n°14 - fr - babymag.ch

Le magazine suisse Des jeunes parents

mars/avriL 2011 - Fr. 6.–

n °1 4

banc d’essaiLes poussettes tout terrain

mode Nos hitsparadent

sociétéLes baptêmes new age

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100% suissesur

www.babymag.ch

déco

Ma chambre de grand

spÉCiaL papasdossierLe temps partiel au masculin psychoMadame, laissez faire Monsieur!paternitéDécouvrez l’haptonomieinterviewUn père pour grandir

news

20 numéro 14 - mars/avril 2011Points de vente en page adresses

Guggenmusik et SambaFestif. C’est Carnaval! babymag.ch le célèbre avec des pages de mode endiablées et vous propose un tour du monde en fête illustré. La Hôli en Inde, l’Odalan à Bali, le Corroboree en Australie, la Maslenitsa en Russie, pour ne citer que quelques-uns des grands rendez-vous festifs mondiaux. Le tout servi avec des dessins fins très esthétiques aux couleurs chaudes. Ce voyage est ponctué de conseils déguisement, de bricolages à réaliser ou encore de recettes culinaires à tester. Tous nos sens sont en éveil: peintures aborigènes, blinis russes ou tam-tams sénégalais, c’est la fête! Une belle manière de s’ouvrir au monde.

«Drôles de fêtes», par Isabelle Pellegrini, Ed. Abc Melody, 18 fr.En vente sur www.abcmelody.com

Panda câlinBambou. Dans certaines familles, on est banquier ou vigneron de père en fils, chez les Urweider, ce sont des peluches que l’on se passe de génération en génération. Le papa en distribuait dans toute la Suisse, le fils a décidé de les concevoir lui-même, sous le nom de Too Do. Des oursons, lapins et autres copinous de compagnie imaginés en Suisse déferlent sur les rayons. Débor-dant d’idées, il se lance maintenant dans le bambou. Il s’agit de nouvelles fibres, aux-quelles les propriétés antibactériennes et antifongiques promettent un bel avenir. La ligne Boobam se veut eco-friendly et res-ponsable. Les fibres proviennent de bam-bou sauvage, l’utilisation des teintures est très restreinte et les peluches, comme leur packaging sont en matériaux recyclables. Une jolie philosophie.

Boobam, Bear et Bunny,17 fr. 50 / pièce

Alcool Free!Bulles. C’est connu, les femmes enceintes ou les mères allaitantes n’ont pas droit à l’alcool. C’est d’autant plus cruel lorsqu’il s’agit d’une irrésistible coupe de cham-pagne. Pas toujours drôle d’être au jus d’orange alors que tous les autres se dé-lectent de grands crus. Plusieurs lectrices nous ont suggéré une bonne alternative: les mousseux sans alcool, et il en existe toute une gamme. On craque pour les bulles de la maison neuchâteloise qui apportent un grand soin à leurs crus non al-coolisés: muscaté blanc ou rosé, sucré ou légè-rement doux. Carnaval ou non, on lève tous et toutes notre coupe!

Cadet Mauler, Mauler, entre 5 fr. et 8 fr. 50, www.mauler.ch

Croquis à croquerMode. Des marinières, des pantalons bouffants, des blouses fleuries: la nouvelle marque française Les Grenouilles mêle subtilement unis et imprimés avec des coupes aériennes. La créatrice et styliste Katy Bernasconi, riche d’une longue expérience dans la mode enfantine de luxe (Bonpoint, Agnès b), a décidé de tenter sa chance en solo et de lancer sa marque atemporelle pour les enfants entre 3 et 24 mois. Les Grenouilles, ce sont ses deux filles, comme elle aime les surnommer! Ce sont elles qui l’inspirent, tout comme certaines photos ou certains tissus. Le monde de cette maman créatrice et partisane de la mode éthique est fait de délicatesse et de raffinement. Un détour par son site s’impose, entre dessins et textiles, l’univers des Grenouilles ne peut pas laisser indifférent.

www.lesgrenouilles.fr

places to go

Nos bonnesadressesConseils, expertise, jolies collections, les meilleures boutiques romandes sont souvent dirigées par des mamans. Pas étonnant, dans le domaine de la petite enfance, ce sont des pros. 3 adresses pour preuve.

