newsletter 55e annÉe • n° 2364 • du 26/11/2012 · newsletter 55e annÉe • n° 2364 • du...

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NEWSLETTER 55 e ANNÉE • n° 2364 • DU 26/11/2012 SOMMAIRE MAROC P. 1 • Soutien européen au premier projet solaire de Ouarzazate INTERNATIONAL AFRIQUE P. 2 • Entrée de Wendel dans les télécommunications AFRIQUE DU NORD ALGÉRIE P. 2 • Prochain accord avec le Qatar pour le complexe sidérurgique de Bellara ÉGYPTE P. 4 • Aide de 5 milliards e de l’UE MAROC P. 4 • Budget d’investissement 2013 de 675 millions e pour l’ONCF TUNISIE P. 5 • Contrat pour la centrale Sousse-D AFRIQUE DE L’OUEST BURKINA FASO P. 5 • Soutien de l’UE au projet de la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest CÔTE D’IVOIRE P. 6 • Appui de 115 millions e de l’UE GUINÉE P. 7 • Prochaine extension du quai du terminal à conteneurs de Conakry MAURITANIE P. 7 • Trois nouvelles télévisions privées SÉNÉGAL P. 8 • Projet de dessalement de l’eau de mer AFRIQUE CENTRALE CAMEROUN P. 10 • Nouveaux pré-accords commerciaux pour le projet Cameroon LNG CONGO P. 11 • Attribution de permis de recherches minières RD CONGO P. 11 • Contrat avec la Chine pour un satellite de communications GABON P. 11 • Des investissements de 2,4 milliards $ dans l’hydroélectricité AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALE AFRIQUE DU SUD P. 12 • Première phase du projet d’énergies renouvelables KENYA P. 12 • Airtel achève avec Ericsson la modernisation du plus grand réseau de télécommunications d’Afrique AFRICAN BUSINESS NEWSLETTER - Parution bimensuelle L’ÉVÉNEMENT MAROC SOUTIEN EUROPÉEN AU PREMIER PROJET SOLAIRE DE OUARZAZATE Un engagement financier de 300 millions e a été signé mi-novembre à Marrakech en présence du roi Mohammed VI par la Banque européenne d’investissement (BEI/chef de file), l’Agence française de développement (AFD), la KfW Entwicklungsbank (Allemagne) et la Moroccan Agency for Solar Energy (Masen), promoteur du complexe solaire de Ouarzazate. La mise en place de cette enveloppe de prêts a été facilitée par l’octroi d’une aide non remboursable de 30 millions e de l’Union européenne en décembre 2011, souligne la BEI. Le soutien européen, qui représente plus de la moitié du coût total du projet, atteint ainsi 345 millions e, répartis comme suit : BEI : 100 millions e sur une contribution totale de 300 millions e (financement approuvé mi-décembre 2011) ; UE : 30 millions e (aide non remboursable) ; AFD : 100 millions e ; KfW et ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) : 100 millions e ; KfW et ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire (BMU) : 15 millions e. Le soutien financier européen, précise la BEI, porte sur la première phase du complexe solaire de Ouarzazate, qui consiste en la construction d’une centrale solaire à concentration (CSC) et à capteurs cylindro-paraboliques d’une capacité brute installée comprise entre 125 et 160 MW, pour une capacité de stockage d’énergie de trois heures au minimum. Il s’agit du premier projet du Plan solaire marocain (9 milliards $) et du plus important à ce jour du Plan solaire méditerranéen, qui vise l’installation de 20 GW de capacité supplémentaire de production d’énergie d’origine renouvelable à l’horizon 2020. Le complexe solaire de Ouarzazate est conçu pour atteindre une capacité potentielle de 500 MW, soit l’équivalent de l’alimentation en électricité d’une ville de 1,5 million d’habitants. Une fois intégralement réalisé, ce complexe sera l’un des plus grands au monde, selon la BEI. Sa première phase permettra, à elle seule, d’éviter l’émission de 110 000 tonnes de dioxyde de carbone par an et de mettre en place une source d’énergie renouvelable tout en augmentant la sûreté énergétique du Maroc. La première phase du complexe solaire de Ouarzazate sera mise en exploitation en 2015. La préqualification pour les prochaines phases sera lancée avant la fin de l’année en cours, selon Masen, qui « a fait le choix de développer graduellement l’ensemble du complexe afin de bénéficier des avancées technologies opérées dans le secteur et capitaliser sur toute l’expérience acquise lors de ces deux dernières années ». La réalisation à Ouarzazate de la première centrale thermo-solaire du Plan solaire marocain intégré, a été attribuée au groupement conduit par International Company for Water and Power (Acwa Power International) à hauteur de 95 %, avec pour membres opérationnels les Espagnols Aries Ingenieria y Sistemas et TSK Electronica y Electricidad, à hauteur des 5 % restants (cf. ABN n° 2360). Le projet Ouarzazate est également soutenu par la Banque mondiale, qui a approuvé mi-novembre 2011 un prêt BIRD de 200 millions $, et la Banque africaine de développement (BAD) avec un prêt sur ressources propres de 168 millions e et un prêt concessionnel de 100 millions $ au titre du Fonds pour les technologies propres (FTP) approuvés en mai 2012. Selon la BAD, le coût total du projet, qui sera aussi financé par des institutions marocaines, est estimé à 1,04 milliard e. Masen, qui détiendra 25 % de la société de projet, est conseillée par Norton Rose. 609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11 www.icpublications.com e-mail : [email protected] Directeur de la publication : Afif BEN YEDDER Rédacteur en chef : Gérard CHOISNET Coordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSH Maquette : Françoise PETER Imprimerie spéciale ISSN 2101-4779 - CCPAP n° 1112 I 82334 Reproduction interdite 2012 © IC PUBLICATIONS Autres publications du groupe en français : Le Magazine de l’Afrique Femme Africaine African Business African Banker | 1

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N E W S L E T T E R 55e ANNÉE • n° 2364 • DU 26/11/2012

s o m m a i r eMAROC p. 1• Soutien européen au premier projet

solaire de Ouarzazate

INTERNATIONALAFRIQUE p. 2• Entrée de Wendel dans

les télécommunications

AFRIQUE DU NORDALGÉRIE p. 2• Prochain accord avec le Qatar pour

le complexe sidérurgique de Bellara

ÉGYpTE p. 4• Aide de 5 milliards e de l’UE

MAROC p. 4• Budget d’investissement 2013 de

675 millions e pour l’ONCF

TUNISIE p. 5• Contrat pour la centrale Sousse-D

AFRIQUE DE L’OUESTBURKINA FASO p. 5• Soutien de l’UE au projet de la plus grande

centrale solaire d’Afrique de l’Ouest

CÔTE D’IVOIRE p. 6• Appui de 115 millions e de l’UE

GUINÉE p. 7• Prochaine extension du quai du terminal

à conteneurs de Conakry

MAURITANIE p. 7• Trois nouvelles télévisions privées

SÉNÉGAL p. 8• Projet de dessalement de l’eau de mer

AFRIQUE CENTRALECAMEROUN p. 10• Nouveaux pré-accords commerciaux

pour le projet Cameroon LNG

CONGO p. 11• Attribution de permis de recherches

minières

RD CONGO p. 11• Contrat avec la Chine pour un satellite de

communications

GABON p. 11• Des investissements de 2,4 milliards $

dans l’hydroélectricité

AFRIQUE DE L’EST ET AUSTRALEAFRIQUE DU SUD p. 12• Première phase du projet d’énergies

renouvelables

KENYA p. 12• Airtel achève avec Ericsson

la modernisation du plus grand réseau de télécommunications d’Afrique

AfricAn BUSinESS nEwSlEttEr - Parution bimensuelle

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MAROC SOUTIEN EUROPÉEN AU PREMIER PROJET SOLAIRE DE OUARZAZATE Un engagement financier de 300 millions e a été signé mi-novembre à Marrakech en présence du roi Mohammed VI par la Banque européenne d’investissement (BEI/chef de file), l’Agence française de développement (AFD), la KfW Entwicklungsbank (Allemagne) et la Moroccan Agency for Solar Energy (Masen), promoteur du complexe solaire de Ouarzazate. La mise en place de cette enveloppe de prêts a été facilitée par l’octroi d’une aide non remboursable de 30 millions e de l’Union européenne en décembre 2011, souligne la BEI. Le soutien européen, qui représente plus de la moitié du coût total du projet, atteint ainsi 345 millions e, répartis comme suit : BEI : 100 millions e sur une contribution totale de 300 millions e (financement approuvé mi-décembre 2011) ; UE : 30 millions e (aide non remboursable) ; AFD : 100 millions e ; KfW et ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) : 100 millions e ; KfW et ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire (BMU) : 15 millions e. Le soutien financier européen, précise la BEI, porte sur la première phase du complexe solaire de Ouarzazate, qui consiste en la construction d’une centrale solaire à concentration (CSC) et à capteurs cylindro-paraboliques d’une capacité brute installée comprise entre 125 et 160 MW, pour une capacité de stockage d’énergie de trois heures au minimum. Il s’agit du premier projet du Plan solaire marocain (9 milliards $) et du plus important à ce jour du Plan solaire méditerranéen, qui vise l’installation de 20 GW de capacité supplémentaire de production d’énergie d’origine renouvelable à l’horizon 2020. Le complexe solaire de Ouarzazate est conçu pour atteindre une capacité potentielle de 500 MW, soit l’équivalent de l’alimentation en électricité d’une ville de 1,5 million d’habitants. Une fois intégralement réalisé, ce complexe sera l’un des plus grands au monde, selon la BEI. Sa première phase permettra, à elle seule, d’éviter l’émission de 110 000 tonnes de dioxyde de carbone par an et de mettre en place une source d’énergie renouvelable tout en augmentant la sûreté énergétique du Maroc. La première phase du complexe solaire de Ouarzazate sera mise en exploitation en 2015. La préqualification pour les prochaines phases sera lancée avant la fin de l’année en cours, selon Masen, qui « a fait le choix de développer graduellement l’ensemble du complexe afin de bénéficier des avancées technologies opérées dans le secteur et capitaliser sur toute l’expérience acquise lors de ces deux dernières années ». La réalisation à Ouarzazate de la première centrale thermo-solaire du Plan solaire marocain intégré, a été attribuée au groupement conduit par International Company for Water and Power (Acwa Power International) à hauteur de 95 %, avec pour membres opérationnels les Espagnols Aries Ingenieria y Sistemas et TSK Electronica y Electricidad, à hauteur des 5 % restants (cf. ABN n° 2360). Le projet Ouarzazate est également soutenu par la Banque mondiale, qui a approuvé mi-novembre 2011 un prêt BIRD de 200 millions $, et la Banque africaine de développement (BAD) avec un prêt sur ressources propres de 168 millions e et un prêt concessionnel de 100 millions $ au titre du Fonds pour les technologies propres (FTP) approuvés en mai 2012. Selon la BAD, le coût total du projet, qui sera aussi financé par des institutions marocaines, est estimé à 1,04 milliard e. Masen, qui détiendra 25 % de la société de projet, est conseillée par Norton Rose.

