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Revue moto mensuelle gratuite

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ESSAI

SPORT REPORTAGE

INTERVIEW RALLYE

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PLUS BLANC QUE BLANC PLUS BLANC QUE BLANC PLUS BLANC QUE BLANC PLUS BLANC QUE BLANC !!!!

LLLLe monde de la moto à l’image de la société se transforme :

notre passion devient un mode de locomotion visant à gagner du temps dans les embouteillages. Notre tenue doit être la plus limpide voire citadine possible pour ne pas différer des autres quidams de la rue. Les motos doivent se recouvrir de plastique cachant le moteur et protégeant le costume trois pièces certifié CE indéchirable. On étudie comment remplacer nos multicylindres, nos gros monos en lave-linges électriques (ce serait du reste plus pratique pour arriver propre) pour faire moins de bruit et ne pas traumatiser les beaufs des terrasses de café. Etant donné qu’on réduit aussi de plus en plus les limitations de vitesse, il faudra bientôt apprendre à avancer en reculant (ça ne va pas être facile !)

Il faudra aussi arrêter de se saluer sur la route car d’une part c’est

dangereux de lâcher le guidon d’une main et d’autre part les nouveaux conducteurs de motos sont tellement dans la politique du plus blanc que blanc comme disait Coluche, qu’ils deviennent transparents, on ne les voit plus dans la circulation, alors on ne risque pas de les saluer.

Bref, tous ces gens m’indisposent, que les motards soient fiers de

l’être, fiers de leur moto et de notre communauté, gardons les fondamentaux de notre passion.

C’est pourquoi vous lirez dans ce numéro des gens qui ne parlent

pas la langue de bois comme Francis Batta, des organisateurs généreux comme les frères Flammini ou Marc Fontan qui nous proposent l’aventure et de la vie à travers une époque qui en manque, elle, sérieusement.

JEF

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4

N°9 octobre 2012

NNOOUUVVEEAAUUTTEESS 22001133 PP 3377

SSPPOORRTT PP 5500

Réactions des pilotes Moto GP

après le GP d’Aragon Bridgepoint rassemble MotoGP et WSBK Cluzel boucle sa première saison avec style Biaggi remporte le championnat

pour ½ point Un français remporte le Superstock 1000

pour la première fois FSBK d’Albi : Une finale en apothéose

EEVVEENNEEMMEENNTT P 59

AAGGEENNDDAA P 60

Stunt Drift and Furious 2012

EEDDIITTOO PP 33

ACTUALITES P 5

RALLYE P 14

DDaarrkk DDoogg MMoottoo TToouurr DDeenniiss eett sseess 77 ttoouurrss

LL’’ééqquuiippee dduu HHRRCC ddéébbuuttee aauu MMaarroocc

IINNTTEERRIIEEWW PP 2244

FRANCIS BATTA

sans langue de bois JULES CLUZEL

Vice-champion du Monde 2012 FABIEN FORET

Le plaisir pour passion

EESSSSAAII P 31

KKAAWWAASSAAKKII VVEERRSSYYSS 11000000

UUnn ggrrooss ttrraaiill ddaannss llaa ccoouurrssee

Comité de rédaction Directeur de la publication : Jean-François FOREST Rédacteur en Chef : François MICHEL

Comité : Christophe MOIRAND, François MICHEL, Patrice AUBERT Infographiste – Webmaster : Sébastien FOREST E-mail : [email protected] Site : www.motowebzine.fr Les articles sont publiés sous la responsabilité de leurs auteurs. Source : motogp.com ; worldsbk.com ; FFM ; Yamaha; Kawasaki; Fim-live.com ; Ktm; Honda ; Dark Dog Moto Tour, Tunisia Rally Tour

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Le MotoGP vient de confirmer une nouvelle étape pour le Championnat du Monde 2013 et découvrira dès avril prochain le tout nouveau Circuit of Americas. Le nouveau circuit, construit au Texas, sera le troisième circuit américain à accueillir un Grand Prix en 2013, avec l'Indianapolis Motor Speedway et le Mazda Raceway Laguna Seca.

Carmelo Ezpeleta, le CEO de Dorna Sports, a commenté : "Nous sommes ravis de travailler avec Circuit of The Americas afin d'étendre notre programmation aux Etats-Unis et d'avoir un nouveau Grand Prix au Texas. Cet accord représente une incroyable opportunité pour le MotoGP et nous savons que Circuit of The Americas est le promoteur qui nous permettra d'atteindre nos objectifs."

Steve Sexton, le président du circuit, a ajouté : "L'équipe du Circuit of The Americas est très heureuse d'ajouter un nouvel évènement de sports mécaniques majeur à son calendrier 2013, un évènement qui permettra à de nombreux fans de venir voir le MotoGP en personne pour la première fois, dans le tout nouveau complexe sportif d'Austin. Le MotoGP compte de milliers de fans à travers le monde et plus de deux millions se déplacent pour assister aux courses chaque année. C'est une excellente addition à notre programme et elle attirera de dizaines de milliers de fans au Texas, pour un évènement qui aura un impact économique très important pour notre région."

Les billets pour le Grand Prix qui aura lieu au Circuit of The Americas l'an prochain, du 19 au 21 avril 2013, seront en vente dès le 16 octobre 2012, via Ticketmaster.

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Roberto Rolfo a remplacé Mattia Pasini chez Speed Master à partir du Grand Prix Iveco du Japon et jusqu'à la fin de la saison 2012. Arrivé en MotoGP cette année suite à l'introduction du règlement CRT, Speed Master vient d'annoncer que Roberto Rolfo allait prendre la place de Mattia Pasini sur l'ART (Aprilia) du team italien pour les quatre dernières manches de la saison.

Rolfo, qui avait quitté Technomag-CIP Moto2 après l'épreuve de Brno, avait déjà couru dans la catégorie reine en 2005 mais se retrouvera cette fois face à un tout autre challenge et découvrira sa nouvelle machine la semaine prochaine au Motegi. Roberto Rolfo : "Je suis très heureux d'avoir pu trouver cet accord avec Speed Master et je vais donc pouvoir participer aux

quatre dernières courses de la saison, au Motegi, à Sepang, à Phillip Island et à Valence. Ce sera génial d'être de

retour sur une moto aussi puissante et de le faire sur des pistes que j'aime beaucoup. Merci au team de m'avoir

offert cette opportunité. Je souhaite en profiter pour prouver que j'ai toujours le même désir de courir et obtenir

de bons résultats."

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L'équipe Crescent Suzuki et Jack Valentine se sépareront au terme de cette saison eni FIM Superbike World Championship. Valentine avait rejoint l'équipe Crescent Suzuki British Superbike fin 2007 en tant que Team Manager, venant avec un bagage de plus de trois décennies d'expérience en compétition moto. Il avait notamment dirigé sa propre compagnie Valmoto Ltd et avait été en charge de V&M Racing et de FPR (Foggy Petronas) en WSBK.

La saison dernière, Valentine fut un pilier de l'arrivée du pilote MotoGP John Hopkins au sein de l'équipe Crescent Suzuki BSB. Cette année, il amena l'équipe Crescent FIXI Suzuki Superbike en mondial pour la première fois de son existence dans le championnat sur la durée d'une saison. Il a de nouveau fourni son expérience ses précédentes campagnes BSB pour guider le team d'Hopkins et de l'ex-champion BSB Leon Camier, ainsi que toute une équipe de mécanos (dont la plupart étaient nouveaux en championnat du monde) vers structure capable de jouer le podium pour sa première saison.

Jack Valentine a déclaré : « J'ai apprécié mes 5 ans avec Crescent Suzuki Superbike et ce fut fantastique de travailler avec toutes les personnes impliquées sur ce laps de temps et je suis bien entendu triste de partir. Ce fut très bon de travailler avec Suzuki, et ils furent réellement derrière le projet durant mon passage ici et je leur souhaite tout le succès possible pour le futur. Toute l'équipe a été fantastique durant la période lors de laquelle j'y étais en charge et nous avons passé de bons moments ensemble. Je suis heureux de partir en laissant le team dans une position positive en World Superbike et espère qu'ils pourront capitaliser là-dessus, après tout le dur labeur nécessaire pour atteindre cette position. A charge du team maintenant de récupérer les récompenses dignes. Je souhaite remercier toutes les personnes ayant été impliquées dans ce périple si mémorable pour moi; ils sont trop nombreux pour être énumérés, mais je sais qui ils sont et je me suis fait de bons amis en 5 ans ici. Je suis sûr que nos relations se poursuivront. Je souhaite à l'équipe le meilleur pour 2013 et au-delà et ai hâte de les retrouver dans le futur ».

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Kenan Sofuglu évolue seul sur sa planète en ayant remporté le Championnat du Monde Supersport pour la troisième fois récemment. Il s'est adressé à la presse internationale après avoir remporté le titre et s'est d'abord exprimé sur ce que cela signifiait pour lui maintenant. "Je pense que les choses vont être très animées pour moi car

je vais avoir beaucoup de conférences de presse chez moi, en Turquie, étant donné que je suis le seul pilote Turque et

que ma fédération organisera beaucoup de conférences de presse quand je serais de retour au pays. Cela me fatigue

beaucoup".

Pour Sofuoglu, sa victoire après une année passée en Moto2 est remarquable, et il a tenté de classer

chacune de ses victoires en championnat. "C'est mon troisième titre, mais le premier avec Kawasaki", a-t-il déclaré. "En 2007; c'était plus facile car à trois courses de la fin j'ai remporté le titre. Le moment le plus difficile était en 2010

car Eugene me pressait et que Lascorz était très rapide. Je pensais que cette année serait facile, mais j'ai eu un gros

problème avec mon genou, une disqualification et j'ai perdu quelques points à cause de certaines pénalités, ce qui a

rendu les choses difficiles. Je pensais que je ne remporterais pas le titre à cause de la malchance. Mais lors des deux

ou trois dernières courses, je pouvais facilement gagner la course. Je pilotais la meilleure moto dans la meilleure

équipe et quand je voulais doubler quelqu'un, je pouvais le faire facilement".

La saison 2012 a été une véritable bataille entre Kawasaki et Honda, mais pour Sofuoglu, même si ce

n'était que sa première année sur cette machine, c'était la bonne décision pour lui. "Je pense que sur certains

points, la Kawasaki est la meilleure", a-t-il dit. "Il y a quelques points difficiles, comme sur les pistes bosselées, où

nous avons vécu des moments compliqués. Mais à la fin de la course, c'est une autre histoire. Je pense qu'en course,

les pilotes Kawasaki ont un gros avantage car le moteur est meilleur et que l'électronique, en particulier dans les

freinages, est très bon. Ma moto rend mon travail très facile". 8

Kenan SOFUOGLU En scoot ou à moto, le turc reste

le roi du bowling !!!

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9

La FIM vient de publier une mise à jour du calendrier provisoire du Championnat du Monde MotoGP 2013,

avec un total de dix-neuf Grands Prix.

Cette nouvelle version du calendrier provisoire de la saison 2013 vise à ajouter le Grand Prix qui aura lieu au Texas, au Circuit of the Americas, ainsi qu'un changement de date pour l'épreuve du Sachsenring, qui devrait désormais avoir lieu le 7 juillet plutôt que le 14.

- 31 mars – Qatar* Doha/Losail - 14 avril – TBC - 21 avril – Americas, Austin - 05 mai – Espagne (STC), Jerez de la Frontera - 19 mai – France, Le Mans - 2 juin – Italie, Mugello - 16 juin – Catalogne, Catalunya - 29 juin – Pays-Bas**, Assen - 7 juillet – Allemagne, Sachsenring - 21 juillet – Etats-Unis***, Laguna Seca - 18 août – Indianapolis, Indianapolis - 25 août – République Tchèque, Brno - 01 septembre – Grande-Bretagne, Silverstone - 15 septembre – Saint-Marin & Riviera di Rimini, Marco Simoncelli Misano - 29 septembre – Aragón, Motorland - 13 octobre – Malaisie, Sepang - 20 octobre – Australie, Phillip Island - 27 octobre – Japon, Motegi - 10 novembre – Valence, Ricardo Tormo-Valencia

* Course nocturne - ** Course le samedi - *** Uniquement pour la catégorie MotoGP - STC (Contrat à l'étude) - TBC (A confirmer)

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Le Superbike célèbre cette année sa 25e saison

d'affilée, et comme le suggère le taux de vainqueurs

semaine après semaine, peu de saisons ont démontré une

telle compétition en termes du nombre élevé de pilotes à

se battre pour une victoire en course.

Le record absolu du nombre de vainqueurs en une

saison le plus élevé est de 10 et date de 1989 lorsque la

compétition SBK était encore toute jeune. A l'époque,

chaque manche incluait bon nombre de pilotes invités

locaux, mêlés aux pilotes réguliers - ce qui faisait

logiquement monter le nombre de vainqueurs.

Jusqu'ici, en 2012, neuf pilotes se sont imposés. La

dernière fois que ce chiffre a été atteint, c'était en 2001,

lorsque quatre manufacturiers différents - Aprilia, Ducati,

Honda et Suzuki - fournissait les motos.

Désormais, les pilotes invités sont bien moins

nombreux et se retrouvent souvent sur des machines

moins compétitives, avoir neuf vainqueurs en seulement

13 manches en 2012, et après seulement 25 courses au

lieu de 26 (en raison de l'annulation de la première course

de Monza), est un événement remarquable.

Le total des neuf pilotes a débuté en Australie,

avec Max Biaggi et Carlos Checa. Un autre pilote, qui

signait sa première victoire personnelle, l'a rejoint à Assen

lors de la troisième manche, en la personne de Sylvain

Guintoli, qui courait sous les couleurs d'Effenbert Ducati à

l'époque.

(il s'imposera avec PATA Ducati plus tard dans l'année

également). Jonathan Rea a aussi remporté une course à

Assen. En six courses, quatre vainqueurs différents s'étaient

déjà distingués.

A l'issue de la septième course, un cinquième

vainqueur venait les rejoindre : Tom Sykes a triomphé dans la

seule course disputée à Monza. Une manche plus tard, à

Donington, Marco Melandri a apporté à BMW la première

victoire de leur histoire, devenant le cinquième manufacturier à

s'imposer en 2012, avec seulement 8 courses réalisées.

