lettres des etudiants 2

Strasbourg, le 18-10-10

Monsieur Herrmann,

Venant d'intégrer l'ESAD de Strasbourg en 3ème année, je souhaiterai pouvoir profiter pleinement de mes dernières années d'études qui me tiennent à cœur, et qui j'espère me permettront d'approfondir mes connaissances autant théoriques que techniques dans le domaines des arts. Ces connaissances que je compte acquérir, ainsi que le développement des projets que je souhaite élaborer au sein de cette école, passeront obligatoirement par des périodes de fréquentation des ateliers de l'école, et par le contact que je pourrais avoir avec les enseignants de l'établissement ainsi que les techniciens qui gèrent ces ateliers. Il est donc essentiel, pour moi, de pouvoir continuer à avoir un accès libre aux connaissances et aux enseignements de l'école, et c'est la raison pour laquelle je soutiens les techniciens dans leur démarche, car c'est grâce à eux, et par eux, que nous, étudiants, pourront apprendre convenablement et évoluer dans nos recherches et projets respectifs.

En espérant que notre soutien trouvera une écoute, veuillez recevoir mes sincères salutations,

M. Dominiczak

anaïs dunn le 20 octobre 2010 étudiante en 5ème année ART, Arts décoratifs de Strasbourg

M. Robert Herrmann, Je suis rentrée il y a trois ans, à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg pour la multi-disciplinarité de ces ateliers. C'était une aubaine, de pouvoir passer d'un atelier à l'autre pour construire des projets variés, et apprendre avec une facilité efficace. Les techniciens sont les piliers de tout projet. Sans eux, les ateliers ne servent à rien, alors pourquoi accéder à une école remplie de machines et de matériel, sans pouvoir et sans savoir les utiliser ? Nous leur devons énormément, en tant qu'étudiants dans une école d'art. C'est grâce à eux que nos travaux évoluent d'une manière crédible, avec des atouts techniques et qui nous permettent d'envisager, peut-être, une vie professionnelle plus sûre dans le monde de l'art.

anaïs dunn

Faedi PierreÉtudiant en 4e année en option communication [email protected], rue de thann67100, Strasbourg Objet : L'importance de nos techniciens d'atelier. Monsieur l’Adjoint au Maire,Je suis arrivé à l'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg cette année par équivalence.Ayant pris connaissance des problèmes concernant le statut des techniciens de cette école qui est devenue la mienne, je me permet de vous adresser cette lettre. Je voudrai surtout vous faire part de l'immense importance qu'a un technicien au sein d'une école d'art. Un intervenant technique est primordial pour la réalisation et la concrétisationdu projet d'un étudiant. Il est essentiel d'avoir l'appui de quelqu'un ayant de fortes connaissancesen la matière. J'ai passé mon Diplôme National d'Art et Techniques cette année à l'École Supérieure d'Art d'Épinal et je peux donc en connaissance de cause, vous garantirque sans l'appui, les conseils et le savoir faire du technicien de la section volume.Mon projet aurait de loin été caduque. Je suis venu à Strasbourg car la structure de l'ESAD, la grande qualité de ses ateliers et bien entendule savoir-faire de ses techniciens sont une chance pour tout étudiant qui souhaiterait s'y épanouir.C'est ce pourquoi je vous demande de reconsidérer le statut de nos techniciens. En l'attente d'une réponse de votre part, je vous prie d’agréer, Monsieur l’Adjoint au Maire, l’expression de mes sentiments distingués. Pierre Faedi

FILIPPI Baptiste 18 rue de la Fonderie M. robert Herrmann 67000 STRASBOURG Strasbourg le 20 octobre Monsieur, Par la présente lettre je tiens à appuyer le combat des techniciens de l’Ecole supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg et, en s’appuyant sur mon expérience personnelle, à souligner le caractère indispensable qu’ils occupent au sein de cet établissement.

Moi-même étudiant à l’esad, j’ai de nombreuses fois eu recours aux ateliers afin de mener à bien des projets construits et aboutis. Les techniciens sont les seuls intervenants de l’école que l’ont peut solliciter sur des questions pratiques en ce qui concerne la chaine de création. Leur travail a su conférer aux étudiants une réelle autonomie dans les ateliers.

