les normes de télévision

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LES NORMES DE TI~Ls (Fin) par Yvon DELBORD * D. LE POINT DE VUE FRAN~.klS. Malgr6 le grand effort d'objectivit6 qui a 6t6 fair pour pr6senter les trois chapitres pr6c6dents, il a 6t6 impossible de ne pas prendre en consid6ration le point de rue francais. Beauconpdes arguments en faveur du syst~me h 819 lignes h bande large ont 6t6 indirectement exprim6s et cela nous permettra d'aller assez rite pour exposer ce dernier point de vue. Nous avons d6j~ signal6 l'essai simultan6 en France de divers syst~mes, et toute l'importance de pareils essais comparatifs ; la figure 23 montre la plupart des signaux essay6s en France avant le choix des normes de 1969. Un grand nombre de soci6t6s -- des grandes et des petites ~ont pris part h ces essais Les exp6riences militaires ont apport6 leur contribution h la d6cision finale et, titre d'exemple, nous citerons l'6quipement de la Marine de Guerre (signaux du type 7 : Fig 27) qui 100~ ! 5ynchront~,,lt on vettica ~ C .... gni. de, ComPt130 'igne. .... ~ ~X~ ~X j ~____~ 1934 o~ 3 C F T. H 1~7, ~lgnau= de type bf,tanmque 1936 04 = t ".ooT. 4 !~adso Industrse O~,' d55 lignet ~937 .5 9 Fetnsc:h P4rts 9 r ~ ~'. 441 h~Ine$ t943 o',. . F--U- 400 llgne~ Ig4b O~0 ', 5ynchton,sahon ,mage ~M ........ d.l.M ........ d e I ' A . I~O~; . ,.~, n _ _ _ _ ____._ CFTH i~X 400 llgnes 0~r 1938 193q F~G. 27.- Divers types de signaux essay6s en France. comportait la modulation positive pour les signaux de ligne, la modulation n6gative pour les signaux d'image et les signaux de contrSle automatique de gain du type am6ricain. La puissance de crgte de l'~metteur 6tait de 10 watts, la port~e limite 6tait de l'ordre de 100 km et la fr6quence porteuse * Ing6nieur en Chef de la Division T~ldvision du C. N. E. T. -- 50 d'environ 50 Mc/s. Un r6sultat important --du point de vue du choix des normes--fut que la synchronisation verticale 6tait --aux plus grandes distances atteintes --moins stable que la synchro- nisation horizontale. Cette exp6rience justifiait le choix des signaux destin6s h la radiodiffusion. D'autres exp6riences montr~rent le peu d'int6rgt de la modulation de fr6quence pour ies signaux de synchronisation, confirmant ainsi le ehoix d6jh fait L'utilisation forc6e des signaux allemands d6montra l'inutilit6 des signaux larges r6p6t6s et celle du signal d'6galisation On peut dire que la forme des signaux adopt6s en 1949 repr6sente l'aboutissement de plus de quinze ans d'exp6riences ininterrompues La sp6cification complete de ces signaux est repr6sent6e sur la figure 28 La seule inconnue est relative h l'exploitation ou, plus exactement, aux conditions de propagation des ondes de l'ordre de 200 Mc/s. De nombreuses exp6- riences ont 6t6 faites mais ne peuvent donner les r6sultats statistiques d'une exploitation normale C'est pourquoi les pays sans t616vision ont int6ret attendre quelques mois avant de normaliser un syst~me quelconque. Dans les lignes qui vont suivre nous examinerons successivement : a) les raisons du ehoix fran~ais, b) les critiques formul6es en France et h l'6tranger, c) les conclusions que ron peut tirer de cet expos6. a) Raison du choix fran~ais. L'exploitation continue pendant douze ans d'un syst~me h nombre de lignes r6duit (44i- 450- 455 lignes) ayant montr6 l'insufllsance de d6finition de telles images, il fallait choisir un nombre de lignes plus grand. Une 6tape possible 6tait 525 --567 ou 625 lignes. Dans l'int6rgt d'une normalisation mon- diale ou r6gionale cette possibilit6 fur examin6e, mais les exp6riences prouv~rent : 1~ que le gain de qualit6 n'6tait pas aussi grand qu'on raurait sou- hait6, 2~ que des images h 600 lignes environ ne correspondaient pas h une solution d6finitive de la t616vision. En particulier la trame 6tait encor~ visible; les calculs et rexp6rience prouvaient que pour faire disparattre cette trame, le hombre de lignes visibles devait d6passer 650 ou 700 La figure 29 permet aux lecteurs de faire cette exp6- rienee : chaque carr6 repr6sente un morceau de la trame telle qu'elle apparattrait sur un 6cran de t616vision Le tableau F montre que les hombres de lignes possibles entre 500 et i 200 sont au nombre de 27 seulement et, si l'on ajoute la condition suppl6mea-

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LES NORMES DE TI~Ls (Fin)

par Yvon DELBORD *

D . L E POINT DE VUE FRAN~.klS.