Sélection: Leila Ueberschlag

numéro 14 - mars/avril 2011 21

La boutique verteChavornay. Mère et Terre, la boutique bien connue de Grens sur Nyon fait des émules. Dans un quartier résidentiel de Chavornay, un lieu convivial a ouvert cet automne. A l’image de la maison mère, tout y est 100% bio et éthique. Lorsque Tamara a décidé de devenir maman, elle s’est en-gagée à se battre pour sauver la planète qui allait accueillir son enfant. Avec son amie Guiliana, elles ont décidé de reprendre le concept Mère et Terre pour mener leur combat. Leur créneau: les couches la-vables, le coton bio, les écharpes de portage mais aussi les cours de massage, de Nor-dic Walking et de langage des signes pour communiquer avec son bébé. On s’y rend pour la convivialité et l’expertise des deux amies, plus que pour l’esthétisme des lieux.

Mère et Terre, rue de la cité 20, Chavornay, Tél. 024 441 32 82

9 mois en couleurFribourg.La boutique neuf9mois, pleine de punch, est née de l’envie de deux amies de longue date d’offrir enfin des vêtements mode et originaux aux femmes enceintes. L’enseigne réunit des pièces colorées, du pre-mier mois de la grossesse jusqu’à la période d’allaitement. Carla Lourenço a fantasmé sa boutique lors de ses deux grossesses alors qu’elle pestait, irritée du manque d’habits proposés pour envelopper ses jolies formes. Ana Matos rêvait, quant à elle, d’ouvrir une échoppe et de se lancer dans la mode. Pulls verts, robes orange, leggings bleus mais aussi jeans et blouses plus classiques, c’est un pari réussi pour ces deux entrepreneures, qui ont donné naissance à un joli petit coin de paradis tout rose pour les fashion futures mamans.

Neuf9mois, Fribourg Centre, Av. de la Gare 10, Fribourg, Tél. 026 321 36 23, www.neuf9mois.ch

C’est le pied !Genève. Une petite boutique de chaussures a vu le jour dans la cité de Calvin. Chez Pied à Terre, bottes, ballerines et souliers prennent leur pied sur des étagères cubiques un brin design. Un joli éventail de modèles chics et classiques agrémentés d’une pincée de modernité. Delphine Guérin, maman de trois enfants, trouvait le choix de chaussures bien pauvre à Genève. Venant d’une famille de commerçants, elle lance à son tour sa

propre enseigne. Dans une arcade en pierre de taille Pied à Terre accueille ses clients parmi une chaise Panton, l’incontournable éléphant Eames et une console Nintendo. On en aurait rêvé! Petit plus, certains modèles pro-posés vont jusqu’à la taille 40. Sans aucun doute, toute la famille saura trouver chaussure à son pied.

Pied à Terre, rue Verdaine 9, Genève, Tél. 022 310 58 52, www.piedaterre.ch

28 numéro 14 - mars/avril 2011

Les grands-pères d’aujourd’hui, pétillants de santé, découvrent souvent les joies de la paternité grâce à leurs petits-enfants. Jean raconte sa carrière pre-nante, sans aucun temps pour ses enfants, puis les plaisirs d’une grand-paternité pleinement assumée.

Texte: Caroline Fernandez - Illustrations: Anna Sommer

gé de 71 ans, Jean a achevé une belle et longue carrière aux chemins de fer en 1999. Ce métier qu’il a choisi et

dont il ne regrette rien, Jean reconnait qu’il l’a beaucoup privé de ses deux enfants, Sylvie et David. Des horaires irréguliers, de jour comme de nuit et le travail les week-ends, lui ont fait manquer bien des choses en tant que père. «Je n’ai pas été très présent avec mes enfants, pas comme les pères normaux qui pouvaient les suivre régulièrement, explique Jean. Chaque jour j’avais des horaires différents, je devais tra-vailler un dimanche sur deux, ma femme restait donc seule avec les enfants. Quand je travaillais tard le soir par exemple, je n’étais pas là pour les coucher, et le matin je dormais, donc je ne les voyais pas non plus. Cela m’a manqué de ne pas pouvoir être là auprès d’eux, même si c’était un choix de vie par rapport à mon métier.»

