escapades

13 parcsbestiaux

LE MAGAZINE SUISSE DES JEUNES PARENTS

JUILLET/AOÛT 2012 - FR. 6.–

n °22

Concours

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Tout pour

un étépunchy!

SPÉCIAL NOUVELLESTECHNOLOGIESéducationapprivoiser les tablettes domestiquesplace aux parents!Leurs conseilset meilleures app notre sélectionLes jeux qui font le buzz

numéro 22 - juillet/août 201218 Points de vente en page adresses

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superpapaPAR ANDRÉ BERTHOUD

Un homme, père, fi ls, psychologue et animateur de groupes de papas, s’adresse aux couples.

Je suis une rock starPrenez le temps de vous remémorer le métier dont vous rêviez enfant: policier, rock star, cow-boy, ou même aventurier-archéologue herpétophobe avec fouet, prénom improbable et carte au trésor.

Il est un âge que l’on dit tendre où certaines petites fi lles rêvent de devenir maman. Alors qu’elles ont déjà choisi le modèle de leur future robe de ma-riée et le nombre d’enfants qu’elles auront, rares sont les petits garçons qui ambitionnent de devenir papa. En dehors bien sûr de ceux qui ont déjà compris les avantages qu’ils pourraient en retirer auprès des fi llettes en question en leur racontant ce qu’elles souhaitent entendre.

Papa: ça vient tout seulVient ensuite un âge où le petit garçon est tout de même devenu père. Et lorsque ses genoux gémis-sent en tentant de perpétuer la tradition du catch familial, c’est une réelle déprime que les limitations physiques grandissantes alimentent. Face à ce blues du papa, certains sont prêts à tout pour retrouver leurs rêves d’enfant et leurs jouets.

On les reconnaît lorsqu’il font l’acquisition d’une moto puissante qui provoque des attroupe-ments ou lorsqu’ils prennent maîtresse dédaigneuse et voiture de sport, rouge la voiture et décolorée la dame, de préférence. Finalement, ce sont les mêmes jouets d’enfant, seul le prix change.

Let’s rock and rollObservons la vie des rock stars, nous comprendrons les véritables enjeux de la paternité du 3e millénaire. En effet, rock star est un métier à inventer. Avant les Rolling Stones, il y avait… Il y avait quoi au fait? Etre et rester rock star pendant vingt, trente ans et plus est une véritable conquête de l’Ouest. La rock star ne sait jamais ce qui va se passer, il n’y a pas de retour en arrière possible, peu d’élus, de rares sur-vivants, pas de modèles, pas de jours qui se suivent et se ressemblent, pas de répit, peu de repos. Pour une rock star, tout est à créer. Elle doit inventer sa vie. Elle doit évoluer avec son temps et ses genoux qui gémissent.

A peu de choses près, être papa c’est comme être une rock star… sans les inconvénients de la célébrité. a

www.superpapa.ch

Mieux vaut en rireCiné.C’est crétin comme une bonne comédie amé-ricaine, mais quand on est touché de plein fouet par une grossesse, ça fait du bien. On se sent un peu moins seul dans notre univers paranormal, on réalise que les autres futurs parents ont aussi l’impression d’avoir été catapultés dans une galaxie parallèle où tout tourne autour des enfants. On aimerait croire que c’est un fi lm de SF, mais non, c’est terriblement proche de la réalité!

«Ce qui vous attends, si vous attendez un enfant», de Kirk Jones, avec Jennifer Lopez, Cameron Diaz...

version mini

e-boutique.Voilà enfi n de la mode enfant que l’on rêverait de décliner en version maxi. Très bobo, des habits découpés dans de belles matières, des

teintes chaudes, des imprimés au goût du jour. Mais notre coup de cœur va aux chaussures,

résolument plus attirantes que celles qui hantent les boutiques de nos villes.

www.coolkidz.ch (en français seulement)

version CoolCool

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news

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Seule une eau minérale

naturelle est 100% naturellement pure,

vierge de tout traitement ou additif.

Coup de foudre.Voilà sans conteste le plus beau livre de l’été. Londres se déroule en trois dimensions avec une poésie incomparable, un coup de crayon un rien rétro, des tons doux invitant au voyage. Et une fois ouvert, il incite au jeu. On rêve d’y promener de petites fi gurines. De toute beauté.

«Londres, Petit pop-up panoramique», Sarah McMenemy, Ed. Jeunesse Casterman, existe également pour Paris et New York

Mode. Notre illustrateur chouchou, Albin Chris-ten (voir babymag.ch N° 18), décline la poésie de ses dessins sur des T-shirts éco-conscients de la jolie marque Petite Nature. Must-have absolu!

T-shirt Albin Christen, Petite Nature, 39 fr., www.petite-nature.com

… des vacances au sommet!Avec les lunettes inséparables de la lolette, le maillot couvrant le petit ventre blanc bedonnant

et le plateau repas à nous faire pâlir d’envie, on a la clé des vacances réussies.

… des vacances au sommet!… des vacances au sommet!addition

Magique!

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Welovealbin!

numéro 22 - juillet/août 2012

Smartphones et tablettes entrent dans nos maisons sans tambour ni trompette. Et un beau matin, on s’aperçoit que Benjamin, 2 ans, maîtrise déjà l’écran tactile. Parents et spécialistes nous ouvrent les ar-canes de leurs attitudes tablettes.

