meteo - mali
TRANSCRIPT
METEO - MALI
Présenté par M. Mamadou Adama DIALLO, Direction Nationale de la Météorologie du Mali
Contact:
Mamadou Adama DIALLO
CHEF DIVISION CLIMATOLOGIE--------------
COORDONNATEUR DU PROGRAMME NATIONAL DE PLUIES PROVOQUÉES
Email: [email protected]él: (223) 220 62 04(223) 647 91 96
LE CLIMAT AU MALILe climat est tropical sec. On distingue quatre types climat:
1.‐ désertique au Nord (pluviométrie annuelle < 200 mm), 2.‐ sahélien au centre (pluviométrie annuelle comprise entre 200 mm et 600 mm), 3.‐ soudanien (pluviométrie annuelle comprise entre 600 mm et 1000 mm)4.‐ soudano ‐guinéen (pluviométrie annuelle comprise entre 1000 mm et 1200 mm)
# #
#
#
#
#
#
#
#
##
##
# ## #
# ##
# #
#
G AO
SAN
NAR A
KITA
NION O
KIDAL
NIOR OMO PTI
KAYESSEGO U
BAMA KO
MEN AKA
MAH IN A
HOM BO RI
KENIEB A
SIKASSO
TESSALIT
YE LIM AN E
KOU TIALA
BO U GO U NI
TOM BOU C TO U
N'T ARLAKTIBG
200 m m
400 mm
600 m m
800 m m
1000 m m
1200 m m
PLU VIO M ET R IE A NN U E LLE M O YEN N E ( m m ) : 1971 - 2000
PLUVIOMETRIE MOYENNE MENSUELLE (mm) 1971_2000Kéniéba
0
50
100
150
200
250
300
350
Jan F‚v Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec
mm
Le Mali connaît l’alternance de deux saisons :• Une saison sèche de neuf (9) mois au Nord (octobre à
juin) à six (6) mois au Sud (novembre à avril),• Et une saison humide ou hivernage, mai à octobre au
Sud, de juillet à septembre au Nord avec des intersaisons plus ou moins marquées correspondant à des mois «ni pluvieux, ni secs».
• Avec un pic au mois d’août
pluviométrie annuelle décroissante du Sud au Nord
Le régime de mousson est le facteur dominant de la saison des pluies et les lignes de grain sont pa
Évolution de la pluviométrie
EV OLU TION D E LA PLU V IOM ET R IE A U M A LI
300.0
400.0
500.0
600.0
700.0
800.0
900.0
1921 1931 1941 1951 1961 1971 1981 1991 2001
Années
M oyenne
125%( moyenne)
7 5 %( mo y e n n e )
Aperçu sur la situation climatique du Mali (suite)
PLUVIOMETRIE ANNUELLE MOYENNE ( mm ) : 1951 ‐ 1970 PLUVIOMETRIE ANNUELLE MOYENNE ( mm ) : 1971 ‐ 2000
# #
#
#
#
#
##
#
##
##
# ## ## ##
# #
#
GAO
SAN
NARA
KITA
NIONO
KIDAL
NIOROMOPTIKAYES
SEGOU
BAMAKO
MENAKA
MAHINA
HOMBORI
KENIEBA
SIKASSO
TESSALIT
YELIMANE
KOUTIALA
BOUGOUNI
TOMBOUCTOU
N'TA
# #
#
#
#
#
#
#
#
##
##
# ##
## ##
# #
#
GAO
SAN
NARA
KITA
NIONO
KIDAL
NIOROMOPTI
KAYESSEGOU
BAMAKO
MENAKA
MAHINA
HOMBORI
KENIEBA
SIKASSO
TESSALIT
YELIMANE
KOUTIALA
BOUGOUNI
TOMBOUCTOU
N'TARLAKTIBG
200 mm
400 mm
600 mm
800 mm
1000 mm
1200 mm
PLUVIOMETRIE ANNUELLE MOYENNE ( mm ) : 1971 - 2000
2.1 Impact des changements climatiques sur les paramètres climatiques
• Les températures maximales varient peu pendant l’année à un endroit donné, le coefficient de variation étant inférieur à 10% dans presque tous les cas.
Le maximum absolu est de 50° ou 51°, et les moyennes maximales oscillent entre 35 et 45° tandis que le coefficient de variation des températures minimales se situe entre 10 et 23 % durant l’année.
