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www.midipyrenees.frNO 34

TGV MOBILISATIONLes collectivités créent une association pour défendre le projet de la ligne grande vitesse. PAGE 4

ÉCONOMIERetrouvez sur www.midipyre-nees.fr le détail des 60 mesuresdu Plan de soutien à l’économievoté par la Région en juin dernier. PAGE 2

SEPTEMBRE/OCTOBRE 2009

LA RÉGION INVESTIT DANSLES TERRITOIRESTransports collectifs, économie, formation, sport,vie associative, environnement…Partout en Midi-Pyrénées, la Région impulse ou accompagne deschantiers qui améliorent le cadre de vie et contribuent à rendre les territoires toujours plus attractifs. Lire pages 7 à 11

ENVIRONNEMENTLa Région accompagne les exploitants agricoles souhaitantproduire du biogaz. PAGE 13

RENTRÉEConstruction et rénovation delycées, équipements, vie quoti-dienne : avec 38 % du budget régional, l’éducation se pose en vraie priorité. PAGE 16-17

SANTÉLa Région a mis en place des bourses pour inciter les étudiantsen médecine à faire des stages enmilieu rural. Rencontre avec unmédecin et une étudiante. PAGE 19

PARC NATURELRÉGIONAL Avec la création en mai 2009 du PNR Pyrénées-Ariégeoises, Midi-Pyrénées compte désormaisquatre grands espaces préservés ! PAGE 20

IL ÉTAIT UNE FOIS……LE PIC DU MIDI DE BIGORRE 100 ans après la construction de sa 1ère coupole, retour sur unmonument du patrimoine naturelet scientifique mondial : le Pic duMidi de Bigorre. PAGES 22 à 25

L’Eurorégion lance le plus

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Campus d’Europegrand

2 - Midi-Pyrénées Info - Septembre/Octobre 2009

Actualités

n°34 - Septembre/Octobre 2009.ISSN 1955-0146 - Dépôt légal. Tirage : 1300 000 ex.

Pour nous écrire ou pour vous abonner gratuitement :Hôtel de Région, Service des publications, 22, boulevard du Maréchal-Juin 31406 Toulouse Cedex 9 - Fax 05 61 33 50 16 - courriel : [email protected]

Directeur de la publication Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées Directeur du CabinetPhilippe Joachim Directrice de communication Marie-Christine de Zeeuw Responsable du service presse et publications Thierry Charmas-son Responsable des publications Leïla Halhouli Rédaction S. Bonet, Vincent Huet (p. 22-25) T. Charmasson, I. d’Arailh, L. Halhouli, M.Hugues, L. Pieraut Recherche iconographique Nina Camberoque assistée de Carine Malbosc Photos de couverture ©, Jean-Noël Herranz, Aéroport Castres-Mazamet, Sandrine Arribeux Charte graphique et maquette LesZines - Sandrine Arribeux, Céline ColomboImpression :Occitane d'imprimerie.

Martin Malvy ancien Ministre, Président de la Région Midi-Pyrénées

« Développer chacunde nos territoires »

Interview

Au début, c’était rénovation, éventuellement construction delycées. Depuis quelques années vous êtes allés beaucoup plus loin. Pourquoi ? Nous sommes allés sur des actions qui nous semblaient nécessaireset que personne n’assumait. Au-delà des lycées, si nous n’avionspas élaboré un plan pour les Centres de formation d’apprentis,jamais ceux d’Albi, d’Auch, de Gourdan-Polignan, de Rodez, desmétiers de la métallurgie, des Compagnons du Devoir n’auraientété reconstruits ou ne le seraient. L’aide aux familles par les chéquiers lectures – 117 000 cette année – par la bourse de premier équipement pour les jeunes des filières professionnelleset technologiques, les aides pour les apprentis – transport,hébergement, repas - , les Projets d’Avenir, s’inscrivent dans cette même volonté de faire ce qui n’était pas fait, nécessairenéanmoins pour les jeunes, et de soulager les familles. Nouvelleaction : nous avions déjà l’opération « lycée gourmand », nousmettons à la disposition des établissements un financement spécifique pour développer la consommation de produits agricoles de Midi-Pyrénées, bio ou certifiés.

Vous financez de nombreux chantiers en Midi-Pyrénées : comment sont-ils choisis ? Soit ils relèvent de nos propres politiques, lycées, formations, rail,souvent économie et recherche par exemple, soit nous accompa-gnons des communautés de communes, les agglomérations, lesPays et les parcs, des entreprises, des associations culturelles ousportives sur des actions qui entrent dans les politiques régiona-les, souvent élaborées en concertation, d’ailleurs. Et pour que celasoit clair, nous passons le plus souvent des contrats qui sont publics avec ces partenaires. Depuis 5 ans, par exemple, nousavons introduit le Développement Durable dans nos politiques.Eh bien, sur la génération 2008-2013 de ces contrats, nous exigeonspour les signer qu’il y ait des projets de Développement durable.

Quel est l’objectif de la Région ? Partout installer la modernité dans le respect de l’histoire et ren-forcer l’attractivité des territoires, de tous les territoires. L’installa-tion d’une entreprise et les emplois qui vont avec, ne dépend passeulement d’un terrain bon marché ou d’une route à deux foisdeux voies, même si c’est un élément du choix. Si un territoiren’offre pas un bon accès au haut débit, à la téléphonie mobile, desservices de santé, des loisirs, l’entreprise ira ailleurs ou, pire, se dé-placera. Nous relevons ce défi à travers une très grande diversitéd’actions : accueil de la petite enfance, zones d’activités de qualité,trains régionaux, médiathèques, maisons de santé, salles omni-sports, valorisation du patrimoine, accueil et hébergements tou-ristiques, etc. Au total, à travers toutes ces actions - celles que nousprésentons dans ce journal, et bien d’autres ! – on est bien là dansune stratégie de développement global, durable. Même si tant deproblèmes se posent qui, parfois - et c’est normal - brouillent lavision d’une Région qui avance, cette stratégie place cette régionparmi les plus attractives de France… tout en améliorant peu à peu le cadre de vie des Midi-Pyrénéens.

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Le précédent numéro de « Midi-Pyré-nées info » vous l’annonçait : les élusrégionaux ont adopté en juin dernierplus de 60 mesures pour mieux traver-ser la crise et en préparer la

sortie.Plusieurs d’entre elles sont déjàen application.Vous avez été nombreuxà nous interroger sur les mesures quis’adressent aux particuliers,aux asso-

ciations ou aux entreprises.

• Le site Internet du Conseil régional,www.midipyrenees.fr,détaille pour chacune d’entreelles les modalités et présente lesconditions à remplir et les critè-res d’examen des demandes quiseront adressées à la Région.

•Si vous n’avez pas accès à Inter-net, ou si l’information quevous rechercher n’est pasencore disponible sur notresite, interrogez-nous par courrier à l’adresse suivante « Plan de soutien » Hôtel deRégion, 22 boulevard duMaréchal-Juin 31406 Tou-louse Cedex 9 ou par télé-phone au : 05 61 33 50 50.

Plan de soutien régional« 60 mesures » :les critères sont en ligne

3 septembre 1859, septembre 2009 :la rentrée scolaire coïncide parfaite-ment avec le 150e anniversaire de lanaissance de Jean Jaurès à Castres.Detrès nombreux événements accompa-gnent cette « année Jaurès » en Midi-Pyrénées et partout en France.La mai-rie de Toulouse a notamment mis enplace un programme important,rap-pelant à quel point Jaurès, conseillermunicipale de la Ville rose, en étaitdevenu le « citoyen d’honneur ».Poursa part, le Conseil régional a mis enplace une exposition pédagogique sur

la grande figure républicaine, anciendéputé de Carmaux, qui sera propo-sée à l’ensemble des lycées de Midi-Pyrénées.Elle sera accompagné de l’en-voi d’un livret,« le petit Jaurès illustré »,àtoutes leurs bibliothèques.La Régionsoutient également un collectif d’ar-tistes midi-pyrénéens qui a réalisé unclip musical sur la base de la chansonde Jacques Brel « pourquoi ont-ils tuéJaurès ? ».A visionner sur notre site...Lire aussi page 15 et 28

Plus d’infos : www.midipyrenees.fr

La rentrée de Jaurès

Midi-Pyrénées Info - Septembre/Octobre 2009 - 3

ActualitésSpécial Eurocampus

Al’occasion de l’assemblée annuellede l’Eurorégion Pyrénées Méditer-ranée à Palma de Majorque (Baléa-res),Martin Malvy,président de laRégion Midi-Pyrénées, a proposéla création d’un « Eurocampus »à l’échelle du territoire de l’Euro-région Pyrénées Méditerranée.« La création de ce campus, le 1er

au plan européen par son nombred’étudiants puisqu’il compte plusde 500 000 jeunes, a pour objectifde fédérer les acteurs de l’enseigne-ment supérieur et de la recherche »,a déclaré Martin Malvy.Georges Frèche, président de laRégion Languedoc-Roussillon,José Montilla,président de la Cata-logne et Francesc Antich,présidentdes Iles Baléares et Martin Malvy,se sont mis d’accord pour dévelop-per les échanges universitairesgrâce notamment à l’augmenta-tion des possibilités de boursesd’études et de stage proposées maisaussi grâce à la création de chai-res eurorégionales à destinationdes enseignants et également grâce

à un soutien accru à la mobilité etaux collaborations des chercheursde l’espace eurorégional. L’Euro-campus, c’est aussi un campusnumérique au sein duquel évolue-ront plus d’un demi million d’étu-diants. Conçu sur le modèle d’unsite collaboratif,cet ambitieux por-tail Internet - dont Alain Bénéteau,vice-président chargé de la reche-

che et de l’enseignement supérieur,pousse les feux - permettra aux étu-diants de se renseigner sur l’inté-gralité des formations proposéespar les 45 établissements d’ensei-gnement supérieur (Universités,Grandes Ecoles,IUT,etc.) implan-tés dans l’eurorégion, mais ausside s’informer sur tous les aspectsde la vie étudiante grâce aux bonsplans logement, culture et autresmis en ligne par les différentsacteurs du campus. A terme, il estenvisagé que les étudiants puissent,via ce site, accéder à des nouveauxservices tels que des cours en ligneou des ressources documen-taires communes grâce à la mise en réseau des bibliothèques universitaires.

Plus d’informations sur « l’Eurocam-pus Pyrénées Méditerranée », consultez ladéclaration commune des Présidents del’Eurorégion signée à Palma de Majorque le 18 juin 2009 sur www.midipyrenees.fr

Des bourses pour la mobilité étudiante

La Région a mis en place plusieursdispositifs d’aide à la mobilité pour lesétudiants inscrits dans une université ouun établissement d’enseignementsupérieur de Midi-Pyrénées : Avec la création de l’Eurocampus, leConseil régional a décidé d’accentuer lesbourses attribuées aux étudiants de Midi-Pyrénées, qui poursuivent leurs étudesdans l’une des universités de l’Eurorégionou qui effectuent un stage peu ou pasrémunéré dans une entreprise du mêmeterritoire. Cette aide financière de laRégion est cumulable avec les autresbourses étudiantes. Sur l’année scolaire2008-2009, la Région a attribué plus de1060 bourses auxétudiants de Midi-Pyrénées pour leur cursus àl’international.

Dans le cadre du programmeappelé « Eurodyssée », qui est plusspécifiquement dédié aux jeunes issus de l’apprentissage, de l’Ecole régionale de la 2ème Chance et de la formationprofessionnelle, la Région attribue aussides aides pour que ces jeunes puissenteffectuer des stages d’environ quatremois, dans un pays européen.

Favoriser l’apprentissage

Les citoyens de l’ Eurorégion partagentdes racines et un patrimoine commun,pour autant, les différences de languesconstituent encore trop souvent un freinaux échanges. C’est pourquoi, un desobjectifs de l’Eurocampus estd’encourager le multilinguisme. Pour cela,les membres de l’Eurorégion se sontengagés à faciliter l’apprentissage desdifférentes langues de l’Eurorégion chezles jeunes grâce à des dispositifs d’aide àla prise en charge des certifications enlangues étrangères.

1er campus européen et 7e au niveau mondial

José Montilla, président de la Catalogne,Francesc Antich, président des Iles Baléares, Georges Frèche, président de la Région Languedoc-Roussillon, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées. Assemblée de l’Eurorégion, juin 2009.

Le Campus numérique : la toile de fond del’EurocampusCompte tenu de l’étenduegéographique du territoire del’Eurocampus Pyrénées-Méditerranée,l’espace numérique qui va être crééconstituera le socle d’une coopérationmoderne et innovante. Il permettra deconnecter l’ensemble desétablissements et des acteurs dans lebut de faciliter les échanges.

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Mis en place en 1987, le pro-gramme Erasmus permet à desétudiants d’effectuer une partie deleur études ou de leurs stages dansun pays européen. A ses débuts,le programme Erasmus prévoyaitdes partenariats avec onze payseuropéens. Aujourd’hui, ils sontune trentaine à accueillir des jeu-nes dans le cadre de ce dispositifde mobilité étudiante. Sur l’annéescolaire 2007/ 2008, près d’un mil-

lier de Midi-Pyrénées sont partisà l’étranger dans le cadre de leursétudes grâce à Erasmus. Depuisson lancement, le programmeErasmus favorise la mobilité étu-diante dans toute l’Europe. Avecla création de l’Eurocampus, leséchanges vont se développerdavantage encore dans le sud-ouest de l’Europe. Ce campus àéchelle eurorégionale, créera unedynamique supplémentaire.

En 1999, l’enseignement supérieur européen a franchi une nouvelle étape avecce qu’on appelle « le processus de Bologne ». L’objectif de cet engagement,entre au départ vingt-neuf pays européens, est avant tout de favoriser unespace de mobilité pour les étudiants, les enseignants et les chercheurs, enmettant en place un cycle commun universitaire comportant trois niveauxd’études : la licence, le master et le doctorat. En instituant l’harmonisation desdiplômes à l’échelle européenne et en facilitant la reconnaissance de ceux-cid’un pays à l’autre de l’Union, le processus de Bologne a donné un coupd’accélérateur à la mobilité étudiante en Europe.

PROCESSUS DE BOLOGNE Une réponse à la mobilité

Erasmus : précurseur de la mobilité étudiante


Actualités

Du mieux aucentre équin dulycée La Cazotte(12)Le lycée professionnel agricoleLa Cazotte à Saint-Affriquedispense notamment desformations équestres.L’établissement a entreprisdes travaux d’aménagementspour améliorer son centreéquin. Au programme:construction de huit boxessupplémentaires, d’un hangarà fourrage ainsi que d’unmanège couvert.

Constructiond’une médiathèqueà Capdenac-Gare(46/12)Les habitants de laCommunauté de communesde Figeac pourront bientôtprofiter des services d’unemédiathèque flambantneuve. Cette nouvellemédiathèque, située sur leParc Capèle, disposera àterme d’un fonds de 10 000livres, 1500 cds et 800 dvds,ainsi que d’une salle deprojection, et d’un espacepetite enfance.

Haut débit pourla Communauté decommunes deLomagne (82) 9 communes de laCommunauté de communesde Lomagne : Asques,Belbèze, Castera Bouzet,Cumont, Esparsac, Glatens,Lamothe Cumont, Sérignac,Vigueron- ont été équipéesd’un accès auxtélécommunications en hautdébit, grâce à l’opération« Midi-Pyrénées numérique »mise en place par la Région.Lancé en 2005, ceprogramme a pour objectifde résorber les zones noncouvertes par le haut débit.