Texte: rédaction babymag.ch

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cyber-branché?

ésemparés. Voilà le senti-ment partagé par la majorité des parents interrogés. Oui,

ces nouvelles technologies laissent les parents démunis. A ce jour, aucune théorie offi cielle n’a vraiment été publiée, et personne n’a d’exemple parental à reproduire. D’aucuns ai-meraient assimiler les tablettes et autres smartphones à la télévision, leur prêtant les mêmes défauts, pour-tant, ces derniers sont diablement plus intelligents que leur ancêtre ca-thodique. Et pour couronner ce boo-merang technologique, les parents

d

doivent non seulement régler le com-portement de leurs enfants face à ces nouveaux «jouets», mais ils doivent également apprendre à gérer leur propre attitude électronique. Pour ne pas trop théoriser avant les vacances,

nous avons décidé de donner la pa-role aux parents cyber-branchés. De partager leurs pratiques, mais surtout, leurs plaisirs. Place aux meilleures applications à prendre dans nos va-lises!

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Cyberplouc ou cyber-branché? cyber-branché? cyber-

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dossier

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FAMILLE N° 3

«Maman a encore un téléphone servant uniquement à téléphoner»

■ Enfants: Jeanne, 6 ans, et Achille, 4 ans■ Leurs applis préférées: Jeanne aime beaucoup «Angry birds» ou jouer du piano sur la tablette, «mini piano». ■ Leurs fi lms préférés: Des petites vidéos d’eux-mêmes! Et «Cars» pour Achille. ■ Quand et combien de temps: Achille ne joue pas sur la tablette et Jeanne ne doit pas jouer plus d’une demi-heure par semaine en moyenne. ■ L’astuce magique pour leur faire lâcher l’appareil: Pour arrêter le jeu de Jeanne, je lui propose de faire une ac-tivité avec elle, et si c’est un refus, je range la tablette. (Ce qui peut se solder par une dispute mais rien de dramatique)

FAMILLE N° 5

«aucun “touch screen” à la maison»

■ Enfants: Théo, 8 ans, Valentin, 6 ans, et Dorian, 5 mois■ Leurs applis préférées: Nous n’avons ni smartphone ni tablette à la maison, mais deux PC et une console Nintendo. Théo aime les jeux de stratégie militaire dans un contexte historique, comme «Age of Empire» ou «Medieval Total War» qui ne tournent que sur PC.■ Leur fi lm préféré: le fi lm préféré de Valentin est «Transformers»■ Quand et combien de temps: Un logiciel sur le PC permet de restreindre le temps d’utilisation du PC, ainsi que l’heure de début et de fi n de la session des enfants. Il nous arrive aussi de cacher la console ou encore le papa la prend avec lui au travail et la ramène le soir! ■ L’astuce magique pour leur faire lâcher l’appareil: Menacer de mettre la console à la poubelle!

FAMILLE N° 4

«la tablette, c’est la pause parent»

■ Enfants: Alice, 5 ans, et Valentin, 2 ans■ Leurs applis préférées: le «pad a dessin» sur la ta-blette, ou YouTube pour les dessins animés.■ Leur fi lm préféré: «La princesse et la grenouille», Disney.■ Quand et combien de temps: Pas le matin norma-lement. Parfois pendant la sieste du petit, pour l’aînée, durant 20 min pendant lesquelles le parent présent a aussi envie de faire une pause, après on fait un jeu ensemble, ce qui la motive à arrêter aussi. Ou dans la voiture si long trajet. ■ L’astuce magique pour leur faire lâcher l’appareil: Il y en a une? J’annonce généralement une durée, même si c’est abstrait, et quand je dis que le temps est écoulé, en général, c’est bon.

FAMILLE N° 1

«C’est plus diffi cile à l’adolescence»

■ Enfants: Léo, 12 ans, Elisa, 10 ans, et Matilde, 4 ans■ Leurs applis préférées: «Doodle Jump», un jeu d’ar-cade rigolo, et «Eden», un jeu de mémoire.■ Films préférés: «Ponyo sur la falaise», de Hayao Miyazaki, et «Les Simpsons».■ Quand et combien de temps: 30 minutes par jour au maximum. L’aîné communique de plus en plus avec ses copains par mail et Facebook, en plus il a un iPod Touch, du coup 30 minutes pour les jeux, les mails etc... ça lui semble trop court. Il faut négocier et les fi lles ne trouvent pas normal que leur grand frère ait droit à plus de temps qu’elles... Parfois, on a envie de tout interdire!■ L’astuce magique pour leur faire lâcher l’appareil: C’est surtout pour le grand. Lui dire que l’on va confi s-quer son appareil pendant une semaine. A son âge, avec Facebook et les autres réseaux sociaux, c’est le drame!

■ Enfants: Léo, 12 ans, Elisa, 10 ans, et Matilde, 4 ans

FAMILLE N° 2

«on limite les app pour limiter les envies»

■ Enfant: Julie, 3 ans■ Ses applis préférées: Je limite les applications pour limiter les envies: «La meuh box», avec les bruits des animaux des dessins et «Tchoupi joue avec les couleurs».■ Ses fi lms préférés: «Winnie l’ourson» et «Les aris-tochats».■ Quand et combien de temps: Il n’y a pas de règles, le téléphone n’est pas visible toute la journée, il n’est proposé à Julie qu’au restaurant, etc. Quand elle le trouve, elle peut également jouer avec. Comme il n’y a pas beaucoup d’applications, elle ne le demande pas très souvent. Par contre, le soir, il est hors d’accès, car c’est une très mauvaise heure, ça fi nit souvent en drame.■ L’astuce magique pour lui faire lâcher l’appareil: Téléphoner au smartphone sur lequel elle est en train de jouer!

