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Destruction de munitions et sous munitions - page 3Destruction de munitions et sous munitions - page 3

sont là pour nous rappeler notre engagement singulier de soldat. Le 17 a ainsi perdu 2 des siens et a eu 2 blessés graves. Que ce soit au combat ou à l’entraînement, la mis-sion reçue est sacrée. Le code du soldat nous le réaffi rme simplement dans son 1er article : au service de la France, le sapeur parachutiste lui est entièrement dévoué, en tout temps, en tout lieu. Notre métier de militaire s'exerce et s'exercera toujours dans la sphère de l'incertitude et du danger, c’est la réalité de notre engagement opération-nel.

Départ inopiné d’une section d’anciens du mandat ALTOR en AfghanistanNous avons été désignés le 22 juin pour armer une sec-tion génie aguerrie au théâtre Afghan, en appui d’une compagnie d’infanterie pour un départ le 05 juillet. Il s’agit de renforcer temporairement la Task force Lafay-ette commandée par le général commandant la brigade parachutiste pour un mandat de 4 mois. Une fois de plus l’engagement dans l’urgence caractérise le 17. Dis-ponibilité, faculté d’adaptation et compétence reconnue sont les clefs du succès de notre magnifi que régiment.

Enfi n, à la veille des premiers départs en permission es-tivale, alors que l’équivalent de 3 unités élémentaires sur les 5 sont actuellement projetées, je souhaite à la base arrière un repos bien mérité entouré de vos familles et de vos proches.

Soyons tous en forme à la rentrée!

Edito du chef de corps« Un régiment ne vaut que ce que valent ses unités élémentaires» (Maréchal FOCH)

Embasement du 17La période que traverse notre institution militaire n’est pas des plus confortable, il s’agit là d’un fait avéré. Il est normal que ceci génère des interrogations chez les uns et les autres, celles-ci sont légitimes. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, nous sommes engagés, de même que l’ensemble de notre ministère, dans une révolu-tion irréversible et profonde de notre mode de fonc-tionnement qu’il nous faut désormais accompagner avec souplesse et humanité.Si nous commençons à avoir une «certaine idée» sur ce que pourrait être le fonctionnement nominal en régime permanent, il n’en demeure pas moins que pour attein-dre cet eff et fi nal recherché, nous sommes en train de traverser une période transitoire délicate et instable. De nombreux processus sont en cours de défi nition pour parvenir au régime stabilisé à l’horizon 2012/2013. La défi nition de ces nouveaux modes opératoires est hélas génératrice de désagréments puisque tout bouge en même temps et nous demande de faire preuve, une nou-velle fois, d’adaptation et de souplesse.

Mort en service du sapeur parachutiste PERRINLes derniers évènements dramatiques du mois de juin

En brefEn bref

Réunion du conseil d'admini-

stration de l'amicale du 17 !

Les 800 congressistes de l'UNP (Union National des Parachutistes) se sont installés pour deux jours dans la cité Ingres, et ont débuté leur séjour par un im-pressionnant défi lé pour arriver sur l’esplanade ou une imposante cérémonie à la mémoire des para-chutistes tombés au feu avait lieu en présence de nombreuse personnalités civiles et militaires.Des paras touchés au cœur « par les mots justes et forts » prononcés par Jean-Michel BAYLET en présence du chef de corps du 17e RGP et du général PIQUEMAL, président de l'UNP. Un auditoire parachutiste con-quis, qui fi t « sapeur parachutiste d’honneur » du 17e RGP, le président du conseil général.Une marque de reconnaissance exceptionnelle.

Les paras investissent l'esplanade !

