marée noire · marée noire. cette somme pourra ainsi financer la construction des chaluts...

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Rien ne permet aujourd’hui d’affir- mer que la Vendée sera victime d’une nouvelle marée noire. Il n’en reste pas moins que le sort du département est suspendu aux caprices des vents et des courants, puisqu’il reste encore quelques 50 000 tonnes de fioul dans les cuves du Prestige. C’est pourquoi l’Assemblée départementale a pris toutes les mesures susceptibles de mener un nouveau combat contre une éventuelle marée noire. Derrière le Conseil Général, qui a mis sur pied un vaste plan de défense de 5,9 millions d’euros, c’est tout le département, marins-pêcheurs en tête, qui est paré à intervenir à la première alerte : flotte anti-marée noire, brigades de volon- taires, engins de nettoyage, équipe- ments de secours ... Philippe de Villiers a cependant indiqué qu’il demandera à l’Etat, au FIPOL et aux responsables du naufrage, le rem- boursement intégral des sommes engagées et que, si la Vendée devait être finalement touchée, des actions en justice pour réparation des préjudi- ces subis seraient intentées contre les responsables de la catastrophe. Description d’un dispositif sans pré- cédent pour éviter que la Vendée ne revive un Erika II. Janvier 2003 - Numéro 1 Marée noire : Marée noire : La Vendée prend les devants Une flotte qui révolutionne la lutte anti-marée noire Erika-Prestige : l’histoire bégaye Un plan de défense de 5,9 millions d’euros 400 volontaires prêts à intervenir sur les plages Philippe de Villiers : “nous suivons l’évolution des événements au jour le jour”. A lire : Contournement sud de la Roche Partie...presque gagnée ASF a décidé de financer les travaux du contournement sud de la Roche sur Yon. C’est le Conseil Général, soutenu par Gilles de Robien, qui avait eu l’idée de sol- liciter l’entreprise ASF afin de débloquer ce dossier gelé depuis longtemps. Il reste au Conseil d’Etat à se prononcer sur la légalité de la procédure. Réponse début 2003. (Page 4.) Réduction des quotas de pêche Le verdict est tombé ! Nouveau coup dur pour les pêcheurs ven- déens bien décidés à ne pas se faire mar- cher sur les bottes ! La Commission de Bruxelles a décidé de réduire une fois encore les quotas de soles pour les deux années à venir. Largement soutenus par les élus vendéens, les pêcheurs se sont mobili- sés en masse ces derniers mois, pour mani- fester leur désaccord. Grâce à cet effort collectif, la réforme qui prévoyait une réduction de 50% des quotas a été finalement revue à 5%. Un soulage- ment qui n’est hélas que provisoire pour les pêcheurs, car la Commission prévoit déjà de nouvelles mesures, visant à res- treindre encore les captures de poisson dans les eaux de l’Union. Page 4 Contrats littoraux Un nouvel outil pour préserver et valo- riser la côte vendéenne Page 6 Vendéopôle Atlantique Le parc d’activités s’agrandit Page 7 ObjectiFilm Les jeunes Vendéens font leur cinéma Page 8 Boistissandeau Une maison d’accueil pour les personnes âgées et leurs enfants han- dicapés Page 8 Collège Jean Rostand L’établissement herbretais fait peau neuve Page 10 Spectacles de Vendée Américan Gospel à Montaigu et à la Boissière Page 11 Cédéthèque de Montaigu La 1 ère cédéthèque vendéenne ouvre en mai SOMMAIRE P 2-3

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Page 1: Marée noire · marée noire. Cette somme pourra ainsi financer la construction des chaluts “Thomsea-Vendée” et l’achat des outils nécessaires pour récupérer les boulettes

Rien ne permet aujourd’hui d’affir-mer que la Vendée sera victime d’unenouvelle marée noire. Il n’en reste pasmoins que le sort du département estsuspendu aux caprices des vents etdes courants, puisqu’il reste encorequelques 50 000 tonnes de fioul dansles cuves du Prestige. C’est pourquoil’Assemblée départementale a pristoutes les mesures susceptibles demener un nouveau combat contre uneéventuelle marée noire. Derrière leConseil Général, qui a mis sur pied unvaste plan de défense de 5,9 millionsd’euros, c’est tout le département,marins-pêcheurs en tête, qui est paré à

intervenir à la première alerte : flotteanti-marée noire, brigades de volon-taires, engins de nettoyage, équipe-ments de secours ... Philippe deVilliers a cependant indiqué qu’ildemandera à l’Etat, au FIPOL et auxresponsables du naufrage, le rem-boursement intégral des sommesengagées et que, si la Vendée devaitêtre finalement touchée, des actionsen justice pour réparation des préjudi-ces subis seraient intentées contre lesresponsables de la catastrophe.Description d’un dispositif sans pré-cédent pour éviter que la Vendée nerevive un Erika II.

J a n v i e r 2 0 0 3 - N u m é r o 1

Marée noire :Marée noire :La Vendée prend les devants

Une flotte qui révolutionne la lutteanti-marée noire

Erika-Prestige : l’histoire bégaye

Un plan de défense de 5,9 millionsd’euros

400 volontaires prêts à intervenir surles plages

Philippe de Villiers : “nous suivonsl’évolution des événements au jourle jour”.

A lire :

Contournement sud de la RochePartie. . .presquegagnée

ASF a décidé de financer les travaux ducontournement sud de la Roche sur Yon.C’est le Conseil Général, soutenu parGilles de Robien, qui avait eu l’idée de sol-liciter l’entreprise ASF afin de débloquerce dossier gelé depuis longtemps. Il resteau Conseil d’Etat à se prononcer sur lalégalité de la procédure. Réponse début2003. (Page 4.)

Réduction des quotas de pêche

Le verdictest tombé !

Nouveau coup dur pour les pêcheurs ven-déens bien décidés à ne pas se faire mar-cher sur les bottes ! La Commission deBruxelles a décidé de réduire une foisencore les quotas de soles pour les deuxannées à venir. Largement soutenus par lesélus vendéens, les pêcheurs se sont mobili-sés en masse ces derniers mois, pour mani-fester leur désaccord.Grâce à cet effort collectif, la réforme quiprévoyait une réduction de 50% des quotasa été finalement revue à 5%. Un soulage-ment qui n’est hélas que provisoire pourles pêcheurs, car la Commission prévoit

déjà de nouvelles mesures, visant à res-treindre encore les captures de poissondans les eaux de l’Union.

Page 4● Contrats littorauxUn nouvel outil pour préserver et valo-riser la côte vendéenne

Page 6● Vendéopôle AtlantiqueLe parc d’activités s’agrandit

Page 7● ObjectiFilmLes jeunes Vendéens font leur cinéma

Page 8● BoistissandeauUne maison d’accueil pour lespersonnes âgées et leurs enfants han-dicapés

Page 8● Collège Jean RostandL’établissement herbretais fait peauneuve

Page 10● Spectacles de VendéeAmérican Gospel à Montaigu et à laBoissière

Page 11● Cédéthèque de MontaiguLa 1ère cédéthèque vendéenne ouvreen mai

S O M M A I R EP 2-3

Page 2: Marée noire · marée noire. Cette somme pourra ainsi financer la construction des chaluts “Thomsea-Vendée” et l’achat des outils nécessaires pour récupérer les boulettes

Le 19 novembre dernier, le pétrolier Prestigesombrait au large des côtes galiciennes. En sebrisant, il commençait à libérer les 77 000 ton-nes de fioul lourd contenues dans ses soutes.Echoué à 3 500 mètres de fond, il rend lesopérations de démazoutage direct impossi-bles… Un mois après le drame, les premièresnappes touchent les côtes françaises aprèsavoir souillé le littoral espagnol. Face à cenouveau scandale, dû principalement à l’im-puissance d’une Europe qui n’a pas su, malgréses promesses, prendre les dispositions quis’imposaient après l’affaire de l’Erika, touss’unissent pour éviter le pire, avec les moyensdu bord.

La Vendée et les Vendéens sur le pont

Dès le chavirage du Prestige le 19 novembre2002, le Conseil Général a mis en place unvéritable plan de défense de son littoral. Le

samedi 4 janvier 2003, les premières galettesfont leur apparition sur les côtes vendéennes àl’Ile d’Yeu après avoir souillé le Golfe deGascogne. La Vendée, qui depuis trois ans

s’est prémunie contre une éventuelle maréenoire, passe rapidement à l’action. Elus,pêcheurs, bénévoles… La réactivité et ledynamisme des Vendéens ne se font pas

attendre pour défendre les 250 kilomètres delittoral.

Des conséquences imprévisibles pour ledépartement

Il est encore difficile de prévoir quand et com-ment la Vendée sera touchée par la marée noire,mais toutes les mesures ont d’ores et déjà étéprises pour protéger le département. En effet siles conditions de ce nouveau naufrage sontsimilaires à celles de l’Erika, ses conséquencespour la Vendée sont aujourd’hui imprévisibles.Durant combien de temps le département sera-t-il susceptible d’être souillé ? La pollution sefera-t-elle par grandes plaques ou par boulettesde fioul ? Ce qui est sûr, c’est que le plan dedéfense mis en place par le Conseil Généralpermettra, en cas de nouvelle marée noire, demobiliser le plus rapidement possible desmoyens de lutte efficaces.

« Plus jamais ça !» n’avait-t-on cessé d’entendre suite au naufrage de l’Erika. Pourtant, trois ansaprès, en novembre 2002, le même scénario catastrophe se joue au large des côtes espagnoles. Deuxmois après le naufrage, la Vendée est prête à intervenir. Mais cette nouvelle marée noire est sournoise.Se déplaçant au gré des vents et des marées, ses conséquences pour le département sont aujourd’huiimprévisibles.

Trois ans après le naufrage de l’Erika unevéritable flotte vendéenne anti-maréenoire est en place pour protéger le littoralvendéen : 210 marins volontaires, 30 cha-lutiers et 100 chaluts « thomsea » financéspar le Département sont prêts à prendrela mer à la première alerte. Du jamais vudans un département.

La Vendée s’équipe depuis trois ans

La Vendée n’a pas oublié l’Erika.Echaudée par ce naufrage catastrophique, lemanque de moyens disponibles, et le peu dedécisions prises contre les pétroliers poubel-les, le département a décidé de s’équiper dès1999. C’est ainsi que le Conseil Général deVendée s’est associé avec ThierryThomazeau, armateur de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, pour mettre en place un sys-tème inédit, ayant pour but de « chaluter »les résidus d’hydrocarbures avant qu’ils nerejoignent les plages.

Un chalut breveté “Thomsea-Vendée”

C’est en décembre 2002 que le chalut proto-type « Thomsea-Vendée » a vu le jour (cf.encadré).Le chalutage est une technique de pêche au

filet. Deux chalutiers tractent un grand filet,appelé chalut, dont l’ouverture mesure jus-qu'à 30 mètres. L’idée de ThierryThomazeau a été d’utiliser cette même tech-nique pour récupérer le fioul répandu enmer. Il lui a donc fallu mettre au point desfilets adaptés qui laissent passer l’eau etretiennent les hydrocarbures.

30 chalutiers et 210 marins

Alors que les experts étaient tout d’abordsceptiques face au projet, les chalutsThomsea-Vendée ont été agréés par laMarine Nationale dès leurs premiers essais.Aujourd’hui, 210 marins constituant uneflotte de 30 chalutiers se sont portés bénévo-les pour partir en mer à l’assaut des plaquesde pétrole. Le 13 janvier, les deux premiersbateaux de cette flotte vendéenne, leMelpomène et le Vent de Galerne, ontrejoint la flottille antipollution européenneavec des chaluts Thomsea à leur bord. Avecun seul chalut, ils ont récupéré près de 4 ton-nes de fioul sous forme de nappes, au largedes côtes de l’Aquitaine. « C’est énormequand on sait qu’une tonne de fioul récupé-rée en mer correspond à dix tonnes dedéchets sur terre », explique GérardFaugeron, Conseiller général des Sables

d’Olonne. 100 chaluts de ce type serontconstruits pour la Vendée, afin de constituerau large des côtes un véritable cordon sani-taire. La Vendée ne gardera pas l’exclusivité desThomsea-Vendée. L’amiral Gheerbrant, pré-fet maritime de la côte atlantique, prévoitd’utiliser cette innovation vendéenne pourpréserver la totalité des côtes françaises.Au total, c’est près de 600 chaluts quidevraient sortir des usines, et être distri-bués dans de nombreux ports de la façadeatlantique.

