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Volume 51, numéro 4 17 septembre 2015 Implanté au Québec il y a deux décennies, le programme de vaccination contre l’hépatite B a pratiquement éradiqué cette maladie chez les jeunes Québécois. p3 Victoire d’un vaccin Pièces de jouvence p2 Une galerie en or ! p8-9

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Le journal de la communauté universitaire

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Page 1: Le Fil 17 septembre 2015

Volume 51, numéro 417 septembre 2015

Implanté au Québec il y a deux décennies, le programme de vaccination contre l’hépatite B a pratiquement éradiqué cette maladie chez les jeunes Québécois. p3

Victoire d’un vaccin

Pièces de jouvence p2 Une galerie en or ! p8-9

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2le fi l | le 17 septembre 2015actualités UL

Le journal de la communauté universitaire

Fondé en 1965, Le Fil est un hebdomadaire publié 29 fois par an par la Direction des communications de l’Université Laval et distribué gratuitement sur le campus.

On peut le lire en ligne à lefi l.ulaval.ca et s’abonner gratuitement à un avis de parution électronique.

Vous désirez proposer un sujet d’article ? Écrivez-nous à l’adresse le-fi [email protected] au plus tard le jeudi midi précédant la prochaine parution. Les textes soumis doivent comporter le nom et le numéro de téléphone de leur auteur. Écrivez-nous ! Le Fil accueille vos idées avec plaisir.

Le contenu de ce journal peut être reproduit à condition de mentionner la source et l’auteur.

RédactionÉditeur : Jacques Villemure,directeur des communicationsRédactrice en chef : Claudine MagnyJournalistes : Matthieu Dessureault, Jean Hamann, Renée Larochelle, Yvon LaroseCollaborateurs : Pascale Guéricolas, Andréane Girard, Stéphane Jobin, Mathieu Tanguay Collaborateurs au Web : Carl Bélanger, Tommy Genest, Thierry Mellon, Anne-Marie PeltierRédactrice-réviseure : Manon PlanteAgente de secrétariat : Josée Nadeau

ProductionInfographie : Geneviève Bolduc,Service de reprographie de l’Université LavalImpression : TC Imprimeries Transcontinental,Québec (Québec)

Ventes publicitairesÉlisabeth Farinacci418 656-2131 poste 4618

Dépôt légalBibliothèque nationale du Québec,ISSN 022-1-1965

Pour nous joindre2325, rue de l’Université, local 3108Québec (Québec) G1V 0A6Téléphone : 418 656-2131 poste 4687

Chirurgie des plus com­plexes, la transplantation, le remplacement ou la répara­tion d’organes nécessite l’utilisation de dispositifs mé dicaux très sophistiqués. Ceux­ci fonctionnent grâce à des outils innovants, tels que des stents, qui permettent, par exemple, de maintenir une artère ouverte. Ces outils sont fabriqués à partir de produits semi­fi nis, dont des minitubes, des barres et des pièces. Très peu de fournisseurs conçoivent de tels produits. Au Canada, il n’y en a aucun. Cette situa­tion est appelée à changer avec la Plateforme métallur­gique pour la fabrication de produits semi­fi nis pour l’in­dustrie des dispositifs médi­caux, qui sera lancée cet automne.

Déjà, les experts ont com­mencé à travailler sur diffé­rents procédés de fabrica­tion de pièces. « Notre objec­tif est de produire non pas des dispositifs médicaux, dont le marché est dominé par des multinationales, mais bien des produits semi­finis permettant de rendre ces dispositifs plus perfor­mants. Si je devais faire une allégorie culinaire, je dirais

qu’on ne veut pas vendre de la lasagne; on veut produire des pâtes de qualité et une sauce aux to mates unique pour con cocter des recettes de très haut ni veau », illustre Diego Mantovani, directeur du Laboratoire de biomaté­riaux et de bioingénierie, à l’origine du projet.

Ce professeur et cher­cheur au CHU de Québec­Université Laval compte développer de nouveaux produits semi­finis plus résistants, plus légers, plus petits et plus performants. Il s’intéresse également à la conception de pièces per­mettant de fabriquer des lits d’hôpitaux de meilleure qua­lité. « Un lit d’hôpital pèse environ 75 kilos. Des lits maniables et transportables qui pèsent beaucoup moins tout en ayant le même con ­fort, ce serait plus intéres­sant pour les soins à domi­cile, par exemple. On espère avoir des retombées sur l’in­dustrie canadienne de même que sur la santé des Cana­diens », explique­t­il.

En plus de son équipe à l’Université, le chercheur peut compter sur la colla­boration du Centre de métal­lurgie du Québec, un centre

de transfert technologique affilié au Cégep de Trois­Rivières. Le projet, qui a reçu un fi nancement de 750 000 $ du Programme d’innovation dans les collèges et la com­munauté du CRSNG, réunit aussi quatre entreprises de différents secteurs : AMEC Usinage (pièces de préci­sion), Bertec (équipements médicaux) , Meta l l iage (ferro alliage) et Plasmio­nique (synthèse de maté­riau et ingénierie de surface), qui investissent au total 375 000 $ dans la Plateforme. Deux professeurs de l’École polytechnique de Milan, en Italie, par ticiperont égale­ment aux travaux. En tout,

une trentaine de person­nes , dont des étudiants au doctorat, des assistants de recherche et des sta­giaires, travailleront au déve­loppement d’innovations médicales.

Pour Diego Mantovani, c’est un projet de longue haleine qui se réalise. Une telle collaboration transver­sale, impliquant des scienti­fi ques et des gens de l’indus­trie, il y rêvait depuis qu’il a terminé ses études en

ingénierie. C’était il y a vingt ans, à l’École polytechnique de Milan. « À l’époque, on m’a demandé dans quel sec­teur de l’ingénierie je voulais me spécialiser. Le domaine de la santé m’est apparu comme l’option la plus inté­ressante. Les gens veulent vivre de plus en plus long­temps, tout en restant actifs. L’idée d’utiliser la science et la technologie pour améliorer leur qualité de vie, c’est ce qui me passionne », conclut­il.

Pour de meilleurs équipements médicaux

La Plateforme métallurgique pour la fabrication de produits semi-fi nis pour l’industrie des dispositifs médicaux entend jouer un rôle de premier plan dans le secteur de la santépar Matthieu Dessureault

«Notre objectif est de produire non pas des dispositifs médicaux, dont le marché est dominé par des multinationales, mais bien des produits semi-fi nis permettant de rendre ces dispositifs plus performants

Directeur du Laboratoire de biomatériaux et de bioingénierie, professeur au Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux et chercheur dans l’axe de médecine régénératrice au CHU de Québec-Université Laval, Diego Mantovani veut améliorer la santé et le bien-être des gens.

Diego Mantovani et son équipe comptent développer de nouveaux produits semi-fi nis plus résistants, plus légers, plus petits et plus performants.