« Avec les réorganisations envisagées et la création de la Base de Défense (BdD) Montauban-Agen-Cas-telsarrasin, Sylvie CARON, notre secrétaire que les chefs de Corps successifs avaient consenti à mettre à disposition (et nous ne les remercierons jamais as-sez), va être aff ectée au Groupement de Soutien de la BdD. Emploi à plein temps qui ne l’autorisera en aucune manière à poursuivre le travail en profond-eur et le suivi rigoureux qui ont contribué à donner à l’Amicale le rayonnement que l’on sait. Nous avons fonctionné généreusement, il convient de reconsi-dérer nos méthodes de gestion.Il ne sert à rien de déplorer cette évolution. Ce n’est pas le lieu ni le moment. Il faut réagir et se reconstruire en ayant à l’esprit comme l’a souligné le Colonel POITOU, Chef de Corps, que désormais, il faudra être autonome. Les bonnes volontés sont at-tendues. »

Général (2s) Claude MOUTON, Président

Le 10 juin dernier, dans la salle Eurythmie de Montau-ban, plus de 1.300 spectateurs ont assisté enthousi-asmés au concert du trinôme académique de Tarn et Garonne co-organisé par la DMD 82, l’éducation na-tionale et l’institut des hautes études de la défense nationale. Les 50 musiciens de la musique des para-chutistes sous la direction du commandant CHOISY, et le chœur de 350 élèves provenant de 8 établisse-ments scolaires du département ont off ert un mag-nifi que spectacle en interprétant plusieurs chansons des dessins animés de Walt Disney.

Collégiens -militaires,

le grand choeur... Du 26 mai au 5 juin 2011, un groupe de la 1ère com-pagnie de combat, s’est rendu en gironde à l’occasion de la foire internationale de Bordeaux.Arrivés sur l’espace inter-armées de 3000m², les sa-peurs parachutistes se sont attelés à 2 jours de mise en place avant les 8 longues journées de présenta-tion de leurs diff érents savoir-faire.Au programme : initiation au déminage, présenta-tion de diff érentes mines et munitions, transforma-tion dans la peau d’un parachutiste et possibilité de prendre la place du pilote ou du personnel à bord du VAB.Grâce à ces quelques jours au contact d’autres unités (UIISC1, 1er RIMA, 5e RHC, 4e GLCAT, Légion Etrangère et Armée de l’air), nos parachutistes ont également découvert les spécifi cités de chacun afi n d’enrichir leur culture militaire.Il en résulte de cette mission un excellent ray-onnement de notre prestigieux régiment tant pour les personnels civils que les militaires. Et oui, la "First" sait aussi faire de la communication.

Savoir-faire et faire savoir !

L'e-cho du 17 - page 2

Engagée en Afghanistan depuis le 5 avril 2011, la FOS n°5, EOTF de la TFLF 4 est une unité In-terarmées constituée de 19 personnels du 17 et de deux maîtres-chiens de l’Armée de l’air. Ses missions diverses et variées lui permettent non seulement d’agir sur l’ensemble de l’AOR de la TFLF, mais aussi de côtoyer l’ensemble des unités présentes sur le théâtre. La mission est donc particulièrement motivante et riche d’expériences.La FOS du 17 a été déclarée opérationnelle le 15 avril 2011. Sa première opération a eu lieu le 17 avril (ce n’est pas une coïncidence) avec la com-pagnie JONQUILLE (GTIA Allobroge) dans la ré-gion nord ouest de BEDRAOU.Au 24 juin la fouille opérationnelle totalise pas moins de 34 missions et plus de 40 jours pas-sés hors FOB. Son bilan est également plus que satisfaisant, puisqu’il totalise plusieurs dizaines d’armes, de grenades et plusieurs centaines de munitions. Le professionnalisme des «fouilleurs» du 17 et des commandos de l’air est remarquable et leur comportement salué par nos camarades de l’Interarmes qui nous côtoient au quotidien sur le terrain. Malgré les diffi cultés de la mission et la chaleur (les 40° sont allégrement dépassés), le moral de la FOS est excellent. Chacun a à cœur de poursuivre sur la voie déjà ouverte et de porter haut les cou-leurs du 17. Mais nous n’oublions pas le travail des camarades restés à Montauban. Les sapeurs parachutistes et les commandos de l’air de la FOS passent le bon-jour à l’ensemble de la base arrière régimentaire et vous donne rendez-vous le mois prochain dans l’Echo du 17.

