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L'Hyper ! N°272/08 5 mai 2008 28 pages http://www.cfdt-carrefour.com / E. Mail: [email protected] Joli mois de mai !

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L'Hyper !N°272/085 mai 2008

28 pages

http://www.cfdt-carrefour.com / E. Mail: [email protected]

Joli mois de mai !

2 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

OUVERTURE

Sommaire et indices

▼ Ouverture

Sommaire et indices page 02

Donner de la voix page 03

Mai 68, dates syndicales page 04

▼ SDNH

Elections CE page 05

▼ Retraite

Journée de mobilisation page 06

▼ Dans les coulisses

Actualités syndicales et socialepage 08

▼ Comité central d'entreprise

Restructurations page 15

Contrôle de gestion et de flux page 17

Vendeurs produits et services page 18

SAVR page 19

▼ Temps de travail

Horaire en îlots page 22

Polyactivités page 26

C'estquand lesoleil ?

Orléans il pleut,il pleut…

3 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

par Serge Corfa

Cette photos ne da-te pas de mai 68mais on est pas siloin. A une époqueoù le syndicalismecédétiste donnaitdéjà de la voix.

En 68 la CFDT est un jeune syndicatd'à peine 5 ans très à gauche. Lamoyenne d'âge est plus proche de 20ans que de 40.

En mai 68 votre rédacteur n'a que 16ans, tente d'obtenir un CAP, n'a pas latélé en couleur et habite un petit villageoù la seule usine fabrique des abatsjours. Les échos de la révolte étudianteont du mal à lui parvenir mais dansl'usine du village la vingtaine de sala-riés font leur seule et unique grève deleur vie avant la fermeture quelques an-nées plus tard, mondialisation oblige.

A Grenelle le gouvernement cède lamise en place des sections syndicalesalors que l'adolescent ne sait mêmepas que la CFDT existe, ni d'ailleursCarrefour.

5 ans plus tard il se retrouve déléguéCFDT au comité d'entreprise d'un ma-gasin Carrefour ouvert 2 ans plus tôt.Une courte visite à la seule usine duvillage, le temps d'aprovionner toute lafamille en lampe de chevet, lui a ouvertles yeux sur l'arrogance du patron, lacondition ouvrière, le smic à vie et lacourse aux heures supplémentaires.

A cet époque Mai 68 est toujours pré-sent dans les esprits et les modes depensée. La CFDT prône l'autogestion,on chante l'internationale, on milite auplanning familiale et chaque jour on re-fait le monde. La CFDT a un program-me pour changer la société et ouvre lavoie à ce qu'on appellera la deuxièmegauche.

Utopistes, Idéalistes et révolutionnaireson rêve de rejoindre Tito dans la You-goslavie autogestionnaire, on achète le

petit livre rouge de Mao, on milite dansdes dizaines d'associations et l'amourse fait sans protection. C'est la jeunesseet la liberté fragiles et éphémères.

Quand la petite dizaine de militantsCFDT Carrefour se retrouve c'est dansun couvent (!), faute de moyen finan-cier. Des disputes à ne pas finir sur lemontant de l'augmentation uniformequ'on demandera aux deux paritairesannuelles nécessaire vu l'inflation de +de 10%. Bien entendu la direction refu-se que tous les salariés reçoivent la mê-me augmentation, alors on ne signe ja-mais les accords.

Qu'il y a t-il vraiment et fondamentale-ment de changé en 40 ans … La CFDTa changé mais pas les patrons.

Dans le monde du travail les affichesde mai 68 peuvent toujours figurer surnos panneaux syndicaux.

L'ouvrier et devenu employé, les reven-dications et les slogans sont identiques,le management pire qu'avant, les smi-cards de plus en plus nombreux, l'infla-tion revient, il y a beaucoup plus dechômeur et la pauvreté est plus appa-rente. Un désastre post 68.

Ce qui a changé c'est la vision des sala-riés . On demande aujourd'hui aux syn-dicats d'améliorer son ordinaire pas dechanger le monde.

La section syndicale créée en 68 esttoujours là, chez Carrefour de plus enplus nombreuses, l'infos circule et nenécessite plus de tourner la manivellede la ronéo, on ne colle plus le timbrede cotisation sur la carte des nombreuxadhérents. Plus d'attente interminablepour joindre un militant, pas d'électionchaque année, un droit syndical, et mê-me un délégué permanent qui vous faitrevivre son 68 à lui en tapant sur unemachine qui n'est pas à écrire !

Le syndicalisme a changé mais la gro-gne est toujours là, la colère monte eton donne de la voix mais ce ne serapas mai 68.

OUVERTURE

Editorial

"Les murs dece ministère

sont épais, lesbruits de la

rue pas plusque ceux des

usines neparviennent

jusqu'ici"Eugène Des-

camps secrétairegénéral de la

CFDT sortant deGrenelle le 26

mai 1968

Et au-jourd'hui lesmurs sont-ilsmoins épais ?

"Il ne s'agitpas d'être

dans le vent ,il faut être le

vent"Congrès CFDTdes services dé-

cembre 68

40 ans aprèsla CFDT

donne tou-jours de la

voix

Donner de la voix !

4 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Mai 68 en dates syndicales

22 mars, 30 juinJusqu'au 13 mai : la révolte étu-diante

6 mai : la CFDT y décèle « lecombat pour une réformedémocratique de l'université […],désapprouve la violence » maisaffirme sa solidarité contre larépression. 50 000 manifestants àParis.

8 mai : manifestations et grèvesdans l'Ouest à l'appel de la CFDT ,de FO et de la CGT.

10 mai : nuit des barricades auQuartier latin.

Du 13 mai au 23 mai : grèves etoccupations d'usines

13 mai : un million de parisiens dans la rue. Grève générale,manifestations dans toute la France ; La CFDT appelle à « poursuivreavec une vigueur accrue les actions revendicatives ».

15 mai : l'usine Renault de Cléon est occupée.

16 mai : la CFDT évoque « des structures démocratiques à based'autogestion ».

20 mai : la grève est totale à la SNCF , à la RATP et dans de multiplesentreprises ; La CFDT refuse les « négociations prématurées, préconiséespar la CGT ».

22 mai : neuf millions de grévistes. « Précaire accord » CFDT-CGT.

Du 22 au 30 mai : échec du relais politique ; les négociations

24 mai : la CFDT appelle à renforcer la grève ; importantes divergencesavec la CGT .

25 mai : ouverture de discussions avec le patronat et le gouvernement :début des négociations de Grenelle.

27 mai : manifestation à Charlety. Plusieurs fédérations CFDT yparticipent. Pierre Mendès-France prend la parole ; Les ouvriers deRenault refusent le protocole d'accord.

À partir du 30 mai : le reflux

31 mai : nouveaux appels syndicaux à la négociation.

1er , 2 et 3 juin : week-end de négociations. Nombreuses reprises dutravail.

4, 5 et 6 juin : affrontements violents entre la police et des ouvriers à Flins,Sochaux, etc. : plusieurs morts ;

23 et 30 juin : élections

Mai 1968

5 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Elections comité d'établissement

La date des élections est fixée pour lepremier tour de scrutin au 26 mai2008; Au cas où un deuxième tourserait nécessaire (carence totale oupartielle au premier tour ou quorumnon atteint), il aurait lieu le 10 juin2008,

Le scrutin se déroulera de 8 heures 30à 10 heures pour le second collège etde 8 heures 30 à 16 heures pour lepremier collège.

Electeurs Eligibles

La liste du personnel électeur et éligi-ble sera affichée sur chaque site par laDirection pour le 9 mai 2008, à partirde 12 heures

Candidatures

Ces listes doivent être communiquéespar lettre recommandée ou remises enmains propres au directeur. Lescandidatures devront être présentéessur papier à en-tête du syndicat et endouble exemplaires, l'un de cesexemplaires, émargé par la Directionvaudra récépissé de dépôt.

Celles-ci devront être reçues, pour lepremier tour, avant le 16 mai 2008 à12 heures au plus tard. Dans

l'éventualité d'un second tour descrutin, les nouvelles listes doiventêtre portées à la connaissance le 31mai 2008 à 12 heures

Affichage

Chaque site affichera sur le panneaud'affichage de la direction, les listesdes candidats soit le 16 mai 2008 àpartir de 14 heures pour le premiertour, soit le 31 mai 2008 à partir de 14heures pour le second tour.

Vote par correspondance

La propagande électorale, destinée auxvotes par correspondance, qui serajointe aux envois par la Direction, serafaite sur une feuille format A4 recto ourecto verso, noir et blanc. Cettepropagande devra être transmise à laDirection au plus tard le 15 mai 2008à 12 heures ou le 31 mai 2008 à 12heures

Durée des mandats

Les parties signataires conviennent defixer la périodicité électorale à deuxans. Ainsi, la durée des mandats desélus aux instances Comité d'établisse-ment et Comité Central d'Entreprisesera de deux ans à compter desprochaines échéances électorales.

SDNH Société des Nouveaux Hypermarchés

Election SDNH le 26 mai et 10 juin 2008

La créationde la nouvel-

le sociétéSDNH(grou-pe Carrefour)nécessite des

électionspour mettreen place des

comités d'en-treprise.

Elle se dérou-leront dansles 9 ex hy-per Champ-

ion, le maga-sin de Monté-

limar ayantdéjà un CE.

Le mandatest fixé à 2

ans.

Les électionsont lieu le 26

mai.

Un tract na-tional est à

votre disposi-tion

Jessica Driancourt Déléguésyndical CFDT SDNH

Michel Gay coordinateur CFDT Carrefoursont à votre disposition pour

tous renseignements

Pour tout contact: Fédérationdes services CFDT 01 48 10 6590 Coordination CFDT Carre-

four 06 09 97 41 12

[email protected]

Infos sur le site internet de laCFDT Carrefour

http://cfdt.carrefour.free.fr

Tous les accords

6 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Appel des Confédérations CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et CGT-FO

Pour les confédérations syndicales, le « rendez-vous de 2008 » sur lesretraites, doit être l’occasion de consolider le système par répartition,seul à même d’assurer la solidarité indispensable entre générations et

de répondre aux exigences de justice sociale.

Fondamentalement, l’avenir des retraites est lié à la situation del’emploi et des politiques économiques. Les confédérations syndicales

n’entendent cependant pas nier les différences d’approche entreorganisations sur les réponses à apporter.