Malgr6 le grand effort d'objectivit6 qui a 6t6 fair pour pr6senter les trois chapitres pr6c6dents, il a 6t6 impossible de ne pas prendre en consid6ration le point de rue francais. Beauconpdes arguments en faveur du syst~me h 819 lignes h bande large ont 6t6 indirectement exprim6s et cela nous permettra d'aller assez r i te pour exposer ce dernier point de vue.

Nous avons d6j~ signal6 l'essai simultan6 en France de divers syst~mes, et toute l'importance de pareils essais comparatifs ; la figure 23 montre la plupart des signaux essay6s en France avant le choix des normes de 1969. Un grand nombre de soci6t6s - - des grandes et des petites ~ o n t pris part h ces essais Les exp6riences militaires ont apport6 leur contribution h la d6cision finale et,

titre d'exemple, nous citerons l'6quipement de la Marine de Guerre (signaux du type 7 : F ig 27) qui

100~ ! 5ynchront~,,lt on v e t t i c a ~

C . . . . gni. de, C o m P t 1 3 0 'igne. . . . . ~ ~X~ ~X j ~ _ _ _ _ ~ 1934 o~

3 C F T. H 1~7,

~lgnau= de type bf,tanmque 1936 04 =

t ".ooT. 4 !~adso Industrse O~,'

d55 lignet ~937

.5 �9 Fetnsc:h P4rts �9 r ~ ~ ' . 441 h~Ine$

t943 o',. . F - - U -

400 llgne~ Ig4b O~0

', 5ynchton,sahon ,mage ~M . . . . . . . . d . l . M . . . . . . . . d e I ' A . I~O~; . ,.~, n _ _ _ _ _ _ _ _ . _

CFTH i~X 400 llgnes 0~r 1938 193q

F~G. 2 7 . - D ive r s t y p e s de s i g n a u x essay6s en F rance .

comportait la modulation positive pour les signaux de ligne, la modulation n6gative pour les signaux d'image et les signaux de contrSle automatique de gain du type am6ricain. La puissance de crgte de l'~metteur 6tait de 10 watts, la port~e limite 6tait de l'ordre de 100 km et la fr6quence porteuse

* I n g 6 n i e u r en Chef de la D iv i s ion T~ldvision d u C. N. E. T.

- - 50

d'environ 50 Mc/s. Un r6sultat important - - d u point de vue du choix des n o r m e s - - f u t que la synchronisation verticale 6tait - - a u x plus grandes distances atteintes - -mo ins stable que la synchro- nisation horizontale. Cette exp6rience justifiait le choix des signaux destin6s h la radiodiffusion.

D'autres exp6riences montr~rent le peu d'int6rgt de la modulation de fr6quence pour ies signaux de synchronisation, confirmant ainsi le ehoix d6jh fa i t L'utilisation forc6e des signaux allemands d6montra l'inutilit6 des signaux larges r6p6t6s et celle du signal d'6galisation

On peut dire que la forme des signaux adopt6s en 1949 repr6sente l'aboutissement de plus de quinze ans d'exp6riences ininterrompues La sp6cification complete de ces signaux est repr6sent6e sur la figure 28

La seule inconnue est relative h l'exploitation ou, plus exactement, aux conditions de propagation des ondes de l'ordre de 200 Mc/s. De nombreuses exp6- riences ont 6t6 faites mais ne peuvent donner les r6sultats statistiques d'une exploitation normale C'est pourquoi les pays sans t616vision ont int6ret

attendre quelques mois avant de normaliser un syst~me quelconque.

Dans les lignes qui vont suivre nous examinerons successivement : a) les raisons du ehoix fran~ais, b) les critiques formul6es en France et h l'6tranger, c) les conclusions que ron peut tirer de cet expos6.

a) Raison du choix fran~ais.

L'exploitation continue pendant douze ans d'un syst~me h nombre de lignes r6duit ( 4 4 i - 4 5 0 - 455 lignes) ayant montr6 l'insufllsance de d6finition de telles images, il fallait choisir un nombre de lignes plus grand. Une 6tape possible 6tait 525 - -567 ou 625 lignes. Dans l'int6rgt d'une normalisation mon- diale ou r6gionale cette possibilit6 fur examin6e, mais les exp6riences prouv~rent : 1 ~ que le gain de qualit6 n'6tait pas aussi grand qu'on raurait sou- hait6, 2 ~ que des images h 600 lignes environ ne correspondaient pas h une solution d6finitive de la t616vision. En particulier la trame 6tait encor~ visible; les calculs et rexp6rience prouvaient que pour faire disparattre cette trame, le hombre de lignes visibles devait d6passer 650 ou 700 La figure 29 permet aux lecteurs de faire cette exp6- rienee : chaque carr6 repr6sente un morceau de la trame telle qu'elle apparattrait sur un 6cran de t616vision

Le tableau F montre que les hombres de lignes possibles entre 500 et i 200 sont au nombre de 27 seulement et, si l'on ajoute la condition suppl6mea-

t. 5, n ~ 2, 1950] LES NORMES DE TI~LI~VISION 2/7

~Ptt=te ling

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F l a . 28. - - N o r m e s ' f r a n q a i s e s de 1949.