Stations 1951-1970°C
1971-2000°C
Différence°C
Kayes 36,3 36,5 +0,2
Bamako Senou
34,4 34,5 +0,1
Sikasso 33,7 33,9 +0,2
Ségou 34,8 35,3 +0,5
Mopti 35,0 35,9 +0,9
Gao 37,1 37,3 +0,2
Kidal 36,1 36,2 +0,1
3. Quelques impacts potentiels futurs des changements climatiques au Mali
Selon le scénario climatique élaboré pour le Mali• L’analyse des évènements extrêmes pour le
climat futur( Projet Climat/CNRST, 2003 ) a permis de comparer
les occurrences de températures maximales supérieures à la moyenne maximale de la normale 1961‐1990 des horizons temporels 2050 et 2100.
Période Valeur (°C)
Occurrence(%)
1961‐1990 30.5 50
2050 32.5 40
2100 34.5 36
3. Quelques impacts potentiel futurs des changements climatiques au Mali (suite )
Il ressort alors que les températures seraient en hausse sur l’ensemble du pays de plus de 2°cavec une perception de chaleur forte (.Projet Climat/CNRST, 2003 )
• Ces mêmes études prévoient une diminution la pluviométrie par rapport à la normale 1961‐1990 qui entraînerait une situation de sécheresse au Mali comparable à celle des années 1970.
• Cette situation serait constatée sur la première moitié de l’hivernage (mai, juin et juillet) à partir de l’horizon 2025. La même situation pourrait s’installer dès l’horizon 2020 si la réaction du climat aux perturbations devenait plus rapide.
2.2 LES MESURES D’ADAPTATION
LE PANA DU MALI
Les activités du GTPA et des GLAM sont axées sur la production et la diffusion d’informations sur l’évolution de la campagne agropastorale. Il s’agit essentielle de:
les réunions décadaires du GTPA; la production et la diffusion des produits agrométéorologiques; les visites de terrain pour la supervision.
ACTIVITES DU GTPA ET DES GLAM
la formation des paysans et encadreurs ruraux; la collecte et la transmission des données météorologiques, hydrologiques,
agronomiques, phytosanitaires, sur les pâturages, l’élevage, la pêche et les marchés;
le traitement et l’analyse;
• réduction importante du nombre de ressemis;
• réduction du temps des travaux champêtres ( choix judicieux de la période de désherbage, d'utilisation des engrais, traitement aux pesticides:herbicides, insecticides...);
• Respect strict des doses d'engrais et de pesticides (utilisation des prévisions météorologiques pour le choix de périodes inappropriées à la réalisation de l'activité d'épandage ou de traitement);
• Augmentation substantielle des rendements dans les ordres de grandeur suivants:
L’application des avis et conseils du GTPA ont conduit les paysans bénéficiaires de maîtriser entre autres: la période de préparation des moyens de production; le moment opportun de labour; le choix des cultures et des variétés; le choix de la période optimale des semis, de démariage, de sarclage et d’épandage d’engrais et de traitement phytosanitaire; la période de récolte.
De nos jours plus de 2000 paysans et plus de 500 vulgarisateurs ont été formés aux méthodes de relevés pluviométriques et observations sur les cultures.. Par ailleurs plusieurs journées « météo et média », météo et Parlementaires »; « météo et élus communaux » ont été organisées
LA SENSIBILISATION / FORMATION EST UN MOYEN
DE PERENNISATION DES ACQUIS
14
REPRESENTATION SCHEMATIQUE DU SYSTEME D’INFORMATION
STATIONS METEO / CHAMPS PAYSANS
COLLECTE DONNEES CLIMATIQUES ET SUR CULTURES
TRAITEMENT DE CES DONNEES
PREVISIONS COURTE & MOYENNE ECHEANCE; RESULTATS BILANS HYDRIQUES; PRODUITS SATELLITAIRES (PARAMETRES METEO, INDICES DE VEGETATION, PLUIES ESTIMEES, etc.); PREVISIONS SAISONNIERES
REUNION DECADAIRE GTP ET ANALYSE INFORMATIONS DISPONIBLES
15
PRODUCTION INFORMATIONS AGRO-HYDRO-METEO
COMPOSANTE ALERTE PRECOCE
-REPARTITION SPATIO-TEMPORELLE PLUVIOMETRIE-INFORMATION HYDROLOGIQUE POUR PRINCIPAUX COURS D’EAU-MALADIES ET ENNEMIS CULTURES-PATURAGES-ELEVAGE-ALERTE METEO, AGROMETEO ET HYDRO
COMPOSANTE CONSEILS AGROMETEO
-CONSEILS SUR MOMENT PROPICE POUR PRATIQUES CULTURALES (SEMIS, SAR-CLAGE, APPLICATION D’ENGRAIS, INSECTICIDES, PESTICIDES,...) -PRISE EN COMPTE DES PREDICTIONS SAISONNIERES ET PREVISIONS QUOTIDIENNES DU TEMPS DE12 HEURES A TROIS JOURS
DIFFUSION RADIO ET TV NATIONALES, PRESSE ECRITE, RADIOS PRIVEES
DIFFUSION RADIO ET TV NATIONALES,RADIOS LOCALES, OBSERVATEURS/AGENTS VULGARISATEURS
DISSEMINATION AUX DECIDEURSDISSEMINATION AUX PAYSANSET FEMMES RURALES
LE PROGRAMME SANJI : INTRODUCTION
Au Mali, l’économie nationale reste encorelargement dominée par l’agriculture qui est l’unde ses principaux moteurs et représente 40% duProduit Intérieur Brut (P.I.B).
