mesure in-situ des pressions interstitielles

398
1Ui*k ECOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSEES THESE SUJET : MESURES IN-SITU DES FRESSIONS INTERSTITIELLES - APPLICATION A LA RECONNAISSANCE DES SOLS Présentée par : M. A. BENSAID Pour obtenir le grade de DOCTEUR INGENIEUR JURY : Président : M. SCHLOSSER, Professeur à l'ENPC Examinateurs : M. JURAN, Directeur-Adjoint du CERMES M. PAREZ, Administrateur de SOL-ESSAIS, Président du Comité Français M.S. M. ROBINET, Professeur à l'Université de LILLE Invités : M. TUMAY, Professeur à l'Université de la LOUISIANE M. DE RUITER, Directeur de FUGRO A.-V Xv Y Date de soutenance i.-,o.W.* ' T— 20 Décembre 198« DOC08043 tel-00523122, version 1 - 4 Oct 2010

Upload: ipman99

Post on 08-Aug-2015

35 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

1Ui*k

ECOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSEES

THESE

SUJET :

MESURES IN-SITU DES FRESSIONS INTERSTITIELLES - APPLICATION

A LA RECONNAISSANCE DES SOLS

Présentée par :

M. A. BENSAID

Pour obtenir le grade de DOCTEUR INGENIEUR

JURY :

Président : M. SCHLOSSER, Professeur à l'ENPC

Examinateurs : M. JURAN, Directeur-Adjoint du CERMES

M. PAREZ, Administrateur de SOL-ESSAIS,

Président du Comité Français M.S.

M. ROBINET, Professeur à l'Université de LILLE

Invités : M. TUMAY, Professeur à l'Université de la

LOUISIANE

M. DE RUITER, Directeur de FUGRO

A.-V Xv Y

Date de soutenance i.-,o.W.* ' T —

20 Décembre 198«

DOC08043

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 2: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 3: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

REMERCIEMENTS

Au seuil de ce rapport de recherche, je tiens à remercier :

- Monsieur SCHLOSSER, Directeur du CERMES, pour avoir accepté

d'être le tuteur de cette thèse ;

- Monsieur JURAN, Directeur-Adjoint du CERMES, pour la direction

et le suivi quotidien de mes travaux de recherche :

- Monsieur FRANK, Maître de Conférence à 1'ENPC, pour l'aide

bibliographique ;

- Monsieur AMAR, Maître de Conférence à l'ENPC, pour l'aide à

l'organisation des essais in-situ et le choix des sites ;

- Monsieur JEZEQUEL, Chef de la Section Mécanique des Sols au

LRPC de St Brieuc, grâce à qui on a pu effectuer les essais au

piézocone sur les sites de CRAN et de PLANCOET en Bretagne, ainsi

que pour les résultats qu'il nous a fournis sur ces deux sites ;

- Monsieur TUMAY, Professeur à l'Université de la LOUISIANE, pour

sa participation aux essais effectués à CRAN et pour les discus

sions que j'ai pu avoir avec lui au cours de cette thèse ;

- La Société FUGRO pour avoir mis à notre disposition tout un

matériel d'essais in-situ ;

- L'équipe technique de la Société FUGRO pour la réalisation des

essais in-situ ainsi que pour leurs réponses à toutes les questions

concernant la mise en oeuvre et le déroulement de ces essais ;

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 4: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 2 -

- Monsieur BEECH pour son apport personnel à cette recherche

concernant la modélisation ;

- Monsieur DELAURE du CERMES, qui m'a beaucoup aidé pour la réali

sation des essais en laboratoire ;

- Tout le personnel scientifique et technique du CERMES ;

- Mesdemoiselles BARRIERE et LONDRES, secrétaires au CERMES, dont

les services et l'aide permettent de disposer d'un texte agréablement

lisible ;

- La Direction de l'ENPC, en particulier la Direction de la Recherche,

pour avoir assuré les conditions matérielles et financières de

cette recherche ;

- Mes parents et ma femme pour le soutien moral qu'ils m'ont apporté

au cours de ces années de recherche.

ooOoo

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 5: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

SOMMAIRE

1ERE PARTIE : BIBLIOGRAPHIE PAGES

I - INTRODUCTION 1

I r - PHASE DE PENETRATION 6

II - PRESSION INTERSTITIELLE 13

III - CONSOLIDATION 31

IV - CONCLUSIONS 61

2EME PARTIE : ESSAIS AU LABORATOIRE

I - INTRODUCTION 6 9

II - LE"CYLINDRE CREUX" 73

III - ETUDE EXPERIMENTALE AU CC DU COMPORTEMENT D'UN SOL

FIN SATURE LORS D'UN ESSAI D'EXPANSION NON DRAINEE..105

IV - CONCLUSIONS 16 2

- Bibliographie 165

- Annexe s 167

3EME PARTIE : MODELISATION

I - INTRODUCTION 173

II - HYPOTHESES DE MODELISATION 175

III - APPLICATION DU MODELE POUR L'INTERPRETATION DE

L'ESSAI D'EXPANSION NON DRAINEE AU CC 188

IV - ANALYSE DES RESULTATS D'ESSAIS D'EXPANSION NON

DRAINEE AU CC. COMPARAISON THEORIE-EXPERIENCE 198

V - APPLICATION CONCRETE POUR L'INTERPRETATION DES

ESSAIS PRESSIOMETRIQUES AVEC MESURE DES SURPRESSIPNS

TNTERST IT TELLES 240

VI - CONCLUSIONS 271

- Annexes 274

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 6: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 2 -

4EME PARTIE : ESSAIS IN-SITU PAGES

I - INTRODUCTION 283

II - INTERPRETATION DES ESSAIS DE PENETRATION STATIQUE... 286

III - ANALYSE DE LA DISSIPATION DE Au A L'ARRKT DE LA

PENETRATION 290

IV - ESSAIS DANS LES SOLS ARGILEUX 29 2

V - ESSAIS DANS LES SITES SABLEUX 326

- Bibliographie 365

ooOoo

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 7: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

R E S U M E

Cette recherche traite de l'interprétation des mesures

des pressions interstitielles au cours des essais in-situ au piézocone

et au pressiomètre autoforeur en vue de la détermination des caracté

ristiques géotechniques des sols en place.

L'interprétation dos essais s'appuie essentiellement sur

la modélisation du phénomène d'expansion de cavité provoquée par la

sollicitation appliquée.

O.ins l.i première p.ul ie de ee r.ipporl , on passe en revue

les études antérieures concernant l'utilisation des mesures obtenues

au piézocone. On tente à travers cette étude bibliographique de déter

miner les paramètres principaux influençant la réponse du sol à la

pénétration et les valeurs des surpressions interstitielles ; cela en

analysant les résultats expérimentaux rapportés dans la littérature

d'une part et ceux obtenus théoriquement d'autre part, en particulier

à partir des approches d'interprétation en contraintes totales du phé

nomène d'expansion de cavité.

La deuxième partie du rapport a pour objectif de tester

différentes approches de modélisation en laboratoire, à partir d'essais

d'expansion sur des échantillons annulaires sur un sol limoneux. Le

type d'essai a été conçu de manière à obtenir une reproductibilité des

résultats expérimentaux d'essais d'expansion sur un sol remanié dont

les caractéristiques sont déterminéesà partir d'essais triaxiaux sous

des conditions aux limites bien définies.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 8: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 2 -

Les résultats de ces essais ont été utilisés par NAHRA

(1985) au LCPC pour comparaison avec des simulations numériques utili

sant la méthode des éléments finis. Par ailleurs, une approche de modé

lisation relativement simple a été développée au CERMES par BEECH et

JURAN (1985) pour une analyse en contraintes effectives des essais

effectués.

L'interprétation des essais a eu essentiellement pour

objectif de vérifier les hypothèses des diverses approches de modéli

sation. On a considéré d'une part une approche en contraintes totales

considérant un sol élastique parfaitement plastique avec le critère

de Tresca et d'autre part une approche d'analyse en contraintes effec

tives. Cette dernière utilise un modèle relativement simple (GUERMAZI,

1985) considérant le sol comme un matériau élastoplastique écrouissable

à loi d'écoulement non associée.

On montre que l'approche de modélisation en contraintes

totales permet de déterminer les caractéristiques du sol à court terme.

La cohésion non drainée et le module de cisaillement sont comparables

avec ceux obtenus aux essais triaxiaux. Cependant, il est nécessaire

d'élaborer une approche en contraintes effectives pour une interpré

tation adéquate des mesures des surpressions interstitielles permettant

une détermination des caractéristiques effectives du squelette du sol

à savoir sa résistance au cisaillement, sa compressibilité et ses

propriétés de contractance et/ou dilatance.

Dans la troisième partie, on reporte les principaux ré

sultats obtenus par BEECH et JURAN à partir d'une analyse en contraintes

effectives de l'essai d'expansion. La comparaison des résultats théo

riques avec ceux obtenus au laboratoire montre que la détermination

des caractéristiques du sol étudié est assez fiable. Cette méthode

d'interprétation des essais d'expansion a été utilisée pour analyser

les essais pressiométriques avec mesures des surpressions intersti

tielles effectués à CRAN par JEZEQUEL (1981). On montre ainsi que l'es

caractéristiques effectives du squelette du sol ainsi obtenues sont

en accord avec celles déterminées à partir d'autres types d'essais,

in-situ et en laboratoire. Néanmoins, une vérification sur d'autres

sites est nécessaire.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 9: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 3 -

Dans la quatrième et dernière partie, on expose

les différents essais effectués in-situ au pénétromètre à tête piézo

électrique. Deux types de sites ont été testés ; d'une part des sols

argileux relativement homogènes où l'effet du drainage partiel au

cours de la pénétration pourrait être néqliqé, d'autre part des sols

sableux où la perméabilité est assez importante et où l'hypothèse

d'essai non drainé n'est plus vérifiée.

Sur le premier type de sol, on a essayé de tester les

approches de modélisation en contraintes totales du phénomène d'expan

sion de cavité. L'utilisation de paramètres adimensionnels a présenté

un intérêt particulier pour la reconnaissance et la classification des

sols.

Sur le deuxième type de sol, en l'occurrence à DUNKERQUE

où le site présente un intérêt particulier compte-tenu de la présence

des inclusions de sable lâche et dense entre des couches argileuses,

on a utilisé une pointe permettant de mesurer d'une part la résistance

de pointe et le frottement latéral, d'autre part les surpressions in

terstitielles sur la pointe et sur le manchon de frottement latéral

et ceci au cours du même essai.

On a insisté en particulier sur les résultats des études

paramétriques concernant :

- l'effet de la position de la cellule des mesures des

surpressions interstitielles ;

- l'effet de la vitesse d'enfoncement ;

- l'effet du diamètre du cône.

Ces essais ont permis de mettre en évidence l'effet de

la position de la cellule sur les mesures des pressions interstitielles.

Les mesures avec la cellule placée sur le manchon de frottement latéral

semblent plus adéquats pour caractériser la susceptibilité des sables

à se contracter ou à se dilater. Cependant, c'est la différence de com

portement sur la pointe et sur le manchon du frottement latéral qui

permet d'identifier les inclusions de sable à l'état lâche ou dense.

Cela met en évidence l'intérêt du "dual" piézocone pour la détermination

in-situ du potentiel de liquéfaction des sols en place.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 10: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

4

MOTS CLE ' ; Expansion de cavité - surpression i n t e r s t i t i e l l e - perméabilité consolidation - dissipat ion - piézocone - pressiomètre -cylindre creux -

ooOoo

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 11: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 1 -

1ère PARTIE

I - LE PIEZOCONE

I - INTRODUCTION

Le pénétromètre à tête piézoélectrique a été développé pour

pouvoir mesurer la résistance de pointe q , le frottement latéral f

et 1 ¿i pression interstitielle u qui se développe au cours de l'enfonce

ment continu du cône dans le sol.

Au début, on utilisait des cônes d'assez grandes sections

avec différentes formes pour pouvoir y intégrer des appareils de me

sures, des jauges et des fils électriques mais avec l'évolution et les

progrès réalisés dans le domaine électronique on peut concevoir des

cônes de très petite section. Actuellement, au CERMES on dispose d'un

mini-piézoeone possédant un diamètre de 1 cm. Aux Etats-Unis et en

Europe on a essayé de standardiser la forme et la section du cône pour

pouvoir obtenir une reproductibilité des essais ; ainsi le cône stan-

2 „ ° dard est celui de 10 cm de section avec un angle 2 6= 60 et où le

2 manchon de frottement latéral fait 150 cm de surface. On utilise

2 exceptionnellement des cones de 15 cm de section avec un manchon de

frottement latéral et une forme cylindrique dans des sols durs et gra

veleux. La forme du cône influence la pénétration et plusieurs cher

cheurs ont étudié ce problème (JOUCTRA, 1974 ; KOK, 1974 ; VILLET et

MITCHELL, 1981) mais la grande différence apparaît entre le pénétro

mètre électrique et celui mécanique car ce dernier ne permet pas de

distinguer entre la résistance de pointe et le frottement latéral par

mesure direct du frottement latéral local.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 12: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 2 -

chose que l'en peut obtenir actuellement d'une manière continue au

cours de l'essai grâce au pénétromètre électrique.

Le piézoeone est un appareil fiable permettant d'avoir

une méthode sûre pour l'exploration des sites. Des mesures continues

sont obtenues au fur et à mesure que le cône est enfoncé dans le sol

ce qui permet d'avoir de suite la stratification et la nature ces

sols en place et ceci pour une grande variété de sites allant du sa

ble dense jusqu'à l'argile molle ; ainsi pour la conception des pieux,

le pénétromètre semble être un instrument très adéquat. Il perir.et

aussi une identification rapide des couches en place ainsi SANGLERAT

(1974) et SCHMERTMANN (1977) présentent une méthode d'identification

des sols basée sur les mesures de q et f plus récemment DOUGLAS et ^c s

OLSEN ont établi des abaques (Fig. 1) pour classification des sols

en place. Mais ces méthodes ne sont pas toujours fiables surtout

dans les sols cohérents mous où f est très faible pour être mesuré s

avec une bonne précision tels que les sables liir;oneux, c'est pour

cela que la mesure des surpressions interstitielles pourra nous aider

a l'identification de ces couches (Fig. 2). BALIGK a essayé aussi de

corréler le decré de surconsolidation au rapport u/o (Fia. 3) : lors *C

d'un cisaillement non drainé, on a une génération de pressions in

terstitielles plus importante dans les sols normalement consolidés,

alors que cette surpression est moins importante voire même négative

dans les sols surconsolidés.

Le piézoeone, grSce à l'enregistrement des pressions in

terstitielles, nous permet une bonne compréhension des phénomènes

i

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 13: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 3 -

NONCOHESIVE VCOARSE GRAINED

'V :/*S?

NONCOHESIVE COARSE AND / COHESIVE

F I N E G R A I N E D / N O N C O H E S I V E

FINE GRAINED

'*« r'o SENSITIVE MIXED

SOILS

COHESIVE FINE GRAINED

f,- 0.125 TSF |

f, - 0.025 TSF

FRICTION RRTIQ (7.) CPT SOIL BEHAVIOR TYPE CLASSIFICATION CHART

FIG. 1 - CPT SOIL BEHAVIOR TYPE CLASSIFICATION CHART

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 14: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 4 -

PENETRATION CONE RESISTANCE, qc PORE PRESSURE, u

(kg/cm2 or TSF) (kg/cm2 or TSF) O - 75 O 5

F I G . q AND u FOR TWO J¿ - CONK PENETRATION FOR ¡JOIL PROFILING

TESTS PERFORMED 4 5 FT APART IN SAUGUS, MASSACHUSETTS

(AFTER BALIGN AND VIVATRAT, 19 79)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 15: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 5 -

O PORE PRESSURE RATIO, u/qc

0.5 1.0 1.5 2.0

Vf 1 \ 1 \

\ 1 1

Cone \ at tip) N |

ÊÈÊr >

i §

I

1

\

\

í Î \

^ScpP^

<¿r60° Cone ^ (u at tip)

4 OCR

8

FIG. 3 - PENETRATION PORE PRESSURE TO CONE RESISTANCE

RATIO (AFTER BALIGH et AL, 19 78)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 16: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 6 -

étant donné que certaines caractéristiques pourraient être obtenues

en contraintes effectives. Il nous permet aussi l'évaluation du

frottement latéral d'un sol ; facteur essentiel pour le dimensionne-

ment des pieux. A partir des courbes de dissipation obtenues après

arrêt de l'enfoncement TORSTENSONN (1975) a suggéré une méthode

pour l'évaluation du coefficient de consolidation basée sur la thé

orie d'expansion de cavité sphérique ou cylindrique.

II) PHASE DE PENETRATION

II.a) FACTEURS INFLUENÇANT LA PENETRATION

1) Vitesse de pénétration

La vitesse standard avec laquelle s'effectue l'essai péné-

trométrique est de 2 cm/s. Plusieurs chercheurs ont essayé de voir

l'influence de ce facteur sur la pénétration dans les sols fins.

Te KAMP (82) conclue (Fig. 4) que la valeur du frottement latéral

augmente avec la vitesse de pénétration et qu'il y a (Fig. 5) une

tendance d'augmentation de la résistance de pointe en fonction de

cette même vitesse ; ces essais étant faits onshore. Il les a con

firmés pour des essais offshore à la Mer du Nord (Fig. 6). La ré

sistance de pointe q mesurée pour une vitesse de 2 mm/s est de

15 % plus faible que celle mesurée avec une vitesse de 20 mm/s.

Ce genre d'essai a été refait dans un autre endroit dans la Mer

du Nord pour un autre type de sol (Fig. 6b et 6c), la même tendance

se confirme puisque la résistance de pointe mesurée pour l'essai à

0.033 mm/s est de 10,5 % et 12,5 % plus faible pour le 1er et 2ème

cas.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 17: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 7 -

AVERAGt EXIREMf LOCAl SIDt FRICTION (MN 'm ' l —

O 01 0 2 0 3 0 4 1

' , o_

»

02 1

10

20

100

mm's

mm/t

mm's

mm/i

AVERAGE EXTREME CONE RESISTANCE I M N w ' l —-

FIG5 Average extreme cone resistance (MN/m2)

F I G 4 Average extreme local side friction (MN/m2)

EFFET DE LA VITESSE DE PENETRATION

(Te KAMP, 1982)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 18: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 8 -

i !l¿ iiiii'ii

\

J± ü H

CM

W Kl cq

OO

T

o

o

•-

C O — *« TI *J C * Ü

^ u *> i ' u .t c Oí V

CL 0 i

« -

<*> in

o

i

1

O

1

Ï i

OD

O

O

fN|

1

Sid

e F

ricti

on

§1

W

W Q

W W W W

W Q

EH W PM Cn W

en

W EH 2 M O Pu

1 * c

1 5 s

ï d«

1

—I

/

f

y

J A

/

\\ >

- j ^ — i

_

1 t

~

--"1 -H

A \ \

H

t 1

>

¡i ¿S!

! • t

Is

i. Si

:_

il T *'

Is r1,

• s . • i;

1

-• — • -

E E

\ \

X ill

3

S

« | n e «

u-o5

umrtwn» H!*ju

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 19: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 9 -

On voit qu'une diminution de la vitesse de pénétration de

100% induit donc par l'effet de la dilatance une diminution de 10 à 20 %

de la valeur de la résistance de pointe et ceci indépendemment du milieu

que ce soit onshore ou offshore.

PONTE (1977) a étudié cet effet sur un sable fin dense avec

2 un cône électrique de 10 cm . Le tableau (2) et la Fig. 7 montrent

les résultats de ces essais. JEZEQUEL ( ) a montré que q diminue quand

on augmente la vitesse de pénétration dans un limon saturé ou dans

un sable lâche. Il a montré aussi que dans un limon cimenté q chute

de 50 % quand la vitesse de pénétration est multipliée par 10. Cette

vitesse semble avoir peu d'influence sur les sables denses. Donc,

cette influence dépend aussi du type de sol considéré.

2) Géométrie du cône

Il y a actuellement une grande variété de type de pénétro-

tromètres(Fig. 8)- Les uns ont une forme cylindrique droite, les autres

une forme un peu plus compliquée. Certains sont équipés de manchon de

frottement latéral avec des différentes positions par rapport 5 la

pointe du cône.

a) Forme de la pointe

SCHMERTMANN (Juillet 78) indique que la forme de la pointe

peut avoir une influence sur les résultats pénétromètriques. Le cône

FUGRO vu sa forme ne permet pas un déplacement partiel lors de la pé

nétration, en revanche la conception du manchon mécanique de DELFT et

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 20: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 10 -

• E o w

C • a «»-o

a

o E E o o

o E

Ol

Ol

i u u <u c Of

y — .

1

(0 oo

o H h

en w D

a H EH W s o EH W 2 W P4

W W EH Z H O PH

w n w EH

o u en w CM ÎH EH

oo

ci H

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 21: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 11 -

9 Fiezocones: A. Torstensson [1975]; B. Baligh et a l . [1978] ; C. Roy et a l . [1982]; D. De Ruiter [1981] ,

(a) General View

T Y P r ( * >

«o'/r/io y

18VF/10 \j

éOVr/20 ¿ 4

ISO-/F/IO

to'/rjw L|

WITJ20 fc=>

lSOVP^/10

SYMBOL

l p

2p

3p

*p

PROBE MAIN FRAME

PRESSURE TRANSDUCER

RETAINER

HOUSING

TIP (UPPER PORTION)

POROUS ELEMENT

TIP (LOWER PORTION)

APEX ANGLE

(c) Deta i l of 60*710 cm piezo-cone

(*) »PC! AHCU/TTPt/IWEA (cm )

F " p l e t o M t r l c « l c a c n t on con» t i p F - Prlr.tloB con«

(b) Cone Type and Geometry

FIG. 8b - DIFFERENTS TYPES DE PIEZOCONES UTILISES

PAR TUMAY DANS LE CADRE DE CETTE RECHERCHE

(TUMAY e t a l , 1981)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 22: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 12 -

BEGEMANN permet un certain déplacement à cause de leur diamètre réduit

juste après la pointe. Le déplacement du sol induit obligatoirement

une diminution des contraintes effectives et par suite une diminution

de la résistance de pointe q .

b) Forme du manchon du frottement latéral

D'après SHIELDS le pénétromètre hollandais possède un man

chon de frottement latéral en dessous duquel il y a une surface de

plus petite section.Un bon pourcentage de frottement latéral peut

être attribué à la capacité portante de cette surface. SCHMERTMANN (19 )

attribue 65 % de f à cette surface lors des essais effectués sur s

le sable de Florida. Le pénétromètre Fugro ne possédant pas ce genre

de surface, il n'indiquera que 40 % de f sur le même sable.

Cette différence entre les 2 types de pénétromètre est né

gligeable lors des essais sur sol argileux.

c) Position du manchon de f

D'après SHIELDS (19 ) la proximité du manchon du cône a une

grande influence sur f .Cette influence peut s'expliquer par(Fig.9)1 ' éten

due de la zone remaniée traversée ; et plus la distance entre la pointe

et le manchon est longue plus le sol est cisaillé et remanié. Dans

l'argile il a été prouvé que f diminue considérablement en s'éloignant

de la pointe. Mais il ne faut pas oublier que la longueur du manchon

a une influence sur les valeurs mesurées. Cette influence est d'autant

plus importante si la partie latérale est dans la zone cisaillée où le

gradient de contrainte est grand.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 23: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 13 -

CAMPANELLA et ROBERTSON ont aussi étudié l'effet de la po

sition du manchon de frottement latéral sur la valeur de f . La s

Fig. 10, montre la mesure du frottement en fonction de la distance

de la pointe du cône pour une pénétration dans le sable dense et

lâche. Les résultats de cet essai montrent qu'il y a un accroissement

du frottement latéral entre 10 et 25 cm du cône, cet accroissement

est plus accentué pour un sable dense. Au-delà de 40 cm du cône le

frottement apparaît constant.

ll.bjPRESSION INTERSTITIELLE

1) Facteurs influençant la génération de Au

a) Forme du cône

Fig. 11 montre l'étude faite par BALIGH et al(1978)de la

génération de surpression interstitielle par trois types de cônes.

La Fig.11a montre les mesures de Au par un cône de 18°, malheureuse

ment on ne dispose pas des mêmes mesures faites par un cône à 60°.

Mais les Fig. 11b et 1 1c montrent que Au n'est pas très sensible à

l'angle du cône et que les surpressions obtenues par le cône 60°

sont légèrement supérieures à celles obtenues pour le cône 18°.

La Figure 11a montre qu'après une distance d'à peu près cinq

diamètres derrière la base du cône, la surpression interstitielle sem

ble atteindre une valeur constante et que d'après la Fig. 11b à partir

de la profondeur 60 ft les surpressions interstitielles coincident

à peu près et qu'il y a une légère différence avant d'atteindre cette

profondeur.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 24: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 14 -

A V*,

f

fc.__

B

1

Í ^S

yf*>

« /

\ \

t

F i q . 9 Typlcol theoretical «heor zones around o penetrometer

(SCHIELDS, )

Pint trollen Rol* 2cm/»«c

' ' / i I i 0 I I L-Í 1 I 1

R«tt l t « / H {

V o to to »o «o so «o o oí o» os 04 a» $!<•>• Frlell»n.f,.(bor> »10* '> i r id io« *o l l » . (%)

• Vtrr OtRtt A Mitlva 0««*t

rmcTio« ALÓN*, iH«rr ouriiH» COMÍ •f NITRATION I» tAND. INcDONALD* FAMH. SI» »LAUD )

rit.n reicTioM «ATIO AU»« «MAfi •UNIN* COMI »NITRATION I« «ANDHKOONALM MM!, MA I.)

FIG. 10 - VARIATION DE f LE LONG DU

MANCHON

(CAMPANELLA ET ROBERTSON)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 25: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 15 -

PENETRATION PORE PRESSURE u , kg/cm*

10.0

Ul

o

120 Fl Cj . 1 1 Penetration pore pressures behind cones with different geometries

(from Baligh e t a l . , 1978).

FIG. 11 - PENETRATION PORE PRESSURES BEHIND CONES WITH

DIFFERENT GEOMETRIES

(FROM BALIGH et al, 1978)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 26: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 16 -

Les Figures 12 et 13 présentent les surpressions obtenues

par les cônes à 60° et à 18° et pour différentes positions de la pier

re poreuse. On constate que pour le cône à 60° les surpressions sont

maximales à la pointe et qu'elles sont légèrement supérieures à celles

mesurées sur le cône à 18u (les différences étant inférieures à 5 %

peuvent parvenir de la non-homogénéité du site).

2. Effet de la position de la cellule et de la vitesse de pénétration

sur la génération des surpressions interstitielles

Marius ROY et al (1980) ont étudié l'effet de la vitesse

de pénétration sur la génération des surpressions interstitielles

avec différentes sortes de pointes (Fig. 14). La Fig. 15amontre qu'il

n'y a pas un effet perceptible sur les valeurs mesurées entre 15 ;

30 et 60 cm/mn. Ceci a été confirmé (Fig. 15b)par d'autres essais

réalisés avec une pointe différente avec des vitesses variant entre

3 et 240 cm/min. Donc pour ces deux types de pointes, l'influence de

la vitesse est négligeable sur les surpressions interstitielles.

L'analyse de l'influence de la vitesse de pénétration sur

les surpressions interstitielles a aussi été faite par la pointe

PA-PS.la Fig. 16a, montre qu'il y a une petite influence de ce para

mètre sur la génération des surpressions interstitielles (elles aug

mentent lorsque la vitesse augmente). La même étude a été effectuée

avec une pointe où la cellule de mesure est placée sur le manchon

de frottement latéral (type RA). La Fig. 16bmontre les résultats de

cette étude.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 27: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 17 -

PORE PRESSURE,u (kg/cm2 or TSF) 0.0 5.0 I0.0 I5.0

25

4 0

60

X

UJ 80 o

I00

I9H

\ V ' - 1 \ ^

t \ N 1 \ * I \ V

\ \ \ \ \ I \

I \ 1 \ \ \

«it \ \ \ » \

\ \ »Ovo'

: 1 —

^ \

—i 1 d«3.8 cm f

3.2 d J " 2 "

Y , •

\ \ 4 1

\ \

» V

\ J \ 1

\ I \ \ \ \ \ \ \

\ \ \ \ \

'

\ .

1

\ \ 2

i

FIG. 12 - PENETRATION PORE PRESSURES AT DIFFERENT

LOCATIONS ON A 60° CONICAL TIP

(FROM BALIGH et al, 19 78)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 28: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 18 -

PORE PRESSURE, u (kg/cm2 or TSF) 0.0 5.0 I0.0 15.0

FIG. 13 - PENETRATION PORE PRESSURES AT DIFFERENT

LOCATIONS ON AN 18° CONICAL TIP

(FROM BALIGH et al, 19 78)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 29: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 19 -

DEÈ. Electricol cable

Aerolif h filter

PA or PS

Stoinless steel Or

Aerolito fflier-'

PPS - X u —

• Fugro cone unit

Stoinless steel filter

"• sseo J M

Pressure transducer Aerolith filter — t i

O-ring seals

PPA

Aerolith filter

FIG. 14 - DETAILS OF THE PIEZOCONE USED

BY ROY ET AL (1980)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 30: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 20 -

WO »or» prtMurt.kPo

COO 900 400

2 -

i-

4

\

1

0 o

o

a

o>

\

\

\

\

D

0

PPA

o o

«

»0

O D

OD

OtD

a. o

« o

o*

i

ki-titu pori prmurc

numbtf of ( H H

S 2 2

rott IcmAmn)

15 SO 60

3

CD*

D «

DO

D

1

A

DA

OD «

2 -

3 —

i'

100 pert p r tuur t .kPo

200 300 400

°fi i

1 \ \

t

\

O * A V •

flffc »•

<tr c|

1

\

V \

k

*

1 1 PPS

O

0

£

V

• •

~ * ~

«

m-vtu pore présure

number

of k n t t

2

rete (cm/mrO

3 6 15

30 eo

120 240

>

i? S I o

C í o

tfe¿

¿•4

'4*

h e i. fon piuinc B mu |»il«im] «i diflercni nm of pcnanatx op PPA FK, 4 Pert pnusB n tens ptríniutd • difieres! run of pneoiuae np PPS

FIG, 15 - EFFET DE LA VITESSE SUR LA GENERATION DE Au MESUREES SUR

LA POINTE (ROY et al, 1980)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 31: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 21 -

port prtuurt.kPo 0 100 200 300 4 «

V

2

3

E

I' s

6

7

¿A

I Otgm

\ ™* \ * \ * \ * \ d

\ ¿ k>

PA-PS

O 0 A

A

• •

* •

offk» j - i / « t «

o M

O é t a

O ft#»

0 l£*B

0 « W

* O

m-lilu port prnsurt

iwnbtr Of t t t t i

2 2 2

4 4

2 2

rott (cm/min)

3 6 15

30 60

120 240

m a

CS»*

} fa#a

OaTO*»»

100 port prnurt.kPD

200 300 400

2 H

r

G,/P Frc^o' Port prtuum ID têtu pufmiuid M different nxti of prortrujoc tip PA-PS

i o ( S U

\ * * \ •

1 * \ * l *

1

RA

O 0 A

V

A

fri

ta te

O «VA

«*>«>

O u ¡ntitu port prtsttn 0 D

U

numbtr rott of tt»t» IcmAnin)

2 2 2 1

IS 30 60

120 240

¿à?

Q * V

•»A»

Pic p. Porc preuura m fcsu perforad u different ma of uuieuiiioo lip RA.

FIG. 16 - EFFET DE LA VITESSE SUR LA GENERATION DE Au MESUREES

SUR LE MANCHON (ROY et al, 1980)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 32: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 22 -

L'analyse faite par ces auteurs montre que l'effet de la

vitesse sur la génération des surpressions interstitielles est négli

geable lorsque celles-ci sont mesurées sur la pointe et qu'il y a une

légère influence lorsque les mesures sont faites sur le manchon.

L ' effet de la vitesse de pénétration dans des conditions de drainage données

a été étudiée par CAMPANELLA et ROBERTSON (1981). En effet pour un

sable l'essai pénétromètrique est considéré comme un essai drainé

alors que dans l'argile, il est considéré non drainé. Mais pour un

sol intermédiaire, il y a un drainage partiel qui pourrait être carac

térisé par un rapport vitesse de pénétration/perméabilité. La

Fig. 17 montre les paramètres pénétromètriques en fonction de la vi

tesse de pénétration dans un limon argileux où la perméabilité est

de 8.10 cm/s. Cette figure montre que la vitesse de pénétration

pour laquelle on peut considérer que l'essai est non drainé doit

être supérieure à 0.2 cm/s.

i i .c) Mom:i,iSATioN ni: LA PKNKTRATION DANS LUS SOLL; F I N S SATURKS

Le problème d'expansion de cavité cylindrique ou sphérique

dans un milieu infini peut être réduit à un problème unidimensionnel

où les déplacements et les déformations peuvent être déterminés à

partir de considérations géométriques. Cette théorie d'expansion de cavité

est souvent utilisée pour évaluer la résistance de pointe au cours

de la pénétration dans les sols fins, interpréter l'essai pressiomè-

trique et prévoir la distribution des contraintes et des pressions

I ni rrsl i t i <>1 Ic's .nil our dvr< pieux.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 33: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 23 -

S o«i-fjo,

i ° " j i i i m i l Ol 0 1

I I I M i l l ' ' ' I K>

Í 10

X • •»oriftfl. COrriCttd |»r Itmpirotiir« mó ««I«' » '«Murt a f f tc t l

1 i i • m i l • • • » m i l • • • I 0.01

to r

0 1

E t U c t i » Storing

• • • " " ' ' • • • m i l • i i i i m l 0.01 0 1 I 10

10

i*

I

? ? • • -

• I y t»llli»»l»W »Ort »r l» l» f t

I i i i n u i l 1 i i i i in ) 0.01 O l I 10

Ptaetrvboc me cffecu in cUyt> till dcposn ai McDould'i Farai, Sea blud (•!) measurrreenu ai 20m drpth

FIG. 17 - EFFET DE LA VITESSE SUR Au, f ; q s ^c

(CAMPANELLA et al, 1981)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 34: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 24 -

Dans le cadre de cette thèse, on a considéré 2 types d'essais

d'une part le PAF avec mesure des surpressions interstitielles et

d'autre part le piézocone FUGRO.

L'essai au PAF permet d'établir la courbe de réponse du sol

et d'en déduire le relation contrainte-déformation. Les résultats d'un

tel essai s'apprêtent mieux pour une modélisation et interprétation

et les problèmes principaux que l'on a c'est de bien définir l'état

de contrainte initiale,1'effet du remaniement, l'effet d'un drainage

partiel. L'interprétation des essais pressiomètriques avec mesure des

surpressions interstitielles a été abordé dans le cadre de cette re

cherche en considérant différentes lois de comportement pour le sol.

La comparaison entre les résultats obtenus en utilisant ces diffé

rents modèles a été effectuée à partir des simulations numériques en

éléments finis. Cela a fait l'objet de la thèse de NAHRA (1985) au

LCPC.

L'essai au piézocone, produit un état de rupture dans le

sol avoisinant et sa modélisation est plus complexe. La modélisation

de la pénétration dans les sols fins saturés soulève des difficultés

fondamentales concernant :

- les grandes déformations qui sont difficiles à prendre

en compte dans les résolutions numériques, dans le cadre de ce projet

cet aspect fait l'objet d'une thèse PhD à l'Université de la LOUISIANE;

- la modélisation de l'interaction entre le pénétromètre

et le sol avoisinant qui nécessite couplage de cisaillement et ex

pansion ;

- drainage partiel dont la modélisation nécessite couplage

de la loi de comportement du squelette du sol et de 1 'équation d'écou

lement .

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 35: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 25 -

Ces difficultés ont conduit à aborder l'interprétation

d'essais de pénétration en ne considérant par simplification que

des solutions analytiques dérivées de la théorie d'expansion des

cavités cylindriques et/ou sphériques dans un sol élastique/parfai

tement plastique. On rappelle ci-dessous les hypothèses principales

de ces théories.

1.1 - Expansion cylindrique dans un sol élastique parfaitement plastique

La résolution se fait avec les hypothèses suivantes :

- le sol est homogène isotrope ;

- les déformations sont planes ;

- l'eau interstitielle est incompressible ;

- l'expansion est rapide pour pouvoir se situer en conditions

non drainées.

Cette dernière hypothèse s'exprime sous la forme :

(1 - er) (1 - eQ) (1 - es) = 1 1.1

Cette relation devient en petites déformations et avec la

2ème hypothèse : e + e = 0 - 1.2

Les équations d'équilibre, compte tenu de la symétrie du

problème se réduisent à :

9G

9r £ + — Oí

8T — +

0 1.3

1.4

eq. 1.3 donne après intégration : T = T — T Q = T (r ) = 0

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 36: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 26 -

car l'expansion se fait sans cisaillement soit : T „(r) = o \f r

Phase élastique

On se contente dans ce paragraphe de donner les résultats clas

siques (BAGUELIN et al, 1978) :

Le déplacement radial u(r) est donné par :

u(r)

e r

b0

0

r

ae

=

=

=

=

e o

du

dr

u

r

Po

Po

R 2 o

r e

eo

r

+ 2G

- 2G

o * * 02

2 r R 2 o

.2

e R 2

o o 2 r

eo Ro

r2

- déformation radiale

- déformation orthoradiale

- contrainte radiale

- contrainte orthoradiale

La pression sur le bord de la cavité est p = a (r = R )

p = p + 2G e et e = eQ(r = R ) o o o 6 o

où e est la déformation initiale, p la contrainte isotrope dans o o

le sol considéré et G est le module de cisaillement.

e~ R~2 o o soit Aa = 2G

r2

2 Aa„ = - 2G u "P

2

eo R.

r

Aa^ = v (Aor+ Aa ) = O

et : Au = Aa , = Ap oct

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 37: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 27 -

avec Au la surpression interstitielle dans le sol saturé et Ap la

variation de la contrainte totale moyenne, la surpression est donc

nulle partout dans le sol.

Phase plastique - Critère de Tresca

Le critère s'exprime en fonction de a et aQ, soit : r b

a - a = 2 C r 6 u

(C étant la cohésion non drainée du sol)

Le sol rentre en plasticité lorsque P atteint la valeur

p„ donnée par : p„ = p + C . Cette valeur sera d'abord atteinte fp r ^F ^o u

au bord de la cavité où commence la plasticité et se propage dans

le sol. Pour calculer les contraintes dans cette zone, l'équation

d'équilibre avec le critère donne :

PF2 a = p„ + C L -=—• r ^F u n 02 P- P 2

- n 9 r - P - 2 C + C L ^ F °6 " ür " 2 Cu F u u n p2

pour la détermination du rayon plastique Pr , on considère 1 ' incom-r F

pressibilité du matériau qui s'approche le plus de l'expansion non

drainée.

2 2 2 2 2 2 2 2 On a d o n c : p p - P Q = r p - rQ , soi t : pp - r f = PQ - rQ

2 2 „ ce qui entraîne : p - r_ p 2 2

-£. £- = - 2 — - ro = 2af p 2 9 t o p2 i

o (a„ étant la déformation d'Almansi)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 38: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 27 bis-

D'autre part, à la limite entre élasticité et plasticité

(au rayon p_) on a, d'après l'élasticité : r

Ö -Or. r 0

T = = Gy = G (e - e ) = 2Ge„ m 2 ' r r F F

car e - efí = o (élasticité)

en petites déformations sur la limite entre l'élasticité et la

plasticité

2 2 1 PF " r F

£F = a0 = g 0 d ' ° Ù £F = a 0 = ~~ * F UF £ U F 2 p p2

Or sur cette limite on a le critère qui s'écrit :

T = _E ^ _ = C u m 2

P F 2 - r F2 on obtient donc Cu = G = —

P F2

°F2 - rF 2 = PF2 - V (PF } 2 = J^ (JF)

2 = 2 aQ

p o 2 P F 2 Po G po P„ I G 1 p 2 r 2

-. „„1,-,-t- j / F .2 0 avec a n _ o - o on conclut donc que ( — — ) = 2a„ 0 =

p o Cu 2 p 2 o o q u i r e p r é s e n t e l a dé fo rma t ion de l a c a v i t é

PF 2 G

; — — ) = — DR = p Cu 2 (1+v)Cu

, . ^. ^ ,PF v 2 G r^T, E DR = I DR on obtient finalement : ( ) = DR = — r

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 39: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

E avec G = module de cisaillement élastique

2 (1 + v)

r. T _ index de rigidité r = Cu

D 2 2 _ [_o DR = 1 pour une cavité ou rayon initial nul

P 2 o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 40: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 41: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 28 -

Cette expression qui devient — 0 ~ ñ~ dans le cas où DR = 1 po u

a été aussi trouvée par RANDOLPH et WROTH (1979).

Compte-tenu de ce résultat, la pression limite p pourra L

s'écrire :

PF + C.L (=-)= P + C u n \ C / o u 1 + L G T

u

RANDOLPH et WROTH (1979) admettent le postulat énoncé en plasticité 1

pour les déformations planes : c„ = — (a + a Q). Ils posent aussi * 2 r e

Au = Ap. Avec c e s deux r e l a t i o n s on d é d u i t l ' é t a t des c o n t r a i n t e s e t

des s u r p r e s s i o n s i n t e r s t i t i e l l e s dans l e s o l à l a f i n de l ' e x p a n s i o n

Pt P + C + C L i

o u u n , p 2 ¡ — > Ao = C

u 1 + 2 L »©

p - C + C L o u u n -> Aa 6 u

-1 + 2 L

o ' •&

P + C L o u n - P F

Po2 •> A a * = 2 C u ^ n ~

Au = 2 C u L n ( P F / P )

ZV avec; DR

V P o , u

DR =

2 2 p o - r o

p o 2

Au =Au(p ) = 2 C max o

ANDERSON (1961)

u n ^ , p o / expression déjà fournie par GRIBSON et

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 42: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 29 -

2.1.3) Phase plastique - critère de Mohr Coulomb

Le critère de plasticité s'exprime sous la forme

o + c . cotg <J) = K (a + c cotg <j>) u a r

avec K = tg a 4 2

Le sol rentre en plasticité d'abord au bord de la cavité

quand ar = Pp :

p = p + (p + c . cotg $) . sin <\> = p ( 1 - sin <J>) + c cos <f> F O O O

L'équation d'équilibre avec ce critère donne

o + c . cotg (J) = (p + c . cotg $) r F

1-K

et pT = (p„ + c . cotgtfi) Li r

ÍG

c" u

1-K.

- c cotg <j)

p = (p + c . cotg <()) (1 + sin<j>) L O

ui

1-K;

1-Ka

oQ + c . cotg (J) = K (o + c . cotg tj>) = K (p + c . cotg<()) o a r a F

PF

p2

- c cotg 4>

La Figure 18 résume les équations pour les deux critères considérés,

VESIC (1972) a traité ce même problème avec le même critère mais il

a supposé que le sol dans la zone plastique se comporte comme un

solide plastique compressible défini par un coefficient A caracté

risant le changement de volume moyen. Cette hypothèse se traduit :

'Po' - r o 2 ) - <PF2 - r F 2 ) + ( pF 2 - P o 2 ) A

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 43: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 30 -

(a) Purely cohesive soil

a'

PL

Pi

PF

Po

r <

Plastic zone P'

\ °V = pF 4 cu in ^

^ 3

2 c u ^

a e =G>-2c u ^ ^ * ^ ,

3

/ • • *

Elastic zone

(9F « O

p2

/C f r=Po+(P r Po)p-

V e - P o - ( P F - P o ) ^ -

Pf P

(b) Soil with fr ict ion and cohesion

Plastic zone Elastic zone

J r=(pF+c.cot.$)Mj -c.cot<ï>

FIG. 18 - CONTRAINTES DANS UN SOL ELASTIQUE

PARFAITEMENT PLASTIQUE AUTOUR D'UNE

CAVITE CYLINDRIQUE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 44: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 31 -

et pour le calcul des surpressions interstitielles il utilise la for

mule de Henkel :

Au = BAa . + aAx ,_ oct oct

a étant relié au paramètre A de S kempton par la relation

a = •*— ( 3A - 1) 2

a et A sont obtenus à partir de l'essai triaxial respectivement de

distorsion et de compression. (Rappelons que pour un sol élastique

a = o ).

Avec ces considérations il obtient :

Au = 0.817 af + 2 ln (?)] Cu

soit Au = C u 0.817 a + ln =- si 2a0 = 1 * cu I o

c'est ce que obtiennent KIRBY et ESRIG (1979) en négligeant le pre

mier terme qui correspond à la surpression due au cisaillement.

III - LA CONSOLIDATION AUTOUP DE LA CAVITE

Le piézocone nous permet non seulement l'enregistrement

continu de la pression interstitielle lors de l'enfoncement mais

aussi sa dissipation une fois l'enfoncement arrêté. L'étude de ces

courbes de dissipation nous permet d'évaluer un certain nombre de

caractéristiques du sol étudié dont les coefficients de consolida

tion et de perméabilité.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 45: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 32 -

Ce problème a été traité par plusieurs auteurs dans le

but de tracer une courbe de consolidation théorique avec différentes

approches. La consolidation linéaire est généralement traitée sur

la base d'une des deux théories suivantes :

- la théorie de TERZAGHI (1923), RENDULIC (1936) ;

- la théorie de BIOT (1941).

La première théorie est une théorie non couplée dans la

mesure où elle traite la variation des pressions interstitielles en

supposant en tout point une contrainte totale moyenne constante

dans le temps. En revanche la deuxième est une théorie couplée car

la contrainte totale moyenne peut varier dans le temps, sa variation

étant liée à la variation des pressions interstitielles.

111.1 -) Equations de la consolidation

a) Théorie de TERZAGHI

TERZAGHI dans sa théorie, s'est basé sur les hypothèses

suivantes : le sol est homogène, complètement saturé, la compres-

sibilité des grains et de l'eau est négligeable, la loi de DARCY

est applicable et enfin l'existence d'une relation linéaire entre de

la contrainte effective a' et l'indice des vides e : a = - -^—. Avec v da '

ces hypothèses, TERZAGHI a obtenu l'équation de consolidation :

2 3 u

cV u = —

9t

où c est le coefficient de consolidation du sol ;

u est la pression interstitielle.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 46: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 33 -

On remarque donc que cette équation ne fait pas intervenir

les contraintes ; la pression intersL.it i o I 1 tí uL les cuntrainL.es varient

indépendamment ce qui justifie le terme "la théorie non couplée".

b) Théorie de BIOT

BIOT en s ' intéressant à la théorie de consolidation a con

sidéré les hypothèses suivantes :

- le sol est élastique et isotrope, réversibilité de la

relation contrainte-déformation (e, a) sous les conditions finales

d'équilibre, linéarité de (o, e), les petites déformations, l'eau

interstitielle est incompressible mais peut contenir des bulles

d'air et enfin il suppose l'applicabilité de la loi de DARCY.

En se basant sur ces hypothèses, BIOT obtient l'équation

différentielle :

2 du 1 3akk E'K

CV u = — - — avec c = 9t 3 dt 3 Y W (1 - 2v)

où k est le coefficient de perméabilité.

On voit clairement d'après cette équation que la pression

interstitielle dépend de la contrainte totale moyenne d'où le nom

"théorie couplée".

On constate que lorsque la contrainte totale moyenne ne

dépend pas du temps les 2 théories coincident. Elles coincident aussi

dans d'autres cas où le domaine s'étend à l'infini et en particulier

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 47: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 34 -

lorsque le champs de déplacement est irrotationnel (SILLS, 75). En

effet, si les forces volumiques sont nulles, l'équation d'équilibre

s'écrit :

La\. + Au, = 0 (1)

La loi de comportement pour un matériau linéaire éiLastique

et isotrope est :

Ao! . = 2G e. . + Xe, , 6 . • (2)

1 on a aussi : £ . . = — ( £ . . + £..) (3)

ij 2 1>3 D,:L

Pour un champs de déplacement irrotationnel, il existe une

fonction scalaire , <(> , telle que : *H = (4) i

(1) et (4) donnent : (A + 2G) (<}>, . . ) , . + Au,. = o

O r <)),.. = £ . . = £ 31 11 v

soit (X + 2G) e + A u] ,. = o

il existe donc une fonction f ne dépendant que du temps telle que

(X + 2G)e + Au = f(t)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 48: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 35 -

Pour un domaine infini, les conditions aux limites exigent

que l'on ait :

e (oo) = Au(oo) = o

D'où (A + 2G)e + Au = o

La déformation volumique est seulement fonction de la va

riation de surpressions interstitielles durant la consolidation.

III ,2)Analyses linéaires de la consolidation

Solution analytique en symétrie axiale - sol élastique RANDOLPH-

WROTH (1979)

a) Equation du problème et conditions aux limites

RANDOLPH et WROTH ont adopté les hypothèses suivantes :

La consolidation se fait par écoulement de l'eau radialement vers

l'extérieur du pieu, les particules du sol se déplacent aussi ra

dialement sur les plans horizontaux (déformations planes) avec la

symétrie axiale. On suppose aussi que dans un premier temps, le

squelette solide se déforme élastiquement durant la consolidation,

le pieu est supposé rigide imperméable. Le problème est traité avec

une distribution de pression interstitielle quelconque u (r) pour r

compris entre r et R^et u (r) = o pour r > R^.La zone entre r et R

a été appelée zone plastique pour signifier que le sol dans cette

partie a atteint la rupture par cisaillement durant l'enfoncement

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 49: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 36 -

du pieu. Cependant durant la consolidation tout le sol est supposé

se déformer élastiquement, on va donc pouvoir travailler avec les

incréments de contraintes à partir des contraintes juste après

l'installation du pieu :

La loi de comportement s'écrit :

dr

r

o

— (1 - v)da' - vdo:l 2G L r 9J

[vdo¿ + (1 - v)do'j

En inversant :

2G do'

do' = -

1 - 2v

2G

1 - 2v

(1 - v) — + v -dr r

di K v — + (1 - v) -

dr r

d ° ; v [do; + do¿] 2G

1 - 2v

dÇ Ç

3r r

L'équation d'équilibre s'écrit

— [r da 1 - dan = o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 50: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 37 -

or on a : do do' + du = da ' + u r r - u

daQ = da' + du = da' + u H tí a

- u

et : da daQ =da' - da!, 6 r 9

Avec ces égalités l'équation d'équilibre devient

da¿ - da¿ — (da ) + 3r r r

dn1 - da' 9 I" S soit — (da' + u - u ) + 9r r

3u d uo. 3 d p¿ - dar — = (da ) + — 9r dr 3r r r

9u du0 9 1 3

soit : — = + G* — ( - — (r Ç) ) où 3r dr 3r r 3r

G*

k 3u La loi de DARCY s'écrit : v = - —

Y w 3r

3 1 L ' é q u a t i o n de c o n t i n u i t é : -rr- (e + efi + e

Ä ) = —

D'où k

Y w

'1

.r

3

9 r

" 3u"

3rJ 1 9

J 3t

1

r ,

3

9r ( r . Ç )

Une première intégration par rapport à t donne

k ^u = 3£ + f (t)

Yw 3r 9t r (b)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 51: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 38 -

L'élimination de Ç entre les équations (a) et (b) donne

9u 1 (c) — = c -

9t r

9 9u — (r- — ) 9r 9r

+ g(t) - C V u + g(t)

9u 2 soit — = C V u + g(t)

9t avec c = — G*

On remarque que l'on obtient une équation identique à celle de TERZAGHI

(consolidation unidimensionnelle) si on exclue la fonction g (t) pour la

solution de TERZAGHI on a :

1 1 - 2v : = avec m v Y m v

w v

G* 2G(1 -v)

En éliminant u au profit de Ç on aura :

3i : 9t y

w

uuo

dr + c

9

9r G h H - f (t)

Les conditions aux limites sont :

(1) K = o à t = o pour r . r

(2)Ç - o à r = r pour t ^ o

(3) K — > o quand r > °° pour t ^ o

(4) u = u à t = o pour r ^ r

(5) u — > o quand r > °° pour t >, o

(6) 3 U

9r = o à r = r pour t > o o r

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 52: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 39 -

b) Solution analytique

Avec les conditions 2) et 6) on peut déjà conclure que

dans l'équation (b) f(t) = o et dans l'équation (c) g(t) = o. Notons *

qu'il existe un rayon r > R au-delà duquel la surpression est nulle

et ce pour n'importe quel temps t. La condition (5) sera remplacée

par (5') u = o pour r = r*. En général r* est de l'ordre de 5 à 10 Rj

On cherche une solution par la méthode des séparations

des variables de FOURIER en cherchant une solution sous la forme d'un

produit : u(r, t) = p(r) 9(t)

2 On obtient alors u(r, t) = De" Cot t JAJ (ar) + BYQ(ar)|

De" C a t r 1 Ur,t) = AJ (ar) + BY. (ar)l + h(r)

G*a

J. et y. fonctions de BESSEL et de NEUMANN d'ordre i i 21

En utilisant les conditions aux limites (2) et (6) on

aura :

AJ (ar ) + BY1(ar ) = o et puisque u = o pour r > r* la

constante D doit être nulle pour la partie de solution concernant

r > r* et u = o pour r = r* nous permet d'écrire :

A j (ar*) + BY (ar*) = o o o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 53: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 40 -

*

(d) AJ (ar ) + BY (ar*) = o 0 o

AJ.(ar ) + BY (ar ) = o 1 o 1 0

Ce système admet une infinité de solutions réelles ai

auxquelles correspondent une infinité de solutions du type :

2 u . ( r , . t ) = D . e " C a i f c [ A . J ( a . r ) + B. Y ( a . r ) l

1 1 l _ i o i 1 0 1 J

* 2

a v e c B. = - A. — d ' o ù u . ( r , t ) = C . e " C a i fc ö ( a r )

1 x Y ( a . r * ) x x ° i o 1

A Í D Í

a v e c C. = e t U ( a . r ) = J ( a . r ) Y ( a . r * ) - J ( a . r * ) Y ( a r ) 1 v , ^.*> 0 1 0 1 0 1 0 1 o

Y ( a . r * ) o 1

La solution générale s'écrit :

00 00 2

u(r,t) = E U. (r ,t)= E C e C ai fc. U (a.r) 1 1 1 1 O !

Pour obtenir les coefficients C., les auteurs proposent de multiplier

les 2 membres ou cette égalité par rU (a . ) et d'intégrer entre r et r* 3 r o Dr ^ o

(en supposant que l'intégration est possible) et d'utiliser le fait

que le système ÍU (a.r)} est orthogonal de poids r dans l'intervalle 0 1 1

[v4 On obtient alors * 2 9 r

_ 2 a . J . ( a . r ) ¡ r u U ( a . r ) d r _ 2 V 1 1 v 1 o r 0 o o 1 - C « , t n ( a r )

u ( r , t ) = — E 3 e x U o m i r '

2 i " 1 j ^ ( a . r ) - J 2 ( a . r ) 1 1 0 0 1

p o u r r € r , r *

e t u = o p o u r r > r *

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 54: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 41 -

Ç ( r t ) = - S " " i J 1 ( a i r o ) ^o r U o U o ( a i r ) d r „ - C a i fc. U | h . r U G*r = 1 2 [ j / U i r 0 ) - J Q

2 ( a± r*)] h ¿

pour r e k-1 F ( t )

e t Ç = pour r > r*

La fonction F peut être calculée en assurant la continuité du dépla

cement à r = r*

c) Cas particulier - o est logarithmique

La solution décrite ci-dessus est une solution générale

pour n'importe quelle distribution initiale de surpression inters

titielle. Il est très difficile d'évaluer cette distribution qui a

une certaine influence, comme on le verra ci-dessous sur les cour

bes de dissipation. RANDOLPH et al estiment que-malgré les mesures

faites (BJERRUM et JOHANNESSEN (1961), KOIZUMI et ITO (67) et LO

et STERMAC (1965) (Fig. 20) qui montrent une dispersion de ces va

leurs expérimentales - la surpression interstitielle semble décroî

tre linéairement en fonction du logarithme du rayon r d'une manière

approximative. Ils ont considéré la distribution donnée par l'expan

sion d'une cavité cylindrique dans un sol élastique parfaitement

plastique avec le critère de Tresca :

*f u = 2 C Ln — r s < r ^ R o u o s

o

uo = o PF N< r « r*

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 55: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 42 -

<

¡s o M CO CO

w PÍ a. Pi D CO

CO

w D S O M EH < H Pi < >

CO CL, S w EH

W iJ

u W > <:

w u < tu Pi W En Ï3 H -J

"

0

«—

i T -c

t\ 1

o 1

V

) )

CO CO W W P Q

SS W O EH H ¡3 EH < < EH P Pi H CO O CO W Ck CO H1

H ^ w a w EH H H EH EH U W H < EH P CO CO <C PJ Pi

u s w W EH < EH ¡S J H

W W tJ CO Q S3

CO O 2 3 H O < CO H Q CO EH W < X & H P P Pi W Pi <C H tD > P< CO

i

FIG

. 2

2 -

S O n ' n L.