Rea s'imposait dans la deuxième course en Angleterre,

et depuis ce moment jusqu'à la dernière course de Silverstone,

ceux qui s'étaient déjà imposés avaient remis le couvert. Tout

cela changeait lorsque l'adolescent Loris Baz fonçait vers une

belle victoire à Silverstone. Sept vainqueurs en 18 courses.

Guintoli, Sykes, Melandri et Biaggi ont chacun signé des

victoires jusqu'au Nürburgring où Chaz Davies (ParkinGO MTC

Aprilia) est devenu le huitième homme à s'imposer en 2012.

Eugene Laverty s'ajoutait enfin au total en remportant la

deuxième course de Portimao.

Guintoli, Sykes, Melandri et Biaggi ont chacun signé des

victoires jusqu'au Nürburgring où Chaz Davies (ParkinGO MTC

Aprilia) est devenu le huitième homme à s'imposer en 2012.

Eugene Laverty s'ajoutait enfin au total en remportant la

deuxième course de Portimao.

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Le calendrier SBK 2013 a été dévoilé par la FIM et comporte 15 manches comme prévu. L'une d'entre elles est encore sous réserve de confirmation contractuelle et doit encore être officialisée.

La nouvelle saison débutera de façon traditionnelle en Australie, avec des tests officiels le lundi et le mardi d'avant-course. Le weekend de course en lui-même se déroulera du 22 au 24 février. Phillip Islan a accueilli 43 courses individuelles SBK ; un total qui aurait dû être porté à 44 dans l'annulation due à la pluie en 2001. Le circuit de l'état de Victoria est ainsi le tracé ayant été le plus souvent visité dans l'histoire du SBK (22 fois).

Un intervalle d'un weekend sépare la manche ouverture de la seconde, sur le tout nouveau circuit international de Buddh, à New Dehli (Inde). Cette nouvelle aventure sera précédée par un court test officiel le mercredi pour permettre aux équipes et aux pilotes de se préparer pour le weekend de course, qui se déroule du 8 au 10 mars.

La première manche européenne sera à Motorland Aragon, du 5 au 7 avril, avant celle d'Assen, aussi en avril, sur le dernier weekend du mois.

Monza revient au programme pour la 5ème manche entre le 10 et le 12 mai. La première des deux visites du SBK en Grande-Bretagne sera pour Donington Park. Les fans se donneront rendez-vous du 24 au 26 mai sur le classique à proximité de l'aéroport.

La manche de Portimao du 7 au 9 juin est encore sous attente de confirmation, mais un accord est attendu pour peu. Une manche demeure à confirmer, le 23 juin, avant la manche italienne d'Imola, du 28 au 30 juin.

Le Moscow Raceway est le théâtre de la 10ème manche du championnat, du 19 au 21 juillet. Retour en Grande-Bretagne dans la foulée, du 2 au 4 août. La trêve estivale offre un break en août, avant que la saison ne reparte avec la 12ème manche le 1er septembre, sur le populaire tracé du Nürbürgring, en Allemagne.

Un autre long break intervient avant la manche américaine de Laguna Seca, et l'action ne revient en piste que le 27 septembre. Le jour de course passe cette fois au dimanche 29. Des USA vers Magny-Cours, il n'y a ...qu'un pas, et la manche française suit dès la semaine suivante, le 6 octobre !

La seconde manche espagnole de la saison est également la 15ème et dernière du calendrier FIM 2013 provisoire, à Jerez de la Frontera. La finale se tiendra la dimanche 20 octobre. Il s'agit du retour du Superbike en Andalousie pour la première fois depuis 1990.

Les dernières confirmations et modifications pour obtenir le calendrier définitif sont encore attendues, et seront communiquées comme d'habitude par la Fédération Internationale de Motocyclisme.

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Le pilote FIXI Crescent Suzuki John Hopkins a décidé de prendre un congé sabbatique en 2013 du sport moto professionnel afin de retrouver l'intégralité de ses moyens avant d'envisager les prochaines étapes de sa carrière.

Tout au long de la saison 2012, Hopkins a été aux prises avec plusieurs blessures et a été contraint à l'abandon au début du rendez-vous du World Superbike en France à cause de sa blessure à la hanche. En janvier, il avait été amputé d'une partie d'un doigt en raison des séquelles d'une blessure dont il avait été victime en 2011 avant de chuter lourdement lors des essais de pré-saison en Australie où il s'était cassé la main. Il a dû subir six interventions chirurgicales, dont une de chirurgie correctrice qui a échoué. Il a ensuite contracté une grave infection et une amputation partielle du doigt en l'espace de quatre mois. Puis, il s'est cassé la main, six semaines seulement après l'amputation, ce qui a nécessité la 29e intervention chirurgicale de sa carrière, à seulement 29 ans ! Hopkins a fait son retour au guidon de la Suzuki GSX-R lors de la manche d'Imola, mais a ensuite eu un accident deux événements plus tard à Monza, un énorme high-side qui l'a grièvement blessé à la hanche.

Hopkins était de nouveau revenu à la compétition après une course de repos, mais il a lutté avec sa blessure à la hanche lors de la fin de la saison. Il a montré un aperçu de son talent en terminant à la quatrième place du championnat du monde de MotoGP en 2007 et grâce à ses fantastiques performances en BSB en 2011. Il n'a cependant jamais été au sommet de sa forme, ce dont il a besoin pour être compétitif sur la scène mondiale. Hopkins sera de retour chez lui au Etats-Unis pour de nouveaux tests sur sa hanche blessée et décidera ensuite de son futur.

« J'ai vraiment eu mal à la hanche depuis l'accident de Monza et je sais que c'est une priorité de retrouver la santé avant de recourir à nouveau », a déclaré Hopkins. « Je n'ai pas envie de m'impliquer avec l'équipe FIXI Crescent Suzuki pour 2013 si je ne suis pas en mesure de me donner à 100% parce que ma blessure est un problème récurrent. Même si c'est une décision difficile, c'est la bonne. Je retourne aux Etats-Unis pour une série de tests, puis nous déciderons quelle sera la meilleure solution. S'il s'agit d'une arthroplastie de la hanche ou quelque chose de similaire, je suis prêt à faire les efforts pour revenir en bonne santé et au sommet de ma forme. En ce moment, ma blessure m'influence dans tout ce que je fais, tant chez moi que sur les courses. J'ai donc besoin de faire le tri. J'ai toujours le désir et la passion de courir avec les meilleurs pilotes du monde, mais à chaque fois que je suis gonflé à bloc pour la prochaine saison, ma hanche est rapidement douloureuse et elle me rappelle que je dois faire attention et je ne peux pas le faire lors que je fais des courses. »

« Tout le monde dans l'équipe m'a supporté cette année, car ils savent ce que j'ai vécu. Je tiens donc à adresser mes remerciements à eux pour tous les encouragements et leur soutien. J'aimerais remercier tous les fans et mes sponsors personnels, en particulier Arai, Alpinestars et Monster, qui sont avec moi depuis si longtemps. Ils ont tout le temps été derrière moi et je suis désolé que cela n'ait pas fonctionné cette année, mais j'espère être de retour !»

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La finale la plus excitante des 25 ans de l'histoire du Championnat du Monde Superbike à Magny-Cours est un nouveau chapitre écrit dans le Hall of Fame SBK. Lors d'une journée qui a vu le triomphe de la moto française avec quatre vainqueurs différents en cinq courses (Jeremy Guarnoni en STK1000, Sylvain Guintoli en SBK à l'issue de la course 1, Jules Cluzel en Supersport et Guillaume Raymond dans la dernière manche de KTM European Junior Cup), deux célèbres pilotes chevronnés que sont Régis LACONI et Sébastien CHARPENTIER, mais également l'Australien double Champion du Monde Supersport Andrew Pitt, ont reçu leur prestigieuse médaille des 25 ans.

Pour Régis Laconi, vice-champion 2004 en WSBK avec l'équipe d'usine Ducati Fila, c'est une reconnaissance importante de sa réussite dans une carrière entièrement dédiée aux deux roues et durant laquelle il est rapidement devenu l'une des figures les plus appréciées dans le paddock SBK. Le natif de Saint-Dizier a participé à 173 courses pour le compte d'Aprilia, Ducati et Kawasaki, montant à 28 reprises sur le podium, dont 11 victoires, la première datant d'Imola en 2001 sur une Aprilia RSV1000. Il en a ensuite remporté dix autres entre 2004 et 2005 avec l'équipe d'usine Ducati et a manqué de peu de remporter le titre. Contraint de se retirer de la compétition après un accident malheureux durant les essais à Kyalami en 2009, Régis a depuis lors décidé de se concentrer au vélo, sa seconde passion.

Si Laconi n'a pas eu l'occasion de goûter aux joies de la victoire à domicile sur le circuit de Magny-Cours, Sébastien Charpentier a eu cette chance en 2006, lorsqu'il y remportait se deuxième titre dans une catégorie dans laquelle il s'est fait un nom. Sébastien détient le record de pole positions (22) et lors des 87 courses auxquelles il a participé, il est monté sur le podium 23 fois, signant 13 victoires. Douze d'entre-elles ont été acquises entre 2005 et 2006 avec deux titres consécutifs conquis avec Ten Kate Honda.

Un Champion du monde Supersport en cache un autre. Véritable gloire du SBK, Andrew Pitt a frappé la première fois en 2001, avec Kawasaki (une première pour le constructeur d'Akashi), puis une seconde fois en 2008 avec Ten Ken Honda. Apprécié pour ses compétences exceptionnelles comme pilote d'essai, l'Australien aux multiples talents a remporté deux titres et s'est offert 7 victoires en Supersport. En 2005 et 2006, il a également piloté pour Yamaha Motor Italia en Superbike avec d'excellents résultats à la clé, dont le meilleur est sa victoire dans la course 2 à Misano en 2006. Après avoir raccroché pour de bon au début de l'année 2012, son entrée dans le temple de la renommée du SBK vient couronner une carrière satisfaisante et pleine de succès en course pour Pitt.

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Marc Fontan aime le répéter : « Il n’est pas besoin de partir dans les déserts à l’autre bout du monde, on peut très bien vivre l’aventure en France » et bien je peux vous dire qu’au départ de ce 10ème Dark Dog Moto Tour à Val de Reuil, j’ai bien vu 220 aventuriers prêts à en découdre sur les quelques 3.000 kilomètres qui les séparaient de Toulon. Certes, ils n’y sont pas tous arrivés mais l’Aventure c’est l’Aventure comme disait Claude Lelouche. Le Dark Dog Moto Tour, c’est bien tout cela : des visages aux yeux de plus en plus cernés au fil de la semaine, des barbes qui poussent, des démarches moins souples après plus de 400 kilomètres dans les jambes, des regards moins rieurs qu’au début mais néanmoins remplis d’une intensité de l’action, d’un reflet de courage et d’audace, de compétition et d’entraide.

Participer à une telle épreuve revient à se couper du monde pendant une semaine. Dix jours durant lesquels on se fiche pas mal de l’économie qui ne va pas, des politiciens qui se foutent de nous, de notre patron, notre banquier, notre belle-mère et j’en passe, tous ces empêcheurs de tourner en rond qui empoisonnent la vie. Le Dark Dog Moto Tour, c’est une récréation, une bouffée d’oxygène dans la vie d’un motard.

Toute cette belle équipe nous ramène aux

fondamentaux de notre passion : la liberté, l’arsouille et la solidarité. Durant l’épreuve, j’ai souvent vu un concurrent bien que préoccupé par son chrono, stoppé pour demander à un pilote arrêté si tout allait bien, tirer celui qui ne s’en sort plus avec son road-book, aider à tourner ou à remonter une moto qui fatiguée peut-être venait de se répandre sur la route.

Même les gendarmes qui encadrent l’épreuve

sont supers avec les participants ; le paradis je vous dis mais bien sûr, la béatitude ça se mérite ; l’épreuve est longue, difficile, piégeuse quand la pluie s’en mêle comme à cette édition. Il vaut mieux se présenter au départ avec un minimum de préparation physique car même si la rime est sympathique, Kronenbourg et Moto

Tour ne font pas obligatoirement bon ménage !

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Denis La couronne du Dark Dog Moto Tour reste

fermement visée sur la tête du roi Bouan. Denis Bouan vient de passer la ligne d’arrivée à Toulon avec, au classement final, plus de 1 mn 15 s d’avance sur Mathieu Gines et Julien Toniutti.

Si cette septième victoire était annoncée depuis

quelques jours, Denis Bouan a su gérer son avance dès la première journée à Val-de-Reuil dimanche dernier même s’il a cédé plusieurs victoires d’étapes à Mathieu Gines et Julien Toniutti.

Après la spéciale de nuit du Mont-Faron Michelin Moto Care Product remportée samedi soir par Julien Toniutti devant Denis Bouan et Will Milios, la spéciale de dimanche à Puget-Ville faisait figure de vraie finale pour le podium de cette 10e édition.

Une nouvelle fois aux avant-postes, Will Milios, pilote du team Kawasaki Maccio Racing, l’emporte à Puget-Ville. Mais cette victoire juste devant Mathieu Gines, Denis Bouan et Olivier Four ne suffit pas au rédacteur en chef de Moto et Motards pour arracher la trosième place du classement général à Julien Toniutti. Le pilote KTM a défendu jusqu’au bout sa place sur la troisième marche du podium en terminant à 1 s 30 de Will.

Au classement final, Will Milios devance son

coéquipier Lionel Richier, impressionnant au guidon de sa Kawasaki Versys 1000. Le Maccio Racing ferait presque un tir groupé mais Olivier Ulmann sur sa KTM a réussi à résister à la remontée du troisème mousquetaire Kawasaki, Olivier Four, qui avait chuté en Haute-Savoie. Bruno Schiltz a une nouvelle fois fait parler son Suzuki GSR 750 dans la spéciale de Puget-Ville. Il termine 8e de ce 10e Dark Dog Moto Tour devant le Varois Julien Vezzuti (MV Agusta) et Jérémy Poncet (KTM).

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16

Dimanche 7 octobre

Parti sous la pluie au milieu de la nuit (1er départ à 5 h 30), Denis Bouan, dernier vainqueur du Dark Dog Moto Tour, prend déjà une petite longueur d’avance sur la concurrence. Le pilote de la Yamaha R6 Holiday Inn est en tête du classement du jour (avant pénalités) alors qu’une centaine de pilotes (sur les 220 engagés) sont de retour à Val-de-Reuil après les deux spéciales du jour.