J’ai pu, notamment l’année dernière, profiter de leurs compétences pour façonner des livres dans le cadre de l’option communication. L’aboutissement particulièrement avancé de ces projets au sein de la chaîne graphique aurait été absolument inconcevable sans l’appui des techniciens. Qui plus est, les responsables de l’option communication ont salué, lors de mon bilan semestriel, le caractère achevé de l’objet livre. J’insiste encore une fois sur la remarquable disponibilité que les techniciens ont su m’accorder pour ce travail qui aurait simplement été inconcevable sans leur aide. Les enseignants ont noté une progression remarquable aux cours de ces dernières années dans la réalisation d’objets graphiques de plus en plus achevés, de plus en plus professionnels.

En tant qu’étudiant soucieux du bon fonctionnement de son école et soucieux de son intégration sur le marché du travail, je vous prie de prêter attention aux requêtes que vous formulent les techniciens de l’esad.

FILIPPI Baptiste

Jérémie Fischer 6 rue Munch 67000 Strasbourg

Mercredi 20 octobre 2010 Objet : Soutient des techniciens de lʼESAD dans leur démarche de passage vers le statut dʼassistant dʼenseignement artistique. À lʼattention de Monsieur Robert Hermann, Bonjour, je m'appelle Jérémie Fischer et je commence ma cinquième année aux Arts Décoratifs. Depuis quatre ans je fréquente assidûment les divers ateliers et plates-formes de l'école. Les initiations et les conseils que j'ai pu recevoir des différents techniciens de l'école ont été une aide très précieuse dans l'élaboration, le développement et la finalisation de mes travaux. Je ne peux m'imaginer entamer cette nouvelle année sans cet apport de connaissances unique de par sa grande qualité aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Cordialement, Jérémie Fischer

Léa Fournier M. Robert Herrmann 12 rue Paul Janet Adjoint au Maire 67000 Strasbourg Le 18/10/2010Élève en Année 2

Cher Monsieur,

Je suis actuellement étudiante aux Arts Décoratifs de Strasbourg en deuxième année option Communication. Je vous écris pour encourager le changement de statut des techniciens d'enseignement artistique pour celui d'Assistants d'Enseignement artistique, statut correspondant à leur véritable rôle dans notre école. En effet ils ont une réelle importance dans notre scolarité. Loin de limiter leur enseignement à de simples explications sur le fonctionnement des ateliers, ils sont présents comme de véritables professeurs. Ils sont à notre écoute lorsque nous mettons en place des projets. Ils nous conseillent, nous aiguillent vers des références intéressantes, nous pouvons discuter avec eux aussi bien de la forme que des problématiques que soulèvent nos travaux. J'ai choisi les Arts Décoratifs de Strasbourg pour bénéficier de ces ateliers et de la pédagogie des personnes qui y enseignent ,ils sont l'une des raisons principales pour lesquelles cette école est si singulière, si complète .J'ai eu la chance de bénéficier en première année des initiations que les techniciens nous proposaient :comprendre et apprendre dès l'entrée dans cette école les bases de la reliure de la photographie ou par exemple de la sérigraphie est un véritable encouragement à la création. La relation que nous entretenons avec eux est particulière et très précieuse. Ils ont un rôle essentiel dans le développement de notre pratique artistique au sein de notre école. J'espère ainsi que vous comprendrez l'importance de cette requête et leur permettrez d'accéder au statut qu'ils méritent.

Veuillez agréer,Monsieur, l'expression de mes sincères salutations.

Léa Fournier

A Mr Robert Herrmann, Voici déjà deux ans que je suis étudiante aux Arts décoratifs de Strasbourg. J’ai voulu intégrer cette école pour sa richesse et sa diversité d’enseignement. Cette école a toujours eu une réputation solide au niveau national et même international et elle a su jusque là, répondre hautement à mes attentes. Le passage dans les différents ateliers techniques est incontournable pour la formation que les arts décoratifs proposent et l’enseignement y est de qualité. Je soutiens la demande des techniciens quant à leur changement de statut. Ils m’ont toujours apporté bien plus qu’une simple information technique. En effet leur savoir et leurs compétences sont hautement plus élevés. Lorsque je venais les voir avec un projet, ils développaient immédiatement un suivi aussi bien idéologique que technique. Ils m’apportaient des conseils, des références et me faisaient part de leurs expériences passées. Depuis mon entrée aux arts décoratifs, le suivi des techniciens et leurs conseils m’ont fait autant avancé dans ma pratique que les professeurs de l’école. C’est pourquoi il me semble tout à fait indispensable qu’ils soient reconnus pour leur véritable qualité. Cordialement, Axelle Gay (3ème année Communication)

le 20/092010

À M. Robert Herrmann, Camille Grosperrinadjoint au maire de Strasbourg. 14 avenue des Vosges 67 000 STRASBOURG

