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INTERVIEW

RALLYE ACTUALITES PORTRAIT

SPORT

RALLYE INTERVIEWS

-

MIKE DI MEGLIO

MICHAEL

BARTHOLEMY

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MESSIEURS DU MARKETING

Un jour une marque

Tenait en son giron un champion

Maître Dir-Com

Par l’odeur allechée,

Lui tint à peu près ce langage

Oh ! Bonjour Monsieur le Champion

Que vous êtes rapide

Que vous me semblez bon

Ma parole, si votre feeling

Se rapproche de notre marketing

Nous serons les rois du bling-bling

A ces mots

Le champion se sent obligé

Il ouvre en grand les gaz

Et sa santé laissa tomber

Aussitôt Maître Logique

S’en saisit et dit

Mon beau Champion

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépends de celui

Qui l’écoute

Cette leçon vaut bien

Une couronne sans doute

Le constructeur jura, mais un peu tard

Qu’on ne l’y reprendrait plus

Que Monsieur de la Fontaine me pardonne de cette mauvaise parodie

mais il serait temps pour les constructeurs de moto de respecter le repos et

l’entraînement de leurs pilotes plutôt que de les engager à l’ouverture d’une

concession de Trifouillie Les Deux Oies tous les week-ends, cela

n’augmentera nullement leur chiffre d’affaire. Une bonne publicité aurait

autant d’impact sinon plus en termes de ventes et une fois sur le circuit, nos

pilotes reposés et préparés pourront faire de beaux départs (sans les voler) et

réaliser de belles courses. Cette leçon vaut bien un édito sans doute !

JEF

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4

DOSSIER P 34

COUPE DU MONDE D’ENDURANCE 2014

Quelques équipes favorites

Grand retour du Bol d’Or au

Castellet en 2015

Bol d’Or 2014 : Liste des engagés

Bol d’Or 2014 : Un week-end de fête !

SPORT P 44

MARQUEZ enroule, LORENZO s’enlise VIÑALES s’impose dès la seconde course Et de 2 pour MILLER en Moto 3 Les pilotes français en WSBK 2 doublés pour SYKES et BAZ

sur Kawasaki en Aragon Aragon – WSBK : Week-end peu évident

pour GUINTOLI et MELANDRI WSS : Kenan SOFUOGLU revient

aux avant-postes FSBK : LEBLANC tient son rang

MAHIAS solide leader Promosport – Lédenon :

Du mouvement parmi les leaders

AGENDA P 56

EDITO P 3

ACTUALITES P 5

INTERVIEW P 19

MIKE DI MEGLIO

sur ses débuts en MotoGP

MICHAEL BARTHOLEMY

satisfait du début de saison

du team Moto2 Marc VDS

RALLYE P 27

Tunisian Moto Tour 2014

12ème

Dark Dog Moto Tour 2014

Sport et découvertes

DOSSIER P 22

24 HEURES DU MANS 2013 - Une heure avant le départ

- Le public revient

- La course

24 heures trépidantes

- Sexy Grid Girls

- Classement général

BOUTIQUE P 26

LA SÉLECTION DU MOIS

Comité de rédaction

Directeur de la publication : Jean-François FOREST

Rédacteur en Chef : Sébastien FOREST

Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL

Remerciements pour avoir participé à ce numéro - photographe : Patrice AUBERT

E-mail : contact@motowebzine.fr Site : www.motowebzine.fr

Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs.

Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Honda ; Aprilia ; Ducati

N°24 avril 2014

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Jorge Lorenzo a affirmé avoir déjà commencé à discuter avec Yamaha de son éventuelle prolongation pour 2015 et 2016 mais a admis qu’il étudierait aussi ses autres options.

Jorge Lorenzo court pour Yamaha depuis son

arrivée dans la catégorie reine en 2008 et a depuis

remporté deux titres de Champion du Monde MotoGP.

Bien que sa saison 2014 ait commencé sur une note

négative au Qatar, l’Espagnol, passé à quatre points d’un

troisième titre l’an dernier, demeure déterminé à

s’imposer cette année et se voit bien continuer chez

Yamaha l’an prochain.

« Nous avons commencé à discuter et avons eu une

première réunion » confiait Lorenzo à motogp.com jeudi

au Circuit of the Americas. « L’idéal serait de rester chez

Yamaha et de ne pas changer de constructeur. Nous

voulons évidemment gagner et la moto est un élément très

important. »

« J’ai toujours eu une très bonne moto, j’ai toujours fini

premier ou deuxième ces cinq dernières saisons et ça

signifie que la moto fonctionnait très, très bien. Si la moto

peut progresser encore un peu et que Yamaha peut

J’ai toujours eu une très bonne moto, j’ai

toujours fini premier ou deuxième ces cinq dernières

saisons et ça signifie que la moto fonctionnait très, très

bien. Si la moto peut progresser encore un peu et que

Yamaha peut proposer une meilleure moto à Valentino

(Rossi) et à moi-même, ce serait beaucoup plus facile de

signer pour deux ans de plus. »

Le Majorquin a aussi exprimé sa loyauté envers

son équipe, avec laquelle il entame sa septième saison

en MotoGP, mais n’a pas caché qu’il avait d’autres

options.

« Je crois que tous les pilotes regardent les

offres quand ils en reçoivent, il faudrait être fou pour ne

pas regarder ce que l’on nous offre. Mais si tout se

passe bien là où vous êtes, que vous êtes bien traité, ce

que Yamaha a toujours fait avec moi, et que la moto est

compétitive, la décision la plus logique est de

prolonger. »

« Nous verrons la suite plus tard. Les trois ou quatre

premiers pilotes reçoivent toujours des offres de tous les

constructeurs et je suppose que ce sera encore le cas

cette année. »

JORGE LORENZO ANTICIPE DÉJÀ SUR 2015

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6

LORENZO DE PASSAGE EN COLOMBIE & AU MEXIQUE

Avant de se rendre à Austin

pour le Grand Prix Red Bull of the

Americas, Jorge Lorenzo a fait un

long détour afin de rendre visite

aux fans du MotoGP en Colombie

et au Mexique.

Jorge Lorenzo est passé par la Colombie et le

Mexique à l’occasion d’une tournée commerciale

organisée par Yamaha avant de mettre le cap sur Austin.

Le pilote du team Movistar Yamaha MotoGP a visité les

nouveaux locaux d’Incolmotos à Medellin, en Colombie,

vendredi dernier afin de rencontrer les 2000 employés du

distributeur Yamaha. Le pilote a assisté à un show

musical réalisé par des enfants avec des instruments

Yamaha et a plus tard participé à une conférence de

presse puis une séance de dédicace dans un centre

commercial.« J’ai été surpris et ravi de l’accueil des

Colombiens » a déclaré Lorenzo. « C’est un marché très

important pour Yamaha et les gens adorent le MotoGP !

Je n’avais jamais imaginé qu’il pouvait y avoir une telle

passion dans un pays où nous ne courons pas. »

Le lendemain, le double Champion du Monde MotoGP™

était à Bogota pour le Yamaha Racing Day sur le

nouveau circuit de Tocancipa. L’évènement réunissait

Le lendemain, le double Champion du Monde

MotoGP était à Bogota pour le Yamaha Racing Day sur le

nouveau circuit de Tocancipa. L’évènement réunissait plus

de 10 000 fans devant lesquels Lorenzo a fait une démonstration avec la nouvelle MT-07.

« Notre journée au circuit de Tocancipa a été incroyable »

a ajouté le Majorquin. « C’était fantastique de voir une

foule aussi passionnée. Un grand ‘merci’ à tous les fans

colombiens qui sont venus me voir et à Yamaha Colombia

pour avoir organisé tout ça. J’espère que le MotoGP

viendra bientôt en Colombie. »

Lorenzo a ensuite fait escale à Mexico pour retrouver

Yoshihiko Takahashi, le président de Yamaha Motor

Mexico, et dévoiler le nouveau scooter Ray Z destiné au

marché national, avant une séance de dédicace avec plus de 2000 fans au centre commercial de Liverpool Insurgentes.

« Comme en Colombie, nous avons été traités comme des

stars au Mexique et j’étais très heureux et fier d’y aller, » a

commenté Lorenzo. « Nous n’avions qu’une journée mais

les gens là-bas étaient très enthousiastes et très chaleureux.

Il est important que nous continuions à promouvoir notre

sport dans ces pays où ils n’ont pas de course comme il peut y en avoir en Europe. Ça a été une fantastique expérience. »

m

7

Dorénavant assurés d’un titre de Champion du

Monde, ces pilotes pourront étrenner leur nouveau statut

lors de la dernière manche de la saison, en France, à

Brignoles. Cela sera l’occasion de faire la fête avec tous

les supporters tricolores.

Cette fête pourra être magnifique puisque dans la

dernière catégorie, en E2, Pierre-Alexandre Renet occupe

actuellement la tête du provisoire avec 11 points d’avance.

Une grosse performance à domicile sera nécessaire pour

aller chercher le titre mondial et réaliser ainsi un grand

chelem unique dans l’histoire du sport moto.

Avant de partir pour Austin, où il avait décroché

l'an dernier sa toute première victoire en MotoGP, Marc

Márquez a affirmé qu'il était cette année beaucoup plus

serein avant les courses, en partie parce qu'il a désormais

beaucoup moins d'inconnues à gérer avant chaque

épreuve :

« Evidemment, l'une des différences cette année

est le sentiment que j'ai quand je me rends au circuit. La

différence est assez importante. Après la première année,

vous avez plus d'expérience et le titre mondial donne

aussi beaucoup de confiance. L'an dernier, quand j'allais

sur certains circuits, il y avait beaucoup d'interrogations,

on ne sait jamais comment on va s'adapter, si ce sera

difficile ou plutôt facile. Mais cette année je bénéficie de

ce que j'ai appris l'an dernier. C'est la raison pour

laquelle je me sens beaucoup plus détendu, notamment

durant les jours qui précèdent un Grand Prix. »

ce que j'ai appris l'an dernier. C'est la raison pour laquelle

je me sens beaucoup plus détendu, notamment durant les

jours qui précèdent un Grand Prix. »

Le plus jeune Champion du Monde de l'histoire de

la catégorie reine a récemment reçu le prix Laureus de la

Révélation de l'année pour son titre MotoGP 2013, une

récompense dont il est évidemment très fier.

- Parmi les nombreuses stars présentes lors de la cérémonie

des Laureus, Doohan et Agostini ont fait une apparition

sur scène pour remettre à Márquez son prix, ils restent

des idoles pour le jeune Espagnol que tout le monde voit

comme le futur recordman du MotoGP : « Quand vous

discutez avec Doohan, Agostini ou un autre, c'est toujours

incroyable parce que ce sont des légendes du MotoGP et

du motocyclisme en général. On se dit qu'ils ont fait

d'excellentes carrières. Je vais essayer de faire aussi bien

mais c'est presque impossible. Je me dis que je dois

simplement essayer de gagner en 2014 et puis l'année

suivante nous verrons dans quelle situation nous nous

retrouverons mais on ne se projette jamais plus loin. »

m

8

Animée par Rémy Tissier, la voix du MotoGP sur

Eurosport, cette conférence était l’occasion pour Claude

Michy, Promoteur de l’épreuve française, de présenter

cette édition 2014. Après avoir annoncé les nouveautés :

CEV et Challenge-Nine MT09 en courses annexes et

hommage à Christian et Dominique Sarron avec la

« Sarron Story », Claude Michy a rappelé tout ce que

l’organisation met en place pour le bien-être des

spectateurs, respectant la devise “Tout pour le public” :

autoroutes gratuites pour les motards (sur certaines

portions), nombreux parkings et aires d’accueil, tribunes

installées spécifiquement pour le confort des spectateurs,

écrans géants, baladeurs et programmes officiels

distribués gratuitement, Rencontre avec les pilotes, Fan

Zone, Show mécanique et concerts, etc.