Olivier Four, pilote Kawasaki du Maccio Racing, s’est imposé d’une courte tête sur Denis Bouan ce matin dans la première spéciale sur le circuit Carole. Denis a repris le meilleur en début d’après-midi lors de la spéciale disputée dans les rues de Val-de-Reuil. Derrière Denis et Olivier, séparés de 3 secondes en fin de journée, Julien Toniutti fait la bonne opération et prend la 3e place (avant pénalités). Le pilote KTM s’est bien défendu à Carole face aux pistards. Julien prend la 4e place derrière Four, Bouan et Mathieu Gines. En revanche, il termine dans la roue de Denis Bouan lors de la spéciale en ville.

Lundi 8 octobre

Parcours épique pour les 207 rescapés de l’étape du jour entre Val-de-Reuil et Angers. Partis à 4 h du matin pour les premiers, ils étaient encore 216 en course ce matin. Les spéciales difficiles et la météo apocalyptique vont rester un moment dans les mémoires.

La pluie diluvienne du jour et les routes piégeuses n’ont pas déstabilisé Denis Bouan qui fait carton plein aujourd’hui en remportant les trois spéciales du jour. Le pilote Yamaha Holiday Inn s’impose d’abord d’autorité sur la délicate spéciale de Bessé-sur-Braye avec plus de 10 secondes sur Will Milios. Le pilote de la Kawasaki Maccio Racing a tenu tête à Matthieu Gines (Honda Berry Race Tecmas) sur ce parcours de 4 km près du Mans. Mais Mathieu Gines a pris sa revanche sur les deux passages de la spéciale en ville d’Angers en terminant à deux reprises juste derrière Denis Bouan mais devant Julien Toniutti et sa KTM. Deuxième de l’étape du jour, Mathieu Gines fait la bonne opération et remonte de la quatrième à la deuxième place au général à 26 secondes de Denis Bouan.

Franck Coudert fait encore mieux. 17e ce matin au départ de Val-de-Reuil au guidon de sa Ducati Multistrada, Franck a surpris tout le monde en terminant quatrième sur les deux spéciales en ville. Il fait un bond à la neuvième place au général. Belle performance aussi de Vincent Gagnard (Honda), vainqueur du jour en catégorie Sport.

Les side cars ont profité du terrain délicat pour se placer aujourd’hui. Thierry Laforest et Georges Beigne terminent 15e et premier side. Benjamin Colliaux prend encore le meilleur en Scooter devant Thierry Kessler et Pierre Fredet. La météo n’a pas favorisé les Classiques. Nick Ayrton fait la meilleure performance du jour et termine 35e. Jean Berrabah s’impose en 3 roues et Carlo Scanu en 125.

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Longue et difficile étape aujourd’hui entre Angers et Montluçon ! Même si la météo est plus clémente qu’hier, le parcours reste délicat à négocier sur les 395 km de cette troisième journée. Les premiers pilotes sont à nouveau partis avant l’aube, à 6 heures du matin pour le haut du tableau, direction l’Indre-et-Loire vers la première des deux bases chrono de cette 10e édition du Dark Dog Moto Tour. Au jeu de la régularité (il s’agit de respecter une moyenne de 50 km/h sur un parcours non signalé à l’avance), Olivier Four est le meilleur en s’approchant au plus près du temps de référence sur les 15 km de cette base chrono. La tête de course au classement général, Denis Bouan, Julien Toniutti et Will Milios, fait un tir groupé avec un écart minime de 0,20 s. Seul Mathieu Gines un peu de terrain à 1,10 s.

Sur l’exercice de la base chrono, plusieurs 125 en profitent pour se mettre en valeur, Michel Bonneau (KTM), toujours en tête de la catégorie, François Aupierre (Yamaha) et Franck Vignal (KTM) font jeu égal avec Olivier Four.

Cet après-midi, la seule mais très sélective spéciale du jour permet à Julien Toniutti, champion de France des Rallyes 2012 sur KTM, de mettre un peu la pression sur Denis Bouan (Yamaha Holiday Inn). Sur le parcours tourmenté du Barrage du Prat près de Montluçon, Julien réussit à battre Denis, une victoire toute psychologique

puisqu’il reprend seulement 0,76 s sur ses 46,7 s de retard sur Denis Bouan, en tête depuis le premier jour. En revanche, Julien réduit significativement son retard sur Olivier Four (10e de cette spéciale) et s’offre une victoire d’étape.

Derrière Julien Toniutti et Denis Bouan, Will Milios (Kawasaki Maccio Racing) poursuit son beau parcours à 1,96 s du vainqueur. Will gagne encore une place au général aux dépens de Bruno Schiltz qui accuse 12 s de retard sur le vainqueur dans la spéciale du jour.

Nicolas Derrien (KTM) revient sur le devant de la scène après sa chute à Carole et termine 6e et 1er en catégorie Sport. Nicolas Ayrton (Suzuki) garde la main en Classique comme Christophe Laforest et Georges Beigne en Side car et Michel Bonneau en 125. Pierre Fredet (BMW) s’offre sa première victoire en Scooter et David Perret (Piaggio) en 3 Roues.

Mardi 9 octobre

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Mercredi 10 octobre Quatrième journée de course forte en émotion et en

rebondissements. Cela débute dès la première spéciale à Saint-Genest près de Montluçon. Alors que Denis Bouan (Yamaha Holiday Inn) et Mathieu Gines (Honda Berry Race Tecmas) terminent avec 0,03 s d’écart, on trouve à nouveau Will Milios (Kawasaki Maccio Racing) en troisième place dans leur sillage. Julien Toniutti (KTM) perd du terrain sur Saint-Genest et termine 5e à plus de 5 s de Bouan. On retrouve aussi dans le top 10, Olivier Ulmann (KTM) et Franck Coudert (Ducati).

Les side-cars ont aussi apprécié cette spéciale. Thierry Laforest et Georges Beigne (Suzuki) décrochent la 4e place à 5 s seulement de Denis Bouan, Bruno Lescane et Hubert Roche (Voxan) sont 7e et Christophe et Sylvie Lebert (Yamaha) 9e et Jean-Louis Damois et Nicolas Guichard (Yamaha DJ Sport) 10e.

Julien Toniutti et Mathieu Gines s’offrent ensuite une grosse frayeur sur le parcours de liaison. Ils se sortent indemnes d’un spectaculaire accident (une voiture leur a coupé la route). Cet accident les autorise à retarder leur passage sur la spéciale du Col de Durbize. Du coup, ils profitent d’une route plus sèche et s’imposent avec plus de 10 s sur la concurrence. Bruno Schiltz avait pourtant fait le show avec sa Suzuki GSR 750 quelques minutes plus tôt en battant Will Milios et Denis Bouan, qui devance Sébastien Fassouli (Aprilia) et le premier side car de Jean-Louis Damois et Nicolas Guichard.

Piqué au vif, Denis Bouan a remis les pendules à l’heure dans le deuxième passage sur le sec à Durbize en prenant d’autorité la tête avec près de 3 s d’avance sur Mathieu Gines, Julien Toniutti, Will Milios, Olivier Four (qui a préféré assurer sur le premier passage), Lionel Richier et Bruno Schiltz.

La mésaventure de Mathieu Gines lui permet de décrocher aujourd’hui la victoire d’étape devant Julien Toniutti et Denis Bouan. Malgré une concurrence de plus en plus pressante, Denis Bouan conserve la tête du classement général alors qu’on atteint la mi-course. Il conserve près de 25 s d’avance sur Mathieu Gines. Julien Toniutti et Will Milios font la bonne affaire du jour en gagnant une place aux dépens d’Olivier Four qui a perdu 20 s dans le premier passage du Col de Durbize.

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Jeudi 11 octobre Bouleversements aujourd’hui entre Belleville et

Thonon-les-Bains avec trois spéciales particulièrement corsées. Deuxième au classement général ce matin, Mathieu Gines perd le contact avec Denis Bouan en raison d’une chute dans le premier passage de la Spéciale de la Croisette. Le pilote Honda Tecmas passe 3e au classement général derrière Julien Toniutti (KTM). Denis Bouan (Yamaha Holiday Inn) fait carton plein avec trois victoires sur les trois spéciales du jour et compte plus d’une minute d’avance sur la concurrence.

Denis Bouan a été particulièrement impressionnant ce matin dans la très délicate spéciale du « Chemin de la guerre », une route étroite, bosselée et parsemée de feuilles humides qui a incité la plupart des pilotes à la prudence. Denis Bouan boucle ce Chemin de la guerre avec près de 5 s d’avance sur Will Milios (Kawasaki Maccio Racing) et plus de 8 s sur Mathieu Gines. Julien Toniutti (KTM), Franck Coudert (Ducati) et Nicolas Derrien (KTM et 1er Sport) pointent à plus de 10 s. Les side cars profitent à nouveau du terrain pour se placer dans le haut du tableau. Christophe Laforest et Georges Beigné terminent 11e à 14 s de Bouan devant Jean-Louis Damois et Nicolas Guichard et Christophe et Sylvie Lebert.

Denis Bouan s’impose aussi sur les deux passages de la spéciale de la Croisette devant Lionel Richier (Kawasaki Maccio Racing) très à l’aise au guidon de son Versys 1000. Richier prend du coup la 3e place de l’étape du jour derrière son coéquipier, Will Milios, toujours incisif sur sa ZX-6R. Lionel Richier fait un bond de la 9e à la 5e place au général ce soir. Julien Toniutti, Romain Taurel (Husqvarna) et William Mettra (MV Agusta) se partagent les places d’honneur du jour, comme Vincent Gagnard (Honda) et Nicolas Derrien (KTM) en catégorie Sport. Après leurs chutes lors du premier passage, Mathieu Gines et Olivier Four limitent la casse sur le second passage mais perdent beaucoup de temps sur la tête de course. En side-car, Jean-Louis Damois et Nicolas Guichard (Yamaha DJ Sport) s’imposent après une très belle performance dans la montée de la Croisette. Stéphane Gueguin l’emporte en Classique, Jean Berrabah en 3 Roues et Barbara Collet en Scooter devant Benjamin Colliaux qui conserve la tête au général.

La remise des prix vient d’avoir lieu à Thonon en présence de Louis Bulle, le pilote de la Dark Dog Academy, en bonne voie de rétablissement après sa chute au printemps dernier.

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Vendredi 12 ocotobre Journée très contrastée entre Thonon-les-Bains et le Pôle mécanique d’Alès Cévennes,

contraste météo d’abord et surprise à l’arrivée de la Spéciale Rallye d’Alès ce soir. A deux jours de l’arrivée, la course est relancée.

Les 192 concurrents encore en course ont d’abord quitté Thonon sous une pluie battante pour rejoindre la spéciale de l’Observatoire. Mais après la pluie, c’est un épais brouillard qui a surpris les pilotes sur cet autre versant du Col de la Croisette. Après le passage de quelques concurrents, la direction de course a décidé d’annuler cette spéciale pour des raisons de sécurité.

Après une matinée pluie et brouillard, la caravane du Dark Dog Moto Tour a retrouvé le soleil et les routes sèches à la mi-journée, direction Alès pour une longue étape marathon menant à une spéciale sur la piste rallye du Pôle mécanique. A Alès, on attendait un nouveau baroud de Denis Bouan, l’homme du pays. Contre toute attente, c’est Mathieu Gines qui s’impose sur le parcours tortueux de 2 km de la piste rallye. Il se paie même le luxe de devancer même Denis Bouan de plus d’une seconde, Will Milios de près de 2 secondes mais surtout Julien Toniutti de plus de 3 secondes. Cette victoire inattendue permet à Mathieu de revenir dans la même seconde que Julien avec la deuxième place au général en ligne de mire. Ca risque donc d’être chaud demain matin lors de la spéciale sur le circuit de vitesse alors qu’il reste deux journées de course.

Coup de chapeau aussi à Barbara Collet. Au guidon de son TMax, elle décroche le 11e temps sur cette spéciale plus adaptée aux supermotards. Les belles places de Jérémy Poncet (KTM SuperDuke), 7e, Nicolas Lemonnier (HVA Nuda), 8e ou encore de Vincent Gagnard (Honda XR 650) et Benoit Heintz (KTM SMR 690) en catégorie sport en sont la preuve.

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Samedi 13 octobre

L'avant-dernière étape du Dark Dog Moto Tour 2012 a commencé au point du jour avec la spéciale sur le circuit d'Alès. La course de 5 tours sur le circuit des Cévennes s'est jouée à couteaux tirés entre Mathieu Gines et Denis Bouan. Le pilote Honda s'impose avec 0,34 seconde d'avance sur le pilote Yamaha. Troisième, Olivier Four reprend sur circuit de précieuses secondes après sa chute en spéciale jeudi dernier. Quatrième à plus de 15 s, Julien Toniutti cède la deuxième place au général à Mathieu Gines.

Lors de la seconde épreuve du jour, la très rapide spéciale sur route de Ginasservis, Denis Bouan donne du gros gaz pour prendre la première place. Mathieu Gines (à 1.75) et William Milios (à 3.70) suivent en prenant de gros risques. Ces deux-là jouent des places sur le podium en concurrence avec Julien Toniutti qui termine quatrième à 8,33 s, et concède de précieuses secondes pour cette bataille pour la deuxième et troisième place. Rien n'est donc joué pour le podium final ! Avant la ligne d'arrivée, il faudra encore déjouer ce soir les pièges de la spéciale du Mont-Faron-Michelin Moto Care Product, et demain d'une base chrono et de la spéciale de Puget-Ville. La moindre erreur peut coûter cher !

En catégorie Sport, Nicolas Derrien a profité de cette journée pour ravir la tête du classement à Vincent Gagnard. Belle performance aussi de Karine Sliz, deuxième de l'étape dans cette catégorie. En Scooter, Barbara Collet poursuit sa remontée au général en signant encore le scratch de la journée. Nicolas Ayrton continue son cavalier seul dans la catégorie Classique en s'adjugeant le 46e temps scratch de la journée.

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Dimanche 14 octobre Julien Toniutti remporte ce soir la spéciale de nuit Mont-Faron Michelin Moto Care Product. Le champion

de France des Rallyes 2012 joue son va-tout dans les dernières spéciales de la 10e édition du Dark Dog Moto Tour pour reprendre la deuxième place sur le podium.

