plus difficile aussi, en mettant enœuvre le Contrat de ville dès jan-vier 2015, soulignent Hubert Dela-rue et Sonia Hamadi, élus chargésde la politique de la Ville. La situa-tion de nos citoyens s’est dégra-

dée. Six quartiers sont désormaisprioritaires au lieu de trois précé-demment. Il faudra se mobiliserdavantage avec un budgetcontraint sachant qu’Amiens Mé-tropole maintient son enveloppe de près de 1,5 million d’euros en2015. » Ce montant sera bien en-tendu complété par les partenairesdu Contrat de ville (État, Conseil régional et Conseil général) et lesnouveaux cosignataires commePôle emploi, la Caisse d’allocationsfamiliales, la Caisse des dépôts,l’Agence régionale de santé et lesbailleurs sociaux. Avec ce contrat,la collectivité a également réviséles axes stratégiques permettantaux associations de définir leursactions. L’emploi est la priorité ab-solue, suivi par la réussite éduca-tive, le renouvellement urbain et l’habitat, la prévention, la santéet la tranquillité publique et enfinle sport et la culture.

91 fiches actions

La lutte contre les discriminations,sujet transversal, sera traité danstous les axes de travail. 91 fichesactions, disponibles sur amiens.fr,illustrent concrètement ces prio-rités. « Les délais pour prendreconnaissance de ces objectifs sontcourts », a déclaré Ghislaine

Roche, directrice du CSC Étouvie.« Pour cette année de transition,nous serons tolérants lors de l’exa-men des dossiers », a répondu Hu-bert Delarue. Prochaine étape:l’installation des conseils citoyens

au premier semestre 2015. Unmoyen pour les habitants, les as-sociations et les acteurs locaux(chefs d’entreprise par exemple)d’être mieux entendus.

Lysiane Voisin

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Hubert Delarue (au centre), vice-président d’Amiens Métropole à la politique de la ville, fait de l’emploi l’objectif numéro 1 du Contrat de ville.

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Actifs ensemble

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YOGA

Du nouveau sur le tapis Depuis plusieurs semaines, le yoga ashtanga attire de plus en plus d’adeptes. À découvrir à La Providence.

« Ce yoga dynamique et fluide aété créé par le maître indien Patabhi Jois dans les années 60,explique Andréa Verdara, qui pro-pose des cours de yoga ashtangaà La Providence. Sa pratique re-pose sur des positions et despostures. La première séquencevise à se relaxer mentalementpour se préparer aux autres sé-ries. » Selon cette étudiante àl’école du cirque d’Amiens: « Leyoga aide dans toutes les situa-tions. Il développe la force, lemental, la respiration. Après une

séance le matin, on est paré pourla journée et on dort comme unbébé le soir », affirme AndréaVerdara. Le yoga ashtanga cana-lise le corps et l’esprit et facilite la concentration, idéal pour lesenfants hyperactifs notamment.Une section enfant pourrait d’ail-leurs ouvrir prochainement.

Kaltoume Dourouri

Ashtanga Yoga Amiens à La Providence (146, bd de Saint-Quentin) : 07 81 77 99 02Cours le jeudi de 18h45 à 20h15L

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SOLIDARITÉ

Pour les oubliés du Père Noël La fin d’année est synonyme de réjouissances. Pourtant, certains en seraient privés sans la générosité des bénévoles. Démonstrations altruistes à la portée de tous.

À l’approche des fêtes, certainss’engagent auprès de ceux qui seretrouvent exclus des festins. C’estle cas d’Amiens-Jeunes et sa cen-taine de bénévoles qui prépare,chaque année, “Noël dans tous lescœurs”. « Le soir du 24 décembreà Mégacité, nous offrons un grandréveillon à plus de 600 seniorsd’Amiens Métropole », précise Ma-rion Iniguez, présidente de l’asso-ciation. Un repas concocté par uncuisinier professionnel auquel lesjeunes bénévoles prêtent main-forte. « Certains aident en cuisine,d’autres en salle. Nous avons éga-lement besoin de chauffeurs pourles personnes âgées qui ne peu-vent pas se déplacer par leurs propres moyens », détaille la jeunefemme. Sans oublier la quête dedons, la préparation de la salle, lesinscriptions… les tâches sont

nombreuses pour les bénévoles.« Les volontaires peuvent nousrencontrer pendant le marché deNoël sur notre chalet, rue deNoyon », poursuit Marion Iniguez.

Du temps pour les autres

De son côté, la Croix-Rouge pré-pare ses banquets. Le 24 décem-bre, deux repas sont donnés, l’unde 70 couverts à la Halte et l’autrede 40 au centre d’hébergementd’urgence. « Pour le jour de l’an,nous organisons également undîner à la Halte », annonce Fran-cisca Gonzalez, 73 ans, bénévole àla Croix-Rouge depuis plus dequinze ans. Pour l’occasion, il estpossible de devenir bénévole d’unjour. « Il suffit de venir à la Croix-Rouge. Toute aide est la bienvenue,en cuisine comme en salle », en-

courage Francisca Gonzalez. Par-ticiper à des réveillons solidaires,« c’est le fruit d’un enrichissementpersonnel », garantit Marion Ini-guez. On vous aura prévenu.

