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Mesdames et Monsieur les Sénateurs
Monsieur le Député,
Monsieur le Président du Conseil Départemental, Mon cher François,
Messieurs les Président des EPCI,
Mesdames et Messieurs les élus régionaux, départementaux et
municipaux
Monsieur le Directeur de la Banque de France, représenté
Madame la Vice-Présidente du Tribunal de Commerce,
Monsieur le Président de la Chambre des Métiers et de l’artisanat
départemental et régional, Mon très cher Laurent MUNEROT
Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’industrie de
l’Essonne, Mon ami Didier DESNUS
Monsieur le Président de la CPME, cher Didier,
Monsieur le Président du MEDEF Essonne, cher Henri,
Monsieur le Président de la Caisse de la caisse des congés payés et
d’intempéries d’ile de France, cher Bernard
Monsieur le Président de la Fédération nationale du bâtiment,
Monsieur Jacques Chanut,
Monsieur le Président de la FFB région Ile de France, représenté par sa
déléguée Générale, Chantal SAMOUILHAN
Mesdames et Messieurs les Présidents et élus du monde associatif et
économique
Mesdames et Messieurs les directeurs de service.
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Mesdames et Messieurs les Elus du Conseil d’administration de la FFB
Essonne
Mesdames et Messieurs les Entrepreneurs et Artisans de notre
fédération,
Mesdames et Messieurs les permanents des FFB Essonne et de la
Région Ile de France
Mesdames et Messieurs
Mes chers amis…
Merci,
Merci d’être là, si nombreux une nouvelle fois cette année. Au-delà de
votre présence qui, à titre personnel me touche grandement, le
nombre croissant de participants à cet évènement montre à quel point
vous êtes tous attachés au monde du bâtiment et plus largement au
monde économique Essonnien.
C’est à nouveau avec un immense plaisir que nous organisons notre
traditionnelle cérémonie des vœux chez toi, Laurent, dans cette belle
chambre des métiers de l’Essonne. Merci à toi de nous y accueillir, et
à tes services de nous accompagner si généreusement dans
l’organisation de cette manifestation importante pour notre
fédération, nos entrepreneurs et nos artisans.
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Avant de débuter mon intervention, je voudrais vous faire partager un
mot du Président national de la FFB, Jacques CHANUT, qui regrette de
ne pouvoir malheureusement être des nôtres aujourd’hui….
Je voudrais ici souligner que cette intervention est d’autant plus
importante qu’elle sera sans doute sa dernière en Essonne.
En effet en accord avec les statuts de notre maison, après 6 ans d’un
mandat riche et rempli de succès, Jacques va passer la main.
C’est en juin prochain que notre nouveau président prendra ses
fonctions.
Je vous demande de bien vouloir écouter notre Président :
Passage du film
Merci Jacques, Merci Président, merci de ton engagement sincère et
profond, de ton implication dans les combats que tu as mené en notre
nom à tous, dans l’intérêt ultime de nos adhérents.
C’est un grand Président qui va passer la main.
Tu as d’ores et déjà profondément marqué la FFB qui ne sera plus tout
à fait pareille après toi…. Merci… !
Applaudissements
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Après cette belle intervention, je reprends la parole avec trois
objectifs :
• Vous dresser un bilan de l’environnement dans lequel évoluent
nos entreprises aujourd’hui
• Vous exposer les combats et les victoires de la FFB cette année
• Vous présenter ses actions en cours.
…
Car telles les journées dans nos entreprises, les années passent et ne
se ressemblent pas…
Sauf sur un point peut être.
En Janvier 2019, lorsque je prenais la parole ici devant vous, nous
étions confrontés aux manifestations des gilets jaunes qui
dénonçaient des injustices et des différences de traitement dans le
pays.
Manifestations qui n’ont pas été sans incidences sur le moral des
Français et leurs projets d’investissement, et par répercussion sur
l’activité de nos entreprises.
En Janvier 2020, nous sommes confrontés aux manifestations contre
la réforme des retraites…
Mais nous sommes également victime d’une prise d’otages…
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Des salariés – qui ne risquent aucunement le chômage, défendent – et
on peut le comprendre – un système qui leur permet de partir à la
retraite à 52 ans, avec une retraite calculée sur les 6 derniers mois de
salaire.
Mais ce faisant, ils empêchent d’aller travailler nos salariés, ces salariés
qui eux travailleront jusqu’à 64 ans, et partiront avec une retraite
calculée sur les 20 dernières années de salaire.
Ces salariés qui, très loin du confort douillet d’une cabine de conduite
d’un TGV, doivent parfois faire face à des conditions climatiques
difficiles, à des gestes répétitifs, au port de charges lourdes, à
l’exposition aux matières dangereuses et à d’autres réalités qui ne sont
pas sans conséquence sur leur santé.