609 Bât. A, 77 RUE BAYEN, 75 017 PARIS Tél. +33 1 44 30 81 00 - Fax +33 1 44 30 81 11www.icpublications.come-mail : [email protected] de la publication : Afif BEN YEDDERRédacteur en chef : Gérard CHOISNETCoordonnateur de rédaction : Junior OUATTARA Conception graphique : Daniel BENHARROSHMaquette : Françoise PETER

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INTERNATIONAL

2 | | N° 2 364 | DU 26/11/2012

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AFRIQUE DU NORD

n Le renouvellement de la flotte d’air algérie sur la période de 2012-2016, a annoncé début novembre son P-DG, Mohamed Salah Boultif, représente 60 milliards DA (environ 600 millions e).Air Algérie devrait « prochainement se doter de trois nouveaux appareils d’une capacité de 150 sièges et renouveler ses trois Boeing 767 actuellement en service ». Avec un réseau de 96 400 km, Air Algérie transporte plus de 3 millions de passagers et près de 20 000 tonnes de fret par an.

n L’hôtel onomo abidjan airport, troisième hôtel de la chaîne Onomo après Dakar et Libreville, ouvrira en décembre. Cet hôtel est situé à proximité immédiate de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, à 500 m de l’aérogare. Classé 3 étoiles internationales, l’hôtel d’Abidjan offrira « tous les services d’un grand hôtel pour un prix plus abordable ».Onomo Bamako Centre-ville (105 chambres) est actuellement en construction pour une ouverture prévue en 2014. La construction d’Onomo Lomé (118 chambres) va commencer début 2013 pour une ouverture en 2014. La construction d’Onomo Lagos (180 chambres), sur Victoria Island, devrait démarrer début 2013 pour une ouverture en 2014.D’autres projets sont très avancés à Ouagadougou (Burkina Faso), Accra (Ghana), Freetown (Sierra Leone), Nouakchott (Mauritanie), Ndjamena (Tchad) et Conakry (Guinée).

n signature d’une convention de don de la Banque mondiale à l’organisation pour l’harmonisation en afrique du Droit des affaires (ohada) fin octobre au siège du secrétariat permanent de l’organisme à Yaoundé (Cameroun).Ce financement, d’un montant de 15 millions $, servira, sur cinq ans, au renforcement des capacités des institutions de l’Ohada ainsi qu’à l’amélioration de l’encadrement de la comptabilité des entreprises et la facilitation de l’accès à la profession d’expert-comptable dans l’espace Ohada (17 États membres).Le projet consacrera 2,3 milliards de F.CFA au renforcement des capacités institutionnelles du secrétariat permanent, près de 2 milliards de F.CFA à l’École régionale supérieure de magistrature et à la Cour commune de justice et d’arbitrage…

Les infrastructures de téLécommunication, premier investissement direct de WendeL en afrique

Wendel et sa filiale Oranje-Nassau Développement ont annoncé, fin octobre, la signature d’un protocole d’accord avec IHS Holding en vue de prendre une participation significative dans son capital.

IHS est une entreprise à forte croissance qui fournit des infras-tructures de tours télécom aux opérateurs de téléphonie mobile en Afrique. Ses activités consistent à construire, louer et gérer des tours pour son compte propre et pour le compte de tiers.

IHS, qui exploite actuellement près de 4 000 sites, notamment au Nigeria, a annoncé récemment l’acquisition auprès de MTN Group de 1 758 tours télécom en Côte d’Ivoire et au Cameroun, portant son parc géré à environ 5 700 tours, dont environ 3 000 en propre.

Wendel participera à une augmentation de capital pour soutenir le groupe IHS dans sa stratégie d’expansion panafricaine.

Wendel investira 125 millions $ aux côtés des actionnaires actuels d’IHS Holding (Emerging Capital Partners, l’IFC/Société financière internationale (Banque mondiale), FMO/Pays-Bas,

Investec Asset Management…). À l’issue de l’opération, Wendel deviendra le premier actionnaire d’IHS Holding avec plus de 25 % de son capital, le management en détenant environ 10 %.

En tant que premier actionnaire, Wendel exercera un rôle déter-minant dans la gouvernance et sur les décisions stratégiques d’IHS Holding, souligne le groupe.

« L’investissement par Wendel permettra à IHS de poursuivre son ambition de long terme de devenir l’acteur prédominant du secteur en Afrique », a déclaré Issam Darwish, fondateur et DG d’IHS.

« Les télécommunications seront au cœur de l’expansion de l’Afrique et le modèle des infrastructures partagées nous paraît incontournable. Au-delà des 125 millions $ initiaux, Oranje-Nassau Développement n’hésitera pas à accroître ses investissements au fur et à mesure des besoins et trouve en IHS une parfaite opération de croissance et de diversification », souligne Frédéric Lemoine, président du directoire de Wendel.

ALGÉRIEprochain accord avec Le qatar pour Le compLexe sidérurgique de BeLLara

L’Algérie et le Qatar ont constitué début novembre une société mixte pour réaliser un complexe sidérurgique à Bellara (Jijel), à 300 km à l’est d’Alger, d’une capacité de 5 millions de tonnes par an, pour lequel un protocole d’accord avait été signé début juillet (cf. ABN n° 2357).

Le capital sera détenu à 51 % par l’entreprise Sider et le Fonds national de l’investissement (FNI) algériens et à 49 % par Qatar International, joint-venture entre Qatar Steel et Qatar Mining.

Le projet représente un investissement de 2 milliards $ en première phase et permettra de produire 2 millions de tonnes d’acier par an à partir de 2017, pour atteindre à terme 5 millions de t., selon le ministre de l’Industrie, des PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani.

Le complexe de Bellara, qui créera quelque 2 000 emplois directs, produira notamment de l’acier plat et des aciers spéciaux essentiel-lement destinés à l’industrie du rail algérienne.

L’accord final sera signé en décembre prochain, lors de la visite en Algérie de l’Émir du Qatar, Cheih Hamad Ben Khalifa Al Thani, qui signera également sept autres accords déjà finalisés.

Actuellement, seul le complexe d’El Hadjar (Annaba), parte-nariat entre Sider et ArcelorMittal, produit de l’acier en Algérie avec une capacité annuelle de 1 million de t. par an, la demande intérieure s’élevant à 5 millions de t.

Une usine sidérurgique de 1 million de t. devrait être lancée avec les Turcs dès 2013 à Oran. Les importations d’acier de l’Algé-rie s’élèvent à 10 milliards $ par an, soit près de 20 % du montant global des importations.

Selon le ministre qatari de l’Économie et des finances, Youssef Hussein Kamal, ce projet sera suivi par d’autres investissements dans la pétrochimie, l’énergie, l’agriculture et les engrais.

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ALGÉRIEprojets « santé » avec Le royaume-uni

Le ministre de la Santé, de la popula-tion et de la réforme hospitalière, Abde-laziz Ziari, a reçu fin octobre l’ambas-sadeur du Royaume-Uni, Martyn Keinth Roper.

Les deux parties ont examiné « le développement et la consolidation du partenariat en matière d’ingénierie et de managements hospitaliers, de l’investis-sement dans l’offre hospitalière et dans le domaine de la production pharmaceu-tique », a indiqué le ministère algérien.

Les discussions ont porté sur le partenariat dans le domaine de l’indus-trie pharmaceutique, avec l’unité de production de Glaxo Smith Kline (GSK) à Boudouaou (Est d’Alger) qui est entrée en production pour un investissement initial de 21 millions €.

Un projet de production de médica-ments, estimé à 60 millions $, est par ailleurs en cours de création dans le cadre d’une joint-venture créée par Biopharm (Algérie) et Astra Zeneca.

Dans le domaine de l’ingénierie et du management hospitaliers, Ziari et Roper ont examiné le projet en cours impliquant Inter-national Hospitals Group (IHG), qui devrait connaître « une relance appréciable » avec la prochaine venue en Algérie d’une déléga-tion de ce partenaire.

En matière d’investissement privé, une société britannique souhaite investir dans l’offre de soin privé en Algérie ; Ziari a exprimé sa disponibilité à faciliter l’abou-tissement de ce projet.

construction de Logements avec des entreprises portugaises

Le secrétaire d’État portugais, chargé de l’Économie et du développement régional, Antonio Almeida Henriques, accompa-gné des représentants de cinq entreprises portugaises spécialisées dans le bâtiment, a effectué fin octobre une visite de trois jours en Algérie.

Un protocole d’accord portant sur la création de joint-ventures pour la réali-sation de projets de logements publics et d’équipements d’accompagnement a été signé à cette occasion avec le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, Abdelmadjid Tebboune.

La partie algérienne, représentée par la SGP « Indjab », s’associera à 51 % au capital de ces joint-ventures, avec des entreprises leaders du Portugal.

« Nous voudrions procéder très rapi-dement à la mise en place de ce protocole,

et passer au stade pratique. Notre objec-tif est d’être sur chantier au plus tard en janvier prochain, après l’accomplissement des formalités nécessaires », a déclaré Tebboune.