Mais face au blocage gouvernemental sur les principales propositionsdes organisations syndicales (garantie et niveau des retraites, droit à

la retraite à 60 ans, durée de cotisation, reconnaissance de lapénibilité, ressources financières assurant l’avenir à long terme dusystême de retraite, réduction des inégalités entre les femmes et leshommes …), les confédérations décident d’appeler à une journée

nationale interprofessionnelle d’actions et de manifestations le 22 mai2008.

Elles appellent les salariés, les jeunes et les retraités,a être nombreux le 22 mai dans l’action et les mani-

festations pour la défense de la retraite solidaire.

RETRAITE

Journée de mobilisation le 22 mai 2008

Que va t-ilrester de vo-tre sécurité

sociale.

Que va t-ilvous rester à

votre retraite.

Quel patronveut garderun salarié

âgé de plusde 60 ans.

41 ans de co-tisation pour

quel emploi ?

Il faut savoirdonner de lavoix pour dé-fendre ses ac-

quis et obte-nir des droitspour demain.

On vous at-tend le 22

mai, ne ratezpas ce ren-

dez-vous, laretraite c'est

aujourd'hui !

7 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Journée de mobilisation le 22 mai 2008

François Chérèque sur les retraitesLe gouvernement est en train de "bâcler" le dossier des retraites, "il n'a pas travaillé",a estimé sur France Inter François Chérèque. "On a été en face de responsablesgouvernementaux qui n'avaient rien à proposer",

M. Chérèque, a réitéré sa proposition alternative à l'allongement de la durée decotisation à 41 ans souhaité par le gouvernement, afin d'augmenter d'abord le taux d'emploi des plus de 55ans, notoirement insuffisant en France par rapport aux autres pays européens et aux objectifs.

"Je propose une augmentation des cotisations des entreprisesde 0,5%, et dans trois ans, si on augmente l'emploi des seniors,on passera à ce moment-là à 41 ans"

"Il faut que les salariés de plus de 55 ans travaillent", a ajouté M.Chérèque. Le taux d'emploi des 55-64 ans en France s'élève à38,1% contre 43,5% en Europe, alors que l'objectif fixé au niveaucommunautaire est de parvenir à 50% en 2010.

Le leader cédétiste a fustigé la contradiction entre le discoursofficiel sur l'emploi des seniors et les actes des responsableséconomiques et politiques, en évoquant le cas de l'usineArcelorMittal de Gandrange (Moselle). "On est arrivé là bas avectout un défilé de responsables autour du président, qui ont dit onrèglera tous les problèmes. Résultat : la partie de l'entreprise quidevait fermer ferme, et la solution, c'est 150 départs en préretraite",a-t-il rappelé. "Il faut changer les mentalités totalement dans notrepays sur la gestion prévisionnelle des emplois, sur la formation -comment faire en sorte que les salariés aient des formations à 40-45ans -, il faut organiser les parcours des salariés", selon M.Chérèque. "

Pour la CFDT les mesures dévoilées le 28 avril ne sont pas à la hauteur des enjeux liés àla pérennité des régimes de retraite, à la réduction des inégalités et à la dégradation des

taux des pensions.

Désaccords majeurs• Le gouvernement confirme le passage à 41

annuités au 1er janvier 2012, sans tenir comptedu taux d’emploi des seniors. Pour la CFDT, cettedécision sera injuste vis-à-vis des salariés exclusde l’emploi précocement, et en même tempsinefficace sur l’équilibre financier des régimes deretraite.

• Le gouvernement ne propose rien pourrevaloriser les retraites en faisant remonter leurniveau par rapport au salaire, afin de mettre uncoup d’arrêt à une dégradation continue.

Oublis regrettables …La CFDT déplore de nombreux « oublis » par ungouvernement qui fait totalement l’impasse sur :

• la situation des poly-pensionnés pénalisés

dans le calcul de leur retraite,

• le sort des salariés aux carrièresaccidentées,

• le financement nécessaire du Fonds deréserve des retraites,

• l’amélioration du régime additionnel dela Fonction publique.

La pénibilité: des réponsesrapides attenduesLe 28 avril, la CFDT a précisément interpellé legouvernement sur la question des pénibilités. Leministre des Affaires Sociales lui a répondu que,faute d’accord entre partenaires sociaux, ilinterviendrait en demandant aux entreprises deprendre en charge une partie du financement d’undispositif destiné aux salariés exposés à lapénibilité.

8 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Nice LingostièreComptes, Comptons…

La CGT de ce magasin distribue un tractoù elle annonce une augmentation salai-res suite a la NAO de 2,51%

Calcul différent de celui annoncé par laCFDT (4,53% à 3,05%). Bien entendula CGT oublie de revaloriser le 1/2 moisde congés, le 13ème mois et calcul demars 2008 à mars 2009.

Comme nous l'avions dit avec humourdans un édito de l'hyper "Comptes,Comptons…"" on fait dire ce qu'on veutaux chiffres en fonction de ce qu'on aenvie de démontrer. Pour sa part laCFDT prend depuis 10 ans les mêmesratios, ainsi nous comparons ce qui estcomparable et nous décidons avec lesmêmes méthodes de comparaison !

Ceci dit nous sommes d'accord sur unpoint c'est insuffisant !

Les salariés eux attendent avec impa-tience leur bulletin de paye d'avril pourvoir réellement la différence.

Etampes Tout va très bien Madame la Marqui-se

Le slogan du directeur "Tout va bien

chez Carrefour" Quand les délégués luiposent la question de savoir comment ilva s'organiser face à la concurrence Le-clerc qui s'agrandit, motiver les salariésréorganiser son encadrement, faire faceà Mercure… sa réponse est de ne pass'inquièter

Le magasin prévoit un agrandissementdes réserves, mais les salariés travaillentdans des conditions difficile manque debras beaucoup d'arrêt maladie qui nesont pas remplacés… etc

La section a diffusé un questionnaireaux salariés pour prendre la températuredu magasin.

Emplois

Les temps partiel aux caisse préparentavec l'aide de la section leur passage à35h. Elles rédigent leur courrier et sontsuper contente..

Nous avons perdu 25 personnes dansnotre magasin depuis 200. Elles neseront pas remplacé pour la plupart sesont des étudiants

Au PFT Carrefour manque de cadrescar ils partent tous

Les chefs de secteurs ont de plus en plusde responsabilité. Le chef de secteurss'occupe de l'épicerie PFT DPH on al'impression que Carrefour les monte en

DANS LES COULISSES

Actualités sociales et syndicales

A la CFDT les délégués s'en-trainent chaque jour pour te-nir dans les négociations où

sur les parking .

Après la présentation dansl'hyper d'un militant CFDTchampion de course à pied,

puis d'un champion de nata-tion voici notre champion

cycliste.

Et c'est la victoire comme icià Salaune (Gironde) ou

Thierry notre responsablenational gagne pour la

deuxième fois une course etdémontre que les militants

CFDT sont autre chose quedes ronds de cuir.

Evitons les commentaires surle sponsor !!

9 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

pression pour mieux les faire partir

Tous les cadres qui partiront ne serontpas remplacé ou plutôt si mais par desniveaux 4 qui auront toutes lesresponsabilités pour peu de salaires

Chalons en ChampagneQuestions pertinentes

Comment effectuer les 6 heures duesau titre de la journée de solidaritéquand dans certains services toutdépassement est interdit ?

Au secteur Bazar, un employé s’estvu reproché un dépassement dequelques minutes alors qu’il réalisaitune vente importante à un client.

Est-il nécessaire de rappeler quel’heure de sortie des salariés n’est pasla préoccupation majeure des clientset que de tels comportements vont àl’encontre des formations qui noussont dispensées ?

Nous constatons un manque deréactivité par rapport à des écarts deprix signalés par des hôtesses decaisses. Ceci a un coût pour l’entre-prise, pouvez-vous demander uneplus grande vigilance à ce sujet ?

Jours fériésRéponse de la direction sur lacoïncidence du 1er mai et du jeudi del'ascension.

Nous nous en tenons à l'accord debranche, au titre 22 des conventionsd'entreprise et la circulaire 713 de laFCD donc les salariés n'ont pas lagarantie de 6 jours fériés chômés il yaura un repos supplémentaire dans lecas ou le salarié aurait chômé aumoins 6 jours férié il n'y aura pas decompensation.

SmicA Evry l'inspecteur du travail a dres-sé un procès verbal au magasin et ausiège pour non application du smic.

A Anglet la section a saisi l'inspec-teur du travail, il devrait se rendredans le magasin pour faire un constat.

Actualités sociales et syndicales

Poignardé!Enquête du CHSCT surune agression violente Les faits ici évoqués, dont nousavons gardés l'anonymats, révè-lent un climat de plus en plusviolent dans l'entreprise. Cen'est pas la première fois que detels faits nous sont rapportésmême s'ils n'ont pas aboutit àdes actes aussi graves.

Cela va de l'insulte comme vientde le subir un délégué CFDTtraité de "con" en réunion de-vant une direction sans réac-tion, aux menaces verbales etmaintenant on passe aux actes.

La situation au travail qui se dé-grade met maintenant en jeu lavie de salarié.

Il n'est que temps que l'entreprise fasse quelque chose et prenne àbras le corps cette montée de violence dans une France qui va res-sembler de plus en plus à l'Amérique!

La CFDT a décidé d'intervenir dans ce sens.

Les mauvaises conditions de travail de deux rayons à proximités(poissonnerie et saucisserie) ont occasionné une dégradation desrapports entre deux salariés de ces rayons.

De nombreux témoignages rapportent de vives altercations entre cesdeux personnes.

Les délégués du personnel prévenus début novembre 2007 vonts'informer du litige en interpellant le chef de rayon ainsi que son ad-joint. Ceux ci expliquent ne pas trouver une solution de réorganisa-tion dans l'immédiat.

Un délégué CFDT prend rendez vous avec le chef de secteur PGCpour l'informer de la dégradation sévère de l'ambiance entre lesdeux employés et s'inquiéter des solutions. Les 2 employés sontconvoqués séparément et le problème semble résolu.

Lundi 17 décembre 2007 avant l'ouverture du magasin une nouvellealtercation a lieu sur le rayon entre les deux employés. La salariéedu rayon 25 décide de quitter son poste de travail.