2

Dossier

Nouvelle flotte vendéenne :Une révolution dans la lutte anti-marée noire

Un système inédit :le Thomsea-Vendée

Le nouveau Chalut, qui s’appelleThomsea-Vendée, permet un ramassagesur 25 mètres de largeur et 30 mètres delongueur. Il présente 3 innovationsmajeures :

- Un système d’enrouleur permet auxmarins de continuer à pêcher tout enpatrouillant avec trois chaluts Thomseaà leur bord. Les bateaux sont donc opé-rationnels très rapidement.

- Grâce à des boudins flottants, leThomsea reste à plus de 40 cm au-des-sus du niveau de la mer. Même par meragitée, il est donc efficace.

- Les chaluts sont jetables grâce à l’utili-sation de matériaux légers et peu chers.Après utilisation, ils se refermentcomme des sacs et peuvent êtres traînéspar le chalutier.

Marée noire : la Vendée prend les devants

In terv iew

Thierry Thomazeau : Les marins pêcheursvendéens en première ligne

Thierry Thomazeau est armateur dans leport de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Présidentdu comité local de pêche de Saint Gilles, il aaussi fondé l’association Marée Bleue etcréé les chaluts « Thomsea-Vendée » capa-bles de récupérer le fioul en mer.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoice sont des marins pêcheurs qui sonten première ligne ?

La mer c’est notre métier et nous sommessensibles à l’environnement qui nous faitvivre : la mer est comme notre jardin !Lors du naufrage de l’Erika, les marinspêcheurs de Saint-Gilles-Croix-de-Vieont décidé de s’unir pour trouver dessolutions au problème des marées noires.Pour utiliser les chaluts Thomsea-Vendéeque nous avons créés, nous devons effec-tuer les mêmes gestes quotidiens quelorsque nous pêchons. C’est simple, sansrisque, et ça a fait ses preuves.

Aujourd’hui, comment envisagez-vousl’avenir ?

Notre association va rester active. Je croisque l’on peut dire « plus jamais » si ons’en donne les moyens… Je vous assureque si l’Etat ou même la CommissionEuropéenne ne prennent pas de disposi-tions face aux pétroliers poubelles nous,marins pêcheurs, le ferons. Nous n’accep-tons plus que ces navires à risques passentau large de nos côtes, et mettent en périlnotre activité et notre cadre de vie.Professionnels de la mer, nous sommescapables de juger de l’état d’un bateau. Àl’avenir, nous n’hésiterons pas à arraison-ner les bateaux délabrés pour les empê-cher de croiser au large de nos côtes.

Page 3: Marée noire · marée noire. Cette somme pourra ainsi financer la construction des chaluts “Thomsea-Vendée” et l’achat des outils nécessaires pour récupérer les boulettes

3J a n v i e r 2 0 0 3 - N u m é r o 1

400 volontaires pour une brigade vendéenne “plages propres”

Dossier

Dès l’annonce en décembre de la nouvellecatastrophe, la Vendée a pris les devants.Etat des lieux, financement de la protec-tion du département... 5,9 millions d’eu-ros seront débloqués pour couvrir lesfrais, si nécessaire.

L’Assemblée départementale s’est réunieen séance extraordinaire le vendredi 10 jan-vier 2003 afin de voter une série de mesurespour lutter contre la marée noire. Un créditde 5,9 millions d’euros a été proposé àl’Assemblée Départementale afin de couvrirles frais d’une lutte éventuelle contre lamarée noire. Cette somme pourra ainsifinancer la construction des chaluts“Thomsea-Vendée” et l’achat des outilsnécessaires pour récupérer les bouletteséchouées sur le littoral. Elle sera aussi utili-sée pour rémunérer les personnes qui pren-dront en charge le nettoyage.

Ce n’est pas au contribuable de payer

Mais Jean de La Rochethulon, président dela commission des Finances, a expliqué quece n’était pas au contribuable vendéen de

payer. « L’Etat devra prendre en charge cettenouvelle catastrophe, ainsi que le FIPOL.Mais ce sont surtout à l’affréteur et à l’arma-teur du Prestige d’assumer leurs erreurs ».C’est pourquoi maître Perez, huissier de jus-tice, a procédé à un état des lieux du littoralvendéen. Avec une équipe d’huissiers, ilsont sillonné la côte et constaté la propreté deses plages.

La Vendée s’est portée partie civile

Aujourd’hui, alors que des boulettes sontdéjà apparues sur les plages de l’Ile d’Yeu,ce constat sert de « témoin » pour prouverque le littoral vendéen était impeccableavant la catastrophe du Prestige. La Vendées’est d’ores et déjà portée partie civile. Lorsdu naufrage de l’Erika, cette démarche avaitdéjà permis au Département d’obtenir unremboursement des frais qu’il avait engagés.

Si la flotte anti-marée noire est efficacepour récupérer des nappes de pétrole enmer, les boulettes, petites et souvent invi-sibles, peuvent encore rejoindre nos côtes.C’est de cette façon que, suite aux fortsvents d’ouest durant la période de Noël,les premières boulettes de fioul ont atteintle littoral vendéen le 5 janvier.

Dès l’arrivée des premières boulettes sur lelittoral vendéen le 7 janvier, le Départementa annoncé les mesures prises pour luttercontre une marée noire sporadique, qui nepourra être complètement arrêtée par laflotte anti-marée noire.

Des rondes de bénévoles

Dès que l’état d’alerte a été lancé, des béné-voles se sont mobilisés pour sillonner lesplages afin de repérer d’éventuelles souillu-res et de donner l’alerte. Ce sont eux qui, le5 janvier, durant une de leurs rondes quoti-diennes ont vu les premières boulettes arri-

ver à l’Ile d’Yeu. Le département a ainsi puréagir vite et enclencher une nouvelle séried’actions.

Brigade « Plage propre »

Afin d’être efficace et d’effectuer un travailordonné, une brigade « plages propres »constituée de 400 volontaires rémunérés aété mise en place. Ces volontaires serontmobilisables à tout instant, selon le principede fonctionnement des pompiers bénévoles.Bénéficiant d’un contrat de trois mois etd’une indemnisation basée sur le SMIC

revalorisé de 30 %, ils seront encadrés pardes agents du Département. Cette décision a aussi pour objectif d’assu-rer la sécurité de ces personnes volontaires.Dans cette optique, un matériel adapté leursera fourni, et ils recevront des consignesprécises.

Des outils adaptés

Du matériel pour les volontaires et les pro-fessionnels qui s’occupent de la dépollutiondes plages a donc été acheté. Bien sûr lesfournitures simples ont d’abord été acquises :pelles, seaux, râteaux et tenues vestimentai-res de protection (combinaisons, masques,bottes, gants…).Des cribleuses ont également été mises àla disposition des communes. Ces trac-teurs, pouvant rouler sur le sable, sontéquipés d’un système de ramassage sélec-tif : ils font la différence entre le fioul,qu’ils gardent, et le sable, qu’ils rejettentsur la plage.

On se rend compte que les deux pétroliers ont une histoire similaire et qu’elle estbasée essentiellement sur des critères financiers :

l’Erika PrestigeAge : 25 ans 26 ansLieu de construction : Chantier naval japonais Chantier naval japonaisPropriétaires : 7 différents plusieurs (à déterminer)Pavillon : Malte * Bahamas *Type de coque : à coque simple ** à coque simple **

(184,4 m) (250m)

* Malte et Bahamas sont tous les deux des pavillons de complaisance, c’est à dire qu’ils représentent une nationalitéfictive qui évite à l’armateur de payer des impôts** Une nouvelle réglementation prévoit la généralisation des doubles coques. Elle s’appliquera en juillet 2003 oufévrier 2004, laissant aux pétroliers à coque simple quelques mois de navigation supplémentaires

Philippe de Villiers,Président du ConseilGénéral

La Vendée est-elle prête à contrer unenouvelle marée noire ?

Depuis l’annonce du naufrage duPrestige, nous suivons l’évolution desévènements au jour le jour. L’Assembléedépartementale, au cours d’une sessionextraordinaire, a mis sur pied un vasteplan de défense, auquel nous consacre-rons 5,9 millions d’euros.Grâce aux marins pêcheurs vendéens,nous disposons d’une flotte de 30 chalu-tiers dotés du système Thomsea-Vendée,prêts à prendre la mer pour contrer la pre-mière nappe de fioul qui menacerait nosrivages. Cependant, ce procédé inéditn’exclut pas totalement l’arrivée sur nosplages de boulettes de pétrole, trop peti-tes pour être récupérées par les chaluts.

C’est pourquoi nous avons mis en placela « brigade vendéenne plages propres »,composées de 400 volontaires équipésd’un matériel de protection et de net-toyage adéquat. Eux aussi sont prêts àintervenir à l’arrivée des premières bou-lettes sur notre littoral.

La situation actuelle est-elle compara-ble à celle de l’Erika ?

Non, dans la mesure où en 1999, nousavons été confrontés à une catastropheécologique frontale et de grande ampleur.Pour l’instant, les conséquences du nau-frage du Prestige pour la Vendée sontencore minimes. Mais nous sommes enface d’une pollution diffuse et étalée, sus-ceptible de ne toucher notre départementque dans un, deux, voire six mois.

C’est pourquoi il ne faut pas relâchernotre vigilance, et être paré à toute éven-tualité. Les Vendéens l’ont d’ailleursbien compris, puisque malgré la propretéde nos plages, plus de 300 personnes sesont inscrites dès la deuxième journée demise en service du numéro vert mis enplace par le Conseil Général, destiné àformer les équipes de volontaires.

Quelles leçons tirer de ce nouveau nau-frage ?

L’heure est plus à l’action qu’à laréflexion. Ceci dit, à l’évidence, per-sonne n’a eu le courage de prendre lesmesures qui s’imposaient après le nau-frage de l’Erika.Les navires-poubelles continuent de croi-ser au large de nos côtes en toute impu-nité. Devant une telle somme d’irrespon-sabilités, la Vendée n’hésitera donc pas àréclamer des dommages et intérêts si sonlittoral devait être souillé. C’est d’ailleurspour cela que nous avons, dès la mi-décembre, fait effectuer par huissiers unconstat de propreté des plages de notredépartement.Enfin, je tiens a soulignertoute la valeur des pêcheurs vendéens,qui n’ont pas hésité à prendre la mer dèsla première menace, et qui s’apprêtent àrepartir à la moindre alerte. Leur attitude,courageuse et pleine d’énergie, est uneréponse cinglante faite à tous ceux qui,ces derniers temps, ont accusé leur pro-fession d’être à l’origine de la pollutionmaritime.

Point de vue

... Erika, Prestige : l’histoire begaye

Ces deux naufrages ont eu lieu lors de gros-ses tempêtes. Mais les dégâts engendréspar le Prestige sont beaucoup plus grands

et difficiles à gérer. En effet, ce derniercontenait 77 000 tonnes de fioul contre 31 000 pour l’Erika, et son épave est des-

cendue à 3 600 mètres, rendant les opéra-tions de pompage impossibles. L’Erikan’était qu’à 120 mètres de profondeur…

Plan de défense :Le Conseil Général avance5,9 millions d’euros

Mar

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Page 4: Marée noire · marée noire. Cette somme pourra ainsi financer la construction des chaluts “Thomsea-Vendée” et l’achat des outils nécessaires pour récupérer les boulettes

Afin de protéger et de continuer à valori-ser le littoral vendéen, le Conseil Généralpropose aux communes un « contrat envi-ronnement littoral ». Tout un programmepour relever le défi d’un départementtoujours plus accueillant et agréable àvivre.

La côte vendéenne est l’une des moinsbâtie et des plus préservées de l’ouest de laFrance. Cependant, sa sauvegarde n’a pastoujours été d’actualité : développementanarchique des constructions, non-respectdes espaces naturels… Or, il convient derappeler que 82% de la capacité d’accueil enVendée se situe sur la côte et que notredépartement est en passe de devenir le plustouristique de France. Soucieux de s’asso-cier aux communes pour conserver toute lavaleur écologique et économique de ce litto-ral (cf. encadré), le Département innove, encréant le contrat environnement littoral. Le 9décembre 2002, le projet a été présentédevant 500 personnes venues des trentecommunes qui bordent le littoral vendéen.

Faire de l’environnement la priorité

Ces contrats donneront aux communes lesmoyens de valoriser et de protéger leur patri-moine naturel. Après un état des lieux, lacommune et le Conseil Général fixeront desobjectifs afin de mettre en œuvre des actions

autour de trois axes principaux : protectiondes espaces naturels sensibles, embellisse-ment des communes côtières, amélioration

et intégration des équipements d’accueiltouristique (cf. encadré).Chaque contrat sera donc différent puisqu’ilsera fonction des besoins de la commune. Enéchange de l’aide offerte, les maires devronts’engager sur des actions spécifiquescomme la préservation et la réhabilitation dupatrimoine balnéaire, la suppression despublicités à l’entrée des villes ou l’intégra-tion paysagère des parcs résidentiels, de loi-sirs et de camping.