1?

g . N

i U

1? ."•

»

lî ru ~ H U

J < H EH H 2 H

3 <

W Q

S O H EH < H Pi

> 1 1

O (M

• O H p4

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 56: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 43 -

En remplaçant u par sa valeur dans les expressions de u(r,t) et celle

de Ç(r,t) et en intégrant on trouve :

oc 2

u ( r , t ) = l B e~Cotn t U ( a h r ) r 4 r 4 r n=1 n ° " °

*

u = o

1 a> B 2 C K = - £ — e a n . U (a r ) +

G * n = l a ' n

n

• )

r > r *

S [• -G) • . - - e l LR

1- -<• T- <r R r ¿ r ,$ R,

Ç = — £ - ^ e n . U 1 ( a n r ) +

G* n=1 a n G*r

F ( t ) Ç = r > r *

í - a- -o* -ä Rf L n (—!" rcC Lnj—|Rf<r<r*

avec R 4CU [u0(anr0) - U0(anRf)]

* = R \|e et B = -fV n a n 2 fr*2 U^2(anr*) - rQ2 ^ (an rfl

r* a été pris entre 5 et 10 Rf

RANDOLPH et WROTH estiment que les cinquante premiers termes de cette

série suffisent, pour avoir une bonne précision en comparant u et

u(r, o).

La solution fournie dépend de C et de G/C . La Fig. 21

montre la dissipation à l'interface sol-pieu pour différentes va-

• & ) leurs de G/C en fonction de Ln|—-| . L'axe des absisses est donc

rendu adimensionnel et par conséquent les courbes de consolidation

correspondant à diverses valeurs de C et de r se trouvent confondues,

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 57: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 44 -

La Figure 22 montre que la surpression décroît rapidement au voisinage

du pieu, co qui est en accord avec SEED et REESE (1955) et EIDE et al

(1961) qui ont montré que la capacité portante d'un pieu augmente

très rapidement après son installation.

3.3) Solution en différences finies

Plusieurs auteurs ont résolu le problème de la consolidation

par la méthode des différences finies avec des hypothèses différentes.

a) Solution de SODERBERG et BANERJEE(196 2)

SODERBERG et BANERJEE ont considéré la symétrie axiale. En

effet ils se sont appuyés sur les résultats des essais réalisés par

CUMMINGS, KUKHOFF et PECK (1950) sur les pieux dans l'argile pour

supposer que l'écoulement dû à l'enfoncement du pieu est horizontal

(radial) ne dépendant pas de la profondeur et varie surtout avec le

temps. Donc ils négligent les effets se produisant à la tête et au

bout du piézoeone ou du pieu. La distribution initiale des surpres

sions interstitielles considérée est en — pour un sol visqueux ou loga r

thmique.

b) Solution de T0RTENS6QN (1975)

TORTENSSON a aussi utilisé la méthode des différences finies

pour interpréter les courbes d'essai de dissipation pour pouvoir estimer le

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 58: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 45 -

coefficient de consolidation et par suite le coefficient de perméa

bilité. Il suppose que le sol est isotrope initialement assujetti

à un état de contrainte i sot-ropo, so comportant vr\ in.11 ór i au élasl. .i-

que parfaitement plastique durant l'expansion de cavité. Il utilise

l'analyse linéaire non couplée unidimensionnelle de la consolidation

Sur la Fig. 23 on a tracé les courbes de dissipation pour les deux

types de cavité, cylindrique et sphérique en fonction de E/C . On

remarque donc qu'il faut choisir le type de cavité approprié et le

rayon Rfadéquat pour estimer le facteur temps. Ce choix est très dé

licat, car la théorie d'expansion est une théorie unidimensionnelle

alors que la pénétration est bidimensionnelle. On constate aussi

que pour une argile donnée (E/C fixée)la consolidation sphérique

donne une dissipation plus rapide (T plus petit)que la dissipation

cylindrique et par suite donne une valeur plus petite du coefficient

de consolidation ; le rapport des deux coefficients est de l'ordre

de 5 .

3.4) Détermination du coefficient de consolidation

CLARKE et al (1979 en se basant sur la solution analytique

de RANDOLPH et WROTH (1979) ont tracé u /c en fonction de L (TC/J . max u n 50

u étant la surpression au bord de la cavité à la fin de l'expan-max c ^ sion non drainée (ou à la fin de la pénétration du piézoeone) -Fig. (24)-u est mesurée grâce au piézoeone ou au pressiomètre autoforeur et max ? r v

C peut être déterminée à partir de la courbe de cisaillement déduite de

la courbe pressiomètrique(BAGUELIM et al(1978))ou simplement de l'essai au scissomètre. Disposant de u et de C on peut déduire Tc-.

^ max u c 50

Grâce au piézoeone ou au pressiomètre autoforeur on peut déterminer

expérimentalement t,-n temps nécessaire pour avoir 50 % de la dissipa

tion, on peut donc déterminer le coefficient de consolidation c

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 59: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 46 -

0.1" » time factor ' T-ct/R1.

R = radius of pore pressure probe C = coefficient of consolidation

M 13

"5 0 . 5 -

1.0 time factor ]

R = radius of pore pressure probe

c = coefficient of consolidation

cf/R2

FIG. 23 - COURBES DE DISSIPATION AUTOUR

DE LA CAVITE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 60: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 47 -

cr =

2 50 o

So

L'abaque tracé par RANDOLPH et al (1979) fournit u /C en fonction ^ ^ max' u L (To^) permettant de calculer le coefficient de consolidation à 90 % n 90

de dissipation. Une autre manière pour calculer le coefficient de

consolidation est de lui donner une valeur a priori, disposant de la

courbe de dissipation expérimentale u = u(t), de déterminer la courbe Au

expérimentale u = -r— = f Au. i

et

r02 et de la comparer avec la courbe théori

que. Le coefficient de consolidation est celui qui donnerait le meil

leur accord entre les deux courbes.

3.5) Etude paramétrique (LEVADOUX, 1980)

Une étude paramétrique a été effectuée à l'aide des solu

tions linéaires non couplées unidimensionnelles de la consolidation

pour étudier l'effet des paramètres suivants :

- X qui représente l'étendue de la zone où il y a création

de surpression interstitielle ; X = R^/r f o

- 1'anisotropie du sol ;

- le degré de surconsolidation "OCR" ;

- l'angle du piézomètre ;

- la position de la pierre poreuse.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 61: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 48 -

1 ) Influence du paramètre X = Rf/ r0

Le paramètre X mesure la "taille" de la zone du sol affec-

ctée par la pénétration du pieu ou du piézocone et peut s'exprimer :

\ = Rf/F0 où R est le plus petit rayon au-delà duquel il n'y a pas

de suppression et rQ est le rayon du pieu ou du piézocone. D'après

la Fig. 24 on constate que TV pour X = 50 est environ sept fois

plus grand que T pour X = 20. Ce qui veut dire que le coefficient

de consolidation sera sept fois plus petit. Pour une distribution

initiale logarithmique, l'effet de ce paramètre est moins accentué

et le facteur 7 se réduit à 3 (Fig. 25 ) #

2) Influence de la distribution initiale

Trois types de distribution initiale ont été considérées :

- Distribution initiale constante ;

- Distribution initiale linéaire ;

- Distribution initiale logarithmique.

Sur la Fig. 26 tracée pour X = 20 et pour les trois types

de distribution on peut remarquer que la dissipation dans le troisième

cas prend naissance rapidement alors que pour la première distribu

tion cette dissipation ne commence qu'après un temps assez long. On

constate aussi que la distribution logarithmique donne des dissipa

tions plus rapides que la distribution linéaire qui a son tour donne

des dissipations plus rapides que la distribution constante.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 62: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 49 -

TIME FACTOR T« *^

FIG. 24 - COURBES DE DISSIPATION A L'INTERFACE D'UNE CAVITE

CYLINDRIQUE - VARIATION LINEAIRE DES SURPRESSIONS

INTERSTITIELLES INITIALES

(BALIGH et al, 1980)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 63: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 50 -

T 1 1 1 1 1 1 r i 1 1 1 1 1 1 r-FREE DRAINAGE AT OD FREE DRAINAGE AT r»XR -

TIME FACTOR T»

FIG. 25 - COURBES DE DISSIPATION A L'INTERFACE D'UNE CAVITE

CYLINDRIQUE - VARIATION LOGARITHMIQUE DES SURPRESSIONS

INTERSTITIELLES INITIALES

(BALIGH et al, 1980)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 64: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 51 -

FIG. 26 - EFFET DE LA VARIATION INITIALE DES SURPRESSIONS

INTERSTITIELLES SUR LA VITESSE DE DISSIPATION

AUTOUR D'UN CYLINDRE IMPERMEABLE

(BALIGH et al, 1980)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 65: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 52 -

3) Influence de 1'anisotropie du sol

On a tracé sur la Fig. 27 les courbes théoriques de

dissipation pour un matériau isotrope (C = C ) et pour un matériau

anisotrope où C = 0.1 C . On conclue donc qu'une diminution signi

ficative de C cause un léger retard dans la dissipation, par exem-

v

pie le facteur temps T^ (ïï = 0.5) augmente de 20 % quand C diminue

de C à 0.1 C . Cette valeur représente l'erreur dans l'estimation u u

de C en interprétant les courbes de dissipation. Donc 1'anisotropie

du sol est négligée.

4 ) influence etc 1 'aiujle du piézoeonc et la position de la

de la pierre poreuse (LEVADOUX, 1980)

Les Fig. 28 et 29 montrent les courbes de dissipation

linéaire non couplées pour un cône de 18° et un cône de 60° et pour

4 positions différentes de la pierre poreuse. On constate que sur le

cône à 18° la position de la pierre poreuse influence la dissipation

et plus on s'éloigne de la pointe du cône moins la dissipation est

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 66: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 53 -

bj K 3 </> V) lit ce a.

ec o a M M

u X

o

o z

1.0

0.8

0.6

0.4

0.2

n

i

1

1 1 1 1 II l | 1—1 1 1 1 I M | 1 1 1 1 l l l l | 1—1 1 1 M i l

^ ^ * ^ ^ L - ^ ^ ^ > ^ ^ ^ ^ ^ ^

1». ^^fc X > X .

'• • X \ \ \ \ >i Vv V \

x * \> V Y TT\ jî) Yi) Tí)

X . V * \ \ \ \

1—1 1 1 M i l

"—Jt

© -

-

t-ion

£?H w U'TÏP

x i \ x \ A \ x \ % \ A \

• • • • • • • ' • i • I i m l | • I I I I I I

^xVYX \ vV \ Y x

^ V ^ ^ . X. x

^ ^ i ^ ^ ^ ^ ^ *

• • • ' ••••' i — u 3 H 0.01 0.1 1.0 10 100

TIME FACTOR T » Chl/R*

1000

FIG. 27 - EFFET DE L'ANISOTROPIE SUR LA DISSIPATION

(BALIGH et al, 1980)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 67: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 54 -

i i i i m i | 1 i i i ini | 1—i i 11 nil i T i i nu -i—i i i m i

1000

ct TIME FACTOR T . - y

FIG. 28 - COURBES DE DISSIPATION CALCULEES A PARTIR

D'UNE SOLUTION ELASTIQUE NON COUPLEE (CONE A 18°)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 68: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 55 -

i i i i m i | i—i i 111 IT | i i i i m i | i—i i 11111

• • ' • • • • ' • • • ' • ••• ' • • • • • " • ' i i i i . i m l

0.01 O.I I 10 100 1000

TIME FACTOR T^^r

FIG- 2 9 - COURBES DE DISSIPATION CALCULEES A PARTIR

D'UNE SOLUTION ELASTIQUE NON COUPLEE

(CONE A 60u)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 69: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 56 -

rapide, on remarque aussi que la position 3 prévoit une légère aug

mentation de la surpression en début de dissipation. En revanche

pour le cône à 60° cette influence est moins accentuée et que l'on

obtient pratiquement la même courbe de dissipation pour les positions

1 et 2 et que la 3ème courbe est très proche des deux dernières alors que

on obtient une dissipation plus lente pour la position 4.

5) Influence du couplage

L'effet du couplage a été aussi étudié pour différentes

positions de la pierre poreuse ( Figure 30 ), on constate

comme ce qui a été prévu par SILLS (1975) que la pierre poreuse 4

n'est pratiquement pas sensible à cet effet ce qui peut être expli

qué par le fait que l'on s'approche le plus possible des conditions

cylindriques unidimensionnelles. La position de la pierre poreuse

3 rappelle l'effet Mandel-Cryer au premier stade de la consolida

tion mais s'approche rapidement de la consolidation non couplée

quand T > 1 (u < 0.92). On constate finalement que le couplage pro

voque une dissipation rapide pour la position 2 et encore plus pour

la position 1 .

III. 4)Analyses non linéaires de la consolidation

Ces analyses ont étéeffectuéesen utilisant entre autres

le modèle de Cam-Clay modifié pour traiter l'équation couplée de la

consolidation par la méthode des éléments finis. Dans ces analyses

on ne suppose pas que le coefficient de la consolidation est une cons

tante indépendante de l'état de contrainte dans le sol. Ainsi à côté

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 70: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 57 -

0 0 0

TIME FACTOR T» ^

F I G . 30 - EFFET DU COUPLAGE SUR LA D I S S I P A T I O N DES

SURPRESSIONS INTERSTITIELLES

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 71: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 58 -

des analyses faites par Millec et al (1978) pour vérifier surtout

l'hypothèse que durant la consolidation le chemin de contraintes

effectives suit la ligne de l'état critique, on trouve les études

faites par CARTER et al (1977), RANDOLPH et al (1978, 1979) et

CARTER et al (1979). Ils ont étudié la variation des contraintes

effectives et la dissipation au cours de la consolidation en consi

dérant trois modèles :

- le modèle élastique avec G/C = 50, v' = 0.3 ;

- le modèle élastique parfaitement plastique avec le

critère de Tresca (G/C = 50 et V = 0.3) ; u

- le modèle de Cam-Clay avec les caractéristiques simi

laires à ceux de l'argile bleue de Boston.

La Fig. 31 montre que la dissipation est très similaire

pour les 3 modèles de sol (élastique - élastoplastique et Cam-Clay

avec OCR = 1).

La Fig. 32 montre la variation des contraintes radiales

totales et effectives en fonction du temps. On remarque qu'il n'y a

pas une différence significative entre les trois modèles considérés.

II1.5) Résultats expérimentaux d'essais de dissipation

La Fig.33 présente les résultats des essais de dissipation

effectués par TUMAY et al (1981) sur le site de Borgne Canal en

Louisiane. La dissipation des surpressions interstitielles à l'arrêt

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 72: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

FIG- 31 - COURBES DE DISSIPATION CALCULEES A PARTIR

DES DIFFERENTS MODELES (CARTER et al, 19 79)

U S u

O'-iè

T » Time Foctor

u • Excess Pore Pressure

> U n d r o i n e d S h e a r S t r e n g t h

Code Type of Model

Lineor Elastic

Eloit ic-Perfeclly Plastic

Corn-Clay

OCR«!

Cam-Clay OCR«32

IO IOO IOOO J

u

-»-

T = Time Foctor

ar« Totol Rodiol Sires»

¡r,* Effective Rodiol Stre i t

Su*UnOroined Sheor Strength

Note. Totol stress values do not include ombient pore pressure

O.I IOO IOOO

FIG. 32 - VARIATION DES CONTRAINTES RADIALES (TOTALES ET EFFECTIVES) EN FONCTION DU TEMPS A L'INTERFACE POUR DIFFERENTS MODELES (CARTER et al, 1979)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 73: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

o Z3

0.9

0 8

0.7 Î-

CONE/DEPTH (m)

3p/l5X> lp/16.0

,4p/l7.5 2P/I9.5 lp/10.5

U = The i n i t i a l cotai pore pressure U = The to ta l pore pressure at respective times

J_ _L _L _L 100 200 300 400 500 600

T I M E OF DISSIPATION (Seconds)

Typical Pore Pressure Dissipation Curves for Borgne Canal, New Orleans

700

FIG. 33 - COURBES DE DISSIPATION (TUMAY, 1981)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 74: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 61 -

de la pénétration présente un maximum que l'auteur tente d'expliquer

par l'effet de Mandel Crayer. Cependant des résultats d'essai de dis

sipation effectués sur d'autres sites, notamment par BALIGH (1980)

Fig. 34 ne montrent pas ce phénomène. En particulier, BALIGH a

indiqué une bonne concordance entre la dissipation mesurée et calcu

lée à partir d'une solution linéaire non couplée.

Les solutions théoriques données par les calculs couplés

et non couplés en considérant différentes lois de comportement mon

trent que pour un problème de consolidation à symétrie de révolution

dans un domaine semi-infini, les courbes de dissipation ne font pas

apparaître un effet de Mandel-Creyer.

Le pic des surpressions interstitielles observées au début

de la dissipation peut être dû comme le suggère BAGUELIN et al (1978)

à une saturation insuffisante de la cellule de mesure des surpressions

interstitielles.

IV .CONCLUSIONS

Dans le cadre de cette thèse on a considéré 2 types d'essais

d'une part le PAF avec mesure des surpressions interstitielles et

d'autre part le piézocone FUGRO.

t

L'essai au PAF permet d'établir la courbe de réponse du sol

et d'en déduire la relation contrainte-déformation. Les résultats

d'un tel essai s'apprêtent mieux pour une modélisation et interprétation

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 75: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

I • s 5

" ;

. ï ICI*

-

à • /

7 •f — i — i —

r . s i s

I Ï

-

/

/f " Ü kf

•* a o 4 L> — O «i -J X

SI N • C o

ï ^

h — -1 ( »

« O

3 =

S S i S " S ¿ " o

ï g =

5 3 / ft. VTSj!

/¿Ê?/

h

(

/ w

S o

5

T f TT

.

H 1 17—

/

^Rr

h O

u a I o K

• •

- i-

— i — i 1 r — i r

S ¥ ° jr jC

1 I/ ! * Ht *

a 5 • 4

f S-f ss

s:

3

n*= — i — i — 1 — i — 1 — ( -

S

ï S ¥ Í 2 5 ° S- ï 5 Si * • Ï S

I l'f/ ' 0/

f!

il f J tr

> / /

~~\ S

1 -

-

— ï . —i—^—i-y—

/ /

/ /

i ' in . SS "

ïH!

Sp

— "X- :3=^" ' ,

ai w

Oí w CU X! W En W

CO W D O H

O w ce EH

o H En <C

a. H CO CO H Q W Q

o o o o - o o c " 7 / " V « ? *3HnSS3Md 3 ä 0 d SS33X3 QlWvrttiOH

8 D O CJ

O H fe

O oo

to K

CQ

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 76: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 63 -

et les problèmes principaux que l'on a c'est de bien définir l'état

de contrainte initiale, l'effet du remaniement, l'effet d'un drainage

partiel. L'interprétation des essais pressiomètriques avec mesure des

surpressions interstitielles a été abordé dans le cadre de cette re

cherche en considérant différentes lois de comportement pour le sol.

La comparaison entre les résultats obtenus en utilisant ces diffé

rents modèles a été effectuée à partir des simulations numériques en

éléments finis. Cela a fait l'objet de la thèse de NAHRA (1985) au

LCPC.

L'essai au piézocone, produit un état de rupture dans le

sol avoisinant et sa modélisation est plus complexe.

- on a vu que q et f dépendent de la vitesse lors d'un essai de

pénétration statique, la raison étant que dans un sol donné les sur

pressions générées par la pénétration dépend de la vitesse et la résis

tance que le sol oppose à la pénétration dépend de l'état initial

et de l'état des contraintes effectives à l'interface sol-cône. Pour

une meilleure identification des sols il est donc important de déter

miner cet état de contraintes effectives et d'utiliser des paramètres

adimensionnels caractérisant la résistance effective du sol à l'en

foncement. La mesure de Au est donc essentielle pour une amélioration

de la reconnaissance des sols en place.

- pour pouvoir utiliser correctement ces mesures il faut disposer

de modélisation en contraintes effectives permettant de simuler la

réponse des différents types de sol à l'enfoncement. Les approches

aujourd'hui utilisées sont essentiellement fondées sur modèles élas

tiques parfaitement plastiques et les études antérieures ont montré

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 77: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 64 -

l'insuffisance de telles approches.

Des approches plus avancées et plus complexes ont été

élaborées tenant compte du comportement du squelette du sol et

couplant les Au avec la loi de comportement du squelette du sol.

Cependant, la modélisation de la pénétration dans les

sols fins saturés soulève des difficultés fondamentales concernant :

- les grandes déformations qui sont difficiles à prendre

en compte dans les résolutions numériques, dans le cadre de ce pro

jet cet aspect fait l'objet d'une thèse PhD à l'Université de la

LOUISIANE ;

- la modélisation de l'interaction entre le pénétromètre

et le sol avoisinant qui nécessite couplage de cisaillement et ex

pansion ;

- drainage partiel dont la modélisation nécessite couplage

de la loi de comportement du squelette du sol et de l'équation d'écou

lement.

Ces difficultés ont conduit à aborder l'interprétation

d'essais de pénétration en ne considérant par simplification que

des solutions analytiques dérivées de la théorie d'expansion des

cavités cylindriques et/ou sphériques dans un sol élastique/parfai

tement plastique et on insistera en particulier sur une analyse qua

litative des phénomènes observés.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 78: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 65 -

La vérification de ces approches a été jusqu'à maintenant

faite à partir des essais in-situ. Or pour cela il faut connaître

les caractéristiques du sol à prendre en compte dans les calculs et

d'autre part avoir un sol relativement homogène (in-situ) ce qui

n'est souvent pas le cas. Par ailleurs, il est souvent difficile

d'évaluer les conditions aux limites in-situ d'où l'idée de tester

ces approches de modélisation au laboratoire sur un sol préparé au

laboratoire assurant une certaine reproductibilité et connaissant les

caractéristiques géotechniques. Cela a fait l'objet de la deuxième partie

de cette thèse.

Pour tester les divers modèles d'expansion de cavités dans

le sol on a procédé de la façon suivante :

- Etudes théoriques à partir de simulation en éléments

finis avec .application au cas du prcssiomètre dans un sol saturé

(LCPC). Ces études ont pour but de voir l'effet des différentes

lois introduites dans les calculs. L'effet d'un drainage partiel

a été également étudié en considérant des sols à perméabilité dif

férente. Ces études ont fait l'objet de la thèse de NAHRA.

- Au CERMES on a simulé le phénomène d'expansion de ca

vité cyclique dans une cellule qui a été spécialement modifiée pour

simuler un essai dit"pressiomètrique"ainsi qu'un essai de dissipa

tion à l'arrêt de l'expansion. Les résultats de ces essais ont été

d'une part interprétés en considérant des approches classiques

d'expansion dans un mil Leu élastique parfaitement plastique et

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 79: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 66 -

d'autre part en utilisant un modèle qui a été développé au CERMES

d' un sol élastoplastique écrouissable à loi d'écoulement non as

sociée. Par ailleurs, les résultats expérimentaux ont été comparés

avec ceux donnés par NAHRA.

Pour l'interprétation d'essais pressiomètriques effectués

sur le site de CRAN avec mesure des surpressions interstitielles on

a utilisé d'une part les méthodes plus "classiques" d'analyse en con

traintes totales en considérant une expansion de cavité cylindrique

dans un sol élastique parfaitement-plastique et d'autre part on a

effectué une analyse en contraintes effectives de la réponse du sol

à l'expansion en considérant le modèle élasto-plastique écrouissable

développé au CERMES.

Pour l'interprétation d'essais de pénétration au piézocone

on ne considère que les méthodes fondées sur analyse en contraintes

totales dérivées de la théorie d'expansion des cavités dans un sol

élastique-parfaitement plastique.

Les troisième et quatrième parties de ce document décri

vent les résultats ainsi obtenus mettant en évidence les limites

des approches classiques d'analyse en contraintes totales et l'in

térêt des méthodes fondées sur une analyse en contraintes effectives

de la réponse du sol à la sollicitation appliquée.

En ce qui concerne l'analyse des essais de dissipation

à l'arrêt de la pénétration, les études théoriques que nous avons

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 80: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 67 -

résumées montrent en particulier que la comparaison entre les courbes

théoriques de dissipation calculées en considérant différentes lois

de comportement (élastique, élastoplastique et Cam-Clay) ne font pas

apparaître de différence significatives. Le couplage de l'équation

d'écoulement avec la loi de comportement conduit à des résultats

très proches de ceux obtenus à partir d'une solution linéaire non

couplée. Ce résultat nous conduit lors de l'analyse de la dissipa

tion sur le site à considérer des solutions dérivées de la solution

de TERZAGHI pour la détermination du coefficient de consolidation

en place.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 81: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 68 -

DEUXIEME PARTIE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 82: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 83: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 69 -

2ème PARTIE

ETUDE EXPERIMENTALE EN LABORATOIRE DU COMPORTEMENT

DU SOL LORS D'UNE EXPANSION CYLINDRIQUE

INTRODUCTION : OBJECTIF ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Les essais d'expansion des cavités sont de plus en plus

utilisés en géotechnique pour la détermination in-situ des caracté

ristiques des sols. Le développement récent du pénétromètre "sta

tique" à cone piézo-électrique et d'un pressiomètre autoforeur à

sonde piézométrique permet à présent de mesurer les surpressions

interstitielles provoquées dans le sol par la pénétration quasi-

statique et par l'expansion de la sonde pressiométrique ; leur gé

nération et leur dissipation à l'arrêt de l'essai.

Jusqu'à ce jour l'interprétation des essais d'expansion

des cavités (au pressiomètre ou au dilatomètre) s'appuie essentiel

lement sur des approches d'analyse en contraintes totales. Pour les

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 84: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 70 -

sols fins saturés on considère généralement un comportement élastique-

parfaitement plastique (BAGUELIN et al, 1978) en admettant pour cri

tère de plasticité le critère de Tresca. L'analyse de l'essai conduit

alors à une courbe de cisaillement permettant de déterminer le modu

le au cisaillement et la cohésion non drainée du sol. Celle-ci est

essentiellement fonction du chemin des contraintes appliquées au cours

de l'essai.

L'interprétation des mesures de surpressions interstitielles

générées au cours d'un essai d'expansion de cavité, dans un sol à

faible perméabilité, doit permettre de développer des nouvelles ap

proches pour la détermination in-situ des caractéristiques effectives

de résistance au cisaillement du squelette du sol, de sa compressibi-

lité et de ses propriétés de contractance et/ou dilatance. De telles

approches (JEZEQUEL et BAGUELIN, 1977) peuvent être élaborées à par

tir d'une analyse en contraintes effectives de la réponse du sol à

la sollicitation appliquée en admettant que celle-ci est "non drainée".

Par ailleurs, l'analyse du comportement du sol au cours de sa conso

lidation à l'arrêt de l'expansion doit permettre de déterminer, en

étudiant la dissipation des surpressions interstitielles, la perméa

bilité du sol.

L'étude expérimentale en laboratoire qui fait l'objet du

présent rapport a donc essentiellement pour objectif d'examiner di

verses approches de modélisation de la réponse du sol à une expan

sion non drainée d'une cavité cylindrique suivie d'une consolidation.

Une telle étude s'avère-t-elle nécessaire car la vérification des

approches de modélisation à partir des essais in-situ soulève des

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 85: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 71 -

difficultés fondamentales. En effet, le comportement du sol in-situ

au cours de l'essai dépend de plusieurs paramètres qui sont diffi

ciles à contrôler et/ou à déterminer (non homogénéités locales, ani

sotropic, drainage partiel, effet de remaniementT etc...). Par ail

leurs, il est également difficile de connaître l'histoire du sol en

place et de déterminer les caractéristiques effectives du squelette

du sol à prendre en compte dans les codes de calcul. La réponse du

sol dépend de la procédure d'essai, de la vitesse de chargement (en

particulier dans les sols fins visqueux - BRIAUD et al, 1983) et

des conditions aux limites qui sont souvent difficiles à définir.

L'étude expérimentale en laboratoire devait donc en parti

culier permettre de vérifier les approches de modélisation considérées,

cela en comparant aux résultats d'essais d'expansion de cavité cylin

drique sur des échantillons annulaires à l'appareil triaxial. Ces es

sais sont effectués sous des conditions aux limites bien définies, à

drainage contrôlé, et sur un sol relativement homogène dont l'histoire

et les caractéristiques sont reproductibles dans les conditions du

laboratoire. Ils devaient également permettre d'effectuer une étude

paramétrique sur l'effet des différents paramètres tels que les carac

téristiques du sol, la procédure d'essais adoptée, la vitesse de l'ex

pansion, etc.. sur la réponse du sol à la sollicitation appliquée

au cours des diverses phases de l'essai (soit, lors d'une expansion

non drainée et lors de la consolidation).

Pour atteindre ces objectifs, on a développé au CERMES une

cellule triaxiale appelée "Cylindre Creux" permettant de simuler au

laboratoire l'expansion d'une cavité cylindrique sous sol

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 86: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 72 -

"pressiométrique" sur des échantillons annulaires des sols remaniés

et reconsolidés. La procédure de consolidation du sol en laboratoire

a permis d'obtenir une reproductibilité de l'histoire du sol et de ses

caractéristiques ; reproductibilité qui est essentielle pour toute

étude paramétrique.

La méthodologie de la recherche s'est appuyée sur les démar

ches suivantes :

- Détermination des caractéristiques du sol à partir des essais classi

ques à l'oedomètre et à l'appareil triaxial (caractéristiques effec^

tives de résistance au cisaillement, compressibilité, propriétés de

contractance et/ou dilatance, perméabilité, etc...)

- Etude paramétrique au "Cylindre Creux" de l'effet de divers para

mètres sur le comportement du sol au cours d'une expansion non

drainée et au cours d'une consolidation à l'arrêt de l'expansion.

- Vérification des approches de modélisation ; on a considéré d'une

part, pour une analyse en contraintes totales, le modèle "classique"

d'un sol à comportement élastique - parfaitement plastique ayant pour

critère de plasticité celui de Tresca, et d'autre part, pour une ana

lyse en contraintes effectives, un modèle relativement simple, dé

veloppé au CERMES, d'un sol à comportement élasto-plastique écrouis-

sable à loi d'écoulement non associée. Cette modélisation a été dé

veloppée par BEECH et JURAN (1984) dans le cadre de cette recherche

et les résultats principaux sont présentés dans la troisième partie

de la thèse.

- Ces deux approches permettent de déterminer à partir des essais au

"Cylindre Creux" avec mesures de la variation volumique de la cavité

et des pressions interstitielles générées par l'expansion les

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 87: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 73 -

caractéristiques du sol. Ainsi, à partir d'une analyse en con

traintes totales on détermine le module au cisaillement et la

cohésion non drainée et à partir d'une analyse en contraintes effec

tives on détermine la compressibilité, les caractéristiques effecti

ves de résistance au cisaillement, et les propriétés de contractance

et/ou dilatance prises en compte dans le modèle considéré. La vérifi

cation de ces approches s'effectue en comparant ces caractéristiques

avec celles déterminées à partir d'essais classiques à l'oedomètre

et à l'appareil triaxial.

- Par ailleurs, l'étude expérimentale effectuée au laboratoire se rat

tache à des études théoriques effectuées au LCPC (NAHRA, 1985) sur

le comportement du sol au cours d'un essai d'expansion non drainée

au pressiométre et au cylindre creux et lors de la consolidation à

l'arrêt de cette expansion. Ces études, qui s'appuient sur des si

mulations numériques en utilisant un programme en éléments finis,

portent essentiellement sur une comparaison entre les résultats ob

tenus en considérant différents modèles rhéologiques. Les essais

effectués au cylindre creux ont permis en particulier de vérifier

les conclusions déduites de ces études.

Cette partie de la thèse décrit l'étude expérimenta.! e en labo

ratoire, les approches théoriques considérées pour l'interprétation des es

sais d'expansion de cavités dans les sols fins saturés et les con

clusions qu'on peut déduire de la comparaison entre la théorie et

1'expérience.

II - LE "CYLINDRE CREUX" - MATERIEL, PROCEDURE D'ESSAIS ET INTER-

PRETATION DES RESULTATS

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 88: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 74 -

II.1. - LE MATERIEL

Le "Cylindre Creux", dérivé d'une cellule triaxiale, a été

spécialement conçu pour simuler l'expansion d'une cavité cylindrique

sous sollicitation "pressiométrique" dans des échantillons annulaires

des sols remaniés et reconsolidés en laboratoire. Elle permet d'exer

cer sur l'échantillon trois contraintes indépendantes (contrainte

axiale o , contrainte radiale dans la cavité o et contrainte de con-a c

finement radiale o_). La mesure des pressions interstitielles générées

dans le sol au cours de l'expansion permet d'étudier, à partir d'une

analyse en contraintes effectives, la réponse du sol à la sollicita

tion appliquée.

La Figure 1 présente une coupe schématique de la cellule

qui peut recevoir des échantillons cylindriques annulaires dont les

dimensions sont :

. Rayon extérieur : R = 5 cm

. Rayon intérieur : r = 1 cm ; 0,5 cm

. Hauteur : variable (hauteur maximale 20 cm)

La cellule est équipée de 3 capteurs électroniques reliés à

l'échantillon par l'intermédiaire de 3 pierres poreuses installées

à la base de l'échantillon, faisant un angle de 120° entre eux et

placées à des distances de 16 ; 30 et 44 du centre de la ca-c mm mm mm vité (Photo 1).

Ces capteurs permettent de mesurer les surpressions inters

titielles au cours des différentes phases de l'essai, leur généra

tion lors de l'expansion non drainée et leur dissipation à l'arrêt

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 89: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 75 -

Pierre poreuse

P.VC

Drain Pierre poreuse

Ç

IN A'

Section: A . A

Echantillon annulaire

•/. Contre pression

1 Capteurs de pression i interstitielle

FIG. 1 - SCHEMA DU CYLINDRE CREUX

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 90: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 76

CO W Q

¡Z O H E H < P

CO W

. J O CO

u w « (X CO

z

D

D O

W iJ D O S

o H E H z < u

©

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 91: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 77 -

de l'expansion lorsque la pression de cavité oft est maintenue cons

tante. L'application des contraintes sur l'échantillon se fait à

l'aide de l'eau mise sous pression pneumatique par l'intermédiaire

d'un compresseur et des cylindres air-eau. On utilise trois sources

de pression différentes permettant d'appliquer la pression de confi

nement o_,, la pression de cavité a , et la contrepression u . La

R C cp

contrainte axiale o est appliquée au moyen d'un piston. Deux volu-

mètres permettent de mesurer respectivement les variations des volu

mes de la cavité et du sol au cours de la consolidation et au cours

de l'expansion. On obtient ainsi une courbe d'expansion correspon

dant à la variation volumique de la cavité Av résultant de l'aug

mentation de la pression de cavité o , qui est analogue à une courbe

"pressiométrique" obtenue in-situ à partir d'un essai d'expansion au

pressiométre autoforeur.

Les conditions de drainage sont prédéterminées. Les pre

miers essais ont été effectués avec trois drains verticaux faisant

entre eux un angle de 120°. Ces drains placés sur la surface exté

rieure de l'échantillon sont constitués d'un matériau synthétique.

Leurs dimensions sont : épaisseur 1,5 mm, largeur 10 mm et hauteur

égale à celle de l'échantillon. Ils sont en contact, dans la partie

supérieure, avec la pierre poreuse (Figure 1), l'isolation entre

celle-ci et l'échantillon est assurée grâce à une plaque ronde en

PVC (matériau imperméable) placée sur la face supérieure de l'échan

tillon. On assure ainsi un drainage horizontal vers la surface ex

térieure. Pour assurer un drainage radial on a augmenté le nombre

des drains et on a utilisé seize voire même dix-huit éléments ver

ticaux constitués de la même matière mais beaucoup moins rigides.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 92: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 78 -

L'augmentation du nombre des drains a permis également de réduire

considérablement le temps de saturation et de consolidation.

Pour évaluer l'effet du rapport R/r sur la réponse du sol

à l'expansion une cellule analogue a été conçue avec un rayon inté

rieur de r = 0,5 cm. o

Une première série d'essais a été effectuée afin d'établir

un mode opératoire et de déterminer les dimensions optimales de

l'échantillon. Ces essais ont été effectués sur le limon de Jossigny

(argile peu plastique) dont les caractéristiques sont données ci-

après. Ainsi lors de ces premiers essais on a étudié différentes pos

sibilités pour éliminer le frettage sur les deux faces horizontales

de l'échantillon ainsi que l'effet de son élancement (rapport dia

mètre/hauteur). On s'est intéressé essentiellement à l'influence de

ces paramètres sur la forme de la cavité. Après l'essai la cavité a

été remplie de cire liquide, après refroidissement on a découpé

l'échantillon longitudinalement pour mieux déterminer les déformations

de la cavité. Pour éliminer le frettage sur la face inférieure de

l'échantillon on a placé deux membranes collées l'une à l'autre par

une fine couche de graisse silicone en perforant des trous sur les

endroits des 3 pierres poreuses. Sur la face supérieure on a remplacé

la plaque de PVC par une plaque de teflon très lisse qui a été graissée

pour réduire davantage le frettage.

Les photos prises après les essais d'expansion mettent en

évidence (photos 2 ; 3 ; 4) l'apparition des grandes déformations lo

calisées aux extrémités inférieures ou supérieures de ces échantillons

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 93: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 79

E E O O

M

o* ©

< Vi en w

H fe

X D W Pi U

W Pi Q

H

ÎH

U

<

U w % w w m o CA W En M

% U

en u D en w

O

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 94: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- s o

il semble que le frettage n'a pas un effet sensible sur ces déforma

tions locales qui peuvent provenir d'une plastification locale du

sol autour de la cavité,due probablement à une ségrégation entraînant

une non homogénéité locale de l'échantillon. Cette plastification

survient généralement lorsque la déformation volumique de la cavité

devient importante. En effet un essai effectué sans précaution

d'antifrettage en arrêtant l'expansion avant d'atteindre de larges

déformations a donné (photo 5) une forme de cavité assez homogène.

Cela peut expliquer le fait que bien que des formes de cavités dif

férentes aient été observées à la fin des divers essais les courbes

d'expansion analysées ci-après restent comparables tant que la pres

sion de cavité n'est pas suffisante pour provoquer la plastification

du sol autour de la cavité.

Ainsi, comme le montre la Figure 3, en comparant les courbes

d'expansion obtenues respectivement pour deux échantillons (essais

L, et L_) consolidés à la même pression (p = 200 kPa)dont les cavités

à la fin de l'essai présentent une allure très différente (une forme

assez homogène pour l'échantillon L, (photo 5) ; une plastification

locale au bas de l'échantillon Lft (photo 6))on observe que ces cour

bes coincident pratiquement jusqu'à l'apparition des grandes déforma

tions volumiques correspondant à une plastification du sol autour de

la cavité.

II.2. - PREPARATION DES ECHANTILLONS ET PROCEDURE D'ESSAIS

Les échantillons de sol fin saturé reconstitué en labora

toire, sont consolidés dans un moule spécial (photo 7 ). Sur la

base inférieure on fixe une tige cylindrique de diamètre 0,5 cm

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 95: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 81 -

00 (J M < CO Cfi W

qDE

S D

EFO

2 CM

O

w D !Z O M M PS < PU Pu )6

A

en w M CO H ^ < 8 H5

m z o H H

VD 1-3

H < en co w

W ¡Z W O O S O

o fu w D

©

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 96: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 82 -

ou 1 cm suivant le cas. Le moule est un cylindre de diamètre 5 cm.

On graisse les parois du moule et de la tige cylindrique avant mise

en place du sol ce qui permet un démoulage facile. On consolide

l'échantillon sous paliers de charges successifs avec un doublement

de la charge après chaque 24 heures jusqu'à atteindre une pression de

consolidation de 100 kPa ou 150 kPa suivant l'essai.Pour accélérer la

consolidation on a placé un papier filtre sur toute la surface inté

rieure du moule.

Après démoulage on procède à la mise en cellule de

l'échantillon. L'échantillon est isolé par l'intermédiaire de deux

membranes en caoutchouc, l'une dans la cavité et l'autre entourant

l'échantillon. La membrane extérieure est maintenue en place de

façon classique par serrage de joints toriques sur la base de la

cellule et sur le "chapeau" (plateau de chargement supérieur ) .

Ce dernier est constitué de deux parties distinctes pou

vant être assemblées au moyen de vis CBR comprimant les joints to

riques nécessaires aux étanchéités. La membrane intérieure est

fixée à la fois à sa partie inférieure à l'aide de la compression

d'un joint torique par une vis CBR et à sa partie supérieure, elle

est retournée sur l'un de deux constituants du "chapeau" et main

tenue par un joint torique. L'orifice placé sur la chapeau permet

l'évacuation de l'air se trouvant dans la cavité lors de son rem

plissage d'eau. La fermeture de cet orifice assure une isolation

complète de la cavité de l'espace de confinement.

Afin d'évaluer l'effet de la membrane intérieure sur la

pression appliquée au sol on a effectué des essais d'expansion sur

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 97: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 83 -

cette membrane. Ces essais ont montré que la membrane n'a pratique

ment aucune rigidité et en appliquant une pression de 10 kPa on

obtient une déformation plastique continue de la membrane.

Après saturation de l'échantillon celui-ci est reconsolidé

sous une contrainte isotrope o = o = o„ = p en mesurant la varia-c a c R ro

tion de volume du sol et les pressions interstitielles au cours de

la consolidation. On procède alors à une expansion non drainée.

Cette expansion est provoquée par une augmentation de la pression

de cavité o par paliers successifs en maintenant les contraintes

o et o„ constantes. Pour évaluer l'effet de la vitesse de char-a R

gement sur le comportement du sol on a effectué des essais avec

des paliers de 10 kPa, 20 kPa ou 50 kPa ayant des durées de 30" ; 1'

ou 2'. Cependant, il ne semble pas que pour le limon, peu plastique,

utilisé la vitesse de chargement ait un effet significatif sur les

résultats. La partie majeure des essais a été effectuée avec paliers

de 20 kPa et durée de 2 mn. Il est à noter que le temps de réponse

des capteurs utilisés était inférieur à la durée du palier.

Dans le cadre de cette étude on a effectué deux types

d'essais :

- Essai d'expansion non drainée jusqu'à la rupture,

- Essai d'expansion non drainée suivie d'une consolidation

sous une pression de cavité o constante, puis une expansion non

drainée jusqu'à la rupture.

Au cours de ces essais, on a mesuré les variations de vo

lume de la cavité et du sol, les pressions interstitielles à la base

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 98: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 84 -

de l'échantillon en trois points distincts et sa déformation axiale.

La mesure de la déformation axiale a montré que l'expansion s'effec

tue pratiquement à déformation verticale plane.

La Figure 2 présente un exemple des courbes d'expansion

obtenues au cylindre creux correspondant aux variations de la pres

sion de cavité & et des pressions interstitielles Au(r ='16 ), c c mm

Au(r = 3 0 ) et Au(r = 44 )) avec la variation volumique de la mm mm

cavité g = Av /v (v étant le volume initial de la cavité). o c o o

II.3. - ANALYSE THEORIQUE DE L'ESSAI D'EXPANSION NON DRAINEE AU

CYLINDRE CREUX

L'expansion d'une cavité cylindrique dans un massif semi-

infini de sol élastique-parfaitement plastique a déjà été analysée

par différents auteurs et les solutions qui en découlent sont sou

vent utilisées pour interpréter les essais d'expansion in-situ au

pressiométre autoforeur (BAGUELIN et al, 1978). Ces solutions ont

été adaptées (ZENAIDI, 1982) afin d'analyser les essais d'expansion

au cylindre creux en considérant les conditions aux limites corres

pondantes .

Pour interpréter les résultats d'essais d'expansion au

cylindre creux on considère ci-après deux approches :

- approche "classique" d'analyse en contraintes totales

en considérant le sol saturé comme un matériau élastique-parfaite

ment plastique ayant pour critère de plasticité celui de Tresca,

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 99: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 85 -

0£ -P0 (kPo)

Au '

200 _

100 _

1 • • '_ 5

- i 1 i 1_ 10

_ i _ -i i i_ AVC

{%)

1 •

Ah nt)

F I G . 2 - ESSAI D'EXPANSION DE CAVITE JUSQU'A

LA RUPTURE - COURBES EXPERIMENTALES

(ESSAI B - BERNARDET, 1983)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 100: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 86 -

Œc-fE (kPo)

200

0-c_P0 o

(Po = 200 kPa)

100

2 Q o = ^ L (%,

FIG. 3 - COURBES D'EXPANSION OBTENUES AUX

ESSAIS L6 ET L8

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 101: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 87 -

- approche d'analyse en contraintes effectives en consi

dérant le squelette du sol comme un matériau élasto-plastique, éc-

rouissable à la loi d'écoulement non associée. Ce modèle rhéologi-

que ainsi que son application à l'étude du comportement du sol au

cours d'un essai d'expansion non drainée sont développés dans la

deuxième partie de ce rapport. On ne rappelle ici que les hypothè

ses de modélisation et leur utilisation pour l'interprétation d'es

sais d'expansion au cylindre creux.

Ces deux approches doivent permettre d'obtenir à partir

d'un essai d'expansion non drainée avec mesure des pressions inters

titielles au cylindre creux les caractéristiques de résistance au

cisaillement et de compressibilité du sol.

Leur vérification se fait alors en comparant ces carac

téristiques avec celles obtenues à partir d'essais classiques de

compression triaxiale, consolidés drainés et consolidés non drainés,

sur le même sol.

Par ailleurs, le L.C.P.C. a effectué (NAHRA, 1985) une

étude théorique, sur modèles numériques, du comportement du sol au

cours d'un essai d'expansion au cylindre creux. Cette étude a permis

essentiellement de comparer, à l'aide d'un programme d'éléments fi

nis, les résultats obtenus en considérant différentes lois de com

portement et notamment le modèle de Cam Clay. Les conclusions qui

découlent de cette étude sont confrontées avec les résultats expé

rimentaux décrits ci-après.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 102: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 88 -

II.3.a. - Analyse en contraintes totales - Sol élastique

parfaitement plastique

On admet que le sol est isotrope, élastique, parfaitement

plastique ayant le critère de plasticité de Tresca. On considère

une expansion non drainée à déformation verticale plane avec les

conditions aux limites : a (p ) = o eta (pï = <i = p (où a est r Ko c r R R o r

la contrainte radiale ; p et p sont respectivement les rayons in

térieur et extérieur de l'échantillon à l'état déformé).

Calcul_des_contraintes_dans_le_sol :

Tant que le sol est entièrement à l'état élastique les

contraintes sont données par :

(1)

G (P) = A + —;

a-(p) = A - - T

o (P) = 3[ar(p) + a^p)]

avec A

B

2 PR

- •

p2

Po

4 » I

->l

-

-

_

P|

"l <°c

P2

o

°c

- Po»

où : p est le rayon à l'état déformé

o^ et a sont respectivement les contraintes orthoradiale et ©• z

verticale

0 est le coefficient de Poisson et pour un sol saturé D = 1/2

Le déplacement radial au rayon p est donné par :

1 + v 1 PR Po (öc - Po) /0. ue(r) = • (2)

E p P 2 R - po2

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 103: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 89 -

La surpression interstitielle générée par l'expansion non

drainée est donnée par l'équation de Henkel :

Au(p) = ûaQCt(p) + a Aroct(p)

où : a est le coefficient des pressions interstitielles de Henkel

Ao et AT t sont respectivement les incréments des contraintes oct oct c

octahédriques normale et tangentielle dues à l'expansion, soit :

Ao . oct = l [°1 + °2 + ü

3] » Po r 2 2 2 i 1 / 2

AToct = T7=- [(01 - °2 ) 2 + <a2 - °3 ) 2 + (01 - °3) J

et où : a. ; a_ et o_ sont les contraintes principales avec :

°1 * G2 >' °3

La relation entre la pression de cavité o et la varia-c

tion volumique de la cavité AV est donnée par :

P0 AVC/V0 r2 AVC o - p = G(1 - _ ) . ^ G(1 - -|,. — ...(4) C ° p2 1 + AV /V R2 vo

R c o où : G est le module au cisaillement

V est le volume initial de la cavité o

L'expansion non drainée s'effectue à volume constant, on

a donc :

2 ^ 7 2 2 2 2 A V c

P R ^ R = Po * r = a = ro — (5)

o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 104: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 90 -

Ainsi, l'état des contraintes et des déplacements dans le

sol élastique est complètement déterminé.

Lorsque la pression de cavité o atteint une valeur limite

o° donnant naissance à une plastification au bord de la cavité une

zone de plasticité confinée se propage autour de la cavité et la fron

tière de cette zone est donnée par :

2 G , 2 2V pf = £- (po - ro ) *-u

(6)

où : C est la cohésion non drainée du sol u

La pression du fluage p, au rayon P = p, est

P f = p o - _£ PJL cu. (7)

L'équation 5 permet de déterminer l'évolution de pf et pf

au cours de l'expansion.

Considérant le cas où o > pf dans la zone plastique

P < P < Pf les équations d'équilibre et le critère de Tresca permet

tent de déterminer l'état des contraintes et l'on obtient :

rPfT 2 * o (p) = p, * Cu - ^

o^(p) = or(p) - 2 C u

(8)

L'équation de Henkel permet de déterminer les surpressions

interstitielles, soit :

, 2

AU(p) = F-'-tô *ln^ -u 19)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 105: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 91 -

La variation de la pression de cavité o en fonction de la c

variation volumique de la cavité AV /V , est donnée par : c o

Pf • C

soit : a = p

[G AVC/V0

u ln [c^ ' 1 + vc/v0

° u L Cu p | v< c G AVc/Vo

+ in y .

-u 1 + AVC/VC

La pression limite "pressiométrique" pour les conditions

aux limites de l'essai d'expansion au cylindre creux est obtenue pour

AV /V = (AV /V ) ,. où (AV /V ) ,. est la variation volumique de la ca-c o c o r c o r

vité à la rupture de l'échantillon. On remarque que cette rupture

est atteinte lorsque l'échantillon est pratiquement entièrement plas

tifiée, soit pour p.. = p . La pression limite est alors donnée par :

a' p + C In co u

'R 2

= p - C In *o u -5 + — (1 - -r)

R¿ G R2 J

Dans la zone élastique (p.. í P «£ PD) l ' é t a t des contraintes X R

et des déplacements est donnée par les équations (1) et (2) en consi

dérant les conditions aux limites de cette zone, soit :

or(pR) = oR = po et or(Pf) = P f

Comme il a été montré par BAGUELIN et al (1978) dans le

cas d'une expansion de cavité cylindrique dans un massif semi-infini

de sol isotrope, homogène et incompressible, la courbe de cisaille

ment |q=f(g)| (g étant la déformation de Green) du sol peut être dé

rivée de la courbe d'expansion o - p = f (2g = AV /V ). r c ro ° c o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 106: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 92 -

En effet on a, à pression de cavité constante (o donnée)

- l'équation d'équilibre :

dor M or - a* + = O ;

dp p

- l'équation de compatibilité de~

de.. = e A + r - —

- la condition d'un essai à volume constant (de = o) et à

déformation verticale plane ; soit :

de„ = o de = - de-, Z r *•

où : e„ ; e ; e #. sont respectivement les déformations axiale »radiale

et orthoradiale.

On en déduit qu'à pression constante, (o donnée)

dar 1 + eesL e <*• 1 - e

(12) des, " " - E *

En admettant que dans le cas d'un massif semi-infini la fonc

tion a (g) est unique et indépendante du rayon p du point considéré

et en utilisant les variables de Green on obtient pour la courbe de

cisaillement q(g) une expression analogue à celle dérivée par BAGUELIN

et al (1978) soit :

d(ac - p ) q = f (g ) = 2_ god + 2 gQ) (12a)

dg0

On remarque que cette expression est indépendante de toute

hypothèse sur la loi de comportement du sol.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 107: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 93 -

La courbe de cisaillement q = f(q ) permet de déterminer • o

les valeurs de la cohésion non drainée - C et du module au cisaille

ment - G. Dans le cas du cylindre creux l'échantillon a des dimensions

finies et l'unicité de la fonction o (g) n'est donc pas vérifiée (en

particulier on a pour p = p => Ao (p ) = O alors que g(pD) 4 o).Par

conséquent, l'expression (12) n'est plus valable et la courbe de ci

saillement du sol ne peut pas être dérivée de la courbe d'expansion

obtenue au cylindre creux. Cet effet des conditions aux limites de

l'échantillon sur la réponse du sol à l'expansion est abordé dans la

deuxième partie de ce rapport. Il est cependant possible de détermi

ner à partir de la courbe d'expansion obtenue au cylindre creux la cohésion non drainée C et le module au cisaillement G en utilisant

u la procédure suivante :

A partir de l'équation 12 on calcule une contrainte de

cisaillement apparente T app

Ainsi, dans la phase élastique on a

app

d(o - p ) c ro - = G(1 - lu) AVC

Vo (13)

app

Dans la phase plastique on obtient en dérivant l'équation 10: 2 ] 9_ - = -, _ El c. <14> 2 Tu P2

R

1 -AVc

V,

G_ fç R' 'u

En traçant la fonction T (AV /V0) définie par les équa-äpp t*- ^

tions (13) et (14) on obtient donc deux segments de droites comme il

est illustré sur la Figure 4. La fin de la phase élastique au bord

de la cavité est atteinte pour a = p^ et : pf = p . On en déduit

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 108: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

<s\

3

H

cT

V

\

UJ

o

C

94 -Q.

a O

i H

* r-

q'/"-<\.' /

\- \

ó \ o \

W

W

<

X W 55 O H Ei < ¡S

Q

H Pu

E-< ¡S

S E-t

« W

0H M

EH O K

M Q K1

O W W • 4 O 2 Q

O

n a. a o

H In

•Sfc 3 O

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 109: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 95 -

les coordonnées du maximum de la courbe Ta D D' soit :

2 ro

s C (1 r) app u

et ^X£ = ° c " po o ^

Pf - Po

V r¿ r ô o G ( 1 - ZJO) G(1 )

-u

(15)

considérant que la rupture survient lorsque l'échantillon est entière

ment plastifié, soit p.. = p , on obtient pour la rupture :

et :

1 = 0 app

AVc c u

V 0 G

R2

~1

(16)

La cohésion non drainée C est donc donnée par l'ordonnée u *

à l'origine de la droite correspondant au comportement du sol lors

de la phase plastique (eq. 14). Le module au cisaillement G peut être

obtenu à partir des coordonnées du maximum de la courbe de i app

Pour déterminer les caractéristiques effectives de résistance

au cisaillement on considère les chemins des contraintes totales et ef

fectives au bord de la cavité (p = p ). La Figure 5 montre ces chemins

dans les plans [ ° r - o& or + GSJ I . °r + o|j¡u

q . —— ; p - — — J et j, , p' - — _ j (où o' et o' sont les contraintes effectives radiale et orthoradiale).

Dans la phase élastique (a < p°) on a :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 110: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 96 -

Aq = <° -2 5 C

R ° Po>

Ap (a_ -2 2 c

KR K O

Po>

le chemin des contraintes totales est donc la droite

(17) 4 Po

(P - P^) s - —5" (p - p ) ou : Aq = Ap

La mesure de la surpression i n t e r s t i t i e l l e Au générée par

l 'expansion permet de déterminer le chemin des contraintes effectives

qui est donné par :

ou

• _ p = Ap' = Ap - Au

2 r 0

R2 q -Au

q = - - r ( p ' - p» + Au) r z

o

(18)

Lorsque le sol atteint l'état limite au bord de la cavité,

soit q = qf = C l'état des contraintes effectives vérifie le critère

de rupture du squelette du sol. En considérant pour le sol reconstitué

en laboratoire et normalement consolidé le critère de rupture de Mohr-

Coulomb, soit :

qf = p' sin <J>' (19)

et sachant que : q, = C

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 111: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 97 -

on peut déterminer à partir de l'équation (18) l'angle de frottement

interne du squelette du sol - $', soit :

Cu sin $' = r (2°)

r6 P - C - Au„ *o P2 u o

où Au est la surpression interstitielle au bord de la cavité à l'amorce o

o des déformations plastiques dans le sol (cc - Pf) .

