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Le guide du chauffe-eau
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Auteurs : MM. Cordier et Eckert© Fine Media, 2013
ISBN : 978-2-36212-108-1
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Table des matières
Le chauffe-eau en un coup d’œil 7Les types de chauffe-eau 8La production d’eau chaude 8L’installation 9L’installation d’un chauffe-eau solaire 10L’entretien 11Le dépannage 11L’achat 12
I. Le fonctionnement 13Le chauffe-eau électrique 14Le chauffe-eau à gaz 17Le chauffe-eau solaire 20Le chauffe-eau thermodynamique 26
A Pour aller plus loin 29Astuces 29Questions / réponses de pro 30Avis de pro 32
II. La production d’eau chaude 35La production d’eau chaude 36L’eau chaude sanitaire 40Le chauffe-eau pour une piscine 43Le chauffe-eau pour un camping-car 47
A Pour aller plus loin 50Astuces 50Questions / réponses de pro 51Avis de pro 53
III. L’installation 57La puissance 58La température 60Le thermostat 62Le contacteur jour/nuit 63L’implantation 66
Le raccordement 73La fabrication d’un chauffe-eau solaire 78
A Pour aller plus loin 81Astuces 81Questions / réponses de pro 82
IV. L’entretien 84Le nettoyage 85La vidange 86Le détartrage 88Remplacer une pièce 90Le thermocouple 91La résistance 92L’anode 95Le groupe de sécurité 96
A Pour aller plus loin 98Astuces 98Questions / réponses de pro 99
V. L’achat et le dépannage 102Les critères de choix 103L’achat 105Le chauffagiste 107Les problèmes éventuels 109Les fuites 111Le dépannage 113
A Pour aller plus loin 116Astuce 116Questions / réponses de pro 117
Index des questions et des astuces 120
Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage 122
Trouver des professionnels près de chez vous 127
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Le chauffe-eau
en un coup d’œil
Le choix d’un type de chauffe-eau dépend directe-ment de vos besoins en eau chaude sanitaire, mais aussi de votre système de chauffage.
En effet, le fonctionnement diffère selon que l’appa-reil est à production d’eau chaude instantanée ou bien à accumulation, à énergie électrique ou à gaz.
Ainsi, c’est l’énergie employée qui sera déterminante lors de votre achat.
La production d’eau chaude sanitaire de votre logement fait appel à divers équipements, parmi lesquels le chauffe-eau à gaz et le chauffe-eau électrique sont les plus courants.
En outre, il est possible de réaliser des économies d’eau en optant pour un modèle fonctionnant à l’énergie solaire. Vous pourrez ainsi diminuer et régu-ler votre consommation d’eau dans une visée écologique et économique.
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Le chauffe-eau en un coup d’œil
Les types de chauffe-eauÉlectrique, à gaz, solaire ou thermodynamique, un chauffe-eau peut fonctionner grâce à plusieurs énergies, à choisir en fonction de votre utilisation.
Le chauffe-eau électrique, avec un ou deux élé-ments chauffants selon les besoins en eau chaude du foyer, peut être installé dans toutes les pièces de la maison si les règles de pose sont respectées ; tandis que le chauffe-eau à gaz présente l’avantage de produire de l’eau chaude avec un faible coût énergétique.
Dans une visée écologique, il existe différents types de chauffe-eau solaire, mais leur prix d’achat tout autant que leur installation restent d’un coût élevé.
Cependant, il est possible de bénéficier de subven-tions et de réductions fiscales.
Sinon, le chauffe-eau thermodynamique, qui intègre une pompe à chaleur, est une alternative intéressante. Il est de plus suffisant pour assurer la totalité des besoins en eau chaude d’un logement.
La production d’eau chaude
Dans un foyer, la production d’eau chaude peut répondre à plusieurs besoins : eau chaude sanitaire, piscine, camping-car.
Pour ce faire, deux appareils peuvent être employés : le ballon d’eau chaude ou le chauffe-eau instantané.
Le ballon d’eau chaude ou appareil à accumulation stocke l’eau chaude, tandis que le chauffe-eau instan-tané produit de l’eau chaude « à la demande ».
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Le chauffe-eau en un coup d’œil
Il ne dispose toutefois pas de cuve de stockage et est réservé principalement à un ou deux points d’eau éloignés de la source principale de production d’eau chaude.
Les choix mis à votre disposition pour produire de l’eau chaude sanitaire doivent correspondre non seulement à vos besoins, mais aussi à votre sys-tème de chauffage, à l’énergie disponible, à la configuration du logement et à votre région.
Par ailleurs, si vous désirez utiliser votre piscine toute l’année et prolonger ainsi la belle saison, vous pouvez également réchauffer l’eau grâce à votre chauffe-eau. Divers systèmes existent, mais les coûts tout autant que leur efficacité sont très variables.
Enfin, si vous possédez un camping-car, un chauffe-eau vous permettra de disposer d’une eau chaude sanitaire en quantité, répondant à vos besoins et à bonne température.
L’installationQuel que soit le modèle de chauffe-eau employé, l’implantation et les règles de pose diffèrent, mais tous doivent respec-ter les réglementations en vigueur.
Ainsi, un chauffe-eau doit notamment être raccordé au réseau électrique ainsi qu’à celui de l’eau sanitaire. Il existe ensuite trois types d’implantation envisageables.
Petit et compact, le mini-chauffe-eau s’installe facilement partout, au plus près des points de puisage, même dans les cas les plus complexes. Il en est de même pour le modèle vertical.
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Le chauffe-eau en un coup d’œil
En revanche, le chauffe-eau horizontal est à choisir en dernier recours, puisqu’il demande au moins 50 l de plus qu’un chauffe-eau vertical (à besoins identiques en eau chaude).
La température du chauffe-eau est aussi un élément important pour régler l’eau chaude. Pour cela, il faudra choisir un appareil de puissance adaptée. Ensuite, le thermostat vous permettra de régler la température, et le contac-teur jour/nuit, lui, vous fera profiter des heures creuses.
Vous aurez également besoin d’appareils de production d’eau chaude. À gaz, électriques ou solaires, il faudra déterminer la puissance et la capacité de ces derniers.
Enfin, lors de son installation, un chauffe-eau doit toujours être raccordé au réseau électrique et d’eau sanitaire. Il vous faudra donc réaliser un schéma électrique afin de savoir où brancher votre cumulus. Les règles de plomberie seront également à respecter. Concernant le ballon-tampon, qui permet de stocker votre eau en évitant les variations de température, sachez qu’il doit être isolé. Pouvant être employé pour tous les types d’énergie, il est toutefois à privilégier pour les PAC et le solaire.
Enfin, un réducteur de pression pourra être installé après le compteur d’eau : il a pour fonction de diminuer la pression et d’éviter ainsi des problèmes sur votre installation en général, et sur votre chauffe-eau en particulier.
L’installation d’un chauffe-eau solairePour installer un chauffe-eau solaire, vous pouvez soit le fabriquer vous-même, soit acheter un kit dans un magasin spécialisé.
Le kit contient tous les éléments dont vous avez besoin pour poser votre appareil. Attention toutefois, car tous les kits ne com-portent pas les mêmes éléments, ils sont donc à choisir en fonction de vos besoins.
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Le chauffe-eau en un coup d’œil
Sinon, vous pouvez fabriquer votre chauffe-eau vous-même. Cette solution est plus difficile à mettre en œuvre que le kit, car il vous faut non seulement être bon bricoleur, mais aussi être en mesure de choisir chaque élément et savoir les mettre en œuvre.
Bien moins cher que le kit, le chauffe-eau solaire « fait maison » sera amorti en huit ans environ contre douze ans pour un système en kit.
L’entretienL’entretien d’un chauffe-eau est indis-pensable pour le garder en bon état de fonctionnement et faire des économies sur votre facture. Cela passe par la vidange et le détartrage.
La vidange est une opération simple à réaliser qui vous garantit des économies d’énergie tout en prolongeant le bon état de fonctionnement de l’appareil.
Le détartrage quant à lui, nettoie le corps du chauffe-eau : c’est un geste indispensable à la sécurité de l’installation, qui vous évitera également une surconsommation ou une panne.
Le dépannageHabituellement, il n’y a rien d’autre à prévoir qu’un entre-tien régulier de votre chauffe-eau. Néanmoins, vous n’êtes pas à l’abri d’une panne, d’une défaillance ou d’une pièce défectueuse. Sachez en outre que locataires et propriétaires ont chacun des obligations
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Le chauffe-eau en un coup d’œil
s’agissant de l’entretien d’un chauffe-eau. Le groupe de sécurité notamment est un organe essentiel puisqu’il assure la sécurité de votre habitation en cas de surpression de votre cuve ; il s’entretient et se change facilement. Parmi les problèmes les plus couramment rencontrés, on peut citer la fuite, qui se répare facilement selon l’endroit où elle se situe.
Ensuite, si votre appareil s’éteint souvent et finit par ne plus fonctionner, cela peut provenir du thermocouple, un organe de sécurité qui a pour rôle de véri-fier si la flamme de la veilleuse est allumée et qui coupe le gaz le cas échéant. Il est alors peut-être temps de le nettoyer, voire de le changer. Par ailleurs, avec le temps, il arrive que la résistance qui permet de chauffer l’eau s’en-tartre et n’assure plus ses fonctions : il faut alors plus d’énergie pour chauffer l’eau. Enfin, l’anode, élément de protection contre la corrosion de votre cuve, se dégrade aussi petit à petit. Il est donc conseillé de la changer tous les cinq ans, parfois dix ans si votre eau n’est pas trop dure.
L’achatL’achat d’un chauffe-eau représente un investis-sement important, c’est pourquoi il est essentiel de se poser certaines questions comme le choix de l’énergie, vos besoins en eau chaude sanitaire, la configuration de votre logement et bien sûr votre budget. Une fois vos besoins définis, vous pourrez vous rendre dans un grand magasin de bricolage ou dans une boutique spécialisée pour réaliser votre achat. Les prix varient bien sûr selon le modèle sélectionné, sa capacité et sa puissance. Ils commencent dès 100 € environ, mais peuvent aller jusqu’à 3 500 €. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour obtenir un devis, il saura parfaitement évaluer vos besoins et le coût de votre installation.
Dans les coûts globaux d’un chauffe-eau, il faut également prendre en compte les frais d’entretien. Vous devrez alors faire appel à un plombier ou à un chauffagiste, mais la seconde option vous offrira davantage de garanties.
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I. Le fonctionnement
Vous souhaitez équiper votre logement d’un chauffe-eau ? Le choix se fait principale-ment selon le type d’énergie : électrique, à gaz, solaire ou thermodynamique.
Plusieurs facteurs devront être pris en compte lors de votre achat, notamment votre sys-tème de chauffage, puisque son fonctionnement ne sera pas le même selon que l’appareil est à production d’eau chaude instantanée ou bien à accumula-tion, à énergie électrique ou à gaz. Mais le critère le plus important reste votre consommation quotidienne en eau chaude sanitaire.
Un chauffe-eau fonctionne principalement soit à l’électrique, soit au gaz. Il convient donc de choisir avec précaution entre ces deux systèmes, car non seulement un chauffe-eau est un élément essentiel de votre habitation, mais il représente aussi un coût non négligeable.
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I. Le fonctionnement
Le chauffe-eau électriquePouvant être installé dans toutes les pièces de la maison si tant est que les règles de pose le per-mettent, le chauffe-eau électrique peut avoir un ou deux éléments chauffants selon les besoins en eau chaude du foyer.
Comme producteur d’eau chaude sanitaire, il reste pratique et fiable.
Mais si la production d’eau chaude électrique ne convient pas à votre demande, vous pouvez vous équiper d’un chauffe-eau à gaz ou ther-modynamique, et en appoint, d’un chauffe-eau solaire.
Fonctionnement
Il existe trois catégories de chauffe-eau électrique :
π à accumulation ou cumulus ;
π instantanés ;
π à faible capacité (secondaires, mais très pratiques).
L’appareil doit correspondre exactement aux besoins du foyer en matière de normes et cer-tifications. Avec un équipement de trop forte capacité, les factures seront plus élevées que nécessaire, et à l’inverse, si sa capacité est trop faible, il n’y aura pas assez d’eau pour les besoins quotidiens.
Le tableau de la page suivante vous détaille les caractéristiques de chacun de ces équipements.
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I. Le fonctionnement
Fonctionnement du chauffe-eau électrique
Chauffe-eau électrique instantané
Chauffe-eau électrique à
accumulation (cumulus)
Chauffe-eau à faible capacité
Fonctionnement
• L’eau chaude est produite à la demande
• L’eau n’est pas stockée dans une cuve comme le chauffe-eau à accumulation
• Composé d’un réservoir, dont la résistance et le thermostat sont électriques
• L’eau chaude est stockée en haut du réservoir et l’eau froide en bas : l’eau chaude puisée est alors remplacée par l’eau froide
• Le fonctionnement est continu, régulé par un thermostat
• Généralement com-pact, il peut être mural ou s’adapte aux configurations particulières
Capacité
Appareil réservé à l’alimentation d’un point d’eau, puisque de petite taille et à débit limité : 3 l à 4 l à 40 °C/min
Grande capacité : plus de 50 l
Capacité réduite entre 10 l et 50 l environ, et une puissance entre 900 W et 2 000 W
Avantages Pratique en appoint
• L’eau est chauffée en 6 h à 8 h ou bien en continu
• Avec le chauf-fage en heures creuses, le coût de la production d’eau chaude sanitaire reste raisonnable
L’avantage est de pouvoir chauffer rapi-dement l’eau sans gaspillage, puisque dis-ponible près du point d’eau (par exemple, sur ou sous un évier)
Inconvénients
Très énergivore : 6 000 W environ pour un appareil standard
Dans le cas du chauffage en heure creuse, il n’est pas possible de chauffer rapidement de l’eau supplémentaire
Ne convient pas pour une utilisation quoti-dienne et importante
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I. Le fonctionnement
Installation
Le chauffe-eau électrique peut être placé partout dans la maison.
Dans les pièces humides, l’installation est néanmoins réglementée, et dans les pièces sèches, il doit rester acces-sible pour les interventions.
Vertical ou horizontal, il peut aussi bien se poser au sol que se fixer sur une paroi.
De plus, avant d’acheter votre chauffe-eau électrique, vous devez vérifier que votre appareil est estam-pillé NF Électricité.
La norme NF Électricité Performance concerne les appareils électro-domes-tiques, elle certifie leur bon respect de certaines caractéristiques comme
la sécurité électrique, la qualité des matériaux, la résistance mécanique, le bon fonctionnement.
En plus de cette norme, il existe des catégories pour les chauffe-eau : B et C, sachant que la catégorie C est la plus performante.
Consommation d’énergie
Se doter d’un système de production d’eau chaude électrique, c’est se poser la question de la gestion de l’énergie.
Avoir une bonne température constante en fonction des besoins per-met de réduire sa consommation.
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I. Le fonctionnement
Si vous installez des appareils électriques en plus sur votre compteur, vous risquez de le faire disjoncter. En effet, votre abonnement autorise une consommation plafonnée de puissance en fonction du contrat souscrit.
Si vous ne désirez pas augmenter votre puissance et souhaitez réaliser des économies, vous pouvez installer un délesteur sur votre compteur.
Ce dernier permet de « couper » provisoirement certains appareils, jugés non prioritaires, lorsque vous dépassez la puissance autorisée.
Par ailleurs, jusqu’à cent litres, il est possible de choisir un système de chauffe en continu. Au-delà, il est préférable d’opter pour un système en heures creuses. Cette option permet de disposer d’un prix au kWh inférieur d’envi-ron 40 % au tarif normal en vigueur, le prix de l’abonnement est en revanche nettement plus élevé. Si vous manquez d’eau chaude, vous pouvez relancer manuellement le chauffage de l’eau au moment des heures pleines.
Sinon, si vous avez des besoins irréguliers en eau chaude, vous pouvez opter pour un chauffe-eau à double puissance, composé de deux systèmes de chauffage : l’un réchauffe une partie ou toute l’eau dans la journée, tandis que l’autre fonctionne en heures creuses.
Le chauffe-eau à gazLe chauffe-eau à gaz per-met de produire de l’eau chaude avec un faible coût énergétique.
Fonctionnement
Les chauffe-eau à gaz sont interdits dans les chambres, les salles de bain, les séjours et dans les pièces ventilées uniquement par une bouche de VMC. Ils se divisent en deux catégories : le système instantané et le chauffe-eau à accumulation.
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I. Le fonctionnement
Comme pour le modèle électrique, plusieurs systèmes cohabitent, pour s’adapter au mieux à votre logement et à vos besoins. Ainsi, les chaudières mixtes produisent le chauffage et l’eau chaude sanitaire, alors que les appa-reils à production instantanée servent pour un usage limité. À l’inverse, les appareils à accumulation répondent à un besoin important en eau chaude. La grande majorité de ces appareils fonctionnent sans électricité. Pour connaître le mode de fonctionnement de ces deux types de chauffe-eau, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Chauffage par accumulation Chauffage instantané
Fonctionnement
• Un réservoir dans lequel l’eau est chauffée
• La température constante est fixée via le thermostat
• Lorsque vous ouvrez le robinet d’eau chaude, vous libérez l’eau chaude du réservoir qui est rem-placée par de l’eau froide
• Dès que l’eau du réservoir n’est plus à température, le thermostat allume le système de chauffe jusqu’à ce que l’eau atteigne le degré voulu
• Une fois le degré atteint, il éteint ce système
• L’eau chaude est disponible en quan-tité illimitée
• Elle arrive au niveau d’un serpentin et ressort après avoir été chauffée via un brûleur
Deux types de chauffe-eau instantané :• Pour les faibles débits, les modèles
ne peuvent fournir de l’eau chaude pour des appareils sanitaires > 50 l ; il n’y a pas de raccordement à une évacuation
• Pour les débits importants, le chauffe-eau demande un raccor-dement à une évacuation ou bien l’utilisation d’un appareil à ventouse (directement raccordé sur l’extérieur)
Emplacement
L’installation d’un chauffe-eau ins-tantané est interdite dans les salles de bain, les chambres, les séjours et dans les pièces ventilées unique-ment par une bouche de VMC. En conséquence, le chauffe-eau gaz instantané trouvera sa place dans la cuisine, à condition que celle-ci possède une fenêtre.
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I. Le fonctionnement
De plus, les chauffe-eau à gaz ne peuvent servir pour les appareils de plus de 50 l, c’est-à-dire les douches et les bains.
Pour ces usages, il faut s’équiper d’un chauffe-bain, raccordé à un conduit d’évacuation.
Bon à savoir : les appareils à ventouse doivent être placés le plus près possible du poste de puisage courant, par exemple un lavabo ou un évier.
Le chauffe-eau gaz à accumulation a l’avantage de chauffer l’eau beaucoup plus rapidement que son équivalent électrique. Il peut être posé ou accroché au mur et doit être raccordé à une évacuation.
Estimer ses besoins
Le choix d’un chauffe-eau à gaz repose principalement sur votre mode de vie et donc votre usage (fréquence des douches et des bains, nombre de points d’eau dans le logement, etc.), mais aussi sur le nombre de personnes vivant dans votre foyer.
Cela dépend aussi de la configuration du loge-ment. Il faut notamment éviter les déperditions de chaleur en installant son chauffe-eau à moins de 10 m de la tuyauterie.
Si cela n’est pas envisageable, il vaut mieux choisir un chauffe-eau instantané ou solaire pour ce point d’eau.
Attention : privilégiez les appareils ayant la marque NF, qui vous garantit la sécurité gaz, la puissance nominale, le rendement énergétique, l’aptitude à la fonction.
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I. Le fonctionnement
Le chauffe-eau solaireUn chauffe-eau solaire peut pourvoir, pour une famille de quatre per-sonnes, à 70 % des besoins en chaude et environ 40 % en chauf-fage et eau chaude, sur un an. Toute l’année, notre planète reçoit les rayons solaires, en France, cela représente environ 1 115 kWh/m²/an. Généralement, le chauffe-eau solaire vient
en appoint d’une installation déjà existante, mais il peut aussi fonctionner de façon autonome et pourvoir à tous vos besoins en eau chaude sanitaire. En matière de « solaire », le choix est vaste et, comme il n’est pas toujours facile de s’y retrouver pour faire son installation, vous avez à votre disposition des kits prêts à l’emploi. Il est également possible de fabriquer un chauffe-eau solaire soi-même.
Usages
Un chauffe-eau solaire peut être utilisé de deux manières différentes. Soit il sert à produire directement de l’eau chaude sanitaire, par exemple pour un logement isolé peu utilisé, mais cela ne peut se faire que dans les régions très ensoleillées ; soit il est employé en préchauffage et est raccordé à un cumulus (ballon d’eau chaude sanitaire) ou à une chaudière pour alimenter le circuit de chauffage.
L’utilisation d’un chauffe-eau solaire en préchauffage permet de réduire forte-ment sa facture énergétique : l’eau entre dans le circuit avec une température comprise entre 25 °C et 60 °C selon la saison. Quand l’ensoleillement est insuffisant, le chauffage prend le relais et fournit l’énergie complémentaire.
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I. Le fonctionnement
Modèles
Trois grands types de chauffe-eau solaire existent. Il s’agit du chauffe-eau solaire à thermosiphon monobloc, du chauffe-eau solaire à thermosiphon à éléments séparés et du chauffe-eau solaire à éléments séparés en circulation forcée.