La paralysie de notre économie, doublée maintenant de dangereux
sabotages électriques, tolérée par nos plus hauts responsables
politiques de manière difficilement compréhensible, pousse nos
salariés à devoir faire preuve d’une motivation redoublée.
Alors je voudrais ici saluer au nom de la profession toute entière,
l’investissement et l’engagement de nos équipes, qui malgré les
obstacles, les retards, les annulations de trains ou métro, les
nombreuses heures de bouchons ont tout de même tout fait pour se
rendre sur leur lieu de travail.
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Je voudrais aussi remercier et ils sont nombreux, tous les chefs
d’entreprises qui ont su trouver des solutions, qui ont su aménager le
temps de travail pour préserver les forces de leurs collaborateurs.
Dans ce contexte troublé, et dès qu’elle le pourra, je sais que la FFB
saura défendre l’intérêt de ses adhérents, comme toujours, et se
battra pour une meilleure justice sociale…
J’espère que l’avenir amènera son lot de bonnes nouvelles en matière
de réforme des retraites…
Nous attendons demain et les annonces du gouvernement avec
impatience…
Alors pour dresser un large bilan de notre environnement social et
économique, il me faut évoquer de bonnes et de moins bonnes
nouvelles…
Du côté des bonnes nouvelles, il me faut souligner que l’année 2019
restera, contre toute attente, une année marquée par un regain
notable de l’activité bâtiment sur le territoire Essonnien mais aussi au
niveau national même si des disparités persistent
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Cette amélioration est particulièrement notable dans le secteur du
neuf - les mises en chantiers ayant augmenté de près 5% - mais est
moins marquée dans le secteur de la rénovation où l’on note qu’une
légère hausse de 0.2% de l’activité.
Néanmoins cette bonne nouvelle cache :
1/ un paradoxe flagrant et
2/ une grande inquiétude dans le secteur :
Un paradoxe car alors que l’activité reprend, nous voilà aujourd’hui
contraints de constater que nous n’avons plus assez de main d’œuvre
pour réaliser nos chantiers et que nous ne parvenons pas à recruter.
Il est d’ailleurs utile de rappeler que malgré les crises successives, le
bâtiment est un secteur qui a su envers et contre tout, maintenir les
effectifs dans ses entreprises. Je le rappelle pour ceux qui voudraient
continuer à nous rappeler nos obligations de chef d’entreprise et nous
donner des leçons sur l’emploi.
Notre secteur n’a jamais cessé de recruter.
Au-delà de ce paradoxe, la grande inquiétude des chefs d’entreprise
du bâtiment porte sur les niveaux de marge, qui ne remonte pas, bien
au contraire…
C’est à se demander si « La main invisible » d’Adam Smith opère
encore…
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Alors Il faut dire que les raisons d’une telle dégradation des marges ne
manquent malheureusement pas, et je voudrais en souligner quelque
unes…
• La concurrence déloyale oui, je le répète, les marchés sont
biaisés par une concurrence déloyale, qui fait plonger les prix et
attaque nos marges.
Alors n’en déplaise au maître d’ouvrage et donneur d’ordre présents
dans la salle aujourd’hui, il va falloir changer les règles du jeu.
On ne peut plus nous demander d’assurer la cohésion sociale et fiscale
des territoires, à nous les chefs d’entreprise, sans que le retour sur
investissement s’opère un jour.
Nous avons été assez patients me semble-t-il.
• Autre raison : la pression fiscale…
Quelques exemples parlants : la suppression de tout ou partie de
l’abattement fiscal de 10% prévu dans le projet de loi de finance 2020,
avantage dont nos salariés avaient le bénéfice depuis plusieurs
décennies.
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Comment expliquer à nos salariés imposables qu’ils ne pourront plus
bénéficier de cet avantage fiscal alors que dans le même temps on leur
fait croire à coup de grande communication sur les ondes que leur
pouvoir d’achat va augmenter.
Alors au final, ne vous y trompez pas, ce sont nos entreprises qui
paieront, car elles devront compenser si elles ne veulent pas
démotiver voire perdre leurs collaborateurs
Il faudra donc aller à nouveau puiser dans nos marges déjà réduites.
Autre exemple de pression fiscale : la suppression de l’avantage fiscal
sur le GNR, le fameux gasoil non routier
Loin de nous l’idée qu’une diminution des carburants fossiles soit un
vœu pieux.
Il faudra nécessairement modifier nos habitudes de fonctionnement,
mais pas par la fiscalité.
D’autant que la profession et les travaux publics ne s’y sont pas
farouchement opposés :
Nous demandions simplement du temps pour trouver des solutions
palliatives.
Car, à ce jour, les engins ou les machines alternatives ne sont pas
encore au point.