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3le fil | le 17 septembre 2015 médecine

Le programme de vaccination contre l’hépatite B implanté au Québec il y a deux décennies a porté ses fruits. En effet, le nombre de cas a chuté de façon spectacu­laire depuis 1990, révèle une étude publiée dans un récent numéro de BMC Infectious Diseases par une équipe de la Faculté de médecine et de l’Institut national de santé publique du Québec

L’hépatite B est une infection virale qui cause une inflammation du foie et des troubles digestifs. La maladie est très souvent asympto­matique, mais 30 % à 50 % des ado­lescents et des adultes atteints doi­vent composer avec des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une grande fatigue et une perte d’appétit. Le virus est transmis par le sang, par des li quides biologiques ou par une exposition à du matériel contaminé. Dans la plu­part des cas, le système immunitaire de la personne atteinte vient à bout du virus en quelques semaines. Il arrive toutefois que le corps ne ré ­ponde pas de façon adéquate et que le virus s’installe en permanence dans l’organisme. Ces personnes deviennent des porteuses chro­niques du virus et elles peuvent le transmettre, même si elles ne pré­sentent aucun symptôme.

Au Québec, un programme de vaccination contre l’hépatite B a

entre 1990 et 2013. Dans l’en­semble de la population, l’inci­dence des cas aigus d’hépatite B est passée de 6,5 à 0,2 par 100 000 per­sonnes, soit une baisse de 97 %. Chez les 9 ans et moins et chez les 10 à 19 ans, elle est de 0 depuis 2010 et 2007 respectivement. Chez les 20 à 29 ans, le groupe qui était le plus à risque, l’incidence a égale­ment atteint 0 en 2013. L’incidence des cas chroniques a suivi la même trajectoire dans les différents groupes d’âge.

Depuis l’instauration du pro­gramme de vaccination et l’ajout d’un dépistage prénatal de la mala­die, l’hépatite B semble surtout confinée à un segment particulier des jeunes de 19 ans et moins. En effet, 91 % des cas rapportés

été instauré dans les écoles en 1994. « Ce programme fait en sorte que 85 % des jeunes Québécois re ­çoivent le vaccin chaque année », précise Teegwendé Valérie Porgo, doctorante en épidémiologie et première auteure de l’étude. L’hépatite B est une maladie à déclaration obligatoire, de sorte que chaque cas diagnostiqué par un médecin est compilé dans un re ­gistre provincial. Ces statistiques ont permis aux chercheurs d’analy­ser l’évolution du nombre de cas

touchent des personnes provenant de pays où la maladie est endé­mique. « Il est possible que ces per­sonnes aient été infectées avant leur arrivée au Canada », précise Teegwendé Valérie Porgo. Pour la doctorante, tous ces chiffres par­lent d’eux­mêmes et imposent une conclusion qui ne laisse planer aucun doute. « En deux décennies, le programme québécois de vacci­nation contre l’hépatite B a donné des résultats remarquables. »

L’étude parue dans BMC Infec­tious Diseases est signée par Teegwendé Valérie Porgo, Vladimir Gilca, Gaston De Serres, Michelle Tremblay (Direction de la santé publique de Montréal) et Danuta Skowronski (BC Centre for Disease Control).

Le programme de vaccination contre l’hépatite B a réduit à deux fois rien le nombre de cas d’hépatite B chez les jeunes Québécoispar Jean Hamann

Un vaccin qui frappe dans le mille

«En deux décennies, le programme québécois de vaccination contre l’hépatite B a donné des résultats remarquables

Depuis 1994, environ 85 % des jeunes Québécois reçoivent le vaccin contre l’hépatite B lorsqu’ils atteignent la 4e année du primaire.

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4le fil | le 17 septembre 2015

En vertu des statuts de l’Université Laval, le Conseil d’administration a pour mandat la supervision de l ’administration générale de l’Université. À cette fin, il voit notamment à l’adoption du budget et des prévisions budgétaires, à l’approbation des conventions col­lectives, à la détermination des conditions d’emploi des adminis­trateurs, en plus de voir à la créa­tion, à la fusion ou à la suppression des unités d’enseignement et des services.

Le Conseil d’administration décide des politiques générales et des projets d’intérêt majeur pour le développement de l’Université, projets qui, en fonction de leur teneur et de leur portée, sont déve­loppés en collaboration avec l’équipe de direction et les autres instances de l’Université.

Le Conseil d’administration est composé de 30 membres, dont 12 sont des membres externes. Les vice­recteurs, à l’exception du vice­recteur exécutif et au développe­ment, ainsi que la secrétaire générale y siègent sans droit de vote.

Les membres internes sont répar­tis de la façon suivante : le recteur, le vice­recteur exécutif et au dévelop­pement, un doyen, trois professeurs, un chargé de cours, un étudiant de 2e ou 3e cycle, deux étudiants de pre­mier cycle, un directeur de service,

un membre du personnel adminis­tratif professionnel et un membre du personnel administratif de soutien.

Les membres externes sont ré ­partis de la façon suivante : sept membres nommés par le Conseil d’administration, trois membres nommés par le gouvernement du Québec, un membre nommé par La Fondation de l’Université Laval et un membre nommé par l’Asso­ciation des diplômés de l’Univer­sité Laval.

Au cours des deux dernières an ­nées, le Conseil d’administration a revu ses façons de faire et sa gou­vernance de façon à mettre en place quatre comités : le comité d’éthique et de gouvernance, le comité des in ves tissements immo­biliers et en ressources informa­tionnelles, le co mité des ressources humaines et le comité d’audit.

Ces nouveaux comités, jumelés à d’autres initiatives, permettent

main tenant au Conseil d’adminis­tration d’approfondir la qualité de ses réflexions et de mieux contri­buer au développement de l’Uni­versité, tout en accomplissant son mandat.

John Robert Porter, président du Conseil d’administration, Université Laval

Pour plus d’information concer­nant le Conseil d’administration et sa composition, vous pouvez communiquer avec le président du Conseil d’administration, John R. Porter (ca­[email protected]), ou avec la secrétaire générale, Monique Richer ([email protected]).

Ci­joint vous trouverez les photos des personnes présentement membres du Conseil d’administration.

LÉGENDE

I :  provenance interne

E :  provenance externe

SDV : sans droit de vote

EG : membre du comité d’éthique et de gouvernance

IIRI : membre du comité des investissements en immobilisation

et en ressources informationnelles

A : membre du comité d’audit

RH :  membre du comité des ressources humaines

* :  président du comité

Au cours des prochains mois, nous vous présenterons une série sur les instances décisionnelles, qui a pour objectif de familiariser les membres de la communauté avec le fonctionnement de notre établissement. Ce mois-ci, nous vous présentons les membres du Conseil d’administration et un mot de son président.