■ Enfants: Alice, 5 ans, et Valentin, 2 ans ■ Enfants: Théo, 8 ans, Valentin, 6 ans, et Dorian, 5 mois

«Maman a encore un téléphone servant uniquement à téléphoner»

de jouer!

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«on limite les app

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Ludiques, pédagogiques, rigolotes ou mignonnes, les apps pour enfants se multiplient. Et c’est tout un art... Soledad Bravi raconte.

Texte: Albertine Bourget

Du livreà l’app

e fantôme fait «ouuuu». La boisson, «glou, glou». Et Noël? «Jingle bells, jingle

bells», bien sûr! Les tout-petits fran-cophones apprécieront «Les Jeux du livre des bruits», la version app de l’ouvrage de Soledad Bravi. L’appli-cation propose, en plus de toute une sélection de sons, un rap des bruits, un jeu de memory, un test de recon-naissance et la participation d’un parent pour faire les sons. La même illustratrice, connue pour ses emblé-matiques dessins dans le magazine ELLE et ses très nombreux livres pour enfants, a créé «Les histoires de lapin». Ou comment lapin, dans trois épisodes différents, va croiser un loup, une princesse... et un bébé dragon.

Penser, concevoir une appQuoi de plus simple, semble-t-il, qu’une app pour enfants. «Oui, mais non!» répond Soledad Bravi, qui a travaillé six mois sur les apps avec l’équipe de sa maison d’édition. «J’ai dû faire énormément de dessins pour toutes les animations, sans compter le travail de recherches préalables.» Le plus difficile? «Quand on passe du papier à l’iPad, on pense tout de suite

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«Le plus difficile lors de la création d’une app est de se restreindre. S’il y a trop de choses, l’application pèse très

lourd, or les utilisateurs ne veulent pas attendre.»

SoLEdad Bravi

soleDaD bravi

à la multitude de possibilités: anima-tion, film, toucher des images qui ren-voient à d’autres, le son... Difficile de ne pas partir dans tous les sens.» Les contraintes technologiques se char-gent de freiner les ardeurs: «S’il y a trop de choses, l’application pèse très lourd, or les utilisateurs ne veulent pas attendre.» La découverte? «Le son. Avec l’apport du son, l’histoire du dragon, que je trouvais amusante mais

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Les analystes auraient vu dans leur boule de cristal

une augmentation des ventes de tablettes de 100% cette année...

En français:«Le jeu du livre des bruits», co-édition Europa-Apps et L’école des loisirs

«Les histoires de lapin», Editions Europa-Apps, avec jeux de rôle et défi s

«Dr Panda», une app ludique, aux visuels façon manga, pour apprendre à compter, à reconnaître des formes, à exercer sa mémoire... Editions TribePlay

«Teddy Mix», de la maison suédoise LäraMera, réputée pour ses produits pédagogiques. Les applications poussent les enfants à choisir parmi une sélection d’objets et à créer leur propre environnement (anglais ou allemand uniquement)

Et encore… CD-Rom «Tip Tap, mon imagier interactif», Editions Hélium. Le livre et le CD s’utilisent séparément. Le concept: 200 mots à apprendre et à associer à l’infi ni, illustrés de manière très délicate

Pour les plus grands, à partir de 6 ans La revue d’art DADA (Editions Dada) propose des applications sur des peintres comme Leonard de Vinci, Cézanne ou Matisse

moins intéressante que celle du lion, est devenue la plus drôle des trois.»

Maisons d’édition en mueComme tous les adultes, Soledad Bravi souligne combien «il est tou-jours très étonnant de voir les enfants comprendre en un instant toute la technique de ce nouvel outil, alors que nous, nous avons mis quelques heures avant de maîtriser le "tac-tile". Et encore, quelques heures, je suis sympa!». A la tête de la maison d’édition numérique Europa-Apps, entièrement consacrée aux applica-tions, Benoît Lacour a fait le pari du futur. «Le confort et l’ergonomie des écrans ou encore la portabilité de la bibliothèque montrent bien que la technologie est mûre. Par ailleurs, ces supports deviennent accessibles. Ils bénéfi cient d’un prix attractif et l’acte d’achat se fait désormais en un clic.» D’ailleurs, les analystes auraient vu dans leur boule de cris-tal une augmentation des ventes de tablettes de 100% cette année... De quoi annoncer «de nombreux boule-versements pour le marché du livre et de l’édition, et de nouvelles expé-riences de lecture, encore plus riches et plus interactives.»