Le comportement du sol au bord de la cavité lors de la pro

pagation de la zone plastique est caractérisé par le fait que l'état

des contraintes effectives ne varie pas et que le chemin des contrain

tes totales est la droite horizontale : q = qf = C , on peut noter que

l'incrément de la surpression interstitielle d(Au) au bord de la cavité

est alors égale à :

d Au(p ) = d Ap(pQ) = d(o ) (21)

11.3.b. - Analyse en contraintes effectives - sol élasto-

plastique ¿crouissable à loi d'écoulement non as

sociée

Hypothèses de calcul :

Cette approche est fondée sur un modèle relativement simple

développé au CERMES considérant le sol comme un matériau homogène, iso

trope, élasto-plastique écrouissable à loi d'écoulement non associée.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 112: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 9Í3 -

On considère un écrouissage isotrope et on prend pour

paramètre d'écrouissaqe la distorsion définie par :

Y =

¥ (£1 - £ 2 ) 2 + (£1 - £ 3 ) 2 + U2 - £ 3 ) 2

1/2

où : e1 ; e_ ; _ sont respectivement les déformations principales

avec : e ^ c~ £ £•,•

On admet une fonction de charge ayant un critère d'états

limites correspondant au critère de Mohr-Coulomb à domaine d'élasti

cité ouvert. Ce critère peut s'écrire sous la forme :

q - qn(Y) f(o ;Y) = 2 My) = 0.

P'

(22)

Pour le sol normalement consolidé considéré dans le cadre

de cette étude dont la cohésion interne est nulle (q (Y) = o) on admet o

pour h(y) une fonction hyperbolique telle que :

h(fc-) = Y

a + btf (22a)

La fonction de charge peut alors s'écrire sous la forme :

f (o ; Y) = q/p' - a + b* o (22b)

La Figure 6a montre le comportement du sol au cours d'un

essai de compression triaxiale en supposant que les propriétés élas

tiques linéaires du matériau ne sont pas modifiées par la déformation

plastique et sont les mêmes en charge et en décharge. Le module à

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 113: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 99 -

l'origine de la courbe q/p' = h ( ^ ) , correspondant à un comportement

élastique du matériau, est égale à :

d(q/p')

áy Y = >o

1

a

(22c)

°o

où : o' est la contrainte isotrope de consolidation appliquée au sol

avant son cisaillement.

Aux grandes déformations, le sol atteint l'état critique

d'écoulement à volume constant, caractérisé par l'angle de frottement

interne à l'état critique - d> , soit : ^ cv

1 (q/p') => - = sin * c v -

y => »

(22d)

On admet que la contractance et/ou la dilatance plastique

du matériau au cours de sa distorsion est fonction unique de l'état

des contraintes effectives, caractérisé par le rapport q/p', soit :

P dev

= n(q/p') (23)

où : de" et d£ sont respectivement les incréments de la déformation v V

volumique permanente et de la distorsion permanente

et : TI dénote un paramètre de compressibilité (contractance et/ou di

latance) plastique.

Cette fonction, illustrée schématiquement sur la Figure 6b,

régit l'écoulement plastique du matériau. Elle est déterminée à partir

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 114: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 100 -

w D O H EH

œ

IX

s W D O U W

¡S O H EH U ¡S

o fe

< SS U

w o ¡S O M EH U ¡S O fa

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 115: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 101 -

d'un essai de compression triaxiale drainée avec mesure de la varia

tion volumique du sol. Elle permet de définir pour chaque état des

contraintes la direction du tenseur incrément de déformation plasti-

deP

que correspondant. En admettant la coincidence des axes princi

paux des contraintes et des déformations on peut déterminer ainsi

dans l'espace des contraintes une surface d'écoulement plastique g(a)

non associée (soit un potentiel plastique différent.de la fonction

de charge considérée) vérifiant la règle de normalité et les compo

santes du tenseur déformation plastique peuvent s'écrire sous la for

me :

dtf. = dX (23a)

La deuxième partie de ce rapport présente le développement

de ce modèle, ainsi que son application à une étude théorique du com

portement du sol au cours de l'essai d'expansion non drainée au cylin-

dreux creux.

Pour schématiser la fonction n(q/p') on considère soit une

fonction linéaire (NOVA et al, 1981), soit encore une fonction hyper

bolique (NAMY, 1977) ayant comme paramètre caractéristique le module

p. défini par (Figure 6b) :

u = d(q/p')

dn q/P' => sin *cv

Ainsi pour un sol normalement consolidé le modèle considéré

nécessite la détermination expérimentale de 4 caractéristiques qui

peuvent être obtenus à partir des essais "classique" de compression

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 116: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 102 -

t r i a x i a l e , soi t :

Q ; v (coefficient de Poisson) ; $ et y

a' cv o

L'étude expérimentale a eu essentiellement pour objectif de vé

rifier les hypothèses de modélisation.- Pour atteindre cet objectif on a

effectué d'une part des essais triaxiaux drainés avec mesure de la varia

tion volumique du sol et d'autre part des essais triaxiaux non drainés avec

mesure de la pression interstitielle. L'analyse du comportement du sol*lors

de deux trajets de contraintes effectives correspondant à ces deux types

d'essais a permis de déterminer expérimentalement la fonction de charge

f(fi:y) e t i a fonction n(q/p') régissant l'écoulement plastique. Ces deux

fonctions ont été alors utilisées pour analyser les résultats expérimentaux

d'essais d'expansion au cylindre creux.

Il est à noter que lors de l'analyse d'un essai d'expansion

non drainée au cylindre creux on admet que la variation volumique du sol

en tout point de l'éprouvette est nulle (de = o). En effet cette hypothèse

de calcul n'est pas vérifiée car la distribution des surpressions inters

titielles générées par l'expansion n'est pas uniforme et la dissipation

du gradient de ces surpressions interstitielles provoque un écoulement

à l'intérieur de l'éprouvette dont le volume global reste constant. Cet

écoulement dépend de la perméabilité du sol et de la vitesse de l'expan

sion. Cependant dans le cas des essais effectués sur le limon la mesure

continue des pressions interstitielles semble démontrer que à la vitesse

de l'expansion adoptée l'effet éventuel d'un tel écoulement reste très

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 117: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 103 -

limité . Des essais d'expansion non drainés effectués au cylindre creux

sur un sable ont montré que dans le cas d'un matériau très perméable la

dissipation du gradient des surpressions interstitielles est pratiquement

instantanée et l'hypothèse d'une variation volumique nulle (de = o) n'est

donc plus valable.

II.4 - ANALYSE DE LA DISSIPATION DE SURPRESSIONS INTERSTITIELLES A L rARRET

DE L'EXPANSION

A l'arrêt de l'expansion lorsque on maintient la pression de

cavité a constante et l'on ouvre le drainage il se produit une dissipa

tion des surpressions interstitielles provoquées par l'expansion et une

consolidation du sol autour de la cavité. Les mesures de cette dissipation

doivent permettre de déterminer les valeurs des caractéristiques de conso

lidation du sol, à savoir les coefficients de consolidation C et de r

perméabilité k.

Pour analyser la dissipation des surpressions interstitielles

au cylindre creux on a résolu numériquement, à l'aide d'un programme en

différences finies, l'équation bien connue de la consolidation de TERZAGHI:

2 3u . . (24) r v u = •£-- K¿mH'

ou : C est le coefficient de consolidation radial

r u est la surpression interstitielle au rayon r à l'instant t

cela pour le cas d'un écoulement radial et d'un champ de déplacement radial

du sol ; prenant en considération les conditions aux limites de l'essai,

soit :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 118: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 104 -

3u — (r ; t) = 0 - la surface de la cavité étant imperméable ar ° u(R ; t) = 0 - surface drainante

La résolution de cette équation nécessite une connaissance

préalable de la distribution initiale des surpressions interstitielles

générées par l'expansion. Dans le cadre de cette étude on a considéré

d'une part une distribution initiale des surpressions interstitielles

déduite de l'analyse en contraintes totales de l'expansion (eq. 9 - avec

un coefficient af déterminé expérimentalement) et d'autre part une dis

tribution initiale expérimentale déduite des mesures des pressions in

terstitielles à l'arrêt de l'expansion. Par ailleurs, pour analyser la

consolidation isotrope de l'échantillon avant l'expansion on a considéré

une distribution uniforme des surpressions interstitielles correspondante

une pression isotrope de ° a = oc = ° R = P0-

Pour déterminer le coefficient de consolidation du sol on pro

cède de la manière classique en cherchant la valeur de ce coefficient qui

permet d'obtenir le meilleur accord entre la courbe de consolidation ex

périmentale et la courbe théorique correspondant à la solution de l'équa

tion 24. Connaissant par ailleurs le module Young E' et le module au ci

saillement G du sol utilisé on peut alors déterminer sa perméabilité à

partir de la formule :

Cr YW(1 + v') (1 - 2v') CrYw(1 - 2v > ) k = = (25)

E' (1 - v') 2(1 - V')G

où : v' est le coefficient de Poisson du squelette du sol

E' est le module Young du squelette du sol

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 119: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 105 -

Les résultats expérimentaux analysés ci-après montrent que bien

que cette analyse soit fondée sur les hypothèses restrictives de la théorie

de TERZAGHI, les caractéristiques de consolidation ainsi déterminées sont

comparables avec celles obtenues à partir d'essais de consolidation "clas

siques" à l'oedomètre et à l'appareil triaxial.

Ill - ETUDE EXPERIMENTALE AU "CYLINDRE CREUX" DU COMPORTEMENT D'UN SOL

FIN SATURE LORS D'UN ESSAI D'EXPANSION NON DRAINEE

III.1. - CARACTERISTIQUES DU SOL ET PREPARATION DES ECHANTILLONS

Dans le cadre cette étude on a utilisé un sol limoneux, peu

plastique, dont les limites d'Atterberg sont : limite de liquidité -

wt= 35 % ; limite de plasticité - w = 21 % et indice de plasticité L p

I = 14 %. En considérant le diagramme de plasticité (Figure 7a) on note

que ce matériau peut être classé dans la catégorie des argiles peu plas

tiques. La Figure 7b montre la granulométrie de ce matériau, établie à

partir d'essais sédimentométriques,qui contient : 96 % < 80 y ;

50 % < 20 y et 26 % < 2 y.

Le mode opératoire adopté pour la préparation des échantillons

devait en particulier permettre d'obtenir :

- une reproductibilité de l'histoire et des caractéristiques

du sol qui est essentielle pour toute étude paramétrique ;

- des échantillons homogènes, remaniés d'une façon homogène

"en évitant toute ségrégation ;

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 120: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 106 -

70

? W 6 0 I a

50

5 40 Tft o û-30

* 2 0 S 2 10

!

AP

- t >

i

^

i — .

At

Lt

Ot

70

60

50

40

30

20

10

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Limite de Liquidité Wi (%)

F I G . 7 a - CLASSIFICATION DU SOL U T I L I S E

(LIMON DE JOSSIGNY)

naiinu ijt ]

FIG. 7b - COURBE GRANULOMETRIQUE DU LIMON

DE JOSSIGNY

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 121: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 107 -

- un remaniement efficace et suffisant pour éliminer les ef

fets d'une éventuelle surconsolidation et obtenir des échantillons norma

lement consolidés ;

- une bonne saturation.

Les échantillons sont préparés par tamisage humide à travers

le tamis de 80 y et séchage à l'air libre de manière à obtenir une te

neur en eau d'environ 50 % correspondant à environ 1,4 W . Les échantil-L

Ions utilisés pour les essais à l'appareil triaxial ou au cylindre creux

sont alors reconsolidés dans des moules préalablement à leur mise en cel

lule. Cette reconsolidation s'effectue par paliers de charge successifs

jusqu'à atteindre une pression de consolidation de 100 kPa. Les échantil

lons sont alors déchargés progressivement, mis en cellule(à la cellule

triaxiale ou au cylindre creux),saturés et consolidés isotropiquement

à la pression de consolidation de l'essai.

III.2. - PROGRAMME D'ESSAIS

Outre les essais d'identification et de classification du sol

utilisé le programme d'essais avait essentiellement trois étapes :

1ère phase - essais classiques à l'oedomètre et à l'appareil

triaxial ayant pour objectif la détermination expérimentale des caractéris

tiques du sol à prendre en compte dans les calculs.

2ème phase - essais préliminaires au cylindre creux ayant pour

objectif la mise au point d'un mode opératoire.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 122: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 108 -

3ème phase - essais d'expansion non drainée au cylindre creux

ayant essentiellement pour objectif de vérifier les approches d'analyse

considéré§s.Lors d'un certain nombre d'essais l'expansion non drainée a

été suivie d'une consolidation sous une pression de cavité constante. Cette

phase de l'essai a permis de vérifier la méthode proposée ¡jour la détermina

tion des caractéristiques de consolidation du sol. La consolidation a été

suivie d'une expansion non drainée jusqu'à la rupture.

Le tableau I présente les variables principales des essais

effectués au cylindre creux :

No de 1'essai

L1

L2

L3

L4

L5

L6

L7

L8

B

R/r R=5cm

10

10

10

10

5

5

5

5

5

p (kPa) o

150 kPa

200 kPa

250 kPa

250 kPa

150 kPa

200 kPa

200 kPa

200 kPa

250 kPa

palier de consolidation 0 (kPa) c

250 kPa

350 kPa

300 kPa

380 kPa

300 kpa

TABLEAU I - ESSAIS EFFECTUES AU CYLINDRE CREUX

REMARQUE : L'essai B a été effectué sur un échantillon consolidé au cy

lindre creux sous un état de contraintes anisotrope (JURAN

et al, 1983) correspondant à un état K ,soit : a 1

- j£ p_=356 kPa o o

250 kPa

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 123: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 109 -

III.3. - ESSAIS CLASSIQUES A L'OEDOMETRE ET A L'APPAREIL TRIAXIAL

III.3.a. - Essais à l'oedomètre

On a effectué des essais de consolidation sous charges stati

ques suivant la procédure classique de l'essai oedométrique. Il s'agit

d'un chargement par paliers de contrainte successifs maintenus chacun

pendant 24 heures avec doublement de la contrainte à chaque palier. Pour

chaque palier on obtient ainsi une courbe de consolidation correspondant

à la variation du degré de consolidation U = Ah(t)/Ah (où : Ah(t) et

Ah sont respectivement le tassement à l'instant t et le tassement final, s

en fonction du temps. En utilisant la procédure classique de Cassagrande

on détermine la valeur de tj-n correspondant à U = 50 % et par comparaison

avec la solution dérivée de la théorie de TERZAGHI on déduit la valeur

du coefficient de consolidation pour le palier de contrainte considéré.

La Figure 8 montre la variation des valeurs du coefficient de consolida

tion du sol ainsi déterminées avec la contrainte effective. La Figure 9

montre les courbes oedométriques déterminées à partir d'essais de conso

lidation à l'oedomètre "classique" et à un oedomètre à contrepression

appelé "la cellule de Rowe". Ces courbes donnent la variation de l'indi

ce des vides e avec la contrainte effective o' dans le repère logarithmi

que et permettent de déterminer l'indice de compressibilité C ainsi que

le coefficient de compressibilité a , ce coefficient défini par le rap-v0

port a = de/do', varie avec la contrainte effective a'.

Certain nombre d'essais oedométriques ont été effectués en

utilisant une cellule perméamétrique. Lors de ces essais à l'issue

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 124: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 110 -

10"

Cv

IF

10"

10 100 0" (kPa)

FIG. 8 - COEFFICIENT DE CONSOLIDATION EN FONCTION DE LA

CONTRAINTE EFFECTIVE (LIMON DE JOSSIGNY)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 125: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 111 -

V s

— . • —

• Ctllule Rowe

o O do met re

\ \ \ \ • ^ \ \ \

*Ä \ \ \

\ \ \ \ \

\ \ \

10 100 Cr'(kPa)

F I G . 9 - COURBES OEDOMETRIQUES DU LIMON DE JOSSIGNY

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 126: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 112 -

de chaque palier de charge on a mesuré la perméabilité par un essai à

charge variable. Les résultats présentés sur les Figure 10aet 10bmontrent

respectivement la variation de la perméabilité et de l'indice des vides

en fonction de la contrainte effective a".

A titre indicatif, les valeurs des principales caractéristiques

de consolidation du sol à l'état remanié sont :

-4 -3 2 C de 10 à 10 cm /s pour o' 4 150 kPa

-9 -7 k de 10 à 10 cm/s pour o' ¿ 150 kPa

C voisin de 0,25 c

Les essais à l'oedomètre avaient également pour objectif la dé

termination des caractéristiques du sol à introduire dans le modèle Cam

Clay utilisé dans les simulations numériques effectués par le LCPC à l'aide

d'un programme en éléments finis. Cela a permis une comparaison entre les

résultats théoriques et expérimentaux d'essais d'expansion non drainée

au cylindre creux (NAHRA, 1985).

III.3.b. - Essais de compression triaxiale drainés et non drainés

gssais_consolidés_non_drainés

La Figure 11 présente les résultats de 2 essais de compression

triaxiale, consolidés, non drainés à contrainte de confinement latérale

constante égale à la contrainte de consolidation isotrope de l'essai o'.

Ces 2 essais ont été effectués respectivement à o' = 150 kPa (essai-ND3)

et 300 kPa (essai-ND9)et à une vitesse de déplacement axial du piston

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 127: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

113 -

1,1

1,0 O)

I

M

>

«A O "O

0" ' (kPa) VARIATION DE LA PERMEABILITE EN FONCTION DE LA

CONTRAINTE EFFECTIVE

(SOL NORMALEMENT CONSOLIDE ET SURCONSOLIDE)

0,8 _

•6 c

0,7 _

0,6

, . —

° ^ T * ^ L

¿ ~^atk

10 100 O" (kPa)

F I G . 1 0 b - VARIATION DE L ' I N D I C E DES VIDES EN FONCTION DE

LA CONTRAINTE EFFECTIVE

(SOL NORMALEMENT CONSOLIDE ET SURCONSOLIDE)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 128: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 1 1 4 -

q (kPo)

100 f-~

•r •

I

> r

' ° — o — o —

1 1 1 —

— o—

m ND3 _ Cr0'=150 kPa

# ND9 _ 0¿'r300 kPa

— r . . . . —j . T T . . . . _ , . . . . , . . , _».

2 4 6 8 10 12 14 16 16 20

4

100 .

i °\.

\ i

6 , (%) 6

_ i _ 1 10 i _

12 i

14 16 18 20 _ l I I L _

2 0 0 .

Au (kPa)

FIG. 11 - ESSAIS CONSOLIDES, NON DRAINES

DE COMPRESSION TRIAXIALE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 129: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 115 -

constante de 30 u/min avec mesure de la pression interstitielle. Les

résultats présentés dans les plans (q ; e ) et (Au ; e.Moù : Au et c.

sont respectivement la surpression interstitielle et la déformation axi

ale) montrent que le matériau est contractant. La mesure de la pression

interstitielle permet de déterminer les chemins des contraintes effecti

ves parcourus par le sol lors de ces essais. Les chemins des con

traintes effectives correspondants sont présentés dans le plan (q ; p*)

sur la Figure 12. On remarque que les chemins des contraintes effectives

sont pratiquement homothétiques et conduisent à une droite intrinsèque

définie par un angle de frottement interne de <\>= 32° et une cohésion nul

le c ' = o. On présente également dans ce plan les courbes d'isodistorsion

te (y = C ). On note que ces courbes peuvent être assimilées à des droites

passant par l'origine dont la pente augmente avec la distorsion suivant

la fonction de charge considérée, soit (eq. 22) :

f(fi. ; Y) = q/p' - h(y) = o

Pour déterminer les caractéristiques du sol à introduire dans

le modèle développé on présente sur la Figure 12 les résultats obtenus

pour ces essais dans les plans (q/p1 ; y) et (q/p1 ; ri). On constate que

dans le plan (q/p1 ; y) on peut considérer une courbe représentative hy

perbolique (eq. 22) ayant les caractéristiques suivantes :

1 = 9- 340 et 4>' = 32° =>1 = sin $ ' = 0,53 a o' c v b c v

o

Le paramètre de compressibilité (contractance) plastique est

calculé à partir de l'équation :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 130: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 116 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 131: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 117 -

f i Œ i A i . i L _ p' atbü

- L . 4 0 J_»sin<&-

- i — 10

— i — 20 0 5 10 15 20 (

FIG. 13a - DETERMINATION EXPERIMENTALE DE LA FONCTION DE CHARGE

f(ÇTitf) DU LIMON DE JOSSIGNY

q/p'

0,5

\ O

â D 2 _ Ob r 250 KPo

A 03 . Ob'=200 kPo ,

• ND3 _ 0fe'=150 kPo

o ND9 _ Ob' = 300 KPo

Eisois Droinct

Es toi s Non Drames

0,5 —»— 1,0

FIG. 13b - VARIATION DU PARAMETRE DE COMPRESSIBILITE PLASTIQUE

AU COURS D'ESSAIS DE COMPRESSION TRIAXIALE DRAINES

ET NON DRAINES

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 132: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 118 -

dev âev - dev

n = d^P = dy - dye ( 2 6 )

P 6

: de*" et de sont respectivement l'incrément déformation vôlumique per

manente et l'incrément déformation vôlumique élastique;pour l'essai

non drainé on a :

de = o => dev = de - de = - de v v . v v v 1 - ¿V- 1 - 2V r T

deve - _ _ 3 da¿ct = 1 — 2 - [2 dq - 3d (Au)]

avec : do . = •=• do, + 2do, ; do ' . = da . - d(Au) oct 3 L 1 3J oct oct

dOj = 0 ; da1 = 2 dq ; Au - surpression interstitielle

o e et où : dy et dy sont respectivement l'incrément distorsion permanente

et l'incrément distorsión élastique, soit :

dye = d T o c t

= ^ dyp = dT - dye

2G G

L'équation (26) peut s'écrire sous la forme :

d e v 1 - 2v '

d&P E'

2 dc3 - 3 d (Au) dy "dy

1 dq ' " 6 dy

(27)

Pour faciliter les calculs les fonctions q(y) et Au(y) ont été

lissées en les assimilant à des hyperboles. Les résultats présentés sur

la Fiyure l .! montrent que mit» 5 p¿>rt Ju dispersion observée au début de

l'essai qui est essentiellement due à l'imprécision sur les valeurs de

dyp et de*3, les courbes obtenues pour les deux essais (ND3 et ND9) sont

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 133: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 119 -

très proches. La courbe représentative peut être assimilée à une hyper

bole de la forme :

Tl

q/p' = sin *cv - j n (28) u + sin<ilcv

ayant pour pente à l'origine le module n = 5. On remarque que cette valeur

est relativement élevée par rapport à des valeurs données à ce module par

différents auteurs comme il est indiqué sur le tableau II. Ces résultats

indiquent donc une contractance plastique très faible. Sur la Figure 12

on montre dans le plan (dy ; de ™) les directions du tenseur incrément

déformation plastique associé aux différents niveaux des contraintes

définis par le rapport (q/p'). Ces directions sont déterminées par le mo

dule n en admettant la coincidence des axes principaux des contraintes et

des déformations.

On note que ces calculs ont été effectués en considérant les

valeurs des caractéristiques suivantes :

V' = 0,33 |r = 40 f-'-, = fy . 2 ( 1 + V ) o o o

Les caractéristiques du sol à court terme à introduire dans le

modèle élastique-parfaitement plastique sont déterminées à partir de

l'analyse de l'essai en contraintes totales qui donne les résultats sui

vants :

G Cu

—î = 40 — r = tan <j> = 0,40 <xf = 0,40 o o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 134: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 120 -

w u S; O o X D < EH Z

g H « U tu X M

W E-< E-t •4 D W

g (A M i4

m u 2 0 . < Q

W W ^ D U J < U

i

u 1-3 3 Q O s: r j Q

05 « D U •3 < >

m

g w E-<

VC

(0 M

g M Q

« < a,

w EH

g S £ o u

' d

P > D i rjd)

•e->o

c ai

> u

•e-c •H in

W CU >H

EH

I-3 M O U)

™ - 0)

n o\ JQ

mot) 0» r- r-t + J ~ 3

•O 0 r-l 0 X m 0 to •H S X (0 (0 T3 -U • H C » P i0 d> 4J 4-» T3

(0 (U M > " 0 4J 3 0 OJ U 0 2 C 0) •H T4 h u 0) ni u <0 d> P O > in TD O

n T

• O

(N

• m ro

r-' Î m

• O

d> in ^ C c i Q) r--T3 a\

r -

• *. TD m 0) . * E 0

3 M U) Q) -P > m •H H Pi —

•H -O • n C 3 (0 [L, m

1

•0 1 0) 1 C 1 -H i m 1 P 4-1

•0 u 1 C 0)

3 -P

d) f-H c m 0 "H

X >-! <o

•H -H C P o -P

i n (N vo

• O

O m

m •

O

•D C m ui

eu m — 0 cri 0 «X>

i-H cri r -

P Q) * > 0 •ri U « -P

in E m 10 U et ~

M 4-> (A

1 0) • P

M-l 0

0) CT C m M

0) •o •r-l S

m ^r

• O

^ * «o

m

, -m m

• O

o*x> o c x <o U) 10 .* M d) O W ¡£ C

0) 0) "O r-H X I E O 3 C -H 0) T3 P d) O Ë

1

sts

1 0> •p

1 rH i m 1 -H 1 X i ta 1 -H i P

4J

to 3 0 •H »H

(0 >

m (N VO

• o

o m

m • O

-—-. 1 •0 «- 1 C co i <0 a\ i 10 r- 1

0) * 10 (0 1 C > 1 OJ 0 1 'O Z 1

0 -H c -o i •rH r-l | U (0 1

- H m i H — l

i 1 rH 1 10 1 -H 1 X 1 10 1 -H 1 P 1 4-»

•c 1 <D 1 C

•rH •0 P

TJ 10

> i - P rH 10 C 0) O -P

m m

• O

m CN

CTi ro

• O

C ! •H | rH - ^ | 0 <T> 1 (0 <£> 1 « o> i

t— | T3 l Q) * 1 T) P 1 • H 0> 1 3 X 1 0 -H | E « 1 0) S 1 K — 1

1 SB X

i n m 1 d) -H i P P 1 4J 4-> i o | « 1 01 P 1 > « 0 1 -H C 1 -P 3 C 1 U 0 1 d) C -H 1 «H -H 10 1 **H U)

d) C d) •H U

>-£ a rH 4J E c m o o a u

ro T T

• O

O m

• »» (N

T—

Tf •

O

—. r» i V£>

C er. -H r- | i-H » 0 C (0 0 fc¿ T3 1

3 TJ O 01 rJ T3 rH X 3 4-> 0 0 E P 0) S 1 PS — 1

(0 1 -p 1 10 1 d)

4J

TJ 1 0) 1 C

•H 10

1 p •o

> 1 i H

c o

o n

• o

a> r~

• r~-ON

^ ,

ve *T

• O

o c

•H -U -H

rH •H 0 Ë C 3 CT>

•H -H tu X;

Oí TD P 0) 3 -a m i-H »— 3 — 0 >iON E (0 00 0) r-H 0"! K ü < -

1 1 •H

1 rH 1 • C X)

10 O 3 •P U Du (0

1 Ol C P 4-1 -H 0)

x; «4H HJ 4-» O <0 0

x: 0) > X t7> o> -P m C E -H 4J •0 O S <0 P 10 T3

4-> d> <0 10 *0 t J HJ (0 d) •H ro P X S Q -P W

> fN *

O

m <N

CTi PO

• O

.—. Ù4 O

C X •H ID I rH , * O P 1 (0 O K S

T3 0) 0) r-H | T3 X! 1 rH 0 3 C 1 O d) E P I 0) U 1 PS - ~ ]

1 *C 1 0) 1 C 1 -H 1 ra 1 p -p 1 T3 (0 1 C d)

3 -P

d) rH 1 C 10

O -H X

> i 10 •H -H C P O 4J

' í lO

• o

• m CN

CO (N 1 «»

• O

>, m i rH 1 U 1

•—* 1 > i r - l •P vo 1 rH Oí 1 -H r- 1 m i

- i •D >> 1 r-i d) 1 0> P 1

• H tr> i t-i C 1 £ (0 1 Ol CO 1 a — j

r p ! v •o o -P

0) 4-* d) 1 C E 1 r i Ul 11 ! ß -p P 1 U co 3 i ai oi m 1 4J 4J W 1 o d> 1 * 0 3 P 1 4-* d I n -H 1 P (0 d) i a> u 1 4J C 3

d) -H "0 1 E O C 1 «G E P t

p o a. v Q P d> : Cu iw P l

,~ (N

O

en r~

• r^ (N

*r lO ^r

s O

•H m

0) P •H d) rH 0 -H EH ^

en 0 ? •P 0 P M 0 rH Cu O

•H • E

U <0 • *-3

.Jf. " ._

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 135: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 121 -

La Figure 14 présente les résultats de deux essais de compres

sion triaxiale, consolidés, drainés, à contrainte de confinement latérale

constante égale à la contrainte de consolidation isotrope ° '. Ces deux

essais ont été effectués respectivement le premier (D3) à o * = 200 kPa.

et à une vitesse de déplacement axial du piston de 30 /min. et le deu

xième (D2) à o ' = 250 kPa et à une vitesse de déplacement de 2 n/min.

avec mesure de la variation volumique du sol. Les résultats présentés

dans les plans (q ; e.) et ( ; E ) montrent que le sol subit une con-

tractance au cours de son cisaillement. Afin de déterminer les caracté

ristiques du sol à introduire dans le modèle développé on a présenté les

résultats obtenus dans les plans (q/p' ; Y) et (q/p' ; n) comme il est

illustré sur la Figure 13.

Les courbes (q/p' ;"$) âe c e s deux essais montrent une certaine

dispersion qui est essentiellement due à la différence entre les vitesses

de chargement ; vitesse plus élevée conduit à une mobilisation plus rapi

de de la résistance du sol au cisaillement. Cependant, malgré cette dis

persion les pentes à l'origine ainsi que les asymptotes de ces deux cour

bes ont pratiquement les mêmes valeurs qui sont en bon accord avec les

caractéristiques du sol déterminées à partir des essais non drainés cités

précédemment, soit :

G/0o' = 40 et 0j.v= 32°

Le paramètre de compressibilitë plastique - ri est déterminé

à partir de l'équation 26 en considérant pour un essai drainé :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 136: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 122

q (kPo)

4 0 0 .

3 0 0 .

2 0 0

100

• •

o o

• D2 _ CT0=250 kPo

c D3 _ (£=200 kPa

-i 1 1 r -i 1 1 1 i »

2 4 6 8 10 12 14 16 16 20

6¡ (%) 0

1 .

2 .

3 .

4 .

2 » i

b * o

0 o

4 i

• 0

6 •

o #

8 10 12 i ' •

• o •

o o

14 16 • •

< > • • .

18 i

2 0 i w

ë v (%)

FIG. 14 - ESSAIS CONSOLIDES DRAINES DE COMPRESSION

TRIAXIALE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 137: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 123 -

1 - 2v' 1 - 2v' dev = —P 3 d°oct = — Ë ^ — 2dq

j e 1 * dy = ç dq

Cela conduit à :

dev 1-2v'dq deF de - de ~ ~ —~ ~ v _ v v dy E dy <

dyP dy - dye 1 dq 1 " G dy

Pour faciliter les calculs on a lissé les courbes e =e (y)

et q = q(y) en les assimilant à des hyperboles. On remarque que la dis

persion entre les courbes 1(q/p') obtenues pour les deux essais est fai

ble et qu'elle est partiellement due à l'imprécision de la mesure de la

déformation volumique du sol. Par ailleurs, en assimilant ces deux cour

bes à des hyperboles de la forme donnée par l'équation 28 on note que

leur pente à l'origine, définie par le module \i , est plus faible que

celle déduite de l'analyse des essais non drainés.Bes valeurs de \i ob

tenues à partir des essais drainés ( 0,6 pour l'essai D2 et lis 0,6 pour

l'essai D3) sont proches de celles citées par d'autres auteurs (CASTRO-

1969 pour sable lâche ( 4> = 30°); SANGREY-1967 pour limon argileux). La

divergence entre les valeurs de |i obtenues à partir d'essais drainés et

celles obtenues à partir d'essais non drainés semble indiquer que, con

trairement aux hypothèses de modélisation considérées, la fonction

T) (q/p') dépend du chemin des contraintes effectives parcouru par le sol

au cours de sa distorsion. L'analyse d'essais d'expansion non drainée,

présentée ci-dessous, renforce cette conclusion.

III.3.4. - ESSAIS D'EXPANSION NON DRAINEE AU CYLINDRE CREUX

Ces essais avaient essentiellement pour objectif de vérifier

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 138: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 124 -

les modèles théoriques considérés. A titre d'exemple on présente ci-dessous

l'analyse de trois essais Lg, L_et B dont lesrvariables sont données dans le

tableau I.

III.4.a. - Analyse en contraintes totales de l'expansion non

drainée

Essai L,- La Figure 15 présente les courbes d'expansion

(o„ - P,J =f (2g = Av /V ) et Au =£-(2g = AV /V ) obtenues en analysant c o o c o o c o J

les résultats expérimentaux de l'essai L,. Cet essai a été effectué à b

p = 200 kPa avec un palier de consolidation à Q = 380 kPa et avec un o c

rayon initial de la cavité égale à r = •P- R = 1cm.

La Figure 16 montre la courbe de t (g ) obtenue en dérivant app o

la courbe d'expansion la - p = f(g )] à partir des équations (13) et (14)

En traçant la fonction T (g ) (voir Figure 4), on obtient donc deux seg

ments de droites permettant de déterminer les valeurs de la cohésion non drainée C et du module au cisaillement G. Pour l'essai L,, on obtient : u 6

C = 79 kPa et G = 7200 kPa u

Cu G soit : —r*-fc0,40 et - = 36

a a ' o o

Ces caractéristiques correspondent à celles déterminées à partir

d'essais non drainés à l'appareil triaxial (l'écart étant d'environ 5%)

Pour diminuer la dispersion et accroître la précision de la

détermination expérimentale de ces caractéristiques, la courbe d'expansion

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 139: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

8

?? i t • i i « • i 11

i i • • i i • < i i i i i i • i « i

\ \

o

CVJ

w

c o

"5 «n c o o

^

o w

O

8

O CVJ

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 140: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

topp (kPa) - 126 -

Cu(triaxial) « OV tan(J>(

Cu(1 _J¿) Essai L6

Cu = 79 kPa

G =7200 kPa

Fig 16 _ t o p p s f t z ^ ^ f )

10 15 20 {%)

Resultats obtenus sans lissage de la courbe 0"c -f^rAg^

t o p p (kPa) . •—Cu (triaxial)

Cud.J ÎL) Essai L6

Cu s 75 kPa

6 =7500 kPa

Fig17 » Capp=f (2g0r^Í£) .Resultats obtenus après lissage de la courbe C^.-Ç=f(g0) V0

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 141: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 127 -

a été lissée en l'assimilant à une hyperbole. La courbe T (g ) ainsi app o

déterminée (Figure 17) donne les caractéristiques suivantes :

C = 75 kPa et G = 7500 kPa

Cu G

soit : — — = 0,375 et — = 37,5 kPa o ' d ' o o

La Figure 18 montre une comparaison entre la courbe d'expansion

expérimentale et la courbe théorique calculée à partir des équations (4)

et (10) en considérant respectivement C = 70 kPa et G = 7000 kPa ;

C = 80 kPa et G = 7300 kPa. Cette comparaison met en évidence une très

bonne concordance entre la théorie et l'expérience.

Pour déterminer l'angle de frottement interne <f>' on trace dans

le plan (q ; p) (Fig. 19) le chemin de contraintes totales suivi par le

sol au bord de la cavité au cours de l'expansion. Ce chemin est donné

par l'équation (17). La mesure de la pression interstitielle permet alors

de tracer dans le plan (q ; p') le chemin des contraintes effectives cor

respondant. La rupture est atteinte au point A pour lequel qf = C .En

traçant la droite intrinsèque passant par le point A on peut déterminer

l'angle de frottement interne <}>' . Pour l'essai L6 on obtient $'£30,5°.

Connaissant la valeur de £u(p ) au point A pour laquelle on atteint la o

plastification au' bord de la cavité (pf = p et a = t>°) on peut calculer

la valeur de a à partir de l'équation 9. On obtient :

2

Au(p0) +(^).CU of = = 0,2

\pS

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 142: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

.- 128 -

On remarque que cette valeur est inférieure à celle déterminée

à partir d'essais non drainés à l'appareil triaxial. Ce résultat corrobore

le fait bien connu que le coefficient a est fonction du chemin des con

traintes effectives parcouru par le sol au cours de sa distorsion.

Sur la Figure 18, on montre une comparaison entre la courbe

expérimentale des surpressions interstitielles générées par l'expansion

Au(g ) et la courbe théorique calculée à partir de l'équation 9 pour

des pressions de cavité o >p - . Cette comparaison montre également une

très bonne concordance entre la théorie et l'expérience.

Essai L_ - La Figure 20 présente les courbes d'expansion

(o - p j =f(2g = AVVV ) et Au(p ) =$(2g_ = AV /V ) obtenues en analysant

les résultats expérimentaux de l'essai L-. Cet essai a été effectué à

p =150 kPa avec un palier de consolidation à o = 300 kPa et avec un 1

rayon initial de la cavité égale à r = R = 1cm.

La Figure 21 montre la courbe de T (g ) obtenue en dérivant 3 app o

la courbe d'expansion à partir des équations 13 et 14. On obtient pour

les caractéristiques du sol :

C = 56 kPa et G = 5100 kPa u Cu G

soit : — = 0,36 et •=- - 34 0 o.

c u

La Figure 22 montre la courbe de T a D D(9 0) obtenue en dérivant

analytiquement la courbe d'expansion assimilée à une hyperbole. On

remarque que dans le cas de cet essai le lissage de la courbe d'expansion

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 143: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 129 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 144: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 130 -

£

Ul o ü 1

1 1 1 1

t-o o

A o Ui

§ « D o 0*

w w ^ D u J <c u U3

w á En O En

W W H Z M

g EH 55 O U

W H D

W Z M S u œ u

X D

CR

E

W « Q Z H •H * O

D <

w D O H EH W < •H1

ß<

EH Z M

X W EH H <

£ < P* 1 M D O H EH W < •J U

1 < >

W

p

w w EH H D Q U Q

W W > H EH U U Pu Pu W

W W EH Z H

Si EH

Z o u en w Q Z H S u s u EH W

3 <]

W Q

œ u (4 « D W u S W os D W fJ

(T\

M Pu

O O

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 145: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

i» ¡z u H W w o • o

w Q

O S H vJ I

m

w

w

¡z w s H « Cu X

w 2 O M W

CU X

w

w

s D O U

O CM

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 146: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

(kPa) - 132 -

Cu s 56 kPa

G s 5100 kPa

Essai L5

ÛVcy%

20 (%)

FiQ:2i . t w r f ( 2 g 0 s Ê k ) .Resultats obtenus sans lissage de la courbe (TÇ-P^HQJ

CuttrioxiaO^

Cu -50

(kPa)

Cu = 53 kPa

G = 5300 kPa

Essai L5

ÛVc/Vfe

20 (%)

AVci Fig :22. Capprf{2g0= ElS).Resultats obtenus après lissage de la courbe 0¿_ Postigo

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 147: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

est nécessaire pour éliminer la dispersion des résultats expérimentaux

(voir Figure 22) et améliorer ainsi la précision des valeurs des carac

téristiques du sol. On obtient :

O =53 kPa et G = 5300 kPa u Cu G

soit : — = 0,35 et — =35

Ces caractéristiques sont en bon accord avec celles déterminées

à partir de l'essai L, ainsi qu'à partir des essais non drainés à l'appa

reil triaxial.

La Figure 23 montre une comparaison entre la courbe d'expansion

expérimentale et la courbe théorique calculée à partir des équations

(4) et (10) en considérant respectivement : C =52 kPa et G = 5600 kPa ;

C =52 kPa et G = 4 700 kPa. Cette comparaison corrobore la bonne concor

dance entre la théorie et l'expérience. En traçant les chemins de con

traintes totales et effectives dans les plans (q ; p) et (q ; p') sur la

Figure 19 on obtient un angle de frottement interne <¡>'= 32°. La valeur

de a- déterminée à partir de l'équation (9) est d'environ a = 0,36.

Sur la Figure 23 on montre une comparaison entre la courbe expérimentale

des surpressions interstitielles générées par l'expansion Au(g ) et la

courbe théorique calculée à partir de l'équation (9) pour des pressions

de cavité o >pf .Cette comparaison confirme la concordance entre la thé

orie et l'expérience.

Essai B - La Figure 2 présente les courbes d'expansion

(oc- P0) -f (2gQ =AVC/VQ) et ¿u(po) =f(2go = AVc/VQ) obtenues en analysant

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 148: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 134 -

\ \

A

\ \

\ \

\ \

Ä 2 c

expe

rim

e

2 w 3 O

D

= 52

kl

5600

3 "

o o v /

vec

o

théo

riqu

e

ü W

g o I I 1 1

0? 1

o CL

(VJ

in n

3 O \__

o

ave

a>

theo

riqu

i

k. 3 O

O

o 0.

O O

n O

J> o c

expe

rim

e

2

our

o

1

£ £ 3

théo

riqu

e

2 k. 3 O

o i

1 i 1

3 <3

5 •

i

.o (VI

.m

. o

w D O H Cd

ION

T

HE

O

CO

< CU X

ES

D'E

S

FIG

. 2

3

- C

OM

PA

RA

ISO

N

EN

TR

E

LE

S C

OU

m A

ET

E

XP

ER

IME

NT

AL

E -

ES

SA

I

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 149: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

les résultats expérimentaux de l'essai B. Cet essai a été effectué après

une consolidation sous un état de contrainte anisotrope de 1

o s —- p = 356 kPa et o = °D= P = 2 50 kPa, le rayon initial de la cavi-a KQ o c « o

té étant r = •? R = 1cm. o b

La Figure 24 montre la courbe de Î (g ) calculée à partir des app o

équations 13 et 14 en dérivant analytiquement la courbe d'expansion assi

milée à une hyperbole, on obtient pour les caractéristiques du sol :

C =100 kPa et G = 10000 kPa u

C G soit : _ü = 4 0 = 40

Po Po

On note que ces valeurs sont relativement plus élevées que celles

obtenues à partir de deux essais décrits précédemment (L et L,). En effet,

comme il a été noté plus haut, la contrainte de consolidation moyenne que

le sol a subi au cours de l'essai est supérieure à p . A titre de comparai-o

son elle peut être évaluée en considérant une valeur moyenne égale à :

O m 7 [°a + 2 CR] ~= 29D kPâ

Cu On en déduit : = 0,34 et = 34

öS °o

La Figure 25 montre que la courbe d'expansion théorique calcu

lée en considérant ces caractéristiques à partir des équations (4) et (10)

est en bon accord avec la courbe expérimentale. Sur la Figure 19 on a tra

cé les chemins des contraintes totales et effectives obtenus pour cet es

sai. On remarque que ces résultats conduisent à un angle de frottement

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 150: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 136 -

(kPû)

Cu (triaxial)

Cud.J¿) Essai B

Cu =100 kPa

G =10 000 kPa

AVcAfc

15 (%)

Fig.24_ t s f (2Q f t =M) » app. »o w vo

_ Essai B

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 151: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 137 -

O O

J É

i J

o o

c o 5» c 2 •

-s I * s

_o

5 3 o o

- l f>

i — r o o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 152: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 138 -

interne <J) = 30° qui est légèrement inférieur à celui déterminé à partir

d'essais précédents. Cet écart qui reste inférieur à 5% est essentielle

ment du aux valeurs plus faibles des pressions interstitielles enregistrées

au début de cet essai (voir Figure 2). On note cependant que 1'anisotropie

de l'état des contraintes au cours de la consolidation ne semble pas avoir

un effet significatif sur la réponse du sol à l'expansion.

III.4.b. - Analyse en contraintes effectives de l'expansion

non drainée

Comme il a été noté plus haut dans le cas d'un essai pressio-

métrique la courbe de cisaillement q(g) peut être dérivée de la courbe

d'expansion a - p = f(g ) en utilisant l'équation 12. En mesurant la c c o o

surpression interstitielle lors d'un essai pressiométrique au bord de la

cavité on peut ainsi déterminer expérimentalement et indépendamment de

toute hypothèse sur la loi du comportement du sol le chemin des contraintes

effectives parcouru par le sol au cours de l'essai. Connaissant le chemin

des contraintes effectives on peut alors déterminer les caractéristiques

effectives (dans le cas étudié l'angle de frottement interne) du squelette

du sol.

En effet on a pour un sol normalement consolidé à l'état d'écou

lement plastique :

Bin*. „ 2 ^ q .. , < 3 0> P oc - q - ¿u(po)

où : q est obtenue à partir de l'équation 12

et : p' = o ¿ - q = o - q - Au( pj

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 153: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 139 -

Dans le cas du cylindre creux cette approche n'est plus vala

ble, compte-tenu des conditions imposées aux limites de l'échantillon

En effet, comme le montre la Figure 26, les chemins des contraintes ef

fectives obtenus au bord de la cavité (p =p ) pour les essais Lr ; L,

et B en considérant les valeurs de q caculées à partir de l'équation 12

ne traduisent pas le comportement réel du sol et conduisent à une valeur

irréaliste de l'angle de frottement interne (la valeur calculée de <f>'est

16°) .

Pour interpréter les essais d'expansion non drainée au cylin

dre creux on a utilisé la fonction de charge :

f (i ; Y ) = q/p' - h (Y) = 0

déterminée expérimentalement à partir d'essais drainés et non drainés à

l'appareil triaxial. En effet, les essais à l'appareil triaxial ont per

mis de confirmer l'unicité de cette fonction qui est donc considérée in

dépendante du chemin de contraintes effectives parcouru par le sol au

cours de l'essai.

La contrainte dëviatorique au bord de la cavité est donc donnée

par :

h(T) q = p'.h(y) = a - Au (p )1 (31)

1 + h (Y) L C U J

La distorsion y au bord de la cavité est donnée par :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 154: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 140 -

w D g CO H « CO D Z W

>

z H S w EC

M pH

< X W

co w co > w EH « U D W O tu U b W CO

W • 1

U E H Z H

E H Z O U

z co w w Q CO

w CO M

E H

z > H w Q

D U

(N

z o H E H

O U

U U * -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 155: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 141 -

Les Figures 27 et 28 montrent pour les essais Lc et L, et B

les courbes de cisaillement calculées à partir de l'équation 31 ainsi que

celles calculées à partir de l'équation 12. La divergence entre ces cour

bes met en évidence l'effet des conditions aux limites sur la réponse du

sol à l'expansion.

La Figure 29 présente les chemins des contraintes effectives

obtenues pour les essais L^ ; Lg ; et B en considérant les valeurs de la

contrainte déviatorique q calculées à partir de l'équation 31. Ces che

mins des contraintes effectives semblent indiquer que la distorsion du

sol au début de l'essai s'effectue à contrainte moyenne effective p"

pratiquement constante (p* = p ). A titre de comparaison on a présenté

sur cette figure également les chemins des contraintes effectives déduits

de l'analyse en contraintes totales décrite précédemment. On note que

l'écart est particulièrement marqué dans le cas de l'essai B pour lequel,

comme il a été noté plus haut, les valeurs mesurées des pressions inters

titielles semblent être trop faibles.

Le paramètre de compressibilité plastique - n peut être calculé

à partir de l'équation 26 en considérant pour une expansion non drainée

au cylindre creux :

1 , , o + o ~- (o + o ) => o , r o 2 r o oct = p =

2

1 - 2v' 1 - 2 v'

T^- 3 dooct' = " T dPT

az =

de v

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 156: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 142 -

(kPa)

50 -

FIG. 27 - EFFET DES CONDITIONS AUX LIMITES SUR LA

COURBE DE CISAILLEMENT - ESSAI L5 :

q = q(Ä) A - A PARTIR D'UNE ANALYSE EN

CONTRAINTES EFFECTIVES

B - EN DERIVANT LA COURBE D'EXPANSION EXPERIMENTALE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 157: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 143 -

(kPa)

q = Ji!L.[crc-Au| itf(X) L J

FIG. 28 - EFFET DES CONDITIONS AUX LIMITES SUR LA

COURBE DE CISAILLEMENT - ESSAI L6 :

q = qU) <

A - A PARTIR D'UNE ANALYSE EN CONTRAINTES EFFECTIVES

B - EN DERIVANT LA COURBE D'EXPANSION EXPERIMENTALE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 158: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 144 -

« H H « < CU

< en W j D u J < u w u > M

in u w Pu h u

u EH 2 M

g E-" 2 O U

W

w Q

m 2 M

w K

1

<T> CM

6 M CM

1

< 2 < U

z D Q

EH U

W W

> H EH U W fe h U W W EH 2 H

g EH 2 O U

2 W

W W ÎH i j < 2 < U

| -Q

3 < U W > < Ui w ä EH O EH

Ü3

EH 2 H

g EH 2 O U

2 W

U M >H

i-i

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 159: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 145 -

e ËE' dev - dev 3(1 - 2v') d Y

(32)

done : ri ~ dY - dye E' q \6~ dg

2G dy

Pour réduire la dispersion des résultats expérimentaux et aug

menter ainsi la précision des calculs la courbe expérimentale q(y)a été

lissée en l'assimilant à une hyperbole et la fonction ri(q/p') a été cal

culée à partir de l'équation 32 en dérivant analytiquement les fonctions

q(y) et p' (y) •

Sur la Figure 30a on compare les courbes n(q/p") ainsi déter

minées pour les essais L et L avec celles déterminées à partir d'essais

drainés et non drainés à l'appareil triaxial. On remarque que les courbes

obtenues pour les essais d'expansion non drainée au cylindre creux sont

incluses dans un faisceau ayant pour borne supérieure les courbes obtenues

à partir d'essais de compression triaxiale drainée et pour borne infé

rieure les courbes obtenues à partir d'essais de compression triaxiale

non drainée. Ce résultat confirme que la fonction n(q/p') dépend du che

min des contraintes effectives parcouru par le sol; le chemin des con

traintes effectives généré par une expansion non drainée au cylindre

creux étant, comme le montre la Figure 30b, un chemin intermédiaire en

tre celui résultant d'une compression triaxiale drainée et celui corres

pondant à une compression triaxiale non drainée. Cependant, dans le do

maine des chemins des contraintes effectives considéré on peut représen

ter ce faisceau par une courbe hyperbolique (équation 28) ayant pour pen

te à l'origine le module M- = 1,5.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 160: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 146 -

3 3

8 I .

5 > •

11

t c o •-m C O u H

b" c 5 o

!

* 8

I *

? 1 c o o

g

I

c o w c o u I I

t?

c 5 w O

I

o

o

3 o

o o

o z

* 5

I 5. "o 2 "o

o o. X

UJ I

Ù

s I»

o •o c • > .

o •

3 O M

S M UJ

o o

x 3 O x o

3 M

Ul

3

K 3 O

O w

M i

> 1

O 00 ;

c £ « .CT' i/> UJ ' « _ '

+ «i \ \ r 1 \

ii r \

A

"0

; : ^ ^

f S i» I o M • »

UJ

in - i

i

+

«o _i

i

*

CU

o rO O

i

CT

M H M 1-3 H CQ H œ w M os ^ S o u w Q

U IX EH W

2 pc¡ < (X

Q

Z O H

< H 05 «C >

1 1

O co

• H fe

U Q

Ui Z H S w K U

< W M < W

w en W Q

W 0Í O iJ

^ U D O H EH

en < i J Û4

W EH Z

« W (n CL. M Q en EH 2 H

g EH 2 O U

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 161: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

III.4.C - Etude paramétrique

Les variables principales de cette étude concernaient :

- le mode opératoire (élancement de l'échantillon, moyens

d ' antif rettàge , nombre des drains, etc..)

- la vitesse de chargement (amplitude et durée de l'incrément

de la pression de cavité a ). r c

- la contrainte isotrope de consolidation - p . o

- la géométrie de l'échantillon définie par le rapport r /R.

- l'effet d'un palier de consolidation à a constante. r c

solidation

Les essais ont montré une très bonne concordance entre les ré

sultats expérimentaux d'essais d'expansion non drainée à contrainte con-'

trôlée effectués au cylindre creux et ceux d'essais de compression tria-

xiale non drainée, à vitesse de déplacement contrôlée, effectués à l'ap

pareil triaxial. On en déduit que dans le cas duSol(argile limoneux,peu

plastique) utilise pour cette étude la vitesse et le mode de chargement(à

contrainte contrôlée ou à vitesse de déplacement contrôlée) n'ont pas un

effet significatif sur la réponse du sol à la sollicitation appliquée.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 162: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 148 -

Cependant, le nombre d'essais effectués n'est pas encore suffisant pour

conclure. Le comportement du sol dépend de la contrainte isotrope de con

solidation p et, comme le montre les résultats expérimentaux analysés

ci-dessus, les caractéristiques du sol (C et G) sont pratiquement pro

portionnelles à cette contrainte.

Effet_de_la_2éométrie_de_lpéchantilion

Tous les essais effectués avec la cellule conçue pour recevoir

des échantillons à géométrie r /R = 0,1 (r = 0,5 cm) ont donné des cour-o o

s courbes d'expansion qui sont dans le plan \a - p ; g au dessous de

bes d'expansion obtenues avec des échantillons à géométrie r /R = 0,2

consolidés sous la même contrainte de consolidation p . Ce résultat qui

est contraire à ce que prévoit la théorie semble être lié à des problèmes

inhérents à l'appareillage. Ces difficultés ne permettent donc pas de con

clure actuellement sur l'effet de ce paramètre.

Effet d'un palier de Consolidation_sur_la_courbe_d^exgansion

Les essais Lc et L, (Figures 15 et 20) montrent qu'un palier de b b te •consolidation à o = C après une première expansion non drainée a un

effet significatif sur le comportement du sol. Il a pour conséquences de

"rigidifier" le sol et d'augmenter sa résistance au cisaillement. Ainsi,

lors de l'essai L^ on a augmenté la pression de cavité jusqu'à la valeur

o - p =150 kPa. A cette pression le sol a pratiquement atteint l'état c o

limite (variation continue du volume de la cavité à pression de cavité

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 163: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

149 -

constante). On a ouvert le drainage pour permettre une dissipation des

surpressions interstitielles pendant 24 heures. A la fin de cette conso

lidation on a procédé a une deuxième phase d'expansion non drainée jus

qu'à la rupture. Ori remarque que la consolidation a eu pour effet d'aug

menter la pression de cavité nécessaire pour atteindre l'état limite

d'environ 100 kPa. On note également que la pente à l'origine de la cour

be d'expansion obtenue lors de la deuxième phase est proche de celle

obtenue pour cette courbe lors de la première phase. On remarque cepen

dant que cette comparaison est purement qualitative car à la fin de la

consolidation l'état des contraintes dans l'échantillon n'est plus homo

gène et cela rend difficile l'interprétation de la courbe d'expansion

correspondante.

III.5. - ESSAIS DE CONSOLIDATION AU CYLINDRE CREUX

Comme il a été noté plus haut (II. 4) l'analyse de la dissipa

tion des surperssions interstitielles mesurées à l'arrêt de l'expansion

lorsqu'on maintient la pression de cavité a constante doit permettre une

détermination expérimentale du coefficient de consolidation radiale c du

sol. Connaissant le module au cisaillement G on peut alors calculer le

coefficient de perméabilité du sol à partir de l'équation (25).

On présente l'analyse d'un palier de consolidation sous pres

sion de cavité constante effectué lors de l'essai L.. L'analyse de la

consolidation radiale sous pression isotrope avant l'expansion permet

de déterminer le coefficient de consolidation radiale c .Puis, l'analyse

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 164: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 150 -

de la dissipation radiale des surpressions interstitielles sous pression

de cavité constante conduit à calculer une valeur C en fonction de r

l'hypothèse émise sur la distribution initiale des surpressions inters

titielles générées par l'expansion. La comparaison entre la valeur cal

culée C et la valeur du coefficient C déduite de l'analyse de la r r J

consolidation radiale sous pression isotrope permet alors de vérifier

l'approche proposée pour la détermination expérimentale de ce coefficient,

La Figure 31 présente les isochrones expérimentales des surpres

sions interstitielles mesurées au cours de ce palier de consolidation ra

diale sous pression de cavité constante. On rappelle (voir tableau I) que

lors de l'essai Lc (p =150 kPa)le palier de consolidation a été effectué b ro

sous une pression de cavité de a = 300 kPa. c

Consolidation_radiale_sous_pression^isotrope_au

Les Figures 32 et 33 montrent une comparaison entre les courbes

théoriques de dissipation radiale des surpressions interstitielles sous

pression isotrope (a = a = a = p ) et les résultats expérimentaux.

Les courbes théoriques sont calculées à partir de la résolution

numérique de l'équation (24) en considérant une distribution initiale

uniforme des surpressions interstitielles et différentes valeurs du coef

ficient C . Ces courbes donnent pour les deux rayons des points de mesure

des pressions interstitielles r = 16 mm (Figure 32) et r = 30 mm (figure 33]

les variations théoriques des surpressions interstitielles normaliáées

(Au(t)/Au.: où : Au. est la surpression interstitielle initiale au rayon

considéré) en fonction du temps - t pour différentes valeurs du C .