Monsieur,

Je vous écris aujourd'hui pour prendre part au flot de témoignages en faveur des Techniciens d'Enseignement Artistique de l'ESAD.

Arrivée en équivalence en année 2 à l'ESAD il y a deux ans, je suis passée d'un enseignement axé sur une pratique personnelle à l'univers bouillonnant de l'ESAD, rythmé par le travail en atelier et l'apprentissage et la pratique de techniques plus nombreuses les unes que les autres. Cette deuxième année, qui pour moi était la première au sein de l'école, m'a permis d'enrichir ma pratique grâce aux ateliers et aux initiations qui y étaient proposés. J'ai soudain pu imaginer des projets en livre, en sérigraphie, en photo et en vidéo, en collaboration et avec l'aide des techniciens qui mettaient en place des initiations nous permettant de nous familiariser avec tous ces médiums, de la manière la plus simple et la plus riche possible.

Il est incroyable de se dire qu'autant de possibilités s'offrent à nous dans un seul et même lieu, et il est plus incroyable encore de se sentir aussi suivi et épaulé par les techniciens qui mettent tout en oeuvre pour nous transmettre efficacement leur savoir et pour nous aider dans nos projet, prêts à se plier en quatre pour pouvoir nous aider à trouver des solutions aux problèmes (techniques ou non), rencontrés en cours de route.

Le rôle des TEA va bien au delà du statut de simple technicien, ils nous transmettent un véritable savoir, tissent des liens forts avec les élèves dont ils s'occupent et s'investissent de manière considérable dans leur évolution artistique et la maturation de leur travail. Aucun diplôme ne serait actuellement possible sans leur aide, et je pense que le niveau de ceux-ci sera amené à cruellement chuter si la situation reste telle qu'elle est aujourd'hui.

Si les générations d'étudiants à venir se retrouvent privés de ce gigantesque apport pédagogique, c'est la richesse et la diversité de leur travail, de leurs diplôme, et de l'école toute entière qui en pâtiront.

Cordialement et espérant une réponse positive de votre part,

Camille Grosperrin.

Mr Robert Herrmann,

Si je vous écris aujourd'hui c'est pour vous raconter une histoire. Une histoire vraie.

Je suis actuellement en deuxième année aux arts décoratifs de Strasbourg (l'ESAD) et aujourd'hui des personnes que l'on appelle vulgairement les techniciens de mon école sont menacés. Aujourd'hui, mais cela fait un petit bout de temps. Je n'étais même pas dans l'école quand ça a commencé. Par contre, quand je suis arrivé dans l'école, ces techniciens, en parallèle avec les professeurs, ont développé un système d'initiation. Ils nous apprenaient la gravure, la sérigraphie, comment relier un livre, comment prendre une bonne photo ou monter une vidéo, entre autres. Mais ils ne faisaient pas que cela. Ils nous conseillaient toujours avec justesse et témoignaient d'une très grande disponibilité. Je dirais même en toute honnêteté qu'ils sont beaucoup plus disponibles que certains professeurs, malgré leurs emplois du temps très chargés. Ce n'est pas seulement une envie mais un besoin. Nous sommes dans une des meilleures écoles d'art de France, non? Alors si on n'a même pas le droit de faire une gravure en toute sécurité, et en sachant ce que l'on fait, où va-t-on? Ces techniciens ne sont pas des techniciens; ce sont des professeurs à part entière, qui ont une réelle ambition d'enseigner et qui sont indispensables au bon fonctionnement de l'ESAD. Ma première année fut fabuleuse aux côtés de ces personnes, chaleureuses et ouvertes.