Nous n’avons clairement pas les moyens techniques de faire face à ce
bouleversement. Est-ce de notre faute, est-ce nous qui devrions
encore payer l’addition ?
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Je ne le crois pas, même si la réalité fait qu’une fois encore nous allons
devoir rogner sur notre marge pour payer de la taxe supplémentaire.
Une autre inquiétude en terme de fiscalité fait porter un risque
important sur notre d’activité et notre niveau de marge : la
suppression de la taxe d’habitation pour 80% des foyers fiscaux.
Comment les communes vont-elles pouvoir financer leurs
investissements pourtant nécessaires, leurs projets innovants,
indispensables pour leur développement.
Et ce, alors que ces mêmes communes se plaignent déjà des baisses
des dotations de l’état depuis plusieurs années et ont donc déjà freiné
leurs investissements de construction et d’entretien des bâtiments…
Je n’évoquerai pas ici les conséquences sociétales d’une telle mesure,
sur le sentiment d’injustice sociale des 20% des ménages qui vont
continuer à payer la taxe d’habitation, alors qu’ils sont dans le même
temps quasiment exclus du CITE, mais je m’interroge, car ces ménages
sont également des consommateurs, des salariés de nos entreprises,
et je me demande comment les chefs d’entreprise vont parvenir à
gérer les frustrations, les peurs, les colères etc… générées par ces
mesures…
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Un bon point tout de même avec le succès de la mise en place du
prélèvement de l’impôt à la source : source de grande inquiétude pour
nos entreprises.
Cela s’est finalement – je pense – assez bien passé, bien que cela ait
représenté une contrainte administrative supplémentaire et une
charge de travail accrue pour nos entreprises…
• Les contraintes administratives justement, parlons-en : voici au-
delà de la concurrence déloyale et de la pression fiscale, une
autre explication à la baisse de nos marges…
Imposées sans concertation, elles nécessitent souvent l’embauche de
personnel de bureau, qui impactent nos frais de fonctionnement.
Dans ce contexte, la tentation est grande d’externaliser son outil de
production, entendez par là sous-traitance à outrance, les travailleurs
détachés ou encore les micro entreprises dont on sait que les règles
du jeu ne sont pas tout à fait les mêmes que pour nos entreprises.
Externalisation dont les effets sont dévastateurs à long terme…
Je porte ce combat avec la FFB depuis longtemps déjà…
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Force est de constater que les lignes sont très difficiles à faire bouger…
Mais soyez assurés que nous ne lâcherons rien dans notre lutte contre
les effets de ces statuts si déloyaux voire dangereux…
Le bilan que je viens de vous dresser et qui déplaira peut-être à
certains, est pour moi capital dans la mesure où c’est la retranscription
du ressenti de nos adhérents et des membres du bureau (qui sont je le
rappelle des entrepreneurs du Bâtiment) perçu lors des réunions
organisées par la FFB.
Le moral des chefs d’entreprises, malgré une conjoncture économique
qui n’est pas défavorable, reste au plus bas parfois même pour
certains de façon inquiétante.
C’est pourquoi il me semble indispensable de vous présenter les
combats et les victoires récemment remportées par la FFB.
Car vous m’avez déjà très probablement entendu dénoncer les
difficultés, précédemment exposées, malheureusement, car je ne
cesse de les évoquer au nom de la FFB avec qui veut les entendre… et
les combattre…
Mais cette obstination dans le combat de la FFB porte ses fruits, et
nous pouvons d’ores et déjà nous réjouir d’un certain nombre de
victoires et d’avancées significatives.
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• En premier lieu la signature de la Charte contre les offres
anormalement basses
J’ai en effet eu le plaisir d’engager la FFB par la signature de la charte
de lutte contre les offres anormalement basses initiée par la
Préfecture, le conseil départemental et l’Union des Maires de
l’Essonne.
Cette charte consiste à sensibiliser les acheteurs publics aux dérives de
l’achat au prix le plus bas.
La prise en compte de certains indicateurs, comme les prix de
référence, le mémoire technique, les attestations d’assurances, les
attestations URSSAF sont autant de point à contrôler avant de passer
un marché afin de s’assurer de la parfaite osmose entre l’attente du
client et ce que l’entreprise s’engage à réaliser sur la durée du marché.
Je profite de la présence des hautes autorités de l’état pour leur dire
que je ne désespère pas et continuerai à défendre cette idée que
l’URSSAF doit avoir les moyens techniques de ne pas délivrer
d’attestations de régularité à des entreprises dont les ratios entre
nombre de salariés et montant de salaire brut n’est pas cohérent.
Cela me paraît simple et facile à mettre en œuvre.
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Je ne doute pas de la volonté politique de le mettre en place, et je peux
vous dire que cela règlerait déjà bon nombre de problèmes.
Je souhaite au nom de mon conseil d’administration remercier
sincèrement le Préfet ALBERTINI de cette initiative et féliciter tous les
signataires de cette charte.