Dans le cadre du programme gouverne-mental, un quota de 50 000 logements au minimum est déjà réservé à ces nouvelles entreprises, en particulier la réalisation partielle des nouvelles villes, notamment Sidi-Abdellah à Alger.

« C’est un engagement commun des deux parties qui porte sur la réalisation du maxi-mum de projets de logements sous forme de petites villes de 3 000 à 5 000 logements avec tous les équipements d’accompagnement, notamment les établissements scolaires, de santé et de sécurité », a précisé le ministre.

Des usines de préfabrication de loge-ments lourdes et légères sont aussi prévues.

« Les Portugais possèdent une techno-logie très poussée dans le bâtiment que nous voudrions transférer », a souhaité Tebboune, soulignant que « ce protocole représente un vrai partenariat, car les Portugais ne vont pas se contenter de réali-ser certains projets et partir avec notre argent, mais ils vont s’installer ici pour une longue durée, ce qui permettra la formation de nos jeunes, avec un transfert de savoir-faire ».

« La voie est ouverte pour les opérateurs privés pour conclure des partenariats avec les entreprises portugaises. Nous allons parrainer ces accords bénéfiques pour le pays, dont la capacité de réalisation avoi-sine 80 000 unités par an ».

Une délégation algérienne se rendra bientôt au Portugal pour choisir les entre-prises partenaires.

ALGÉRIE

n Le projet d’usine renault « avance très bien », a déclaré début novembre à Alger le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, à l’issue de son entretien avec le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, Cherif Rahmani.« C’est un projet qui fait l’objet d’une négociation au plus haut niveau et entre les deux entités concernées (SNVI et Renault), et nous sommes parfaitement confiants dans l’aboutissement de ces négociations. Nous avons évoqué cela dans le détail de part et d’autre, de façon positive ».L’accord-cadre signé fin mai dernier après 15 mois de négociations, prévoit une production de 75 000 voitures par an, avant d’atteindre progressivement 150 000 unités, dont une partie destinée à l’exportation.Le taux d’intégration de la production locale sera de 20 à 25 % dans une première étape, et pourrait atteindre 60 % avec l’intégration des segments pneumatique et vitrage.

n Pose de la première pierre de l’opéra d’alger début novembre par la ministre de la Culture, Khalida Toumi et l’ambassadeur de Chine, Liu Yuhe, à Ouled Fayet, à 15 km au sud-ouest de la capitale. Cet opéra de 1 400 places occupera une superficie de 40 000 m2 et sa construction devrait être achevée en 36 mois par le Beijing Urban Construction Group (BUCG).Le coût du projet est évalué à 30 millions e, et les travaux d’aménagement du terrain seront pris en charge par la partie algérienne.

MAROC

n La troisième et dernière frégate de classe sigma de la marine royale marocaine, le « allal Ben abdallah », a récemment franchi avec succès les essais d’acceptation en mer (SAT), a annoncé fin octobre le groupe français Thales. Le navire est entré en service en septembre 2012.Deux autres navires de cette classe, le « Tarik Ben Ziyad » et le « Sultan Moulay Ismail », sont entrés en service mi-et fin 2011. Le programme est donc maintenant clos et dans sa phase de garantie.Selon Gerben Edelijn, P-DG de Thales Nederland, « ce programme conforte nos relations avec la Marine royale marocaine, ainsi qu’avec les chantiers Damen Schelde Naval Shipbuilding ».

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AFRIQUE DU NORD

4 | | N° 2 364 | DU 26/11/2012

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AFRIQUE DU NORDAFRIQUE DU NORD

MAROCn Les travaux de la Nouvelle station touristique de mehdia (NsTm) ont été lancés par le roi Mohammed VI ; ce complexe de tourisme intérieur sera réalisé en 42 mois près de Kénitra sur une superficie globale de 23 ha pour une enveloppe budgétaire de 380 millions Dh (34 millions e).Dotée d’une capacité de 5 580 lits, la station, située sur la rive de l’oued Sebou avec une ouverture sur l’Atlantique, comprendra 131 résidences hôtelières horizontales (bungalows) de 524 lits et 144 résidences verticales (appartements) de 576 lits, 168 résidences immobilières de promotion touristique de 672 lits, 228 résidences immobilières de 912 lits, un camping aux normes internationales de 2 896 lits, un aqua-parc, des terrains de sport, un club nautique, des restaurants, des commerces, un espace senior et des équipements publics (mosquée, administrations).Elle générera à terme quelque 700 emplois directs et des milliers d’emplois indirects.Outre la station touristique de Mehdia, sept autres sont programmées dans le cadre du « plan Biladi » : les stations d’Ifrane (déjà opérationnelle), de Sidi El Abed près d’El Jadida, de Ras El Maa à Nador, d’Imi Ouaddar près d’Agadir, de Oued El Maleh à Benslimane, ainsi qu’à Tanger et à Marrakech. Le « plan Biladi » prévoit aussi la réalisation d’une douzaine de « clubs Biladi » à travers le royaume.

n La future université mohammed Vi Polytechnique, université privée à vocation internationale, bénéficiera de partenariats avec des institutions internationales prestigieuses, dont deux signés début novembre : le premier entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres et l’Office chérifien des phosphates (OCP) ; le second entre l’École nationale supérieure des mines de Paris et le groupe OCP. Située au centre de la future Ville verte Mohammed VI près de Benguérir, la future université, projet porté par l’OCP, prévoit également de conclure des accords avec le M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology), HEC-Paris…

MAROCn Pose de la première pierre d’un complexe socio-administratif des armées mi-octobre à Rabat par le roi Mohammed VI, chef suprême et chef d’État-major général des Forces armées royales (FAR).Doté d’un budget de plus de 234 millions Dh (environ 21 millions e), le projet abritera le siège de la Fondation Hassan II pour les œuvres sociales des anciens militaires et anciens combattants, la direction générale des services sociaux, la direction de la mutuelle des FAR, le centre d’odontologie des services sociaux, la division Pensions, réformes et service social de l’administration de la défense nationale et la direction générale de la sécurité des systèmes d’information. Ce complexe réunira sur un seul site tous les organes de prévoyance sociale des membres des FAR en activité ou à la retraite.

ÉGYPTEaide suppLémentaire de 5 miLLiards e de L’ue

L’Union européenne a approuvé mi-novembre un programme d’aide financière de 5 milliards € à l’Égypte, a annoncé la présidence égyptienne, à l’issue de la première réunion de la task-force UE-Égypte, coprésidée au Caire par Catherine Ashton, haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, et Mohamed Amr, ministre des Affaires étrangères.

La Banque européenne d’investissement met à la disposition de l’Égypte 2 milliards € et la Banque européenne pour la recons-truction et le développement (BERD) 2 milliards € également.

Les pays de l’UE accorderont 1 milliard €.Selon Ashton, « ces 5 milliards € en dons

et en prêts de la part de l’UE sont des fonds supplémentaires par rapport à ce qui est déjà programmé ».

Ces fonds sont essentiellement destinés à des programmes de développement sur la période 2012-2014, a précisé le repré-sentant spécial de l’UE pour les pays du sud de la Méditerranée, Bernardino Leon. Une fraction de 200 millions € est « disponible immédiatement » pour soutenir le budget égyptien.

Dans le cadre de l’enveloppe finan-cière globale que l’UE consacre à l’appui à la transition en Égypte, la Commission européenne a approuvé mi-novembre deux nouveaux programmes représentant 120 millions €, dont 70 millions € pour la création d’emplois et 50 millions € pour la formation professionnelle.

Le ministre de l’Équipement et des trans-ports, Aziz Rabbah, a présidé mi-novembre les travaux du conseil d’administration de l’Office national des chemins de fer (ONCF), consacré à l’examen du projet de budget 2013, accompagné du directeur général de l’Office, Mohamed Rabie Khlie.

L’enveloppe allouée aux investissements en 2013 s’établit à 7,5 milliards Dh (envi-ron 675 millions €), dont 4,5 milliards Dh (environ 405 millions €) réservés au projet de ligne à grande vitesse (LGV) et 3 milliards Dh (environ 270 millions €) à la poursuite de la mise à niveau du réseau classique : triplement de la voie ferrée entre Casablanca et Kénitra, doublement partiel de la ligne Settat-Marrakech, renforcement de la sécurité en général et au droit des passages à niveau en particulier, poursuite du programme de réhabilitation du matériel roulant…

Khlie a présenté l’état du projet de train à grande vitesse (TGV) Tanger-Casablanca dont les travaux de réalisation avancent conformément au planning prévu.

Le roi Mohammed VI a pour sa part présidé mi-novembre à Benguérir, la cérémonie de lancement des travaux de la 1re phase du projet de mise à niveau de la ligne ferroviaire Settat-Marrakech.

Cette 1re phase porte sur : le renouvelle-ment de la voie existante sur 80 km et des lignes caténaires sur 140 km ; le double-ment de la voie sur les sections Skhour-

Benguérir et Sidi Ghanem-Marrakech, soit 40 km ; et la construction d’une plate-forme logistique sur une superficie de 2 ha à Sidi Ghanem.

D’un coût de 600 millions Dh (envi-ron 54 millions €), financé à hauteur de 270 millions Dh par la BAD (Banque afri-caine de développement) et par un emprunt obligataire de 250 millions Dh, ainsi que par l’apport d’un fonds propre ONCF de 80 millions Dh, ce projet constitue la phase préliminaire au doublement complet de la ligne.

Le souverain a pu également s’enquérir du Programme national d’amélioration de la sécurité au droit des passages à niveau (PN). Ce plan d’action, étalé sur la période 2010-2015, prévoit la suppression de 180 PN sur un total de 440 PN existants :

• 143 PN, soit la totalité des PN situés sur les lignes à double voie : Settat-Fès (58 PN), Casa-El Jadida (25 PN) et Settat-Marrakech en cours de doublement (60 PN),

• 37 PN sur le reste du réseau : Fès-Oujda, Tanger-Sidi Kacem…

Il prévoit également l’équipement de tous les PN non gardés, soit 260 unités, par un dispositif automatique avec barrières.