Mais ces professeurs, donc, comme je vous le disais, sont aujourd'hui un peu embêtés. Leur statut de technicien leur interdit d'être disponible et de nous enseigner comme il l'ont fait l'année dernière et l'année passée. Ce qui voudrait dire que si ils restaient techniciens, on n'aurait qu'un accès à ces ateliers très limité. Plus de gravure, plus de photo, plus de sérigraphie, plus de vidéo, plus d'impression numérique, plus de livre... C'est tout de même un comble, pour une école d'art, vous ne trouvez pas? Imaginez ce que ressentent les nouveaux en première année aujourd'hui... Certains sont rentrés dans cette école pour ses ateliers... Je suis moi même rentré dans cette école pour ses ateliers...

Concrètement ce qu'il faudrait aujourd'hui c'est que vous voyiez tous ce que ces techniciens ont accompli. Toutes les portes qu'ils ont ouvert. Évidemment qu'on ne peut pas s'en rendre compte si on ne l'a pas vécu. Il faut le voir pour le croire. Moi je l'ai vu. Et je peux vous dire qu'ils font un sacré boulot. Et ce toujours dans la bonne humeur, dans l'énergie, et avec ouverture d'esprit. Ces techniciens n'ont pas ce qu'ils méritent. Ils méritent un statut d'assistant en enseignement artistique. S'il vous plaît, écoutez les et aidez les. Seul vous pouvez les aider, et par conséquent nous aider. Après tout, qu'est ce que ça vous coûte? Ils ont tout donné pour en arriver là, et si aujourd'hui ils se manifestent, croyez moi que c'est par obligation. Ils sont très tristes de nous abandonner. Moi je ne les abandonnerai pas. Le temps presse : si ils ne bénéficient pas de ce statut avant décembre, l'ESAD risque fort de s'écrouler. Vous ne voulez pas que ça arrive. Réagissons.

Merci d'avance,Martin Gugger

Hugo HAEFFNERélève en 1ere année a l'ESAD

Cher M. Robert Herrmann

Au cours de cet été, j'ai du me décider entre l'ESAD et l'ENSAD, Strasbourg et Paris. J'ai finalement choisi l'Alsace, le principe d'enseignement en atelier à l'ESAD fut l'un des principaux moteurs de ma décision. Aujourd'hui, j'apprends qu'il m'est impossible de bénéficier de ces ateliers et pour cause: le statut négligé des assistants techniciens. Dans ces conditions, autant tout de suite rentrer à Paris. Merci

Je vous fais donc part de mes attentes quant au déroulement de mes études, ainsi qu'à celles de tous les autres élèves de l'ESAD.Je vous remercie d'avance pour l'intérêt que vous porterez à ma requête.

Dans l'attente d'un heureux dénouement, je vous prie d'accepter, Monsieur, mes salutations les plus distinguées.

Hugo Haeffner

A l’attention de Mr HERMANN

Monsieur

L’école supérieure des arts décoratifs est une école qui propose une diversité d’ateliers. L’essentiel des étudiants souhaite intégrer cette école, car ils désirent avoir une multitude de choix et ces ateliers en sont une influence majeure.

Je suis actuellement en deuxième année, les ateliers sont pour moi une possibilité de découvrir de nouveau médiums et de pouvoir les exploiter dans mon travail. Ces ateliers sont des lieux on nous pouvons expérimenter et réaliser de nombreux travaux. Mais ces réalisations sont possibles grâce aux techniciens. Dans ces ateliers on obtient une aide technique remarquable, mais également un échange sur nos projets. Grâce a des initiations par les techniciens j’ai peut obtenir une autonomie dans les ateliers, et me constituer un bagage supplémentaire. Il est aujourd’hui important de maintenir ces ateliers et de partager ce savoir aux nouveaux.

Sincères Salutations Marie-Douce HARDY

Monsieur Herrmann,

Je me permets de vous écrire cette lettre dans l’espoir de vous sensibiliser au problème actuel des TEA de l’ESAD de Strasbourg.

Nous avons décidé collégialement de rédiger chacun un témoignage de ce que ces personnes ont réussi à faire dans notre enseignement.

Voici donc mon expérience personnelle :

Actuellement étudiante dans la filière objet ( ou art « pôle 2 », c’est selon ), dans la section livre, j’entame ma troisième année au sein de cette école.