Mais chaque création demande un équilibre. «Les outils permet-tent de créer tant d’animations et d’interactions qu’il est diffi cile de se restreindre et de bien garder la lecture et l’enfant au centre de nos priorités. Nous ne voulons pas créer des dessins animés, nous voulons uniquement faire rire et éduquer les parents comme les enfants. C’est la raison pour laquelle nous travaillons avec des auteurs talentueux comme Soledad Bravi ou sur des projets de co-édition avec L’école des loisirs. Ces partenaires nous apportent leur connaissance des enfants et du livre», souligne Benoît Lacour. c

Quelques applications artistiques

apprendre à compter,

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dentelles, mocassins cirés et robes à volant, le chic est de porter des habits élégants en toute décontraction. Pour une mode en robe des champs où les bottes en caoutchouc flirtent avec les chemises à jabot. Très gentleman farmer.

Photographe: Pia Neuenschwander - Stylisme: Elif Gedik

oh,luanVeste, 220 fr., Marc JacobsChemise, 169 fr., Paul Smith JuniorPantalon, 89 fr., Polo ralph LaurenChaussures, 59 fr. 95, ZaraChapeau, 9 fr. 90, H&M

livVeste en jeans, 249 fr., Miss BlumarineRobe, 75 fr., Petit BateauChaussures, 14 fr. 95, H&MChaussettes, 9 fr. 95, ZaraSac, 179 fr., Simonetta

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la vache!

fashion

JennyVeste en jeans, 94 fr., iKKSChemise, 129 fr., Polo ralph LaurenJupe, 84 fr., Lili GaufretteBottes en caoutchouc, 89 fr., HunterChaussettes, 9 fr. 90, H&M

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allô bébé?

le smart baby Monitor de WithingsSoN PriX: 275 FR.SoN PLUS: SA PLURIDISCIPLINARITÉ

Ce baby-phone design est un concentré de technologie. Intuitif, il est destiné uniquement aux déten-teurs d’appareils Apple. En plus de la surveillance audio, il est doté d’une caméra haute résolution, d’une op-tique grand angle, d’un zoom et d’une vision de nuit. Les pleurs et les mimiques de bébé sont transmis à votre appareil par l’intermédiaire du Wi-Fi, du câble ou de Bluetooth. Les risques d’interférence sont nuls, le nombre de récepteurs illimité. Avec un compte d’utilisateur personnalisé, on peut, même depuis l’autre bout du monde, assister au sommeil de son bébé, diffuser une comptine, régler la couleur de la veilleuse, interagir avec lui, ou contrôler la température de sa chambre…

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Pour apprécier à leur juste valeur les moments de repos de leur bébé, les parents ont besoin d’être sereins. Un «écoute-bébé» peut les rassurer. avant le départ en vacances, mieux vaut s’équiper de ma-nière adéquate.

Texte: Elodie Lavigne

aC401 d’angelcare

SoN PriX: 299 FR. 99SoN PLUS: DÉTECTE LES MOUVEMENTS

Pour les parents soucieux durant les premiers mois, cet appareil propose deux types de surveillance. Il trans-met les pleurs du bébé et détecte ses mouvements, y compris ceux de sa respiration grâce à des capteurs pla-cés sous le matelas. Si le bébé cesse de respirer, une alarme se déclenche après 20 secondes. Cette option peut être éteinte en tout temps. L’appareil se déclenche à la voix de l’enfant et la sensibilité du microphone peut être réglée. Un magazine de consomma-teurs allemand l’a distingué derniè-rement pour ses faibles émissions en matière d’électrosmog.

babycall 1 Pilot tone system de beabaSoN PriX: 69 FR. 90 SoN PLUS: BON MARCHÉ

Ce modèle permet un usage basique de l’écouteur de bébé sans être obligé de débourser une fortune. Il est petit, léger et surtout très simple d’utilisa-tion. Très pratique pour expliquer son maniement aux grands-parents! Il se met en veille en l’absence de bruits et s’enclenche quand bébé pleure. Il bénéfi ce d’une portée maximale, sans obstacles s’entend, de 200 mètres. Seul le volume est réglable. Le récepteur fonctionne sur secteur ou sur piles.

ur le marché, les produits sont très nombreux. Ca-méra, haut-parleur, ther-

momètres, les fabricants ne reculent devant rien pour rassurer les pa-rents. Les prix varient en fonction des options entre 100 et 500 francs. Les plus basiques se contentent de transmettre les pleurs du bébé, tan-

S ici maman!

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Texte: Elodie Lavigne

sereins. Un «écoute-bébé» peut les rassurer. avant le départ en vacances, mieux vaut s’équiper de ma-nière adéquate.

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banc d’essai

babytalker 3600 de Topcom

SoN PriX: 199 FR.SoN PLUS: SES NOMBREUSES FONCTIONS

Voilà un modèle compact et léger, équipé de nombreuses fonctions: le réglage du volume, un interphone pour s’adresser à son bébé à distance, une petite veilleuse, la possibilité de diffuser des berceuses, l’affi chage de la température de la chambre avec alerte s’il fait trop chaud, l’avertis-seur sonore et visuel pour signaler que l’appareil est hors de portée, une minuterie pour se rappeler de donner un médicament, etc. Des signaux vi-suels alertent également les pleurs du bébé pour plus de tranquillité… Il fonctionne sur secteur ou avec une batterie et bénéfi cie d’une portée rai-sonnable de 300 mètres au maximum. Le mode «Nemo» permet de réduire les émissions d’ondes lorsque bébé dort paisiblement.