A l'ouverture du magasin, le mari de cette salariée se présente sur lerayon, et place un couteau sur la gorge du poissonnier. Celui-ci lerepousse mais dans la confusion de la bagarre le mari le poignarde.

Le salarié est transporté d'urgence à l'hôpital pendant que le mari estinterpellé par le service de sécurité.

Une enquête de Police a été ouverte parallèlement le CHSCT mènesa propre enquête qui à ce jour n'est pas close.

10 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Pas vraiment sociale La presse fait en ce moment denombreux articles sur la grandedistribution. Voici un extrait parudans Libération du 28 avril.

La grande distribution imposeses lois à travers des pratiquessouvent contestables.

Que la grande distribution imposedes conditions de travail souventdéplorables, ce n’est pas une nou-veauté : 37% des salariés sont àtemps partiel (55% de femmes)contre 18% en moyenne en France.

Ce qui peut donner des salairesmensuels de 600 ou 800 euros parmois, tout en assumant une forteflexibilité d’horaires (quelques heu-res le matin, quelques heures lesoir, de plus en plus le dimanche).

Inquiète du gros turn over, lagrande distribution a fini par menerune étude avec le Centre interservi-ces de santé et de médecine du tra-vail en entreprise (Cisme).

Le résultat est jugé «alarmant» parl’ancien ministre du travail GérardLarcher, au moment de lapublication du rapport en décembre2006. Les troubles musculo-squelettiques se sont multipliés par6 en dix ans (deux fois plus viteque dans les autres secteurs). Lesaccidents du travail sont 20 pointsau-dessus de la moyenne.

Ce qui est nouveau, c’est que lagrande distribution commence às’inquiéter de sa mauvaise image.«Aujourd’hui, la société considèretemps partiel comme de l’exploita-tion», confiait à Libération JérômeBédier, patron de la fédération ducommerce et de la distribution, peuaprès le 1er février, journée demobilisation historique descaissières.

Dans la foulée, Casino, Auchan etCarrefour ont communiqué sur leurvolonté de lutter contre le tempspartiel. Et les syndicats sont sortisplutôt satisfaits des négociationssalariales du début de l’année.

Actualités sociales et syndicales

Changements à BeaucaireDepuis les dernières élections le CE du magasin deBeaucaire est composé de 2 élus CFDT, 2 élus FO , 1cadre sans étiquette.

Suite au départ d'un élu FO pour cause de retraite lecomité à renouvelé le secrétaire du CE et les repré-sentants au comité central d'entreprise .

Michel Gay élu et délégué syndical central CFDT aété élu au poste de secrétaire du CE.

Nathalie Fournier et Nathalie Chudeau élues CFDT ont été élues auCCE

Bien que le cadre se soit abstenu, la CFDT recueille la majorité desvoix. Une reconnaissance pour la petite section de Beaucaire qui depuisplusieurs années s'investit sur le terrain.

Au comité central d'entreprise de Continent 2001 la CFDT conforte saprésence avec 9 élus des magasins de Beaucaire, Lorient, ChateauThierry, Montereau, Epernay. Laon, Limay Uzès sur les 18 quecomporte cette société. Myrienne Cottret élue CFDT de ChateauThierry est secrétaire du CCE.

Harcèlement et discrimination au choix !St Jean de Vedas,

Philippe, notre délégué syndical cadre est en arrêtmaladie suite à une dépression causée par l'attitude dela direction à son encontre.

A notre demande l''inspecteur du travail s'est présentéau magasin et a fait les constats suivants

- Pourquoi la CFDT est la seule organisation syndica-le a ne pas bénéficier d'un local syndical. La CFDT leréclame en vain depuis son implantation (2007).

- Pourquoi la direction refuse de communiquer les PV du CE ! Ladirection a obligation de remettre la totalité des PV et ce depuis la créa-tion de la CFDT .

- Pourquoi seul le DS CFDT est sans ligne téléphonique.

- Pourquoi l'accès des actif du CE est interdit au seul élu CFDT.

- Pourquoi refuser les courriers de la section CFDT ?

- Pourquoi le DS CFDT est il refoulé lors des réunions encadrementet autres.

La direction a été incapable d'apporter des réponses satisfaisantes et pourcause. Le directeur se vantant oralement de ne rien céder même sous lacontrainte quitte à avoir un procés.

Orléans, Cette attitude de Carrefour vis à vis de nos délégués cadre nous la retrou-vons à Orléans ou notre déléguée syndicale est elle aussi évincée des réu-nions encadrement.

11 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Entretiens d'évalua-tionUne entreprise consulte le Comitéd'Entreprise sur le projet de miseen place d'entretiens individuelsd'évaluation Le CHSCT n'est pasconsulté sur cette question.

A tort, décide la Cour de cassation: alors que les modalités et les en-jeux de l'entretien étaient manifes-tement de nature à générer unepression psychologique entraînantdes répercussion sur les conditionsde travail ... que la Cour d'appel aexactement décide que le projet del'employeur devait être soumis à laconsultation du CHSCT chargé parl'application de l'aliènia 1 del'article L.236-2 du Code dutravail, de contribuer à la protec-tion de la santé des salariés *(Cassation, chambre sociale, n006-21964, 28 novembre 2007).

Indemnités de licen-ciement et de retraitePour les indemnités de licencie-ment perçues en 2008, les limitesd’exonération de l’impôt sur lerevenu sont fixées à 199 656 (horsplan social).

Pour les indemnités de départvolontaire versées dans le cadred’un accord de GPEC, la limited’exonération est de 133 104 euros.

Cette limite est de 166 380 eu-ros.pour les indemnités de mise àla retraite (instruction fiscaleDGFIP n°44 du 17 avril 2008,Bulletin Officiel des impôts 5F-10-08.)

DimancheLa section a saisie le nouveauMaire d'Anglet sur les dimanches,et le préfet sur les jours fériés.

Nous remarquons que depuis 2003ou nous avions 2 fériés, noussommes actuellement à 6 fériés en2008 et toujours 3 dimanches.

Actualités sociales et syndicales

Rennes Cesson ou petite leçon de démocratieLa CFDT a adressé une lettre ouverte aux élusFO du comité d'entreprise sous le titre "Vivela démocratie"

Lors des dernières élections la CFDT et FO se par-tagent les sièges 2 Titulaires CE et 2 suppléantspour chaque organisation syndicale.

Le 24 Avril la direction décide une réunionextraordinaire du CE pour le Bilan Social 2007.Coïncidence à cette date 3 des élus CFDT sur 4sont en vacances ou en repos,

Les 2 élus FO présents votent pour, l'élue CFDT vote contre.

Coup de théâtre FO, avec l'assentiment de l'encadrement présent à cevote, décide de voter à la place de l'élu CFDT absent.

Il s'octroi ainsi le droit de voter à l'encontre de notre opinion, s'arrogeantun droit que le code du travail n'a jamais prévu.

Un suppléant FO peut remplacer un titulaire FO absent mais en aucuncas un délégué d'une autre organisation syndicale. Ou alors un textenous aurait échappé mais nos élus FO en bons démocrates n'auraient pasmanqué de nous le procurer.

Bien entendu la direction se frotte les mains et prévoit toutes les réuni-ons sur mercure, horaire et autres en fonction des congés des déléguésCFDT.

Quel manque de respect…

- Pour la CFDT - Pour une partie personnel du magasin qui a choisipar ses votes de se faire représenter par la CFDT - Pour le DroitSyndical que vous bafouez en agissant de la sorte - Pour la démocratieque vous salissez en vous octroyant 75% des votes du collège employéalors que vous représentez 50% du personnel

Il est vrai que les accords de représentativité arrivant il va bien fal-loir trouver des solutions pour les contourner !

Le Roux Erwanig DS

Monaco Suite aux propositions du syndicat , la direction adonné ces dernières propositions; à prendre ou alaisser. Jamais la Direction n’a tenu tel discours.

Faute de signataire, la direction n’appliquera doncpas les 3,2% d’augmentation, comme cela se fait

en France, conséquence jusqu’à plus de 8 % brut de différence avecCarrefour France

Auparavant Carrefour Monaco appliquait et maintenait un principe [Taux horaire Brut Carrefour France = Taux Horaire brutCarrefour Monaco + 5%].

Le syndicat a fait une dernière proposition le 30 avril 2008 (ce qui leplace en non signataire) à la Directrice de Carrefour Monaco En ce quiconcerne la mobilisation, une décision sera prise en assembléeGénérale pour éventuellement faire un mouvement de débrayage ougrève.

12 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Salon Carrefour des Innovations Les 19-20-21 mars se tenait a la Direction Commerciale MarchandisesCarrefour à Les Ullis le deuxième Salon Carrefour des Innovations .

Jean-Luc Delenne responsable des relations internationales avait invité lesmembres du comité emploi et GPEC les membres du comité européen à une vi-site des dernières innovations technologiques et à une série de conférence.

Pierre Blanc Responsable de Programme Veille Innovation présenta une étu-des sur l'utilisation de la R.F.I.D., John P. Sendanyoye du bureau de l'organi-sation International du travail présenta une étude sur Nouvelles technologies etdialogue social et Maître D. Riera Expert auprès du Comité «Emploi etGPEC » concluait ces auditions.

A cette occasion l'entreprise FON a été élue meilleure innovation 2008 et lesvisiteurs ont ramené une belle petite Fonera à la maison. Ce routeur permet àchacun de partager et rejoindre les spots WiFi. Il est à découvrir surhttp://www.fon.com/fr. Une idée qui respire les idées de mai 68 et séduira lesinternautes mobiles.

D'autres innovations moins souriantes pour les emplois étaient à découvrir dontdes caisses automatiques et des bornes qui vont arriver sur les surfaces de vente

Actualités sociales et syndicales

Luc Chatel à Carrefour Montesson le 29 avrilLes ministres aiment Carrefour et défilent dans ses rayons. Luc Chatel estvenu arpenter les allées du Carrefour Montesson, pour assurer devant lescaméras le service-après vente de la loi de modernisation de l'Economie.«La priorité du gouvernement, c'est la baisse des prix. Nous constatons enFrance des écarts de 15 à 20 % avec les autres pays européens. Ma venuedans ce magasin est destinée à montrer comment la loi Chatel votée endécembre a déjà permis de concrétiser des baisses de prix grâce auxavantages financiers qui ont été obtenus».

