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Le guide du prisonnier, Observatoire International des Prisons (O.I.P.), La Découverte, Coll.Guides (2012). 702 p.
La France a massivement emprisonné ces dernières années. En 2011, plus de88 000 incarcérations ont eu lieu, et la barre des 67 000 personnes détenues a été franchie à plu-sieurs reprises. Pour chacune d’entre elles, des questions élémentaires se posent : que se passe-t-ilà l’arrivée en prison ? Comment obtenir l’autorisation de rendre visite à un proche incarcéré ?Qui peut bénéficier de réductions de peine ? Comment intenter un recours contre l’administrationpénitentiaire en cas de préjudice ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles répond ceGuide du prisonnier, dont cette nouvelle édition a été entièrement revisitée suite à l’adoption dela loi pénitentiaire en 2009, puis de ses décrets et circulaires d’application parus jusqu’en 2012.
Destiné aux personnes incarcérées, à leurs proches, aux professions judiciaires, aux inter-venants en milieu carcéral et à tout citoyen s’interrogeant sur les droits du prisonnier, ce livreaccompagne par un jeu de questions–réponses l’intégralité du parcours d’un détenu, du premier audernier jour de prison. Les différentes étapes – entrer en prison, vivre en prison, faire respecter sesdroits, préparer sa sortie – sont abordées successivement et donnent lieu à une explication clairede la règle de droit, confrontée à son application au quotidien et illustrée par des témoignages,analyses et articles de presse.
Véritable outil de défense des personnes détenues contre l’inapplication de la loi et les atteintesà la dignité en détention, ce guide est l’ouvrage indispensable à toute personne reliée de près oude loin au monde carcéral.
L’Observatoire international des prisons (OIP) est une organisation non gouvernementale dontl’action vise à favoriser le respect de la dignité des personnes détenues. Créée en 1996, la sectionfrancaise de l’OIP défend les droits fondamentaux des personnes incarcérées et milite pour ledéveloppement des mesures alternatives à l’emprisonnement.
Disponible sur Internet le 1er mars 2013http://dx.doi.org/10.1016/j.ddes.2013.01.015
Des citoyens face au crime. Les jurés d’assises à l’épreuve de la justice, A. Giglio, A. Jellab.Presses Universitaires du Mirail, Coll. Socio-logiques (2012). 420 p.
Que sait-on de l’expérience des jurés populaires amenés à siéger en cour d’assises et à jugerdes personnes accusées d’avoir commis un crime ? Pour le citoyen ordinaire, devenu « juge d’unjour », cette expérience lui révèle le monde social sous diverses facettes et l’interpelle sur sacapacité et sa légitimité de juger. Les interactions entre les jurés et les juges professionnels, enl’occurrence les présidents de cour d’assises, mettent en relief des rapports de pouvoir et dedomination, sur fond de rituel judiciaire.
Lors du délibéré, le fait que les jurés soient censés juger des faits et de la peine selon leur« bon sens » et leur « intime conviction » tandis que les magistrats jugeraient selon le « droit »et la « raison » révèle une hiérarchie subtile au sein de cette association échevine. Cet ouvrage,issu d’une enquête sociologique de terrain, met en évidence des rapports sociaux différenciés àla justice pénale, mêlant enchantement et désillusion quant au caractère démocratique de la courd’assises. Il interroge les effets de cette socialisation qui génère des tourments moraux, tout encontribuant au sentiment d’avoir été reconnu comme citoyen–juge.
Sociologue, Aziz Jellab est inspecteur général de l’Éducation nationale. Il a été professeur desuniversités à Lille 3 et a dirigé le Centre d’étude et de recherche, individus, épreuves, sociétés
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(CERTES). Ethnologue et réalisatrice, Annelle Giglio est maître de conférences à Lille 3. Elle aété jurée d’assises en 2008.
Disponible sur Internet le 1er mars 2013http://dx.doi.org/10.1016/j.ddes.2013.01.016
L’amour et la loi, Homos hétéros, même droits même devoirs, C. Mécary. Alma éditeur(2012). 308 p.
Combien d’années faut-il pour que le temps judiciaire, l’engagement d’un avocat, l’évolution dela société et l’Histoire se rejoignent ? Pour Caroline Mecary, avocate au barreau de Paris, spécialistedu droit de la famille, il aura fallu quinze ans. Quinze ans de réflexions, de combats judiciaires,de conviction personnelle ; quinze ans d’engagements pour mettre hors la loi la discriminationselon l’orientation sexuelle. Cette histoire, somme de destins individuels et de débats publics, loind’être réservée à la « communauté » homosexuelle, concerne la société tout entière. L’heure estvenue, nous dit Caroline Mecary, d’ouvrir la porte à toutes les familles, au lieu de s’en tenir à unprétendu « modèle unique ». Elle montre aussi, qu’à toute cause, il faut un avocat.
Avocate au barreau de Paris, spécialiste du droit de la famille, coprésidente de la fondationCopernic et femme politique (conseillère régionale EELV en Île-de-France), Caroline Mecarya déjà publié sept livres, dont Art et techniques de la plaidoirie (LexisNexis, 2011), Le Couplehomosexuel et le Droit (Odile Jacob, 2001) et Le Pacs 2010 (Delmas, 2009).
Disponible sur Internet le 1er mars 2013http://dx.doi.org/10.1016/j.ddes.2013.01.017
Le droit et les sciences de l’esprit, Collectif, Dalloz, Coll. Archives de philosophie du droit,2012, 476 p.
Les sanctions de l’État-Gendarme et les allocations de l’État-Providence éprouvent de plusen plus de difficultés à atteindre leurs objectifs de dissuasion, de prévention et de soutien. Cesinterventions reposent en effet sur une notion abstraite du sujet de droit qui semble décaléepar rapport à la diversité et à la réalité des comportements. Pour faire évoluer ce modèle, lesdécouvertes des neurosciences, de la psychologie cognitive, de l’économie expérimentale éclairentd’un jour nouveau les ressorts des actions individuelles et des interactions sociales.
Ce volume réunit spécialistes de neurosciences, philosophes, juristes, francais et étrangers, pouresquisser une nouvelle représentation de l’individu indissociablement rationnel et émotionnel,autonome et influencé. Les différentes contributions permettent, à partir des travaux scientifiquesles plus récents, de réexaminer les notions fondamentales de liberté, de choix, de responsabilité,mais aussi de proposer des réaménagements du droit positif en matière de libertés publiques, dedroit pénal, de droit de la consommation ou de droit des médias.
Disponible sur Internet le 27 fevrier 2013http://dx.doi.org/10.1016/j.ddes.2013.01.018
Assurance de santé : acteurs et garanties, E. Bocquaire, R. Millot, A.R. Waternaux., 3e ed.,L’Argus de l’assurance, Coll. Les Fondamentaux de l’Assurance (2012). 382 p.
Depuis 1945, l’assurance maladie est en état de mutation quasi permanent, mais la périodequi s’est écoulée depuis la précédente édition de cet ouvrage, en 2006, a battu des records, sous