Le coût global de ce programme s’élève à 1 500 millions Dh (environ 135 millions €), financés conjointement par l’ONCF (700 millions Dh), le ministère de l’Équipe-ment et des Transports (400 millions Dh) et les régions et communes (400 millions Dh).

MAROCBudget d’investissement 2013 de 675 miLLions e pour L’oncf

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RÉGIONALn Un protocole d’accord sur la promotion de projets éligibles au « mDP » a été signé à Bonn (Allemagne) par Christian Adovelandé, président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et Christiana Figures, secrétaire exécutive de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc) et de son Protocole de Kyoto.La Ccnucc et la BOAD mettront en commun les moyens adéquats pour la création à Lomé (Togo) d’un Centre de collaboration régionale (CCR) et travailleront conjointement à travers le CCR, dans le but d’apporter un soutien direct aux gouvernements, aux ONG et au secteur privé afin de leur permettre d’identifier et de développer des projets éligibles au Mécanisme du développement propre (MDP) en Afrique.« Le choix de la BOAD pour accueillir le premier Centre du genre constitue une reconnaissance au plan international de ses actions et initiatives en matière de lutte contre les changements climatiques », souligne la banque.

BURKINA FASOn Le projet d’implantation d’une unité pharmaceutique par la société Amanda Pharma est soutenu par un prêt de 5 milliards de F.CFA approuvé fin octobre à Lomé par la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC).

TUNISIEn sofrecom, filiale de conseil et d’ingénierie du Groupe France Télécom-Orange, a inauguré officiellement en octobre à Tunis sa 11e implantation, la 5e dans la région Afrique du Nord-Moyen-Orient, après l’Algérie, le Maroc, les Émirats arabes unis et la Jordanie. Les activités de Sofrecom Tunisie ont démarré en novembre 2011.« Nous travaillons plus particulièrement sur les plates-formes de services », souligne Chiheb Bayar, directeur des Ressources humaines.« Nos ingénieurs travaillent sur des services à très forte valeur ajoutée pour nos clients : le Mobile Payment, la voix sur IP, les Services Delivery Plateforme, l’IPTV. La maîtrise de l’innovation technologique est un facteur de succès important pour les opérateurs et la concurrence est très forte sur ce terrain des nouveaux services ».Sofrecom Tunisie compte aujourd’hui plus de 70 collaborateurs, en majorité ingénieurs, et ambitionne de créer 150 emplois d’ici à fin 2013.

n Le groupe français Publicis a été retenu début novembre par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), pour élaborer les campagnes de publicité institutionnelle de la destination Tunisie.Publicis a été retenu parmi sept autres agences ayant répondu à un appel d’offres international lancé par l’ONTT.

TUNISIEcontrat pour La centraLe sousse-d

À la suite des accords de la Commis-sion supérieure des marchés et du conseil d’administration de la STEG concernant la réalisation de la centrale à cycle combiné mono-arbre de Sousse étape « D » d’une puissance de 424 MW, la Société tunisienne d’électricité et du gaz (STEG) a annoncé mi-novembre que le groupement Ansaldo Energia (Italie) / SNC Lavalin (Canada) est retenu comme adjudicataire provisoire pour la réalisation du projet.

D’un coût total estimé à 425 millions $, ce projet vise à contribuer aux efforts de la Tunisie pour répondre à la demande d’éner-gie croissante de manière économique, écologique et durable. Il utilisera du gaz local et du gaz importé d’Algérie et devrait, à terme, remplacer les turbines à gaz à cycle ouvert devenues inefficaces. Une fois achevé, le projet fournira plus de 3 060 GWh d’électricité par an au réseau national au moyen d’une ligne de transport de 225 KV.

Le projet est soutenu par un financement de 196 millions $ annoncé début août par la Banque islamique de développement (BID).

TUNISIEn Le Groupe chimique tunisien (GCT), en partenariat avec l’Union européenne (UE) et la Banque européenne d’investissement (BEI), a organisé en octobre 2012 à Tunis une journée d’information sur la mise à niveau environnementale de ses usines, en particulier la pollution générée par l’activité de transformation du phosphate des différentes unités de production.Le GCT bénéficie d’un projet de mise à niveau environnementale de ses usines de Gabès, Sfax, Skhira et M’dhilla, financé par un prêt de la BEI de 110 millions DT (55 millions e) assorti d’un don de l’UE de 20 millions DT (10 millions e).

n Le gouvernement « se contente actuellement de mieux connaître l’énergie du gaz de schiste et de se faire une idée plus claire sur les expériences menées à travers le monde dans ce domaine. Nous ne sommes pas pressés de l’exploiter », a déclaré mi-novembre le ministre de l’Industrie, Mohamed Lamine Chakhari.« S’il s’avère que l’exploitation de cette énergie engendre le moindre risque pour les Tunisiens, nous l’abandonnerons immédiatement ».

BURKINA FASOn soutien de l’Ue au projet de la plus grande centrale solaire d’afrique de l’ouest annoncé mi-novembre à Bruxelles par Andris Piebalgs, commissaire européen chargé du Développement ; cette centrale produira 32 GWh par an, soit l’équivalent de 6 % de la production d’électricité actuelle du pays. Elle couvrira la consommation d’énergie d’environ 400 000 personnes.« Pour le Burkina Faso, elle sera synonyme d’une amélioration colossale de l’offre d’électricité verte, d’une indépendance énergétique accrue et d’une plus grande sécurité de l’approvisionnement énergétique pour la population », a déclaré Piebalgs.Située à Zagtouli, dans la périphérie de Ouagadougou, la nouvelle centrale électrique de 20 MW comportera 96 000 panneaux solaires. L’aide de l’UE s’élève à 25 millions e (16,4 milliards de F.CFA) ; la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Agence française de développement (AFD) ont quant à elles octroyé des prêts pour un montant total de 38 millions e (24,9 milliards de F.CFA).

BURKINA FASOn Pan african Burkina est le « seul partenaire du Burkina Faso pour les projets intégrés de Tambao », a réaffirmé mi-novembre le ministre des Mines, des carrières et de l’énergie, Salif Kaboré.Le gouvernement et le groupe minier américain Pan African Mineral de Franck Timis ont signé en janvier 2012 un accord d’environ 350 milliards de F.CFA pour l’exécution du projet Tambao.Le projet d’exploitation du manganèse, d’une durée de 20 ans, comprendra la réhabilitation du tronçon ferroviaire Ouagadougou-Kaya et la construction du tronçon Kaya-Dori-Gorom Gorom-Tambao, le bitumage de la route Dori-Gorom Gorom-Tambao, et le développement de la mine.Le groupe émirati Wadi Al Rawda Investments a assigné le Burkina Faso pour rupture de partenariat devant la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris, qui a reporté son jugement définitif à 2014.

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BURKINA FASOn La société africaine de construction de barrages, d’aménagements hydro-agricoles et de travaux publics (sacba-TP) burkinabé a remporté l’appel d’offres ouvert pour les travaux d’aménagement et de voiries dans la zone présidentielle à Ouaga 2000, pour un montant de 7 648 millions de F.CFA TTC.Le financement est assuré par le budget de l’État gestion 2012.

n Le projet d’implantation d’une unité pharmaceutique par la société Amanda Pharma est soutenu par un prêt de 5 milliards de F.CFA approuvé fin octobre à Lomé par la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC).

CÔTE D’IVOIREn Huawei a mis en place début novembre à Grand-Bassam un « data center » financé à hauteur de 30 millions $ (environ 15,4 milliards de F.CFA) par le groupe chinois, qui permettra un échange rapide de données par fibre optique entre les ministères.« Ce projet revêt une importance capitale pour le gouvernement ivoirien », selon le directeur de cabinet du ministre de la Poste et des TIC, André Apété.

CAP-VERTn Le Programme de promotion des opportunités socio-économiques rurales (Poser) est soutenu par le Fonds international de développement agricole (FIDA), qui a signé fin octobre en sa faveur, un prêt de 6,3 millions $ et un prêt supplémentaire du Fonds fiduciaire du mécanisme de cofinancement espagnol pour la sécurité alimentaire de 9,5 millions $ pour créer de l’emploi et des opportunités pour les jeunes en milieu rural.Cofinancé par le gouvernement du Cap-Vert, le Poser sera exécuté par le ministère de la Jeunesse, de l’emploi et du développement des ressources humaines dans les zones rurales de Brava, Fogo, Maio, Santo Antâo, Sâo Nicolau, Santiago et Sâo Vicente. Près de 205 000 ruraux pauvres vont en bénéficier, dont les femmes chefs de ménage et les jeunes qui, faute de formation, ne parviennent pas à profiter des occasions qu’offrent le marché de l’emploi et d’autres opportunités.

CÔTE D’IVOIREn Le projet d’hôtel radisson Blu à Abidjan, dont le promoteur est la société Koira Hotel Investment (KHI), est soutenu par un prêt de 7,65 milliards de F.CFA approuvé fin octobre à Lomé par la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC).

CÔTE D’IVOIREappui de 115 miLLions e de L’ue

José Manuel Barroso, président de la Commission de l’Union européenne, a effectué une visite d’amitié et de travail fin octobre à Abidjan, au cours de laquelle il a rencontré le président Alassane Ouattara.

Le président Barroso a exprimé « sa satisfaction de voir la Côte d’Ivoire reprendre la place qui est la sienne dans le concert des nations »… Néanmoins, les deux respon-sables ont exprimé « leur inquiétude sur la récurrence de l’insécurité aggravée par le terrorisme, la piraterie maritime dans la sous-région ouest-africaine, et se sont félici-tés de leur volonté commune de mettre tout en œuvre pour parvenir à une maîtrise de la situation sécuritaire, tant en Côte d’Ivoire que dans la sous-région ».