Stéphanie Bescond

Photos:�Laurent�Rousselin

Amiens-Jeunes : 03 22 41 16 56 – amiens-jeunes@yahoo.fr La Croix-Rouge : 03 22 33 38 90 –http://amiens.croix-rouge.fr

Marion Iniguez, présidente d’Amiens-Jeunes.

Francisca Gonzalez, bénévole à la Croix-Rouge.

SportsSports

JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014 • 11

HOCKEY SUR GLACE

Gothiques et Champagne pour les fêtesPas de répit pour les hockeyeurs qui enchaînent les matchs pendant les fêtes de fin d’année. Pour la plupart, Noël ne se fera pas en famille, à l’instar du Québécois Joël Champagne.

Tortillas et dinde. C’est le menuqu’a prévu Joël Champagne pourson réveillon du 24 décembre. Cesera le premier pour le Québé-cois loin des siens. Du coup, cebeau bébé-beau gosse a invitéchez lui tous ses équipiers sépa-rés de leur famille la veille deNoël. « Chacun apportera unpetit quelque chose », a-t-il de-mandé. Et question alcool? « Unpetit verre mais avec modéra-tion. » Car les Gothiques enchaî-neront avec un déplacement(« un voyagement », comme ditJoël Champagne dans son fran-çais-canadien) à Dijon le 26 dé-cembre, trois jours seulementaprès la réception de Briançon le 23 au Coliseum. C’est une tra-dition en hockey sur glace, latrêve des confiseurs n’existe pas.Le début de l’hiver est même lapériode la plus chargée de la sai-son régulière. Entre le 5 décem-bre et le 10 janvier, les hommesde Barry Smith auront ainsi jouéneuf matchs. Plus encore que lesannées précédentes puisque lesGothiques, vainqueurs de Cholet

(10-2) le 9 décembre en Coupe de France, disputeront une demi-finale le 6 janvier à Gap, une pre-mière depuis des lustres. Unrythme qui n’effraie pas JoëlChampagne : « Au Canada, onjoue encore plus souvent. C’esttout le temps trois matchs parsemaine ».

Une intégration rapide

Cette cadence lui a néanmoinslaissé le temps d’aller flâner surle marché de Noël. « Cette fêteest importante au Canada maisnous n’avons pas de marchécomme ici. C’est vraimentsympa. » Impossible de ne pasévoquer avec lui l’un des chaletsvedette du marché amiénois tenupar des compatriotes québécoisavec leur sirop d’érable. « Oui, jesuis allé les voir. Mais attention,vous les Français, vous allezcroire qu’au Québec, on portetous des chemises à carreaux etqu’on coupe du bois… » Direqu’on y joue quand même beau-coup au hockey sur glace n’a rien

d’une caricature. Deuxième meil-leur scoreur de l’équipe amié-noise (6 buts, 9 passes) derrièreKevin Bruijsten, Joël Champagnedit ne pas être focalisé sur sesstatistiques : « Ce qui compte,c’est le rendement de l’équipe ».Une équipe où il se sent bien :« Tout le monde m’a bien ac-cueilli, les joueurs, les fans… »

Quant à la famille, la vraie, elleviendra lui rendre visite en jan-vier. Le 24, Joël Champagne fêtera ses 25 ans.

Antoine Caux

Amiens / Briançon mardi 23 décembre, à 20hAmiens / Grenoble dimanche 28 décembre, à 20h

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FOOTBALL

Strasbourg, vieille connaissance d’AmiensIls n’ont pas le même palmarès, la même envergure ni le même impact populaire. Pourtant les deux clubs se sont très souvent croisés ces vingt dernières années.

26 mai 2001. Des milliers d’Amiénois massés auStade de France et grimés en blanc et noirvoient le gardien Chilavert arrêter le tir au butde Jean-Paul Abalo puis marquer lui-mêmecelui de la victoire de Strasbourg en finale de laCoupe de France. L’ASC est passé près de l’ex-ploit qui aurait sans doute changé beaucoup dechose pour Amiens. Presque rien côté alsacien,si ce n’est un trophée de plus pour le championde France 1979 à l’armoire bien garnie. Dans lestribunes du Stade de France, Mathieu Dubrulleétait au micro de France Bleu Alsace. Le jour-naliste amiénois est aujourd’hui revenu en Pi-cardie. Et reste forcément un témoin particulierdes nombreuses fois où le destin du football arapproché Amiénois et Strasbourgeois, dont lestanding s’est effiloché depuis 2005-2006 et unedernière épopée européenne jusqu’en huitièmede finale de la coupe UEFA. «Depuis, c’est chao-tique », résume Mathieu Dubrulle. Son premiersouvenir de match entre l’ASC et le Racing re-monte avant 2001. Décembre 1995, stade Mou-longuet: « On est en Coupe de la Ligue, c’estl’époque des Baticle, un Amiénois, des Keller et