Martin Malvy, président dela Région Midi-Pyrénées aen effet annoncé début juil-let la création de l’associa-tion « TGV Sud-Ouest » avecPierre Izard, président duConseil général de Haute-Garonne et Pierre Cohen,président de la Commu-nauté urbaine du GrandToulouse.« Nous avons créécette association pour défen-dre le projet de la lignegrande vitesse.Nous souhai-tons que dans lesmeilleurs délais lestronçons Tours-Bordeaux, Bor-deaux-Toulousemais aussi Tou-louse-Narbonnesoient réalisés » adéclaré Martin Malvy lors dela présentation de l’associa-tion aux collectivités sollici-tées pour le financement dela construction de la ligne etaux représentants de lasociété civile ( Conseil Eco-nomique et Social, CNRS,

Chambre Régionale deCommerce et d’Industrie,associations d’usagers, etc).

[ Premiers coups depioche en 2013]

Ce chantier colossal - estiméaujourd’hui entre 3 et 4 mil-liards d’euros - est indispen-sable à la poursuite du déve-loppement du Grand Sud-Ouest.Les collectivités loca-les l’ont bien compris et se

sont engagées àconsentir un effortfinancier historiquede plus d’un mil-liard d’euros.L’objectif de l’asso-ciation « TGV Sud-Ouest » est double.

Il s’agit tout d’abord de veil-ler à ce que le calendrier deréalisation soit respecté carentre les études, les propo-sitions de tracés, l’enquêted’utilité publique et la vali-dation officielle de la futureligne il n’y a pas de temps à

perdre. « L’enquête publi-que pour le tronçon Bor-deaux-Toulouse doit êtreréalisée en 2011 afin que lespremiers travaux débutenten 2013 » a insisté le prési-dent de la Région. Second

objectif de l’association etnon des moindres : anticiperl’arrivée du TGV notam-ment en ce qui concerne lesretombées économiquesqu’engendrera cette nou-velle infrastructure.

CHEZ VOUSavec l’aide de la Région

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Ligne Grande Vitesse : mobilisation sur toute la ligne !

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A l’initiative de la Région, du Conseil Général et de la Communauté urbaine du Grand Toulouse, une association pour défendre le dossier de l’arrivée du TGV en Midi-Pyrénées vient de voir le jour.

Plan Rail : les chantiers s’enchaînentAprès l’achèvement des travaux sur le tronçon Taras-con/Latour-de-Carol, le chantier sur la ligne Tou-louse-Albi-Rodez, démarré à la mi juin, se poursuitau rythme annoncé. Les travaux lourds de modernisa-tion des voies sur cet axe ont été organisés en trois tempsavec d’abord la section Albi/Rodez puis la section Tesson-nières/Albi. Depuis le 8 août, c’est sur la partie du réseaucomprise entre Carmaux et Rodez que le chantier s’estdéplacé. « Nous sommes très vigilants concernant le res-pect des délais de travaux. Les opérations sur cet axedevraient être terminées à la mi-octobre »,explique Char-les Marziani, vice-président de la Région Midi-Pyrénéeschargé des transports collectifs.Alors que fin août seront définitivement achevés les travaux sur la ligne Toulouse/Auch, dès octobre débuteront les opérations programmées sur l’axe Saint-Sulpice/Mazamet.

Gare Matabiau

Pont sur le Tarn entre Gaillac et Marssac


Actualités

Rimont (09)La commune a décidé de réaliser un réseau de distri-bution de chauffage fonc-tionnant au bois-énergiepour alimenter différentsbâtiments communaux ouprivés. La Région accompagnela création de vingt et unréseaux de chaleur bois, ce qui permettra d’éviterl’émission de 10 000 tonnesde CO2 par an.Lire aussi page 9.

La salle socioculturelle de Saramonréhabilitée (32)Afin d'encourager lesactivités socioculturelles dela commune de Saramon, laRégion participe à la réhabili-tation de l'espace associatifet culturel de la commune.Cette salle de spectacles permettra à terme d'accueillir les nombreusesassociations de la ville, etrépondre aussi aux demandes engendrées par l’augmentation de la population.

Une nouvelle zoneartisanale àPouyastruc (65)La Région a accordé desaides pour créer une zoneartisanale à de Pouyastruc.Située à proximité de Tarbeset de l’autoroute, cette zoneartisanale accueillera àterme un hôtel d’entreprises,une entreprise de transport logistique et unesociété de construction decharpentes. Dans un soucid’aménagement du terri-toire et de renforcement du potentiel économiquerégional, la Région soutientles projets de création, d’extension ou de requalification de zones d’activités.


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L'aide à domicilemieux compriseAl’origine de la demande grandissanted’aides à domicile : le vieillissement dela population, l'isolement des person-nes âgées ou encore la mise en œuvre del’Allocation Personnalisée d'Autono-mie ou du Chèque Emploi Service Uni-versel. Afin de mieux répondre auxbesoins de ce secteur en pleine muta-tion,la Région a commandé une étudepour y voir plus clair. « L'objectif étaitde dresser un état des lieux de la situa-

tion dans la région », explique Moni-que Iborra,vice-présidente de la Régionchargée de la formation.

85% de l'activité consacrée aux per-sonnes âgées. L'étude montre que lesecteur des services à la personne ras-semble des associations et des entrepri-ses de tailles extrêmement diverses ;deplus,85% del'activité est consacrée auxpersonnes âgées.« Les enjeux en termesde création d'emplois sont vraimentimportants. On constate par exempleque le public handicapé ne constitueque 5% de l'activité du secteur,mais sonaugmentation est perçue comme cer-taine » ajoute Monique Iborra.La trans-formation du secteur y apparaît commeévidente et exige de penserdifférementle métier d'aide à domicile.« Cette pro-fession est reconnue comme difficiletant sur le plan physique que psycholo-gique. C'est un métier en profession-nalisationcroissante.Les demandes dequalification sont réelles à la fois du côtédes salariés et des personnes bénéficiai-res de ces services ».

Dernier coup de pinceau ici,réaménagements ailleurs :l’été est mis à profit pour laRégion pour réaliser un maxi-mum de travaux dans leslycées et CFA. Les élèves dulycée professionnel Clément-de-Pémille à Graulhet (81),notamment, découvrirontdans quelques jours le nou-veau visage de leur établisse-ment. Une première tranchede travaux a été achevée pen-dant l’été pour valoriser celycée des métiers du tertiaire,de la mode mais aussi de l’au-tomobile.Bien d’autres lycéensauront le même type d’heu-reuse surprise : pas moins de95 chantiers auront été menésà bien en l’absence des élèves.Les entreprises s'organisentpour ceux qui se poursuivent.Tout est prêt pour la rentrée !

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La région s’affiche sur les plaquesLes nouvelles plaques d’immatriculationcomportent toujours un numéro dedépartement, en plus d’une combinaisonde lettres et de numéros attribuésdésormais à vie au véhicule. Sauf que lenuméro du département peut dorénavantêtre choisi librement par le propriétaire duvéhicule, sans lien avec son lieu derésidence. Autre nouveauté, il estdésormais surmonté du logo de la régioncorrespondant. Pour résumer, si vous optezpour un des huit départements de Midi-Pyrénées, c’est forcément la croix occitane,emblème de la Région Midi-Pyrénées quifigurera au-dessus. Une bonne nouvellepour ceux qui profitent de la route pourréviser les départements français, ils pourront maintenant y ajouter les régions.

Une journée pour créer son entrepriseLa deuxième édition du Forum desEntrepreneurs se déroulera le 15octobre à l’espace François-Mitterrandde Figeac. L’objectif de cette journéeest de rassembler dans un même lieules personnes intéressées par lacréation d’entreprise et les structurescapables de les conseiller. 35 exposants(public et privé) seront présents pourfournir leur expertise dans tous lesdomaines qui concernent l’entreprise :financement, transmission reprise,aspects juridiques…Quatre tablesrondes jalonneront cette journée aucours de laquelle il sera égalementpossible de s’entretenirindividuellement et gratuitement avecdes avocats et des experts comptables.Entrée libre.

Aide à domicile : un métier en professionnalisation croissante

Pas de vacances pour la Région !

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Travaux estivaux au lycée de Graulhet (81)

6 Midi-Pyrénées Info - Septembre/Octobre 2009

Remarqués

Nouveau contratd’appui pourPhysiogenexDix nouveaux emplois créésgrâce au contrat d’appuisigné entre l’entreprisePhysiogenex et la Région.Spécialisée dans la rechercheen biologie moléculaire,l’entreprise Physiogenexsouhaitait développer unprogramme de rechercheinnovant autour des troublestransversaux liés au diabète. Mis en place en 2007 par leConseil régional, les contratsd’appui- au nombre de 495actuellement- permettent auxentreprises, de bénéficier dusoutien de la Région, dans lecadre d’un projet spécifiquede développement.

Nouveaux équipements auCFA Campus IGS de BlagnacLa Région va apporter sonaide au CFA Campus IGS deBlagnac, dédié aux métiersdu commerce, pour acquérirde nouveaux équipementspédagogiques et du mobilierpour ses nouveaux locaux(amphithéâtres et salles declasse).

Un hôteld’entreprises àCastanet-TolosanLa Région accompagne laCommunauté d’agglomérationdu Sicoval dans la créationd’un hôtel d’entreprises àCastanet-Tolosan, dédié àl’accueil des artisans et desTrès petites entreprises (TPE).Situé sur une surface de1550 m2, cet hôteld’entreprises intégrera danssa construction des normesde qualité environnementale.Il sera notamment équipé depanneaux photovoltaïques. À terme, l’hôtel d’entreprisesaccueillera trois à huitnouvelles entreprises par an.


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Après Paris il y a 2 ans, ladeuxième exposition person-nelle de Cabu consacrée à sescinquante ans de carrière,vousattend au Musée RaymondLafage de L’Isle-sur-Tarnjusqu’au 31 octobre. Inauguréeenjuin dernier par le président de laRégion Midi-Pyrénées,en présencedeJean Tkaczuk conseiller régionalet maire de Lisle-sur-Tarn,cette nou-velle exposition rassemble plus de350 planches originales et offre unregard particulier sur la vie politi-que de ces cinquante dernièresannées. Vous pourrez également

admirer 100 planches de l’album du«Grand Duduche» et les carnets decroquis de Cabu.Après le succès de l’expositionde 2008 « Un témoin de sonTemps » autour des dessins deGeorges Wolinski,le musée Ray-mond Lafage – du nom d’uncaricaturiste tarnais du XVIIe siè-cle – espère bien renouvelergrâce à la rétrospective des tra-vaux de Cabu l’exploit de 2008:se classer troisième musée tar-nais pour le taux de fréquentation.Plus d’info :blogculture.midipyrenees.fr

Cabu s’expose

Une mare, star du grand écran

Marie Pérennou et Claude Nuridsany ont quittéle monde des insectes et celui de l’Afrique pourcelui de la mare. Après « Microcosmos: LePeuple de l’herbe » et « Genesis », les deuxréalisateurs ont décidé de poser caméras etappareils de tournage, au bord d’un bassin enAveyron, pour leur film « La Clé des champs ».

Depuis plus d’un an,Marie Pérénnou et Claude Nuridsanyfilment patiemment et passionnément la faune et la flored’une mare, où deux enfants, héros de ce film, vont s’ou-vrir à la réalité du monde,dictée par les animaux.À traversleur regard,la mare devient un royaume secret à la fois mer-veilleux et inquiétant, peuplé de fées, d’ogres, de dragons,de créatures de rêve ou de cauchemar.Tourné entièrement en Aveyron, jusqu’au printemps 2010,le film emploie six à huit techniciens de la région, grâce à lacommission régionale du film,qui aide à l’embauche de pro-fessionnels régionaux.La sortie du film « La clé des champs » est prévue au prin-temps 2011.

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Marie-Laure Brunet, Luchonnaise et espoir du biathlonFévrier 2009: médaille d’or en relais mixte et médaille debronze en poursuite individuelle pour sa deuxièmeparticipation à des mondiaux. À 20 ans, Marie-Laure Brunetest un réel espoir du biathlon français. « Cette année est unpeu spéciale car il y a les Jeux Olympiques en ligne demire » développe la Luchonnaise. Pour l’instant, priorité à lapréparation pour cet hiver durant lequel se succéderontmondiaux et JO: « Mon objectif est avant tout d’êtrerégulière. L’entraînement comporte beaucoup de physiqueavec de la musculation, du ski à roulettes l’été, de la courseà pied, du VTT et du tir tous les jours ».

Avec un tel programme et deux entraînements par jour,Marie-Laure Brunet n’a pas tellement l’occasion de profiterdu panorama pyrénéen d’Espingo, son lieu préféré. Il fautbien cela pour espérer représenter la France aux JO deVancouver: « on connaîtra les sélections en janvier ». Enattendant, on croise les doigts…Plus d’info : blogsports.midipyrenees.fr

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DossierLa Région investit dans les territoires

Pour cela, la Région ne se contenteplus de financer des projets imagi-nés par d’autres, mais les initie, lesaccompagne, les oriente,et surtout,les intègre dans ses différentes poli-tiques pour leur donner une cohé-rence globale. Un document de plusieurs centaines de pages, rédigéaprès une large concertation avecles acteurs de la société civile,garantit cette cohérence:le SRADDTou Schéma Régional de Développe-ment et d’Aménagement Durabledu Territoire.Approuvé le 30 mars dernier par leConseil régional,le SRADDT se veutune véritable feuille de route de l’ac-

tion régionale pour les années à venir.Une idée-force est au cœur de cetteaction, rechercher undéveloppement équili-bré du territoire.Pour yparvenir,la Région est entrain de renouveler lescontrats de développe-ment qui la lient, pourles cinq années à venir,aux huit agglomérationsde Midi-Pyrénées :Albi,Castres / Mazamet, Montauban,Muretain, Rodez, Sicoval (Sud-Estde Toulouse) Tarbes et Toulouse.Cette nouvelle génération de contratsd’agglomération prévoit un engage-

ment financier de 132millions d’eu-ros de la Région,sur les 5 ans à venir,soit une augmentation de 30 % parrapport à la période précédente.La Région est encore davantage pré-sente aux côtés des zones rurales,plusfragiles, où vivent environ un tiersdes Midi-Pyrénéens. Elle leur consa-crera 43 millions d’euros par an.Lesconventions qui détaillent le pro-

gramme de dévelop-pement des 32 pays et4 Parcs naturels Régio-naux de Midi-Pyré-nées ont déjà été adop-tées pour la périodequi court jusqu’en2013.Au total,chaque annéed’ici 2013, la Région a

prévu d’investir 65 millions d’eu-ros dans le cadre de ses politiques ter-ritoriales. Elles-mêmes complétéespar les politiques sectorielles : lycées,transports,formation,économie…

Ces moyens déployés sur l’ensembledu territoire permettront de confor-ter le dynamisme de Midi-Pyrénées,en créant par exemple de nouvellesZones d’activités d’Intérêt Régional(ZIR), en valorisant davantage lesGrands Sites touristiques de larégion,ou en développant l’offre deservices (Maisons CommuneEmploi Formation,cyberbases,Mai-sons Pluridisciplinaires de Santé)…Le dossier qui occupe les pages sui-vantes présente quelques-unes desréalisations récentes, en cours ouà venir que l’intervention de laRégion a rendu possibles. La listen’est bien sûr pas exhaustive. Cesquatre pages n’y auraient pas suffi.À titre d’exemple, entre 2000 et2007,pour les seuls contrats de Paysou d’agglomérations,pas moins de6 500 projets ont été menés partouten Midi-Pyrénées.

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Transports collectifs, économie, lycées, sport, vie associative, environnement… La liste des domainesdans lesquels la Région Midi-Pyrénées intervient estlongue. Mais on peut résumer ainsi sa mission :améliorer le cadre de vie des Midi-Pyrénéens et contribuer à rendre les territoires attractifs.

Au total, chaqueannée d’ici 2013, la Région a prévu

d’investir65 millions d’eurosdans le cadre de

ses politiquesterritoriales.