Dès la table à langerUne fois à la retraite, c’est donc assez naturel-lement que Jean se dit qu’une partie de son temps sera consacrée à ses petits-enfants. Au-jourd’hui, il est l’heureux grand-papa hyperac-tif de Chloé, 13 ans et de Livia, 17 ans. «Lorsque mes deux petites-filles sont arrivées, raconte Jean, nous avons mis, ma femme et moi, tout de suite les choses au clair avec notre fille: nous répondions présents pour les vacances et pour

les dépannages. Dès lors qu’elles sont allées à la crèche, on s’en est occupé durant les vacances.» Mais cela ne s’est pas limité aux simples dé-pannages.

Jean porte un re-gard tendre et admira-tif sur ses petites-filles. C’est la magie du temps passé ensemble. «Je me suis presque plus occupé de Chloé car j’étais déjà à la retraite quand elle est née. De l’âge de 4 ans à 8 ans, j’allais une fois par semaine la chercher à l’école, je traversais la ville et je l’emmenais à la piscine. On jouait en-semble dans l’eau une demi-heure et ensuite elle avait son cours de natation. Avec sa grande sœur déjà, comme les enfants ne payaient pas le train jusqu’à six ans, on est souvent allés faire des petits voyages dans toute la Suisse.» «Elles continuent de venir chez nous, parfois en-semble, parfois séparément. Ces moments nous procurent beaucoup de plaisir, autant à elles qu’à moi.» Pour ce qui est de cette fierté d’être grand-papa, Jean explique: «Je me dis qu’elles ont le quart de mon sang dans les veines, c’est en quelque sorte une prolongation de moi. Pour la petite histoire, j’ai beaucoup plus langé mes

pèreune deuxième fois

(Grand)-

A«De l’âge de 4 ans à 8 ans, j’allais une fois par semaine chercher ma petite-fille à l’école, je traversais la ville et je l’emmenais à la piscine. On jouait ensemble dans l’eau une demi- heure et ensuite elle avait

son cours de natation.»

témoignage


petites-filles que mes propres enfants! Alors c’est vrai que c’est important pour moi d’avoir du temps à leur consacrer.»

Cet investissement que Jean a pour ses petites filles s’est fait de façon naturelle et spontanée, et il prend son rôle à cœur. Il estime que sa présence est importante pour Livia et Chloé, mais aussi pour soutenir sa fille Sylvie dans son rôle de mère. «Selon moi, le rôle des grands-parents, c’est un pléonasme, mais c’est d’être grands-parents, c’est-à-dire être là pour suppléer les parents lorsqu’ils en ont besoin. Il m’est arrivé par exemple d’aller chercher Livia à la crèche car elle était malade, de l’emmener chez le médecin et d’aller à la pharmacie à la place de ma fille qui ne pouvait pas se libérer de son travail. De nos jours les grands-parents sont aussi là pour faire ce que les parents n’ont pas le temps de faire.» Et puis il y a les raisons plus personnelles celles-ci, qui poussent Jean à être

très investi. «Je n’ai pas vu grandir mes enfants, car je n’étais pas assez présent, tandis que mes petites-filles au moins, j’ai le temps de les voir grandir, d’être témoin de tous les change-ments. Et avec toujours énormément de plaisir.»

Une complicité uniqueCe qui existe entre Jean et ses petites-filles ne se résume pas à cela. «Il arrive fréquemment qu’elles me demandent d’organiser quelque chose comme des sorties, des loisirs, alors je regarde si je suis libre et, comme je le suis la plupart du temps, je les accompagne.» C’est ainsi que cet été, Livia, 17 ans, a demandé à son grand-papa de l’emmener visiter une capi-tale européenne. «J’étais un peu surpris car je la pensais plutôt dans ses histoires d’adolescente. On est donc partis, ma femme, Livia et moi, cinq jours à Vienne en Autriche. Elle était ravie et nous aussi! J’étais étonné qu’elle me demande cela du haut de ses 17 ans, mais il est vrai que le lien est très fort entre elle et nous et depuis que Livia et Chloé sont toutes petites on les em-mène dans beaucoup d’endroits différents, elles ont l’habitude de vivre avec nous. Jusqu’à ces dernières années, nous les avions cinq semaines durant les vacances d’été, et quelques jours en-core durant les autres vacances. En principe elles restaient avec nous durant la semaine, et retournaient chez leurs parents le week-end. Ils voulaient quand même voir leurs filles un petit peu!» «Chloé nous demande encore régulière-ment pour venir passer une ou deux nuits chez nous, continue-t-il, mais maintenant c’est l’in-verse, elle vient du vendredi au dimanche soir.» On mesure facilement l’importance du lien qui

«J’ai beaucoup plus langé mes petites-filles que mes propres enfants! Alors c’est vrai qu’il

est important pour moi d’avoir du temps à leur consacrer.»