des Ismaël à Strasbourg et le gardien d’AmiensPhilippe Poil arrête tous les tirs aux buts! ».Il s’agit d’une des rares fois où Strasbourg aurasouri à l’ASC. Car en 2007, les Picards finissentla saison de Ligue 2 en trombe mais ratent l’ac-cession en Ligue 1 en terminant quatrième, derrière… Strasbourg pour un petit point. « À LaMeinau, le gardien Merville avait pris un but cas-quette. Un but qui nous coûte la montée », n’apas oublié Mathieu Dubrulle. En 2011, les deuxclubs se retrouvent en National. Ce coup-ci,c’est Amiens qui finit troisième et le Racing,quatrième. Et comme il est décidément écritqu’il se passe toujours quelque chose entre cesdeux-là, l’an dernier un but d’Omar Pouye et unevictoire amiénoise entraînent l’éviction du coachFrançois Keller. Cet Amiens / Strasbourg sera-t-il aussi lourd de conséquence pour l’entraî-neur picard Samuel Michel que l’on disaitmenacé avant la victoire de l’ASC au Poiré-sur-Vie le 12 décembre (2-0)? A. C.

Amiens / StrasbourgJeudi 18 décembre, à 20h30, à La LicorneJ

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Le Strasbourgeois Ismaël (en blanc) devantl’Amiénois Rivenet durant cette finale de Coupe de France 2001 fatale aux Picards.

Joël Champagne et les Amiénois sont sixièmes d’une Ligue Magnus très serrée, à un point du deuxième, Angers.

Sports

12• JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014

NOUVEAUTÉ

Le futsal lance sa propre écoleFinie, l’époque où le futsal n’attirait que des footballeurs désireux d’être au chaud et au sec. La discipline se revendique sport à part entière et l’Union Sporting Club Amiénois Futsal initie dès 5 ans le samedi à Vallerey.Il a été inventé en Uruguay au len-demain de la première Coupe dumonde de foot en 1930. Son nomvient d’ailleurs de la contractionde “fútbol” et de “salón”. Long-temps réduit à un simple dérivé dufootball, le futsal trace aujourd’huison propre chemin. L’Union Spor-ting Club Amiénois Futsal compteparmi les pionniers de ce sportdans la capitale picarde et vientd’ouvrir des créneaux à destina-tion des plus jeunes comme Julia,6 ans, qui s’était initiée à la dansel’an passé, et qui vient de lâcherles tutus pour les pointus. « Enfutsal, comme le terrain est petit,on est toujours en mouvement.On travaille beaucoup le cardio,les appuis, l’anticipation, met enavant Jean-Marc Bertille, prési-dent de l’USCA Futsal. Et puiscontrairement au foot, il n’y a pasde contacts, pas de coupsd’épaules. » En tant qu’ex-foo-

teux, Jean-Marc Bertille ne veutsurtout pas dire du mal du foot-ball. Lui et ses amis avec qui il acréé le club en 2007, dont YohanMoreira (ancienne figure de l’ACAmiens en football et sélectionnéen équipe de France de futsal), incarnent cette génération defootballeurs qui ont doublonnéavec le futsal. Mais aujourd’hui lesfutsaleurs voudraient attirer di-rectement le public. Sans passerpar la case “crampon”. « Ce qui manque au futsal, c’est une“culture club”, note Jean-MarcBertille. C’est l’objectif de cetteécole du samedi matin de 10h à 12h. Les enfants viennent au futsal, comme d’autres font dujudo ou du tennis. »

Antoine Caux

Union Sporting Club Amiénois Futsal : 06 20 05 39 06 ou 06 26 39 32 64 – uscaf.fr U

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ROLLER HOCKEY

Crosse offensive des ArdennesLe 20 décembre, les Écureuils reçoivent Rethel, petite bourgade ardennaise de 7500 habitants mais plus gros palmarès du roller hockey européen.Huit titres de champion de France.Sept coupes de France et cinqd’Europe. Quand on sait que le rol-ler hockey a moins de vingt ans, lemot hégémonie n’est pas de tropavec Rethel. Et la commune desArdennes n’a pas prévu de baisserle pied puisque ses Diables (lenom de l’équipe) ont enchaîné

neuf succès en neuf journéescette saison avant de se présentersur le parquet des Écureuils. Re-naud Crignier, l’entraîneur-joueuramiénois retrouvera une équipequ’il connaît « par cœur ». Et no-tamment les frères Lefranc, Terryet Jimmy, qui ont porté la tuniqued’Amiens pendant deux saisons,