La Région investit dans

les territoires



Rappelons que tout ce qui concerneles routes nationales relève norma-lement de la seule compétence del’État.Mais devant les gels successifsdes crédits de l’État qui ont aboutiau blocage de chantiers prioritaires,la Région a décidé de s’engager finan-cièrement pour relancer les travaux.En échange,l’État s’est engagé à aug-menter sa contribution au Plan Rail

de 100 millions d’euros. Les grandstravaux pourront commencer dèsque l’État aura fait connaître son plande financement aux collectivitéslocales. Le principal chantierconcerne la RN 88 entre Albi etRodez, et plus particulièrement lamise en 2X2 voies des liaisonsTanus/Croix de Mille, Saint-Jean/Lamothe, et le contournement de

Baraqueville et des aménagementsde sécurité sur la rocade d’Albi auniveau de Lescure.

Passer de 22 000 à 80 000 voya-geurs par an, c’est l’objectif del’aéroport de Castres/Mazamet.Pour l’atteindre,de nouvelles lignesintérieures et internationales vontêtre ouvertes, à destination duRoyaume-Uni, de l’Allemagne ouencore du Maroc.La Région, qui participe déjà aufinancement des dessertes de Pariset Rodez/Lyon, a inscrit les80 000 euros nécessaires à ce pro-gramme dans le contrat récemmentpassé avec l’agglomération de Cas-tres/Mazamet. À proximité del’aéroport, la zone d’activités duCausse connaît elle aussi un bel essor.Axée sur la chimie et les technolo-gies de l’information, la ZAC duCausse a été intégrée par la Régiondans le réseau des Zones d’IntérêtRégional (ZIR).Elle bénéficie ainsi

d’une meilleure promotion et d’uneaide accrue de la Région.

32 zones d’intérêt régional label-lisées par la Région,dont 11 en projet.

Le cirque entre en piste à Auch (32) Avec l’ouverture en 2012 du bien nommé CIRC (Centre d’Innovation et deRecherche Circassien) sur le site de la caserne Espagne à Auch, les arts du cirquevont franchir un nouveau cap. Labellisé Grand Projet de Pays par la Région, cetéquipement qui contribuera à donner unnouveau visage à la ville basse, sera à lafois un lieu de résidences d’artistes, decréation et de diffusion de spectacles avecl’installation d’un chapiteau pouvantaccueillir 1 100 spectateurs. Depuis plus de vingt ans, l’activitécircassienne n’a cessé de se développerdans la capitale gasconne, notammentgrâce à l’association Circuits, premièrescène conventionnée pour les arts ducirque en France. Le projet de création duCIRC, d’un montant de plus de 5 millionsd’euros, dont 1,75 million financé par laRégion, permettra de faire des arts ducirque une véritable filière, de la formationà la représentation.

Routes : la Région débloque la situation

Les autres chantiers prévus

RN 20: achèvement de ladéviation d’Ax-les-Thermes

RN 124: achèvement de lamise en 2X2 voies de Auch àAubiet et de Gimont à l’IsleJourdain. Déviation de Gimont.

RN 125: Déviation de Saint-Béat

RN 21: achèvement de lamise en 2X2 voies de Marquisatà Lourdes

RN 112: aménagements dutronçon Castres/Mazamet-Saint-Alby

RN 122: aménagement de laliaison Figeac-Bagnac

Rocade de Toulouse: achè-vement de la mise en 2X3 voies.

Après avoir lancé le Plan Rail pourmoderniser leréseau ferré de Midi-Pyrénées,la Région vient dedébloquer uneenveloppe de plusde 200 millionsd’euros en faveurdes routes.

Retenue d’eauà Magnoac (65)Si les rives du lac du Magnoacsont devenues un lieu depromenade et de pique-niquetrès prisé, la création de cetteretenue d’eau n’en répondait pasmoins à des besoins beaucoupplus cruciaux. Grâce à cetteénorme réserve de près de 5 millions de mètres cube,l’approvisionnement en eaupotable des villes d’Auch,Fleurance et Lectoure entreautres, a pu être sécurisé. Le lacde Magnoac permet égalementde gérer le niveau des eaux enaval, pour assurer l’irrigation desexploitations agricoles, même encas de sécheresse, et sur le planenvironnemental de maintenir un débit suffisant pour éviter unphénomène d’eutrophisation(asphyxie due à la proliférationd’algues) dans les rivièressituées en aval.Depuis 2003, la Région a investi3,65 millions d’euros pour créerplus de 12 millions de m3 deréserve d’eau.

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Aéroport régional (81):l’aéroport de Castres/Mazamet grandit

Cie Baro d’Evel Cirk.

Bientôt les lycéens des établissements Bourdelle,Capou et Michelet deMontauban pourront sui-vre leurs cours d’éduca-tion physique et sportive(EPS),dans une salle omni-sports flambant neuve.Dans le cadre du contratd’agglomération Montau-ban trois Rivières, la Région aaccordé une aide à la ville de Mon-tauban pour construire une salleomnisports sur le complexe spor-tif Georges Pompidou. En lieu etplace de l’ancien gymnase dit du« Ramierou », cette salle de sports

viendra, fin 2009, compléter lesstructures sportives déjà existanteset comprendra notamment,une aired’activité,des sanitaires,une buvette,des gradins de 500 places avec unaccès pour les personnes à mobi-lité réduite.

On redécouvre aujourd’hui les vertus de laplus ancienne des énergies utilisées parl’homme: le bois. Grâce au plan lancé par laRégion en 2006, une vingtaine de communesde Midi-Pyrénées sont ou serontprochainement équipées d’un système dechauffage collectif fonctionnant à l’aide degranulés et de plaquettes de bois ou encorede noyaux de fruits. Moins cher que le fioul etle gaz, plus écolo aussi, le bois énergie offreégalement de nouveaux débouchés à la filièrebois de Midi-Pyrénées. Dernièrement, lacommune de Nègrepelisse a décidé de sauterle pas. Le réseau de chaleur bois qui devraitentrer en service à partir de l’hiver prochain

permettra de chauffer les écoles maternelleset primaires, la salle polyvalente, la cantine,l’hôpital local… et 64 logements collectifsHLM. Côté écolo, ce sont 588 tonnes de CO2dont le rejet sera évité chaque année grâce àce nouveau réseau.

21 réseaux chaleur bois soutenus par la Région depuis quatre ans (à Caylus,Alzen, Caillac, Villebrumier, Castelnau-Durban,Cransac-les-Thermes, Vabre, Anglès, Quatre-Routes, Castres, Pamiers, Lavelanet,Mazamet, Cajarc, Biars-sur-Cère, Seix,Belesta, Sousceyrac, Nègrepellisse, Catus, etRimont.

Chauffage au bois pour Nègrepelisse (82)



Une ambition renouvelée pourl’université avec Toulouse CampusLe Gouvernement devrait annoncer prochainement le montant de sa contribution àl’opération Toulouse Campus dont le but est de renforcer la place des universitéstoulousaines parmi les meilleures en Europe. Du côté des collectivités locales en revanche,l’essentiel des financements est d’ores et déjà acquis. En plus des 143 millions d’euros déjàengagés, la Région a voté récemment une enveloppe supplémentaire de 25 millionsd’euros. Cet effort se portera notamment sur la création de l’espace Clément Ader surl’Aerospace Campus de Montaudran.

Le TER a du succès.Près de 11mil-lions de voyageurs l’ont empruntél’an dernier dans la région.Bonne nouvelle pour l’environne-ment,car ce sont autant de trajets envoiture évités. Et bonne nouvelleaussi pour le porte-monnaie desMidi-Pyrénéens, car le train coûtemoins cher que la voiture, grâcenotamment aux abonnementsfinancés en partie par la Région.Seulement, pour convaincre lesautomobilistes de préférer le train,encore faut-il qu’ils puissent garerleur véhicule sans trop de difficul-tés aux abords des gares.Or, selon une étude réalisée récem-ment par la Région,une soixantainede parkings de gares sont ou serontbientôt saturés, sur un total de 147points d’arrêts que compte le réseaurégional.Devant l’urgence de la situation, laRégion vient d’engager un vaste plan

d’aménagement et d’extension desparkings de gares.Une vingtaine decollectivités se sont déjà déclaréesintéressées.

La Région a consacré près de 3 mil-lions d’euros aux bâtiments SNCFet 3,5 millions d’euros au rehausse-ment et à l’allongement des quais.

La culture fait peau neuve à Moissac (82)

Situé sur la place des Récollets àMoissac, le Hall de Paris a bénéficiéde travaux de réhabilitation. Sur plus de 800 m2, ce lieu, cheraux habitants de Moissac, peut denouveau accueillir des spectaclesvivants, des salons ou des congrès.Offert par la ville de Paris, après lesinondations tragiques de 1930, cetespace dédié au départ à desactivités commerciales, est devenuau fil du temps une salle despectacles à part entière. Financéspar la Région en partenariat avec lamairie, le Conseil général et l’État,les travaux se sont portés entreautre sur l’acoustique de la salle etson aménagement. La scène et lesgradins modulables offrent un plusgrand espace qu’auparavant et lapossibilité de l’adapter en fonctiondes événements organisés.

Cancéropôle à Toulouse (31):5000 m2 dédiés aux biotechnologiesMême si le Cancéropôle, implanté à Toulouse sur le site de l’ancienne usineAZF, ne fonctionnera entièrement qu’en 2013 avec l’ouverture de la CliniqueUniversitaire du Cancer et du centre de recherche de l’Inserm, certaines deses entités seront opérationnelles dès cette rentrée. C’est le cas par exemplede l’Institut des Technologies Avancées des sciences du Vivant (ITAV) et de lapépinière d’entreprises. Ces deux structures se partageront un bâtiment de5000 m2. Cette proximité immédiate entre les chercheurs, placés sous ladirection du CNRS, et les jeunes entreprises hébergées dans la pépinièrepermettra de faciliter le transfert de technologie et la mise au point deproduits innovants dans le secteur des biotechnologies.

Pépinière d’entreprises, ITAV, centre de recherche de l’INSERM,aménagements du site… La Région consacrera près de 14 millions d’euros à la création du Cancéropôle.

Nouvelle salle omnisportsà Montauban (82)

De nouvelles places de parkingaux abords des gares

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Des plafonds qui s’effritent, desodeurs de moisi qui rendent leslocaux inutilisables, sans comp-ter les infiltrations et les fissuresqui lézardent les murs… Voici laliste malheureusement nonexhaustive des désagrémentsqu’ont à subir les élèves de l’ins-titut de formation en soins infir-miers et d’aide-soignants dePamiers (IFSI/IFAS).L’état de délabrement des bâtimentsest à ce point avancé qu’il risque deremettre en cause le renouvellementde l’agrément dont cette école a

besoin pour accueillir du public.Mais le cas de Pamiers n’a rien d’ex-ceptionnel, de nombreux établisse-ments dans toute la France sont dansla même situation.En cause,un flouqui remonte à 2004.C’est à cette dateque l’État a transféré aux Régions lacompétence des formations sanitai-res et sociales. Mais il n’a pas trans-féré en même temps aux Régions laresponsabilité des locaux,ni les res-sources financières allant de pair.Devant l’urgence de la situation, laRégion vient tout de même d’enga-ger un vaste plan de modernisation

des écoles d’infirmières et autres for-mations sanitaires et sociales pourun montant total de 48,3 millionsd’euros. À Pamiers, l’ensemble deslocaux sera remis aux normes d’ici2010,un ascenseur sera installé pourpermettre l’accès aux personnes han-dicapées,et l’école,la seule à dispen-ser un enseignement dans cedomaine dans le département del’Ariège, sera également dotée d’unamphithéâtre de 300 places.

18 établissements de forma-tion sanitaires et sociales serontrénovés d’ici 5 ans.

Les écoles d’infirmièresen état d’urgence

Et de douze ! La maisonde santé pluridiscipli-naire de Lacaune sera ladouzième à voir le jourdepuis que le Conseilrégional a adopté unplan global visant à lut-ter contre la pénurie demédecins dans certaineszones de Midi-PyrénéesLes maisons de santé per-mettent d’accueillir dans unmême lieu des praticiens dedifférentes spécialités. ÀLacaune, on trouvera ainsideux généralistes,huit infir-miers, deux dentistes, une psycho-logue, et un pédicure.(voir aussi page 19).

La Région participe au fi-nancement de 12 maisons de santépour un total d’1,1million d’euros.

Une maison de santé à Lacaune (81)

Une crèche halte-garderie à Vayrac (46)

Pour garder leurs habitants, et enattirer de nouveaux, les communesde Midi-Pyrénées ont besoin d’offrirles services essentiels à la viequotidienne: une école, un bureaude poste, des commerces… LaRégion y contribue dans la limite deses compétences. À Vayrac, c’estune toute nouvelle crèche halte-garderie qui est actuellement encours de construction à proximitéimmédiate de l’école maternelle. Ellepermettra d’accueillir 35 bambins etservira de halte-garderie. Ce projetpermettra de créer deux nouveauxemplois qualifiés et de recevoir desenfants handicapés.

Forte d’un canton de7 600 personnes etd’une population quiaugmente (+4% selonle dernier recensementde 2005), Mirandeattire et se développe.Afin de conforter cedynamisme par des élé-ments structurants, laRégion a apporté 31000euros à la constructiond’une médiathèque derayonnement inter-communal,qui ouvriradébut 2010 et devraitpermettre d’embaucherune personne à tempsplein. Soucieuse de prendre encompte le facteur culturel dans sapolitique d’aménagement du terri-toire, la Région a également contri-bué, par exemple, à l’aménagementd’une bibliothèque-médiathèque à

Avignonet-Lauragais ou à la rénova-tion du théâtre municipal d’Auch.Au final,ces projets représentent plusde 212000euros d’aides de la Régionpour dynamiser les Pays par les équi-pements culturels.

Une médiathèque pour Mirande (32)

Bois et énergies propres à tous les étages à Montels (09)Les travaux sont en cours à la ferme de Montels qui deviendra bientôt la maisondu bois et des énergies renouvelables. Les 1500 m2 du bâtiment serontnotamment occupés dès 2010, par différentes structures, publiques et privées, quitravaillent sur ces thématiques du bois et des énergies renouvelables. Avec unetelle vocation, la bâtisse se devait d’être exemplaire. Ce sera le cas grâcenotamment à l’installation de murs à ossature bois, d’un système de régulationde la température, ou encore de panneaux solaires pour assurer la productiond’eau chaude et d’électricité. Ce projet englobe également la création de deuxplateformes de stockage et de séchage de plaquettes forestières, à Dun et Ercé,qui permettront d’alimenter les différentes chaufferies ou réseaux de chaleurbois installés en Ariège.

La cyberbase de Coussergues (12) s’agranditCoussergues, ses 210 habitants et sa cyberbase de… 1440 adhérents! Forte deson succès, celle-ci s’agrandit pour donner naissance à une nouvelle structurepédagogique numérique au rez-de-chaussée, créant au passage un emploisupplémentaire. Avec pour credo l’Internet pour tous, la cyberbase s’affirmebel et bien comme un élément revitalisant du pays du Rouergue Occidental.Faut-il le rappeler, Internet n’est pas réservé aux jeunes ou aux actifs: lescyberbases apportent à tous un accès au réseau, libre ou encadré, etproposent des ateliers pour diverses tâches, de la recherche d’emploi à lacréation d’entreprise en passant par les démarches administratives.

58 cyberbases actuellement ouvertes, pour un engagement de la Régionsur un objectif de 70.

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Il est beau, utile, au-delà des limiteset il fait partie d’un club très presti-gieux, celui des près de 20 lieuxemblématiques que la Région a label-lisés Grands Sites. Cette réalisationextraordinaire,c’est le viaduc de Mil-lau,qui cumule les records du monde– cinq, dont le pont routier le plushaut – et qui a nécessité 17 annéesd’études et de travaux. Le résultat ?