Julien devance Denis Bouan d’une grosse demi seconde et profite de cette montée nocturne du Faron pour augmenter son avance sur Will Milios qui le talonne au classement général. Il reprend aussi plus de 10 secondes à Mathieu Gines mais cela ne lui suffit pas ce soir pour retrouver sa place sur la deuxième marche du podium. La dernière spéciale de dimanche à Puget-Ville fait donc figure de grande finale qui décidera du podium de ce Dark Dog Moto Tour 2012.

Dans le Top 10 de cette spéciale de nuit, on retrouve Lionel Richier, étonnant d’efficacité au guidon de sa Kawasaki Versys 1000, Bruno Schiltz avec sa Suzuki GSR 750, Jérémy Poncet et Olivier Ulmann et leurs KTM SuperDuke, Julien Vezzuti, le Varois en MV Agusta Brutale 1090 et Olivier Four en Kawasaki ZX-6R. Après sa chute du matin à Alès, Vincent Gagnard s’impose en catégorie Sport ce soir. Barbara Collet fait à nouveau le show avec son Yamaha TMax et termine 21e et 1er scooter. Nick Ayrton confirme sa place de meilleur Classique comme Jean Berrabah en 3 Roues et Michel Bonneau en 125.

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L'attente est terminée. Depuis le 2 Juillet, Honda a annoncé son retour officiel sur le secteur spécifique des rallyes-raids dans le but de rivaliser au plus haut niveau sur le prochain Dakar.

Trois mois plus tard, le 2 Octobre, le nouveau CRF 450 RALLYE a été révélé à Cologne, en Allemagne.

Ayant participé neuf fois dans la catégorie

des motos dans le Rallye Paris - Dakar, de 1981 à 1989, et ayant remporté 5 victoires en 9 ans, la Honda revient sur les compétitions des rallyes off road avec une nouvelle moto, la CRF 450 RALLYE. Un projet basé sur le CRF450X, et une équipe de cinq coureurs: le Portugais Helder Rodrigues, le Brésilien Felipe Zanol, le Britannique Sam Sunderland, l'Amérique du Nord Johnny Campbell et Javier Argentine Pizzolito.

Cette nouvelle équipe du HRC fera ses débuts au Rallye du Maroc, endroit idéal pour effectuer le premier test grandeur nature de l'équipe et ainsi de faire le shakedown des motos. La première étape du Rallye était prévue le 15 Octobre dernier. Les 55 concurrents motards s’élancaient pour une épreuve d’une semaine du 15 au 20 Octobre comptant 6 étapes pour un total de 2074 km dont 1544 km de secteurs chronométrés.

Arrivé au Maroc le 11, l'équipe HRC a fait deux jours d'essais dans les dunes de Merzouga, en tant que premiers tours de roues de la machine avant le rallye.

Helder Rodrigues: «C'est un honneur pour moi de faire

partie de l'équipe HRC. C'est une grande opportunité

dans ma carrière et je ferai de mon mieux pour remercier

Honda pour la confiance qu’ils ont placée en moi. Toute

l'équipe se réunit pour la première fois au Maroc pour le

Rallye du Maroc et c'est fantastique de travailler avec de

nombreux ingénieurs expérimentés. J'aime la moto et je

suis confiant parce la CRF 450 RALLYE s’est

grandement améliorée depuis le premier test ; je pense

pouvoir faire une bonne course, ce qui donnerait au team

un bon résultat. "

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Nous avons rencontré Francis Batta, Team Manager de l’équipe Suzuki-Alstare, à l’occasion de la finale du Championnat du Monde Superbike sur le circuit de Magny-Cours. Sans détour et en toute sincérité, l’une des figures emblématiques du championnat nous livre son avis sur la situation actuelle du Superbike et de la compétition moto internationnale. Une présence qui annonce un retour ? Reste à lire pour le savoir …

Moto Webzine : Que pensez-vous de la saison de Suzuki cette année ? Francis Batta : Question difficile. J’ai toujours pensé que la Suzuki était une bonne moto. Je reste convaincu que c’est l’une des meilleures du plateau. Il faut savoir que Suzuki a arrêté tout développement. Je ne connais pas bien la structure de Paul (ndlr : Denning), je ne sais pas si comme chez Alstare il a les bancs d’essai, les bancs moteur, des ingénieurs pour le développement. Pendant des années nous avons développé des kits qui, par la suite, passaient chez Yoshimura etc … C’est une moto qu’on connaissait à fond. Je suis convaincu que si nous avions eu les fonds cette saison et si ma santé l’avait permis évidemment, c’est une moto qui peut arriver tous les week-ends entre la troisième et la cinquième place. Moto Webzine : Justement, comme vous évoquez le sujet, comment va la santé ? Francis Batta : Ca va bien même si j’ai mis six mois et que ça a été difficile mais maintenant ça va. Moto Webzine : Peut-être moins de stress car gérer une équipe de compétition au quotidien reste dur … Francis Batta : Physiquement, c’est éprouvant. On ne fait plus bien la différence entre les choses qui sont importantes et celles qui ne le sont pas. On a tendance à ce que la passion prenne toujours le dessus.

Moto Webzine : Peut-on espérer vous revoir en 2013 ? Francis Batta : Je suis venu ici (ndlr : à Magny-Cours pour la manche WSBK) pour assister à la fin du championnat, en espérant voir une victoire de Max parce que j’ai beaucoup d’amitié pour lui, c’est un gars exceptionnel même si c’est un caractère mais bon, c’est un grand champion, et j’espère vraiment dans sa victoire. Je n’oublie pas et je pense que lui non plus, que c’est le team Alstare et moi en particulier qui l’a ramené à la compétition alors qu’il était abandonné sur le Rocher à Monaco. Il est en passe de gagner son deuxième titre. A côté de cela, je suis venu prendre la température, voir un peu ce qui aller se passer, voir ce que les décisions prises au niveau de Bridgepoint et d’Infront vont apporter car personne ne le sait réellement, ça reste assez flou. Une annonce de ce type, la veille d’une finale de championnat du monde reste assez étonnant, ils auraient pu donner ça un mardi par exemple en étant un peu plus clair. Si j’ai une possibilité, oui, je rentrerai. Moto Webzine : Il y avait des contacts bien avancés entre vous et MV Agusta, cette voie reste une piste ou on oublie ? Francis Batta : Mon histoire avec MV remonte à très loin. Je suis venu en Italie en 1982 avec l’idée de faire gagner une moto italienne. C’était mon rêve. Je ne me suis pas retrouvé chez MV qui ne roulait plus à l’époque, pas non plus chez Cagiva pour finalement aller chez Sanvenero qui est un petit constructeur italien avec lequel on a construit des 125cc et des 500. On a alors gagné un GP de France à Nogaro. En 125cc, on a évidemment gagné beaucoup de GP avec Tormo, Bianchi … Je suis ensuite passé comme directeur sportif chez Ducati puis chez Cagiva à l’époque de Claudio et

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Gianfranco Castiglioni, et je suis devenu directeur général du Championnat du Monde Superbike. C’était la première année du Superbike, j’étais complètement absorbé par ça. Pour différentes raisons, j’ai décidé d’abandonner ce poste et décidé de refaire un team. La première personne m’ayant aidé dans ce projet est Claudio Castiglioni, il m’a offert les motos pour un pilote belge qui malheureusement est décédé Mickaël Paquet et un pilote italien Marco Luchinelli. On a recommencé en Supersport. Flammini m’avait demandé à l’époque de relancer le championnat 600. On en a fait le championnat supersport qui est devenu le championnat intercontinental puis championnat du monde. J’ai fait les deux premières années avec Ducati et les frères Castglioni. Ca veut dire que mon cœur a toujours été porté du côté de Varese. Aujourd’hui, ce n’est plus Claudio, c’est Giovanni, le fils. On discute et s’il y a une possibilité on le fera. Les temps sont difficiles, ils sont centrés sur le problème du produit de pouvoir vraiment répondre aux attentes du client … et pour le moment la compétition est un tout petit peu à part. Mais on y travaille et si on arrive à trouver ce qu’il faut, peut-être bien que … Moto Webzine : Cette attirance du côté italien s’explique peut-être que vous retrouvez chez eux cette passion qui vous anime ? Francis Batta : C’est ça, c’est l’homme du nord qui découvre la passion italienne et ça ne m’a jamais quitté. J’ai réussi chez Suzuki car j’y ai amené ma passion car les japonais ne sont pas du tout passionnés, il sont très cartésiens etc … A chaque voyage au Japon, je les mettais un peu sans dessus-dessous parce que j’arrivais convaincu de faire mes trucs avec de l’enthousiasme et je dois dire qu’ils m’ont suivi pendant treize ans et le jour où ils m’ont dit qu’ils arrêtaient la compétition a vraiment été pour moi traumatique. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de reprendre une autre marque japonaise et j’ai refusé de le faire. Si je rentre dans la course, ça ne sera jamais avec une autre marque japonaise que Suzuki. Je pense que je resterai Suzuki à vie dans le cœur.

Moto Webzine : On parlait tout à l’heure des annonces tardives de championnat, comment voyez-vous l’avenir MotoGP, Superbike ? On a l’impression que tout le monde se cherche actuellement … Francis Batta : J’ai lâché en interview il y a plus de quatre ans où on me demandait selon moi quelle était la solution. A l’époque, la MotoGP avait quatorze motos sur la grille. Il ne fallait pas chercher de midi à quatorze heures, les MotoGP étaient ici en Superbike qui rassemblait à l’époque tous les constructeurs. Encore aujourd’hui, à la place de Carmelo Ezpeletta, je choisis les quatre ou cinq teams officiels du WSBK, et leur dis « vous venez en MotoGP et vous pouvez travailler encore un peu plus sur ces motos Superbike ». Par contre en Superbike, on diminuerai les frais en bloquant l’électronique en faisant une moto un peu plus stock, on va se mettre d’accord avec les organisateurs des différents championnats européens pour établir le même règlement. Pour le Championnat du Monde Superbike, on inscrira 24 pilotes avec 6 places libres pour les wild-cards. L’année suivante les quinze premiers au classement général du championnat du monde seront automatiquement pris et tous les vainqueurs des championnats nationaux passent comme permanents s’ils le veulent. Moto Webzine : Ce qui revient donc à créer véritablement une filière entre les deux championnats ? Francis Batta : Ils appartiennent au même groupe. Avant, nous avions Infront qui avait les droits sur les motos dérivées de la série et Dorna qui avait les droits sur les prototypes mais qu’ils oublient ça ! Certaines motos du WSBK sont des prototypes, il ne faut pas se leurrer. Si on regarde les châssis de certaines motos, ça n’a rien à voir avec un châssis de série. Je le sais pour avoir été team officiel.

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Moto Webzine : Pour rebondir sur le sujet, ne pensez-vous pas que cette évolution du règlement WSBK qui s’éloigne aujourd’hui de plus en plus des motos de série (du moins pour les motos de tête qui sont de vrais protos) peut nuire au Championnat du Monde Superbike à terme ? Francis Batta : Ca a déjà nuit. On commence à se retrouver dans les mêmes conditions que la MotoGP était. Ne refaisons pas la même erreur ! On a le matériel ici, puisque c’est le même matériel, il le prend ici pour le mettre là-bas. Moto Webzine : Peut-on contourner un peu le souci économique actuel aussi ? Francis Batta : Dans tout ça, on rentre dans le gros business. Infront a racheté le championnat à Flammini donc ils ont investi de l’argent. Bridgepoint avait déjà Dorna. Je ne suis dans les comptes ni des uns ni des autres. Infront est un gros groupe où la moto représentait très peu. Bridgepoint est un groupe énorme où la moto représente aussi très peu. Il faut voir si ils gagnent de l’argent avec la MotoGP et le Superbike mais s’ils n’en gagnent avec aucun, pourquoi en tenir deux ? Je ne sais pas, mais c’est leur problème. Y-a-t ’il place pour deux championnats ? Je pense qu’il y a place car il y aura toujours des gros concessionnaires qui voudront faire le championnat de leur pays si les coûts sont raisonnables. En regardant encore le calendrier 2013, si tu demandes aux gars de partir en Inde, en Australie, aux Etats-Unis, en Russie, de venir ici à Magny-Cours pour descendre à Jerez alors que quinze jours avant tu étais peut-être au Portugal à Portimao qui est un désert dans le désert… Il faut revenir sur terre, il n’y a pas besoin de quinze courses ou le promoteur nécessite de ces quinze courses car il prend des ronds quand il va à Portimao et se manque complètement de ceux qui crèvent là-bas, car le discours est là. Pourquoi allons-nous à Portimao ? Pourquoi va-t-on en Inde ? Car c’est un nouveau marché, car ça intéresse les constructeurs, on va avoir 100.000 personnes ? J’ai connu les premières courses en Indonésie, en Malaisie etc … où il y avait deux pecnauds dans les tribunes. Pourquoi devons-nous aller au Qatar, est-ce que les teams y ont un intérêt économique ? Non ! Alors où est l’intérêt ? Ce sont les bonnes questions à se poser. Si pour pouvoir soutenir le championnat on a besoin de l’argent du Qatar car il est réinvesti dans la production TV ici en Europe, c’est autre chose mais il faudrait l’expliquer un tout petit peu aux gens. La non communication est la mère de toutes les discordes.

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Moto Webzine : Jules, quelle est le sentiment de remporter une victoire à domicile, devant son public ? Jules Cluzel : C’est certain que ça a une saveur particulière surtout que j’étais un peu maudit avec le GP de France jusque-là. J’ai eu un peu de malchance en qualifications avec pas mal de problèmes électroniques, ce qui fait que je n’ai pu améliorer mes chronos de la veille même si je suis quand même parti depuis la première ligne. La course s’est très bien passée avec un bon feeling. Elle n’était pas simple à gérer car elle était très longue sur une piste piégeuse. Je suis d’autant plus content de l’avoir gagné devant ma famille, le public, les fans et les futurs fans aussi peut-être … c’est cool ! Moto Webzine : Dans ces conditions d’adhérence précaire, ça rajoute sans doute quelque chose en plus ? Jules Cluzel : C’est sûr, ça rajoute quelque chose de plus. J’ai su resté concentré et pu prouver que dans des conditions difficiles et devant mon public, j’arrivais à finir en tête. Moto Webzine : De façon plus générale, tu participais cette année au Championnat du Monde Supersport pour la première fois, il semblerait que l’essai soit transformé. Peut-on penser te revoir en 2013 dans les mêmes conditions en Championnat du Monde Supersport ? Jules Cluzel : C’est probable bien que ça ne soit pas encore discuté. On a plusieurs possibilités et reste à voir laquelle sera la meilleure pour l’année prochaine. Autrement, c’est vrai qu’il y a des chances que je reste en Championnat du Monde Supersport.