JeAn, DeUx Fois GrAnD-Père

vant de rencontrer son chef ou son patron, il faut bien se préparer, recommande Da-

niel Huber, le directeur du Bureau UND (Bureau de l’équilibre entre familles ET emploi pour les hommes et les femmes), une organisation na-tionale qui conseille des hommes, des femmes et des entreprises qui souhai-tent concilier vie familiale et activité lucrative. «Il faut savoir exactement quelle réduction de temps de travail on souhaite obtenir. Si on est clair et déterminé, on a plus de chance de convaincre», précise le spécialiste.

M. Huber reconnaît que dans certaines entreprises et branches, il faut plus de courage que dans d’autres pour oser faire sa demande. Lorsqu’on a des collègues – hommes ou femmes – qui travaillent à temps partiel, la dé-marche est plus simple. Mais M. Hu-ber invite chaque père motivé à faire le pas. «Il existe souvent plus de pos-sibilités que ce que l’on croit à priori.»

«Dans l’idéal, il faudrait déjà avoir réfléchi aux problèmes que la réduction d’activité va poser et pro-


Avocats, banquiers ou ouvriers, de nombreux hommes pensent le temps partiel impossible dans leur profes-sion. et pourtant, quelques précurseurs ouvrent la voie. Quelques conseils pour convaincre son supérieur de travailler moins.

Texte: Jean-Marc Heuberger - Photos: Dominik Ficker

Le temps partiel pour les hommes,

Aposer des solutions pour les résoudre», poursuit le conseiller. On peut propo-ser que certaines tâches inscrites à son cahier des charges soient assumées par d’autres collaborateurs. Il peut aussi être utile de repérer au sein de la même société ou d’autres entreprises semblables des pères qui ont réussi à concilier avec succès vie familiale et vie professionnelle. «Ainsi, on sera plus facilement pris au sérieux.»

redéfinir ses tâchesSi le cahier des charges n’est pas re-défini, le collaborateur se retrouvera à assumer la même charge de travail avec un salaire moindre et un stress supplémentaire. Démotivés, certains cadres ou employés finissent alors par retravailler à temps plein. «Cela ar-rive malheureusement souvent», re-grette Daniel Huber. De tels échecs n’encouragent pas les entreprises à développer les temps partiels.

Si l’employeur n’est pas d’accord avec la réduction de temps de travail proposée, M. Huber recommande de ne pas baisser les bras, mais de cher-

cher des compromis. «Pourquoi ne pas proposer une réduction à l’essai durant six mois ou une baisse d’abord moins importante combinée avec un jour de travail à la maison?»

L’expert rappelle par ailleurs qu’il existe aujourd’hui différentes formes de travail à temps partiel. On peut prendre un jour fixe ou variable chaque semaine. Il est possible de faire 4 jours de travail répartis sur 5. Le temps de travail annualisé permet de travailler certains mois plus que d’autres. On peut également travailler à distance ou faire comptabiliser le tra-vail réalisé dans le train. «Ainsi il est possible d’aménager de façon créative ses horaires de travail», conclut-il.

www.und-online.ch, La seule antenne romande du Bureau UND se trouve à Bienne mais l’organisation a l’intention de s’étendre prochainement en Suisse romande. Le site www.plusplus.ch recense les adresses de tous les centres suisses qui offrent des conseils pour concilier vie familiale et vie professionnelle.

c’est possible!


dossier

Stéphane BologniniIngénIeUr à 80%, 38 AnSMArIé AveC Anne-BéATrICe, DIPLOMATe à 80%, 37 AnSPère De ZOé, 7 AnS, eT JULIe, 5 AnS