Je retiens aussi la proposition de mon ami Jean HARTZ, président de
l’union des maires de l’Essonne de diffuser très largement cette charte
aux maires du département mais aussi aux EPCI.
Je vous garantis que tout ceci s’inscrit dans un cercle économique
vertueux qui fera grandir nos entreprises et permettra de collecter
encore plus de ressources fiscales et donc de participer au
financement des territoires.
• Une autre victoire de taille de la FFB réside dans le maintien du
PTZ « neuf » en zones B2 et C.
C’était très loin d’être acquis, puisque même au Sénat et contre toute
attente, il a fallu contrer l’initiative du rapporteur général du Budget,
le Sénateur LR Albéric de MONTGOLFIER, qui proposait de supprimer
le nouvel article, obtenu avec beaucoup d’efforts à l’Assemblée
Nationale.
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Abondant dans le sens du rapport de l’Inspection générale des
Finances, il estimait que cette prolongation n’était pas justifiée.
Fort heureusement les « amicales pressions » du Président du groupe
LR et celles de nombreux Sénateurs de nos départements et notre
département notamment ont eu raison de la détermination du
rapporteur.
Il l’a d’ailleurs reconnu lui-même en retirant son amendement juste
avant le vote en précisant – je cite - « je suis courageux mais pas
téméraire ».
• Je voudrais également évoquer la victoire partielle remportée
dans les élargissements obtenus sur « ma prime rénov » qui
remplace le CITE pour les ménages les plus modestes depuis le
1er janvier.
Par rapport au projet initial du Gouvernement, nous avons obtenu une
réintégration des ménages issus des 9èmes et 10èmes déciles (les
ménages les plus aisés) en cas de rénovation « lourde » du logement
(c’est-à-dire isolation des parois opaques).
Nous avons obtenu également une incitation à la rénovation
« globale » pour les ménages des déciles 5 à 8 (c’est-à-dire la montée
en gamme d’un logement en matière de classification énergétique).
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Victoire partielle néanmoins, car il est plus que regrettable que les
députés n’aient pas suivi, en nouvelle lecture, les sénateurs qui avaient
choisi, par souci de cohérence et de clarté, d’élargir la prime
« rénovation globale » à l’ensemble des ménages, y compris ceux des
déciles 9 et 10.
Les députés ont, en outre, retoqué l’amendement sénatorial qui
réintégrait les chaudières gaz à haute performance.
Enfin, nous réclamions une certaine stabilité fiscale et une
simplification du système d’aide à la rénovation énergétique
aujourd’hui extrêmement complexe, afin de rassurer les
consommateurs et leur permettre de se repérer et se projeter dans ce
système très complexe, nous en sommes clairement très loin… C’est le
moins que l’on puisse dire… !
Nous ne pouvons que nous interroger sur cette discutable décision
d’exclure les ménages les plus aisés (44 000 € par an pour un couple)
de ce dispositif, alors même que ce sont eux qui sont le plus à même
de faire les avances de fonds pour entreprendre de tels projets de
rénovation.
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En revanche, il faut citer dans les dispositions en soutien au marché :
la prorogation du « Malraux » jusque fin 2021 et celle du « DE
Normandie ancien » jusque fin 2022 avec extension au périmètre de
l’ensemble des communes éligibles (et non plus seulement
l’hypercentre).
Enfin, l’expérimentation bretonne du zonage de projet, en dépit de ses
contraintes administratives inutiles, nous offre un peu de répit sur le
dispositif « Pinel ».
Voilà pour les victoires départementales et nationales… Et je tiens
particulièrement à remercier les parlementaires du territoire qui ont
soutenus nos demandes et nous ont fait part de leur considération.
Votre aide nous est précieuse et indispensable et je sais pouvoir
compter sur vous à tout instant.
C’est pour cela que je dis depuis des années que c’est sur les
départements que les lois se font et se défont.
C’est dans ce cadre de notion de proximité, et comme je l’avais
annoncé lors ma réélection l’an passé, que nous avons mis en place
courant 2019 une promesse de campagne.
La nomination de délégués territoriaux par EPCI.
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Chaque membre du conseil d’administration de la FFB Essonne s’est
vu confié au cours de l’année, une partie du territoire Essonnien.
Le délégué territorial a pour mission - au-delà de participer à la vie et
au dynamisme de son EPCI - de délivrer aux élus locaux les résultats de
nos combats et de nos propositions pour améliorer la vie des
entreprises sur leur territoire.
Ils sont donc le relais entre le monde micro économique
départemental et le conseil d’administration de la FFB.
Je tiens sincèrement à les remercier pour leur engagement et leur
disponibilité.