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 165: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 151 -

Au

100

o

F I G . 31 - ISOCHRONES EXPERIMENTALES LORS D'UN PALIER

DE CONSOLIDATION (ESSAI L5)

(kPa) I I , I <JC - P 0 = 1 5 0 kPa

r0 (3) © R j i i 1 j

1 2 3 4 5

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 166: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 152 -

._.

__

.1 A

l_

l

l__

»

-

- /

•T

• y

_l»

i

/ •

»

T— 1

' '

1 1 1 1 1 '

• y / '

•r -*3^ / -

/

d JC K

H UJ

1 . • i i

O

8

o o

w z D

Q

CO Oí

_ O

(UIU

I

WW

V£> *— II

U "*""

z o H EH

< Pu H CO CO M P

W Q

W D O H Pi O w K EH

U

S D O

1

CN n

ci M fa

U u > <

B co H

AR

A

CO

MP

i

W PM

O OS E-> O CO H

Z O M CO CO

w « CM

CO D O CO

Z O M EH

< O H ^ O CO Z o u

X D < EH 55 W s H Pi U CM X w CO EH

< H • H

D CO W « CO U •J

m

'ny/ ny

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 167: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- I b J -

w Z D

Q

CO K O 1-5

mm

)

o ro

ll

U

Z O H H < O« M to to H Q

U Q

U D O M « O W X H

w § D Ü U

co ro

e> H [n

U U > < Z o to M

AR

A

CO

MP

i

W Pu

o

o to H

Z O M 10 to

os a. to D O to

z o M H < a H (J o to

z o u

X D < H

g S M Pi W CM X U

to H < H i J D to U « to U iJ

inv/ny

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 168: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 154 -

La comparaison entre la théorie et l'expérience conduit à adopter pour

- 4 2 ce coefficient la valeur C = 5 . 10 om /s. Cette valeur correspond

à celle du coefficient de consolidation C v déterminée à partir d'essais

de consolidation à l'oedomètre.

Ç2D52li£a£i2D_£Ê^i§le._Ë2HË_EEe.ËËi2D_Ëe. _2a.YiËÉ_22Q§î:a.D£e.

Comme il a été noté plus haut (II - 4) afin d'interpréter la dis

sipation des surpressions interstitielles lors d'un palier de consolida

tion radiale sous une pression de cavité constante (o > p ) on considère r C O

respectivement deux hypothèses pour la distribution initiale des surpres

sions interstitielles générées par l'expansion :

1ère hypothèse - cette distribution est calculée à partir de

l'analyse en contraintes totales de l'expansion non drainée en considé

rant le sol comme un matériau élastique - parfaitement plastique (équations

(3) et (9) ) .

2ème hypothèse - cette distribution est déduite des valeurs

mesurées des pressions interstitielles.

La Figure 34 présente les distributions initiales des surpres

sions interstitielles correspondant à ces deux hypothèses ainsi que les

valeurs expérimentales des surpressions interstitielles mesurées à l'arrêt

de l'expansion.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 169: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 155 -

Au

100

(kPa)

\

t = 0 \

hypothèse I — ^ \

t = 0 hypothèse H

r-1 2 r0

—r-3 ^ 5

\ R

Hypothese I _ Au(r) calculée à partir d'une analyse en contraintes totales

( Modèle élastique parfaitement plastique )

Hypothesen. Au (r) déduite des valeurs experimentales.

FIG. 34 - HYPOTHESES DE CALCUL SUR LES DISTRIBUTIONS

INITIALES DES SURPRESSIONS INTERSTITIELLES

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 170: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 156 -

La Figure 35 montre la courbe expérimentale de dissipation des

surpressions interstitielles mesurées au bord de la cavité (r = 16mm)

lors du palier de consolidation radiale sous une pression de cavité de

o - p =150 kPa - essai Lc. Ces résultats expérimentaux sont comparés c o 5 c c

avec les courbes théoriques calculées à partir de l'équation (24) en

considérant respectivement les deux hypothèses citées ci-dessus avec dif-+• V» +• Vi " "3 0

férentes valeurs du coefficient C (C =10 et 0,5.10 cm /s). r r

On remarque que la première hypothèse prise en considération

conduit à surestimer la vitesse de dissipation des surpressions inters

titielles en particulier au début de la consolidation. En effet, comme

le montre la Figure 34, le modèle élastique - parfaitement plastique con

sidéré conduit à une distribution'théorique initiale des surpressions

interstitielles qui est très différente de celle déduite des valeurs ex

périmentales. Cette distribution théorique fait en particulier apparaître

un fort gradient des surpressions interstitielles au voisinage de la

cavité conduisant à une vitesse de consolidation supérieure à celle obser

vée expérimentalement. On remarque un très bon accord entre les valeurs

expérimentales et la courbe théorique calculée en considérant la deuxième

hypothèse avec un coefficient de consolidation radiale de C =10 cm/s.

La Figure 36 montre la courbe expérimentale de dissipation des

surpressions interstitielles mesurées au rayon r = 30 mm lors du même

palier de consolidation. Cette courbe est comparée avec celles calculées

en considérant les deux hypothèses citées ci-dessus. On remarque à nouveau

un très bon accord entre les valeurs expérimentales et la courbe théorique

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 171: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 157 -

calculée en considérant la deuxième hypothèse avec C =10 cm/s. La

première hypothèse conduit, compte-tenu de la dissipation radiale du

gradient des surpressions interstitielles, à sous-estimer la vitesse de

consolidation au centre de l'échantillon. Pour mieux illustrer l'effet

de la distribution initiale des surpressions interstitielles sur leur

dissipation on présente sur la Figure 37 les isochrones calculées en con

sidérant respectivement ces deux hypothèses ainsi que les résultats ex

périmentaux. On note en particulier que la distribution initiale des

surpressions interstitielles prise en compte selon la deuxième hypothèse

conduit à des isochrones dont la forme est en bon accord avec les résul

tats expérimentaux.

Ayant déterminé le coefficient de consolidation radiale du sol

-3 2 C = 10 cm /s et connaissant pour l'essai considéré le module au cisaillement G = 5000 kPa on peut calculer le coefficient de perméabilité k

— 8 à partir de l'équation (25). On obtient k = 0,5 . 10 cm/s. Cette valeur

est en bon accord avec celle déterminée à partir d'essais de perméabilité

à charge variable effectués à la cellule perméamétrique sous un chemin de

contrainte unidimensionnel (voir figure 9b pour une contrainte de conso

lidation de o' = 150 kPa on obtient un coefficient de perméabilité égale

— 8 à k , = 10 cm/s). Cette bonne concordance semble indiquer que le sol uti-

oed

lise est relativement homogène et isotrope.

Cette analyse montre que malgré l'hypothèse restrictive d'un

sol linéairement élastique prise en compte pour interpréter la dissipation

des surpressions interstitielles cette approche conduit à une évaluation

rationnelle de la perméabilité du sol. L'utilisation de cette approche

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 172: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 158 -

. 1 1 — • — 1 1 1 •

. •

-

"

-

"

^'"\>^y ,' pA,"* y* s c<> / y **' s^ / ^ ^ y^ s ' ' 2?/ /

/ / / CV^ \ / / / 1 / /

• ' / /

1 / / i f

-I * m

S.

O m

H

0? i

» i

* • >

_i

o M

UJ

• . — 1 _ 1 1 '

— r

^^" ^

*^^

H

« • •

0 _

T 1

-•

/

/

s/' ' " ' / ' ' , •

s * S

^r

"

-

3 O

c • E 'C • Q.

i M S •

I «A M • î;

> O i 1 a. a. M >» >» e Z

I CC

i 1 • 1

1 1

i 1 —

8 1 o

c • y

E *~

100

o

*-

CO tf o

Ë E

n

>-i

Z O H E-i

< 0< H CO CO H Q

W D CO

O H

a: o w œ E-< CO U

m tó D O U

I

IT)

ci H

W Q

Z O H CO CO

E PRE

Z D

co D O CO

Z O H

*C Q H J

ONSO

U W Q

« H H

< IX

Z P Q

CO

TAT

.J 3 CO

w

LES R

VEC

< Z O CO H

S < a, o u 1

u E-t 3 EH CO Z o u u EH H

> < U

X D < EH

S M

« U eu X w

tf)

iny/nv

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 173: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 159 -

T • r~

-•

.

-

*

-

^^^^^ ^^^"^

^—y

J / 7 / : / /

/ /

f Í , ,

T 1 1 1 1 1 1

/ /

/ -/

^ss Ä » ^ s • /

^"^ «&>" Qï^s' ^^1** ^-^*^ *"

^ > * \ ^ ^ ^ ^ "

• < " 1 e l

O

N

Q? I

i

_i

5

UJ

• 6 * a.

• • M M «ff

othe

othe

jlta

t

a. a M J >* >% • z z a:

i • • 1 i 1 1

A 1 1 1 1 1 l

8 o

—* c E *"* *-

o o *-

o V

w a o 1-3

(UIU

I

o n

n U

55 O H E-t < eu H CO co M Q

w o co w D O H « O w K EH

CO w m « D o

FIG

. 36

-

C

w o

OIS

co M 0Í ft

w 55 D

W D O co 55 O H

< a H •J O

S NO

u w Q

tt w H J *c & 55 D -a

en

TA

T

SUL

W « w W J

> < 55 O CO H

SS < CU

s o u

u EH 55 < EH W 55 O U

W EH H > < U

X D < EH

W s M Pi u Pu X W

!nv/ny o*

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 174: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 160 -

UU

I

O S

• o

UU

i

8

+

c E

8

4

C E o CM

4

~^

b «£

to

w t-q D U

<

to

B o M OS o w a: EH tO U O OS in u o to H

M U-,

W H to

< z <

w z D

PS H E-t OS <

E H CO

< W

U

u D — O W

H tO E H

w en

OH

EH

Z

w EH H < 05 <

W tO W U .J EH D Z L> M

U EH Z .

— O CM IH U

-' W

3 Z D <3 W O

W CO U

EH

O cu >H

3d

CO

w < E H

Z

OS

w 0w X u to OS D W J

CO w o w E H H D D U Q

3 <

X

< E H

Z

OS W CU X W

CO EH < EH tJ D to w OS

CO U .J

U

W to u X H o CM S* as ^-* m

z o to M

S < OH

S O u

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 175: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 161 -

in-situ pour l'interprétation d'essais de dissipation au pressiomètre

nécessite cependant la connaissance de la distribution initiale des

surpressions interstitielles générées par l'expansion. Les résultats

expérimentaux nous conduisent à proposer une distribution triangulai

re dans une zone d'influence autour de la cavité de rayon Rn égale

au chemin de drainage. La forme de la courbe de dissipation

ûu(t)/Au. = f(t) dépend alors de la valeur adoptée pour R^. Cette va

leur peut donc être déterminée en comparant la forme de la courbe

théorique de dissipation à celle de la courbe expérimentale. Puis, en

calant la courbe théorique par rapport à la courbe expérimentale on

peut déterminer la valeur du coefficient de consolidation radiale C

du sol. On note que comme il a été montré par divers auteurs (voir

discussion par BALIGH et LEVADOUX, 1980) le modèle élastique-parfal

ternent plastique conduit généralement à surestimer le gradient des

surpressions interstitielles générées par l'expansion au voisinage

de la cavité et à sous-estimer le rayon d'influence R .

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 176: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 177: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 162 -

CONCLUSIONS :

Le Cylindre Creux mis au point par le C.E.R.M.E.S. cons

titue un outil de recherche intéressant permettant d'étudier le com

portement des sols fins saturés lors d'une expansion des cavités cy

lindriques. On remarque en particulier que pour les sols limoneux

(argile peu plastique - A ) utilisés dans le cadre de cette étude

les résultats obtenus à partir d'essais d'expansion à pression con

trôlée au cylindre creux correspondent bien à ceux obtenus à partir

d'essais drainés et non drainés,à déplacement contrôlera l'appareil

triaxial. Notons également que cet appareil permet de vérifier les

méthodes développées pour analyser le comportement du sol au cours

de sa consolidation lorsqu'on arrête l'expansion non drainée et l'on

maintient la pression de cavité constante.

L'objectif principal de cette étude était de vérifier les

diverses approches d'analyse permettant une détermination expérimen

tale des caractéristiques du sol (compressibilité, perméabilité, ca

ractéristiques effectives de résistance au cisaillement, propriétés

de contractance et/ou dilatance) à partir d'essais d'expansion non

drainée avec mesures des pressions interstitielles. Outre des études

théoriques effectuées au L.C.P.C. en utilisant des modèles numériques

avec diverses lois de comportement deux approches d'interprétation^

relativement simples^ont été examinées dans ce rapport :

- une analyse en contraintes totales, s'appuyant sur le

modèle "classique" d'un sol à comportement élastique-parfaitement

plastique. Cette analyse a conduit à mettre au point une procédure

d'interprétation d'essais d'expansion au cylindre creux permettant

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 178: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 163 -

de déterminer la cohésion non drainée du sol, sa compressibilité et

ses caractéristiques effectives de résistance au cisaillement. Pour

le sol étudié, les résultats obtenus sont en bon accord avec les

caractéristiques du sol déterminés à partir d'essais à l'appareil

triaxial.

- une analyse en contraintes effectives, s'appuyant sur

un modèle relativement simple développé par BEECH et JURAN (1984) d'un

sol à comportement élasto-plastique, écrouissable,à loi d'écoulement

non associée. Cette analyse permet en particulier de déterminer la

compressibilité^ les caractéristiques effectives de résistance au ci~

saillement. et les propriétés de contractance et/ou de dilatance pri

ses en compte dans le modèle considéré. Le comportement du sol est

alors caractérisé en considérant une surface de charge f (a_j%) et une

surface d'écoulement plastique g(a) non associée. La définition de

cette dernière nécessite la détermination expérimentale du paramè

tre de contractance et/ou de dilatance plastique du sol, fonction de

l'état des contraintes effectives n(q/p'). Les résultats expérimen

taux montrent que contrairement aux hypothèses de modélisation la

fonction n'q/p') dépend du chemin des contraintes effectives parcou

ru par le sol. En particulier, on remarque que les courbes *l(q/p')

obtenues pour les essais d'expansion non drainée au cylindre creux

sont incluses dans un faisceau ayant pour borne supérieure les cour

bes obtenues à partir d'essais de compression triaxiale drainée et

pour borne inférieure les courbes obtenues à partir d'essais de com

pression triaxiale non drainée. Cela correspond au fait que le che

min des contraintes effectives générées par une expansion non drai

née au Cylindre Creux est un chemin intermédiaire entre celui

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 179: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 164 -

résultant d'une compression triaxiale drainée et celui correspondant

à une compression triaxiale non drainée. Cependant, dans le domaine

des chemins des contraintes effectives considéré on peut représenter

ce faisceau par une courbe hyperbolique définie par son module (i à

l'origine.

L'application de cette modélisation a nécessité l'élabora

tion d'un programme en différences finies dont l'organigramme est don

né en annexe.La troisième partie de cette recherche porte sur une

étude théorique, s'appuyant sur cette modélisation et sur les résul

tats expérimentaux. Elle traite successivement les points suivants :

- hypothèse de modélisation,

- application dans le cas d'essais non drainés de compres

sion triaxiale à contrainte de confinement radiale constante sur sols

contractants et sur sols dilatants,

- étude théorique du comportement d'un sol fin saturé

lors d'un essai d'expansion non drainée au cylindre creux-comparaison

avec les résultats expérimentaux,

- application concrète pour l'interprétation des essais

pressiométriques avec mesures des surpressions interstitielles à

Cran.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 180: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 181: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 165 -

BIBLIOGRAPHIE :

BALDI G. et NOVA R. (1981) "Membrane penetration effects in triaxial

testing". T.R. 146, ISMES, Bergamo, Italy.

BURGHIGNOLI A. (1982) Private communication, cité par Nova et all

CASTRO G. (1969) "Liquefaction of sand", Harward SM Series N° 81.

WALKER A.F. (1965) "Stress strain relationships for clay". PhD Thesis

University of C ambridge (U.K.).

WROTH C.P. et LOUDON P.A. (1967) "The correlations of strains with

a family of triaxial tests on overconsolidated samples of Kaolin.

Geot. Conf., Oslo, 1, pp. 159-163.

TATSUOKA F., (1972) "Shear tests in a triaxial apparatus. A fundamen

tal research on the deformation of sand. PhD Thesis (en Japonais),

University of Tokyo.

JAMIOLKOWSKI M., LANCELLOTTA R. et TORDELLA M.L. (1980) "Geotechnical

properties of Porte Tolle N.C. silty clay'.' VI Danube European

C.S.M.F.E., Varna.

NAMY D. (1970) "An investigation of certain aspects of stress strain

relationships for clay soils", PhD Thesis Cornell University.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 182: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 166 -

NOVA, WOOD D.M. (1979) "A constitutive model for sand in triaxial

compression", Int. Journal for num. and anal. Methods in Geomecha-

nics, vol. 3.

NAHRA (1985) - Thèse : contribution numérique et analytique à l'étude

de la consolidation autour du pressiomètre". L.C.P.C.

BRIAUD J.L. et E. GARLAND (1983) "Loading rate dependent 7-Z curves

for cohesive soils", Proceedings of the A.S.C.E. convention Houston.

ZENAIDI (1982) - "Consolidation radiale sous charges cycliques". Rap

port interne. T.F.E., C.E.R.M.E.S.

BAGUELIN F., JEZEQUEL J.F., LE MEHAUTE A.L. "Etude des pressions in

terstitielles développées lors de l'essai pressiométrique", Pro

ceedings of the VIII I.C.S.M.F.E., Moscou.

BAGUELIN F., JEZEQUEL J.F., SHIELDS D.H.(1978) "The pressuremeter

and Foundation Engineering", Trans. Tech. Publications.

JURAN I., BERNARDET A., SCHLOSSER F., GAMBIN M. (1983) "Fine soils

consolidation by radial cyclic loading", Proceedings of the VIII

E.C.S.M.F.E., Helsinki.

ooOoo

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 183: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 167 -

A N N E X E S

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 184: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 185: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 168 -

L'ORGANIGRAMME

Le programme de calcul est écrit en langage Fortran sur

l'ordinateur "Le Vax" de l'E.N.P.C.

Après initialisation on opère par pas de-Y(p ). Le traitement

incrémental consiste :

- à calculer les déformations à partir de l'équation de

compatibilité en considérant dev = o, soit :

de + de „ = de = o r 6 v

k Y = —Ô -^ condition aux limites : k = Y (p ) . r (1)

¿ ** o o P AX \/Tk

e = 71 =\r YOU ** ~~ (2)

pi

- à chaque rayon, on calcule le rayon à l'état déformé :

p = p. + AX(p)

et la valeur correspondant à la distorsion Y(P)

- à chaque rayon, on calcule l'état des contraintes effectives

en considérant la loi de comportement, soit :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 186: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 169 -

fonction de chargerai a ; y) =—r - h(y) = o

ou h(Y) = a + b-

(3)

fonction d'écoulement : ri dcvP

dyT n(q/p") (4)

P e où : de = d e - d e v V v

dy = dy _ dy^

équations d'élasticité

1 - 2 v' dee = 3 dp'

e _ d Toct (5)

- à chaque rayon, on calcule la pression interstitielle Au(û)

à partir de l'équation de l'équilibre :

d(Au) dor 1 - n • (6)

dr dr

avec la condition aux limites : dar = da'r + d(Au) = o

Les résultats sont donnés sous forme numérique et comprennent

pour chaque incrément de y(P )

- variation du rayon P

- état dor. contraintes "„(,,) et a ( () )

- pression interstitielle Au(p)

- chemins des contraintes effectives (q ; p') et totales (q ;p)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 187: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 170 -

ORGANIGRAMME - TRAITEMENT INCREMENTAL

Read Input Parameters

\f

1 Define Node Locations

^

Apply A7 at cavity face;? = i.+ ±7

JL Calculate k; k= r y (Eqn 1)

For r(I)= rQ to R

M. Calculate new radius; r(I}=r(I)+ Ar; *r=J3k/r(I) (Eqn 2)

_J_ Calculate 7(1}= k/r(I) T

Calculate q/p'= 7(I)/(a + b>(I); (Eqn 3)

Calculate JJ= g(q/p') ; (Eqns 4a or 4b)

1 For *p = p, to p2

^ = (l-2v)/G-( P'/TJ) + A T / ( 2 G ) ; (Eqn 5) No!

*y converqed? yes | q=p'" f (7) ; '^n

r=q+'p'

r ( I ) > R r(I )<= R

For r ( I ) = R to r

Solve for a using f i n i t e differance method; ( Eqn 6)

J , r ( I )< r f

For r ( I ) = rQ to R <r-

u ( 0 = or-o'r ; o¿ = p' -q ; aQ= O¿ + * u

Pr in t Results

Stop 7 > 7 f

7<=7,

r ( I )>=r

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 188: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

O R G A N I G R A M M E

DONNEES

ro • R -

Po " E -

9 -

4» -

y

AY -

Yi " Yf ' N -

A(%) -

Rayon interne

Rayon extérieur

Pression de confinement

Module d'élasticité

Coefficient de Poisson

Angle de frottement interne

Module initial de la courbe n(q/p')

Incrément de la distorsion à r =

Distorsion initiale à r = r 0 Distorsion finale à r = r

0 Nombre d'éléments

Tolérance de convergence

-

= r 0

Traitement incrémental par pas de Y ( P 0 )

I SORTI

- Pour chaque incrément de

- Variation du rayon - p

- Etat des contraintes a A

- Pression interstitielle

- Chemins des contraintes et totales (q;p)

Y(P0) :

P) i °r(p)

- Au(p)

effectives (q;p')

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 189: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 172 -

TROISIEME PARTIE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 190: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 191: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 173 -

3ème PARTIE

ANALYSE EN CONTRAINTES EFFECTIVES

DE L'ESSAI D'EXPANSION NON DRAINEE DANS UN SOL FIN SATURE

I. INTRODUCTION

La deuxième partie de cette recherche a montré que l'analyse en

contraintes effectives du comportement d'un sol fin saturé lors d'un

essai d'expansion non drainée doit permettre de déterminer les carac

téristiques mécaniques du squelette du sol, à savoir sa compressibili-

té, ses caractéristiques effectives de résistance au cisaillement et

ses propriétés de contractance et/ou de dilatance.

Une telle analyse nécessite l'élaboration d'une modélisa

tion rationnelle du comportement complexe du sol, capable de repré

senter de façon incrémentale toute l'histoire de la sollicitation

et facilement utilisable pour l'interprétation d'essais in-situ. Ce

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 192: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 174 -

domaine a fait ces trente dernières années l'objet de nombreuses recher

ches portant essentiellement sur le développement de modèles élasto-

plastiques, de plus en plus généraux, et sur la mise au point d'algo

rithmes de résolution spécifiques pour un certain nombre de problèmes

concrets. Une synthèse critique de l'état des connaissances sur l'uti

lisation des divers modèles élasto-plastiques a été récemment préparée

par BARBAS et FRANK (1982). Pour les sols fins, on utilise généralement

les modèles élasto-plastiques écrouissables du type Cam Clay prenant

pour paramètre d'écrouissage la déformation volumique (ou l'indice

des vides). Pour simuler des phénomènes visqueux, on peut considérer

des modèles visco-plastiques, voir visco-élasto-plastiques. Dans le

cadre de cette étude, le modèle de Cam Clay a été utilisé par le

LCPC (NAHRA, 1985) pour simuler les essais d'expansion au pressiomè-

tre autoforeur et au cylindre creux.

Cependant, les résultats expérimentaux, présentés dans la

deuxième partie de ce rapport, nous ont conduit à considérer également

une deuxième modélisation, relativement simple, considérant le sol

comme un matériau élasto-plastique écrouissable à loi d'écoulement

non associée prenant pour paramètre d'écrouissage la distorsion - y.

Cette modélisation développée par GUERMAZI pour étudier le comporte

ment du sol en distorsion sur des chemins de contraintes irrotation

nels correspondant à un essai triaxial de révolution, drainé ou non

drainé a été utilisée par BEECH et JURAN (1984) pour étudier la ré

ponse du sol lors d'une expansion de cavité cylindrique au pressio-

mètre ou au cylindre creux. Dans le cadre de cette recherche, cette

modélisation est utilisée principalement pour évaluer l'effet de la

contractanco plastique du sol sur sa réponse à une sollicitation

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 193: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 175 -

"pressiométrique" et pour une analyse plus approfondie des divers phé

nomènes mis en évidence par les essais d'expansion au cylindre creux.

L'utilisation de cette modélisation a nécessité la mise au point d'un

programme de calculs en différences finies (BEECH et JURAN, 1984).

On montre ci-après les résultats principaux obtenus par BEECH

et JURAN (1984) en comparant les résultats de calcul avec les résultats

expérimentaux d'essais d'expansion au cylindre creux et d'essais pres-

siométriques avec mesure ae surpressions interstitielles sur le site àe

CRAN. On présente successivement :

- les hypothèses de modélisation ;

- étude théorique du comportement d'un sol fin saturé lors

d'un essai d'expansion non drainée au cylindre creux et comparaison

avec les résultats expérimentaux ;

- application concrète pour l'interprétation des essais pres-

siomètriques avec mesures des pressions interstitielles à Cran.

II. HYPOTHESES DE MODELISATION

On considère le sol comme un matériau homogène, isotrope

élasto-plastique écrouissable à loi d'écoulement non associée.

On suppose que 1'écrouissage est isotrope et on prend pour

paramètre d"écrouissage la distorsion définie par :

= — 2 [U 1 * e 2 ) 2 + (e2 - e 3 ) 2 + (E3 - e1,2J

1/2

où : t., e_, e_ sont respectivement les déformations principales

avec e1 ^ e _ ^e

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 194: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 176 -

On admet une fonction de charge ayant un critère d'états

limites correspondant au critère de Mohr-Coulomb à domaine d'élas

ticité ouvert. Ce critère peut s'écrire sous la forme :

q - q0(Y> f i a ; y ) = h (y) = 0 (1)

P'

où : £ est le tenseur des contraintes -;

q est la contrainte déviatorique définie par ;

°1 - °3 q = avec o et o, contraintes principales majeure et

mineure ;

p' est la contrainte effective moyenne définie par :

a\ + o%

P = 2

On admet que la contractance et/ou la dilatance plastique

du matériau au cours de sa distorsion est fonction unique de l'état

des contraintes effectives, caractérisé par le rapport q/p', soit :

d ev P

n = = n(q/p") {2)

dYP

où : de P et dy sont respectivement les incréments de déformation

volumique permanente et de la distorsion permanente ;

n dénote un paramètre de compressibilité (contractance et/ou di

latance) plastique.

Cette fonction régit l'écoulement plastique du matériau,

Elle est déterminée à partir d'un essai de compression triaxiale

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 195: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 177 -

drainée avec mesure de la variation volumique du sol. Elle permet de

définir pour chaque état des contraintes la direction du tenseur in

crément de déformations plastiques deP correspondante. En admettant

la coincidence des axes principaux des contraintes et des déformations,

on peut déterminer ainsi dans l'espace des contraintes une surface

d'écoulement plastique g (CJ) non associée. Les composantes du tenseur

déformation plastique peuvent s'écrire sous la forme :

dE?. = dX (3) ^ do..

Dans les sols contractants (sable lâche, sol fin normalement

consolidé) à cohésion interne nulle (q (Y) = o) on admet pour h(Y)

une fonction hyperbolique telle que :

Y h (y) = (4a)

a + bY

La fonction de charge peut alors s'écrire sous la forme :

Y f (a ; Y) = q/p' - = o (4b)

a+ bY

Sur les Figures 1 et 2, on présente schématiquement le

comportement d'un sol contractant au cours d'un essai de compression

triaxiale drainée en supposant que les propriétés élastiques linéaires

du matériau ne soient pas modifiées par la déformation plastique et

soient les mêmes en charge et en décharge. Le module tangent initial

à l'origine de la courbe q/p' = M Y ) / correspondant à un comportement

élastique du matériau, est égale à :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 196: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 178 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 197: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 179 -

d(q/p') — (4c)

dy J y=o a o

où : a ' est la contrainte isotrope de consolidation appliquée au

sol avant son cisaillement ;

G est le module au cisaillement.

Aux grandes déformations, le sol atteint l'état critique

d'écoulement à volume constant, caractérisé par l'angle de frottement

interne à l'état critique - $ , soit :

1

<<3/P'> Y => » = - = sin* c v <4d>

La mesure de la variation volumique du sol au cours de

l'essai permet une détermination expérimentale du coefficient de

Poisson v et du paramètre de compressibilité (contractance) plas

tique - n. Ce dernier peut être calculé à partir de l'équation :

de P devP dev - dev

n = — — = = (5) dy dy dy - dy

où : de y et de sont respectivement l'incrément déformation volu-v v c

mique permanente et l'incrément déformation volumique élastique ;

P e dyr et dy sont respectivement l'incrément distorsion permanente et l'incrément distorsion élastique.

Pour l'essai de compression triaxiale drainée, à contrainte

de confinement radiale constante, on a :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 198: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 180 -

de' 1 - 2v

E'

1 - 2v 3 do

oct 2 dq

dy = - dq G

1 d°'oct = - (dai + d 02 + da3>

cela conduit à :

deP de - de e

n = dyP dy - dy

de 2 ( 1 - 2 v ' ) V

dy E'

1 dq

G dY

dq

dy (6)

Pour faciliter les calculs on procède par lissage des

courbes expérimentales e = e (y) et q = q(y) en les assimilant à

des hyperboles. La fonction n (q/p1) ainsi déterminée pour un sol

contractant est présentée schématiquement sur la Figure 1c.

Pour définir analytiquement cette fonction on considère

soit une fonction linéaire, soit une fonction hyperbolique, soit en

core une fonction analogue à celle proposée par NOVA et WOOD (1979)

comprenant un domaine linéaire ( c v ^ q/p' < sin<J>_ )et une hyperbol« 2 c v

qui tend vers l'infini lorsque le rapport des contraintes q/p' tend

vers zero ; la transition étant obtenue pour : q/p' = -x sin<fr

Ces trois fonctions ont comme paramètre caractéristique le module u

défini par :

d(q/p')

dn q/p' = sinij) cv

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 199: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 181 -

Ainsi, pour un sol contractant, normalement consolidé, le

modèle considéré nécessite la détermination expérimentale de 4 carac

téristiques qui peuvent être obtenues à partir des essais "classiques"

de compression triaxiale, soit :

G/a ' ; v ; 4> et p, ' o cv

Pour les sols dilatants (sable dense) dont le comportement

est illustré schématiquement sur les Figures 1 et 2 on observe ex

périmentalement un écrouissage positif jusqu'à une valeur maximale

du rapport (q/p'lU-Jc correspondant à sin <J> (<(> étant l'angle de frot

tement interne du sol), suivi d'un ramollissement (écrouissage néga

tif) pour atteindre aux grandes déformations l'état critique de dis

torsion à volume constant, caractérisé par l'angle - $ . Pour tenir cv

compte de ce comportement, on admet pour h (y) une fonction de la for

me :

Y (Y- a)

M Y ) = sin* ~ (7) C V (Y + b)

où les paramètres a et b sont définis en considérant :

dlq/p') G - à l'origine - pour : Y = o on a : =

dY o o '

d ( q / p ' ) - au p i c - pour q / p ' = sin<f> on a : = o

dY

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 200: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 182 -

On obtient

2 2 G a = - 4 sin $. 1 /(siniji . — )

o0

2 b = 2 sin 4> . l(o /G)

sin<(.cv [ 1 = 1+ \ /1 -

sin<)>

Le module tangent initial à l'origine de la courbe

q/p' = h(y) est choisi de façon à obtenir un bon accord entre les

valeurs théorique et expérimentale de la distorsion au pic yf, à

savoir que la valeur théorique Yf e s t égale à :

ab (8]

* 2b + a

La fonction de charge peut donc s'écrire sous la forme :

Y(Y - a) f<£ ;Y) = q/P' - sin nv • ~ = o (9)

C V (Y + b ) 2

En effet, le comportement du sable dense, à densité rela

tive donnée, lors d'un essai à l'appareil triaxial dépend de la con

trainte de confinement appliquée. Comme il a été montré par plusieurs

chercheurs (HABIB et LUONG, 1978, LEE, 1965) l'augmentation de la con

trainte de confinement conduit à une diminution de la dilatance asso

ciée à une décroissance de la valeur du rapport (q/p'^-jc e t I e sable

devient contractant sous fortes pressions de confinement (o_ -5000 kPa).

Les caractéristiques du sol définissant la fonction de charge considérée

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 201: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 183 -

se trouvent ainsi dépendant de l'état des contraintes actuel appliqué

sur le sol. Cela conduit, par simplification, à considérer pour ces

caractéristiques des valeurs représentatives par intervalle des con

traintes moyennes. On remarque que la fonction de charge considérée

permet un passage continu du comportement dilatant au comportement

contractant et pour a =-b on retrouve l'équation 4b comme cas parti

culier de l'équation 3. Par ailleurs, on note qu'il est communément

admis en mécanique des sols que pour l'intervalle des contraintes

rencontrées dans la pratique, les caractéristiques du sable dense,

à densité relative donnée, peuvent être considérées comme intrinsè

ques .

La mesure de la variation volumique du sol permet, en uti

lisant la procédure citée précédemment pour le cas du sol contractant

(équations 5 et 6), une détermination expérimentale de la variation

de la valeur du paramètre de compressibilité (contractance ou dila-

tance) plastique au cours de l'essai. La courbe représentative est

illustrée sur la Figure 3. Pour définir analytiquement cette fonc

tion on peut considérer soit une fonction linéaire, soit une fonctior.

hyperbolique, soit encore une fonction analogue à celle proposée par

NOVA et WOOD (1979). Cette fonction est caractérisée par le module

initial :

U = d(q/p')

dn Jq/p' = sini}>

et par la valeur du coefficient de compressibilité plastique - n m i n

atteint au pic de la courbe q/p1 = h(y).

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 202: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 184 -

On remarque que la valeur n m i n peut être déterminée expé

rimentalement à partir de la courbe de variation de volume e (y). En

effet cette valeur correspond à la pente de cette courbe à son point

d'inflexion localisé au pic de la courbe q/p' = h(y).

La fonction n(q/p') ainsi déterminée correspond au compor

tement du sol 'avant le pic ( y< Y f ) • Pour caractériser le comportement

après pic à écrouissage négatif, on considère une fonction linéaire

illustrée sur la Figure 1c ayant comme points caractéristiques

. min n ; sin <t> ) et ( n= o ; sin <t> ) . Comme il a été noté précédemment

les valeurs des caractéristiques définissant la fonction n(q/p') dé

pendent de la contrainte de confinement appliquée et ne sont considé

rées représentatives que pour un intervalle donné des contraintes mo

yennes. Lorsqu'on augmente la contrainte de confinement la courbe

n(q/p') se rapproche de celle obtenue pour le sol à l'état contrac

tant. Cependant pour les calculs et pour l'intervalle des contraintes

considérées on admet que ces caractéristiques restent intrinsèques et

ne dépendent que de la densité relative initiale du sable.

Ainsi pour un sol dilatant le modèle considéré nécessite

la détermination expérimentale de 6 caractéristiques qui peuvent être

obtenues à partir des essais "classiques" de compression triaxiale drainée

à savoir :

G . , . min r ; v ; <(> ; <j> ; u et r\

°o C

Ayant défini la relation contrainte-dilatance n (q/p1) ré

gissant l'écoulement plastique on peut déterminer le potentiel

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 203: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 135 -

plastique dont la projection dans le plan (q ; p1) est la courbe

g(q ; p') telle que pour chacun de ses points :

dq devP 110) dp« dyP

En combinant les équations (2) et (10) on peut donc défi

nir la fonction g(q ; p') ; ainsi en admettant par exemple que la

fonction n(q/p') soit linéaire on obtient :

dq - n = dp^ =- [q/P" - sin *cvj dp-

et après intégration :

p ' sin _ cv

1 - H

1 - u

1 - u I 1 ~~v~ ' Uug] 411â)

a où : p est la valeur de la contrainte moyenne p' quand —- = s i n «

^ug p cv

La fonction potentiel plastique ainsi définie est illustrée

schématiquement sur la Figure 4. On remarque qu'en considérant une

fonction Mq/p') linéaire on obtient pour une compression isotrope

des déformations de cisaillement permanentes mettant en évidence

une faiblesse du potentiel plastique considéré. Cette faiblesse est

due à la difficulté d'évaluer correctement les valeurs expérimenta

les de n pour de faibles rapports de contraintes. En admettant

pour n(q/p') une fonction hyperbolique la valeur den tend vers l'infini

lorsque le rapport des contraintes (q/p') et la distorsion y corres

pondante tendent vers zero. Comme il est illustré par les résultats

présentés ci-après cette hypothèse d'une fonction n(q/p') hyperbo

lique analogue à celle proposée par NOVA et WOOD permet d'améliorer

considérablement la modélisation du comportement du sol.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 204: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 186 -

vl'r ore tgtsintf^)

P'.SIS id** 2

Surfoce de chorge _F{q1p /)E0 = q/p ' .s in $ M r O

Potentiel plostique g(q¿p)=0 défini par :

n = n(q/p') = dej /dí*

Fig. 4 -- Définition de la fonction potentiel plastique

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 205: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 187 -

iPierre poreuse

Pierre poreuse

Echantillon annulaire

Contre pression S Capteurs de pression J interstitielle

Fig. 5 - Coupe schématique du cylindre creux

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 206: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 188 -

Le potentiel plastique a alors pour équation :

• 2A 2 sin $cv

g(q ; p' ) = q -4u

1 2 Pc - P o (IIb)

où : p est la valeur de la pression isotrope atteinte pour q = o. La c

surface du "potentiel plastique corrigé" ainsi défini (NOVA et

WOOD, 1979) est orthogonale à l'axe de p' dans le plan (q ; p')

et par conséquent, pour un chemin de contraintes isotrope (conso

lidation) la déformation de cisaillement est nulle.

On présente ci-dessous :

- application du modèle pour l'interprétation de l'essai

d'expansion non drainée au cylindre creux ;

- analyse des résultats d'essais d'expansion non drainée

au cylindre creux et comparaison de la théorie à l'expérience ;

- effet de la géométrie et des conditions aux limites de

l'échantillon sur les courbes d'expansion.

III - APPLICATION DU MODELE POUR L'INTERPRETATION DE L'ESSAI D'EX

PANSION NON DRAINEE AU CYLINDRE CREUX

Les Figures 5 et 6 présentent respectivement une coupe schémati

que du cylindre creux et exemples des courbes d'expansion o (Ar/r )

et de surpressions interstitielles mesurées.

La résolution du problème consiste à déterminer pour les

conditions aux limites considérées (soit : déformation verticale plane

et contrainte de confinement radiale constante au bord de l'échantil

lon o (p = R) = p ) l'évolution des contraintes principales a (p)

o (p) a_(p) (où : o (p) ; o (p) et o^lp) sont respectivement les

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 207: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 189 -

oc-P0 ,Au

(kPo)

Fig. 6 - Exemple des courbes d'expansion o (AV/Vo) et Au(AV/Vo)

mesurées au cylindre creux

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 208: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 190 -

contraintes radiale, verticale et orthoradiale au rayon p) et de la

surpression interstitielle Au(p) générée par l'expansion non drainée

(de = o) en fonction de la pression de cavité appliquée o (ou du

déplacement imposé au bord de la cavité - AX ).

Pour cela on considère :

- l'équation de compatibilité

e = e„ + r r 6

de.

dr (1

ou sous forme incrémentale

dUe^.) A e = Ae. + r-r •" dr

- les conditions de l'essai à volume constant (de = o)

et à déformation verticale plane (de = o), on en déduit :

e + e = o e r ou : de . + de = o.

en combinant les équations (19) et (20) et en intégrant on obtient 1

déformations :

ee = - er -2 et Y =

ou de = - de = — etdy =

V v

de,

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 209: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 191 -

où : la constante k est déterminée à partir de la condition au bord

de la cavité, soit :

d(AX_) k dEQ(r ) = — = ; d'où : K = d(AX ).r (22)

6 o 2 o o

o o

Les déformations sont ainsi parfaitement définies.

- les relations de comportement prises en compte par le

modèle, à savoir :

. la fonction de charge équation (4b)

. la relation contrainte-dilatance équation (2)

. les équations d'élasticité

pour le chemin des contraintes étudié les équations d'élas

ticité peuvent s'écrire :

de 1

dT. ' - v«(do ' + do!) •dr r "

notons que : de„p = o on a donc : de„ = de„ = o

et par conséquent : do ' = v ' (do ' + dc^' )

de e

v

dy

1 - 2v'

i

E

1 - 2v'

G

dToct

2G

[d„;

dp'

+ do „ ' + do, •l 1 - 2v'

E' (1 + v') . 2 dp' \ . . (23)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 210: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 192 -

1/2 r T 1/2 l *> o •) l

où : T oc t = 3q2 + (1 - 2v')2 p'2 = p' 3h2(Y) + (1 - 2v•)

2

En combinant les équations (23) et (2) on obtient la

relation incrémentale :

1 - 2J* 1 dy = dp' + — dT

rir,4- ; où : n = n(q/p' ) (24) Gn 2G O C C

L'équation 4b peut s'écrire également sous la forme incré

mentale : dq = h (y) • dp' + p! . d h (y)] (25)

Ces deux relations incrémentales permettent de déterminer

l'état des contraintes effectives.

- l'équation d'équilibre à l'état déformé :

dOy Or - On _ dOr . 2q _ ._-.

L + _= E = 0 ou : —*• + - 1 = o (26) dp p dp P

avec la condition aux limites de l'échantillon (a (R) = p )permet de r o

déterminer les contraintes totales.

- la surpression interstitielle est alors donnée par

u = o - a' où : a' = q + p' (27) r r r ^ c

L'algorithme de résolution suit les démarches suivantes :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 211: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 193 -

- pour chaque incrément du déplacement du bord de la cavi

té d ( AX ) ,on calcule les incréments des déformations de (r) ; dtL.(r) o r ^

et de la distorsion correspondante dï(r) et on réétablit le maillage

à l'état déformé ;

- pour la distorsion atteinte à l'état déformé on calcule

les valeurs de la fonction h (y)/ du rapport des contraintes (q/p1)

correspondant et du paramètre de compressibllité plastique n(q/p') à

chaque rayon ;

- les incréments des contraintes (dp* et dp) sont alors cal

culés à chaque rayon en utilisant les équations (24) et (25);

- la surpression interstitielle Au(p) est calculée à partir

des équations (26) et (27).

La résolution numérique par processus incrémental a nécessité

la mise au point d'un programme de calcul en différences finies dont

l'organigramme est donnée en annexe. On remarque que le programme peut

simuler soit un essai d'expansion à pression de cavité o contrôlée soit

encore un essai d'expansion à déplacement AX contrôlé.

Stabilité et convergence de la résolution numérique - la résolution nu

mérique nécessite la définition de trois paramètres : nombre d'éléments

constituant le maillage : N, l'incrément de la distorsion - Ay et la

tolérance de convergence - A(%) entre la distorsion imposée et celle

calculée. Les Figures 7 et 8 montrent l'effet du paramètre Ay sur les

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 212: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 194 -

¿itf.O'Ol

<re-* - / > .

Fig. 7 - Effet du pas Ay sur la courbe d'expansion Ao = f(£V/Vo)

1.»

Fig. 8 - Effet du pas Ly sur l'évolution des surpressions interstitielles

An = a (AV/Vo)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 213: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- i y b -

courbes d'expansion Ac = f(AV /V ) - (Fig. 7) et des surpressions in-r r e o

terstitielles Au = f(AV/V ) - (Fig. 8). Les Figures 9 et 10 montrent

l'effet du paramètre N sur ces mêmes courbes. Cette étude est effectuée

pour un sol ayant les caractéristiques suivantes :

E' = 15600 kPa ; v' = 0.33 ; p =150 kPa ; * = 33° ;

et en considérant pour n(q/p') une fonction analogue à celle proposée

par NOVA et WOOD (1979) (y = 2).

On note que l'effet du paramètre A(%) est pratiquement négli

geable lorsque sa valeur est inférieure à 0.5 %. On remarque que pour

N = 40 la convergence est satisfaisante en particulier en comparant les

courbes obtenues pour N = 40 et N = 20. En comparant les courbes pré

sentées sur les Figures 7 et 8, on remarque qu'en variant le paramètre Ay,

à nombre d'éléments constant (N = 40), on obtient une convergence sa

tisfaisante (< 5 %) pour Ay = 0.0025.

Cette étude de la convergence de la résolution numérique a

conduit à adopter pour les calculs : N = 40 ; Ay = 0.0025 et A(%) < 0.5%.

La Figure 11 montre une comparaison de la fonction de charge considérée

(fonction donnée - h(y)) à l'évolution du rapport q/p' en fonction de

la distorsion y, au bord de la cavité (p = p ), calculée pour un sol

ayant les caractéristiques citées ci-dessus. Cette comparaison confir

me la fiabilité de la résolution numérique- les résultats des calculs

étant identiques a ]a fonction donnée.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 214: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 196 -

<rt ~P«

fig. 9 -

O- f

1 9. 3 i ¿ 6 7- * 3 ?o

Effet du paramètre N sur la courbe d'expansion Aor = f(AV/Vo)

¿ o

7« ¿Uc

O.2.

Fig.. 10 - Effet du paramètre N sur l'évolution des surpressions intersti

tielles Au = a(AV/Voï

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 215: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 197 -

~*»'l &*

I/?' o.r

o.V -

Ô-*

o.¿

0-1

0

9 3 70

* 7 „

Fig. 11 - Vérification de la résolution numérique - Comparaison de la

fonction h(y) donnée à celle déduite du rapport des contraintes (q/p')

calculé au bord de la cavité (p=p )

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 216: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 217: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 198 -

IV.3. - ANALYSE DES RESULTATS D'ESSAIS D'EXPANSION NON DRAINEE AU

CYLINDRE CREUX - COMPARAISON DE LA THEORIE A L'EXPERIENCE

Présentation - Caractéristiques du sol étudié

Le sol utilisé dans le cadre de cette étude est le Limon

de Jossigny dont les caractéristiques sont données dans un premier

rapport. Les essais triaxiaux effectués sur des échantillons recons

titués en Laboratoire ont permis une détermination expérimentale

de la fonction de charge f(£ ; y) et de la fonction contrainte-con-

tractance plastique Ti(q/p') du sol. Les résultats principaux sont

présentés sur les Figures 12 et 13.

La Figure 12 présente les résultats de deux essais de com

pression triaxiale, consolidés, non drainés à contrainte de confine

ment latérale constante égale à la contrainte de consolidation iso

trope de l'essai a' • Ces 2 essais ont été effectués respectivement

à o' = 150 kPa (essai - ND3) et 300 kPa (essai ND - 9) à une vitesse

de déplacement axial du piston constante de 30 (¿/min avec mesure de la

pression interstitielle. On remarque que les chemins des contraintes

effectives parcourus par le sol lors de ces essais, présentés dans le

plan (q ; p 1), sont pratiquement homothétiques et conduisent à une

droite intrinsèque définie par un angle de frottement interne de <)> = 330

et une cohésion nulle c = 0 . On présente également dans ce plan les

te courbes d'isodistorsion ( y = c ). On note que ces courbes peuvent

être assimilées à des droites passant par l'origine dont la pente

augmente avec la distorsion suivant la fonction de charge considérée,

soit (eq. 4) :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 218: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 199 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 219: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- ¿ u u —

O t

< * — Ï — T fi(X)

f ig,«)«

J-.40 0

q P'*

1 b

Ï cube

.tin^cv

Ï

o Fig. I3a

10 15 20 (%)

Détermination expérimentale de la fonction de charge f(o ; y)

du limon de Jossigny

à D 2 _ (T0 r 250 tf'o

* 03 . Ob'=200 hPo ,

• ND3 _ O¿'=150 kPo

o ND9 _ Ob' : 300 kPo

Essois Droinet

Estais Non Dro'mts

'ctVp

— i —

1.0

Fig. 13b - Variation du paramètre de compressibilité plastique au cours

d'essais de compression triaxiale drainés et non drainés .

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 220: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 201 -

f(£ ; Y) = q/p* - h(y) = O

En admettant la coïncidence des axes principaux des con

traintes et d'incréments déformations plastiques,on présente dans le

plan (dyp ; de ") l'évolution du paramètre de compressibilité (con-

tractance) plastique n au cours de ces deux essais. Comme il est il

lustré sur la Figure 12,ce paramètre définit pour chaque état des con

traintes la direction du tenseur incrément de déformation plastique

dep correspondant. Sa valeur est déterminée à partir de 1'équation(5).

Notons que pour le cas d'un essai traxial non drainé, cette

équation peut s'écrire sous la forme :

dq 3 d(Au) d£vP 1 - 2v' dV " ~d7~ (28)

dyP E 1 _ 1 dq G dY

Pour déterminer les caractéristiques du sol à introduire

dans le modèle développé, on présente sur la Figure 13 les résultats

obtenus à partir des essais triaxiaux drainés avec mesure de la dé

formation volumique du sol ainsi qu'à partir des essais triaxiaux

non drainés avec mesure de la pression interstitielle dans les plans

(q/p' ; y) et (q/p* ; n). On constate que dans le plan (q/p' ; Y) on

peut considérer une courbe représentative hyperbolique (eq. 4b) ayant

les caractéristiques suivantes :

1 G 1 - - -r—r £ 40 ; * ' = 33° ; r- = sin ó = 0,53 a O Q CV b cv

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 221: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 202 -

Cependant, comme il est illustré sur la Figure 12, les che

mins des contraintes effectives ne sont pas asympthotiques à la surface

de rupture. En effet, ces chemins atteignent cette surface pour une

distorsion y égale à environ 8 %. Comme le montre la Figure 13, à cette

distorsion la fonction h (-y) atteint pratiquement sa valeur maximale,

soit :

h(yf = 8 %) = (q/p')f = sin *cv

Il en résulte que la fonction de charge considérée (eq.4b)

correspond à un cas particulier pour lequel la valeur de y, est sup

posée infinie. Elle conduit généralement à sousestimer la contrainte

déviatorique q nécessaire pour provoquer une distorsion y donnée. Pour

en tenir compte lors de l'interprétation des essais on admet qu'aux

grandes déformations (y >yf) le sol a un comportement parfaitement

plastique et à y = yf la fonction h(y) atteint donc un palier tel que

h(yf) = sin <f> . De plus on admet que la distorsion yf, pour laquelle

le sol atteint l'état d'écoulement parfaitement plastique, est une ca

ractéristique intrinsèque et donc indépendante de l'histoire de solli

citation. Ces hypothèses conduisent à considérer une fonction h(y) mo

difiée que l'on notera h* (y) telle que :

pour

ou

pour :

y < yf : h* (y)

1 a

G * 1 :—r et —

a + b*y

1

sin <J>

y > y : h*(y) = sm

cv

cv

> (29)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 222: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 203 -

La fonction h*(y) ainsi définie est illustrée sur la

Figure 13a. On remarque qu'elle permet une meilleure interprétation

des résultats expérimentaux.

En considérant l'hypothèse d'un comportement élasto-plastique

à Y < y- et d'un écoulement parfaitement plastique aux grandes déforma

tions pour Y =Y f/ l'analyse de l'essai d'expansion non drainée au cylin

dre creux s'effectue de la manière suivante :

- Pour chaque incrément du déplacement au bord de la cavité

d(AX ) on calcule à partir de l'équation de compatibilité (équation 19)

en considérant les conditions de l'essai à volume constant (de = 0)

et à déformation verticale plane (de =0) (équation 20),les incréments

des déformations de (r) ; de.(r) et de la distorsion correspondante r o

dY (r) et on réétablit le maillage à l'état déformé.

- Lorsque la distorsion au bord de la cavité atteint et dé

passe la valeur Yf une zone de plasticité confinée se propage autour

de la cavité et la frontière de cette zone correspond au rayon (V pour

lequel on obtient Y = Yf« Ce rayon a. sépare donc une zone ( n. < p< p_)

où le sol a un comportement élasto-plastique d'une zone de plasticité

confinée au voisinage de la cavité (p 4- p4 p ¿) où le sol atteint un

état parfaitement plastique.

- Dans la zone de comportement élasto-plastique, les calculs

sont effectués suivant l'algorithme de résolution défini précédemment

(Iv - 2) et donnent l'état des contraintes totales et effectives à la

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 223: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 204 -

frontière p = pf ainsi que les surpressions interstitielles Au(pf) en

ce point.

- Dans la zone de plasticité confinée la résistance du so

au cisaillement est entièrement mobilisée et l'état des contraintes

effectives est donc invariable, soit :

q(p) = q(pf) = qf

p' (P) = q /h*(Yf) = p' (Pf)

On remarque que cette solution vérifie la condition d'un

écoulement plastique à déformation volumique nulle (pour : y = Y- on

a : h* (y) = sin <(> et n = 0) .

L'équation d'équilibre peut alors s'écrire sous la forme

dor(p) 2qf = 0

dp

dont la solution est

ar(p) = Pf + qf l n ( — V

où : pf est la pression du fluage au rayon p =pf,soit

Pf = or(pf)

La pression de cavité est donc donnée par :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 224: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 205 -

ac = °r(po) = ^ " f * + *f l n ( j r ) (33) o

La surpression interstitielle dans la zone de plasticité

confinée est donnée par :

Au(p) = or(p) - or'(p) = Au(Pf) + qf In ( — J (34) P

La Figure 13b montre les courbes contrainte-contractance

plastique n(q/p') déterminées expérimentalement à partir des essais

triaxiaux, drainés et non drainés, effectués à différentes contraintes

de consolidation o ' (équations 5 et 28). Les courbes expérimentales

sont comparées à des courbes théoriques calculées en considérant res

pectivement :

- Une fonction n(q/p') linéaire à n = 2 ayant pour équa

tion :

n = l [sin *cv - q/p] (35)

- Une fonct ion n(q /p ' ) hyperbolique à u = 2, ayant pour

équat ion

sin <{> =- sin <(> - q/p' .,,. Y c v * cv ^ c (36)

n q/p'

- Une fonction analogue à celle proposée par NOVA et WOOD

(1979) comprenant une droite tangente à q/p' = -~ sin <|> à une hyper

bole, soit :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 225: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 206 -

sin 4>cv pour : ¿ q/p' i sin<J> c v ;

sin 4>cv pour : 0 ¿ q/p1 ~

2

Conune il a été noté dans le premier rapport, la fonction

n (q/P') dépend du chemin des contraintes effectives parcouru par le

sol au cours de sa distorsion. Les courbes expérimentales ri (q/p') pour

les chemins des contraintes étudiés sont incluses dans un faisceau

ayant pour borne supérieure les courbes obtenues à partir d'essais

triaxiaux drainés et pour borne inférieure celles obtenues à partir

d'essais triaxiaux non drainés. Cependant, ce faisceau peut être ca

ractérisé par une courbe représentative d'équation analogue à celle

proposée par NOVA et WOOD (équation 37) ayant un module u à l'origine

dont la valeur est incluse dans un intervalle tel que : 1 < u < 2.

En s'appuyant sur ces résultats, on peut procéder à une

comparaison de la théorie à l'expérience.

Comparaison des résultats théoriques à l'expérience et aux résultats

obtenus à partir d'un modèle élastique parfaitement plastique

On présente une comparaison entre les courbes d'expansion

théoriques et expérimentales obtenues en analysant les résultats de

deux essais d'expansion non drainée au cylindre creux effectués à

pression de consolidation égale respectivement à p' = 150 kPa (essai-L-)

et p' = 200 kPa (essai-L,). Pour ces deux essais, le rayon initial de

u L sin<{> c v - q/p'

(37)

n = s i n <|>

4u

c v

q / p "

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 226: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 207 -

de la cavité est égale à r = 7 R = 1 cm (R étant le rayon initial

de l'échantillon). Les courbes d'expansion correspondent à la variation

de la pression de cavité (o - p ) et à celle des surpressions inters-c o r

titielles Au(r) mesurées respectivement à r = 16 mm et 30 mm en fonc

tion de la déformation volumique de la cavité (2g = AV /V ). ^ o C o

Afin d'évaluer l'effet des divers paramètres (forme de la

relation contrainte-contractance plastique, valeur du module u, valeur

de la distorsion y_) sur la réponse du sol à la sollicitation appliquée

les courbes théoriques sont calculées en considérant :

- la fonction de charge f(a ; y) déterminée expérimentalement

(Fig. 13) ; les caractéristiques du sol étant :

4 n ; (j, = 330 • -v = 0,33 (coefficient de Poisson)

o0 cv

- différentes valeurs de yf, soit yf = 4 %» 8 % et infinie.