Ces différents modèles et leur mode de fonctionnement sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Types de chauffe-eau solaire
Fonctionnement Plus d’infos
Thermosiphon monobloc
• Le réservoir et les capteurs sont à l’extérieur, le ballon est au-dessus des capteurs
• Le fluide circule naturel-lement : réchauffé par les capteurs, il remonte vers le ballon solaire
• L’eau froide étant plus lourde que l’eau chaude, elle reste en bas de l’installation
• Réchauffée, l’eau remonte vers le haut
• À installer dans les régions chaudes
• Ce système n’a besoin ni de régula-teur ni de circulateur
Thermosiphon à éléments séparés
• Principe identique au ther-mosiphon monobloc, les cap-teurs et le ballon sont séparés
• Le ballon doit être à 50 cm minimum au-dessus des cap-teurs et placé à l’intérieur, sous un toit par exemple
Ce système n’a besoin ni de régulateur ni de circulateur
En mode de circulation forcée
Ballon et capteurs sont sépa-rés : les capteurs sont par exemple placés sur le toit, et le ballon n’importe où dans le logement à condition d’être au plus près des points de puisage
Le système possède une régulation qui enclenche la circulation du fluide en fonction de la température des capteurs et du ballon
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I. Le fonctionnement
Fonctionnement
Un chauffe-eau solaire se compose de divers éléments ayant des fonc-tions précises et pouvant varier selon le modèle.
Le principe de fonctionnement repose notamment sur :
π la captation des rayons solaires ;
π la transmission de la chaleur de ces capteurs à un fluide calopor-teur par l’intermédiaire d’un circuit primaire ;
π la transmission de cette chaleur à l’eau stockée dans un ballon solaire.
Un chauffe-eau solaire se compose de capteurs qui absorbent les rayons solaires et retiennent la chaleur.
Le régulateur commande ensuite le circulateur (pompe) qui met en mouvement le fluide caloporteur (qui va réchauffer l’eau). Selon la température, le régulateur coupe la circulation.
Par ailleurs, le ballon solaire représente l’unité de stoc-kage de l’eau chaude, il se trouve dans une cuve parfai-tement isolée : l’eau chaude
puisée est remplacée par de l’eau froide pour être chauffée par le fluide calo-porteur. Enfin, l’échangeur est un dispositif d’appoint qui pallie l’insuffisance d’ensoleillement : il est relié à une chaudière en aval du ballon.
23
I. Le fonctionnement
Pour avoir plus de précisions sur le mode de fonctionnement du chauffe-eau solaire, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Actions Plus d’infos
Capte les rayons solaires
• Les rayons solaires sont captés par l’intermédiaire de capteurs solaires, généralement placés sur le toit
• La vitre des capteurs laisse passer le rayonnement et, par un effet de serre, retient les infrarouges émis par l’absorbeur (plaque métal-lique noire)
Circulation du fluide caloporteur (qui chauffe l’eau)
Le fluide caloporteur est composé d’eau et d’antigel circulant dans des tubes de cuivre : c’est ce liquide qui récupère les calories du cap-teur, il peut circuler naturellement (sans pompe) ou en mode forcé (avec pompe)
Mode naturel :• principe du chauffe-eau à thermosiphon, le liquide caloporteur
circule en fonction de sa différence de densité avec l’eau : plus chaud, donc moins dense que l’eau du ballon, le fluide s’élève par thermocirculation
• le ballon doit être placé plus haut que les capteurs
Mode forcé :• par l’intermédiaire d’une pompe de circulation, le liquide transmet
l’énergie à un échangeur thermique qui se trouve dans le bas du ballon
• l’échangeur transmet la chaleur à l’eau
Régulation
• Le régulateur commande le circulateur (pompe) qui met en mouve-ment le fluide caloporteur
• Si la température de la sonde du ballon est plus chaude que les capteurs, le régulateur coupe la circulation
• Dans le cas contraire, le circulateur est remis en route et le liquide caloporteur réchauffe l’eau
Appoint pour chauffer le ballon
• L’ensoleillement n’est pas toujours régulier, il faut prévoir un appoint pour chauffer l’eau du ballon
• Cela peut être une résistance placée dans le ballon ou bien un échangeur raccordé à une chaudière (bois, fioul ou gaz) située en aval du ballon
• Une pompe à chaleur est possible pour l’appoint
Stockage de l’eau
• L’eau est stockée dans un ballon solaire parfaitement isolé où se trouve une cuve métallique
• L’eau chaude puisée est remplacée en même quantité par de l’eau froide et immédiatement chauffée par le fluide caloporteur par l’intermédiaire du circuit
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I. Le fonctionnement
En kit
Tout le monde peut s’équiper d’un chauffe-eau solaire, même si la cou-verture varie selon l’implantation géographique : 40 % à 60 % pour le nord de la France et 60 % à 80 % dans le sud.
Mais c’est principalement la surface des capteurs solaires qui détermine la quantité d’eau chaude sanitaire produite.
Il faut alors entre 0,7 m² et 1,5 m² de surface de capteurs par habitant, à cela s’ajoute le stockage de l’eau qui est d’environ 50 l/m² de surface de capteurs.
Pour réaliser ce calcul, il est préférable de faire appel à un spécialiste.
La composition des différents kits de chauffe-eau solaire est à peu près identique, mais dépend du mode de transfert de l’énergie.
Ainsi, les modèles à thermosiphon, à circu-lation libre ou les chauffe-eau à éléments séparés ne possèdent pas de circulateur ni de régulation.
En revanche, sur un chauffe-eau à circulation forcée, une pompe et un circulateur sont pré-sents, ce dispositif est donc plus coûteux.
Dans le tableau de la page suivante, retrou-vez en détail la composition d’un kit de chauffe-eau solaire.
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I. Le fonctionnement
Composition d’un kit de chauffe-eau solaire
Composants Fonction Éléments
Capteurs solairesCapturent le rayonnement solaire pour le transformer en chaleur
• Tubes• Vitrages antireflets• Absorbeur
Régulation automatique (sauf thermosiphon)
Détecte les différences de température entre les cap-teurs et le chauffe-eau et déclenche le circulateur en cas de nécessité
Appareil
Liquide caloporteur
Mis en route par le circula-teur, il permet de transférer la chaleur qu’il emmaga-sine via les capteurs vers le chauffe-eau
Eau et antigel (glycol)
Échangeur thermique Chauffe l’eau Serpentin
Ballon de stockage
• Unité de stockage de l’eau chaude et zone d’échange entre l’eau froide et l’eau chaude
• L’eau froide remplace l’eau chaude qui est consommée avant d’être elle-même réchauffée via l’échangeur thermique
Cuve isolée contenant l’échangeur thermique
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I. Le fonctionnement
Par ailleurs, en version mono-bloc, le ballon est solidaire des capteurs. Compact, il est alors facile à transporter et peut être installé sur une toiture-terrasse, une terrasse ou un jardin où l’exposition solaire est optimale.
En version désolidarisée, les capteurs et le ballon sont en revanche séparés. Les capteurs
peuvent alors être fixés sur votre toit ou bien dans votre jardin (sur châssis), et votre ballon posé à l’intérieur de votre logement.
Le chauffe-eau thermodynamiqueLe chauffe-eau thermodynamique est une alternative directe au chauffe-eau solaire : il assure la totalité des besoins en eau chaude d’un foyer grâce à sa pompe à chaleur intégrée.
Si le produit est attractif, le projet d’achat et d’installation doit être soigneuse-ment étudié pour être fonctionnel et rentable.
Fonctionnement
Composé d’un ballon ou réservoir et d’une pompe à chaleur à air intégrée au bal-lon et placée au-dessus de celui-ci, le chauffe-eau ther-modynamique fonctionne simplement puisqu’il reprend le principe du réfrigérateur ou du climatiseur, mais au lieu de refroidir, il réchauffe.
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I. Le fonctionnement
La PAC aspire l’air de la pièce pour récupérer les calories qu’elle contient via un évaporateur, l’air est ensuite comprimé dans un compresseur : il augmente en température et passe dans le condenseur pour transmettre la chaleur à l’eau du ballon. Le fluide passe alors dans un détenteur où il perd en chaleur : le cycle se termine et l’air refroidi ressort, puis un nouveau cycle commence. Lorsque le chauffe-eau ne peut fournir toute l’eau chaude, il est possible d’ajouter une résistance électrique ou un appoint solaire avec un second échangeur. L’eau est généralement chauffée à environ 55 °C/60 °C. Une régulation permet d’utiliser la pompe à chaleur au maximum de ses capa-cités tout en assurant l’appoint avec la résistance électrique lorsque cela est nécessaire.
Emplacement
Pour éviter que la résistance électrique ne soit trop solli-citée sur une année et donc pour utiliser au maximum les capacités de votre chauffe-eau thermodynamique, il est recommandé de le placer dans une pièce où il pourra naturel-lement récupérer des calories : buanderie, cave, garage, local non chauffé, mais tempéré.
L’idéal est de maintenir une température qui ne descend pas en dessous de 12 °C à 15 °C sur l’année pour avoir un COP global intéressant.
La pièce doit également être suffisamment volumineuse, environ 23 m3, pour fonctionner sans installation spéciale, en deçà, il faudra prévoir une évacuation. Ensuite, l’installation s’ef-fectue comme pour un chauffe-eau électrique.
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I. Le fonctionnement
Calcul du rendement
Le rendement du chauffe-eau thermodyna-mique est calculé en fonction du Coefficient de Performance (COP). Le COP est par ail-leurs établi par un organisme certificateur, et les tests sont réalisés en laboratoire, en condition réelle d’utilisation.
Attention : les performances ne sont en réalité jamais atteintes.
Le COP indique la quantité d’électricité consommée pour produire une quantité de chaleur donnée. Exemple : COP 3 = 1 kW électrique consommé restitue 3 kW thermiques.
Bon à savoir : COP 6 n’est pas le double en performance d’un COP 3. Avec un COP 3, on ne réalise pas 70 % d’économie sur la facture, il faudrait pour cela des conditions optimales, ce qui n’est jamais le cas.
Le COP d’un chauffe-eau thermodynamique est établi sur une base de mesure dite « instantanée ». Celle-ci respecte la norme EN 255-3 pour le chauffage de l’eau chaude sanitaire de 15 °C à 45 °C :
π Température de l’air ambiant : 15 °C.
π Température de l’air extérieur : 7 °C.
π Température de l’air extrait : 20 °C.
Le COP ne peut pas être égal à 1, même si les températures sont inférieures à − 15 °C et, il varie au cours de l’année puisqu’il est fonction des tempéra-tures. Ainsi, l’économie réalisée est elle aussi variable puisqu’en fonction du COP, elle ne peut donc se chiffrer que sur une année (COP global) et non pas à un instant T. Elle dépend aussi d’autres facteurs comme l’implantation du chauffe-eau.
Cette économie peut être en moyenne de 40 % à 50 %, ce qui est déjà très bien (et non pas de 70 % à 75 % comme on peut le lire couramment).
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I. Le fonctionnement
A Pour aller plus loin
Astuces
70 % d’économie avec le chauffe-eau thermodynamique � par Énergie Diag Service
Simple, économique et écologique, le chauffe-eau thermodynamique est une pompe à chaleur pour eau chaude sanitaire.
Son principe est simple : il récupère les calories de l’air et les transforme en éner-gie pour chauffer l’eau sanitaire. L’air entrant (air ambiant non chauffé) est alors aspiré par le haut de l’appareil à l’aide d’un ventilateur, puis passe dans l’évapora-teur, cédant les calories au fluide frigorigène. Lorsqu’il passe dans le compresseur, le fluide frigorigène est comprimé, augmentant ainsi sa température. Une fois chaud, il traverse le condenseur et transmet sa chaleur à l’eau sanitaire stockée dans le ballon.
Ensuite, il passe par le détendeur et se refroidit pour être prêt à recevoir des calo-ries dans l’évaporateur et créer un nouveau cycle.
Dans le cas où la PAC ne suffit pas pour produire la totalité de l’ECS (Eau Chaude Sanitaire), une résistance électrique vient prendre le relais.
Sachez par ailleurs que le chauffe-eau thermodynamique se place aisément à proximité de la machine à laver, réfrigérateur, congélateur ou sèche-linge, qui dégagent des calories en permanence. Il améliore fortement la qualité de l’air qu’il brasse en le déshumidifiant et en le refroidissant.
Résultat : des économies et un air plus sain !
Captez les calories en hauteur ! � par Optimapac
C’est bien connu, la chaleur monte. Alors, pour obtenir un très bon rendement avec votre ballon thermodynamique, pensez à prélever l’air ambiant le plus haut possible dans la maison.
Souvent, une simple gaine de ventilation sous les combles ou au sommet du garage permet de gagner quelques degrés, si précieux pour ce type de systèmes.
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I. Le fonctionnement
Sachez notamment qu’entre de l’air à 10 °C dans un garage non chauffé ou une cave et de l’air à 24 °C dans des combles, les COP passent de 3,2 à 4,7. De quoi amortir très vite la gaine de ventilation supplémentaire.
Par ailleurs, si le ballon se situe dans la même pièce que votre chaudière, vous avez tout intérêt à fixer une gaine afin de venir chercher l’air à proximité du conduit de fumée.
En hiver, lorsque la chaudière fonctionnera, votre rendement augmentera de manière exponentielle. !
Questions / réponses de pro
Installer un chauffe-eau horizontal au sol
Je voudrais installer un chauffe-eau horizontal sous mon escalier, à même le sol. Cela pose-t-il un problème si je le relie avec du PER ? J’ai lu qu’il fallait que le matériau soit conducteur.
� Question de Shafoin
Δ Réponse d’ÉLYOTHERM – Énergies Lyon Thermique
Même si le PER n’est pas le matériau idéal pour la distribution d’eau sani-taire, rien ne vous empêche de le faire, en respectant bien les consignes d’installation du fabricant.
Emplacement du chauffe-eau
Je voudrais quelques conseils quant à l’emplacement de mon chauffe-eau. Dans quelle pièce est-il préférable de l’installer pour optimiser ses performances ?
� Question de Denis32
Δ Réponse de Rémy
Un chauffe-eau doit être placé dans un endroit hors gel et le plus près pos-sible des points de puisage de l’eau pour éviter les pertes de chaleur, qui entraînent un gaspillage d’énergie et donc une élévation de votre facture.
Si vous avez des points de puisage éloignés les uns des autres, il est pré-férable d’ajouter un nouveau chauffe-eau à votre installation plutôt qu’un seul, d’un volume plus important.
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I. Le fonctionnement
Sinon, l’utilisation d’un chauffe-eau instantané peut être la solution pour un point de puisage simple comme un évier, un lave-mains…
Coupler un chauffe-eau
Je possède une chaudière murale pour mon chauffage central et un Styx à gaz pour l’eau sanitaire.
Sachant que mon chauffe-eau vient de tomber en panne et ne peut pas être réparé, mais que ma chaudière fonctionne toujours (10 ans), quel est le meilleur choix concernant mon installation ?
Dois-je installer un cumulus électrique ou faire monter un ballon-tampon de 25 l sur ma chaudière ?
� Question de Philippe
Δ Réponse de Chauffe-eau.fr
Le Styx aura, à capacité égale, un débit supérieur à un chauffe-eau élec-trique. Vous devez donc définir vos besoins en eau chaude pour déterminer le produit le plus approprié.
Δ Réponse d’ÉLYOTHERM – Énergies Lyon Thermique
En complément et vu que votre chaudière a dix ans, avez-vous envisagé (si cette solution est amortissable de manière raisonnable) le remplacement de cette dernière par un modèle plus performant et incorporant un ballon ECS ?
Δ Réponse de Dietrich Thermique
La meilleure alternative serait d’opter pour une chaudière à gaz avec un ballon sanitaire associé ou intégré.
Il en existe de nombreux modèles, permettant de s’adapter à tous les besoins.
Fonctionnement d’un cumulus à gaz
Quel est le principe de fonctionnement d’un cumulus à gaz ? � Question de Midou
Δ Réponse d’ÉLYOTHERM – Énergies Lyon Thermique
Comme pour une chaudière, un brûleur à gaz produit de la chaleur (fumée) qui transite dans un corps de chauffe au contact de l’eau, stockée dans un ballon.
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I. Le fonctionnement
Chauffe-eau à gaz dans une cuisine
Je suis sur le point d’installer un chauffe-eau dans ma nouvelle cuisine, qui ali-mentera en eau chaude la cuisine et la salle de bain. Le chauffe-eau est relié à une cheminée pour l’évacuation des gaz.
L’endroit est de grande dimension (près de 50 m²) et équipé de fenêtres, portes-fenêtres et petites parties ouvrantes indépendantes dans le haut des fenêtres.
Malgré tout, mon entrepreneur veut faire un grand trou dans ma façade pour y mettre une buse. La cheminée faite à cet usage ne suffit donc pas ?
Pas question de faire un trou et de mettre une buse qui traverse la pièce si cela n’est pas nécessaire.
� Question de Mariejo
Δ Réponse d’ASTER Diagnostics Immobiliers
S’il y a dans votre cuisine une hotte à évacuation ou une VMC, l’entrepre-neur doit suivre la réglementation, et il y a fort à parier qu’il vous propose un chauffe-eau à ventouse qui est le modèle adapté.
Un chauffe-eau à tirage naturel (qui prendrait l’air neuf dans la cuisine et le rejetterait dans un conduit de fumée) risquerait en effet de voir son tirage naturel contrarié par les autres équipements.
Le trou doit donc permettre le passage de la ventouse. Pour autant, ce n’est pas un « gros » trou : Ø 160 maximum et habillé avec une collerette.
Avis de pro
Je rénove ou construis : chauffe-eau séparé ou système d’eau chaude sanitaire intégré à la chaudière ?
Δ L’avis de Chauffe-eau.fr
Cela va dépendre de l’utilisation, du nombre de personnes, des besoins en eau chaude, du budget et bien sûr de la longévité souhaitée.
Δ L’avis de FB-Shop
Je vous conseille un chauffe-eau électrique instantané qui a la particularité de ne consommer que quand on s’en sert. Vous pouvez ainsi éteindre votre chaudière tout l’été.
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I. Le fonctionnement
De plus, ce modèle ne possède ni réservoir ni groupe de sécurité, vous n’au-rez donc aucun problème de tartre, ou très peu. Il faut cependant installer un appareil dans chaque pièce d’eau. Vous économiserez ainsi en eau, en électricité, tout en ayant de l’eau chaude à volonté et un gain de place.
Enfin, si vous rénovez ou que vous faites construire, vous ferez aussi des économies au niveau des tuyaux puisque vous n’aurez besoin dorénavant que d’une arrivée d’eau froide.
Δ L’avis d’ASTER Diagnostics Immobiliers
Le critère essentiel permettant de répondre à cette question est celui de l’éloignement par rapport aux points de puisage.
Dans le cas d’une maison individuelle, d’autant plus si celle-ci est de taille importante, si la chaudière est en bas et qu’elle intègre le stockage, vous risquez, lorsque vous aurez besoin d’ECS (Eau Chaude Sanitaire) à la salle de bain de l’étage, de devoir attendre un petit moment avant son arrivée.
Dans ce cas, il faudra donc privilégier un (ou plusieurs) ballon(s) de produc-tion d’ECS déporté(s).
À l’inverse, pour un appartement, une chaudière à accumulation intégrée sera préférable, voire même une micro-accumulation si l’appartement n’est pas trop grand.
Δ L’avis de Triphaseurl
Pour du neuf ou une rénovation, optez plutôt pour un chauffe-eau solaire ou un chauffe-eau avec une pompe à chaleur thermodynamique intégrée.
Δ L’avis de M.R Services
Si vous êtes plus de trois personnes, il est intéressant d’avoir un ballon en inox intégré à la chaudière. N’ayant pas besoin d’anode, il est moins sujet à l’oxydation et au tartre (avec contrôle de T°).
De plus, il a une capacité moindre pour un meilleur rendement et une meil-leure performance.
Δ L’avis d’Énergies-calais 59/62
Le plus avantageux est le système séparé : votre appareil de chauffage (PAC, chaudière à granulés ou au gaz) sera au repos une grosse partie de l’année et seul le chauffe-eau sera en fonctionnement (misez sur un chauffe-eau économique).
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I. Le fonctionnement
Électrique, gaz, solaire, thermodynamique, etc. Quelle source d’énergie privilégier ?
Δ L’avis de Chauffe-eau.fr
Actuellement, le solaire et le chauffe-eau thermodynamique bénéficient d’un dégrèvement d’impôts, et ce sont les équipements les moins énergivores.
Δ L’avis de FB-Shop
Il existe des chauffe-eau instantanés compatibles avec le solaire et qui prennent le relais dès que l’eau n’est plus assez chaude
Δ L’avis d’ASTER Diagnostics Immobiliers
Il faut, sans hésiter, choisir une énergie renouvelable qui ne soit pas soumise à une hausse inéluctable de son coût (ce que l’on peut déjà vérifier avec toutes les sources fossiles ou nucléaires) : donc, en priorité, le solaire, puis le bois et enfin, le chauffe-eau thermodynamique.
Δ L’avis de Triphaseurl
Pour un petit budget ou un remplacement, je conseille de l’électrique. Et pour du neuf ou une rénovation, il est préférable d’opter pour un chauffe-eau solaire ou thermodynamique.
Δ L’avis de M.R Services
Je conseille un chauffe-eau solaire thermique relayé par le gaz naturel.