Forts de ces victoires et avancées, mais aussi conscients des dangers
et enjeux à venir, nous avons - à l’issue d’une cession de réflexion sur
les orientations que devait prendre notre fédération pour les années
à venir - décidé d’une feuille de route dont je voudrais vous délivrer
quelques axes.
En premier lieu, nous avons décidé de placer l’année 2020 sous le
signe de l’innovation et plus particulièrement de l’intelligence
artificielle.
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Vaste sujet qui parfois nous échappe, tellement les avancés sont
rapides.
Peu d’entre nous sont au fait de ce que peut nous apporter la
technologie moderne, la miniaturisation, la robotisation, la
digitalisation et pourtant !
Au-delà de la connaissance et des bénéfices potentiels que
l’intelligence artificielle peut avoir sur notre quotidien, elle fait peur.
Penser que la machine peut remplacer l’homme est anxiogène.
Mais nous devons l’apprivoiser et non le craindre. Transformer ce
danger en chance…
Une nouvelle ère s’ouvre à nous, nous devons en être les acteurs et
non les victimes.
Au moment où pointe de nouveau l’épineuse difficulté de la pénibilité,
nous avons tout intérêt à rester ouverts aux propositions de
mécanisation et de simplification des modes opératoires.
C’est pour cela que nous y consacrerons beaucoup de nos actions cette
année et qu’un plan de programmation de réunions sur le sujet est en
cours.
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Notez d’ores et déjà que notre AG 2020 portera sur ces thèmes autour
d’intervenants de grande qualité, et se tiendra dans notre CFA à
Brétigny sur Orge.
CFA de Brétigny qui accueillera au même moment un Salon des
Artisans et Entrepreneurs du Bâtiment, au cours duquel plusieurs de
nos adhérents pourront échanger avec professionnels et particuliers
autour de leur projet de construction ou de rénovation.
Ce salon est co-organisé par la CMA 91 et la FFB et je tiens à remercier
l’ensemble des membres de la commission d’organisation qui travaille
d’arrachepied pour vous préparer un beau salon.
Un remerciement particulier à Christophe MOLICCONE pour son
investissement dans cette commission.
L’année dernière je vous parlais également de cette idée folle de
tenter de mettre autour de la même table tous les acteurs de l’acte de
construire dans le seul but de trouver des solutions pour qu’ensemble
nous puissions construire mieux.
Et bien j’ai le plaisir de vous annoncer une excellente nouvelle : le
Cluster de la construction et de l’innovation devrait pouvoir voir le jour
dans les prochaines semaines.
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AMIS, maître d’œuvre, maître d’ouvrage, fabricants, industriels
entrepreneurs tenez-vous prêt à révolutionner la profession, nous
avons besoin de vous.
Un grand merci à Xavier BIONNE pour son implication dans ce dossier
si important à mes yeux.
Deuxième axe de travail de la FFB : la poursuite d’une coopération
soutenue avec nos élus politiques territoriaux.
Et particulièrement avec le département et son Président
Et puisque l’on parle de toi, il me semble indispensable de t’adresser
non pas en mon nom, mais au nom de l’ensemble des acteurs de la
rénovation énergétique adhérents de la FFB un grand remerciement.
Un grand remerciement pour deux choses.
La première la mise en place de la prime ECO LOGIS qui, sous l’égide
de la maison de l’habitat et vous m’excuserez pour la trivialité de mes
propos fait un CARTON.
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Je ne vais pas aller dans le détail car je sais que tu nous parleras dans
un instant mais sache que la profession est très satisfaite de ce
dispositif unique en France. Cette prime génère de nouveaux
chantiers, elle crée de l’emploi.
Le deuxième point c’est la campagne de rénovation et de construction
de nouveaux collèges dans le département.
Là encore je te laisse la primeur d’annoncer le programme mais une
chose est certaine c’est que cela participera au soutien de l’activité et
à la création de nouveaux emplois, à condition bien sûr que le
département joue le jeu du circuit court et de la proximité…. !!
Parler de la coopération FFB / Département m’amène à revenir
brièvement en arrière et à évoquer notre AG à Cerny en 2019.
Un bel évènement qui résonne particulièrement en moi, et au cours
duquel la FFB - au nom de ses 920 adhérents a remis un don de 9200
€ à la fondation Essonne Mécénat.
Fondation qui a pour seul objet et vertu de recueillir des dons pour
entretenir le patrimoine Essonnien.
Trop souvent on ignore les monuments et les richesses de notre
territoire : je ne peux que vous invitez à les découvrir lors de vos
balades dominicales ou lors des journées du patrimoine.
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François, je sais que tu es un fervent défenseur du Patrimoine
Essonnien, j’espère que ce don si modeste soit-il, pourra aider à la
valorisation des bâtiments, des parcs, des infrastructures historiques
du département. Tu pourras peut-être nous dire tout à l’heure à quoi
a servi ce don de la FFB Essonne ou vers quelles opérations il sera
fléché.