Jacques Bolle, Président de la Fédération Française de

Motocyclisme, et Pierre Fillon, Président de l’Automobile

Club de l’Ouest, ont rappelé quant à eux l’importance et

la qualité du travail effectué depuis de nombreuses années

Jacques Bolle, Président de la Fédération

Française de Motocyclisme, et Pierre Fillon, Président de

l’Automobile Club de l’Ouest, ont rappelé quant à eux

l’importance et la qualité du travail effectué depuis de

nombreuses années entre la structure fédérale et le

circuit, avec le Promoteur du Grand Prix de France

Moto.

Enfin, les deux partenaires médias du Grand Prix,

Eurosport représenté par Jérôme Papin et Arnaud Simon,

et RMC, représenté par Julien Rippert et Jean-Luc Roy,

ont pour leur part expliqué leur intérêt pour le

championnat du Monde MotoGP et plus particulièrement

pour le Grand Prix de France, pour lequel ils prévoient

un dispositif de retransmissions exceptionnel. La parole a

ensuite été donnée aux pilotes français : - Jules Danilo (Moto3), Alexis Masbou (Moto3),

Louis Rossi (Moto2), Johann Zarco (Moto2) et Mike Di

Meglio (MotoGP), ont ainsi pu s’exprimer sur leur

préparation et leur début de saison après le premier

Grand Prix au Qatar.

m

9

Bmyteam vous propose de placer votre photo sur le carénage,

la combinaison ou le casque du pilote français.

Soutenez Mike di Meglio au Mans à l’occasion du Monster Energy Grand Prix de France, du

16 au 18 mai, en plaçant votre photo dans le numéro 63 du carénage de sa moto ou dans le dos de sa

combinaison. Deux autres emplacements seront disponibles très prochainement : le casque et la

gourde.

Les participants qui se rendront au Monster Energy Grand Prix de France Moto pourront

bénéficier d'une rencontre privilégiée avec Mike.

Pour plus d'informations, rendez-vous sur bmyteam.com

m

10

L’un des sujets abordés dans sa récente interview

télévisée avec Sky Italia a été Marc Márquez, le Champion

du Monde en titre, avec lequel Rossi s’est battu pour la

victoire au Qatar lors de la première manche de la saison

2014. « Il est très bon et ça m’inquiète un peu mais c’est

aussi un quelqu’un de bien et il est toujours prêt à se

battre, » a affirmé le nonuple Champion du Monde. « C’est

quelqu’un qui sait vraiment comment piloter sa moto et qui

a un véritable désir de toujours gagner et d'être devant.

C’est donc un grand adversaire. »

« Ça prendrait du temps (que Márquez batte les

records de Rossi) mais il a le potentiel de le faire. Je ne sais

pas si ça me dérangerait, pour l’instant il en est encore loin

et il lui reste beaucoup de victoires à remporter. »

Au sujet de sa relation avec Lorenzo, les choses se

passent visiblement beaucoup mieux depuis l’an dernier

entre les deux stars de Yamaha. « Ça se passe bien. Nous

avons beaucoup évolué ensemble, nous avions une relation

difficile par le passé mais il y a maintenant beaucoup de

respect entre nous deux. Cela nous permet de travailler

ensemble pour améliorer la Yamaha. Je suis évidemment

son premier adversaire et c’est le mien. Mais j’aime avoir

Lorenzo comme coéquipier, j’espère qu’il restera chez

Yamaha. »Si Lorenzo a été l’un de ses plus grands rivaux,

Rossi n’oublie cependant pas les autres et a ajouté : « J’en

ai eu beaucoup : Capirossi en 250, puis Biaggi, Gibernau et

encore Capirossi en 500, puis Lorenzo, Stoner, Pedrosa et

maintenant il y a Márquez. Ils deviennent tout le temps un

peu plus forts. »

Quand l’heure sera venue de mettre fin à sa carrière de

pilote moto, Rossi restera probablement dans le paddock

dans un nouveau rôle et espère voir un de ses jeunes

Quand l’heure sera venue de mettre fin à sa carrière

de pilote moto, Rossi restera probablement dans le paddock

dans un nouveau rôle et espère voir un de ses jeunes

compatriotes prendre sa relève : « Je crois qu’il y a

beaucoup de bons pilotes italiens. Je dirais Fenati,

Antonelli, Bagnaia, Morbidelli, il y a aussi mon frère qui va

courir dans le CEV, Bulega et j’en oublie. Il y a au moins

une dizaine de pilotes qui pourraient être mes possibles

successeurs. »

« Je suis très content et nous faisons quelque chose

de bien avec le team, en collaboration avec Sky, » a ajouté

Rossi au sujet du Sky Racing Team by VR46, lancé cette

année avec Romano Fenati et Francesco Bagnaia, qui

courent sur KTM en Moto3. « Nous avons mis en place une

équipe de haut niveau autour de Fenati et Bagnaia. Je dois

dire que la première course a été décevante, surtout pour

Fenati parce que nous attendions un peu plus de lui. Il a le

potentiel mais nous sommes une nouvelle équipe et nous

avons besoin d’un peu plus de temps. »

En dehors de ses projets visant à promouvoir les

jeunes talents italiens, Rossi poursuivra certainement sa

carrière de pilote dans une autre discipline, très

probablement sur quatre roues : « J’adore le rallye, c’est ma

grande passion. J’ai déjà roulé avec plusieurs types de

voitures, en rallye, au Monza Rally Show à la fin de

l’année. J’ai aussi couru dans le Championnat du Monde

des Rallyes (WRC) mais j’ai décidé que je continuerai la

moto tant que je le pourrai. Nous verrons le reste plus

tard. »

m

11

Le Champion du Monde 1993, qui n’avait plus piloté

de prototype MotoGP depuis 2006, a bouclé onze tours du

Circuit of the Americas et a signé son meilleur chrono en

2’12.75.

« Je suis monté sur cette machine de MotoGP après

avoir roulé avec la GSX-R1000 Superbike et j’ai eu

l’impression de passer d’une 500cc à une 250cc, » a déclaré

Schwantz, qui travaillait aussi avec le team Yoshimura Suzuki

Superbike. « La machine de MotoGP est si petite et si

compacte ! La moto tourne bien, accélère fort, elle va vite et je

me suis fait plaisir. »

« Avec cette moto, vous avez la puissance et le

freinage, vous accélérez, vous freinez et la moto fait le reste.

Je pense que Suzuki devrait courir dès maintenant. On peut

faire beaucoup de tests mais c’est en course qu’on comprend

vraiment les choses. Après avoir piloté cette moto,

j’apprécie maintenant beaucoup mieux la GSX-R et je

vais continuer mon travail pour préparer ma course à

Suzuka au mois de juillet. »

Dans des conditions nettement plus fraiches que pour le

vraiment les choses. Après avoir piloté cette moto, j’apprécie

maintenant beaucoup mieux la GSX-R et je vais continuer

mon travail pour préparer ma course à Suzuka au mois de

juillet. »

Dans des conditions nettement plus fraiches que pour

le Grand Prix du week-end dernier, Randy de Puniet a fait un

total de 56 tours et tourné en 2’06.41.

« C’est une nouvelle piste pour Suzuki et je n’avais

plus roulé avec cette moto depuis février, » a commenté le

Français. « Nous avons passé beaucoup de temps sur la mise

au point et l’étagement de la boîte puis nous avons ensuite

continué à comparer deux cadres différents. Nous avons

trouvé que le meilleur ici était aussi celui que nous avions

choisi à Sepang. Nous avons confirmé qu’il était plus stable

dans les entrées de virage. L’après-midi nous avons travaillé

sur différentes cartes életroniques. »

Davide Brivio, le team manager, a ajouté : « Une

journée positive sur un circuit complètement nouveau pour

nous. L’un de nos principaux objectifs était de poursuivre le

développement de la nouvelle électronique et de collecter des

informations sur cette piste pour l’an prochain, lorsque nous

serons de retour en compétition. »

« C’est ce que nous avons fait aujourd’hui mais nous avons

aussi pu travailler sur les réglages et comparer deux châssis.

Le chrono n’est pas mauvais pour une première journée et

nous essayerons de progresser demain, quand les températures

seront un peu plus élevées et que la piste sera plus propre. »

m

12

La seconde course de la catégorie Superbike au

MotorLand Aragón ressemblait trait pour trait à la

première, avec une victoire légitime de Tom Sykes et

une seconde place plus disputée de son coéquipier Loris

Baz.

La différence majeure s'est incarnée en la

personne de Marco Melandri, qui après une remontée

spectaculaire, est venu jouer les trouble-fête : d'abord

troisième puis second, stoppant net les assauts de Baz

sur Sykes, l'Italien a tenté une attaque sur le leader dans

le dernier tour mais a manqué son freinage et dû se

contenter de la dernière marche du podium.

Une spectaculaire lutte pour la victoire dans les

trois derniers tours, à laquelle Sylvain Guintoli n'a pas

pu prendre part. Après un départ encore moyen, il est

tout de même parvenu à devancer Jonathan Rea

Supersport Team), Eugene Laverty (Voltcom Crescent

Suzuki) et Davide Giugliano (Ducati Superbike Team)

pu prendre part. Après un départ encore moyen, il est

tout de même parvenu à devancer Jonathan Rea

Eugene Laverty et Davide Giugliano au prix de

nombreux dépassements, mais a échoué au pied du

podium.

En EVO, le gagnant n'était cependant pas le

même qu'en première manche : Leon Camier a

longtemps lutté aux côtés de Niccolò Canepa et de

David Salom mais, suite à une sortie de piste, a laissé à

ses adversaires les dixième et onzième places. David

Salom a donc remporté la victoire EVO tandis que

Jérémy Guarnoni a abandonné sur chute et que Fabien

Foret a terminé quinzième, marquant un point.

La saison 2014 continue dans deux semaines aux

Pays-Bas, à Assen, où Sykes arrivera avec quatre points

d'avance sur Baz et onze sur Guintoli.

m

13

Le Team Bimota Alstare a fait ses débuts en

WSBK le week-end dernier au MotorLand Aragón et a

fini sur une note positive puisque Ayrton Badovini a pu

se battre avec les premiers pilotes EVO durant les deux

courses, après avoir réussi à entrer en Tissot-Superpole le

samedi après-midi. Malgré un problème technique en

Course 1, Christian Iddon a de son côté réussi à imprimer

un bon rythme de course sur la Bimota BB3 EVO lors de

la deuxième épreuve.

Après cette première réussie, les deux pilotes et le

team de Francis Batta vont se préparer pour sa seconde

manche qui aura lieu à Assen le 27 avril.