Le Conseil d’administration de l’Université Laval

Sylvie Dillard (gouvernement), ex-présidente du Conseil de la science et de la technologie et consultante en recherche et innovation, E, A

Claude Tessier (membre externe),vice-président – Placementsimmobiliers de l’Industrielle Alliance,assurance et services financiers,E, RH, IIRI

Loubna Ghaouti (directricede service), directrice de laBibliothèque, I

Marina Binotto (gouvernement), directrice des relations externes de GlaxoSmithKline, E, EG*

Le Conseil d’administration est composé de 30 membres, dont 12 sont des membres externes et 5 sont sans droit de vote

photos Marc Robitaille

Christian Djoko Kamgain (étudiant de deuxième ou de troisième cycle), étudiant au doctorat à la Faculté de philosophie, I

Geoffroy Boucher (étudiant de premier cycle), étudiant au baccalauréat à la Faculté des sciences sociales, I, IIRI

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5actualités ULLe Conseil d’administration de l’Université Laval

John Robert Porter (membre externe), administrateur de société et président du Conseil d’administration, E, EG, IIRI, A, RH

Daniel Coulombe (professeur), professeur à la Faculté des sciences de l’administration, I, EG

Bernard Garnier (vice-recteur), vice-recteur aux études et aux activités internationales, I, SDV

Denis Brière (recteur),professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, I

Jacques Bergeron (professeur), professeur à la Faculté de médecine, I

Edwin Bourget (vice-recteur), vice-recteur à la recherche et à la création, I, SDV

Louise Turgeon (membre externe), administratrice de société, E, A*

Éric Bauce (vice-recteur exécutif et au développement), professeur à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, I

Patrice Freytag (chargé de cours), président du Syndicat des chargées et des chargés de cours, I

Josée Germain (vice-rectrice), vice-rectrice à l’administration et aux finances, I, SDV

Luc Simon (personnel administratif professionnel), agent de recherche et de planification au Bureau de planification et d’études institutionnelles, I

Barbara Poirier (membre externe), conseillère en optimisation des processus au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, E

André Darveau (doyen), doyen et professeur à la Faculté des sciences et de génie, I, EG

Monique Richer (secrétaire générale), secrétaire générale, I, SDV

Luc Brouillette (personnel administratif de soutien), président du Syndicat des employés et employées, I

Marthe Lacroix (membre externe), vice-présidente exécutive – Affaires financières, immobilières et infrastructures technologiques de La Capitale, groupe financier, E, A

Doris Pellerin (professeur),professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, I

Konrad Sioui (diplômé), grand chef de la nation huronne-wendate, E

Nathalie Quirion (membre externe), présidente directrice générale du Parc technologique du Québec métropolitain, E, RH*

Michel Beauchamp (vice-recteur), vice-recteur aux ressources humaines, I, SDV

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Sur le désintérêt des 18-24  ans pour les élections

En 2011, 38 % des nou­veaux électeurs de l’en­semble du Canada se sont prévalus de leur droit de vote aux élections fédéra­les. Dans les années 1960, la proportion était d’envi­ron 70 %. Selon François Gélineau, les nouveaux électeurs de 2011 man­quaient d’intérêt envers la campagne électorale et les enjeux politiques et il ne croit pas qu’un mode de scrutin différent ou le vote obligatoire modifierait la tendance. Et les partis politiques ? « Pourquoi mettraient­ils des efforts pour ceux qui ne sortent pas voter et qui représen­tent le groupe le moins important sur le poids démographique ? », demande­t­il.

Sur la prolifération du roseau au Québec

Le ministère des Transports prévoit mener des opéra­tions de pulvérisation d’herbicide dans Charlevoix dans l’espoir de contenir la progression du phragmite exotique, une plante enva­hissante nuisible qui proli­fère le long des routes. Aussi connue sous le nom de roseau commun, cette plante est déjà bien instal­lée dans le sud du Québec, mais sa présence est encore timide dans Charlevoix. « Si on veut vraiment contrôler l’expansion de la plante, il faut opérer dès l’installation des premiers individus, insiste Claude Lavoie. Si on attend trop, la question est moins de savoir si on peut l’éradiquer, mais plutôt si on peut la contrôler. »

Sur l’ouverture du Centre Vidéotron

Après 7 ans de débats, le Centre Vidéotron a accueilli son premier évé­nement, un match de hockey des Remparts, en fin de semaine dernière. Selon le sociologue Simon Langlois, l’amphithéâtre révèle à quel point Québec a changé depuis 20 ans. « Voilà une ville en crois­sance avec un taux de chô­mage assez faible dont l’économie s’est dévelop­pée, dit­il. Ce n’est plus seulement une ville de fonctionnaires, ça se reflète dans une nouvelle identité plus assurée. »

ils ont dit...

François Gélineau, professeur au Département de science politique

Le Soleil, 8 septembre

Claude Lavoie, directeur de l’École supé­rieure d’amé­nagement du territoire et du développement régional

Radio­Canada, 10 septembre

Simon Langlois, professeur au Département de sociologie

Le Devoir, 12 septembre

recherche

Votre médecin vous annonce que le test que vous avez passé pour savoir si vous êtes porteur d’un gène causant une grave maladie hérédi­taire est positif. Ses mots résonnent comme une sen­tence sans appel, mais ce que l’on oublie souvent est que les tests génomiques, comme tous les tests biomédicaux, livrent parfois des résultats erronés. Pour la première fois, le taux d’erreur attri­buable à une méthode cou­ramment utilisée dans les analyses de diagnostic molé­culaire vient d’être estimé par des chercheurs de la Faculté de médecine et du CHU de Québec­Université Laval. Leurs conclusions, l ivrées dans un récent numéro du Journal o f Molecular Diagnostics , appellent à une plus grande prudence dans les labora­toires cliniques qui utilisent ces techniques.

Même si la sensibilité des analyses génétiques s’est améliorée au fil des ans, une grande majorité des tests exigent une étape d’amplifi­cation de la séquence d’ADN qui fait l’objet de l’investiga­tion. La méthode la plus répandue pour y arriver est la réaction en chaîne par poly­mérase (PCR). « Cette tech­nique comporte deux étapes, explique François Rousseau, professeur à la Faculté de médecine. D’abord, on utilise

deux amorces – chacune constituée d’un brin d’ADN comptant au moins une ving­taine de nucléotides complé­mentaires à un segment du gène ciblé – pour repérer le gène qui nous intéresse à tra­vers tout le génome. Ensuite, la PCR synthétise, en quel­ques heures, des dizaines de

millions de copies de la région du gène située entre les deux amorces. » Pour finir, ce maté­riel est analysé afin d’établir la présence ou l’absence des mutations recherchées.