scopi de reer

SoN PriX: ENTRE 169 ET 229 FR.SoN PLUS: SA LONGUE PORTÉE

Ce modèle a l’avantage de servir à la fois d’écoute-bébé et de talkie-wal-kie, une fonction utile quand l’en-fant grandit, si on doit sortir chez des amis, mais également dans d’autres contextes, aussi bien à la maison qu’en voyage. Comme l’appareil est compact et s’accroche à la ceinture, on le transporte facilement. Il bénéfi ce d’une portée exceptionnelle de 5 km: un atout indéniable dans une grande maison, si les murs sont très épais ou si on souhaite paresser ou travailler dans le jardin pendant la sieste de son enfant. Equipé d’une veilleuse, il se déclenche uniquement lorsque le bébé pleure et envoie des signaux vi-suels ou acoustiques pour le signaler.

ecoute-bébé vidéo numérique sCD 610 de avent SoN PriX: 319 FR. 90SoN PLUS: LA FONCTION VIDÉO

Entendre son bébé pleurer pendant son sommeil, c’est bien; pour d’autres, pouvoir le voir, c’est encore mieux! En guise d’écoute-bébé, la marque de puériculture propose une caméra à fi xer au mur. L’écran s’allume au-tomatiquement lorsque le bébé fait du bruit. On peut le surveiller d’un œil, sans le son, de jour (en couleur), comme de nuit (en noir et blanc), puisqu’il est équipé d’une caméra infrarouge. On peut zoomer et dépla-cer l’angle de vue. Pas d’interférences ni de risque de confondre les pleurs de son enfant avec ceux du bébé des voisins grâce aux nombreux canaux numériques à disposition. Jusqu’à quatre caméras additionnelles peu-vent lui être associées, utile quand on a plusieurs enfants.

dis que les plus évolués permettent de le regarder dormir grâce à une fonc-tion vidéo. Pour les parents les plus anxieux, il existe même des appareils munis de détecteurs de mouvements.

Une multitude de fonctions sont proposées, accompagnées d’une grande variation de prix: un mode interphone pour chuchoter des mots doux à distance, une veilleuse, des berceuses, la notifi cation sonore ou visuelle, un vibreur, l’indication de la température de la chambre, du taux d’humidité, de la présence d’un second récepteur, etc.

Selon Magali, responsable du magasin Happy Baby à Crissier, les critères les plus importants sont les suivants: «La taille du modèle peut avoir une importance, si on voyage souvent. Aussi, mieux vaut choisir un écoute-bébé avec une longue portée si les murs sont épais, si la maison est grande, voire si on compte aller dans le jardin pendant les siestes du bébé. A noter que la portée indiquée par les fabricants est toujours "à vide" et qu’il faut donc enlever plusieurs dizaines de mètres pour avoir la portée réelle. Enfi n, la présence d’autres bébés dans

le proche voisinage nécessite de pou-voir changer de canal pour être sûr d’entendre son propre bébé.»

Enfi n, selon l’Offi ce fédéral de la santé publique (OFSP), il convient de privilégier les écoute-bébés qui émettent uniquement quand l’en-fant pleure (et non en permanence), tout comme les appareils fonction-nant avec des piles. Pour préserver le bébé des rayonnements électro-magnétiques, l’OFSP recommande de placer l’appareil à un mètre du lit de l’enfant au minimum et l’adapta-teur à pas moins de 50 cm. ateur à pas moins de 50 cm.

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Enfi n, la présence d’autres bébés dans

l’angoisse de la courbe

après une visite chez le pédiatre, les parents ont par-fois l’impression de sortir d’un cours de statistique. Leur enfant semble se résumer à quelques courbes. Et malheur à celui qui sort du graphique. Eclairage sur les nouvelles courbes, introduites l’année dernière.

Texte: Iphigénie Margaux - Illustration: Mirjana Farkas

64 numéro 22 - juillet/août 2012

a maman d’Adrien raconte qu’entre deux visites chez le pédiatres son fils est passé

«d’anormalement petit» à «petit mais dans la norme». C’est que les courbes ont changé entre-temps, lui a expli-qué sa pédiatre. Auparavant, on uti-lisait des courbes de l’Université de Zurich (Zürcher Longitudinalstudie, ZLS), basées sur une étude des an-nées 50, réunissant 137 filles et 137 garçons zurichois, nourris indiffé-remment au sein ou au biberon. De-puis 2011, on propose aux pédiatres suisses une courbe mise au point par l’OMS, réunissant plusieurs dizaines de milliers d’enfants à travers le monde et nourris de façon optimale* (c’est-à-dire allaités dans le jargon médical).

allaités ou nonL’étude des courbes de croissance a révélé des différences de prises de poids et de taille entre les enfants allaités ou non. Les premiers grandissent et prennent du poids plus rapidement que les enfants nourris au biberon, mais, après quelques se-maines, les proportions s’inversent. Afin d’être cohérent avec le message médical suisse pro-allaitement, il était important d’utiliser des courbes de croissance basées sur une réalité d’enfants allaités au sein.

Lecture des courbesLes courbes représentent une va-leur normative avec un spectre de variation acceptable. L’enfant dont la courbe n’entre pas dans le spectre prévu sera l’objet de beaucoup d’at-tention. Il faut toutefois tenir compte, au-delà de la courbe, de la relation entre la croissance des parents et celle de l’enfant.