«je refuse d’être enfermé dans un seul rôle»

s téphane a toujours souhaité travailler à temps partiel «afin

de vivre d’autres expériences». Pour cet ingénieur physicien, la carrière, sans être négligeable, n’est en effet pas une priorité absolue. Lorsque sa première fille est née il y a sept ans, ce Lausannois n’a pour-tant pas tout de suite osé demander une réduction de son taux d’acti-vité. «Cela faisait moins d’un an que j’avais été engagé. Aucun père dans l’entreprise – une société in-ternationale qui vend des machines d’impression – ne travaillait alors à temps partiel pour s’occuper de ses enfants», se souvient-il. Stéphane n’a franchi le pas que trois ans plus tard à la naissance de sa deuxième fille. Et surprise: «Seul le directeur technique n’y était pas favorable, mais comme d’autres soutenaient ma demande, je me suis lancé.» Depuis, l’ingénieur, qui occupe la fonction de chef de produit, prend congé tous les vendredis pour s’oc-cuper de ses filles. Personne ne lui

a jamais demandé de remettre en question son choix.

Comme Stéphane peut organi-ser son travail à l’avance, ses absences hebdomadaires ne posent pas de pro-blème. «Je conduis certainement un peu moins de projets qu’à 100% mais comme je suis plus motivé et plus ef-ficace je réalise encore entre 85% et 90% du travail que j’effectuais à plein temps.» Sa femme disposant égale-ment d’un bon revenu, Stéphane n’a jamais souffert de la perte de salaire entraînée par son temps partiel. «Dans mon métier, on dispose plus facilement d’argent que de temps», reconnaît-il. Malgré ce succès, seul

un de ses collègues papa s’est mis à temps partiel après lui. «Les en-treprises n’ont donc pas à craindre une hémorragie», constate le Lau-sannois, qui conseille à tous les pères qui ont envie de travailler moins d’en faire la demande.

L’épouse de Stéphane travaille à Berne. Le couple a donc dû élabo-rer un système de garde complexe, afin que le papa ne doive pas trop souvent assumer seul les enfants. Des nounous s’occupent des filles trois jours par semaine les matins et une fois le soir. Stéphane se ré-jouit particulièrement du jeudi soir. Après avoir été chercher ses filles au parascolaire, il passe généralement la soirée seul avec elles car sa femme reste ce soir-là en principe à Berne. «Un moment privilégié», souligne-t-il. «Nous avons toujours mélangé les formes de garde. Je crois que cela renforce la famille. Ainsi, nous ne sommes pas toujours dans la même dynamique. Nous pouvons plus fa-cilement avoir des activités seuls ou en couple. Et les filles apprennent à se comporter avec différents types de personnes, ce qui est un enrichis-sement.»

«Je refuse de me laisser enfer-mer dans le seul rôle du père qui tra-vaille et qui une fois à la maison doit gronder les enfants. Je ne veux pas non plus jouer qu’au papa gâteau.» Stéphane aimerait pouvoir «appor-ter sa pierre à l’édifice». Et pour ce faire, il estime important de s’occu-per de ses enfants régulièrement.

De toute façon, le temps passe vite. Stéphane se retrouve désor-mais seul le vendredi matin car sa seconde fille a commencé l’école. Mais l’ingénieur, visiblement satis-fait de disposer d’un moment pour lui, n’aimerait pas augmenter à nouveau son temps de travail. Dans quelques années, la famille partira vraisemblablement à l’étranger, car sa femme sera appelée à travailler dans une ambassade. «Si je n’y trou-vais pas d’emploi, je pourrais même m’imaginer être un temps homme au foyer» conclut-il en souriant.

Seul un de ses collègues papa s’est mis à temps

partiel après lui. Les entreprises n’ont donc pas à craindre

une hémorragie.

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s Nos

paradentil suffit parfois de deux accessoires et d’un sourire malicieux pour détourner le vestiaire le plus stylé. Matelots, chaperon rouge ou reine de la nuit, nos modèles d’un jour s’en sont donné à cœur joie pour aller défiler dans les rues au son des fifres et des tambours. et vive le carnaval!

Photos: etienne Delacrétaz - Stylisme: eléonore Cassaigneau

ith

Just dance– LADy gAgA

Palomarobe en taffetas, dès 273 fr., Junior GaultierAiles noires, 27 fr. (disponibles à La Gaîté)Masque, 9 fr. (disponible à La Gaîté)

fashion

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Under Pressure– QUeen & DAvID BOwIe JulesBlouson, dès 117 fr., CatiminiSalopette en jean, dès 68 fr., AbsorbaPull col v, 117 fr., essentiel Casque, coquilles de protection, lunettes, gants, tronçonneuse, 29 fr. 90, ManorMoustache, 8 fr.(disponible à La Gaîté)

Hautes et robustes, les poussettes tout terrain en imposent. elles offrent sécurité à l’enfant et sensation de liberté aux parents. Un pari gagnant! notre sélec-tion.