Depuis la mi-avril, le magasin, comme tous ceux du groupe, rembourse laTVA sur plusieurs milliers de produits, dont la liste varie chaque semaine.Des articles de grandes marques mais aussi des produits Carrefour et despremiers prix. La réduction est immédiate, au passage en caisse. Hier

matin, elle concernait notamment l'eau, les réfrigérateurs et les couches.

Le ministre était reçu à l'occasion par Jacques Beauchet, membre du directoire et directeur du groupeCarrefour, Alain Souillard, directeur de Carrefour Hypermarchés France, Nathalie Mesny, directrice dumarketing, Frédéric Philippe, directeur d'exploitation de l'Ile de France et Thierry Legrand, le directeur dumagasin.

Le secrétaire d'Etat a par ailleurs donné de nouvelles précisions sur la future loi. Il a expliqué au directeur dumagasin, Thierry Legrand, que son point de vente pourra individuellement ou en accord avec d'autres magasinsde sa zone de chalandise, organiser deux semaines de soldes par an flottantes, dont on sait qu'elles permettentdes franchissements de seuil de revente à perte en tout légalité, auxquelles s'ajouteront deux fois cinq semainesde soldes par an dont les dates sont encadrées.

Il simplifiera aussi l'installation de supermarchés. Ce qui, selon Luc Chatel, devrait favoriser les enseignes dehard discount (habituées des petites surfaces) tout en redynamisant les centres-villes. Dans un pays où quatrecentrales d'achat contrôlent les deux tiers de la grande distribution, Luc Chatel veut «lever les barrières àl'entrée !» Les industriels estiment que le projet de loi fait la part belle aux distributeurs. Selon Système U lesconsommateurs pourraient économiser 3 % au plus, sur un budget alimentaire qui ne représente cependantque 14 % de leurs dépenses.

Gamineries discountsLa société ED, exige de la CFDT qu'elle cesse immédiatement la dif-fusion de son journal sous peine de saisir le tribunal de Grande In-stance. Raison: Le journal de ED s'appelle ED.Com et le notreCFDT ED.Com d'où risque de confusion dans la tête des salariés????

Il n'y a donc rien de plus urgent chez ED que ces pinailleries de titre? En tout cas la CFDT n'en fera pas une affaire d'état on a mieux às'occuper que des titres de nos journaux. On va de ce pas déposernotre titre "L'hyper" avant d'avoir un procès.

13 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Bruno Pertriaux Directeur exécutif ED A 46 ans, il est le nouveau directeur exécutif de Ed, (844points de vente, dont 57 en franchise). Avec un objectifsimple : poursuivre les ouvertures de magasins sur lerythme des cinq dernières années, soit 50 par an. Etl'ambition de ravir la deuxième place à Leader Price ettalonner ainsi le numéro un, Lidl.

Ce licencié en économie a été formé à «l'école Auchan»avant de rejoindre Promodès. C'est en 1991 qu'il plonge

dans le monde du hard discount, en intégrant Dia avec charge del'implanter dans le sud de la France.

Parallèlement, Carrefour, qui a créé l'Épicier discount (Ed) en 1978,domine les régions parisienne et Rhône-Alpes.

Une centaine de magasins Dia voit le jour, jusqu'à la loi Raffarin de1996, qui interdit toute ouverture supplémentaire de mètres carré. Deuxans de gel Promodès cède alors l'activité à Aldi.

Appelé en 1996 à Madrid, aux côtés de Javier Campo, patron de DiaInternational, Bruno Pertriaux pilote le lancement de Dia en Grèce et enArgentine. En 1998, il débarque à Istanbul pour monter de toutes piècesDia Turquie. Aujourd'hui, le pays compte 500 magasins Dia.

En 2002 il est nommé directeur commercial de Ed France.

Belgique "Un Mars, et ça (re)part"

Carrefour Belgique vire 7 de sescadres pour corruption

En avril 2007, des contrôles inter-nes ont révélé qu'un fournisseuravait corrompu des cadres basés.

Ces chefs de département, se sontlaissés tenter par une offre pour lemoins douteuse d’un fournisseur,le fabricant alimentaire Mars (ex-Masterfoods).

Ils auraient reçu des bons d'achaten échange de commandes.

La chaîne de grande distributionCarrefour a licencié pour fautegrave sept chefs de départementbelges qui se sont laissés corrom-pre. Un clause se trouve notam-ment inscrite dans le règlement detravail qui interdit à tous les colla-borateurs de recevoir un quelcon-que avantage personnel d'un four-nisseur ou d'un intermédiaire, aréagi Carrefour

Elle s'est aussi expliquée avecMars, menaçant de retirer de sesrayons tous les produits du groupes'il recourait encore à la corruption.

Wal-Mart Versement de primes records

Wal-Mart Canada verse un mon-tant record de 45,4 M$ en primesaux employés pour les excellentsrésultats du dernier exercicefinancier.

Depuis le début du programme il ya 14 ans, la compagnie a versé plusde 300 M$ en primes .

La récompense moyenne sechiffrait à près de 1000$ parassocié. Un nombre record de 242succursales sur 299 ont payé desprimes à leurs employés.

Pour son trimestre ayant pris fin le30 janvier dernier, le numéro unmondial du commerce de détail avu ses profits grimper de 12,8%, à12,7 G$ US.

Actualités sociales et syndicales

14 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Deux millions de rats à ParisLa préfecture de police de Paris lance - comme chaque année à la même époque- une opération générale de dératisation. Les propriétaires, locataires,commerces et industries de la capitale ont deux mois pour « assurer ladestruction des rats et des souris ». Sans quoi ils s'exposeront à des procès-verbaux.

Ces animaux sont vecteurs sains de germes et de bactéries. Surtout, ilsvéhiculent la leptospirose. »

Pour empêcher les rats d'envahir nos petits nids douillets, deux solutionss'avèrent radicales : empêcher leur accès (murs sans trous, bouches d'aérationextrêmement fines...) et ne jamais laisser traîner les poubelles.

Une dizaine d'épiceries Ed - des crottes et des souris mortes sont retrouvéesdans les remises ou dans les cartons - sont « en crise », avoue un responsable decette filiale du groupe Carrefour. Les rongeurs mangent tout ce qu'ils trouventet y laissent des bactéries. Un agrément ministériel est nécessaire pour acheterdes produits de dératisation, extrêmement puissants et nocifs pour l'homme. Si

vous préférez faire appel à une société spécialisée, il vous en coûtera de 70 € à 8 000 €, selon l'ampleur de ladératisation à effectuer, détaille Euroclean.

"Les rats comme les pigeons, participent à l'élimination des déchets, si on trouvait un moyende les tuer tous d’un coup, il ne faudrait pas l’utiliser : jusqu’à un certain seuil, les rats ontleur utilité, ils nettoient, mangent les déchets, les charognes.” 7 ans adepte de Ratatouille

Actualités sociales et syndicales

Opération sourisLes délégués CFDT d'ED Paris continue livrer un combat sansmerci contre … les souris !Attention pas n'importe quelle souris non des souris discount !

Paris ne serait-il qu'une vaste souricière où ce problème est -il traité à la façon"discount" par ED. Le troisième magasin visitée dans le cadre de l'audit pro-preté organisé par la CFDT fait dire aux délégués "les souris il y en a partout".

"Nous avons trouvé des souris partout sur les caisses, dans les rayons dans l'im-primante du bureau, une catastrophe... nous avons donc fermé le magasin car ilreprésentait un risque grave pour les client et les salariés". Une caissière a criéelorsque une souris a traverser sa caisse en courant...

Après une demie journée de fermeture nous avons été reçu par la direction. Elle s'est engagée a faire venir uneéquipe de nettoyage tous les matins ainsi qu'une société de dératisation.

Mission réussie, les salariés sont content de cette action.... les caissière n'auront plus à mettre du déodorisantsur leur caisse pour se préserver des odeurs… enfin pour quelques temps !

Opération chatLes délégués de Quetigny continue livrer un combat sans merci contre … les chats !Le CHSCT du magasin de Quetigny a abordé lors de sa dernière réunion le problème des chats qui prolifèrentdans le magasin. Il a été décidé de capturer les animaux avec des cages et de les remettre à la SPA de Messi-gny. Des chats castrés seront libérés dans la magasin pour éviter que d'autres animaux ne prolifèrent ( rat,oiseaux etc..).Cette solution a été validée à l'unanimité.

Les solutions les plus simples sont les plus efficaces. Une solution qui marche depuis des siècles.

15 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Concept « fleurs »Objectif du concept :

- répondre à la forte progressiondes franchisés

- offrir aux clients une gammeprête à vendre adapté aux nouvellestendances du marché

- profiter du trafic généré par nosmagasins mais pas obligatoirement desclients Carrefour

Les boutiques sont soit à l'entrée desmagasins où dans la galerie marchande.

Il faut en moyenne entre 4 et 6 person-nes par boutique (caissière, employé LS)

Une formation est faite au siège

A ce jour 58 boutiques sont ouvertes etl'objectif est d'atteindre à fin 2008 65

boutiques "rentables".

L'entreprise retravaille le concept pourune meilleure lisibilité pour nos clients,pour un déploiement en 2009.

La CFDT : quel sera le niveau dessalariés qui arrivent sur ce poste.

Réponse : si le salarié est complètementdédié à ce poste et seulement dans cecas le salarié sera niveau 2C

EPCS test de borne Magasins test : Flins, Etampes,Auteuil, Chartres, Lille, Aire sur leLys, Berk, Nantes Baulieu, St Brieuc,Laval, Monaco, Draguignan, Meylan.

Les objectifs :

- proposer aux clients l'ensemblede la gamme et de rémunérer les ven-deurs sur tous les articles.

- Minimiser les stocks et élargir lagamme et la livraison se fait directementdepuis le dépôt.

La borne n'est qu'un outil d'aide à lavente

La CFDT : si on suit votreraisonnement l'incidence sur les ven-deurs sera positive puisqu'il fera desventes qu'il n'aurait pas fait dans la me-sure ou les stocks et les références sontlimitées en magasin ?