Dans le génome humain, chaque gène a deux allèles, chacun des parents en four­nissant une copie à sa progé­niture, rappelle le professeur Rousseau. « En théorie, la PCR devrait amplifier égale­ment les deux allèles, mais cette technique livre parfois des résultats négatifs pour des gens qui, en raison de leur génétique familiale, pos­sèdent forcément un gène muté. Il arrive donc qu’un seul des deux allèles soit amplifié, ce qui peut conduire à de faux diagnostics. »

Pour déterminer si ces erreurs étaient courantes, François Rousseau et ses col­laborateurs ont compilé les résultats de tests de diagnos­tic moléculaire qu’ils ont effectués sur 30 769 échan­tillons d’ADN. « Dans notre laboratoire, nous utilisons deux réactions de PCR in ­dépendantes pour un même gène, explique­t­il. C’est comme si nous faisions deux tests indépendants sur chaque allèle, ce qui réduit grandement le risque d’erreur chez un patient donné. »

Les chercheurs ont relevé les cas où il y avait discor­dance dans les résultats pro­duits par les deux tests

indépendants afin de déter­miner le taux d’erreur qu’au­rait engendré le recours à un seul test. Selon leurs calculs, ce taux serait d’environ une erreur par 450 génotypes. « Ça peut sembler peu, mais, lorsque par souci d’efficacité on teste 5 gènes simultané­ment, le taux d’erreur atteint environ 1 %, ce qui est beau­coup plus élevé que ce que les gens soupçonnent, sou­ligne François Rousseau. En raison de la nature même du génome qui est immuable chez un individu, un méde­cin ne sera pas enclin à com­mander un deuxième test pour valider les conclusions du premier. »

Pour éviter que de telles erreurs surviennent, le pro­fesseur Rousseau estime que l’approche employée par son équipe devrait être la norme dans tous les laboratoires de génétique moléculaire, tel que le recommande d’ail­leurs le guide des bonnes pratiques du Clinical and Labora tory Standards Institute. « Cette approche augmente les coûts de 10 % à 15 %, mais elle réduit gran­dement le risque que le patient reçoive des résultats erronés dans un domaine qui peut avoir de graves répercussions pour lui et sa famille. »

L’étude parue dans le J o u r n a l o f M o l e c u l a r Diag nostics a été réalisée par Jonatan Blais, Sébastien B. Lavoie, Sylvie Giroux, Johanne Bussières, Carmen Lindsay, Jacqueline Dionne, Mél issa Laroche, Yves G i g u è r e e t F r a n ç o i s Rousseau.

Quand la PCR erreLes méthodes d’analyse génétique ne sont pas infaillibles, montrent des chercheurs de la Faculté de médecinepar Jean Hamann

L’approche utilisée par l’équipe du CHU de Québec-Université Laval réduit grandement le risque que le patient reçoive des résultats erronés dans un domaine qui peut avoir de graves répercussions pour lui et sa famille

En raison de la nature même du génome qui est immuable chez un individu, un médecin ne sera pas enclin à commander un deuxième test génétique pour valider les conclusions du premier.

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7le fil | le 17 septembre 2015

Q3 droit

Efficace, abordable et accessi­ble : voilà comment devrait être le système de justice au Canada. Cet idéal est cepen­dant loin de la réalité, alors que beaucoup de personnes ne peuvent se payer les ser vices d’un avocat à cause des frais trop élevés. D’autres désespè­rent de voir leur cause se régler en raison des délais trop longs. C’est à un véritable plaidoyer pour l’accès à la justice que s’est livrée la juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverley McLachlin, lors de la 12e Conférence annuelle Claire­L’Heureux­Dubé, qui a eu lieu le 11 septembre dans une salle du pavillon Alphonse­Desjardins devant un parterre de gens du do ­maine juridique.

« La justice est aveugle, elle ne fait pas de discrimination », a lancé d’entrée de jeu l’élé­gante dame, première femme à accéder au poste de juge en chef de la Cour suprême du Canada. Dans cet esprit, elle insistera, tout au long de sa conférence, sur l’idée que la justice n’est pas un luxe, mais qu’elle fait partie intégrante de la société, tout comme la nourriture, le logement et même les soins médicaux.

Chaque individu devrait avoir au moins des connais­sances de base du système juridique afin d’être en mesure de présenter et de débattre de son problème, croit Beverley McLachlin. La juge préconise d’ailleurs une formation de base en droit, qui pourrait être of ­ferte au secondaire, par exemple. Comme de plus en plus de plaideurs se présentent seuls en cour, ces con naissances servi­raient éventuellement. Par

ailleurs, elle souhaite égale­ment une augmentation des fonds accordés à l’aide juri­dique, vers laquelle se tour­nent souvent les plus dé ­munis. Entre 1994 et 2012, cette aide a connu une baisse de 20 % au Ca nada, a­t­elle souligné.

Toujours dans cet esprit de rendre justice, les juges doivent être sensibles au contexte social dans lequel vit l’individu afin d’être en mesure de prendre les bonnes décisions. « Dans certains groupes autoch­tones, on apprend aux enfants que regarder une personne droit dans les yeux est irrespectueux, indique Beverley McLachlin. Or, le juge peut penser que la per­sonne en face de lui ment, simplement parce qu’il ne connaît pas cette règle d’édu cation et que lui­même a été élevé différemment. » Elle croit donc que les pro­fesseurs de droit devraient insister auprès de leurs étu­diants sur cette sensibilité au contexte social afin que ces derniers puissent prendre des décisions justes et équi­tables dans le futur.

Que peut­on enseigner aux étudiants en droit pour qu’ils soient des promoteurs de l’accès à la justice ?, a de ­mandé quelqu’un lors de la période de questions. « Il faut leur faire prendre conscience des responsabilités qui vien­nent avec le privilège d’exer­cer le droit », a répondu la juge, qui souhaite que les diplômés des facultés de droit ne soient pas contami­nés par l’appât du gain dans l’exercice de leur profession. « Vous pouvez utiliser ce que vous apprenez ici pour aider à transformer la vie des gens. La joie du service, c’est cela qu’il faut communiquer. »

Selon la juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverley McLachlin, tout le monde devrait avoir accès à la justicepar Renée Larochelle

« La justice n’est pas un luxe »

Chaque individu devrait avoir au moins des connaissances de base du système juridique afin d’être en mesure de présenter et de débattre de son problème, croit Beverley McLachlin. 

L’annonce de la découverte de 15 sque­lettes dans une grotte très difficile d’accès d’une région d’Afrique du Sud proche de Johannesburg a eu l’effet d’une bombe. Selon l’équipe de recherche du réputé paléontologue Lee Berger, il s’agit d’une nouvelle espèce, l’Homo naledi (« étoile » en sesotho). Les individus découverts, vieux de 1 million à 3 millions d’années, auraient été inhumés, alors qu’on pensait que ce rite funéraire datait de 250 000 ans. L’avis de James Woollett, professeur en archéologie préhistorique.