Il est important de relever le rôle normatif de ces graphes. Les courbes permettent au pédiatre de vérifier l’évolution naturelle de l’enfant. Tout décrochement de la courbe, de poids ou de croissance, peut être le signe d’un problème médical et doit susciter une interrogation.

Quelques signes de bonne santéLes graphes officiels peuvent rapi-dement devenir anxiogènes durant les premières semaines de vie de

l’enfant, mieux vaut donc s’armer d’un peu de bon sens et ne pas trop s’attarder sur les chiffres, qu’ils soient en grammes ou en centimètres. Il im-porte de vérifier la bonne hydratation du nourrisson.

On ne le répétera jamais assez, le nouveau-né n’est pas une machine, il peut demander à boire jusqu’à 12 fois par jour dans les premières se-maines et sa prise de poids n’est pas régulière au jour le jour. Il convient de contrôler son poids à la semaine et non à la journée.

L

Afin de savoir si un enfant reçoit assez de nourriture avec l’allaitement durant ses premières semaines, voilà quelques signes de bonne santé: • il mouille 6 à 8 couches en 24 h;• il a des selles régulières, au mini-

mum deux à trois fois par jour;• sa peau est lisse et souple. a

* «Nouvelles courbes de croissance pour la Suisse», Christian Braegger, Oskar Jenni, Daniel Konrad, Luciano Molinari, Bulletin des médecins suisses, EMH, 2011;92:7

0-6 mois

Une maman, une copine, une babyplanner professionnelle s’adresse aux jeunes mamans.

d’une maman débutanted’une maman débutantePAR FLORENCE HELG

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d’une maman débutanteLes tribulations

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M a fi lle a déjà deux ans et demi, et pour-tant, je me souviens comme si c’était hier de mes premiers jours à la maison...

J’avais lu tous les livres sur le sujet (ah, Laurence Pernoud!), écumé les sites internet, les forums, har-celé ma sage-femme de questions: «Super Maman me voilà!» Loin de là en fait... J’avais bien préparé le coin à langer avant d’accoucher: tapis à langer, couches, carrés de coton... J’avais même réussi à recycler le meuble de ma salle de bain en table à langer d’appoint: juste à la bonne taille pour poser le matelas, si c’est pas futé et économique ça? En fait, le premier change fut une catastrophe! Revenons à mon retour de la maternité... Prévoyante comme toujours (super maman, je vous dis...), j’avais allaité ma fi lle juste avant de quitter l’hôpital pour qu’elle ne pleure pas sur le trajet, et, comme les sages-femmes me l’avaient appris, je l’avais changée dans la foulée. Sauf que ma fi lle a eu la bonne idée de re-salir sa couche après 5 minutes de poussette. A peine débarquée à la maison avec les valises et le bébé, j’ai donc dû m’attaquer aux choses sérieuses... Direction la salle de bain, ma théorie sous un bras et ma fi lle dans l’autre. Je l’installe sur le matelas à langer , ma fi lle, pas la théorie, du fameux meuble «trop chouette ma trouvaille». Je m’attaque aux petits chaussons, et première galère: je ne sais pas où poser ses vêtements, y a plus de place?! Je me baisse pour les poser par terre, hop, hop, un peu de sport, ça ne fait pas de mal... J’attrape un coton dans le tiroir, et je tends la main jusqu’au robinet... Heu, comment ça le lavabo est trop loin? Quelques étirements: est -ce que j’arrive à mouiller mon coton d’un côté et garder ma main sur ma fi lle de l’autre? Ho hissssssse, allez encore deux cm, plus qu’un! C’est parti pour la séance de gym postnatale! At-traper la couche dans le tiroir, étirement, récupérer les vêtements par terre, fl exion, jeter la couche dans la poubelle, étirement... Jusqu’au moment où mon dos et mon ventre m’ont rappelé qu’ils avaient fait un véritable marathon moins de trois jours aupara-vant, et que là, ce n’était vraiment pas le moment de les titiller... C’était trop tôt pour se remettre à la gym! Résultat des courses: Théorie 0 - Pratique

1, et mal partout en prime... On repassera pour le diplôme de Super Maman! Le matelas a fi ni sa vie au sol et le meuble a repris sa fonction d’origine (ranger mes vernis à ongles que je n’ai plus le temps de mettre...).

Le truc qui simplifi e la vie: n’ayez pas peur du ridicule et n’hésitez pas à faire semblant avec une poupée avant l’arrivée de bébé! Rien de tel qu’un petit jeu de rôle pour constater tout de suite ce qui va rapidement poser problème! a

www.babysteps-planner.com

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oilà un concept américain af-fublé d’un nom et d’un design japonais. Un bon début pour

l’ouverture d’esprit vers l’autre! Au-delà des peluches rigolotes, la philoso-phie à la base des Kimochis est d’offrir un outil pédagogique pour développer l’intelligence émotionnelle de l’en-fant, afi n qu’il apprenne à reconnaître ses sentiments, à les différencier et à parvenir à transformer tristesse ou frustration positivement. Et par là, à gagner de la confi ance en lui, pour la vie. Mieux connaître ses émotions, être capable d’en parler, permet également de mieux comprendre les

Kimochi signifi e «sentiment» en japonais. Et c’est éga-lement le nom d’une famille de doudous habités de sentiments et de caractères rigolos. des peluches pédagogues pour aider enfants et parents à mieux identifi er et exprimer leurs émotions. Sur le chemin d’une meilleure communication.