Cet entretien s’est achevé par la signature d’un appui budgétaire en faveur de la Côte d’Ivoire, d’un montant total de 115 millions €, soit 75,325 milliards de F.CFA. « Cet appui substantiel, qui répond à des critères stricts, salue l’assainissement des finances publiques ivoiriennes dans le cadre d’un programme économique cohérent et prometteur ».

Le président de la République a fait remarquer que la Côte d’Ivoire est « très redevable du soutien politique, diploma-tique, financier et humanitaire de l’UE ». Il a souligné que l’Institution a toujours été aux côtés de la Côte d’Ivoire. En témoigne plusieurs appuis budgétaires, notamment celui de l’année dernière, d’un montant de 125 millions € (82 milliards de F.CFA), et celui qui vient d’être signé.

Le chef de l’État a réaffirmé l’attache-ment de la Côte d’Ivoire à la coopération avec l’UE, qui reste le premier partenaire économique et commercial. Pour finir, il a souhaité une plus grande intégration entre l’UE et le continent africain.

Barroso a indiqué que l’UE a toujours été un partenaire fiable, constant de la Côte d’Ivoire, et son principal bailleur de fonds. De plus, l’UE a contribué très significati-vement au processus de sortie de crise et soutenu pleinement le président Ouattara dans ses efforts de réconciliation nationale et de relance de l’économie en mobilisant plus de 430 millions € (282 milliards de F.CFA) depuis avril 2011. Il a assuré que « cet engagement ne sera pas démenti dans les prochaines années. L’UE restera aux côtés de la Côte d’Ivoire pour en faire un pôle de stabilité et de relance économique, et l’accompagnera aussi bien sur la voie de la réconciliation nationale que dans le cadre du développement économique et social ».

Une délégation de 208 Chinois repré-sentant 100 entreprises de la province du Hubei, essentiellement des petites et moyennes entreprises (PME), s’est rendue fin octobre en Côte d’Ivoire avec le concours du Centre de Promotion des investisse-ments en Côte d’Ivoire (Cepici).

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, a présenté les différents projets pour lesquels le gouvernement attend les investissements des entrepreneurs du Hubei. Il s’agit de la construction de plusieurs infrastructures, dont un centre de recherche d’énergie solaire, le pont reliant les communes du Plateau et de Yopougon, la ville universi-taire, le port sec au nord du pays, le train urbain d’Abidjan, la ligne ferroviaire inter-États, des barrages hydroélectriques, des centrales thermiques, etc. Il a également manifesté son intérêt pour les investisse-ments dans le secteur agricole.

Selon le directeur général du Cepici, Emmanuel Essis Esmel, la province du Hubei fait environ une à deux fois le terri-toire ivoirien ; elle partage le même type de climat que la Côte d’Ivoire et également plusieurs cultures agricoles. Les entrepre-

neurs de cette mission interviennent dans divers secteurs d’activité allant de l’agri-culture et des procédés alimentaires aux infrastructures et à la logistique, en passant par la finance, l’automobile, l’électronique, le bio-médicament, etc.

Esmel a souligné que cette mission de province du Hubei est la quatrième mission chinoise. Ces missions ont déjà permis de valider des projets comme l’autoroute de Grand-Bassam, la connexion en eau potable à Bonoua, le barrage de Soubré…

Conduite par Zheng Tianqinq, vice-président de la China Council for Promotion of International Trade (Ccpit), la mission s’est notamment rendue au port d’Abidjan.

Hien Sié, directeur général du Port auto-nome d’Abidjan (PAA), a présenté les oppor-tunités d’investissement : le remblayage de l’espace sur le littoral afin de construire de nouveaux magasins, l’approfondissement et l’agrandissement du chenal d’accès à 16 m pour recevoir de plus grands navires, la modernisation du port de pêche, la réalisa-tion d’un terminal céréalier moderne dont la gestion et l’exploitation pourraient être confiées à un opérateur privé qui accepte-rait d’en financer la réalisation…

CÔTE D’IVOIREnouveLLe mission chinoise

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CÔTE D’IVOIREn Une mission du fonds d’investissement britannique actis a rencontré à Abidjan des opérateurs économiques ivoiriens en vue d’éventuels partenariats.« On travaille avec des sociétés pour les développer », a indiqué la directrice Afrique de l’Ouest du fonds, N’gozi Edozien. « Au bout de trois ou sept ans, notre travail est de vendre notre participation dans cette société après avoir apporté une valeur ajoutée ».Actis, un fonds de la Commonwealth Development Corporation (CDC) détenue en totalité par le gouvernement britannique, est actionnaire de la centrale thermique d’Azito (cf. ABN n° 2362).

n Une délégation de la société allemande eurosolid energy, conduite par son directeur général Uwe Kuhnler, a été reçue par le Premier ministre, Jeannot Ahoussou-Kouadio. Les Allemands sont intéressés par l’installation de matériels photovoltaïques pour la production d’électricité.Eurosolid souhaite également produire de l’énergie à partir de la biomasse, et fabriquer des systèmes de stockage d’énergie qui peuvent être utilisés par les ménages comme par les entreprises.La mise en œuvre des projets commencera cette année par la production de 1,5 MW d’électricité à partir d’installations photovoltaïques. Trois mille emplois seront créés par ces projets, selon Kuhnler.

n Visite d’une nouvelle mission économique américaine en octobre à l’initiative du directeur général du Bureau économique de Côte d’Ivoire aux États-Unis et au Mexique, Inza Camara ; cette délégation composée de chefs d’entreprises dans les domaines de la construction, de la médecine, de la sécurité et de la technologie, comprenait : Thierry Breant, du Groupe Segami Corp. spécialisé dans l’imagerie médicale nucléaire, George Michel (Born to Build Investors, LLC) et Lincoln (Focal Technologies), respectivement dans le bâtiment et les télécoms, et Mariam Lamine Breant-Soumahoro, exerçant dans la sécurité.Selon Camara, ces opérateurs économiques seraient prêts à investir plus de 1 milliard $ (environ 500 milliards de F.CFA) en Côte d’Ivoire.

n Une mission de la société privée chinoise startimes a été reçue début novembre par le Premier ministre, Jeannot Kouadio-Ahoussou ; son P-DG, Pang Xinxing, a déclaré que sa société était prête à apporter son aide à la Côte d’Ivoire pour le passage à la télévision et à la radio numériques.Le gouvernement ivoirien souhaite installer la télévision numérique terrestre (TNT) à l’horizon 2015. Selon le rapport du groupe d’experts remis début juillet au gouvernement, le passage au numérique est évalué à près de 58 milliards de F.CFA, dont 32 milliards pour les infrastructures et 26 milliards pour le coût social.

GAMBIEn Le projet national de développement de la gestion des terres agricoles et des eaux (Nema) sera financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) à hauteur de 34 millions $, a indiqué mi-novembre Mod K Ceesay, du ministère de l’Économie et des finances, principal négociateur pour l’octroi de ce financement.« Le projet NEMA couvre l’ensemble des six régions agricoles du pays, et ciblera principalement les femmes et les jeunes pour leur permettre de participer plus activement aux initiatives de développement », a précisé le coordinateur du projet, Momodou Gassama.Le coût total du projet NEMA est évalué à 66,7 millions $.

GUINÉE

n Prochaine extension du quai du terminal à conteneurs de Conakry de 270 m à 600 m de long, avec -13 m de profondeur ; le contrat des travaux a été récemment signé entre Bolloré Africa Logistics et China Harbour Engineering Company (CHEC), après un appel d’offres international.Le projet, d’un coût de 47 millions e, comprend également la réalisation d’un terre-plein de 12 hectares gagné sur la mer, entièrement revêtu et équipé de rails.Le groupe Bolloré prévoit un investissement total de 500 millions e sur la durée de sa concession de 25 ans du terminal à conteneurs, pris en charge en mars 2011.

n Le Projet d’alimentation en eau potable de cinq villes bénéficie d’un prêt de 9,5 millions $ signé mi-octobre à Tokyo avec la Badea. Le projet vise à fournir de l’eau potable dans cinq villes dans les régions de « La Guinée centrale » dans le nord-ouest du pays et de « Guinée forestière » dans le sud-est. Il contribuera à alléger les souffrances de la corvée d’eau ainsi qu’à réduire la propagation des maladies liées à l’eau.

CÔTE D’IVOIREn sitarail (Bolloré) a réceptionné fin octobre 97 wagons neufs construits en Inde ; disposant d’une capacité de 50 tonnes de charge nette, ces wagons plats transporteront des conteneurs, en particulier vers le Burkina Faso. L’offre de transport de conteneurs au départ d’Abidjan augmentera ainsi de 40 %.

MALIn Le Projet de développement rural intégré de Kita et de ses environs (Phase ii) est soutenu par un prêt de 23,71 millions $ (soit 11 855 millions de F.CFA environ) signé fin août à Bamako, avec la Banque islamique de développement (BID), dont le gouvernement vient d’autoriser la ratification.Le prêt est destiné aux travaux d’aménagement de 1 100 hectares de bas-fonds dans le Cercle de Kita et de 680 ha de périmètres irrigués à Manantali, à la réalisation de 110 km de pistes rurales, d’un pont sur le Daroumé et de 30 nouveaux forages dans le Cercle de Kita.

GHANA

n Le Projet de développement rural intégré bénéficie d’un prêt de 8,6 millions $ signé mi-octobre à Tokyo avec la Badea. Le projet vise notamment à accroître la productivité des petits agriculteurs qui représentent le segment le plus pauvre, en mettant à leur disposition des micros crédits pour le financement des intrants agricoles et pour faciliter le transport des produits vers les centres de commercialisation.

MAURITANIE trois nouveLLes téLévisions privées

Afin d’élargir l’ouverture du paysage audiovisuel national, le ministre de la Commu-nication et des relations avec le Parlement, Hamdy Ould Mahjoub, a adressé fin octobre une demande officielle à la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA) pour le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt complémentaire en vue de la création de trois stations de télévisions privées.

Le premier appel à manifestation d’intérêt, qui avait été lancé en septembre 2011, avait permis la création de cinq radios et deux télévisions privées.