15 millions d’euros pour les contratslittoraux

Conscient du défi et soucieux d’apporter dessolutions concrètes, le Département a d’oreset déjà prévu d’investir 15 millions d’eurosdans ce projet. Il subventionnera donc jus-qu'à 30% des dépenses engagées par lescommunes dans la limite ou elles ne dépas-sent pas 1,5 millions d’euros. De son côté,

Bruno Retailleau,vice président duConseil Régional, aannoncé que laRégion s’engagerait à cette même hauteurpour chaque contrat. « Notre patrimoine doitêtre soigneusement protégé si nous voulonsqu’il continue à garder son charme et sonattrait, c’est l’objectif de ce contrat environ-nement littoral » conclut Jean ClaudeMerceron, Président de la Commission duPatrimoine, de l’Environnement et desTransports.

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Vendée active

Lancement d’une secondedécennie de l’Arbre : c’est officiel !Malgré un bilan largement satisfaisant, leConseil Général de la Vendée a décidé dedonner un nouvel élan au reboisement dudépartement en lançant, cette année, unenouvelle décennie de l’arbre.

Afin de favoriser le reboisement enVendée, une décennie de l’arbre avait étélancée en 1989. Cette opération fut d’uneefficacité spectaculaire puisqu’en 13 ans, 6millions d’arbres ont été plantés. Et pourdonner un nouveau souffle à cette action enfaveur de l’environnement, une nouvelledécennie est inaugurée cette année.

Nouvelle décennie, nouvelles actions

L’inauguration de cette nouvelle décen-nie de l’Arbre a eu lieu le 25 Novembresur la commune de Saint-Cyr-des-Gâtsoù 1000 enfants des écoles se sont ren-dus pour participer à une vaste opéra-tion de plantations. En 2002, 500 000 arbres ont été plantésen Vendée. Pour prolonger ces effortsen faveur de l’environnement, de nou-veaux projets voient le jour. Avec leconcours de la Chambre d’Agriculture,des actions de formation à la plantationet de sensibilisation au respect de l’en-vironnement ont été mises en place.Ces séances, plus particulièrement des-tinées aux agriculteurs qui s’apprêtent àplanter sur leurs exploitations pendantl’hiver, seront notamment axées sur laprotection de la haie.Par ailleurs, le Centre Régional de laPropriété Forestière (CRPF) étudieactuellement un grand projet de densifi-cation du bocage vendéen, qui seramené en collaboration avec leDépartement.Il s’agit notamment de donner un nou-vel élan à la plantation de haies dans lebocage, qui produisent un effet coupe-vent indispensable aux cultures.

À la demande du Conseil Général, lecinéaste Philippe Garguil, chef opérateurdu Peuple Migrateur, a accepté de monterun film sur les richesses de la faune et desespaces naturels vendéens.

Ce film, qui seratourné en numé-rique sur unepériode d’un an etdemi à deux ans,aura deux objectifs.D’abord, promou-voir la beauté et ladiversité de notrepatrimoine naturel.Ensuite, faire œuvrede pédagogie enincitant les specta-

teurs à protéger et entretenir ces espèces etespaces fragiles. Tourné dans le bocage, dansles plaines ou sur le littoral, ce film sera unevéritable vitrine du paysage vendéen et de lafaune qui l’anime.Photographe naturaliste, illustrateur, collabo-rateur de revues prestigieuses (comme Géo,Terre Sauvage ou Grands Reportages),Philippe Garguil a réalisé une vingtaine defilms qui lui ont valu de nombreux prix inter-nationaux.

Le Département lui avait déjà confié la réalisa-tion de trois de ses films, dans le but de sensi-biliser le grand public à la protection de l’envi-ronnement vendéen. Les Secrets de l’Etang en1992, La Haie Milieu de Vie en 1993, et LesQuatre Saisons de l’Arbre en 1995 ont connude nombreuses diffusions à la télévision.

La création d’un nouveau département àl’IUT de La Roche-sur-Yon « Génie destélécommunications et des réseaux », estactuellement en projet. Une excellenteinitiative quand on sait que ce secteurest très porteur et que cette formationn’existe pas dans la région des Pays dela Loire ». En effet, ce nouveau cursusformerait les étudiants aux technolo-gies et aux méthodes de travail liées àInternet. La réalisation de ce projetpermettrait de développer le réseau deformations supérieures, grâce auquel6000 étudiants se forment déjà enVendée.

Réunis le 28 Novembre dernier auxHerbiers, les représentants du ConseilGénéral et des communautés de commu-nes de Pouzauges, Mortagne sur Sèvre,Saint Fulgent et les Herbiers ont annoncéofficiellement la création du syndicatmixte du Vendéopôle du Haut-Bocage.Véronique Besse, conseiller général ducanton des Herbiers en sera la présidente.Par sa position stratégique près du futuréchangeur autoroutier des Herbiers, cesite de 42 hectares réunit tous les atoutsqui lui permettront d’attirer des entrepri-ses de l’extérieur. Ce Vendéopôle, vérita-ble moteur du développement écono-mique de la Vendée, devrait ouvrir d’iciun an.

Pour un littoral propre et accueillant

Nouveau départementà l’IUT de la Roche

Faune et florevendéennes :Arrêt sur images !

Quelques chiffres :

6 millions d’arbres plantés ces 13dernières années.500 000 arbres plantés en 2002.120 000 arbres replantés depuis latempête (350 000 en 2004).

Véronique Besse,Présidente duVendéopôle duHaut Bocage

3 actions pour mettre en valeur le littoral

1- Protéger les espaces naturels sensiblesDoubler en 10 ans, les espaces protégésAménager, entretenir et ouvrir au public ces espaces protégésRécupérer les déchets des bateaux de plaisance ...

2- Embellir les communes côtièresRénover les façades de front de merAménager des promenades portuairesSupprimer les friches industrielles, les supports publicitaires non réglementaires…

3- Améliorer et intégrer les équipements d’accueil touristiqueAméliorer la signalisation touristiqueAider à la mise en valeur du sentier des douaniersAméliorer les équipements d’accueil sur les plages (parking, sanitaires)…

Le littoral vendéen : 250 km derichesses naturelles

Le littoral vendéen, long de 250 Km,borde 28 communes et génère unegrande activité touristique. D’aprèsune enquête réalisée par le comitédépartemental du tourisme en 2001, lepremier critère de choix des touristesséjournant en Vendée est l’attrait de lamer et des plages.C’est ce qui fait que la Vendée est ledépartement le plus touristique de lafaçade atlantique. Ce résultat n’estpas le fruit du hasard.Seulement 1/4 de sa côte est urbaniséeet les 3/4 restants présentent des pay-sages diversifiés, propres et sûrs : pla-ges, forêts, dunes, falaises et marais.Cette diversité constitue la richessed’un environnement qu’il convient depréserver.

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Page 5: Marée noire · marée noire. Cette somme pourra ainsi financer la construction des chaluts “Thomsea-Vendée” et l’achat des outils nécessaires pour récupérer les boulettes

Réduction des quotas de soles :un simple sursis pour les pêcheurs vendéens

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Vendée active

Fin décembre 2002, après cinq jours denégociations, les quinze ministres euro-péens de la pêche sont arrivés à un accordsur la réduction des quotas de pêche pourles deux années à venir.

Depuis les six derniers mois, sur l’im-mense scène de la Pêche, deux grandsacteurs se partagent la réplique. D’un côté,la Commission Européenne de la Pêcheconduite par Franz Fischler, qui se base surdes contrôles visiblement inefficaces etcraint, sans en avoir pourtant la certitude, unépuisement des stocks de poisson dans leseaux de l’Union. Solution préconisée : unenouvelle réduction des quotas de pêche. Del’autre, les pêcheurs, lassés de voir leursquotas réduits chaque année sans jamais êtreconsultés, alors qu’ils sont les plus à mêmed’estimer avec justesse la ressource desfonds marins.

Des prévisions alarmantes

Fin 2002, la Vendée, premier départementdu littoral Atlantique pour les débarque-

ments de sole, était donc dans l’expectative.En effet, la perspective de réduire de 50%,en 2003, les quotas de soles, soit plus de lamoitié des tonnages pêchés, inquiétait forte-ment les pêcheurs vendéens, concernés aupremier chef par le drame qui se profilait. Eneffet, pour tous ceux dont la pêche à la solereste l’activité principale, une telle diminu-tion des quotas correspondrait à diminuerbrutalement de 70% leur chiffre d’affaires.Un sacrifice douloureux que les élus ven-déens ne pouvaient accepter. En consé-quence, et pour empêcher qu’une telle orien-tation soit approuvée, l’Assembléedépartementale a demandé au Commissaireeuropéen de la Pêche de prendre en considé-ration l’angoisse des marins pêcheurs ven-déens qui craignent plus que jamais pourleur avenir, et souhaitent réaffirmer leurdroit légitime à vivre du produit de leurpêche.

Rapport Souchet : une planche desalut pour les pêcheurs

De son côté, le député européen DominiqueSouchet réclamait, dans un rapport présentéau Parlement Européen à la fin de l’année2002, qu’un véritable dispositif d’évaluationdes stocks soit mis en place. « Il ne faut paspermettre que des décisions graves soientprises sur la base de critères imprécis » écrit-il. La politique qui consiste à réduire indéfi-niment les quotas de pêche n’apporte selonlui « aucune garantie d’efficacité ». Si ellesne sont pas étayées par une réelle étuded’impact, « rien ne prouve que de nouvellesréductions seront bénéfiques pour l’environ-nement ». D’autre part, le rapport préconi-sait que la Commission revienne sur sa déci-sion de supprimer les aides publiques enfaveur de la modernisation ou du renouvel-lement de la flotte de pêche. Toute moderni-

sation est un facteur de surpêche, veut fairecroire Bruxelles. Mais à ce sujet, le députéeuropéen affirme son désaccord et estimeque la Commissionfait « fausse route ».Ca r b i en aucontraire, la moder-nisation des naviresest la garantie d’unemeilleure sécuritédes hommes en meret d’une meilleuresélectivité des engins de pêche. L’aidepublique à la modernisation des navires depêche est donc, selon lui « parfaitementcompatible avec la préservation de l’envi-ronnement ».

Sursis pour la pêche

Grâce à l’action conjuguée des pêcheurs etdes élus vendéens à l’œuvre depuis six mois,la réforme qui prévoyait une baisse si consé-quente a finalement été ramenée à 5% parles ministres européens. Malgré cela, leschiffres se font l’écho d’une situation diffi-cile : en quatre ans, les quotas de solesauront été réduits de 40%. De plus, cetaccord donne un simple sursis d’un an auxpêcheurs : dès 2004, toute aide publique aurenouvellement de la flotte sera interdite.Si les pêcheurs sont soulagés par cetteréforme qu’ils pensaient plus drastique, ilsmodèrent cependant leur enthousiasme. Eneffet, la Commission Européenne de la Pêchepourrait rapidement envisager de nouvellesmesures techniques, concernant notammentl’augmentation des maillages des filets…mesure visant à rendre la pêche plus difficileencore. Une nouvelle qui laisse donc présagerun répit de courte durée.

L’A87 en excèsde vitesse !

Contournement sud de la Roche-sur-YonASF prend le volantAlors que les travaux de l’A87 avancentplus vite que prévu vers la Roche-sur-Yon, le problème du contournement parle sud du chef lieu de Vendée vient defranchir un cap : ASF propose de prendreen charge le chantier.

Depuis dix ans, les élus du départementbataillent pour obtenir la construction ducontournement sud de la Roche-sur-Yon, sistratégique pour le désenclavement de laVendée. “En plus de soulager le contourne-ment nord de la Roche, cette nouvelle routedesservira le sud de la Vendée et deviendraainsi un moteur économique supplémentaire

de cette partie du département. Mais cecontournement facilitera également le pas-sage par la Roche-sur-Yon pour les automo-bilistes venant des Herbiers et allant auxSables d’Olonne. À la fin des travaux, lechef-lieu de Vendée bénéficiera ainsi d’unvéritable périphérique”, explique MichellePeltan, Conseiller général du canton de LaRoche sur Yon sud.

ASF finance le contournement

L’engagement de Gilles de Robien, Ministredes Transports, avait permis de clarifier leprojet. Mais la réalisation n’était pas encoredéfinie et avait peu de chance d’aboutiravant 2010. Il a donc été fait appel à lasociété des Autoroutes du Sud de la France(ASF) qui a accepté de prendre en charge cechantier. C’est déjà ASF qui construit l’A87,et, qui a donc avantage à ce que les débou-chés de cette autoroute soient facilités. Cettesociété compte d’ailleurs financer une partiede ce contournement avec le péage de l’A87.