Q Que nous apprennent les 15 squelettes exhumés ? R Leur datation va confirmer ou non leur importance. Cependant cette découverte nous fait prendre conscience de la complexité de l’arbre généalogique de l’homme ou, autrement dit, de la transi­tion de l’Australopithèque à l’Homo. Il semble y avoir eu une extraordinaire diversité d’ancêtres potentiels et de cou­sins qui pourraient avoir coexisté à un certain moment (entre trois millions et un million d’années de l’époque actuelle). Par conséquent, il devient difficile de savoir qui est l’ancêtre de l’Homo erectus et pourquoi plusieurs espèces ont dis­paru. Dans le cas des ossements décou­verts par Lee Berger et son équipe, le pied, les membres inférieurs et les mains semblent modernes, tandis que la forme du crâne suggère un individu membre du groupe des Australopithèques. D’autres espèces vieilles de 2 millions à 3 millions d’années présentent aussi ce mélange de caractéristiques à la fois anciennes et modernes. Certaines parmi elles étaient bipèdes, avec une bouche relativement moderne – donc un régime alimentaire diversifié – et pouvaient manipuler cer­tains objets et outils.

Q Qu’est­ce qui distingue la découverte effectuée à la grotte de l’Étoile montante ?R La qualité du portrait anatomique fourni grâce aux multiples squelettes, presque complets et de la même époque à 1000 ans près, est sans pareille. Il est extrêmement rare et unique d’observer chez plusieurs individus des variations de structure, à partir de squelettes presque

sur l’Homo naledicomplets, qui nous permettent de com­prendre l’anatomie globale des espèces d’homininés de cette époque­là. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre comment, il y a si longtemps, certains individus ont réussi à faire passer 15 corps dans un cou­loir vertical, large de 18 centimètres, pour une éventuelle inhumation. Tout cela dans le noir et avec des capacités beau­coup plus réduites que les nôtres ! D’ha­bitude, on trouve surtout des ossements dispersés. Sur un autre site de recherche en Afrique orientale, on a déjà trouvé des spécimens possédant de petites dents – qui se rapprochent des dents modernes – et une forme primitive. Ce sont des spé­cimens qui datent de 3 millions d’années et qui ressemblent à ceux trouvés par l’équipe de Berger. Les nouveaux spéci­mens découverts ressemblent aussi un peu à Lucy, le spécimen d’Australopi­thèque trouvé dans les années 70, qui date de 3,9 millions à 2,9 millions d’années. Il faut maintenant savoir s’il s’agit d’une seule et même espèce, ou de deux espèces différentes mais contemporaines l’une de l’autre. Dans le cas d’une éventuelle data­tion de 3 millions à 2 millions d’années, ces fossiles représenteraient un ancêtre ancien du genre Homo. Si on conclut à une datation inférieure à 2 millions d’an­nées, l’Homo erectus aurait peut­être coexisté avec l’Homo naledi, mais le pre­mier a une forme clairement plus moderne que le second.

Q Pourquoi est­il si difficile de dater ces squelettes ?R Les chercheurs n’ont trouvé aucun os d’animal, aucun fragment de charbon ou de micro­organisme dans la chambre des ossements, ce qui aurait pu donner des indices de temps. Pour dater les frag­ments d’os, on n’a d’autre choix que de les pulvériser et de les consumer afin de produire une datation au carbone. Pour l’instant, on continue à les étudier, sans en sacrifier un seul morceau pour obtenir une date. La méthodologie de l’équipe de Berger pose d’ailleurs problème. Dès le rapport préliminaire, les chercheurs en viennent à des conclusions sur l’identité taxonomique des ossements, donc sur leur classification, et formulent des hypothèses sur la formation du site, qui pourrait être, selon eux, un lieu d’inhu­mation. C’est un peu comme si les cher­cheurs allaient directement au dessert sans avoir mangé les légumes ! Habi­tuellement, en archéologie, on fait un croquis initial descriptif d’une nouvelle découverte, avant d’offrir des interpréta­tions validées par des analyses. Il aurait mieux valu que les chercheurs prennent du recul par rapport à leurs données. La règle en paléontologie, c’est de décrire une espèce de façon complète et formelle avant de la nommer. Pour l’instant, il n’est pas encore clair si l’espèce est vrai­ment nouvelle et unique. Il faudra attendre une description plus complète avant de conclure sur ce sujet.

Propos recueillis par Pascale Guéricolas

James WoollettQuand la PCR erre

« Vous pouvez utiliser ce que vous apprenez ici pour aider à transformer la vie des gens. La joie du service, c’est cela qu’il faut communiquer », affirme la juge en chef de la Cour suprême. photos Marc Robitaille

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8le fil | le 17 septembre 2015

Pénétrer dans la Galerie des arts visuels de l’Université Laval constitue une expérience en soi. Le visiteur ne sait jamais dans quel espace il va se retrouver. C’est d’ailleurs le cas en ce moment, alors que le bout de rue qui borde l’édifice de la Fabrique, où se situe l’École des arts visuels, s’est invité à l’intérieur. Les arbres, le trot­toir, un bout de réverbère et le banc flanqué de son support à vélos trônent maintenant dans la Galerie, face au mur qui la sépare du boulevard Charest dans le quartier Saint­Roch. Pour rajouter à l’étrange impression de décalage, une bande sonore retransmet en direct les bruits de la rue. « Je m’intéresse beaucoup à l’art public et à l’espace urbain, explique Camille Rajotte, qui signe l’exposition Il y a ce mur qui m’empêche de voir, présentée jusqu’au 11 octobre. Je trouvais intéressant de créer, à l’inté­rieur, des sensations corporelles liées à un espace extérieur. »

Finissante à la maîtrise en arts visuels, la jeune fille est l’heureuse élue de l’ex­position annuelle accordée par la Galerie à un étudiant du deuxième cycle. Les jeunes artistes inscrits au baccalauréat de l’École des arts visuels ont, eux aussi, accès à cet espace à l’occasion de l’expo­sition annuelle Banc d’essai, qui a lieu en janvier et février. Blanche des murs au plafond, cette grande pièce ressemble à une vaste feuille vierge à la disposition des étudiants et de leurs enseignants désireux d’échanger à propos de l’art actuel. À l’invitation du comité de la Galerie, certains professeurs y exposent aussi régulièrement leurs œuvres.

« Il ne s’agit pas seulement d’un espace d’accrochage, insiste Lisanne Nadeau, la directrice de la Galerie. L’artiste invité s’approprie les lieux avec notre compli­cité, car nous discutons beaucoup de ce qui va être présenté. » En avril dernier, Nicole Jolicoeur, qui a longtemps ensei­gné à l’École des arts visuels, a proposé Toucher sur image (vibrato) , une

Depuis 1978, la Galerie des arts visuels offre un lieu unique de diffusion de l’art actuel pour les étudiants de l’École des arts visuels et le grand publicpar Pascale Guéricolas

Petite histoire d’une galerie

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9arts visuels

Petite histoire d’une galerie

installation autour d’un film sur trois musiciennes américaines des années 20. Au fil des discussions précédant l’exposi­tion, la projection a pris de l’ampleur. Elle s’est finalement déployée sur deux écrans et l’installation a intégré des pa ­piers et des photos, témoins de l’œuvre de ces trois sœurs.