« Après l’achèvement de la restructuration du secteur public et le début effectif des acti-vités de la société Télédiffusion de Mauritanie, la création prochaine de ces trois télévisions privées constitue la traduction éloquente de la volonté politique du gouvernement de jeter les bases du pluralisme et de l’expression de la diversité à travers les médias et, partant, le renforcement de la démocratie dans le pays », souligne le ministère de la Communication.

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MAURITANIEn accueil d’un premier navire au nouveau terminal minéralier de Nouadhibou mi-octobre ; l’accostage du « Jumbo » annonce la fin du projet pour Egis, qui a réalisé les études d’ingénierie du terminal ainsi que la supervision des travaux d’infrastructures et d’équipements.Avant les travaux, la Mauritanie exportait environ 11 millions de tonnes de minerai de fer par an vers l’étranger via son terminal de Nouadhibou.Les installations du terminal permettent désormais la réception de navires de 250 000 tpl (tonnes de port en lourd). L’objectif final est de porter graduellement la capacité d’exportation de ce terminal à 25 millions de t. par an.

n La Chine a achevé la réhabilitation du palais présidentiel et d’autres bâtiments officiels, qu’elle a financée à hauteur de 11 millions $ ; les travaux, qui portaient sur les réseaux d’eau et d’électricité, les bureaux de traduction simultanée et les toits du palais présidentiel et du palais des congrès, ont duré 24 mois. Les documents de clôture des travaux ont été signés début novembre à Nouakchott.

NIGERn ratification d’un contrat de partage de production pétrolière avec la compagnie nigériane sirius energy resources sur le bloc de Grein, au nord-ouest d’Agadem, à l’extrême-est du pays, annoncée fin octobre par le ministère nigérien du Pétrole ; ce contrat, le deuxième du genre après celui signé en 2008 avec la China National Oil and Gas Exploration and Development Corporation (Cnodc), constitue le « préalable à l’octroi au profit de Sirius Energy Resources, d’une autorisation exclusive de recherche d’hydrocarbures pour une durée de quatre ans renouvelable ».Ce contrat prévoit le versement à l’État d’un bonus de signature de 5 millions $ et des travaux d’exploration comprenant l’acquisition de données sismiques 2D et 3D, et la réalisation de plusieurs forages d’exploration.

n approbation de deux projets de résilience climatique annoncée fin octobre par la Banque africaine de développement (BAD) pour un montant total de 35 millions $ (environ 17,71 milliards de F.CFA) financé par les Climate Investment Funds (CIF) et la BAD.Le Projet de développement de l’information et de prévision climatique de 13 millions $ (6,58 milliards de F.CFA) améliorera le système national d’observation du climat, élaborera et optimisera une modélisation climatique, renforcera le système national d’alerte précoce, et développera la communication sur l’information climatique.Le Projet de mobilisation et de développement des ressources en eau de 22 millions $ (11,13 milliards de F.CFA) stimulera la production alimentaire et améliorera le niveau de vie de quelque 700 000 personnes en réalisant des mini-barrages, des puits et forages, des systèmes d’irrigation, le contrôle de l’érosion et d’autres mesures de gestion des eaux.

n Le lancement des travaux de pose de la fibre optique est prévu fin novembre sur les tronçons : Birni-Konni-Maradi-Zinder ; Birni-Konni-Tahoua ; Maradi-frontière Nigeria, en présence du président du groupe Elsewedy Electric.Cette opération s’inscrit dans le cadre du développement dès infrastructures de télécommunications, notamment pour la dorsale du Backbone national Ayérou-N’Guigmi.

n Le projet de la route Gouré-Djajiri/tronçon Goudoumaria-Djajiri bénéficie d’un prêt additionnel de 5 millions $ (environ 2,55 milliards de F.CFA) signé mi-octobre à Tokyo avec la Badea. Le projet vise à développer le trafic sur la Route nationale 1 reliant la capitale Niamey à l’Est du pays avec les frontières du Tchad, en plus de contribuer au renforcement du réseau routier national à travers la route régionale côtière.

NIGERIA

n La China Civil engineering Construction Corporation (Ccecc) a inauguré début novembre à Idu son centre de formation en technologie ferroviaire, nécessaire aux employés nigérians dans le développement et l’exploitation des chemins de fer modernes et du système de transport ferroviaire urbain à Abuja et à Lagos.

SÉNÉGAL projet de compLexe de dessaLement de L’eau de mer

Un accord pour la réalisation d’un complexe de dessalement de l’eau de mer par des technologies d’énergies renouve-lables dans la région de Thiès, sur la Grande côte, a été signé début novembre à Dakar.

« Avec un promoteur immobilier national, la société AXOM, et des investisseurs alle-mand et turc, ce projet va créer 800 emplois directs en recrutant des techniciens, des ingénieurs nationaux accompagnés par des Allemands », a indiqué le directeur général de l’APIX (Agence de promotion des inves-tissements et grands travaux), Diène Farba Sarr, lors de la signature de l’accord.

Les promoteurs sont les opérateurs privés allemand Imscher (30 % du capital) et turcs Eozdemer et Cabak (30 % et 20 % respectivement), et la société sénégalaise Exom de Momar Arame Thioune (20 %).

Les investissements prévus sont esti-més à 660 millions €, soit 433 milliards de F.CFA, financés sur fonds propres. Ce projet, dont le financement serait déjà bouclé, sera implanté à Loumpoul et à Kayar.

Ce complexe de dessalement de l’eau de mer produira une tonne de sel par jour, 100 000 m3 d’eau potable par jour, 400 000 kWh d’énergie éolienne par jour. Les travaux seront exécutés par l’Allemand SH+E Group, une société spécialisée dans le traitement des eaux. Cette société est l’un

des leaders mondiaux dans les domaines de l’eau, l’énergie, l’emballage et les proces-sus. L’APIX, dans le cadre de ses missions de promotion de l’investissement privé, accompagne cet important projet jamais réalisé en Afrique subsaharienne. Son accompagnement consistera en la fourni-ture d’informations économique, réglemen-taires, sociales et commerciales nécessaires à la réalisation du projet ; la création d’une société de droit sénégalais en 48 heures ; l’octroi d’avantages fiscaux et douaniers, notamment les crédits d’impôts pour des investissements et l’exonération de droits de douane ; la facilitation des procédures administratives (obtention d’autorisation, de permis, bail et autres documents admi-nistratifs).

Selon Bernard Tulls, l’un des concep-teurs allemands, « l’eau sera prise dans la mer, préfiltrée et traitée par une unité d’osmose avant d’être minéralisée ».

Le développement économique et social des zones d’implantation du projet sera pris en compte par le programme, avec la mise en place d’un système d’ir-rigation qui permettra aux agriculteurs, éleveurs et autres opérateurs économiques de disposer d’une eau d’irrigation et des infrastructures hydrauliques nécessaires au développement.

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SÉNÉGAL L’impLication du secteur privé souhaitée dans L’éLectricité

« Le taux national d’électrification est de 54 %, avec des disparités entre villes où il est de 90,1 % et les campagnes bénéficiant seule-ment de 23,8 %, malgré les subventions pour ce secteur estimées à 120 milliards de F.CFA en 2012, plus que le budget de la Santé et autant que celui de l’Agriculture », soulignait mi-octobre à Dakar le Premier ministre, Abdoul Mbaye.

« Le Sénégal s’est résolument engagé à résorber le gap des infras-tructures énergétiques sur l’ensemble du territoire national. Notre ambition est d’atteindre d’ici à 2017, un taux national d’électrifica-tion de 70 % ; de 80 % en milieu urbain et de 50 % en milieu rural. Nous voulons aussi un taux de pénétration de 15 % des énergies renouvelables d’ici à 2025. Ce qui passera par l’implication du secteur privé », a déclaré le chef du gouvernement.

La création prochaine d’un « laboratoire de contrôle des produits pétroliers, passage obligé des produits importés et fabriqués au Séné-gal avant leur consommation », a également été annoncée.

instaLLation de centraLes soLaires par L’espagnoL prosoLia

Prosolia énergie solaire, filiale du groupe espagnol Prosolia, a annoncé fin octobre avoir obtenu l’agrément du ministère de l’Éner-gie pour l’installation de centrales solaires.

Le ministère de l’Énergie et des mines « a tenu compte de l’expé-rience de l’entreprise, de ses capacités et de l’état d’avancement du programme », indique Prosolia pour qui « débute la première phase des négociations en vue de la signature de contrats de vente d’énergie avec la Senelec. La durée des contrats sera de 20 ans ».

Le programme de 13 MW sera réparti sur trois projets situés dans la région de Louga, dans les localités de Baralé, Ndiaré Wakhy et Coki. « Les terrains destinés à ces projets et où seront installés 62 400 panneaux solaires sur des structures fixes, des centres de transformation dotés de toutes les mesures de sécurité requises pour ces types de centrale, font une superficie totale de 27 hectares ».

Une fois les modalités convenues avec la Senelec, Prosolia prévoit de commencer la construction de la première centrale en juin 2013 pour une livraison prévue quatre mois après le démar-rage des travaux.

L’investissement global représente 15,6 milliards de F.CFA, sur financement privé de Prosolia.

SÉNÉGALn L’élaboration du Plan national géomatique (PNG) de collecte, traitement et diffusion des données géographiques, sera financée par l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et exécutée par le ministère canadien des Ressources naturelles.L’accord a été signé à Dakar par le ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Alioune Badara Cissé, et son homologue canadien Julian Fantino, en charge de la Coopération internationale, en marge de la Journée nationale de la géomatique, organisée par le Groupe interinstitutionnel de concertation et de coordination (GICC) en géomatique présidée par l’Agence de développement de l’informatique de l’État (ADIE), en collaboration avec le Projet d’appui canadien.

n Le Projet d’appui à la promotion du secteur privé (Papsp) est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) qui a octroyé mi-septembre un prêt FAD de 4,4 millions d’unités de comptes, soit environ 4,5 milliards de F.CFA, signé fin octobre à Dakar.Ce projet a pour objectifs l’amélioration des services de l’administration publique aux petites et moyennes entreprises (PME) et le renforcement des capacités de leurs structures d’encadrement et d’assistance.