En direct de... Afghanistan

En ce qui concerne les missions, le groupe de Oua-kam, a en charge un chantier permanent, celui de la construction d’un centre équestre militaire. Il s’agit de construire un bâtiment de 33m sur 10 m avec à l’intérieur 16 boxes, un bureau, une douche et au-tres locaux techniques. La réalisation de ce chantier demande énormément de travail, de préparations techniques et approvisionnement en matériaux (réels soucis de tous les jours). Le chantier de démontage du centre équestre mili-taire du 23 vient de débuter. Il s’agit de récupérer un maximum d’accessoires, le sable et la lisse de la carrière.Les chantiers avenirs sont : le démontage de plu-sieurs groupes électrogènes, d’antennes trans, mât des couleurs, le CEM BIMA, et remontage de pont élévateur du NTI.

Au niveau santé, les personnels de la section se portent bien, nous avons eff ectué deux sauts sur la zone du lac rose et surtout tout le monde est très motivé avec un moral d’acier.

Mise en place par voie aérienne avec les hélicos USMise en place par voie aérienne avec les hélicos US

Sénégal

La SMAD est partagé en deux groupes, un sur la base 160 de DAKAR à OUAKAM et l’autre sur 23° BIMA.

A la SMAD... toujours de bonne humeur !A la SMAD... toujours de bonne humeur !

Une Bétonnière? A la SMAD... on s'adapte !Une Bétonnière? A la SMAD... on s'adapte !

L'e-cho du 17 - page 3

La mission tant attendue est enfi n arrivée. Samedi 21 Mai 2011, nous faisons route vers l’aéroport de TONTOUTA pour embarquer dans le CASA qui

nous emmènera sur l’île de la Nouvelle-Zélande. 5 heures de vol, une brève escale sur l’île de NORFOLK, et nous arrivons à l’aéroport militaire de WHENUA-PAI, sur la base aérienne de la ROYAL NEW-ZELAND AIR FORCE.

L’accueil se révèle très vite sincère et chaleureux, tan-dis que la barrière de la langue qui inquiétait tout le monde ne suffi t pas à arrêter un échange immédi-atement très riche. L’immersion est totale sur la base aérienne où l’on ressent la forte infl uence britan-nique, américaine et australienne. Un mélange de cultures unique avec une forte infl uence Maori que nous avons l’occasion de découvrir à travers l’accueil traditionnel Maori et l’échange du célèbre « bienve-nu » ou les nez se touchent. Un échange de chants clôture la cérémonie. Premières expériences fortes en sensations !Après quelques découvertes culturelles ( nous voici au berceau de l’ANZAC DAY* ! ), vient l’heure de l’instruction, avec dès mardi matin pour nos cama-rades étrangers la découverte du rustique matériel français et de son atterrissage peu enclin à la dou-ceur : certains Néo-zélandais regrettent leur matériel national… Notre instruction au sol avec le matériel Néo-Zélandais ne commence que mercredi, non sans avoir eff ectué une démonstration de notre savoir-faire avec un saut et une rapide ré-articulation au niveau de la section. Très vite, l’on s’aperçoit que les équipements locaux sont très similaires aux nôtres, tout comme une bonne partie des procédures. Cependant c’est avec une grande attention (langue