Réponse : oui effectivement. (A voir )

COMITE CENTRAL D'ENTREPRISE

Réunions 21 février et 30 avril 2008

CommissionEmploi,CCE…

Il ne se passepas une réu-

nion sansqu'à l'ordredu jour ses

membres sontinformés des

projets derestructura-

tions.

Petit tourd'horizon des

annonces.

Préparation du CCE du 30 avril 2008 par l'équipe CFDT Cécile, Marie-Claude, Armelle, Nasséra, Yvette

16 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

EPCS PhotosMagasins concernés : Labège,Collégien, Athis Mons, Villiers enBière, Pontault Combaut, ClayeSouilly, Aulnay sous Bois, CarréSénart, Quetigny, Epinal, Mul-house, Antibes.

Constat : une activité en forte ré-gression en 2007 et une tendanceaccentuée en 2008 avec uneprojection à - 20% (-40% surl'argentique) et une tendance quidevrait se confirmer en 2009.

Aujourd'hui décision de modifierprogressivement l'activité des «minilabs » et de réintégrer les labossitués en galerie des magasins.

La réintégration en magasin se feratrès souvent sous forme de «bergerie » où pourra être regroupéla bijouterie et la photo.

Aujourd'hui il n'y a pas d'inci-dence sur l'emploi ni les qualifi-cations

Services financiersRémunération variable indivi-duelle en projet

La direction S2P avait décidé deproposer à tout le personnel desservices financiers une rémunéra-tion variable individuelle (30%individuelle et 70% collective).

10 magasins étaient prévus en testà partir du 1er février 2008 avec unsuivi de 3 à 5 mois. Mont saintAignan était le premier et devraitêtre consulté ce lundi 28 janvier.

Les représentants CFDT se sontinquiétés de savoir depuis quand laS2P décide de la rémunération dessalariés Carrefour Hypermarchés.Depuis quand change-t-on le modede rémunération des employés sanspasser par la case négociation etCCE ?

Déjà que les méthodes de S2Pconcernant la remise de bons

d'achat aux salariés des stands fi-nancier en fonction des résultatscollectifs obtenus est plus quelimite (un avantage en nature quine dit pas son nom et qui fait courirle risque aux salariés d'un redresse-ment de l'URSSAF et fiscale) !)

La direction s'est engagée à réunirles organisations syndicales avantde lancer le test. Le projet est doncmis en attente

Transfert d'argentCash to CashS2P met en place un transfertd'argent instantané Cash to Cashdans les services financiers. Princi-pe : transfert d'argent de Francevers un autre pays en collaborationavec la société Mareygram. Systè-me qui semble très rentable.

Ca ne concerne que le personnelS2P (mais qui travaille dans lesmagasins). 46 emplois seraientcréés (2 conseillés par magasin ).

3 magasins tests ( Créteil, LeMerlan, Villiers en Bière) - 23 ma-gasins sont concernés ( 14 IDF et 9en province), magasins à fortepopulation migrante. Ca démarreau premier semestre 2008.

La CFDT a souhaité qu'on proposeces postes en priorité au personneldes magasins et que la fonction dece personnel ne soit pas déviée deson but : travailler pour la S2P (si-non danger de délit de marchanda-ge)

Boutique ORArrêt progressif de 13 boutiques(Angers Grand Maine, Anger SaintSerge, Nantes Beaujoire, Paimpol,Moulins, Montluçon, Laval,Coquelles, Epernay, Reims Cernay,Sens Maillot, Beaucaire, Nimessud).

Conséquences sociales : 38 salariésen CDI concernés.

Plus d'information dans l'Hypern°259/08 du 26 janvier 2008.

Réorganisation, restructuration…

CCE CarrefourSi la CFDT est majoritaire dansles CCE d'Hyparlo et Continent2001 et fait jeu égal avec FOchez Sogara ce n'est pas le cas auCCE de Carrefour.

Il est important de rappeler, alorsque les décisions du CCE sont deplus en plus importantes l'étran-ge composition du CCE Carre-four peu représentatif des sala-riés.

FO détient environ 80% des siè-ges titulaires alors qu'ils ne repré-sentent que 46% aux élections.

La CFDT qui représente 26 %aux élections a 2 titulaires et 6suppléants.

La CGT qui représente 18 %aux élections a 1 titulaire et 1suppléant.

Cette étrange répartition est dueau refus de la CGT de signer unaccord de mise en place du CCE.

La direction départementale dutravail a donc réparti les 20 siègestitulaires aux magasins em-ployant le plus de personnel cequi avantage massivement FO.

La CFDT fait entendre la voixdes salariés mais quand vient lesvotes… 

Délégation CFDT :

Marie ClaudeGratigny (Repré-sentant syndicaleCFDT),

Titulaires: Nassera Bouzekri(Créteil), Serge Natchoo (Vitrol-les) Suppléants: Armelle Lefran-çois (Mt St Aignan), Cécile Mais-sa (Nice TNL), Yvette Goncalves(Lyon la Part Dieu), Smail AitAtmane (Marseille Gd Littoral),Isabelle De Sousa (Flins sur Sei-ne) .

17 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Actuellement en France 568 per-sonnes sont employés au contrôlede gestion et de flux des hypermar-chés

Selon la direction les contrôleursdoivent avoir une fonction d'appuiauprès des chefs de secteurs. Cequi n'est pas le cas aujourd'hui carils sont obligés de gérer des tâchesannexes qui ne font pas parties deleur fonction.

La direction a donc décidé dechanger l'organisation ducontrôle:

- Suppression du contrôleurde gestion (niveau VIII) et dumanager service (niveau VII)remplacés par un responsable Backoffice (niveau VIII).

- La réception avec lacomptabilité et le Pam sont ratta-chés au responsable Back officemais il restera un managerréception (niveau VII)

- Un contrôleur de site(niveau VIII) contrôlera 1 à 3magasins (1/3 de son tempscontrôle interne, 2/3 contrôlemagasin). Ils devront faireappliquer tous les process et serontlà pour être une structure d'appui.

Il y aura un contrôleur de gestionpour 2 magasins mais dans les 15premiers magasins (meilleurchiffre d'affaires) il y aura 1contrôleur de gestion par magasin.

Les 15 grands magasins sont :Antibes - Montesson Nicelingostière Monaco Aix Grenoblele Melan Toulon grand var ClaySulluy Pontault/Combault RosnyOllouiles Villiers en Bière Venette

et Lattes.

Organigramme futur :- Manager paie RH (niveau

VII), un par magasin (sous ladirection directe du directeur).

- Manager réception (niveauVII) un par magasin

- Contrôleur de gestion desite (niveau VIII) un par site (1 à 3magasins), 4 par région.

- Contrôleur de gestion parrégion : un par région

- Contrôleur de gestion d'ex-ploitation : un par exploitation

- Le PSIR (Pilotes informati-que) repositionne sur ce qu'il fontactuellement le flux administratif etla gestion de la marchandise. Il de-vient responsable de flux : un parrégion.

- Contrôle de gestionnational.

79 postes de supprimésAvant : 388 cadres (194contrôleurs et 194 managers admi-nistratifs)-

Après 309 cadres soit un soldenégatif de 79 cadres.

Pour la direction : Nous ne sommespas sur la suppression d'emploi.C'est pour se recentrer sur lecontrôle de gestion et pour être aucœur du métier. Et les emplois nesont pas supprimés. On cherche aavoir une organisation pertinente.

Les fonctions « contrôleurs degestion et Manager Services sontidentifiées comme des métiers sen-

sibles.

Ils bénéficient de la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emploiset des Compétences).

A l'issue de l'information et de laconsultation du CCE et des comitésd'établissement, la nouvelle organi-sation sera présentée à l'ensembledes salariés concernés. Chaquesalarié pourra à sa demandebénéficier, à sa demande d'un en-tretien avec son supérieur afin de :

- Se voir présenter lanouvelle organisation et les postesassociés

- Recevoir les réponses à sesquestions

- Echanger sur ses souhaitsd'évolution

- Un chef de projet assurerala coordination nationale

Le directeur du contrôle de gestionde chaque exploitation et lecontrôleur de gestion régional se-ront associés à ces démarches.

Des actions de formation sera miseen place certaines destinées à l'en-semble des salariés pour appréhen-der la nouvelle organisation

Et d'autres plus spécifiques serontdispensées pour les salariés souhai-tant évoluer vers d'autres fonctions.

Calendrier 07/01 au 24/02 constitution

du dossier et présentation aux CCE

01/03 au 13/04 présentationdes DR/DM et écriture des fichesde poste (fin 27/04/08)

01/04 au 18/05 présentationaux CGR/CGM

28/04 au 08/06 Sélection desresponsables Back office/CGM site

09/06 au 31/12 déploiementde la nouvelle organisation

Le CCE du 21 février 2008 s'estprononcé à l'unanimité contre ceprojet.

Réorganisation, restructuration…

Par la suite (fin 2008, début 2009) il devrait y avoir denouveau des conséquences pour les employés (diminution

des postes). On appelle ça l'optimisation !!!

Contrôle de gestion et de fluxRéorganisation et suppression de poste

18 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

EtampesRéunion des vendeurs EPCS

Le bilan est moins négatif que les mois précédent Ce mois-ci les vendeursont bien sorti leur prime ils se font à la nouvelle stratégie de vente, ilsvendent autrement leur marchandise

La prime ce mois ci représente pour 8 vendeurs un total de 5012 euros etpour 7 vendeurs elle représente au total 3890 euros mais pour arriver à cerésultat ils ne doivent pas ménager leur peine.

Pour MG2 c'est la polyvalence sur le blanc/brun et surtout les prévisionsde prime qui risque de se faire à la tête du vendeur. Les vendeurs ont peurde se faire avoir encore, ils ont subit la signature de l'accord et en ont mar-re de ce qui leur tombe dessus en ce moment.

AngletDans notre magasin la direction commence à retirer du GEM une partied'appareils encastrés, ce qui va réduire encore un peu plus les primesvendeurs.

Vendeurs Petite mail d'une déléguéecliente qui mérite réflexion

La prime à des effet pervers etprévisibles. Les ventes sontplus en fonction de la prime es-pérée que du réel besoin desclients. Certains se plaignent àl'accueil pour avoir acheter unproduit qui finalement neconvient pas à leur attente.