SIERRA LEONEn inauguration de l’Hôpital d’amitié sino-sierra-léonais, mi-novembre, par le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma et l’ambassadeur de Chine Kuang Weilin. Situé à Freetown dans le Western Rural District, cet hôpital compte 100 lits et est doté d’installations modernes.

TOGO réhaBiLitation de L’axe routier Lomé-ouagadougou

Le ministre de l’Économie et des finances, Adji Otéth Ayassor, a officiellement lancé fin octobre à Lomé le projet de réhabilitation de l’axe routier Lomé-Cinkassé-Ouagadougou, principale liaison entre le Togo et le Burkina Faso.

Financé à plus de 70 % par la Banque africaine de développe-ment (BAD), la Banque ouest africaine de développement (BOAD), la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) et l’Uemoa, il représente un coût total de 186 milliards de F.CFA.

« Ce projet est un pas de plus en direction de l’intégration régionale et vers davantage de fluidité pour les échanges entre le port de Lomé et les pays de l’hinterland », a déclaré Janvier Litsé, représentant régional de la BAD en Afrique de l’Ouest.

Côté togolais, le tronçon Atakpamé-Blitta-Aouda, long de 150 km, sera complètement réhabilité et un pont sera construit. Tout sera mis en œuvre pour une livraison fin 2016, a souligné Ayassor.

TOGO

n L’alimentation en électricité de la nouvelle darse du port autonome de Lomé (PaL), dont la construction et l’exploitation sont confiées à Lomé Container Terminal (CTL), a fait l’objet d’un accord signé début novembre avec la Compagnie d’énergie électrique du Togo (CEET).Les principales infrastructures à alimenter sont 14 portiques Ship to Shore, 1 680 conteneurs réfrigérés, des bâtiments administratifs et des ateliers, un système d’éclairage général, et le développement du quai sud dont la construction est prévue dans 10 ans après la réalisation du quai nord. L’investissement pour la CEET est évalué à 2,11 milliards de F.CFA, préfinancé par LCT.

TOGOn Le secteur agricole va bénéficier d’un financement de 39 millions $ (environ 19,7 milliards de F.CFA) du fonds Gafsp (Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire) et de l’IFC (Groupe Banque mondiale) afin de soutenir la production de riz, de maïs et de manioc à travers la mise à disposition de variétés de semences améliorées, d’une assistance technique, et d’une meilleure accessibilité à des crédits abordables pour les petits exploitants.

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RÉGIONALn Les projets du premier programme prioritaire du Plan directeur consensuel des transports en afrique centrale (PDCT-aC) feront l’objet d’une table ronde des bailleurs de fonds au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Tunis, mi-mars 2013.Les personnalités suivantes sont consultées pour assumer le rôle de champion de la table ronde : Jean Ping (ancien président de la Commission de l’Union africaine) ; Olivier Kamitatu Etsu (ancien ministre du Plan de la République démocratique du Congo) ; et Thomas Dakayi Kamga (ancien secrétaire général de l’Union douanière et économique des États de l’Afrique centrale / Udeac, aujourd’hui Cemac).Le PDCT-AC a été adopté en 2004 par les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac). Les trois grandes composantes sont : les infrastructures de transports, la facilitation du transport et du transit, et le système d’information géographique en Afrique centrale.La BAD est l’un des principaux bailleurs de fonds du PDCT-AC.

ANGOLAn Un projet de construction d’une nouvelle ville dans la province de Zaire (nord) avant 2016, pour faire face au problème de logement dans la région, a été annoncé début novembre par le gouverneur Jose Joanes Andre.Le gouverneur inspectait alors un projet visant à construire, sur 482 hectares, un total de 6 084 maisons à Soyo, une région riche en pétrole et gaz naturel. Une université pétrolière, deux hôpitaux, des écoles primaires et secondaires… sont également prévus.

CAMEROUNnouveaux pré-accords commerciaux pour Le projet cameroon Lng

L’administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Adolphe Moudiki, le président de GDF Suez LNG, Philip Olivier, le vice-prési-dent de Noble Energy Cameroon Limited, Gene Komegay, et le président de Petro-nas Carigali Overseas, Datuk Mohd Anuar Taib, ont signé un accord de principe pour la vente et l’achat de gaz naturel destiné au projet Cameroon LNG et pour les principes de développement du projet, a annoncé début novembre la SNH.

Le projet Cameroon LNG, développé conjointement par la SNH et GDF Suez depuis novembre 2008, prévoit la construc-tion d’une usine de liquéfaction de gaz naturel et d’un gazoduc sous-marin.

Cet accord contient les principes qui régiront la vente à Cameroon LNG de gaz naturel produit par Noble Energy et Petro-nas Carigali à partir d’un gisement situé au Cameroun, ainsi que les principes généraux de développement de Cameroon LNG.

En s’accordant sur ces principes, les parties confirment leur volonté de pour-suivre leur coopération dans le dévelop-pement de ce projet, avec pour objectif la signature ultérieure de contrats commer-ciaux définitifs. « La présente signature marque donc une étape importante dans le développement du projet Cameroon LNG », soulignent les partenaires.

L’usine de liquéfaction de gaz, dont la construction est projetée sur le site de Mboro situé à 30 km au sud de la ville de Kribi, aura une capacité de production maximale de 3,5 millions de tonnes par an de GNL.

Suite à la mise à disposition d’un site de 470 hectares par l’État pour Cameroon LNG, les études de pré-FEED (ingénierie préliminaire) menées conjointement par SNH et GDF Suez (avec Foster Wheeler) ont été conclues en mai 2011. Les promoteurs conduisent actuellement les études d’im-pact environnemental et social, de même que les différentes campagnes de mesures sur site en préparation à l’étude FEED.

Cet accord vient compléter les pré-accords commerciaux déjà signés en 2011 par la SNH et GDF Suez avec Perenco et Euroil sur le même objet. La signature de pré-accords commerciaux avec d’autres opérateurs de l’amont pétrolier et gazier au Cameroun se poursuivra, au fur et à mesure de l’avancée des négociations entre GDF Suez, la SNH et ces derniers.

CAMEROUNn Quatre candidats ont déposé des offres pour la 3e licence mobile, a annoncé mi-novembre le ministre des Postes et télécommunications Jean-Pierre Biyiti bi Essam.Suite à l’appel d’offres international restreint du 28 août 2012 pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles au Cameroun, sur les sept investisseurs préqualifiés lors de la première phase, quatre ont effectivement déposé leurs offres : Bharti Airtel ; Maroc Télécom ; Technologie et système d’information ; et Viettel Cameroun Sarl.La commission d’analyse dispose de sept jours pour étudier ces offres et apprêter son rapport.Le marché de la téléphonie mobile au Cameroun est actuellement détenu à parts sensiblement égales par le Français Orange et le Sud-Africain Mobile Telecommunications Networks (MTN).

n La société chinoise Funtian automobile Company a signé avec le gouvernement un protocole d’accord sur le projet d’usine de montage de véhicules au Cameroun (cf. ABN n° 2363).Cette unité sera située à Kribi, où le groupe, à travers la Cameroon First Manufacture Co. Ltd, société de droit camerounais, investira 320 milliards de F.CFA.Les premiers véhicules, montés uniquement avec des pièces importées de Chine, sont prévus en 2013, selon le responsable du groupe chinois, Wu Kun Ming. Du fer camerounais sera progressivement incorporé avec la mise en exploitation du gisement de Mbalam par Sundance (Australie).

CAMEROUNn Prochaine mise en service du projet e-Post par l’opérateur public Cameroon Postal Services (Campost) sur prêt chinois de 31 milliards de F.CFA (62 millions $), annoncé par le ministre des Postes et télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam.Des efforts ont été entrepris depuis deux ans pour le redressement de Campost avec l’assistance technique de l’opérateur français Sofrepost, filiale à 100 % du Groupe La Poste.Avec la libéralisation de la filière, le projet e-Post « va permettre aux postiers camerounais de disposer d’un instrument de production d’avant-garde et qui leur permettra, je l’espère, de reconquérir les parts de marché perdues par le service public postal », a souligné le ministre à l’occasion de la 138e Journée mondiale de la poste.Le projet e-Post comprend un « data center » destiné à l’hébergement des données, des applications et de la plate-forme du projet, l’interconnexion de tous les bureaux de poste à travers le territoire national, dont le centre de contrôle et de management installé au data center, le câblage et l’équipement des postes en divers terminaux (micro-ordinateurs, ordinateurs portables, téléphones IP, scanners, lecteurs de codes barres, balances électroniques, appareils à emballer et à étiqueter, etc.).

n mise en ligne d’une base de données sur les entreprises industrielles du Cameroun annoncée mi-octobre par la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), en partenariat avec le Programme pilote d’appui à la mise à niveau, la normalisation et la qualité au Cameroun (Ppamnq), exécuté par l’Onudi avec le soutien financier de l’Union européenne.

n Doualair, filiale de servair au Cameroun, a remporté l’appel d’offres catering de la raffinerie pétrolière de Limbé, lancé par la Commission des marchés publics, et a signé un contrat de trois ans. Le chiffre d’affaires est estimé à 600 millions de F.CFA par an.

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AFRICAN BUSINESSCONGOn La société nationale d’électricité (sNe) a signé mi-novembre un accord avec la centrale au gaz de Pointe-Noire (300 MW) pour la fourniture d’électricité.« Il était temps de formaliser l’accord entre nos deux sociétés afin qu’en tant que producteurs, nous puissions fournir de l’énergie à la SNE », a indiqué le directeur commercial de la centrale, Émile Tchakala.Opérationnelle depuis mars 2011, la centrale, réalisée par Eni (Italie), fournissait de l’énergie à la SNE de manière informelle.