- différentes hypothèses sur la fonction schématisant la

relation contrainte-contractance plastique, à savoir les trois défi

nitions données par les équations 35, 36 et 37, le module \i étant égal

à 2.

- différentes valeurs du module |i, soit p, = 1, 2 et 4, la

valeur de yf étant fixée à 8 % et la relation contrainte-contractance

plastique étant celle définie par l'équation 37.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 227: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 208 -

Par ailleurs, les courbes théoriques et les résultats expé

rimentaux sont comparés aux résultats obtenus à partir des calculs ef

fectués en considérant un modèle élastique-parfaitement plastique. La

solution dérivée en considérant ce modèle est développée dans le pre

mier rapport. On admet que le sol est un matériau isotrope, élastique-

parf aitement plastique, ayant le critère de plasticité de MOHR-COULOMB.

On considère une expansion non drainée à déformation verticale plane

avec les conditions aux limites de l'essai d'expansion au cylindre

creux, soit :

ar(po) = ac et o ^ ) = oR = P Q

En partant de ces hypothèses, on obtient pour la courbe d'ex

pansion l'équation suivante (voir le premier rapport) :

- Tant que le sol au bord de la cavité est à l'état élastique:

.2 o - p = G c o 1 - ^ s Ve.;*

(381

- Lorsque le sol au bord de la cavité atteint l'état d'écou

lement parfaitement plastique et la zone de plasticité confinée se

propage autour de la cavité :

H^@-( )-(: AVC/V0

°c - ? o = qf r -vq fy\p^2/-v-^r - Vq • i + AV C /V Ó (39)

La surpression interstitielle générée par l'expansion non

drainée est donnée par :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 228: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 209 -

- Tant que le sol e s t à l ' é t a t é l a s t i que : Pc2

A u ( p ) = _ . (o - p ) (40) R - po

- Lorsque le sol est à l'état plastique :

Au(p)= - « )2- -o2 qf (41)

où : p f l a f ron t i è r e de la zone p l a s t i q u e e s t donnée par

>£2 - ( H »o2 • ( -?)

^f o

et : qf est la résistance au cisaillement du sol dont la valeur est

donnée par le critère de MOHR-COULOMB. Pour le chemin des contraintes

effectives parcouru par le sol élastique-parfaitement plastique lors

de l'expansion non drainée au cylindre creux on obtient :

a. - p ' sin <t> ^f o cv

On remarque que cette valeur est considérablement supérieure

à celle de la cohésion non drainée du sol C déterminée à partir des

essais de révolution non drainée à l'appareil triaxial. L'écart entre

les valeurs de qf et C est dû au fait que la résistance au cisaille

ment du sol considéré (critère de MOHR-COULOMB) dépend du chemin des

contraintes effectives parcouru par ce sol au cours de l'essai. Le mo

dèle élastique-parfaitement plastique considéré conduit à sousestimer

considérablement les surpressions interstitielles générées par 1'expan

sion et par voie de conséquence à surestimer la résistance au cisaille

ment qf du sol.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 229: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 210 -

Comparaison des simulations théoriques aux résultats expérimentaux-

Essai - Lr

Effet de la fonction ri(q/p')

Sur la Figure 14a on compare la courbe d'expansion expéri

mentale obtenue pour l'essai L,- à des courbes théoriques calculées en

considérant les caractéristiques du sol (G/o ' ; <() ; v) citées

précédemment et les trois hypothèses schématisant la relation n(q/p')

définies par les équations 35, 36 et 37 (\Î = 2 et yf étant infinie).

On remarque que l'hypothèse d'une relation n(q/p') hyperbolique con

duit à sousestimer considérablement la résistance du sol à l'expansion.

L'hypothèse d'une relation n(q/p') analogue à celle proposée par NOVA

et WOOD conduit à des résultats qui sont proches de ceux obtenus en

considérant une relation n(q/p') linéaire. Elle semble être plus adé

quate pour décrire le comportement réel du sol au cours de l'essai.

Cependant, elle conduit également à sousestimer la résistance du sol

à l'expansion ; l'écart entre la théorie et l'expérience étant d'en

viron 33 %.

Sur les Figures 14b et 14c on compare les surpressions in

terstitielles mesurées respectivement à r = 16 mm et 30 mm au cours

de l'expansion aux valeurs théoriques calculées en considérant les

hypothèses citées ci-dessus. Cette comparaison confirme que l'hypo

thèse proposée par NOVA et WOOD semble être la plus adéquate pour

analyser la réponse du sol à l'expansion. L'hypothèse d'une relation

n(q/p')hyperbolique conduit à surestimer considérablement les surpres

sions interstitielles développées au voisinage de la cavité alors que

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 230: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 211 -

Fig. 14a - Effet de la fonction n(q/p') sur la courbe d'expansion-E s s a i L,

5 1

kP*,

â©o r

•%0O

jt/ACout

0

re.

<^//>ofc (NOVA e t WOOD)

200 r AfpcfJ'Jc

ÀU,.6

foo

Ayà^"*^

Fig. 14b - Effet de la fonction n(q/p') sur les surpressions interstitielles au voisinage de la cavité (r = 16 nun)-Essai L^

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 231: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

1<>'

S-o

O

Fig. 14c --S— o/

Vo ' • fff?t,?e l a onction n(q/p') sur les surpressions interst i t ie l les à r = 30 nun - Essai L_

2»o r

•fùO

Fiq. 1 d - Effet de la fonction Mq/p') sur la distribution des surpression? interstitielles dans l'échantillon - Essai Lc

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 232: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 213 -

zoo- r

M.

-700 -

-

-

0

[ 1 1 1

©

©

1 i

~ ~ ~ ~ ? ^

$ - 0

1 1 1

/ 2 ^ C 7- r •o

* y 0/

F 19- 1 5 a " Effet de la valeur de Y* sur la courbe d'expansion Essai L t

10*

0

O/Y

^ I I . .

«9 /

0 / /

/ / l i v '

t i l l

/lmA

U . _ L -J

Fig. 15b - Effet de la fonction Y, sur les surpressions intersti-t ipil es au voisin^np A? la cavité (r = 16 mm)-Essai Lr

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 233: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 214 -

l'hypothèse proposée par NOVA et WOOD conduit à une sousestimation

d'environ 25 % par rapport aux valeurs mesurées à r = 16 mm.

Sur la Figure 14d on présente les distributions des surpres

sions interstitielles calculées en considérant les hypothèses citées

ci-dessus. En comparant les valeurs théoriques et expérimentales on

remarque que la théorie semble surestimer le gradient des surpres

sions interstitielles au voisinage de la cavité. Par ailleurs, l'hy

pothèse d'une relation n(q/p') linéaire conduit à des valeurs négati

ves des surpressions interstitielles au sein de l'échantillon et cela

contrairement aux résultats expérimentaux. Cette contradiction entre

la théorie et l'expérience est essentiellement due au fait que comme

il est illustré sur la Figure 13 l'hypothèse d'une relation Ti(q/p') li

néaire consiste à sousestimer considérablement la contractance plas

tique du sol sous faibles niveaux de la contrainte déviatonique q et

du rapport des contraintes q/p' correspondant.

Effet de la valeur de yf

Sur les Figures 15 et 16 on présente l'effet de la distorsion

Yf sur la réponse du sol à l'expansion. Les courbes théoriques d'ex

pansion (Figure 15a) et des surpressions interstitielles (Figure 15b,

c et d) sont calculées en considérant les caractéristiques du sol

(G/o ' ; <t> ; v) citées précédemment, une relation n(q/p') définie

par l'hypothèse de NOVA et WOOD (équation 37) à module n = 2, et dif

férentes valeurs de yi( à savoir : yf = 4 %, 8 % et infinie.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 234: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 215 -

¿oO

So

©

O

F l9- 1 5 c " E f f e t de la fonction Yf sur les surpressions interstitielles

S r = 30 mm - Essai L«.

/ÙD -> r

ÛLL

AL

Vf)

so

-

-

/ %

**'

«

i « O

\\°

, ,

O

1 L _ _ ^ ^ ^ ^ f c = a i

* cA. 12, 15d - Effet de la fonction y. sur la distribution des surpressions

interstitielles dans l'échantillon - Essai Lr

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 235: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 216 -

En comparant les courbes d'expansion théoriques et expéri

mentales (Figure 15a), on remarque que la modification apportée au mo

dèle en considérant qu'aux grandes déformations (y $ yf) le sol at

teint un état parfaitement plastique permet de réduire l'écart entre

la théorie et l'expérience. En considérant la valeur de y ~ = 8 % dé

terminée expérimentalement à partir des essais de révolution, non

drainés, à l'appareil triaxial (Figures 12 et 13), l'écart entre la

théorie et l'expérience est d'environ 20 %.

Les Figures 15b, 15c et 15d, montrent que la valeur de y,

n'a qu'une influence relativement faible sur les valeurs théoriques

des surpressions interstitielles.

La Figure 16 présente l'effet de la valeur de y f sur les

chemins des contraintes effectives et totales parcourus par le sol au

bord de la cavité (p = p ). Ces résultats semblent confirmer que l'hypo

thèse de l'existence d'un seuil de plasticité parfaite, définie par la

distorsion yf, permet une meilleure modélisation du comportement du

sol.

Effet de la valeur du module y.

La Figure 17 présente l'effet du module n sur la réponse

du sol à l'expansion. Les courbes théoriques d'expansion (Figure 17a)

et des surpressions interstitielles (Figures 17b, c et d) sont calculées

en considérant les caractéristiques du sol (G/a ' ; $' ; v) citées pré

cédemment, la valeur de la distorsion yf déterminée expérimentalement

(y = 8 % ) , une relation contrainte-contractance plastique analogue à

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 236: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

217 -

4 ^ v „ ^ ^ ^

•*• Q-

c u-u^ C

V. C

c T-l

«c u 4J

c 0 V

V.

c

V. c — E c

IT

c l - <

3 01

>-

c •c

u • c r-4

c >

c •c 4-'

c <*-

i

VC¡

n .1 tn'

• H 1

« o

o

|i

Q

O 4J • H

> (0 u (C

r - l

C *D

-D U 0 £

3 m

r-1

0 to

0) l - l

1

u m a tn D l-i 3 0 U U

a

C r-l

4J

o j j

4J

t/j O >

-1-1 ±>

«é

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 237: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 218 -

celle proposée par NAMY (équation 37) et différentes valeurs du module

p. à savoir |i = 1 , 2 et 4.

Les Figures 17b, c et d montrent que les valeurs expérimen

tales des surpressions interstitielles mesurées respectivement aux

rayons r = 16 mm (Figure 17b) et r = 30 mm (Figure 17c) sont en bon

accord avec les valeurs théoriques, calculées en considérant les hypo

thèses citées ci-dessus et la valeur du module \x déterminée expérimen

talement, à savoir 1 < u < 2 (Figure 13b). On remarque cependant que

en considérant la valeur ji = 1 on obtient une bonne concordance entre

les valeurs théoriques et expérimentales des surpressions interstitiel

les mais une sousestimation considérable de la résistance du sol à

l'expansion. En effet, comme le montre la Figure 17a la courbe d'ex

pansion calculée en considérant la valeur n = 1 est située bien au-

dessous de la courbe expérimentale et une valeur du module n plus éle

vée permet alors d'obtenir une meilleure concordance entre la théorie

et l'expérience.

Ces différences peuvent être essentiellement dues à des hé

térogénéités locales au sein de l'échantillon. En effet, la courbe

d'expansion traduit un comportement global de l'échantillon corres

pondant à la relation entre la pression moyenne dans la cavité et la

déformation volumique globale de celle-ci alors que les courbes des

surpressions interstitielles ne traduisent qu'un comportement local

au voisinage des points de mesure. Ce dernier peut être largement in

fluencé par des hétérogénéités locales entraînant l'apparition d'une

déformation volumique plus grande de la cavité à l'une de ses extrémités.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 238: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 219 -

- Effet du module y sur la courbe d ' expans ion - Essai L^

E las t ique -pa r fa i t ement p l a s t i q u e

foo -

• Effet du module y sur l e s . s u r p r e s s i o n s i n t e r s t i t i e l l e s au vo is inage de la cav i té (r = 16 mm) - Essai Lf

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 239: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 220 -

Fig. 17c - Effet du module u sur les surpressions interstitielles à r = 30 min - Essai L,

f r

S* Y

E.P.P.

¿oo r

4A.

loo Y

Fig. 17d - Effet du module u sur la distribution des'surpressions interstitielles dans l'échantillon - Essai 1,6-

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 240: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 221 -

Sur la Figure 17 on présente également la courbe d'expansion

(Figure 17a) et les valeurs des surpressions interstitielles (Figures 17b,

c et d) calculées à partir du modèle élastique-parfaitement plastique

(équations 38, 39, 40 et 41).

On remarque que ce modèle conduit à sousestimer considérable

ment les surpressions interstitielles générées par l'expansion et par

voie de conséquence à une surestimation significative de la résistance

du sol à l'expansion. En particulier, ce modèle conduit à des surpres

sions interstitielles négatives au sein de l'échantillon, et cela en

contradiction aux résultats expérimentaux. Il est intéressant de noter

que lorsque la valeur du module \x augmente et la valeur du paramètre n

décroît la contractance plastique du sol diminue et la solution obtenue

à partir du modèle élasto-plastique écrouissable considéré se rapproche

de celle donnée par le modèle élastique-parfaitement plastique. Ces

résultats mettent en évidence l'effet de la contractance plastique du

sol sur sa réponse à l'expansion.

Essai L,

Sur les Figures 18 et 19 on présente l'analyse théorique de

l'essai L,. La comparaison des courbes expérimentales d'expansion et

des surpressions interstitielles mesurées au cours de l'essai aux

valeurs calculées en fonction des diverses hypothèses citées ci-dessus

confirme les conclusions déduites de l'analyse de l'essai L^.

On note en particulier que dans le cas de l'essai L, les

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 241: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 222 -

199 r

?»t> |-

112. J8a - Effet de la valeur de y . sur la courbe d'expansion - Essai L(

© •/bO

¿u<* W?c

-**> H

0 ? ¿ * ? ¿- * ? * ^ *» ? : /6

Fia. 18b - Effet de la valeur yf sur les surpressions interstitielles au

voisinage de la cavité (r = 16 nur,) .- Essai L, b

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 242: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 223 -

surpressions interstitielles mesurées au voisinage de la cavité sont

en bon accord avec celles calculées en considérant la relation n(q/p')

définie par l'équation (37) à module \i = 2 (Figure 18b) alors que com

me il a été noté précédemment dans le cas de l'essai L_ une meilleure

concordance entre les valeurs théoriques et expérimentales de ces sur

pressions est obtenue en considérant n = 1. Cette différence semble

confirmer que les courbes expérimentales des surpressions interstitiel

les sont sensiblement influencées par les hétérogénéités locales aux

extrémités de l'échantillon qui sont variables d'un essai à l'autre.

En considérant les caractéristiques du sol (G/a ' ; <|> ; v) o cv

citées précédemment, une fonction de charge définie par les équations

4a et 29, la valeur de Yf déterminée expérimentalement (yf = 8 % ) , une

relation n (q/p1)définie par l'équation 37, et la valeur expérimentale

du module IJ. (|i = 2) , on remarque que l'écart entre les courbes d'ex

pansion théorique et expérimentale est d'environ 30% et l'écart entre

les valeurs mesurées et calculées des surpressions interstitielles au

voisinage de la cavité (r = 16 mm) est d'environ 15 %. Par ailleurs,

on observe que comme il a été noté précédemment le modèle élastique-

parfaitement plastique conduit à sousestimer considérablement les

surpressions interstitielles et à surestimer la résistance du sol à

1'expansion.

Pour conclure, la comparaison de la théorie à l'expérience

et l'étude paramétrique décrite ci-dessus mettent en évidence l'effet

de la contractance plastique du sol sur son comportement lors d'un

essai d'expansion non drainée sous une sollicitation dite "pressiomé-

trique".

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 243: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 224 -

/

20© r

AK

fOO

* * * *

Fig. 19a - Effet du module \¡ BUT la courbe d'expansion - Essai L,

y*«' / fit /í"~¿ *?Ot> r

4*

>V=9

•t-^Z 3 .,* -T ¿ ? S 3 70 ¿si

Fig. 19b - Effet du module \¡ sur les surpressions interst i t ie l les au

voisinage de la cavité (r = 16 mm)" - Essai Lx .-

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 244: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

•300 r

so

p.»

©

©

¿ £ _ L 1 1 1 1 j 1

o 7 2 . J ¥ S 6 ? 9 9 ? 1

F i9- l 8 c " Effet de la Valeur yf sur les surpressions interstitielles

à r = 30 mm - Essai L, 6

X«.

t» o

Fio. I8d - Effet de la valeur y, sur la distribution des surpressions

interstitielles dans l'échantillon - Esssi L,

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 245: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

22E* -

rig. 19c - Effet du module \i tur les surpressions interstitielles

fi r c 30 mm - Essai L,

&° r

feo

f/f0

Fig. I9d - Effet du module p sur la distribution des surpressions

interstitielles dans l'échantillon - Essai L,

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 246: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 247: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 226 -

Les hypothèses de modélisation considérées permettent d'éva

luer la réponse du sol à l'expansion et les surpressions interstitiel

les qui en résultent. L'écart entre la théorie et l'expérience reste

inférieure à 30 %. Il est partiellement dû à une imprécision sur les

valeurs des caractéristiques du sol prises en considération dont la

détermination expérimentale à partir des essais triaxiaux fait encore

apparaître une certaine dispersion et en particulier en ce qui concer

ne la valeur du module ix.

Notons finalement que la différence entre la théorie et l'ex

périence est également partiellement due à des phénomènes propres à

l'essai au cylindre creux tels que l'effet des hétérogénéités locales

sur la réponse du sol à l'expansion, l'effet du frettage à la base de

l'échantillon sur les valeurs des surpressions interstitielles, etc..

L'exemple concret de l'utilisation du modèle pour l'interprétation

d'un essai d'expansion in-situ au pressiomètre autoforeur développé

ci-après permet de confirmer la fiabilité de ce modèle.

IV. 4 - Effet de la géométrie et des conditions aux limites de l'échan

tillon

Comme il a été montré par bAGUELIN et al (1978) dans le cas

d'une expansion de cavité cylindrique dans un massif semi-infini

de sol isotrope, homogène et incompressible la courbe de cisaillement

q = q(g) ( g étant la déformation de Green) du sol peut être dérivée

de la courbe d'expansion o - p =f(2g = AV /V ) c C rO O C O

En effet on a, à pression de cavité constante (o donnée) :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 248: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 227 -

- l'équation d'équilibre (26)

- l'équation de compatibilité (19)

- la condition d'un essai à volume constant (de = o) et à

déformation verticale plane, soit :

de = o de = - de£

On en déduit qu'à pression constante (o donnée) :

do 1 + ee q = % (42)

d£0 1 - ee

En admettant que dans le cas d'un massif semi-infini la fonction

or(g) est unique, indépendante du rayon p du point considéré, et en

utilisant les variables de Green on obtient donc pour la courbe de cisail

lement q(g) une expression analogue à celle dérivée par BAGUELIN et al

(1978), soit:

d(oc - p0) q = f (g ) = g (1 + 2q ) (42a)

<3g0

On remarque que cette expression est indépendante de toute

hypothèse sur la loi de comportement du sol. La courbe de cisaillement

q = f(g ) permet de déterminer les valeurs de la cohésion non drainée o

- C et du module au cisaillement - G. u

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 249: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 228 -

Dans le cas, du cylindre creux l'échantillon a des dimensions

finies et l'unicité de la fonction o (g) n'est donc pas vérifiée (en

particulier on a pour p = p_ •*> Ao (p_) = o alors que g(pD) 4 o) . Par R r K K

conséquent, l'expression (42) n'est plus valable et la courbe de cisaille

ment ne peut pas ôtre dérivée do la courbe d'expansion obtenue au cy

lindre creux.

Pour interpréter les essais d'expansion non drainée au cylindre

creux on a utilisé la fonction de charge déterminée expérimentalement

à partir d'essais drainés et non drainés à l'appareil triaxial, soit :

q f(o ; y) = - - h(y) = o (4b)

P'

En effet, les essais à l'appareil triaxial sur les deux

chemins des contraintes effectives correspondant respectivement aux

essais drainé et non drainé, ont permis de confirmer l'unicité de cette

fonction qui peut donc être considérée indépendante du chemin de con

traintes parcouru par le sol au cours de l'essai.

La contrainte déviatorique au bord de la cavité est donc

donnée par :

* = p ' -h ( Y ) = T T T T S T [°c - A u ( p o 3 <43)

La distorsion y au bord de la cavité est donnée par :

* = *3 ee ( po> = ^ 1/2

(2go + 1) - 1 S ^ o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 250: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 229 -

La Figure 20 et 21 montrent pour deux essais d'expansion

non drainée au cylindre creux, effectués respectivement à p =150 kPa

et 200 kPa les courbes de cisaillement dérivées des courbes d'expansion

correspondantes (équation 42a) et celles calculées à partir de l'¿quation

43. La divergence entre ces courbes met en évidence l'effet des condi

tions aux limites sur la réponse du sol à l'expansion.

Afin d'analyser cet effet des conditions aux limites on

considère l'essai L5 et les caractéristiques du sol citées précédemment

(G/a ' = 40 è = 33° v = 0,33)¡une fonction contrainte-dilatance o cv '

n(q/p') définie par l'équation 37 à module u = 2, et une fonction de char

ge définie par les équations 4b et 29 à yf = 8 % ,et on calcule les cour

bes de cisaillement au bord de la cavité q(g ) suivant les trois appro

ches suivantes :

(1) - la valeur de la contrainte déviatorique q peut être

calculée directement à partir de la solution pour l'état des contraintes

au bord de la cavité. Cette valeur vérifie l'équation 43. La courbe de

cisaillement ainsi calculée peut donc être considérée en tant que courbe

de référence.

(2) - à pression de cavité constante (o donnée) on calcule

les variations de la contrainte radiale ño (p) = (o - p ) et de la dé

formation de Green g(p) = -~ Í—- ) en fonction du rayon p, soit :

o p

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 251: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 230 -

50 -

_-—-®

Fig. 20 - Effet des conditions aux limites sur la courbe de cisaillement

calculée pour l'Essai Lj. :

A - A partir d'une analyse en contraintes effectives

B - En dérivant la courbe d'expansion expérimentale

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 252: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 231 -

q (kPa)

50 _

® n, «») |"n-c-Au|

T 5

®

rig. 21 - Effet des conditions aux limites sur la courbe de cisaillement calculée pour l'Essai Lß

:

A - A partir d'une analyse en contraintes effectives

B - En dérivant la courbe d'expansion expérimentale

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 253: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 233 -

* «i

0)

•o c o 10 to >-l

a «o

c o

Ï3 c

• u o

«4-1 o •v

T>

4J O)

ai

«0 4J o

0) •-H ID

• H T> 10 U

Q> 4-> C

1-1 4-> c o o ID

T I

(0 c o •H •P ID

-H 1-1 ID

>

<N

3

U

ai TI 0)

»0) c c o tn T I 0>

ID

C O > 1 ID U

U a> > 10

t>

0) a> u o tu Ti

C

c -H 4J 10 E

O

•P

> ID O

H

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 254: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 232 -

Ao (p) et g(p). La Figure 22 montre ces deux fonctions pour Ao =44 k?a r c i

et Ao = 67 kPaJWant établi ces deux fonctions on en déduit la rela-c2

tion Ao (g) à pression de cavité o donnée. Comme le montre la Figure 23

cette relation que l'on dénote par : Ao = f (g) est différente de la r oc

courbe d'expansion que l'on dénote par Ao = f (g). L'écart entre les Do

deux courbes croit avec le niveau de la pression de cavité appliquée. L'unicité de la fonction o (g) n'est donc pas vérifiée, en particulier,

la courbe d'expansion passe par l'origine car pour g = o, on a :

o c - p = o alors que la fonction Ao = f (g) fait apparaître au bore

de l'échantillon (p = R) une déformation g i o à Ao (p = R) = o.

La contrainte déviatorique q au bord de la cavité peut

alors être calculée à partir de l'équation (42) en dérivant la fonc

tion Ao = f (g). Comme le montre la Figure 24, la courbe de cisail-r °c

lement ainsi calculée en utilisant la méthode des différences finies

est proche de la courbe de référence déduite de la solution pour

l'état des contraintes au bord de la cavité ; l'écart entre les cour

bes étant essentiellement dû à une imprécision introduite par la

technique des différences finies utilisée et peut être réduit d'avan

tage en utilisant un maillage plus serré.

(3) - La troisième approche consiste à calculer la courbe de

cisaillement à partir de l'équation 42a en dérivant la courbe d'expansion

Aof = f (ci ) selon la procédure proposée par BAGUELIN et al (1978). po

Cette procédure qui n'est valable que pour le cas d'une expansion dans

un massif semi-infini pour lequel o (g) est fonction unique de la défor

mation de Green revient à négliger l'effet des conditions aux limites

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 255: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 234 -

K* Fig. 23 - Courbes ACJ - f (g^) et ûo = f (g) calculées pour un essai — * r p=p o r o r

d'expansion non Graine au cylindre creux - Essai L^ tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 256: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 235 -

kPcx. * !"

4*

lo

7o

- - - - - A

_ — . s

f o « ^ ^ oo Q30

*>0 OUI °00

3o%

Fig. 24 - Courbes de cisaillement calculées selon trois procédures

a) Courbe de cisaillement calculée pour p=Pn en dérivant la fonction ù

b) Courbe de cisaillement au rayon p=p donnée par le programme

c) Courbe de cisaillement dérivée de la courbe d'expansion selon 1 procédure de BAGUELIN et al (1978)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 257: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 236 -

de 1'échantillon(au rayon p = p )et conduit, comme le montre la Figure 24,

a des écarts significatifs entre la courbe de cisaillement ainsi calculée

et la courbe de référence. Ces résultats sont en bon accord avec les

résultats expérimentaux (Fig. 20).

La Figure 25 montre les chemins des contraintes effectives

calculés à partir de ces trois approches. On remarque que la troisième

approche, en négligeant l'effet des conditions aux limites imposées au rayon

p =PD/ conduit à un chemin des contraintes irréaliste et comme le montre

également l'analyse des résultats expérimentaux cette approche conduit

à une sous-estimation significative de la résistance du sol au cisaille

ment .

Il est à noter que la modélisation considérée et la méthode

de résolution numérique adoptée conduisent à une solution selon laquelle :

- les déformations et les contraintes effectives dans l'échan

tillon ne dépendent que des conditions aux limites imposées au bord de la

cavité (p =p ) et sont indépendantes des conditions imposées au p = pr). O K

- à pression de cavité a donnée et pour un rayon de cavité p

les déformations et les contraintes effectives en un point M(p) au sein

de l'échantillon sont donc indépendantes de sa géométrie. En particulier,

la courbe de cisaillement au bord de la cavité q(g ) est indépendante du

rayon p de l'échantillon. Cette courbe peut donc être considérée en tant

que courbe de référence.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 258: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

2 3 7 -

C 0

l-l o> Vi

Vi

o #H

S • H ID

u O

l - l (D JJ

O 4-)

JJ 0>

ft) >

• H 4-> O <D

«M tM 0>

Iß O 4->

c • H (0 Ui 4->

c o u 10 0)

•D

10 c

• H

E 0) .c u i

»n CM

• CT

• H b-

• • 10 0) b 3

•D «O O o u a 10

• H

O t-l

4-*

c o

• H 4 J

c o

• M

10 i - l

4J

c «0 >

• H

u o n

c 0>

0 Q II Q

I J 3 O a *o «H O V

I - I 10 u 10 o 4-* c

•H IB U 4 J

c o o 10 ^ O k7> •o »-

o> P

kl k> O fc a 0

• - i

u •0

a o c c 0 •o

0 Q II o C 0 >, 10 h

D 10

» 0) 4J

c • H 10 h +> c 0 O

0) Ci

V c o c •H «t-l E II 0> U

C D u < ¡

*—*. 10

•w E 0

•C u

-* £

10 • H

c o

t- l o> V)

c o

• H 10 c ID

a X 0)

•o

XI u 3 0 V

ID iH —

CD 0) r~ •D O^

w4

C) ^ > •H i-l fc ID

O •O 4->

0) 10 0) Z +> M C J

•H W •0 D w. o *> < C CO 0 0 0>

•D tn 0> 0) •D I-i

C T I • * «0» E O O O £ U v a * i — »

u

ID CU

a o

0~Jt

o o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 259: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 238 -

- Les conditions aux limites imposées à p = p n'ont un effet

que sur les surpressions interstitielles et par voie de conséquence sur

les contraintes totales. Comme le montre la Figure 26 les surpressions

interstitielles et la contrainte radiale totale au bord de la cavité

augmentent avec le rayon R de l'échantillon alors que la contrainte

radiale effective o ' est indépendante de ce rayon.

- La Figure 27 montre que lorsque le rapport R/r augmente

l'écart entre la courbe de cisaillement dérivée de la courbe d'expansion

Ao = f (g) et la courbe de référence diminue et devient pratiquement r po

négligeable pour : R/r > 50. Il en résulte que l'hypothèse selon laquel

le dans un massif semi-infini la fonction o (g) est unique est vérifiée

et la courbe de cisaillement peut donc être dérivée de la courbe d'ex

pansion obtenue par un essai au pressiomètre. Une application concrète

de cette approche pour la détermination des caractéristiques des sols

en place est illustrée ci-dessous.

Comparaison des résultats précédents aux résultats de simulation par

la méthode des éléments finis des essais au cylindre creux

Comme il a été noté précédemment dans le cadre de cette

recherche des études théoriques sur l'expansion de cavité cylindrique

ont été effectués par NAHRA (1985) au LCPC. Ces études ayant essentiel

lement pour objectif de simuler l'essai d'expansion au Cylindre Creux

décrit précédemment ainsi que des essais pressiomètriques dans un mi

lieu semi-infini. Pour analyser la réponse du sol au cours de ces deux

essais, NAHRA a considéré différentes lois de comportement et a étudié

respectivement la phase d'expansion et de consolidation à l'arrêt de

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 260: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 239

* o é o <0 O

ó

4-> O)

cr> 0> 4J

c ID ki JJ C O

u Iß

«0> 4J • H

> ID V

u o Iß c o

4->

c ID

O

•D

0) •H

4J «O E O

<l

10

01

•o •D ti O

JO

o ID

in 0>

0>

O) 4->

c

0> •D

4J O

w-i tu w

ve IN

n c O U in 0> u o.

to

u 0>

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 261: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 240 -

l'expansion en appliquant une déformation de la cavité et en laissant

se dissiper les surpressions interstitielles.

On remarque qu'il y a un grand écart entre la théorie et

l'expérience ce qui est probablement dû à la détermination des carac

téristiques du sol pour le modèle de Cam-Clay à partir des essais de

consolidation à l'oedomètre. Cet écart ne nous permet pas de conclure

sur la fiabilité de l'analyse effectuée par NAHRA en considérant le

modèle de Cam-Clay, d'autres simulations sont encore nécessaires. Par

ailleurs on peut noter que la comparaison entre les résultats de cal

culs effectués par NAHRA pour simuler la consolidation au Cylindre Creux

à l'arrêt de l'expansion fait également apparaître un écart important

avec les résultats expérimentaux. Ces différences indiquent également

que l'écart entre la théorie et l'expérience dans la simulation numéri

que effectuée est liée au choix des caractéristiques du sol.

V - APPLICATION CONCRETE POUR L'INTERPRETATION DES ESSAIS PRESSIOMETRIQUES

AVEC MESURES DES SURPRESSIONS INTERSTITIELLES

V.I - Présentation - Caractéristiques du site et méthodologie d'études

Afin d'illustrer une application concrète de la méthode

proposée pour la détermination des caractéristiques du sol à partir

d'un essai pressiométrique on considère les résultats d'essais effectués

par le LPC-Saint Brieuc sur le site de Cran.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 262: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 241 -

JDor.^ *"< I* P***m<e

* * • H/r.«*

î.%

7 - Comparaison entre les courbes de cisaillement données par

anune au P=P et les courbes dérivées des courbes d'expansion <

utilisant la procédure proposée par BAGUELIK et al (1978) tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 263: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 242 -

La Figure 28 présente la nature et caractéristiques qéotech-

niques du site de Cran déterminées à partir des essais in-situ au scis-

somètre et des essais en laboratoire à l'oedomètre et à l'appareil

triaxial (BAGUELIN et al, 1973). Les résultats d'essais montrent qu'il

s'agit d'argiles A (CL) et A (CH) et de limons plastiques (L (ML) à

faible résistance, légèrement surconsolidés. On présente également sur

cette figure les résultats d'essais triaxiaux consolidés, non drainés,

avec mesures de Au sur des échantillons intacts prélevés sur le site

par le LPC-Saint Brieuc. Les échantillons considérés sont prélevés aux

profondeurs de 5,60, m ; 7,60 m et 9,60 m (l'analyse des résultats de ces

essais est donnée en annexe). On remarque que dans cette zone (5m à 10m)

le sol a pour caractéristiques effectives de résistance au cisaillement

une légère cohésion c' = 6 kPa et angle de frottement <j>' =33°.

Les Figures 29, 30, 31 et 32 montrent les courbes d'expansion

obtenues à partir d'essais pressiométriques effectués aux profondeurs

de 5 m ; 7 m ; 8 m et 10 m. Ces courbes donnent les variations de la

pression de cavité a et de la surpression interstitielle Au(p ) mesurées c o

en fonction de la variation volumique de la cavité (AV /V ). Dans ce qui c o

suit on analyse les résultats de ces essais en considérant le modèle

proposé et on compare les caractéristiques mécaniques du sol ainsi déter

minées à celles déduites des résultats d'essais à l'appareil triaxial.

Pour la détermination des caractéristiques mécaniques des

sols à partir de l'analyse de l'essai pressiométrique on procède de la

façon suivante :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 264: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 243 -

CISAILLEMENT

c„ - s ç i s s o m è t r e

\

> V-

T r i a x i a l < f > ' c ' ( k P a )

32«

32e

33«

7 , 5

5

7 , 5

Fig. 28 - Charactér is t iques du s i t e du Cran tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 265: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 244 -

Fig» 29 - Essai pressiométrique avec mesure de Au à 5m

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 266: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 245 -

°c ; Au

(few

i se

M B

ice

•e

•a

.

1 f -

/

*

y y

y / / i

i i

i i

\ \ \ X \ \ >

i

-

¿V/«, 1%)^

a t IB 19 ce

F i g - 3 0 - E s s a i Pressiométrique avec mesure de ùu à 7m

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 267: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 246 -

t4»

11«

l M

tse

i*e

•a

se

r ¡ i i i i i i i

• i i i i

<.

/ •

i

( '

i

\ \ \ • • H ^

^ ^ - v

X

• *

A*/*» *%>

e * s 18 ta

Fig. 31 - Essai pressiométrique avec mesure de Lu à 8m

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 268: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 24 7 -

tea

°c ; Au

t 3 0

see

1 7 0

I 4 B

t i e

•e

l l

1 1

" 1

1

1

/ *

/

A-, » • « • ^ "*

V

1

-

-

,

| ¿V/V, l%l

te 15 >e

F i g . 32 - Essa i p ress iomét r ique avec mesure de ùu à 10m

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 269: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 248 -

- la courbe de cisaillement du sol q(gQ) est dérivée à partir

de la courbe d'expansion o (g ) en utilisant l'équation (42a). Elle per-

me t de connaître le module au cisaillement G et la cohésion non drainée

C du sol, u

- le chemin des contraintes effectives parcouru par le sol au

cours de l'essai est alors donné dans le plan (q ; p') par :

p' = o - q - Au (p ) . c c o

- ayant déterminé les chemins des contraintes effectives à

partir des essais à différentes profondeurs dans la zone considérée (en

l'occurence de 5 m à 10 m) on obtient la droite de rupture du sol et on

en déduit ses caractéristiques effectives de résistance au cisaillement,

à savoir : c' et $ ' .

- en traçant dans le plan (q ; p') les courbes d'isodéforma

tion volumiques de la cavité (g = - VC/

V<J > correspondant aux états

des contraintes atteints lors des différents essais pour les mêmes va

leurs de g , on peut déterminer la mobilisation des caractéristiques de

résistance au cisaillement du sol c' et <t> ' au cours de l'expansion. On cv

en déduit expérimentalement la fonction de charge, soit (eq. 1) :

q - q 0(ï) f ( o ; y ) = - h ( y ) = O

(1)

OU V^pr^ -1

- la fonction contrainte-contractance plastique du sol est

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 270: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 249 -

déterminée expérimentalement en utilisant l'équation 5 et en considé

rant pour l'essai d'expansion non drainée au pressiomètre :

devP dev - deve

n = dyP ày - dee

1 - 2v' 1 - 2v où : de = o de e = 3o . ' = dp'

v v E, oct G

dy = — dT . 2G O C t

Toct= P +(1 - 2v')2 (P , ) 2J 1 /2

1 - 2 v dp' dY

1 dToct soit : n = — (44)

1 -2G dy

V.2 - Courbes de cisaillement g (g ) - chemins des contraintes effectives

La Figure 33 montre les courbes de cisaillement q(c ) déri-- o

vées des courbes d'expansion o - p = f(g ) obtenues à partir des r C O O

essais effectués à 5 m ; 7 m ; 8 m et 10 m en utilisant la procédure

proposée par BAGUELIN et al (eq. 42a). Pour faciliter les calculs les

courbes d'expansion ont été lissées en les assimilant à des hyperboles,

La Figure 34 montre les chemins des contraintes effectives déterminés

pour ces essais en considérant les pressions interstitielles mesurées soit : p' = o - q - Au(p ). En comparant ces chemins de contraintes

c c o effectives aux résultats d'essais à l'appareil triaxial on remarque

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 271: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 2 50 -

J 4c

lo

1*

DD DP DD D E b

DA

>°° yV W W7^ww^v

40 m

* S »n

O-i" X» 7~¿~ l.o i¿r

:/*

Fig. 33 - Courbes de cisail lement obtenues en dérivant les courbes d'expcr.sicn

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 272: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 251 -

«a- o «S o

m c

« C & v. <.•

«0

c

•o

kl O o c o c

0)

«o c c o •o

Oí c; to > a>

4J O <D

«M

0)

K

u C

o O e c

a c

• » *

E

£ u

3

c «0 kl « •o •H 0) c o u c & (Q

& 3 cr

»H ki 4J

<.' E O

•»H

m u & ki

a m

•H «3 «0

n

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 273: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 252 -

que la procédure utilisée pour dériver la courbe de cisaillement con

duit à des résultats incompatibles avec le comportement réel du sol.

Ces résultats semblent être essentiellement dûs à une sous-estimation

de la valeur de la contrainte radiale initiale effective dans le sol.

En effet, en admettant qu'à l'état initial, avant l'expansion, le sol

est à l'état de repos, ]'état initial des contraintes effectives est

donné par :

aHo' = Ko cVo' (45)

: °Ho' = ° ~ uo ' an ' étant la contrainte effective horizontale;

a ' = yh - u_ : a i étant la contrainte effective verticale. v0 ° v0

u est la pression interstitielle initiale mesurée au pressiomètre;

a est la pression de cavité correspondant à l'état de repos.

- pour un sol normalement consolidé : K = 1 - sin<|> c o cv

- pour un sol surconsolidé (Mayne and Kulhawy, 1982):

K = (1 - sin <J> ' ) (OCR)S1 où : OCR est le rapport de surcon

solidation.

La Figure 35 montre que les contraintes radiales effectives

mesurées initialement (à AV /V = o) aux profondeurs considérées sont c o

largement inférieures à celles calculées en admettant que le sol est

à l'état de repos. Il en résulte que lors de l'expansion le sol est

initialement rechargé pour atteindre un état des contraintes proche

de celui à l'état de repos. La pression de cavité correspondante o

à l'état K (equ. 45) est considérée en tant que pression initiale

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 274: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 2S3 -

«*' tf°

Í

3

s

(.

7-

S

9

to jo 3° " </o <"o co 7»

ou = Ko 3~v„

Ko - o. fc5

e.ts-

Fig. 35 - Valeurs mesurées initialeir.ent de o„ ' (AV /V = 0) et valeurs —•* H o c o

de o * è 1 ' é t a t K HO O

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 275: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 254 -

pour l'essai d'expansion. Par ailleurs, on néglige les surpressions

interstitielles générées par le rechargement à l'état de repos. Comme

il est illustré à la Figure 35,pour les essais considérés l'état de

repos est atteint à pression de cavité o correspondant à g°s 0,35 %.

Afin de tenir compte de ce phénomène du rechargement du sol à l'état

proche de l'état de repos,on admet que la courbe d'expansion o -p =f(g )

a pour origine :

G = p' + Ap et g o = Ag c *o ^ o

où : p ' est la pression initiale mesurée au pressiomètre ;

Ap etAg sont respectivement l'incrément de la pression de cavité

et la déformation volumique correspondante qui résultent du rechar

gement du sol à l'état des contraintes vérifiant l'équation 45.

La courbe des surpressions interstitielles générées par cette

expansion a donc pour origine :

u 0 et g° = Ag

En considérant les courbes d'expansion ainsi "corrigées"

on peut en déduire les courbes de cisaillement correspondantes en

utilisant la procédure décrite précédemment (équation 42). Sur la

Figure 36 on montre les courbes de cisaillement ainsi calculées pour

les profondeurs de 5 m ; 7 m ; 8 m et 10 m. Comme le montre la Figure 37

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 276: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 255 -

ifo -

/© -

9 A (n = ïlS° LP"

6, ^ Ills'áPt.

Ä A A .

0 OOO OO QGO OO OQ o o

A X • * • 7.* Z.o «..S"

V- % I © J

Courbes de c i sa i l l ement obtenues en d é r i v a n t l e s courbes d 'expansion ' c o r r i g é e s "

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 277: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 256 -

les valeurs de la cohésion non drainée à différentes profondeurs déter

minées à partir de ces courbes de cisaillement correspondent aux va

leurs mesurées au scissomètre. Cela confirme la fiabilité de la procé

dure d'interprétation proposée. On remarque que les courbes de cisaille

ment dérivées des courbes d'expansion "non corrigées" (Figure 33) sem

blent conduire à surestimer les valeurs de Cu. Par ailleurs, on note

que les courbes de' cisaillement présentées sur la Figure 36 permettent

de déterminer les valeurs du module au cisaillement G aux différentes

profondeurs ; on obtient : G/o ' ~ 67.

La Figure 38 montre dans le plan (q ; p') les chemins des

contraintes effectives calculés pour les profondeurs de 5 m ; 7 m ; 8 m

et 10 m en considérant les courbes de cisaillement présentées sur la

Figure 36. Ces chemins permettent de déterminer la droite de rupture du

sol. On remarque que les caractéristiques effectives de résistance au

cisaillement ainsi déterminées correspondent à celles déterminées à par

tir d'essais à l'appareil triaxial.

La Figure 39 montre les courbes d'isodéformation volumique 1 AVc

de la cavité (g = — —n—)/ correspondant aux états des contraintes at-o

teints lors des essais considérés (5m, 7m, 8m et 10m) pour les mêmes

valeurs de g . On remarque que ces courbes peuvent être assimilées à

des droites, correspondant à l'équation 1, dont l'origine correspond

à q (g ) et la pente à l'angle de frottement interne mobilisé, soit à: Jo o

sin d> = h (g ). La connaissance de la mobilisation des caractéristiques rm o ^

de résistance au cisaillement au cours de l'essai en fonction de l'ex

pansion de la cavité et des fonctions q (g ) et h(g ) correspondantes o o o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 278: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 257 -

© Cu. d l t W « , ¿«A ÜSUA.V>U ¿t-n

# Cu. ¿¿¿JuúAfid <Aía t o u v W

**

1 - Comparaison des valeurs de Cu déterminées à partir des

courbes d'expansion "corrigées" et "non corrigées" aux

valeurs décuites des essais au scissomètre

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 279: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

u T

? »

5 §

_ A

... .1

- - ; •

:....

— • - .

....

.

:

._:. _ —

-. :

~

•'-

.-. :

i (

I

:

i • - • ; - •

^ . . . . ; . - 1 - . : .

Ä A j \ r ••;-fô^v--• SvrV — - vVX .—

-— WÍV-— ^x\\

\ \ \

._..=—_vy \ \ \

_.J :...._ ^

! _-.

_ _

: ... ... ;

— :

.

: . : : :

. "

•: - •

: :

: it ! : ! : : . . •

1 ! : ! I • " • : : : .

• •i • ! :

; • • : ;

~? J ;

- -

- ; - '— -.—

- • • ' ; • - — •

. r_ : _.

- - - - - - -:

- -

i

\ V _..._.

y%—--v ¿ \ — ^ Y v r a

W \' ---—W-—

\ \ \ \ \ \

._._.: :-\Sr-\

-^\ J —-w __..__ ^

-

. . . . . . . __

. _ .-

:

.

_ :

: :

J .

i •• : - ; : - : • "

• ; :

• i : • ;

— - 258 - 1

- - • -

- - - - - -

-... _ .

• -

-

. . . . . .

— — — i - a ^

* .'

if j

^~t~~t

^

a ? « jd-ty^**

T - y - , ^ v \ - w ^ V \ •'•"" " ~ \ ^ — \

j \ - A — - - -

v \

- ^ _

— -— •

... . . . . . .

. _.

- - — - -

_ . . . . . . _ . _ . .

J

• = • . . " 1 . . . .

i

^ ^ ~

, * • • >

P s

Ik'-*

" 5 1 — é - - --

. -. . _ ..

..

:. 1 ,

:_:

\ .

V - : . Í

— : — : 1.

— ._

V - V — \ \ \ \

, • • : ;

!

. _... r ._.,

._• __.: .

« *•

* "

> • • V

t r

- -

)

. .

- -

V V

« 1

- - • •

N

:_

o_

— -

_._. . -

- - •

- •

. _.

• • •

c 0

-H (0

c 10 x -

a 0 X 10

x -•O IG

- H (0 U 0) 4J u m 3 -H • O 10 U (0

U)

to ai •

•o n 0)

to «D •H K O 4J •

•O IG «O 4J

0

to m

> u

• H

Ü C; ai <-H

l u »»-1 0

a> c >

(Q 10 *J c c 0

•H V. «0 -H

^ « •u u C IG 0 a 0 E

0 10 u 0

73 1 (0 s C K •H 0) E C 0) &

X. -^ u w

kl 1 0

u •

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 280: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

-

^

; 5 «

i »U

*

à . . . t

.

— , . _

- - - —

i

• - • — ; -

- - - —

- .

:

: ; • ;

- 1 • :

*-

__

V ¡ • ) • : - •

& ¿Y- -<

v\ \ " l'V \ X

— * " \ K ©-A

rArA \

—• • V V -\

V V

: L . . _ Y \ ,

_ j — - V

• - - •

— —

— : .

— ...

.

: :

....

• ' : "

: i . :

i ; i i

. : : : î. i • : ¡ J

f

jï •• : t£ 1

•Jt\ • •

. O" _; . .^._.

l

-

_ . . _ . . . . _ ._

• — - - T

* ° \ • --V

— \ — - \ -

t î ) \ \

V l B - A \

WA": äi - - \ \à? - A

* : ^ ~ Y » Y

\_V-V.

- • 2 5 9 -

• -

:

A

w \ • ' \

\ A- *"' \ - - \ » -J . \ —

\ * \ \

* >tí- \ ^ " i • r \ H

— - \ \ — - I Y — \ — \ -— --V— \-—Y—

•. \ .. . \ A \A

- \ " V 9 ¿ - - * V 6 « V v - T

\^T \í-.\á

._

— .

.

\ J H

i r

• - T — - : — : -

\ \ \ "* \ 1

• \ \ \ " V "•

_ \ -Y \ - \ -— Y \\~""\ — V W ~~

.YA\

..... .._.. —Y_

— —

* - • - {

— •

- " - - - - •

i

. . _ . . . —

• -

\ s

•*- I

4

i é

L \ ° '

\ \q \ ' i \ s \

—1 / \

\ 1 1

^•"Í'"V' \~'-\ \ * 1

V \~\ \ v \ - 4

\V\ i -\\-\--4

\- - VV\•- 4 \ \ \ \ 1 Y \ \ \ \ V \ \ \ \ \

vV-\ -\vy i-^ v \ v\l \ \ \ V Til -\X^VVA)\\

i - • • .

• • i

. . . _ . ! _ j _ .

& %

--Í"

\SL <**

- ' - -

"0 0

, c > 0

. . . . ^ 4J u

" c .... . Q

. lw

ft.- 2

1 O u • - •• -H £

•o — 10

w — u

- - - «O 0

* a. "" " i-l

4J

c 0

- . Ê a -H C4 u

ID W

"

. .

3 1. u

a a X

• • (J

c 1

0 >-

. 4J Dl c —

". .5 ** © E

4J

a i

•._ ro

Di •H

O U.

0)

u — <o

Ü

- •

- —

.... . —

- . . . . . . . . —

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 281: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 260 -

permet la détermination expérimentale de la fonction de charge f(£ ; y)

où Y =U3*fcgo +1'- il.

Sur la Figure 40a on présente la fonction q (g ) déterminée

expérimentalement. Sur la Figure 40b on présente la fonction h(g )

correspondant à l'évolution de la pente des courbes d'isodéformation

volumique (g ) au cours de l'expansion. La fonction h(g )peut également

être déterminée en considérant une fonction, hyperbolique (équation 4a)

et les valeurs mesurées des caractéristiques du sol, soit G/o '= 67 o

(Figure 36) et <f> = 34° (Figure 38). On remarque que l'hypothèse d'une

fonction h(y) hyperbolique selon laquelle l'état critique n'est atteint

que pour une déformation infinie conduit à sousestimer la valeur réelle

de l'angle de frottement interne mobilisé (<f> ) . En effet, les résultats m

expérimentaux montrent que cet angle est entièrement mobilisé <4> = 4> ) r ^ 3 m cv

pour une déformation volumique (g ) relativement faible d'environ

g = 1 %. o

Ce phénomène qui a été abordé lors de l'interprétation des

essais en laboratoire à l'appareil triaxial et au cylindre creux con

duit, (voir IV.1), à remplacer la fonction hyperbolique h(y) définie

par l'équation (4a) par la fonction modifiée h* (y) définie par

l'équation 29. On remarque que dans le cas des essais pressiométri-

ques considérés on obtient : yf = 2 % et b* = 1.02.

La Figure 41 montre les courbes

.. . ? - %{%]

h ( g o ) = —

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 282: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 261 -

ft 7.0 r

* - •

3.0

2.0

P-

2.0 y

I I I I I I L

o.i o4 o* 0* /•• 1* i* 7* 1* *••

Fi9> 40a - Détermination expérimentale de la fonct ion q¿go)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 283: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 262 -

c o u r b e Ae. r e f e r e n c e Corríate Sind»

V a l e u r s w \ e £ , o r è e s à* fa_rti.r de. \ a fcjo re 3 3

< Fonction h(Y) hyperbolique

Fi?' Aüt> * Courbe h(g o ) déterminée expérimentalement à p a r t i r des pentes des courbes d ' i sodéformat ion (go) - Comparaison avec la fonct ion hyperbo

l ique cons idérée (eq. 4a)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 284: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 263 -

£4 P'

Ci

CS

et

o.»

Cl

1 /¿DO G° ^

-j.- pentes des d r o i t e s '/so-q "

O - 9W A - im.

fX i.k »»©

«1 - Détermination expérimentale de la fonction P?(g ) tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 285: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 264 -

obtenues à partir des essais pressiométriques effectués à 7m, 8m et

10m en considérant les valeurs de q (q ) déterminées expérimentalement O "O

(Figure 40a). On remarque que la dispersion entre les courbes obtenues

à différentes profondeurs est relativement faible et l'on peut noter

une bonne concordance entre ces courbes et la fonction modifiée h* (g )

définie par l'équation 29 (y = 2 % ; b* = 1.02).

La Figure 42 montre les courbes contrainte-contractance

plastique n =n (q - q (g )/p' déterminées expérimentalement à par

tir des essais pressiométriques effectués à 7m, 8m et 10m (équation 44).

On remarque que la dispersion entre les courbes obtenues à 8m et à 10m

est relativement faible. On peut donc considérer une courbe caractéris

tiques dont la forme correspond à l'hypothèse de NOVA et WOOD (équation

37) . Il est intéressant de noter que la valeur du module |i ainsi déter

minée (u = 2.5 - Figure 42b) est proche de celle obtenue pour le limon

de Jossigny à partir des essais en laboratoire au cylindre creux et à

l'appareil triaxial (u = 2 - Figure 13b).

Afin de comparer la modélisation développée aux résultats

expérimentaux on a repris l'analyse des essais effectués aux profon

deurs de 7m et 10m et on présente sur la Figure 43 dans le plan (q ; p')

les chemins des contraintes effectives au bord de la cavité (p = p ) o

parcourus par le sol au cours de ces deux essais. Ces chemins montrent

qu'en négligeant l'effet de l'ordonnée à l'origine q (g ) on peut con

sidérer une droite de rupture à angle de frottement interne apparente

de <t> * = 48", atteinte pour g = 1%, soit pour : y = yf = 2%. Cette

modification n'a qu'un effet négligeable sur la relation contrainte-

contractance plastique. Par conséquent, les calculs simulant ces deux

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 286: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 265 -

V er

o-* j

el

P bob

i i

o.l 0.4 D.fc

D 0

O.J

? 7. o

Fig. 42 - Détermination expérimentale de la fonction contrainte-contracter.ce

plastique aux différentes profondeurs

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 287: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 266 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 288: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 267 -

essais sont effectués en considérant :

- Une fonction de charge définie par l'équation 4 et 29

avec les paramètres suivants :

G/oo' = 67 ; $cv = 48° ; Y f = 2 % ; v - 0,33

- Une fonction contrainte-contractance plastique définie

par l'équation 37 à p. = 2.6.

La comparaison de la théorie à l'expérience est présentée

sur la Figure 44 pour l'essai effectué à 7m et sur la Figure 45 pour

l'essai effectué à 10 m. On présente également sur ces figures les

résultats des calculs effectués en considérant le modèle élastique-

parfaitement plastique. La concordance entre les résultats théoriques

et expérimentaux confirme la fiabilité de la modélisation considérée.

On remarque également que la prise en considération d'un comportement

parfaitement plastique aux grandes déformations (y = Yf = 2 %) permet

d'améliorer considérablement la modélisation de la réponse du sol à

l'expansion. En effet, comme le montre la Figure 45, l'hypothèse d'une

fonction h(y) hyperbolique conduit à surestimer considérablement les

surpressions interstitielles générées lorsque le sol subit des grandes

déformations et par voie de conséquence à sousestimer la résistance

du sol à l'expansion. Comme il est illustré sur la Figure 43 cet effet

de l'existence d'un seuil du comportement parfaitement plastique se

manifeste en particulier en comparant les chemins des contraintes ef

fectives calculés en considérant respectivement : y =2% et infinie.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 289: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 268 -

J M

\l f

0 sí

fi

0 3"

0 Kl

S

0

X

to *J c c E

—1

a C>

4-1 O

V.

c D r •»-. ^ 0

X 4->

» 0 >

• H

+> U C

V J

«H Cl

r & 4J C —< e 4J

C 0 u r. c •c tr. C

E t

X u

o *

4->

c

E r-

c

> i

P

C C u-0 t-> a X P eo in o 3 CT

• ^

U 4J

«.' UiO

^-1 V. V. c tx CL

U.

^ «c tr.

C

tr. C •o u •** 4-' Í -

c CL

trt c c X o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 290: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 269

rio. 44 - Comparaison de la théorie a l'expérience - FEsai a 1 m

a) Courbes d'expansion théoriques et expfrimcntales

b) Valeurs mesurées et calculées de surpressions interstitielles au bord de la cavité

Résultats expérimentaux

Moûèle proposé

AU *• r

2o

1* h

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 291: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 270 -

• n ° - <^ - Comparaison de la théorie ft 1'cxpfricnce - tssai a JO r

a) Courbes d'expansion théoriques et expfrímenteles

b) Valeurs mesurées et calculées de surpressions interstitielle* au bord de la cavité

ACr , kPa 1° I-

S*

Vo

J*

i.e. f-

y

E . P . P .

• /

/ /

' Q

/ 0 y

/J> S /©/ 1® X & / ^ ~

- * ' S

tP S^k

s Résultats expérimentaux

z>u, » kPa

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 292: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 271 -

Les chemins des contraintes effectives calculés pour les deux essais

considérés (7m et 10m) en considérant Yf= 2 % correspondent bien aux

résultats expérimentaux.

Finalement, on peut noter que le modèle élastique-parfaite-

ment plastique conduit à sousestimer considérablement les surpressions

interstitielles générées par l'expansion et par voie de conséquence

à surestimer la résistance du sol à l'expansion (Figures 44 et 45).