les deux meilleures des Écureuilsavec un titre de vice-champion deFrance en 2010. Renaud Crignieraurait pu faire le chemin inversevers les Ardennes. « Cela fait troisans que Rethel ne m’appelle plus.Mais avant, c’était à chaque sai-son. » L’Amiénois a toujours re-fusé, préférant rester sur sesterres picardes. « Si je jouais auroller hockey pour les médailles,j’y serais allé. Mais l’esprit n’estpas le même là-bas, compare-t-il.Eux, accumulent d’excellentes in-dividualités, quitte à faire fi de lavie de groupe et à ne pas s’entraî-ner dans la semaine. Ils ont no-tamment quatre étrangers qui onttous fait les championnats dumonde… ». Pourtant, il n’y auraaucun Tricolore de Rethel lors duprochain rassemblement del’équipe de France. Renaud Cri-gnier, lui, y sera. Sa douzièmecampagne en bleu. A. C.

Amiens / RethelSamedi 20 décembre, à 20h, au gymnase de La VeillèreL

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Trois Gothiques en bleuKevin Dusseau, Marius Serer etQuentin Fauchon ont été appeléspar le sélectionneur de l’équipede France Dave Henderson etsont actuellement en stage avecles Bleus. Cette équipe de Francerajeunie rencontre la Slovénievendredi et samedi à Bordeaux.

RCA, taille patron à la maison Le XV amiénois termine 2014avec la réception de Maubeuge,dimanche 21 décembre, 15h, austade Charassain. Défaits la se-maine dernière à Soissons (55-7),les hommes de Michaël Lopatatâcheront de garder leur pelouseinviolée, eux qui y ont enchaînétrois victoires depuis le début dece championnat d’honneur. C’esten déplacement que le RCApeine. Sa seule victoire loin de sa base remonte au match d’ou-verture de saison. C’était le 21 sep-tembre, à Maubeuge…

L’ALMVB coupe avec la CoupeAprès trois défaites de rang enchampionnat dont un duel serréce week-end à Albi (3-2) au termede deux heures trente de match (!)et d’un déplacement perturbé parun retard d’avion, l’Amiens-Lon-gueau Métropole Volley-Ball clôtcette année avec un quatrièmetour de Coupe de France au gym-nase Georges-Pellerin face à unclub voisin, Laon, samedi 20 dé-cembre, à 18h30.

L’AMVB aussiImpressionnants face à Canteleu(3-0) en Nationale 2, les volleyeursde l’AMVB, désormais quatrièmeset en position pour accéder à laseconde phase, ont aussi un in-termède Coupe de France. Samedi20 décembre, 18h, ils accueillentCaudry, au gymnase Jean-Bouin, à18h, pour le quatrième tour de lacompétition.

L’ASC passe en salleC’est l’hiver, le hockey sur gazonlaisse place à celui en salle pourl’ASC. Le club amiénois, qui a of-ficialisé son retour en Élite surherbe, a gardé la même dyna-mique et débuté par trois vic-toires durant le premier week-endde compétition à Barentin.

En bref

Renaud Crignier et les Écureuils restent sur trois victoires.

Les 5-11 ans se retrouvent le samedi de 10h à 12h à Vallerey.

Culture & Loisirs

JDA Métropole • n° 741 • 17 décembre 2014 • 13

Notre-Dame en détail

Chaque troisième dimanche du mois, le cycle “cathédrale insolite”, mijoté par le service patrimoine et tourisme d’Amiens Métropole, abordeun thème nouveau. Le 21 décembre, zoom sur les grilles et clôtures. Ani-mée par un guide-conférencier, cette visite de Notre-Dame portera no-tamment sur une parure de huit grilles en fer forgé, conçue au XVIIIe

siècle par Jean Veyren, serrurier renommé installé à Corbie, ayant éga-lement œuvré à l’abbaye de Valloires. Fleurs, corbeilles de fruits, feuil-lages évoquent la nature, dans un style plutôt classique et travaillé.L’occasion de remarquer, aussi, les différences entre les parties réservéesaux fidèles et les chœurs des religieux, davantage parés… C. C.

Visite guidée “cathédrale insolite”, le 21 décembre, à 15h – Rendez-vousà l’office de tourisme (40, place Notre-Dame) – 03 22 22 58 97 – 6 €

Les dorures des grilles en fer forgé, qui viennent d’être dépoussiérées,resplendissent. Le dernier rafraîchissement datait de 1993.