-

Ayrton Badovini : « Etant donné que c’était notre

premier week-end de course, je suis assez content, je

pense que nous avons fait du bon travail et que nous en

avons surpris plus d’un. Je suis satisfait d’avoir fini les

deux courses sans avoir de problème et d’avoir amélioré

mon feeling sur la moto, surtout durant la 2ème

course

course. Je suis désolé d’avoir eu un petit problème au

Je suis désolé d’avoir eu un petit problème au second

départ, j’aurais sûrement pu finir plus haut si j’étais

mieux parti. Après ce problème, qui m’a fait perdre

plusieurs places, j’ai réussi à prendre un bon rythme et

commencé à attaquer un peu plus fort. Nous avons

beaucoup à faire pour la prochaine course mais je suis

content de nos débuts et confiant pour la suite. »

Christian Iddon: « La première course a été une

fantastique expérience et un grand moment de ma

carrière. Ma première course en World Superbike, avec

une marque aussi connue et un excellent team. J’ai eu

quelques soucis avec l’électronique durant la première

course mais le team a pu les résoudre avant la seconde

course et j’espérais attaquer et explorer le potentiel de

notre moto. Tout se passait bien, Ayrton et moi nous

battions avec d’autres pilotes mais la moto a fini par

s’arrêter. La selle a un capteur qui s’active quand vous

chutez et je suppose que le capteur a pensé que j’avais

chuté quand la selle est tombée. A part ça, le week-end a

été très productif pour nous. Nous avons appris beaucoup

de choses en très peu de temps et nous allons utiliser

toutes ces informations pour préparer la prochaine

manche. Ce n’était pas un de mes circuits préférés et je

suis donc assez content que ça ne se soit pas trop mal

passé ce week-end. »

m

14

Le Ducati Superbike Team a connu une journée en

demi-teinte dimanche dernier au MotorLand Aragón et a

manqué le podium de justesse en Course 1. Chaz Davies a

fini quatrième de la première course et a abandonné suite à sa

chute dans la seconde tandis que son compatriote a pris une

huitième et une septième places.

A l’issue des deux premières des quatorze manches

de la saison, Giugliano est septième du classement général,

avec 43 points et treize points d’avance sur Davies, septième.

Ducati est cinquième du classement des constructeurs, avec

48 points.

Chaz Davies : « Malgré ma position finale, la

première course ne s’est pas passée comme je l’espérais.

J’étais mal parti et je suis ensuite longtemps resté bloqué

derrière les deux Aprilia. J’ai finalement réussi à passer

devant et à trouver un rythme mais je commençais à perdre en

grip et je ne pouvais pas faire plus. Nous avions fait quelques

changements pour la deuxième course mais la moto était dès le départ un peu trop nerveuse à l’avant. J’essayais de

préserver mon pneu pour la fin de la course mais j’ai

perdu l’adhérence à l’avant et je suis tombé. Pour une

certaine raison, les commissaires ne m’ont pas laissé

repartir alors que ma moto tournait encore. C’est une

le départ un peu trop nerveuse à l’avant. J’essayais de

préserver mon pneu pour la fin de la course mais j’ai perdu

l’adhérence à l’avant et je suis tombé. Pour une certaine

raison, les commissaires ne m’ont pas laissé repartir alors que

ma moto tournait encore. C’est une journée décevante parce

que je pense que Davide et moi pouvions atteindre le podium.

Nous avons quand même collecté des données importantes et

maintenant nous allons sur des circuits qui seront plus

favorables à Ducati.

Davide Giugliano : « Le week-end n’a pas été simple pour

nous. Le matin nous avions l’opportunité de faire quelque

chose de bien, nous ne pouvions pas battre les Kawasaki, qui

étaient très fortes, mais le podium était clairement à notre

portée. Malheureusement, le contact avec Rea m’a écarté de

la lutte pour le podium mais c’était très serré. J’ai ensuite eu

beaucoup de mal pour la seconde course, les conditions

étaient plus chaudes et rouler avec un pneu différent ne m’a

pas aidé. Nous savions que ça allait être une piste compliquée

pour nous et nous pouvons quand même être satisfaits des

progrès que nous avons faits ainsi que d’avoir été proches des

premières places. Mon team a très bien travaillé, la moto se

comporte bien et je remercie toute l’équipe et Ducati pour

leurs efforts. »

m

15

Kenan Sofuoglu s’est imposé au MotorLand

Aragón à l’occasion de la seconde manche du

Championnat du Monde Supersport 2014. Au MotorLand

Aragón, le triple Champion de la catégorie a fait une

course intelligente et a su se maintenir à distance des

dangers que présentait la lutte pour les avant-postes.

Un choix judicieux puisque le tournant de la

course a été une collision entre Jules Cluzel et Kev

Coghlan, qui se disputaient alors la première place et qui a

permis à Sofuoglu de passer en tête et sereinement se

diriger vers la ligne d’arrivée. Grâce à cette 27ème

victoire, sa première cette année, Sofuoglu n’est

désormais plus qu’à six points de Kev Coghlan, le leader

du classement général.

« Nous avions eu beaucoup de problèmes en début de

week-end mais j’ai trouvé ma vraie vitesse le matin, lors

du warm-up, » a expliqué Sofuoglu. « Je savais que

j’allais être prêt pour la course. Quand nous sommes

partis, tout le monde attaquait beaucoup au freinage.

week-end mais j’ai trouvé ma vraie vitesse le matin, lors

du warm-up » a expliqué Sofuoglu.

« Je savais que j’allais être prêt pour la course.

Quand nous sommes partis, tout le monde attaquait

beaucoup au freinage. J’observais ce qui se passait dans

l’épingle, j’étais un peu inquiet et j’ai donc essayé de

rester calme. Je pensais attendre jusqu’aux cinq derniers

tours parce que je pensais que quelqu’un allait finir par

tomber avec tous les dépassements qui se produisaient.

L’un d’entre eux a fini par faire une erreur et je m’y

attendais. Deux pilotes sont tombés et ça m’a facilité les

choses puisque je n’ai pas eu à les doubler et que j’ai

ensuite pu contrôler la course. Le team, mon mécanicien,

celui qui s’occupe des suspensions et toute l’équipe ont

travaillé très dur. Merci à eux, et à mon entourage pour

vraiment m’avoir soutenu pour cette course. Merci à tous

ceux qui m’ont permis de gagner parce que j’en avais

vraiment besoin. »

m

16

Suite au lancement du Championnat du Monde

Superbike le 3 avril 1988 en Angleterre, à Donington Park,

l’Espagne n’a attendu que deux ans pour accueillir sa

première épreuve. Depuis, le World Superbike s’est rendu

en Espagne au moins une fois par an, une histoire dont

vous retrouverez les points clés ci-dessous.

Circuito de Jerez (Cádiz) 1990/ 2013

Les premières et dernières épreuves espagnoles

eurent lieu à Jerez. En 1990, le Champion en titre était

Fred Merkel, sur Honda VFR 750 R (RC 30), mais ce fut

Raymond Roche qui remporta les deux courses sur le

circuit andalou. Avec un total de huit victoires, dont les

deux de Jerez, et 17 podiums, le Français s’emparait du

titre mondial, le premier de Ducati.

Près de 20 ans plus tard, Eugene Laverty s’imposa à

deux reprises l’an dernier tandis que Toni Elías signa le

meilleur résultat espagnol en prenant la quatrième place

en Course 2. Tom Sykes fut quant à lui couronné

Champion du Monde Superbike à Jerez, le premier titre

de Kawasaki depuis 1993.

Circuito del Jarama (Madrid) 1991-1992 Un an après sa première course en Espagne à

Jerez, le Championnat du Monde Superbike se rendit à

Jarama, en 1991. Juan López Mella (Honda) et Dani

Amatriain (Honda) représentaient alors l’Espagne mais

les deux victoires revinrent à Doug Polen

(Ducati), titré cette année-là avec 17 victoires, 21

podiums, 10 pole positions et 13 meilleurs tours. L’année

suivante, Phillis et Polen remportèrent une victoire

les deux victoires revinrent à Doug Polen (Ducati), titré

cette année-là avec 17 victoires, 21 podiums, 10 pole

positions et 13 meilleurs tours. L’année suivante, Phillis

et Polen remportèrent une victoire chacun lors d’une

épreuve rebaptisée au nom d’Andorre. Polen défendit

avec succès son titre mondial sur la Ducati 888 du Team

Fast by Ferracci.

Circuito de Albacete 1992-1999 Le Championnat du Monde Superbike passa

ensuite à Albacete de 1992 à 1999. En 1992, le Néo-

Zélandais Aaron Slight (Honda) et le Français Raymond

Roche (Ducati) remportèrent une victoire chacun tandis

que Carl Fogarty (Ducati) s’imposa à deux reprises

l’année suivante mais s’inclina face à Scott Russell dans

la lutte pour le titre. L’Américain remporta le titre avec

5 victoires et 17 podiums sur Kawasaki ZXR 750 R.

Même histoire en 1994 et 1995 : Fogarty fut

intouchable à Albacete mais était cette fois-ci

suffisamment régulier sur le reste de la saison pour

décrocher le titre. En 1996, Ducati dominait encore,

avec un doublé de Troy Corser à Albacete pour

conclure la saison. 1997 fut l’occasion d’un autre

doublé, celui de l’ex-Champion du Monde 250cc John

Kocinski (Honda). Le constructeur japonais allait

remporter son premier titre WSBK à la fin de l’année

tandis que Kocinski était le premier pilote à s’emparer

du titre mondial en Grand Prix comme en World

Superbike.

En 1998, Pierfrancesco Chili (Ducati) remporta la

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17

du titre mondial en Grand Prix comme en World

Superbike. En 1998, Pierfrancesco Chili (Ducati)

remporta la première des deux victoires de Ducati, avant

celle de Fogarty, couronné Champion du Monde pour la

troisième fois à la fin de la saison, en Course 2. Albacete

accueillit le WSBK une dernière fois en 1999. Noriyuki

Haga (Yamaha) et Colin Edwards (Honda) s’imposèrent

sur le circuit espagnol alors que Fogarty décrochait un

nouveau titre mondial.

Circuito Ricardo Tormo (Valencia) 2000-2010 Le World Superbike changea à nouveau de circuit

en 2000 pour aller à Valence. Colin Edwards remporta le

premier titre du nouveau millénaire sur Honda VTR

1000SP-W mais ce furent Troy Corser (Aprilia) et

Noriyuki Haga (Yamaha) qui s’imposèrent à Valence.

Corser fit encore mieux en 2001, avec un doublé, mais le

titre allait revenir à un autre Australien, Troy Bayliss

(Ducati), avec six victoires et quinze podiums.

Bayliss s’imposa à Valence l’année suivante

(2002) mais concédait le titre à Edwards (Honda) à

l’issue de l’une des saisons les plus disputées de l’histoire

du WSBK.

Troy Bayliss (Ducati) décrocha un doublé à

Valence en 2006 et prit le titre avec 12 victoires et 16

podiums. En 2007, Valence eut pour la toute première

fois un vainqueur espagnol, Ruben Xaus, qui s’imposa

devant Noriyuki Haga (Yamaha) et Troy Bayliss

(Ducati). La seconde course fut remportée par James

Toseland (Honda), sacré Champion du Monde la même

année. Lorenzo Lanzi et Noriyuki Haga remportèrent les

épreuves de 2008, lorsque Bayliss s’emparait de son

troisième et dernier titre avant de mettre fin à sa carrière.

En 2009, Noriyuki Haga domina les deux courses

mais manqua le titre en se faisant battre par Ben Spies,

qui signait le premier titre de Yamaha, en toute fin de

saison. Leon Haslam (Suzuki) et Carlos Checa (Ducati)

s’imposèrent en 2010, alors que Max Biaggi (Aprilia)

prenait le titre mondial.