Un succès au-delà des attentes: le via-duc emblématique du parcoursParis-Espagne a été utilisé par plusde 4 600 000 véhicules en 2008 et seclasse à la deuxième place régionaleen terme de fréquentation, derrièreLourdes. Cette belle performancevalait bien toute l’attention prêtée àl’aire de Brocuéjouls,complètementrénovée.

Du nouveau dans l’aire

Touche finale de l’équipement duviaduc, cette aire qui offre unesuperbe vue sur l’ouvrage a bénéfi-cié d’importants travaux d’aména-gement : la Région a ainsi apporté

550 000 euros pour la rénovation del’ancienne ferme de Brocuéjouls,bâtiment qui témoigne de l’architec-ture traditionnelle locale, ainsi quede sa grange.«Au final, les nouvellesinstallations proposent une salle deprésentation du viaduc, un pointgourmand mais aussi un véritableespace découverte, non seulementde l’excellence des savoir-faire duSud-Aveyron mais aussi des GrandsSites de Midi-Pyrénées », résume levice-président de Région chargé dutourisme Jean-Louis Guilhaumon.Élégant et accueillant, le viaduc deMillau ne manque vraiment pasd’aire !

Le Lot de plus en plus navigableVoie de commerce importante avant qu’on ne lui préfère la route et le train auXIXe siècle, la rivière Lot est aujourd’hui rendue à la navigation. Du moins entreLuzech et Larnagol, soit sur près de 75 kilomètres. Chaque été, de plus en plusde vacanciers se plaisent à l’emprunter à bord de péniches ou de gabarres(bateaux à fond plat). Un parcours sinueux jalonné de pas moins de 17 écluses.La Région poursuivra son soutien à la remise en navigabilité de la rivière auxcôtés des Départements de l’Aveyron et du Lot, malgré le retrait de l’État quine participera qu’à la réhabilitation de l’écluse de Touzac.

En 2004, la Région a instauré un dispositif de soutien pour la mise aux normes et la moder-nisation des hôtels. Lourdes,deuxième ville hôtelière de Franceaprès Paris, a particulièrementbesoin de ce plan et fait l’objet d’unejuste attention :111 hôtels lourdaisauront ainsi bénéficié d’une

modernisation financée à hauteurde 5,4 millions d’euros par laRégion (la quasi-totalité des éta-blissements hors chaînes et grandsgroupes). Le dispositif fait écolepuisque la Région a décidé del’étendre à l’ensembles des hôtelsruraux et de montagne de Midi-Pyrénées.

Un stadium plusgrand à Albi (81)Pour se développer, les clubssportifs ont besoin d’équipements.Tout en aidant par ailleurs lespetites associations sportives, laRégion accompagne les clubs dehaut niveau. C’est le cas parexemple du Sporting Club Albigeoisqui remonte cette saison en top 14,l’élite du rugby français. En deuxans, grâce au soutien descollectivités, dont la Région, 6000places assises ont été créées auStadium dont plus de la moitiécouvertes. L’investissement régionalaura également bénéficié à l’ECLA(athlétisme) qui a récemment (en2008) organisé les championnatsde France élite. Ces dernièresannées, la Région a égalementinvesti dans les stades de Castres,Blagnac, Auch. À Toulouse les siègesviennent d’être remis aux normespour permettre au TFC de jouer àdomicile les matches de l’EuropaLeague (ex-coupe de l’UEFA).

Depuis 2000, près de 5000clubs de tous niveaux ont été aidés,dont 130 clubs de haut niveau.

Modernisation des hôtels à Lourdes (65)

Thermalisme et sports d’hiver:les deux atouts des PyrénéesAprès l’effort, le réconfort… Ce dicton populaire convient à merveille aux stationsdes Pyrénées comme celle de Luchon (31), où les thermes, situés à quelques pas dudépart de la remontée mécanique du domaine de Superbagnères, ont été lespremiers en France à proposer une formule spéciale « après ski ». Et cela marche.Si la fréquentation des curistes a subi une baisse de 3 % en 2008, les adeptes duthermoludisme et des séjours de remise en forme ont vu leur nombre augmenter(+ 2 % et + 69% !). Pour soutenir la diversification de l’offre touristique, la Régionvient de voter une subvention qui permettra de moderniser les équipementsactuels, dont le vaporarium naturel et la piscine de détente. La Région soutientégalement les stations de ski, comme au Mourtis (31) où elle s’est engagée depuis2005 dans un vaste programme de modernisation de la station pour un totald’1,13 million d’euros. Depuis 10 ans, la Région a investi plus de 16 millions d’eurosdans l’aménagement des stations thermales de Midi-Pyrénées, comme à Ax-les-Thermes (09), Barèges, Capvern, Saint-Lary et Cauterets (65).

Grands Sites : l’aire du viaduc de Millau (12)

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Avec plus d’un million devisiteurs par an, l’aire du viaduc de Millau est uneexceptionnelle vitrine deMidi-Pyrénées.

Ma planète

Le lycée professionnel horticoleAdriana de Tarbes a participé àl’action pilote « agenda 21 aulycée » de la Région.Cette opération menée par l’AgenceRégionale pour l’Environnement(ARPE), qui a également impliquéle lycée Bellevue d’Albi et le lycéeagricole de Pamiers,a permis de sen-sibiliser les jeunes au développementdurable. Respect de l’environne-ment, contrôle des dépenses éner-gétiques du lycée,coopération avecun lycée du Bénin:pas étonnant quele lycée Adriana se soit vu remet-tre,en mars dernier, le tout premiertrophée du développement durable

lors des Jour-nées Nature deMidi-Pyré-nées ! « En tantque lycée hor-ticole, notrebut est de ten-dre vers zérop e s t i c i d e :nous y som-mes presque »explique Jean-Louis Griffon,provi-seur du lycée.Pionnière, Midi-Pyré-nées a été la première Région à avoirson Agenda 21 reconnu par le Minis-tère de l’écologie, de l’énergie, dudéveloppement durable et de l’amé-

nagement du territoire, en novem-bre 2007.Les lycées,en prolongeantle mouvement en faveur du déve-loppement durable enclenché parla Région, montrent désormais àleur tour l’exemple.

Agenda 21 : la Région montre l’exemple


Fin de travauxau SénégalEn octobre prochain, le président dela Région Martin Malvy, se rendra auSénégal pour inaugurer le lycéeFaidherbe, rebaptisé « Cheikh OmarFoutiyou Tall », en l’honneur de lagrande figure historique sénégalaiseet africaine du XIXe siècle. Dans lecadre d’accords de coopérationsignés en 2003 avec la Région deSaint-Louis du Sénégal, le Conseilrégional Midi-Pyrénées a participé àla réhabilitation du lycée pour offrirun meilleur cadre de vie aux 1200élèves et enseignants que comptecet établissement.

À terme, la Région souhaite créerdes partenariats entre le lycéesénégalais et des lycées de Midi-Pyrénées.

L’enjeu est crucial pour les entre-prises du bâtiment de réduire leurimpact sur l’environnement. Etdu même coup leur fac-ture. « C’est ce doubleconstat qui a mené unedizaine d’entreprises duBâtiment et des TravauxPublics de Midi-Pyrénéesà s’engager dans une opé-ration de sensibilisationà l’environnement pilotée parl’ARCE (Association RégionaleConstruire l’Environnement), enpartenariat avec l’Ademe et l’ARPE(Agence Régionale Pour l’Environ-nement) et bénéficiant du soutienfinancier de la Région»,souligne Jac-queline Alquier, présidente de lacommission Énergie, environne-

ment et développement durable.Dans un premier temps,un cabinetd’études spécialisé procédera à une

analyse environnemen-tale détaillée de leur acti-vité (traitement desdéchets de chantiers,consommation d’eau,énergie, matériaux...).Puis, à partir de cet étatdes lieux, un plan d’ac-

tion sera mis en place dans chaqueentreprise afin d’améliorer sa per-formance environnementale.Celles qui le souhaitent pourrontpoursuivre la démarche afin dedécrocher, à terme, la certificationIso 14 001, garante d’une exigenceexemplaire dans le domaine de l’en-vironnement.

Réduire l’impact sur

l’environnement et du même coup,

les factures.

11 entreprises du bâtiment améliorentleurs performances environnementales

Lycées: réduire lesfactures d’énergie etles émissions de C02

Pour réduire les factures d’énergiedes lycées publics, la Région a faitprocéder dans chacun d’entre eux àdes diagnostics énergétiques etenvironnementaux, un travail derecensement fastidieux mais au boutdu compte un état des lieux précis.537000 m3 d’eau et 310 millions de KWh,c’est en moyenne la consommationénergétique annuelle des lycées publics deMidi-Pyrénées! Et la facture est tout aussiimpressionnante: 15 millions d’euros. Il fautdire que 72 % des établissements ont étéconstruits avant 1974 et avant donc touteréglementation thermique. Riend’étonnant alors qu’aujourd’hui, malgré lesefforts de la Région depuis dix ans pourconstruire tous les nouveauxétablissements selon des normes de hautequalité environnementale, les trois quartsdes lycées soient classés dans uneperformance énergétique de catégorie C,18 % en catégorie D et seulement 13 % encatégorie B. Concernant les émissions degaz CO2 dans l’atmosphère, les conclusionsde ces diagnostics ne sont pas meilleures.30 % des établissements se classent encatégorie D, 57 % en catégorie C et 10 %en catégorie B. Suite à ce bilanénergétique et environnemental deslycées publics, la Région a mis en place unplan d’actions pour maîtriser davantageles consommations d’énergie et réduireles émissions de CO2. Ce plan prévoit entreautres la mise en place d’indicateurs deperformance dans les lycées volontaires,l’incitation financière des établissementsaux économies, des travaux de rénovationou encore des actions éducatives desensibilisation.

Réalistation de compositions florales par les le Lycée HorticoleAdriana de Tarbes, lors des Journées Nature.

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Le secteur de la construction est un des plus gros consommateurd’énergie. C’est également celui qui produit chaque année en Francele plus de déchets : 32 millions

de tonnes, contre 22 millions d’ordures ménagères.

Assainir les exploitationstout en produisant uneénergie renouvelable etun fertilisant pour lessols, c’est possible : c’estla méthanisation.

Le gaz méthane se forme naturelle-ment, par exemple au fond desmarais.Le procédé de méthanisationutilisé pour obtenir du biogaz et del’énergie est le même: laisser agir desbactéries spécifiques dans un milieusans oxygène.Au bout du processus,on obtient le biogaz, qui crée de lachaleur ou alimente un moteur quigénère de l’électricité, et un résiducarboné qui fait un excellent fertili-sant. Et lorsque l’on sait que le

méthane est 21 fois plus dangereuxque le CO2 en matière de réchauffe-ment climatique, on comprend àquel point ce procédé qui le trans-

forme en carbone est précieux.À titred’exemple, il existe 5 000 points deméthanisation en Allemagne contreune dizaine en France.

En Midi-Pyrénées, on en comptedeux,la Région a notamment appuyéà hauteur de 346 000 euros l’initia-tive du château de Bautian, à Vic-Fezensac (32),où les résidus de l’éle-vage bovin et des cultures sontméthanisés. Le résultat ? Des stabu-lations plus propres,de l’eau chaude,de l’électricité dont une partie estrevendue à EDF et 394 tonnes deCO2 en moins dans l’atmosphère paran.Aujourd’hui,sous l’impulsion deMarc Carballido, vice-président duConseil régional chargé de l’agricul-ture,la Région encourage encore unpeu plus ces initiatives dans le cadrede son plan de soutien à l’activité éco-nomique : de quoi donner des idéesaux exploitants agricoles.

Pour aider les communes touchéesmais également pour soutenir lesacteurs de la filière bois ou les pro-priétaires de camping sinistrés, laRégion avait débloqué 1,3 milliond’euros pour l’aide d’urgence et pro-posé par la suite de mobiliser 2 mil-lions d’euros.Sept mois après le passage de Klaus,certains dégâts sont encore visibles :arbres fragilisés,cours d’eau obstrués.Pour poursuivre les opérations deremise en état du milieu naturel,

la Région a décidé de renouveler sesaides dans le cadre de son programmeenvironnemental sur l’eau,en accor-dant son soutien aux collectivités encharge de l’entretien et de la restau-ration des cours d’eau. Alors que leConseil régional n’a pas compétencedans ce domaine,il participe tout demême à l’effort de solidarité poursauvegarder cette ressource patrimo-niale indispensable et assurer ainsiles différents usages de l’eau.

Le biogaz au service des exploitationsagricoles

Le 24 janvier dernier, la tempête Klaus frappait gravementMidi-Pyrénées causant de nombreux dégâts matériels.

Mobilisées pour la Garonne

Les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées se sont engagées avec l’État àdégager une enveloppe de 100 millions d’euros d’ici 2013 pour prendredavantage soin du fleuve Garonne. La convention signée en juillet dernierentre d’un côté Dominique Bur, préfet de Midi-Pyrénées, Lionel Beffre, préfetdu Lot-et-Garonne, tous deux représentants de l’État et de l’autre côté MartinMalvy, président de la Région Midi-Pyrénées, Alain Rousset, président de laRégion Aquitaine et Marc Abadie, directeur de l’Agence de l’eau Adour-Garonneprévoit d’intensifier la lutte contre les inondations, la protection des milieuxaquatiques, des paysages et de l’environnement de la Garonne de façongénérale. Elle comporte également un volet développement économique. « Lapréservation de la Garonne est indispensable au développement de nos deuxrégions. La Garonne permet en outre l’approvisionnement en eau potable d’unmillion de personnes », a rappelé Martin Malvy par ailleurs Président duComité de Bassin Adour-Garonne. Lors de cette rencontre, les représentantsde l’État et les présidents des deux grandes Régions du Sud-Ouest ontégalement signé une charte de coopération interrégionale pour l’entretien etla préservation du Canal du Midi indissociable de la Garonne.


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Tempête Klaus :réparer les dégâts

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Visite d’une exploitation agricole produi-sant du biogaz à Vic-Fezensac en présencede Martin Malvy, président de la RégionMidi-Pyrénées.

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Vivre al Païs

Un pas novèl dins lo desvolopamentde l’occitanL’Amassada de Miègjorn-Pirenèuses nascuda oficialament lo 2 dejulhet passat. Vodadaespecialament al desvolopamentde la lenga e de la culturaoccitanas, çò primièr aquelaamassada se vòl un lòc dediscussion e d’escambi entre losactors los mai importants del’occitan dins la region. L’amassadaramosa a l’ora d’ara, jos lapresidéncia de Martin Malvy,president de la Region Miègjorn-Pirenèus, los uèit conselhsgenerals de Miègjorn-Pirenèus, decollectivitats localas, de servicisde l’Estat, demest los quals loRectorat atal coma las principalasasociacions e organismes qu’òbrandins aquel domeni. « Atall’amassada constituirà unavertadièra instància deconcertacion, de proposicion ed’evaluacion de las accionsmenadas en favor de l’occitan. Unsector que la Region li consacracada annada mai d’1,1 miliond’euros », çò ditz Remesi Pech,Conselhièr Regional delegat a lalenga occitana.

A l’occasion des Journéesdu Patrimoine des 19 et 20septembre, le haras nationalde Rodez fête en grandepompe son bicentenaire.Ouvert sous le Premier Empire en1809 sur le lieu de l’ancienne char-treuse, le site s’adresse à tous et pro-pose de nombreuses animations les18,19 et 20 septembre en journée.Lesoir,un spectacle grandiose prend lerelais et vous fait découvrir l’histoiredes haras nationaux : 120 person-nes en costume et 90 chevaux pro-mettent 1h30 de voyage mis en scènepar Mario Luraschi, le plus célèbredes dresseurs équestres.Vous ne connaissez pas le haras ?Vous voulez initier vos enfants aucheval ? Profitez-en, l’accès au site,hors spectacle, est gratuit !