La poursuite de notre travail avec les élus des territoires se porte
également au niveau régional.
A titre d’exemple, un sujet qui vous le savez me tient tout
particulièrement à cœur, c’est le coût du stationnement Parisien et la
distorsion de prix inacceptable qui existe entre les différentes
entreprises d’une même région selon qu’elles soient installées en
petite ou en grande couronne.
Sur ce sujet, une importante réunion a eu lieu Vendredi dernier à la
FFB entre les président départementaux et régionaux de la grande
couronne.
De grandes décisions et une feuille de route ont été enfin définies.
Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus pour le moment
Mais dès le lancement de nos propositions, croyez-moi, vous en serez
informés soit par la News Letter soit par BFM.
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C’est vous dire !!!
Un autre exemple de travail avec les élus : la gestion des déchets
sauvages.
Vous savez là encore à quel point j’ai pu m’opposer aux élus de ce
département qui avait une fâcheuse tendance à considérer que les
déchets que nous trouvions dans nos forêts ou sur nos chemins étaient
systématiquement dus à l’inconscience des professionnels du
bâtiment.
Je crois pouvoir dire que les amalgames se font plus rares.
Nous avons assisté à plusieurs réunions en préfecture et je peux vous
dire que sur le département les choses bougent…
Même si nous ne pouvons que regretter que cette prise de conscience
ait été amplifiée par le drame de SIVIS que nous avons connu cet été.
En lien avec le développement de nos collaborations politiques, et en
ces périodes d’élections municipales, je voudrais souhaiter bonne
chance à tous les candidats et leur souhaiter une belle campagne.
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Leur dire que maintenant qu’ils sont enfin revenus au centre de la
scène politique, ils ont toute légitimité et toute autorité à faire valoir
leurs idées de défense et de protections de leurs villes et villages.
C’est maintenant que les choses vont se jouer, ne perdez plus le
pouvoir.
Et s’il vous plaît une fois élu ou réélu lancez les projets, n’attendez plus.
Le troisième axe d’intervention privilégiée de la FFB est, sans
surprise, l’emploi et la formation.
En matière d’emploi, il faut reconnaître que nos entreprises souffrent
d’un manque cruel de main d’œuvre qualifiée et cela à tous les niveaux
et sur tous les segments.
Donc nous devons mener des actions pour y faire face.
• La première, et celle-là nous la menons depuis des années, vous
en êtes tous les grands témoins, la valorisation de nos métiers
notamment par la voie de l’apprentissage.
Vous avez vu que depuis plus d’un an on parle de l’apprentissage
non plus comme une voie de garage mais comme une voie
d’excellence.
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Il aura fallu du temps mais si vous prenez mon discours lors de la
passation de pouvoir d’il y a 3 ans, vous verrez que ce sont, mot
pour mot, les phrases que j’ai prononcées.
C’est tant mieux pour la profession et on sent bien que les préjugés
sont en train de changer.
Je ne vais vous cacher qu’il nous reste du boulot mais on « ne lâche
rien » et ce n’est pas Fabrice MILLOT directeur du CFA qui viendra me
contredire.
A ce titre je tiens à remercier l’implication tenace de mon Vice-
Président Cherif Oughou pour le temps qu’il consacre à la formation et
à l’apprentissage.
• Nous poursuivons également et inexorablement nos actions de
découverte et valorisation de nos métiers par l’organisation des
coulisses du bâtiment.
Notre objectif est de faire découvrir aux plus jeunes nos métiers et
tenter de les convaincre de nous rejoindre.
Cette année sera la 18éme édition de cette manifestation nationale.
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Nous continuons également à nous déplacer dans les collèges et lycées
pour faire la promotion de nos métiers.
Au-delà de ces actions de long terme, et pour agir rapidement sur
l’emploi, nous avons engagé des actions qui devraient porter leurs
fruits rapidement, actions que nous poursuivrons en 2020.
D’abord l’opération 15 000 bâtisseurs, opération consistant à faciliter
le retour à l’emploi des jeunes, pour la plupart mais pas seulement
issus des quartiers politique de la ville.
Cette opération pilotée au niveau national par Patrick RAME notre
Président Régional, a été couronnée d’un énorme succès et
notamment en Essonne.
J’ai d’ailleurs pu cet été lors d’une rencontre avec la Ministre du travail,
Muriel PENICAUD lui faire part des résultats Essonnien.
Elle y fut très sensible et je dois dire presque impressionnée par le
dynamisme de l’action sur le territoire
1500 contrats ont été signés sur notre département selon la directte.
Au niveau national, les 15000 bâtisseurs se sont transformés en 19000
bâtisseurs, voire davantage.