Certains vendeurs, et c'est vou-lu par l'entreprise regardentl'étiquette pour savoir combienleur rapporte le produit et aprèsils passent à l'action. D'abordleur prime ensuite le désir duclient.

Sur le long terme l'image deCarrefour risque de prendreencore une claque mais une deplus ou de moins nous nesommes plus trop à ça près.....

Vendeurs produits et services

Madame la Directrice des Relations Sociales,Lors de la commission de suivi vendeurs du24 avril 2008, la CFDT a renouvelé sa deman-de de se voir communiquer les paliers et lestaux de marge appliqués aux différentesfamilles et produits.

Cette demande n’est pas nouvelle, nousl’avions en effet formulée tout au long des né-gociations. C’est d’ailleurs une des raisons quinous ont amenées à ne pas signer l’accordvendeurs produits et services.

Sans ces éléments, les vendeurs sont dansl’impossibilité de vérifier le calcul de la primequi leur est attribuée. Or, nous vous rappelons

que la cour de cassation a déjà précisé que la rémunération variable dusalarié doit être fondée sur des éléments objectifs indépendants de lavolonté de l’employeur, mais également que ces éléments doivent êtreprécis et vérifiables.

Aujourd’hui, grâce à des paliers et des taux de marge qu’elle seuleconnait, l’entreprise a la possibilité de contrôler à sa guise plus de 70% de la prime. Cette situation n’est pas acceptable.

Nous vous demandons donc à nouveau, de nous communiquer tous leséléments permettant de vérifier le calcul de la partie variable desvendeurs produits et services.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de nos sentiments distingués.

Vendeurs produits et services

Une prime invérifiable

Même si dansquelques maga-

sins les vendeurss'en sortent, dans

la majorité cen'est que ca-

fouillage .

La CFDT deman-de la prolongation

de 6 mois desdroits N-1 pour te-

nir compte desproblèmes rencon-

trés.

19 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Avant de se prononcer sur le redéploie-ment des SAVR la CFDT a clairementémis des doutes, comme elle le fait de-puis l'annonce de la fermeture desSAVR, sur la viabilité des décisions del'entreprise et mis l'accent sur les consé-quences sociales.

Nous estimons que l'entreprise fait leminimum social et financier pour répa-rer les dégâts sociaux qu'elle provoque.

Aujourd'hui des salariés des SAV sontdéterminés à mener toutes les actionspossibles pour se faire entendre. Ils n'ac-ceptent pas le motif économique de lafermeture des sites, ils n'ont plus rien àperdre et ils estiment le PSE est très endessous de leurs espérances.

Ils veulent un PSE à la hauteur des au-tres sociétés comme PSA, Michelinetc…

Intervention CFDTSur le volet économique, nous consta-tons que Carrefour passe plus de tempsà prendre des mesures correctrices desactivités déjà mises en place qu'à pro-poser des projets créateurs de résultats.

Nous ne parlons pas ici d'un change-ment d'enseigne qui ne sont que des pisaller mais de véritables actions com-merciales novatrices.

Ces "mesures de corrections" ont des

SAVR

Fermeture et redéploiement

Aujourd'huides salariés

des SAV sontdéterminés àmener toutes

les actionspossibles

pour se faireentendre.

Ils n'accep-tent pas le

motiféconomique

de lafermeture des

sites.

Ils n'ont plusrien à perdre

et estimentque le PSEest très endessous deleurs espé-

rances.

Ils veulentun PSE à lahauteur des

autres socié-tés comme

PSA, Miche-lin etc…

Après l'échec de laGPEC la direction passe au plan social

Une phrase de volonta-riat de 5 mois avant les

licenciements.

La direction fera t-elleplus d'effort que

depuis janvier pouréviter les licenciements

?

L'accord de méthode est la suite duGPEC quand les mesures de volonta-riat non pas été suffisante et qu'un plande sauvegarde de l'emploi se met enplace. Il définit les mesures d'accom-pagnement.

Tous ces dispositifs successifs ont pourlogique d'éviter dans un premier tempsles licenciements en mettant en placedes dispositifs d'accompagnement et devolontariat puis apporter une aide fi-nancière et de recherche d'emploi pourles salariés licenciés.

Conformément à la loi la direction doitdans un premier temps informer le co-mité central d'entreprise puis dans undeuxième temps le consulter.

La réunion d'information a eu lieu le 30avril, la réunion de consultation auralieu le 30 mai.

La GPEC a été un échec (19 mutations)l'entreprise a donc décidé de passer auplan social pour l'emploi qui conduiten cas de nouvel échec aux licencie-ments des salariés concernés.

La période de volontariat sera d'unedurée de 5 mois à compter de Juin2008 jusqu'à Octobre 2008.

Les mesures d'accompagnement sontprécisées dans l'accord de méthode.

Accord de Groupe surla gestion prévisionnelledes emplois et des com-

pétences (GPEC)

Accord de MéthodeGroupe sur le dispositifd’accompagnement des

restructurations

PSE

Fermeture de 4 SAVrégions sur 7 Carpiquet

(Caen), Angers, Toulouse,Compiègne soit 186 postessupprimés (dont plus de la

moitié des salariés à 50ans).

20 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

conséquences négatives sur lesemplois des salariés et sur lesrémunération et la reconnaissanceprofessionnelle .

La fermeture des SAV est la consé-quence d'un abandon décidé de-puis plusieurs années, c'est plusune décision politique qu'économi-que. Des société font du SAV etsont rentables.

Ce n'est pas par hasard si Carre-four perd la 1ère place tant com-mercial que social.

Nous observons le même phéno-mène que sur les boutiques Or quel'entreprise a laissé à l'abandon etou elle a oublié de prendre des dé-cisions. Quand enfin on réagit lesdégâts sociaux sont là !

Pour les SAV, l'entreprise n'a paseu la volonté de former les techni-ciens sur les nouvelles technolo-gies, elle a choisit rapidement lasous traitance et autres décisionsdéfavorables pour la perenité desSAV.

En 2006 l'entreprise a fermé 3sites, cette année ils sont 4 et per-sonne n'est prêt à parier sur lemaintient de l'activité des 3derniers sites faute de véritable re-lance.

Le marché de l'EPCS a des réper-cutions directes sur l'activité desSAV et là aussi nous sommes in-quiet. Il suffit de constater la miseen place du nouvel accord sur lesrémunérations.

La CFDT tire la sonnette d'alarmedepuis 2005, en vain, on nous af-firme toujours que la situations'améliore.

Notre analyse est tout autre etmême s'il faut positiver et ne pasnoircir les situations il ne faut pasdevenir autiste pour autant.

Aujourd'hui les salariés paientplein pot le manque de lucidité del'entreprise, le manque « d'honnê-teté » vis à vis d'eux mais surtoutle manque de réactivité. Que l'ac-compagnement social soit aumoins à la hauteur .

SAVR

Injustice sociale Rémunération: 2 poids , 2 mesures.Les salariés des SAV ont un salaire fixe et une rémunération variableen fonction des réparations. Depuis fin 2007 les salariés n'ont plus detravail, donc plus de prime, en 2007 leur prime s'est effondrée vu labaisse de clients. Actuellement leur salaire est en baisse.

Quand ils sont mutés ou quand ils seront licenciés leur salaire ou leurprime de licenciement seront calculés sur le salaire brut global rémuné-ration variable incluse mais de quelle année ?

La direction ne répond pas clairement à cette question que nous posonsdepuis plusieurs mois.

Pour les membres du directoire Carrefour la rémunération an-nuelle prise en compte pour déterminer le montant de cette indem-nité sera la moyenne annuelle brute des rémunérations fixes etbonus, en ce compris primes sur objectifs au cours des vingt-qua-tre mois précédant la cessation des fonctions.

Indemnités: 2 poids, 2 mesures.En cas de licenciement les salariés touche en plus de leur indemnitésconventionnelles une indemnités complémentaires en fonction de l'an-cienneté de 3 à 6 mois (8 mois pour départ volontaire).

Lors de l'assemblée générale des actionnaires il a été voté :

- une indemnité égale à deux années de rémunération seraversée au membre du Directoire, en supplément de toute indemnitélégale ou conventionnelle de licenciement.

- En cas de changement de contrôle du groupe Carrefour : lemontant de l’indemnité de départ sera porté à 30 mois de rémuné-ration,

Si l'entreprise est capable de verser plus de deux années de salaires àces dirigeants aux salaires annuels se chiffrant en millions d'euros,pourquoi les indemnités des salariés sont plafonnées à 6 mois d'in-demnités complémentaire .

Retraite: 2 poids, 2 mesures.44 personnes sont âgés de 55 ans et plus mais seule 32 personnes ontla possibilité de partir en préretraite .

En 2007 la DRH Groupe a proposé, à la demande de la directionhypermarchés, pour les salariés des sièges un avenant pour avan-cer la possibilité de départ en préretraite de 57 ans à 55 ans. Cetavenant a pris fin en décembre 2007.

La CFDT demande qu'un nouvel avenant soit signé pour le personnelSAV. Une nouvelle fois nous n'obtenons pas de réponse claire.

Est-ce que cela veut dire qu'il y a eu des mesures plus favorables pourle PSE du siège parce que la population concernée était essentiellementdes cadres ?

21 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Questions/Réponses Offre d'emploiCFDT Combien d'emplois ont été proposés au personnel pendant lapériode de GPEC ?

Réponse de la direction : Entre 550 et 650 à travers de la bourse del'emploi et nous avons mis les moyens pour permettre aux salariés de laconsulter régulièrement.

Commentaires CFDT: Nous avons constaté un affichage de 4 ou 5postes disponibles sur les sites et c'est tout. Quand on voit le peu dereclassement pendant la GPEC nous ne pouvons que douter.

Plan Social pour l'EmploiCFDT : Tous les salariés sont-ils concernés par le PSE ?

Réponse : ça dépend, le PSE s'applique à une entreprise, les technicienssont directement concernés mais les salariés des magasins peuvent êtreconcerné à condition que cela libère un poste pour un salarié SAV

CFDT : est-ce que tous les salariés peuvent bénéficier de l'accord deméthode ?

Réponse : oui dans les même conditions

CFDT : qui est concerné par les critère d'ordre ?

Réponse : les critère d'ordre s'apprécient au niveau de l'entreprise.