T A B L E A U F

taire de ne pas 61iminer les diviseurs ~ coincidence, solution utilis6e par certains constructeurs, il ne reste plus que les valeurs suivantes : 585, 693, 715,

ez~ L,g.. . 8~e c,g~.

ii, a' (I

FIG. 2 9 . - - D i s p a r i t i o n de la t r a m c .

D i s t a n c e d ' o b s e r v a t i o n ~ a X 200.

819, 945, ~ 00i et I t55. Pour les trois premi6res la trame serait encore visible sans l'emploi de dispo- sitifs sp6ciaux d6j'~ signal6s. Pour 945 lignes le

nombre de canaux serait compris entre 3 et fi selon les rapports J e t ~ admis.

C'est d'ailleurs dans un esprit d'objectivit6 tota!e que nous avons introduit la valeur la plus faible de J ; nous ne croyons pas qu'une aussi basse d6finition horizontale r6siste h des exp6riences s6rieusement conduites. Enfin, les nombres de lignes plus grands conduiraient, dans l'6tat actuel de la technique, des nombres de canaux inadmissibles pour la plupart des pays.

Au cours de multiples exp6riences faites sur des 6crans de routes dimensions, il apparut que 8t9 lignes pouvaient gtre consid6r6es comme une solution d6fi- nitive, capable de satisfaire les plus exigeants. Pour

51

3/7

l 'obtention d'une image net tement meilleure (qua- lit6 du cin6ma h 35 mm) il efit fallu atteindre I 500 ou I 600 ]ignes et, pour des raisons faciles comprendre, cette solution fut 6cart6e et laiss6e aux techniciens du cin6ma.

Les figures 30 et 3t repr6sentent deux clich6s, l 'un de cin6ma 35 mm (actualit6s) l 'autre une image de t616vision h 819 lignes.

D'autres exp6riences montr~rent le blen-fond6 de

FIG. 30. - - Image de cin6ma 35 mm.

ce choix ; il fut prouv6 qu'une excellente t616vision en relief 6tait possible avec 819 lignes. Quelques exp6riences encore tenues secrbtes par les construc-

Y. DELBORD [ANNALES DES I']~L~,COMMUNICATIONS

un syst6me d6finitif pour ]a t616vision radiodiffus6e. Ayant fix6 le hombre de lignes, il fallait choisir

la largeur du canal, donc la plus grande vid6ofr6- quence h transmettre. D'autres exp6riences prou- v6rent qu'il fallait adopter une d6finition horizontale un peu plus grande que la d6finition verticale. Ce n'6tait pas une innovation et l '6metteur de l'Alexan- dra Palace avalt, d~s 1937, une d6finition horizon- tale sup6rieure de 20 pour cent ~ la d6finition ver- ticale. Des arguments psychologiques furent donn6s pour expliquer cette anomalie : le pouvoir s6para- teur des yeux pris individuellement ou conjointe- ment est identique dans tous les sens mais le spec- ta teur (( d6sire 7) une d6finition horizontale plus grande.

Des documents fort anciens font 6tat de ce besoin * et sont mgme cit6s dans l'excellent ouvrage de FINCK **. Ainsi fut d6termin6e la vid6ofr6quence de 10,4 Mc/s, ]a largeur du (( canal )~ 14 Mc/s et la fr6quence du premier ~metteur h construire 200 Mc/s environ.

On volt donc que seules des consid6rations techniques ou scientifiques conduisirent aux normes franqaises ; e]]es ne correspondent d'ailleurs h aucune sp6cification particulibre d 'un constructeur fran~ais d6termin6 et s'en 6cartent parfois consid6rablement.

La technique de la t616vision h 819 lignes n'est pas le monopole d 'un seul pays ou d 'un seul cons- tructeur, pas plus que la t616vision h I 029 ou 625 lignes. Toutes les Soci6t6s fran~aises : Compagnie des Compteurs, Radlo-Industric, Sadir-Carpentier, Thomson-Houston ont r6solu, dans leurs labora- toires depuis des ann6es, les probl~mes de la t616vi- sion h haute d6finition aussi bien pour l'6mission que la r6ception. Les constructeurs sp6cialis6s dans la r6ception ont des 6quipemeats de r6glage pour la haute d6finition et divers types de r6cepteurs 819 lignes sont d6jh complbtement 6tudi6s. Les cons- tructeurs 6trangers, m~me sans l'assistance techni- que des constructeurs frangais, s 'adapteraient faci- lement h ces problbmes qui n 'ont absolument rien d'herm6tique, et ne consistent qu'en l 'extension d'une technique aujourd'hui bien connue.

Fro. 3 1 . - Image de t616vision 819 lignes.

teurs semblent prouver que la t616vision en couleurs est 6galement possible avec le mgme nombre de lignes

Un seul 6metteur pourra donc transmettre soit des images noir et blanc de la qualit6 du meilleur cin6ma d 'amateur, soit des images st6r6oscopiques pour certains programmes 6ducatifs, soit encore des images en couleur. Les r6cepteurs les plus chers recevront facilement les images correspondantes, les r6cepteurs populaires pourront dans tous les cas recevoir une image en noir et blanc.