16 Km de contournement

Le contournement, dont l’ouverture est prévuepour le 1er juillet 2007, reliera l’A87 à la RN 160par une voie unique. Long de 16 km, son coût deréalisation est estimé à 77 millions d’euros. Il estprévu de passer en 2x2 voies dès que le traficatteindra 10 000 véhicules par jour.

Le dossier du contournement sud de laRoche-sur-Yon est donc en bonne voie.Aujourd’hui, il ne reste plus qu’à obtenirl’accord du Conseil d’Etat qui arriveradébut 2003.

L’A87 en chiffresDistance entre les deux villes :112,4 kmDistance parcourue en Vendée :51,7 kmEstimation du coût :0,54 Milliard d’euroTemps qui sera gagné pour allerd’une ville à l’autre :50 minutes

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Le vaste chantier de l’A87, qui reliera àterme Angers à La Roche-sur-Yon, conti-nue sa route plus vite que prévu… La sec-tion Cholet-Les Essarts sera mise en ser-vice en juillet 2003 au lieu de 2004. Lestravaux du viaduc de la Sèvre Nantaise,ouvrage principal de ce tronçon, touchentà leur fin. Long de 285 mètres, ce viaducpermet de franchir la Sèvre Nantaise et savallée. Il se situe à proximité des commu-nes de Mortagne-sur-Sèvre et de Saint-Laurent-sur-Sèvre et a été conçu le plussobrement possible, pour s’inscrire aumieux dans ce pays du bocage. La der-nière section de l’A87 reliera les Essarts àla Roche-sur-Yon. Les travaux de terras-sement ont ainsi commencé sur les 19kilomètres restants afin que cette sectionsoit ouverte au public en 2005 au plustard, et peut être en 2004 pour le prochaindépart du Vendée Globe.

La nouvelle autoroute vendéenne,l’A831, se trouvera dans une bande de300 mètres qui a été définie en novem-bre par le Ministre de l’Equipement etdes Transports, Gilles de Robien.Cette autoroute de 63,7 km relieraFontenay-le-Comte à Rochefort. Les14 premiers kilomètres seront donc enVendée et deviendront un moteur éco-nomique supplémentaire du sudVendée. Ils faciliteront les échangesavec la Charente-Maritime et soulage-ront le tissu routier actuel.

Aujourd’hui, on sait déjà que le tracéretenu débutera sur la commune deFontaines où la nouvelle autoroutesera reliée à l’A83 par un échangeur.Ensuite, l’A831 prendra appui sur laroute départementale Fontenay-Vix(D938) pour continuer sa course versla Charente-Maritime.

La 3ème autoroutevendéenneest en bonne voie

François Grué, responsablede la Coopérative de PêcheARPEVIE à Saint-Gilles Croix-de- Vie

Epuisement des stocks : vérité ou pro-pagande ?

F.G : Il est probable que quelques espècessoient plus particulièrement en danger,mais on ne peut pas parler pour l’instantde mauvais état des stocks. Au nom duprincipe de précaution, Bruxelles imposedes interdits et met de plus en plus de bar-rières sans que cela soit toujours justifié.Il faudrait considérer les stocks espècepar espèce pour obtenir des chiffres par-faitement révélateurs.

Cette année encore, on réduit vos quotas.Cette mesure est-elle efficace selon vous ?

F .G : Nous sommes les premiers à vou-loir protéger nos ressources et pensonsdonc que le système des quotas est lemeilleur. Mais s’il était appliqué demanière réfléchie et moins coercitive, celasuffirait.Le problème est que les interdic-tions proviennent de toute part : réduc-tion des quotas, suppression des aidespubliques pour la modernisation desengins de pêche, nouvelles mesures tech-niques…ça commence à faire beaucoup etce n’est pas cohérent.

Vous reprochez à la Commission de nepas suffisamment vous consulter ?

F.G : Nous connaissons notre océan etnous sommes prêts à prendre les mesuresqu’il faudra quand nous le jugeronsnécessaire : c’est ça aussi notre métier ! Ilfaudrait que cela soit notre propre initia-tive et non un ordre lancé par laCommission. Nous, pêcheurs, sommesles seuls vraiment capables d’établirnotre propre réglementation.

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Vendée active

Poulet noir de Challans et poulet blanc deVendée… C’est décidé, ils s’unissent ! Lesdeux grandes marques qui, en Vendée, separtagent la production de volaille, seréunissent sous une même appellation :« les Fermiers de Challans Vendée ».

Sur les 110 millions de poulets fermiersLabel Rouge vendus en France chaque année,7 millions sont des produits vendéens.Jusqu’alors, deux grandes marques se parta-geaient la production de volaille labellisée enVendée : « Les Fermiers de Challans » et « LePoulet Fermier de Vendée ».

Un même nom pourune identité plus forte

Pour se doter d’une identité forte et se réunir

sous une appellation commune, ces deuxmarques fusionnent et deviennent « lesFermiers de Challans Vendée ». Cette nou-velle appellation a nécessité une ré-organi-sation des entreprises comprises dans le pro-jet. Le syndicat professionnel Fermiers deChallans Vendée, composé de 25 entrepri-ses, a donc été créé. Cette union, préparéedepuis 18 mois, prendra définitivement effeten janvier 2003.

Par cette création, les « Fermiers deChallans Vendée » représenteront 6,5% dumarché national de la volaille et occuperontla 3ème place sur le marché français.En conséquence, ils pourront promouvoir lavolaille vendéenne sous un même nom quileur assurera, de fait, une meilleure visibilitéet une plus grande notoriété.

Des projets à profusion

Le poulet vendéen qui, déjà, s’exporte enEurope du Nord, en Angleterre, en Belgique,en Allemagne et même jusqu’au Japon, sedonne donc les moyens de ses ambitions.Soucieux de répondre au mieux aux besoinsdes consommateurs, les professionnels

réunis dans ce syndicat prévoient déjà l’évo-lution de leur cahier des charges. Alorsqu’ils se spécialisent actuellement dans lavente de volailles découpées, surgelées ou prê-tes à cuire, voilà qu’ils songent à présent à unegamme de produits encore plus élaborée, enprévoyant de mettre sur le marché, dansquelques temps, des plats précuits ou cuisinés.L’union fait la force, dit-on. Il semblerait qu’enmatière de volaille, l’adage se vérifie…

Depuis le milieu des années 90, la mort decolonies entières d’abeilles dans les ruchesinquiète fortement les apiculteurs et anéantitbon nombre d’exploitants. Eléments incri-minés : les effets mortifères du Gaucho,phytosanitaire utilisé dans le maïs, qui seraità l’origine de la décimation des populationsd’abeilles. La Vendée, qui possède un tauxde production de miel important, est concer-née au premier chef par ce problème.

Le 5 décembre dernier, Joël Sarlot, qui assis-tait aux Assises Nationales de l’Apiculture,a déclaré être « très en colère » et « désireuxde faire bouger les choses ». « Nous sommes

de votre côté ! » a-t-il lancé aux api-culteurs.

Une loi pourtaxer le Gaucho ?

Sou tenu pa rD o m i n i q u eSouchet, députéeuropéen, il sou-haite déposer uneproposition de loi,étendant la taxesur les activitéspolluantes aux

producteurs de phytosanitaires. De plus, lesélus vendéens se disent prêts à faire voterdes crédits pour créer un « fonds de vigi-lance et de recherches contre ce produit sus-ceptible de tuer les abeilles ».Le 11 décembre, la Commission desToxiques s’est réunie pour décider du main-tien, ou non, de l’homologation du Gauchoappliquée au maïs.

À cette occasion, les apiculteurs ont sou-haité que quatre grands spécialistes duGaucho se fassent entendre pour en expli-quer les effets désastreux. Le verdict de lacommission sera rendu début 2003, ultima-tum fixé en septembre par le Conseil d’Etat.

Le Vendéopôle Atlantique, situé sur lacommunauté de communes de SainteHermine, ne cesse de s’agrandir. Le parc,ouvert en 1995, a déjà entraîné la créationde plus de 700 emplois. Alors qu’unedeuxième partie est en cours de commer-cialisation, le projet de la troisième par-celle avance.

L’arrivée de l’A83, aux abords de SainteHermine, avait incité les entreprises à venirs’implanter dans la région. Afin de répondreà cette nouvelle demande, un parc d’activi-tés a vu le jour en 1995 sur la communautéde communes de Sainte Hermine : leVendéopôle Atlantique.

Un parc d’activités bien intégré

Depuis le début de sa commercialisation,une trentaine d’entreprises ont rejoint le parcde 74 ha. Le développement rapide duVendéopôle Atlantique a véritablementrelancé cette région agricole en créant envi-ron 700 emplois. « Notre souci est de ne passéparer le monde agricole, les habitants descommunes voisines et les entreprises »explique Jean-Pierre de Lambilly, Présidentdu syndicat mixte qui gère le Vendéopôle.

Ainsi, les riverains sont informés des activi-tés du parc, des espaces sont aménagés pourles balades et les agriculteurs continuent àtravailler les terres non utilisées à l’intérieurdu Vendéopôle.

130 hectares de plus dans les prochai-nes années

Pour répondre à une demande croissanted’entreprises voulant s’implanter sur ce ven-déopôle, de nouveaux projets ont vu le jour.Une extension de 34 ha augmente déjà lasuperficie du parc.En cours de commercialisation, on saitqu’elle accueillera, entre autres, une maison

de l’enfance et l’entreprise de thermo-laquage MCR6. Enfin, une autre extensionde 104 ha est en projet. Malgré ses nouveaux agrandissements, leparc reste fidèle aux éléments qui ont faitson succès : 30% de l’espace est réservé auxespaces verts, les entreprises ont la placesuffisante pour pouvoir se développer et deséquipements d’accompagnement et de sécu-rité sont mis en place pour les entreprises :signalisation, gardiennage, restaurantd’entreprise…

Poulet Vendéen : tous les oeufs dans le même panier

Le Conseil Général prend les abeilles sous son aile

Le Vendéopôle Atlantique deSainte Hermine s’agrandit …« Un emplacement

stratégique… »

Jean-Charles Evin-Leclerc, responsablede l’entreprise de publicité et de sérigra-phie « Ateliers Chenu » implantée sur leVendéopôle Atlantique.

Vous avez intégré le VendéopôleAtlantique il y a 2 ans. Pouvez-vousnous dire quels sont les avantagespour votre entreprise ?

Avant tout, c’était un emplacement stra-tégique pour notre entreprise qui déve-loppe ses activités dans le sud Vendée.L’A83 est juste à côté et il y a une sortiedirecte qui rend le parc très facile d’ac-cès pour les clients et les fournisseurs.C’est aussi un atout d’être au milieud’autres entreprises : par exemple, pourréaliser une structure en aluminium, jepeux faire appel à AMG qui est sur lesite. Enfin, je crois que cette apparte-nance est valorisante : nous sommesdans un parc propre, plein d’espaces verts,facile à trouver…

Quels sont vos projets à moyen terme ?

En fait, nous sommes dans un bâtiment-relais de la pépinière. C’est-à-dire quenous n’avons pas eu besoin de faireconstruire : nous nous sommes adaptés àun bâtiment qui était mis à dispositionpar le parc d’activité. Maintenant, nousavons le projet de construire un bâtimentexactement à notre mesure. Bien sûr,nous ferons construire dans leVendéopôle Atlantique.

La Société Vendée Loc Immo a vu le jourle lundi 2 décembre dans les locaux de laSODEV (Société pour le Développementet l’aménagement de la Vendée). C’estClaude Ouvrard, par ailleurs Président dela Commission de l’Action Economiquedu Conseil Général, qui est devenu prési-dent de cette société qui a pour but defavoriser l’implantation d’entreprisesdans le département.

7 bâtiments en 3 ans

La raison d’être de cette nouvelle sociétéest de proposer aux entreprises des solu-tions de financement immobilier. VendéeLoc Immo louera les bâtiments qu’elleaura fait construire, et, par la suite, lesentreprises pourront les acquérir. D’oreset déjà 7 bâtiments sont prévus dans lestrois prochaines années. Une étude effec-tuée par le Comité d’ExpansionEconomique de la Vendée montre en effetqu’il n’y a pas ou peu de locaux de qua-lité disponibles pour ces entreprises.« Nous devons prendre les entreprises auvol en leur fournissant une réponse sou-ple et rapide » a conclu Bruno Retailleauprésident de la Sodev.