CAMEROUNn Une convention d’assistance pour la mise en œuvre du Programme d’appui au développement du secteur privé (Padsp) a été signée à Yaoundé entre le Centre pour le développement de l’entreprise (CDE), représenté par son directeur Paul Frix, d’une part, le gouvernement du Cameroun, représenté par le ministre de l’Économie, ordonnateur du FED, Emmanuel Nganou Djoumessi, et le ministre des PME, de l’économie sociale et l’artisanat, Laurent Serge Etoundi Ngoa, d’autre part.Cet appui financier de 3 887 millions de F.CFA vise à développer la compétitivité des PME camerounaises par la promotion de sept « clusters » dans des filières et territoires prioritaires. Après trois ans d’activité, la pérennisation des acquis du programme proviendra du renforcement de capacités des groupements, associations, et institutions soutenus, ainsi que de la diffusion de la démarche au sein des politiques publiques d’appui au secteur privé.

CONGOattriBution de permis de recherches minières

Le gouvernement a approuvé l’at-tribution d’une vingtaine de permis de recherches présentés par le ministère des Mines et de la géologie, représenté par le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Bruno Jean Richard Itoua. Ces demandes ont porté sur :

• le fer : permis Nguima-Mbomobakota et Omboye Akana dans le département de la Cuvette-Ouest, attribués à African Mining Development ; Ngoubou-Ngoubou à Afri-can Iron Ltd ; Mossendjo-fer à Sino Congo Gold Sarl ; Yaya-fer et Mvima à Sino Congo Resources Sarl : et Makaka fer dans le dépar-tement de la Lékoumou à Kimin Congo S.A.

• les diamants : permis Ketta dans le département de la Sangha, Kinga-Missa dans la Bouenza, Bitsandou dans le Niari, et

Mokabi-Lola dans la Likouala, attribués à la société Sai-Congo ; et Mossendjo-Diamants dans le Niari, octroyé à la société Sino Congo Gold Sarl.

• les polymétaux : permis Louvakou dans le département du Niari, attribué à Sino Congo Development Sarl ; permis Dilou-Mamba, également dans le Niari, attribué à China Development Resources Sarl.

• l’or : permis Makaka dans le départe-ment de la Lékoumou, Bondjodjouala dans la Cuvette-Ouest, Ouanda-Mpassa dans le Pool, octroyés aux sociétés Kimin Congo S.A. pour les deux premiers, et Sai Congo pour le dernier.

• les sels de potasses et les sels connexes : permis lac Dinga et lac Tchibenda dans le département du Kouilou, octroyés respec-tivement à la Société des potasses et des

mines S.A., et à la Société congolaise des mines et des potasses.

• et l’uranium : permis Vounda dans le département du Niari, attribué à la China Development Resources Sarl.

Le président Denis Sassou-Nguesso a toutefois souligné que certaines sociétés sollicitent des permis miniers, dans le seul but de les vendre par la suite, en s’octroyant une confortable marge financière, et n’ayant pas en réalité la volonté de procéder à une quelconque prospection. Aussi, doit-il être exigé de ces sociétés attributaires de permis de recherches minières d’avoir des moyens financiers et techniques nécessaires à la prospection. Le Congo ne saurait servir de bourse de permis de recherche. L’inobser-vation de cette exigence conduirait à des sanctions sévères, selon le chef de l’État.

La société publique China Aerospace & Technology Corp. (CASC), en partenariat avec China Telecom, placera en orbite un satellite de communications pour la Répu-blique démocratique du Congo (RDC), aux termes d’un contrat signé mi-novembre à Zhuhai.

Selon China Great Wall Industry Corp. (Cgwic), filiale de CASC qui a signé le contrat avec le Réseau national des télécommuni-cations par satellite (Renatelsat) de la RDC,

CongoSat-01 sera lancé depuis le centre de Xichang (province du Sichuan, sud-ouest de la Chine) dans les trois ans suivant l’entrée en vigueur du contrat.

Outre la RDC, le satellite couvrira l’en-semble de l’Afrique australe et centrale, a indiqué la Cgwic.

Après le Nigeria en décembre 2004, la RDC est le deuxième pays africain à signer un contrat de livraison de satellite avec cette entreprise chinoise.

RD CONGO contrat avec La chine pour un sateLLite de communications

GABON des investissements de 2,4 miLLiards $ dans L’hydroéLectricité

« L’investissement dans le secteur de l’énergie est un point-clé de la vision du Gabon émergent », a déclaré fin octobre le président Ali Bongo Ondimba lors du Forum mondial de l’énergie, à Dubaï.

« L’accès facilité au réseau a un impact direct et immédiat sur la qualité de l’éduca-tion, grâce aux apports des nouvelles tech-nologies du web, mais aussi sur l’industrie, effaçant le cliché d’une Afrique source de matières premières vouées à être trans-formées en d’autres endroits de la planète. Nous nous battons pour parvenir à assurer

un accès électrique à 100 % des Gabonais en 2016 ; et ce sera une énergie 100 % propre, renouvelable à 80 % ».

Selon la Présidence de la République, la production d’électricité par les énergies renouvelables passera donc de 40 % en 2010 à 80 % en 2016, grâce au développe-ment de l’hydroélectricité, un secteur porté par 2,4 milliards $ d’investissements soit environ 1 200 milliards de F.CFA.

L’objectif du chef de l’État est de doubler la capacité énergétique du Gabon pour produire 1 200 MW à l’horizon 2020.

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AFRIQUE DE L’EST & AUSTRALE

12 | | N° 2 283 | DU 11/05/2009

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12 | |N° 714|DU 09/01/2009

AFRIQUE DU SUDn iveco (Fiat) a signé fin octobre avec le groupe Larimar un accord sur la création d’une joint-venture pour la fabrication de camions. La nouvelle compagnie, Newco, dont Iveco détiendra 60 % des actions, exploitera dans la banlieue de Pretoria une usine d’une capacité de 7 000 camions et 1 000 bus par an, et emploiera 1 000 personnes. La production démarrera au 2e semestre 2013 avec la gamme Eurocargo.

SEYCHELLESn servair, leader français et 3e acteur mondial de la restauration et des métiers de la logistique du transport aérien, a inauguré fin octobre son nouveau centre de catering rénové, SkyChef Servair.Jusqu’à présent, les 190 collaborateurs de Servair Seychelles produisaient 2 000 repas par jour, comprenant catering et restauration collective. Ces travaux permettent au centre de doubler cette capacité de production.

TANZANIEn alcatel-Lucent fournira sa technologie 4G LTE à Telesis Tanzania pour lui permettre de proposer des services ultrahaut débit mobile à un prix abordable ; le projet démarrera dans les régions de Dar es Salaam et de Mtwara d’ici à octobre 2013, suivi d’un déploiement national progressif.

AFRIQUE DU SUDpremière phase du projet d’énergies renouveLaBLes

Le ministre de l’Énergie, Dipuo Peters, a annoncé fin octobre à Pretoria des investis-sements de 47 milliards de rands soit envi-ron 5,41 milliards $ pour le développement de la première phase du projet national d’énergies renouvelables.

« Cet investissement va créer des possi-bilités d’emploi pour un certain nombre de

Sud-Africains, notamment dans les zones rurales où les centrales seront installées », a-t-il indiqué.

« Cela fait partie du plan du gouverne-ment pour assurer que 42 % de l’électricité produite dans le pays devra provenir de l’énergie renouvelable dans 20 ans ».

La centraLe soLaire de soitec achevée en 2014

Soitec, leader français mondial de la génération et de la production de maté-riaux semi-conducteurs d’extrêmes perfor-mances pour l’électronique et l’énergie, a annoncé début novembre la signature d’un contrat d’achat d’électricité portant sur la production de sa future centrale photo-voltaïque à concentration de Touwsrivier. Cette signature marque une avancée déci-sive du projet soumis par Soitec dans le cadre du premier appel à projets auprès des producteurs d’énergie indépendants (IPP) du ministère sud-africain de l’Énergie, pour lequel Touwsrivier avait été présélectionne en décembre 2011. La signature du contrat d’achat d’énergie va en effet permettre à Soitec de mener les actions pour la mise en place d’un refinancement et déclencher la construction de la centrale.

Basée dans la province de Western Cape, à proximité de la réserve Aquila Private Game (où Soitec a déjà construit un site pilote), la centrale de Touwsrivier représen-tera à terme une puissance de 44 MWc. Sa construction devrait s’achever au cours de l’année 2014, les premiers modules instal-lés devant être opérationnels mi-2013.

Selon le plan de ressources intégrées (Integrated Resources Plan – IRP 2010) lancé par le ministère sud-africain de l’Éner-gie, 42 % de l’électricité produite dans le pays proviendra de sources renouvelables en 2030. Le programme IPP prévoit l’instal-lation de 3 725 MW de renouvelables, dont 1 450 MW de photovoltaïque ; 18 projets solaires photovoltaïques (sur 28 projets renouvelables) ont été sélectionnés à l’issue de la première phase d’appel à projets.

KENYAairteL achève avec ericsson La modernisation du pLus grand réseau de téLécommunications d’afrique

Bharti Airtel (Airtel), un fournisseur de services de télécommunications avec des opérations dans 20 pays d’Asie et d’Afrique, a déclaré mi-novembre à Nairobi avoir entrepris un programme de trans-formation de son réseau de bout en bout dans 16 pays africains. Ce programme, le plus grand en son genre sur le continent africain, est exécuté en partenariat avec Ericsson (Suède) et implique une mise à niveau globale et l’expansion des éléments du réseau sur l’ensemble des opérations d’Airtel en Afrique.

Le programme permettra également aux réseaux d’Airtel de fournir les services de la prochaine génération qui incluent les données à haute vitesse et les services à valeur ajoutée. Ce projet va permettre à 60 millions de clients d’avoir une meilleure expérience sur les réseaux d’Airtel.

Ce projet complexe est le plus important programme de modernisation du réseau de télécommunications dans l’histoire de l’Afrique, souligne Airtel. Il fait suite à une entente signée en 2011 qui stipule qu’Erics-son va gérer et optimiser les réseaux mobiles d’Airtel à travers l’Afrique pendant cinq ans.