MotorLand Aragón (Teruel) - Depuis 2011 Le MotorLand Aragón a accueilli le WSBK

chaque année depuis 2011. Marco Melandri (Yamaha) et

Max Biaggi (Aprilia) remportèrent les premières

épreuves en 2011, l’année du premier titre de l’Espagnol

Carlos Checa. Les deux Italiens récidivèrent l’année

suivante, avec une victoire de Biaggi, Champion à la fin

de l’année, en Course 1 et une de Melandri en Course 2,

la troisième victoire de BMW en WSBK. Le constructeur

allemand fut le principal protagoniste au MotorLand

Aragón en 2013, avec un fantastique doublé de Chaz

Davies.

Le Championnat du Monde eni FIM Superbike retourne

au MotorLand Aragón ce week-end pour la seconde

manche de la saison 2014 et la première étape

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18

15

Mike, comment te sens-tu physiquement après ton

entorse de la cheville au Qatar ?

En fait j’ai fait des scanners en rentrant chez moi. J’ai une

petite fracture du tibia mais rien de très grave. Ce n’est

pas une fracture déplacée. C’est juste une légère fracture

sur le bas du tibia. Depuis deux semaines, je marche avec

des bottes de décharge pour éviter de trop appuyer sur ma

cheville et j’essaye de récupérer au mieux pour le Grand

Prix du Texas. Je ne fais pas d’entraînement à moto mais

je continue le sport avec le CREPS de Toulouse. On fait

beaucoup de travail sur le haut du corps, en piscine, pour

ne pas perdre musculairement malgré ma blessure au tibia.

Est-ce que cette blessure pourrait te gêner la semaine

prochaine à Austin ?

J’étais tombé le samedi au Qatar et j’avais roulé le

lendemain pour la course. Je n’avais pas eu de douleur

donc je pense que je n’en aurai pas non plus trois

semaines après au Texas. Je ne suis en tout cas pas du tout

inquiet.

Au Qatar c’était donc ta première en MotoGP.

Comment est-ce que tu as vécu ce premier week-end de

course avec Avintia Blusens ?

C’était un peu frustrant parce qu’on avait fait une

simulation de course une semaine auparavant (durant le

dernier Test Officiel de pré-saison) et que ça s’était très

bien passé. On a eu des soucis avec les freins pendant tout

le week-end de course. J’ai eu deux chutes en perdant

l’avant et c’était dommage parce que ça m’a fait perdre en

confiance avant la course. Je n’ai donc pas pu rouler à

mon meilleur potentiel, j’étais un peu crispé et je n’étais

pas à l’aise. Je pense que sans ces deux chutes et faisant

un meilleur travail, on aurait pu marquer des points. Il y a

perdant l’avant et c’était dommage parce que ça m’a

fait perdre en confiance avant la course. Je n’ai donc

pas pu rouler à mon meilleur potentiel, j’étais un peu

crispé et je n’étais pas à l’aise. Je pense que sans ces

deux chutes et faisant un meilleur travail, on aurait pu

marquer des points. Il y a eu beaucoup de chutes en

course et c’était donc une opportunité de marquer des

points dès le premier Grand Prix. Ça ne s’est pas passé

comme on l’espérait et il faut que je m’en serve de

leçon pour les prochains Grands Prix.

Tu étais pourtant bien parti, tu avais réussi à

doubler Broc Parkes dans le premier tour pour

t’installer derrière ton coéquipier Héctor Barberá…

J’étais très à l’aise au début avec les pneus neufs mais

quand ils ont commencé à s’user, en repensant à mes

deux chutes, je me suis un peu crispé sur ma moto et

c’est vraiment dommage parce que je pense que si

j’avais été mieux, sans ces chutes, j’aurais pu rouler

plus tranquillement, plus sereinement, sans me stresser

et ça m’aurait permis de rouler comme je sais rouler.

Comment ta moto avait-elle évolué depuis le test que

vous aviez fait là-bas à Losail une dizaine de jours

plus tôt ?

Entre le test et le Grand Prix on avait eu quelques

petites évolutions qui apportaient du mieux mais avec

les soucis qu’on a eus avec les freins, j’ai eu du mal à

voir si les réglages de ma machine étaient meilleurs ou

non. Les ingénieurs ont continué à travailler entre Doha

et Austin et il me tarde de savoir ce qui a été analysé.

et ce qu’ils apporteront comme évolutions pour le

prochain Grand Prix. »

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19

Quelles sont les priorités que vous avez fixées pour la

mise au point de ta moto? Pour ma part c’est la sortie de virage et la motricité de

notre machine. On a beaucoup travaillé sur la stabilité au

freinage pour pouvoir entrer dans les virages avec le plus

de vitesse possible mais on manque de motricité à la sortie

et on essaye de progresser là-dessus.

Quelles leçons tires-tu de ce premier Grand Prix en

MotoGP? Je pense que j’aurais dû mieux construire mes séances au

lieu de trop en faire et de chuter bêtement. C’est ce qui me

sert de leçon pour ce premier Grand Prix. Je vais plus me

concentrer sur moi-même lors du prochain et essayer de

mieux me préparer pour la course.

Un circuit encore assez nouveau pour tout le monde

mais pour toi ce sera véritablement une nouvelle

expérience puisque tu devras chercher de nouveaux

repères... Ça va être un nouveau circuit pour moi en MotoGP et ce

sera mon premier vrai week-end puisqu’au Qatar on avait

eu un test de trois jours avant d’y retourner plus ou moins

une semaine après. On avait donc eu du temps pour se

préparer. Là ce sera la première fois où il faudra que je

m’adapte très rapidement en peu de temps. Il va falloir

voir comment je gère ça. On va dire que ce sera mon

premier vrai week-end de course où je devrai découvrir

une piste avec une MotoGP en très peu de temps. »

Qu’est-ce que tu penses de la piste en elle-même ?

premier vrai week-end de course où je devrai découvrir

une piste avec une MotoGP en très peu de temps.

Qu’est-ce que tu penses de la piste en elle-même ?

C’est un circuit très technique, qui demande beaucoup

de rythme. Il y a une partie qui est vraiment très rapide

dans la première section, après il y a de gros freinages

et il faut donc trouver un bon compromis sur la moto

pour être efficace partout. Il va falloir trouver le bon

compromis pour arriver à faire de gros freinages tout en

gardant suffisamment de vitesse pour les parties les

plus rapides.

Et concernant tes objectifs, est-ce que tu te centres

davantage sur toi-même ou est-ce que tu t’es fixé

comme objectif de battre d’autres pilotes, ton

coéquipier Héctor Barberá ou d’autres de la

catégorie Open ?

- Je regarde beaucoup mon coéquipier parce qu’on a la

même machine, c’est donc une référence. J’essaye de

savoir où il se situe par rapport à moi, c’est mon repère.

Après il faut qu’on réduise l’écart avec les Honda au

fur et à mesure des courses pour être le plus près

possible d’eux dans pas très longtemps.

Que penses-tu de la version 2014 du MotoGP™ et de

la catégorie Open dont tu fais partie ? On a pu voir

au Qatar que certains pilotes Open pouvaient être

m

20

Michael, vous avez vécu un excellent début de saison

en Moto2 chez Marc VDS… Oui, ça s’est bien passé. Nous avons non seulement le

doublé, mais aussi une pole position. On aurait

difficilement pu faire mieux. Gagner avec un nouveau

pilote est toujours quelque chose de spécial. Après les

essais, je savais que Tito (Esteve Rabat) roulait bien

mais on n’est jamais sûr et certain avant le week-end de

course. - Rabat avait aussi l’air assez confiant durant la pré-

saison… Oui, il est vraiment centré sur son objectif de gagner et

de concrétiser. Il avait fait beaucoup d’efforts lors du

test à Almeria et a vraiment fait le maximum pour

réussir. Il avait tellement travaillé cet hiver que j’étais

vraiment heureux qu’il remporte la course.

Mika Kallio s’en est aussi très bien sorti et a fini sur

le podium malgré son accident en qualifications. Ça a évidemment été plus dur pour lui après ce qui s’est

passé. Nous savions qu’il était capable de régulièrement

lutter pour le podium mais sa chute du samedi ne l’a

pas aidé. La moto était complètement détruite et nous

ne pouvions pas la réparer. Nous avions déjà perdu

deux motos au test de Phillip Island, une avec Mika et

une avec Tito. Nous en avons donc perdu une autre au

Qatar avec Mika. Le team Petronas nous a

heureusement aidé en nous prêtant un cadre. Sans eux,

il aurait été impossible que Mika puisse prendre le

départ de la course. Un grand merci à eux, qui nous ont

énormément aidés. Merci aussi à Marc parce que son

soutien financier est comme d’habitude très, très

important.

Vous aviez terminé la course aux première et

troisième positions, puis Mika a été reclassé

deuxième suite à la disqualification du malchanceux

Takaaki Nakagami…

Vous aviez terminé la course aux première et

troisième positions, puis Mika a été reclassé deuxième

suite à la disqualification du malchanceux Takaaki

Nakagami… Je ne crois pas que ‘malchanceux’ soit le mot juste. Le

règlement est très clair et est même illustré. C’est

vraiment très, très clair. Les règles expliquent clairement

qu’on ne peut pas utiliser le filtre à air qu’il y avait sur la

moto de Nakagami. Je me rappelle même que le

championnat avait adopté ce nouveau filtre à air en 2010

ou en 2011, à cause du Qatar, parce que les moteurs

chauffaient trop en raison du sable présent dans l’air, ce

qui peut causer des dégâts ou une perte de puissance. Je

ne comprends pas pourquoi il n’ont pas simplement suivi

le règlement.

Vos deux pilotes pourraient se battre pour le titre

cette année. Quelles sont les instructions que vous leur

donnez? Ils peuvent se battre l’un contre l’autre et voir jusqu’où ils

peuvent aller, ce qui est important. Je travaille ici depuis

des années mais je crois que c’est la première fois que

nous avons un doublé pour la première manche, ce qui

signifie que nous sommes premier et deuxième du

Championnat. C’est positif mais nous ne pouvons pas

nous arrêter là. Nous avons clairement fait du bon travail

durant l’hiver et tout va bien mais regardez ce qui s’est

passé l’an dernier… Scott Redding menait en milieu de

saison et ça a fini par mal tourner. Nous devons continuer

à travailler, garder l’équipe concentrée pour les dix-sept

courses restantes. Nous avons besoin de points, d’autant

de points et de victoires que nous pourrons en remporter

parce que, comme nous l’avons vu avec Scott en

Australie l’an dernier, tout peut arriver.

Vous avez aussi un team en Moto3™ avec le jeune

Belge Livio Loi…

« Il a fait du super boulot dans les trois séances d’essais.

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Sam

THOMAS

Président

d’Option

Sports

Evénements

Marc

FONTAN

Directeur

Dark

Dog

Moto

Tour

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33 nnoouuvveelllleess vviilllleess ééttaappeess Comme chaque année, Dark Dog Moto Tour 2014

nous fera découvrir en septembre et en octobre prochain de

nouveaux parcours parmi les plus secrets des petits coins de

France. Cette 12e édition compte trois nouvelles villes étapes

avec des spécificités bien différentes. Doussard, haut-lieu du

parapente niché au sud du lac d’Annecy, nous offrira un

grand bol d’air, une vue imprenable sur les Alpes et deux

spéciales inédites sur des petites routes de montagne. Brive-

la-Gaillarde nous ouvrira le cœur de la Corrèze. Parmi les

trois spéciales de cette étape en Limousin, on annonce une

épreuve façon course de côte. A Albi, la vitesse sera à

l’honneur. La spéciale sur route disputée dans le Tarn sera

très roulante et suivie par une spéciale en nocturne sur circuit.