Vendée Loc Immo :Une solutionimmobilière pourles entrepreneurs

Les pécheurs de Saint Gilles sontrévoltés par la décision de l’OMC delaisser des Sardinops-Sagax prendre lenom de sardine. « Rien ne les empêchenon plus d’utiliser le même contenantque les Sardines de Vendée : la boîte deconserve » explique Francois Grué dela coopérative Artési. Pêchée au largedes côtes sud américaines, laSardinops-Sagax est pour le momentbroyée pour être transformée en fari-nes animales.Ainsi de nouvelles « sardines » dequalité médiocre et à des prix cassésvont déferler sur le marché françaissous la même appellation et dans lesmêmes emballages que les sardinesvendéennes.Les sardines vendéennes répondent àdes exigences en terme de taille, degoût et d’aspect. Elles seront toujoursdifférenciables grâce au Label Rougequi a été obtenu en 1997 par la conser-verie de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Les pécheurs deSaint Gilles révoltés

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Un mois en Vendée

Lors des traditionnelles cérémonies de laSainte Barbe, qui se sont déroulées findécembre à l’Hôtel du Département, lemot d’ordre était clair : la Vendée nemanque pas de sapeurs-pompiers volontai-res ! Mais il faut veiller à assurer la relève.Pour ce faire, le Département compte toutparticulièrement sur les vedettes de cettecérémonie, les 251 cadets de Vendée, âgésde 13 à 16 ans, qui se préparent à devenirsoldats du feu. « Entre les pompiers volon-taires et les professionnels, nous sommesarrivés à une bonne complémentarité »assure le Président du Conseil Général. « L’objectif est de ne pas rompre cet équili-bre, qui fait la force du système vendéenconfirme Gérard Villette, président duSDIS». Pas de doute, les cadets auront fortà faire. Et pour susciter encore de nouvel-les vocations, l’organisation d’unesemaine du volontariat dans les centres desecours vendéens a été annoncée.

Tribunes des Groupes de l’Assemblée DépartementaleLa solidarité est la première des préoccupations de l’Assemblée départementale. Cette attention constante portée aux Vendéens les plus fragiles et les plus dému-nis se traduit cette année par une hausse de 20% du budget consacré aux dépenses sociales. Entre 1991 et 2003 tout d’abord, le nombre de places d’hébergement pour les adultes handicapés est passé en Vendée de 624 à 1 259, soit un taux d’équipementdeux fois supérieur à la moyenne nationale. En 2003, le Conseil Général poursuit ce développement, en ouvrant trois nouvelles structures : le foyer perce-neigeà Givrand, le centre d’habitat des Papillons blancs à Aizenay et l’unité de vie pour personnes handicapées vieillissantes à Mortagne-sur-Sèvre. En Vendée, cesont aujourd’hui des modes de prise en charge très diversifiés qui sont proposés, afin de mettre en place des solutions adaptées aux besoins de chaque personnehandicapée. Ce sera prochainement le cas au foyer du Boistissandeau aux Herbiers.Les personnes âgées sont également au cœur des préoccupations du Conseil Général. 26 M€ seront consacrés à la mise en place de la nouvelle prestation dépen-dance, qui offrira notamment à 2 500 personnes près de 200 000 heures d’interventions. Par ailleurs, les aides au maintien à domicile connaîtront cette année unessor remarquable, avec une extension des types de services aidant au maintien à domicile. Troisième grande priorité, les familles en difficulté, pour lesquellesl’Assemblée départementale privilégie avant tout le maintien de la cohésion. Ainsi, plus de 25 M€ seront consacrés à l’aide sociale à l’enfance. Les 5087 béné-ficiaires du RMI (chiffre en baisse pour la quatrième année consécutive) se verront quant à eux proposer près de 120 actions d’insertion, qui conforteront le suc-cès vendéen dans ce domaine, puisque le nombre de Rmistes est dans notre département deux fois inférieur à la moyenne nationale. Enfin le Conseil Général s’engage résolument pour la santé publique, notamment à travers une participation active à la campagne de dépistage du cancer dusein. Cette opération permettra à toutes les Vendéennes âgées de plus de 50 ans de bénéficier d’un dépistage gratuit, en multipliant ainsi leurs chances d’éviterou de soigner la maladie.

Union pour la Majorité Départementale

Pour une véritable politique de l’enfance en Vendée ! Le fait que la Vendée soit moins touchée que d’autres départements par le chômage ne justifie qu’en par-tie la faiblesse de son budget social (71ème rang en 2000, source ADF). C’est un choix politique. Par exemple, l’aide à l’enfance est elle-même faible (quartdu budget social). Beaucoup reste à faire pour diversifier les modes de garde.Le nombre d’assistantes maternelles est élevé et augmente, mais il reste insuffisant par rapport aux besoins. A peine la moitié d’entre elles ont bénéficié des 60Hde formation légale. La Vendée est le dernier département, de Rouen à Perpignan, à avoir ouvert des relais assistantes maternelles, alors qu’ils sont un soutienessentiel pour elles. Et cela se fait grâce aux villes et à la CAF ! Il manque, au dire même des travailleurs sociaux relayés à juste titre par leurs syndicats FO etCFDT, 12 infirmières puéricultrices ! En matière de crèche, le département subventionne un seul projet de crèche par collectivité ! Les aides plafonnées à unniveau insuffisant au regard des sommes nécessaires, excluent de fait les petites communes. Même constat de carence pour la création de structures multi-accueil qui permettrait l’accueil d’enfants en halte-garderie et en crèche. Quant aux centres de loisirs, la contribution du département, ridiculement basse(inchangée depuis 1996), n’est que de 0,30€/enfant/jour et est inférieure à ce que pratiquent les départements voisins ! Plus grave, le déficit en termes d’offresde garde fragilise encore plus les femmes seules ou isolées et les exclut davantage du marché de l’emploi. Il est temps que les modes de garde se diversifient ets’adaptent à l’évolution des besoins des familles. Alors, à quand un véritable choix des modes de garde, avec un réel soutien du département ?

Pierre Regnault, Conseiller GénéralPrésident du Groupe des élus socialistes et républicains

Dans la dernière édition du magazine Vendée, la phrase suivante avait été omise : “Pour autant, la répartition des établissements en Vendée n’est pas homogène :il manque un collège public à la Mothe-Achard et dans le sud du Pays Yonnais. Les temps de trajet sont encore trop longs pour bon nombre d’élèves”.

Sapeurs-pompiers :la relève est assurée !

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Téléthon 2002 :Succès pour les sapeurs-pompiers

A l’aube du 6décembre der-nier, dans lacour d’honneurde l’Hôtel duDépartement, 50sapeurs -pom-piers étaient surles starting-blocks. C’est eneffet à cet instantqu’était donné le

coup d’envoi de 36 heures de course-relais àtravers la Vendée, destinée à récolter

des fonds au profit du Téléthon 2002.Au cours des 443 kilomètres parcourus, lessapeurs-pompiers ont traversé 50 communesvendéennes, accueillis jour et nuit par lesenfants des écoles et les membres des cen -tres de secours locaux, qui se sont joints àleur effort. Sur leur route, des ventes de tee-shirts, de porte-clefs et de grands lâchers deballons on été organisés.Pour sa septième édition, le tour deVendée des sapeurs-pompiers a permis derécolter plus de 10 000 € (66 000 F), inté-gralement reversés à la recherche contreles maladies génétiques.

À tous les jeunes qui rêvent de devenirscénaristes, réalisateurs monteurs oustars de cinéma, l’ensemble des dévelop-peurs culturels du Conseil Général vadonner la possibilité de dévoiler leurstalents.

Objectifilm…Première ! Le 30 novembredernier, dans les locaux du Lycée desEtablières à la Roche sur Yon, l’opérationObjectifilm a été officiellement lancéedevant tous les participants accompagnés deleurs parents.Au mois de septembre, les développeursculturels avaient présenté ce projet à tous lesfoyers de jeunes des cantons vendéens.Objectif : reproduire à l’identique, avec leconcours de professionnels du cinéma, uneséquence du film de leur choix.

Cinq équipes sélectionnées

Tous les volontaires se sont constitués enéquipes de 8 à 12 jeunes de 14 à 20 ans pourdéposer leur dossier d’inscription… Mais pourcette aventure, les places étaient chères.Après une étude des candidatures, les équi-pes du Perrier, de Nieul sur l’Autise, Luçon,

Pouzauges et Beauvoir sur Mer ont étésélectionnées pour la qualité et l’originalitéde leurs projets. Elles pourront ainsi semesurer les unes aux autres en préparant, àcompter du mois de décembre, leurs courts-métrages ainsi que les décors, les costumes

et la mise en scène qui viendront les parfaire.

Un encadrement professionnel

Bruno Daniault, directeur de l’agence deProduction Soliman, sera l’œil professionnel

de cette odyssée au cœur du 7e art. Aprèsavoir présenté les intermittents du spectaclequi assisteront les jeunes cinéastes pendantles mois à venir, il a rappelé l’objectif decette opération : « faire découvrir aux jeunesles différents corps de métier du cinéma, parla pratique plutôt que par la théorie ».

Tournage prévu en Mars

C’est pendant le Camp ObjectiFilm, orga-nisé du lundi 3 au dimanche 9 mars 2003 auCentre des Abeilles de Fontenay le Comte,que les différentes équipes pourront faire ladernière mise au point de leurs scénarios,tourner et monter définitivement leurs films.

Au cours de la soirée de gala qui viendraclôturer cet événement, le jury, composénotamment de professionnels du spectacle etdu cinéma, remettra aux gagnants les tro-phées qui récompenseront 4 mois de travailacharné, mais ô combien passionnant…À cette occasion seront décernés les prix dela mise en scène, prix d’interprétation fémi-nine et masculine, prix du jury et le prix duparrain… dont le nom n’a pas encore étédévoilé… Affaire à suivre !

Festival de Cugand :20 000 spectateurscette année

ObjectiFilm : De la Vendée à Cannes, il n’y a qu’un pas ...

100 000 repas pourles plus démunis

C’es t l e t r é so r r appo r t é pa r l e s400 000 relayeurs de la flamme du coeur les9 et 10 novembre. Ils ont parcouru 297 kilo-mètres et traversé 45 communes de Vendée.Porteurs de la « Flamme du Cœur », ils ontainsi récolté l’équivalent de 100 000 repasqui seront redistribués cet hiver par lesRestos du Cœur.

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20 000 spectateurs ont assisté cette annéeau festival de Cugand dont la renomméeva grandissante. En plus de la remarqua-ble programmation 2002, la réussite du fes-tival est due au nombre important de béné-voles qui ont été largement félicités pourleur générosité. Les Cugandais attendentavec impatience l’édition de cette annéeet espèrent satisfaire un public encoreplus nombreux, pour faire de ce festivalun rendez-vous incontournable des ani-mations d’été en France.

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Au quotidien

Les travaux de rénovation entrepris aucollège Jean Rostand des Herbiers il y aun an permettent déjà aux élèves debénéficier de nouvelles salles de cours.

Le diagnostic effectué en Janvier 2000 aucollège Jean Rostand des Herbiers avaitpermis au Conseil Général de recenser lesbesoins de cet établissement. En effet, jus-qu’à ce jour, aucune modification n’avaitété apportée aux bâtiments depuis leurouverture en 1970.

Un nouveau pôle scientifique etartistique

Près d’un an après le début des travaux en jan-vier 2002, les délais sont respectés par rapportau calendrier fixé. En effet, le collège est dés-ormais équipé d’un nouveau pôle scientifique

et artistique com-prenant notammentun nouveau labora-toire de Sciences-Physiques. Par ailleurs, une extension de350 m2 a permis de créer 4 nouvelles salles declasses et accueillera, à terme, un foyer pourles élèves et une permanence de 80 places.

La fin des travaux pour 2003

La fin du projet est prévue pour la rentrée2003. Il reste encore à construire un nouveaupôle administratif et des salles pour les profes-seurs. À cette date, les élèves pourront aussiprofiter d’un service de restauration « tout auxnormes », doté de nouvelles salles lumineuseset entièrement insonorisées. En attendant, lesdemi-pensionnaires prendront leurs repaschez leurs aînés du lycée Jean Monnet.

Le métierd’as s i s tantematernelle estencore troppeu connu etreconnu.Parce qu’il estconscient du

rôle irremplaçable que jouent ces profes-sionnelles auprès des familles, le ConseilGénéral, dont dépend le suivi des assis-tantes maternelles vendéennes, se soucieparticulièrement de leur formation.

Aujourd’hui, la Vendée compte 6500assistantes maternelles. Cela représente unecapacité d’accueil de 12 000 enfants de 0 à3 ans et de 6000 enfants scolarisés. Au-delà

de leur fonction sociale, les assistantesmaternelles participent également au dyna-misme économique en permettant auxparents de concilier vie de famille et activi-tés professionnelles. Pour toutes ces rai-sons, le Conseil Général a développé uncertain nombre d’actions destinées à facili-ter le travail des assistantes maternelles.

Près de 500 assistantes formées

Une nouvelle équipe de formation, compo-sée d’une puéricultrice et d’une éducatricede jeunes enfants, vient de se créer.Ainsi, ce sont 400 à 500 assistantesmaternelles qui se verront proposerchaque année 60 h de formation initiale,au cours de 10 journées de formation.