ExpertiseA l'unanimité (moins une abstention CGT) le CCE a nommé un expertpour donner son avis sur le redéploiement des SAVR.

Le cabinet EMA a été désigné à la majorité, la proposition de la CFDTde désigner le cabinet Syndex déjà désigné par le CE du SAV Sud-Ouest n'a pas été retenu.

Antenne SAVNous sommes inquiets sur le devenir des antennes, est ce que cetteactivité sera maintenue dans les magasins ?

Réponse : Je ne vois pas comment on pourrait supprimer les antennes çavoudrait dire que nous arrêtons de vendre de l'EPCS

Hors GarantieCFDT: Il entre dans le financement des SAVR le chiffre d'affaire horsgarantie. L'entreprise ne voulait plus faire du hors garantie depuisplusieurs années prétextant que cela coûtait à l'entreprise ce qui susci-tait d'ailleurs des débats animés, le chiffre d'affaire s'élève à combien ?

Réponse : je n'ai pas le détail mais le chiffre d'affaire rentre dans lesrecettes.

SAVR

A lire pour complétervotre information

A lire sur le même sujet:Hyper n° 218/06, 219/06,251/07, 258/07, 259/08,

271/08

Courrier d'un technicien: Enfin les vrais problèmes sont soulevés etnotre détermination mise en valeur: très bien, bel article! A noter quej'ai téléphoné pour consulter les postes intéressant du genre technicienentretien, ces postes ne sont plus disponibles depuis octobre ounovembre 2007, mais ils ont oublié de les sortir car la procédure estdifficile (c'est ce qu'on m'a répondu).

22 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Aix en ProvenceDepuis que nous sommes passés à lasaisie informatique des horaires (Pla-nexa), le positionnement est effectué parles arrières caisses d'après les feuilles desouhaits établis par les caissières.

Celles ci laissent leurs feuilles et les ar-rières caisses les saisissent.

Elles sont ensuite appelés à tour de rôlequand elles sont à leur caisse pour seconcerter, si on peut appeler celaconcertation puisque ce sont les respon-sables qui font les changements néces-saires à leur courbe, sans trop laisser dechoix à l'employée !

Les 5 mn code pion sont donc, selon ladirection, de ce fait remis en cause caril n'y a plus d'animatrices d'ilots.

La responsable considère que la concer-tation est aujourd'hui rémunérée par les5 mn codes pions, et que de ce fait nousdevrions dépointer quand nous allonsnous concerter.

Gruchet le ValasseQuand la direction met les horairesinformatisés en place elle précise auxsalariées que la saisie se fait sur leurtemps personnel, considérant que se sontles conseillères caisse centrale, quiaident les salariées à saisir leurssouhaits,

Souhaits qui théoriquement ne peuventvarier que de + 1h /- 1h.

Remarquons au passage que les mana-gers caisse ont quelques difficultés demaîtrise de l'outil informatique.

Chartres La CFDT a précisé ses deman-desNous constatons que le système deshoraires îlots informatisés dégradeconsidérablement les conditions detravail des assistantes des caisses.

En effet, il faut désormais la présenced’un « chaperon » pour faire ses horai-res.

Les salariés se présentent souvent pourrien (l’animatrice étant absente) etperdent ainsi beaucoup de temps.Certaines utilisent ainsi leur temps depause.

Les 5 minutes prises en charge pour lepositionnement des horaires îlots sontlargement insuffisantes.

Nous demandons quinze minutes, car lescaissières doivent faire leurs horaires surpapier, puis les mettre sur papier, celaprend du temps.

Nous rappelons que le temps passé àfaire ses horaires, doit être considérécomme temps de travail effectif.

TEMPS DE TRAVAIL

Horaire en îlots

Pour plusd'information

lire

l'Hyper n°224/06 du

16 septembre2006

l'Hyper n°245/5/07 du

1er août 2007

Horaires en îlotLes modalités des horaires îlots tels qu'ils sont

définis dans la convention Carrefour sont-ils tou-jours d'actualité avec l'arrivée de Planexa?

23 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

L'organisation deshoraires îlots est régiepar le titre 35 des ac-cords d'entreprise.Conventionnellement leshoraires îlots sont réser-vés aux assistantes de cais-se qui modulent leurs ho-raires.

Mise en place et animation des îlots

Le travail en îlots implique que chacun prenneconscience de la nécessaire solidarité entre lessalariés telle qu'affirmée par les partenairessociaux, permettant une meilleure répartition descharges inhérentes à la satisfaction des clients.

La mise en place d'horaires en îlots dans unservice ne pourra s'effectuer qu'avec l'adhésiond'un nombre suffisant de volontaires déterminépar le responsable de service.

Les volontaires seront amenés à signer un contratde travail ou un avenant à leur contrat de travailconformément aux dispositions du présent titre.

Les volontaires pourront décider de se retirer del'organisation des horaires en îlots dans les deuxmois qui suivent la signature de leur contrat detravail ou de leur avenant.

La composition de chaque îlot est déterminée parle responsable de service.

Un employé est désigné par ses collègues pouranimer et coordonner le fonctionnement de l'îlot :c'est l'animateur d'îlot.

La durée de la mission de l'animateur d'îlot est de6 mois avec possibilité de renouvellement dans lesmêmes formes.

Dès l'affichage des plans de charge de leur îlot parl'animateur, chaque employé positionne seshoraires.

Il est accordé au salarié concerné un forfait de 5minutes pour chaque semaine au cours de laquelleil a effectivement travaillé.

L'animateur d'îlot s'assure que le plan de chargeest complété en totalité. Il informe le responsablede service des anomalies de fonctionnement del'îlot.

Durant les mois où il exerce cette fonction,l'animateur d'îlot assure son activitéprofessionnelle dans les mêmes conditions que sescollègues tout en disposant du temps nécessairepour effectuer les tâches énumérées ci dessus.

Horaire en îlots

Réponse Direction de Chartres Lors de la mise en place de horaires en îlot, uneanimatrice îlot était en charge d'un groupe de caissièreet devait s'assurer du positionnement des hôtesses, deleurs modification, de l'équité... or au fil des ans sonrôle s'est complètement effacé.

A aujourd'hui la permanence îlot informatisé reprend lerôle d'origine de l'animatrice. Ensuite depuis la mise enplace des horaires en îlots la convention est respectée :l'employé doit faire ses horaires, les positionner et lesmodifier en dehors de son temps de travail, encompensation un forfait pion est généré tous les mois.

Enfin des nouveaux horaires ont été mis en place suiteaux remontées des hôtesses. Les employés peuventainsi s'organiser pour saisir leurs horaires.

Cela ne prend pas plus de temps que le positionnementdes pions, comme par le passé. C'est même plus rapide.

Respecter la loiLa direction semble oublier, une nouvelle fois, les tex-tes de loi.

La loi du 13 juin 1998 d’orientation et d’incitationrelative à la réduction du temps de travail, a complétél’article L212-4 du Code du Travail. Cette modificationa redéfini le temps de travail effectif.

Le temps de travail effectif est « le temps pendantlequel le salarié est à la disposition de l’employeur etdoit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquerlibrement à des occupations personnelles ».

Tout le temps que vous passez dans les locaux del’entreprise est en principe considéré comme du tempsde travail effectif.

Cette notion correspond au temps pendant lequel vousvous tenez à la disposition de l'employeur et devez vousconformer à ses directives sans pouvoir vaquer libre-ment à des occupations personnelles.

La cour de cassationLa cour de cassation a sur ce sujet, depuis l'année 2000,pris de nombreuses décisions favorables aux salariés.

Ainsi elle a précisé que le temps de trajet pour se rendreà la pointeuse était du temps de travail effectif, il en estde même pour le temps de trajet pour se rendre au tra-vail ou à une réunion extérieure, le temps de trajet pen-dant une astreinte.

Mais dernièrement cette même cour de cassation a mo-difiée certaines de ces interprétation notamment pour letemps d'habillage et de déshabillage (1 journée par anchez Carrefour payée forfaitairement)

24 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

L'accord signé en 1999L'accord signé en 1999, une époque où la notion de travail effectif étaitpeu précisé, prévoit que pour compenser le temps passé a poser ses pions5 minutes pour chaque semaine au cours de laquelle salarié aeffectivement travaillé sont payés (soit environ 1 journée tous les 2 ans).

C'était juste en temps mais l'enjeu de l'époque justifiait ce point

PlanexaDepuis 2007 la direction Carrefour a décidé unilatéralement de modifierle système d'organisation des îlots.

Planexa le nouveau logiciel fait disparaître les animatrices îlots et la posedes pions. Avantage pour les caissières, on cherche. Par contre le systè-me demande plus de temps de concertation et de préparation pour lescaissières .

De ce fait le temps de concertation de 5 minutes est actuellement insuffi-sant .

EtampesPour beaucoup de personne lesyndicat se résume à l'organisa-tion de grève et à la contestation.Mais il y a aussi des actions deconcertation peu visibles mais quivont dans l'intérêt bien compris detous. Un exemple .

Les horaires en îlots sont amélio-rés après entrevue, demandéepar la CFDT, avec la chef descaisses et le directeur.

Depuis 5 mois la CFDT batailleavec la chef des caisses et la direc-tion sur l'organisation des horairesen caisse. Munie de toutes les infossur Planexa, sur les règles îlots laCFDT a tout mis à plat avec la chefde caisse en listant les problèmeset les solutions:

- mauvaise formation des hô-tesses

- matériel non approprié

mauvaise organisation entreles caissières principales et la res-ponsable des caisses

- des feuille d'horaire pas sai-sies et les caissières principalesdoivent le faire

- non respect des fermetureset nocturnes, etc...

- les horaires des hôtessessont modifiés sans concertationalors que les dates butoirs et les rè-gles sont respectés. Les hôtesses seretrouvent parfois avec 4 noctur-nes.

Réponses mises en place

- commande du matériel né-cessaire (actuellement il manqueencore un ordinateur pour la saisie)

- panneaux d'informationdans la salle des îlots pour informerles caissières des règles de noctur-nes et de fermeture

- précision sur les jours detravail, les pauses etc...

- précision sur les semainessur lesquelles elles peuvent saisirleur horaires et sur lesquelles elles

Horaire en îlots

Avis CFDT Trois alternatives

- estimer que les modalités de Planexa sont équivalent à l'anciensystème et que les bugs de mise en place vont disparaître

- demander une négociation avec les syndicats pour mettre enplace de nouvelles modalités d'organisation,

- faire applique la loi et faire payer le temps réel de concertationet d'établissement des choix.