Par cette étape très sportive, le Village du Dark Dog Moto

Tour sera installé dans l’enceinte du circuit d’Albi.

44 ééttaappeess ccoonnssaaccrrééeess Après le succès de 2013, Saverne, patrie de Dark

Dog, sera à nouveau ville de départ en 2014. L’Alsace

accueille la caravane du Dark Dog Moto Tour à bras ouverts

en nous faisant profiter de ses richesses gastronomiques et

géographiques avec des spéciales sélectives et tourmentées.

Nous retrouverons Langeac qui a chaleureusement reçu

l’épreuve pour la première fois l’an dernier en présence d’un

public nombreux et passionné. Les spéciales de Langeac

promettent encore d’être de grands moments de sport et de

découverte des petites routes de Haute Loire. A Alès, étape

incontournable, le Dark Dog Moto Tour 2014 remettra au

gout du jour la spéciale qui associe piste rallye et piste vitesse

sur la même session. Enfin Toulon et les plages du Mourillon

accueilleront l’arrivée et un grand Salon de la Moto après des

spéciales dans l’arrière-pays varois et la mythique montée du

Mont-Faron.

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QUELQUES EQUIPES FAVORITES

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Le Bol d’Or, mythique course internationale moto de vingt-quatre heures, se déroulera sur le circuit Paul Ricard au Castellet les 19 et 20 septembre 2015.

Né en 1922, le Bol d’Or s’est déroulé sur de

nombreux circuits, Saint Germain, Fontainebleau,

Monthléry et Le Mans, avant de s’installer dans le sud de

la France au Castellet pour une longue période. Ces

années Castellet ont marqué l’histoire du Bol d’Or : de

1978 à 1999, le circuit Paul Ricard a été le théâtre de

courses légendaires où les marques ont chacune à leur

tour imprimé leur rythme. Honda dans les années 80 (huit

succès en onze éditions), Kawasaki dans les années 90

(quatre victoires dans la décennie) et Suzuki, enfin, qui a

signé les deux dernières victoires dans le Var avant

d’écraser la concurrence dans la Nièvre.

En 2000, le Bol d’Or s’est installé à Magny Cours,

sur le célèbre circuit de Formule 1. 2014 marque donc un

tournant dans l’histoire de l’endurance. Les 26 et 27 avril

prochains, ce sera le dernier départ du Bol d'Or sur le

circuit nivernais avant sa migration dans le sud. La fête

n'en sera que plus intense.

Arrivés au terme d’un partenariat de quinze années

avec le circuit de Nevers Magny Cours, les organisateurs

du Bol d’Or ont été approchés par le célèbre circuit du

Castellet. Après d'importants travaux de réhabilitation, le

Paul Ricard a ré-ouvert ses portes au public qui se déplace

en nombre et qui retrouvera son épreuve mythique à partir

de 2015 ! « C’est avec émotion que nous vivrons cette dernière édition à Magny Cours. Nous y avons vécu

« C’est avec émotion que nous vivrons cette

dernière édition à Magny Cours. Nous y avons vécu de

belles années et le circuit nivernais fait maintenant

partie de l’histoire du Bol d'Or » explique Sophie

Casasnovas, présidente de Larivière Organisation. « Le

retour sur le circuit Paul Ricard est un événement pour

le Bol d’Or et l’endurance en général. Le Bol d'Or y a

ses racines, c’est un site moderne et exceptionnel.

Nous y sommes attendus et nous sommes certains que

nombreux sont ceux qui apprécieront d'y retourner. Le

Bol d’Or reprend ses habitudes au mois de septembre.

Ce changement de date a été décidé d’un commun

accord avec l’Automobile Club de l'Ouest,

organisateur des 24 Heures Moto au Mans.»

Septembre 2015 sera donc le rendez-vous

donné à l’ensemble des passionnés moto pour la

79ème édition du Bol d'Or. A quelques minutes de la

mer, en pleine nature, doté d'installations modernes, de

structures d'accueil pour le public et d'une piste

devenue une référence pour les teams les plus

performants, le circuit varois est maintenant facilement

accessible. L’occasion d’une dernière sortie estivale

pour tous les motards.

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- Fabien FORET

(FRA)

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La FAN ZONE, située au cœur du Village, vous propose tout au long du week-end :

- Le Bol des spécialistes : Des rencontres privilégiées avec les pilotes et les acteurs du

Bol d’Or et du monde de l’Endurance,

- Des Points course toutes les heures, images live

- Des jeux avec de nombreux cadeaux à gagner: le Grand Jeu GP Racing avec le

traditionnel quizz des bruits de moteur, le Grand Jeu Monster & Supercross de Paris-

Lille, le jeu "Tout doit disparaitre"...

Et aussi de nombreuses ANIMATIONS dans le Village: Vous ne devriez pas vous

ennuyer !

- Des démonstrations de Stunt avec Acrobike’s 22 et le Show Dark Side of Japan,

- Le Salon des Constructeurs : Avec les dernières nouveautés Yamaha, BMW et Honda,

- Une Initiation au bras de fer avec des champions internationaux

- Une centaine d’exposants (accessoiristes, motocistes, assurances, pétroliers,

merchandising officiel, produits dérivés…)

- La traditionnelle fête foraine …

PLUS QUE SPECTATEUR, DEVENEZ ACTEUR ! - Roulez sur le prestigieux circuit nivernais à l’occasion des roulages de nuit du

vendredi soir.

Fort du succès de l’an passé, les sessions de roulages de nuit sont reconduites pour

l’année 2014. Les roulages sont ouverts à tous les spectateurs du Bol d’Or le vendredi

soir, à la suite du Bol d’Argent. Vous pourrez rouler 4 tours pour 40€. Pour vous

inscrire aux roulages de nuit, cliquez ICI.

- Participez aux courses de lenteur pour tenter de gagner des équipements DAFY,

- Roulez à l’occasion des Dunlop Moto Days qui auront lieu le vendredi sur le circuit

annexe. Plus d'infos ICI

- Et tentez de gagner un baptême de piste derrière Jean-Michel Bayle ou Guillaume

Dietrich avec MOTUL

LES NUITS DU BOL

Une programmation riche vendredi & samedi soir Vendredi à partir de 20h30

LADY FUEL - Carburant 100% pur rock

DJ ABYCE - Musique électro, univers puissant à la musicalité profonde et enivrante

Samedi à partir de 20h00

HORD - Métal moderne et éclectique, des musiciens passionnés de motos, et du GMT

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SCOTTLAND (en vedette) - Cinq musiciens tombés tout petits dans la marmite

électrique, célèbre tribute d’AC/DC, qui vous feront revivre les plus grands standards

de ce mythique groupe. Révisez vos classiques, vous allez chanter !

DJ MISTER MODO & UGLY MAC BEER - “Real Hip Hop for Real People”!

DJ/beatmakers érudits et joueurs, fouineurs de vieux bacs à vinyles et fans de musique.

Une équation qui promet d’envoyer.

DJ ABYCE

ANIMATIONS DE LA LIGNE DE DEPART - Samedi 26 avril à partir de 13h00 13h00: Roulages Yamaha - 13h15: Baptêmes de piste MOTUL

13h30: DAFY fête ses 40 ans - 13h40: Stunt avec Acrobike's 22 et le Show Dark Side

of Japan

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Comme en 2013, Marc Márquez s’est aisément imposé devant son coéquipier Dani Pedrosa à Austin, où il partait en pole et où Jorge Lorenzo a été pénalisé pour un invraisemblable départ anticipé. Très loin derrière les pilotes du team Repsol Honda, Andrea Dovizioso a assuré le spectacle pour s’offrir son premier podium avec Ducati.

Marc Márquez a comme l’an dernier très facilement

remporté le Red Bull Grand Prix of the Americas, où il a été

intouchable tout au long du week-end. Le Champion du

Monde en titre compte donc deux victoires en deux courses,

quatorze points d’avance sur son coéquipier Dani Pedrosa et

déjà quarante-quatre sur Jorge Lorenzo.

Cinquième sur la grille, ce dernier a commis une

grosse erreur en partant bien avant l’extinction des feux. S'en

rendant immédiatement compte, le Majorquin a hésité en

donnant un léger coup de frein puis est reparti pour mener le

premier tour et directement prendre la direction de la pit-lane

pour observer l’inévitable pénalité de ride-through

sanctionnant son départ anticipé.

Habitué à voir Lorenzo prendre d’excellents départs,

comme par exemple au Qatar le mois dernier où le Majorquin

avait réussi le holeshot depuis la deuxième ligne avant de

chuter dans le premier tour, Márquez a donc vite repris les

rênes de la course et s’est contenté de se maintenir une bonne

demi-seconde devant Pedrosa pour le premier quart de

l’épreuve. Seul pilote à avoir choisi le pneu dur, comme

l’année précédente, le Catalan a plus tard creusé l’écart pour

finir avec une très confortable avance et peut-être même un

léger manque de concentration, comme en témoignait son

léger sursaut dans le dernier virage.

l’épreuve. Seul pilote à avoir choisi le pneu dur, comme

l’année précédente, le Catalan a plus tard creusé l’écart pour

finir avec une très confortable avance et peut-être même un

léger manque de concentration, comme en témoignait son

léger sursaut dans le dernier virage.

Pedrosa se contentera une nouvelle fois de la seconde

place à Austin tandis que Andrea Dovizioso s’est emparé de

la troisième place, le premier podium depuis l’arrivée de Gigi

Dall’Igna à Borgo Panigale, à une quinzaine de secondes du

vainqueur. Dans le Top 5 dès le départ, l’Italien s’est montré

patient et a attendu le quinzième tour pour se défaire d’un

excellent Andrea Iannone, doublé quelques secondes plus tard

par Stefan Bradl. Ce dernier a tout fait pour disputer la

troisième place à Dovizioso mais n’a rien pu faire et a fini pas

défendre sa quatrième place face à Bradley Smith, qui signait

son meilleur résultat en MotoGP en prenant la 5ème

place.

Iannone a fait les frais de ses efforts de début de

course et est passé de la troisième à la 7ème

place en l’espace

de 6 tours, terminant derrière Pol Espargaró. Valentino Rossi

semblait bien parti pour jouer la troisième place mais a été

beaucoup moins performant à l’approche de la mi-course et a

fini huitième, à dix-sept secondes de Iannone. Aleix

Espargaró et Lorenzo complétaient le Top 10, le Majorquin

ayant fait le maximum pour marquer quelques points après

son passage par la voie des stands.

A domicile, Nicky Hayden (Drive M7 Aspar) a obtenu la

onzième place devant son coéquipier Hiroshi Aoyama (Drive

M7 Aspar). Mike di Meglio (Avintia Blusens) a terminé

dernier, en dix-huitième position, suite aux abandons de Broc

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Très à l'aise, Siméon n'a pas tardé à s’emparer de la

première position pour mener jusqu’au treizième tour et

partir à la faute dans le virage n°1, traçant tout droit et

revenant en cinquième position. Le Belge a malheureusement

fini par chuter, juste avant le dernier tour.

Suite à l'abandon de Siméon, Viñales a saisi son

opportunité de s’emparer de la première position en doublant

Aegerter et a immédiatement creusé l’écart, de quoi motiver

Rabat à l’imiter et à lui aussi passer le Suisse, à cinq tours de

l’arrivée. Le leader de la catégorie n’a cependant pas pu

rattraper son jeune compatriote, vainqueur avec quatre

secondes d’avance. Derrière les deux Espagnols, Aegerter

obtenait la troisième place et montait sur le podium pour la

troisième fois de sa carrière.