Un service de conseil téléphonique

Cette formation aborde plusieurs ques-tions : le cadre institutionnel et social del’accueil de la petite enfance, les aspectséducatifs de l’accueil, le développement,les rythmes et les besoins de l’enfant, larelation parents-enfants. La nouvelleéquipe de formation a également mis enplace un nouveau service téléphoniqued’aide et de conseils.Cette permanence, assurée une journéepar semaine, permettra de répondre auxparents ou aux assistantes maternellesqui souhaitent se renseigner sur toutequestion ayant trait à la garde desenfants.

De nouvelles mesures en faveur desassistantes maternelles

Le Département de la Vendée innove encréant un nouveau type de maisons deretraites pouvant accueillir des personnesâgées, ayant à charge un adulte handi-capé.

À l’heure actuelle, l’espérance de vie despersonnes handicapées -et notamment despersonnes handicapées mentales- s’estconsidérablement allongée. Elle a été multi-pliée par 6 depuis le début du siècle.Or, il n’existe pas aujourd’hui de lieu quipuisse accueillir, sous le même toit, desparents âgés et leur enfant handicapé, lui-même vieillissant. « Cela nous pousse àl’innovation » lance Véronique Besse,Conseillère Générale des Herbiers.En effet, les familles qui ne peuvent plusrester à domicile sont condamnées à la sépa-ration : les parents en maison de retraite etleur enfant handicapé en foyer spécialisé.Le Conseil Général de la Vendée a doncdécidé d’inventer un nouveau type d’habitatpour ne pas séparer ces familles.

Un site exceptionnel

Dans cet optique, il a récemment acquis ledomaine du Boistissandeau, habité jusqu’àce jour par la congrégation des frères deSaint Gabriel, afin d’y créer une maison

d’accueil familial. Site exceptionnel entouréde jardins et de terrains magnifiques, riched’histoire et proche des commodités de laville, ce domaine revêt toutes les qualitéspour éviter l’isolement des familles.

Une vingtaine de logements

En effet, tout sera mis en œuvre pour leurpermettre d’accueillir leurs proches dans deslocaux prévus à cet effet. Pour la restaura-tion et les activités sociales de ces familles,l’aménagement d’espaces collectifs est éga-lement à l’ordre du jour.Il est d’ores et déjà envisagé de créer au

Boistissandeau une vingtaine d’apparte-ments, accessibles aux personnes handica-pées et dotés de toutes les facilités nécessai-res à la préservation d’un cadre familial.

Une prise en charge individualisée

Enfin le projet prévoit que chaque mem-bre ait une prise en charge individualisée,et que les aides soient les mêmes que pourles foyers logements. Ce projet, qui fait de la Vendée un dépar-tement précurseur en la matière, devraitdéfinitivement voir le jour en 2005.

Les ambulanciers du département s’u-nissent pour mieux répondre auxurgences pendant les heures de garde.

Lorsqu’en 2001, une nouvelle loi socialea obligé les chefs d’entreprises à payertoutes les heures d’astreinte de leurs sala-riés ambulanciers, « on s’est retrouvédans une situation impossible » se sou-vient Nadine Gourdon, responsable del’association de l’Union Départementaldes Ambulanciers pour le Service

d’Urgence en Vendée (UDASU). « Et spé-cialement en Vendée où le marché desambulanciers est partagé en une multitudede PME qui auraient été obligées d’em-ployer des salariés supplémentaires poureffectuer ces gardes » rajoute t-elle.

Une seule solution : s’unir

Durant un an, l’UDASU a donc ralliétoutes les entreprises ambulancières deVendée (112) pour une expérimentationqui pourrait se généraliser à l’ensembledu territoire français. La Vendée, choisiepour son esprit d’initiative et la motiva-tion de ses entreprises, a été divisée enhuit secteurs. Les ambulanciers ont puorganiser un relais par secteur pour assu-rer une permanence la nuit, le week-endet les jours fériés. Tous les appels sontcentralisés au bureau de l’UDASU quise trouve au CHU de la Roche-sur-Yon.L’UDASU a donc embauché 7 person-nes pour être joignable 24 heures sur 24.Et les résultats sont très positifs puisquel’association reçoit environ 1200 appelspar mois alors qu’elle n’en recevait que30 il y a 4 ans.

Répondre à l’Urgencepar l’Union

Collège Jean Rostand :Travaux à mi-parcours

C’est sur un terrain de 3 ha que le nou-veau collège Alexandre Soljenitsynesera construit. Particulièrement biensitué, l’établissement pourra être des-servi sans problèmes par les cars scolai-res. En effet, il se trouve à la sortie dufutur échangeur de la rocade d’Aizenayet de la route de Challans. Soucieux desécuriser son accès pour les futurs élè-ves, une piste cyclable le reliera aussiau centre ville d’Aizenay.

un nouveau gymnase

Un autre des atouts de cet emplacementest qu’il se trouve à proximité d’uncomplexe sportif. Pour permettre auxélèves de pratiquer un maximum desports, un nouveau gymnase viendra

compléter ce complexe et, plus tard, unterrain de jeux extérieur sera construit.

450 élèves pour la rentrée 2005

De plus en plus de personnes choisis-sent de vivre sur la cote vendéenne. En5 ans, les écoles publiques élémentairesont ainsi enregistré une progression deleur effectif de 14%, provoquant ainsiune explosion des effectifs des collègessur la côte, notamment à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.

Un redécoupage de la carte scolaire adonc été effectué. Le nouveau collèged’Aizenay permettra ainsi de scolariser450 élèves dans d’excellentes condi-tions.

Collège Soljenitsyne : le terrain est choisi

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Une maison d’accueil pour les personnes âgéeset leurs enfants handicapés

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Au quotidien

Le Conseil Général est particulièrementpréoccupé par la hausse des tarifs dansles maisons de retraite cette année. Enconséquence, il s’adresse à l’Etat afin queles personnes concernées puissent obtenirréparation.

10 000 vendéens vivent en maisons deretraite et certains d’entre eux ont été dure-ment frappés cette année par une hausse sen-sible des tarifs pratiqués par ces résidences.

Plusieurs conventions, mises en place parle Gouvernement Jospin, ont créé cettesituation difficile.

De nouvelles normes très coûteuses

Tout d’abord, elle est due aux effets de laLoi Aubry sur les 35 heures qui a rendunécessaire l’embauche de personnel et qui aaugmenté la masse salariale de 11%. D’autrepart, beaucoup d’établissements sontcondamnés à respecter de nouvelles normes

très coûteuses sans moyens de financement.Enfin, la décision de l’Etat de ne plus pren-dre en charge la totalité des frais engendréspar la médicalisation oblige les personnesâgées à la prendre en charge en partie, etdonc à payer plus cher. Toutes ces disposi-tions entraînent les maisons de retraite àaugmenter leurs tarifs et créent ainsi dessituations dramatiques.

En effet, dans les cas extrêmes, les haussesrecensées ont pu atteindre 70%. Pour toutesces raisons, le Conseil Général a décidé deréagir.Véronique Besse, Présidente de laCommission des Actions Sanitaires etSociales, a donc adressé au Ministre desAffaires Sociales, François Fillon, un cour-rier lui demandant de dégager des moyens

beaucoup plus importants pour financer lamédicalisation des personnes âgées, et deprévoir des aides pour soutenir les établisse-ments qui doivent atteindre les normesimposées. Par ailleurs, elle demande d’abro-ger la nouvelle mesure qui implique que le « tarif dépendance » soit payé par la per-sonne, qu’elle soit dépendante ou pas.

Une nouvelle aide de 500 000 euros

De son côté, le Conseil Général ne pouvaitpas laisser les personnes âgées de Vendée endifficulté, sans faire un nouveau geste desolidarité.En plus des 30,5 millions d’euros déjà ver-sés aux résidents de ces maisons de retraite,l’Assemblée départementale s’apprête àmettre en place une nouvelle prestation d’unmontant global de 500 000 € , destinée auxpersonnes qui ont connu les hausses de tarifsles plus fortes, afin de les aider à régler leursmensualités.

Depuis 5 ans, une équipe de sapeurs-pom-piers vendéens, tous volontaires, aide à laréorganisation du centre de secours de lacapitale malgache. Histoire d’une coopé-ration exemplaire.

« Cela se passait un matin. Je discutais avecl’un des sapeurs-pompiers de Tananarivelorsque l’accident s’est produit, juste devantle centre de secours. Le temps que nous tra-versions la rue, tout était déjà terminé : lafillette fauchée par l’automobiliste était enroute vers l’hôpital, conduite par l’un desspectateurs de la scène. On imagine dansquelles conditions cette petite fille a ététransportée », soupire le capitaine DidierPoujade, chef du centre de secours deFontenay-le-Comte et responsable de lamission de coopération entre la Vendée etTananarive.C’est justement pour éviter ce genre de scé-nario, trop courant dans les rues de la capi-tale malgache, que les sapeurs-pompiers deVendée ont accepté de venir prêter main-

forte à leurs collègues locaux. Une assis-tance qui a pris la forme d’une conventionde coopération passée en 1998 entre la com-mune urbaine de “Tana” et le ConseilGénéral, afin que le SDIS vendéen aide à laréorganisation du centre de secours local.

Des dons de matériel et des forma-tions

Il faut dire qu’à l’époque, le centre desecours de la capitale malgache est à ladérive. Matériel obsolète ou inexistant, for-mation professionnelle insuffisante fauted’un encadrement expérimenté… Les sapeurs-pompiers de Vendée vont alorsprendre les choses en main. Au rythme d’unséjour de quinze jours par an, ils vont ache-miner du matériel d’incendie et de secoursen bon état à Tananarive, aidés par leDépartement qui finance les voyages.Arrivés sur place, les membres de la mis-sion, tous volontaires, forment leurs collè-gues à l’utilisation du matériel et dispensentune série d’instruction en secours aux per-sonnes, lutte contre l’incendie ou sauvetage-déblaiement. A plusieurs reprises, des offi-ciers malgaches viendront même en Vendée

suivre des stages sur l’encadrement militairedes pompiers ou le commandement deséquipes de secours.

14 véhicules donnés en 5 ans

Cinq ans après le début de cette coopérationles résultats sont évidents. Le centre desecours, doté de 14 nouveaux véhicules etd’un équipement de qualité, est redevenuopérationnel. Un chiffre témoigne de cetterésurrection : alors qu’en 1998 les sapeurs-pompiers effectuaient une centaine d’opéra-tions par an, ils interviennent à présent plusde 800 fois chaque année. « Surtout, témoi-gne Jean-Marcel Gréaud, responsable de l’a-telier mécanique de la Roche sur Yon, quicompte quatre séjours à son actif, nos collè-gues ne se sentent plus déconsidérés. L’und’entre eux m’a dit : « la Vendée nous arendu notre dignité ».

Un dépliant pourmieux comprendreDepuis la rentrée, unegrande campagne dedépistage gratuite et systé-matique du cancer du sein est lancée enVendée. Afin de toucher le plus de fem-mes concernées, c’est à dire toutes lesVendéennes de plus de 50 ans, le ConseilGénéral vient d’éditer un dépliant d’in-formations. Celui-ci fait le point sur lamaladie, présente le déroulement d’undépistage et donne toutes les modalitéspratiques pour participer à cette campa-gne. Cette brochure est disponible àl’Hôtel du Département et chez tous lesprofessionnels de santé vendéens.

Augmentation des tarifs dans les maisons de retraite :Le Conseil Général réagit !

Les sapeurs-pompiersà la rescousse

Dépistagedu cancerdu sein

Une nouvelle coopération

A la demande de la commune urbained’Antananarive, le Conseil Général adécidé de conclure une nouvelle conven-tion pour trois ans. Celle-ci permettra deformer et de doter en matériel les 60sapeurs-pompiers que la communeurbaine vient de recruter. Objectif : rou-vrir le deuxième, voire le troisième cen-tre de secours de la capitale.Mais surtout, le SDIS vendéen va procé-der sur place à l’élaboration d’un schémad’Analyses de couverture des risques. Cedocument décrit minutieusement l’étatd’un territoire, son climat, sa population,ses activités économiques, afin de ciblerle type de risques prévisibles et de propo-ser des scénarios d’intervention.

Les foyers de jeunes vendéens unissentleurs efforts pour financer une maternitédans le village d’Alédjo au Togo.Commencée en février 2002, la case d’ac-couchement sera équipée de 10 lits médica-lisés, d’une salle de consultation et d’unesalle d’accouchement. La fin des travaux estprévue pour l’été 2003.

