marika et ses amis - storage.googleapis.com · marika et ses amis 3. l’Énigme du sommet noir...

9.2

Lucia Cavezzali

Marika et ses amis3. L’Énigme du sommet Noir

Mar

ika

et s

es a

mis

3.

L’É

nigm

e du

som

met

Noi

r

ww

w.h

urtu

bise

hmh.

com

Illu

stra

tion

de

Nat

halie

Lap

ierr

e

Luc

ia C

avez

zali

cam

élé

on 1

0 à 12 ans

Luc

ia C

avez

zali

Mar

ika

et s

es a

mis

3

www.hurtubisehmh.com

En vacances d’hiver à la montagne, Marika apprend qu’un meurtre a été commis et que des actes de vandalisme ont été perpétrés à l’Auberge du sommet Noir. Qui cherche ainsi à intimider l’oncle Thomas,le propriétaire, et pourquoi ?

Retrouvez les héros de la série Marika et ses amis dansLe Mystère du moulin, Opération Juliette et Mission Cachalot.

Illustration de Nathalie Lapierre

ca

mél

éon 10 à 12 ans

ISBN:978-2-89647-024-2

9,9

5$

Extrait de la publication

L’énigme du

sommet noir

Énigme sommet.set-up 10/1/03, 13:541


Imprimé au Canada

Données de catalogage avant publication (Canada)

Les Éditions Hurtubise HMH bénéficient du soutien financier des institutionssuivantes pour leurs activités d’édition :

– Conseil des Arts du Canada ;– Gouvernement du Canada par l’entremise du Programme

d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) ;– Société de développement des entreprises culturelles au Québec (SODEC) ;– Gouvernement du Québec par l’entremise du programme de

crédit d’impôt pour l’édition de livres.

Éditrice jeunesse : Nathalie SavariaConception graphique : Marc RobergeIllustration de la couverture : Anne VilleneuveMise en page : Folio infographie

© Copyright 2003Éditions Hurtubise HMH ltéeTéléphone : (514) 523-1523 • Télécopieur : (514) 523-9969www.hurtubisehmh.com

Distribution en FranceLibrairie du Québec/D.N.M.Téléphone : 01 43 54 49 02 • Télécopieur : 01 43 54 39 15Courriel : [email protected]

Dépôt légal/3e trimestre 2003Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

La Loi sur le droit d’auteur interdit la reproduction des œuvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, laphotocopie non autorisée – le « photocopillage » – s’est généralisée, provoquant une baisse des achats de livres,au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer par desprofessionnels est menacée. Nous rappelons donc que toute reproduction, partielle ou totale, par quelque procédéque ce soit, du présent ouvrage est interdite sans l’autorisation écrite de l’Éditeur.

Cavezzali, Lucia

L’Énigme du sommet Noir(Caméléon)Pour les jeunes de 9 à 11 ans.ISBN 2-89428-677-5

I. Titre. II. Collection : Caméléon (Hurtubise HMH (Firme)).

PS8555.A877E54 2003 jC843'.6 C2003-941564-3PS9555.A877E54 2003



l’énigme du

sommet noir

lucia cavezzali



LUCIA CAVEZZALI est née au Québec, à Val-David dans les Laurentides.

Après des études collégiales en lettresfrançaises et en tourisme, elle s’est perfec-tionnée en illustrations et en graphisme àl’Académie des Arts de Montréal. Elle tra-vaille comme agente de bord pour unecompagnie aérienne depuis plusieursannées.

Passionnée par la lecture, l’écriture et ledessin, Lucia est aussi fascinée par l’ima-gination des enfants dont ses livrestémoignent. L’Énigme du sommet Noir estson troisième roman pour les jeunes, aprèsLe Mystère du moulin et OpérationJuliette, publiés dans la même collection.



À Nathalie et à Marco



�7

L’ÉNIGME DU SOMMET NOIR

En routepour l’auberge!

Cet hiver, pour la semaine de relâche,Francis, mon ami d’enfance, Simon, mongrand frère, et moi-même avons acceptél’invitation d’Annie, ma meilleure amie.Sa mère, Carole, a pris une semaine devacances et nous emmène passer huitjours à la montagne pour profiter dessports d’hiver.

Depuis cinq ans, l’oncle et la tanted’Annie possèdent une charmante aubergesituée en plein centre d’un réseau de pistesde ski au cœur des Laurentides. Mesparents et Marc, le père de Francis, vontvenir nous rejoindre le week-end suivant.Même Boff, le gros chien de Francis, est duvoyage. Cathy, la tante d’Annie, a dit qu’il

1



�8


y aurait une niche pour lui derrière l’au-berge, tout près de leur maison.

— Vous allez voir comme l’endroit estjoli, nous explique Carole en conduisant.L’ambiance y est chaleureuse et la nourri-ture… un pur délice !

— Ça y est, j’ai gagné ! s’écrie Annie enapercevant une borne-fontaine, dernierarticle à trouver sur sa carte de bingo devoyage.

Cela met fin à notre partie.— Bravo, mademoiselle Martin, dit

Francis en lui remettant solennellementune tablette de chocolat fourrée à la pra-line, prix du grand gagnant.

J’ai très hâte d’arriver ! La route a étélongue, mais maintenant le paysage est detoute beauté.