Deborah, un court à la fêteUn scénario écrit en deux soirs, un tournage de six heures, un mon-tage de deux jours. Deborah, de Joseph Haution et George Lucas (non,pas le papa de Star Wars) est un film vite fait, mais bien fait. Ce fut l’avisdu public de Fêtons court, le concours de courts-métrages amateurs duFestival du film d’Amiens, puisqu’il lui a décerné le prix 2014. Ce n’étaitpourtant pas gagné : « Joseph a débarqué chez moi en disant “Fêtonscourt, c’est dans deux semaines, il faut faire un truc !”sourit George. Nousavons alors cherché un sujet demandant peu de moyens, car nous nesommes pas Lucasfilm ». Inspiré d’une légende picarde, tourné à Glisy,Deborah joue d’un montage manipulateur et d’une chute abrupte. Car,comme le disent ses auteurs, « quand t’as pas de budget, t’as des idées.Cela ne nous a coûté que 40 € de pizzas ». Ce prix Fêtons court est doncun « encouragement » pour les deux amis vidéastes. Lesquels comptent récidiver. Et, si possible, à Amiens. J.-C. F.

D. R

. Deborah est visible à cette adresse: https://vimeo.com/108858754

CRÉATION

Les grues déploient leurs ailesUne volière vient d’être inaugurée au parc zoologique. Une piste conçue spécialement pour les grues de Mandchourie, futures interprètes du ballet de la compagnie Le Guetteur.

Nouvelle étape pour le projet Lightbird emmené par la compagnie picarde Le Guetteur. Depuis un anet demi, Luc Petton, chorégraphe,travaille avec des grues de Mand-chourie pour le dernier volet d’untriptyque mettant en scène des oiseaux et des hommes. En octo-bre 2013, Athanase et Salang ontquitté le parc de La Tête d’or à Lyonpour le zoo d’Amiens Métropole,tous deux partenaires de ce projet.Cinq jeunes grues les ont rejointsen septembre dernier pour com-pléter ce corps de ballet extraordi-naire, qui comptera égalementdeux danseuses coréennes et undanseur belge. Le 10 décembre,une volière était inaugurée au parczoologique, juste à côté de leur enclos. Une aire de jeu, construitegrâce au mécénat d’entreprises.« Cette volière est indispensable àleur équilibre, confie Luc Petton.Les grues pourront s’entraîner àvoler et donc se muscler. Cela mepermettra aussi d’observer leurcomportement dans un grand espace et de créer ensuite desscènes en fonction de leurs réac-tions. » Ce spectacle qui sera joué

la saison prochaine en premièremondiale au Théâtre national deChaillot à Paris, puis à la Maison dela culture, où les grues répètentdéjà, est une création « volatile etfragile », comme aime à le rappe-ler Luc Petton. Rien n’est établi. Il n’est pas question de dressagemais d’improvisation, de laisser la poésie du vivant s’exprimer. Lorsde l’inauguration, des structuresculturelles locales avaient fait ledéplacement. Différents partena-riats devraient être mis en placeautour de ce projet d’envergure quiilluminera, sans doute, l’année dela Corée en France.

Coline Bergeon

www.lucpetton.com

Animaux à croquerEn 2012 et 2013, des étudiants de deuxième année àl’École supérieure d’art et de design d’Amiens ont im-mortalisé maki, grue, éléphant, coati et autres pension-naires du parc zoologique. Leurs dessins ont donnénaissance à un livre, Zoo, publié en septembre 2014 et disponible à l’accueil du parc dès sa réouverture, le 1er février. 5 €

Afin d'éviter les accidents, le grillage de la volière est balisé, le temps que ces oiseaux protégés de 2,50 mètres d’envergure visualisent leur espace.

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Culture & Loisirs

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LITTÉRATURE

Envie de lectureDes mots, des photos et des dessins. Neuf livres aux senteurs picardes à parcourir ou à offrir.

Humaine poésieLu c i e n n e ,David, Cae-tano, Habib,Anna, Bra-him… 90prénoms etautant devies im-mor ta l i -sées sousla plumesensiblede Jean-Louis Rambour, écrivaind’origine amiénoise. 90 poèmes,sans rime ni ponctuation, qui dé-butent tous par “ici” et nouscontent la destinée d’Amiénois in-connus. Des histoires singulièresqui font la richesse d’une cité. Le Mémo d’Amiens, de Jean-Louis Rambour, éd. Henry (8 €)

La société dans le viseurJean-PierreChopin, écri-vain philo-s o p h e ,professeurde lettres àA m i e n s ,offre ses« regardsob l i q ue ssur notremonde » .Dans deschapitres courts, l’auteur cri-tique, non sans humour et poésie,l’enseignement, la politique, le footou encore la religion. Un essai efficace et bon pour le moral!D’une voix discordante, de Jean-Pierre Chopin, éd. L’Harmattan (18 €)