13 foyers de jeunes impliqués

Treize foyers de jeunes s’investissent danscette action. Ils récoltent des fonds lors d’a-nimations ou de ventes organisées dans leurscommunes.Cette année, une des actions, coordonnéepar le service Animation Jeunesse du

Conseil Général, sera la vente de 2000 bra-celets fabriqués en Afrique.

C’est le foyer du Poiré-sur-Vie qui est àl’origine de ce mouvement de solidaritédébuté en 1996. De 1998 à 2000, les jeu-nes ont déjà financé la construction d’uneécole à Alédjo en récoltant 15 000€.

Une maternité pour le Togo.

En Vendée, 5 087 personnes sont bénéfi-ciaires du RMI. Le chiffre, deux fois infé-rieur à la moyenne nationale, témoigned’une situation sociale particulièrementfavorable dans le département.Ce résultat est dû pour une grande part àl’action efficace du Comité Départementald’Insertion (CDI), qui met en place desactions concrètes d’aide à la réinsertiondes personnes en difficulté. Les membres du CDI, ont présentérécemment les 120 mesures qui serontmises en place en 2003. Parmi ces derniè-res, seront ainsi lancées une missiontechnique humanitaire en Mauritanie etl’aide au démarrage d’une entreprised’insertion pour le recyclage des appa-reils électriques et électroniques horsd’usage.

Le nombre deRmistes en baisse

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Spectacles de Vendéepleins feux sur février !

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Loisirs en Vendée

Les spectacles de Vendée proposent pour le mois de février un programme particulière-ment diversifié : de la comédie à la tragédie, de la musique sacrée au Gospel ... Le publicvendéen n’a pas fini d’applaudir.

L’Institut de France couronneAlain Gérard

L’historien vendéen Alain Gérard a reçu le18 Novembre 2002, sous la coupole del’Institut de France, le prix d’HistoireMadeleine Laurain-Portemer, récompensantainsi l’ensemble de son travail sur les guer-res de Vendée. C’est à l’Académie desSciences Morales et Politiques qu’AlainGérard a reçu ce sésame très convoité par sesconfrères historiens. En plus de l’honneurressenti de voir son travail reconnu par une

telle institution, Alain Gérard se félicite sur-tout d’être parvenu à rétablir la vérité surcette ère de l’histoire « si souvent niée » etcontroversée. Si son travail est le fruit derecherches longues et méticuleuses, AlainGérard n’a pourtant pas eu l’impression derédiger une thèse. Bien au contraire, il avoueavoir eu le sentiment « d’écrire sous la dictéede tous ceux qui l’ont précédé dansl’Histoire ».

Un leitmotiv : vaincre les idées reçues

Déjà récompensé à trois reprises ces dernièresannées, l’historien n’a pourtant pas l’intentionde s’arrêter là. Actuellement directeur duCentre Vendéen de Recherche Historique, ilentend bien continuer à « réconcilier les gensavec leur propre histoire » en balayant à samanière, et toujours avec la même conviction,les préjugés du passé.

Agenda Spectacles de Vendée

Le Centre Vendéend e R e c h e r c h e sHistorique vient d’édi-ter le livre :“Fontenay : capitaledu bas Poitou.”Écrit par des spé-cialistes de chaqueépoque, il raconte l’épopée de cette cité,de la préhistoire jusqu’au XXème siècle,en passant par ses heures de gloire durantla Renaissance.Tous les éléments essentiels sont réuniset expliqués dans ce livre pour fairecomprendre l’histoire de cette ville qui areçu tous les honneurs mais n’en a gardéque les tracesFontenay : capitale du bas-Poitou, revue du Centrevendéen de recherche historique - 23 €

Fontenay :capitale du Bas-Poitou

Dans ce question-réponse mordant etr avageu r qu ’ i lmène avec XavierArmange, GilbertProuteau se prête au jeude la sincérité pourraconter ses souve-nirs . Tous ces grands

moments qui ont ponctué son parcours sur laterre et lui ont fait aimer la vie.

Cet ouvrage révèle notamment comment sesfoulées de sportif de haut niveau l’ont curieu-sement menées à l’écriture, passion danslaquelle il a définitivement taillé son exis-tence. Indépendant farouche, as du bon motqui fait mouche, Gilbert Prouteau évoquedans cet entretien, photos inédites à l’appui,ses très nombreuses rencontres et surtout l’a-mitié qui le liait à certains « Grands » du siè-cle passé. Au hasard de ses réflexions tein-tées d’ironie, voire même de vitriol, l’auteurs’exprime sur les grands enjeux de notre société,et rappelle, avec la verve qu’on lui connaît, que« ce qui est important dans la vie, c’est l’impal-pable de l’être ».

Gilbert Prouteau - Je passe aux aveux !Entretien avec Xavier Armange - Éd : D’Orbestier,19 €

Gilbert Prouteauavoue tout !

Le Conseil Général s’investit dans le pro-jet monté par l’acteur et scénographeMario Badajoz : créer un spectacleautour de la pièce de théâtre « Europe ».Cette pièce, écrite par le cardinal deRichelieu, sera jouée à Luçon en juillet.

Le Cardinal de Richelieu, premier ministrede Louis XIII, a aussi été évêque de Luçon.Comment donc ne pas jouer la pièce« Europe », qu’il a écrite à la fin de sa vie,dans la commune qui garde encore la tracede son passage ? Pour Mario Badajoz, il n’yavait pas à hésiter.

1ère représentation en juillet

Il faut dire que cet amoureux de la Vendéen’en est pas à son coup d’essai : il a déjàété acteur ou réalisateur dans lesPromenades contées de Maillezais, laPastorale des noëls de Vendée et d’autresspectacles mis en scène en Vendée ouailleurs... Avec le concours du ConseilGénéral, il lance donc son nouveau spec-

tacle, qui sera joué en juillet dans la com-mune de Luçon.

La pièce sera interprétée par des acteurs pro-fessionnels, mais les décors, la musique, lescombats… seront l’œuvre de bénévoles.« Richelieu était un homme d’union, la réalisa-tion de cette pièce doit cristalliser son idée ».Et il est vrai que « Europe » est emprunte desagesse. Françion, le preux chevalier, ydéfend Europe contre Ibère, le despoteespagnol qui voudrait posséder la terreentière.

Une pièce accessible à tous

Les autres personnages choisissent leurcamp : Françion ou Ibère, le bien ou le mal.La Paix est un personnage qui fait office deconscience. Elle pose des questions et metles personnages face à leurs actes ou leursenvies : pourquoi tout posséder ?Pourquoi ne pas tout mettre en commun ?Mario Badajoz a adapté le scénario afin demoderniser la pièce, et surtout de la rendreaccessible à tous.

Car son idée dépasse le spectacle. Il voudraitcréer un véritable projet pédagogique danslequel les élèves, les écoles ou les associations deréinsertion trouveraient aussi leur place.

Nouveau spectacle à Luçon :

L’ Europe selon Richelieu

American Gospel ConnectionGospels et Negro Spirituals

- Eglise de Talmont Saint Hilairele 31 janvier 2003Réservations au 02 51 90 65 10- Eglise de La Boissière de Montaigule 1er février 2003Réservations au 02 51 46 45 45

Chœur du Patriarcat de MoscouConcerts de Musique Sacrée

- Eglise de Mailléle 14 février 2003Réservations au 02 51 87 05 78- Eglise de Machéle 15 février 2003Réservations au 02 51 55 72 05

Concerts Théâtre

Ruy Blas Drame de Victor Hugo

Mise en scène de Marcel Maréchalavec les Tréteaux de France etMarcel Maréchal- Salle des Atlantes aux Sables d’Olonnele 8 février 2003Réservations au 02 51 96 85 78

Le DindonComédie de Georges Feydeau*

Mise en scène de Francis Perrinavec Francis Perrin et Jean-Luc Moreau- Espace Sully à Chantonnayle 11 février 2003Réservations au 02 51 94 46 51

*Pièce récompensée à la cérémonie des Molières 2002

American Gospelen Vendée

Émotion en perspective à Talmont-Saint-Hilaire et à la Boissière de Montaigu les 31janvier et 1er février 2003 avec le groupeAmerican Gospel Connection. Celui-ci y

interprétera son fabuleux répertoire allant duGospel aux musiques religieuses contempo-raines, en passant par l’inévitable « Oh happyday ».

Un concert qui fait l’unanimité

Menés par la talentueuse Linda LeeHoptkins, célèbre pour sa voixet son enthousiasme, ces 12musiciens et chanteurs fontsalle comble partout où ils seproduisent. Actuellement, legroupe tourne surtout enEurope et en Outre-Mer. « Leconcert American GospelConnection n’est pas un simpleconcert » explique JeanBaptiste Guyon, producteur.« C’est la rencontre de la dou-leur des esclaves noirs et de lajoie de vivre des Caribéens ». Le spectacle, mené à un rythmesoutenu par ces grands artistes,promet une soirée inoubliable.

représentations à 20h30 - tarif plein : 14 € / tarif réduit : 5 €

Le Refuge de Graslamonte en puissance

Forte d’une sai-son réussie, notam-ment grâce aunouveau spectacle« Sur les pasd’Amandine » qui aattiré près de 10 000visiteurs cet été,l’association qui

gère le refuge de Grasla met en place de nou-veaux projets. Avec l’appui du ConseilGénéral, un nouveau bâtiment va ainsi trou-ver sa place dans les 600 ha de forêt qui servi-rent de refuge aux habitants du pays de Graslapendant les guerres de Vendée. Ce bâtimentsera doté d’un espace muséographique, per-mettant aux visiteurs de se plonger dans l’his-toire de Grasla. Des lieux d’accueil, dedétente et de découvertes seront égalementintégrés à cet édifice situé à l’entrée durefuge. Avant la prochaine saison, il est aussiprévu de réaménager l’espace boutique etd’étoffer les spectacles ainsi que les ateliers.B

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Les travaux de la première cédéthèquevendéenne, qui ont commencé en février2002, se poursuivent. Ainsi, plus de 1000 m2

seront ouverts au public d’ici six mois.Située dans l’écrin de verdure du parc desRochettes à Montaigu, cette cédéthèqueconstituera un espace multimédia inédit.

L’ancien relais-poste qui somnolait dans lebas du parc des Rochettes de Montaigu pré-pare son réveil dans le XXI ème siècle…Ilsera toujours orienté vers la communication,mais s’adapte aux outils de pointe que sontInternet, le CD Rom ou autres DVD. Fini lecourrier qui arrive en diligence et repart dansles sacoches du « messager » ! Le ConseilGénéral met en place la première cédé-thèque de Vendée.

Un projet ambitieux

Ce projet offrira aux Vendéens un accèsinédit aux livres et aux multimédias.L’ensemble des 10 salles, qui seront ouver-tes au public en mai 2003, représente près de

1 000 m2 (cf. encadré). Les Vendéens aurontà leur disposition 32 000 documents impri-més, 3 000 CD audio, 500 CD Rom, 250DVD, 80 revues et 25 ordinateurs… Un sys-tème sera mis en place pour permettre auxhabitants des communes voisines d’emprun-ter des livres en allant dans la bibliothèque

de leur commune. Là, ils pourront consulterla liste des documents présents à la cédé-thèque, et commander. Les bénévoles ferontdes tournées régulières pour prendre lescommandes et rapporter les livres.

Modernisme et patrimoine

L’arrivée de la cédéthèque dans le parc desRochettes contribue par ailleurs à valoriserle patrimoine de la commune de Montaigu.Le Conseil Général a tenu a ce que ceconcentré de technologies prenne place dansl’ancien relais de poste qui garde tout soncharme : murs de pierres apparentes, entréesen ogives, petit puits au milieu de la cour…De plus, l’ouverture de la cédéthèque coïnci-dera avec la fin de l’aménagement du parcdes Rochettes. En effet, le parc a été enrichide nouvelles plantations et de nouveaux che-mins d’accès. Des sentiers pédestres sontaussi en cours de réalisation, et, une partiedu mur d’enceinte en réfection. Les amou-reux du patrimoine ne seront pas déçus !

Ce nouvel équipe-ment exceptionnelattire déjà d’autrescommunes quis’apprêtent aussi àrecevoir des cédé-thèques : les Sablesd’Olonne, Fontenay-l e - C o m t e , l aG a u b r e t i è r e ,Challans et Luçon.

L’a r t i s t e pe in t r evendéen RaphaëlToussaint a décidéd’éditer en une séried’ouvrages l’essen-tiel de ses tableaux,classés par thèmes.Le premier tome decette série à venir,intitulé Châteaux et hauts lieux deVendée a été présenté au public le vendredi6 décembre, lors d’une soirée organiséesalle de la Martelle au Poiré-sur-Vie.Si l’artiste a surtout pour objectif de met-tre en valeur toute sa collection detableaux, il avoue que c’est aussi samanière de faire découvrir son départe-ment qu’il aime et peint depuis desannées. Sa démarche a conquis les élusvendéens qui ont apporté leur concours àcet ouvrage, en rédigeant 25 textes choi-sis en adéquation avec les lieux illustrés.Un second tome, consacré aux églises etvillages de Vendée, devrait paraître en2003.