Δ L’avis d’Énergies-calais 59/62
Pour une famille, je conseille d’abord le solaire : économique et écologique. Ensuite, le ballon thermodynamique est efficace, avec en général un COP de 3,5 à 4, soit une consommation électrique pour le ballon divisée par 3,5 à 4.
Toutefois, pour ces deux systèmes, le retour sur investissement pour un couple, sans enfant, n’est pas rentable. Optez alors pour un chauffe-eau électrique, économique à l’achat, mais pas à l’usage.
Enfin, je déconseille le gaz, qui est une énergie fossile indexée sur le pétrole !
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II. La production d’eau chaude
Pour la production d’eau chaude sanitaire, vous avez le choix entre le bal-lon d’eau chaude, ou appareil à accumulation, et le chauffe-eau instantané.
Ces deux équipements fonctionnent au gaz ou à l’électricité.
Ces appareils divergent par leur mode de fonctionne-
ment, puisqu’avec un ballon d’eau chaude, l’eau est stockée, tandis qu’avec un chauffe-eau instantané, l’eau chaude est disponible immédiatement.
En effet, ce dernier produit de l’eau chaude « à la demande » : il ne dispose pas de cuve de stockage et est réservé à un ou deux points d’eau éloignés de la source principale de production d’eau chaude.
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II. La production d’eau chaude
La production d’eau chaudeC’est avant tout l’usage de l’utilisateur ainsi que ses besoins en eau chaude et la configuration de son habitation qui détermineront l’appareil le plus adapté.
Ballon d’eau chaude
Quel que soit le type d’énergie, gaz ou électricité, un bal-lon d’eau chaude fonctionne par accu-mulation et demande un temps donné pour sa mise en température.
Dans le cas d’un appareil fonction-nant au gaz, l’eau est chauffée dans un réservoir, et la température constante est fixée via un thermostat. Lorsque l’on ouvre le robinet, l’eau chaude est alors libérée du réservoir et rempla-cée par de l’eau froide. Dès que l’eau du réservoir n’est plus à température, le thermostat allume le système de chauffe jusqu’à ce que l’eau atteigne le degré voulu, puis, une fois la température atteinte, le thermostat éteint ce système.
Les appareils à gaz sont en outre très prisés à cause de leur grande capacité, notamment pour les baignoires de balnéothérapie et les douches à système d’hydromassage.
Par ailleurs, les accumulateurs d’eau chaude se déclinent en plusieurs versions pour s’adapter aux besoins de l’utilisateur, à la configuration du logement et au budget de chacun. Vous trouverez ainsi des ballons à poser ou à accrocher sur une paroi, et des modèles à condensation, à raccorder à un conduit de cheminée ou à « ventouse ».
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II. La production d’eau chaude
Pour avoir un aperçu des deux principaux types de ballon d’eau chaude à gaz, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Modèles de ballon d’eau chaude à gaz
Appareils à sortie cheminée Appareils à sortie ventouse
Support Posés au sol• Posés contre le mur• Emplacement difficile
RaccordementRaccordement à un conduit de cheminée
Raccordement vers l’extérieur
Capacité Grande capacité Capacité plus réduite
Sécurité
• Sécurité totale de l’alimenta-tion en gaz
• Coupure de sécurité en cas d’anomalie
Sécurité totale d’utilisation
Les accumulateurs sont indépendants du chauffage central, donc de la chaudière.
L’appareil électrique quant à lui se com-pose d’un réservoir dont la résistance et le thermostat fonctionnent à l’électri-cité. L’eau chaude est stockée en haut du réservoir et l’eau froide en bas : l’eau chaude puisée est alors remplacée par de l’eau froide.
L’eau est chauffée en 6 h à 8 h ou bien en continu, et la cuve est protégée contre la corrosion par l’intermédiaire d’une anode.
Le ballon d’eau chaude électrique intègre dans son corps de chauffe une résistance et un thermostat pour réguler la tempéra-ture. On distingue ainsi deux modèles en fonction de la résistance employée : résistance stéatite ou résistance immergée. Le choix dépend alors de la zone dans laquelle vous habitez et donc de la dureté de l’eau.
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II. La production d’eau chaude
Protégée dans un tube en métal à l’abri de l’eau, la résistance stéatite est entourée d’un tube qui retient le calcaire afin de la protéger. Son remplace-ment ne demande pas de vidange de l’appareil. En revanche, une résistance immergée est en contact direct avec l’eau, et son remplacement demande une vidange.
D’autre part, les appareils se déclinent en version horizontale ou verticale : il est conseillé de réduire la zone d’échange entre les deux parties. Il est donc préférable de choisir un modèle vertical : l’eau chaude s’accumule en partie supérieure de l’appareil et est remplacée au fur et à mesure par l’eau froide venant de la partie inférieure.
Bon à savoir : un système ACI (Anti Corrosion Intégrale) est parfait pour les eaux dures et/ou agressives ; la résistance est protégée, sa durée de vie est accrue. La cuve du chauffe-eau résiste à la corrosion en permanence et permet une durée de vie importante.
Chauffe-eau instantané
Contrairement au ballon d’eau chaude, le chauffe-eau instantané produit de l’eau chaude à la demande et ne dispose pas de cuve de stockage.
Il est réservé habituellement à un ou deux points d’eau éloignés de la source prin-cipale de production d’eau chaude. Son inconvénient est que la température de l’eau manque parfois d’homogénéité.
Dans le cas d’un chauffe-eau instantané élec-trique, l’eau chaude est fournie en quantité illimitée ; elle est chauffée par une résistance. Ce type de chauffe-eau instantané est toute-fois peu répandu en France, car il demande
une forte puissance et donc, un abonnement tarifaire élevé, ce qui rend leur achat prohibitif.
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II. La production d’eau chaude
Ils sont tous d’un faible encombrement, d’une taille réduite et s’installent facilement partout où la demande d’eau est ponctuelle et isolée du reste de l’installation.
Les appareils à gaz offrent également une eau chaude en quantité illimitée ; elle arrive au niveau d’un serpentin et ressort après avoir été chauffée via un brûleur. Il existe en outre deux types de chauffe-eau instantané à gaz : le chauffe-eau et le chauffe-bain.
Ces modèles sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Chauffe-eau Chauffe-bain
Débit
Faible : ne peut fournir de l’eau chaude pour des appareils sani-taires d’une capacité supérieure à 50 l
Important
UsageRéservé pour les éviers et tous les appareils qui ne demandent pas un débit important
Fournit une eau chaude pour tous les points d’eau
ÉvacuationPas de raccordement à un conduit d’évacuation
Raccordement à un conduit d’évacuation, sauf appareil à ventouse, dont le diamètre du tuyau est fonction de la puis-sance de l’appareil
Par ailleurs, si vous achetez un chauffe-bain, il vous faudra déterminer le dia-mètre du tuyau d’évacuation en fonction de la puissance souhaitée. Pour ne pas vous tromper, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Ø minimal extérieur du tuyau d’évacuation Puissance de l’appareil
83 mm 8 kW à 9 kW
110 mm 17 kW à 18 kW
125 mm 21 kW à 28 kW
Sachez par ailleurs qu’un chauffe-eau instantané s’installe au plus près du poste de puisage. Pour le chauffe-bain à gaz, il faut en plus limiter la lon-gueur des canalisations entre les postes de puisage s’il doit alimenter plusieurs appareils.
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II. La production d’eau chaude
L’eau chaude sanitaireLa production d’Eau Chaude Sanitaire (ECS) contribue au confort de votre logement. Grâce au chauffe-eau, elle peut répondre à différents besoins : eau chaude sanitaire, chauffe-eau pour piscine, chauffe-eau pour camping-car, etc.
Les besoins en eau chaude sanitaire augmentent ou diminuent en fonction de nombreux critères : habi-tudes de consommation, système de chauffage (chaudière, pompe à chaleur), énergie disponible, région, configuration du logement, nombre de points d’eau, nombre de salles de bain avec douche et/ou baignoire, lave-mains…
Chauffe-eau à gaz
Il existe deux types de chauffe-eau à gaz pour la production d’eau chaude sanitaire : le chauffe-eau instantané et le cumulus ou accumulateur.
Ces appareils produisent de l’eau chaude « à la demande » et sont indé-pendants du système de chauffage. Ils n’ont pas de cuve de stockage d’où leur faible encombrement. Ils peuvent de plus être alimentés par tous les types de gaz et doivent être installés selon la réglementation en vigueur.
Le chauffe-eau à gaz se divise ensuite en deux modèles : le chauffe-eau, qui ne demande pas de raccordement à l’évacuation et est réservé pour un point d’eau unique en raison de son faible débit, et le chauffe-bain, plus puissant,
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II. La production d’eau chaude
mais qui demande à être raccordé à un conduit d’évacuation, sauf si votre chauffe-bain est à ventouse (prise directe sur l’extérieur). Il peut desservir en outre plusieurs points d’eau.
Bon à savoir : le chauffe-eau instantané à gaz est sensible au tartre, c’est pour-quoi, en l’absence d’un système anti-tartre, il faut prévoir un détartrage annuel pour garantir son bon fonctionnement.
En parallèle, les accumulateurs sont de gros réservoirs de stockage d’eau chaude dont la mise à la température s’effectue sur une courte durée et reste constante. Ils peuvent être posés ou bien accrochés sur une paroi. En fonc-tion des besoins, vous pouvez monter plusieurs accumulateurs en série et/ou les coupler à un système solaire. En raison de leur forte capacité, les accu-mulateurs sont parfaits pour les baignoires à balnéothérapie et les douches à hydromassage.
Chauffe-eau électrique
Il existe trois types de chauffe-eau élec-triques : le chauffe-eau instantané, le chauffe-eau à accumulation ou cumulus et le chauffe-eau à faible capacité.
Les chauffe-eau instantanés sont par-faits pour un point d’eau chaude unique. Petits et compacts, ils sont simples d’installation et pratiques pour avoir un point d’eau chaude isolé du système de production principal. Le débit est néanmoins faible : environ 3 l à 4 l d’eau chauffée à 40 °C par minute.
On peut leur adjoindre une pomme de douche spécifique, mais certains fabri-cants la fournissent avec l’appareil.
Bon à savoir : les chauffe-eau électriques instantanés sont de forte puissance, ce qui rend bien souvent leur usage prohibitif en raison du coût de l’abonne-ment.
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II. La production d’eau chaude
Encombrants, les cumulus sont en fait de gros réservoirs parfaitement isolés dans une cuve en émail et sous pression. Ils sont plus ou moins sensibles au tartre selon la résistance chauffante employée, qui peut être thermoplongeur ou stéatite (pas de vidange de l’appareil en cas de changement). La mise à température est cependant longue, environ 6 h à 8 h, généralement la nuit (heures creuses), mais elle reste constante. Il est également possible de faire fonctionner ce type de chauffe-eau en continu jusqu’à 100 l.
Bon à savoir : il existe des cumulus à double puissance disposant d’un deuxième système de chauffe ; cela permet de chauffer de l’eau durant la journée alors que l’autre partie est chauffée la nuit en heure creuse.
Enfin, le chauffe-eau de faible capacité fonctionne, lui, en continu. Comme son nom l’indique, il produit une quantité d’eau limitée : entre 10 l et 30 l (variable en fonction des fabricants).
La mise en température de l’eau est très rapide et régulée par un thermostat. Ce modèle est donc idéal pour les points d’eau isolés ou bien lorsque l’ins-tallation ne permet pas de raccorder un autre système de production d’eau chaude. On trouve des appareils muraux et d’autres à poser sous l’évier.
Appareils solaires
Le solaire est une source d’énergie d’appoint pour compléter une production d’eau chaude clas-sique : jusqu’à 70 % des besoins pour une famille de quatre personnes. Le prix est néanmoins très élevé, ce qui freine leur développement, mais il est possible de bénéficier de subventions (ADEME, région) et d’avantages fiscaux.
Par ailleurs, il existe différents types de chauffe-eau solaires. L’appareil monobloc se fixe directement sur le capteur, tandis que le chauffe-eau thermosiphon est simple à installer, il
nécessite uniquement une alimentation en eau froide. Enfin, le chauffe-eau à éléments séparés fonctionne avec une pompe de circulation électrique.
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II. La production d’eau chaude
Sommairement, un chauffe-eau solaire se compose d’un ballon, de capteurs, d’un groupe de transfert avec une pompe, d’une régulation électronique et d’éléments hydrauliques.
Chauffe-eau thermodynamique
Le chauffe-eau thermodynamique dispose d’un ballon électrique couplé à une pompe à chaleur intégrée.
Le principe est simple puisque l’air est puisé au sein d’une pièce où se trouvent des appareils (dégagement de chaleur) et non pas dans le local d’habitation. De cette manière, les appareils fournissent des calories qui sont transformées en chaleur pour le ballon d’eau chaude.
Le chauffe-eau pour une piscinePouvoir profiter de sa piscine à n’importe quel moment de l’année est un privilège, mais cela peut aussi représenter une forte hausse des factures d’électricité.
Pour réchauffer l’eau d’une piscine, il existe différents moyens, mais les coûts sont aussi variables que leur efficacité. Le réchauffement de l’eau ne sera toutefois pas efficace sans une bonne protection thermique, celle-ci est à prévoir en même temps que l’installation d’un chauffage. Sachez que la température idéale pour une piscine est d’environ 28 °C.
Chauffe-eau à énergie renouvelable
Selon vos besoins, votre budget et votre installation, il existe plusieurs solu-tions pour réchauffer l’eau de votre piscine : classiques ou écologiques, pompe à chaleur ou système solaire.
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II. La production d’eau chaude
Bon à savoir : si vous avez prévu ou bien si vous avez déjà un système de désinfection pour votre piscine par électrolyse, ce dernier doit être compatible avec votre système de chauffage.
Le tableau ci-dessous vous aide à comparer ces deux options à énergie renou-velable pour chauffer l’eau de votre piscine.
Pompe à chaleur Chauffe-eau solaire
Fonctionnement
• Récupère les calories de l’air (ou de l’eau) pour transmettre la chaleur à l’eau
• Installée après le filtre
L’eau passe par des capteurs solaires qui emprisonnent la chaleur pour la restituer à l’eau via la pompe de la piscine
Avantages
• Système efficace et économique à l’utilisation
• Permet de chauffer de grandes piscines
• Écologique et économique à l’utilisation
• Rentable à long terme• Les capteurs peuvent être
installés sur le toit et servir aussi pour la maison
Inconvénients
• Coût important à l’achat• Installation demandant de la
place, un grand volume sans obstacle, donc à l’extérieur bien souvent du local technique
• Bruyante• Mise en température lente
• Efficace principalement dans les régions ensoleillées
• Grande surface de terrain si installation indépendante de la maison (surface de capteur importante)
Plus d’infos
Plusieurs types de pompe à chaleur à choisir en fonction :• du volume à chauffer• du climat (en dessous d’une
température ambiante de 15 °C, certaines pompes ne sont plus efficaces)
• du COP (coefficient de performance)
Il est préférable de la faire poser par un professionnel pour bénéfi-cier des subventions et des aides fiscales tout autant que pour garantir un choix correspondant à vos besoins
Pour ce type de projets, il est préférable de se faire conseil-ler par un professionnel pour étudier les possibili-tés et garantir la pose tout autant que pour bénéficier des avantages fiscaux et des subventions
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II. La production d’eau chaude
Chauffe-eau « classique »
Le chauffe-eau « classique » pour piscine peut être soit un réchauffeur électrique soit une chaudière servant aussi au chauffage et/ou à la production d’eau chaude du logement.
Sachez par ailleurs que les chauffages pour piscine peuvent engendrer une grande évapo-ration de l’eau. Cette dernière est toutefois à éviter, en parti-culier pour limiter les pertes de chaleur.
Pour réduire ce phénomène, il est possible d’installer un déshumidificateur, notamment pour les piscines couvertes ou intérieures.
Le tableau ci-dessous vous présente les caractéristiques de ces deux modes de chauffage pour votre piscine.
Réchauffeur électrique Chaudière
Fonctionnement
• Le chauffage, composé d’une résistance et d’un thermostat, est intégré au système de traitement de l’eau (filtration)
• Après le passage dans le filtre, l’eau passe dans un tube qui compose le chauf-fage électrique
• Elle est ensuite réchauffée par la résistance avant d’être rejetée dans la piscine
• Il faut environ 90 h pour chauffer 70 m3 d’eau
• Chauffage solaire et pompe à chaleur, mais aussi chaudière à gaz, au fioul ou électrique pour chauffer votre logement et votre piscine
• Le principe de fonction-nement dépend directe-ment du type d’énergie et du type de chaudière employés
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II. La production d’eau chaude
Réchauffeur électrique Chaudière
Avantages
• Facile à installer dans le local technique, à côté du filtre
• Ne demande pas de prévoir son installation à la construc-tion de la piscine et ne demande pas de modification du réseau
• Coût faible à l’achat
• Le chauffage de la maison et de la piscine permet de réaliser des économies, en particulier si c’est une chaudière à gaz ou au fioul
• Mise en température rapide (45 h pour 70 m3)
• Permet de chauffer des grands volumes
• Parfaite fiabilité
Inconvénients• Facture électrique élevée• Usage ponctuel• Bassin ou petite piscine
• La chaudière doit être pré-vue pour chauffer une pis-cine (différente des chau-dières d’habitation)
• Coût élevé à l’achat et pour l’installation
Plus d’infos
• Il existe plusieurs types de réchauffeur selon le volume d’eau
• Vérifier que le réchauffeur est compatible avec la marque de la piscine autoportée
• Possibilité de coupler une chaudière à un échangeur, qui permet de chauffer l’eau de la piscine avec l’eau chaude du logement
• L’installation est plus simple et le système est efficace et fiable
• La mise en température est rapide avec 24 h/48 h pour 70 m3 sur une filtra-tion continue
Installation
Il est recommandé de passer par un professionnel pour bénéficier des sub-ventions et des avantages fiscaux. Le chauffagiste est aussi garant d’une installation réalisée dans les règles de l’art.
Le système de chauffage se pose après le filtre et la pompe, sur la conduite de refoulement de la piscine. Il ne faut pas oublier le « by-pass » et le clapet anti-retour entre le chauffage et le traitement de l’eau.
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II. La production d’eau chaude
Si vous avez installé un électrolyseur, il sera alors placé en dernier sur la ligne du système.
Pour que votre dispositif soit optimal, il vous faut installer une protection thermique. Il existe alors différentes solutions : couverture à bulles, volet roulant, abri de piscine. Dans le cas d’un abri, il est conseillé d’ajouter une protection supplémentaire, comme une couverture, afin de limiter la condensation intérieure.
Attention : si vous avez un liner, la tempé-rature ne doit pas dépasser 28 °C, excepté si vous avez un liner résistant aux hautes tempé-ratures.
Le chauffe-eau pour un camping-carTout comme dans votre loge-ment, si vous possédez un camping-car, vous désirez dispo-ser d’une eau chaude sanitaire en quantité, répondant à vos besoins et à bonne température.
Les années 1980 et 1990 ont privilégié l’utilisation du chauffe-eau instantané, mais aujourd’hui, la tendance va aux systèmes complets : chauffe-eau, chauf-fage et ventilation.
Il existe trois catégories principales de chauffe-eau pour camping-car : le chauffe-eau instantané, l’accumulateur de chaleur et le chauffe-eau à récu-pération de calories. Mais on trouve aussi des chauffe-eaux solaires, simples d’installation.
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II. La production d’eau chaude
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II. La production d’eau chaude
A Pour aller plus loin
Astuces
Faites des économies avec votre chauffe-eau !
Un chauffe-eau consomme beaucoup d’énergie : environ 15 % à 20 % de l’éner-gie d’une maison. Pourtant, il est possible de réduire sa facture d’électricité facilement et sans sacrifier son confort.
L’avantage du chauffe-eau est que l’on peut régler sa température : on peut donc choisir à quelle température on veut faire chauffer l’eau. Pour les modèles à gaz, on peut baisser la température jusqu’à 49 °C ou se mettre en position « médium » ; une température inférieure favoriserait la prolifération de bactéries comme la légionellose. Pour les chauffe-eau électriques, la température mini-male doit être de 60 °C.
Par ailleurs, en isolant votre chauffe-eau avec des couvertures isolantes, vous diminuerez sensiblement ses pertes de chaleur. Ainsi, votre chauffe-eau ne se remettra pas en marche quand la température de l’eau aura diminué. Le prix d’une couverture isolante coûte une cinquantaine d’euros, mais varie en fonc-tion de sa taille.
Il faut aussi régulièrement faire entretenir votre chauffe-eau pour contrôler le dépôt de tartre : en effet, le tartre qui se dépose sur les résistances électriques rallonge le temps de chauffage de l’eau et utilise donc plus d’électricité. Il faut également vidanger votre chauffe-eau tous les 2 ans ou 3 ans.
De plus, pour diminuer sensiblement votre facture d’électricité, vous pouvez souscrire un abonnement EDF « heures creuses ». Ces heures creuses sont des plages horaires de 8 h, variables selon les régions. Si vous souscrivez ce type de contrat, il faudra équiper votre chauffe-eau d’un contacteur jour/nuit pour per-mettre les passages des heures pleines aux heures creuses.
Les différentes technologies de la PAC et l’eau chaude sanitaire
Il existe différentes technologies pour une pompe à chaleur qui produit de l’eau chaude sanitaire. On parle de système à accumulation, semi-accumulation ou instantané, en voici les détails.