Un syst~me h 8t9 lignes pourrait donc gtre appel6

b) Cr i t iques de c e s n o r m e s .

Nous avons eu l'oecasion de r6pondre h la plupart des objections * ** ; nous ne voulons pas r6p6ter ce qui a 6t6 dit et nous r6sumerons trbs rapidement cette discussion en passant des critiques fantaisistes aux v6ritables arguments techniques - - n o u s laissons au lecteur le soin de tracer la fronti~re - - c'est-h-dire dans l 'ordre suivant :

t ~ Si la France adopte 14 Mc/s pour le noir et blanc il lui faudra 14 X 3 ---= 42 Mc/s pour la couleur.

* WERTHEIM, Ze/t. Psychol., 7, t77 (1894). ** FINCK (D. G.) Television Standards and Practice, U. S. A.

(1943), Mc. Graw-Hill Book Co, 405 p. (page L.9). *'* D~LBORD (Y. L.) Les raisons dt~ choix de 819 lignes.

R~ponses h quelques critiques, Onde dlectrique, Fr, (mai t 9~9), 29, n ~ 266, p. 185.

52 - -

t. 5, no 2, 1950] LES NORMES

2 o La propagation pour les images h 819 lignes sera mauvaise.

3 ~ La transmission des images anim6es sera moins bonne h 819 lignes qu'avec un nombre de lignes plus r6duit.

4 o 625 lignes correspondant au meilleur cin6ma vu des meilleurs places, 819 lignes correspondent h une qualit6 trop 61ev6e pour la r6ception domestique.

5 ~ t 029 lignes constituent le minimum admissible pour une t616vision d6finitive.

60 Les tubes analyseurs ne permettent pas d'at- teindre la finesse correspondant h 8i9 lignes, ni h l'6mission ni h la r6ception.

7 ~ Le diviseur i3 est peu stable et sera une cause de pannes.

8 ~ La d6finition horizontale est trop grande. 90 50 analyses verticales donnent un seintillement

d6sagr6able. 10 ~ Le ((bruit de fond ))sera trop grand h8191ignes. i i ~ Le prix des r@epteurs pour 819 lignes est

beaucoup plus 61ev6 que pour 625 lignes. 12 ~ Le nombre des canaux est trop r6duit et ne

permet pas d'assurer un service international saris- faisant.

t ~ 42 Mc/s pour la couleur. Les industriels fran~ais n'ont jamais indiqu6 plus

de 16 Mc/s pour assurer une bonne t616vision en couleur. Ce chiffre est tr~s voisin des chiffres propo- s6s aux I~tats-Unis.

2 ~ Mauvaise propagation du 819 lignes. Les arguments donn6s son t de trois ordres:

I) la port6e sur 200 Mc/s est plus faible que sur 50 Mc/s ; II) ces ondes peuvent d6passer les limites optiques et atteindre en certain cas des distances eonsid6rables en provoquant de s6rieux brouillages ; III) les parasites sur 200 Mc/s sont plus importants que sur 50 Mc/s.

Ces arguments feignent d'ignorer que les 6missions h 625 lignes utiliseront aussi les ondes de l'ordre de 200 Mc/s et que, dans ces conditions, les r6sultats seront 6quiva]ents. I6pondant au deuxib~me argu- ment, avec un peu d'humour, nous pourrions dire qu'avec 625 lignes le nombre des stations serait plus grand et que par cons6quent les risques de brouillage seraient accrus dans la mSme proportion. Parlant plus s6rieusement, nous dirons qu'il est fort possible que la propagation sur 200 Mc/s soit moins bonne que sur des fr6quences plus basses, que les zones d'ombre soient plus 6tendue* - - cela ind6pen- damment du hombre de lignes ehoisi - -ma i s que certains techniciens croient poss6der des moyens de compenser et au delh la mauvaise propagation grace, par exemple, h des syst6mes d'a6riens plus directifs. D'autre part, les mesures d e parasites effectu6es sur ces ondes sont contradictoires.

D'une fa~on g6n6rale, nous eroyons que seule l'exploitation r6elle donnera des r6sultats statisti- ques correspondant h la r6alit6. Ces r6sultats ne seront malheureusement vrais que pour les localit6s off les exp6riences auront 6t6 faites, mais ils per- mettront d'ajouter des documents europ6ens aux

DE a'~L~VISlO.~ 4/7

tr~s nombreux renseignements am6ricains existant

3 ~ Transmission des images anlmdes. Pour qu'un objet anita6 d'un mouvement rapide

donne l'impression de la r6alit6 au cin6ma ou h la t616vision il est n6cessaire qu'il apparaisse (( flou )) dans le sens du ddplacement. C'est pourquoi les nou- velles cam6ras de cin6ma qui ont des dur6es d'obtu- ration r6duites sont plus satisfaisantes h ce point de rue. C'est pourquoj aussi la t616vision reproduit fid~lement les mouvements rapides avec eertains types de tubes analyseurs (tubes h accumulation). Ces r6sultats sont acquis quel que soit le nombre de lignes, et les techniciens du cin6ma n'ont encore jamais pens6 qu'il suffirait de diminuer la finesse de leurs images pour avoir une reproduction fid~ls des mouvements.