Moto Webzine : Quels sont les éléments ou paramètres t’ayant motivé dans le choix de ce team pour t’accompagner dans ce nouveau challenge ? Jules Cluzel : Le team a une belle expérience et c’’était aussi l’une des seules grosses opportunités que j’ai eu avant le début de saison. Même si ça n’a pas été facile car il a fallut trouver du budget ; je suis aujourd’hui d’autant plus content de l’avoir fait avec cette équipe car ça s’est très bien passé et j’ai eu un très bon feeling avec eux cette année. Moto Webzine : Venant du Moto2, as-tu conservé ton style de pilotage ou as-tu dû l’adapter à cette nouvelle catégorie ? Jules Cluzel : En effet, c’est différent, je me suis donc adapté en changeant un petit peu mon style. J’ai maintenant un style personnel que tout le monde peut voir à la télé, je l’adapte un petit peu, j’essaye aussi de m’améliorer et pour être meilleur l’année prochaine. Moto Webzine : J’imagine que quand on roule bien sur un circuit, on l’apprécie plus facilement ? Jules Cluzel : C’est sûr, ça aide. J’ai parfois bien aimé des circuits en ayant eu de la malchance ensuite dessus mais ce n’est pas pour autant que je ne les aime pas. Sans parler de gagner une course ou pas, c’est surtout une question de performance, ça s’est bien passé.

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Moto Webzine : Au soir de cette saison, peux-tu nous dire les points forts et les points faibles de ta Honda CBR 600 RR cette année face à ses concurrentes? Jules Cluzel : C’est un avis perso … Ça reste une très bonne moto avec laquelle on a parfois eu certains déficits pour suivre Kenan (ndlr : Sofuoglu), maintenant on sait poyrquoi et nous allons travailler pour l’année prochaine, ici ou ailleurs je ne sais pas. Nos points positifs sont leurs aspects négatifs et sur un tour c’est relativement équilibré, ce n’est pas sur les mêmes endroits que nous sommes pareils. C’est l’avantage du Supersport qui, avec des motos différentes, garde un niveau très proche même s’il n’y a peut-être pas autant de constructeurs représentés que ce qu’on souhaiterait. Cette année s’est plutôt résumé à un duel Kawa-Honda et je suis content d’avoir aidé Honda à gagner le titre constructeur. Moto Webzine : Travailles-tu de manière rapprochée avec Sam Lowes ton co-équipier ou chacun reste-t-il de son côté car bien qu’équipier, vous êtes tout d’abord les premiers rivaux en piste ? Jules Cluzel : Ca n’a pas été facile en milieu de saison car nous étions très proches et la situation a mis un peu de confrontation entre nous mais ça m’a aussi aidé à être rapide. J’étais en meilleure position que lui sur le fait d’avoir à attaquer sans avoir trop de connaissance de la machine. Pour Sam, c’était sa seconde année et il voulait être champion du monde. Ca a été plutôt difficile pour lui d’accepter ça, il y a eu quelques petites tensions mais globalement ça s’est bien passé par rapport à ce que ça aurait pu être. Moto Webzine : A l’image du Superbike, l’électronique embarquée en Superpsort est-elle en train de prendre une importance grandissante ? Si oui, es-tu favorable à cette tendance ? Jules Cluzel : Ça prend une part importante, c’est ce qui est intéressant et qui différencie du Moto2. Ensuite favorable ou non, je m’en fous ; tant que j’ai une moto deux roues et 6 vitesses c’est bon.

Moto Webzine : A l’heure où beaucoup de personnes pensent que le Moto2 ne représente pas obligatoirement la préparation idéale pour accéder au MotoGP, penses-tu que le Championnat du Monde Superbike (dans son ensemble) offre un meilleur débouché vers la catégorie reine des GP ? Jules Cluzel : Je pourrai le dire le jour où j’y serai car pour l’instant, je ne sais pas. Moto Webzine : La course nationale est toujours un moment particulier pour un pilote. Tu as visiblement trouver les moyens de la gérer efficacement … Quelles sont les recettes à appliquer pour y parvenir ? Jules Cluzel : C’est vrai que ce week-end, Barrier, Guintoli et moi-même gagnons. Je crois qu’on a peut-être fait limite mieux à Silverstone avec Superbike et Supersport. Pour moi, ça s’est bien passé, je me suis amusé, le chat noir est parti pour la manche française et je serai ainsi encore plus relax pour l’année prochaine.

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Avec la simplicité et la sincérité des grands, à l’occasion de la finale du Championnat du Monde Supersport sur le circuit de Magny-Cours, Fabien a répondu à nos questions en nous livrant son avis sur l’état actuel des choses de la compétition moto au niveau international et nous glisse quelques indices sur son avenir. Alors pour le découvrir, il ne reste qu’à lire …

Moto Webzine : Peux-tu nous dire ton programme pour 2013 ? Fabien Foret : Normalement je devrai rester en Championnat du Monde Supersport sur Kawasaki, il reste à voir le team mais voilà la direction que ça prend. Moto Webzine : Félicitations pour ta course même si tu aurais souhaité une autre issue … Fabien Foret : Oui je suis un peu frustré même si je ne suis pas mécontent de ma course et de la cinquième place dans ces conditions qui ne sont pas celles que j’affectionne le plus mais je reste frustré dans le sens où si ça avait été sec, ça aurait été une autre paire de manches. Moto Webzine : 12 saisons en Mondial Suersport, ne peut-on pas dire que tu es en train de tordre les idées reçues sur la politique de jeunisme actuel ? Fabien Foret : Je prends toujours du plaisir en essayant de toujours être performant, de jouer devant et c’est le cas, c’est donc pour ça que je continue. Je n’essaye pas de durer mais juste de me faire plaisir et tant que c’est le cas, ça explique que je sois encore là. Moto Webzine : Depuis l’année dernière notamment, tu sers de locomotive à un jeune pilote dans ton équipe. Penses-tu que l’on puisse exploiter les mêmes qualités chez un jeune que chez une personne un peu plus expérimentée ? Fabien Foret : Il n’y a pas d’âge pour progresser même si un jeune pilote a plus à apprendre avec une marge de manœuvre plus importante et plus intéressante. Même à 39 ans avec mon expérience, j’apprends toujours des choses et je suis friand de cette situation donc il n’y a pas d’âge. Néanmoins, quand un jeune débute, il a une marge de progression plus importante.

Moto Webzine : Les motos satellites semblent aujourd’hui assez proches des machines officielles. Avec la qualité d’une bonne équipe, penses-tu que le combat puisse s’équilibrer ? Fabien Foret : Oui, il n’y a pas un fossé mais toujours une petite différence qui est énorme en 600 car comme tout est assez serré de manière générale, le peu d’avantage ou plutôt de désavantage que tu as se paye contant. Malgré tout on peut bien figurer sur une moto privée ou semi privée comme c’est le cas pour moi cette année. Ensuite en Superbike, c’est une autre paire de manches, quasiment impossible je crois.

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Moto Webzine : Qu’est-ce qui fait marcher Fabien Foret aujourd’hui ? Fabien Foret : Comme je me fais toujours plaisir, j’ai envie de mettre toutes les chances de mon côté donc ce n’est pas forcément plus compliqué de se maintenir au niveau, la motivation de m’entraîner physiquement pour être prêt est toujours présente. Je sais que c’est un sacrifice pour figurer devant. Tu finis simplement les saisons un peu plus éprouvé et sur les chutes t’essayes de tomber un petit peu moins rapidement peut-être bien que si tu es prêt physiquement il n’y a pas trop de souci. Moto Webzine : Les chutes font peut-être un peu plus mal avec le temps ? Fabien Foret : Non, je pense que tu te fais aussi mal à 19, 29 ou 39 ans. C’est plus sur la récupération que sur les blessures que ça influe.

Moto Webzine : Quelles seraient selon toi, les pistes à prendre pour que les grilles de départ se remplissent de nouveau ? Fabien Foret : Quand il n’y a pas d’argent, il n’y en pas. Si tu n’as pas les moyens pour acheter une Ferrari, même en la mettant à moitié prix, ça ne va bénéficier qu’à une ou deux personnes sans pour autant changer le physionomie du problème. C’est sûr que c’est une situation économique générale qui fait que toutes les grilles sont moins fournies dans les catégories mais y a-t-il réellement une solution à ça ? Je n’en suis pas certain.

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Quoi de mieux pour tester une moto qu’une étape du Dark Dog Moto Tour 2012? En effet, par son tracé sinueux, mêlant grands axes au sortir des importantes agglomérations, départementales entrelacées (voire chemins de chèvre ;-) ) et milieu urbain agrémenté de quelques traversée de virages ruraux, nous avons ici un panel au grand complet. C’est donc au guidon de la Kawasaki Versys 1000 que je m’élance au petit matin (il fait encore nuit) depuis Angers pour rejoindre la ville de Montluçon. Contact, moteur, c’est parti.

Les yeux encore un peu collés (il n’y a rien à

faire, je ne suis pas matinal) - témoins d’une courte nuit de sommeil (et non le signe d’un dormeur invétéré) – je m’élance dans l’agglomération angevine fortement encombrée en ce mardi matin. Pour la plupart, les bus accompagnent les enfants en cours, les automobilistes rejoignent leur lieu de travail tandis que moi je tente de faire le mien. Pour une prise en main de véhicule, les embouteillages matinaux vous plongent directement dans le vif du sujet et je prends ça comme une situation intéressante dans le cadre de l’essai.

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Dès les premiers tours de roue, je vois que je suis bien assis,

que les commandes tombent facilement sous les mains (ou sous les pieds), une bonne ergonomie donc. Tout ça me positionne dans un bon état d’esprit tant cette moto semble accueillante pour son pilote. Néanmoins, le premier hic ne tarde pas à venir. Coincé dans les bouchons du Maine et Loire, je m’aperçois (je fais référence à la circulation et non à la boisson), que les 239 kg de notre destrier sont bel et bien présents et ne cessent de vous le rappeler dans des remontées de files par exemple ; ce qui demande une implication un peu exagérée du conducteur ayant ainsi rapidement les biceps qui gonflent. Ce n’est pas grave, nous allons rapidement sortir de cet imbroglio général pour en venir enfin aux espaces routiers plus ludiques. C’est sur un sol mouillé que cette journée débute, une humidité qui ne nous lâchera quasiment pas de la journée, les cumulus ayant choisi le même itinéraire que le nôtre ce jour-là. Cela nous permet de constater l’excellente tenue de route de notre Versys 1000 chaussée de Pirelli Scorpion très homogènes qui procurent une excellente stabilité à vitesse soutenue ainsi qu’une bonne adhérence sur les revêtements divers des rues et petites routes. Les départementales empruntées sont agréables et forment un véritable parcours routier « motard ».

Nous en profitons pour noter l’excellent caractère moteur de notre moto ; dès 4.500 tr/min, le moteur reste plein montrant une bonne allonge jusqu’en zone rouge. Cette disponibilité moteur est sans doute l’un des points forts de cette moto. Ce 4 cylindres en ligne de 1.043 cm3 se plie en … 4 pour satisfaire vos envies sportives comme vos désirs de virées touristiques tranquilles entre potes.

Rien à dire côté freinage qui s’avère à hauteur des prétentions de la machine. Les routes dégagées nous permettent d’apprécier une bonne protection du pilote, bien abrité au niveau du buste, grâce à une bulle ajustable sur une plage d'environ 30 mm. Sa hauteur se règle sans outil, à l'aide de deux molettes placées en façade de bulle tandis que les jambes trouvent refuge grâce aux flancs de carénage évasés. La journée avance, avance et d’un coup je pense à mon

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Nous avançons à bonne allure et commençons à reprocher à notre Kawasaki son manque de vivacité ; la moto est lourde à inscrire en courbe et physique dans les changements d’angle. Elle accepte d’être brusquée mais il faut s’employer démesurément pour obtenir le résultat souhaité. Il est aussi temps de remarquer l’excellent travail des suspensions, à la fois en terme de confort et d’efficacité. La moto est saine, tenant ses points de corde sans avoir à l’y maintenir outre mesure, les chaos de la route sont correctement amortis ; aucun doute n’est permis, la fourche réglable en précharge et en détente ainsi que l’amortisseur arrière unique horizontal Back-link sont opérationnels. Un amortisseur aisément réglable grâce à un dispositif indépendant permettant d'adapter la

grâce à un dispositif indépendant permettant d'adapter la précharge à la présence d'un passager ou de bagages, une opération simple et rapide s’effectuant manuellement sans outil. Nous en venons enfin au système KTRC dont bénéficie la Versys 1000 ; ses trois modes d'utilisation couvrent des situations très variées, en permettant d'opter pour un comportement sportif ou plutôt de négocier des revêtements incertains en toute confiance. Trois modes s'offrent au choix du conducteur : les modes 1 et 2 privilégient l'accélération, tandis que le mode 3, très rassurant, assouplit la conduite sur chaussée glissante. Bien sûr, il est aussi possible de désactiver le système.

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A notre arrivée à Montluçon, je suis frais et heureux (je n’ai pas de moustique sur les dents grâce au casque intégral). La Kawasaki Versys 1000 est une bonne et agréable moto, très polyvalente, à laquelle on reprochera son poids à l’influence négative sur sa maniabilité. En revanche son moteur, son autonomie et son confort seront de réels atouts. Une moto à bord de laquelle il fait bon vivre pouvant convenir au jeune motard comme au pilote plus aguerri, notamment aux roule-toujours.

Félicitations à Lionel RICHIER pour sa 5ème place au Dark Dog Moto Tour 2012 sur cette moto.

Dure, dure, la vie d’un essayeur moto chez MOTO WEBZINE !!!