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II. La production d’eau chaude
Le système à accumulation possède un ballon de stockage qui permet de stoc-ker l’eau chaude sanitaire, celui-ci est dimensionné en fonction de vos besoins journaliers. La puissance calorifique de la PAC permet de réchauffer le ballon de stockage durant les heures creuses pour réaliser des économies sur votre facture EDF. Le ballon de stockage conserve en parallèle une capacité d’eau chaude sani-taire répondant aux besoins instantanés.
Le système à semi-accumulation est couramment employé pour les PAC, il met l’appareil à disposition constante pour la production de l’eau chaude sanitaire. À la différence du système à accumulation, il ne chauffe pas l’eau seulement durant les heures creuses, mais lorsque la PAC en a besoin. Pour cela, le ballon est maintenu à température. Ce système apporte un confort d’utilisation puisque le foyer ne se retrouve jamais à court d’eau chaude.
Attention toutefois, car les systèmes à accumulation et à semi-accumulation stockent de l’eau de ville pour produire l’ECS, vous devez donc installer un sys-tème anti-légionelle qui monte la température à 65 °C.
D’autre part, le système d’eau chaude instantanée est l’équipement le plus inté-ressant pour réaliser des économies d’énergie. Le ballon de stockage est couplé à un échangeur à plaques dimensionnées en fonction des besoins en ECS. Le bal-lon de stockage chauffe l’eau de ville instantanément lorsque quelqu’un ouvre un robinet d’eau chaude. Ce système ne stocke pas d’eau de ville et ne nécessite donc pas l’installation d’un dispositif anti-légionelle.
Questions / réponses de pro
Température du chauffe-eau
Pourquoi dois-je régler la température de mon chauffe-eau à 65 °C ? � Question de Lara
Δ Réponse de Rémy
Au-dessus de cette température, les risques de brûlures sont importants. De plus, le tartre se développe dans l’eau plus facilement à des températures inférieures.
Et les légionelles n’aiment pas les températures fortes, à 65 °C, le risque de développement des bactéries diminue.
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II. La production d’eau chaude
Quel chauffe-eau choisir ?
Je possède une résidence secondaire à la montagne de 50 m², qui est occupée par au moins cinq personnes le week-end. Je dois refaire la plomberie et je me demande quelle est la meilleure option pour la production d’eau chaude.
Pour l’instant, je n’ai rien du tout : juste une arrivée d’eau froide au compteur. Pour le chauffage, je pense mettre de l’électrique.
� Question de Beb71
Δ Réponse de Sarl Rancurel/Arnaud
Je vous conseille un simple chauffe-eau électrique de 200 l alimenté en continu (sans jour/nuit).
Eau chaude sanitaire dans un logement collectif
Pour la production d’eau chaude d’un logement collectif, vaut-il mieux choisir un chauffe-eau instantané, semi-instantané, à accumulation ou à semi-accumulation ?
On parle souvent d’une puissance de réchauffage instantanée, quelle est la puis-sance de l’échangeur à installer ?
� Question de Mansouri
Δ Réponse de Boca
Le mode de production d’eau chaude sanitaire pour les maisons collectives est à accumulation, c’est-à-dire, soit une source d’énergie + un échangeur à plaques instantanées + un boiler tampon, soit une source d’énergie + un boiler avec un serpentin intérieur.
Quand on parle de puissance d’échangeur instantané, on parle en fait de puissance de réchauffage instantanée.
Température d’eau en sortie
Je possède une Gazliner de 23 kW qui date de 1995. La température de l’ECS est actuellement de 80 °C.
Cela me semble anormal, mais sur la documentation, je n’ai jamais trouvé la valeur nominale. Comment faire pour la descendre à 50 °C-60 °C ?
� Question de Focus_Driver
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II. La production d’eau chaude
Δ Réponse de Boca
Le réglage de la température sur les modèles classiques se fait à partir du bouton gradué situé sur la face de l’appareil.
Pour les systèmes à régulation, cela se fait à partir de la régulation.
Installer un chauffe-eau instantané et une pompe manuelle
Je voudrais réaliser une installation comme suit : une cuve d’eau chauffée à l’éner-gie solaire, reliée à un chauffe-eau instantané, lui-même couplé à une pompe manuelle. Un petit montage écolo qui me permettrait de pomper manuellement l’eau de ma cuve en passant par le chauffe-eau instantané pour réguler la tem-pérature. Est-ce possible ? Quelles sont les précautions à prendre ?
� Question de Danielcolard
Δ Réponse de Chauffe-eau.fr
Il existe des chauffe-eau instantanés. Ceux-ci, en monophasé 230 V, ont un petit débit d’environ 2.5 l/min.
Pour des débits plus importants, il faut avoir une installation triphasée, mais la puissance du compteur devra aussi être importante : exemple 18 kW pour un débit max. de 10 l/min.
La température est réglable en fonction de la puissance, et il faut un débit minimum pour déclencher la mise en marche.
Δ Réponse de Giletmir
Il existe des mini-chauffe-eau efficaces, à condition d’installer des économi-seurs aux robinets et aux douches.
Avis de pro
La meilleure solution pour sa production d’eau chaude : ballon d’eau chaude ou chauffe-eau instantané ?
Δ L’avis de Chauffe-eau.fr
Je conseille un ballon d’eau chaude, car le chauffe-eau instantané nécessite une puissance de compteur importante pour un débit relativement faible et une consommation instantanée élevée.
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II. La production d’eau chaude
Δ L’avis de FB-Shop
Bien entendu, le chauffe-eau instantané est beaucoup plus économique qu’un ballon : trois fois moins d’électricité, 40 l à 60 l d’eau en moins par jour, eau chaude à volonté, pas de bactéries, car pas de réservoir. En revanche, vous devez placer un chauffe-eau par pièce d’eau, mais ce peut être des chauffe-eau ou bien des robinets à eau chaude instantanée. Il fau-dra donc un chauffe-eau pour la cuisine et un autre pour la salle de bain. Attention toutefois, car la puissance sera différente selon le nombre de rac-cordements : une douche seulement, ou une douche et un lavabo. Dans le second cas, il faudra prévoir du triphasé.
Δ L’avis d’ASTER Diagnostics Immobiliers
La réponse à cette question est fonction des besoins (litres) en ECS : pour de petits besoins, d’autant plus s’ils sont éloignés du lieu de stockage, il faut privilégier le chauffe-eau instantané, ce qui évite les pertes en ligne, le temps d’attente et les tuyauteries. Pour des besoins plus importants, comme les besoins d’une seule salle de bain d’une famille de quatre personnes, il faut privilégier le ballon de stockage d’ECS, si possible à proximité du point de puisage.
Δ L’avis de Triphaseurl
Je conseille plutôt un ballon d’eau chaude.
Δ L’avis de M.R Services
Si l’eau chaude doit servir plus de trois personnes, je recommande un ballon dans la chaudière à gaz, si possible.
Δ L’avis d’Énergies-calais 59/62
Pour une famille de deux personnes (un couple) : un petit ballon est intéres-sant, même s’ils peuvent opter pour le chauffe-eau instantané. Au dessus de deux personnes : un ballon, de préférence séparé du système de chauffage.
Comment calculer la puissance de son chauffe-eau ? Quels réglages réaliser ?
Δ L’avis de Chauffe-eau.fr
Un chauffe-eau doit toujours avoir une température supérieure ou égale à 55 °C pour empêcher le développement des bactéries et principalement la légionellose. Ce réglage est généralement fait en usine.
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II. La production d’eau chaude
La température du chauffe-eau ne peut dépasser 60 °C suivant la réglemen-tation en vigueur.
L’arrêté FREDDY du 15/12/2006 impose une distribution maximale à 50 °C dans les pièces destinées à la toilette, aussi, il est nécessaire d’installer un limiteur de température réglé à 50 °C.
Δ L’avis de FB-Shop
Les chauffe-eau peuvent être réglables, car ils sont électroniques ; et une fois de plus, tout dépend de la configuration du logement.
Mais je vous conseille de choisir, dans la gamme du monophasé, un 7,5 kW pour une douche, et de 8,8 kW à 12kW pour une douche et un lavabo
Δ L’avis d’ASTER Diagnostics Immobiliers
Tout dépend de sa capacité, des besoins en ECS, du calibrage possible de votre alimentation électrique générale et du type d’abonnement électrique le cas échéant.
Si vous avez un abonnement en heures creuses avec 8 h creuses par jour, et en admettant que vos besoins d’ECS soient étalés dans la journée (certaines personnes prenant leur douche le matin et d’autres le soir), il faut que les besoins d’eau chaude puissent être produits en 8 h.
Certains sites vous donnent le temps de chauffe d’un ballon de telle ou telle capacité.
Exemple moyen pour une capacité de 200 l : une puissance de 2 400 W per-met de chauffer l’intégralité du volume de stockage en 5 h 20 environ alors qu’il ne faudra que 3 h 50 si la puissance est de 3 300 W.
Si vous ne voulez pas trop augmenter votre abonnement EDF, privilégiez une puissance faible pour un volume maximum.
Quant à la température, il est préférable de stocker à 55 °C, ce qui est un bon compromis entre temps de survie des légionelles et déperditions ther-miques du ballon.
Pensez impérativement à placer un mitigeur en aval du ballon afin d’éviter tout risque de brûlure.
Δ L’avis de Triphaseurl
Pour quatre personnes, il faut environ 200 l.
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II. La production d’eau chaude
Δ L’avis de M.R Services
Chauffe-eau à gaz = appareil de petite puissance non raccordé à l’évacua-tion des gaz brûlés (généralement seulement pour l’évier).
Chauffe-bain à gaz = pour une grande puissance (bain, douche, etc.), rac-cordement à la cheminée. Le réglage dépend alors de l’utilisation : le curseur de réglage se situe sur l’appareil, à modifier si nécessaire pour trouver la bonne T° et éviter si possible de rajouter de l’eau froide.
Δ L’avis d’Énergies-calais 59/62
La plupart des chauffe-eau sont préréglés en usine, avec une température minimale de 55 °C.
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III. L’installation
L’installation d’un chauffe-eau, qu’il soit électrique, à gaz ou solaire, passe par l’implantation, puis le rac-cordement. Quel que soit le type d’appareil, l’im-plantation et les règles de pose diffèrent, mais il faut toujours respecter la régle-mentation en vigueur.
Il existe en outre trois types d’implantation pour un chauffe-eau. Petit et compact, le mini-chauffe-eau s’installe facilement partout, au plus près des points de puisage, même dans les configurations les plus complexes. Le chauffe-eau vertical est également de petite taille, il s’installe facilement où on le souhaite. Quant au chauffe-eau horizontal, c’est l’option à retenir uniquement si vous ne pouvez pas faire autrement, il doit contenir au minimum 50 l de plus qu’un chauffe-eau vertical, à besoins identiques en eau chaude.
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III. L’installation
Par ailleurs, votre chauffe-eau ne peut fonctionner sans un raccorde-ment adapté au réseau d’eau sanitaire et au réseau électrique.
Pour le raccordement électrique, un schéma vous aidera à com-prendre comment brancher votre cumulus. Concernant le raccorde-ment des tuyaux, certaines règles sont aussi à respecter.
Le ballon-tampon, qui stocke l’eau en évitant les variations de température, est un dispositif isolé, il peut être utilisé pour tous les types d’énergie, mais en particulier pour les pompes à chaleur et le solaire.
Enfin, le réducteur de pression se place après le compteur d’eau, il permet de diminuer la pression et d’éviter des problèmes sur votre installation en géné-ral, et sur votre chauffe-eau en particulier.
La puissanceLes chauffe-eau peuvent être à gaz, électriques ou solaires. Dans tous les cas, il faut en déterminer la puissance et la capacité pour un usage optimal.
Chauffe-eau à gaz
Les chauffe-eau à gaz n’ont pas besoin d’être rac-cordés à une évacuation, ils sont généralement réservés pour des points d’eau isolés comme un évier ou un lave-mains.
En revanche, pour les chauffe-bains, il est néces-saire de les raccorder à un conduit d’évacuation (sauf les appareils à ventouse qui ont un accès direct sur l’extérieur).
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III. L’installation
Pour connaître la puissance idéale du chauffe-eau selon les équipements sani-taires présents, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Puissance d’un chauffe-eau à gaz
Types de point d’eau Puissance du chauffe-eau
Lavabo ou évier 8,7 kW
Lavabo + évier 9,5 kW
Évier + lavabo + douche 17 kW à 20 kW
Évier + douche + baignoire 22 kW à 24 kW
Évier + lavabo + baignoire + douche 28 kW à 31 kW
En termes de capacité, un chauffe-eau à accumulation de 300 l est géné-ralement suffisant pour fournir de l’eau chaude pour une famille de quatre personnes.
Chauffe-eau électrique
La puissance d’un chauffe-eau électrique peut aller de 2 000 W à 3 000 W selon sa capacité et ses performances (temps de chauffe).
En moyenne, il faut 50 l d’eau chaude par personne et par jour pour une eau à 60 °C. Cela dépend bien entendu des habitudes et des points d’eau disponibles dans le logement.
Les appareils à accumulation horizontaux demandent, eux, une contenance supérieure de 50 l par rapport à un appareil à accumulation vertical.
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III. L’installation
Le tableau ci-dessous vous indique la capacité moyenne d’un chauffe-eau électrique vertical selon le type de logement (heures creuses).
Types de logement
CapacitéNombre de personnes
Types de point d’eau
F1 100 l 1 à 2 Évier + douche + lavabo
F2 150 l 2 Évier + baignoire + lavabo
F3 150 l à 200 l 2 à 3 Évier + baignoire + deux lavabos
F4 250 l à 300 l 3 à 4 Évier + baignoire + deux lavabos
F5 et + 300 l ou 2 × 200 l 4 à 5 Évier + baignoire + douche + deux lavabos
Pour un cumulus en fonctionnement continu en heure pleine, une capacité de 100 l est recommandée pour un F1 ou un F2. Au-delà, le fonctionnement en continu est déconseillé.
La températureBien régler sa température, c’est réaliser des économies sur la facture et s’as-surer un confort d’utilisation au quotidien.
Température idéale
La température idéale d’un chauffe-eau se situe aux alentours de 60 °C/65 °C. En des-sous, il y a un risque de légionellose, au-dessus, un risque de brûlure important. De plus, la réduction d’un degré sur le thermostat peut faire économiser environ 7 % d’énergie. L’eau se mélangeant à l’eau froide via le robinet, elle doit sortir au maximum à 38 °C ; au-dessus, l’utilisateur peut se brûler. Le réglage de la température du chauffe-eau se fait sur le ther-mostat de la chaudière. Pour vérifier si l’eau est à bonne température, il suffit d’ouvrir son robi-net au plus chaud et de laisser couler l’eau
61
III. L’installation
quelques instants pour qu’elle soit à température, puis de placer un thermo-mètre sous l’eau : la température de l’eau chaude doit être à environ 60 °C. Si ce n’est pas le cas, il faut régler le thermostat pour arriver à cette température.
Bon à savoir : pour ne pas vous tromper de sens pour le réglage, sachez qu’il se fait, habituellement, dans le sens des aiguilles d’une montre.
Chauffe-eau électrique
Avant toute intervention sur un chauffe-eau électrique, il convient de couper son alimentation en électricité.
Le thermostat se trouve généralement en dessous de l’appareil sous une trappe que l’on peut dévisser. Il est pourvu d’un bouton de réglage (une pastille en plastique avec une fente en son milieu). Il faut alors utiliser un tournevis pour augmenter ou diminuer la température.
Vous pouvez aussi avoir une gradation de 1 à 5, ou bien les signes « + » ou « – » ;un cran peut représenter environ 10 °C.
Chauffe-eau à gaz
Sur un système à gaz, le bouton de commande est accessible facilement en ouvrant le chauffe-eau. Il suffit de le tourner dans un sens ou dans l’autre pour augmenter ou diminuer la température de l’eau. Il peut être à gradation ou bien avec les signes « + » ou « – ».
Si vous n’êtes pas équipé d’un mitigeur thermostatique, ouvrez toujours le robinet d’eau froide en premier, puis le robinet d’eau chaude pour ne pas recevoir l’eau chaude direc-tement. À 60 °C, il est possible de se brûler rapidement ! Si vous pouvez réagir, ce n’est pas le cas des enfants !
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III. L’installation
Le thermostatQuelle que soit l’énergie utilisée par votre chauffe-eau (gaz, électricité ou solaire), le thermostat vous permet de régler la température de sortie d’eau au robinet.
Régulation
Le thermostat, c’est la gestion et la régulation de la température de l’eau.
Il détecte la température de l’eau et relance la mise en chauffe si besoin, en fonction de la programma-tion. Il évite ainsi que l’eau ne soit trop chaude (risque de brûlure), maintient une température constante pour le confort et la sécu-rité et permet de ne pas gaspiller d’énergie.
Pour un chauffe-eau à gaz ou électrique, son rôle est identique, mais le mode de fonctionnement diffère. À gaz, le thermostat commande le brûleur tandis que sur un modèle électrique, il commande la résistance.
Sécurité
Si le thermostat se met en mode « sécurité », il s’arrête de fonctionner. Dans ce cas, cela peut signifier que l’eau n’arrive plus au chauffe-eau. La première chose à faire est donc de vérifier l’arrivée d’eau ; elle peut être coupée en cas d’installation neuve du chauffe-eau ou de révision de l’installation.
63
III. L’installation
Autre possibilité : le tartre peut empêcher la chaleur de se diffuser et déclen-cher la résistance. Dans ce cas, il faut faire nettoyer votre chauffe-eau par un chauffagiste.
Enfin, si rien n’y fait, vérifiez que les fils sont bien serrés sur les bornes du thermostat.
Remplacement
Lors d’un changement du ther-mostat, il ne faut pas oublier d’arrêter le chauffe-eau et de couper l’électricité au préalable.
En cas de problème avec le chauffe-eau ou pour d’autres raisons, il n’est pas difficile de changer un thermostat.
Il suffit de retirer les fils en notant leur emplacement, puis d’enlever le thermostat et de le
remplacer par un modèle compatible (de préférence de la même marque et de la même référence pour éviter les problèmes de sécurité).
Pour un thermostat de chauffe-eau, comptez globalement entre 15 € et 200 €. Tout dépend de ses performances et du modèle choisi.
Le contacteur jour/nuit
Réservé pour les installations électriques, le contacteur jour/nuit peut être prévu à la conception, mais aussi raccordé sur une ancienne installation. Il ne remplace toutefois pas le thermostat, qui est un régulateur de température. Attention, la puissance du chauffe-eau doit être adaptée aux besoins de l’utilisateur.
64
III. L’installation
Fonction
Le contacteur permet de rac-corder le chauffe-eau au tableau électrique pour per-mettre le passage en heures creuses/pleines de ce dernier.
C’est un atout dans la gestion de la consommation énergé-tique d’un logement. Il faut néanmoins souscrire un abon-nement chez un fournisseur qui offre cette option.
Fonctionnement
Pour vous permettre de faire des économies, le contacteur jour/nuit met en route automatiquement le chauffe-eau aux heures creuses selon l’abonnement.
Ce contacteur ou relais ouvre ou ferme le circuit électrique en fonction des « ordres » qu’il a reçus.
Fonctionnement du passage heures creuses/heures pleines
Heures creuses Heures pleines
• Le compteur reçoit un signal du fournisseur• Le contact se ferme sur la bobine du
contacteur• La bobine ferme le contact du chauffe-eau
• Le compteur reçoit un signal• Le contact s’ouvre et la bobine n’est
plus alimentée• Le chauffe-eau ne fonctionne plus
Le contacteur possède plusieurs positions pour s’adapter aux différents besoins. Cela laisse le choix à l’utilisateur de mettre le chauffe-eau en fonc-tionnement continu ou bien en arrêt. Si vous oubliez de remettre votre contacteur en position « automatique » et si vous possédez un système pré-férentiel, sachez que le contacteur repassera en mode « heures creuses » à l’heure indiquée.
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III. L’installation
Bon à savoir : si vous avez opté pour un abonnement avec une option heures creuses, votre compteur reçoit l’indication, mais cela ne veut pas dire que votre chauffe-eau se mettra en heures creuses si vous n’avez pas branché correcte-ment votre contacteur.
Option heures creuses/heures pleines
En cas d’emménagement ou d’installation d’un chauffe-eau électrique, il suffit de contacter un fournisseur pour modifier les options du contrat de base ou bien souscrire un contrat avec cette option.
Il faut compter environ 20 € à 70 € pour un contacteur de chauffe-eau jour/nuit.
Pour connaître les modifications apportées par un abonnement heures creuses/heures pleines par rapport à un contrat classique, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Contrat classique Contrat heures creuses
Caractéristiques
• Un prix fixe toute l’année du kWh
• L’abonnement de base est moins élevé que pour une option heures creuses/pleines
• L’économie constatée est en moyenne de 40 % sur le tarif du kWh de base
• Les horaires se situent entre 23 h et 7 h, mais elles sont variables en fonction des régions
Exemple
Pour un contrat classique d’un abonnement de 9 kVA (puissance) :• abonnement annuel de
107,56 ۥ prix du kWh TTC de
0,1329 €
Pour la même puissance :• abonnement de 110,19 €,• prix du kWh TTC en heures
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III. L’installation
L’implantationL’implantation d’un chauffe-eau dépend de sa capacité (en litres) et des normes en vigueur. Il est possible de choisir entre un chauffe-eau vertical ou un appareil horizontal à accu-mulation. Le mini-chauffe-eau est aussi une option pratique lorsque vos points d’eau sont éloignés.