anglaise oblige…) que nous remarquons les dif-férences, tant au niveau de leur matériel qu’au niveau des procédures de largage, avec un saut en tranche arrière qui se profi le... L’instruction au sol d’une grande qualité nous facilite la tâche et nous permet d’attendre sereinement les sauts du lendemain. « La confi ance dans le savoir » est la devise du Parachute Training Support Unit avec lequel nous travaillons et qu’ils appliquent avec rigueur et professionnalisme. Le lendemain, dernière révision de l’instruction au sol et nous nous équipons. Malheureusement la météo n’est pas des nôtres… C’est installés dans leur HER-CULE C130 que nous apprenons que la météo ne nous permettra pas de concrétiser notre formation, et nous descendons de l’avion sous le regard désolé des instructeurs néo-zélandais. C’est malheureuse-ment le quotidien du parachutiste et nous préparons de suite la cérémonie de remise des brevets français à nos camarades qui ont bien mérités leurs ailes fran-çaises. Les programmations ont cependant de suite été mises en commun pour trouver un créneau qui permettrait de faire venir un détachement de Kiwi pour nous breveter en Nouvelle-Calédonie : l’espoir persiste ! Les missions nous attendent et nous repartons vers le Cailloux, enrichis par cette expérience profession-nelle, culturelle et personnelle qui restera pour tous un moment fort de notre mission en Nouvelle-Calé-donie.

ANZAC DAY*: journée commémorative de la sanglante bataille de GAL-LIPOLI entre les Australiens et Néo-Zélandais et l'armée ottomane en 1915.

With the KIWIS...

New Zealand 2011

Nouvelle Calédonie 2011 - COMPARA

Passage obligé par le simulateur !Passage obligé par le simulateur !

Présentation du matèriel.Présentation du matèriel.

Vérifi cation...Vérifi cation...

L'e-cho du 17 - page 4

C’est avec le bateau de la navette "CRAZY EX-

PRESS" que nous nous sommes rendus sur l’ile

OUEN.

L’accueil de la tribu de OUARA composée de 150 personnes environ fut très chaleureux et sincère dès notre arrivée.

La coutume représente une manière de vivre, elle est une notion diffi cile et complexe, en arrivant sur l’ile, on sent intuitivement son importance. Le travail au quotidien s’est avéré intéressant, rus-tique avec très peu de moyens mais beaucoup d’idées. Désherbage autour de la chapelle en réno-vation, élagage, débroussaillage, tronçonnage de bois pour les habitants de la tribu, remblaiement en gravier autour d’un bloc sanitaire, réalisation d’une

dalle en béton dans une case, réparations de trois moteurs de bateau et de deux tronçonneuses.Cette TEP a été également l’occasion pour la section, de retrouver certaines valeurs que nous avons ten-dance à oublier en métropole.

Il y avait un peu de tristesse le jeudi soir, lors du pot de l’amitié et du repas savoureux, mais la joie des enfants eff açait tout cela. C’est par une matinée pluvieuse que nous sommes repartis le vendredi matin utilisant la même navette pour la grande terre avec les cœurs gonfl és à bloc, en mesure de prendre deux semaines de services. Ces bons moments partagés forgent la cohésion au sein d’une section, nous garderons un excellent souvenir de cette expérience, riche en relations hu-maines.

section n°1

TEP de la COMPARA sur l'île OUEN

Nouvelle Calédonie 2011 - COMPARA

Passage devant le conseil tribal...Passage devant le conseil tribal...

Rien n'arrête la section...Rien n'arrête la section...

Aucun secret pour la mécanique...Aucun secret pour la mécanique...

Photo souvenirs...Photo souvenirs...

Beaucoup de cadeaux pour notre départ...Beaucoup de cadeaux pour notre départ...

L'e-cho du 17 - page 5

Vie des unités

Les plongeurs de combat du 17 ont eff ectué une mission d’assistance au service publique au profi t de la mairie de Montauban. En eff et, les PCG ont mis en place un chantier de travaux sous-marin en face du club d’aviron de Montauban.La mission est de relever et déplacer un tronc d’arbre de 15 mètres de long qui entrave la navigation par 5 mètres de fond. Pour cela le premier binôme à placé 5 parachutes de relevage de 500 kg chacun sur une chaine de 2,5 tonnes reposant sur celui-ci. Le deuxième binôme a mis en place 3 enceintes fer-mées d’une tonne chacune afi n de remonter l’arbre d’1m20 de diamètre envasé de moitié. Une matinée et 5 heures de plongée furent néces-saire pour réaliser ce chantier.