Dans le Top 3 au Qatar suite à la disqualification de

Takaaki Nakagami, Mika Kallio et Tom Lüthi ont

respectivement pris les cinquième et septième places. Le

Japonais a quant à lui fini onzième.

Mauvaise journée pour les Français en Moto2

puisque Louis Rossi a lui aussi été contraint à l’abandon, peu

avant la mi-course, sur une chute provoquée par des

problèmes avec sa boîte de vitesses. Le team Tech3 était

cependant dans le Top 10 avec ses deux pilotes, Marcel

Schrötter et Ricky Cardús, aux neuvième et dixième places.

VIÑALES S’IMPOSE DÈS

LA SECONDE COURSE

Le Champion du Monde Moto3 2013 a remporté sa première victoire en Moto2 dimanche au Red Bull Grand Prix of the Americas en gérant parfaitement la dernière partie d’une course marquée par de nombreux incidents. Esteve Rabat et Dominique Aegerter complètent le podium. Maverick Viñales s’était imposé dès son quatrième

Grand Prix en 125cc en 2011 et aura mis encore moins de

temps à atteindre la plus haute marche du podium en Moto2

puisque l’Espagnol a brillamment remporté la seconde manche

de la saison 2014 dimanche au Circuit of the Americas.

Déjà très bon au Qatar, où il avait fini dans le Top 5,

Viñales était de nouveau proche des avant-postes au départ de

la course d’Austin, alors que Nico Terol, Axel Pons, Sam

Lowes et Josh Herrin chutaient dans un accrochage dès le

premier virage. Devant, c’est Julián Simón qui a mené en

premier, devant Dominique Aegerter, Esteve Rabat, Xavier

Siméon et Tom Lüthi.

Egalement dans le Top 6 à l’issue du premier tour

alors qu’il avait été écarté à l’extérieur dans le virage n°1,

Zarco est tombé en allant au contact de Simón alors qu’il

tentait de passer l’Espagnol sur le deuxième tour et

abandonnait pour la deuxième fois en deux courses, alors que

Simón reprenait la piste.

Très à l'aise, Siméon n'a pas tardé à s’emparer de la

première position pour mener jusqu’au treizième tour et

partir à la faute dans le virage n°1, traçant tout droit et

revenant en cinquième position. Le Belge a

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Parti de la pole position, Jack Miller a mené pendant presque toute la course Moto3 du Red Bull Grand Prix of the Americas mais a dû contrer les assauts de Romano Fenati et Efrén Vázquez, deuxième et troisième, jusque dans le dernier tour pour remporter une seconde victoire consécutive, la deuxième de sa carrière.

Avec deux victoires en deux courses, Jack Miller

réalise un début de saison 2014 absolument parfait et

assume le statut de prétendant au titre qui lui avait été

attribué suite à son excellente pré-saison.

Au Texas, le jeune Australien a su profiter de la

pole position pour dicter le rythme de la course dès le

départ mais avait annoncé que personne ne pourrait jouer

l’échappée en solitaire au Circuit of the Americas, une

prévision qui s’est vite vérifiée. L’Espagnol Efrén

Vázquez, parti juste derrière lui, est effectivement resté

dans sa roue durant toute la première partie de la course,

avant de se faire rattraper par Álex Rins et Álex Márquez.

Alors que le groupe de tête se détachait petit à petit

du reste du peloton, Romano Fenati, huitième au départ, est

progressivement revenu sur les leaders pour jouer le Top 3

en fin d'épreuve et devenir l’un des principaux

protagonistes une fois que Rins décrochait et que Márquez

était relégué à la quatrième place.

Engagés dans un duel pour la seconde place sur les

derniers tours, Vázquez et Fenati ont aussi tenté de

déloger Miller de la première place à chaque fois qu’ils en

protagonistes une fois que Rins décrochait et que Márquez

était relégué à la quatrième place.

Engagés dans un duel pour la seconde place sur les

derniers tours, Vázquez et Fenati ont aussi tenté de déloger

Miller de la première place à chaque fois qu’ils en ont eu

l’occasion mais n’ont jamais réussi à faire craquer

l’Australien, qui a franchi la ligne d’arrivée juste devant

l’Italien et l’Espagnol.

Cinquième au Qatar, le vice-Champion Álex Rins

ne parvient toujours pas à reprendre sa place sur le podium

et n’a fini quatrième qu’en profitant de la chute de son

coéquipier Álex Márquez, tombé dans le dernier tour alors

qu’il était assuré de finir derrière les trois hommes de tête.

Jakub Kornfeil, aux avant-postes en début de

course, a terminé juste derrière Rins, à sept secondes du

vainqueur, tandis que Alexis Masbou a pris la sixième

place devant Francesco Bagnaia et Danny Kent.

Le Belge Livio Loi est parvenu à ouvrir son

compteur de points pour 2014 en prenant la douzième

place. Jules Danilo a terminé vingt-deuxième.

ET DE 2

POUR

MILLER

EN

MOTO3

m

41

Voici ce qu'on pouvait retenir du dernier week-

end WSBK en Espagne au Motorland Aragon

6 catégories de courses qui donnèrent du

spectacle tant aux essais qu'en course; Le temps était

idéal pendant les essais libres du vendredi et les

qualifications. Samedi, nos Français avaient des chronos

intéressants qui les positionnaient parmi les 10 premiers,

Cette année la catégorie Superbike connaît 2

sortes de moto les WSBK et les EVO. Parmi cette grille

de pilotes formées que de "top pilotes" était présent 4

Français aux ambitions fortes et multiples : Loris Baz,

Sylvain Guintoli, Jérémy Guarnoni et Fabien Foret.

Dans la catégorie Supersport nos deux pilotes

Jules Cluzel et Florian Marino occupaient les meilleures

places et marquaient leurs empreintes dans cette série.

En Superstock 1000 nos représentants se répartissent en

3 teams privés de la 2ème partie de tableau, tandis que

pour le Superstock 600, deux de nos pilotes Raymond et

Marchal en l'absence de Demoulin allaient croiser la

route avec des anciens.

Concernant l' European Junior Cup aucun

Français, moins de pilotes que par le passé pour une

grosse colonie d'Espagnols dontcertains redoublants.

Concernant l'European Junior Cup aucun Français,

moins de pilotes que par le passé pour une grosse

colonie d'Espagnols dont certains redoublants.

Revenons à la catégorie reine du Superbike avec

une 1ère ligne sur la grille de départ où on retrouvaient

Sykes, Baz et Guintoli, nous laissant espérer de bons

espoirs de podium tricolore. La course s'élance et au

premier gauche Guintoli se fit passer par Rea, Giugliano,

Davies, Melandri, Sylvain semblait à la peine dans le

premier secteur, Davies partait à la faute au 3ème tour ce

qui permettait à Guintoli et Melandri de remonter aux

6ème et 5ème places, pendant que la 2ème place

convoitée par Baz intéressait Melandri qui le pressait

pendant 14 tours pour enfin lui ravir et conserver celle-

ci pendant 2 tours. Au dernier freinage à gauche avant la

ligne des stands l'Italien arrive trop fort et laisse la bonne

trajectoire à Baz qui ne demandait pas mieux pour

reprendre son bien et passer la ligne d'arrivée second

derrière un Sykes intouchable ce week-end. Le spectacle

était aussi de mise pour les places d'honneur puisque

Guintoli se battait avec Mélandri sur l'autre RSV4 et la

détermination du pilote Français fit qu'il passa 4ème au

12ème tour pour conserver cette place jusqu'à l'arrivée.

Giugliano perdait au fur et à mesure cette place

de 4ème pour finir 7ème tandis que Guarnoni remontait

de la 18ème position pour gagner des places jusqu'au

9ème passage où il céda sa 13ème place à Badovini,

finalement déclassé pour non conformité de sa moto

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Giugliano perdait au fur et à mesure cette place

de 4ème pour finir 7ème tandis que Guarnoni remontait

de la 18ème position pour gagner des places jusqu'au

9ème passage où il céda sa 13ème place à Badovini,

finalement déclassé pour non-conformité de sa moto

tout comme l'autre Bimota d'Iddon !

Dans la deuxième manche on prend les mêmes et

on recommence. Le plus prompt à s'extraire au départ est

encore Sykes suivi de près par son coéquipier Loris Baz

devançant Rea et Giugliano dont la Panigale prouve un

certain niveau de compétitivité, comme celle de Davies

suivi de près par Melandri et son Aprila en 7ème

position. Guintoli n'arrive pas à prendre un meilleur

départ qu'en première manche, contrairement à Haslam

et Elias qui se retrouvent vite dans ses roues.

Sykes et Baz évoluent sur un rythme

particulièrement élevé devant avec Melandri qui a pris le

relais de Rea et Giugliano pour se positionner à la 3ème

place. Guintoli remonte progressivement pour finir à

cette 4ème position devant Rea et Melandri.

Guarnoni, après être passé de la 18ème à la

13ème place chute au 9ème tour. Foret, partant de loin

effectuait une bonne course depuis sa 23ème position de

laquelle il remontait afin de lutter pour la 16ème place

avec Andreozzi qu'il double au dernier tour.

En Supersport, les essais n'ont pas reflété la course du

dimanche après midi. Marino, qualifié en seconde ligne,

faisait le holeshot suivi de Coghlan, VD Mark, Jacobsen

et Cluzel, Sofuoglu pointait alors à la 7ème place puis

l’ascenseur etait en marche pour Marino, Coghlan

perdait des places pendant que Cluzel et Sofuoglu

remontait pour atteindre les 2ème et 1ère places au

12ème tour. C'est à ce moment que notre pilote tricolore

chuta lors de la 13ème boucle laissant sa place de

Dauphin à Vd Mark suivi de Marino qui marque encore

des points et se retrouve 2ème au classement après 2

épreuves, encore un Français dans cette catégorie sur le

podium.

Dans la catégorie Super stock 1000 avec 4 pilotes nous

pouvions espérer un nouveau podium avec Lussiana en

embuscade sur la 2iem ligne mais Mercado et Savadori

ont dès le 2ème tour fait cavaliers seuls alors que

l'Anglais Smith 6ème au premier tour a entraîné avec lui

pendant toute la course Bergman. Mathieu Lussiana se

voyait rétrograder de la 5ème à la 6ème place après de

bonnes bagarres durant 8 tours avec Smith, Bergman et

D'Annunzio. Le 2ème Français Lanusse termine 10ème,

Randy Pagaud 13èmr quand à Egea il n'a fait que 2

tours.

Le samedi après midi pour la course des 600 Superstock

nous ne pouvions pas attendre de miracle. Le matin

En Supersport, les essais n'ont pas reflété la

course du dimanche après-midi. Marino, qualifié en

seconde ligne, faisait le holeshot suivi de Coghlan, Van

Der Mark, Jacobsen et Cluzel, Sofuoglu pointait alors à

la 7ème place puis l’ascenseur était en marche pour

Marino, Coghlan perdait des places pendant que Cluzel

et Sofuoglu remontait pour atteindre les 2ème et 1ère

places au 12ème tour. C'est à ce moment que notre pilote

tricolore chuta lors de la 13ème boucle laissant sa place

de Dauphin à Van Der Mark suivi de Marino qui marque

encore des points et se retrouve 2ème au classement

après 2 épreuves, encore un Français dans cette catégorie

sur le podium.