Réservoir de 21,5 litres =

+ de 300 km d’autonomie

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Le Diavel a d'abord été officiellement présenté au public lors du Salon de la moto à

Milan en 2010. Cette moto est aujourd’hui l’un des modèles les plus désirés chez Ducati.

Le style italien avec un excitant line-up qui voit le phare de carbone Diavel désormais

exclusivement en carbone rouge tandis que le Diavel se décline en trois très belles

couleurs: The Dark Diavel en noir mat et deux autres qui introduisent le bleu métallisé ou le

fameux rouge Ducati orné d'élégantes rayures blanches, le tout agrémenté de jantes

blanches.

Ce Diavel 2013 semble mêlé subtilement un design innovant et un état de l'art-

technologie, une pour donner au final une moto qui a maintenant établi une nouvelle

référence dans le segment sport cruiser

Construit pour avoir une présence et une prestance imposante, le Diavel prend

souhaite agrémenter la relation « pilote-moto » d’un grand confort. Pour les connaisseurs de

la technologie, l’ABS Ducati Traction Control et les Ducati Riding Modes fournissent une

sophistication qui inspire confiance à bord de cette Ducati authentique qui induit un style de

vie sportif confortable. La fusion des mondes de puissance et de style semble ici bien

atteinte avec une précision convaincante. Un pneu de 240 se chargera de la transmission de

la puissance avec l’asphalte combiné au travail d’un bon châssis.

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La Streetfighter 848 délivre un pur plaisir motard avec la combinaison sophistiquée d'un

moteur Testastretta 11 ° et la géométrie d'un cadre de renforcement qui assure une bonne agilité.

Avec une arrivée de puissance souple et douce, une ergonomie revisitée et la DTC, le agressif de

cette Ducati est défini pour créer l’intérêt.

La Streetfighter S (155 cv en version libre) tire son âme de la Superbike 1098 à qui elle mêle

avec raffinement son attitude de combattant nu pour créer un cocktail de Desmo adrénaline.

La Ducati Streetfighter S a marqué les esprits dès sa première apparition à Milan en

Novembre 2008. Son élégance l’a rapidement placé parmi les nakeds extrêmes. Son look de maxi

roadster énervé correspond au des amateurs de naked et la 848 Streetfighter renforce le désir de

l'accessibilité de tous les jours.

Le 848 est habillé en rouge avec un cadre rouge Ducati pour les traditionalistes, alors que la

furtivité superbe noir souligne l’image agressive du Streetfighter là où le jaune offre une troisième

option audacieuse et élégante. La Streetfighter S est livrée en rouge Ducati et en "Race titane mat".

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En 2013, la famille Superbike de Ducati Superbike introduit quelques versions blanches tirées de la 1199 Panigale, alors que le Tricolore Panigale 1199 S continue fièrement comme le chef de file.

Le 848 EVO est disponible dans les couleurs traditionnelles de Ducati avec cadre rouge et jantes noires, ou en noir avec cadre noir et jantes noires ou bien encore un troisième choix avec cadre rouge et jantes rouges. Pour 2013, le 848 EVO édition « Corse » arrive avec dans ses valises un nouveau réservoir de carburant en aluminium sans oublier de s'habiller aux couleurs Ducati Corse Team Test en noir et gris mat.

Le 848 EVO Ducati représente un moyen intéressant

d'entrer dans le monde des Superbikes Ducati. La 848 EVO édition « Corse » est équipée en plus d'une nouvelle aluminerie portée sur son réservoir de carburant, le Ducati Traction Control (DTC), d’une suspension arrière Öhlins et de belles galettes de frein de 330mm de diamètre.

Pour les plus heureux possesseurs qui pourront faire gambader leur destrier sur piste en version libre, cette 848 EVO affichera une puissance de 140ch pour un couple de 98Nm avec un poids ne dépassant pas les 167 kg à sec.

La puissance c’est bien, mais faut-il encore pouvoir la freiner et de ce côté pas de souci particulier en vue non plus puisque Brembo équipe la moto d’étriers de frein Monobloc.

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La nouvelle livrée équipée du label Corse Test en noir et gris mat n’est autre que cette très belle Corse 848 EVO Special Edition, une finition qui ajoute l'instinct de course avec un style pur et simple. Le nouveau réservoir de carburant en alu léger est formé en 2 mm d'épaisseur. La refonte de cet élément permet globalement au modèle un perte de poids d’1kg tout en augmentant la capacité du réservoir de 2,5 litres pour un total de 18 litres embarqués une fois le passage à la pompe terminé.

Equipé du contrôle de traction Ducati à 8 niveaux (DTC), la Corse Édition spéciale dévoile véritablement son jeu encore plus loin sur parcours routier ou sur piste. Combinez le renforcement électronique avec la sensation supérieure procurée par l’amortisseur Öhlins entièrement réglable et 330mm disques de frein avant et il est clair que le nouveau modèle mérite bien son label «Special Edition».

L'édition spéciale Corse 848EVO utilise des concepts identiques DTC et DQS que la Panigale 1199. Le DQS permet le passage des vitesses sans nécessité de couper les gaz au moment d’engager le rapport supérieur, ce qui peut aider à sauver des fractions de seconde vitaux dans la poursuite des chronos les plus rapides. La nouvelle livrée édition Corse 848EVO spécial est fixé contre le cadre en treillis rouge et jantes noires.

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Les toutes nouvelles Street Triple et Street Triple R vous séduiront sans doute par leur nouveau châssis plus dynamique, offrant davantage d'agilité et de précision sans compromettre la stabilité. L'amélioration de la répartition du poids et de la géométrie devrait offrir une conduite sportive et réactive. Leur style agressif, au moteur dénudé, est là pour rappeler qu'elles sont destinées à un public motard averti.

Le nouveau silencieux a été placé plus bas, abaissant le centre de gravité de la moto et améliorant sa maniabilité et sa réactivité. Son poids, plus léger de 6 kg par rapport à la version précédente, et son centre de gravité, offriraient un mouvement plus fluide,

Les Street Triple et Street Triple R battent au rythme du fameux 3 cylindres Triumph. Le son et le couple du moteur 3 cylindres 12 soupapes à refroidissement liquide et sa boîte 6 vitesses à rapports rapprochés vous griseront de bonheur à chaque sortie de virage.

CHÂSSIS : Pour 2013, la nouvelle Street Triple a été complètement revue. Pour atteindre son but, elle possède un tout nouveau châssis en aluminium, ainsi qu’une nouvelle boucle arrière. Le châssis n’est pas simplement plus léger ou plus rigide, il est d’abord optimiser pour l’agilité, la tenue de route et le plaisir de pilotage. Son design est épuré grâce au nombre réduit de pièces et de soudures. La fourche inversée de 41mm est totalement réglable permettant aux pilotes aguerris de régler la moto comme ils souhaitent. L’amortisseur arrière de est réglable à la fois en pré-charge et en compression tandis que la moto est freinée par les disques de 310mm que pincent de puissants étriers Nissin 4 pistons à montage radial.

ÉCHAPPEMENT BAS : Les Street Triple et Street Triple R ont un échappement trois en un en inox en position basse. Ce nouveau positionnement abaisse le centre de gravité pour une conduite se voulant plus excitante.

ABS DÉCONNECTABLE : Le système ABS en option sur la Street Triple R et en option sur la Street Triple, vous permet de faire face à toute situation imprévue. L'ABS peut être déconnecté depuis le tableau de bord et se réactivera automatiquement au démarrage de la moto. Le système en option sur la Street Triple R possède différents réglages dont un réglage "Race". Il peut aussi être déconnecté.

MOTE UR 3 CYLINDRE S 675 CM3 : Les Triumph Street Triple et Street Triple R battent au rythme du moteur 3 cylindres 675 cm3

à refroidissement liquide. Le moteur, avec une zone rouge à 12 650 tr/min offre d'excellentes performances et un son reconnaissable. Couple à bas régime et performance dans les tours, si les promesses sont tenues, le moteur 3 cylindres définirait parfaitement l'esprit sportif.

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Un style plus incisif, un contrôle plus précis, des fonctionnalités plus puissantes. Dotés de performances moteur et châssis de premier plan combinés avec un haut niveau de confort, les modèles FJR1300A et FJR1300AS sont taillés pour de longues distances. Pour 2013, Yamaha annonce la nouvelle génération de FJR1300, qui offrent aux voyageurs sportifs des lignes plus nettes, un meilleur contrôle du moteur comme du châssis et des fonctionnalités nettement plus évoluées devraient renforcer les sensations de conduite. Améliorations apportées au moteur pour 2013 : Système Yamaha de contrôle électronique de l’ouverture des gaz (YCC-T) Système de contrôle de la traction (TCS) Régulateur de vitesse Système Yamaha D-MODE de cartographie de l’injection à deux positions Corps d’injection repensés Nouveau système d’échappement et nouvel embout de silencieux Cylindre sans chemise revêtu d’un placage en céramique Nouveau couvercle moteur Système d’embrayage électronique (YCC-S) de Yamaha avec nouvelle fonction « Stop Mode » (modèle FJR1300 AS uniquement) Modifications apportées au châssis pour 2013 : Nouveau pare-brise électrique réglable Nouveau haut de carénage Nouveau bas de carénage doté d’un panneau réglable optimisé Nouveaux phares doubles optiques avec feux à LED Nouveaux clignotants à LED Réglages de suspension avant et arrière optimisés Nouveau mécanisme de réglage électronique de la suspension (FJR1300AS uniquement) Nouvelle fourche inversée (FJR1300AS uniquement) Nouveau tableau de bord multifonction LCD haut de gamme Nouveaux commodos multifonctions Nouvelles caractéristiques de pneus avant et arrière Nouvelle béquille centrale Nouveau revêtement latéral de la selle Nouveaux feux arrière Nouveaux repose-pieds passager en deux parties

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Après les YZF-R1, YZF-R6 et YZF-R125 « Race-Blu » dévoilées à Misano, les XJ6 et FZ8 2013 viennent compléter

cette série originale et contemporaine. En plus de ce nouveau coloris, les FZ8 et Fazer 8 héritent de nouvelles

suspensions réglables et d’un tout nouveau silencieux. La nouvelle version SP noir et gris mat de la XJ6 vient renforcer

ce roadster urbain avec une selle en deux parties, un kit sticker spécifique et des caches façon carbone.

Yamaha a choisi le MotoGP de Misano pour dévoiler ses nouveaux modèles Race Blu. À Misano, Yamaha a dévoilé pour la première fois les YZF-R1, YZF-R6 et YZF-R125 « Race-Blu Serie », à côté des nouveaux modèles de compétition YZR-M1 ayant inspirés la série Race Blu. Ce nouveau coloris se caractérise par un savant mélange de « Yamaha Blue » et « Matt Grey », qui crée un style aux accents urbains distinctif de la série Race Blu. Des jantes de couleur bleue confèrent aux motos « Race Blu Serie » une présence incontournable et une allure résolument contemporaine. Les trois modèles YZF, les modèles XJ6 et FZ8 se déclineront dans ce coloris inédit en 2013.

Pour 2013, la Fazer 8 semi-carénée et la FZ8 « Naked » sont équipées de suspensions avant et arrière réglables qui permettent au conducteur d’adapter le châssis aux conditions de route et de charges.

Autres nouveautés pour 2013 : des clignotants transparents et un silencieux inédit qui produit de nouvelles sonorités et renforce le style agressif de la moto. La Fazer 8 et la FZ8N se déclineront également dans le coloris Race Blu 2013.

En 2013, la gamme XJ6 accueillera le modèle XJ6 SP. Inspiré de la série XJ6, le nouveau modèle SP revendique ses origines urbaines : pièces spéciales avec habillage carbone, coloris noir et gris inédit, roues noires et siège biplace. Par ailleurs, la XJ6 SP partage toutes les caractéristiques de la XJ6 2013.

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Pour l’année 2013, Yamaha lancera un certain nombre de modèles Trail, Custom, Tout-terrain et 125 cm³ arborant de nouvelles couleurs, de nouveaux graphismes et des modifications mineures.

La XT1200Z Super Ténéré arborera de nouveaux graphismes pour les coloris « Competition White » et « Yamaha Blue ». Le kit Worldcrosser sera maintenu en 2013. Ce kit a été développé pour les baroudeurs à la recherche de la moto idéale pour sortir des sentiers battus et explorer de nouveaux horizons. La XT1200Z Worldcrosser est également mise en valeur grâce à son nouveau coloris « Yamaha Blue ».

Dans la catégorie Tout-terrain, la WR450F d’enduro et la PW50 pour enfants seront disponibles en « Yamaha Blue » avec de nouveaux graphismes et un garde-boue arrière blanc.

Le modèle 2013 de la XV1900A Midnight Star affinera son look avec un garde-boue avant remanié.

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Ca faisait depuis 2007 qu’on espérait voir cette CB 1100 débarquer dans la gamme du premier constructeur mondial. En effet, après une présentation à cette date au salon de Tokyo d’un concept bike prometteur, les aficionados du style néo-rétro attendaient avec impatience la production en série de ce type de machine. Voici désormais chose faite et il semblerait que l’attente en valait la peine.

Sous ses faux airs d’une certaine CB 750 Four de la fin des années 60, cette CB 1100 propose une panoplie qui devrait séduire plus d’un motard. Au menu, 4 cylindres en ligne d’une puissance annoncée de 85 chevaux à 8.500 tr/min pour un couple maxi de 9,2 mkg à 6.000 tr/min, une boîte de vitesses à 5 rapports, un traditionnel cadre double berceau en acier, de amortisseurs signés Showa pour un poids qui se situant autour des 245 kg tous pleins faits.

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Avec la BMW HP4, BMW Motorrad présente l’hypersportive à quatre cylindres à ce jour la plus légère de la catégorie des 1000 cm³. Pour une puissance de 142 kW (193 ch), cette sportive déclinée de la BMW S 1000 RR prisée – la RR pour faire court – n’accuse que 199 kilogrammes sur la balance, Race ABS et réservoir rempli à 90 pour cent inclus (169 kg à sec, avec Race ABS).