Travaux sous-marin pour

les plongeurs de combat du génie

Un groupe organique génie combat de la première compagnie a été détaché à SISSONNE afi n de ren-forcer une section interarmes du 1er RCP. L’objectif principal de cette rotation SIMULZUB, outre le fait de démontrer les savoir-faire du 17 en combat de zone urbaine face à un groupe renforcé de la FORAD, était d’évaluer les nouveaux matériels de simulation du village de combat de Jeoff recourt.Quoi de neuf ? La géolocalisation de chaque joueur, des grenades et des mines pour une amélioration de la gestion de l’attrition en complément du travail des arbitres; l’installation de caméras et de haut-parleurs sur tous les bâtiments, ce qui permettra au centre opérationnel un meilleur suivi du combat au sol pour leur analyse après action et la totale immersion du combattant dans l’environnement du combat en zone urbaine.

La "une" au coeur de la simulation

Au terme de cette semaine d’entrainement em-prunte de réalisme le bilan est plutôt positif et en-courageant. Néanmoins d’autres rotations SIMUL-ZUB seront nécessaires pour parfaire l’utilisation et l’effi cacité de ces innovations technologiques.

Souple, félin et manoeuvrier...Souple, félin et manoeuvrier...

Chaud sur le camp de Caylus.La section pompier, de Mr PERBET gère les 5500 hectares du camp de Caylus. Elle a eu fort à faire en ce printemps sec et chaud ! 28 sorties et 70 000 m2 de brousailles, partis en fu-mée.

Le constat est simple "ça crame" Le constat est simple "ça crame"

et la stratégie effi cace "passe-moi la lance" !et la stratégie effi cace "passe-moi la lance" !

« Je t’avais dit que cela serait facile ». « Je t’avais dit que cela serait facile ».

Les pompiers ont gagné.Les pompiers ont gagné.

L'e-cho du 17 - page 6

Les forces vives du 17e RGP étaient réunis, autour du chef de corps, le colonel POITOU sur les allées du cours Foucault dans le cadre d'une passation de commandement.

Passation de commandement à la CCL et à la 3e CCG

Le capitaine DOAN a repris "le fl ambeau" au capitaine DUPEYRON Le capitaine ANDRIOT devant les anciens commandant d'unité de la 3

" Après avoir assuré le commandement de la Compag-nie d'Administration et de Soutien du 17e RGP, jusqu'au 31 décembre 2010, date de sa dissolution, le capitaine LAFARGUE va maintenant procéder à la restitution du fanion de cette unité au colonel POITOU, chef de corps du 17e RGP.

Dissolution de la Compagnie d' Administration et de Soutien du 17

Compagnie de Commandement et Logistique

3e Compagnie de combat

Ensuite, le lieutenant-colonel ABAD remettra le fan-ion de la 1ère compagnie d'encadrement du personnel militaire du groupement de soutien au capitaine LAF-ARGUE, commandant cette unité depuis le 1er janvier 2011."

L'e-cho du 17 - page 7

Cette année comme l'année précédente, la tradit ionnel le soirée des partants s'est déroulée dans la bonne humeur et

la convivialité dans l'enceinte du régiment.

La remise fut simple et con-viviale, le savoir-faire des

présidents de catégories n'y étant pas pour rien !Un spectacle de danse tahitienne réalisé par les

enfants est venu mettre du soleil dans le coeur des par-tants.

Soirée des partants

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Encore une fois, bonne chance aux personnels quittant le régiment et surtout qu'ils n'hésitent pas, à l'occasion, à venir saluer leurs camarades et rejoindre l'amicale !