Pas déçu par les dessousPhilippe Lacochecompile ses bil-lets parus dansle Courrier pi-card chaque di-manche entre2005 et 2010.« Ce qu’il fautde mélancolieet de rage »,comme l’écritPatrick Bes-son dans lapréface, parcourt les 350 pagesde l’ouvrage où défilent les lieux etpersonnalités qui font les nuitsamiénoises.Les Dessous chics, Chroniques2005-2010, de Philippe Lacoche,éd. La Thébaïde (20 €)

Mystères d’un cimetière N a t h a l i eRheims nousguide dans lesallées du ci-metière leplus visité dumonde. Cevoyage dansle tempss ’ a c c om -pagne des photo-graphies de l’Amiénois NicolasReitzaum. Un endroit magique, oùreposent Chopin, Piaf, Morrison… Le Père-Lachaise, de NathalieRheims, éd. Michel Lafon (29,95 €)

Les maux du frontCet ouvragepoignant ra-conte l’histoirede l’arrière-grand-père de StéphaneDemilly, dé-puté-maired ’ A l b e r t .« Mon aïeul,Paul Han-necart, a laissédes lettres et un carnet de guerreque j’ai pris le temps de lire et de partager. » Ce livre raconte lequotidien des six frères Hannecartmobilisés pendant la GrandeGuerre. Trois d’entre eux mour-ront au combat. Six frères dans la guerre, de Stéphane Demilly et MathieuGeagea, éd. Privat (14,50 €)

Colas, ch’tchot PicardLe Petit Nico-las, célèbreécolier deGoscinny etSempé, apris l’accentp i c a r d !Quatre tra-duc t eu rsde la ré-gion ontrelevé le défi deséditions IMAV, dirigées par la fillede René Goscinny. Ch’Tchot Colass’adresse dans les parlers du terroir local. “C’est chouette” de-vient “vinguète”. Inimitable!Ch’Tchot Colas in picard, IMAV Éditions (15 €)

Dessins férocesDans cetalbum re-groupantses 100meilleursdess i nsparus en2014 dansle Courrier picard, Alex semoque des déboires du locatairede l’Élysée qui est loin d’être saseule cible. Au fil de l’actualité,Jean-Vincent Placé, Fleur Pelle-rin, Éric Zemmour ou encore Poutine bâillonnant la liberté d’ex-pression lors des JO de Sotchi enprennent pour leur grade. Merci pour ces moments, d’Alex,éd. Courrier picard (9,90 €)

Amiens en cartes postalesLes bains publicsdu boulevard de Beauvillé.Les halles de laplace du Mar-ché-de-Lan-selles. La placeGambetta etson horloge…L’ouvrage re-cense près de 160 photo-graphies, tantôt scène de la vie quotidienne, comme rue du Don, ou témoignages de la grandehistoire avec un centre-ville éventréen 1918. Amiens, il y a 100 ans en cartespostales, de Fabienne Texier, éd. Patrimoines médias (32,50 €)

Par Coline Bergeon, Antoine Caux, Candice Cazé, Alexis Durand et Kaltoume Dourouri

MusiqueConcert de Noël à l’église deBoves le 20 décembre à 20h30,avec l’harmonie de Boves-Ailly etla chorale Bov’émifasol, suivi dupot de l’amitié. Entrée gratuite.

Deuxième date de concert pourJohnny Hallyday. Le chanteur seradonc au Zénith le 15 décembre2015, mais aussi le 16 décembre.

ExpositionsSignes et Couleurs du peintreGilles Lefeuvre se découvre dansle hall de la caisse régionale duCrédit agricole (500, rue Saint-Fuscien) jusqu’au 2 janvier.

Jusqu’au 7 janvier, la galerie PopUp accueille l’exposition Fictionde l’artiste Tiphaine Buhot-Launay.03 60 60 30 38 – popup-galerie.fr.

Jusqu’au 8 janvier, à la galerie Sy-napse (22, rue Saint-Leu), expositionphotos des Rédacteurs d’émer-gence sur le thème Les Naufragésrescapés du RSA. 03 22 91 25 51

La Maison de l’architecture (15,rue Marc-Sangnier) présente lesprojets primés lors du 12e Palma-rès architecture et aluminiumTechnal. À voir jusqu’au 31 dé-cembre, du mardi au samedi de14h à 18h. 03 22 91 62 04

Jusqu’au 18 janvier, parcourezl’exposition Caritas, Histoires, Pa-raboles et Rêves conçue par leMusée de Picardie (48, rue de laRépublique). Un parcours dans laville pour découvrir des lieux sym-boliques mais aussi des œuvres etdes installations. 03 22 97 14 00

Et encore…Atelier d’écriture avec l’universitéde Picardie Jules-Verne les 20 jan-vier, 3 et 17 février, 10 et 24 marsde 17h30 à 19h30. 03 22 80 81 39 –www.suftlv.u-picardie.fr

Dimanche en famille le 21 décem-bre, à 15h, à la Maison de Jules-Verne (2, rue Charles-Dubois),pour découvrir les saltimbanquesde la famille Cascabel. Animationincluse dans le billet d’entrée. Sur réservation. 03 22 45 75 75 –maisondejulesverne@amiens-metropole.com

En 2015, Les Amis des arts de laSomme fêteront leurs 180 ans.Pour préparer cet événement,l’association recherche photogra-phies, documents, articles… pourréaliser une exposition sur sonhistoire. Contacter Gérard Leroyau 06 89 44 08 00.