Texte: elodie Lavigne

Landau- Cross


trio s3 de ChiccoâGe: De 0 à 3 AnS

DiMensions en CM (oUverte): H 95 à 112 / L 120 / L 59

DiMensions en CM (PLiée AveC roUes): H 87.5 / L 55 / L 59

PoiDs (HAMAC et CHâssis): 11.8 kg

Prix De BAse et éLéMents inCLUs: 1099 Fr. AveC CHâSSIS, nACeLLe, HAMAC, SIège AUTO eT SA BASe, CAPOTe éTé/HIver, CHAnCeLIère TrAnSFOrMABLe en COUvre-JAMBeS, HABILLAge PLUIe, PAnIer eT SAC à LAnger.

Choisir ce modèle, c’est se dispenser de toute réflexion sur les accessoires et autres éléments utiles à acquérir. Avec la Trio S3, il y a simplement tout. Elle est équipée d’un frein au guidon et de roues en plastique avec double suspension réglable. La roue avant est pivotante, ce qui la rend maniable, malgré sa longueur. Son pliage demande un certain entraî-nement. C’est face à la route que l’enfant appréhendera le monde.

Cameleon de BugabooâGe: De 0 à 4 AnS

DiMensions en CM (oUverte): H 100.5 à 112.5 / L 85 à 94.5 / L 60

DiMensions en CM (PLiée AveC roUes): H 30.5 / L 90 / L 60

PoiDs (HAMAC et CHâssis): env. 9 kg

Prix De BAse et éLéMents inCLUs: 1519 Fr. AveC CHâSSIS, nACeLLe, HAMAC, PAnIer, MOUSTIQUAIre, PrOTeCTIOn PLUIe eT HABILLAge.

Grâce à un système de roues réver-sibles, la Cameleon s’adapte à tous les terrains: les deux grosses roues arrière se renversent à l’avant lorsque le ter-rain est plus exigeant. Si besoin, les petites roues peuvent être remplacées par un kit tout terrain, vendu séparé-ment. Elles peuvent également être rabattues. Légère et maniable, cette poussette n’a pas de frein au guidon. Facile à plier et très modulable, elle est compacte une fois fermée. Son ha-mac est dirigeable face route ou face parents. Ses coloris sont aussi divers que ses accessoires, parfois très inso-lites comme le porte-smartphone!

Buzz 3 de QuinnyâGe: De 0 à 3-4 AnS

DiMensions en CM (oUverte): H 101.5 à 107 / L 85 / L 64

DiMensions en CM (PLiée AveC roUes): H 37 / L 85 / L 64


Prix De BAse et éLéMents inCLUs: 749 Fr. AveC CHâSSIS, HAMAC, PAnIer, HABILLAge PLUIe eT ADAPTATeUrS POUr Le SIège AUTO MAxI-COSI.

La Buzz est un modèle mi-ville mi-campagne, doté de deux grands pneus avec chambre à air à l’ar-rière et de deux petites roues ju-melles en plastique à l’avant. Elle se transforme en vrai tout terrain grâce à un kit de roues hiver avec chambres à air, vendu séparément. La Buzz, qui existe aussi en version quatre roues, se distingue par son système de dépliage automatique: en un clic, elle se déplie sous vos yeux, dingue! Son hamac peut être dirigé face route ou face parents. Il est confectionné dans une matière très souple et agréable au toucher.

banc d’essai

ouvent plus lourdes et plus larges que leurs sœurs «cannes», les poussettes tout

terrain offrent en contrepartie stabi-lité et confort à l’enfant, même sur les sols accidentés. Grâce à leurs roues au diamètre important, entre autres, il devient facile de monter sur un trot-toir, de rouler sur l’herbe, sur la neige et de contourner les obstacles.