Je suis venue ici, comme beaucoup de personnes, en grande partie pour profiter de l’avantage qu’offrent les ateliers de cette structure.

Les techniciens ne sont pas seulement une aide technique ; ils

constituent aussi le côté le plus humain et direct de tous les agents. Sans parler des batteries d’initiations et de cours qu’ils nous ont fourni depuis 3 ans, ils offrent conseils, avis et aide sans compter les heures.

Cela est une phase capitale pour l’élaboration de mes projets, d’autant plus dans la filière où je compte passer mon diplôme.

Etant par ailleurs déléguée de l’option objet, je suis capable de vous dire qu’il en est de même pour la quasi totalité de mes collègues.

C’est parce que ces 10 personnes sont un pignon clef de l’école, que ce

soit pour la pédagogie entre professeurs et élèves ou pour le lien entre les étudiants eux-mêmes, qu’une grève du zèle telle que l’école doit subir en ce moment équivaut à un arrêt quasi-total de la production.

Cette même production, je me permets de vous le rappeler, constitue la vitrine de l’ESADS. Je vous laisse donc le loisir de prendre l’ampleur des conséquences que ce mouvement entraîne pour son rayonnement culturel, national autant qu’international.

Par ailleurs, cette rumeur de révolte qui règne dans l’école en ce

moment vise directement l’EPCC. Il me semble que pour un passage aussi capital, il est indispensable de

l’aborder avec une structure solide et efficace. Or nous nous éloignons visiblement de plus en plus de ce schéma, comme nous nous sommes permis de signaler à la presse.

La question des techniciens n’est qu’un détail dans cette évolution globale, mais ce détail prend une telle ampleur dans l’esprit des gens qu’il est maintenant urgent de le résoudre, afin de pouvoir aborder l’EPCC dans des conditions qui ne provoqueront pas la mort lente et douce d’une structure aussi prolifique que l’ESADS.

A vous à présent de définir vos axes de priorité, et ce avant décembre. En espérant que vous ferez les bons choix.

Cordialement,

Estelle Henriot.

le 18 Octobre 2010 Monsieur Hermann, En arrivant aux Arts Décos, j'avoue n'avoir pas été tant au courant de toutes les possibilités que cette école m'offrait. Sachant seulement dessiner, je me suis retrouvée confrontée à de nombreux métiers. Le volume est apparu entre mes mains ainsi que la série. Et même deux ans après je me sens encore frustrée de ne pas avoir pu tout goûter. Pourtant, je n'ai pas les yeux plus gros que le ventre. Plus j'acquiert d'expériences techniques, plus mon travail s'enrichit, moins mes idées sont utopiques. Petit à petit, mon esprit créé à partir de toutes les connaissances dont il se nourrit. Et ce, grâce à qui? Aux T.E.A qui m'ont accueillie, car l'imaginaire ne naît pas seulement dans la théorie. Merci à eux d'avoir élargi mes horizons. J'en demande encore et encore et le temps ne me paraît déjà pas assez long. Ils sont une chance, il paraît in-envisageable qu'on s'en dispense, ils méritent mieux. Voilà ce que j'en pense. Marion Henry-Ringeval étudiante en 3ème année de Design

le 18 Octobre 2010 Monsieur Hermann, En arrivant aux Arts Décos, j'avoue n'avoir pas été tant au courant de toutes les possibilités que cette école m'offrait. Sachant seulement dessiner, je me suis retrouvée confrontée à de nombreux métiers. Le volume est apparu entre mes mains ainsi que la série. Et même deux ans après je me sens encore frustrée de ne pas avoir pu tout goûter. Pourtant, je n'ai pas les yeux plus gros que le ventre. Plus j'acquiert d'expériences techniques, plus mon travail s'enrichit, moins mes idées sont utopiques. Petit à petit, mon esprit créé à partir de toutes les connaissances dont il se nourrit. Et ce, grâce à qui? Aux T.E.A qui m'ont accueillie, car l'imaginaire ne naît pas seulement dans la théorie. Merci à eux d'avoir élargi mes horizons. J'en demande encore et encore et le temps ne me paraît déjà pas assez long. Ils sont une chance, il paraît in-envisageable qu'on s'en dispense, ils méritent mieux. Voilà ce que j'en pense. Marion Henry-Ringeval étudiante en 3ème année de Design

L'enseignement théorique, dans une dynamique d'art APPLIQUE, n'est utile que s'il est complété par un enseignement pratique. C'est ce qui différencie une fac d histoire de l'art d'une école d'art décoratifs. Les revendications des professeurs de technique sont à ce titre légitime. Merci de faire le nécessaire pour régulariser leur statut, afin que nous puissions reprendre nos formation, et ainsi faire honneur à la réputation de cette école, qui constitue un important générateur culturel à l'échelle de la ville.Cordialement, Simon JACQUIN, élève de 3e année.