Près de 70% de la population vivent en milieurural et pour leur subsistance environ 80%dépendent entièrement ou partiellement de laproduction agricole, soumise à la variabilitéannuelle et interannuelle de la pluviométrieainsi qu’à sa répartition spatio‐temporelle.
Au Mali, l’économie nationale reste encorelargement dominée par l’agriculture qui est l’unde ses principaux moteurs et représente 40% duProduit Intérieur Brut (P.I.B).
Près de 70% de la population vivent en milieurural et pour leur subsistance environ 80%dépendent entièrement ou partiellement de laproduction agricole, soumise à la variabilitéannuelle et interannuelle de la pluviométrieainsi qu’à sa répartition spatio‐temporelle.
PROGRAMME DE PLUIES PROVOQUEES DANS LE MONDE
Programmes d’Accroissement de précipitation
Programmes de lutte Anti‐Grêle
Programmes mixtes
C’est dans ce contexte que le Gouvernement du Mali a décidé d’intégrer les techniques et technologies d’ensemencement des nuages des pluies provoquées dans les stratégies de gestion des ressources en eau, de lutte contre la sécheresse et d’adaptation à la variabilité et aux changements climatiques, à l’instar des pays voisins et de nombreux pays arides à travers le monde
Le Conseil des Ministres a adopté le 28 Septembre 2005, un Programme depluies provoquées sur cinq ans, pour un montant de 14 358 000 000 FCFA.
LE PROGRAMME SANJI : But et MISE EN OEUVRE
réduire significativement les conséquences néfastes des déficits pluviométriquespour la sécurité alimentaire et les ressources en eau dans le pays.
réduire significativement les conséquences néfastes des déficits pluviométriquespour la sécurité alimentaire et les ressources en eau dans le pays.
Programme National est de:Programme National est de:
Augmenter la quantité de pluie et le nombre de jour de pluie Augmenter la quantité de pluie et le nombre de jour de pluie
Mise en œuvre du programme grâce à un partenariat ‐ DNM‐ Etat‐Major de l’Armée de l’Air‐DNA‐DNH ‐Personnel d’appui ( Assistants informatiques, secrétaires, chauffeurs et plantons)
Un Contrat avec WMI et Groupement WMI et MAC
ORGANIGRAMME DU PROGRAMME
Ressources HumainesRessources Humaines
Logistique:Logistique:
Avions pour les interventions aériennes;
Véhicules pour le transport du personnel et du matériel;
Radio VHF pour la communication;
Observations, Données et images satellites et Radar, Sorties de
modèles numériques.
Avions pour les interventions aériennes;
Véhicules pour le transport du personnel et du matériel;
Radio VHF pour la communication;
Observations, Données et images satellites et Radar, Sorties de
modèles numériques.