4 ~ 625 lignes ~ cindma. L'enregistrement des images de t616vision sur

film prouve indubitablement que l'image ~ 819 lignes projet6e sur grand 6cran 6quivaut seulement au cin6ma d'amateur, surtout aux meilleures places de la salle de spectacle.

625 lignes, si la d6finition horizontale est 6gale aux 3/4 de la d6finition verticale, donnent une image h peine sup6rieure au cin6ma 8 ram.

Aux l~tats-Unis, il avait 6t6 dit que 525 lignes correspondaient h 80 % du cin6ma normal; ee renseignement 6tait assez pr6cis, mais il 6tait fina- lement aussi faux que celui qui concerne le 625 lignes (Volt Tableau E).

50 I 029 tignes = min imum admissible. On salt qu'en France une personnalit6 universelle-

ment connue recommandait un nombre de lignes plus grand (i 029); ce chiffre permettait 6videm- ment des images meilleures, mais leur qualit6 6tait encore loin de celle du cin6ma professionnel, surtout si le canal haute fr6quence devait ~tre h peine 61argi par rapport h celui adopt6 pour 819 lignes. Si l'on avait voulu accroitre proportionnellement la ]argeur

(1 029 7 de ce canal on serait arriv6 h 14 • \--~-~ ) ----- 22Mc/s;

le nombre de canaux aurait 6t6 consid@hblement r6duit et la position fran~aise tr~s difficile h d6fendre h l'6tranger, off le nombre des canaux a quelquefois une importance tr~s grande.

Cette critique indirecte prouve que l'Adminis- tration n'a pas choisi le maximum du nombre de lignes que permettait la technique actuelle. Cela prouve aussi que le nombre de canaux disponibles a 6t6 s6rieusement consid6r6 et qu'un d6sir de rappro- chement avec les normes interm6diaires existalt r6ellement.

I1 n 'y a 6videmment aucune limite brutale qui permette de dire (( 8~[9 lignes suffisent, I 029 c'est trop )). Les ing6nieurs charg6s de d6fendre le point de rue francais h l'6tranger se r6jouissent de n'avoir h donner des arguments (( que pour 819 lignes )), en reconnaissant toutefois que l'argument de (( quatre chiffres au lieu de trois )) pouvait faire illu-

53

5/7 sion aupr~s de personnes ~trang~res h la technique et n 'ayant jamais vu une image de t616vision.

6 ~ Tubes analyseurs existant, insu/fisants pour 819 lignes.

Les 6quipements franqais h 8t9 lignes ou h nom- bres de lignes voisins utilisent des tubes cathodiques r6cepteurs (( quelconques )). La fabrication fran~aise courante donne des r6sultats tr~s satisfaisants, comme d'ailleurs les tubes import6s de Hollande, de Grande-Bretagne ou des ~tats-Unis. Donc il ne semble pas que t'on puisse d~re que la r6ception ~ 819 lignes soit difficile.

En ce qui concerne l'6mission, nous croyions sinc~rement, jusqu'i~ ces derni~res semaines, que la plupart des tubes analyseurs' en service dans le monde convenaient pour 819 lignes. Les mesures faites sur des iconoscopes ou des supericonoscopes semblaient le prouver. Peut-gtre Ia g6n6ralisation fut-elle trop h~tive, et il est possible que certains laboratoires non franqais 6prouvent des difficult6s h atteindre la finesse n6cessaire.

Nous sommes certain toutefois que les difficult6s techniques - - si elles existent - - seront surmont6es et que cet argument ne saurait ~tre retenu contre la haute d6finition.

Y. DELBORD [ANNALES DES T]~L]~COMMUNICATIONS

modifie pas les valeurs cit6es, et que le eahier des charges de l'Administration francaise ne demandait que ~_ I0 % comme tol6rance limite des variations de tension et de fr6quence.

Pour la deuxi~me s6rie de mesures, il 6tait possible de proc6der de deux fa~ons diff6rentes : Comme la fr6quence d'analyse verticale est 6gale h la fr6quence du secteur on pouvait rendre le g6n6rateur ind6pen- dant du secteur et le lier ~un oscillateur local h basse fr6quence ; on pouvait aussi agir directement sur le g6n6rateur d'impulsions principales. Les deux m6thodes ont 6t6 employ6es et elles conduisent 6vi- demment aux mgmes r6sultats.

On remarquera enfin que la Compagnie des Compteurs ne figure pas dans le tableau G: c'est parce que le g6n6rateur m6canique employ6 par cette soci6t6 n'utilise pas des diviseurs successifs. On peut dire que dans les appareils de cette Compa- gnie la division ou plutSt la multiplication de fr6- quence est faite en une fois. Lc g6n6rateur m6canique constitue une sorte de convertisseur de fr6quence et, tant que le moteur synchrome d'entralnement reste (( accroch6 )), le fonctionnement est correct. Les variations admises pour la tension et la fr6quence seraient donc dans ce cas consid6rablement plus

T A B L E A U G

STABILIT]~ D U D I V I S E U R 13

1 ~ Variation admissible de la tension d'alimentation.