— Wow ! Avez-vous vu ces montagnes !s’exclame mon frère. J’ai hâte de faire de laplanche à neige. C’est toujours demain queje te donne ta première leçon, Marika ?

— Oui, bien sûr.



�9


Depuis le début de l’hiver, j’ai fait pas malde ski, mais j’ai décidé de commencer laplanche à neige cette année. Le nez collé àla glace de l’auto, j’admire ce qui s’offre àmes yeux. Le vert forêt des conifères con-traste avec la blancheur immaculée de laneige et, à l’approche du village de Saint-Paul-des-Monts, des dizaines de chaletssurgissent, avec leurs couleurs vives. Le clo-cher de l’église qui se dessine sur l’horizonsemble sortir tout droit d’une carte de Noël.

— Il ne manque pas de neige par ici,constate Francis. Ça va être génial !

— Moi, dit Annie, j’attends impa-tiemment l’après-ski, bien assise au salondevant un feu de foyer avec un chocolatchaud et les super beignes maison enrobésde sucre en poudre. Un vrai régal !

La rue principale est très animée. Denombreux touristes visitent les commercesdont les affiches sont toutes en bois peintet en fer forgé.

Après une montée abrupte et sinueuse,le chemin se rétrécit et débouche sur une



�10


allée bordée d’arbres ; nous arrivons àdestination.

— « Auberge du sommet Noir » : nous yvoici, annonce Carole.

L’immeuble en impose avec ses troisétages où se marient le brun du bois etle blanc du crépi. Des balcons auxmotifs ajourés et les volets verts quidécorent les fenêtres soulignent son stylealpin.

Grand et costaud, avec une chevelureabondante et bouclée, l’oncle Thomasnous accueille chaleureusement dansl’entrée.

— Bienvenue chez nous ! Avez-vous faitbonne route ?

Thomas est un homme jovial et sym-pathique. Sa femme, Cathy, toute menue àcôté de lui, ne peut cacher ses originesirlandaises avec ses cheveux fauves quiencadrent un visage au teint pâle etparsemé de taches de rousseur. Unefillette à la tignasse rousse et frisée, l’airespiègle, nous examine tour à tour de ses



�11


grands yeux verts. C’est Sarah, la cousined’Annie.

Après les présentations et les accolades,nous nous inscrivons à la réception, puisCathy nous conduit à nos chambres. Sarahs’empare du sac à dos d’Annie et nousprécède dans l’escalier.

— Est-ce que tout va bien ? demandeCarole en marchant. Mon frère m’a parufatigué et amaigri.

— Thomas a des tracas ces temps-ci,lui répond Cathy. M. Dutoit, un promoteur,nous harcèle pour acheter notre propriété.Il veut en faire un ensemble résidentiel. Il adéjà acquis plusieurs terrains aux alentours,mais le nôtre l’intéresse particulièrement enraison de son emplacement et de lamontagne adjacente. Nous n’avons aucuneintention de vendre, mais cet homme esttrès riche et tenace… Enfin, nous enreparlerons ce soir. Bon, vous y voici. Bonneinstallation! Je vous revois tantôt dans lasalle à manger. Le souper est servi à dix-huitheures. À plus tard !



�12


Cathy s’éloigne, sa fille sur les talons.— Elle est mignonne, ta cousine, dis-je à

Annie.— Oui, et très dégourdie pour ses neuf

ans. Je l’aime bien.Nous avons deux grandes chambres

communicantes. Une pour Carole, Annieet moi, et l’autre pour Francis etSimon. Les lits superposés sont recouvertsd’épaisses douillettes aux motifs fleurisqui s’agencent avec les rideaux. De bellesphotos de scènes d’hiver décorent lesmurs et une porte coulissante donne accèsà un balcon avec vue sur la montagne.Dans la salle de bains, les serviettessont disposées avec soin. Savons etshampoings nous attendent dans un petitpanier d’osier. Je jette un coup d’œil à mamontre.

— C’est super, il n’est que quatorzeheures. Que diriez-vous qu’on s’installe etqu’on aille ensuite explorer les alentours ?

— Bonne idée, me répond Francis.— D’accord, acquiesce Annie.



�13


— J’ai le temps d’aller faire quelquesdescentes ! s’exclame Simon. Je vousretrouverai au souper.

De son côté, Carole préfère profiter dureste de l’après-midi pour faire une siesteet se détendre.

Nous défaisons rapidement nos bagageset nous nous rendons au salon. En passantprès du bureau de l’oncle Thomas, nouscroisons un gros monsieur trapu au crânedégarni. Il porte veston et cravate etsemble contrarié. Une jeune femme blondel’accompagne. Elle tient une mallette noiredans une main et, dans l’autre, un télé-phone cellulaire qu’elle referme d’un coupsec en passant près de nous.

— Il va voir de quel bois je mechauffe, celui-là ! ronchonne l’homme. Mapatience a des limites. Comment peut-ilrefuser une telle offre ? Blitz va êtrefurieux, il tient absolument à avoir cettemontagne et…

Je n’entends pas le reste de laconversation.



marika et ses amis - storage.googleapis.com · marika et ses amis 3. l’Énigme du sommet noir...

Documents