Texte: Isabelle Mercier

v

Kimochi kawaï KimochiKimochi

parvenir à transformer tristesse ou frustration positivement. Et par là, à gagner de la confi ance en lui, pour la vie. Mieux connaître ses émotions, être capable d’en parler, permet également de mieux comprendre les

Kimochi

Pho

tos:

DR

6-12 mois

autres et facilite les relations sur le long terme.

Basé sur les théories de l’intelli-gence émotionnelle, ce concept réunit des principes de base connus de tous, mais trop souvent mis de côté faute de temps dans notre société toujours pressée. Il s’agit avant tout de favoriser un contexte de communication harmo-nieux, à la maison ou dans les lieux com-munautaires adhérant à la méthode. Les peluches ne sont qu’un médium pour expliquer l’ABC des règles de la communication aux plus jeunes.

L’aBC de la communicationOn commence par le commence-ment... Au moment de s’adresser à quelqu’un, on prend la peine d’énon-cer son prénom et d’attendre d’avoir établi un contact visuel avant de se mettre à parler. On s’exprime ensuite sur un ton de voix maîtrisé, propice au dialogue. Pas de cris, d’agressivité ou de plainte. On adopte une attitude corporelle non menaçante, on choisit des tournures de phrases positives et non dénigrantes. Mais surtout, on donne à l’autre l’opportunité de «re-jouer» une interaction qui se serait mal déroulée. C’est ici qu’intervien-nent les peluches.

Les cinq personnages stéréoty-pés, chenille, trèfl e à quatre feuilles, chat, pieuvre et nuage, représentent autant de type de caractères. Hug-toppus, la pieuvre, est parfois un peu trop tendre (elle fait des «hug» – câ-lins – à toute personne). Cat, le leader du groupe, est souvent meurtri par la réaction effarouchée des autres ou en-core Cloud, le nuage, qui fait la pluie et le beau temps avec sa tête à deux faces, tout sourire ou tout chagrin, très versatile.

L’idée est de présenter à l’enfant le personnage avec lequel il a le plus de traits communs. Lors de confl its ou de situations diffi ciles, on pourra lui faire revivre la scène problématique

en prenant la peluche comme per-sonnage principal. L’enfant tentera alors de trouver des solutions pour le doudou, ce qui est généralement plus facile que de trouver des solutions pour soi-même.

L’analyse des sentimentsLe doudou a sur son corps une petite poche dans laquelle il peut porter un mini coussin représentant un senti-ment. La première étape consiste à identifi er le vrai ressenti du moment. Ensuite, à force de discussion, l’enfant devrait être amené à échanger le sen-timent douloureux avec le sentiment du bonheur, signe que le problème a été correctement identifi é.

Imaginons une partie de jeu à l’issue négative, le perdant tapant son camarade de jeu. En rejouant la scène avec des Kimochis, les deux enfants peuvent canaliser leurs émotions. Le premier ne sera plus fâché contre son camarade, mais contre l’injustice du jeu, quant au gagnant, il comprendra la frustration du premier, et ne se sen-tira plus visé par sa colère.

dans le respect de l’autreAccueillir les Kimochis dans son foyer est une vraie démarche éducation-nelle. Ces peluches, bien que dotées d’un caractère fi ctif assez complet, n’ont pas de pouvoir magique. Elles développent l’intelligence émotion-nelle uniquement avec l’aide d’un adulte. Et comme nous le répète l’incontournable pédiatre Laurence Pernoud depuis des décennies, une bonne éducation commence par un bon exemple. Pour imposer un bon mode de communication à ses en-fants, il faut donc commencer par s’adresser à eux avec calme et respect. Une attitude positive à conserver tout au long de sa vie, à la maison comme au travail.

Pour aller plus loinLors de l’achat d’une peluche Ki-mochi, un petit livret explicatif ac-compagne le personnage et livre les grandes lignes de l’approche émo-tionnelle. En six à huit pages, le prin-cipe de base est posé. La vingtaine de pages suivante permet de faire connaissance avec les peluches et de mieux comprendre leur sentiments, ces petits coussins à deux faces: une expression de visage d’un côté, et le

sentiment écrit en toutes lettres (en anglais) de l’autre côté. L’idée est d’avoir un Kimochi par enfant, afi n que chacun puisse jouer son rôle. Idéalement, pour se mettre à pied d’égalité, les parents pourraient éga-lement avoir leur personnage. Il est également recommandé d’aménager dans son logis un «coin Kimochis», à savoir un lieu intime et confortable dans lequel on se réunit pour discu-ter sereinement. En cas de crise, on attendra d’être suffi samment calme pour discuter avant de s’y installer.

Les coursD’autre part, des ateliers sont organi-sés autour de ce concept. Générale-ment animés par des personnes avec une formation solide en science de la communication avec les enfants, ces ateliers permettent en cinq ou six séances de se familiariser avec les personnages et de glaner des idées d’activités autour des émotions.

A plus grande échelle, une centaine d’établissements de garde d’enfants dans le monde mettent au-jourd’hui en application les principes de communication Kimochi. Ces struc-tures d’accueil organisent de nom-breuses activités autour des cinq ou sept personnages clés et invitent, cela va sans dire, les parents à participer à cette démarche pour offrir aux enfants une continuité entre crèche (ou école) et maison. Et maintenant, pour passer à la pratique, je vous nomme cher lec-teur, pour attirer votre attention avant de vous dire au revoir. B

Au moment de s’adresser à quelqu’un, on prend

la peine d’énoncer son prénom et d’attendre d’avoir établi un contact visuel avant de se mettre

à parler.