«Contrairement aux idées re-çues, précise Luis Vila-Flor, spé-cialiste des articles roulants chez Babyzou à Epalinges, toutes les trois roues ne sont pas tout terrain!» Il existe aussi des modèles «passe-par-tout» à quatre roues. C’est plutôt la présence de pneus (plutôt que des

roues en plastique) et de suspensions qui garantit une bonne adhérence tout en mettant l’enfant à l’abri des secousses. La roue avant, en principe pivotante, permet de mieux assurer les changements rapides de direction. Mais attention, pour contourner un obstacle, il est conseillé de la fixer.

Les vraies questionsPar «tout terrain», il faut comprendre la ville, la campagne, la forêt, la mon-tagne, mais aussi la plage ou la neige. «Toutefois, prévient Luis Vila-Flor, les citadins qui ne vont qu’occasion-nellement dans la nature ne devraient pas céder à cet effet de mode. Ces poussettes aux mensurations géné-

reuses sont mal adaptées à nos villes suisses et peuvent s’avérer particuliè-rement encombrantes lors des pas-sages en caisse, dans les ascenseurs ou dans les transports publics.»

Il faut donc être au clair sur l’usage que l’on va en faire et dépas-ser les simples critères d’apparence. Le parent qui la conduira le plus sou-vent doit être à l’aise avec le pliage, le dépliage, la taille et le poids de l’engin. Aussi, il ne faut pas hésiter à essayer les modèles, à les ouvrir, les fermer, les soulever, voire à faire quelques pas dehors et vérifier au passage la compatibilité avec le coffre de la voi-ture! Ainsi, acheter une poussette par Internet n’est pas vraiment conseillé.

s


City elite de Baby joggerâGe: De LA nAISSAnCe JUSQU’à 34 kg

DiMensions en CM (oUverte): H 119 / L 112 / L 70



Prix De BAse et éLéMents inCLUs: 898 Fr. AveC CHâSSIS, HAMAC eT PAnIer.

La capote à trois volets protège effi-cacement du soleil et de la pluie. Son guidon, réglable, dispose de poches de rangement. Elle possède, en plus d’un frein parc, un frein au guidon et une suspension à l’avant au niveau de la roue pivotante. Son assise, di-rigée vers la route, est bien renforcée latéralement et au dos et munie d’un harnais cinq points. On peut la posi-tionner quasiment à l’horizontale, une nacelle n’est donc pas nécessaire si le nouveau-né est bien protégé dans un sac de couchage. La poussette suit les enfants jusqu’à 34 kg, un poids maxi-mum supérieur à la moyenne. a

High trek de Bébé ConfortâGe: De 0 à 3-4 AnS (AveC Une nACeLLe)

DiMensions en CM (oUverte): H 94 à 106 / L 120 / L 65


PoiDs (HAMAC et CHâssis): 13 kg

Prix De BAse et éLéMents inCLUs: 769 Fr. AveC CHâSSIS, HAMAC, PAnIer eT HABILLAge PLUIe.

La High Trek, véritable tout terrain, possède un bouton sur le guidon pour fixer la roue avant ou la laisser pivoter. Celle-ci s’enlève les yeux fermés à l’aide d’une gâchette. Le pliage et la modulation des éléments sont également un jeu d’enfant. Elle est équipée de véritables pneus avec chambre à air et d’un frein au guidon. La répartition du poids sur l’arrière évite les déséquilibres et la rend maniable. Son panier est facile d’accès et spacieux. Le hamac est di-rigeable face route ou parents. Son guidon ajustable convient bien aux personnes de grande taille.

mura de maxi-CosiâGe: De 0 à 3-4 AnS

DiMensions en CM (oUverte): H 100.5 à 106 / L 103.5 / L 65



Prix De BAse et éLéMents inCLUs: 799 Fr. AveC CHâSSIS, HAMAC, PAnIer, HABILLAge PLUIe eT ADAPTATeUrS POUr SIège-AUTO MAxI-COSI.

La Mura est une vraie baroudeuse, qui s’adapte aux conditions les plus variées, parfaite pour la montagne. Ce modèle très solide est équipé d’un large siège en forme de coque, bien rembourré, muni d’un harnais avec des lanières protégées. Il peut être positionné face parents ou face route. Sa capote de protection est bien ajourée. Son repose-main aux allures de guidon plaira aux petites mains. Elle dispose de roues jumelles et pivotantes à l’avant. Ses pneus ar-rière ont un diamètre plus grand et sont équipés de suspensions. Elle existe aussi en version quatre roues.P

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