CONCLUSIONS

Cette partie avait essentiellement pour objectif de pré

senter un modèle relativement simple, d'un sol à comportement élasto-

plastique, écrouissable à loi d'écoulement non associée. L'utilisation

de ce modèle pour l'interprétation des essais d'expansion non drainée

avec mesures des surpressions interstitielles permet en particulier

de déterminer à partir d'une analyse en contraintes effectives, la

compressibilité, les caractéristiques effectives de résistance au

cisaillement et les propriétés de contractance et/ou dilatance à

prendre en compte dans le code de calculs correspondant.

Le comportement du sol est caractérisé en considérant une

surface de charge f (o_ ; y) et une surface d'écoulement plastique g (o_)

non associée. La définition de cette dernière nécessite la détermina

tion expérimentale du paramètre de contractance et/ou de dilatance

plastique du sol, fonction de l'état des contraintes effectives n(q/p').

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 293: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 27 2 -

Comme il a été noté dans la deuxième partie les résultats

expérimentaux montrent que contrairement aux hypothèses de modélisation

considérées la fonction n(q/p') dépend du chemin des contraintes effec

tives parcouru par le sol. En particulier, les courbes n(q/p') obtenues

pour les essais d'expansion non drainée sont incluses dans un faisceau

ayant pour borne supérieure les courbes obtenues à partir d'essais de

compression triaxiale drainée et pour borne inférieure celle obtenue

à partir d'essais de compression triaxiale non drainée. Cependant, dans

le domaine des chemins des contraintes effectives considéré on peut

représenter ce faisceau par une courbe hyperbolique d'équation analogue

à celle proposée par NOVA et WOOD (1979) caractérisée par son module u

à l'origine.

L'étude théorique, décrite dans ce chapitre, a montré que le

modèle élaboré et la méthodologie proposée pour la détermination expé

rimentale des caractéristiques du sol à partir d'essais de révolution

drainés à l'appareil triaxial, permettent une analyse fiable de la ré

ponse du sol à une expansion non drainée. Aussi, malgré les hypothèses

restrictives de modélisation (unicité de la fonction contrainte-con-

tractance plastique considérée, isotropie, drainage nul, etc...) en

simulant les essais d'expansion au "Cylindre Creux",mis au point par

le C.E.R.M.E.S., on observe un écart relativement faible (inférieur à

30 %) entre les courbes d'expansion et des surpressions interstitielles

théoriques et expérimentales. Cet écart est partiellement dû à une im

précision sur les valeurs des caractéristiques du sol considérées ainsi

qu'à des phénomènes propres au "Cylindre Creux" tels que des hétérogé

néités locales, effet éventuel du frettage à la base sur les surpres

sions interstitielles, etc..

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 294: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 273 -

Cette étude théorique met en particulier en évidence l'effet

de la contractance plastique sur la réponse du sol à la sollicitation

"pressiométrique" appliquée et sur la génération des surpressions in

terstitielles. Le modèle élastique-parfaitement plastique,à critère de

plasticité de Tresca,utilisé généralement pour une analyse en contraintes

totales de l'essai pressiométrique,admet une contractance plastique nul

le et conduit à sousestimer les surpressions interstitielles générées

par l'expansion et par voie de conséquence à surestimer la résistance

du sol à l'expansion. Par ailleurs, cette étude et la comparaison de

la théorie à l'expérience montrent l'effet de l'existence d'un seuil

du comportement parfaitement plastique sur la réponse du sol à l'expan

sion.

L'objectif principal de cette recherche était le développe

ment d'une méthodologie permettant de déterminer les propriétés méca

niques des sols fins (résistance au cisaillement, compressibilité,

perméabilité, contractance/dilatance plastique) à partir d'une analyse

en contraintes effectives de l'essai d'expansion au pressiomètre avec

mesures des surpressions interstitielles. Il nous semblait donc indis

pensable de vérifier la méthodologie élaborée en comparant les résul

tats des calculs aux résultats d'essais in-situ. Cette comparaison

qui a pu être effectuée en utilisant les résultats des essais effec

tués sur le site de Cran par le L.P.C. de Saint-Brieuc, semble confir

mer la fiabilité de l'approche présentée dans ce chapitre.Cependant

des comparaisons sur d'autres sites sont nécessaires afin de vérifier

les conclusions de cette étude sur différents types de sols.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 295: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 274 -

A N N E X E S

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 296: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 297: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 275 -

BIBLIOGRAPHIE :

BALDI G. et NOVA R. (1981) "Membrane penetration effects in triaxial

testing". T.R. 146, ISMES, Bergamo, Italy.

BURGHIGNOLI A. (1982) Private communication, cité par Nova et al.

CASTRO G. (1969) "Liquefaction of sand", Harvard SM Series Nc 81.

WALKER A.F. (1965) "Stress strain relationships for clay". PhD Thesis

University of C ambridge (U.K.).

WROTH C.P. et LOUDON P.A. (1967) "The correlations of strains with

a family of triaxial tests on overconsolidated samples of Kaolin.

Geot. Conf., Oslo, 1, pp. 159-163.

TATSUOKA F., (1972) "Shear tests in a triaxial apparatus. A fundaren-

tal research on the deformation of sand. PhD Thesis (en Japonais),

University of Tokyo.

JAMIOLKOWSKI M., LANCELLOTTA R. et TORDELLA M.L. (1980) "Geotechnical

properties of Porte Tolle N.C. silty clay*.' VI Danube European

C.S.M.F.E., Varna.

NAMY D. (1970) "An investigation of certain aspects of stress strain

relationships for clay soils", PhD Thesis Cornell University.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 298: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 276 -

NOVA, WOOD D.M. (1979) "A constitutive model for sand in triaxial

compression", Int. Journal for num. and anal. Methods in Geomecha-

nics, vol. 3.

NAHRA (1985) - Thèse : contribution numérique et analytique à l'étude

de la consolidation autour du pressiomètre". L.C.P.C.

BRIAUD J.L. et E. GARLAND (1983) "Loading rate dependent 7-Z curves

for cohesive soils", Proceedings of the A.S.C.E. convention Houston

ZENAIDI (1982) - "Consolidation radiale sous charges cycliques". Rap

port interne. T.F.E., C.E.R.M.E.S.

BAGUELIN F., JEZEQUEL J.F., LE MEHAUTE A.L. "Etude des pressions in

terstitielles développées lors de l'essai pressiométrique", Pro

ceedings of the VIII I.C.S.M.F.E., Moscou.

BAGUELIN F., JEZEQUEL J.F., SHIELDS D.H.(1978) "The pressuremeter

and Foundation Engineering", Trans. Tech. Publications.

JURAN I., BERNARDET A., SCHLOSSER F., GAMBIN M. (1983) "Fine soils

consolidation by radial cyclic loading", Proceedings of the VIII

E.C.S.M.F.E. , Helsinki.

HABIB P., LUONG M.P. (1978), "Sols pulvérulents sous chargements cy

cliques", Séminaire Matériaux et structures sous chargements cy

cliques, Ecole Polytechnique, 28-29 Septembre, pp. 49-79.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 299: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 277 -

BAGUELIN F., JEZEQUEL J.F., LE MEHAUTE A. (198 ), "Etude des pres

sions interstitielles développées lors de l'essai pressiométrique",

Proceedings of the VIII I.C.S.M.F.E., Moscou.

JURAN I., BENSAID A. (1985),"Etude expérimentale en laboratoire du

comportement du sol lors d'une expansion cylindrique", Rapport

soumis à la D.A.E.I., Mai 1985.

LEE K.L. (1965), "Triaxial compressive strength of saturated sar.ds

under seismic loading conditions", PhD Dissertation, University

of California, Berkeley.

LEE K.L. and SEED H.B. (1967), "Drained strength characteristics

of sands", Journal of A.S.C.E., vol. 93, No SM6.

ooOoo

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 300: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 301: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 278 -

L'ORGANIGRAMME

Le programme de calcul est écrit en langage Fortran sur

l'ordinateur "Le Vax" de l'E.N.P.C.

Après initialisation on opère par pas de-^fp )• Le traitèrent

incrémental consiste :

- à calculer les déformations à partir de l'équation de

compatibilité en considérant dey = o, soit :

de + de fi = de = o r 6 v

k Y = —- -£ condition aux l imites : k =y (p ) . r (1)

p

AX , \JTk - -\fTyou AX -e = — = \ / 3 y o u AX = (2)

e Pi V i

- à chaque rayon, on calcule le rayon à l ' é t a t déformé

p = p. + AX (p )

et la valeur correspondant à la distorsion "v(p)

- à chaque rayon, on calcule l'état des contraintes effectives

en considérant la loi de comportement, soit :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 302: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 279 -

f o n c t i o n de c h a r g e : ^ ( o ; y) =—r - h( Y ) = o

ou h (Y) = a + b-

»3)

de v P f o n c t i o n d ' écou lemen t : n =

d ï D n ( q / p ' ) (4)

où : de P = de - d e e

V V V

ây ^ = ây - dy €

é q u a t i o n s d ' é l a s t i c i t é

1 - 2v' dee 3 dp' e

d Toct r = 7G

(5)

- à chaque rayon, on calcule la pression interstitielle ñu(;)

à partir de l'équation de l'équilibre :

d(Au) dor + +

dr dr

o¿. - o (6)

avec la condition aux limites : dor = do'r + d(ûu) = o

Les résultats sont donnés sous forme numérique et comprennent

pour chaque incrément de y (P ) :

- variation du rayon P

- état des contraintes ce(p) et o_(p)

- pression interstitielle Au(p)

- chemins des contraintes effectives (q ; p') et totales (q ;p)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 303: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 280 -

ORGANIGRAMME - TRAITEMENT INCREMENTAL

Read Input Parameters

v Define Node Locations

V i

Apply A7 at cavity face;7 = 7.¡+ A7

A. Calcu la te k; k= rQ yQ (Eqn 1)

1 For r ( I ) = rQ to R

Jc Calculate new radius; r(I)=r(I)+ *r; *r=Jlk/r(I) (Eqn 2)

\ '

Calculate 7 ( 0 = k/r(I)2 1

>

Calcula

'

te q/p' = 7(I)/(a + b>(I); (Eqn 3)

Calcu la te TJ= g ( q / p ' ) ; (Eqns 4a or 4b)

For AP = P l to p2

1 A-y = ( l - 2 v ) / G - ( p ' / n ) + * T / ( 2 G ) ; (Eqn 5)

No! k7 converged? yes

q = p " - f ( 7 ) ; o¿=q+p'

r ( I ) > R r ( I ) < = R

For r ( I ) = R to r

JiL Solve f o r o using f i n i t e d i f f e rance method; ( Eqn 6)

| r ( I ) < r c

For r ( I ) = rQ to R < -

u ( r ) = or-o'r ; o¿ = p ' -q ; O Q = O¿ + * u

P r i n t Results

Stop lllli

7<=7,

A

T

r(I»-r,

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 304: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

O R G A N I G R A M M E

DONNEES

• r 0 -

R -

po " E -

3 -

4> -

y

Ay -

Yi " Yf ' N -

A(ï) -

Rayon interne

Rayon extérieur

Pression de confinement

Module d'élasticité

Coefficient de Poisson

Angle de frottement interne

Module initial de la courbe n(q/p')

Incrément de la distorsion à r =

Distorsion initiale à r = r

Distorsion finale à r = r 0 Nombre d'éléments

Tolérance de convergence

= r 0

Traitement incrémental par pas de ï ( p n )

ï SORTI

- Pour chaque incrément de

- Variation du rayon - p

- Etat des contraintes ofi(

- Pression interstitielle

- Chemins des contraintes et totales (q;p)

Y(P0) :

p) ; or(p)

- Au(p)

effectives (q;p')

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 305: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 282 -

QUATRIEME PARTIE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 306: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 307: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 283 -

4ème PARTIE

ESSAIS IN-SITU

I - INTRODUCTION :

Les essais in-situ auxquels on s'intéresse dans ce chapi

tre et qui ont été réalisés sur cinq sites différents à l'aide du péné-

tromètre à tête piézoélectrique et au pressiomètre autoforeur ont pour

objectif d'améliorer les méthodes de reconnaissance en place des sols

à l'aide de mesure des surpressions interstitielles et d'une manière

continue au cours de l'enfoncement (pour le pénétromètre) et ponctuel

lement lors de l'expansion (pour le pressiomètre). Ces mesures servent

d'une part pour une meilleure identification de la stratification des

sols et d'autre part elles permettent une analyse en a effective de la

réponse du sol aux sollicitations appliquées. Les essais au pressiomè

tre ont pour but de déterminer une relation du comportement du sol du

type contrainte-déformation alors que les mesures des surpressions in

terstitielles servent à déterminer certaines caractéristiques effectives

du sol pour le chemin de contraintes considéré.

Les essais pénétromètriques sont des essais à grande dé

formation permettant une identification rapide du terrain. Les mesures

des surpressions interstitielles et de leur dissipation conduisent à

la détermination des caractéristiques de compressibilité et de consolida

tion du sol à savoir les coefficients de consolidation et de perméabilité

et le module au cisaillement.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 308: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 284 -

Sur les cinq sites, on peut considérer deux types de sol dif

férents : les sols limoneux et argileux (sites de CRAN, PLANCOET, BAYONNE)

et ceux sableux (DUNKERQUE, LABENNE) à perméabilité assez élevée. Sur le

premier type de site où les essais peuvent être considérés non drainés

et où l'hypothèse de non variation de volume (AV = 0) est justifiée on

a testé les diverses approches de modélisation par la théorie d'expansion

de cavité cylindrique ou sphérique dans un milieu homogène isotrope et

parfaitement élastoplastique pour la phase d'enfoncement et par la théo

rie de TERZAGHI pour la phase de dissipation.

Pour le type de sol considéré et avec les vitesses de pé

nétration testés, on n'a pas pu déceler un effet net de la vitesse sur

les paramètres mesurés -(ce qui confirme que les essais sont effectués

dans des conditions non drainés).

Concernant le deuxième type de site où la perméabilité

est assez importante et où l'hypothèse de non variation de volume n'est

plus vérifiée, on s'est surtout intéressé à une étude qualitative en es

sayant de voir l'influence de la vitesse d'enfoncement sur les paramètres

mesurés et en particulier sur le développement des surpressions inters

titielles.

A Dunkerque on a testé (pour la première fois en France)

une pointe pénétromètrique spécialement conçue par l'Université de la

LOUISIANE dans le cadre de cette recherche avec deux points de mesure

des pressions interstitielles (une sur la pointe et l'autre sur le man

chon de frottement latéral à 17.5 cm de la première). Cette pointe permet

de mesurer simultanément et au même endroit les quatre paramètres :

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 309: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 285 -

- frottement latéral ;

- résistante de pointe q ;

- pression interstitielle sur la pointe u ;

- pression interstitielle sur le manchon u„.

Ce type de pointe a permis de mettre en valeur L'effet de

la position de la pierre poreuse sur les valeurs des surpressions.

Les différences entre les deux pressions u,.et u„ permettent en par

ticulier de déceler ainsi l'existence d'inclusions de sables dans

deux couches peu perméables. L'influence de la vitesse d'enfoncement

sur ce type de sol a été bien précisée.

Concernant l'interprétation des essais obtenus au pressio-

mètre à CRAN, on a utilisé la mpdélisation théorique décrite à la troi

sième partie, dans le but de déduire certaines caractéristiques ef

fectives du sol. La comparaison entre la théorie et l'expérience est

donnée à la troisième partie.Pour ce qui est des essais pénétrométri-

ques dans les sols argileux on a essayé de confronter les résultats

expérimentaux avec ceux théoriques ainsi qu'avec les résultats d'au

tres types d'essais effectués sur le même site. L'utilisation de para

mètres adimensionnels a présenté un intérêt particulier pour la recon

naissance et la classification des sols. On a étudié plus particuliè

rement les variations des paramètres suivants :

qc - PQ

pL - Po

Au C~ u

Au

q - p ^c *o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 310: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 286 -

II - INTERPRETATION DES ESSAIS DE PENETRATION STATIQUE

Modélisation du mécanisme de pénétration dans les sols fins

Pour la modélisation du mécanisme de pénétration dans les

sols fins on utilise généralement les théories d'expansion de cavités

cylindriques et/ou sphériques dans les sols.

Le développement et les applications de telles théories

pour l'interprétation des essais pénétrométriques et pour le dimension-

nement des fondations profondes sont fondés sur un certain nombre d'hy

pothèses très approximatives et restrictives concernant les lois de

comportement des sols, l'état initial de contraintes et l'effet du

remaniement du sol sur sa réponse à la pénétration.

On admet généralement les hypothèses suivantes :

1) Le sol est supposé être un matériau homogène, isotrope,

linéairement élastique avant rupture et parfaitement plastique à la

rupture. Les critères de plasticité généralement considérés sont le

critère de Mohr Coulomb pour les sols ayant à la fois une cohésion

et un angle de frottement interne et le critère de Tresca pour les

sols purement cohérents. De plus on suppose que les sols saturés sont

incompressibles.

2) L'état initial de contraintes dans le sol est supposé

être isotrope : a1 = a' = a' = P (où a \ , a ,2 e t G < 3 s o n t respecti

vement les contraintes principales effectives majeure, moyenne et mi

neure et P est la contrainte de consolidation initiale dans le sol).

o

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 311: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 287 -

3) On admet que la penetration produit une expansion d'une

cavité sphérique au voisinage de la pointe (où l'on mesure la résistan

ce de pointe q et la pression interstitielle u) et une expansion d'une

cavité cylindrique au voisinage du manchon du frottement latéral et

partout ailleurs le long du pieu. Par ailleurs on néglige l'effet du

remaniement du sol.

Ces hypothèses ne permettent pas de tenir compte de phéno

mènes complexes qui régissent le comportement réel du sol. En effet

les sols naturels ne sont généralement ni homogènes, ni isotropes, ni

parfaitement élasto-plastiques. Des phénomènes tels que la dilatance

variations de l'indice des vides provoquées par un cisaillement drainé,

écrouissage de sables lâches et décroissance du déviateur lors d'un

écoulement plastique, après le pic de courbes contraintes-déformations

dans les sables denses et dans les argiles surconsolidés, affectent

sensiblement le comportement des sols avant rupture, le développement

des surpressions interstitielles dans les sols fins saturés et le com

portement des sols aux grandes déformations qui sont provoquées par

la pénétration. Par ailleurs, l'état initial de contraintes dans le

sol n'est pas isotrope (on a généralement : g' ~ = a'., = K a' ) et l'ef

fet du remaniement n'est pas négligeable. Cependant ces hypothèses per

mettent d'avoir des solutions analytiques relativement simples (LADANYI,

1961 et 1973 ; VESIC, 1972 ; BAGUELIN et al, 1978 ; etc..) et facile

ment adaptées pour l'interprétation des essais pénétrométriques et

pour le dimensionnement de s pieux.

On peut noter que les divers aspects du comportement réel

du sol au cours d'un'essai pressiométrique et d'un essai pénétrométri-

que font actuellement l'objet de nombreuses études théoriques

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 312: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 288 -

et expérimentales dont une partie a été résumée dans l'étude biblio

graphique (chapitre I). Cependant l'utilisation de méthodes qui dé

coulent de ces études est encore limitée par les incertitudes sur les

valeurs de caractéristiques des sols à introduire dans les calculs.

Pour l'interprétation des essais pénétrométriques effectués

dans le cadre de cette étude nous avons considéré d'une part la solution

dérivée par Vesic (1972) en s'appuyant sur les hypothèses simplifica

trices citées précédemment et d'autre part la théorie de Prandtl (1921)

pour les pieux dans un sol à comportement plastique rigide.

D'après la théorie de Prandtl la résistance de pointe est

donnée par :

q = q + N„C Mc ^o K u

où : q est la contrainte verticale effective à l'état initial ; o

N est le coefficient du cone pénétrométrique défini par Meyerhof

(1961) en fonction de l'angle du cone 6, pour le pénétromètre

utilisé Nv = 10,4.

D'après la solution de Vesic la résistance de pointe est

donnée par :

4 G JT q = p + N .C où N = - (1 + In — ) + — +1 Mc ^o c u c _ r o

où : C est la cohésion non drainée du sol ;

G est le module du sol au cisaillement ;

p est la contrainte de consolidation à l'état initial ; o

I = G/C e s t l ' i n d i c e de r i g i d i t é du s o l . r u

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 313: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 289 -

On note que la pression limite p nécessaire à une expan-IJ

sion d'une cavité dans un sol élasto-plastique est donnée d'après

VES1C par :

cavité cylindrique : p , = p + C 1 + In G/C

cavité sphérique : pT , = p + — C c ^Lspn o -, u 1 + In u

La surpression interstitielle provoquée par la pénétration

à la surface de contact sol-pénétromètre peut être calculée à partir

de la formule de Henkel :

-pour l'expansion d'une cavité sphérique :

4 r Au = Aa . + a.AT . = C ( _ In _ + 0,942 af) oct f oct u 3 _,

u

-pour l'expansion d'une cavité cylindrique :

Au = Aa . + a_AT . = C oct f oct u In — + 0,817 a

-u

où : Aa , et AT . sont respectivement les incréments de contraintes oct oct c

octahédrales normale et tanqentielle ;

af est le coefficient de Henkel de pressions interstitielles à la

rupture.

Les calculs ont été faitsen négligeant la contractance

du sol soit : a f = O,

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 314: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 290 -

On note que d'après les solutions théoriques les rapports adi-Au Au qc - po

mensionnels : — ; ; ne varient en fonction de la profondeur Cu *c~ Po PL - P0

G qu'avec le In — . Leur variation doit donc rester faible et par conséquent . , u lis peuvent constituer des paramètres d'identification intéressants.

III-ANALYSE DE LA DISSIPATION DE SURPRESSIONS INTERSTITIELLES A L'ARRET

DE LA PENETRATION

A l'arrêt de la pénétration il se produit une dissipation

des surpressions interstitielles provoquées par la pénétration et une

consolidation du sol autour du pénétromètre. Les mesures de cette dis

sipation doivent permettre de déterminer in-situ les valeurs des ca

ractéristiques de consolidation (coefficient de consolidation, permé

abilité...) des sols en place.

Cependant l'analyse de ces mesures nécessite une connaissan

ce préalable de la distribution initiale des surpressions intersti

tielles produites par la pénétration et doit tenir compte de divers

aspects du comportement réel du sol au cours de sa consolidation (non

linéarité, anisotropie, hétérogénéité...)de l'hétérogénéité de l'état

de contraintes dans le sol et de la nature bidimensionnelle de l'écou

lement (dans la direction radiale et verticale)autour du cone. Il

s'agit d'un problème complexe qui a déjà fait l'objet de nombreuses

études théoriques et expérimentales mais les solutions proposées jus

qu'à présent sont généralement fondées sur des hypothèses approximatives

et restrictives introduisant une certaine imprécision sur les valeurs

des caractéristiques de sols à déterminer.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 315: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 291 -

Pour analyser les mesures de dissipation de pressions in

terstitielles effectuées dans le cadre de cette étude nous avons uti

lisé une solution dérivée de la théorie de TERZAGHI (TORTENSSON,1977)

en considérant un écoulement et un champ de déplacementssphériques,

unidimensionnels (direction radiale) et une distribution initiale de

pressions interstitielles déduite de la théorie d'expansion d'une ca

vité sphérique dans un sol élastique parfaitement plastique. Cette dis

tribution est caractérisée par une variation logarithmique dans la

zone plastique dont le rayon est donné par : R = r \ / G / C

(où r est le rayon du cone pénétrométrique) et par Au = 0 dans la

zone élastique. On admet qu'au cours de la consolidation le sol reste

en contact avec le cone pénétrométrique et on néglige l'effet des ef

forts de cisaillement mobilisés à la surface cone-sol. On note que

pour le type de problèmes sous considération (problèmes à champ de

déplacements irrotationnels dans un domaine qui s'étend à l'infini)

la théorie couplée de la consolidation bidimensionnelle de BIOT (1941)

se réduit à celle de TERZAGHI.

Pour déterminer in-situ le coefficient de consolidation

c on trace la variation du degré de consolidation à l'interface

u(t) - U Q

sol-cone U = en fonction du log T où : u. - u i o

u(t) est la valeur de la pression interstitielle à l'instant (t)

CO

u est la valeur de la pression interstitielle statique (t = )

u. est la valeur de la pression interstitielle initiale (t = o) Cr t

T est le facteur temps T = r 2

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 316: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 292 -

La valeur de C est celle permettant d'avoir le meilleur

accord entre les courbes théoriques et expérimentales. Elle est géné

ralement déterminée pour une valeur de T correspondant à U = 0,5.

IV - ESSAIS DANS LES SITES ARGILEUX

On a effectué des essais sur trois sites argileux CRAN,

PLANCOET et BAYONNE. Cependant, les résultats les plus complets ont été

obtenus à CRAN qui fait l'objet d'une étude approfondie. A PLANCOET,

le caractère hétérogène et sableux des couches de sols ne permet pas

une vérification adéquate des approches de modélisation. L'étude sur

le site de BAYONNE a eu essentiellement pour but de confirmer les ré

sultats obtenus à CRAN. Les résultats des essais de reconnaissance sur

ces trois sites sont présentés dans l'annexe. Nous présentons leur analyse

ci-dessous.

IV.1 - PRESENTATION DU SITE DE CRAN ET INTERPRETATION DES ESSAIS

a- Essais de pénétration

La Fig. 1 présente la nature et les caractéristiques géo

techniques du site de CRAN déterminées à partir des essais au scisso-

mètre, pressiomètre Ménard, pressiomètre autoforeur (PAF 76) et péné-

tromètre statique Fugro. Les résultats d'essais de pénétration stati

que montrent qu'il s'agit d'argiles (A (CL) et At(CH)) et de limons

plastiques (L (ML)) à faible résistance. Cette couche d'argile s'étend

jusqu'à la profondeur de - 18,50 m.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 317: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 293 -

FIG. 1 - CARACTERISTIQUES GEOTECHNIQUES DU SITE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 318: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 319: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 294 -

La Fig.2a montre une comparaison entre les valeurs expéri

mentales de q mesurées au pénétromètre statique Fugro (diamètre d = 36mm)

et au pénétromètre statique LCPC (diamètres d = 45 et 75 mm) et les va

leurs théoriques calculées à partir des méthodes citées ci-dessus. Sur

la Fig. 2b on compare les valeurs expérimentales du rapport : (q - P0)/C

avec les valeurs descoefficientsN et N définis précédemment. On

C K

note qu'afin de tenir compte de l'état initial de contraintes dans le sol, soit : a' = a'_ = K a1 (où K est le coefficient de poussée du

sol au repos) la pression de consolidation initiale p a été calculée

à partir de l'expression :

_ „•, +2»-, _ 1 » 2 »„ a v e c K 0, 5

o -, -,

L'accord constaté entre la théorie et l'expérience montre

que la solution considérée, tout en étant fondée sur des hypothèses

très restrictives, permet une évaluation satisfaisante des résultats

expérimentaux. On note en particulier que l'indice de rigidité I est

généralement constant et indépendant de la profondeur considérée ainsi

que le rapport (q - p )/C . Q O U

La Fig. 3a montre les mesures de la résistance de pointe

et des pressions interstitielles provoquées par la pénétration. On

constate que ces pressions interstitielles correspondent environ à

6 fois la pression hydrostatique. Sur la Fig.3b on compare les valeurs

mesurées de ces surpressions interstitielles avec celles calculées en

considérant les solutions proposées par VESIC pour une expansion cy

lindrique et pour une expansion sphérique. On constate généralement

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 320: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 295 -

5.

10.

15.

mm

0,5 (MPo! ^f> — i 1 * ~i 1 L_

Oc

Volturs théoriques

VESlC

MEYERHOF

Valeurs experimentales a '

. LPC «45 *

„.. . . L PC «75

_ _ + _ _ . FUGRO 0 36 ¿ \ " * . ' * -•*

• • " • ' •

o) Vonation de Qc avec la profondeur

Fig. 2 a

FIG. 2 - VALEURS THEORIQUES ET

Fig. 2b

EXPERIMENTALES DE LA RESISTANCE DE POINTE

15

(m H

0

5.

10.

,-—a.

\

\

"Zr-

C>

\ >

- — • _ _ _ — —

/ *V /

/ \ / \

/ \ <

0,5 (MPo)

Au

. Voleurs théoriques

Exponsion dune cavile cylindrique

Expansion dune cavité •phenque

.Voleurs expérimentale«

-c Euoi n*16

""--^ , Essoi n*17

+.- <c

o b) COMPARAISON THEORIE -EXPERIENCE o.

Au PROVOQUEE PAR LA PENETRATION

Fig. 3a rig. 3b FIG. 3 - VALEURS THEORIQUES ET EXPERIMENTALES DE PRESSIONS INTERSTITIELLES

PROVOQUEES PAR LA PENETRATION

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 321: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 296 -

un bon accord entre la théorie et l'expérience et on note particuliè

rement que la théorie d'expansion d'une cavité sphérique permet de

mieux tenir compte du mécanisme de la pénétration.

Sur la Fig. 4a et 4b on compare respectivement les valeurs

expérimentales de paramètres : Au/C et Au/(q - p ) avec les valeurs

théoriques calculées en considérant une expansion d'une cavité sphé

rique. On constate que la solution théorique adoptée est en bon ac

cord avec les résultats expérimentaux.

Sur le site de CRAN, on a eu les résultats des essais au

PAF avec mesure des surpressions interstitielles que nous avons ana

lysés au chapitre IIL Ces essais ont été faits dans la zone E alors que

tous les essais décrits précédemment ont été effectués dans la zone G.

Les Fig. 5 et 6 montrent une comparaison des paramètres pressiomé-

triques obtenus d'une part dans la zone E et d'autre part dans la

zone G. Cette comparaison confirme que le site est relativement homo

gène et par conséquent on peut comparer les surpressions interstitiel

les mesurées au pressiomètre et au pénétromètre dans les deux zones.

La Fig. 7 présente une comparaison entre les surpres

sions interstitielles maximales mesurées au pressiomètre et celles

mesurées au piézocone. On remarque que Au mesuré au piézocone est

largement plus grande que celle pressiométrique Aup(Au £10 % Au ).

Un examen plus approfondi de l'évolution de Au" au cours de l'expan

sion montre (Fig. 8) que celle-ci atteint son maximum à un taux de

déformation inférieure à 10 % alors que au piézocone on mesure les

surpressions interstitielles à la rupture totale du sol qui subit

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 322: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 297 -

» 10 15

5.

10.

IS.

Au/C u

ç3 .*• Y- . . _ Vjl«urt th«oriqu«i

_.-' A (Eipontion dun« * - - . * \ eovil» tphtrlqut)

N > > } ""-* — - • - — Ettoi n*16

+J' ~~ ^ +-— Eiiai n*17 -'' / x

/ > : : : - - • • • *

.ut-- —

Prof ( m ) 0) VARIATION DU RAPPORT Au/C^

0

5.

10.

15.

'

. . . . 0,5

e 1

/ '- \ V )

t' t *. 1

-\

1.0

ûu / q c - p0

1 A.

pi >o

. E M O I n* 16

+ E»*oi rT 17

N ^, —

< > < >

* > t <

< >

<*• - 0

Prof (ID) b) VARIATION DU RAPPORT A u / O ^ - P0

Fig. 4a Fig. 4b

FIG- 4 - VARIATIONS THEORIQUES ET EXPERIMENTALES DE PARAMETRES

ADIMENSIONNELS CARACTERISTIQUES

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 323: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

ill II! M i ü M ' M I U 1

If lililí I ÍÜÍILJIÍÍIÍJÍÍIÍLJÍ.J. !il!!il MMM II i: | i i l M i l !' : ¡ta II ! 1 •M: í M -::• IMMM' Mir r

Mjij Mi MI Mi Mí I

liíiipifj] i tîî| ¡M

¡tfifiPll i ¡ 1 11 ! ', i i i ¡ ! 1

1';! ü Li MM ! lili !lH Mi iMCJlli :' ¡ l l ',j , ¡ ! .rTTr; •;: ¡ i m i " i •; i I ¡ I M I

í ¡i ! ¡i, ;M ttriiit»

M lili !l!¡ l i l i l í i i! 1 ill I! l i i j iFlf i il ! I ' I M I M I 1 1 1 J i It í <

11: ! i ih | ! | l ! i ¡ l ¡ ¡ i i ! l i

jfll'Hliiilf ¡i l'r M l'¿¡M 1¡Í î

M^jifÄii : I l i :: !l ; ! ! ! i ! ' " i'i¡ i : M ! Ii l! M lili M l i i Í l Í M ! I||l ¡i!i M IM !;••!: : 1 ; Mi ¡M Mi : :Mi ; ' , ' :| !

¡¡••ÈfÎlli •SIMÍÍIÍ"'!' ÜI IÜ I Í ' I T 'F ' . . . .

il !!; M i . ü i j i M : ; - • M , i - v i l ; - , ! T

^¡-hS!|i ilslfrp^fî ¡¡Il ¡ i l . ' :- ' | ,:! iM M: ,

i!i:ili;; M : :M1

Kf» ¡ill ; M M, lui i l l ' M 1 ! ; i ¡ ] I l M ¡ i : ¡ i | . ¡I tp M " Jf-: ' M ' -MtM' -j ill i ! .;;! ' i l : i i ' i !!l ¡

• i • ' i i ; ' • • ' : ' • ' i ' • i i M

|lji j i •:¡:!¡|;. M|M

il 1 M/ÜMM MMM]

MI F MMMMMF

1 1 1 F i i , i , , i . '

I Mi i M! Mi l ¡ : ! ¡ ! l í i i i !

i' ' .. ' ^ » t f t ^ -• •

!; \ M ¡ ' M •« '

|ÉMM:

![lit|te: 1! id ÚK W 1 ! - ] X üh

! Il i 7^ sil! ijl lF::: i1 \m ii'i m'":

¡i! i; 'i

lili M

!¡l¡ 11 ; i

,->f

¡M : : ! ;

Mi

i ¡ : !

;l

Mi

1 i\l "4

t r t l i*r T ; . " T i T M M r i n ' ! ' i . : : ,; : i i M : M :

IMmMii'M/

m i m ¡1 M i : h . l i-'] \ ¡i M , M l :•• .• ' M T . i' M. . :•:; . J a M . M . M -iL

I I M M F M M M ¡ ¡ ¡ í ¡ " ! M ' i ' i: i:

; ;¡ ;rj:, ;¡„,..

lili 11

l¡;l

M' : M M M | | ' 1 . ' ! ' M

M ' i •' ' 1 '

rtilî-f|-;-:~M-

¡I.;:.:;;-:!" ! i r ! : : r :•

: l l ! : • :

:!jr i"! i i i i

M mi

rt.

1 M ;: • ; : :

¡M Mi ¡|l! IM ! : ;

Mi

¥

1 i " '

¡;i / | l i ¡ ; ;

] . .

' : : ;

iM

:.i i . i

ii

1 i ;

¡ : ! l i l i M i

5 ¡l|i

I'll

I I "

Ml r • •' i

'i S :M ; i l !

1 é tM

M i : : : : i ',: '

i' M

Ml ; : .. ;

.

IM M I

¡1 litt

M ¡

Mi M;

iil ! I r i M!

M iM ¡ M '

MM

Í ! i M

¡ i ' •

ii'ill :. 1 M: ' ¡h! I! I

M1

Ml

i I i i 1

II' ! : • a . • i i l

M M

^ - " M i

illili. III! I l - 1

M;- :

Hi l IM Hill ....

• I M ' M :

M :

i i '

1: I . M M ;

: ; I M ' I M M ;

' ' " j M . M , i ' :

" H ; | • . ¡ :

MU. ' - I p L , .

:i r+l ¡ ii

" "M" si

w Mi

tjjif:} ;i M „¡ lul l

l ' M ; : ; ' '

; : : ; • :

; : iM«. ' : ;. .. , : ¡

11 ' ' M !

IHM ' ¡Il

il Ml i i - i

| ! !

- M

'.M;!*

'MÎNJf '"

If: iLiML. ,,. — - — 1 - ~

M I > M

ê k * ^ — _

I ' ; • • • '

!¡2 ' M

i l ' !

M i

i l :

•[Mi

Ml

' • !

-'• | Í4

1 Mi ''. 'i

M : i j

M j j

Ml

i M J

lu1 , M |

|M

IM

M ! : !

f! -I i;

I|M 1

! 1

, 1

III

1 i l

• l ' I 1

; ! ' i !

'•••':

M':

MM ' i l

¡M

• ; ^ > » ;

. ' i i ' i ' i

. • • 1 1 M

i jM, ,•.; ! 1 F I G . '5 '

M C O M P A R A I S O N G _ : P A É 5 1 . , • i ! . ! . i ' O ¡ i

1 I M ^ - Í . M . J - I M M ! : 1 1 ' ' ' j i ; i 1 ' i . i

, ' : ! : ' i : " M , " ' - M i • i , . . . . . . . i . . . . ; i . . . . l

F M I •:'•' ; : : : | - i M M M M . . . . . i . ., . ; ' ' : ' : . :

W. "FF ¡¡M i; II' i l l l i l i l,¡'|-:'l

MFMM!M:F!lM | M I M M M M M J M 1.1. Ll ' , ; : ; . ; i .....

. ; ' .

m i : < i l i i

. . i ,

- i - ü -M- :-

fiiiJMi

j n i iT'i

i . . 1. I : . !

- 1 • , !

i

: R A Î | ; M M

î j

i l ' ; '

MM : ; : l : t l i

iM

' , ! 'M

M!

v:

1 fi

. ':

!|tt

Mi

lM j , | ¡

M: .1 i "

• . : : . .

MilM

iuilu 1 lMfMI Ml ." '

¡ i l :

;:!' ; : '

lu '

lili

Uli

J Ï IM i '

Mi

; i 1 1

Pli

l'ii

M

II

ni Ml

S i l ! ni

Ml

i '- ' :

Mi lM 1 i FT: M i •;•)

ww •!;:

M M -

• ; M : '

^ 1 -. ¡ I . i l l ! M' i'

M . 1 i .

! M ,

¡M

;M l . ' l

M

i l ! ;

M l

M !

"i; illl l;i! • • • --1

:' : : : •

Mi M

;. '

l

: l :

¡M

1, !

••y-:;"

Í M !..

IM M i , " 1 ' , .

1.

; M ! M ' ' M .

l!' |'' :!

- - M -

Ü Í

M M i

IM

im

• • • "

i l l

n i i l l

i ' l i i l l : ' i

! ! ¡ l

: ' : : ". !

M i :M.

M .

'1

i i l !

' : i

M ' • : ' :

. . i l

i l :

il

Mi

II Ml M!

.:....

1 ;! '¡¡j

iil;

'M 'M i

i M M :

MiM :'M!I

i:ii

• . ; i "

! : ¡ ; , M M I M

M ' . ' i . ' i '

M' ! ' ' ' :

M I h;

Mi M

Mf

M'

:M

ii l!

I M U l i .

í i :

• í ' y

: ; ¡i

|l

u 1:1!

| Ü : : ! '

i - i i ;•! • ; • • •

M il M M M i!il!;l

¡!Ü ! i l M l

ii!! Ml

i l

!!

|!

; ' ,

*: ;

:"!

II M i l '

' 1 '

in!

111!

4 M. -

i . i i

I M

i- :

- i * - . - -

;: :j'M

: i i i

MI

i

! M

M ; I

i ' i i

M! MI

il UM .

M M M i : . , . ; ' ; i;M M-!M;u

éi m.1. ''. !';'.

i

Ii-ti

i i i ,

: ; i

II

; ; i '. ¡i

ii1

i j - l :

M ; i ' i ;

i ! i '

M hü Kca l

l l ! i

ll!)

|!i4

MI MM

. ' ]

l i ;

i M : .' MMi i ï lM M ; '

,«G {PAF; o

' i : 'O

i ' ' i ' ; ; l i

' ! ' i M | M

i ;M I ' i i ! . . : M : i , . ;

i ; i !

i!)1

iM

M i

M ¡il

i \ ' :

iM

M'

.

:.i¡

ii1; ! I M

-L-j-i

Ül! .

! "

1

; i

M;

! i l |

i|¡j vrt

MI

M

j i i j

li i ! ,

i M' ÍM

' ¡ I ' l l i l l i i : l l .Mll i

: . . i i

:\y ÜlM'1' Mí |i|i : ;.

IM r: '

: ..

MiiM: iliMüi

M-i iM

»i'..L__L-M,L '—

: : • ' !

T i

' ¡ ' ' i ' ,; . .1 ' ' 1

. ' . H • .

M-Ml i ' í . ' ; - :

!.. !M

M | : . i. M

IGNE E E T (

i • 1' '

— M -

i1.'.A. ..

M ! ' ,

: M ¡ ¡ .

! " ! M

: M l M : •TT-V.

; - ; • ; ;

• ¡ '

i

' M ' .

'1

Ü .'l'I

hi

i l M i

" . , I

. i i ;

'. • i

: l i

:M '±:

1 M.1

ilii

Mi M

2

; i

i 4 r

H-i M i

Til

,;, f

M! Lu; Illl

Mi

MI

MI : <> Tip

i l l :

IM : i : , ;

i • • '

:.:.í.i i ; M i

1 | ' ; Il M : ! : i ' ! M ¡ . ! • • ) ' :

zon¿

PN

IM

I M in

' 11 :

.«¡i.

''i

4 ¡¡i.

iii Mi IM

F i i

' M

Ii!" i : .

Mi

ü!i i !•

Mi IM |M ! M

iM|M i : I M ' I

MË M

Mi hi

1 i ! ! 1 • i > . |

M;M

I ' i i i i ' -

1 ' ;

' i

..i..-i.~ , . ' ! Mil"':

- i

'

: h i l : ! i !

'üiM ....

.: j . . . . i , . ; | ; ; ; i

i : . .

M"! ' l 1 i 1 - 1 !

"MT

.. i . Î

; : .. ;

IM M-i

1 1 ! i

1-!!;

IF

4 .; :

M i l

: L i

Fi

F H! i

-ki..i

Ii l"M

II

' t i r u

l/J

o

(0

l ü

í ¿ E )

MG)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 324: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 299 -

i ; : '

. • - .

;, í ; :

, 1 !

• ¡ '

" • i i

:

i j j i

_

i • :

: ; i

ill

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 325: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

|3L

W

«i

¿.-M

ÍÚ

*

^ \ .

H

i I

s

Aw

•^ "Si

:i "S

: \

i S Í » .

-H-t-i-t-trj r

• ) : !

I i

-HI

í^r:

HILL

i;rS. ^

^W I , I

-*¡- —.— fjÁu j j i é z o c o n f (XofreG)

IH4X ^ » i A H ^ . v P A F ( ÍP í ie iE)

.frl Efe;.; ?

-/.:.

1 ....

" ,| ' : 1 j .!.

j , : ; ¡ ..

: I M I :

I !

H-

>t l. M1

' S . j

! . ; , ¡ ! : ¡ ; ¡ :

COMPARAISON- PEJS. SURF&ESSldfcté-..ÏN.TEftSTI'3'lË^I^ES U U - t l — íii-^- ' ' - ! I . . . J H - ! J ' " " l l ! l l M i l i -' ! l " ' -I " ! ' i ' ; i <>••' -f-1 h - r r i l -S» i nH

H

¡ ; : i ,

I I :

DËSi E^SÄIjS ÀUj PAB1 fffr jAÚ. EjIEZCiCONft

:f!T-

K r í M !

1{11

l^ i;ii-

II

4i{f Fin

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 326: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 301 -

IIB

F i9- 8 - Essai pressiométrique avec mesure de Au à 5m

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 327: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 302 -

des grandes déformations. Pour évaluer l'effet de cette différence

fondamentale sur la valeur mesurée de Au on montre sur la Fig. 9

une comparaison entre Au^ expérimentale et Au calculée pour le

taux de déformation (AV/V ) correspondant au pic de la courbe des

surpressions interstitielles, soit :

Au = C log u

G AV

C V u c

Cette comparaison effectuée en considérant les mêmes para

mètres que ceux utilisés pour l'interprétation des essais de pénétra

tion statique conduit à un écart relativement faible entre la théorie

et l'expérience. Cet écart qui est généralement inférieur à 20 % est

d'une part dû à des hypothèses restrictives considérées dans une mo

délisation élastique parfaitement plastique qui ne tient pas compte

de la contractance plastique du sol et d'autre part à l'incertitude

sur les caractéristiques du sol introduites dans les calculs.

La Fig. 10 montre les valeurs expérimentales et théoriques

du rapport (q - q )/(pL - p ) liant la résistance de pointe mesurée

au pénétromètre à la pression limite p mesurée au pressiomètre. L'ac

cord entre la théorie et l'expérience semble confirmer que les théories

d'expansion de cavités, sphérique et cylindrique, tout en étant à

caractère très approximatif, permettent une simulation rationnelle

des mécanismes de la pénétration et de l'expansion de la sonde pres-

siométrique dans le sol. On note en particulier que ce rapport est

pratiquement constant et que sa valeur (1 à 3) correspond à celle

indiquée par BAGUELIN et al (1978) pour les argiles et les limons

plastiques tels que les sols de CRAN.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 328: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 303 -

w~

-i-l-i .m

m

"W !:¡í-r

TT1

•M

!!!!

ÇffMffiïAÉSpKfi EÑTfeE V^LgÚjás

E t ÊX:

THBORlduBS i i ! i 'ËftlkENTÀLËSi dja'.'¿lUitP&g

i l l !

Mi

Cfóv í • I ' • • ! ' • • . ! •

I ! I : I ! I !

.. u.

1*1 l : ¡ ¡ !

iii

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 329: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 304 -

10.

15.

im) Prof

vi p L - p 0

_ Valeurs t»P

Volfuri théoriques

, • ' * jBomme 'de« voleurs indiquées • por dezequet et JX 11978)

FIG. 10 - CORRELATIONS ENTRE LES ESSAIS PENETROMETRIQUES ET PRESSIOMETRIQUES

FIG. 11 - CARACTERISTIQUES DE COM-PRESSIBILITE DETERMINES A L'OEDOMETRE (JEZEQUEL et al, 19 74)

1

0

1

i :

1

3*

3

3

0 1

0

0.1

0,1

0,1

|0.1

1 10 T 100

e

1

\ o

1

i

' >C'o, ! ^

1

Prof '6 m

c Courbe exp

C,-0,04 cm*/»

o \ o ^v o

10 ^ - ^ ^

Prof 12 m

o Courbe exp.

Cr 0,026 cfio!

100

j >v o

10 ^ ~ \ ^ 1 0 0

: Prof 15,5m

o Courbe exp

Cr 0,05 cnv's

I ¡

\ ^ o '

10 ^ - \ h o O

FIG. 12 - COURBES THEORIQUES ET EXPERIMENTALES DE LA DISSIPATION DE SURPRESSIONS INTERSTITIELLES

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 330: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 305 -

b.Essais de dissipation

La Fig. 11 montre l'indice des vides des sols en place

à l'état initial e , la contrainte de préconsolidation a' , la con

trainte verticale effective a' et les coefficients de compressibi-

lité horizontal C , et vertical C déterminés à l'oedomètre à par-en cv *

tir des essais effectués par JEZEQUEL et al (1974) sur des échantil

lons verticaux et horizontaux. On constate que les sols sont relati

vement isotropes et légèrement surconsolidés.

La Fig. 12 montre les courbes de dissipation de surpres

sions interstitielles mesurées à l'arrêt de la pénétration aux diffé

rents niveaux. Afin de déterminer les valeurs du coefficient de con

solidation C on a comparé les courbes expérimentales avec les cour

bes théoriques correspondantes. Par ailleurs, en considérant les ca

ractéristiques de compressibilité présentées sur la Fig. 11 on a cal

culé les valeurs du coefficient de perméabilité aux différents ni

veaux. Les résultats sont regroupés sur le tableau I.

On remarque que le site est relativement homogène, les

valeurs moyennes de coefficients de consolidation et de perméabilité 2

sont respectivement C = 0,003 à 0,004 cm /s et k = 2,6 à 4,3 cm/s. r r

Ces résultats sont tout à fait comparables avec ceux obtenus à par

tir des essais de perméabilité effectués par JEZEQUEL et al (1974)

sur le même site au perméamètre autoforeur (cf. tableau I).

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 331: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 306 -

! g O t

I m )

3

6

e

9

9.5

12

15.5

PIEZO.CONE

Cr

lern*/»)

0,013

0 .04

0 .03

0 .026

0 ,05

kr

(cm/»)

2J6.1Ó*

4,3.10*

2.7 .10*

2,3.10*

4,3.1(5"

PERMEAMETRE

(Por Autolofogt )

Cr

(cm*/»)

0,06

kr

(cm/»)

Vltf"

PERMEAMETRE

( Par R»toul«m»nt )

c,

(cm*/»)

0 . 0 0 2

0 ,008

k,

(cm/»)

1.10T

1.10**

TAB. 1 - CARACTERISTIQUES DE CONSOLIDATION DETERMINES

AU PIEZOCONE ET AU PERMEAMETRE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 332: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 307 -

IV.2 - PRESENTATION DU SITE DE BAYONME ET INTERPRETATION DES ESSAIS

Les essais à BAYONNE avaient surtout pour but de confirmer

les résultats déjà obtenus sur le site de CRAN.

La Fig.13 présente la nature et les caractéristiques du sol

obtenus au pressiomètre Ménard et au piézocone.

Les résultats d'essais montrent qu'il s'agit d'une couche

d'argile plastique homogène A (CL) s'étendant sur une profondeur de 40 m.

On observe à la surface une couche de tourbe.

La Fig. 14 montre une comparaison entre la valeur de q 2

obtenue à partir du pénétromètre LPC (36 cm ), pénétromètre Fugro

et la pression limite p au pressiomètre Ménard. On constate qu'il y L

a bon accord entre les résultats enregistrés.

La Fig. 15 montre une comparaison entre les valeurs expéri

mentales de Au et les valeurs théoriques déduites de la théorie de

l'expansion de cavité en considérant des essais non drainés. Les

deux courbes sont assez comparables, ce qui montre que malgré les

hypothèses restrictives relatives à la théorie d'expansion de cavité,

dans un sol élastique parfaitement plastique, cette dernière permet de

simuler le phénomène d'enfoncement.

Sur la Fig. 16 on a tracé les valeurs du paramètre expéri

mental Au en fonction de la profondeur. On constate qu'il varie peu

^c"Po Au avec la profondeur (0.5 4 0.8). Ce résultat confirme ceux ob-

qc_po

tenus sur le site de Cran et par conséquent ceci semble montrer que

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 333: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 308 -

"Z"

X

1>

0

\ j

H ÚU

J

0 U - u

rom

n

et

-u

13

e M

en

u j j <<D

£ 0

V)

(0

• J * i T M ^

O

m Vi (0

*"' . u ET

U

en , "4-1

•"î - 8. gä

10 >V n o c a

ll

0

„ 8. 2 ""•

'

i «

*« 5-(L -X

X *

a

v o (U O '

•H rt

• 0 , 0

s: 0

a; »-» U 0 3 W

4-1 f«3 3 2 -0

" ' >w 0 —•

£•£

La

(bars

)

Ç

1

o

te

» »

f - f

S, « ç -

• H (0

.Û Ë

S

d'

U 3 0

T l 1 ! 1 ' 1

"*

\

.H

--< U-U

a. T T " T 1

A /\ \ \ \ \ \

\

m KL'

4J

~-n—r~r-o

A / \ / \ • \

./ v •3_

•in

u: fC

^ T 1 1 T T *

0

•tJ ItJ

a •H

- H

a

; 5

T 1 1

C (N

""^vjv

A

. /

V

_ __ 1 T T

A j 1

1

S

1 / / / /

CD

•H CP

a i i

Yf^ !

-H -H i l A K /

rt iC T a a i- l c

•H - H - H 0 m in tn - ^ m i r w 4-'

•H *H i H 15 o o c a

1 ¡a â _

» l \ \ \ \ \

V 3

-H

tr. ï" "3 QJ ,-t

_ _ ^

^ \ \ , \ \

\

K l i n

1

L_

0

a M at fd su

ÛJ E 3 > *D II) G, (fl U ^ ^ t'- f i . rr.

l l l i l i i l l l i | i i i '

o c f l -CJ-

< 3

i

u E-O

u

C-

O < a: <

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 334: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

IJTT

4 - 1 ^

¡I •!;!

"¡¡

: i • • 1 ! ;

lili

¡ h !

¡ lü . ' ! !

iji !¡l

' • ' , :

ijl

i!

f 41 [I ¡1 , .:

i !...

i j j tí

i 1

V i

l! TI

: i i

!¡!í

:;.; i - i •

¡iü :¡

-¡¡ü ;' i

üi 'üi

¡Il ü ! ; r ;

i : l1"

r— i 1 rn + 7

i - i • v 1 i m ; AJ

CA

NS

O N

_ F

RA

NC

! !Ü

-4 U ! | ü !'•

íüír i.

;! : ! ¡ ;

! ! i

_.: .

: ; ¡ i ! i : ! l : : l ÜI ,•

.!

¡;¡¡11 : . i ! '.

¡üi i., i : '.

Í ; :1 ' ;

! ^

¡ i i ! i -

il P M!Í: :

|Ü-üi -M,.;;:„ 11 i j i ; ! ü !!:• i ü !!

Lf¡ ¡ z

'•y. •:':•.

! i ! - •

i-p;! • n i ' :

• • : : . : !

!!! ¡!! i; i :.

•¡i :':

• : • :

1 ' 1 1

i! Ü||

i i i ! : •

. i ; i ; i

m ü ;Üj

III IN 4 4

1 ; ! ; ; ; • ! ! !

JiliJ i! i¡

•^f-ü-i

1 : ! " ' i U| !¡!::.¡

Z II i !

i1!

I . i

¡! < '

' , i !

,

: I . .

: ¡ V ¡ • - • - ! • • -

¡ ¡ i ¡

ü ü i , ¡ ! .

i . ' ! :

i i ; i •

«¡i i ü

i l . l

! ! ¡ i

HU i ' i :

l i l i

ü1 !Ü¡ .

W

1 i i

I I ! • i r i i

:irl ! l ;

3í> : ¡ i ! j -I N : ' ' ¡

: : i '

i-l i l i

¡ 1-II

Ï! i ¡ ¡ ;

' i • ü

i : : '

'. !

' M :: - í i '

¡ Í i i ¡ :! ¡1

T J T T ; " !

i | :n i l l :

; 1 i • .

! r : | i ü üü

- i j i !

II .!:! : " . :

] ! ; : ! !

¡Ü[ iil

i i;|¡ ¡i :•! Ii lü

iJ- iÜUT : • . , ! l

lih:¡ i¡ i¡ • ' ! - ' ;

ü

i : ; ' ; • !

• i i •;;:

iil : ' ' i ; • ; • :

l;: / , :

ii l i l i ;;: . !

; ! : , • • •

¡¡ l l y ' . : ' •

Ü '

= ; ¡ : : ¡ ¡ l ü l ü !

| ü ' :. ; :

; • : ! H : ¡ i ! : i ! ¡

¡ : ¡ !

- l ü l

: ! : . '

:..: !!

.:..: T i ; . ' ! ¡ :

, ; •

: — 1 i ¡

â j lt

üi

III III

z 'ii '•'

T ¡¡

¡1

¡I ': -I'1

;

t ü -

•yy

; •

ii

: : '

i !

Ii'l i

i ¡ i :

;

1^ Ii--

' 1 ' ' Ü

• lrn

u t| Í : : ;

Ü'' I i ! ! :::

NI ! n :

, ! ¡ !

iüi

• i i

lü !' !

; ' '

: • : •

i

VÇ-, Ir

VWi

it ; i i ' H

l i l i l í

' : i : !

Z i ni ii :¡:í ¡: '• i i

ii ! ; 1 II; l|"

!M . ¡Iji !

' ¡ • i ! i . i

¡

• ; i ! í ¡

— - T . Í - H T

i-..: .:!| ¡j

! ! ' • •

i ' '• \ ; ! j "| !

Ü ! : ,• . I 1 ! 1 ! ! ! : • ' i : i

Z:w •y

üü !..

! ; ' ; , : ; :

, :.::

mi

- r - r

: ü ; ¡ ¡ .

m f i l l ;• ' • ' ; i / : :

l i l i

!Pi ; : : ; •

i'.l i ! ;:Ti il S I1

j i j l l ! !

lü I

ai i;!i ;

l ¡ ' i :

_ (H

l i l i ! ;l

' [

. •: '1Í- ' ;

: y

y 1

i; 1 " .

1 1

. . | • . . ; .