Il y a horaire îlots et horaire îlots.

Quand l'entreprise joue le jeu tout le monde s'y retrouve et le confortapporté peut justifier certains efforts de tous.

Mais c'est de moins en moins le cas. La direction en mettant en placePlanexa n'a pas jugée utile de se concerter avec les syndicats dans cecas on ne voit pas pourquoi les salariés seraient lésés.

Pour la CFDT, sauf accord, les caissières n'ont donc pas à dépoin-ter quand elle préparent leurs horaires, c'est du temps de travaileffectif et il doit être payé en tant que tels

25 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

passent en phase de modification

- lorsque les caissières sonten CP elle déposent leur feuilledans la banette correspondante et lacaissière principale saisit les horai-res.

- Systématiquement la chefde caisse ou une caissière principa-le sont présentes lors de la phase demodification. En cas de modifica-tion les fiches sont signées etcontre-signé par la responsablepour justifier le bon déroulement.

- les CP, les repos, la modu-lations ont également affichée

Après une mise en route difficile ,beaucoup de caissières ont du malà se plier à cette discipline, les ho-raires vivent mieux.

Il en allait de la survie du principedes horaires îlots sous peine de levoir disparaître,

Reste la situation des nouvellesembauchées qui se "tapent" ce quirestent, mais cela va se résoudre.....

Vénissieux20% des temps partiels concernés décident de passer à 35 heures.

Voici les données chiffrées suite à la mise en place de la polyactivité àVénissieux.

Effectif magasin: 750 Personnes à temps partiel: 172

Personnes à temps partiel relevant de l'accord: 58

Personnes acceptant la polyactivité: 12 (20% des temps partiels concer-nés )

Personnes refusant la polyactivité: 46 (raisons: temps partiel choisi, refusde travailler en rayon, raison de santé évoquée, passage à 35hfinancièrement non pertinent pour cause d'APL et d'aides socialesdiverses).

Rayons proposés pour la polyactivité: PGC uniquement (refus du rayonbazar où il n'y aurait pas de besoin). Plages horaires dans ses rayons pré-établies (14h-17h) auxquelles les caissières ajusteront leur horairecomme précédemment (îlot).

12 caissières à temps partiel c'est 2% de l'effectif magasin.Est-ce que cet accord valait le coup ? On vous conseille d'al-lez le demander à ces douze personnes !

Horaire en îlots et polyactivités

Action syndicale, 2 méthodes- celle de toujours critiquer, trouver que tout est nul et

insuffisant, ne jamais signer !

- celle de constater, dénoncer, proposer, revendiquer, agiret toujours revenir sur nos demandes pour obtenir point

par point des avancées jusqu'à la victoire.

12 personnes à Vénissieux passent à temps complet, ques-tions DP à Chalons en Champagne pour faire vivre l'ac-

cord, interventions à Mérignac et ailleurs pour mieux vivreau travail … 

La CFDT ne se contente pas de signer les ac-cords, elle agit pour qu'ils s'appliquent

et s'améliorent

On a pas aiméUn tract diffusé par la CGT deNice Lingostière explique quel'accord sur les temps partiel, sinous avons bien compris, est unpiège à "con".

Tout comme l'était l'accord quidans le passé permettait aux sala-riés de partir à 55 ans en pré re-traite progressive et bien d'autres.

Quand ces accords disparaissentla CGT est la première à le déplo-rer.

A ne rien signer on finit par diretout et son contraire.

A la CFDT on préfère signer puisfaire appliquer, dénoncer les déri-ves et faire rectifier. Avancer d'unpas même petit mais ne jamaisreculer.

C'est dur, difficile mais on tientbon c'est la seule façon de faireavancer nos droits sociaux !

EtampesLes tenues en caisse posentproblèmes et les avis diver-gent entre ceux favorables

au jean's et ceux qui veulentla tenue officielle.

26 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

Chalons en ChampagnePolyactivités les élus la veulent et ça se traduit en questions délégués du personnel

1)  Quel est le nombre d’hôtesses de caisse qui sont passées à 35h  début avril 2008 ?

2) Quel est le nombre de personnes, sur l’ensemble du magasin, dont le contrat actuel estinférieur à 30h qui seraient susceptibles de demander une réévaluation de leur contrat à30h ?

3) Quel est le nombre de salariés, au service caisses, susceptibles de demander laréévaluation de leur contrat de 30h en 35h ?

4) La demande pour la réévaluation d’un contrat conformément au nouvel accord doit être

formulée par écrit. Pouvez vous vous assurer que l’information a bien été diffusée ?

5) Notre magasin n’ayant pas été désigné dans les premiers pour bénéficier de l’accord sur le passage à35h des temps partiels, nous demandons à la direction de faire le nécessaire pour écourter au maximum le délaide mise en place de cet accord.

6) Un poste bénéficiant d’un contrat à 35h est vacant au rayon 30. Nous demandons qu’il soit proposéen priorité aux salariés intéressés dont le contrat actuel est inférieur ou égal à 30h compte tenu de l’accordNAO 2008.

7) Nous demandons que les deux postes qui vont se libérer avant l’été, l’un au service Textile, l’autre aurayon Boulangerie-Pâtisserie, soient proposés aux hôtesses de caisses afin d’avancer dans l’application del’accord sur la suppression du temps partiel non choisi dans ce service. Nous renouvelons notre demande pourqu’une priorité soit accordée à Mme R.

8) L’accord sur le passage à 35h  des hôtesses de caisses, dont le contrat actuel est de 30h,  est unevéritable avancée. Quels moyens allez vous mettre en place pour réduire le délai d’application de cette mesurepour répondre au plus vite aux salariés qui souhaitent en bénéficier ?

9) Au plan management : où commencent les responsabilités des personnes à la caisse centrale, oùs’arrêtent t-elles ?

10) Pourquoi est-il imposé aux hôtesses de caisse la prise de 5 semaines de congés payés sur le deuxièmesemestre d’une année civile alors que ceci n’est pas conventionnel ?

11) Sur l’aire de vente, des salariés ont un contrat inférieur à 35h et seraient intéressés par uneaugmentation de leur contrat. Afin d’éviter les tensions, nous demandons que la priorité soit donnée auxpersonnes déjà en poste dans les rayons concernés.

Polyactivités et temps partiel

Nom, PrénomAdresse

      A l’attention de M. le Directeur

Monsieur,

Employée en qualité d’assistante, conseillère, animatrice decaisse, je souhaite, dans le cadre de l'accord d'entreprise du 13

mars 2008 article 2: mise en place du temps complet choiside bénéficier de cette nouvelle mesure.

La base hebdomadaire de mon contrat de travail à durée indé-terminée est égale à 30 h, je désires que cette base soit portée à

35h dans le cadre de la polyactivité.

En vous remerciant de l'attention que vous porterez à ma de-mande et dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer,

Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments distin-gués.

Ne pas oublier

Revalorisation des tempspartiels inférieurs à 30 heuresLes salariés en contrat à duréeindéterminée, dont la base horaire heb-domadaire contractuelle est inférieure à30 heures, et qui pratiquent la modula-tion, pourront demander la revalorisa-tion de leur contrat de travail à hauteurde 30 heures, dans la mesure où ilsappliquent le système de modulationdéfini au Titre 31 de la ConventionCollective Carrefour. Cette revalorisa-tion interviendra dans les deux moissuivants la demande.

Pascal Piquet DS

27 • L'Hyper n°272/08 du 5 mai 2008

MérignacAgression et autres pointsLa CFDT alerte la direction sur unénième problème rencontré en soi-rée à la caisse n°1.

La caissière était isolée car la pre-mière caisse ouverte était la n° 13.Une nouvelle agression verbale aété proférée à l'encontre del'hôtesse de caisse. Ce problème nepeut plus durer. Après avoir signaléces problèmes à de nombreusesreprises, la CFDT demande à ladirection de prendre ses responsa-bilités et régler ce grave .

Les caissières ne sont plus ensécurité le soir en caisse n°1, et lafréquence des agressions ne cessede s'accentuer.

La CFDT demande à la direction,de rappeler aux clients de garder leticket de caisse des bouquets defleurs surtout quand le client faitdes achats à la suite dans lemagasin cela évitera des conflits encaisse.

La CFDT demande à la direction,de refaire des feuilles de gencodslisibles pour les caisses.

La CFDT alerte la direction sur lesstocks dans toutes les réserves(hors alimentaire). Il est impossiblede circuler. Dans certainesréserves, il y a 3 profondeurs depalettes sur 3 hauteur de palettesavant d'atteindre les zones de ran-gement.

Cela entraîne un risque inquiétantsur la sécurité des salariés. Cesconditions de travail sontinacceptables.

St HerblainL'article sur les TMS paru dans le dernier hyper nous a valu cecourrier, plein de bon sens.

Nous travaillons sur les caisses type"RASEC" : référencées Carrefour. Il setrouve qu'elle sont pénibles et occasion-nent des douleurs notamment aux bras. Iln'y a aucun moyen technique de lesmodifier. Plusieurs personnes refusentd'y travailler. L'entreprise a t-elle bienétudié cet outil de travail ?

Il faut se poser la question du siège encaisse. Après toutes ces années, les siè-ges avec dossier ne sont-ils pas uneerreur ? Ne faudrait-il pas penser à dessiège style "assis-debout" ?

Sur les caisses, on a rajouté des appareilsqui ne sont pas adapté au poste de travail,ils sont trop haut, le bras pivote trop surle côté et en plus il faut lever les bras et

cela toute la journée et tous les jours. Pourquoi ne pas avoir tout devantsoi à portée de bras ?

Pourquoi, les fournisseurs imposent-ils des charges de plus en pluslourdes (packs de bières, eau, lait, terreau, et j'en passe) ?

Enjeu commercial vont-ils dire ! La santé, le business en a rien à faire,il faut faire du chiffre et tant pis pour la caissière. On fait passertoujours les coûts d'un investissement avant la santé des salariés.

Pour les TMS en caisse, rien n'est fait, on a pas fini de souffrir, on estpas sorti de l'auberge.

Polyactivités et temps partiel

Nevers

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