Amiens bombardéLes éditions Le Livre d’his-toire rééditentl’ouvrage deGaston Héra-cle-Leroy pu-blié en 1919qui revientdans le détailsur les centq u a r a n t e -sept jours de feu entre le 22 mars et le 15 août 1918. Et no-tamment sur les efforts déployéspour sauver la cathédrale. Le Bombardement d’Amiens en 1918,de Gaston Héracle-Leroy, éd. Le Livre d’histoire (13 €)

Du 17 au 23 Décembre Cinéma

version sous-titrée pour les personnes sourdes ou malentendantes

Et toujours à l’affiche…LE PÈRE NOËL(2014) 1h20 10h30 (sauf ve) – 14h30 – 16h30 – 18h45 – 20h45

ASTÉRIX LE DOMAINE DES DIEUX(2014) 3D et 2D 1h22

3D : 16h15 (sauf di) – 18h15 – 20h15 (sauf lu)2D : 10h15 (sauf me) – 12h15 – 14h15 – 16h15 (di)

INTERSTELLAR(2014) vf 2h49 20h30

LA FRENCH(2014) 2h15 19h – 21h45

HUNGER GAMESLA RÉVOLTE PART 1(2014) vf 2D 2h

11h30 – 18h30 – 21h

LES HÉRITIERS(2014) 1h45

11h15 (sauf me et di) – 11h30 (me)14h30 et 16h45 (sauf di)

PADDINGTON(2014) vf 1h35

11h (sauf je) – 11h30 (je) – 11h45 (di) – 13h3015h45 (di) – 16h et 18h15 (sauf di) – 18h30 (di)

LA FAMILLE BÉLIER(2014) 1h45

D’Éric Lartigauavec Karin Viard, François Damiens

Dans la famille Bélier, tout le monde est sourdsauf Paula, 16 ans. Elle est indispensable au quotidien. 10h15 – 12h30 – 14h45 – 17h15 – 19h45 – 22h15

LE HOBBIT :LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES(2014) vf 3D et 2D,vo 3D et vf 3D HFR 2h24

De Peter Jacksonavec Martin Freeman, Ian McKellen

Bilbo le Hobbit, Gandalf le magicien et leurs compagnonsnains arrivent à la fin de leur voyage en Terre du Milieu.

vf 3D : 15h30 – 18h30 – 21h30vf 2D : 14hvo 3D : 12h30vf 3D HFR (48 images/seconde) : 10h45 – 17h – 20h

LES PINGOUINSDE MADAGASCAR(2014) vf 3D et 2D 1h33

Film d’animation de Simon J. Smithet Eric Darnell

Quatre frères pingouins sont en fait des agents secrets.Ils s’opposent au terrible docteur Octavius.

3D : 10h15 (sauf me et sa) – 17h15 – 19h15 – 21h152D : 11h (sauf ve) – 13h15 – 15h15

BENOÎT BRISEFER :LES TAXIS ROUGES(2014) 1h16

De Manuel Pradalavec Gérard Jugnot, Jean Reno

Benoît Brisefer et ses superpouvoirs tententde déjouer les plans de malfrats. D’après Peyo. 11h15 – 13h45 – 15h45 – 17h45

DUMB & DUMBER DE(2014) vf 1h49

De Bobby et Peter Farrellyavec Jim Carrey, Jeff Daniels

Vingt ans après leurs idiotes péripéties, Harry et Lloydreprennent la route pour retrouver la fille d’Harry.

11h45 – 14h15 – 16h45 – 19h3022h (lu) – 22h15 (sauf lu)

LE SEPTIÈME FILS(2014) vf 1h42

De Sergey Bodrovavec Jeff Bridges, Julianne Moore

Le dernier des sept fils, simple fermier, doit affronterune reine maléfique et son armée d’assassins. 15h – 17h30 – 19h45

QU’ALLAH BÉNISSELA FRANCE(2014) 1h36

D’Abd Al Malikavec Marc Zinga, Sabrina Ouazani

Entre délinquance, rap et islam, un fils d’immigréscherche sa voie. D’après l’autobiographie d’Abd Al Malik. 10h30 (sauf je et ve) – 12h45 – 22h (sauf lu)

LE TEMPS DES AVEUX(2014) 1h35

De Régis Wargnieravec Raphaël Personnaz,Phoeung Kompheak

Cambodge, 1971. Un ethnologue français est capturépar les Khmers rouges. D’après François Bizot. 14h30 – 19h30 – 21h45