- i í l . l : ¡II: . l ü ' :

1 . i . .. :...£ í M i *

Í I C Ü M B A R A Í S Ó N Cf 1 ¡ ' C|

1

" ¡ - . * - t - * "« -hM-4- t - t -¿ -

' i ! , !¡¡! ; ' [

H, : i • i

*iN Ê T¡

l:N

¡ . j . . j

1 , ':;

! : i l i 4 - 4 : : r

4 l : :j-i

t f - : r ;

' ' 1 'T1

1 ' l : i , . 1. :

t^\ ¡1 i i ' l

y .1 !• y :

lililí ii :-:| i U 4 - l :

ii l i l i ¡ ' ' I l i ! ( ' l

1 ijll ! I|li

4# II

t r .ii-í • \ -yy i! i:: '

¡! III: :• ; M 1

' i ; ! i i '

$ ¡\ l 1

111 '•N

i i : ; ' : ; •

l | | j

1 -H-ff ¡ü i

Ii11

iüi ¡ i i :

: . , i ; ; :

i r

r

!,,!

;ii:

l i i : ' i ; , ¡ ;. ;: :!;

i!i . j :

" T T -

1 1

: M

.' i

: : :. : i

S ^ r : r - " :

tí':

¡ja

:;:

| |

y,' Ü • !> \ !

S'' .! ' . . i i : :

i iüJ ' • : i

' !"

,:.!

:• i

;::i|n!i u : - | - !

:.' I' . i: :i>;:;

fk j i i ' l i i ;

",""FT!" : i '.;

.L:

... |.. .

: ; ; : i

¡ ' ' . ^ ;

!¡i ! i , ,

;;i

: ;

N~-

III.! :-i

: ' ; ¡ i i ' l i Ü 4 i l 4

: |;; : i ¡ !

' . 1 .. ' ' :

||¡!¡ i - Z

, . . : ! . : : , : : i !

1 :. ' | : .. : :

i!

' i ' 1

lili

¡ii. :¡i ; : l l ¡ t i '

i i ; : í i i : I I I ! i l : ; -U-:. 14-1, i ; : ' : . ; ,

P ! i

\ i

mj i.

:íi

' i i .

l . l i i j i

'í[l II ¡ i l : !¡l ^ " - ^ 4 -i ^ . 1

•' ]\%L

:::! iF l yyy^±i[ '::

iltl] Ü|Í !i¡¡ : , ! i

]yj:-TJ|T

¡l: : i ! ; luí . . ' . : 1 . : ¡ : i : l i

1|!!

iHi-

ii!¡ i! !

! i ¡ ! • : i

::'l

j ¡ ! ¡ ! i l ¡

¡ ü i

!!Í! IP ïïj ;tr

If ¡I/ .,; :

1 i l iüi i|i •4L-Üi .

l ' i l íiií !!

- : ! : % : • i , ¡¡

¡i. i : : - • i l i

; •' 1 " - | Í A

!!rffi

; ;'

3 0 9 -

1 ,

^ ; N | i,.|,:

^¿,¡14

, ' r - r r . : . . . . , • ! ! .

: • • • ! • , • • • • -

:| :.

i ' ,

( I >PC^ ¡FUGÍ IO) E T E i " '* : 1 1

, • • • :

¡ ii :,.. ::

M M •++*-*. f^l+TT+f -H

ill ¡i' 1 "

: , : i : : : . | , i .

Hri# r

jJJJ_ L ? : ; i ' : ; ' ! :

::.: :\\\

:::. : . .

!í j |i¡¡

, i , . . , . ,

ÏÏ7 iluüjl t j í r ^ '

CTu ' [['i]

If 'M x "

¡ " j l

' ' Í

in!

i i i i I H •

;.,.

¡S' ¡

:iü4f t " \

[ , : : : • , j i.;. : ' :, ' : i. ..

Z y Z l y :<]:•.

i : : : : :

' : ; : '

;::!

ii:|

•;ili

-Ü- i i i l T[¡t jt[!

¡;r Ü !

III! i l l I'll II! Il !i¡

T U | ^

:• i l l !

YObîN ... |.'..

¡üiiill

¡ii

¡iii M!! : ; i ¡ !!!!

i!]l rn¡

1 ;. !.' t , I : • : i :

"i.. ;:|l-,i: ::

• ' ! , : :

; ! i •Tïïlf 1 ' . ;

:V'[

'

|j |||| j j

Ü i ; ¡

i. ü ; ! Ii

t" il

! Il

i :. :

i l ü l . i

i ü l l :

4 : | Í : ' M I I

i i i i i , : '• ! : . i " ' H i ' i ! ; l '

M E Ï i A R D i !

' l i l i

| : i ! Ü ' :

1 ; • 1 i

1

! - ; J g^^Kpa1) «poi. . .

' #

V ' ' l ¡ ! ¡ !

ü :l¡

I V

! ¡ :. ' : • i

i ^ (Kpc

: i l | |

i ) ¡

- i i ' p , ; . . . ! P i i n é t r o m è | : r ë ¿ C p c i . 3 6 ; ¡ ' ', ' .1 . : : . • ! !•:. I

, : | . ; . . T ! ù

. . . . ¡ . - . ^

! i ; !

|i

i ! • :

¡ i ' J

li

•l-TT

i . i . i i i i . ••<[:

: ! •'y >• ;IH

f »i.N

1 . !>

!:!' ! :, '!::

1 ::; : • • :

i;l

¡Ils yy

ilJ Lili

|

k:

ñ *ii

-

' l i '

' : : ! ; i ; ; : : l l i i : UM

1* . !

MS

ÜH i ¡ ! i

:¡i¡ i m

1:1 l i l i i!î;

4 ^ II? I i i i :.;: i l '

i l ' l

i i i i lui

¡ i l '

: i ' • i

i ' ' '

Sl^ffr-

, l ; : : - ' : '

"Hi h. : : : : ; i- : :

í!íí7¡i¡ i¡

i l l ! :;:;

: • ; :

il1

!¡:¡ , ! I I ¡'il

'Üi

I1 : i

•luí 11 n

z • ' : h

i' V

¡A! SJ i ;¡¡

i ; i;

Hii ; i i i 4-14 iL1' m i

z 1 !Í 1

•iil

: • r-t

|ii¡ ::Ü

I I : '

!: 1

Mi

; N

M : f

j¡¡¡

Ù* w k\.

ii'l ... i,;

t

M: : ¡ i . : " , i : , • ' ' :

¡ii ihiii i i

....r.... • • ¡ i "

'.-,e

D-f jp

l i l i II ¡ü' '

UJi !• • i T t t t M i ! i

Mi ! i ¡iil 1

: ' ; M • : ¡ j

-L ' i I F i ^ !M! H|l 1 i l : !|

.:: i i

; '! 1 !

l !¡ ! !

' ! ' i

1L .

>HI ¡i

M M N Mi: 1

H i'i 1 Mil ¡ í l ' i I \ \ 1 ' i l I

i , i . l i r ¡ : ti

i l ü j ! 'il M

M ¡:i !

: i ' ! i '

i •}'•: : Mil ... 4 -

. ' l

I:!!!1

i. • i i i • ! ' , | ! : , ' , I . I

ïïnft^ornètre fuàï ¡ ; s a i . j 8 i • '. ¡ .;;

* ! : ;; i î l l i 1 " i -, i i

: : . : !' ,

1 : i i .

1 .li 1

1 l i ! i

-; ¡ i i :

! ., l '. ;

4ÜÜ j i+î

"i J'y

i i i i : i '

i '

1 ; M 1 " '

yy i

í'4 ' i : '':. , . : ¡ ,

i i , i

' N i Hi !

i i -

h: ¡üi

lü! ü'! ¡Üi i i'.. : Ü'!

|i|M

r í ^

r i Ü — i ""iiC | ¡hj - A '

il iüi i ^ l

l ! ^ 1 i : :

j i ; : i

---4

1 7Í i i

: Û)

,;i

i

iiiil h ¿y'

iíiij

a r d j M • ' ' ;

• ' i i i i i ' i l l l l i l i ii ! ; • ! ' ' ! !

: : : ü ; i :

!j .;!; .: , ' ;

l l ! ' l ! l | !

f|ll • ' ' ! ! 1

II ¡ | | | 1

,ii Z i

¡1 i l i ¡1 ' M ! !iü-ül¡ !¡íl¡l| !|

,J|-:i¡r4 i ! : ; I I l ü l :!

! . i ; ! ¡

I j l l í l l -ü . ; ¡

i : . : '

¡il iülj! i

i : , 'ü ii i; V i l i;

¡ii I I ! ' M |i¡ ¡;ü«li

T-- 4 T — T-

i i i i i r M

: : : : ; i i l

lili l ¡ ¡ :

lm\i

íii: ¡i1

Mi : M :

iff!!!

¡i

ii .

i i :

Ü

i l l , !:..

' : : : • ; :

; ! !l¡

• 4 ;!

M J M : T .' I:

ri.il ¡i

; i ' -

ili: I-in ! ' 'Ü i ; i i - íü i :• Ü -, I:

• M i l !

.: Ü

üi ¡1 . Ü ' !

' ' ' , :

i í l ü j

1 ¡ ¡

I j l í:

Ü i ' ¡i 1 1 H

! ! j

i¡ ¡

l l t i i •y M-,

i y l'ü ::

i ü i l i Üü ' -i¡ rÜ

;! ¡ ||

;;|' ¡i

'111 üi 1

' • • • : • ! • ;

i j i l l l i ¡ü

¡ i;' ' Üi ' " t : ' T r

! ¡ i'

l i l i ¡i I ü ¿. . !

1 ! I I :

i ' i i . i

ÉÜi l lkli yy i!

-rljijíí :ü i :

¡Üi: ! ¡ : : Í ¡1

i

Ü h 1 i ! ¡ ü ! | l | | ¡

• ! #

U l i 1

i MI : i ! 1 '•

^í> ü¡

, i ' Ü : i . i |

- - ; 1-

1 üü ¡1

i l l : 1 •i !'

¡ ¡ ¡;¡¡ ¡i

i ¡¡¡üi ¡ Ü : M

i ; l ü ¡ l

: ' ¡i ¡i

i , i ' l M

::.l ¡i

'¡ü¡li¡ i ¡f! 'Ü

üü M ; i ' ; i]

i l!l : ¡! : ÜI : ü Ü 1

' ¡ .Ü'üt

i l iü! i

I i:¡¡ 1 Mi: ;|

! i ' ! : ! !

Üü i;

1 l'!¡ !

!•!' i i Ü 1 - ;, : i :

i I I : ! l!

-liüi It , ¡'. ¡ ' ' ¡ ' l| 1 : Ü I 1

it^+T-jj-ü !:•• M

tf4 it+tît

ü T " " " T T H " " T

ü, ¡ i ü i

! '

1

!

í i o

i ^n

! i

I n

1 ;

i ! | ' i

i 1 ; !

't .!

i i

! ! 1

i

u 4 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 335: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

ÏTT

fi II! ;

:! I .ni

1 i i

1 TT í

ir lili p . ,

lü Í! :

!! - T r j

! 1

i t

t i l 1 • i l .

1

1

if ;

i ir T T

¡ü ';•

! ! i

T

i :|! iP

LES

j ;

1- T ;u T JJ li ' n i l

È • ! ; i 1

'•> T " ''

( " iL_L_

Ir !' ¡ i ' 1 •• ;• IUI T i ,;¡

ÍII-ÍHI-

uh!lü . . . . . . I . . . i!|¡Í:!;i

i ¡ ' ! í '

i pfplP II PP ni

! i ! ' ! i ! '

: • ; i , . ;

¡ t i l T : "

i T i •'

{¡[| ' i i 'T

Mi : AO

! !! jPÜP!

¡¡pPifP

P P I P T '

# • • •

T , ¡il^T&i i l ¡ ' ' :

¡ T • !

1 ¡i: ; i¡f ' i ¡ ! ; ¡ i,¡

.iPiPlP •:'' !- il

¡ i ] ;T ! ' i i ;1 : ] ! ; ' k i lili '¡-4 1 1! : ¡: i : !••::; ¡IP ; l ! ! ! l f¡ '¡ ¡in -\ 1• , : 1 ! i i l

Í T I T P

T, i:¡T " T : rr< !lVI

T i : T ¡ .

! lililí! j.

!> j P

il!1 s ¡s

iß ! ! ' i . . ! ;

¡;ii |

Ü ! P T P Í TTT ' i i ' i ' I

- P I

U . l i

l i ' .

TT

; p i

l|11

- i i l i MPI

rTtn PIT i T ! 1 •! i n IT

! i1 : i i ; ; 1 PP i . . i

! ', .

! ' • ' : •

.- ! - L , ,

! l i!|

; : i

i l ml t --"TTTTT

i;:i i1}

TTif ! ! : - ! l i P !

1 !

1 - M i ; !

t a l , .

l ü . i l . l

L I L , Í

! T ;

11

T

Il !l : i ¡

jj¡¡

; T : i !T

; I P|!Pi 0 - T.Í i ' 'j> II

TT ; ' !

i \\4\\\ ¡lil i p T T l M

¥"•0 x .' J ' _¡-'.L. l -

Il

"ïïTÏ !

! TT 1

1 1-

II

F"

h1 '

i' ;:r

!.. T

: f I l • ;

l i l i .1 ' !

ji

IT .¡:

P ÜÍ li

I! i t 'll

PI

p •[

% ¡T "h"T ; ; i ' ' ' ;

¡ i ' I

; i • i :

i l l : I'll

f| Pf siP 1 : : .

- i ;4 -

.

UjU:; ;T -

IMU':-I1':, .. l i . : . ! :

T ;:;;

. ; r n . T T . . . [

• P P - | ' i . ! ' , i p

Tl

~ T T " ^

IP. I'} 11

; COMPARAISON -

,¡T i . j i P

¡flfJ . l j . ,1 p p i ,

¡¡¡'h; pp ' ..

à i'rt

' 1 !

PIÍ

' i l ! Pji nT+î

if 1 i •

¡ I M

I.T.

i

0,

^iip:1;

i p i . 1 :

il i i il! i í P

PPl I ' l l l i l i

L ; . '

1 IV . ' i ' I

: / ! | - ; ¡ : , .

til a PP

i!l! PP i'ii :!;:

; ! \ ; •

; ; : • { : ;

• ' • t ! • '• '•

: ; j ;

,;.!

: iT,p

. •pi--p-

\¡P*I : P

• • > : \

! ;, lili -PT 1

i -

:. ! ,, P ! ¡ ¡ I : ,

' l'H l i ' l i ; : :

li!1

it I'll [il I I I

r; h | r r

....!].P1

i : I i • ;

i P ! i i:

.PIPI

Vi,. ¡ '

iE i: iiiiii:i;!f!:+ • i ' p p i ' ; i ' , • . i , ! r l ; ! : ü ! l l :

j . . . i1 . . :

i.PliP' ; " '

IP ^l!1

l i | 4 - •

¡ P

;: 1 , I M i. : . " ¡ ' I l l

:.. 1 PÍ IP;

. , i ' w[: ••' f i :

. . . i . ' ; '

I T T T - T T - Í T

11

lip Pi ;

¡•'M

j :, ! i . : : ',

! P

i .1

n i l ! '• ' l : 1

' . • : • !

P-/H : • . . i l

ÍHÜ; I ! ! ' : ! ' i : i1:;

l l l l í . P í

H Pi r i !

,• P "

PPPP PPT ¿.y:! -il pi

• i i

Pi;

i

lu.

. ' i i p i p :.i pp " ; ' Ü | ; L '

. • . : • i

i . T T T ' -! ,P i ! . . . | - i 'P IP. . ! : : ; ! IP l'P PP : 1

p

iiPlltr; i P ! •

LÜiií''

i ! "

l ; ;

i i :

; :. P l i :P

. •

M-¡Pi

p;¡

1 i -P

¡PI lui

P ' PP 'ii.PPi

¡iiiliiil

r i '. 7

• | ! ; l

- i -

l i • ' ; !

41 j

' . : ' : P | " ! - :

<

IBS lui

i l l

i.' ¡P j : '

P"'PP

i i P l ! : ! i ' l : : :

. • i ' :

P i l l ' : . .

P ! ¡¡P

« pl ; PÜ P'i

ÎÏÎ!

Tjj-.1 i i :

i ; i

1 ' ! '

1 ji

r r:

; i i i

" f

' ' <•

T¡ ' '

n. \ß Tiif

i'«

i

. i ; ;

P'r

1

' . ¡ ' , ' .

¡ I I P : . ; P p ! ; ' ! i ' " i • 1

Pfel I

l ; pp¡ ;

• • i i

" I T ™ -

• 1 - | ' : •

.; P P

iiPlP:

i 1 ! 1 ! ! ! :

in* &

! : • '

•••[••"-

: '. ! ;. ' :

' • ! . !

!•• i:.::• " i : i - . i I I ' ! 1 • i

'• i l • 1 l i ; : 1. .

P'PjiP;

• i . i 1

- Í P [ !

Piji; : ' i , : ,

Ti

~ ~ •' 1

1 i

P ' P " ' p : i -

..., .,.,....

. exfa i . ^ j , .1 t h i ;

!."

Pi l i!1 !st

• ; • '

-;- - - j - - -

.PI il

i ^ T I

• : "! P ! i !

i i i i P " • ' ! ' • ' • '

IM " i i ' i , •

' Sk .

p

' ^

i • . .

. , ' 1 , 1 : 1

, . ¡ l i lp

. : , } ! . i l

m i i ! : P

' 1 • ' '

1 •'

Uiii

i" I'.'

É

. . M Í ! I I . ! . .

^ I ¡ i ; ! i

P : : i p

' • :

P i T p ' i ! PPi i

Ti

! ÍLL

-Hí-j-

pp

it

ñ T If Pi!

• - IT -

!;'í

INÍ • T U

TT ¡Pi

i : : :

iT!r PP P'

1 T .p> . " '

I ' l l :-:Tf l i l i l i l i Tílt

IH!

i-ii-i r-~

i i : ! -T:

Pl

*

u i l l i

- :hüi

•p;i

:;.,

| l '

Ti

•PTT

l!í¡

' • i ;

TTT i • . •

' IG. Tit i ' . p p ' i • ' . '

¡|i BAYC

i , • , , • •

.;:r!!

. ' P í l ' !

]I;i);r.:

N^E

!

i

P l ' ^ i j ; '

T'l'Ti

. i , : . 1 ' i .

! " • ! - •

i ;.. lJ.:Pi

iPp'P i Ti-, ' * ', . ' . . i ' ¡

,: t ; i ¡ ! ' l :

ߥ-

•v ',

SJ-n- --|

i l i i ' ' l i 'I i

• • • m

i p l i l l

»i E

' ^T rB 'T:^

1

i . .

:

: :..

TTT i:: : — P ' : 1 ! :

• l -s

i T^

:P P l i ' ' ' i !

;• i m

T i l l !

TT'

¡P! T :

.iipi l ' i i

• l i i i T P i .... ,...

•! i i :.

P [•

• . 1

1

! : : : . : ; . ; • . : •

V i p : ; ^ T W ! T P P ; I

ä!,>.i:iü fï< t

m M 1" !>s'

-Pu

T: !. ' :

:T

i m

p

l'! T Pi

i i i i

¡i i

' T ; • t • - . ;

• • T : ' 1

' ' i : •,

, ' i | « i l

T i T ^ m i . i

i p i p ' < ^ ! ' ' • !

i " ' !

' ' : : !. : :

né-. ; - • t v l i i i i .'.'.

• . i

. P P . ,

',

::^""^\

-1 ; ,1

¡¡.Ti l

. P. :

P 'P !

.1 !P ; i i i i :T . . P i i i .

PP

itn

; ^

¡T i i i i i n ;

i ; i : 1 ... .

•T1"

r*i

':'• I

: - : r

i ! . .

i m

l:|-i

i i ' T l ! 1: i ::

' ! ' •

i

P ' " i ' . ! Tüi ! 1

...... . .. ...

... :- : i ¡

:•!.:! ü í ; i ' - p T • • ' ¡

! . i i . í i ' i

:. i .LT.!

¡i 11

i • " Í ' T P I T :

•' ¿*i>

p i l i p i

.PÍT

Pippp

! ' i

i P :

i ii«

.,: J m iu

i 1 ' l ' P 1

' i k w i l . mur.. p' iPüTi ' |T ¡TT i Í !T |ppp '

s ^ n s i j o n , s p ^ é r i c j u ^ P -:¡T!' ,PiT I[P pi". i'.'!'!: ].. i¡P

5 S S i

: iP

l'P

¡T

lu.

; i ¡ . i 1

l l |P¡. " ); i

' • . " ' •

¡ip

i P i

: i ' :

PP

i l l i

l i ' l T

l i : ! Píl

,.

¡P mi : i i i

i

• ; f : ;

Ti ii ! lili :

!n¡°9

p"i ! i ; ! 'T [

i .P .

Ti

i :! ;

TI

i i i ! •:¡T

i l .PP i P PPP - '¡Ti

p.. PP

. •

PP

| ! ¡ ;

i - : • ' '

PPJliP

PPPP

PPlilP

: 1 i ' | " i P ,':

F I U G Í R O ! ! :

i ' ! , : , ,

j ' i i

.PP. . i

....

:. i ' '

;T !P|PP

¡PÜ ; 1

! | i ' l : . : !

•':p.

. ' • T l p - l - l

1 T : : i i i

t ' ' !

Tupp ' : ' ! i

i .

Pit

¡T Ti n i

i r i p i ! '

PP H :

' i :< Pi

i ! ' ' : -pP

•• 1 ' '

•:>•*•:

INI ' P : i iP

IT

ü;

¥

T

P i

'Üii

i:: T Í

. : ~P

1 lili" pi

i i i

i PI

""T

. : • ;

l iP

¡T :Pi U P

i

T i i T T I

T-i |TÍ i Í ! ' i ¡P!

i, i' '¡ :P 1 . l i ' i i i l i , p ! : . P Í P P L i - . ¡ i ! . T T

: i i i ' " '

^ * ¡ | . ' j p i T ' i j - i j ,

-lu

;.il '

: 11 • l .

\ - " \ • " ' • ' ' I p i T ; ! -»

^H-

•Hfl

4[i

tet

til !P ;

Mil'üi ' P ' | ! ' '

•!;| PP

,111

Ti

UP

' ! : :

T

¡m

i ' '

.H

P

¿ 4 , .

' T i , ! . i

p • ' i p "i

PiPpP PPiiPi

¡ T T P

r i i i " . i i i i l i P : i . ' I : 1 1 ' .

•''y:..

'• 1 .! ;

Ti!**t

::Mpiit . P •• '

. . i . i . i .

i ; ' 1 ! , i i

p l - •

¡TÜpi r ' i j ' i p • ' : i 1 " : i

• I

: • • • ,:

; '

1 1

: i .

TT pp

i :

, :iP,

¡P

PT

Ss

! 1 '

i i-i;

Pi;:

':'•• : ' '•••. P P I

TT iTTi.l .... , ^

i p l iP :

¡ip

iPi ¡¡ .

1 :

n i

PP liil

i i j ipi ' l

p p | i :

iPijP | : T T ¡

P i i i i i l i i i T p

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 336: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 311 -

II I -"D

X¡ in

> •7

i f f

: . ü : ! • ; i

f i f i i ! ;

lit i

u iS i ' i

l ! ! f

i i i

if ;¡ff i f i !¡lf

i:!1! ! ' ! i' : ;

1 "i

: ¡ 1

¡'íl 1

f .ü j i ! } T T

lili i' fli f r ¡Is ¡ f f ; . , 1

' " ; :

f !i¡! 1 1 i

: > ! i i i ]

. ' : i " '

f f !¡i i¡ ii i

|hi •

¡ i

!¡ !

i' .. f i

ff ifiliH;

r i l i f f f : f i ||

¡if! ¡ i f f Ü M ! ¡ f f l

Mili !|

•ifi J-r- • - - , - "

i f i r : i : v i

1 ¡f 1 f ¡ li

f u , U ] ü . :

Ü ü ;: • • : : ¡

i f

i ]\l •• 1 !

: ü

L il 1 i ' :

i ! ; i !

i¡ f |I Ü ! I

MIM; f

Ü . i . f i • • • : •

1 f :: 1 ' .1 : ;

tlf j : . i i i

¡i Í ; . i i ';:; i

;; .:!: :.

"ff ii : ' " il ; : : I

1

• I ' M

T ' f : f

1 !

! l!

'

. f : f f . f

iiüjü

i • -<

; ! !

|ü ! ¡ : f

1 h

Mi!: 'M

i : f M I

líÜÍJ'H

¡iü i ' ; : ;

t

1 • i '

M ; !

! ¡ fü f

1Ü,:| l i l i ¡ M ! iiii

Í Í^t l '

,11 1 ¡ ; : ¡

1 ¡i 4. f 1 !| -,

1 i . .

;

IÜ! i ¡ l

!" : ¡ í !

1 !

ü ü |

!Hi:!'

ü n •>

• : . | . ' : :

.- ; : : . ¡ : !

' üü! Ü

! : : : • ! • " •

!. . 1 .

• i :

kh'[

í i i "

f . . . i , .

' :ii : i i !

i i ! ' ;¡

i ¡üii'f

1 If * 1! ! : ! if!

! .

SÍÍJÍI 1 ' : ;

¡ " 1

^ I I I

; L U ü ! ¡

1 ; i .

;7:í

;;.,...;; ; ; ; ; | ; ; . . ; ¡ ^

: 1 : ; i f t

tfft

Ü Ü

1 f ¡ Ü Ü ; : : ;

iiiili Ü I I ! ! 1 ! '1

f. :: Ü ¡ Í - Ü

' t '

;• -1 : : •

i i; ü¡

MJ|f ¡Iii üii j

¡i!¡ :!!• ' ' ' i

üi

fi i f i i ;

i f

i1 1

1 !

1 , ' ;

i ' 1 i

i f ; ¡ 1

f

1 " • 1 •

- / i -

i : ;

i ; ¡ l

" - ' • \

^

¡Ii; ' ¡M ;

! . • !

¡i;; ; ; ¡ ;

f - í - ; ! ..;: ,:

;ll ' . ¡ • : . i í

¡Üü . f i «..;.. .'

f

f f f

f !l '

jl;;l !:; f f i ü

! \ ' ! ' ;,,

; 1 ;

Î1TÎ"

[ i i i

f

i ; •• 1 ,

f i ' . f - i . : ; !

: : ; • : . .

Bk;¡ 'f\$ i1;' i :

i[

- 1 — 1 — - —

f • . : i ; : ;

. " ; . ! - • ;

i i i ! i f : ;;;:-t.:;; ;,

fflitl-! . - • .

' ¡ i ! ' ' ;

;. í . ; . ; -

; ' :• J i ¡ : !

• . ! • ' ' 1 :

..... . . ! . , , ,

i , . ; ; r 1 .;

; | . - i ; ; ' • ' " , ; • ; [ • • •

. : ' ! • 1 ; ' .

..' . •! Á.± 'i ; i- i'

:. ;

'••:• ¡ f r r r ; - ' • . :M ' , | : ; ¡-;-

i .|...,¡ . ¡ . . : :

" ü i " ' ' : ' • 1 i i

1 | • . f . " ' • : i . , ' : | i | l |

: :i ': i ,• j - ' l . l ; - i . :

• '

i

;

¡ : ' :

r r r -

1 : ! ' ,;;

i i f ü f i f i ; , ! .T - . i ;

f ; ¡1 :\

•'•]'•

III! < ! ! l

i f

l i l i

¡ii;

í'il : ; i i

f! :'

1 ! ; ] ' !

.i ¡j,

:.:

i ¡i

'jii :'!i

! ¡ ; !

ill ¡ii

If

r r ; : l : : r

I ! ¡ I

Iji Ï ! i !

;i

i ; , :

!T¡!

' i i i

¡III ¡If

1 ' ; ; i , ; : !

!;.i

; f

ii¡l ! ¡ ; ; ;:: : i.:

..;;

" . . ¡ , , . l .,

'••• l f ! f ' ! ' ¡

i i ' i i i i . : ;! :"

:':i i., i

. ! I1' !

1 ¡

' • ¡ , : ' !

• : ' :

• • • ; ,

%k

¡!:f 1 . . ;

' f r n r .::!:' . i

i l : ; I ü ! ,

: f ¡ ' f

f ¡f i i i

|i:i

¡üü

• . •

. : • , ;

JÜ'-: •

i : , lili

f ' ' : . ¡ . f '•'••

| . : ' :í;p¡j;;¡;

i.^OXÎVTXQHfltl i , - ] • • • • ' | | , ;

i. ]':'.'[ ' DÉ. IiJJ . . ; 1 ' ' . u •»•

; , . i

i-;1" r i ; i i i !

, . , ' ; ,

| | ; l

i i ; i

¡1 ; !

! : ! •

• • , : [ . . : ; . : : :

n i -; , i '¡ i ;

i i f " :

¡1 ' i f i ! • : "

f f ' . ¡. ¡¡ '!

¡i i; If

l!¡ i'1

Ü . ,

¡'; Ill

' 1 l ' • " | !

rj-:rr.;f 'r

! ! ÍÜÍ ! ! ! ÍF; :T :! !!!i : ! : Ü '

f f f iii;.. - ¡ - - p . - ü - 4 ' - - • •

í ¡ ! j l i ¡ ! ! f - ' ' i ' ! I l l I ' l l " 1 '•

¡fÍlf;f :¡'f f ; f f i fü¡- ;

-¡if h t - i r ir

!i|ii|¡ ¡i;^!í

Í&¡í!¡'Íi!ÍÍ

iiii!! 1 ii ' i iü. i i ; ! |¡

ü l i ; ; . j u j I Ü I ¡ i i ' l ü H l i l i i ! ' l l

i' ;; ;¡;Í ;.;. ,1

]|:jlW i i i :- liiii i i i !

E".^i:Í:f î , • ¡ f ;

:: ''i fif'^fe ¡i :. ' ; ; 11 ;, . ; ! ü ü , ! ' " ! [:[ '•

V: u n >'•• : - J ; -+

: , ! ; ; • . ; , ! ; :

- | r f ü r I .-4¡J_4^4- " '•• : [ ! ! Ü ! ' ' , • ! ! • ; : ' •. | . 1 ;

'H tö . . . '•'.'}.$'• f 1

j i p ^ Ä i 1 ]

* -H . ^ i -ü . 11111 i i 1 ¡Ti

i '¡ ' ' .-""

ÖAtONNt f T •;.

f i f i ü j l f ! 1

f ¡¡'r ¡! Ii ;

: ¡ ! ! ip ! ' ;;l : i i . ii|i iiii

,

. i f f . 1 . ; : . . ! -

: !" ! : ¡ i ü i

; . : f ! i - , : - .

, ,,:i 1 ¡:

; • • 1 1

;

ü

iiii ü ' - i i > : i . Í Ü ; -

• • - l ü i ^ f f i r : ' i ' l ' ; M i - i . • ! •

: ' ' . ; ; ; ; i : :üi

i ; : ' •

: ; • •• i ' . , ;

; . ; Ü Í ' ; ! T

f '";; j ...... - -;--- : 1»

; : • ' ! . •

ü . : ; : ; , ; i !

' - - • : ; ' " : u -

; . ; . . T . i . i i l ü

- i ; i ; ! iü i;¡!

:i -.: •':/'. :Íii 1 : ' i i i i i i l l ;

' ü ! '

' f i i i i Üli i ü'l !ü : . : i 1

f i l y r f f i i 1 .;il . ' ; ' i V?À rlij ;Í;;-

v 1 !i;i ,NJ : 1 '

iff

: ']'•'< ij i i f V f i' ' i ; l í ^ f i ;; l ;)

iiii *' i '

I ^+f}Lí!¡i i i; ; fuFÍ

l f | : i i f iii;

ü i S :t¥ :'¿

è 9 :: - • : M ' | ; Ü

' ! ' '. : 1 i ' ' :

•- i n íi -,

n-Hfü ¡i ! !¡ ¡I I ¡i

;• ; ! l ! i | ¡

i' : j ii !il;

: i ! ' ; i ! f '!¡i

• i f ,l l.üii'i j i ü l l ü l ! ! : i i : l | f f f . 1 . . .

l lf f

: : : . ¡ i ¡ ! l

üjiií

f i ;;.; ;; , '

• ; i

. . . i

1 ' !T

if

lili

;

i i i !

|i iüi

f

' i 1

i f

; . ; •

;í¡!

| ; i i ü !

II" ' I f

1 ! f Iiii lili

;P

- • - •

1 ! i 1 : !* 1

i i i ;

f ; '.

ÜJ! ' f l l l f

i i i i

J -

' ! 1

iitl

¡i!

1 i 1 1 ' . 1 . ;

iiii m i

iü! ; i ¡ : ü i ¡

ill i!, f l ! l !

Uli

,

' í . . . i ' 1 , : ' :

I i i : :.:i !¡

f i l ':;... : : . ' p=? í

f j f ; ' ••• ' i ¡ i ¡

: . . t ; i - T

i i f f

; i . ' i : i

j ! ! l | ! j j |

.[ 1 hi , i

¡ ; ; ¡ ¡ .1 1 . , ' l i l i ; f If

f i ' ' ! ! , va l

üli Iüi

ü ' l 1

; : i ; : i

í i n - Ü : ü ¡ i

e u r s s ' . ; r . • •

i '••! ' . i .i 1

ü-Vlalei^ráil

f i i-il

f ¡

f

. l i i l . i :

lili

!¡li

f f

¡f ¡ f f : :

üli . • • i

11 ' 1

i-|i

. ' 11

fi

-.'!

; 1

J

i f

! ; •

l i :j

Mi

1 I'll

¡ill MM M j i i ; .: 1

T " :Ü"ÍT

¡ülülill . 1 !

- f i Í ^ t • f ¡ i i í ! í

! i 1 ' . I 111-

fi"

.... : . : ; i l

IÜI l¡ Müf

f f f f

Iii Üli"

íü!

lili • 1 ; , i

í:¡;

Ü!1

: • ! :

ü1 •III II

üiil . 111 ¡

f ! 1

• ¡ ¡i - ii

lui |l

f i ti | i i i | i i ! i ¡ f 1

14-f l i !

iii : 1 i

KT<n

i l l ' 1 f 1

¡¡¡if i , f U ^ ' V - I O , U

••' i :..j....|.¡

; — . . • • a n HI!

; ; : ; l ; i ; i

i i i i

i ' i i

':¡l

i l l

1 1

|f

Mi

i'iÜliH 1 i i i ;

1. : ! . 1 . t

II

if lili

i i l ' l ;'ií

i n!¡ luí 1

TTïïTFr 1

' ¡ ¡ : Tf ' i f f . ; :

Ü¡i: ii: 1 in : i ¡ '

!l¡'i' tlilü i í i í f f t r r ' f 1

lu i lui 4 j - ü i : ! ! i

^ixtili . j ; l T ; '

1 M :iii ! : • : • • ! ; :

! 1 . '

1 f ; f

l l í l i ; l l ¡ ; i l ; i l

i f %

¡jilli ; 11 : • ¡ ' 1 : i ; i i j i

IÜI l i : l i l i |Ü

.fi ¡1 ! i iü '! 1

+-HI1I-Í

4\ j¡ ! 4 iüi lili

hü f iü

ÍMÍÍÜ

i l i r f l

llMf 1 , I 1 ¡ ;

! | i MT tT- f

1 l l i ! I l l ¡i | l i : : l :

liüi-ili; I I l l : i i i i

;l f 1 ii li Üi

ni ! ! i ¡ | in

•,J-JT

ü l f f " l ü ''••

Í¡¡¡IÍÜ¡: ¡f II' i' ! l ! ¡ f ¡

i'Ü f U

Üli ÜI 1: lü ! f l| f li- ¡

• . . • .

• ! lr)íeri¡t

¿'i¿-ü¿l¿ : 1 : • ! '

¡ i ! ' ': ' J

: J ; 4 ! ' L L

üiü""frr ; Ü ' ü

i ' Ü Ü i ¡ 1 :• ' !

l i i i i i . l

- f f f v II ! i ¡ ! ¡ ! II ü i , !

i f i ü : I I Ü i .

j l i i f i Ü Ü ,

! 11 i : f i 1 | f ; i

if- f U í i i ü ! !l|ü :¡l iü

f f ü t i f i: ' 'i ii

ü • "1 1 ! ' . | ü ü

1; • i ; : i i , ;

üi^i ;üpM ! :¡

Tf!¡ i f f i

:"f ' , ; 1 ü ! Ü

ill i f i I, üilf 1: : ü |

i i ! ÜÜ j

'|i jii íi ¡U' i f f

! i 1 m i i i

71" ; 1 i : ; 1

; |

i

¡

h i

i

i ! i

r

i

"i

| :

j 1

|

!

i

-1-

1

e s

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 337: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 312 -

la théorie d'expansion de cavité dans un sol élasto-plastique avec les

hypothèses restrictives-qui prévoit que le paramètre étudié est une G

fonction de la seule variable L — -pourrait être considérée comme n C

une approche acceptable du phénomène d'enfoncement. On pourrait donc

affirmer que le paramètre adimensionnel peut caractériser le q -p c o type de sol considéré.

IV.3 - INFLUENCE DE LA VITESSE

On a effectué sur les 2 sites des essais d'enfoncement à des

vitesses différentes (2 cm/s ; 20 cm/s et 0.2 cm/s).Les essais ont été

effectués à des endroits proches les uns des autres. Les résultats

expérimentaux obtenus, tant pour q que pour u, et sur ces 2 sites

semblent montrer que la vitesse n'a pas d'influence bien marquée. Les

valeurs obtenues ne sont jamais systématiquement plus grandes (tant

pour u que q ), à vitesse élevée.

Il faut donc conclure que pour les types de sol testés

et avec les vitesses considérées on n'a pas pu déceler de tendance

bien marquée. Cela provient du fait que pour les vitesses considérées

le rapport perméabilité/vitesse d'enfoncement reste suffisamment

faible pour que l'essai s'effectue pratiquement dans des conditions

non drainées.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 338: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 313 -

IV.4 - SITE DE PLANCOET

a. Présentation du site et interprétation des essais

La Fig. 17 présente le nature et les caractéristiques géo

techniques du site de PLANCOET déterminées à partir des essais au

pressiomètre (pressiomètre Ménard, PAF),au pénétromètre statique

LCPC (<f> = 55 mm, 75 mm) et au piézocone Fugro. Une classification

à partir des résultats d'essais de pénétration statique utilisant

les abaques données par DOUGLAS et al (1981) montrent qu'il s'agit d'un

site relativement hétérogène comportant des couches de limon (ML) (jus

qu'à - 5 m ) , limon argileux (- 5m à - 7 m), sable,limon sableux

( - 11 m à - 13 m) et sable gravier.

On note en particulier que les valeurs des pressions

interstitielles enregistrées au cours de l'enfoncement confirment

la nature des différentes couches rencontrées lors de la pénétration.

Sur la Fig. 18, on présente la comparaison entre les valeurs expéri

mentales des surpressions interstitielles mesurées au piézocone et

celles théoriques déduites de la théorie d'expansion de cavité cy

lindrique et sphérique. On note une bonne concordance entre les deux

valeurs dans les zones argileuses à faible perméabilité où l'on peut

admettre que l'essai est non drainé. Cependant dans les couches de

limon sableux on note un écart important entre la théorie et l'expé

rience qui peut être expliqué essentiellement par l'effet du draina

ge dans ces couches. En effet des essais de dissipation effectués

dans les différentes couches dont les résultats sont représentés

sur la Fig. 19 ont permis de montrer que la perméabilité dans les

couches de limon est élevée et par conséquent l'hypothèse de péné

tration non drainée n'est plus valable.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 339: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 314 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 340: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 315 -

q c " P L ( b a r 6 )

_r_N , •.

10 3o 40

! /

V«")

expérimentale 1

expérim MENXRD

» - . *

FIG. 20

COMPARAISON q (FUGRO)

AVEC p, (PAF) ET p, (METARD)

2 »

s.

Au(bars)

/ /" ' Au Fuqro

< ^ — — Au sphérique

\ x — ûu cylindrique

I

PLANCOET ZONE C

FIG. 18

COMPARAISON ¿uth et AuCX (FUGRO)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 341: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

1^™

-Eil i|l l ! ! '

I1 i! ¡ I I I ! i l ! ! i ,

iil ni: ! i 1 <'•'•'-

Iff I ' l l I i !

! t F ffl HI II!1

i ' 11 I Ü

i i - i i i i! j j l ' l ¡1 1 | l !

i l Hi! l|i I i : -

tiff i i i : ;¡ i ¡I ilüjllil 1 ' i : ;

i !

l i 's líiN+t ill ¡II

Ü t i l •

I II

tn- i ! 'III ï i

f î N ¡i

i Sil ,¡l ¡il

¡Mi i i i

¡I l i i ! l

111 i:i ¡il

in .|i'i"H' : : . i * ;

bilí u 11 ' Ï E m ! 3 J J . , ; ; i j i ,

l 11 i \ i

3J " t j ' ¡

^ 1 i,¡ Hill

SV

: . , . . .

l i i 'N ,ii-i! ¡,¡! ¡N i ' uU Hü|! +¡¡1T[T l i " : l | ¡i i1 , ;ii | h : . ¡

, : ! : i i ! Í : i l ¡|] ¡ii- i i ' N "j N: %

Ü' ' U ¡íf i ' ; i i , : ' ! [

iií [•> : N i I Í I M - N Í H Í 11 i i ¡ ¡ T: . i TT

1 ! i l

i 1 i ' ¡ : : l •

;': ,|1 i i , , i i _ - | . . , íl ,

; • ; ! ^ ¡ | : i : :

! : ¡ ¡ i M , . ' , : ] ,

g j |i p¡ i l , ' ' i ' ! i l >

• : I Ï t , ¡ i -i l ! i ! : i :

üi'Äitf ;.;¡ ¡)¡| ill! Hi lii ¡ i i F : JiJ i N '

Ü i ' - ' I -: NNN i¡ . : : • : i : i ; : l 1 :

Ü I Í N ' N N Í Í :

-H-lti'j i : ;- 'V| 'ii N i'.i-i ' ¡ :| ! ¡ ! i1 ' i 1 :

, . , i . i

\H\ --rtN i •

i1"- rMi . iT+ÍS ¡í i! :!n ji .Hii jA

: ' ' ' ' ' i :!| ¡ ¡ i ! N 1

1 , : i , i . ¡ !

^ i i i i ' M ! '

liiiiiîhUii' ¡ Í N N - N i , ! ' N i i ' ! t ^ " R 1 ,—^H

M i ' : ' ! : 11, i ' l i , : ! . ; !

• ' 1 i 1 • , i

::! i ! : ' 1, '" i :i'iN

JÍLlíüi. : i \ r i : - , t

, i : ,:: j

i :¡ : ; ^ |

!l¡|¡!ÜÍ . • 11, ¡ l i i ¡i I l F ii. i¡

+4 i H !< | l ] ¡ N i !

i 11 I

i!

. . . . _ . ,T

'ii 1 . ; _ ; • , ••

. ; : ; ' : . i

I1! .'. ; NNi.N; "IÍN 1 : ' i

i i ! l i l i 1

N |!l | l | N '

¡111 UH ; i Ni i. 1 rniyt

¡i 4i ¡i i í ;:¡ : ! ! 'y !

¡"ü

j¡ : i 1 ! '

i . :

i¡ Ü:¡

¡i::!!

ii^tti i i il'.: ' i ; ' II I! ;

, . , 1

;i !i¡-i Ü;: : ; '

• ' ' \

:.;¿.;j.:::i 1

' i ! '

• : ' i

»Il'iii'l : ' Í I ; ; Í

• _ i

:.:„:„{ . ! ' . ' i !

- i i - ' i - r

• L, - - ' L : .

^ , i i

i l l l i ' i i IMMI'Ü

|r::'.:i:-^H l l ¡1,1 . ,: :

::. ::" úA H'i

II ¡:l! lili;:.

g:/-: • : • '

• : i ;

' : ' 1

' i l ' :;i;:!-rü : ; ! • • i ' i

• Ü . . , , ! - ' •

i . : 'i[i i

i . , ,

| ¡.1:1 ;

ÜF i 1 ilii :: i

H i " ; i ! i , ;

j] i; ¡

ii 4 ¡¡jiN

i i i i , " ' i . : ¡ 1 : :

ii | ; l ; l i

I'll ' :[ ' N liil I

: ; j | ¡iji

i í ; i ; l ! ' •, i ' :

i ,

i :i i ¡¡I ;; i | i !

ül !:!! j t * ijjlNj

T W "

' ; ' : : 1 ' ! . ! '.

11 j i :

: ' : !

i i:1

! ['..i.

! | ¡ . i

" * • • - : ; - • . -

i i i i ! : ' ' l i i ¡Il Tiií'TTiT :'¡i !:i

• , , ; . ; ;

i ¡ ¡ ; i ! : ! 1 , , ; j | [ ; , ] , ;

': i : ' !.ü; s i |

en * * " • •

ci H

• ^

|' , ; l-iii i : ' ; i i l i ; i;i:r i:!-l ;' - i l -

• ; : r - x 7 , ! • • : . . . !

. . . . j , • i : ;

^ T i ; . , i . . . ,

Í'1-Ü.^ ' ! . : i l i . ! .

iil r

.'¡.i • - : ; . — : J

1 !: ; -\\t

lill-J

i.:-' H-Í4-JI-• • ¡ l ' I i | T

: ' ; ! : :

i i ! r H V ' i l ! - • • ; j

¡ülj:1:!1

: :! .¡i I '•:

i r

' ' i ' : i

l ' l

,1,1! I 1 !

; ¡ i i : ,¡!i|i

i : ' i ; i i ; ; 1

ff m

!ïiiiifl il' ¿Ai : i l 1 i : i i

j : l \V '•'. à

1 I I

: , 1111 ! , : i /Il i i

/ ¡ I I I ' ' ! r' • H i ' '

ifniii l i l i '

. . M i , ' : . ;

I ' l l"!: i l ' !

" I ' 1 :; ; l ' !

11 m ihltlííit^il 1 1' 1M 1 T*tt

| l ! :. : ! l i ' 1 1

i . . ' • ¡ ' l i i i i i j i r : ' :

; ! ; '..¡'TTr

..Ji!iÍ¡;':;i!:ii¡¡ii:.' I l : : | ! - i ; i ; : ' . . :!:;'

: ' i ::

: : ! ; : : • '

wM] •

~ ¥ ""'r cu

' " ' '1

i û i . i l 1 !

:. ' , ' i • ' ,

¡ i i | : i l i lP ' ; ' i l l : • : : :

, ; n - ; : i t , 4 f

I : ! i

" i l ! I l l ;

i ; : .

;;; ílX':.:.\ ':;; : :; ;

!jir:l|i Ijl' I

l i | r ; ! ; : i i i ;

1 ' I I : !•:: H r ; r r : h - ; r ¡ - t

; ¡ ; ; i : : : :

•i I y-: : ! ! • :

i - ' l^r iu ' i i n ' •••, - : . :

1 : ; : . ; . ' :

• ••<. ••:• i

T f i n ! •Ij il

i l l

ill :

: ' • i

I i ! , .

1! ! , , 1 '

ü j l ; ; ¡ : : /

l iüií ' jüín ; : r ; • . ; ; i r : *

i:!|,!l; i j i i j ; ¡ ; i l : i Ü'i i ' . , ; .:••:. • : • i : l i ' ¡hii. i i i ! ' ' i ' 'i|¡

ii-ii -iii , : l l ' . ; :

' íi l^\ 1 :i 4 § i j í tüi

Ki ïïTT

1 , ,

'i i H4-:.:;

i l4 l ! ¡ | ! | : ¡ !¡ ' ¡ NÍ ' ! ' '

ff;: ! ' í i U l : l - l ' : i ITilp ' 1

. ! i 1 i i . . ! ; • ' r ,_

!'[ 'liiiif1 ! ' h l

i : ; i :

ii '¡I , : U J . i X ^ t

i 111. i i j

Í T ^ ' ' "

/ : a i

fN.. k\ 1 , : :

I Ni ' ''¡i ! Í Í+ Í l i l l i i i i 1 ¡ H 1

'N l i ' i i .ü II " i • ' :

.. ..:;. ,

i^Njlíi ; ; l ¡ ¡ i l l ! : '

i_L::i| I I

: | . i ¡ '

;!-iii¡. ' i

¡

liN'i i! "

i

i f i l l 1 i i : : :

: ' i

M i -

III' Il til'-

; : , : ' ' :, j ! i

, : f — '•', , ' • - ' •

¡: :íi *:!t;ft: ¡i ! j ; !

ií ' '

lili!! l i l i l í

tjTinír r-jiíi

' : ;i M i ;

iflfli

í \ • « - * •

ifi $ i mi

• ! : ' l ' i ; ¡in

, i ~ i ' ¡N , ' i ; .j ¡l

i'i N

liljlllj

:' I ' . ' ' ' '. '. • •

íjj ! i J ;

! l ! ¡ i l 1

! ! ' 1 • ! '

• ! • i : ' ' . ; i :

1. ! ' ! ; i ! : !

'üLlL

A

"¡ . i *r !¡ ' ! : ' :l i * " ! ! ' ' i

, i- : : : ,

1 - , • ; • ,

. . • ' i ' . - . .

! , , ! I ' ¡ ' !

i • . i

! . ; i l l : ?

. i . . ,

• . . , i i !

i;N ,rN'i i i"-i^i'í|'i ::

'"$ kñ I - "

i - f : •

' I ' ' -M ' ":

ÍI;4iJ:.i J !%! ' ' : | ' : ¡

"i ¡f"

""TTT'^t i , . ! ' . !

iiiÍHki 'HI l i i l

i ' ' • i I

lili-i 1-1 •' i l i Ii 1 ' ¡ * !

NN [jij i ;N lii!. i -i í i i i ; .

U;-i i i i f ' i I i ;T:T ;' i

' : '. ! \\ !

hi: Üí ; i

• j . i :

'iii ! '

¡iií íjí!

' I/I . ~:~ r l i • • : • T i ' i

# v\\ i i

1! ¡il' Hi: !,, !!i¡ ¡il J!lj sl¡

'INN | ; v | - - * ! , i ; l II i i i i i , ! ;

JiilN:.

0

t.. ' i l l !

. • • L U ;

0 > : "•'.; • , . . . 11

ft: ;, :

ïi NJ - -i-— '.- '. '.

'• ' , ' :

! ¡ : ' N 1 iiii|h - • ¡1 : - , ' '

Il Ni ! ' 1 * 1 j

i JJJNJJ ! N Í1 ! i

iirjjji

i : : : ; i l

. .1 ; . : : . ,

NI;,' • " M

' N .

" i l l ! ! ' i : '

L" : . . j .

:• ; ¡ •• ..:..-!.::.

Ni ¡ l ' l i n ! ! , ' l ! l

NI N ! !¡N;;

k ' i

1 *—*

I ' : !• ':

w: '. i

i l " '

I I I U ' I I :

:*S=- = -

, i ' ¡

N i i--i

; i

lu!.'

s : , i

" N ; .

'"Nlii : : • M , ;

N i i i , . "

' . i : i : • • : :

1 ¡ ! l

NlNi ' ; • ' ' • T

¡NNI ! ' N ! ' i ;

' , . ' : ; ¡

i " "

IN N¡

;i ,11..

7*1 " ' " .

'.1 Ni . . . ..„.

; ; i ' '

: N ',. "

•H HÜ-. :

::¡ ill'

i l l l l i i i i i "N

:M\:]\ ' '. , ' 1

¡ i l l l ! : i ! ' i l | :::

N :N'

: ; i m i

::i.'ir'i il T ; i f t - -T ;4 : : : '

rii : ! ' .. n:. NI

_jy ; :

""' "" "' N :, :

T T ' ;r ' | ; NI 'N ! ¡

i . . t • • : ! • ••{

............ • ••' i ' N '

i-,

:|l I I !

''NN •• ¡ , ' l ;

. • " i i : : ' r ! ' l i , . ,

: : • > ' . : , : : : ! i - :::\V]\ i ! i : • 11 : ! '

• . . ' i i i i i

A'AV': i ' •;:

! l i ! i' ii i i .

Ni i ; :

N i. : |î':ji;!:

]•'•''

: ; Li-: | i '

i. T"îN • h t - -

!!!•! M - N j : . . : ! : ' ' : 1 ' ' i-*™4, 1

-• . ¡E-i

'o IU

!. ' (^ >. . -•i—r

:. ¡Bit

•i-i

& ira

1 lui !., -l ' i :

N

S

;..:

L , ;

Y : . i : ;

i : i

: : : Î

iiij

i N '•:' . ' i • '

i i ' l • • • '

i ' ÚI •' " . 4 . N ' . '

ilNÜ

. ' :

| :,:

.... .

• i ts

Ni!

N;

' ; •

; : N

i! ' Ni!.: ' : • . 1 ; \ î • i ¡ ; I i i ; ,

.....,.... .,... • " i . ; , . , : . , , ; j • •

- i ^ N L i r

• \o t : : : W

II' IH !!l lrt¡ i- !PM , - " I f f ' il i|<û i ' i i rH îiJÛJT

iN-r-r:

NNi N N I '

NNi;i

ilii Ni i : i ; : ! ,

IIÜ ¡ i : ; N i N i Jlii.iii.1

iiii ¡il | | il

\-'r: l:n

1. ' i i :

'ii(i:7TT : : : 11: :

- i:-

NN N i

Lilll'll m 1111

'i I Í lu, i i L : -_L -i-l-f-h i ' : i il !:!! Ü . : : ¡ 1, i

'•:..:. . 'NNi '• ¡'¡' i

. i . ' i l ' ' ' i ':

:••• !! .¡Ni . ! ' ' : : ' 1

^ , ' i l « 1 •.

S ^ ' '- i ir W) :'•:• . I I I !

: 1 1 .

:l|i -Lui N! m.

- - i r :;' un

i l : ! iiiiliii ilii ¡ii! ; i n u :: : J.' ' .Ail

• ; i I I ,

I I I i Í 1 1 1

' !

L, . i ; :

i ' ' : i i l . : ! !

:::: ;..' i i i I i ','.' ¡"

!!ii ! ¡h ; Illl iTi : NI

4i ! i1'

: ' ¡in j , |i|; 1 Wüti : i ' il • ; i i ¡ ; : ,

Í ¡ ' H '

. i

...-iiUfi-• : . . ' ; ! :

- ' : | ! i

-ii"":-;

1,1.

: : i

i i i i i . ' '

j

Nt

Iiii

: :

" ' 1 !"

Illl -HI

i iuL i l i t !

¡N N!

i i i i ¡N

i i Ni

' m ¡ . i

. ; 1 : ., : ''

.! .: '!'

iN :N l l i l

, . ; . - . •

:ir; U l - i — -T ! ,

• ! ! ! ; ! : •

!

' i l

:':i':;.

NN ; ; i • ; : . ¡ :

Nip i i ! , ! i ! ;

¿4— :'., i j. i :

i i i î t l

'NNi; • . r - ; " , ' I i i i ' :

: ' ' : 1 i

-N i i

i l i i i • i l 1

¡¡iiii

1 -:, l i i ' il.' Ni i|H Ni ¡Ü!

i l i • i

# Uli

i l !

. . . . . i j

lu' i" ' ' ' . „ i l - .

¡liiliii

w !ii! i l l 'l! ! ! i

¡l;i

Ni-

¡Î! i i i -i'i

• | T * t

' ; :

¡ i i

i ; :'

,ii iii

i , i

¡ i i -¡Nui !! ' ' 1 N ' i i ¡ N | Í11

i i i

• ib i i i ; i i ' :--i j i ;

iiii N-:¡i:i

. ! 1

i l

"• i i

;

—.n H!

1 il: i;i ' : i

7m - :T

1

,i : i , i ;,:

' i l ! i ' :

r * r

l II! iil! i -

;..; :: : ,:: ¡ ; !

" I l i '

¡:'¡i"l¡!N:l N! ¡N

i ' ' . . •

. , . , , , .

'

. 1 * 1

i ; L— ^»:4... , :J,

!:i, i l ¡ i i i i ,

i ,

i i i i - • ; ' ' ' : ;,

i i i l : .

I 'M i l ' i

¡iii

i i ' 1

N! r i i

N! Üit I l i i

II

!'! ¡n

;;i!

i l

$ i , '

N "N ¡ i i

II ,!!!

!

il

i i i' ill

Nil

11

•U-

n F' N: i-N 'N i

¡!:

il:

N ji!1

! i :

' Í i !

! ¡1

iüi iî !::;

i ;

f i Vu I

iil ' ' i i . 1 ' :

% N; r i

k

: |

Ni ii iN

. ;

- ; i - ! • » -

i l N! ¡ i

IN -ri'i I

il i l Í l u " -N-b lit N ni ¡ i '

: i

¡N

M i

i : i H i

¡N ¡¡i u! . • i

; i ; ^ - U ^ -

iii! il:,

li+

'i

!¡ . i

¡m i i

i .

l ¡ ,

; l •

!j i ; i

l i ' I i i

N N i i!; ]•'•!