Mini-chauffe-eau
Lorsqu’il est impossible de relier le système de production d’eau chaude sanitaire à un point d’eau éloigné, le mini-chauffe-eau permet de disposer de l’eau chaude en toute liberté. Instantané, décentralisé et indépen-dant, il est de faible capacité et sans stockage. Son utilisation est idéale pour un lave-mains, un évier ou un lavabo.
Le mini-chauffe-eau peut s’installer partout où vous le désirez du moment que vous disposez d’une arrivée d’eau froide et d’un branchement électrique, même sur une installation équipée d’un cumulus. Ce système est idéal pour les configurations un peu complexes, par exemple lorsque le chauffe-eau est à plus de 8 m du point de puisage ou lorsque l’installation d’un autre équipe-ment est impossible.
Certains modèles sont même prévus pour une pose sous l’évier et peuvent être vendus avec les robinets ou bien avec une valve coupe-eau, un connecteur ou encore un coude. Le type de pose dépend ensuite directement du modèle, mais reste approximativement identique quel que soit l’appareil.
Pour une installation réussie, il convient de repé-rer sur le mur l’emplacement du mini-chauffe-eau, puis, à l’aide d’un niveau à bulle, de tirer une
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III. L’installation
ligne au crayon pour aligner les trous. Une fois repérés, vous pouvez percer les trous dans le mur et insérer des chevilles adaptées à la paroi et à l’appareil (attention au poids).
Si l’appareil est prévu pour être posé sur une patte, c’est alors le moment de la visser (permet la dépose en cas d’intervention). Vous n’avez alors plus qu’à poser le chauffe-eau sur la patte en veillant à ce que la partie inférieure repose sur la paroi, avant de vérifier son horizontalité et sa verticalité avec le niveau à bulle et ajuster au besoin.
Chauffe-eau vertical
Le chauffe-eau vertical est le plus standard des modèles à accumulation. Il est à préfé-rer au chauffe-eau horizontal qui, selon la réglementation en vigueur, demande pour les mêmes besoins en eau chaude une capacité supé-rieure de 50 l en raison de son mode de fonctionnement.
Le choix entre chauffe-eau vertical et horizontal dépend uniquement de la place dont vous disposez. Le chauffe-eau vertical possède les mêmes carac-téristiques que le modèle horizontal à capacité égale, et les déperditions et le maintien de l’eau chaude à température sont identiques quel que soit le modèle. En revanche, le chauffe-eau vertical offre de meilleures performances pour la mise en température d’un volume d’eau donné. Il doit en outre être placé dans un espace chauffé : cela permet de réduire les déperditions de chaleur et l’excès de consommation en électricité (pour le chauffe-eau électrique).
Si vous ne pouvez pas installer le chauffe-eau à accumulation dans un volume chauffé, il faudra respecter quelques règles. La longueur des canalisations doit notamment être réduite au maximum entre le cumulus et les points de
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III. L’installation
puisage de l’eau, et une isolation thermique des canalisations est indispen-sable. Dans un volume chauffé ou non, une distance de 8 m maximum est autorisée entre le chauffe-eau et les points de puisage : au-delà, prévoyez un autre chauffe-eau comme un appareil à production instantanée.
D’autre part, dans les locaux secs, le chauffe-eau peut être installé partout, alors que dans les lieux humides, il doit respecter la norme C 15-100 (pour la sécurité des installations électriques).
Par ailleurs, un chauffe-eau vertical peut être soit posé au sol, soit fixé au mur via des pattes de fixation ou des cerclages.
Dans tous les cas, il faut respecter les réglementations et les normes : les appareils électriques doivent être reliés à la terre et suivre la norme NF C 15-100 (installation électrique à basse tension).
Sachez notamment que les pièces sont divisées en quatre volumes (0 à 4). Le chauffe-eau, selon ses caractéristiques, ne pourra pas être implanté à l’inté-rieur de certains de ces volumes.
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III. L’installation
Normes d’installation
Chauffe-eau à accumulation Chauffe-eau instantané
• Dans le volume 3 et hors volume• Quand cela est impossible : opter pour
un chauffe-eau vertical placé dans le volume 2
Dans les volumes 1 et 2
Les canalisations doivent être conductrices et le chauffe-eau doit être protégé par un différentiel 30 mA
De plus, pour implanter votre chauffe-eau électrique, vous devez aussi res-pecter des règles précises au niveau des cotes entre le chauffe-eau à fixer et la paroi : le chauffe-eau sur pied (stable) doit notamment avoir un espace libre de 75 cm minimum devant lui.
Ensuite, vous pouvez faire appel à plusieurs techniques pour fixer votre appa-reil. Tout dépend alors du support !
Techniques de fixation
Chauffe-eau Murs pleins(1) Murs en maté-riaux creux(2) Cloisons(3) Cloisons
minces(4)
FixationQuatre boulons de scellement Ø 10 mm
• Ancrage par mortier ou scellement chimique > 50 l
• Contre-plaque métallique maintenant deux boulons traversant la paroi
Contre-plaque métallique maintenant deux boulons traversant la paroi
Contre-plaque métallique main-tenant deux boulons traver-sant la paroi
Capacité15 l, 30 l, 50 l et supérieur
15 l, 30 l, 50 l15 l, 30 l, 50 l et supérieur
15 l
(1) 20 cm d’épaisseur minimum.(2) Alvéolaire : 20 cm d’épaisseur minimum.(3) De 15 cm à 20 cm d’épaisseur.(4) Carreaux de plâtre.
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III. L’installation
Bon à savoir : le chauffe-eau sur pied (stable) doit être fixé en hauteur sur la paroi à l’aide d’un cerclage.
Chauffe-eau horizontal
Le chauffe-eau horizontal possède les mêmes carac-téristiques que le chauffe-eau vertical à capacité égale.
Les déperditions et le maintien de l’eau chaude à température sont identiques.
Deux aspects les différen-cient cependant.
Tout d’abord, le modèle horizontal est moins performant pour la mise en tem-pérature de l’eau. Pour des besoins identiques en eau chaude sanitaire, un chauffe-eau horizontal à accumulation demande une capacité supérieure de 50 l en raison de son mode de fonctionnement.
Ensuite, il est encombrant, donc peu pratique si vous disposez de peu d’espace.
Il est donc idéal lorsque la hauteur sous plafond est suffisante pour un chauffe-eau vertical.
Par ailleurs, le chauffe-eau à accumulation doit être placé dans un espace chauffé pour réduire les déperditions de chaleur et l’excès de consommation en électricité (pour le chauffe-eau électrique).
Si vous ne pouvez pas installer votre chauffe-eau à accumulation dans un volume chauffé, il faudra respecter quelques règles : une longueur de canali-sation réduite au minimum entre le cumulus et les points de puisage de l’eau et une isolation thermique des canalisations.
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III. L’installation
De plus, dans un espace chauffé ou non, une dis-tance de 8 m maximum est autorisée entre le chauffe-eau et les points de puisage.
Au-delà, prévoyez un autre appareil, par exemple un chauffe-eau à production instantanée. Dans les locaux
secs, le chauffe-eau peut être installé n’importe où alors que dans les lieux humides, il doit respecter la norme C 15-100.
Pour l’implantation d’un chauffe-eau électrique, il est nécessaire de respecter les normes suivantes : les appareils électriques doivent être reliés à la terre, avec la norme NF C 15-100 (installation électrique à basse tension).
Selon la norme NF C 15-100, les pièces sont divisées en quatre volumes (0 à 4). Le chauffe-eau, selon ses caractéristiques, ne peut pas être implanté à l’intérieur de certains de ces volumes.
Voici un tableau récapitulatif de ce qu’il faut savoir sur les volumes concer-nant l’implantation d’un chauffe-eau horizontal électrique.
Chauffe-eau à accumulation Chauffe-eau instantané
• Dans le volume 3 et hors volume• Quand cela est impossible : chauffe-
eau horizontal dans le volume 1, le plus haut possible
Dans les volumes 1 et 2
Pour le chauffe-eau instantané et le chauffe-eau horizontal, les canalisations doivent être conductrices et le chauffe-eau doit être protégé par un différentiel 30 mA
Bon à savoir : pour l’implantation du chauffe-eau horizontal électrique, laissez environ 30 cm minimum à partir de l’extrémité des tuyaux.
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III. L’installation
Par ailleurs, la fixation d’un chauffe-eau horizontal dépend du support.
Les cumulus ont un sens de pose, il faut impérativement le suivre.
Ce dernier est alors à choisir en fonction de l’alimentation : latérale ou par le bas, il faut le préciser à l’achat.
Avant de se lancer dans la pose du chauffe-eau, n’oubliez pas de vérifier que votre sol peut supporter son poids plein.
Si vous n’avez pas de pattes de fixation, il existe des cerclages et des consoles pour la pose au plafond.
Pour connaître les différents types de fixation du chauffe-eau horizontal selon le support, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Chauffe-eau horizontal : les types de fixation
Chauffe-eau Murs pleins(1) Murs en matériaux creux(2) Cloisons(3) Cloisons
minces(4)
FixationQuatre boulons de scellement Ø 10 mm
• Ancrage par mor-tier ou scellement chimique > 50 l
• Contre-plaque métallique main-tenant deux bou-lons traversant la paroi
Contre-plaque métallique maintenant deux boulons traversant la paroi
Contre-plaque métallique maintenant deux boulons traversant la paroi
Capacité15 l, 30 l, 50 l et supérieur
15 l, 30 l, 50 l15 l, 30 l, 50 l et supérieur
15 l
(1) 20 cm d’épaisseur minimum.
(2) Alvéolaire : 20 cm d’épaisseur minimum.
(3) De 15 cm à 20 cm d’épaisseur.
(4) Carreaux de plâtre.
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III. L’installation
Le raccordementAvant de raccorder le chauffe-eau au réseau à l’aide du schéma électrique, vous devez le raccorder à votre réseau d’eau sanitaire.
Dans certains cas, il faut ajouter un réducteur de pression afin d’éviter tout problème. Quant au ballon-tampon, il vient en complément du système de chauffage pour assurer un confort supplémentaire.
Schéma électrique
Pour raccorder un chauffe-eau élec-trique au réseau général, suivez la norme NF-C15-100 et les recom-mandations du fabricant pour le branchement, il en va de votre sécu-rité et de celle de votre entourage.
Les câbles rigides utilisés doivent être de section 3 × 2,5 mm² (mini en monophasé) et d’une longueur suffi-sante pour éviter le contact avec des éléments chauffants. L’installation d’un chauffe-eau électrique demande un raccordement au réseau général via le compteur.
Les cumulus ou chauffe-eau élec-triques à accumulation doivent bénéficier du tarif « heures creuses » pour des raisons évidentes d’économie. Dans certains cas, vous pouvez ajouter un réducteur de pression lors du raccordement plomberie. Un ballon-tampon peut aussi être ajouté au système de chauffage pour plus de confort.
Attention ! Le raccordement en direct sur la résistance est interdit. Vous ne contrôleriez plus la température de l’eau et cela pourrait être dangereux. Le raccordement doit passer par le thermostat. L’appareil doit être « en eau » avant le raccordement définitif.
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III. L’installation
Tuyauterie
Chaque chauffe-eau demande un raccordement spé-cifique en matière de plomberie.
Les chauffe-eaux instantanés, de petite capacité, peuvent se poser au-dessus ou en dessous du point
d’eau en écoulement libre (sans groupe de sécurité) ou sous pression (avec un groupe de sécurité). Dans le cas d’un écoulement libre, vous devrez toutefois acheter un robinet adapté, qui permettra l’écoulement de l’eau en surplus et remplacera le groupe de sécurité.
Par ailleurs, le robinet d’arrêt est obligatoire sur l’alimentation ainsi qu’un réducteur de pression si cette dernière dépasse 5,5 bars (consultez la notice du fabricant). Il faut également remplir l’appareil avant la mise sous tension pour évacuer l’air des canali-sations et du chauffe-eau, sans oublier de laisser le robinet d’eau chaude ouvert lors de l’opération.
Ce type de chauffe-eau se fixe sur la paroi/plafond. Dans tous les cas, la fixation doit être adaptée au support, et la paroi suffisam-ment solide pour recevoir le cumulus.
Enfin, veillez à choisir le mode d’alimentation en fonction de votre réseau : alimentation latérale droite, alimentation latérale gauche, alimentation par le bas.
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III. L’installation
Bon à savoir : les positions de montage ne peuvent pas être modifiées. Néan-moins, on peut trouver des chauffe-eau horizontaux réversibles.
En outre, les cumulus verticaux se fixent sur la paroi ou se posent au sol. Dans ce dernier cas, il convient d’as-surer une fixation haute pour plus de stabilité.
Le raccordement diélectrique est obli-gatoire sur la sortie d’eau chaude du cumulus (norme NF C15-100) et généralement fourni avec le chauffe-eau.
Il permet d’éviter l’effet d’électrolyse qui se produit entre l’acier du cumulus et la tuyauterie en cuivre. Avec ce rac-cord, vous réduisez la corrosion de votre cuve.
Vous pouvez en poser un autre sur l’arrivée d’eau froide, mais cela n’est pas obligatoire.
Ballon-tampon
Le ballon-tampon, qui peut produire de l’eau chaude sani-taire ou non, vient en complément de votre système de chauffage ou bien fait partie intégrante de ce dernier (par exemple, pour une pompe à chaleur). Il est particulièrement utile pour les chaudières à bois et le solaire, mais il peut être ajouté à tous les types de chaudières.
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III. L’installation
Le ballon-tampon permet de stocker l’eau chaude issue de la production en surplus de chaleur de la chaudière dans le but de la réguler et de permettre son bon fonctionnement, par exemple dans le cas d’une pompe à chaleur ou chaudière à bois.
Le ballon-tampon restitue la chaleur accumulée lorsque la chaudière n’est pas en fonctionnement.
Les économies réalisées sont conséquentes puisque votre chaudière fonc-tionne seulement lorsqu’il le faut.
La contenance du ballon-tampon dépend de différents facteurs : puissance et nature de la chaudière, taille du réseau de chauffage, type d’isolation de votre logement, taille de l’habitation.
Mais on retiendra qu’il faut environ 10 l par m² chauffé.
À noter : il est préférable de confier le choix de la contenance à un profession-nel.
Le raccordement du bal-lon-tampon dépend, quant à lui, directement de la nature de la chau-dière et du type de ballon : consultez et respectez la documentation fournie par le fabricant.
Il est néanmoins préférable de faire appel à un profes-sionnel pour la pose.
Les prix des ballons-tampons sont très variables et dépendent de leur capacité tout autant que de leurs caractéristiques, marques, etc.
Il faut compter environ 400 € pour un modèle de 50 l à 300 l. Pour un ballon de 1 500 l, prévoyez aux alentours de 2 000 €. Enfin, pour les gros conte-nants de 3 000 l, 3 000 € est un minimum.
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III. L’installation
Réducteur de pression
Le réducteur de pression d’un chauffe-eau permet de réduire la pression de l’eau lorsque celle-ci, venant du réseau général, est trop importante, ou bien lorsqu’un chauffe-eau demande une pression constante pour assurer son fonctionnement. Avant de l’installer, il est nécessaire de réaliser les premiers raccordements.
Il est recommandé d’opter pour un pro-duit portant la marque NF et conforme aux normes sanitaires. Vous avez alors le choix entre les modèles assurant une pression constante, régulière et fixe, ou bien les modèles réglables (grâce au manomètre dont ils sont équipés, vous pouvez choisir la pression).
Le réducteur de pression se place soit en début de réseau pour protéger toute l’installation, soit sur l’arrivée d’eau froide en début de ligne d’un chauffe-eau qui demande une pression donnée constante.
Son principe est simple, il repose sur l’opposition de deux forces : d’un côté, un obturateur bouche le réducteur de pression et est actionné par un ressort, et de l’autre côté, l’eau arrive. Lorsque l’eau rentre en contact avec l’obtura-teur, il se ferme pour réduire la pression au niveau demandé ou prédéfini.
Bon à savoir : le réducteur de pression à un sens de pose indiqué par une flèche. Posé à l’envers, l’eau n’arrivera plus dans vos canalisations.
Un tel appareil présente deux avantages principaux. Tour d’abord, il permet de réduire la pression de l’eau du réseau lorsqu’elle est trop forte pour assurer le bon fonctionnement du chauffe-eau : à sa sortie, l’eau est à pression constante.
Ensuite, il permet de faire des économies sur votre facture d’eau.
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III. L’installation
Pour éviter un écoulement trop important et une usure prématurée de la cuve, la mise en place d’un réducteur de pression peut aussi être nécessaire. En effet, installer un réducteur de pression en amont de votre chauffe-eau électrique assure son bon fonctionnement. En chauffant, l’eau se dilate et la pression augmente dans la cuve. La nuit, la demande en eau étant plus faible, la pression du réseau général augmente alors que votre cumulus se déclenche en heures creuses.
Pour des raisons de sécurité, la pression de votre chauffe-eau est limitée et il est recommandé de réduire la pression du réseau à une valeur inférieure à celle de la cuve. C’est pourquoi vous disposez d’un groupe de sécurité qui permet l’écoulement de l’eau lorsque la pression est trop élevée.
Pour l’achat d’un réducteur de pression pour chauffe-eau, comptez globale-ment entre 40 € et 120 €.
La fabrication d’un chauffe-eau solaireSi le kit ou l’installation par un chauffagiste d’un chauffe-eau solaire ne vous convient pas, vous pouvez le fabriquer vous-même.
Fonctionnement
Un chauffe-eau solaire fonctionne grâce à des capteurs solaires qui récupèrent les rayons du soleil pour les transformer en chaleur transmise dans une cuve où elle est stockée, puis utilisée. L’eau froide remplace ensuite l’eau chaude utilisée qui est alors à nouveau réchauffée ; la chaleur est véhiculée par un réseau com-
posé de tubes contenant de l’antigel (entre les capteurs et le ballon). La circulation du liquide se fait alors soit par thermosiphon, soit par l’intermé-diaire d’un circulateur.
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III. L’installation
Le chauffe-eau solaire se compose donc de capteurs placés dans un châssis, d’une cuve de stockage isolée du froid et d’un réseau de tubes dans lequel circule un fluide caloporteur résistant au gel. Le système doit être protégé par un groupe de sécurité et un réducteur de pression.
Capteurs et châssis
La première étape dans la fabri-cation d’un chauffe-eau solaire concerne le châssis ou caisson dans lequel on dispose l’absor-beur ou réseau des tuyaux de cuivre.
Le châssis peut être fait en métal. Il repose sur un support avec un angle précis pour la disposi-tion des capteurs par rapport au soleil.
L’inclinaison est à calculer en fonction de la saison, par exemple l’hiver, là où le besoin en eau chaude sanitaire est le plus important.
À l’intérieur de ce châssis, on dispose un isolant comme de la laine de roche, du polystyrène expansé, etc.
L’absorbeur se compose quant à lui d’un réseau de tuyaux de cuivre soudés entre eux, puis soudés sur de la tôle ondulée ou bien moulée sur des plaques d’aluminium. Le tout est ensuite recouvert de peinture noire mate haute tem-pérature. Il faut veiller à respecter la dilatation des matériaux et donc disposer des cales entre l’absorbeur et le châssis. L’absorbeur est alors disposé dans le châssis, sur les cales, puis ce dernier est fermé à l’aide de vitres d’une épais-seur de 3 mm et maintenues par des cornières en métal.
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III. L’installation
Ballon de stockage
Le ballon de stockage peut être fabriqué à par-tir d’un ancien cumulus que l’on dépouille de son isolant pour ne récupérer que la cuve en inox. Il est placé dans un fût en plastique de dimension supérieure, et que l’on isole par l’in-térieur, sans oublier de placer les buses pour l’orientation du flux de l’eau (échange eau froide et eau chaude). Le tout est isolé à l’exté-rieur, puis habillé.
Bien sûr, il convient de placer les entrées et les sorties d’eau ainsi que la sonde et les thermo-mètres de contrôle.
Les tuyaux permettant la circulation du fluide caloporteur peuvent être en cuivre ou bien une
combinaison de cuivre (au départ de l’absorbeur), puis en PER (polyéthylène réticulé) résistant à la température.
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III. L’installation
A Pour aller plus loin
Astuces
Isoler un chauffe-eau installé dans des combles
Il est pratique d’installer un chauffe-eau dans les combles, afin de débarrasser l’espace au rez-de-chaussée ! Un problème peut néanmoins se poser si l’isola-tion de vos combles est défectueuse. En effet, cette dernière ne filtrera pas l’air froid, ce qui entraînera des déperditions de chaleur dans le chauffe-eau. Il existe toutefois quelques solutions en attendant une meilleure isolation des combles. Vous pouvez d’abord isoler votre chauffe-eau en l’entourant de laine de verre que vous recouvrirez ensuite d’un film plastique. Sinon, vous pouvez le déplacer dans un endroit bien isolé et si possible, au plus près de la salle de bain ou de la cuisine : l’eau circulera ainsi moins longtemps dans les canalisations, il y aura donc moins de pertes de chaleur. Vous aurez alors une utilisation économique et écologique de l’eau chaude.
Un ballon-tampon sur une PAC ?