Depuis son arrivée dans le quartier Saint­Roch il y a deux décennies, la Galerie des arts visuels participe active­ment au foisonnement culturel qui règne dans ce coin de la ville. Tout naturelle­ment, des liens se sont créés avec les centres d’artistes tout proches, que ce soit Méduse, La Chambre Blanche ou Le Lieu. La Galerie collabore aussi à plu­sieurs événements marquants, comme la Manif d’art. L’installation de Gisele Amantea en mai 2014, qui a attiré un public nombreux, a constitué un moment fort de ces échanges. Avec l’aide de l’équipe d’étudiants de la Galerie, cette artiste canadienne a habillé l’espace de carrés rouges et de tapisseries en tissu de la même couleur. Ce décor mettait en valeur d’immenses photos du Salon de l’Assemblée nationale, où débattent les députés, un clin d’œil au Printemps érable et au thème « Résistance » de la Manif.

Le spectaculaire Requiem pour un glacier de Paul Walde, professeur en arts visuels de l’Université de Victoria, a, lui aussi, fait courir les foules en décembre dernier. Le temps d’une ins­tallation, présentée pour la toute pre­mière fois au Québec, les visiteurs ont plongé dans la réalité d’un concert hors norme. Sur l’écran, des musiciens, les deux pieds dans la neige d’un glacier de Colombie­Britannique, exécutaient une trame musicale inspirée des variations de température.

Les liens développés avec les autres centres facilitent également la venue à la Galerie de certains artistes très engagés dans leur cause, comme Jackie Sumell. Alors qu’elle participait à un colloque chez Avatar, un des centres d’artistes de Méduse, cette artiste a présenté à la Galerie une exposition autour de la mai­son rêvée par Herman Wallace, un pri­sonnier isolé pendant 40 ans dans une minuscule cellule en Louisiane. Née de la correspondance qu’elle a entretenue avec le prisonnier, cette exposition, présentée en mars 2014, est une démons­tration par l’exemple du pouvoir de libération de l’art.

1. Jackie Sumell lors du vernissage de l’exposition Herman’s House, en 2014. photo Marion Gotti / Galerie des arts visuels 2. Intervention extérieure, signée par Karine Locatelli, dans le cadre de Banc d’essai, en 2013. photo Marion Gotti / Galerie des arts visuels3. Il y a ce mur qui m’empêche de voir, de Camille Rajotte, en 2015. photo Michel Boucher / Galerie des arts visuels4. Toucher sur image (vibrato), de Nicole Jolicoeur, en 2015. photo René Méthot / Galerie des arts visuels5. Requiem pour un glacier, de Paul Walde, en 2014. photo Michel Boucher / Galerie des arts visuels6. Vecteurs et embranchements, de Jacques Samson, en 2013. photo René Méthot / Galerie des arts visuels

Depuis son arrivée dans le quartier Saint-Roch il y a deux décennies, la Galerie des arts visuels participe activement au foisonnement culturel qui règne dans ce coin de la ville

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Campagne Centraide-UL : tous solidaires !Un demi­million de dollars, tel est l’objectif fixé cette année par la campagne Centraide­Université Laval. Cette campagne de sous­cription, lancée aujourd’hui par les coprési­dents Eugénie Brouillet, doyenne de la Faculté de droit, et Michel Thibault, directeur de la Direction des technologies de l’infor­mation, se déroulera jusqu’au 3 décembre. Lors d’un événement en présence de la vice­rectrice à l’administration et aux finances, Josée Germain, et des bénévoles de l’Univer­sité, des représentants de Cen traide Québec et Chaudière­Appalaches sont venus rappeler l’importance de cet élan de générosité. Cette opération d’envergure, qui rassemble chaque année des dizaines de milliers de donateurs, permettra d’appuyer 200 organismes et 19 projets communautaires d’ici. Ces orga­nismes viennent en aide à des personnes aux prises avec des difficultés financières, psychologiques, sociales et autres. photo Jérôme Bourgoin

Pour information: ulaval.ca/centraide

Semaine des transports collectifs et actifs Depuis le 14 septembre, la Semaine des trans­ports collectifs et actifs bat son plein afin de sensibiliser la communauté universitaire sur les modes de transport qui peuvent remplacer l’auto solo, comme l’autobus, le vélo, la marche et le covoiturage. Parmi les activités, mentionnons l’événement Le stationnement autrement (Parking Day), qui aura lieu le ven­dredi 18 septembre, de 12 h à 16 h 30, dans le stationnement en face du pavillon Alphonse­Desjardins, où des espaces de stationnement seront décorés. Le RTC participe également à la Semaine des transports collectifs et actifs en organisant l’événement « Se déplacer autre­ment », dont notre recteur, Denis Brière, est l’un des am bassadeurs. photo Marc Robitaille

Pour plus d’info : sedeplacerautrement.com Programmation des activités de la Semaine des transports collectifs sur le campus et dans la région de Québec : ulaval.ca/Dd

Voici une nouvelle qui pour­rait redonner le sourire aux personnes aux prises avec une maladie parodontale. Des chercheurs de l’Univer­sité Laval démontrent dans le dernier numéro du Journal of Agricultural and Food Chemistry que certaines molécules contenues dans le bleuet sauvage attaquent cette maladie sur deux fronts : elles empêchent les bactéries associées à ces pro­blèmes de s’attacher aux tis­sus buccaux et elles réduisent l’inflammation.

Les maladies parodontales résultent d’une cascade d’évé­nements enclenchés par cer­taines bactéries de la bouche. Ces bactéries forment un bio­film sur les tissus buccaux, explique Daniel Grenier, pro­fesseur à la Faculté de méde­cine dentaire et responsable de l’étude. Des cellules im ­munitaires attaquent ces bac­téries et il arrive que la ré ­ponse soit telle qu’une in ­flammation des tissus mous et des tissus osseux de la bouche s’ensuive. « En général, il suf­fit d’enlever mécaniquement la plaque et le tartre pour que tout rentre dans l’ordre, mais, chez 2 % à 4 % des patients, ça

ne suffit pas et il faut recourir aux antibiotiques, précise le professeur Grenier. Comme un usage abusif d’antibio­tiques pourrait entraîner l’ap­parition de bactéries résis­tantes, nous cherchons des so lutions de rechange du côté des molécules naturelles pro­duites par les plantes. C’est ce qui nous a amenés à tester l’efficacité d’un extrait de bleuet sauvage (Vaccinium angustifolium), un fruit très riche en antioxydants, dans le traitement des maladies parodontales. »

Le professeur Grenier, Amel Ben Lagha, étudiante au doctorat en microbiolo­gie, ainsi que Stéphanie Dudonné et Yves Desjardins, de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, ont évalué l’effet de diffé­rentes con centrations d’un extrait de bleuet sauvage enrichi de polyphénols sur Fusobacterium nucleatum, l’une des principales bacté­ries impliquées dans les ma ­ladies parodontales. Leurs résultats indi quent que ces extraits atta quent le pro­blème sur deux fronts. D’abord, ils diminuent la capacité d’adhérence de la

bactérie aux tissus buccaux, prévenant ainsi la formation d’un biofilm. Ensuite, ils bloquent certains signaux cellulaires impliqués dans la réaction inflammatoire qui ac compagne cette maladie.