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Dans J’ai été appeléen Algérie FabienHillairet, originairede Beauvoir sur Mer,raconte son histoireet celle de ceux qui,comme lui, ont servileur pays pendant laGuerre d’Algérie dans

une unité opérationnelle.Dans une profusion de témoignages sai-sissants, il retrace l’avancée de celle qu’ilappelle « la sale guerre de l’ombre » au tra-vers de récits d’embuscades, d’attaques etd’opérations difficiles, en ayant pris soin deles restituer dans leur contexte exact. Enlivrant dans ces pages les heures les plussombres de sa vie, Fabien Hillairet redes-sine avec émotion le lien de fraternité quirassemblait tous les soldats françaisengagés dans le conflit, pour défendreune cause qu’ils ne savaient pas perdued’avance.Préface de Michel Leboeuf, président de l’Union Nationale desCombattants de Vendée (UNC)J’ai été appelé en Algérie. Fabien Hillairet - Editions SILOE, 18€.

Guerre d’Algérie :un témoignage saisissant

La Vendée vue et lue

Le Conseil Général adécidé de donner unsacré coup de pouce auxjeunes sportifs vendéens. 6 000 ballons defootball, rugby, hand-ball et volley-ballseront donc distribués à toutes les équipes de13-16 ans (minimes et cadets) faisant de lacompétition. La remise de ces ballons se feraen début d’année 2003 à l’Hôtel duDépartement.« Nous voulons permettre à tous les jeunesVendéens de s’entraîner dans les meilleuresconditions » explique Jean-ClaudeMerceron, Président de la commission deséquipements sportifs. Par ce geste, le ConseilGénéral veut aussi s’affirmer comme unfidèle partenaire de ce mouvement sportifdynamique, qui compte plus de 1 000 équi-pes de jeunes dans le département.

Le circuit des plages vendéennes rassem-blera encore cette année quelques180 coureurs cyclistes…

Du 15 au 27 février 2003, plus de 180cyclistes se lanceront à l’assaut du littoralvendéen. Ce sera la dix-septième fois quedes coureurs prendront leur courage et leurvélo à deux mains pour affronter les 8 étapesdu circuit des plages. Chaque jour, ils trace-ront une boucle autour d’une ville différente :Lairoux, Luçon, Givrand, La Chapelle

Hermier, Saint-Jean-de-Monts, Chantonnayet Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Le troisièmejour cependant, les cyclistes devront rallierBeauvoir en partant de Notre-Dame-deMont.

Huit épreuves de 145 kilomètres.

« Cette course, réservée aux grands ama-teurs, est l’antichambre du professionna-lisme » explique Joseph Simoneau, directeurdu comité organisateur. Placé juste avant ledébut de la saison, le circuit des plages estavant tout un entraînement.Les huit épreuves, d’environ 145 km cha-cune, sont prévues pour parfaire la conditionphysique des athlètes. Et ils viennent detoute la France pour préparer leur saison enVendée. La renommée de cette course

dépasse même les frontières de l’Hexagonepuisque des équipes de cyclistes arriventaussi de Belgique, de Hollande ou deNorvège. Le centre d’hébergement et d’en-traînement qui accueille les sportifs et leurséquipes se trouve à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. C’est une véritable logistique que lecomité organisateur doit mettre en placepour recevoir les sportifs dans les meilleuresconditions.Joseph Simoneau, qui fait partie de cecomité depuis sa création, insiste : « tous lesclubs du littoral qui le veulent sont partieprenante dans cet événement ». Ils sont eneffet huit à participer activement à l’organi-sation d’une course qui, depuis dix-sept ans,roule à belle allure.Encore une association gérée par des bénévolesqui se fait remarquer par son professionnalisme !

Circuit des plages vendéennes :Une course qui roule à belle allure

MontaiguLa 1ère cédéthèque vendéenne ouvre en mai

Loisirs en Vendée

Espaces à thèmes :A chacun son univers

La cédéthèque proposera différents servi-ces et animations qui se feront dans desespaces spécifiques.

Accueil :accueil, information, prêt et retour desdocuments…Salle d’actualité :50 revues et périodiques, expositionstemporaires, trois bornes multimédia…Salle d’animation :diffusions vidéo, réunions, formations…Lecture jeunesse : 3000 documents imprimés, des espacespour les moins de 5 ans et les 6-13 ans,un amphithéâtre de 20 places…Lecture adulte :4 000 documents imprimés, un espaced’animation…Arts, musique et cinéma :6 présentoirs valorisant une sélection deCD, 4 bornes multimédia…Services multimédia :500 CD Rom et DVD, 14 PC connectés àinternet…

Le Festival de Poupet, aux prises avec unvoisin qui avait saisi la justice pour nuisan-ces sonores, a bien failli mourir. Après unecondamnation et quelques frayeurs, unesolution a été heureusement trouvée poursauver ce rendez-vous phare de l’été ven-déen.

À l’origine des ennuis du festival : laplainte d’un voisin incommodé par le bruitengendré lors du dernier festival.Heureusement une solution a été trouvée :l’association qui gère le festival rachète lamaison du plaignant, grâce notamment àune souscription financière lancée en janvier

auprès de tous ceux qui sont attachés à lasurvie du festival. Ainsi, le festival dePoupet continuera d’écrire son histoire.“C’est une excellente nouvelle pour toutescelles et tous ceux qui aiment la musique etqui avaient l’habitude de se retrouver àPoupet, dans un cadre superbe” s’est félicitéBruno Retailleau, Conseiller Général deMortagne-sur-Sèvre.

20 000 personnes en 2002

Depuis 15 ans, le festival de Poupet estdevenu l’un des grands rendez-vous des fes-tivals de l’été vendéen, et sa notoriété

dépasse à présent les frontières de laVendée. L’été dernier, plus de 20 000 per-sonnes s’étaient ainsi déplacées pourapplaudir Yannick Noah, Laurent Gerra ,Carlos Nunez et bien d’autres.

« Poupet : les arts à la campagne »Le festival aura bien lieu

6 000 Ballonspour les jeunessportifs

Page 12: Marée noire · marée noire. Cette somme pourra ainsi financer la construction des chaluts “Thomsea-Vendée” et l’achat des outils nécessaires pour récupérer les boulettes

Événement en Vendée

Ce numéro est une publication du Conseil Général de la Vendée. Tél. 02 51 34 48 48 - Directeur de la publication : Philippe de Villiers. Codirecteur de la publication : Jeande la Rochethulon - Conception et rédaction : service communication du Conseil Général - Crédit Photos : Photothèque CGV, Jacques Archambaud, JM Liot, PhilippeGarguil, Patrick Durandet.

En 2003, 2005 et 2007 la Vendée accueillera la Solitaire du Figaro.Début de l’histoire d’un partenariat exclusif !

Saguenay - Saint Pierre - Vendée

Une nouvelletransatlantique

Une Course MythiqueNée de l’alliance entre une entreprise ven-déenne, Bénéteau, et un journal, leFigaro, la Solitaire n’a cessé de croître enpopularité depuis des années, jusqu’àdevenir l’une des épreuves nautiques lesplus courues au monde.

La Solitaire du Figaro est une compétitionde voile qui se dispute en plusieurs étapes.Les navigateurs s’affrontent seulement surleurs compétences nautiques puisqu’ilsnaviguent sur des bateaux identiques.

Plus de 500 skippers en 33 ans

Cette course annuelle est devenue mythique :en 33 ans, elle a vu plus de 500 skipperss’affronter sur l’Océan Atlantique. Les plusgrands navigateurs en solitaire commeLaurent Bourgnon, Jean le Cam ou PhilippePoupon y ont tous participé. Beaucoup ontpu s’y préparer à de plus grands défis,comme le tour du monde en solitaire. Cen’est pas un hasard si trois des quatre der-niers vainqueurs du Vendée-Globe avaientauparavant remporté la Solitaire du Figaro.Une telle course ne passe pas inaperçue…En 2002 elle a suscité plus de 1 200 articlesdans la presse nationale et régionale, et 3 400 passages à la télévision.

Les organisateurs de la Solitaire du Figaroont été séduits par la Vendée lors de leurescale aux Sables-d’Olonne l’été dernier.Désireux de profiter de la qualité et de lacapacité d’accueil des ports vendéens, ilsont fait part de leur souhait d’y revenir. C’estainsi que Patrice Duhamel, directeur généraladjoint du groupe de presse Figaro, a ren-contré Philippe de Villiers, Président duConseil Général, pour envisager une colla-boration plus poussée.

La Solitaire du Figaro en Vendée en 2003,2005 et 2007

Un accord a donc été signé : par trois fois encinq ans, les bateaux du Figaro partiront ouarriveront en Vendée. « S’engager sur plu-sieurs années nous permet de travaillersereinement dans la durée », expliquePatrice Duhamel. On sait déjà que le départde la prochaine édition, le mercredi 30 juillet2003, aura lieu aux Sables-d’Olonne. “Lechoix de la ville de départ est très important,car c’est elle qui lance l’événement et endonne le ton” ajoute Denis Horeau, directeur

de la course. Pour 2005 et 2007 les deuxports vendéens ne sont pas encore choisis,même si Port-Bourgenay a largement été pres-senti pour 2005.

Un nouveau bateau construit en Vendée

À l’occasion du 34ème anniversaire de lacourse, un nouveau bateau à été conçu pourles skippers : le Figaro Bénéteau 2 sortira

des usines vendéennes pour la prochainecourse en 2003. Son cahier des charges a étéréalisé par les coureurs eux-mêmes. Pluspuissant, plus grand et plus rapide il offriraaussi aux skippeurs une meilleure sécurité.Michel Desjoyeaux, qui a déjà essayé leFigaro Bénéteau 2, donne son avis : « enfinon va pouvoir barrer tout en manoeuvrant, labarre d’écoute ne venant plus perturber lazone de manœuvre. Le bateau est suffisam-

ment grand à l’intérieur, chose importanteen vue des transats en double ».

160 000 visiteurs dans chaque village-étape en 2002

Intercalée entre le Vendée-Globe 2004 etune transatlantique réservée aux 50 piedsqui reliera Saguenay (Canada) aux Sables-d’Olonne, cette course mythique du Figaro(cf. encadré) permettra à la Vendée d’êtreencore plus souvent sur le devant de la scènemédiatique : pour la Solitaire du Figaro2002, les villages-étapes ont attiré chacunplus de 160 000 visiteurs.Ces événements nautiques ont d’autant plusde résonnance que la Vendée est le premierpôle mondial de construction de voiliers, et,avec le Vendée-Globe, déjà une référence enmatière de grandes courses en solitaire.Comme le rappelle Gérard Faugeron,conseiller général des Sables d’Olonne, « de telles manifestations contribuent large-ment à promouvoir le dynamisme écono-mique et touristique de notre département».

Les étapes de la prochaine Solitaire

Départ : Les Sables d’Olonne le 30 Juillet 2003Etape 1 : 449 miles, arrivée à Bilbao-Gexto en EspagneEtape 2 : 494 miles, arrivée à La RochelleEtape 3 : 536 miles, arrivée à Dingle en IrlandeEtape 4 : 500 miles, arrivée à Saint Nazaire le 21 Août

La Vendée s’embarque dans laSolitaire du Figaro

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Une fois de plus, la Vendée va être lethéâtre d’une nouvelle course de voileinternationale, Saguenay-Saint Pierre-Vendée. Cette régate, à l’initiative duConseil Général et organisée par lasociété Pen Duick, s’adressera aux mono-coques et multicoques de classe 2 (50pieds). Les bateaux de cette taille, qui nepourront plus participer au Vendée Globe(réservé aux 60 pieds), auront ainsi unecourse attitrée en Vendée.

Départ le 15 juin 2003

Prévue pour le 15 juin 2003, elle partirade Saguenay au Canada, fera escale àSaint Pierre-et-Miquelon, puis arri-

vera aux Sables d’Olonne vers le 4 juillet.Cette course, en équipage d’au moinstrois personnes, rejoindra donc la familledes transatlantiques aux côtés de laTransat Jacques Vabre et de la Route duRhum et sera officiellement inscrite aucalendrier des courses du “Fico-LacosteWorld Championship”. L’originalité decette nouvelle course, qui aura lieu tousles quatres ans, est qu’elle traverseral’Atlantique d’ouest en est alors que lesautres le parcourent du nord au sud.

Aujourd’hui, 9 monocoques et 6multicoques sont déjà

inscrits, alors que laparticipation de 10

autres bateauxreste à confirmer.