Le ballon-tampon (ou ballon de stockage) est un réservoir placé entre la PAC et le système de chauffage et qui permet de stocker l’eau chaude pour réduire le nombre de démarrages de la PAC. Il existe des technologies qui permettent de faire fonctionner une pompe à chaleur sans ballon-tampon. En revanche, cet équipement s’impose lorsque votre PAC fonctionne avec des radiateurs, est mixte (par exemple, des planchers chauffants et des radiateurs), ou est couplée à une relève de chaudière qui, lorsque les températures extérieures baissent, vient épauler votre PAC. C’est également le cas lorsque la PAC est couplée à un plan-cher chauffant avec une régulation pièce par pièce, gérée par des thermostats agissant sur des servomoteurs (moteur à courant continu capable d’atteindre des valeurs présélectionnées et de les maintenir) ou des électrovannes (dispositif qui permet d’autoriser ou d’interrompre la circulation d’un fluide ou d’un gaz dans un circuit).
Ces deux systèmes ont pour fonction de diminuer le débit, voire de l’arrêter. Un plancher chauffant dont la régulation se fait manuellement peut cependant se passer d’un ballon-tampon.
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III. L’installation
Questions / réponses de pro
Changement de chauffe-eau à gaz
Je dois remplacer un chauffe-eau à accumulation à gaz. Est-ce que je peux uti-liser un flexible aux normes pour faciliter l’adaptation pour le raccordement au gaz ?
� Question de Dengob
Δ Réponse d’AAAAA
Non ! Par contre, il existe des kits d’adaptation pour un changement de la même marque.
Démarches avant la pose de panneaux solaires
Je désire installer un chauffe-eau solaire, ai-je des démarches à faire avant l’im-plantation des panneaux ?
� Question de Xavier40
Δ Réponse de Rémy
Oui, il y a des démarches à faire pour poser vos panneaux solaires !
Si vous êtes dans une zone des bâtiments de France, du plan de sauvegarde et de mise en valeur, un site classé, une zone verte, une zone classée patri-moine mondial, etc., renseignez-vous auprès de la mairie de votre commune qui vous donnera la marche à suivre. Vous devez sans doute déposer une déclaration de travaux.
Si vous désirez des aides, votre matériel est soumis à des homologations obligatoires pour en bénéficier : vérifiez auprès de l’ADEME pour connaître ces homologations. De plus, votre installateur doit être certifié « Qualisol ».
Bien installer son chauffe-eau solaire
Pour l’installation d’un chauffe-eau solaire à thermosiphon, est-il possible d’ins-taller le chauffe-eau horizontalement pour le placer en hauteur dans des combles non aménagés, puis placer les capteurs en bas du toit ?
� Question de Dede54710
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III. L’installation
Δ Réponse de Chauffe-eau.fr
Si le chauffe-eau est conçu pour fonctionner en position verticale, il n’est pas possible de l’installer à l’horizontale.
Δ Réponse d’ÉLYOTHERM – Énergies Lyon Thermique
Si vous optez pour un modèle par thermosiphon, sachez que ce dernier est souvent associé à un ballon horizontal que vous placez justement plus haut (au-dessus) que les capteurs. C’est le principe !
Où installer un chauffe-eau ?
Je viens d’acheter un chauffe-eau électrique. Où dois-je l’installer ? � Question de Chantal
Δ Réponse de Musicien 5
Un chauffe-eau électrique peut s’installer à la cave ou dans la buanderie ou dans la salle de bain. Cependant, il faut savoir que l’idéal est de le mettre le plus près de la salle de bain et de la cuisine. Donc, vous devez étudier votre habitat pour être au plus près d’un point d’eau froide et chaude afin de vous raccorder sur l’eau chaude et l’eau froide et ne pas être trop loin de la salle de bain et de la cuisine.
Remplacer un thermostat
Est-il possible de remplacer mon thermostat qui ne fonctionne plus par un ther-mostat d’une autre marque ?
� Question de Souh25
Δ Réponse de Rémy
Oui, cela est possible, néanmoins, le thermostat d’origine est prévu et réglé pour être parfaitement adapté à votre chauffe-eau. Autant que possible, remplacez vos pièces par des pièces de la même marque. Attention à la garantie de votre appareil en cas de défaillance éventuelle : si vous changez le thermostat, elle ne fonctionnera plus.
Δ Réponse d’AAAAA
C’est possible sauf qu’il faut regarder s’il a deux ou trois fils. Essayez d’en mettre un de la même marque si possible, et je vous conseille d’aller l’ache-ter chez des professionnels.
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IV. L’entretien
Garder son chauffe-eau en bon état de fonctionnement, c’est l’assurance d’un bon usage de votre appareil et d’économies sur votre facture d’énergie.
Un chauffe-eau demande peu d’entre-tien, mais il convient de savoir faire sa vidange et son détartrage.
Une panne ne demande pas toujours l’intervention d’un plombier ou d’un chauffagiste. Vous pouvez vous-même nettoyer et changer le thermocouple, remplacer une résistance, ou encore changer l’anode du chauffe-eau et le groupe de sécurité.
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IV. L’entretien
Le nettoyageL’entretien annuel par un chauffagiste n’est pas obligatoire pour un chauffe-eau électrique, cependant, c’est le cas pour un chauffe-eau à gaz.
Pour le chauffe-eau solaire, une visite de maintenance est recommandée tous les quatre à cinq ans environ.
Chauffe-eau électrique
Avant toute intervention sur votre chauffe-eau électrique, fermez/coupez le robinet d’arrêt de l’eau, le robinet de gaz et l’électricité.
S’agissant d’un modèle électrique, vous n’avez pas besoin de souscrire à un contrat d’entretien ou bien de faire effectuer une visite annuelle. Il existe néanmoins quelques règles à respecter.
Une fois par an, il convient de vérifier l’anode ainsi que la résistance (résis-tance immergée) et de les changer en cas de besoin. Si vous changez la résistance/l’anode, pensez aussi à détartrer la cuve.
En parallèle, il est conseillé d’actionner le groupe de sécurité une fois par mois et de réaliser une vidange tous les deux à trois ans. Enfin, le groupe de sécu-rité doit être remplacé tous les cinq ans.
Chauffe-eau solaire
Une fois par an, au printemps, les capteurs solaires doivent être nettoyés. Il faut aussi vérifier la pression du fluide caloporteur, le bon fonctionnement des pompes, le bon état de l’isolation du circuit hydraulique et s’assurer que la végétation ne gêne pas votre installation.
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IV. L’entretien
Chauffe-eau à gaz
Avant toute intervention sur votre chauffe-eau à gaz, fermez/coupez le robi-net d’arrêt de l’eau, le robinet de gaz et l’électricité.
Pour un chauffe-eau à gaz, il est nécessaire de souscrire un contrat d’entretien ou bien de faire réaliser une visite annuelle par un chauffa-giste/plombier.
La visite est obligatoire que vous soyez propriétaire ou locataire de votre logement.
Une fois par an, il est nécessaire de nettoyer l’injecteur en soufflant à l’intérieur, ainsi que la veilleuse et son filtre.
Le clapet et le joint de l’arrivée d’eau doivent également être changés annuel-lement. Les ailettes du corps de chauffe se nettoient à la brosse métallique souple et les becs du brûleur à l’eau.
Pour finir, pensez au détartrage du corps de chauffe.
La vidangeLa vidange et la purge de votre chauffe-eau font partie des opérations d’en-tretien destinées à limiter ou nettoyer le tartre de la cuve.
L’opération est simple et permet de réaliser des économies d’énergie tout en prolongeant la durée de vie du chauffe-eau par son bon état de fonctionnement.
Si vous avez un chauffe-eau à gaz, vous devez également, une fois par an, faire un détartrage.
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IV. L’entretien
Le changement régulier de quelques pièces peut par ailleurs vous éviter l’in-tervention d’un plombier dans certains cas : thermocouple, anode, résistance, groupe de sécurité.
Détartrer la cuve
La vidange du chauffe-eau est à réaliser tous les deux à trois ans environ. Mais elle sera aussi nécessaire si vous manquez d’eau chaude ou bien si vous constatez des « bruits » dans votre cuve.
Dans les deux cas, cela peut provenir d’une accumulation de sédiments/tartre dans la cuve.
Pour éviter la sédimentation et l’entartrage, il faut effectuer une purge du réservoir : tous les mois, purgez quelques litres du réservoir du chauffe-eau.
Étapes
Avant toute intervention, coupez l’arrivée d’eau froide au robinet d’arrêt et la source d’énergie (électricité ou gaz).
Ensuite, pour réaliser la vidange de l’appareil, vous pouvez soit faire appel à un chauffagiste, soit vous en occuper vous-même.
Pour ce faire, il convient d’ouvrir les robinets d’eau chaude de votre loge-ment, puis de fixer un tuyau en plastique au niveau de la purge de votre chauffe-eau ; l’autre extrémité se place alors dans un lavabo ou un lieu de puisage, à défaut, prévoyez des seaux.
Ensuite, il est nécessaire d’ouvrir le robinet de purge pour évacuer l’eau et laisser le réservoir se vider complètement.
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IV. L’entretien
Une fois le réservoir vide, fermez le robinet de purge et retirez le tuyau, avant de fermer les autres robinets, sauf celui le plus éloigné du chauffe-eau (eau chaude). Puis, ouvrez le robinet d’eau froide et remplissez le réservoir ; le réservoir est plein lorsque l’eau coule du robinet le plus éloigné.
Vous n’avez alors plus qu’à fermer le robinet d’eau chaude, à remettre le cou-rant ou le gaz, et enfin, à allumer la veilleuse (gaz).
Le détartrageL’entretien du chauffe-eau se fait en deux étapes : le détar-trage et la vidange.
Cette dernière est utile pour vos appareils à accumulation électriques ou à gaz afin de limiter l’entartrage et le bruit dans votre cuve.
Vous pouvez aussi être amené à changer certaines pièces de votre chauffe-eau : thermocouple, anode, résis-tance ou groupe de sécurité.
Sécurité et durée de vie
L’entretien annuel de votre chauffe-eau à gaz par un professionnel est obliga-toire. Il permet notamment de maintenir le corps de chauffe de votre appareil à gaz instantané en bon état de fonctionnement en limitant la formation de tartre et assure la sécurité de votre installation tout en évitant une surcons-ommation ou une panne. Le nettoyage du corps de chauffe fait partie de l’entretien annuel à réaliser.
Il est vivement recommandé de souscrire un contrat d’entretien avec un chauffagiste puisqu’il est obligatoire de faire contrôler votre installation tous les ans par un professionnel habilité.
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IV. L’entretien
Étapes
Attention, si vous réalisez vous-même le détartrage de votre chauffe-eau, l’opération est à effectuer avec beaucoup de précautions et quelques recom-mandations s’imposent :
π Attention à ne pas percer le serpentin.
π L’usage d’acide est dangereux.
π Portez des vêtements adaptés et des protections (lunettes, gants résistants aux acides).
π Éloignez les enfants et les animaux domestiques.
π Fermez l’arrivée d’eau froide.
π Coupez le gaz avant l’intervention.
Une fois toutes ces vérifications effectuées, le détartrage se réalise en sept étapes.
Tout d’abord, il faut démonter le corps de chauffe en suivant la notice de votre fabricant et le déposer dans un bac en plastique.
Il est conseillé de toujours utiliser un détartrant du commerce, soit de l’acide chlorhydrique dilué à 5 % : attention à toujours verser l’acide dans l’eau et non le contraire pour éviter les éclaboussures.
Ensuite, vous pouvez verser le détartrant dans le serpentin via un entonnoir jusqu’à remplir le circuit complètement.
Après avoir attendu environ trente minutes, vous pouvez rincer plusieurs fois à l’eau le circuit pour neutraliser l’acide ou le produit détartrant. Puis, il faut remonter le corps de chauffe à l’identique, remettre le gaz, ouvrir l’arrivée d’eau froide et allumer la veilleuse. Pour finir, il est recommandé de faire cou-ler quelques litres d’eau chaude au robinet.
Important : ne mettez jamais de l’acide chlorhydrique en contact avec de l’alu-minium.
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IV. L’entretien
Remplacer une pièceMalgré l’entretien de votre chauffe-eau, sa vidange et son détartrage régu-liers, celui-ci peut tomber en panne ou mal fonctionner : il s’agit peut-être d’une pièce défectueuse.
Pièces de sécurité
Le thermocouple est un organe de sécurité de votre chauffe-eau. Il vérifie si la flamme de la veilleuse est allumée et coupe le gaz en cas de besoin. Il doit être propre et positionné dans la flamme.
S’il ne fonctionne pas, votre chauffe-eau s’éteint. C’est une pièce très facile à changer.
En parallèle, le groupe de sécurité du chauffe-eau assure la sécurité de votre logement en cas de surpression de l’appareil.
Autres pièces détachées
En dehors des pièces qui assurent la sécurité du système, d’autres éléments de votre chauffe-eau peuvent tomber en panne.
C’est le cas notamment de la résistance.
L’anode du chauffe-eau est aussi un élément de protection contre la corrosion de votre cuve. Elle se dégrade petit à petit.
Elle est donc à changer environ tous les cinq ans, parfois dix ans si votre eau n’est pas trop dure.
Bon à savoir : avec le temps, la résistance s’en-tartre, il faut plus d’énergie pour chauffer l’eau et il arrive qu’elle n’assure plus sa fonction, vous devez alors la changer.
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IV. L’entretien
Le thermocoupleLe thermocouple est un organe de sécurité de votre chauffe-eau : il véri-fie si la flamme de la veilleuse est allumée.
Fonction
Organe de sécurité, le thermocouple est présent sur les chauffe-eau équi-pés d’une veilleuse.
Il se positionne dans la flamme et détecte sa présence par la chaleur quelle dégage.
Lorsque la flamme s’éteint, il coupe l’arrivée de gaz et empêche ainsi le chauffe-eau de se mettre en route.
Important : si votre chauffe-eau s’éteint souvent et finit par ne plus fonction-ner, il est peut-être temps de le changer.
Composition
Le thermocouple se compose à sa pointe d’une soudure de deux métaux dif-férents. Lorsque cette pointe est chauffée, un courant est créé : ce dernier permet de détecter la chaleur de la veilleuse. Si la veilleuse est absente, il n’y a donc plus de courant (plus de chaleur), le gaz est alors coupé.
Le thermocouple peut être constitué de différents métaux selon la tempéra-ture de fonctionnement du chauffe-eau (déterminée par le constructeur via une lettre).
Si vous ne connaissez pas le type de thermocouple de votre chauffe-eau, sachez que certains sont « universels » et s’adaptent à tous les appareils (sauf si le thermocouple est spécifique à la marque).
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IV. L’entretien
Nettoyage et remplacement
L’entretien du thermocouple est à réaliser dans deux cas : si votre chauffe-eau s’éteint sou-vent et que vous arrivez à rallumer la veilleuse, mais qu’elle ne tient pas longtemps, et si votre veilleuse ne peut pas se rallumer et que votre chauffe-eau ne fonctionne plus.
Avant de commencer toute opération sur le thermocouple, vous devez éteindre le gaz et couper le courant au besoin. Démontez
ensuite le thermocouple à l’aide d’une clé et nettoyez la pointe avec une petite brosse. Remontez votre thermocouple et remettez le chauffe-eau en route.
Pour remplacer votre équipement, il vous suffit de le démonter à l’aide d’une clé et d’acheter un nouveau thermocouple. Nettoyez ensuite la veilleuse en soufflant dessus, remontez le nouveau thermocouple et rallumez le gaz et/ou l’électricité avant de remettre en route votre chauffe-eau.
La résistanceLa résistance est un organe essentiel de votre chauffe-eau. Cette pièce s’entartre et s’use au fil du temps, mais il est possible de la nettoyer et de la changer s’il elle ne fonctionne plus.
Fonction
La résistance du chauffe-eau assure la mise en température de l’eau de la cuve. Elle agit en transformant l’énergie électrique en énergie thermique.
C’est un appareil de chauffage qui se reconnaît aisément : elle possède un système de connexion important à sa base, généralement de forme tubulaire.
La résistance se change de plus assez facilement.
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IV. L’entretien
Fonctionnement
Il existe deux types de résistance pour chauffe-eau : les résistances ther-moplongées qui ont une protection en acier blindé et sont directement au contact de l’eau, et les résistances en stéatite qui sont protégées par un four-reau qui peut être en émail et évite le contact direct de la résistance avec l’eau.
Une résistance renferme un fil intérieur composé d’un mélange de métal qui chauffe lorsque le courant passe à l’intérieur. Ce fil est entouré d’un isolant lui-même recouvert d’une protection. Le tout est relié à la cuve et sécurisé par une mise à la terre (fil jaune/vert).
Lorsque la résistance s’entartre, elle surchauffe et son fil résistif se détruit petit à petit ; la résistance cesse alors de fonctionner et ne chauffe plus.
Entretien
Avant toute intervention, coupez l’électricité et l’arrivée d’eau du chauffe-eau.
Selon le type de résistance (ther-moplongée ou stéatite), vous aurez à vidanger ou non la tota-lité de la cuve. La résistance stéatite ne demande pas d’entre-tien et se change rarement. Et si un nettoyage est tout de même nécessaire, nul besoin de vidanger la cuve. En revanche, la résistance thermoplongée demande de vidanger le chauffe-eau en totalité pour son entretien ou son changement, elle s’entartre plus rapidement que la résistance stéatite.
Pour ce faire, suivez les étapes énoncées ci-dessous :
π Vidanger la cuve.
π Démonter la résistance maintenue par des écrous ; en profiter pour chan-ger le joint de la résistance.
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IV. L’entretien
π Plonger la résistance dans du détartrant ou bien du vinaigre blanc chaud mélangé à de l’eau et un peu de gros sel, environ une poignée de sel, un litre de vinaigre et 50 cl d’eau.
π Laisser agir, le temps dépend du niveau d’entartrage ; vérifier régulière-ment et frotter la résistance à l’aide d’une brosse métallique souple.
π Pendant que la résistance « trempe », nettoyer la cuve en éliminant le tartre à la main (porter des gants), puis en frottant à la brosse pour élimi-ner le maximum de calcaire ; en profiter aussi pour remplacer/nettoyer l’anode.
π Rincer la résistance et la remonter sans oublier le joint ; serrer les écrous progressivement sans écraser le joint.
π Remplir la cuve avant de remettre l’électricité.
En outre, si vous devez nettoyer une résistance stéatite, sachez que c’est le fourreau qui contient le calcaire : le démontage est identique, mais sans vidange de la cuve.
Remplacement
La résistance d’un chauffe-eau se situe dans un fourreau, et c’est sur ce dernier que se dépose le calcaire.
Si vous avez besoin de remplacer une résis-tance stéatite, il vous faut commencer par retirer le capot en plastique de la cuve et démonter la résistance maintenue par des écrous.
Ensuite, vous pouvez la remplacer par un modèle identique, avant de remettre les écrous en les serrant un à un progressive-
ment. Pour finir, vous n’avez plus qu’à remettre le capot, puis l’électricité.
Pour le changement d’une résistance thermoplongée, les étapes sont iden-tiques, mais il faut vidanger la cuve auparavant.
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IV. L’entretien
L’anodeSouvent négligée, l’anode est un élément important du chauffe-eau.
Fonction
L’anode d’un chauffe-eau sert à protéger la cuve de la corrosion. En s’oxy-dant, elle se détruit petit à petit à la place des parois de la cuve. La durée de vie de votre chauffe-eau dépend donc directement de la durée de vie de son anode.
Pour qu’une anode soit fonctionnelle, le métal qui la compose doit être plus réducteur que le métal qu’elle protège. Généralement en magnésium pour le chauffe-eau, il faut la remplacer lorsqu’il ne reste que 25 % de la partie consommable de l’anode.
Entretien
L’anode se situe à côté de la résistance et est parfois difficile à extraire par manque de place.
Elle ne s’entretient pas en tant que telle, mais il est possible de la nettoyer lorsque vous faites la vidange de la cuve ou bien lors du remplacement de la résistance. Vous pouvez la vérifier une fois par an pour mesurer son état. Cependant, c’est un élément fragile qu’il faut manipuler avec prudence.
Il est recommandé de changer l’anode du chauffe-eau tous les cinq ans, voire dix ans si votre eau n’est pas trop dure.
Remplacement
Pour changer l’anode de votre chauffe-eau, il faut d’abord couper l’électricité, puis vidanger la cuve et déposer le capot du chauffe-eau. Vous devez ensuite repérer l’anode (consultez la notice de votre appareil), enlever le boulon qui la maintient et l’extraire ; il ne vous reste plus qu’à changer votre anode par un modèle identique.
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IV. L’entretien
Bon à savoir : si votre boulon ne se dévisse pas, passez un chalumeau dessus, la dilatation du métal devrait le faire bouger. Attention à ne pas brûler les par-ties adjacentes.
Le groupe de sécuritéLe groupe de sécurité de votre chauffe-eau est un organe essentiel puisqu’il assure la sécurité de votre logement en cas de surpression de votre cuve.
Il s’entretient et se change facilement, et son coût est réduit, n’hésitez pas à en acheter un d’avance pour pallier une défaillance éventuelle.
Fonction
Le groupe de sécurité du chauffe-eau a plusieurs rôles importants. Il protège d’abord le chauffe-eau des excès de pression et isole le circuit d’eau froide du ballon électrique par l’intermédiaire du robinet d’arrêt (intégré au groupe de sécurité).