Selon Daniel Grenier, cet extrait de bleuet pourrait être incorporé à des gels ou à des pansements que les dentistes appliqueraient sur les tissus buccaux de pa ­tients atteints d’une maladie parodontale. Cette ap ­proche pourrait réduire le recours aux antibiotiques et prévenir l’apparition de souches bactériennes résis­tantes. « On pourrait même en ajouter à une gomme à mâcher ou à un rince­bouche pour prévenir cette maladie », ajoute­t­il.

Le chercheur vient d’obte­nir des fonds pour détermi­ner si des extraits de bleuet en corymbe (Vaccinium corymbosum), le gros bleuet cultivé vendu à l’année dans les épiceries, produisent le même effet que ceux de son cousin sauvage. Quant à savoir si on peut espérer ob ­tenir le même effet en man­geant des bleuets en tiers, le chercheur se montre pru­dent. « Pour l’instant, on ignore quelle quantité de bleuets il faudrait manger pour obtenir un effet et si le temps de contact avec les tis­sus buccaux affectés se rait suffisant. Mais, d’ici à ce qu’on le sache, manger des bleuets ne peut pas nuire. »

D’un bleuet, deux coupsDes molécules présentes dans le bleuet sauvage inhibent les bactéries responsables des maladies parodontales et réduisent l’inflammation qui y est associéepar Jean Hamann

Les extraits de bleuet pourraient réduire le recours aux antibiotiques et ainsi prévenir l’apparition de bactéries résistantes

L’extrait de bleuet sauvage pourrait être incorporé à des gels ou à des pansements que les dentistes appliqueraient sur les tissus buccaux atteints.

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Les Treize : c’est parti !La troupe de théâtre Les Treize a récemment dévoilé sa programmation d’automne. La pre­mière pièce à l’affiche sera Mine bleue, une œuvre collective combinant prose littéraire et jeu théâtral. Des paroles d’auteurs québécois connus et de la relève construiront un univers poétique où, au rythme d’une esthétique inspi­rée des eaux du Québec, surgiront des ques­tions d’équilibres et de déséquilibres culturels, identitaires et écologiques (du 22 au 25 octobre). L’autre pièce au programme a pour titre La société des loisirs. Cette comédie grinçante signée par François Archambault met en scène un couple de jeunes parents ayant tout pour être heureux… en apparence. Lors d’un souper entre amis, les masques tombent et des vérités peu reluisantes éclatent (du 2 au 6 décembre). Les représentations auront lieu au Théâtre de poche du pavillon Maurice­Pollack.

lestreize.org

Concours de photos et de vidéos Vous êtes un étudiant étranger ? Vous voudriez partager des moments mémorables de votre parcours d’intégration au Québec ou mettre en lumière vos talents de photographe ou de vidéaste ? Participez au concours an nuel de photos et de vidéos À travers votre lentille : expérience étudiante à l’international ! Plus de 750 $ en prix à gagner ! Les œuvres sélection­nées seront exposées les 17 et 18 novembre à l’atrium du pavillon Charles­De Koninck et le 19 novembre à l’atrium Jean­Guy­Paquet du pavillon Alphonse­Desjardins, à l’occasion de la Semaine de l’éducation internationale.

Inscriptions : portail Contact Cosmopolite (contactcosmopolite.ulaval.ca/bienvenue) / section « Espace étudiant » (accessible grâce à votre IDUL et à votre NIP) / onglet « Concours de photos et de vidéos », puis onglet « Étudiants internationaux ».

La Faculté de musique à Canal SavoirLes lundis à 20 h, la série documentaire Maîtres en musique vous ouvre les portes des facultés de musique de cinq universités qué­bécoises, où des maîtres transmettent leurs savoirs à la relève de demain. Le 3e épisode de cette série est consacré à l’Université Laval. Il s’intéresse à la musique de chambre et on assiste, entre autres, à une répétition de l’Ate­lier de musique baroque. Les responsables de ce projet sont Richard Paré, professeur à la Faculté de musique, et Jean­Luc Plourde, pro­fesseur invité à cette même faculté.

Lundi 28 septembre, à 20 h, mercredi 30 septembre, à 12 h, vendredi 2 octobre, à 22 h, samedi 3 octobre, à 9 h, et dimanche 4 octobre, à 16 h.

Entre « humeurs » et humour

Une image vaut mille mots, dit­on. C’est d’autant plus vrai pour la caricature de presse, où le caricaturiste doit user de toute sa science de dessinateur et d’hu­moriste pour réussir à passer un « mes­sage » auprès du lecteur. Mais il y a plus. Puisqu’elles reflètent l’actualité – et, à plus long terme, l’histoire – les carica­tures sont une mine d’or pour les histo­riens. En effet, elles témoignent des « humeurs » d’une société à une époque donnée, souligne Alexandre Turgeon, qui assume la direction du dernier numéro de la revue Recherches socio­graphiques ayant pour titre Québec en caricatures : humeurs et humour d’une société à travers le temps. « Les caricatu­ristes peuvent aussi provoquer d’impor­tantes controverses et réactions, les­quelles nous instruisent en retour sur les tabous et les enjeux sensibles du moment », observe ce titulaire d’un doc­torat en histoire, pour qui les attentats terroristes islamistes contre le journal Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 illustrent bien le phénomène.

Revenons au Québec où le rôle de la caricature a connu une grande évolu­tion au fil des années. Au 19e siècle, la caricature était considérée comme une sorte de baromètre de la vie publique, de même qu’une façon pour le peuple de faire entendre sa voix auprès des diri­geants. Dans cette optique, le caricatu­riste était au service du peuple, dont il transposait sur papier la rage et les fan­tasmes, à une époque où bien des gens ne savaient pas lire, explique Alexandre Turgeon. Sa thèse de doctorat porte sur Robert La Palme, caricaturiste ayant été,

entre 1939 et 1962, à l’emploi des plus importants journaux canadiens­français de l’époque. Le jeune historien lui con­sacre plusieurs lignes dans la préface de Recherches sociographiques, qui s’ouvre justement sur une caricature de La Palme parue le 4 avril 1944 dans le journal d’al­légeance libérale Le Canada, à quelques mois des élections provinciales. On y voit un dessinateur (La Palme) visible­ment en manque d’inspiration, penché sur sa table et entouré de ses « muses » , dont Maurice Duplessis, chef de l’Union na tionale, ainsi qu’André Laurendeau et Maxime Raymond, respectivement chefs des ailes provinciale et fédérale du Bloc populaire, considéré comme un parti de gauche. Y apparaît également le cha­noine Lionel Groulx, figure de proue du mouvement nationaliste.