RESPONSABLE DU PROGRAMME
COORDONNATEUR DU PROGRAMME
EQUIPEPREVISION ET
ENSEMENCEMENT DES NUAGES
EQUIPEPHYSIQUE DE L'ATMOSPHERE
ET SURVEILLANCE DE LA POLLUTION
EQUIPEEXPLOITATION ET
MAINTENANCE DU RADAR
EQUIPEPILOTAGE DE L’AVION
EQUIPESUIVI AGROMETEOROLOGIQUE
DE LA SAISON AGRICOLE
TECHNIQUES D’ INTERVENTIONTechniques d’intervention:Techniques d’intervention:
Voie Terrestre (générateurs au sol);
Produits d’ensemencement pour vecteurs terrestres (générateurs) : iodure d’argent ; iodure de sodium ; acétone ; propane ;
Voie Terrestre (générateurs au sol);
Produits d’ensemencement pour vecteurs terrestres (générateurs) : iodure d’argent ; iodure de sodium ; acétone ; propane ;
Voie aérienne :
‐ Avion Laboratoire
(King‐Air);• Produits d’ensemencement pour vecteurs aériens
(cartouches pyrotechniques et brûleurs hygroscopiques)
Voie aérienne :
‐ Avion Laboratoire
(King‐Air);• Produits d’ensemencement pour vecteurs aériens
(cartouches pyrotechniques et brûleurs hygroscopiques)
PROGRAMME DE PLUIE PROVOQUEEPROGRAMME DE PLUIE PROVOQUEE
RADARMSG
AVION:KING‐AIR
EQUIPEMENTS
Aircraft Instruments(Instruments d'Avion)
ObservationsObservations ModélisationModélisationAnalyse &PrévisionAnalyse &Prévision
LE PROGRAMME : Moyens
TECHNIQUES D’ INTERVENTION
Si les conditions sont favorables (instabilité suffisante, écho radar significatif,température au sommet du nuage très basse, teneur en eau surfondue élevée, ventfavorable au transport des produits vers le sommet du nuage, teneur en cristaux deglace requise, etc...), la prise de décision pour intervenir prend en compte leséléments ci-après:
• Situation dégagée par le suivi de la campagne agricole par le Groupe de Travail Pluridisciplinaire d’Assistance (GTPA) permettant d’identifier les zones où les cultures souffrent ou sont susceptibles de souffrir de déficits en eau pendant les jours à venir ;
• Situation hydrologique au niveau des barrages ;• Zones sinistrées par les inondations indiquées par les services de
protection civile ;• Instructions données par le Conseil des Ministres ou correspondances
envoyées par les départements ministériels utilisateurs (Agriculture, Energie) ;
• Intensité et étendue des perturbations mobiles ou système nuageux très puissants.
Ces dispositions permettent d’éviter de créer ou d’aggraver des situations d’inondation et de mieux optimiser les interventions.
conduite des opérations
Le Programme de pluies provoquées a démarré pendant la campagneagricole 2006-2007 dans une zone limitée à potentiel agricole élevé maissoumise à une forte variabilité pluviométrique(région de Ségou, partie sud deMopti et Koulikoro) avec la société américaine Weather ModificationIncorporated ( WMI) avec la location d’un avion , et diverses prestations. Unradar a été acquis et installé à Bamako-Ville.
MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME
Le Programme de pluies provoquées a effectué entre le 18 août et le 6novembre 2006 soixante huit (68) interventions d’ensemencement etune augmentation de la pluviométrie de 28%.
OPERATIONS ET RESULTATS
Cumul pluviométrique à partir du 24 juillet (Moy 2000-2005 et 2006)
-
100,0
200,0
300,0
400,0
500,0
600,0
700,0
Bamako Dioila Kout iala Ségou San Djenné Kayes Nara
M oyenne 2000 - 20052006
PLUVIO M ET RIE DANS LA ZO NE DU BARRAG E DE M ANANT ALI EN 2006
0.0
50.0
100.0
150.0
200.0
250.0
300.0
KITA MA NA NTA LI KITA MA NA NTA LI
MOIS D'A OÛT MOIS DE SEPTEBRE (A v ec interv entions )
I II
Plui
e en
mm
Moy mois
Hauteur mois
REGION DE KAYES: Zone du barrage de Manantali et cercle de KitaREGION DE KAYES: Zone du barrage de Manantali et cercle de Kita
Nombre d’opérations
2006: 86 opérations du 18 août au 6 novembre;
2007: 127 opérations du 8 juin au 31 octobre;
2008: 205 opérations du 8 juin au 31 octobre.
RADAR INSALLE A MOPTI ‐ 2007
RADAR INSTALLE A MANANTALI EN 2007
BARRAGE DE MANANTALI 2007Limnigramme du Bafing à Manantaly Amont
Station : 1272600130 Cotes Moyennes Journalières(cm)
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
01/01 31/01 02/03 01/04 02/05 01/06 02/07 01/08 01/09 01/10 01/11 01/12 01/01
Dates
Hau
teur
s (c
m)
2006 2007
Environ 20% des interventions effectuées en 2007, ont été menées dans le bassin du fleuve Sénégal en amont du Barrage de Manantali. Le 21 juillet, la montée du niveau de la retenue du barrage a été entamée à la cote 191,78 m IGN, soit 2,64 m plus bas qu’en 2006.