TYPE D~ EMETTEUR

C. F . T . H . *

Rad io - Indus t r i e **

Sadir-Carpent ier ***

TENSION NORMALE

25O V

200 X 300 V

LIMITE INFERIEURE

200 V

190 V

250 V

LIMITE SUPERIEURE

300 V

255 V

350 V

VARIATION

• •

2 ~ Variation admissible de [rdquence.

TYPE D'EMETTEUR FR~QUENCE NORMALE LIMITE INFERIEURE LIMITE SUPERIEURE VARIATION

C. F . T . H . *

Radio- indus t r ic **

Sadi r -Carpent ier ***

22.750 6.000

~0.950 3~.000

60.950 29.000

40.500

50.000

53.000

~75 % ~ 2 0 % •

7 ~ Instabilitd du di,iseur 13.

Les arguments qualitatifs donn6s pr6c6demment n'ont pas convaincu tous hs techniciens, surtout en France ; aussi sommes-nous heureux de pouvoir citer quelques chiffres. Le tableau G montre les limites de cette ((instabilit~ ~), d'une part en fonction des variations de tension du secteur, d'autre part en fonction des variations de la fr6quence du ma~tre- oscillateur (g6n6rateur d'impulsions principales).

Ajoutons ~ ees chiffres qu'une variation de l a tension de chauffage des filaments de 4- 1 5 % ne

* Le diviseur C. F. T. H. est uJa diviseur cc en cascade ~ classique.

** Le divisettr R. I. est a n divisettr du type (< d6mult i - pl icateurs synchronis6s ~J.

*** Lc diviseur Sadi r -Carpent ie r est un diviseur (c ~ coin- cidence ~),

grandes ; mais l'on ne saurait parler de diviseur 13, et c'est pourquoi ces r6sultats ne figurent pas dans le dit tableau, malgr6 leur tr~s grand int6rgt techni- que.

Notre conclusion dolt donc ~tre que les (( diviseurs t3 )) connus sont tout h fait stables et que les argu- ments quantitatifs justifient tout h fait les affirma- tions qualitatives publi6es ailleurs.

8 ~ D~finition horizontale trop grande. Nous avons d6jh r6pondu plus haut h cette objec-

tion. Nous sommes convaincu que la d~finition horizontale dolt gtre( un peu plus grande que la d6finition verticale. I~es chiffres qui figurent darts le tableau A sont certainement arbitraires, et il est bien difficile de comparer le pouvoir de s6paration d'une analyse continue h celui d'une analyse dis- continue (analyse verticale ligne par ligne). Ayant

- - 5 4 -

t. 5, n ~ 2, 1950]

r6g16 au mieux un ~metteur de t61~vlsion suivant les normes fran~aises, nous avons compar6 l 'aspect de divers objets ayan t un axe de sym6trie double, damiers, disques gradu6s, rosaces, etc. Les divers observateurs ont trouv6 qu'avec les chiffres adopt6s en France la reproduction 6tait correcte. R6p6tons encore, et le tableau en fair foi, que nous ne sommes pas les seuls de cet avis.

Ajoutons aussi que, si au cours des exp6riences cit6es on faisait tourner l 'ensemble du tube r6cepteur de 90 ~ l'image n'6tait plus satisfaisante, ce qui 6carte route possibilit6 d'<< astigmatisme collectif ~>.

9 ~ 50 analyses ~erticales insuffisantes. Tousles techniciens sont d'accord pour dire que

60 analyses verticales sont pr6f6rables du point de vue du scintillement. Cet avantage est d ' au tan t plus marqu6, paralt-il, que l'on s'6carte de l 'utilisation en salle obscure. Tant qu'il ne sera pas prouv6 qu 'un r6cepteur ~ fr6quence d'analyse verticale ind6pen- dante du secteur cofite le m6me prix et donne une aussi bonne image que les r6cepteurs ~ fr6quence 6gale ~ celle de l 'alimentation, cet argument ne saurait ~tre retenu. Mgme h ce moment, il y aurait lieu de discuter pour savoir si l 'augmentat ion de la bande passante - - l a diminution du nombre des canaux disponibles - - est justifi6e par la diminution du scintillement sur certains r6cepteurs utilis6s d 'une faqon un peu sp6ciale.

10 ~ Bruit de [ond plus grand it 819 lignes. Cet argument est certainement valable. La bande

passante plus large augmente vraisemblablement le rapport signal/bruit. Une 6tude tr~s ,approfondie scrait n6cessaire, et des exp6riences r6centes faites en Suisse * montrent qu'en l'absence de transmission radio, le bruit de fond, pour un 6metteur d6termin6 et un tube analyseur d6termin6, est plus grand pour 625 lignes bande r6duite que pour 819 lignes bande large. Ce r6sultat assez difficilement explicable --f id6]i t6 d 'un 6quipement h son constructeur par dclh lc temps et l'espace ! - - m o n t r e ]a difficult6 d 'un raisonnement a priori. Tout au plus avec cet 6quipement aurait-on eu 6galit6 du bruit de fond

625 et h 819 lignes dans le cas d 'une transmission radio et h limite de port@.