Haras national de Rodez : 05 65 73 84 03

Haras de Rodez : un bi-centenaire à ne pas rater

À l’initiative de l’Association Natio-nale des Théâtres de Marionnetteset des Arts Associés, les profession-nels de ce secteur des arts du spec-tacle se sont mobilisés autour d’unprojet intitulé « les saisons de lamarionnette 2007-2010».L’objectifest clair :mettre définitivement K.Oles préjugés qui entourent cet artmajeur et cantonnent encore tropsouvent les spectacles de marionnet-tes à la catégorie moins de dix ansaccompagné d’un adulte réticent.Dans le cadre de ce projet différents

temps forts vont être organisésdurant deux ans avec des spectaclesbien sûr mais aussi des ateliers, desstages,des rencontres.« Les dessousde la marionnette» organisés durantcinq jours en octobre sont donc l’unde ces moments d’exception à ne pasrater avec ou sans enfant.Côté spec-tacles, la manifestation nationale

vous offrira dans sa déclinaisonrégionale plus d’une centaine dereprésentations en Midi-Pyrénéesavec une concentration exception-nelle de spectacles en Haute-Garonne et en Ariège.

Plus d’info sur : www.saisonsde-lamarionnette.fr

Marionnettes : laissez voustoucher !Elles vous feront pleurer ourire, voyager très loin oujuste à côté de votre vie.« Elles » ce sont les marion-nettes qui sous toutes leursformes se décarcasserontpour vous du 14 au 18 octo-bre en Midi-Pyrénéescomme partout en France.

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Cie Avant la Fin.


Vivre al Païs

Tous les trois ans, un événementfocalise toutes les attentions àSaint-Gaudens :les Pyrénéennes,grande fête de la ruralité.Après les 40 000 visiteurs de l’édi-tion 2006, la plus grande ferme desPyrénées,qui ouvrira les 18,19 et 20septembre,se veut plus ambitieuse.Cette année, la manifestation saint-gaudinoise,soutenue par le Conseilrégional et et le Conseil général dela Haute-Garonne,affiche son ambi-tion en s’affirmant comme LE grand

rendez-vous de la chaîne pyré-néenne.Au programme : foire agri-cole, débats, concours d’animaux,produits fermiers, pastoralisme,énergies renouvelables… sansoublier le fameux concours natio-nal « Blonde d’Aquitaine ». Nuldoute qu’avec une huitième éditionqui se présente comme « le pano-rama d’une chaîne d’avenir », lesPyrénéennes version 2009 attein-dront des sommets !www.pyreneennes.fr

Les 2 et 3 octobre sur le site du Domaine deBrioudes à Muret, l’association les Pieds Nus vouspropose le temps d’un week-end et d’un voyagemusical de vivre un peu la vie de bohème. Au programme de la 2e édition du festival de la Bohème:un peu de spectacle de rue (avec notamment FreddyCoudboul, recordman international de gobage deFlamby et comédien de talent) et beaucoup de sonsmanouches, de fanfares déchaînées, d’électro balkani-que. Petit plus pour cette édition 2009, le festival dela Bohème joue la carte de « l’éco festival».La cantineboudera les couverts et assiettes en plastique et le trisera partout de rigueur… dans la joie et la bonnehumeur !Plus d’infos : www.festivaldelaboheme.fr ou 05 61 56 33 78

Marché despotiers à SaintFelix-LauragaisTous les ans, depuis 18 ans, laplace centrale de Saint-Felix-Lauragais accueille le marché despotiers. Cette année, il aura lieules 19 et 20 septembre,rassemblera une trentained’exposants venus de tout leGrand sud, de Menton, à Millau enpassant par Gap ou Sisteron. Lorsde cette 19e édition, les enfantspourront construire un four gallo-romain en torchis et des potiersferont également desdémonstrations de tournage àpied, à bâton ou à la corde, enprésence de Jean-Paul Azais,céramiste contemporain qui estl’invité d’honneur de cettenouvelle édition. Plus d’infos : 0561833492 ouau 0562189699

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ECOFESTI’BAL, LE FESTIVAL DURABLE

Être responsable et faire la fête, c’est possible. L’EcoFesti’Bal, entout cas, permet de conjuguer harmonieusement développementdurable et musique. Les 26, 27 et 28 septembre, Septfonds (82)accueille ainsi une manifestation culturelle à part basée sur un balde musiques traditionnelles d’Europe en proposant une dimensionenvironnementale avec un marché de produits bio ou artisanaux,

des verres consignés ou encore des toilettes sèches et unedimension citoyenne, la réalisation du projet ayant mobilisé desassociatifs comme des bénévoles. Au programme, des artistesreconnus pour animer ces bals comme Djal ou Boréal, des stagesde danse, un marché traditionnel ou encore des contes. De quoiprolonger un peu l’été!Renseignements : 06 45 31 87 24 ouhttp://citrus.asso.fr

Festival de la Bohème à Muret

Les Pyrénéennes reviennent !

Carmaux sur la voie de JaurèsL’Histoire veut que la vapeur de « la Parisienne », la ligne ferroviaire Paris-Carmaux, ramenait Jean Jaurès dans la cité tarnaise du charbon. Àl’occasion de la traditionnelle Sainte Barbe, foire en l’honneur de la patronnedes mineurs, Carmaux clôt le 150e anniversaire de la naissance de Jaurès envous proposant de revivre le trajet Toulouse-Carmaux en train à vapeur! Surplace, de nombreuses animations dont une conférence-débat sur Jaurès sont également prévues lors de cette foire organisée par l’Union desCommerçants, Industriels et Artisans du Carmausin et la Ville de Carmaux.De quoi passer un week-end original et enrichissant.Train à vapeur, ligne Toulouse-Carmaux, le 6 décembre. Réservation et renseignements : office du tourisme du Carmausin,05 63 76 76 67.

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Neuf nouveaux lycées construits ces10 dernières années: la Région a pré-paré le terrain pour l’avenir et offertà ses élèves un meilleur cadre de viescolaire.Aujourd’hui,c’est ce soucipermanent du bien-être des jeunesqui guide l’action régionale,car celafavorise de meilleurs résultats :c’est,espérons, le constat que feront à lafin de l’année les premiers bache-liers du lycée Pins-Justarets, inau-guré en 2007 et rebaptisé «Jean-PierreVernant », du nom de l’historien etgrand résistant.Cette année,20mil-lions d’euros sont venus renouvelerle matériel des lycées comme lemobilier scolaire, les machines desclasses technologiques ou encorel’équipement informatique, quireprésente à lui seul 4millions d’eu-ros. À terme, les 244 lycées géné-raux, professionnels et agricoles,seront dotés d’un cartable numéri-que grâce à la généralisation del’ENT, mis en place depuis 2008(voir p.17). En outre, bien étudierpasse par une alimentation saineet appétissante. La région s’impli-que dans ce sens pour améliorer lesrepas servis à l’école avec deuxactions majeures : le programme

«manger bien manger bon» et l’ins-tauration d’un repas bio ou de pro-duits locaux de qualité une fois parsemaine dans les cantines.Cette rentrée est aussi celle de la filièreprofessionnelle,qui a connu une pro-fonde réorganisation à l’initiative del’État, remodelant notamment lesfilières CAP, BEP et Bac pro. LaRégion a vite réagi à cette réforme

pour proposer des parcours adaptésaux réalités de l’emploi.Les appren-tis et stagiaires de la formation pro-fessionnelle, d’ailleurs, seront cer-tainement ravis de découvrir leprogramme régional de mobilitéeuropéenne que la Région a mis enplace pour eux : partir aux Baléaresou en Bavière devient un jeu d’en-fant ! De quoi acquérir de nouvellesconnaissances et vivre pleinementl’Europe (voir aussi page 3).La Région a cherché à offrir à seslycéens un meilleur cadre de vie. Etpour aller plus loin, les diagnosticsde performances énergétiquesqu’elle a mis en place dans les lycéespermettront de réduire les factu-res en énergie. Performant, inno-vant et soucieux de préparer l’ave-nir, tel est l’effort pour l’éducationen Midi-Pyrénées. Bonne rentréeà tous !


DécodageRentrée scolaire

Le TER à GallieniUn an seulement après l’ouverture du nouveaulycée Gallieni, l’établissement toulousain augmentedès cette année sa capacité: cela valait bien unenouvelle halte TER « Gallieni », sur la ligne Saint-Agne – Arènes. Dès décembre, le TER y passeradonc. Et au-delà des 1400 élèves du plus grandlycée de la région et de leurs enseignants, c’esttout le quartier qui va profiter de cet arrêt, àl’image de la zone d’activités de Bordelongue. Ilparaissait évident que le réseau TER devait tenircompte de la renaissance des quartiers du Sud-Ouest toulousain, c’est pourquoi le ConseilRégional finance l’intégralité des travaux de lahalte, soit un montant de 900000 euros.

Les coups de pouce

de la RégionChéquier lecture:

gratuit, il permet d’acheter entre50 et 100 euros de livres.Renseignements au 0174319094

Chèque sport: laRégion a souhaité faciliterl’accès au sport des lycéens etapprentis. Au choix: 20€ pourune adhésion à un club compriseentre 20 et 40 € ou 40 € pourune adhésion supérieure à 40 €(sous condition de ressources).

Bourse Régionalede PremierÉquipement: les formationspro et technologiquesnécessitent du matériel adapté:la Région verse une aide aux 1re

année de CAP, BEP et bac propour s’équiper.

Formules TER: carteMidi-Pyrénées étudiants,abonnement étudiant,abonnements scolaires: trouvezla bonne formule sur www.ter-sncf.com/midi_pyrenees!

Employeurs,apprentis:la Région met à disposition sur lesite pourlesjeunes.fr des offresd’emploi en apprentissage!

Retrouvez tous les bons planssur le site www.pourlesjeunes.fr!

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Driiing, les cours reprennent ! Comme chaque année enseptembre, les jeunes Midi-Pyrénéens retrouvent les sallesde classe, qu’elles soient neuves comme au lycée de Fon-sorbes ou fraîchement rénovées comme à Gabriel Fauré, àFoix. Ils retrouveront aussi leurs cantines, avec une nou-veauté cette année dans tous les lycées de Midi-Pyrénées :grâce au soutien de la Région, un repas par semaine seraréalisé à base de produits bio ou de produits régionaux dequalité. Avec 38 % du budget régional, l’éducation se poseen vraie priorité.

C’est la rentrée !

Lycée Toulouse-Lautrec.

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DécodageRentrée scolaire

Tout a commencé en 2005. À l’époque, 15 établissementsariégeois se sont prêtés au test ducartable numérique, prolongementde l’établissement scolaire surInternet. Aujourd’hui l’ENT a fait sespreuves. Loin d’aseptiser l’école, cetoutil interactif rapproche tous lesacteurs de l’enseignement: élèves,parents, enseignants et personnelsdes établissements. Concrètement?Tout en économisant du papier, l’ENTpermet par exemple un meilleursuivi des enfants ou des travaux degroupe plus efficaces; les parents,en quelques clics, accèdent aucahier de texte, à des informationssur la vie de l’établissement etpeuvent également dialoguer avec les professeurs. D’ici deux ans, cette révolutionnumérique profitera à 136000élèves dans 244 établissements dela région, et concernera 500000utilisateurs, soit un Midi-Pyrénéensur cinq! Cet effort inédit en Francefait de Midi-Pyrénées une région depointe en la matière.

Marie-Claude Bascoulvice-présidente de laRégion chargée de l’édu-cation et des lycées.

L’important est d’accueillir les élèvesdans les meilleures conditions possibles.Avec 9 nouveaux lycées en 10 ans et desrénovations régulières, la Région a sufaire en sorte d’assurer aux élèves unmaximum de bien-être, à l’image desprojets pilotes lancés pour améliorer lavie en internat. Mais les bonnesconditions de demain sont lesanticipations d’aujourd’hui, et la haussedu nombre de collégiens pour cetterentrée nous annonce davantage delycéens en 2013-2014. C’est pour cela quela Région prévoit déjà, aujourd’hui, desextensions des capacités d’accueil decertains lycées.

Manger de meilleurs pro-duits, pour la santé et lespapilles :voilà de quoi ouvrirl’appétit des élèves de Midi-Pyrénées. Le programme«manger bien,manger bon»de la Région, qui vise à amé-liorer les assiettes des lycées,encourage les établissementsà développer des projets favorisant ce lien alimentation-qualité-nutri-

tion-santé,permettant notammentd’apprécier les saveurs de toutes lessaisons. Cette opération repré-sente un effort de près de250000euros de la part du Conseilrégional. Et puisque le bien-êtredes élèves,facteur de réussite sco-laire, passe aussi par la restaura-tion,un repas bio ou avec des pro-duits de qualité sera également

proposé chaque semaine dès cetteannée aux lycéens de Midi-Pyré-nées. La Région, qui investit520 000 euros dans cette initiative,entend également mettre l’accentsur les produits régionaux SIQO(Signe d’Identification de Qualitéet d’Origine). Quand il s’agit demanger mieux, nul doute que lafaim justifie les moyens.

La qualité, sur un plateau… de cantine

Chaque année,la Région réajusteson offre de formation profes-sionnelle à la réalité du marchéde l’emploi. « Il faut toujours res-ter attentifs aux besoins des indivi-dus, des territoires et des entrepri-ses»,confirme la vice-présidente deRégion chargée de la formation pro-fessionnelle Monique Iborra.Cha-que année, la Région ajuste l’offrede formation par l’apprentissageaux besoins des entreprises,des bas-sins d’emploi et des jeunes.En veil-lant à la bonne répartition géogra-phique de l’offre de formation,ellegarantit une cohérence entre for-mations proposées et perspectivesd’embauche. 18 nouvelles forma-tions voient par exemple le jour cetterentrée, comme le CAP industrieagroalimentaire du CFAA de l’Avey-

ron. La Région, par ce contrôlerigoureux des formations, fait del’apprentissage un tremplin pourtrouver un emploi pérenne : 70 %des apprentis occupent un emploi18 mois après leur formation(source : enquête insertion desapprentis, 2006).

L’apprentissage,ça marche !

Form’Avenir,c’est pour bientôt !À vos agendas! Le plus grand salon de la formationprofessionnelle en Midi-Pyrénéesse tiendra les 16 et 17 octobre auparc des Expositions de Toulouse.www.form-avenir.com

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Être bien dans sonlycée c’est aussi bienmanger : le Conseilrégional insiste sur laqualité de la restau-ration dans lescantines.

D’ici 2011, l’EnvironnementNumérique de Travail (ENT)concernera tous les lycées publicsde Midi-Pyrénées. Une première enFrance.

École + net

= ENT !

Elle a dit…

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Développement

Tradition et dynamisme, voilàbien ce que représentent ces deuxacteurs économiques. La froma-gerie et la conserverie de l’Aveyronont bénéficié d’une aide de la Région.Née du besoin de regrouper les outilsde production en 1960, en pleinexode rural, la coopérative JeuneMontagne a sauvegardé la produc-tion laitière en Aubrac:elle l’a mêmeamplifiée ! Afin de satisfaire lademande croissante en tome, fro-mage de Laguiole et aligot,la Régiona contribué à hauteur de 175 000euros à l’adaptation des circuits defabrication de tome fraîche et d’ali-got d’Aubrac de la coopérative.Dans le sud de l’Aveyron, la conser-verie Papillon-Marmus cultive lemême succès dans le respect de latradition : on utilise toujours le

hachoir de grand-mère pourles pâtés et les produits - engrande partie bio - sontrigoureusement choisis. Or,la SARL doit également semoderniser pour répondre àla demande et se doterd’un nouvel atelier defabrication pourdoubler la surfacede production.Le Conseil régionala ainsi apporté175 000 euros auxfrais de travaux et d’équipementdes nouveaux bâti-ments. Des succèsqui, en cette période,mettent l’eau à labouche.