Le décompte final de cette opération a pris fin le 31 décembre dernier
est en cours et nous ne manquerons de revenir vers vous au plus vite
pour porter à votre connaissance les résultats définitifs.
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Sachez que nous sommes déjà en cours de réflexion pour mener un
projet similaire très prochainement.
Dans le même temps, nous avons signé le 15 juillet dernier en présence
de Muriel Pénicaud, du Préfet, du haut-commissaire aux compétences
à l’inclusion par l’emploi et des acteurs économiques et politique du
département la Charte « La France une chance, les entreprises
s’engagent ».
L’idée de cette charte signée avec l’état est de faciliter le retour ou
l’accès à l’emploi par l’inclusion.
Système qui nous permettrait notamment de favoriser l’accès à nos
entreprises aux migrants. Potentiel de main d’œuvre qu’il ne faut pas
délaisser dans le cadre de notre rôle sociétal.
La FFB est partie prenante de cette action et je suis heureux de vous y
représenter en tant que l’un des Leaders du club.
Toujours pour faciliter le recrutement et soutenir l’emploi, nous
organiserons un Speed meeting recrutement 100% bâtiment avec
l’aide de l’IFRB et avec l’appui de l’ensemble des acteurs de l’emploi
Essonnien, au cours du 1er trimestre 2020.
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Enfin, nous renforcerons encore un peu plus cette année nos relations
avec PRO EMPLOI INTERIM, notre ETTI maison, qui connaît
parfaitement nos métiers et sait répondre à nos besoins notamment
en rapport à nos clauses d’insertion dans le cadre des marchés publics.
Je remercie d’ailleurs son Président, mandataire FFB, JP Charpentier et
sa directrice Gaëlle Duchesne, puisque cette année encore l’agence de
Juvisy est la première du groupe PEE avec plus de 90 ETP et un taux de
retours à l’emploi en CDI bien supérieur à la moyenne nationale.
J’encourage d’ailleurs tous les adhérents ici présent à prendre attache
avec PRO EMPLOI INTERIM lors du cocktail tout à l’heure.
Et puis autre moyen de recrutement, même si l’on souhaite l’utiliser le
moins possible, c’est d’aller chercher le personnel des entreprises qui
ont subi un accident de parcours.
Trop souvent les entreprises qui sont contraintes de déposer le bilan,
laissent partir dans la nature du personnel qualifié, formé et nous ne
pouvons plus suivre leur trace.
Je m’attèlerai dans les prochaines semaines à tenter avec le tribunal
de commerce d’EVRY avec qui nous entretenons d’excellentes
relations à voir comment et dans quelles conditions nous pourrions
éviter cette fuite des talents.
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Je voudrais d’ailleurs ici souligner les parfaites relations que nous
entretenons avec le TC d’EVRY et sa Présidente Madame Sonia
ARROUAS et la remercie pour sa disponibilité et son écoute.
Je le dis pour nos adhérents ne restez pas seuls face aux difficultés,
nous pouvons trouver des solutions, les juges consulaires sont là pour
nous aider, trouver des solutions efficaces et pérennes pour nos
entreprises. Même si cela se passe dans un tribunal, la sanction n’est
pas la finalité.
Sur ce sujet je signerai le 29 Janvier Prochain les statuts en vue de la
création du CIP 91, centre d'information sur la prévention des
difficultés des entreprises de l'Essonne.
A l’initiative des réseaux d’expert comptables notamment, cette
association à destination des chefs d’entreprises vous permettra en
toute confidentialité de faire un point sur votre entreprise et de
prendre les conseils avisés de CAC, d’expert comptables, de juge
consulaire.
En ce contexte troublé que nous subissons actuellement, nous ne
pouvons parler Emploi sans parler Retraites…
J’ai ainsi rencontré peu avant Noël et son limogeage le Ministre Jean
Paul DELEVOYE venu à la rencontre des réseaux d’entreprise pour
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prendre le pouls des dirigeants en pleine mobilisation sur la réforme
des retraites.
Nous avons rencontré un ministre à l’écoute et certains de ses
convictions. A cette occasion je lui ai fait part de deux idées qui me
paraissaient importantes à inscrire dans les réflexions en cours: l’une
dans la réforme des retraites et l’autre dans la réforme de
l’apprentissage.
La première est de considérer qu’un compagnon du bâtiment arrivé à
60 ans n’a plus toujours - selon le profil et le métier - la possibilité de
poursuivre son métier dans de bonnes conditions pour lui et
l’entreprise.
Et que dans le même temps, je fais le constat depuis plusieurs années
que nos apprentis manquent cruellement de tuteur et de maîtres
d’apprentissage.
Il me parait donc opportun de donner la possibilité aux séniors de
transmettre leur savoir à un jeune en contre-partie d’une bonification
de leurs points retraites de 62 à 64 ans.