La nouvelle BMW HP4 fête sa première mondiale avec sa présentation en 2012. BMW Motorrad enrichit ainsi la gamme des modèles HP lancée en 2005. Après les modèles à moteur boxer (bicylindre à plat) HP2 Enduro, HP2 Megamoto et HP2 Sport, la BMW HP4 est la première moto à quatre cylindres de la famille HP. Le label HP signifie « High Performance » et avec la HP4, il est une fois de plus synonyme d’agilité, de puissance et de dynamisme hors pair. En même temps, il est le gage de l’emploi de matériaux extrêmement prestigieux et de techniques intelligentes, pensées dans le moindre détail. Bref : la HP4 incarne la puissance parfaitement maîtrisable et la perfection sportive.

Les motos Hautes Performances signées BMW sont exclusives et resteront toujours plutôt confidentielles. Il en va de même de la nouvelle BMW HP4. Chaque moto arborera son propre numéro de série HP4 gravé à jamais par un laser dans le té de fourche supérieur. Un véritable exploit : vu son équipement complet et ses excellents réglages, la nouvelle HP4 se prête au circuit telle quelle, en départ usine, sans demander de longues et coûteuses modifications. En même temps, elle offre un potentiel maximal pour la conduite dynamique sur route. La HP4 n’accepte pourtant aucun compromis et réunit sportivité et dynamisme au plus haut niveau, plus encore que la S 1000 RR.

Les points forts de la HP4 : - Gravure du logo HP4 et du numéro de série sur le té de fourche. - Contrôle dynamique de l’Amortissement DDC (Dynamic Damping Control). - Race ABS avec tarage IDM. - DTC (Dynamic Traction Control) - Fonction de départ automatisé (Launch Control). - Détection adaptée du wheeling. - Nouveau pneu arrière de dimensions 200/55 ZR 17. - Ligne d’échappement légère en titane avec volet acoustique piloté et tube

- Ligne d’échappement légère en titane avec volet acoustique piloté et tube d’interférence. - Roues en alliage léger matricé, anodisées noires. - Étriers de frein monoblocs radiaux de Brembo dotés de plaquettes spéciales. - Disques de frein flottants à neuf douilles de fixation à l’avant. - Couple accru dans la plage des régimes moyens. - Selle au look monoplace grâce au capot de selle passager. - Clignotants à LEDs.

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Depuis plus de 30 ans, le concept «BMW GS » est synonyme de plaisir de pilotage et de soif d’aventure. C’est particulièrement vrai pour les motos GS animées par un moteur « boxer », c’est-à-dire un bicylindre à plat. La « grosse GS » permet l’exploration des endroits les plus reculés de notre planète – et c’est bien ce qui a motivé de nombreux globe-trotters à partir à leur conquête.

Mais la GS a toujours eu d’autres qualités et cela n’est pas prêt de changer. Enchaînements de virages à allure sportive sur les petites routes de campagne tortueuses, vitesse de croisière élevée sur autoroute, randonnées décontractées avec passagère ou encore chevauchées hardies à travers des terrains peu praticables – la GS a relevé, à chaque fois, tous ces défis avec brio et la nouvelle édition n’y dérogera pas.

C’est ce concept global unique de gros trail de voyage à moteur boxer qui enflamme toujours une foule de mordus de moto, sans parler du charme primitif qu’il dégage et de son moteur coupleux. Que cette moto soit depuis des années leader de son segment de marché et best-seller de la gamme de BMW Motorrad n’est donc pas le fruit du hasard. BMW Motorrad ouvre désormais un nouveau chapitre dans l’histoire de la GS : la vedette reconnue parmi les trails de voyage est une nouvelle fois perfectionnée.

Voici les objectifs de développement fixés pour la nouvelle BMW R 1200 GS :

• Améliorer les performances globales tout en préservant les vertus éprouvées • Perfectionner l’aptitude au grand tourisme. • Renforcer les qualités de franchissement. • Atteindre des performances moteur et routières souveraines dans le segment des trails de voyage. • Assurer l’avenir, notamment en matière de bruit et d’émissions. • Réaliser une partie cycle offrant une maniabilité hors du commun, une motricité optimale et des performances accrues en tout terrain. • Augmenter la sécurité active et passive. • Créer un design BMW Motorrad typé GS prononcé.

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Avec la génération nouvelle aventure, KTM souhaite enrichir les standards du segment des voyages !

Avec beaucoup de nouveaux points forts, la dernière génération de KTM Adventure 1190 définit maintenant de

nouveaux critères jusque-là peut-être jugés un peu en retard sur l'asphalte. Une comparaison impartiale révèle que l'un des deux nouveaux modèles KTM Adventure est la moto la plus légère et performante de sa catégorie.

Le châssis constitué d’un cadre treillis en acier portant un moteur de 1195 cc développant 150 ch. Des suspensions haut de gamme grâce à WP qui équipe cette moto de ses produits comme une partie freinage confiée aussi à une référence dans le domaine en la personne de Brembo, donnent à la nouvelle KTM 1190 Adventure une longueur d'avance dans la dynamique et la sécurité dès le départ. Son poids de seulement 230 kg tous pleins faits représente aussi un argument. L'Adventure 1190 semble ainsi suffisamment équipée et construite pour répondre à la concurrence.

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Pour Dani PEDROSA, l’objectif est désormais clair ; après avoir

été percuté par Hector BARBERA à Misano, le jockey espagnol a

profité d’un retour sur ses terres pour réduire l’écart de 5 points sur

le leader du championnat Jorge LORENZO, qui ne compte plus que

33 points d’avance au soir du dernier GP ibérique. Une position

confortable pour le pilote YAMAHA qui va peut-être commencer à

gérer le championnat, 4 courses avant son dénouement. En effet, il

lui « suffit » de terminer toujours juste derrière Dani PEDROSA sur

chacune des manches restantes pour être de nouveau titré den

catégorie reine. Reste que la tâche s’annonce néanmoins plus

délicate qu’il n’y paraît avec le retour de Casey STONER prévu dès

le GP de Motegi au Japon. Autant dire qu’entre les deux pilotes

espagnols, rien n’est encore joué ou acquis pour le titre et qu’au

premier résultat blanc pour l’un ou pour l’autre, l’auteur d’un zéro

pointé sur un week-end de course verrait sans doute se réduire à

néant ses chances de sacre en fin de saison.

DANI PEDROSA "Globalement, ça s'est bien passé, surtout après tous les problèmes que nous avions eus lors de la dernière course. Ce week-end j'ai endommagé une moto en tombant, ça n'a pas été facile pour les mécaniciens mais je suis resté calme et concentré. Je suis bien parti et j'ai pu le suivre et tenir le rythme. J'essayais de garder ma cadence et de faire des tours rapides, j'ai réussi à creuser l'écart et la moto fonctionnait plutôt bien. La moto se comportait bien, surtout dans les virages. Merci à mes mécaniciens, à mes fans et à ma famille. Cette victoire est pour eux. " JORGE LORENZO "Je voulais suivre Dani. Au début de la course, je voulais pousser au maximum pour rester avec lui puisque nous avions distancé les autres. Sa moto avait un très bon rythme et je n'ai pas pu le rattraper. Nous allons devoir penser à améliorer un peu notre moto mais nous sommes toujours en bonne forme pour essayer de remporter le Championnat." ANDREA DOVIZIOSO « Cal essayait de me doubler sur les deux derniers tours. En fait, il a réussi à deux reprises mais il n’arrivait pas à freiner aux bons endroits. C’était une belle bagarre avec lui et je suis aussi content de ma troisième place que de ma stratégie de course parce que j’étais relativement lent dans certains virages. Etre de retour sur le podium est très important parce que nous n’avions pas réussi à le faire lors des deux dernières courses et que c’est aussi un résultat crucial pour notre position au Championnat ».

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CAL CRUTCHLOW «Évidemment, ça aurait été super d'être de retour sur le podium après la déception de Misano mais le mérite en revient à Andrea parce qu'il a fait un excellent travail comme toujours. J'ai fait de mon mieux dans les deux derniers tours pour prendre la troisième place, mais je savais qu'il avait une vitesse de sortie un peu meilleure à la mienne et c'est comme ça que ça s'est passé. Il était impossible pour moi d'essayer à nouveau dans le dernier virage mais je suis content de ce résultat de quatrième parce que je démontre encore une fois le grand pas que j'ai fait depuis la saison dernière. Aujourd'hui, j'étais près du podium tandis que l'an dernier j’avais du mal à être dans le top 10. C'était aussi un bon résultat pour le championnat parce que j'ai creusé un petit écart sur Valentino et Alvaro. Je peux aller dans les quatre dernières courses avec beaucoup de confiance et nous espérons profiter de quelques bonnes batailles supplémentaires avec Andrea. J'ai essayé de faire de mon mieux pour le battre aujourd'hui, donc j'espère que la prochaine fois que nous sommes dans un combat comme ça ce sera moi qui aura le dessus. " VALENTINO ROSSI "C'est dommage qu'il y ait eu cette erreur dans le premier tour. J'allais un petit peu plus vite que Rea et lorsque nous nous sommes dispersés sur la ligne droite, il a freiné plus tôt et je suis passé à droite. Il ne pouvait pas me voir, il m'a poussé sur les vibreurs et j'ai tiré tout droit pour l'éviter. J'aurais dû tenter l'intérieur, pas l'extérieur. Sans cet incident, je pense que j'aurais pu me battre avec Bautista pour la sixième place, qui correspondait à notre potentiel aujourd'hui. Ça s'est mieux passé en course que pour les essais et les qualifications, durant lesquels nous avions souffert à l'accélération, sur le mouillé comme sur le sec. Nous avions fait quelques modifications durant le warm-up et elles nous ont permis d'avoir une bien meilleure régularité pour la course, sans trop solliciter les pneus. C'est un signe positif étant donné que nous avions aussi réussi à faire ça à Misano. Nous avons encore beaucoup de travail à faire mais nous savions que c'était le circuit qui allait nous poser le plus de problèmes. Nous espérons être plus compétitifs dans deux semaines, au Motegi." NICKY HAYDEN "Le pneu patinait beaucoup au début mais j'avais réussi à passer Rossi et Johnny Rea. Le frein arrière ne fonctionnait pas très bien quand nous sommes arrivés à la moitié du tour, peut-être parce que je l'avais trop chauffé. Je voulais suivre ceux qui étaient devant moi mais j'ai trop poussé l'avant dans le dernier virage. J'ai réussi à relever la moto mais je suis sorti de piste et j'arrivais très vite sur le mur. Je craignais de taper tête la première et j'ai donc attendu le dernier moment pour laisser partir la moto. Je suis désolé de l'avoir autant endommagée mais je suis soulagé de m'en être aussi bien sorti." STEFAN BRADL "Ça m’est vraiment difficile de trouver les mots justes pour qualifier ma déception car nous sommes tous légitimement amers. Mais c'est ainsi, ce sont les aléas de la course. Mes sensations étaient optimales et tout se présentait pour le mieux: une bonne mise au point, un départ concluant et de bons premiers tours. La moto se montrait particulièrement stable sur les phases de freinage et je me sentais en mesure de rouler dans le rythme des pilotes comme Spies et Crutchlow. J'ai alors donné le maximum pour rester à leur contact car je savais pertinemment que le pneumatique arrière se serait dégradé rapidement à quelques tours de la fin de course. J'en ai profité pour doubler Spies avant de perdre l'avant dans le troisième virage: j'ai vraisemblablement été un petit peu trop agressif sur l’angle et j'en suis grandement désolé pour l'équipe et nos supporters. L'aspect positif à l'issue de ce week-end reste la constance de notre compétitivité qui devrait nous permettre d'effectuer une belle fin de saison." RANDY DE PUNIET "En partant de la cinquième ligne, je savais que ça allait être compliqué mais j'ai rapidement réussi à passer beaucoup de pilotes et à me retrouver dans le Top 10, avec une petite avance sur mon coéquipier. Je poussais vraiment fort et j'ai fait une erreur. Le groupe où il y avait Abraham, Espargaró et Barberá m'a doublé, il a fallu que je les repasse et ensuite j'ai mené devant eux pendant une bonne partie de la course. Abraham m'a doublé à sept tours de la fin, je me suis mis dans sa roue tout en sachant qu'Aleix était juste derrière et qu'il allait attendre le dernier tour pour porter une attaque. C'est ce qu'il a fait, j'ai essayé de rester derrière lui pour tenter une autre attaque mais malheureusement j'étais trop proche et en freinant, il s'est un peu déporté, je n'ai pas pu rester derrière alors que je voulais tenter quelque chose dans le dernier virage. Maintenant, il m'a repris un point, c'est sûr que j'aurais aimé lui en reprendre un de plus mais c'est la course, il reste quatre Grands Prix et je vais tout faire pour prendre ma revanche au prochain."

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Bridgepoint a annoncé que Dorna Sports et Infront Sports & Media ont conclu un accord pour regrouper leurs compétitions de moto respectives sous une seule et même entité. Dorna est l’organisateur du Championnat du monde FIM Moto Grand Prix (« MotoGP »), tandis qu’Infront est l’organisateur, à travers sa filiale Infront Motor Sports, du Championnat du monde FIM Superbike (« WorldSBK »). MotoGP et WSBK seront intégrés dans le groupe Dorna Sports, mais gérés comme deux événements distincts, dans l’optique d’améliorer les deux championnats. L’objectif est de permettre à chacun d’eux de prendre de l’ampleur et d’affirmer leur caractère spécifique, en conservant leur position de premier plan dans l’arène des courses mondiales de motocycles – WorldSBK étant consacré aux courses de motos de série et MotoGP aux courses de prototypes. Les deux championnats pourront ainsi tirer parti de stratégies de marketing et commerciales communes. Parallèlement à cette réorganisation, Infront a été désigné agent et partenaire marketing pour les deux championnats. Philippe Blatter, President & CEO d’Infront Sports & Media, déclare: « Au sein de cette nouvelle structure, les

deux événements les plus prestigieux de la compétition moto

ont désormais la possibilité de se développer et de croitre

durablement. Une situation gagnant-gagnant a été créée.

Dorna et Infront peuvent, à présent, se concentrer sur leur

cœur de métier et, de plus, atteindre une position de leader

dans leur domaine d’expertise spécifique».