Après quatre ans sans ser-vices de proximité, le villageariégeois de Betchat revit.Et de quelle manière!

«On ne pensait pas que ce serait aussiimmédiat ». Jean-Marc Eustacherésume ainsi le succès des spectaclesdonnés depuis six mois à la Soupeaux Cailloux. Café culturel, restau-rant proposant «une cuisine maisond’ici et d’ailleurs », point Internet,chambres à louer, etc. : ce lieu nerayonne pas que sur Betchat : « Lesgens du village utilisent surtout lesservices de proximité comme ledépôt de pain,mais beaucoup vien-nent des alentours pour nos spec-tacles,et nous sommes souvent com-plets ». Le lieu, qui approvisionneégalement la cantine de l’école,

redonne de la vie et des services auvillage du Couserans, resté quatreans sans commerce.C’est dans ce sensque la Région a lancé le dispositifd’aide à la revitalisation de l’offre arti-

sanale et a soutenu la Soupe auxCailloux à hauteur de 12 000 euros.« Nous allons encore insister sur laculture et l’aspect culinaire » : laSoupe a décidément bon goût.

Des vêtementspas bêtes…La Région accompagne septentreprises du textile qui pourtenter de sortir de la criseque connaît leur secteurd’activité très concurrentiel,misent sur le développementdes vêtements ditsintelligents.Imaginez une veste capable designaler un malaise ou encore deprévenir les incendies… Et bien sitout cela paraît fou ou de l’ordre duroman de science-fiction, il n’en esten réalité rien car en matièred’innovation textile, la recherchen’en finit pas d’avancer. C’est ce queviennent encore de démontrer lesrésultats des travaux menéspendant dix-huit mois conjointementpar l’Institut catholique des arts etmétiers (ICAM) de Toulouse et leGroupement des Industries del’Habillement (GIH).

Aider la filière textile à innover« Soutenus par la Région Midi-Pyrénées dans le cadre de sondispositif d’aide aux filièreséconomiques appelé « Actioncollective », sept entreprises textilesde Midi-Pyrénées ont ainsi profité del’expertise de ICAM et du GIH pourimaginer des vêtements intelligentsc’est-à-dire intégrant des élémentsde haute technologie », a expliquéBernard Raynaud, vice-président dela Région, chargé du développementéconomique, du commerce et del’artisanat, lors de la réception desentreprises concernées par cetteaction collective. Les résultats del’Action collective « Habillement,Équipement à la personne » sontextrêmement positifs car six dessept entreprises concernées parcette action collective ont pu créerde nouveaux produits innovants,souvent destinés aux professionnels,dont certains sont en phase de pré-industrialisation. Ces résultatsconfortent la Région Midi-Pyrénéesdans sa stratégie de soutien ausecteur du textile qui reposeessentiellement sur l’innovation et ledéveloppement de produits à hautevaleur ajoutée technologique.

La Soupe aux Cailloux : un bouillonde culture qui se partage

Jeune Montagne et Papillon-Marmusse développent !

Implantée à Bézéril, l’entreprise gersoise Nataïs se développe et va même créer 40 emploissupplémentaires.S’il y a bien un marché qui explose, c’est celui dupop-corn. Et si une entreprise a su s’adapter à cesecteur en exportant notamment 90 % de saproduction – garantie sans OGM s’il vous plaît –,c’est bien Nataïs, structure de 85 personnes crééeen 1994 et soutenue depuis ses débuts par laRégion Midi-Pyrénées. Forte de cet appui,

l’entreprise se prépare à créer 40 emploissupplémentaires et à adapter ses outils deproduction aux besoins du moment. L’objectif?Consolider sa place de leader international dans cesecteur en plein essor. Porté par un chiffred’affaires de 20 millions d’euros en 2008, Nataïsfait travailler plus de 120 agriculteurs, dont 80 %en Midi-Pyrénées. Pour renforcer cette prospérité,le Conseil régional vient de lui accorder une aidesupplémentaire de 418000 euros.

Nataïs, le succès du maïs !

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Café culturel/restaurant La Soupe aux Cailloux.

Midi-Pyrénées compte 25 zones rurales touchées par une pénurie de médecin.


Développement

«La mise en œuvre d’une grande par-tie des décisions de Bruxelles est eneffet du ressort des Régions,en vertude leurs compétences dans les domai-nes de l’agriculture et de l’environ-nement notamment. Les Régionsgèrent également une partie de plusen plus importante des fonds euro-péens destinés à leur territoire.Dansle cas de Midi-Pyrénées,ce sont prèsde 40% de ces crédits qui sont confiésau Conseil régional »,explique Phi-lippe Guérin, vice-président de la

région, chargé de la coopérationdécentralisée, des échanges trans-frontaliers et des relations européen-nes.Dans ce contexte où les Régionssont devenues des partenaires à partentière de l’UE, Bruxelles n’hésiteplus à les solliciter au moment oùs’élaborent ses futures politiques.C’est ainsi que la Région Midi-Pyré-nées vient d’exprimer son avis sur laCohésion territoriale,nouvel objec-tif défini par l’Union Européenne etqui devrait désormais être une des

bases des futures politiques de celle-ci.Dans sa contribution qui prend laforme d’un mémorandum, laRégion, qui est en charge de l’amé-nagement du territoire, revientnotamment sur les grands chantiersqu’elle considère comme d’intérêteuropéen. Parmi eux, la création dela ligne à grande vitesse Paris-Bor-deaux Toulouse-Barcelone, ouencore la Traversée Centrale desPyrénées, une liaison de fret ferro-viaire qui permettrait de désengor-ger les cols pyrénéens en détournantune partie du trafic routier. LeConseil régional demande également

la mise en place d’une véritable poli-tique européenne de la montagnetenant compte des particularités deces territoires, ainsi que la mise enplace d’un cadre juridique européenqui permette de garantir le maintiendes services publics. Il plaide enfinpour une meilleure prise en comptedu rôle des Eurorégions* en matièred’aménagement du territoire et decoopération transfrontalière. Cettecontribution a été remise en mainspropres par Martin Malvy,présidentde la Région Midi-Pyrénées au Pré-sident de la Commission euro-péenne, José Manuel Barroso, le7 avril dernier à Bruxelles.*Depuis 2004, la Région Midi-Pyrénées fait partie de l’EurorégionPyrénées-Méditerranée qui regroupela Région Languedoc-Roussillon, laCatalogne et les Iles Baléares.

Les étudiants en médecine sont des gens comme les autres. Ilspensent donc comme beaucoup de leurs futurs patients qu’unmédecin généraliste est surtout là pour soigner les petits bobos.Mais dès que les choses se corsent, rien ne vaut un spécialiste.Que la médecine générale soit devenue récemment une spécia-lité médicale à part entière n’y a rien changé.Si ledit généralisteexerce en plus à la campagne,d’autres clichés entourent sa pra-tique : horaires infernaux, pas de vie privée ni de vacances…Or, la réalité du quotidien du médecin de campagne peut serévéler bien différente.Encore faut-il avoir la curiosité de venirs’y frotter. C’est ce qu’a fait Émilie Deuilhé, future docteur de28 ans, dans le cadre d’un stage intégré à sa formation, stagepartiellement indemnisé par la Région dans le cadre de sa poli-tique de lutte contre la désertification médicale. L’objectif dela Région,à travers cette mesure spé-cifique étant de permettre aux étu-diants de se faire leur propre idée du« métier de médecin de campagne ».Émilie a ainsi passé six mois au Fos-sat, en Ariège, dans un ancien cou-vent transformé en maison de santé,sous la supervision du docteur Bri-gitte Escourrou,médecin de campa-gne depuis 28 ans et maître de confé-rence à la fac de médecine deToulouse. Six mois qui auront per-mis à Émilie de trouver sa vocation.Une fois son diplôme en poche, ellecompte maintenant s’installercomme médecin de campagne.Pré-cisons au passage que la jeune filleaurait pu choisir une spécialité bienplus prestigieuse en s’étant classée267e sur plus de 4 400 à l’ExamenClassant National (ECN).

Vocation médecin de campagne

Région, Eurorégion, Europe :Midi-Pyrénées prend positionDepuis quelques années, les Régions jouent un rôle accru auprès des institutions européennes.

Les médecins de campagne nesoignent que des petits bobosB. Escourrou. : « Il n’y a pas despécialistes à moins de 20 kilomètres.Avec les deux autres médecins du cabinet,nous nous sommes donc un peu répartiles spécialités selon nos préférences. Pourma part, je suis plus intéressée par lapédiatrie et la gynécologie. Je fais parexemple du suivi de grossesse. Un autremédecin s’occupe davantage de gériatrieet le troisième de médecine du sport. » Émilie Deuilhé: « On effectue des actestrès différents. J’ai fait plusieurs fois dessutures par exemple. On s’occupe aussid’une grande variété de pathologies, et pas

que des petits bobos. En plus, en exerçantà la campagne, on a la possibilité de revoirles patients et de les suivre dans le temps.C’est rassurant et cela permet une prise encharge globale. »

Ils sont isolés et surchargésde travailB.E. : « Nous travaillons beaucoup enréseau avec les autres professionnels desanté des environs, les infirmières, lepharmacien, les kinés… Et en cas debesoin, le Samu est là en 20 minutes.Quand on a la chance d’exercer à plusieursdans une maison de santé comme ici, onsait que nos confrères vont se partager

les dossiers en cas d’absence. Cela permetaussi de se dégager du temps pourd’autres activités, pour enseigner, faire dela recherche… On n’est pas obligé detravailler six jours sur sept de 8 à22 heures! »

Ils s’ennuient à la campagneE.D. : « C’est un choix de vie bien sûr, maisle Fossat n’est qu’à 45 minutes deToulouse. »B.E. : « Les téléphones portables nepassent pas partout, mais nous avonsd’autres avantages, des poulets et desœufs frais par exemple! »

Entretien croisé sur quelques idées reçues

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Émilie Deuilhé.Brigitte Escourrou.

C’est officiel depuis le mois de mai,Midi-Pyrénées comptequatre Parcs NaturelsRégionaux (PNR).

Et le dernier né est celui des Pyré-nées-Ariégeoises, qui après plus dedix ans de mobilisation locale et detravail conjoint avec l’ensemble descollectivités impliquées,rejoint ainsicelui des Causses du Quercy, duHaut-Languedoc et des GrandsCausses.Avec cette nouvelle recon-naissance,Midi-Pyrénées est la pre-mière région française pour sasuperficie classée en PNR.« La création de ce PNR n’aurait pasété possible sans la forte mobilisa-tion des élus locaux aux premiersrangs desquels évidemment, Augus-tin Bonrepaux président du Conseilgénéral de l’Ariège. Il faut aussisaluer la mobilisation de Marc

Carballido, vice-président de laRégion chargé de l’aménagementdes territoires,de l’agriculture et desPays et de Frédérique Massat,dépu-tée et ancienne vice-présidente dela Région qui a assuré la présidencedu Syndicat mixte de préfigurationdu PNR de 2004 à 2007 et porté aunom de la Région cette démarchelocale exemplaire » a tenu à souli-gner Martin Malvy, président de laRégion Midi-Pyrénées lors de la pre-mière réunion du comité syndicaldu PNR Pyrénées Ariégeoises.

Les PNR ont été créesen 1967 Crées en 1967, les parcs naturelsrégionaux ont vocation à préserverla biodiversité,à sauvegarder et à valo-riser le patrimoine, ainsi qu’à sensi-biliser le public et les habitants desPNR à l’environnement. Après lacréation du PNR Pyrénées-Ariégeoi-ses, la Région soutient la démarchedu futur PNR Aubrac. A cheval surles départements de l’Aveyron, de laLozère et du Cantal, le PNR Aubracserait le 5ème de Midi-Pyrénées.


DéveloppementPNR Pyrénées-Ariégeoises

Et de quatre Parcs NaturelsRégionaux en Midi-Pyrénées

• Superficie de 2 500 km2, soit40% de la superficie dudépartement de l’Ariège

• 43 000 habitants y vivent, ce quireprésente 30% de la populationde l’Ariège.

• La densité est de 17 habitants au km2

• Le PNR Pyrénées-Ariégeoisescompte 142 communes,dont 138 regroupées en 14communautés de communes.

• Le PNR concerne 13 cantons et 3 « Pays » : Pays Couserans,Pays des portes d’Ariège Pyrénéeset celui du Pays de Foix HauteAriège.

• Il réunit les plus hautes vallées etles plus hauts sommets desfrontières de l’Andorre et del’Espagne (la Pique d’Estats 3 143 m, le Mont Valier 2 838 m,le Montcalm 3 077 m)

PNR ARIEGEOISEN CHIFFRES

Les lavoirs, les oratoires (anciens lieux de prières), les puits, les fontaines, ou encoreles fours à pain collectifs constituent unhéritage culturel et architectural, typiques de la Région. Ce patrimoine d’exception,communément appelé « petit patrimoine bâtinon protégé », c’est-à-dire ni classé ni inscritau titre des Monuments Historiques, bénéficied’aides régionales pour son entretien et sa restauration.

Durant cinq ans, le réalisateur a sil-lonné les parcs naturels de Franceet bien évidemment ceux de Midi-Pyrénées pour en présenter le patri-moine culturel et architectural.C’est sous l’angle de la pierre que

Philippe Boucher a présenté lesPNR de Midi-Pyrénées, en suivantnotamment un archéologue dansles Pyrénées ariégeoises et un aqua-relliste dans le PNR des GrandsCausses.

Sous l’œil attentif de la caméra

Pour découvrir les PNR de Midi-Pyrénées :• www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr• « Pyrénées ariegeoises, un Pays à vivre »,

photos de Alain Baschenis et LaurentLafforgue, textes Santiago Mendieta, aux Éditions Privat.

• www.parc-causses-du-quercy.fr • www.parc-grands-causses.fr• www.parc-haut-languedoc.fr

Pour Découvrir les PNR au niveau national :• www. parcs-naturels-regionaux.tm.fr

D’ici la fin de l’année, le film de Philippe Boucher « Mystèrieuse Midi-Pyrénées », sera diffusé à la télévision.

Le petit patrimoine bâti du PNR protégéLe petit patrimoine bâti du PNR protégé

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Il faut de l’argent et beaucouppour entretenir le patrimoinearchitectural d’exception. L’esca-lier monumental d’Auch ne fait pasexception à la règle.Avec ses 330 mar-ches qui relient la ville basse à la villehaute,l’escalier monumental est sansconteste l’un des plus beaux atoutsde la ville d’Auch. Pourtant son étatnécessite d’importants travaux derénovation. Depuis desannées les collectivitéslocales – Région, dépar-tement du Gers, villed’Auch – cherchent àmobiliser l’Etat pour lasauvegarde de ce patri-moine d’exception.Les tra-vaux d’un montant estiméà 7 millions d’euros sontpourtant pris en charge à80 % par les seules collec-tivités d’où la demandeofficielle et insistante de laRégion pour obtenir sonclassement comme monu-ment historique, ce quipermettrait de passer la participation financièrede l’Etat aux travaux de 20 à 30%.« Nous espérons obtenircette reconnaissance. Enattendant, la Région aretenu la ville d’Auch au

titre des Grands Sites Midi-Pyrénées,cequi nous permettra de l’accompa-gner à la fois en termes de promotiontouristique, d’amélioration de sesespaces publics et,d’une manière plusgénérale, de la valorisation de sonpatrimoine » a expliqué récemmentMartin Malvy,président de la RégionMidi-Pyrénées, lors d’un déplace-ment dans le Gers.