L'e-cho du 17 - page 8

Du 20 au 24 juin, une PMD (préparation militaire dé-couverte) a été organisée au sein du 17e RGP pour un eff ectif de 24 jeunes venus rencontrer l’institution.Ces 24 personnels auront découvert durant une semaine la vie en campagne au camp de Caylus, encadré par le Cne LABRUE (5e Cie), le Sgt OUARY (CCL), le Cch RODRIGUES (CCL), le Cch CHIABO (5e Cie), le 1ère Sp RIBEIRO (5e Cie), et le 1Sp AMROUNE (CA).Stationné à la Ferme la Crouzette Haut, ils auront dé-couverts les repas en ration, les gardes, le sport tous les matins, des instructions NBC, les 4 règles ISTC avec de l’armement, instruction sur l’armement par-ticulier, du combat, de la marche, la simulation du TIR avec le SITAL… et l’excellence vers quoi tendent les parachutistes.Un condensé en 5 jours qui aura permis au 24 jeunes

Encadrement de la PMD

Du côté de la réserveDu côté de la réserve

de découvrir l’institution militaire et plus particu-lièrement le 17e RGP.La motivation et la disponibilité de l’encadrement aura permis de répondre aux attentes des jeunes et de les conforter dans leur choix d'engagement.

Du côté des EVATDu côté des EVATMercredi 1er juin, en fi n de matinée, dans l'enceinte du quartier Doumerc, a été inaugurée la salle bapti-sée «salle caporal-chef Colin». Pour ce 25e anniversaire, 36 "anciens" de 1986, de la 3e compagnie de combat étaient présents !Cette manifestation qui avait mobilisé la grande fa-mille du 17e RGP, actifs et anciens, a permis d'honorer la mémoire du caporal-chef Colin et de ses cama-rades sapeurs parachutistes Friedman et Lung-Hoï qui ont trouvé la mort le 4 septembre 1986 au Liban.

Membres de la 3e compagnie du 17e, les trois hom-mes eff ectuaient leur footing quotidien lorsqu'ils furent victimes de l'explosion d'une road side bomb. Hier matin, l'émotion et le recueillement ont accom-pagné cette inauguration.

Inauguration par le Général de Corps d'Armée Thierry CAMBOUR-NAC, le colonel POITOU chef de corps du 17, le lieutenant-colonel WIERZBINSKI (commandant d'unité de la 3 en 86), madame VALAT 1ère adjointe au maire, Madame GROER Christine (fi ancée du 1ère classe FRIEDMAN) et Monsieur BAPTS ( seul rescapé de l'explosion ).

L'e-cho du 17 - page 9

L'e-cho du 17 - page 10

Pas moins de 1073 adhérents dont 199 féminines et 82 enfants ont participé aux activités du club spor-tif et artistique au cours de cette saison 2010/2011. Ces adhérents regroupent le personnel du 17 et leur famille mais aussi de l’ensemble de la garnison de Montauban.

Les adhérents répartis en 36 sections sportives et culturelles ont participé aux :

- Championnat national de Cross Country - Championnat national de Tir à l’Arc - Championnat national de Tennis - Championnat régional de Badminton - Championnat régional de Futsal - Championnat régional de Rugby à VII - Championnat régional de Ski - Championnat régional de Ball Trap - Compétition national de Tir longue distance - 17e salon des métiers d’art.

Le bilan est particulièrement positif et montre le dy-namisme du club.

Au cours de cette saison de nombreux projets ont été réalisés, en particulier la remise en état du court

le CSA : une belle saison

2010/2011 se termine

Le coin des sportifsLe coin des sportifs

La section TIR LONGUE DIS-TANCE de Caylus a organisé les 13 et 14 mai, une compé-tition d’un excellent niveau, ce qui constitue une pre-mière dans cette discipline au sein de la FCSAD.