Au 31 octobre 2007, la cote a atteint 205,22 m IGN, soit 2,96 m de plus que la cote maximale atteinte en 2006 (Graphique n° 1)
QUALITE DE L’EAU ‐ 2008Les échantillons d’eau de pluies recueillies suite aux opérations, ont été fournis auLaboratoire National des Eaux pour examen de la qualité. Les résultats obtenusindiquent que les paramètres mesurés correspondent à ceux de l’eau de pluienormale.
Par conséquent, les produits n’affectent pas la qualité de l’eau de pluie et donc n’ontaucun impact sur l’environnement en général et la santé en particulier. Ces analysesont été poursuivies pendant les campagnes à venir.
D’autre part, le Programme utilise pour les opérations, des produits à base d’iodured’argent ou de chlorure de calcium. Les recherches faites aux Etats‐Unis d’Amériqueont prouvé que l’iodure d’argent n’a aucun impact négatif sur l’homme et lesécosystèmes, tandis que le second est du sel de cuisine, un produit utilisé dans laconsommation alimentaire. A priori, les produits utilisés n’ont pas d’impacts surl’environnement et notamment sur la santé.
Par ailleurs, l’iodure d’argent à été utilisé sous différentes formes ces 40 dernièresannées dans les opérations d’ensemencement des nuages notamment aux Etats‐Unisd’Amérique. Ainsi, des études menées depuis les années 1970 sur les conséquencessur l’environnement et la santé ont montré que le produit est sans effet surl’environnement et la santé
Cette amélioration de la pluviosité aassurément contribué non seulement à réduirel’impact néfaste du déficit pluviométrique sur lacampagne agricole pluviale mais aussi au bonremplissage des barrages hydro‐électriques, descours d’eau ainsi que des points d’eautemporaires, avec des effets positifs sur laproduction d’énergie hydro‐électrique et lesconditions de pâture et d’abreuvement desanimaux
RESULTAT GLOBAL DES CAMPAGNES 2006, 2007 et 2008
Aujourd’hui, le Programme de pluies provoquées dispose de:
• deux avions KING AIR B200, Turbopropulseur, dont un premier avion étaitbasé à Bamako et le second à Mopti ;
• Un réseau de quatre radars ;• Une station de réception d’imagerie satellitaire ;• un système de télémétrie pour la gestion des radars à partir de Bamako,
le suivi en temps réel des opérations d’ensemencement des nuageswww.malianaerocompany.com; ainsi que l’établissement de lien decommunication entre le Centre des opérations de la DNM et les avionspartout où il se trouve dans l’espace du territoire du Mali ;
• le personnel indispensable pour la conduite des opérations de pluiesprovoquées notamment des pilotes, mécaniciens avions, desmétéorologistes, des techniciens de maintenance radars.
EN 2009, du 14 juillet au 28 octobre 2009, le Programme a effectué cent soixante huit (168)opérations.
On constate une augmentation moyenne par rapport à la normale de 15.7% sur l’ensembledes zones d’intervention. L’augmentation atteint par endroits .
En 2010, du 06 juin au 23 octobre 2010, le Programme a effectué deux cent douze (212)é
QUELQUES IMPACTS IMPORTANTS
les productions agricoles moyennes des campagnes 2006‐2007, 2007‐2008 et 2008‐2009, années de conduite des opérations de pluiesprovoquées, ont été comparées à celles des campagnes précédentes de2000 à 2005, années sans intervention du programme. On constate desaugmentations de 30.3% pour l’ensemble des cultures (mil, sorgho, riz,mais, fonio, blé, coton, arachide, canne à sucre, niébé, voandzou) et42.1% pour l’ensemble des principales cultures (mil, sorgho, riz, mais).
L’évaluation financière dans la zone agricole ciblée en 2006 est del’ordre de 3 Milliards de Francs CFA alors que le programme a étéfinancé à hauteur de 2.663.699.000 FCFA. L’évaluation financière sur l’ensemble du pays en 2007 est de l’ordrede 9 Milliards de Francs CFA alors que le programme a été financé àhauteur de 2 422 079 000 FCFA.