Midi-Pyrénées Info - Septembre/Octobre - 21

Développement

Escalier monumentald’Auch

MyOcean, le projet euro-péen de surveillance desocéans, vient d’être inau-guré. Et c’est à Toulouseque ça se passe !

Concrètement, à quoi sert l’obser-vation permanente de l’océan ?Réponse : à une foule de choses lors-que l’on vit sur « la planète bleue ».Protection de l’environnement,changements climatiques, météoou encore sécurité maritime fontpartie des enjeux directs de l’étudedes océans. Voilà pourquoi leconsortium MyOcean, qui réunit61 établissements de 29 pays, vise

la mise en place d’un service d’ana-lyse complète des océans et de leursécosystèmes à l’échelle européennedès 2012. Et Toulouse en est natu-

rellement le siège, la CommissionEuropéenne ayant confié son pilo-tage au centre français MercatorOcéan, spécialiste de l’océanogra-

phie qui réalise notam-ment des remodelagesen 3D des océans. Legroupement toulou-sain, qui mobilise 50 océanographes dedivers organismes dontle CNES, le CNRS ouMétéo France, a multi-plié par 100 sa puis-sance de calcul l’annéedernière grâce un nou-veau supercalculateurfinancé par la régionMidi-Pyrénées.

Des servicesen un clicgrâce au « PRAI »Régler la crèche pour le petitdernier, acheter des fromagesde chèvre produits localementen un clic ! C’est possible sur lesite de l’observatoire du Paysde l’Albigeois et des Bastides.

Le Pays de l’Albigeois et desBastides vient de mettre enservice un site Internet quirecense tout un tasd’informations pratiques:locations de logementscommunaux, coordonnées descrèches, agenda des activitésculturelles…Mis en place dans le cadre duprogramme régional d’actionsinnovatrices (PRAI), le site del’observatoire de l’Albigeois et des Bastides a bénéficié,comme vingt autres projets, de subventions régionales eteuropéennes (fonds Feder).Lancé en 2006, le PRAI apermis à de nombreusescollectivités de développer lamise en ligne de leurs servicesadministratifs.

Plus d’infos :www.observatoire-albigeois.org

VIE QUOTIDIENNE

L’engrais vert dela Sobac intéresseles industriels

C’est généralement au fond de leur atelierou de leur laboratoire que les inventeurss’écrient un jour Euréka. Dans le cas deMarcel Mézy, ce fut dans en plein champ,en 1978, quand il s’aperçut qu’aprèsmaintes tentatives infructueuses, il venaitde trouver la recette d’un super fertilisant.Ce savant mélange de micro-organismesdont la « recette » est encore aujourd’huijalousement gardée permet de produirerapidement de l’humus et d’augmenter lavaleur des engrais de ferme et de toutematière organique avec laquelle il estmélangé. Trente ans plus tard MarcelMézy est, avec quatre associés, à la têtede la Sobac, une société basée à Lioujasdans l’Aveyron dont le carnet d’adressescompte près de 3 500 clients. Parmi euxprès de 5 % sont des agriculteurs bio. Leprocédé a en effet le mérite d’être unealternative écologique à l’utilisation desengrais chimiques. Ce qui intéresse de plusen plus les grands industriels producteursde légumes qui veulent développer leuroffre en bio. Le contrat d’appui innovationque la Région vient de signer avec laSobac lui permettra de tester ses produitsà grande échelle afin de se lancer à termesur ce nouveau marché.

La Région demande à ce qu’il soitenfin classé monument historique.

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La mer, qu’on voit changer…


Il était une fois…

En route pour le Pic130 ans après la pose de la première pierre de l’Observatoire, 100 aprèsla construction de sa première coupole et près de 10 ans après sonouverture au grand public, retour sur un monument du patrimoine naturelet scientifique mondial : le Pic du Midi de Bigorre.

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réparer son sac. Penser aux gantset au chaud manteau, même enplein été! Tracer la route,directionle Pic du Midi.L’apercevoir de loin.

Dès que possible, quitter l’autoroute et baisserles fenêtres.Traverser des bois humides et des vil-lages en pierres sèches aux toits d’ardoise. ÀBagnères-de-Bigorre, remonter l’Adour. Saluerles arcades de la belle église de Campan et amor-cer la montée. De virages serrés en rétrograda-tions, commencer à réaliser que l’on s’enfoncesérieusement dans le massif pyrénéen.S’arrêteret apprécier les subtils dégradés de bleu et de vertofferts par les prairies, les pâturages et les forêtsde la montagne estivale. Eviter les cyclistes quis’offrent une petite grimpette au Col du Tour-malet.Arriver à La Mongie.Se garer entre les ânesqui flânent en liberté. Prendre un téléphérique,un second, et parvenir ainsi, sans coup férir et àla vitesse de 12 mètres/seconde,sur l’un des toitsles plus fameux des Pyrénées : le Pic du Midi.

Rencontre au sommet

Depuis l’ouverture aux visiteurs de l’Observa-toire en 2000, ils sont plus de 900 000 à avoiraccédé à ce prestigieux promontoire, autrefoisréservé aux scientifiques assermentés et autresrandonneurs émérites.Il faut dire que l’endroit,labélisé «Grand Site de Midi-Pyrénées»,ne man-que pas d’attrait. Bien qu’il ne soit pas le pointculminant des Pyrénées comme on l’a longtempspensé, le Pic du Midi de Bigorre,de par sa posi-tion dégagée en avant de la chaîne,offre un pano-rama exceptionnel.Depuis les terrasses situéesentre 2860 et 2865 mètres d’altitude,on embrassed’un seul regard toute la chaîne des Pyrénées,du Pays Basque à l’Andorre jusqu’aux pointshauts des Pyrénées orientales.Par temps excep-tionnel, on distingue aussi la Montagne Noire

(Pic de Nore) et leMassif Central. Lanuit, les lumièresde Toulouse se lais-sent percevoir…ainsi que le faisceaudu phare de Biar-ritz ! En directionopposée, derrièrele massif, c’est le halo lumineuxde la capitale ara-gonaise que l’ondevine.

Mais d’abord,profiter de la lueur du jour ! Fixerles sommets.Toiser les estives.Apprécier ce calmequi est l’apanage de la haute montagne, seule-ment troublé par le lointain écho des clochettesdes moutons en transhumance. Les regarderévoluer, minuscules tâches blanches glissantsur un tapis froissé et verdoyant.Lever les yeuxet voir le vautour. Incliner la tête et trouver lamarmotte, nichée dans un rocher. A moinsd’être en hiver,et c’est alors un tout autre spec-tacle qui vous attend.

Le phare des Pyrénées

En vérité, il y a sans doute autant de façonsde vivre une montée au Pic du Midi que l’oncompte de journées dans une année. Partezen hiver et vous éprouverez la douceur durayonnement solaire,beaucoup plus sensibleen cette altitude.Venez en été,c’est la fraîcheurdes cimes qui vous caressera.Naturellement,les conditions climatiques,variables d’un joursur l’autre, sont déterminantes… et parfoissurprenantes ! Le ciel peut être dégagé enplaine, encombré « à la station » et décou-vert au Pic, l’inverse pouvant tout aussi biense produire.D’un moment à l’autre, le tempspeut tourner.Mais contrairement à l’idée quel’on pourrait se faire,quelques nuages ne nui-sent pas à la contemplation,bien au contraire!C’est même ainsi que vous pourrez admirer

un coucher de soleil inoubliable sur une merimprobable, bouillonnante et silencieuse, plusbelle que nature.Une mer de nuages,de laquellen’émergent plus que les sommets de la chaînepyrénéenne comme autant de fjords embrumés,d’îles et de presqu’îles oniriques.Sans parler desnuages d’orage qui soudainement allument leciel de leur menaçante incandescence…

À chaque seconde, le tableau se transforme etvous transporte. Et si le ciel finit toujours pars’éteindre, dès 17 h en décembre (idéal pourconclure en beauté une journée de ski !), pasavant 22 h en juin (d’où les formules soirées etnocturnes proposées depuis peu), ce n’est quepour laisser place à un autre spectacle, celui-làmême qui justifia la présence de l’Homme surle Pic du Midi : la parade des astres.

La tête dans les étoiles

En effet, si quelques pionniers investirent, dèsle XVIIIe siècle,le Pic du Midi de Bigorre,ce ne futpas simplement pour contempler l’un des plusbeaux panoramas d’Europe, mais avant toutpour profiter des très bonnes conditions d’obser-vation offertes par la pureté de l’atmosphère etla transparence de l’air.Du reste, les conditions

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de vie au Pic sont, au commencement de lagrande aventure, particulièrement dures : deslocaux exigus,un chauffage inexistant,une ven-tilation inadaptée, l’alimentation répétitive àbase de conserves et de viande salée… et sur-tout, l’isolement. Songer que plus de six heu-res de marche sont alors nécessaires pour rega-gner la « civilisation »… à supposer que lesconditions météorologiques le permettent.

De ce point de vue, la mise en service du pre-mier téléphérique en 1952 transforma complè-tement la vie au Pic et accéléra de nombreusesrecherches :observation de la couronne solaire,cartographie des surfaces planétaires,détermi-nation de la période de rotation de Vénus,pré-paration de l’alunissage des missions Apollo…Au fil des missions hébergées sur le site, l’Ob-servatoire du Pic du Midi acquiert une aurainternationale.

Union Sacrée

Pourtant, dans les années 90, tout bascule. Laconcurrence de nouveaux sites d’observation,l’évolution des technologies et surtout lescontraintes budgétaires menacent l’activité scien-tifique de l’Observatoire, alors sous la respon-sabilité de l’université Paul Sabatier à Toulouse.En 1995, le Ministère de l’Enseignement supé-rieur et de la recherche annonce même la ferme-ture du Pic à l’échéance de 1998 ! Dans la régioncomme dans les cercles scientifiques,c’est l’émoi.Comment imaginer voir disparaître ce monu-

ment du patrimoine régional,national et inter-national, dont le potentiel exceptionnel nedemande qu’à être mis en valeur. Rapidement,la consternation cède la place à la mobilisation.L’ensemble des collectivités locales, au premierrang desquelles le Conseil Régional de Midi-Pyrénées, se constituent en syndicat mixte,aujourd’hui présidé par François Fortassin,séna-teur des Hautes-Pyrénées et animé par DanielSoucaze des Soucaze, directeur. L’objectif de cesyndicat mixte : faire profiter le grand publicde ce poste d’observation exceptionnel en dotantle site de nouvelles infrastructures.

Un investissement conséquent va permettrela rénovation totale et l’extension des locaux,de même que l’installation d’un espace tou-ristique comprenant terrasses, musée, restau-rant et boutique. Surtout, deux téléphériquesultrarapides sont créés, faisant du Pic l’un desplus haut point entièrement accessible aux per-sonnes à mobilité réduite (seniors et enfants

en bas âge inclus!).Grâce à ces conditions d’ac-cès et d’accueil qui ne manqueraient pas de lais-ser rêveurs les fondateurs de l’Observatoire,toutes les générations peuvent dès lors jouirde ce panorama hors normes et s’initier, grâceà l’espace muséographique, aux rudiments del’astronomie.

Du Big Bang à Big ben

Mieux encore, différentes offres développéespar le Pic du Midi permettent aux visiteurs d’ac-céder au saint des saints : la zone scientifique,ses coupoles,ses télescopes,son coronographe…car,faut-il le préciser,l’activité scientifique per-dure. Aux côtés des agents de l’ObservatoireMidi-Pyrénées,telle société d’équipements élec-triques y expérimente de nouveaux procédés deprotection contre la foudre. Telle autre entre-prise, spécialisée dans le collage, y éprouve sesprototypes. Sans compter l’activité abritée parle bâtiment interministériel (TDF, Armée de


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Les élus se sont engagés à soutenir le projet de "réserve de ciel étoilé", le 9 juin 2009 au Picdu Midi qui accueillait notamment ce jour là,Dominique Bur, préfet de région Midi-Pyrénées,Roland Castells, maire de Bagnères-de-Bigorre,Bernard Dupré, directeur de l’Observatoire duPic du Midi, Pierre Cohen, maire de Toulouse,Josette Durrieu, présidente du Conseil généraldes Hautes-Pyrénées, Pierre Forgues, députédes Hautes-Pyrénées et vice-président de laRégion, François Fortassin, sénateur, présidentdu Pic du Midi, Martin Malvy, président de laRégion et Gérard Trémège, maire de Tarbes.©

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Terre, Armée de l’Air, Direction générale del’aviation civile, Météo France, opérateurs detéléphonie hertzienne…).Au cours de ces « journées découverte », « soi-rées privées» ou autre «nuits sur le toit des Pyré-nées », le visiteur reçoit une sommed’informations passionnantes,notam-ment sur les modalités d’entretien par-ticulièrement lourdes et pointues desprécieux miroirs des télescopes,par les-quels la lumière émanant des étoilesnous est restituée et amplifiée. Avecaussi quelques anecdotes à la clé.Saviez-vous par exemple que le télescope leplus grand de France,abrité sur le Pic,pourrait permettre,si la terre était plate,de lire l’heure sur les tours de Big Ben ?La nuit, une initiation à l’astronomieest proposée quand les conditions lepermettent.Avec une seule contrainte : se repo-ser quelques heures et caler le réveil pour savou-rer pleinement le tome 2 de l’aventure, le leverdu soleil…

Qui s’y frotte…

Côté pile, un panorama grandiose sur la chaînepyrénéenne. Côté face, une immersion dans lavoie lactée et l’univers de la recherche scientifi-que.Cerise sur le gâteau:tandis qu’à ces hauteurs,l’eau boue à 92 °C et que la faible teneur en oxy-gène de l’air tend à assécher les aliments, le chefdu restaurant d’altitude installé sur le Pic réalisedes prouesses. Une carte originale composée demenus exclusivement élaborés avec des produitsfrais locaux:foie gras,magret de canard,haricots

tarbais, fromages des Pyrénées… Des plats goû-tus qui réveillent chez l’astronome de passage legastronome qui est en lui.Mais entre plaisirs ter-restres et célestes,pourquoi choisir,quand le Picdu Midi vous sert les deux sur un plateau?

Tous les goûts sont dans la nature,et par consé-quent, au Pic du Midi. C’est ainsi que les tem-péraments sportifs peuvent eux aussi trouverleur bonheur sur le Pic. L’hiver, c’est bien évi-demment le ski qui est à l’honneur,puisqu’il estpossible de redescendre du Pic à La Mongie parses propres moyens! Inutile de préciser qu’à prèsde 3 000 mètres d’altitude, l’enneigement estgénéralement excellent… Nota bene : un trèsbon niveau de ski est nécessaire, et l’accompa-gnement d’un guide chaudement recommandé.L’été n’est pas en reste,puisque deux téléphéri-ques par jour sont réservés aux possesseurs deVTT (avec suspensions) pour une descente entoute liberté sur plus de 1 700 mètres de déni-velé ! Où comment quitter sans remords le toitdes Pyrénées…

Un peu plus près

des étoilesPour observer les étoiles dans des conditionsoptimales, plusieurs critères doivent êtreréunis: pureté de l’air, stabilité del’atmosphère, ciel sans nuage et idéalementsans lune, mais aussi absence de toutepollution lumineuse. Or, l’urbanisation etl’installation d’éclairages publics inadaptésconduisent à une augmentation de ce que lesspécialistes appellent la brillance surfacique dufond de ciel. En d’autres termes, le cielnocturne devient moins sombre et le contrasteavec la lumière produite par les étoilesdiminue, ce qui perturbe l’observation. Cetteévolution, défavorable aux chercheurs etpassionnés d’astronomie, est également unesource de dérèglement pour la vie animale etvégétale. Autant de raisons qui ont conduit aulancement officiel, le 11 juin dernier, d’une« Réserve de ciel étoilé » sur le Pic du Midi.Il s’agit d’une première en Europe, puisqu’à cejour, seul le Mont-Mégantic au Canadabénéficie de ce label international quirécompense des sites ayant un paysagenocturne exceptionnel et qui se donnent lesmoyens de le sauvegarder. Une étude surl’impact de la lumière nocturne dansl’atmosphère et sur le milieu naturel local vaêtre conduite, en collaboration avec le ParcNational des Pyrénées et les universitésrégionales. Parallèlement, les collectivités sesont engagées à optimiser leur éclairage. Cet effort doit permettre de réduire trèssignificativement la pollution lumineuse sur unvaste périmètre autour du Pic du Midi.