De plus, il empêche l’eau chaude de se rendre dans le circuit d’eau froide (par un clapet anti-retour) et permet la vidange du chauffe-eau.
Entretien
Le groupe de sécurité fuit normalement chaque jour lorsque le ballon chauffe et un peu ensuite. Pour le garder en bon état de fonctionnement, il est recommandé de l’entretenir une fois par mois.
Pour ce faire, il convient de fermer le robinet d’arrêt du groupe de sécurité et d’ouvrir la purge via le bouton de manœuvre de la soupape. Ensuite, vous devez ouvrir les robinets d’eau chaude de la maison au maximum. Il vous suf-fit alors de laisser s’évacuer plusieurs litres d’eau.
La maintenance faite, vous n’aurez plus qu’à refermer la purge, les robinets d’eau chaude et à ouvrir le robinet d’arrêt du groupe.
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IV. L’entretien
Remplacement
Il est nécessaire de chan-ger le groupe de sécurité de votre chauffe-eau tous les cinq ans environ ou avant s’il est défaillant. Un groupe neuf vous permet d’avoir une installation en bon état de fonctionnement.
Il est monté en amont de votre chauffe-eau, sur l’arri-vée d’eau froide : il alimente votre ballon en partie basse. Il est aussi raccordé à l’évacuation par un tuyau à l’air libre via le raccordement de vidange.
Pour le changer, il suffit de vidanger votre ballon et de dévisser ses raccorde-ments avant de remonter un groupe neuf à l’identique.
Bon à savoir : il est possible de ne pas vidanger l’appareil lors de ce change-ment, mais autant le faire et en profiter pour réaliser un détartrage et un exa-men des divers éléments sensibles du chauffe-eau, par exemple la résistance, l’anode, le thermostat, la cuve…
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IV. L’entretien
A Pour aller plus loin
Astuces
Vidanger son chauffe-eau � par Rémy
La vidange d’un chauffe-eau à gaz est nécessaire pour lui assurer longévité et sécurité, mais l’opération n’est pas toujours simple pour un non-spécialiste.
Il arrive notamment de ne pas pouvoir effectuer la vidange lorsque l’air ne rentre pas dans le réservoir ; en effet, dans ce cas, l’eau ne peut plus s’écouler.
Si vous vous retrouvez dans cette situation, il convient de couper l’arrivée d’eau générale (au compteur), avant de démonter la vis au niveau du robinet d’arrivée d’eau froide de votre chauffe-eau.
Il est ensuite nécessaire de monter, sur cette arrivée, le tuyau pour la vidange, puis de dévisser l’arrivée d’eau chaude de l’appareil afin de créer l’appel d’air nécessaire à la vidange. L’eau doit alors s’écouler de l’arrivée d’eau froide, vous devez laisser le réservoir se vider complètement.
Une fois vide, il vous faudra tout remonter à l’identique, ouvrir le robinet d’eau chaude le plus proche de votre chauffe-eau et remplir le réservoir après avoir rouvert l’arrivée d’eau générale.
Le réservoir est plein lorsque l’eau coule au robinet d’eau chaude.
Que faire en cas de dégâts causés par des travaux chez vous ?
Vous avez entrepris de faire réaliser des travaux dans votre habitation et plus particulièrement sur votre chauffe-eau, et divers dommages ont été causés : mur et peinture abîmés, lavabos ébréchés, etc. Comment éviter de payer ces dégâts que vous n’avez pas provoqués ?
Étant donné que le professionnel qui a réalisé les travaux dans votre habitation est responsable des détériorations produites lors de l’intervention, demandez à l’entreprise de faire jouer son assurance. Ainsi, vos dégâts seront couverts.
Dans le cas où l’entreprise concernée refuse de prendre à sa charge la réparation des dommages causés, vous êtes en droit de saisir le tribunal.
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IV. L’entretien
Seule difficulté : faire établir que les dégradations ont bien été commises lors de la réalisation des travaux. Pour cela, il vous faudra avoir recours à un huissier, qui établira dans son constat que c’est effectivement le cas.
Si les dégâts sont très importants, le tribunal peut demander une expertise qui sera dans un premier temps, à votre charge.
Par ailleurs, l’entreprise réalisant les travaux chez vous ne peut pas vous facturer des travaux que vous n’avez pas demandé. Exception faite lorsque ces travaux sont nécessaires à la réalisation du projet du devis pour lequel vous avez convo-qué la société. En ce cas, la facture des travaux peut être majorée.
Questions / réponses de pro
Coût d’entretien d’un chauffe-eau thermodynamique ?
Combien coûte l’entretien d’un chauffe-eau thermodynamique annuellement ? Ce type de chauffe-eau utilisant de la mécanique (pompe, ventilateur…), l’en-tretien est sûrement nécessaire comparé à un chauffe-eau électrique.
� Question de Thomas53
Δ Réponse d’ÉLYOTHERM – Énergies Lyon Thermique
Dans l’absolu, non, il n’y a pas d’obligation. Mais, bien que votre demande soit tout à fait louable et reflète votre prise de conscience de l’intérêt d’un équipement bien entretenu pour, notamment, en prolonger la durée et réa-liser des économies, un chauffe-eau thermodynamique n’est en gros qu’un frigo « amélioré ».
Or, personne ne fait entretenir son réfrigérateur !
En revanche, comme nous devrions aussi le faire pour un frigo, il est recommandé pour un ballon thermodynamique de dépoussiérer les grilles d’aération/ventilation, les échangeurs, de vérifier s’il n’existe pas de fuites suspectes…
Opération que vous pouvez sans problème réaliser vous-même avec un simple aspirateur, donc sans coût supplémentaire.
Enfin, sachez que même un simple chauffe-eau électrique doit subir un entretien : vérification du groupe de sécurité (tous les mois !), détartrage régulier (cuve/résistance).
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IV. L’entretien
Entretien d’un cumulus
Je voudrais quelques conseils pour entretenir au mieux mon cumulus. Pouvez-vous m’aider ?
� Question de Thomas10
Δ Réponse de Rémy
Un cumulus nécessite très peu d’entretien puisqu’il suffit de manœuvrer le groupe de sécurité une fois par mois, ou deux fois selon la dureté de l’eau. Cela permet d’évacuer les dépôts qui pourraient boucher la soupape.
En revanche, tous les deux à trois ans, un entretien de fond doit être fait : vidange de l’appareil, vérification de l’anode magnésium, détartrage de la résistance, contrôle de la température et contrôle du bon fonctionnement du groupe de sécurité.
Résistance du chauffe-eau solaire
Quelle est la puissance de la résistance d’appoint électrique d’un chauffe-eau solaire ?
� Question de Julian
Δ Réponse d’Alternative Énergie
En général, entre 2 kW et 3 kW suivant les fabricants. Pas besoin de plus de puissance, car il réchauffe le ballon tout au long de la nuit, avant le retour du soleil. La puissance est en outre compatible avec votre abonnement.
Δ Réponse de Stance
Pour connaître la puissance de la résistance électrique de votre ballon d’eau chaude sanitaire, il est nécessaire de connaître sa capacité soit 200 l ou 300 l.
En règle générale, c’est 2 000 W.
Entretien d’un chauffe-eau solaire
Comment dois-je procéder pour nettoyer et déboucher le ballon de mon chauffe-eau solaire ?
� Question d’Amayasa
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IV. L’entretien
Δ Réponse de Chauffe-eau.fr
Vous devez avoir une trappe de visite qui vous donne accès au réservoir pour vidanger le ballon. Pensez à bien couper le courant au préalable.
Contrat d’entretien
Est-ce que, comme pour les PAC, un contrat d’entretien est nécessaire ou obliga-toire pour les chauffe-eau thermodynamiques ?
� Question de Xtomme
Δ Réponse de Sarl Rancurel/Arnaud
Non, le contrat d’entretien n’est pas obligatoire, ni pour les chauffe-eau thermodynamiques ni pour les PAC. Seuls les systèmes thermodynamiques contenant plus de 2 kg de gaz font l’objet d’un contrôle annuel de fuite par une entreprise détenant l’attestation de capacité de manipulation des fluides frigorigènes. Le contrat d’entretien n’est qu’une option à souscrire auprès des entreprises de maintenance.
En résumé : un chauffe-eau thermodynamique ne contenant pas plus de 2 kg de gaz n’a aucunement besoin d’entretien.
Par contre, une vérification du fonctionnement général et de l’anode est nécessaire pour garder votre système de production d’eau chaude le plus longtemps possible.
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V. L’achat et le dépannage
Acheter un chauffe-eau nécessite de se poser certaines questions :
π Quelle énergie : chauffe-eau à gaz, électrique, solaire ou thermodynamique ?
π Pour quels besoins en eau chaude sanitaire ?
π Quelle est la configuration du loge-ment et bien sûr le budget alloué ?
Les prix des chauffe-eau sont variables et dépendent directement des caractéris-tiques, des performances et des marques des produits.
N’hésitez pas à faire appel à un profession-nel pour vous renseigner, il saura au mieux évaluer vos besoins et le coût de votre installation.
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V. L’achat et le dépannage
Les critères de choixPour acheter un chauffe-eau, vous avez plusieurs possibilités : les grandes surfaces de bricolage (GSB), les franchisés et revendeurs indépendants ou un plombier-chauffagiste qui vous fournira une installation « clé en main ».
Comparatif
Le chauffe-eau à gaz est d’un haut rende-ment énergétique, et son coût thermique est moins élevé que le chauffe-eau électrique. Il demande un entretien annuel avec obliga-tion d’une visite d’un professionnel qualifié. C’est une bonne solution si vous possédez une chaudière à gaz et/ou lorsque les points d’eau ne sont pas trop éloignés.
En parallèle, le chauffe-eau électrique est facile à installer, d’un coût plus faible à l’achat, et il ne rejette pas de résidus de combustion. En revanche, il est énergivore et il est impératif de souscrire un abonnement spécifique EDF. C’est une bonne solution en appoint d’une chaudière à gaz ou bien pour décentraliser une installation au gaz.
Enfin, le chauffe-eau solaire ou thermodynamique est économe en énergie, il n’alourdit donc pas votre facture d’électricité ou de chauffage et ouvre droit à un crédit d’impôt.
Chauffe-eau à gaz ou électrique ?
L’appareil doit correspondre exactement aux besoins de votre foyer. Si vous optez pour un équipement à forte capacité, vous dépenserez plus que néces-saire. À l’inverse, si vous choisissez une trop faible capacité, vous n’aurez pas assez d’eau chaude pour vos besoins quotidiens.
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V. L’achat et le dépannage
Achat : critères de choix
Chauffe-eau électrique Chauffe-eau gaz
• Estampillé NF électricité• Cumulus : catégorie B ou C• Faible capacité : estampillé
Électricité Performance
• Estampillé NF• Sécurité gaz• Puissance nominale• Rendement énergétique• Aptitude à la fonction
Quelle puissance ?
La puissance d’un chauffe-eau à gaz se détermine en fonction des équipe-ments sanitaires de votre logement. Pour connaître la puissance nécessaire à vos besoins en eau chaude sanitaire, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Types de point d’eau Puissance du chauffe-eau
Lavabo ou évier 10,7 kW (non raccordé)
Lavabo + évier 11,5 kW
Évier + lavabo + douche 19 kW à 20 kW
Évier + douche + baignoire 24 kW à 24 kW
Évier + lavabo + baignoire + douche 30 kW à 31 kW
Quelle capacité ?
Il est important de tenir compte de la taille de votre logement si vous souhaitez investir dans un chauffe-eau électrique vertical.
Pour un modèle horizontal, sachez que vous devrez ajouter 50 l aux chiffres annoncés page suivante.
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V. L’achat et le dépannage
Capacité d’un chauffe-eau
Types de logement CapacitéF1 102 lF2 152 lF3 152 l à 200 lF4 252 l à 300 lF5 et + 302 l ou 2 × 200 l
L’achatAcheter un chauffe-eau, c’est trouver l’équipement le plus adapté à vos besoins en eau chaude sanitaire et en adéquation avec votre système de chauffage.
Où acheter ?
Les grandes surfaces de bricolage, les enseignes franchisées ainsi que les plombiers-chauffagistes sont les trois grands circuits de distribution et d’installation de chauffe-eau.
Dans les grandes surfaces de bricolage (GSB), il est toutefois recommandé de savoir ce que vous désirez acheter avant de vous y rendre.
Mais sur place, vous pourrez demander des conseils sur les caractéristiques, les perfor-
mances et la garantie du chauffe-eau qui vous intéresse. Chez les franchisés et revendeurs indépendants, vous aurez en revanche de bons conseils sur les produits et une aide qui prendra en compte vos besoins.
Vous pouvez également passer par l’intermédiaire d’un plombier-chauffagiste qui vous fournira une installation « clé en main ». Il pourra de plus assurer la maintenance de votre chauffe-eau.
Enfin, pour l’achat d’un chauffe-eau écologique, passer par un plombier vous donnera accès au crédit d’impôt développement durable.
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V. L’achat et le dépannage
Prix
Les prix des chauffe-eau varient selon le modèle sélectionné, sa capacité, sa puissance. Ils démarrent à 100 € environ et peuvent aller jusqu’à 3 500 €.
N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour obtenir un devis, il saura parfaitement évaluer vos besoins et le coût de votre installation.
Pour connaître, à titre indicatif, les prix moyens généralement constatés sur le marché pour l’en-semble des modèles, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Modèles Prix
Chauffe-eau électriques
Instantané De 200 € à 300 €
Cumulus De 200 € à 1 500 €
Mini-chauffe-eau De 100 € à 300 €
Chauffe-eau à gaz
Accumulation De 400 € à 3 000 €
Instantané De 300 € à 600 €
Chauffe-bain De 300 € à 500 €
Chauffe-eau solaires
Kit chauffe-eau solaire
• Environ 150 € pour un kit monobloc d’appoint de quelques litres à 2 000 € pour un monobloc pour deux personnes (environ 160 l)
• De 2 000 € à 4 000 € pour les versions désolidarisées
Chauffe-eau thermodynamique Entre 3 000 € et 3 500 €, pose comprise
Chauffe-eau pour piscine
Réchauffeur De 80 € à plus de 1 000 €
Pompe à chaleur De 1 000 € à 8 000 €
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V. L’achat et le dépannage
Modèles Prix
Couverture à bulles pour piscine
• De 5 € à 50 € le m²• Épaisseur variable, finition brute ou non• Plus-value généralement constatée pour une sur-
face inférieure à 20/25 m²Chauffe-eau de camping-car
Instantané Entre 300 € à 400 €À accumulation Entre 250 € et 900 €Solaire Entre 200 € et 300 €
Pièces détachées/appareils et accessoires
Thermostat Entre 15 € et 200 €Contacteur jour/nuit Environ de 20 € à 70 €Raccord diélectrique Environ 2 € à 4 €
Ballon-tampon
• De 350 € à 450 € pour une contenance de 50 l à 300 l
• De 1 800 € à 2 400 € pour une contenance de 1 500 l
• De 2 700 € à 3 500 € pour une contenance de 3 000 l
Réducteur de pression Entre 40 € et 120 €Thermocouple Entre 5 € et 10 €Résistance stéatite Entre 25 € et 100 €Résistance thermoplongée Entre 60 € et 120 €Anode Entre 20 € et 100 €Groupe de sécurité Entre 20 € et 60 €
Le chauffagistePour votre installation et l’entretien de votre chauffe-eau, vous pouvez contacter un plombier-chauffagiste, les deux professions étant souvent liées, même si l’on connaît moins le rôle du chauffagiste.
Un spécialiste du chauffage et de l’eau chaude
Le chauffagiste est responsable de son installation et assure la maintenance en cas de besoin.
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V. L’achat et le dépannage
Il s’occupe de la pose et répare tout ce qui concerne le chauffage et la pro-duction d’eau chaude sanitaire dans une maison individuelle ou en logement collectif. Il intervient sur les chaudières, les radiateurs, les conduites, les contacts électriques. Il est également amené à travailler sur l’isolation ther-mique, la climatisation, la ventilation…
Le plombier-chauffagiste gère habituellement des installations individuelles tandis que le chauffagiste se concentre sur des chantiers plus importants, par exemple dans les entreprises, les immeubles, les hôpitaux…
Tarifs
Les tarifs d’un chauffagiste dépendent de la région et du ratio offres/demandes. Pour avoir une fourchette de prix, faites établir au moins trois devis détaillés.
Globalement, il faut compter entre 32 € et 62 € HT, prix auquel s’ajoute le déplacement. De plus en plus d’entreprises proposent des contrats d’entretien pour le chauffe-eau. Ces forfaits comportent les réparations et les installations courantes ainsi que le déplacement (selon km), la pose éventuelle, les pièces et la main d’œuvre.
Si le tarif peut sembler attractif de prime abord, n’hésitez pas à comparer avec une prestation détaillée.
Crédit d’impôt et aides financières
L’achat, auprès d’un chauffagiste, d’un chauffe-eau qui utilise une source d’énergie renouvelable (solaire, pompe à chaleur) ou économique (chaudière à micro-cogénération ou à condensation) donne droit à un crédit d’impôt développement durable. Imposable ou non, ce crédit d’impôt peut s’élever jusqu’à 50 % du prix de votre équipement.
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V. L’achat et le dépannage
En parallèle, les collectivités locales accordent des aides financières pour l’achat d’un chauffe-eau solaire. Celles-ci varient d’une région à l’autre : n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre conseil régional, général et votre commune. L’ANAH peut aussi, sous conditions, vous attribuer une subvention.
Enfin, la TVA à 7 % est applicable si vous faites installer votre chauffe-eau solaire par un professionnel. Renseignez-vous donc avant d’effectuer votre achat et comparez les offres afin de trouver la solution la plus intéressante pour vous, en termes de qualité du produit et d’avantages financiers.
Les problèmes éventuelsHabituellement, un chauffe-eau pose peu de problèmes. Excepté l’entretien régulier, vous ne devez pas vous en occuper, mais il est toujours possible que se produise une panne ou une défaillance, notamment une fuite. Dans certains cas, vous pouvez régler le problème vous-même, mais il est conseillé de faire appel à un plombier ou à un chauffagiste pour effectuer le dépannage.
Cas fréquents
Parmi les problèmes de chauffe-eau les plus couramment constatés, on peut notamment répertorier les cas cités ci-dessous :
π La veilleuse s’éteint et il est difficile, voire impossible, de la rallumer.
π Il n’y a plus d’eau chaude ou l’eau n’est pas assez chaude.
π L’eau sent mauvais, l’eau est sale, l’eau est rouge.
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V. L’achat et le dépannage
Solutions
Pour connaître les solutions à mettre en œuvre pour traiter ces problèmes, reportez-vous au tableau ci-dessous.
Problèmes Solutions possibles
Pour quel chauffe-eau (électrique :
E et gaz : G) ?
La veilleuse s’éteint et il est difficile, voire impossible, de la rallumer
Thermocouple à nettoyer ou à changer G
Pas d’eau chaude
Vérifier que les bornes du thermostat sont bien serrées
G/E
Monter le thermostat pour mettre le chauffe-eau en route
G/E
Vérifier les fusibles/le disjoncteur G/E
Mettre en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures sans tirer d’eau
E
Vérifier que le courant passe dans le thermostat G/E
Vérifier que le contacteur est bien branché E
Vérifier la résistance, l’anode E
Vérifier la sonde : tartre possible G
Effectuer au besoin une vidange et un détartrage du chauffe-eau
G/E
Eau pas assez chaude
Vérifier la température le matin ou après un cycle de chauffe complet sans tirer d’eau, elle doit se situer à 60 °C ou 70 °C
E/G
• Mettre le chauffe-eau en marche forcée (heures pleines) et attendre quelques heures
• Contrôler le tuyau d’arrivée d’eau chaude, il doit être froid, mais s’il est chaud sur environ 50 cm, une fuite est possible sur le circuit
• Si l’eau est plus chaude en marche forcée qu’en heures creuses, possibles problèmes sur le contacteur
E
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V. L’achat et le dépannage
Problèmes Solutions possibles
Pour quel chauffe-eau (électrique :
E et gaz : G) ?
Eau pas assez chaude
• Contrôler qu’il n’y a pas de problème de retour d’eau froide sur le circuit d’eau chaude : changer au besoin le groupe de sécurité
• Nettoyer le corps de chauffe et au besoin détartrez le ballon
G
Eau qui sent mauvais
Problème de sédimentation, de bactéries possibles :• augmenter la température du thermostat 65 °C ou
70 °C• au besoin, vidanger et nettoyer la cuve• ajout possible d’une pastille de javel
G/E
• En présence de sulfate, il y a une réaction avec l’anode en magnésium qui crée une odeur d’œufs pourris
• Traiter l’eau ou changer l’anode par un métal diffé-rent si possible
E
Eau sale Vidanger et nettoyer la cuve G/E
Eau rouge
• Possible corrosion de la cuve• Vidanger l’appareil et vérifier son état, le chan-
ger au besoin ou bien si ce n’est pas trop corrodé, changer l’anode
E
Les fuitesMalgré un entretien cou-rant et régulier de votre chauffe-eau, il peut arri-ver de rencontrer différents problèmes, une fuite par exemple.
Si cette dernière se situe sur le ballon, c’est qu’il est percé, il faut donc le changer !
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V. L’achat et le dépannage
En cas de panne, adressez-vous à un chauffagiste qui pourra se charger du dépannage de votre chauffe-eau.