La deuxième proposition est de pouvoir appliquer au secteur privé une
règle largement pratiquée dans le public.
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En effet nos chefs d’entreprises sont frileux à recruter des apprentis,
redoutant qu’une fois formés (aux frais de l’entreprise), ces derniers la
quittent.
J’ai donc proposé que soit assorti au contrat d’apprentissage une
obligation de 5 ans de « fidélité » à l’entreprise accueillant un jeune à
l’issue de sa formation.
Proposition que j’avais d’ailleurs faite au Préfet ALBERTINI lors de sa
visite au CFA de BRETIGNY en septembre dernier. Comme le préfet, le
ministre a été très attentif à cette proposition.
C’est donc à la demande du ministre que j’ai, en fin d’année, rédigé
des propositions de modification de la loi afin qu’elles soient soumises
au parlement.
Fort de mes convictions et suite au départ de monsieur Delevoye j’ai
demandé à Marie GUEVENOUX député de l’Essonne de faire en sorte
que le chemin parlementaire ne soit pas interrompu.
Ainsi qu’à Laure Darcos, qui a transmis ces propositions au Sénat. Dès
lors j’avoue caresser l’espoir d’un débat parlementaire sur ces deux
projets.
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Avant de conclure mon intervention, et puisque nous l’avions
annoncé, j’ai le très grand plaisir de vous présenter notre guide-
annuaire édition 2020-2021.
Ce travail a été supervisé par Didier Bonneau, vice-président
communication en lien avec Armelle, Chrystelle et Sophie.
Je tiens à remercier l’ensemble des annonceurs sans lesquels cet
ouvrage n’aurait pu voir le jour.
Ce guide sera distribué aux entreprises, aux maîtres d’ouvrage et aux
partenaires. Vous y trouverez les entreprises adhérentes classées par
métiers mais aussi par EPCI afin de faciliter la lecture et votre choix.
Il vous sera distribué par nos hôtesses à la sortie.
Enfin, je voudrais conclure cette intervention en mettant en lumière
quelques personnes…
Je voudrais ici que soit chaleureusement remerciées les équipes de
Port Marly pour le travail exemplaire qu’elles fournissent à nos
adhérents. Vous n’imaginez le confort qui est le nôtre quand on sait
pouvoir s’appuyer sur une équipe de si bon niveau. Bravo Chantal à toi
et tes équipes.
Un grand merci également à mon équipe de permanents locaux sans
qui je ne pourrais rien faire. Armelle, Audrey, Chrystelle et Sophie….
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Et je voudrais conclure en rendant hommage à deux personnes en
particulier.
Cela sera pour eux une surprise car ils ne sont pas au courant.
Deux grands hommes que j’aimerais vous présenter...
Le premier est un homme qui pourrait être qualifié de particulier,
difficile à cerner, difficile à suivre, qu’il faut apprendre à connaître mais
qui mérite à être connu.
On ne s’est pas toujours compris sur la méthode même si nous étions
toujours en phase sur la finalité.
Et ensuite je crois que nous sommes mutuellement appréciés avec nos
défauts et nos qualités.
Cet homme a décidé de prendre une nouvelle direction
professionnelle et à titre personnel je peux l’entendre.
Mais avant de quitter ses fonctions il a su, après le Hold UP inconscient
de l’état sur le financement des chambres consulaires, faire les
réformes nécessaires qui donnent à notre CCI l’oxygène nécessaire à
un nouveau départ. Je peux vous dire que prendre un mandat comme
celui-ci et devoir licencier plus de 60 personnes parce que l’état a
décidé votre mise à mort n’est pas simple.
Je voudrais ici le remercier pour les 3 ans de travail que nous avons
menés ensemble au bureau de la chambre et le féliciter pour sa
présidence à la chambre de Commerce et d’industrie de l’Essonne.
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Vous l’aurez tous reconnu il s’agit d’Emmanuel Miller. Merci de lui faire
un tonnerre d’applaudissement pendant qu’il me rejoint sur scène.
Le deuxième homme que je souhaite mettre en lumière…
C’est un homme de conviction, altruiste par nature, homme
d’engagement, chef d’entreprise incroyable qui a su à tout moment
traverser les crises pour toujours protéger sa famille.
Il fête cette année sa cinquantième année à la tête d’une entreprise
de bâtiment. Aujourd’hui il passe la main à son fils.
Il a tenu la mienne pour m’apprendre à marcher puis pour
m’apprendre à tracer mon chemin…
Allez Papa vient me rejoindre sur scène.
Remise du prix explication impression numérique 3D.
Ce moment plus personnel m’offre une transition douce pour conclure
en vous souhaitant une merveilleuse année 2020…
N’oubliez pas que le bonheur n’est pas le but mais le chemin : qu’il vous
soit aisé et débarrassé de toute embûche d’importance… !