Dans la catégorie Super stock 1000 avec 4 pilotes

nous pouvions espérer un nouveau podium avec

Lussiana en embuscade sur la 2iem ligne mais Mercado

et Savadori ont dès le 2ème tour fait cavaliers seuls

alors que l'Anglais Smith 6ème au premier tour a

entraîné avec lui pendant toute la course Bergman.

Mathieu Lussiana se voyait rétrograder de la 5ème à la

6ème place après de bonnes bagarres durant 8 tours avec

Smith, Bergman et D'Annunzio. Le 2ème Français

Lanusse termine 10ème, Randy Pagaud 13ème

quand à

Egea il n'a fait que 2 tours.

Le samedi après midi pour la course des 600 Superstock

nous ne pouvions pas attendre de miracle. Le matin

même Raymond dans le dernier tour des essais perd

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Tom Sykes et Loris Baz ont brillé dimanche en

courses au MotorLand Aragón et ont monopolisé les

première et seconde places, qu’ils avaient aussi prises en

qualifications. La flamboyante réussite des deux pilotes

permet à Kawasaki de prendre la tête du classement des

constructeurs avec dix points d’avance.

Les conditions étaient plus fraiches pour la

première course de la journée, dont le départ était donné

à 10h30, et ont plutôt réussi à Sykes puisque le

Champion du Monde en titre est vite parti en échappée

pour finir 4.275s devant Baz, en ayant signé un nouveau

record du tour en 1’57.664 sur le deuxième tour.

Sykes a ensuite dû gérer davantage de pression

pour la seconde course, avec des températures de piste

deux fois plus chaudes que le matin, et gardait derrière

lui son coéquipier. Sykes et Baz ont tous les deux réussi

à prendre le meilleur sur Marco Melandri en fin de

course, lorsque l’Italien tentait de s’emparer de la

première position mais manquait son freinage dans la

dernière épingle. Sykes compte désormais seize victoires

en WSBK.

David Salom était aussi en pleine forme malgré

sa récente blessure et a pris la deuxième place en EVO

dans la première course avant de s’imposer dans la

seconde, en finissant dans le Top 10. Assen, aux Pays-

Bas, sera la prochaine étape de la saison WSBK 2014,

avec une épreuve programmée pour le 27 avril.

Tom Sykes : « C’était très important de réaliser ce type

de performance après le premier week-end à Phillip

Island. Nous avons obtenu deux victoires aujourd’hui

mais les quatre ou cinq premiers tours de la seconde

2 DOUBLÉS POUR SYKES & BAZ

SUR KAWSAKI A ARAGON

Tom SYKES

« C’était très important de réaliser ce type de

performance après le premier week-end à Phillip Island.

Nous avons obtenu deux victoires aujourd’hui mais les

quatre ou cinq premiers tours de la seconde course

étaient loin d’être parfaits ! La première course a été très

bonne, nous avions un set-up pour être très réguliers sur

piste froide. Je m’attendais à davantage de difficulté vers

la fin mais ça s’est bien passé. Je pensais que la seconde

course allait être plus directe dans des conditions plus

chaudes et j’ai opté pour le même pneu SC0 que pour la

première course. Les températures sont montées pour la

seconde course quand nous étions sur la grille de départ

et j’ai dû forcer pour réussir dans ces conditions. Les

deux qui étaient derrière moi avaient plus de grip mais

j’ai réussi à placer ma Ninja ZX-10R sur tous les

morceaux d’asphalte où ces deux gars voulaient passer.

J’avais une stratégie pour les garder derrière moi dans le

dernier tour et ça a marché. Si quelqu’un était passé, il

aurait vraiment mérité la victoire. Marco a essayé mais a

manqué son virage sur le dernier tour. C’était une

superbe course et c’était génial pour les spectateurs ! »

Loris Baz : « Il y a eu un changement de température

pour la deuxième course et nous avons donc changé de

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44

Loris BAZ

« Il y a eu un changement de température

pour la deuxième course et nous avons donc

changé de pneu arrière. Nous savions que la

première course allait être dure pour nous dans

des températures plus basses mais nous espérions

que la piste soit un peu plus chaude pour être sûrs

de pouvoir utiliser le SC0. Au final c’était limite

dans la première course et nous ne savions pas

quoi faire pour la seconde course. J’ai poussé

mon chef mécanicien Pere à opter pour le pneu

tendre et je pense que c’était la bonne décision

parce que Tom semblait avoir plus de mal dans la

deuxième course, sur un pneu différent. Je l’ai

rattrapé au bout de quelques tours et je pense que

nous avons fait une bonne course, nous nous

sommes en tout cas fait plaisir. J’ai essayé de

passer Tom mais j’ai un peu perdu l’avant. Je

savais que Melandri revenait et je voulais donc

doubler Tom dès que possible. Je n’ai pas réussi

et je m’y suis peut-être pris un tour trop tôt. Une

fois que Marco est arrivé, nous nous sommes

battus pendant un moment et nous ne pouvions

pas rattraper Tom. Nous avions généralement du

mal ici par le passé mais aujourd’hui nous étions

proches de la victoire, sur le podium deux fois, et

c’est de bon augure pour la suite de la saison. Je

suis toujours deuxième du Championnat et prêt à

aller à Assen. »

David SALOM

« Les deux courses ont été difficiles. Nous

avions eu des problèmes en début de week-end

parce que nous devions tester certaines pièces

électroniques. Je n’avais pas le rythme que je

visais pour la première course. Pour la seconde,

c’était plus difficile parce que je ne pouvais pas

distancer Leon Camier. Il est parti trop large sur

le dernier tour et Niccolò Capena était ensuite

juste derrière moi mais nous avons tenu pour finir

dans le Top 10. Je suis content pour le team parce

qu’ils avaient travaillé très dur et que nos deux

pilotes SBK ont aussi eu une excellente journée. »

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45

Marco Melandri et Sylvain Guintoli ont conclu leur

séjour en Aragón en prenant les troisième et quatrième places

de la seconde course. L’Italien s’est battu pour la victoire en

fin d’épreuve alors qu’il était parti de la troisième ligne mais a

manqué sa dernière offensive sur Sykes dans le dernier virage

et a fini troisième, derrière l’autre pilote Kawasaki, Loris Baz.

Guintoli a pris la quatrième place dans cette seconde

course en réussissant à se détacher du groupe qui était derrière

lui. Isolé pour les derniers tours, le Français a pu imprimer un

rythme régulier mais n’a pas réussi à se joindre à la lutte pour

le podium.

Les deux pilotes avaient eu plus de difficultés pour la

première course et avaient manqué le Top 5. Guintoli,

troisième sur la grille, avait fini sixième tandis que Melandri

pointait à la onzième place.

Marco Melandri « C’est dommage que nous ayons gâché la première course.

J’étais en difficulté dès les premiers tours et je n’ai pas réussi

à maintenir le rythme. Pour la seconde course, nous avions

fait quelques changements avec le team et la moto

fonctionnait bien mieux. J’ai perdu un peu de temps au

départ, j’avais du mal au freinage mais j’ai tour après tour

gagné en confiance jusqu’à rattraper les leaders. J’ai fini par

passer Baz et avec la victoire en jeu, mon ADN m’a poussé à

tenter le tout pour le tout, même si j’étais un peu loin de

Sykes. Je suis malheureusement parti large et j’ai fini

troisième mais nous avons prouvé que je pouvais gagner et je

vais me servir de cette confiance pour essayer d’obtenir ma

première victoire de la saison à Assen. »

passer Baz et avec la victoire en jeu, mon ADN m’a poussé à

tenter le tout pour le tout, même si j’étais un peu loin de

Sykes. Je suis malheureusement parti large Sykes. Je suis

malheureusement parti large et j’ai fini troisième mais nous

avons prouvé que je pouvais gagner et je vais me servir de

cette confiance pour essayer d’obtenir ma première victoire

de la saison à Assen. »

Sylvain Guintoli

« La seconde course s’est bien mieux passée. En dehors du

résultat, j’ai pu rouler plus en confiance alors que pour la

première course, j’avais dû me contenter de marquer le plus

de points possible. Dans la deuxième course, Marco m’est

passé devant, j’ai essayé de le suivre et de rattraper les autres

mais j’ai perdu l’avant deux fois et j’ai donc décidé de garder

mon rythme. Les progrès entre les deux courses étaient clairs.

A un moment, mes temps étaient similaires à ceux des leaders

mais j’étais trop loin derrière pour les rattraper. Nous devons

comprendre comment les températures plus basses de la

première course affectent nos performances. Avec ces

nouveaux horaires, il est important que nous rendions la

RSV4 aussi compétitive que possible dans des températures

basses. »

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46

Derrière Kenan Sofuoglu sur le podium se

retrouvent donc Michael van der Mark (PATA Honda

World Supersport Team) et le deuxième Français Florian

Marino (Kawasaki Intermoto Ponyexpres), qui termine

troisième après avoir mené les premiers tours de la

course. Lorenzo Zanetti (PATA Honda World

Supersport Team) hérite de la quatrième position.

Plus à l'arrière, Christian Gamarino (Team GO

Eleven), tout droit venu de la catégorie Superstock 600,

brille à la neuvième place devant l'autre rookie transfuge

du Championnat du Monde Moto2, Ratthapark Wilairot

(Core PTR Honda), dixième.

Kenan Sofuoglu (Mahi Racing Team India) a

remporté la course Supersport sur le MotorLand Aragon

malgré un week-end plus que difficile, signant sa

première victoire de la saison. Alors qu'on ne l'attendait

plus, le triple Champion de la catégorie monte pour la

première fois sur le podium du circuit espagnol.

Une victoire d'autant plus surprenante qu'elle fait

suite à une double chute au douzième des quinze tours :

Jules Cluzel (MV Agusta RC-Yakhnich Motorsport),

alors troisème, rate son freinage sur Kev Coghlan (DMC

Panavto-Yamaha), second, et le percute. L'incident est

sans gravité, mais le Français est forcé d'abandonner, et

la direction de course enquête sur sa responsabilité en

vue d'une probable pénalité. Coghlan repart et termine

cinquième, prenant au passage à Cluzel la tête du

Championnat du Monde.

van der Mark (PATA Honda World Supersport

Team) et le deuxième Français Florian Marino

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47

SUPERBIKE

Une Kawasaki en cache une autre. Après une

petite frayeur en début de course, Leblanc fait un début

de course prudent, une belle remontée et finit sur le

podium. Son coéquipier Matthieu Lagrive a pris toute la

mesure d’une piste piégeuse et signe une belle victoire

en solitaire. Toujours très à l’aise sur le mouillé, David

Muscat termine deuxième après avoir fait les 7 premiers

tours en tête.

La course du dimanche :

Le circuit est séchant mais avec une majorité

d’endroits mouillés qui rendent la piste très piégeuse.