Lumières? Action!En incitant à mieux définir les zonesd’éclairage et à investir dans des systèmesplus modernes (lampes monochromatiques,faisceau directionnel, détecteur demouvement…), cette démarche va aussipermettre aux collectivités de réduire leurconsommation énergétique. On sait parexemple que les sempiternels lampadairessphériques, qui éclairent autant la chausséeque le ciel, sont aussi les plus énergivores!Parrainé par l’astrophysicien Hubert Reeves, le projet s’étale sur plusieurs années.Ambitieuse par ses objectifs, la création decette réserve est aussi un formidable atoutpour les habitants et visiteurs du Pic. Et plus généralement, pour tous les amoureux du ciel nocturne.


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GROUPE PS

Un soutien réel et concret à l’activité économiqueLa crise est pleinement entrée dans l’économie réelle et dans le quotidiende nos concitoyens, des entreprises et des collectivités. Elle a une réalité :une récession d’une ampleur inédite. L’investissement s’effondre, et lesintentions d’embauche ont chuté de près de 24 % en 2009. Si les chiffrescachent des réalités disparates, des secteurs sont en grande difficulté, etsont sévèrement touchés, l’automobile, le BTP, l’agriculture… c’est lecas de la production laitière. L’urgence aujourd’hui, c’est la préservationdes emplois.

800 millions d’euros au service de l’économie régionaleIl appartient aux pouvoirs publics de rassurer et d’accompagner.Commel’a souligné le Président Martin Malvy, « il ne s’agit pas de promettre cequ’on ne peut pas faire, mais de démontrer que l’on a pris la mesure de lasituation,par un soutien réel et concret à l’activité économique,en faisantpreuve de solidarité,en aidant celles et ceux qui sont frappés de plein fouet,à passer ce cap difficile ».Les politiques régionales économiques,d’inno-vation,de formation,et de développement durable,notre capacité à impul-ser des commandes publiques, nous permettent d’agir concrètement. LaRégion se dote d’un plan de soutien exceptionnel qui permettra d’injec-ter 800millions d’euros de crédits sur deux ans dans l’économie régionale.Pour préparer l’avenir, la Région se donne les moyens d’accompagner lesinvestissements des entreprises industrielles,artisanales,agricoles,et tou-ristiques. Mais soutenir l’économie et l’emploi, c’est aussi financer plusfortement, comme nous nous y sommes engagés, les acteurs publics, lescommunes ou leur groupement pour mettre en œuvre des projets quidemeurent aujourd’hui dans les cartons faute de moyens. Les investisse-ments routiers, la modernisation des écoles d’infirmières programméspar la Région… sont également des leviers d’action efficaces pour soute-nir l’activité.

200 millions d’euros pour amélioration du réseau routierrégionalLa plupart des opérations d’amélioration du réseau routier concernéesétaient initialement prévues au Contrat de Plan État-Région 2000-2006.Les gels successifs des crédits d’État de 2002 à 2004 n’ont pas permis la réa-lisation de la totalité des chantiers initialement prévus. En 2006, l’État atransféré les routes nationales aux conseils généraux,soit 812km en Midi-Pyrénées, et retiré le volet routier du Contrat de Projets 2007-2013. Or,en Midi-Pyrénées, particuliers et décideurs attendent depuis trop long-temps ces travaux de modernisation indispensables au désenclavement

des différents départements.La Région s’est engagée à les financer à hau-teur de 200 millions d’euros. Dans le même temps, nous avançons sur lePlan rail, la complémentarité entre les moyens de transports en dévelop-pant l’inter modalité,qui se traduit par une augmentation significative dela fréquentation des TER et préfigure la transformation progressive de lapolitique du transport dans le pays.Par ses actes, la Région prend ainsi toute sa part dans l’accompagnementdes entreprises,des salariés et des collectivités pour atténuer au maximumles conséquences néfastes de la crise et donner à notre tissu économiqueet social régional les moyens de préparer l’avenir. n

Marc CarballidoPrésident du Groupe Socialiste

Contacts : 22, boulevard Maréchal Juin 31406 Toulouse Cedex 4Tél. : 05 61 33 54 07 ou 05 61 33 57 31 Fax : 05 61 33 54 08e-mail : [email protected]

GROUPE PRG

Un plan de soutien concretSi endiguer les effets dévastateurs de la crise mondiale relève de la res-ponsabilité nationale,il est en revanche de celle des Régions de tenter,dansla mesure de leurs moyens, d’en atténuer les répercussions au niveau desterritoires.Midi-Pyrénées l’a fait en adoptant un plan exceptionnel de soutien àl’activité de 801 M euros.Ce plan est global, cohérent, sérieux, réaliste et les Radicaux de Gauche ysouscrivent sans réserve.Notamment parce qu’au chapitre économie et innovation,le volet «entre-prise », appréhendée sous tous ses aspects, est très conséquent.Faut-il rappeler qu’aider les entreprises,c’est aider les salariés qui les fontvivre !Il est donc indispensable qu’elles aient des moyens financiers accruspour franchir la crise, qu’elles soient plus et mieux accompagnées dansleurs projets de développement, surtout s’ils sont innovants, qu’ellesévoluent dans un environnement le plus favorable possible.À cet égard, la Région Midi-Pyrénées va renforcer la promotion et l’amé-nagement des Zones d’Intérêt Régional,concept qu’elle est la seule à avoirmis en place, en majorant son soutien.Implantées sur tout le territoire régional (19 en activité ou en réalisation,15 en projet de création ou d’extension), ces ZIR allient qualité environ-nementale et paysagère et une offre de services bien adaptée aux besoinsdes entreprises.

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Les textes qui sont publiés dans cette rubrique relèvent de la seule responsabilité des groupes politiques signataires. Ils ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité du Conseil régional Midi-Pyrénées.

Tribune


Conseil régionalExpression des groupes politiques

libreLa démarche est pertinente car elle conjugue l’intérêt des entreprises etcelui des territoires dont elle contribue à augmenter l’attractivité. n

Contact : [email protected]

GROUPE PC

Combattre la crise capitalisteLe conseil régional a adopté,lors de son assemblée plénière du 25 juin 2009,un plan de relance doté de 800 millions d’euros. Notre groupe a voté pourcette décision.Une démarche à saluer,en ces temps difficiles,même s’il seraitillusoire de penser que la Région détient seule la clef pour relancer la machineéconomique.Nous ne sommes ni des magiciens,ni des illusionnistes et nousn’avons pas inventé le remède miracle ! Le mal est bien trop profond.Le gouvernement,à grand renfort de communication,a lui aussi lancé sonplan de relance dont le résultat est très décevant. Loin de ses belles paro-les la vérité est bien différente : la politique de Sarkozy, loin d’enrayer lesdégâts de la crise capitaliste dans laquelle le monde est plongé, accentueles blocages du système en visant avant tout à soutenir les capitaux et lesprofits contre l’emploi,la formation,les salaires et les services publics.Plusque jamais, nous continuerons à combattre ces orientations.(Après les élections européennes et la constitution, à cette occasion, du« Front de gauche », deux élus supplémentaires ont rejoint notre groupequi s’intitule désormais «groupe parti communiste et parti de gauche» etcompte onze élus.Il s’agit de Anne-Marie Likiernik,du Tarn et de GuilhemSerieys, de l’Aveyron.) n

Groupe communiste et parti de gauche.Tél. : 05 61 33 54 13. Mail : [email protected]

GROUPE UMP-NI

Plan de relance régional : la vérité des chiffresNous attendions avec impatience de savoir quelle réponse la Régionallait apporter à la crise qui bouscule notre économie. Le président duConseil Régional l’a donnée à l’occasion de l’assemblée plénière du 25 juinen proposant un plan de soutien à l’économie pour 2009-2010. Tout cequi concourt à atténuer les effets de la crise sur les entreprises et les parti-culiers et à accélérer la sortie de crise est le bienvenu. C’est pourquoi legroupe UMP a approuvé ce plan. Néanmoins, nous avons assorti notreapprobation de 2 remarques.La 1re tient à l’absence de concertation qui a présidé à son élaboration.Transmis 48 h seulement avant le vote de l’assemblée, le plan n’a pas étéexaminé en commission des finances alors même qu’il impactera le bud-get de la collectivité.« Inachevé»,nous a-t-on fait savoir.Mais,alors,com-ment expliquer que le magazine Midi-Pyrénées Infos de juillet/août (sortide l’imprimerie 48 h avant la séance plénière) consacre 4 pages au plan ?Le groupe UMP regrette,une fois de plus,que la communication ait primésur le débat.La 2nde tient au plan lui-même.Les 63 mesures qu’il contient,pour un mon-tant estimé à 800 M d’euros sur 2 ans, relèvent pour la plupart de disposi-tifs existants amendés ou renforcés.Surtout,si l’on distingue ce que la Régionmet véritablement sur la table pour faire face à la crise des engagements quiont déjà été pris dans le cadre du budget primitif, il ne s’agit pas,pour 2009,de 368 M d’euros supplémentaires comme il a été annoncé, mais de 80 M

d’euros (dont 68 en investissement), soit l’équivalent de l’enveloppe affec-tée dans le cadre de la délibération modificative votée le même jour,laquelleest financée pour moitié par le versement anticipé par l’État de 38 M d’eu-ros au titre du fonds de compensation de la TVA. L’effort de la collectivitén’est certes pas négligeable mais prétendre qu’il atteint 368 M d’euros en 2009relève de l’illusion.À l’inverse, l’effort consenti par l’État en Midi-Pyrénées(600 M d’euros au titre du plan de relance et 340 M d’euros au titre du pro-gramme de modernisation des itinéraires routiers) témoigne de l’engage-ment résolu du Gouvernement en faveur de l’économie de notre région. n

Gérard Trémège - Président du Groupe UMP- non inscritsE-mail : [email protected]

GROUPE UDF

Le groupe UDF s’efforce d’apporter une valeur ajoutée à la gouvernancede la région.Dans le domaine de la formation et de l’éducation, l’orientation des élèvesserait mieux assurée par un transfert de son pilotage à la Région avec enparallèle l’attribution de la responsabilité globale des collèges et des lycées.En matière de formation continue, la marge de progression est grandepour utiliser efficacement les fortes sommes dépensées par notre collec-tivité. Une véritable évaluation des divers acteurs s’impose.Dans le domaine des aides économiques, la dispersion n’est plus accepta-ble et le rôle de chef de file unique attribué à la Région doit s’imposer à tous.Alors que commencent à filtrer les projets du Gouvernement en matièrede réforme des collectivités la suppression de la clause générale de com-pétence nous paraît positive.Nous sommes attachés à ce que la représen-tation équitable des courants politiques soit respectée dans le futur modede désignation des élus territoriaux. n

Henri Géraud - Tél. : 05 61 33 52 62

GROUPE FN

Attention, tripatouillage électoralen vue !Au mépris de la démocratie, le Gouvernement s’apprête à présenter unprojet de loi visant à modifier les scrutins pour les élections cantonales etrégionales avec le seul souci de récupérer la gestion de quelques régions.Cette énième modification de la carte électorale s’inscrit dans le projetd’eurorégionalisme, pavillon de complaisance qui couvre une manœu-vre mondiale destinée à démanteler les vieilles nations européennes auprofit d’un gouvernement mondial. De ce point de vue là, l’UMP et le PSse tiennent la main…Rappelons que l’Europe de l’UMPS,c’est l’Europe gouvernée par des tech-nocrates coupés des réalités, des industries délocalisées, du chômage, dela fin des services publics, de la disparition du modèle rural françaisenraciné et d’une immigration qui prend tous les jours un peu plus l’al-lure d’une colonisation !Il faut y ajouter désormais la confiscation des élections et la tutelle desmédias…La démocratie nécessite le rétablissement de la représentation propor-tionnelle seule à même de donner la parole à toutes les sensibilités de notrepeuple. n

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2009, année Jaurès… Pour commé-morer le 150e anniversaire de sa nais-sance,le plus connu des groupes tou-lousains,Zebda,a décidé de lui rendrehommage à sa manière, c’est-à-direbien sûr en musique. Et en l’occur-rence,en reprenant l’une des plus bel-les chansons de Jacques Brel : « Jau-rès », écrite en 1977. Cela faisait déjàquelque temps que la reformation deZebda était dans l’air. À croire qu’il

fallait un projet à part pour que Mousset Hakim Amokrane,ainsi que MagydCherfi,unissent à nouveau leurs voix.Après cinq ans au cours desquels cha-cun a mené ses propres projets,c’estdonc par un retour aux sources queZebda a choisi de revenir sur ledevant de la scène.Des sources d’ins-piration multiples, mais qui témoi-gnent toutes d’un même engage-ment.Rien d’étonnant donc à ce que

les membres de Zebda aient choiside se retrouver autour de la person-nalité de Jaurès en empruntant lesmots de Brel.

« C’est une chanson magnifique,explique Mouss,que nous avions déjàenregistré sur un album dédié à Brelil y a une dizaine d’années. Elle cor-respond bien à l’idée que nous nousfaisons de la chanson et de la poésie

sociale.Elle décrit le monde ouvrieren faisant appel à l’émotion, avecaffection et réalisme, mais sansmisérabilisme. »Pour cette version 2009, Zebda estretourné en studio enregistrer denouveaux arrangements. Un clipvidéo a également été tourné dansles rues de Toulouse avec l’aide dela Région Midi-Pyrénées.Confié àun jeune réalisateur toulousain,Xavier Pérez, ce clip mêle décorsreconstitués à partir de documentsd’époque et images d’aujourd’hui.«En ajoutant l’image au son,on veutmontrer ce lien entre l’époque deJaurès les luttes d’aujourd’hui,poursuit Mouss. Les gens sont lesmêmes qu’hier. Et dans le climatsocial actuel, la revendication col-lective comme celle qu’incarnaitJaurès est très importante.On veutrendre hommage à sa personnalitéqui incarnait l’espoir des ouvriers

de voir leur vie s’améliorer et de nepas partir à la guerre pour servir dechair à canon après avoir été de la chairà patron. Quand Brel chante:«Pour-quoi ont-ils tué Jaurès?»,il demande:pourquoi ont-ils tué l’espoir. »

Pour voir le clip, rendez-vous surwww.midipyrenees.fr

* En raison de son engagement pacifiste,Jean Jaurès fut assassiné dans un caféparisien, le 31 juillet 1914,soit trois joursseulement avant l’entrée en guerre de la France. Son meurtrier, un militantnationaliste de 29 ans dénommé RaoulVillain sera acquitté en 1919,mais il seratué en 1936 à Ibiza par des Républicainsespagnols.

Rencontre

3 septembre 1859. Il y a cent cinquante ans, Jean Jaurès naissait à Castres. Avant de devenir un tribunredouté, et le plus farouche opposant au déclenche-ment de la Grande Guerre*, c’est dans la région qu’il a véritablement commencé sa carrière politique,en prenant le parti des mineurs de Carmaux en1892.

On ne peut pas direqu’ils furent esclavesDe là à dire qu’ilsont vécu……Et pourtantl’espoir fleurissaitDans les rêves quimontaient aux cieux

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Zebda fête Jaurès2009ANNÉE JAURÈS

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