Pour imposer un bon mode de communication

à ses enfants, il faut commencer

par s’adresser à eux avec calme et respect.

pour expliquer l’ABC des règles de la

On commence par le commence-ment... Au moment de s’adresser à

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trip

l’arche de servionPlus grand zoo de Suisse romande, l’espace de Servion joue la carte des grands félins et des petits primates, de la faune nordique et domestique. Le wallaby de Bennett côtoie la chèvre du Tibet, le moufl on de Corse, le loup arctique ou la panthère des neiges. Situé à l’orée des forêts du Jorat dans un cadre résolument champêtre et verdoyant, il est l’occasion de croiser les tigres de Sibérie Tinka et Oural ou les lémuriens Bob et Patty. Et, dans le Tropiquarium adjacent, d’admirer les manchots du Cap dans leur exercice de natation. On se croirait dans l’arche de Noé. Et si un ours consomme près de 5 kg de viande et 10 kg de légumes, sachez que le ouistiti pygmée est plus frugal avec ses 15 g quotidien.

• Zoo de Servion, Tél. 021 903 16 71, www.zoo-servion.chTarifs: 10 fr. (adulte), 5 fr. (de 6 à 16 ans).

• Tropiquarium, Tél. 021 903 52 28, www.parc-tropical.comTarifs: 10 fr. (adulte), 5 fr. (de 6 à 16 ans), 17 fr. (adulte), 9 fr. (enfant).

Une promenade entre les bois et les cornesA 1’500 m d’altitude, le site est d’exception. Un balcon faisant face au mont Blanc et à la mer de glace, la ville de Chamonix sommeillant au fond de la vallée. Dans le Parc de Merlet, les quelque quatre-vingt animaux de montagne présentés y évoluent en toute liberté, sans enclos ni grillage. Il faut suivre les sentiers et attendre de tomber sur cerfs, bouquetins, moufl ons ou chamois. En silence pour ne pas les faire fuir et en faisant preuve de patience, car les copines marmottes sont parfois facétieuses et rétives à sortir de leurs terriers. Sinon, celles-ci sont conviées à un «Goûter de marmottes» en fi n de journée.

Parc Animalier de Merlet, 74310 Les Houches (F), Tél. +33 (0) 4 50 53 47 89, www.parcdemerlet.comTarifs: 6 euros (adultes), 4 euros (enfants de 4 à 14 ans), gratuit pour les moins de 3 ans.

Dans le blanc des yeuxNiché au cœur du Jura, le parc zoologique Siky Ranch propose, en exclusivité suisse et parmi chèvres, loups et fl amants, la présence de... tigres blancs. Une rareté à la limite de l’incongruité, mais ces félins au pelage fas-cinant sont la vraie plus-value du lieu. Sinon, on peut assister à un numéro de chiens dressés, faire des tours de poney, monter à bord d’un manège quasi vintage ou profi ter d’une nature absolument bucolique. Possibilité de se promener à bord d’un petit train.

Zoo Siky Ranch, 2746 Crémines, Tél. 032 499 96 56,http://fr.sikyranch.chTarifs: 10 fr. (adulte), 5 fr. (enfants de 4 à 14 ans).

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Un mythe pas près de mettre un genou à terreAaaah, le cirque Knie, légende helvétique qui vient poser son chapiteau, année après année, lors de son habituel tour de Suisse. Pour ceux qui ne le savaient pas encore, sa base arrière est à Rapperswil où l’on trouve un zoo pour enfants: outre la multitude d’espèces qu’on peut y rencontrer, des pingouins ou des guépards, on peut y faire des promenades à dos d’éléphant, appré-cier le spectacle des otaries, monter dans une carriole à cheval. Cette année, le zoo célèbre son jubilé, fêtant sa cinquantième année d’existence.

Zoo Knie, Oberseestrasse, 8640 Rapperswil, Tél. 055 220 67 67, www.knieskinderzoo.chTarifs: 14 fr. (adulte), 6 fr. (enfants de 4 à 16 ans), entrée gratuite le jour de l’anniversaire de votre enfant.

Une promenade entre les bois et les cornes

beauté

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ans nos rues, fleurissent de plus en plus de jolies bou-tiques pour enfants. Elles

nous invitent dans un monde de l’enfance immaculé, où le blanc, le taupe et le gris perle sont de mise. Et comme pour parfaire l’image du bébé parfait, elles proposent souvent des «sent-bon» en point d’orgue de ce moment de la vie décrit de manière si idyllique. Non seulement bébé est beau, bien habillé et bien coiffé, mais de plus, il sent bon, une bonne odeur choisie par maman.

Madame Clara Molloye, fonda-trice suisse des parfums My Memo

d

bisou dans le cou

Les grands couturiers d’aujourd’hui aiment évoquer le parfum enchanteur de leur grand-mère. Ceux de demain auront des réminiscences de leur propre sent-bon. Petite sélection de parfums sans alcool pour les plus petits d’entre nous.

Texte: Caroline Minder - Illustration: Veronica Dall’Antonia

Un petit