Le 20 octobre 2010 Agathe Kervadec 4 rue d’Upsal 67000 Strasbourg

A l’attention de Monsieur Robert Herrmann Mairie de Strasbourg

Monsieur, Je suis actuellement étudiante en 1ère année à l’ESADS. Parmi les concours aux écoles d’art où j’ai été reçue, j’ai fait le choix de l’école de Strasbourg pour la réputation de son enseignement et de ses ateliers techniques. En effet, entrer dans cette école était pour moi l’occasion d’approfondir mon travail avec l’aide des ateliers accessibles dans les cursus dès la première année. Je pensais que j’aurais le loisir d’expérimenter de nouvelles techniques, d’oxygéner mon dossier avec ces savoirs. Je souhaitais avoir un échange avec des professionnels de différents horizons et être guidée techniquement et esthétiquement sur les possibilités de mon projet. Je désirais apprendre à maitriser ces outils de création pour acquérir de l’autonomie et évoluer. Aujourd’hui, je me rends compte que cela ne sera pas possible puisque les Techniciens d’Enseignement Artistique ne sont pas reconnus comme des enseignants. Je ne pourrai pas circuler d’atelier en atelier, apprendre, progresser dans cette voie technique. Je ne voudrais pas avoir le sentiment que le chemin parcouru jusqu’aux Arts Décoratifs de Strasbourg m’amène dans une impasse. C’est pourquoi je vous demande de reconsidérer le statut des Techniciens d’Enseignement Artistique comme Assistants d’Enseignement afin de préserver ce qui fait la richesse et le dynamisme de cette école. Merci de votre attention. Cordialement.

Bonjour Monsieur Robert Herrmann, Parce qu'ils représentent à eux seuls toute la richesse, la diversité et l'intérêt des Arts Décos, je soutiens profondément le passage au statut dʼAssistant dʼEnseignement Artistique des actuels Techniciens dʼEnseignement Artistique. Merci de votre attention, Avril

À l'attention de M. robert Herrmann, adjoint au maire.

Monsieur, Par cette lettre, je tiens à apporter mon soutien au mouvement de protestation initié par le personnel technique de l'ESAD pour la reconnaissance de leur statut d'assistant d'enseignement artistique.L'étudiant en école d'Art ne peut se contenter d'acquérir un simple savoir théorique. Il lui faut également disposer d'un ensemble de techniques et savoir-faire indispensables à quiconque désire embrasser la profession d'artiste, designer, graphiste ou illustrateur. Ces savoir-faire nous sont dispensés chaque jour par une équipe de techniciens aussi passionnés que disponibles. La précarité de leur statut est profondément injuste en regard de la richesse de leurs enseignements et de leur investissement. Ce sont des gens précieux, de véritables enseignants.J'espère que cette lettre, ainsi que toutes les autres saura vous convaincre de l'importance de ce personnel technique au sein de l'école, et de l'urgence qu'il y a à leur accorder un statut à la hauteur de leur valeur. Cordialement--Julien Laureau

A l'attention de M. Herrmann,

Le but de cette lettre est de manifester mon soutien aux revendications des actuels techniciens d'enseignement artistique de l'école des Arts décoratifs de Strasbourg. Ceux-ci ont mis en place au cours des deux dernières années où j'ai été présente en tant qu'étudiante à l'école, un véritable système de plateforme d'enseignement technique, efficace et très profitable aux élèves, et constituant un des principaux atouts de l'enseignement dans cette école. En effet, la richesse essentielle de l'Esad est d'offrir un accès à des ateliers artistiques bien spécifiques et difficiles à maîtriser tels que la sérigraphie, la gravure, la vidéo, la photographie. Ces techniciens réalisent un travail bien au delà de leur actuel statut professionnel officiel en nous enseignant à les utiliser. Ils méritent amplement d'accéder au statut d'assistant d'enseignement artistique, qui correspond à leur travail effectif au sein des ateliers. Le bon fonctionnement de l'école ne saurait se passer de leur implication et de leur enseignement de qualité. Leur accorder le statut de AEA en est une condition indispensable.