1.]o Prix des r6cepteurs. Le tableau H, extrait de l'Onde glectrique de

mai 1949, montre la r6partition des 616ments du prix de revient en France. Si nous avions h le refaire, il est probable que nous augmenterions 16g~rement certains chiffres relatifs au balayage de ligne et h la moyenne fr6quence. Mgme en admet tan t pour ces chiffres des valeurs tr~s exag6r6es, par exemple le double de ceux admis pour 625 lignes, on ne trouve- rait comme augmentation de prix que 17 % pour un r6cepteur de luxe et 2 1 % pour un r6cepteur ordinaire. M~.me avec une telle prudence, ces chiffres ~ont acceptables.

" Au cours du Congr~s du C. C. I. R. des exp6riences publiques faites au Polytechnikum ont confirm6 pleinement le point de vue de l'auteur.

LES N O R M E S D E T E L E V I S I O N 6/7

D'autres chiffres int~ressants nous ont 6t6 fournis r6cemment par un sp~ciallste fran~ais des r6eepteurs populaires * : <( Un r6cepteur & 819 lignes avee tube de 30 em eofitera 50 % de plus qu 'un r6cepteur h 450 lignes & tube de 22 cm ,.

Nous permettra-t-on de comparer ees prix avec ceux de l ' industrie ein6matographique pour une variation de qualit6 analogue : (Prix ramen6s h la valeur arbitraire 100 pour le projecteur le moins codteux).

8 IBm

16 min

(~AMERA ORDINAIRE

75 300

CAMERA DE LUXE

~8o 54o

8 i n n

16 inin

PROJECTEUR ORDINAIRE

100 240

PEOJECTEUR DE LUXE

150 400

On voit que pour une augmentat ion de qualit6 6quivalente l ' industrie cin6matographique demande beaucoup plus que l ' industrie de la t616vision.

12 o Nombre de canaux rSduit. Cet argument est certainement le plus important

qui ait 6t6 6mis contre les syst~mes h haute d6finition. Nous avons montr6 que la valeur de cet argument variait avec les conditions g6ographiques, politiques et sociales du pays consid6r6.

Nous dirons ~ ce propos que la r6partition actuelle des fr6quences n 'a rien d ' immuable et qu'il faut s 'at tendre h une extension des gammes r6serv6es h

. . . . . . . . . . . t_~ _ _M_c_~ . . . . . . . . )._

. . . . . . . . . . . . . . . . ~ r MoOr_ . . . . . . . . . . . . . . . . ,,....

Fro. 32. - - Canaux ~c adoss6s >> scion la m6thode de J. L. DELVAUX.

la t616vision. D'autre part, la possibilit6 de synchro- niser, en haute fr6quence, les 6metteurs de t616vision r6duit consid6rablement les brouillages et faqilite grandement le probl~me. La Soci6t6 R. C. A., qui a trouv6 cette solution, a donc fair faire un grand pas ~ la t616vision.

Signalons encore la proposition de 3.-L. DELVAUX, faite au Congr~s de Zurich **, essay6e r6cemment par la B. B. C., et qui permettrai t une augmentat ion importante du nombre des canaux'.

La superposition partielle des spectres de fr6quence de deux 6metteurs voisins conduirait h aligner les canaux <<dos h dos>> deuxpar deux (voir figure 32),

* Co constructeur fran~ais travaille sous licence d'une soci6t6 britannique ; il n'est pas sp6cialement partisan de la haute d6fmition, ee qui augmente l'importanee du renseigne- merit fourni.

"* DELVAVX (J. L.), Normes de transmission en ttldvision. 1949, Bulletin A. S. E., (Suisse) 44}, n ~ 17, p. 659.

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7/7

mais des cxp6rienees plus approfondics seraient, semble-t-il , n6cessaires pour juger de la validit6 du proc6d&

c) C o n c l u s i o n .

Le choix fran~ais n ' a pas 6t6 dict6 par un d&ir de prestige scientifique ou technique. I1 ne const i tue pas une ten ta t ive d'h6g6monie commerciale ou un besoin d 'expans ion culturelle. Seules des consid& rat ions techniques ont conduit aux normes fran- ~aises, et l 'Adminis t ra t ion fran~aise, loin de vouloir imposer sa doctrine h quelque pays que ce soit, insiste au contraire pour q u ' a v a n t toute d6cision, il soit t enu compte des r6sultats d 'exploi ta t ion et des exp6riences faites en France.

Les techniciens frangais esp~rent seulement que ces exp6riences rapprocheron t les ing6nieurs des pays amis de leur point de r u e si souvent rappel6 : ~( Pour avoir une solution complete du probl~me de la t~ldvision radiodif]usde : noir et blanc, relie/, couleur et en n'admettant comme point de comparaison que le cindma d'amateur seulement, il est ndcessaire d'adop- ter une trame d'au moins 800 lignes. Les images obtenues dans ces conditions con~,iennent aux rdcep- teurs domestiques les moins chers et supportent la proiection sur grand dcran sans que l'image soit ~hoquante pour les spectateurs.