. !

!'!"

i 1

i | i i i • i

NN Ni

: 11

:. ! l ¡ i i

i i

: '

%

i il

:' 1 -1

4ÍJ

¡¡¡' ! ! : . i

Ni ii' - i ¡ i

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 342: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 317 -

Le drainage partiel du sol rend toute comparaison entre

théorie et expérience difficilement interprétable, et en particulier

concernant l'effet des surpressions interstitielles sur les différents

paramètres mesurés.

L'interprétation des essais effectués à PLANCOET était

essentiellement qualitative et concernait en particulier :

- Comparaison entre différents types d'essais ;

- L'effet du diamètre du cone sur les paramètres mesurés ;

- L'effet de la vitesse de pénétration sur les surpressions

interstitielles.

La Fig. 20 montre une comparaison entre la résistance de

pointe q mesurée au piézocone et la valeur de p mesurée respective

ment au pressiomètre Ménard et autoforeur.

On constate que le pénétromètre donne une meilleure idée

sur la stratification du sol en place et que dans les zones limoneuses,

l'écart entre les 3 valeurs est peu important.

Sur la Fig. 21 , on a tracé le profil de la résistance de

pointe enregistrée par le pénétromètre Fugro (36 mm ), le pénétromètre

LPC (45 mm) et le pénétromètre LPC (75 mm). Il n'y a pas une tendance

nette puisque dans certaines profondeurs les valeurs données par le cône à

75 mm sont intermédiaires entre celles données par le cône à 36mmetceluide

45 mm. Toutefois, l'écart entre les valeurs mesurées et en particulier

dans les couches de limon reste faible (inférieure à 20 % ) .

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 343: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 318 -

RESISTANCE DE POINTE (Mpa)

PLANCOET FIG. 21 - COMPARAISON ENTRE q (LPC) ET q (FUGRO)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 344: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 319 -

b. Effet de la vitesse

On a tracé sur la Fig. 22 et la Fig. 23 les valeurs de q ^c

et f en fonction de la profondeur pour les essais KF5 et KF7. Le

premier essai a été effectué à une vitesse lente de l'ordre de 0.2 cm/s

tandis que le deuxième a été réalisé à la vitesse rapide (de l'ordre

de 20 cm/s).

On constate que dans la partie argileuse (> 10 m), l'in

fluence de la vitesse sur le frottement latéral n'est pas très notable.

Du moins on peut constater une très légère diminution de ce paramètre

quand la vitesse est multipliée par 100. La même tendance est perçue

dans les autres couches. Pour la résistance de pointe, on remarque

que dans les couches limoneuses et argileuses (> 10 m) ce paramètre

augmente avec la vitesse (= 15 % ) . Entre 2 et 10 m où on a des couches

qui sont assez perméables on remarque que la résistance de pointe di

minue quand la vitesse d'enfoncement augmente. La Fig. 24 montre cet

effet de la vitesse d'enfoncement sur les valeurs de q . ^c

La Fig. (25 et 26) montre que dans les couches perméables

(2-10 m), en augmentant la vitesse d'enfoncement, on enregistre des

surpressions interstitielles beaucoup plus importantes (avec des pics).

Ceci peut être expliqué par la dissipation très rapide de ces surpres

sions lorsque l'on a une vitesse moins élevée. En revanche, dans les

couches où la perméabilité est faible, l'influence de la vitesse est

moins notable. La Fig. 27 montre cet effet de la vitesse d'enfoncement

sur les valeurs des surpressions interstitielles générées par la pé

nétration.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 345: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 320 -

qc~ RESISTANCE DE POINTE (bars) f - FROTTEMENT LATERAL (bare)

0 10 20 s 30 40 50 60 70

FIG. 22 - ESSAI A VITESgE LENTE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 346: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 321 -

O 10 20

qc - RESISTANCE DE POINTE (bars)

f - FROTTEMENT LATERALE (bars) s 30 40 50 60 70

FIG. 23 - ESSAI A VITESSE RAPIDE (KF 7)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 347: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 322 -

RESISTANCE DE POINTE(bars) 0 2 4 6 8 10 12 14

14" ' ' ' ' 1 1 1

FIG. 24 - EFFET DE LA VITESSE SUR LA RESISTANCE

DE POINTE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 348: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 323 -

RESISTANCE DE POINTE ("bars") 15 20 25 30

FIG. 25 - ESSAI A VITESSE STANDARD (C3)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 349: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 324 -

RESISTANCE DE POINTE (bars) 15 20 25 30

Tu Kg/cm )

FIG. 26 - Essai à vitesse rapide (C4)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 350: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 325 -

O PRESSION INTERSTITIELLE (bars)

4 6

Essai à vitesse lente (K7)

Essai à vitesse r apide(K8)

FIG. 27 - EFFET DE LA VITESSE SUR LES PRESSIONS

INTERSTITIELLES

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 351: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 326 -

V. ESSAIS DANS LES SITES SABLEUX

V . 1 - PRESENTATION DES SITES

Dans le cadre de cette recherche, on a effectué des es

sais au piézocone sur deux sites où le sol est plus perméable :

- LABENNE où le sol est constitué d'une couche de sable

s'étendant sur une profondeur de 23 mètres ;

- DUNKERQUE où on a une couche de sable s'étendant sur

une profondeur d'une quinzaine de mètres et ensuite une couche d'ar

gile de Flandres avec des inclusions de sables tantôt lâches, tantôt

denses.

Le site de DUNKERQUE a présenté un intérêt particulier

compte tenu de la présence des inclusions de sable lâche et dense

entre les couches argileuses. Sur ce site on a utilisé une pointe

piézométrique permettant de mesurer simultanément les pressions

interstitielles enregistrées au cours de l'enfoncement et sur la

pointe et sur le manchon d'une part et d'autre part la résistance

de pointe et le frottement latéral. Cette pointe dont le schéma

est présenté sur la Fig. 28 a été conçue dans le cadre de cette

recherche par le Professeur TUMAY de l'Université de la LOUISIANE

et la société FUGRO. Elle a été testée pour la première fois dans

le cadre de notre recherche sur le site de DUNKERQUE.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 352: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 327 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 353: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 328 -

L'intérêt de cette pointe est en particulier de pouvoir

mettre en évidence, l'effet de la position de la cellule pour les

mesures des surpressions interstitielles enregistrées au cours de

l'enfoncement. Cet aspect a déjà fait l'objet de plusieurs études

qui ont été résumées dans la partie bibliographique. Elles ont

concernées essentiellement les sols fins peu perméables. Cependant,

peu d'études ont concerné l'effet de la position de la cellule sur

les surpressions interstitielles qui peuvent être enregistrées

dans le sable lorsque celui-ci se trouve sous forme d'inclusions

de faible épaisseur entre deux couches peu perméables. Les essais

effectués à Dunkerque concernent ce cas particulier. Ils présentent

l'avantage de pouvoir fournir les mesures des surpressions au cours

du même essai sur la pointe et sur le manchon de frottement latéral.

Dans ce qui suit, nous analysons les résultats des essais effectués

à Dunkerque. On insistera en particulier sur les résultats des

études paramétriques concernant :

- L'effet de la position de la cellule des mesures des

surpressions interstitielles ;

- L'effet de la vitesse d'enfoncement ;

- L'effet du diamètre du cône.

L'analyse portera successivement sur :

- Les mesures effectuées dans l'argile de Flandres ;

- Les inclusions de sable à l'état lâche ou dense.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 354: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 329 -

Les essais effectués à Labenne ont essentiellement pour

objectifs de confirmer les résultats obtenus à Dunkerque concernant

l'effet de la vitesse sur les surpressions interstitielles enregis

trées dans des couches de sable relativement homogènes.

V.2 - SITE DE DUNKERQUE

La Fig.29présente la nature et les caractéristiques géo

techniques du site de Dunkerque déterminées à partir des essais au

pressiométre autoforeur et au pénétromètre à tête piézoélectrique.

Il s'agit d'une première couche de silt argilo-sableux s'étendant sur

à peu près trois mètres. Il y a ensuite une couche de sable située

entre 3 et 16 m, vient après une couche d'argile de Flandre dépas

sant la profondeur de 30 mètres.

Sur ce site on a effectué quatorze essais dont un réca

pitulatif est donné dans le tableau I. Les résultats de ces essais

sont donnés en annexe.

Comme déjà indiqué plus haut, on a utilisé sur le site

de Dunkerque trois types de pointes :

2 - pointe de 10 cm de section permettant de mesurer

la résistance de pointe q et le frottement latéral f ;

2 - point de 10 cm de section permettant de mesurer q

et les pressions interstitielles engendrées par l'enfoncement ;

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 355: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 330 -

TABLEAU I : RECAPITULATIF DES ESSAIS AU PIEZOCONE

DUNKERQUE

- Dr

essai

1

2

3

4

5

6

7

8

<)

10

11

12

13

14

Cône u t i l i s é

10 cm2

10 cm2

10 cm2

10 cm2

10 cm2

1 5 cm

1 5 cm

1 5 cm

1 5 cm

1 5 cm

1 5 cm

15 cm (dual)

i n 2

15 cm (dual)

i C 2

1 5 cm (dual)

Paramétres mesurés

X S

q . f X S

q .u

q .u x

q .u X

q . f .u X S

q . f .u X S

q . f .u X S

q . f . u x s

q . f .u X S

q . f .u X S

q . f . u . .1 X S 1

q . f . u , . i x s 1

q . f . u , . i x s 1

Profondeur pénét ra t ion

32.50 m2

32.50

28.70 m

27.40

32.76

32.78

32 . /8 m

27.74 m

27.G8 in

30.10

28.56

2 30.76

\.¿ 31 .84

2 27.74

Vitesse de pénét ra t ion

2 cm/s

2 cm/s

2 cm/s

2 cm/s

2 cm/s

2 cm/s

2 cm/s

2 cm/s

0.2 cm/s

2 cm/s

10 cm/s

2 cm/s

2 cm/s

2 cm/ s

D iss ipa t ion à

-

-

8.12;10.50;12.50 17.88m;21 .08;23.20m 27.40m

-

-

-

7.14;12.50;21 .00 23.20;27.74m

-

9.42;13.16;20.22 21 .38;21.76;22.46; 23.40;23.74;24.02

-

-

-

9.12;9.30;19.38 19.56;27.74m

Nappe (m)

- 1 .80

- 1.60

-

-

-

-

-

~

-

-

-

* La v i t esse de pénét ra t ion : 2 cm/s jusqu 'à 5.50 m puis s 0.2 cm/s jusqu 'à 16.50 m

puis 0.2 cm/s jusqu 'à 27.68 m

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 356: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 357: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 332 -

- pointe de 15 cm de section permettant de mesurer si

multanément les trois paramètres q , f et u ; e s

2 - pointe de 15 cm de section avec deux pierres poreuses

fournissant pour le même essai les trois paramètres q , f , u et

les pressions interstitielles enregistrées sur le manchon du frotte

ment latéral.

1) Effet du diamètre de la pointe utilisée

Dans ce paragraphe on va étudier l'influence du diamètre

de la pointe sur les paramètres enregistrées au cours de la pénétra

tion :

a) Sur la résistance de pointe q^ et sur f .Sur la Fig. 30

et la Fig. 31 on a tracé les profils de q et de f mesurés

2 2

avec des pointes de section respective 10 cm et 15 cm . On cons

tate que l'effet du diamètre sur les valeurs de q est négligeable

étant donné que l'on n'obtient pas des valeurs .systématiquement

plus grandes ou plus faibles pour l'une ou l'autre section.

En revanche, ces deux mêmes figures semblent montrer que

dans les sables les valeurs de f fournies par la pointe de faible dia

mètre sont un peu plus grandes (= 20 %) que celles enregistrées par

l'autre pointe.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 358: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 333 -

w ¡S H O Qu

<

W Q

W K

W

O

w D O

w ¡z Q

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 359: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 334 -

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 360: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 335 -

b) Effet sur les pressions interstitielles

Sur la Figure 32 on a tracé les profils des pressions

interstitielles au cours des essais effectués avec les deux diamètres

2 2 de pointe 10 cm et 15 cm . Le diamètre de la pointe ne semble pas

influer les valeurs enregistrées des pressions interstitielles.

2) Effet de la vitesse d'enfoncement

La Figure 33 montre les profils de q et u enregistrés

au cours des essais 9 et 11. Ces deux sondages sont faits avec la

pointe de section 15 cm et avec les vitesses respectives 0.2 cm/s

et 10 cm/s. On constate que l'effet de ce paramètre sur la résistance

de pointe n'est pas conséquent. En revanche, on remarque que dans les

couches de sable les valeurs de u données par l'essai 9/correspondant

à la vitesse moyenne de 0.2 cm/s, sont pratiquement celles de la pres

sion hydrostatique u (jusqu'à la profondeur 16 m ) , tandis qu'au cours

de l'essai exécuté à la vitesse moyenne de 10 cm/s on a relevé des

valeurs beaucoup plus grandes que u . Ceci peut s'expliquer par la

forte perméabilité de la couche de sable qui favorise le drainage au

cours de l'essai : à faible vitesse, les surpressions interstitielles

ont le temps de se dissiper. On remarque en particulier que dans les

inclusions de sable lâche situées à la profondeur de 21 m et 22 m la

vitesse d'enfoncement à un effet significatif et permet une meilleure

identification de la stratification du sol.

3) Effet de la position de la cellule

Les Figures 34 et 35 montrent les résultats des essais

effectués avec le piézocone "dual" mesurant les deux pressions inters

titielles, la résistance de pointe et le frottement latéral.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 361: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 336 -

s u e Wcu-s»

Ao

^l

>- -

20 1

E s t a i 5 Cent K>c«w

E-Stai ~\ Coot l £w»

SITE DE DUNKERQUE

PRESSIONS INTERSTITIELLES

as FIG. 32

H«\ F I G . 32 - PRESSIONS INTERSTITIELLES

(DUNKERQUE)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 362: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 3 3 7 -

W en w

< a w o

W En tu W

O M

W

o 05 w

Q

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 363: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 33b -

*n.

Q

W Z O u o S) U H CU D <

< in

O H CM

D

a w z Q

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 364: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 339 -

S *

Si

Ó

à

o

</>

» » y

l j

< D Q

W Z O u o NJ

w M

& D *c H

< W W

• 1

m

. U M tu

_« W D O « W » z D D

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 365: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 340 -

On remarque tout d'abord qu'indépendamment du type

de sols (argile ou sable) rencontrés à Dunkerque, la surpression in

terstitielle mesurée sur la pointe est supérieure à celle mesurée

sur le manchon de frottement latéral. Compte tenu de la nature des

couches traversées, nous traiteront successivement l'effet de la po

sition de la cellule sur les valeurs mesurées de Au :

- dans la couche de sable qui s'étend jusqu'à la pro

fondeur de 17m ;

- dans la couche d'argile entre 17 et 22 m ;

- dans les inclusions de sable lâches et denses se

trouvant dans la couche d'argile de Flandres qui s'étend au-delà de la

profondeur de 27 m.

Comme on l'a déjà vu dans la troisième partie, le dévelop

pement des surpressions interstitielles dans le sol en distorsion:

dépend essentiellement de sa contractance et/ou de sa dilatance au

cours de l'essai et du chemin des contraintes appliqué. Le chemin

de contraintes suivi par le sol en contact de la pointe est très

complexe et est différent de celui suivi par le sol au contact du

manchon de frottement latéral lors de l'enfoncement de la pointe.

Le chemin de contrainte autour de la pointe peut être

déterminé,en première approximation,à partir de la théorie d'expan

sion de cavité en considérant différentes lois rhéologiques pour le

sol comme cela a été fait dans la troisième partie. En simulant

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 366: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 341 -

la pénétration à une expansion de cavité sphérique, le chemin de

contraintes qui en découle montre une augmentation de la contrainte

octaédrique A o , et de la contrainte de cisaillement AT , . Pour oct oct

un essai non drainé, l'analyse en contraintes effectives d'une ex

pansion de cavité dans un sol élastoplastique écrouissable montre

que les surpressions interstitielles dépendent de la relation con

trainte -dilatance du sol en distorsion ; elles sont positives pour

un sol contractant et négativespour le sol dilatant. Une ana

lyse en contraintes totales conduit aux mêmes résultats et permet

de calculer ces surpressions à partir de la formule de Henkel à

savoir Au = ha , + CXAT . . Le coefficient des surpressions inters-oct oct c

titielles de Henkel a est positif pour un sol contractant et est

négatif pour un sol dilatant.

Pour analyser le chemin de contrainte autour du manchon

de frottement latéral, on peut se référer à des études effectuées

sur des pieux soumis à des charges axiales. De telles études étaient

effectuées au LCPC à partir de simulations numériques en considérant

différentes lois de comportement (FRANK - TADJBAKHSH(1985)). Ces

études montrent que l'interaction entre le sol et le manchon de

frottement latéral peut être étudiée en considérant que le sol est

soumis à un cisaillement pur.

La Figure 36 montre les résultats des études faites

par TADJBAKHSH sur les variations volumiques du sol au voisinage

d'un pieu, il s'agit d'un sable dense et dilatant. Ces variations

sont peu significatives pour un sol élastique et sont importantes pour

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 367: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 342 -

-- Q = 160KN

— Q T 2 B 0 K N

— Q= 360KN

augmentation de volume

s! soi élastique, z.

Diloionc* positiv«

e i

^ ™ > — : r—i 1-

0 = 160 kN

Or ?80kN

O - 360kN

hi 6 v f

^2*

b) soi élastique parfaitement plastique (cr i tère de Coulomb).

Dilaionce positive /

/ '

- i — • — i ' i ' — r

O=160KN

Qr280KN

Q=360KN

V. 2r„

c) sol éiastoplast i que, modèle de Nova et al

l • i — i — i — i — i — i — r

Q = 160KN — - Q=280KN

O=360KN

:JM- - i — i — i — • >

£v +

d) sol élastoplastique, modela da Vermeer.

Fig. 3 6 - Déformations voiumiques da^s le sol au voisinage du fût ( d i l . • di latence plastique).

(TADJBAKHSH, 1985)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 368: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 343 -

un sol dilatant. Ces mêmes études montrent que dans un sable dilatant,

l'interaction sol-pieu provoque une augmentation de la contrainte

radiale dans le sol à l'interface (voir Fig. 37) sol-pieu. Ces résul

tats théoriques sont confirmés par des essais de pénétration dans le

sable effectués dans une chambre de calibration comme cela est rap

porté par BALDI et al (1982) (Fig. 38a).

Ces résultats mettent en évidence l'effet du comportement

contractant ou dilatant du sol sur son interaction avec le manchon

du frottement latéral. Dans le cas d'un essai non drainé, l'analyse

en contraintes effectives de l'essai de cisaillement pur montre que

les surpressions interstitielles engendrées dans le sol en contact

avec le manchon de frottement latéral doivent être positives dans

le cas d'un sol contractant et négatives dans le cas d'un sol dila

tant. Les surpressions interstitielles sont maximales à la pointe

et sur le manchon de frottement latéral, elles sont le résultat d'un

couplage de dissipation et de la tendance du sol à se contracter

ou à se dilater. Ces résultats ont été présentés pour les sols con

tractants par BALIGH comme cela a été montré dans l'étude bibliogra

phique.

Dans les sols dilatants, l'interaction entre le manchon

de frottement latéral et le sol peut provoquer des surpressions

interstitielles négatives et l'écart entre ce qu'on mesure sur la

pointe et sur le manchon peut devenir significatif.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 369: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 344 -

i,

/ S

/ . . - - - ;

• * A

INovi) ( Coulomb).

( Verme er) 1 Elastique

4 0 T • I ' I i I '

120 r 200

i I ' ! I I I • 280 360 Q kN

FIG. 37 - en fonction de charge à mi-profondeur

du pieu(r = r ) o

(TADJBAKHSH, 1985)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 370: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 345 -

fio.

+ IO.

a r— r— ai

• H

+J •H +J 03

u a) + j

c -H

03 G O

•H 03 03

(Ü T)

0 i H /d) 13 0 e 0>

. H

-P G (d i-l

Kl) ft 'S U 3 m 03 0) •O

G O

•H +J 3

iH 0

> w 1

XI c» m

O H

fa

•H 03 G O U

G 0)

0) xu i H 3 U

.H (Ö Ü

.—k 00 r--CT\ T—

^ i H (0

-P 0)

K Oi i-} O Q ¡3

2 *—* SU •H M-l -H

-u O e > i al

• H

u e fO

u

X

<u

•o

icin

o S

on

t -

• ~ O (M "O • 'S o> S

Ol

(1

y C

on

• ï - c s S £5

.-

V V Zr

y mt>

a"*""-».

10 O Q » N * » » m

a a a

m m

1 .5 i" -• • « 2 a > O X 0

1

10 0

• • • *

i

if>

H / X '

.

« E • j

S3

U0)t

u b'

O

O

b1

. l

«

va a

X

X

0

»4

ï a « ¿: •

"o b 1

O

l

io

DJt»U»d »UQQ

i u » i 3 | j j i o o t«»JiS I O I U O J U O H

Z

m > • m M

»

O >

. . 1 . . C\J

0( »np

._ « s O £ m ~ ? c Ê 5 8 u

b'

K _

<J<

\ \ \ s

1

i — (

ui »buoto

O

o

c

3

i H Ü G

< G 0

•H -P (0

i H •H Q

3 E

-H X (0

s i

(0 OD

en •H EM

•a QJ e

03

< 0

II

1

-e-

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 371: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 346 -

En effet, l'analyse des chemins de contraintes effectives

autour de la pointe piézomètrique montre que dans le sol à l'état des

grandes déformations autour de la pointe piézomètrique, la partie

majeure de la surpression interstitielle est due à l'augmentation de

la contrainte octaédrigue. La Figure 38b montre ces résultats qui sont

déduits d'une analyse d'une expansion de cavité cylindrique dans un

sol ayant une loi de comportement correspondant au modèle de Cam-Clay

modifié (RANDOLPH et al (1978)). Dans ce cas l'effet de la contractance

et de la dilatance plastique du sol dues à son cisaillement sur les

surpressions interstitielles restent relativement faibles. Les surpres1

sions interstitielles mesurées dans des couches de sable lâches ou

denses seraient généralement positives.

En revanche, lorsque on a une pénétration dans une couche

de sable, la surpression interstitielle générée par cette pénétration

et mesurée sur la pointe se dissipe rapidement et celles mesurées sur

le manchon de frottement latéral dépendent alors essentiellement de la

contractance et dilatance du sol en distorsion. Ces surpressions inters

titielles sont alors plus significatives de la tendance du sol à se

contracter ou à se dilater sous l'effet de l'interaction avec le

pénétromètre.

L'effet de la position de la cellule de mesure des pres

sions interstitielles dans un sol contractant et dilatant a été étudié

par CAMPANELLA et al (1982). Ils ont utilisé deux cônes, l'un avec la

cellule de mesure des pressions interstitielles placée sur la pointe

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 372: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 347 -

et l'autre où la cellule est placée sur le manchon. Ils ont effectué

des essais sur un site où une couche de limon de faible portance a

été compactée par compactage dynamique et mesuré les surpressions

avant et après compactage. Les résultats de leurs essais sont repré

sentés sur les Figures 39, 40,41. La Figure 41 montre les résultats

d'essais au piézocone dans une couche de sable avec des inclusions

de limon. Ces essais ont été faits avec mesure des surpressions

interstitielles sur le manchon de frottement latéral avant et après

compactage dynamique. On constate qu'à l'état lâche on mesure la pres

sion hydrostatique (dans le sable) et à l'état dense (après compactage)

on mesure des pressions interstitielles négatives (effet de la dilatance).

Le même essai a été fait après compactage mais cette fois-ci avec la

cellule de mesure placée sur la pointe.On remarque (Fig. 10) que les

surpressions interstitielles mesurées sur la pointe dans la couche de

limon compactée sont importantes alors que sur le manchon, on mesure

des surpressions légèrement négatives. A l'état actuel (avant compactage)

on mesure des surpressions interstitielles positives dans les deux

cas (Fig. 39). Ces résultats semblent montrer que les mesures des pres

sions interstitielles faites sur le manchon de frottement latéral don

nent une meilleure indication sur les variations volumiques du sol

en distorsion.

Les essais effectués à Dunkerque avec le "dual piézocone"

ont donné des résultats similaires. Comme il a été noté plus haut

l'interaction entre le sol et le manchon de frottement latéral est

un phénomène complexe et par conséquent, l'analyse de ces essais

n'a été abordée que sous forme qualitative.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 373: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 348 -

SÜ : 2 m

m Si 8

i i o

o « o

o

r- T "

*<v $. _i i

--

~

o

««- 2 « 8

a » s -

• s

("O HX430 ' — I 1

o ?

M

Il

/ ^

("M Hid30

I

i i

! •o

I I

I I

O H fa

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 374: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 349 -

So ti

,

_ f

M

• « • 1

" •

- í f\

AK-

*

* Â S 2 ^ » c c • • • 1 • •

rt : : 11 ? ? / 1 , • •

U W V

JW !l

«

-

.

^

-•

— _

-

-

-

.

1

*-* ^uí

t « " ) M i ^ 3 0 ~

i

(« n ¡ *

-í —aTTÍ Sr~"'

dc^wy

£

— L

-

-

I«) Mi.430

2§ pH

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 375: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 350 -

S o Ü 5 S

o

u 6 o * s*

1

A l i i

u n

I I

i •o

i

( » I H i . 4 3 0

s

o H fa

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 376: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 351 -

On remarque sur les Figures 34 et 35 que les surpressions

enregistrées par la cellule placée sur le manchon de frottement la

téral sont inférieures à celles fournies par la cellule placée sur

la pointe du cône, ce qui confirme le fait que les pressions sont

toujours maximales à la pointe.

Da.Figure 4 2 montre un exemple où on a des

inclusions de sable lâche ou dense entre des couches de limon. Entre

les profondeurs 22 et 23 m on se trouve dans une inclusion de sable lâche

où la surpression interstitielle mesurée à la pointe et sur le

manchon sont toutes les deux positives. En revanche entre 25 et 26 m

on a une petite couche de sable dense (voir q et f ) les c s

surpressions enregistrées par la cellule se trouvant sur la pointe sont

alors très grandes (> 20 bars) alors que celles mesurées sur le man

chon sont négatives.

On peut donc conclure que le piézocone "dual" semble

un outil extrêmement intéressant pour la détermination in-situ de

la susceptibilité des couches de sable à se dilater ou à se contrac

ter en distorsion et par voie de conséquence pour la détermination in-situ

du potentiel de liquéfaction des inclusions de sable.

Il est très intéressant de noter que les pressions enre

gistrées sur la pointe ne nous semblent pas une mesure efficace pour

caractériser les variations de volume des différentes couches rencon

trées Lors de 1>i pénétration. Par ailleurs, les surpressions inters

titielles mesurées sur le manchon de frottement latéral étant le ré

sultat de la dissipation des surpressions interstitielles mesurées

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 377: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 352 -

* LU \-Z

£ H UJ

u z <

in oc

w ynaQNOdoyd

w D o oí H

¡Z

Q

<;

Q

Si o u o [S3

w H Oi D

CO H

<: CO CO

w

H

(w) ansaNOJüdd

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 378: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 353 -

sur la pointe et des surpressions engendrées par l'interaction sol-

pénétromètre il est difficile de les interpréter de façon rigoureuse.

Il nous semble donc que l'écart entre les valeurs mesurées sur la

pointe et sur le manchon de frottement latéral est une mesure efficace

pour caractériser la susceptibilité des couches à se contracter ou à

se dilater. Ainsi le piézocone dual semble être un appareil intéressant

pour l'identification in-situ des couches liquéfiables.

En ce qui concerne la dissipation des surpressions inters

titielles on remarque (Fig. 43) que la vitesse de dissipation des

surpressions interstitielles est plus grande pour la cellule située

sur la pointe que pour celle située sur le manchon de frottement latéral.

Ceci est en accord avec les résultats des études antérieures résumées

dans la partie bibliographique.

V.3 - SITE DE LABENNE

Les essais effectués sur le site de Labenne avec le cône

2

de 10 cm de section avaient pour but de confirmer les résultats ob

tenus sur le site de Dunkerque notamment l'effet de la vitesse sur

les différents paramètres mesurés.

La Fig.44 montre les caractéristiques géotechniques du

sol obtenus au pressiomètre Ménard et au piézocone. Il s'agit d'une

couche de sable s'étendant sur une profondeur de 24 m environ, vient

ensuite, une couche d'argile dépassant la profondeur de 32 m où on a

arrêté l'essai pénétromètrique.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 379: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 354 -

(Hft)t U EsSñl JOe HI3SIFATI0N

ñU r/EZOCONE DUAL

so (mn)

FIG. 43 - ESSAI DE DISSIPATION AU "PIEZOCONE DUAL"

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 380: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 355

LE

S

PA

fñ 30 M

CA

NS

o z i

•n

> o m

ü ü

^WW

¥ • C

¿A i »

Tir i R ta

ü ü

i-n '.'.*'

ii:i

i W*

i l l .

fi u

i :U

-1 i 1 |

Î

lü i

«

: - :

J

r—

¡ j a

l ü i

üii

2 JÉ

iiii

2 X

IU

' - • • i •

: • ! ! •

•J¿;3»

; ;;:¡ : : ; :

• 1 Ü

—t- :

1 -«Si:;-X ; •:::

-£WW~ : : : ¡ : : : :

: :: i i : : :

I Ü I Í Ü Ü

'irn • . : : ! : • . .

: . ' . : > " • :

.:::!.:::

nii

Üi ' .'•' lili

Üü

¡ ü ü

" t í "

ü i ;

' : : ¡ : : : : KKbh •i::i::i;

:':;:}::;:,

& : : . : :

" ü j ' ü :

.üLii

: : : : i : : : :

. ; . .

...ü¡¡¡

ü ü

Ü ill

ü ü

~ r

:-::

lili :::: ;;;; iiii

iii; IÜI

::::

üil iiii

: : : : ::::

ü ü i ü ~ •:üj::ü

iiiiüiii

íj-jf

ü i :

ü ü

ü i :

ü - }

ü ü

¿ ¿

¡üi

H il

füi

Üi¡: ! :T!

ü ü

•;if

ü r

::::

* í • : • : I : : : :

ÜIHÜÜ

: : _ : i : : : :

":-üii

iiii l¡ü

i ; : : i

ü ü r i ü

EJE üiiliiii ::::]::::

: : : ; i ' ' "i - - - - • ¿ - - - - • i - - : -

I Ü Ü I Ü J I . I l"r

i

. • . i

: ¡. ;

§

: : ü

iiii üii

:¡:i i'ii

::::

~

lili

%

Uli

iiii

¿> ::::

iiii

iiii

-u;:-

::::

jjij-

•:;!

üü

lili

iiii

: ; : . •

" : ; :

E # -'- iiii:

iiii iii! Iiü

in

-iiij

i' ÜIIÍÜI:

iiii iiii

iiEi! •:i: IIII

lili ü ü

*rlt.TÍ-l' : : ; : : : i

• : 1 . . : :

il] ' . 0

l-ü :' :: : ::

::":." : :¿jp

-. . : ¡

'1 :

:

. : . J l . . . .:

; ¡::.; .:

¡ ü l j ü l ; ;í

üii

lili

lili

; - ; I

lili

i il Íl

fi:}

: i ; i

:!:i

Tit:

Í ü ¿

liill

Iiii

:::!

Iiii , ,-•

lül

"**i

E

1 " f\ m i l

i ; i i ;

i i i i : ! mi ¡J i i i i !

I:¡i i!

iiii ;j Ü Ü -ü

iiü ii ; ; • : ü

m fui !

IU:: i : l : l : '

11:1

iiii!'

&:<?

: ' ; • :

:::: :

::;: :

If :::;

ífe t - - - - ,

flK> •

M

. . i . II .

: ! ! : • : :

|! lili

U- i^ i

!!!!¡i ¡i IIII

¡,iii;

i lüi l¡!ü

¡I í!|í Tijij

M • ! • ,

1: ;.;.

H Uli iijíiii li iiii

ti ' : Í : n • • • •

tjjrr

TTÎÎT

t ; .í¡!5 ir . 1!:: t ¡ . . . . ïïïïll ; i ¡ ; : :

ii :;:••

'•]'•'•';'•

•w* : -K"

iilii-í!

. :!:::: :ii:i:l

ruirtl'

i i l

al ::r.:::

Sin l:! ::'l

-i L.

:l : . - • ) • •

• i . . i

Jil

lili :i

lili II

iiii ii iiii ii

: : ¡ : ,1

iiii ii lili li

illi^ii

l i l i l í

i l ifil!

:::J :: ! : : i ; :

m " | J ' ! l ü l ÜÜ1 : l

"r i

éí ¡i'!:!!

i!; ;i

lüijií :::Wf. /\: y.

. . . ] . :

:lii :i

•r*"

: ; • : " i

i ~ -

. . . . .

: : | : : j j •'•;

¡ l ' i * iiiiii

01

' '. . i ' !

i ^ i h : i ; i

1 :illi::ll .

: ¡i:: :::; ::

ifff-il-iili 4-

i l : ! l | l l | l ¡ l

T;iiiliiiiÏÏ"

! lili lili II

Í K Í : Iil; '¿

i k iiü T TT] rnr

i íjlil!

v . —-—• y ff

l i ' i i i ü i i i i

jiïioiï n - i i i i b i f : : . ; i : : - : \ - :i

> II f i l i l í II :: :TT:1::J; :I

: : ! ; ' ] : : : - * : :

iiill

; iiü iiii >

i l i l l l l l l i : -

- ^ P Í I ' I I I I I I I I I I

è > ; i i i ! i i è ; i

t: : : : : | TTT :: :i :;: : ' ii. ' : i

; !

•|

i

i . i . ';

Í'1-:i.-i:Í

i j i -H 1 - !

i iiii :iii

1 i '. '.'. ¡ ; ". ' ;

i^iiii I Í : I

Ijllll lili . j .'.

i¿-'':''

\m WF • f i ' iÜi:

-ii iiii i i l :

i : : : : : :

-i~i iiii-

"ti,'".:. ::::

Mi* *Mww

li-. . .I. | .

lili i l l

n i ^ "

iiii ; ; :i

IIII tul J |

\ j j ! j !

k'4 : ;] iil II '

iii!.!-l(

: . . : :li: i

: i ! : : /

il : : : i i i l : : : i^iiil k : : : ::::

: :::: :: :: :::: :::: ililil l : l ! | i i l l lili

i : i l i iii;Í;Üi iiii :!:::: :: : ' , • • : : : : : :

111:111:1 ll.l -Ü-" ¡ - - - i '

imméw iiüii mw / ...

^ : V : ; I ; : Í ; . : : :

il: ::;#..-=:l ! : •: : : : f : r i : :••:,

'ttti^ i :;';::: ; 1 - : « : : ; Í . . ^ . . : .

•.:::':: :

iWii i '

• v : :. :í

• ¡ :

iil'iiii1;:;!

iViiii

1 i l l :i n i : i i i

í \ l;l:.i¡ÍT

II l l l i r l l i

;; : : : : J : : : ;

- - { - i >II mi m

iii iiii iiii iiiiiii|iiii-

:i! ii!i iii' 7^: *

in ::;: m II ¿if: i

tiíiiV •; :T r . : r .,*'

'•'* : : i : ; ;

/üiiil!' /. ! !•: ::•. .:;i : : ^ : - :^ 1 ::T:::: ÎTÎT

. M i ; ! : ; ! ! ::::

•••-• • • • • t y ; - - \

iii iiii lili-ill Iiii Iiii

Iil l l l l j l l i l

^ i l l l t l i l t

III l i i i j l l i i

iiii;:! : • : : . •

« i - : i : i í i - ^ • T

JÜ--HÍ

= ::':::::::

S!!!;jiS ! . ' '

; :

:i:i •:

l i . : , : .

11 :::: ::

liiiii

l ; i ii

T i| i^HÜ

iiífü iii!T; :iiifi

iii

iiiijv iiii

iii! i iü . ü i ;

i|! r i i -

: : i !

• ; • ; i

:!ü'!i

iiivil :::: 1: :::: ;:

lili

iiii i:

iiü i:

i:ii i

:::::* :::: ; n i j r

:::: :

¡iil !

~r" :

.:: "

i i i i ; ' : :

í .

• • • ¡

í j i

. :::; ' :::

' :i-if l~i

i i : i

•fin

%

m w i Uli 1 ni; Iiü! -í : ; K : ;:;. 'i iiii : : ¡ : ; : ;:::

i i : ¡ !

: ! (

II Tí t*tfl ií il

¡ i ! ! l

i i i i :

; • : ; : ;

ii iiii

ii iiii

i Î! iii

i i ; i

; !

ilí iiii ¡;¡¡

1 üii

iiii Ü : :

| ! !::

f ii : i :ii! iiü

m • • . : ; ::::

:ü:

l l l l l i l l i l - i n n i :: ::::;::::

I i l pulí ii iiii

ii iiii : : ":

; :::!

1 :¡:¡

:::;

:. : : :

i i i j l i l i i

¿i i i .1:

¡Vi

ü-i

, • : :

• ' . ;

: : • i

iüi

iiii ;:::

lüi

i; :i

ii';i

1:11

;: ;; Üii iiii iüi.

1 0 iiii : ::: ....

1 iiii

:;::

~

'

•ii}

— -

-àr . : .

r..

Iii

Üi

iiÜ iiü iiii i i ¡ i ;::; • ; • ' .

: : : :

1 iiii

iil!" ÜI;

¡¡i; : : i :

iüi

¡üi

iiii '.'.'.'.

~n

: l Í i | i ' i i

n i in

:.. :

: ' ; i i ü ;

- I

' ;ii JIM -..

. : : •

i 1

ü i i } ¡ü ¡

H f ! i!.

i ¡i

iiü :!::

iiii

. i '

Üii

I iiii :.¡i

i n

ü!¡ ;¡;i

....

iiii : ;:

: : : •

ii

:i

T!ii iiii iiii i : : .

'••;.

iiü !i;l

iiii

lili iiii

::!:

ill;

::::

iüi

ll.iii'.ll

: . . : ; . .: • . . . . .

i i i i r : . : : . ' . : .. : : : ; . :. lüü ' l f l

lili1!!!':

i i- :-W

¡:«l ;lll

i¡ : ;;--ii

.:. ;..::

• i :

! • • ' ¡ill Iiü;

"

.1.1 ...

:

. . " i . ..

,;.: ;;::

iii: i i:

: ::.

iii-: i : :

.:.:

ill:. iiii ; : : i

iii:

: Í ; ;

:i • :

iiinu

!..

. •

»srl

:™!8-li:. íu

lül

iiii :::: • : : Ï

E : ; • ' •

IÜi

iii; Ü : 1

: ; I ! Ü Ü

• • • • • F - -

iiii::i:

i l ; :

rflli :::: , : •

E

i 1 :.;. : ' : '

i

. í

i

i

w'

9:

i'r'i

:w'

;Wl

Í4,

"MI

Ol Hl

J 5

Œ

iW

P. üöS uta • o H

w •H

::;¡] ¡lu

: ¡ ü

h

n

ni.

i *-

;.:

i;ii

üii-

: : : i

. • : : ! : • • : :::. :..; ,

l ;üi

E

i

Üii :l::l:;;:

•-••••• •••••••

.::: |.ü¡ lrn

• : : ;

T

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 381: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 356 -

Vu la nature du sol étudié où la perméabilité du terrain

est assez élevée, mettant en défaut l'hypothèse de non variation de

volume, on s'est contenté de confronter les résultats expérimentaux

des essais disponibles d'une part et d'étudier l'effet de la vitesse

de pénétration d'autre part.

La Fig. 4 5 montre une comparaison entre les valeurs

expérimentales de q obtenues au pénétromètre FUGRO et les valeurs

de la pression limite p déterminées au pressiomètre Ménard. On re-

trouve une bonne concordance entre ces deux valeurs.

1) Effet de la vitesse de pénétration :

a) Frottement latéral f s

On n'a pas pu effectuer sur ce site des essais à vitesse

rapide redoutant de casser les tiges servant à l'enfoncement. On va

donc comparer les résultats des essais exécutés à vitesse standard

2 cfn/s avec ceux réalisés à vitesse lente {= 0.2 cm/s) . On constate

sur la Figure 46 qu'il n'y a pas un effet sensible de ce paramètre

(vitesse) sur les valeurs de f . Mais il faut attirer l'attention sur s

le fait que la vitesse lente n'est que le dixième de la vitesse

standard.

b) Résistance de pointe

Les Figures 46 et 47 montrent les profils de q obtenus c

à deux vitesses différentes (2 cm/s et 0.2 cm/s). A ces vitesses

on ne constate pas un effet remarquable sur les résultats obtenus.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 382: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 357 -

>

TT 5 0

ft. * fL * « ' * * • *

fu («M

\

LABENNE

2)

1 /

s

F I G . 4S

•y«^

F I G . 45 - PROFIL PENETROMETRIQUE - LABENNE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 383: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 358 -

q c i « M

FIG. 46 - EFFET DE LA VITESSE SUR q ET f i c s

(LABENNE)

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 384: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 359 -

•> ** -

•If o

er

0 f0

o <**

a • • • • • • *

it

c « - i

• • • • *> •H

> 1 1 1

1

• •o u m •0 c n *> a

• • • • 4J •W

>

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 385: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 360 -

c) Surpressions interstitielles

La Figure 4 7 montre deux profils de u obtenus pour les

deux vitesses testées. On remarque que les surpressions interstitielles

générées par un enfoncement à vitesse lente sont plus faibles que celles

enregistrées au cours d'un essai à vitesse standard. Ceci confirme les

résultats obtenus sur le site de Dunkerque et peut être expliqué par le

fait de drainage rapide dû à la forte perméabilité du sable traversé.

V.4 - CONCLUSION :

Les essais in-situ qui ont été effectués dans le cadre

de cette étude et leur interprétation ont permis en particulier de mettre

en évidence l'importance des mesures des surpressions interstitielles

pour une meilleure classification et identification des sols en place.

L'utilisation de ces mesures de surpressions interstitielles pour les

deux types d'essais considérés à savoir essais d'expansion au pressio-

mètre et essai de pénétration au piézocone est différente compte-tenu

des différences fondamentales entre ces deux essais.

L'essai pressiomètrique permet d'obtenir à un niveau donné

une relation contrainte - déformation pour le sol, la mesure des sur

pressions interstitielles permet alors une analyse en contraintes ef

fectives de la réponse du sol à l'expansion. Une telle analyse permet

de déterminer in-situ les caractéristiques effectives du squelette

du sol, son module au cisaillement, ses '.caractéristiques effectives

de résistance ainsi que ses propriétés de contractance ou de dilatance.

La signification de ces paramètres dits "intrinsèques" dépend de la

loi de comportement considéré pour le sol. A l'état actuel des connais

sances, il nous semble qu'il faut considérer une loi de comportement

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 386: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 361 -

relativement simple avec un nombre de paramètres réduit facile à

déterminer à partir de l'analyse de la courbe d'expansion et de

la courbe d'évolution des surpressions interstitielles mesurées in-

situ. Un exemple de la détermination de ces caractéristiques dans

le site de CRAN à sol fin saturé et la comparaison des résultats

obtenus avec les caractéristiques déterminées à partir d'essais

mécaniques sur des échantillons intacts semble montrer la fiabilité

d'une telle approche. Cependant une confirmation sur d'autres sites

est encore nécessaire.

L'essai de pénétration au piézocone et son interprétation

ne permet pas d'obtenir une relation contrainte-déformation. Cependant,

il fournit un moyen efficace pour une identification de la stratifi

cation des sols en place. Les essais sur les sites montrent que dans

le sol relativement perméable les valeurs de paramètres enregistrés

q et f dépendent de la vitesse d'enfoncement, la raison étant que

dans un sol à perméabilité donnée, les surpressions interstitielles

générées par la pénétration dépendent de la vitesse d'enfoncement et

ces surpressions interstitielles influent sur la résistance effective

du sol à l'enfoncement.

En particulier, les essais effectués sur des sites où

des couches d'argile comportent des inclusions de couches de sable

à l'état lâche ou dense ont permis de constater que les mesures des

surpressions interstitielles permet de connaître au moins d'une façon

qualitative la tendance de ces inclusions à se contracter ou à se

dilater lors de l'enfoncement. Les valeurs mesurées dans ces inclu

sions dépendent sensiblement en plus de la vitesse d'enfoncement

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 387: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 362 -

de la position de la cellule de mesure. Lorsque cette cellule est

placée sur la pointe, les surpressions interstitielles sont essentiel

lement le résultat des incréments de la contrainte normale octaédrique

et l'effet de la contrainte de cisaillement octaédrique reste faible.

En effet, comme la pénétration produit un état de grande déformation

dans le sol en contact avec la pointe, l'analyse des chemins de con

traintes montre que l'effet de la contractance due à la distorsion du

sable (aAa .) est faible par rapport à celui de l'incrément

de la contrainte normale octaédrique. Cela explique les

mesures des surpressions interstitielles élevées dans les inclusions

de sable dense à Dunkerque mesurées sur la pointe. Lorsque la cellule

de mesure des pressions interstitielles est placée sur le manchon

de frottement latéral, les valeurs des surpressions sont le résultat

d'un couplage de la dissipation de la pression interstitielle mesurée

sur la pointe et celles générées par l'interaction entre le sol qui

est à l'état remanié et le manchon de frottement latéral. Dans les

couches très perméables, la dissipation très rapide, les surpressions

interstitielles mesurées sur le manchon de frottement latéral semblent

donner des indications intéressantes sur la tendance du sable en dis

torsion à se dilater ou à se contracter.

Le "dual piezocone" développé dans le cadre de cette re

cherche en mesurant simultanément les pressions sur la pointe et sur

le manchon constitue un outil particulièrement intéressant pour l'iden

tification des couches de sable liquéfiables.

Dans les sols fins saturés, l'interprétation d'essais

de pénétration au piézocone découlant de la théorie d'expansion de

cavité dans un sol élastique parfaitement plastique permet de détermi

ner in-situ les caractéristiques de compressibilité et de résistance

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 388: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 363 -

(cohésion non drainée) des couches traversées. Les essais effectués

ont montré que dans les sols à faible perméabilité la vitesse de

l'enfoncement n'a pas une influence significative car le rapport

vitesse/perméabilité reste suffisamment faible pour que l'essai

puisse être considéré comme non drainé. Cela dans les limites des

vitesses considérées. Les caractéristiques des sols déterminées

à partir d'une analyse en contraintes totales en considérant un

modèle élastoplastique avec le critère de plasticité de TRESCA

sont généralement en bonne concordance avec celles déterminées

à partir d'autres types d'essais (scissomètre, pressiomètre). Cette

approche de modélisation est cependant fondée sur des hypothèses

restrictives qui peuvent conduire à des écarts entre la théorie

et l'expérience. On note en particulier que de telles approches

ne permettent pas de tenir compte de la contractance plastique

du sol au cours de la pénétration. Pour de tels sols, il nous sem

ble qu'il convient d'utiliser des cellules placées sur la pointe

car comme il a été noté plus haut, les valeurs des surpressions

interstitielles sur la pointe semblent être moins influencées par

la contractance ou la dilatance du sol que celles mesurées sur le

manchon de frottement latéral.Une analyse plus approndie de l'inter

action entre la pointe piézomètrique et le sol avoisinant soulève

les difficultés fondamentales qui sont liées aux aspects principaux

suivants :

- grandes déformations ;

- drainage partiel ;

- interaction cône-sol avoisinant couplant le cisaillement

à l'interface et l'expansion.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 389: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 364 -

Ces aspects doivent faire l'objet de recherches ultérieures

qui permettent une meilleure utilisation des mesures de surpressions

interstitielles pour la reconnaissance des sols en place.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 390: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 391: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 365 -

BIBLIOGRAPHIE

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 392: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 393: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 366 -

BIBLIOGRAPHIE

BANERJEE P.K. and FATHALLOH (1979), "An elerian formulation of the finite

element method for predicting the stresses and pore water pres

sures around a driven pile", 3rd Int. Conf. on Num. Meth. in

Geomechanics, Aachen, pp. 1053, 1060.

BANERJEE P.K. (1970), " A contribution to the study of axially loaded

pile foundations", PhD thesis, Southampton University.

BALIGH (1980), "Axial static capacity of offshore friction piles in

clays - evaluation of existing methods".

BAGUELIN-JEZEQUEL-SHIELDS (1978) "The pressuremeter and foundation

Engineering".

BALIGH, M.M. et LEVADOUX J.N. (1980), "Pore pressure dissipation after

cone penetration", MIT, Cambridge, Mass. Dept. of Civil Eng.,

Res., rep. R80-11.

BALIGH M.M., VIVATRAT V. and LADD, C.C. (1978), "Exploration and Evalua

tion of Engineering Properties for Foundations Design of Offshore

Structures", Research Report R78-40, order n° 607, Department

of Civil Engineering, MIT, Cambridge, Mass.

BROT M.A. (1941), "General theory of three dimensional consolidation",

Journal of Applied Physics, vol. 12, pp. 155-164.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 394: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 367 -

BJERRUM L. and JOHANNESSEN I. (1961), "Pore pressure resulting from

driving piles in soft clay", Pore pressure and suction in

soil, Butterworth, London.

CARTER J.P., RANDOLPH M.F. and WROTH C.P. (1979), "Stress and pore

pressure changes in clay during and.after the expansion of

a cylindrical cavity", Int. J. for Num. and Anal. Meth. in

Geomech., vol. 3, n°, pp. 305-322.

CLARKE B.C., CARTER J.P. and WROTH C.P. (1979), "In situ determination

of the consolidation characteristics of saturated clays",

Design parameters in Geotech. Eng. BGS, London, vol. 2.

CAMPANELLA R.G., ROBERTSON P.K., et GILLESPIE, (1983), Can. Geotech. J.

vol. 20, pp. 23-35.

DOUGLAS, OLSEN (1981), "Soil classification using electric cone penetra

tion", Proceeding of cone penetration test and experience,

ASCE, Octobre 1981.

JEZEQUEL , J.F. "Les Pénétromètres", Bulletin de Liaison Laboratoires

Routiers, n° 36, Janv.-Fev. 1969.

JOUSTRA K. (1974), "Comparative measurements of the influences of the

cone shape on results of soundings", ESOPTT, vol. 2.2,

pp. 199-204.

JEZEQUEL J.F., (1969) "Les pénétromètres statiques. Influence du mode

d'emploi sur la résistance de pointe." Bull. de liaison Labo.

Routiers Ponts et Chaussées 36. pp. 151-160.

KIRBY R.C. and ESRIG M.I. (1979) "Further development of a general

effective stress method for prediction of axial capacity for

driven piles in clay", Recent Dev. in the Design and Const,

of piles, ICE, London, pp. 335-344.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 395: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 368 -

ROY M., TREMBLAY M., TAVENAS F. and LA ROCHELLE P. (1980)"Induced

pore pressures in static penetration tests in sensitive

clay", Proceedings, 33rd Canadian Geotechnical Conference,

Calgary, pp. 11.3.1-11.3.13.

RANDOLPH M.P. and WROTH C.P. (1979) "An analytical solution for the

consolidation around a driven pile", Int. J. for Num. and

Anal. Meth. in Geomech., vol. 3, pp.217-229.

SEED H.B. and REESE L.C. (1955) "The action of soft clay along friction

piles", Proc. ASCE, 81, Paper 842.

SCHMERTMANN J. (1972) "Effects on in situ lateral stress on friction

cone penetrometer data in sand" Fugro Sondeer, Symposium,

pp. 37-39 (published by Fugro-Cesco, Holland).

SHIELDS D.M. (1981)"Should ASTM adopt the European standard CPT ?",

ASCE-IMSP, pp. 38 3-393.

SILLS G.C. (1975) "Some conditions under which Biot's equations of

consolidation reduce the Terzaghi's equations", Geotechnique,

Technical notes, vol. 25, n° 1, pp. 129-132.

SODUBERG L.O. (1962), "Consolidation theory applied to foundation

pile time effects", Geotechnique 12, nu 3, pp. 217-225.

SCHMERTMANN J.(1978) "Use the SPT to mesure dynamic soil properties ? -

Yes, but !", Dynamic Geotechnical testing ; ASTM STP 654,

1978, pp. 341-355.

SANGLERAT G. (1974) "Penetration testing in France state-of-the-art

report", ESOPT 1, Stockholm vol. 1, pp. 47-58.

SCHMERTMANN, J. (1978)"Guidelines for cone penetration test performance

and design", US Department of Transportation, Federal Highway

Administration, Offices of Research and Development.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 396: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 369 -

KOIZUMI Y. and ITO K. (1967), "Field tests with regard to pile driving

and bearing capacity of piled foundation", Soils and Foundations

(Japan), 7, 3.

KOK L. (1974) "The effect of the penetration speed and the cone shape

on the Dutch static cone penetration test result" ESOPT I,

vol. 2.2, pp. 215-220.

BO K.Y. and STERMAC A.G., (1965), "Induced pore pressures during pile

driving operations", Proc. 6th ICSMFE, Montreal, 2.

MEYERHOF G.G. (1956), "Penetration test and bearing capacity of cohesion-

less soils" J. ASCE.

NAHRA R. (1985) "Contributions numériques et analytiques à l'étude de la

consolidation autour du pressiomètre", Thèse de Docteur Ingénieur

présentée à l'ENPC.

PRANDTL (1921) "Über die Eindringugsfestigkeit (Närte), plasticher

Banstoffe und die Festigkeit von Schneider"Zangew Match-Mech.

PARTE, J.B. (1977) "Aspects of cone penetration tests in sand"Procee-

dings second Fugro Symposium on Cone Penetration Testing

(in Dutch). Report No. FHWA-TS-78-209.

RANDOLPH M.P. and CARTER J.P. (1979)"The effect of pile permeability

on the stress changes around a pile driven into clay", 3rd

Int. Conf. on Num. Meth. in Geomech., Aachen, 2-6, April,

pp. 1097-1105.

RANDOLPH M.P., CARTER J.P. and WROTH C.P. (1979), "Driven piles in clay

the effects of installation and subsequent consolidation",

Geotechnique 29, n° 4, pp. 361-393.

RENDULIC I.L. (1936), "Relation between void ratio and effective principal

stresses for a remoulded silty clay", I. ICSMPE, Cambridge,

Mass. USA, vol. I, pp. 186-191.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 397: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 370 -

TUMAY M.T., BORGESS R.L. and ACAR Y.(1981), "Subsurface Investigations

with Piezo-cone Penetrometer", Proceedings of the ASCE Conven

tion National Convention, St Louis, Missouri, Octobre 1981.

TE KAMP W.G.B. (1982) "The influence of the rate of penetration on the

cone resistance q in sand", Proceeding of the second european

symposium on penetration testing/Amsterdam/24-27 Mai 1982.

TORTENSSON B.A. (1975) "A combined pore pressure and point resistance

probe", Proceeding of the second european symposium on pene

tration testing/Amsterdam/24-27 Mai 1982.

TERZAGHI K. (1943) "Theoretical soil mechanics", John Wiley and Sons,

New York.

TADJBAKHSH S. (1984) "Etude par la méthode des éléments finis du compor

tement élastoplastique des sols dilatants - application aux

pieux sous charge axiale", Ecole Nationale des Ponts et Chaus

sées, Thèse de Docteur Ingénieur, 29 Mas., 132 p.

VESIC A.S. (1972) "Expansion of cavities in infinite soil mass", Proc.

ASCE, vol. 98, SM 3 : 265-291.

VILLET W.C.B., MITCHELL J.K., et TRINGALE (1981), P.T.,"Acoustic emis

sions generated during the quasi-statique cone penetration

of soils. Acoustic emissions in geotechnical engineering prac

tice)' ASTM SPT 750, V.P. Dornevich and R.E., Gray, Eds.,

pp. 174-193.

TUMAY M.T. and FAKHROO M.(1981), "Pile Capacity in Soft Clays Using

Electric QCPT Data", Proceedings of the ASCE National Conven

tion, St Louis, Missouri, Octobre 1981.

JURAN I., CANOU J., BENSAID A., TE KAMP W. , TUMAY M.T.,( 1983) ,"Application

du pénétromètre statique à cône piézo-électrique à la recon

naissance des sols en place", Symposium International sur les

Essais en Place, Paris, 1983.

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010

Page 398: Mesure in-situ Des Pressions Interstitielles

- 371 -

JURAN I., BEECH J.F., (1986), "Effective stress analysis of soil

response in a pressuremeter test", Compte-rendu de la Conférence

"The Pressuremeter and Its Marine Applications, ASTM STP 950",

(1986).

ooOoo

tel-0

0523

122,

ver

sion

1 -

4 O

ct 2

010