Se déroulant dans une excellente ambiance, l’ensemble des participants a particulièrement ap-précié le déroulement de la compétition placée sous la responsabilité de MRS HUSSON et DELBREIL. Classement des 3 premiers : 1er Mr PUT (Canjuers) 2e Mr ISOUR (Canjuers) 3e Mr VICTOR (Hagenau)

de tennis au quartier Guibert, le regroupement des sections artistiques dans un seul bâtiment et l’acquisition de gros matériels pour les section para-chutisme et musculation, ces 2 sections regroupant chacune 217 et 155 adhérents.

Le club a participé fi nancièrement aux activités de cohésion placées sous l’égide des présidents des of-fi ciers et des EVAT, l’activité sous-offi cier étant pro-grammée pour septembre.Ce bilan démontre combien le CSA est avant tout un outil de cohésion au service de l’ensemble du per-sonnel de toute la garnison et leur famille.Si la satisfaction générale est de mise au terme de cette saison, il convient cependant d’avoir une pen-sée pour notre camarade Charles-Eddy PERRIN et souhaiter vivement tous nos vœux de prompt ré-tablissement à Valentin SPRIET tous deux victimes d’un accident de parachutisme.

Une réunion de fi n de saison se déroulera avec les responsables de section le 04 juillet, elle permet-tra de préparer la saison 2011/2012. A la rentrée en septembre (date à confi rmer), il sera proposé aux participants de l’assemblée générale d’entériner la nouvelle appellation du club :« CSA 17 GARNISON DE MONTAUBAN ».

Bonnes vacances à tous

Disposition pour un tir longue distance

Une belle compétition de

T I R L O N G U E D I S T A N C E

Félicitations aux organisateurs qui ont pour projet d’organiser une compétition nationale.

Directeur de publication: Col POITOU / Rédaction: Ltn ROMET / Maquette: Cch LONGUET - Cch COUTY / Photos : Cch NAGORNY

L'e-cho du 17 - page 11

ACTION SOCIALE DE LA DEFENSE

LA PRESTATION EDUCATION Les familles ayant un ou plusieurs enfants poursuivant des études:

- générales ou techniques supérieures (après le BAC) - techniques et technologiques à partir de la classe de première : ST2S, STI2D, STD2A, STL,

STG, STAV, brevet technicien (sauf certaines études à régime spécifique qui ouvrent droit dès la seconde : musique, danse et hôtellerie)

- techniques professionnelles à partir de la classe de seconde et avant le BAC : CAP/BEP/brevet technique (BT), BAC Professionnel, brevet de technicien à régime spécifique, études aides-soignantes et auxiliaires de puériculture

- à l’étranger non rémunérées Sont exclus : classes de seconde, première et terminale générales, formation en alternance par l’intermédiaire d’un cycle d’apprentissage, classes « sport études » avant le baccalauréat, scolarités en lycées militaires

DEUX POSSIBILITES :

SOIT

UNE AIDE FINANCIERE NON REMBOURSABLE

fixée par référence à un quotient familial :

maximum 8 382 € Revenu fiscal de référence 2009 nombre de personnes constituant la famille

tient compte de l’hébergement ou non de l’enfant au domicile de ses parents

SOIT

UNE PRISE EN CHARGE PARTIELLE DES

INTERETS PRET ETUDIANT

Prêt étudiant contracté directement par les enfants de ressortissant auprès d’un organisme bancaire

Chaque enfant doit :

- être fiscalement à charge, - être âgé de 25 ans maximum (au 31 décembre de l’année de dépôt de la demande).

Le dossier est à retirer auprès de l’Assistante de Service Social ou la Secrétaire Sociale

(Echelon social – Quartier Guibert – 05.63.22.78.40)

DATE LIMITE DU DEPOT DE DEMANDE AUPRES DU SERVICE SOCIAL : 16 SEPTEMBRE 2011 IMPERATIVEMENT

(en raison des difficultés d’obtention des certificats de scolarité, ces derniers pourront être fournis jusqu’au 24 octobre 2011)

Décision d’attribution ou rejet : fin novembre 2011.