Carmelo Ezpeleta, Président Directeur Général de Dorna Sports ajoute: « Nous nous réjouissons d’avoir réuni sous un

même toit les deux grands championnats de moto. Nous

avons la ferme intention de développer et de renforcer le

caractère spécifique des actifs distincts que sont MotoGP et

WorldSBK et nous restons convaincus que nous devons

travailler en étroite collaboration avec les équipes et les

fabricants, les exploitants de circuits, les sponsors et les

diffuseurs pour proposer à notre public la meilleure

expérience qu’il n’ ait jamais connue ». Suite à cette réorganisation, Bridgepoint commente:

« Cette opération est une évolution logique et

enthousiasmante qui devrait favoriser l’expansion de ces

deux fantastiques championnats».

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Quatre victoires et cinq pole positions, ainsi qu'une chance mathématiquement de remporter le titre jusqu'à l'avant-dernière manche de la saison : tel est le bon bilan pour le débutant World Supersport Jules Cluzel, qui fut l'une des têtes d'affiche cette année avec sa PTR Honda. Le jeune talent français de Montluçon a terminé à 21 points du champion Kenan Sofuoglu (Kawasaki Lorenzini) et a conclu sa saison de la plus belle des façons à domicile, en remportant la victoire à Magny-Cours après celles de Monza, Silverstone et Portimao.

Des résultats qui permettent également à Honda de signer son 9ème titre constructeur, acquis grâce aux efforts de l'équipe PTR (Performance Technical Racing) de Simon Buckmaster, présente avec 5 pilotes sur la grille.

« Je suis vraiment heureux », a déclaré Jules Cluzel. « J'ai gagné chez moi. Je n'avais rien à prouver aujourd'hui comme le championnat était déjà joué, et j'ai juste essayé de prendre du plaisir. Ce matin, le feeling avec la moto était mauvais, mais l'équipe PTR a fait un super travail pour me permettre de mener et de contrôler la course. Ce fut super d'avoir ma famille et mes amis ici. Merci à l'équipe PTR, ce fut uen superbe année pour moi. J'ai terminé la saison sur une note forte, mais je dois encore apprendre plus des cinq premières courses de l'année prochaine ».

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COURSE 1 - WSBK C'est une avant-dernière course de la saison incroyable qui s'est disputée sur le mouillé à Magny-Cours. Max Biaggi (Aprilia Racing Team), candidat au titre, a chuté au second passage, tandis que ses deux rivaux Marco Melandri (BMW Motorrad Motorsport) et Tom Sykes (Kawasaki Racing Team) montent sur le podium en seconde et troisième position !

Sylvain Guintoli (PATA Racing Team Ducati) poursuit sur sa lancée spectaculaire en remportant une belle victoire avec 6 secondes d'avance sur Melandri et 16 sur Sykes. Il s'agit de son troisième succès de la saison.

Ces résultats annoncçaient donc une formidable finale, avec Biaggi qui devançait alors Sykes de 14,5 points et

Melandri de 18,5 points, alors qu’il restait encore 25 points à prendre sur la dernière course de la journée.

COURSE 2 - WSBK C'est la fin de championnat la plus serrée de l'histoire du World Superbike qui s'est tenue à Magny-Cours

aujourd'hui, Max Biaggi (Aprilia Racing Team) signant une cinquième position synonyme de titre mondial, grâce à un infime demi-point d'avance sur Tom Sykes (Kawasaki Racing Team).

Sykes a fait tout ce qui était en son pouvoir en remportant la course, tandis que Biaggi assura l'essentiel en terminant 5ème. Au championnat, Biaggi termine donc avec 358 points, devant Sykes (357,5 pts). Jonathan Rea (Honda World Superbike Team) et Sylvain Guintoli (PATA Racing Team Ducati) ont complété le podium de la dernière course de la saison.

Eugene Laverty, le coéquipier de Biaggi, achève la course au quatrième rang. En lutte pour le titre, Marco Melandri (BMW Motorrad Motorsport) a chuté et termine troisième du championnat avec 328,5 pts. Il s'agit du second titre mondial de Biaggi en World Superbike, après la victoire acquise en 2010.

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Sylvain Barrier (BMW Motorrad Italia GoldBet STK Team) est resté en course sur une piste mouillée et sous la pression de l'enjeu sur sa course à domicile pour terminer second à Magny-Cours, et s'offrir le titre au championnat.

Son compatriote Jeremy Guarnoni (MRS Kawasaki) fut un vainqueur confidant aujourd'hui, en trouvant le meilleur rythme sous la pluie. Eddi La Marra (Barni Racing Team Italia Ducati), en lutte pour le titre, chuta tôt dans la course et perdit ainsi toutes ses chances de se battre pour le sacre.

Un autre champion potentiel en la personne de Bryan Staring (Team Pedercini Kawasaki) fut également victime d'une chute en début de course. Il poussa fort par la suite pour tenter de revenir dans le coup, et termine héroïque cinquième de la course et quatrième du championnat. Au général final, Barrier inscrit cette année 153 points, devant La Marra (130), Guarnoni (123) et Staring (122).

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Le Championnat de France Superbike revient sur le circuit de Ledenon pour disputer l’avant dernière épreuve de la saison. Seul le titre Supersport est déjà attribué et le nombre de prétendants aux autres titres se réduit. Organisé par le MC Ledenon, ce rendez-vous estival a été marqué le samedi par la présence de la pluie tandis que dimanche, le soleil a été bien généreux et accompagné de vent pouvant parfois gêner les pilotes.

LES COURSES

En Superbike, avec l’appel de la décision prise à Ledenon fait par David Muscat, Julien Da Costa doit marquer 2 points pour sécuriser son titre de Champion de France et ne pas risquer de déconvenue. Da Costa part en tête avec Sébastien Gimbert collé à sa roue. Vincent Philippe devance Matthieu Ginès, Hugo Marchand et Guillaume Dietrich. Le duo de tête s’échappe et change de physionomie au 8ème tour. Gimbert en tête, il lâche petit à petit Da Costa. Philippe se trouve isolé en 3ème position. Ginès derrière lui se retrouve dans la même situation dès le 6ème tour. Dans les derniers tours, les positions se figent et apportent à Gimbert la victoire et à Da Costa le titre sans la moindre ombre au tableau. Vincent Philippe complète le podium tandis que David Muscat n’a pas prit part à la course suite à une casse moteur survenue lors du warm’up.

En Supersport, Grégory Leblanc aura vraiment été intouchable en fin de saison. Parti de la pole position, il réalise le meilleur départ, le meilleur tour en course et une « balade » de 15 tours pratiquement en cavalier seul. Dans les premiers tours, Axel Maurin tente de suivre le rythme mais il doit conjuguer avec Denis Bouan et Valentin Debise qui cherchent à le doubler. Ils perdent un peu de temps dans leur bagarre et permettent à Leblanc d’être à l’abri dès le 4ème tour. David Perret se débarrasse de Robin Camus et entame une remontée vers la tête de la course. Au 5ème tour, la jonction est faite tandis que Debise prend les commandes à Maurin. Perret double son coéquipier puis Maurin pour se retrouver avec Debise dans sa ligne de mire. Au 16ème tour, la chute de Rémy Echard entraine un drapeau rouge qui écourte la course de 19 à 15 tours et donne pour le podium Leblanc, Debise et Perret. Etienne Masson finit 6ème.

Au classement final, Grégory Leblanc l’emporte haut

la main face à Axel Maurin, second et Etienne Masson 3ème à 17 points du bourguignon.

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En début d’après midi les Pirelli 600 marquent la reprise des courses. Thibaut Bertin prend le meilleur départ mais a dû avoir un problème puisqu’il ne repasse devant la ligne de chronométrage qu’en dernière position. Morgan Berchet a pris les commandes mais Johan Nigon les lui prend au tour suivant. Berchet, Nigon et Gabriel Pons se bagarrent pour la victoire et creuse un petit écart sur Hugo Clere (Yamaha, Team SLMoteur) et le reste du peloton. Berchet reprend la main au 5ème tour. Le trio de tête se maintient en une demie seconde. Kevin Szalai trouve la faille pour doubler Clere et prendre la tête du peloton. Au 11ème tour, la chute d’un pilote entraine un drapeau rouge et l’arrêt définitif de celle-ci puisque 2/3 de la course était effectuée. Berchet remporte ainsi sa première victoire cette année devant Pons et Nigon dont c’est aussi son premier podium de l’année. Avec la course écourtée, Bertin est bloqué à la porte des points.

Au classement final scratch, Bertin est vainqueur devant Szalai et Dumont. Szalai remporte le classement

Junior, celui-là même qui ouvre droit à l’aide budgétaire pour l’an prochain.

En Supersport, Grégory Leblanc aura vraiment été intouchable en fin de saison. Parti de la pole position, il réalise le meilleur départ, le meilleur tour en course et une « balade » de 15 tours pratiquement en cavalier seul. Dans les premiers tours, Axel Maurin tente de suivre le rythme mais il doit conjuguer avec Denis Bouan et Valentin Debise qui cherchent à le doubler. Ils perdent un peu de temps dans leur bagarre et permettent à Leblanc d’être à l’abri dès le 4ème tour. David Perret se débarrasse de Robin Camus et entame une remontée vers la tête de la course. Au 5ème tour, la jonction est faite tandis que Debise prend les commandes à Maurin. Perret double son coéquipier puis Maurin pour se retrouver avec Debise dans sa ligne de mire. Au 16ème tour, la chute de Rémy Echard entraine un drapeau rouge qui écourte la course de 19 à 15 tours et donne pour le podium Leblanc, Debise et Perret. Etienne Masson finit 6ème. Au classement final, Grégory Leblanc l’emporte haut la main face à Axel Maurin, second et Etienne Masson 3ème à 17 points du bourguignon.

Dernière catégorie avec encore deux titres à jouer, les 125 / Moto3 entrent en piste pour leur ultime finale de l’année. Si Robin Anne effectue le meilleur départ, c’est bien Jules Danilo qui boucle le premier tour en tête. Il tente de s’échapper mais Anne reste au contact durant les premiers tours. Danilo conserve son rythme et à la mi-course, il commence à avoir une petite avance de 2 secondes. Cependant il n’a pas son destin en main puisque tant qu’il est dans le top 5, Robin Anne est titré. Avec plus de 7 secondes d’avance sur le groupe en bagarre pour la 3ème place, Anne assure sa position. Derrière, entre Jimmy Petit, Enzo Boulom et Hugo Casadesus la dernière place du podium est chèrement disputée. Après plusieurs chassés-croisés, Petit accède au podium devant Casadesus et Boulom. Malgré sa victoire, la 5ème de la saison, Jules Danilo doit se contenter du titre de vice-champion de France tandis que Robin Anne est sacré champion de France avec une Moto3, une première dans l’histoire du championnat de France Superbike. La première 125cc est 8ème, elle est pilotée par Rénald Castillon Gioanni qui cumule la position de premier Cadet et de premier du Challenge de l’Avenir FFM. Au classement final, le trio de tête est donc composé de Anne, Danilo et de Jimmy Petit. Guillaume Raymond prend la 4ème place avec sa 125 du Challenge de l’Avenir.

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En Superbike, libérés de la pression du titre, Julien Da Costa et Sébastien Gimbert, tous les deux sociétaires du MC Albi qui organise l’événement, ont a cœur de briller devant leur public. Gimbert prend le meilleur départ juste devant Da Costa. Ce dernier attaque dans le premier tour et le boucle en tête pour 5 centièmes. Les deux protagonistes sont sur une autre planète. Mathieu Ginès, Vincent Philippe et David Muscat offrent aussi une très belle bagarre pour l’accession au podium. Le duo de tête lâche le peloton et dans le 11ème tour change de leader. Gimbert semble plus à l’aise et creuse rapidement l’écart isolant Da Costa en seconde position. Derrière, Ginès continue à diriger le groupe de 3 qui cherche à monter sur le podium. Au 15ème tour, Philippe parvient à doubler Muscat et s’attaque à Ginès. Au 17ème tour, il parvient à ses fins mais reste sous la menace du pilote Honda. Dans le dernier tour, alors qu’il dépasse un retardataire, Ginès est contraint à faire un écart de trajectoire pour éviter l’accrochage. Dans la manœuvre, il perd 2 places au bénéfice de Muscat et Dietrich.

Au classement final, Da Costa Champion devance

donc Gimbert et Guillaume Dietrich auteur d’une saison régulière et solide qui le place premier pilote privé. Vincent Philippe et Mathieu Ginès complètent le top 5.

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Une grande première en France, cet événement est le rendez-vous incontournable de l’année 2012. Au cœur du site de P.S.A, sur l’inédit parcours tracé, le STUNT DRIFT & FURIOUS accueillera dans ses « STANDS » les meilleurs pilotes de France. Ils feront découvrir au public un spectacle hors normes et défieront en permanence la loi de la gravité à bord de leur moto. Des pilotes passionnés, dotés d’un goût prononcé pour enchaîner des « tricks » de plus en plus fous ! Monter sur une machine de plus de 200 kg pour se mettre en mode « STUNTER » n’est pas permis à tout le monde (http://www.mecaniqueshow.fr) – Venez les rejoindre. De la glisse, de la vitesse, de la gomme, des figures parfaitement maitrisées par les meilleurs pilotes de la discipline, entre autres : Titane Team, Acrobatic, Acrojoe Prod, Monsterdrift Team et bien d’autres qui se défieront le couteau entre les dents. Une course pour vous enfumer et surtout vous faire vibrer, petits et grands. Un seul pilote sortira vainqueur de cette manche….. LE MEILLEUR.

� Les meilleurs pilotes de stunt et de drift français seront présents pour émerveiller le public. � Dans la discipline STUNT, 20 candidats se défieront sous forme de battle « Arena » qui sera disputée entre 2 pilotes tirés au sort à

chaque tour et nous feront la démonstration de figures impressionnantes. Les pilotes seront soumis au vote du public qui définira les « meilleurs ».

� Dans la discipline DRIFT, les riders s’affronteront lors de courses qui détermineront les meilleurs jusqu’à la finale. � Le team « Acrojoe Prod » sera présent pour nous faire la démonstration du drift auto et proposera au public des baptêmes de 2

roues au volant de sa BMW de plus de 200 CV. � Les chanteurs et rappeurs 2M10 et SullySefil seront nos « Guests » pour l’événement. � Un parc exposants proposant bar et restauration ainsi que des stands accessoires divers et variés. � Les FSOGIRLS et Laëtitia seront nos hôtesses afin d’offrir au public un accueil de qualité et une animation pleine de charme.

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