En vous remerciant de votre attention,

Amélie Lavalétudiante en troisième année à l'Esad, option communication.

Lettre à l’intention de M. Robert Herrmann, adjoint au maire de Strasbourg, concernant la valorisation du statut des Techniciens

d’Enseignement Artistique de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg

Strasbourg, lundi 19 octobre 2010

Monsieur,

Récemment admis à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, je me permets de vous faire part de mon vif soutien aux revendications des Techniciens d’Enseignement Artistique de cette école.

En effet, vous n’êtes peut- être pas sans savoir ce que représente, pour un étudiant se destinant à une carrière artistique, une admission dans une école de la renommée et de l’importance de l’ESADS. Si être admis à l’ESADS est tant recherché –et ce à l’échelle nationale-, c’est d’abord pour la spécificité et la qualité de ses enseignements, autant que pour l’originalité de sa pédagogie. C’est aussi, et peut- être surtout, pour la qualité et la quantité hors normes des équipements qu’elle fournit, sous la forme des ateliers mis à la disposition des élèves. Sérigraphie, Prépresse, Photographie, Numérique, Vidéo, Livre, Bois, Métal, Léger : la diversité de ces ateliers est aussi exceptionnelle que l’importance de leur outillage.

Mais que seraient ces ateliers sans les techniciens qui les mettent en œuvre ? Les nombreux étudiants des années précédentes, tout comme les anciens élèves de l’école, sont unanimes quant au rôle joué par les Techniciens d’Enseignement Artistiques dans leur propre parcours au sein de l’école. Compétents, affables, impliqués, ces techniciens ont été pour bon nombre de ceux qui nous ont précédés bien plus que de simples assistants, des spécialistes capables de dispenser de véritables formations à l’utilisation des outillages et à la pratique des différentes techniques. Ces formations ont été ressenties comme aussi importantes, par les bases fondamentales qu’elles contribuent à fournir, que les cours délivrés par les enseignants.

Pourtant, compte tenu du statut auquel sont relégués ces techniciens, de telles formations n’ont pu se faire à l’échelle de classes entières que sous la forme d’initiations informelles pour ne pas dire bénévoles, et étant donnée la masse d’informations nécessaire au bon emploi des ateliers, il est par ailleurs impossible de former chaque étudiant individuellement. Il apparait alors que le cadre dans lequel ces personnes peuvent exercer et faire partager leur savoir faire est bien étroit par rapport à ce que leur statut leur permet, et la reconnaissance de leurs effort et de leur bonne volonté est bien faible (autant en terme de statut que de rémunération) par rapport à la qualité des prestations fournies dans la réalité.

Les revendications des Techniciens d’Enseignement Artistique, visant essentiellement à acquérir le statut d’Assistants d’Enseignement Artistique me semblent donc plus que légitimes. D’autre part, la rapidité avec laquelle ce problème sera traité et résolu comme il se doit conditionnera, pour les étudiants de première année dont je fais partie, l’accès ou non aux ateliers et à la formation dont ont pu bénéficier les étudiants des années précédentes. Loin de blâmer les techniciens pour le désordre que peut provoquer leur mouvement dans le bon déroulement de mes études, j’en tiens au contraire pour entièrement responsables les autorités à qui la gestion de ces personnels est dévolue, pour le mépris bien inconcevable qu’elles semblent afficher de longue date à leur encontre.

C’est pourquoi,

Etant données les attentes que j’ai vis-à-vis de cette école et les raisons qui m’ont poussées à en présenter les concours d’entrée avec persévérance et détermination,

Etant donné l’honneur que je considère avoir d’y être admis à présent,

Etant donnée la renommée de qualité des prestations des Techniciens d’Enseignement Artistique,

Etant donné, enfin, le sentiment d’injustice que je ne manquerai pas d’éprouver si je devais être privé d’une partie de ces prestations alors que d’autres y ont eu droit,

Je m’associe de mon plein gré aux Techniciens d’Enseignement Artistique afin de soutenir leurs revendications, et vous prie, monsieur l’adjoint au maire de Strasbourg, de considérer avec la plus grande attention ce problème qui concerne de près ou de loin tous les membres et acteurs de l’ESADS. Il en va, je pense, de la renommée de cette école.