Une fuite liée au groupe de sécurité
Les fuites liées au groupe de sécurité sont les plus courantes, mais elles ne sont pas compliquées à réparer.
En outre, étant donné le faible prix d’un groupe de sécurité, pensez à en avoir un d’avance pour pouvoir le remplacer (ainsi que des joints de rechange).
Une fuite sur le groupe de sécurité peut être intermittente, continuelle ou n’avoir lieu que pendant la chauffe. Si vous rencontrez ce type de problèmes, voici quelques conseils utiles.
Fuites sur le groupe de sécurité
Solutions possibles
Fuite pendant la chauffe
• Le groupe de sécurité fuit pendant la chauffe : ce phénomène est normal et continu durant quelques minutes une fois la mise en température terminée
• La perte est d’environ 3 % du volume total du ballon
Fuite anormale pendant la chauffe
• Si la perte d’eau du groupe de sécurité continue bien après la chauffe normale du ballon et en quantité importante, la pres-sion de l’eau est certainement trop importante
• Il faut installer un réducteur de pression avant le groupe de sécurité ou bien un vase d’expansion
Fuite intermittente à n’importe quel moment
• Il y a trop de pression : poser un réducteur de pression ou bien s’il y en a un, vérifier qu’il est bien étanche, si ce n’est pas le cas, il faudra le changer
• Pour vérifier s’il le réducteur est étanche : ouvrir le robinet d’eau chaude, la fuite doit ralentir
Fuite continuelle
• On peut nettoyer les joints du groupe, la fuite vient souvent de salissures qui ne le rendent plus étanche
• Essayer de nettoyer en ouvrant à fond le groupe de sécurité : si le problème persiste, il est préférable de changer le groupe
• Si l’eau est vraiment corrosive : préférer les groupes avec un siège en inox
• Si les saletés viennent du ballon : le vidanger et le nettoyer• Un filtre à sédiments peut aussi réduire les risques
113
V. L’achat et le dépannage
Une fuite au niveau de la bride
La bride se situe sous le capot du chauffe-eau, à l’endroit où se trouve la résistance. Si vous constatez une fuite à ce niveau, il vous suffit alors de resserrer doucement, un à un et en quin-conce, les six écrous qui la maintiennent.
Si la fuite continue, il vous fau-dra démonter la bride après
avoir vidangé le chauffe-eau pour changer le joint. Et puisque la cuve est vide, profitez-en pour nettoyer les autres éléments et la cuve en elle-même.
Bon à savoir : la résistance en stéatite peut entraîner la fuite au niveau de la bride, nettoyez le fourreau avec un goupillon et changez le joint.
Si la fuite se situe au niveau des raccordements, il est conseillé de vérifier leur étanchéité au niveau des joints et de les remplacer au besoin. Les manchons doivent être de préférence en acier ou en plomb. Vous pouvez aussi nettoyer le filetage.
Le dépannageLocataires, propriétaires ? À qui revient le coût d’un dépannage en cas de problème sur le chauffe-eau ?
Une visite annuelle obligatoire
La visite annuelle obligatoire ne concerne pas les chauffe-eau électriques !
Tous les ans, propriétaires et locataires doivent faire contrôler leur chauffe-eau à gaz par un chauffagiste agréé et qualifié.
Cette visite annuelle est obligatoire, que vous soyez propriétaire ou locataire : dans le cas d’une location, elle est à la charge du locataire.
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V. L’achat et le dépannage
Le chauffagiste remet aux locataires une attestation à fournir au propriétaire ou bien à l’organisme de gestion du logement.
Si vous respectez bien cette obligation, vous limiterez les possibilités de panne.
Bon à savoir : le ramonage des conduits de fumée est lui aussi obligatoire une fois par an et il n’est pas toujours compris dans le contrat de base de l’entretien de votre chauffe-eau à gaz.
Contrat d’entretien
Souscrire un contrat d’entre-tien annuel pour votre chauffe-eau n’est pas obli-gatoire, mais cela peut s’avérer avantageux.
De cette manière, il n’est plus nécessaire de chercher un plombier-chauffagiste pour effectuer la visite, le forfait annuel pouvant inclure certains dépannages
éventuels et le remplacement des pièces défectueuses. Si vous êtes prioritaire et que vous avez besoin d’une réparation, le déplacement est souvent inclus dans le contrat.
Il est néanmoins recommandé de comparer différents contrats, de nom-breuses options existent et les prix sont très variables.
Tout doit être indiqué dans le contrat, il faut le lire attentivement avant la signature.
Responsabilités du locataire
Si les textes de loi sont clairs, en pratique, il n’est pas toujours évident de déterminer ce que chacun doit payer ou non.
115
V. L’achat et le dépannage
Néanmoins, selon la loi en matière de chauffage, production d’eau chaude et robinetterie, le locataire doit :
π remplacer les bilames, par exemple le thermocouple, les pistons, les mem-branes, la boîte à eau, l’allumage piézo-électrique, les clapets et les joints des appareils à gaz ;
π rincer et nettoyer les corps de chauffe et la tuyauterie ;
π assurer le remplace-ment des joints, des clapets et presse-étoupes de robinets ;
π assurer le rempla-cement des joints, flotteurs et joints cloches des chasses d’eau.
En résumé, le locataire assure l’entretien et le changement des petites pièces, si nécessaire.
En revanche, si l’appareil doit être changé, c’est au propriétaire qu’en revient la charge. Mais si l’appareil est dégradé à la suite d’une négligence du loca-taire, le remplacement sera à la charge de ce dernier. Par exemple : l’entretien annuel du chauffe-eau n’a pas été réalisé, le locataire n’a pas suivi les recom-mandations d’entretien pour un chauffe-eau électrique…
116
V. L’achat et le dépannage
A Pour aller plus loin
Astuce
Contrat d’entretien : vos droits !
Que vous soyez propriétaire ou locataire, le contrat d’entretien va souvent de pair avec le chauffe-eau ou la chaudière. Mais ce contrat varie sensiblement d’une entreprise à l’autre. Mieux vaut alors connaître ses droits et savoir à qui revient l’entretien de vos équipements !
Les propriétaires sont beaucoup plus libres que les locataires. En effet, si vous êtes propriétaire, libre à vous de souscrire un contrat d’entretien annuel ou d’ap-peler uniquement un chauffagiste en cas de problème avec votre chaudière ou votre chauffe-eau.
Les locataires quant à eux peuvent voir leur propriétaire leur imposer la souscrip-tion d’un contrat d’entretien pour la chaudière ou le chauffe-eau. En revanche, le propriétaire ne peut en aucun cas vous imposer une entreprise. Notez aussi que si l’entretien et les petites réparations sont à votre charge, les réparations les plus importantes sont à la charge du propriétaire. Il vous sera inutile de souscrire un contrat intégrant les grosses réparations ; vous paierez plus cher pour des frais que vous n’aurez pas à assumer.
Par ailleurs, dans le cas où votre chaudière ou votre chauffe-eau est toujours sous garantie, il n’est guère utile de souscrire un contrat d’entretien. En effet, la garantie du contrat prend déjà en charge les pannes, l’usure des pièces, la main-tenance et les déplacements du chauffagiste. Dans ce cas, un contrat d’entretien annuel suffira amplement. En outre, si votre chauffe-eau est très ancien, un contrat d’entretien prévoyant le changement des pièces sera inutile, car l’équi-pement risque de n’être plus réparable.
Les contrats d’entretien proposés sont très divers. Vous aurez le choix entre un contrat prévoyant simplement la visite annuelle avec prise en charge du déplace-ment, ou un contrat prévoyant la visite annuelle, un ou plusieurs déplacements gratuits, la prise en charge des pièces d’usure et des grosses pièces et parfois, le ramonage du conduit. Avant de choisir, consultez toutes les offres. En tout cas, lisez attentivement la totalité des clauses pour vous assurer par exemple, que le dépannage se fait bien 7 j/7, que les déplacements sont inclus, etc.
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V. L’achat et le dépannage
Après la souscription du contrat d’entretien, mieux vaut bien observer le profes-sionnel à l’oeuvre ! Pendant l’intervention, demandez à voir les pièces changées et conservez-les en cas de doute, et pensez bien à demander au chauffagiste un bon d’intervention ou une facture (obligatoire dès 15,24 €) comme preuve des réparations. Si vous avez des plaintes, adressez-les au Syndicat national de maintenance et des services après-vente (Synasav) ou au Syndicat national du dépannage à domicile (Synadep).
Par ailleurs, certains contrats sont reconductibles automatiquement. Si vous avez souscrit à un tel contrat, sachez que l’entreprise doit vous avertir à sa date d’anniversaire pour vous laisser le choix de reconduire ou de résilier le contrat. L’entreprise doit vous en avertir entre trois et un mois avant terme et vous fournir un document explicatif sur la démarche à suivre pour résilier ce contrat. Si l’en-treprise manque à ce devoir, vous pouvez résilier votre contrat à tout moment dans l’année, sans frais (article L 136-1 du Code de la consommation).
Enfin, si vous estimez qu’une publicité est mensongère, que l’information sur les prix n’est pas exacte, vous pouvez contacter la Direction Départementale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DDCCRF).
Questions / réponses de pro
Installation d’un chauffe-eau
Peut-on installer un chauffe-eau électrique au sous-sol d’une maison pour l’eau chaude sanitaire à l’étage ?
� Question d’Olifab
Δ Réponse d’ÉLYOTHERM – Énergies Lyon Thermique
Oui, mais il faudra aussi prévoir une évacuation pour le surplus d’eau rejeté à chaque chauffe du chauffe-eau, surtout si cette dernière est plus haute que le groupe de sécurité (prévoir une pompe de relevage).
Rentabilité du solaire
Entre le chauffe-eau solaire et les panneaux solaires, quel est le système le plus rentable pour la production d’eau chaude ?
� Question de Smailikad
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V. L’achat et le dépannage
Δ Réponse de CBI
Les chauffe-eau thermodynamiques solaires sont les plus rentables.
Δ Réponse de Concept Bio Chauffage
Ce sont deux produits légèrement différents. Le point commun est qu’ils utilisent l’énergie solaire tous les deux.
La différence au niveau rentabilité, c’est que le CESI va bénéficier d’un cré-dit d’impôt plus important que pour les panneaux photovoltaïques.
De plus, un CESI est presque deux fois moins cher à l’achat qu’un kit photovoltaïque.
Entretien professionnel d’un chauffe-eau
En quoi consiste l’entretien professionnel de mon chauffe-eau ? � Question d’Yves
Δ Réponse de Rémy
Si vous désirez que l’entretien de votre chauffe-eau électrique soit effectué par un professionnel, il peut vous le proposer lors de l’installation.
Cela consistera à vérifier l’ensemble du système tous les trois ans environ, ou moins si votre eau est très calcaire, ainsi qu’à vérifier, voire remplacer, l’anode en cas de besoin. Il effectuera aussi une vidange de votre cuve et son détartrage, ainsi que celui des résistances.
En parallèle, il contrôlera le bon fonctionnement du groupe de sécurité et le remplacera au besoin. Il pourra aussi le laisser et nettoyer le clapet.
Et il réalisera également un contrôle de la température pour vérifier qu’elle se situe dans la norme : 65 °C.
Cumulus : 200 l ou 300 l ?
Je suis en train de faire construire une maison de 86 m². J’hésite entre un cumu-lus de 200 l et un modèle de 300 l. Je prends habituellement un bain le matin et une douche rapide le soir.
Dans l’hypothèse d’un couple avec un enfant, donc trois douches et un bain quotidien ou quatre douches quotidiennes, quelle capacité choisir ?
� Question de Vbvb
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V. L’achat et le dépannage
Δ Réponse de Lerebours Benoit
Je vous conseille d’opter pour un cumulus de 300 l.
Δ Réponse d’Alternative Énergie
Je vous conseille un cumulus de 150 l ou 200 l. N’oubliez pas que 200 l à 60 °C correspondent en fait à 300 l à 40 °C.
Déformation de la cuve
J’ai constaté une déformation au niveau de la cuve de mon chauffe-eau, que puis-je faire ?
� Question de Djamal_555
Δ Réponse de Rémy
En premier lieu, coupez l’électricité de votre chauffe-eau. Vous devez ensuite changer votre chauffe-eau et veillez à changer le groupe de sécurité en même temps.
Pour éviter ce problème, il est important de manœuvrer le groupe de sécu-rité chaque mois pour éviter qu’il ne se bouche et n’assure plus son rôle.
De même, vérifiez la pression du réseau, en particulier la nuit, et n’hésitez pas à ajouter un réducteur de pression soit avant le groupe de sécurité, soit sur votre réseau, après le compteur, si la pression venant du réseau public est trop importante.
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Index des questions et des astuces
I. Le fonctionnement 13
70 % d’économie avec le chauffe-eau thermodynamique 29
Captez les calories en hauteur ! 29
Installer un chauffe-eau horizontal au sol 30
Emplacement du chauffe-eau 30
Coupler un chauffe-eau 31
Fonctionnement d’un cumulus à gaz 31
Chauffe-eau à gaz dans une cuisine 32
Je rénove ou construis : chauffe-eau séparé ou système d’eau chaude sanitaire
intégré à la chaudière ? 32
Électrique, gaz, solaire, thermodynamique, etc. Quelle source d’énergie
privilégier ? 34
II. La production d’eau chaude 35
Faites des économies avec votre chauffe-eau ! 50
Les différentes technologies de la PAC et l’eau chaude sanitaire 50
Température du chauffe-eau 51
Quel chauffe-eau choisir ? 52
Eau chaude sanitaire dans un logement collectif 52
Température d’eau en sortie 52
Installer un chauffe-eau instantané et une pompe manuelle 53
La meilleure solution pour sa production d’eau chaude : ballon d’eau chaude
ou chauffe-eau instantané ? 53
Comment calculer la puissance de son chauffe-eau ? Quels réglages réaliser ? 54
III. L’installation 57
Isoler un chauffe-eau installé dans des combles 81
Un ballon-tampon sur une PAC ? 81
Changement de chauffe-eau à gaz 82
Démarches avant la pose de panneaux solaires 82
Bien installer son chauffe-eau solaire 82
Où installer un chauffe-eau ? 83
Remplacer un thermostat 83
121
IV. L’entretien 84
Vidanger son chauffe-eau 98
Que faire en cas de dégâts causés par des travaux chez vous ? 98
Coût d’entretien d’un chauffe-eau thermodynamique ? 99
Entretien d’un cumulus 100
Résistance du chauffe-eau solaire 100
Entretien d’un chauffe-eau solaire 100
Contrat d’entretien 101
V. L’achat et le dépannage 102
Contrat d’entretien : vos droits ! 116
Installation d’un chauffe-eau 117
Rentabilité du solaire 117
Entretien professionnel d’un chauffe-eau 118
Cumulus : 200 l ou 300 l ? 118
Déformation de la cuve 119
122
Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage
Nos sites permettent aux professionnels et spécialistes de publier et partager leur savoir-faire (réponses aux questions des internautes, astuces, articles…). Une sélection de leurs meilleures contributions a été incluse dans cet ouvrage.
Tous les jours, de nouveaux professionnels s’inscrivent et publient sur nos sites. Faites appel à eux : ces pros savent de quoi ils parlent !
Alternative Énergie – Membre pro
Entreprise d’installation de chauffages solaires et au bois (associés avec le gaz ou une PAC) et de systèmes de ventilation à double flux.
Départements d’intervention : 44Adresse : 10 rue du Bois de la Musse, 44 100 Nantes Téléphone fixe : 02 40 46 02 80
ASTER Diagnostics Immobiliers – Membre pro, expert
Thermicien de formation et diagnostiqueur immobilier : ventes, locations, mises en copropriété.
Départements d’intervention : 01 | 38 | 73 | 74Adresse : 4 rue Rabelais, 73 100 Aix-les-BainsTéléphone fixe : 04 79 54 96 50Téléphone mobile : 06 61 51 09 30
Boca – Membre pro, expert
Électricien-chauffagiste : éolien et solaire, thermique et photovoltaïque, chauffage, VMC, sanitaires, pompes à chaleur, etc.
Téléphone fixe : 04 72 82 35 96
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Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage
CBI – Membre pro
Société spécialisée dans les solutions énergétiques de demain pour la produc-tion d’électricité, d’eau chaude sanitaire et le chauffage.
Départements d’intervention : FranceAdresse : Cap Blanc, 46 100 FaycellesTéléphone fixe : 05 65 34 48 52Téléphone mobile : 06 88 29 51 86
Chauffe-eau.fr – Membre pro, expert
Société de vente de matériel de professionnel : chauffage, climatisation, chauffe-eau, chaudière, radiateur, énergies renouvelables, etc.
Départements d’intervention : FranceAdresse : 14 passage de l’Industrie, 92 130 Issy-les-MoulineauxTéléphone fixe : 01 40 93 47 00
Concept Bio Chauffage – Membre pro, expert
Entreprise spécialisée dans la distribution et l’installation d’appareils de chauf-fage utilisant les énergies nouvelles : système global, chaudière, chauffe-eau solaire individuel (CESI), pompe à chaleur, etc.
Départements d’intervention : FranceAdresse : 25 bis rue de la Synagogue, 84 000 AvignonTéléphone mobile : 06 99 77 41 35
De Dietrich Thermique – Membre pro
Entreprise de vente, d’installation et de conseil : pompes à chaleur, systèmes solaires, chaudières à combustibles solides, chaudières à condensa-tion, etc.
Départements d’intervention : FranceAdresse : 57 rue de la Gare – F, 67 580 MertzwillerTéléphone fixe : 08 25 12 05 20
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Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage
Élyotherm (Énergie Lyon Thermique) – Membre pro, expert
Entreprise d’installation et de rénovation : chauffage, plomberie sanitaire, énergies renouvelables. Équipe de plombiers-chauffagistes agréés chauffage : gaz, fioul, bois, solaire, PAC.
Départements d’intervention : 01 | 38 | 42 | 69 Adresse : 10 chemin de Crépieux, 69 300 Caluire-et-CuireTéléphone fixe : 04 82 53 12 47
Énergies-calais 59/62 – Membre pro
Commercial indépendant spécialisé dans le conseil, l’étude et les devis gratuits en énergies renouvelables.
Départements d’intervention : 59 | 62 | 80Téléphone mobile : 06 64 26 05 13
Énergie Diag Service – Membre pro, expert
Consultant en énergies renouvelables et maîtrise de l’énergie : expertise aux particuliers, aux entreprises, aux gestionnaires de parcs immobiliers et aux col-lectivités pour réduire leur facture énergétique et leur empreinte écologique.
Départements d’intervention : FranceAdresse : 22 rue Paul Vaillant Couturier, 94 140 AlfortvilleTéléphone mobile : 06 13 82 14 52
FB-Shop – Membre pro
Entreprise spécialisée dans le chauffe-eau électrique instantané : robinets ins-tantanés, chauffage de l’air avec les chaudières ioniques, gestion des déchets, etc.
Départements d’intervention : 83Adresse : Espace Epsilon n° 1, Saint-Raphaël 83 700Téléphone fixe : 04 94 51 50 20Téléphone mobile : 06 76 83 77 26
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Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage
Giletmir – Membre pro
Entreprise de vente de mini-chauffe-eau instantanés et de solutions vertes pour économiser l’eau, limiter le débit, filtrer l’eau, etc.
Départements d’intervention : FranceTéléphone fixe : 02 35 46 23 12
Lerebours Benoit – Membre pro
Entreprise d’installation d’entretien et de service après-vente : chauffage et plomberie. Installation de chaudières à gaz, de pompes à chaleur et d’énergies renouvelables ; réalisation de travaux de plomberie et robinetterie.
Départements d’intervention : 35 | 50Adresse : 1 Le Moulin Rouland , 50 240 Saint-Senier-de-BeuvronTéléphone fixe : 02 33 60 85 72
M.R. Services – Membre pro
Entreprise d’installation, d’entretien et de service après-vente : chauffage et plomberie.
Départements d’intervention : 75 | 77 | 93 | 94Adresse : 166 boulevard d’Alsace Lorraine, 94 170 Le-Perreux-sur-MarneTéléphone fixe : 01 48 72 33 82
Optimapac – Membre pro, expert
Entreprise d’installation de chauffe-eau, chaudières à gaz, pompes à chaleur, systèmes thermosolaires, ballons d’eau chaude sanitaire, circuits de puisage, dispositifs de régulation d’ambiance, etc.
Départements d’intervention : 78 | 91 | 95Adresse : 35 route de Chatou, 78 420 Carrières-sur-Seine Téléphone fixe : 08 26 81 81 89Téléphone mobile : 06 12 01 58 37
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Les professionnels et experts cités dans cet ouvrage
Sarl Rancuel/Arnaud – Membre pro, expert
Entreprise artisanale d’installation de chauffage et de plomberie, y compris dans les énergies renouvelables, comme le solaire et les pompes à chaleur.
Département d’intervention : 84Adresse : 435 chemin des Troncs, 84 150 ViolesTéléphone fixe : 04 90 46 99 90Téléphone mobile : 06 81 21 60 88
Triphaseurl – Membre pro, expert
Entreprise d’électricité générale (neuf et rénovation) et d’énergie photovol-taïque : chauffage, automatismes, mise aux normes, alarme, dépannage et entretien.
Départements d’intervention : 36 | 37 | 41Adresse : 20 rue de Balanne, 41 130 BillyTéléphone fixe : 02 54 96 36 84
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