Les difficuit6s d 'accord entre pays voisins sont souvent accentu6es par l ' incompr6hension de cer- tains fonctionnaires, de ver tains commer~ants , de certains parlementaires , de certains diplomates.

Quand un fonctionnaire dit : r La t616vision doit etre une affaire d ' t~tat . ~ il se t rompe peut-gtre. Quand un commer~ant dit : ~ Les 6changes interna- t ionaux de p rogrammes de.t616vision ouvri ront la vole h la publicit6 6trang~re ~,il se t rompe probable- ment . Quand un d ip lomate ou un politicien d i t : ~ La culture fran~aise peut gtre n6faste h notre pays ~, il se t rompe sfirement. Mais par contre, quand un ing6nieur a f f i rme: ~ Une image normale 8 t9 lignes 6quivaut sensiblement h une image cin6-

Y . D E L B O R D [ A N N A L E S D E S T f ~ L I ~ C O M M U N I C A T I O N S

matographique de fo rmat 16 m m ~) ou , 819 lignes suffisent pour obtenir une bonne image st6r6osco- pique ou une bonne image en couleurs )), il nc peut se t romper car il ne parle pas de rues de l 'esprit, de conceptions vagues, d'id6ologie harmonicuscment cadenc6e, il cite des faits indiscutables, des ph6no- mbfles physiques faciles h v6rifier. I1 faut donc que les ing6nieurs de t o u s l e s pays cssaient d '6chapper

l ' a tmosph~re sordide qui entoure la merveilleuse affaire de la t616vision h venir, pour n e consid6rer en ellc qu 'une science exacte, qu 'un nouveau moyen de rapprochement entre !es peuples de bonne volont6.

Nous comptons bien recevoir en France, un jour assez proche, lcs images de t616vision des pays voi- sins ct, p r6voyan t l 'cxcellente valeur art is t ique ct documentai re qu ' auron t ces 6missions, nous serions tr~s sinc6rement navr6s si les qualit6s techniques de ces images n 'a t te ignaient pas leur niveau artis- tique, si, t r a n s m e t t a n t vers ces beaux pays les mei]leurs p rogrammes fran~ais, nous recevions en 6change h Paris des images h 625 ligncs ou mgme moins.

Nous csp6rons que la sinc6rit6 des a rguments pr6sent& aura ralli6 %uelques lecteurs au point de vue fran~ais. Cette sinc6rit6, et aussi la conviction profonde de ne pas avoir tor t , seront notre excuse pour ne pos avoir pr6sent6 la discussion avec route la diplomatie souhaitable, diplomatic oppos6e, croyons-nous, h la rigueur de la d6monstra t ion que nous avons essay6 de faire.

Manuscrit re~u en quatre parties, les 7 septembre, 20 octobre, 17 novembre et 8 Ddcembre 1949 (Yoir Nota *).

* NOTA. - - Comme l'annonqait l'avertissement inser6 au d6but de la publication (A. T~l~c., nov. 1969, p. 388, note de bas de page), ce m~me expos6 - - h quelques variantes pr6s - - a 6galement fait l'objet, dans la Revue Belge de l']~leetro- nique, d'une publication 6chelonn6e ~ partir de juillet 1949 (Juil., pp. 3-13 ; Aofit, pp. 22-29 ; Sept., pp. 8-12 ; Oct., pp. 11-20 ; Nov., pp. 28-31 ; janv., pp. 8-1t).

N O T E S - - I N F O R M A T I O N S - - A C T U A L I T I E S

R e v u e d e s P. T. T. de France. - - Publicatiofi de l 'Administration des P. T. T. (Direction du Budget et de la Comptabilit6, 6 e Bureau/ En vente �9 soit par num&o sfipar6 (t00 francs) ; soit par abonnement annuel de 6 fascicules, servi h partir du num6ro smvant la date de souscnptlon (500 francs ; pour les membre~ de ] Admi- nistration frangaise des P. T. T. : 250 francs). Souscrire (en spdcifiant le motif du versement : , Abonnement h la Revue des P. T. T. ))) au cr6dit du Receveur principal de la Seine, 52, rue du Louvre, paris (ler) :

soit, de prg/~rence, par versement ou virement ~ son c/c postal (~5-00IParis) ; ~ soit par mandat-poste 6mis ~ son adresse ; - - soit enfin par versement en numfiraire h u n bureau ae poste.

Sommaire du n ~ 6 (vol, 4) : Novembre-D6cembre 1949

Pages La poste au temps de Lovvois par M. VAI'L]~ . . . . . . . . 1 Le Transistron triode, type P. T. T. 601, par M. Susun. 6 Les Grands ttommes des T616communicati6ns: FARA-

DAy-. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . �9 , , . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Le Service des colis postaux en France, par M. MO~IL- LON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i l

Le 75 e anniversaire de l'Mnion postale Universelle, par M. POI NTEREAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Le service des cheques postaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Chroniques : Statistiques (p. 37) ; ~ Philat61ie, (p. 40) ; - - La Poste en t870-1871, parM. LE PILEUa (p. 42) ; - - L6gislation ct jurisprudence (p. 46) ; - - Biblio- graphic (p. 49).

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