Oraison funèbre du colonel Patrick POITOU

pour le

Sapeur parachutiste Charles-Eddy PERRIN

Mort en service

- Nous sommes réunis aujourd’hui au quartier DOUMERC, maison mère des sapeurs parachutistes, pour rendre un dernier hommage solennel à l’un des nôtres. L’engagé volontaire Charles-Eddy

PERRIN est disparu tragiquement en service, à l’aube de son engagement militaire, le 21 juin 2011 au cours d’un accident de saut sportif au centre école de parachutisme de Cahors.

Les autorités civiles de l’Etat, les élus du département, la communauté militaire de la base de défense de MONTAUBAN-AGEN-CASTELSARRASSIN, ses camarades de la 11e Brigade parachutiste et du 17, sont présents à ses côtés cet après-midi pour soutenir sa famille. Les paroles n’ont évidemment que peu de poids face à l’immense douleur que représente la perte d’un fi ls, d’un frère, d’un compagnon d’arme. Mais je tiens malgré tout à vous exprimer, au nom du 17e régiment du génie parachutiste, toute la tristesse, la profonde compassion, que nous ressentons en ce jour où nous pleurons la perte d’un frère d’arme.

Plein de courage et de joie de vivre, le sapeur parachutiste PERRIN possédait une forte vocation militaire. Au cours de sa formation initiale, il a fait preuve d’une grande maturité malgré la jeunesse de ses 18 ans. Travailleur appliqué et faisant preuve d’une grande détermination, il n’avait de cesse de donner le meil-leur de lui-même dans l’ensemble des actions qu’il entreprenait. Optimiste dans son travail, il voyait les diff érentes étapes de sa formation avec une sérénité remarquable. A la veille de son premier saut militaire à PAU, il parlait sans crainte du lendemain à son chef de section, alors que nombre de ses camarades at-taquaient diffi cilement leur nuit avec une anxiété bien compréhensible.Dès son incorporation en janvier dernier, il a su s’intégrer pleinement au sein de la section PINARD-LEGRY. Œuvrant sans réserve pour la collectivité, il a très tôt compris le sens de son engagement et s’est placé d’emblée comme un élément moteur de sa section. D’ailleurs, son sens de l’entraide l’a poussé à aider ses camarades de contingent lorsqu’ils connaissaient des périodes diffi ciles. Sportif aguerri, il aimait relever les défi s, cherchant à se maintenir au plus haut niveau physique. Sans doute ce tempérament battant y était-il pour quelque chose dans son désir d’intégrer la prestigieuse équipe de commando parachutiste régimentaire.

Charles-Eddy, tu avais choisi les troupes aéroportées car tu avais le goût de l’action et du dépassement de soi. Tu connaissais le risque que cela pouvait impliquer, mais tu avais fait ce choix d’homme d’action. Nous retiendrons de toi ce soldat discret mais déterminé dont la réserve naturelle n’était qu’un moyen d’observer ton entourage pour mieux aider tes camarades comme tu le fi s avec ton binôme d’outre-mer, pour ne pas le laisser seul pendant ses permissions.

Sur les traces du célèbre aspirant ZIRNHELD, dont tu connaissais la magnifi que prière du para, tu as chanté et demandé la « tourmente et la souff rance » pour laisser à tes camarades, rassemblés à tes côtés aujourd’hui, le « repos et la santé ». Pour cela, Charles-Eddy, nous te disons tous merci. Les sapeurs para-chutistes formés avec toi durant ces six mois se souviendront de tes belles qualités humaines. Tes chefs, n’oublieront pas l’excellent para que tu allais certainement devenir.

Sapeur parachutiste Charles-Eddy PERRIN, repose en paix, que Saint Michel le patron des parachutistes, t'accueille sous ses ailes protectrices et veille sur toi, ta famille et tes proches.

IIIIIn memoriamnnnnnnnn mmmmmmmmmmeeeeeeemmmmmmooorrriiiaaaaammmmmmmm