Etienne Masson prend le meilleur départ mais la

meilleure performance est à mettre au crédit de David

Muscat qui s’élançait de la 14ème

place. Il prend la tête

de la course avant même la fin du premier tour. Muscat

imprime le rythmée et commence à s’échapper. Etienne

Masson mène le groupe de poursuivants mais il est vite

dépassé par son coéquipier Gregg Black. Parti

prudemment, Matthieu Lagrive est le plus rapide en

dépassé par son coéquipier Gregg Black. Parti

prudemment, Matthieu Lagrive est le plus rapide en

course. Il remonte tout le groupe. Une fois à son

commandement, il remonte sur Muscat pour n’en faire

qu’une bouchée au 7ème

tour. Lagrive enchaine les tours

rapides et laisse ses autres loin derrière. Esseulé, Muscat

assure sa place et franchit la ligne d’arrivée en 2ème

position. Derrière, la bagarre pour la 3ème

place est

intense. Leblanc remonte ses adversaires pour mener le

groupe. Seul Julien Enjolras reste au contact du

champion en titre. Dans le dernier tour, Enjolras trouve

la faille et passe. Malheureusement pour lui, à deux

virages de l’arrivée, il part à la faute et ruine ses espoirs

de podium. 1ER

Stock, Nicolas Salchaud termine 5ème

.

Au classement provisoire, Grégory Leblanc est

leader avec 47 points juste devant son coéquipier du

week-end, Matthieu Lagrive (45 points) et Axel Maurin

(34 points). En catégorie Stock, Nicolas Salchaud est en

tête avec 47 points suivi de Gregg Black et de ses 45

points et Baptiste Guittet et ses 42 points.

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48

SUPERSPORT

Lucas Mahias a fait encore forte impression.

L’averse survenue au départ ne l’a pas gêné et il a

dominé une nouvelle fois la catégorie en signant un

doublé. Gérald Dury s’est distingué. A l’aise sur le

mouillé il monte sur la seconde marche du podium à

l’issue d’une course en solitaire. Régulier tout le week-

end, Cédric Tangre accède une nouvelle fois sur le

podium.

La course du dimanche :

Une bonne averse vient perturber la mise ne grille

des Supersport. Changement de pneus pour tout le

monde et départ pour une course sur un tracé très

humide.

Lucas Mahias affectionne ces conditions de pistes

et démontre dès le premier tour qu’il est sur une autre

planète : +3.1 seconde… Derrière, Kevin Longearet

emmène le reste du plateau suivi par Valentin Debise,

Robin Camus et Cédric Tangre. Longearet creuse l’écart,

Debise perd du terrain face à Gérald Dury et Tangre.

Dury est plus rapide et remonte sur Longearet. Au 5ème

tour, il a fait la jonction et s’apprête à l’attaquer.

A la mi-course, Mahias imprime toujours un

rythme fou et comptabilise plus de 20 secondes

d’avance. Dury double Longearet. Tangre l’imite trois

tours après. Aucun souci pour Mahias qui remporte sa

A la mi-course, Mahias imprime toujours un rythme fou

et comptabilise plus de 20 secondes d’avance. Dury

double Longearet. Tangre l’imite trois tours après.

Aucun souci pour Mahias qui remporte sa seconde

victoire. Dury s’est mis à l’abri d’une attaque et grimpe

sur son premier podium. Derrière, entre Tangre, Camus,

Bulle et Clere, la dernière marche du podium est

chèrement disputée. Tangre sort gagnant de la bataille et

signe donc son second podium du week-end. En finissant

6ème

, Hugo Clere remporte la catégorie Stock devant

François Noel et Florian Pelegrin.

Au classement provisoire, Lucas Mahias est en

tête avec 52 points devant Cédric Tangre (41 points) et

Valentin Debise (37 points). En stock, Hugo Clere est le

leader (52 points) devant François Noel ex aequo avec

Robin Anne (40 points).

Le come-back de Louis BULLE à la compétition fut

l’un des grands moments de ce 1er week-end de course

2014

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49

MOTO 3

Perolari persiste et signe avec un beau doublé. Le

pilote invité a su rester concentré malgré des conditions

de course particulières. Rénald Castillon et Simon

Danilo se rattrapent de leurs résultats blancs de la veille

en complétant le podium.

La course du dimanche :

Même si l’averse est terminée depuis une demi-

heure, la piste est encore bien humide pour les Moto3.

Corentin Perolari prend le meilleur départ et parvient à

déjouer les pièges de la piste et les deux entrées

successives du Safety Car. Ces pièges n’ont pas été

évités par Maximilien Bau, Hugo Casadesus, Loic

Arbel, Karl Croix et Samantha Perez. Partis en fin de

grille, Rénald Castillon Gioanni et Simon Danilo

profitent de ces conditions pour remonter jusqu’en haut

de la feuille du classement et accèdent au podium devant

Julian Loison et Enzo De La Vega qui est le premier

représentant du Challenge de l’Avenir FFM.

Au classement provisoire, Corentin Perolari est

logiquement en tête avec 52 points devant Lyvann

Luchel (33 points) et Enzo De La Vega (32 points), tous

deux pensionnaires du challenge de l’Avenir FFM.

m

50

TROPHÉE PIRELLI

Alex Rodrigues remporte une belle victoire après

une lutte acharnée avec Charly Halope, Alan Agogue et

Rémi Salles. Le pilote Cannois enchaine ainsi deux

podiums dans le week-end et repart du Mans en tête du

provisoire.

La course du dimanche :

1ère

course de l’après-midi sous un ciel nuageux

et sur une piste sèche. Alex Rodrigues effectue comme

hier le meilleur départ. Rémi Salles le talonne mais se

fait doubler par Charly Halope. Après le premier tiers de

course, Rodrigues mène toujours les débats devant 4

pilotes qui le suivent à quelques dixièmes. Au 8ème

tour,

Salles repasse en seconde place mais il fait une petite

erreur au tour suivant et se retrouve en fin de groupe.

Halope passe à l’offensive et trouve une faille et passe en

tête. Rodrigues repasse après plusieurs attaques. Les

derniers tours voient une belle bagarre entre les 4

premiers, les attaques pleuvent mais les positions restent

identiques lors de l’ultime passage sur la ligne d’arrivée.

Au classement provisoire, Alex Rodrigues repart de la

Sarthe en tête avec 46 points devant Alan Agogue et ses

45 points et Rémi Salles (41 points).

Alexandre RODRIGUES (93) et Charly HALOPE (19)

en lutte jusqu’à l’arrivée pour la victoire.

Une fois le drapeau à damier franchi,

moins d’1 seconde les séparait

m

51

v

EUROPEAN BIKES

L'ouverture de la Coupe de France European

Bikes s'est déroulée le week-end dernier sur le circuit

Bugatti au Mans et le moins que l'on puisse dire, c'est

que les pronostics ont été largement déjoués. Venu en

voisin faire une pige, Emmanuel Parisse est reparti en

leader...

Samedi 05 avril

Après les départs de Nicolas Trolard et d'Adrien

Protat vers d'autres championnats, on se demandait quels

pilotes allaient dominer les débats de l'European Bikes.

Laurent Aymonin et Michel Amalric, paraissaient en mesure

de prendre la succession mais c'était sans compter sur

Emmanuel Parisse. Le manceau s'est engagé avec une Aprilia

RSV4 avant de prendre le départ du Bol d'Or, et il a tout

simplement signé la pole avec un chrono impressionnant. La

deuxième surprise est venue du jeune Emilien Jaillet et sa

BMW S 1000 RR. En provenance du Promosport, il a signé

un prometteur 2ème

chrono. Malheureusement pour lui, un

accrochage en fin de course l'a privé de son premier podium.

La victoire s'est donc jouée entre Emmanuel Parisse et

Laurent Aymonin avec l'avantage au pilote Aprilia qui

devance par ailleurs sept BMW S 1000 RR...

Dimanche 06 avril La séance qualificative du dimanche a de nouveau été

dominée par Emmanuel Parisse devant Cyril Brunet

Lugardon et Emilien Jaillet. La course fut de toute beauté

à tous les étages. Parisse et Jaillet se sont disputés la

Dimanche 06 avril La séance qualificative du dimanche a de nouveau été

dominée par Emmanuel Parisse devant Cyril Brunet Lugardon

et Emilien Jaillet. La course fut de toute beauté à tous les

étages. Parisse et Jaillet se sont disputés la victoire jusque

dans le dernier virage et le duel a finalement tourné à

l'avantage de Jaillet. Le vétéran Michel Amalric a complété le

podium. Le bilan du week-end est plus que positif avec des

belles courses, une ambiance très familiale, une boutique afin

de mettre en avant les partenaires et leurs lots et un

kinésithérapeute qui a fait l'unanimité.

Difficile de tirer des enseignements de cette manche

d’ouverture au Mans. Emmanuel Parisse est le leader d'un

championnat qu'il ne dispute pas, envisageant néanmoins de

s'engager sur d'autres épreuves d'ici la fin de l'année. Emilien

Jaillet hésite encore sur la suite à donner à sa saison, mais il a

démontré un beau potentiel. Laurent Aymonin et Michel

Amalric se posent donc comme les principaux favoris pour le

titre parmi la meute des BMW S 1000 RR. Quant à la

catégorie Twin, elle devrait être très disputée avec une demie-

douzaine de pilotes en mesure de s'imposer comme Eric

Dubray et Florent Roudier, vainqueurs chacun d'une manche

au Mans.

La prochaine épreuve de la Coupe de France European Bikes

aura lieu sur le circuit de Nogaro (32) les 24 et 25 mai 2014.

Retrouvez toutes les infos sur

www.european-bikes.com

m

52

Promosport 1000 : Le leader Yannick Pierre, pourtant

vainqueur en 1ère

manche chute de manière surprenante

dans la 2ème

manche et doit laisser le leadership à

Romain Maître qui termine 2 fois 3ème

. Axel Aynie et

Fernando Dos Santos, avec un 0 chacun, perdent gros

dans l’optique du classement général. La performance

du week-end est à mettre au crédit de Jonathan

Goetschy, second puis vainqueur de la 2ème

manche.

Promosport 600 : Tout est bouleversé car

contrairement à la 1ère

épreuve à Nogaro, les 2 courses

de la catégorie ont pu être disputées. Celles-ci ont

donné de belles bagarres pour les places d’honneur.

Alexandre Mottet perd le leadership et rétrograde à la

5ème

place. Grâce à une belle régularité aux avant-

postes, Nicolas Souchon (1/3) et Kévin Meco (4/2)

prennent la tête à égalité de points. Maxime Gucciardi

s’est également illustré en remportant la 2ème

course, il

se rattrape ainsi de son 0 dans la 1ère

manche.

Promo 500 Cup : Thibaud Doutre prend déjà le large

grâce à ses 2 victoires du week-end où il n’a quasiment

pas été inquiété durant les courses. Il compte 17 points

Promo 500 Cup : Thibaud Doutre prend déjà le large

grâce à ses 2 victoires du week-end où il n’a quasiment

pas été inquiété durant les courses. Il compte 17 points

d’avance sur Martial Bellut qui limite les dégâts (3/2). Le

précédent leader, Kévin Lavainne (4/6) rétrograde mais

reste sur le podium. Pierre Sambardier, déjà contraint à

l’abandon dans une manche à Nogaro, fait à nouveau un

résultat nul à Lédenon et ne peut capitaliser sur sa 2ème

place dans la manche 1. Il perd à nouveau de gros points.

Promo Sénior : Alain Cottard poursuit sa domination

sans partage puisqu’il remporte à nouveau les 2 courses

de la catégorie. Avec déjà 31 points d’avance sur Marc

Wormser (2/4 et qui remonte de la 3ème

à la 2ème

place), il

sera compliqué de mettre à mal sa domination. Arnaud

Bourgeois, absent à l’ouverture de la compétition, s’est

illustré en réalisant 2 beaux podiums (2/2).

La prochaine manche des Coupes de France Promosport

se déroulera sur le circuit Carole (93) les 10 et 11 mai.

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