EXODUS : GODS AND KINGS(2014) vf 3D 2h22

De Ridley Scottavec Christian Bale, Joel Edgerton

Nouvelle vision du périple de Moïse et des 600 000esclaves libérés de l’Egypte et du joug de Ramsès. Avant-première lundi à 20h15

CINÉ GAUMONT 5, bd de Belfort, Amiens / 08 92 69 66 96 # 181 (0,34 € la min) www.cinemasgaumont.com

JDA Métropole ■ n° 741 ■ 17 décembre 2014 ■ 15

Jean-Pierre Bergeon aime : : un peu - : beaucoup - : passionnément - : à la folie - : pas du tout

TIMBUKTU(2014) vo 1h37

D’Abderrahmane Sissakoavec Ibrahim Ahmed, Toulou Kiki

La vie à proximité de Tombouctou pour Kidaneet sa famille, sous le joug des extrémistes religieux.

me 16h30 – 19h / je 12h15 – 17h – 21h15 / ve 14h30 – 21h15 / sa 16h30 – 19h / di 19h30 / lu 16h30 – 19h / ma 12h15 – 21h15

WHITE GOD(2014) vo 1h59

De Kornél Mundruczóavec Zsófia Psotta, Sándor Zsótér

Alors que les hommes veulent se débarrasserdes chiens bâtards, ces derniers fomentent une révolte.

me 21h / je 19h / ve 17h / sa 21h15di 17h / lu 21h / ma 16h30

LE JOUR LE PLUS COURT 4(2014) 1h22 Cinq courts-métrages singuliers, burlesques ou absurdes pour fêter le jour le plus court de l’année. ve 19h30 – Entrée libre.

Ciné-Filous

LE CHANT DE LA MER(2014) vf 1h33 Film d’animation de Tomm Moore Ben découvre que sa sœur Maïna est une fée de la mer.

Ensemble, ils vont affronter la sorcière aux hiboux. 14h (di) – 14h30 (sauf ve et di)

LES MERVEILLEUXCONTES DE LA NEIGE(1998 – 2012) vf 50mn

Films d’animation d’Hilary Audus Deux films adaptés de Raymond Briggs : L’Ours (1998)et Le Bonhomme de neige et le Petit Chien (2012). di 16h / lu 10h / ma 10h

CINÉ ST-LEU 33, rue Vanmarcke, Amiens / 03 22 91 61 23 www.cine-st-leu.com

CINÉ ORSON-WELLES place Léon-Gontier, Amiens / 03 22 97 79 77www.maisondelaculture-amiens.com

QUI VIVE(2014) 1h23

De Marianne Tardieuavec Reda Kateb, Adèle Exarchopoulos

Chérif, la trentaine, travaille comme vigile.Il rencarde un ami sur les livraisons du magasin. me 15h / je 20h30 / di 17h / lu 18h / ma 20h15

MR. TURNER(2014) vo 2h29

De Mike Leighavec Thimothy Spall, Dorothy Atkinson

À la mort de son père, le célèbre peintre Turner s’isole.Sa rencontre avec Mrs Booth va changer sa vie.

me 20h / je 18h / ve 18hsa 14h – 20h / di 19h30 / lu 20h

La Grande Guerre au cinéma

CHARLOT SOLDAT(1918) muet 46 min

De et avec Charlie Chaplinavec Edna Purviance, Syd Chaplin

Bien avant son Dictateur (1940), Chaplin s’attaquedéjà à la guerre par le burlesque, juste après l’armistice. sa 18h

WINGS(1927) muet 2h24

De William Wellmanavec Richard Arlen, Clara Bow

Deux amis deviennent aviateurs en France. Wellman,ancien aviateur, signe le premier film oscarisé de l’histoire. lu 15h

À L’OUEST,RIEN DE NOUVEAU(1930) vo 2h14

De Lewis Milestoneavec Louis Wolheim, Lew Ayres

Patriotisme, folie guerrière et horreur des tranchéesvus par les Allemands. Le plus grand des films pacifistes. ma 18h

LES CROIX DE BOIS(1932) 1h55

De Raymond Bernardavec Pierre Blanchar, Charles Vanel

Le quotidien de troufions confrontés aux parasites,aux mines, aux bombes. Jusqu’aux croix de bois… ma 15h

JOHNNY GOT HIS GUN(1971) vo 1h50

De Dalton Trumboavec Timothy Bottoms, Don Barry

L’unique film de Trumbo, adaptation de son roman(1939) sur les tourments d’un soldat mutilé. me 18h / di 14h30

LA VIE ET RIEN D’AUTRE(1989) 2h14

De Bertrand Tavernieravec Philippe Noiret, Sabine Azéma

En 1920, deux femmes recherchent des hommes disparusà la guerre. Elles s’adressent au commandant Dellaplane. ve 20h30