Comptant sur votre bienveillance, je vous prie d’agréer, monsieur, l’expression de ma considération la meilleure.

Nicolas Leday,

Etudiant en première année à l’ESADS

Monsieur le maire de strasbourg,

Je suis actuellement etudiant en première année d'art decoratif à strasbourg. Vivant en banlieue parisienne j'ai voulu integrer l'ENSADS car elle était l'ecole qui permettait à l'etudiant en art, d'avoir la possibilité de s'epanouir dans un grand nombres d'ateliers spécialisé qui ont fait la renomée de l'ecole. Aujourd'hui j'apprends que ces enseignements ne nous seront pas prodiguer, et je pense que cela va non seulement pénaliser les elèves commençant un cursus à strasbourg, mais aussi la qualité et le prestige que l'ENSADS à pu accumuler aux cours des années. J'aimerais que le statut des TEA soit réetudier afin d'avoir toutes les chances de notre côté et d'assurer un bel avenir à nous etudiants en art.

Cordialement, Adrien Lerasle

Clara Markman 6 rue de Rome, app 209 67 000 Strasbourg Strasbourg le 17 octobre 2010 À lʼattention de Monsieur Robert Herrmann Bonjour, je m'appelle Clara Markman et je suis en quatrième année à l'ESAD en section communication graphique/Illustration, cette lettre a pour objet le soutien des techniciens de notre école. Je tiens à vous faire part de mon expérience positive concernant leur travail, et je souhaite les soutenir dans leur démarche de passage vers le statut d'assistant d'enseignement artistique. Chacun des techniciens avec lequel j'ai été en contact ne s'est pas juste contenté de l'aspect technique, mais chacun m'a aidé dans mes projets. Bernard et Olivier m'ont chacun fait part de leur expérience dans mes projets en sérigraphie, et c'est grâce à eux que je maîtrise maintenant le médium compliqué de la sérigraphie, domaine, ou aucun professeur n'aurait pas m'aider. Pierre et Michel aussi m'ont été d'un grand secours et ont toujours fait part d'une grande patiente pour m'expliquer tout ce qui concerne l'impression numérique, ils m'ont appris des "trucs" sur les logiciels Adobe, dont je me sers beaucoup aujourd'hui. J'ai aussi été épaulé par Camille quand j'en ai eu besoin en photographie. Je dois particulièrement remercier Ju qui a toujours pris le temps de m'aider dans mes projets de livres avec beaucoup de méticulosité ut un grand professionnalisme. Les techniciens de cette école ont développé un rapport très particulier avec les élèves, ils sont souvent plus proches de nous que certains professeurs et je n'hésiterai pas à dire qu'ils font un travail plus important que nombre de professeurs, et qu'ils méritent à mon opinion une évolution rapide de leur statut. J'espère que ces lignes permettront d'aider à évaluer positivement le travail des techniciens En vous remerciant de votre attention, cordialement Clara Markman

Monsieur Herrmann,

Je suis élève en troisième année aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Ma formation m'a permis d'entrer en équivalence dans cette école.J'ai choisi d'entrer aux arts décoratifs de Strasbourg pour bénéficier à la fois d'un enseignement théorique et pratique de qualité, et accéder à des ateliers techniques formateurs.L'école des Arts Décoratifs de Strasbourg est réputée pour son enseignement, venant des professeurs et des techniciens, ceux-là même qui enseignent aux élèves des méthodes précieuses nous permettant de mener à terme un projet, d'explorer de nouvelles techniques et d'élargir ainsi nos champs d'action et nos réflexions.Sans eux, notre travail ne serait que théorique et fragile.Je suis frustrée d'imaginer que ce savoir-faire pourrait ne pas être transmis de la meilleure manière.Les techniciens doivent être reconnus par un véritable statut.

Camille martin

lettres des etudiants 2

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