La Palme ne craint pas de déformer les traits de ses personnages, amalgamés l’un à l’autre dans le dessin. Affublé d’un long nez, Duplessis brandit un poteau élec­trique, signe de ses liens avec « le trust de l’hydro­électricité », André Laurendeau présente des traits efféminés et Maxime Raymond demeure impassible en dépit du « pif » énorme du « Cheuf » qui lui tra­verse la mâchoire. En retrait, le chanoine Groulx n’est, quant à lui, associé à aucun symbole. « Est­ce dû au fait que le cha­noine n’est pas chef d’un parti politique, à la différence des trois autres ?, s’interroge Alexandre Turgeon. À moins que le cari­caturiste ait eu des scrupules à s’attaquer, même sous un angle humoristique, à un membre du clergé ? » Nous sommes en 1944, ne l’oublions pas, et l’Église détient en ces années un pouvoir énorme.

Des chercheurs issus des domaines des communications, de l’ethnologie, des études canadiennes et de l’histoire de l’art ont contribué à ce très intéres­sant numéro de Recherches sociogra­phiques, le premier consacré à la cari­cature dans l’histoire de cette revue fondée en 1960 à l’Université Laval et publiée par le Département de socio­logie. Différents sujets y sont abordés : les représentations caricaturales de la Confédération, le travail d’Albéric Bourgeois, caricaturiste titulaire du journal La Presse entre 1905 et 1957, la famille Lavigueur, gagnante du gros lot de la loterie 6/49 en 1986 et le déso­pilant sketch du Bye Bye qui s’ensuivit la même année. Enfin, on pourra lire un texte sur la couverture médiatique dans la foulée de la crise des carica­tures de Mahomet en février 2006.

Au 19e siècle, la caricature était considérée comme une sorte de baromètre de la vie publique, de même qu’une façon pour le peuple de faire entendre sa voix auprès des dirigeants

La revue Recherches sociographiques, publiée par le Département de sociologie, consacre son dernier numéro à la caricature au Québec par Renée Larochelle

D’un bleuet, deux coups

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12le fil | le 17 septembre 2015actualités UL

Avis officiel

CONSEIL UNIVERSITAIRE Séance ordinaire du 22 septembre 2015

ORDRE DU JOUR1. Ouverture de la séance2. Ordre du jour3. Procès-verbal de la séance ordinaire

du 9 juin 20154. Communications du président5. Questions des membres6. Discours de la rentrée7. Commission des affaires étudiantes :

rapport des activités pour l’année 2014-2015 8. Commission des études : rapport des activités

pour l’année 2014-2015 9. Avis de la Commission des études sur le

Rapport de la Faculté des études supérieures et postdoctorales et sur le Guide de référence sur les compé tences à développer à la maîtrise et au doctorat

10. Programme de maîtrise en santé communautaire

– Augmentation du nombre de crédits et changement d’appellation : modification à la résolution CU-2014-146

− Recommandations du vice-recteur aux études et aux activités internationales

11. Programme de maîtrise en arts visuels : évaluation périodique

− Rapport du vice-recteur aux études et aux activités internationales

− Plan d’action du doyen de la Faculté d’aména gement, d’architecture, d’art et de design

12. Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) : évaluation périodique

− Avis de la Commission de la recherche − Recommandation du vice-recteur à la recherche

et à la création13. Laboratoire d’organogénèse

expérimentale (LOEX) : évaluation périodique− Avis de la Commission de la recherche − Recommandation du vice-recteur à la recherche

et à la création14. Rapport concernant les agrégations et les

titularisations au 1er juin 2015 15. Déclaration des droits des étudiants et des

étudiantes de l’Université Laval− Rapport 2014-2015 de la secrétaire générale 16. Calendrier des séances du Conseil universitaire

pour l’année 2018 : adoption 17. Clôture de la séance

CONSEIL D’ADMINISTRATION Séance ordinaire du 23 septembre 2015

ORDRE DU JOUR1. Ouverture de la séance2. Ordre du jour3. Procès-verbal de la séance ordinaire

du 20 mai 20154. Procès-verbal de la séance extra ordinaire

du 17 juin 20155. Communications du président et du recteur6. Questions des membresSur consentement des membres7. Comité exécutif : rapport des activités au

Conseil d’administration pour la période du 1er au 31 mars 2015

− Recommandation du Comité exécutif8. Comité exécutif : rapport des activités au

Conseil d’administration pour la période du 1er au 30 avril 2015

− Recommandation du Comité exécutif9. Comité exécutif : rapport des activités au

Conseil d’administration pour la période du 1er au 31 mai 2015

− Recommandation du Comité exécutif10. Comité exécutif : rapport des activités au

Conseil d’administration pour la période du 1er au 30 juin 2015

− Recommandation du Comité exécutif11. Ombudsman : rapport des activités pour

l’année 2014-2015 et suivi des recommandations pour l’année 2013-2014

12. Rapport des emprunts à court terme effectués sur le marché monétaire du 1er mai 2014 au 30 avril 2015

13. Institution d’un régime d’emprunts à long terme auprès du ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MEESR) : autorisation

14. Évolution de la réserve pour perte sur les activités de recherche : rapport annuel au 30 avril 2015

15. Évolution et rendement des placements : rapport 2014-2015

16. Fonds commun de placement des régimes de retraite de l’Université Laval : rapport annuel 2014

17. Contrats d’assurances collectives au 1er juin 2015 : renouvellement

18. Rapport concernant les agrégations et les titularisations au 1er juin 2015

19. Association des médecins cliniciens enseignants de Laval (AMCEL) : convention collective 2013-2018

20. Calendrier des séances du Conseil d’adminis tration pour l’année 2018 : adoption

21. Assemblée générale annuelle des membres de l’Université Laval : date

Huis clos (pts 22 à 34)Ordre du jour courant

35. Auditeur indépendant pour l’exercice financier 2015-2016 : désignation

36. États financiers de l’Université Laval au 30 avril 2015 et transferts interfonds effectués au cours de l’exercice financier 2014-2015 : adoption et approbation

37. Désignation d’un responsable de l’obser vation des règles contractuelles conformément à la Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics (L.R.Q. 2012, c. 25) (la « LIMCP »)

38. Service des immeubles : rénovation du secteur préclinique de la Faculté de médecine dentaire au pavillon de Médecine dentaire

− Recommandations du Comité exécutif39. Vice-rectorat aux ressources humaines− Santé et mieux-être au travail : approches et enjeux40. Clôture de la séance

1973. Mais que font ces employés dévoués de l’Université Laval au téléphone et à la machine à écrire ? Ils travaillent au Centre de traitement de l’information (CTI). Quatre plus tard, en 1977, on mentionnait, dans les pages de l’hebdo madaire universitaire Au fil des événements, que les employés du CTI effectuaient « les travaux nécessaires à l’analyse de l’informatique, à la conception de systèmes informatiques et à leur implantation ». photo W.B. Edwards | Division de la gestion des documents administratifs et des archives

Avis officielDIRECTION GÉNÉRALE DES PROGRAMMES DE PREMIER CYCLE

Avis est par la présente donné, conformément aux articles 11 et 182 des statuts de l’Université Laval, que le mandat du directeur général de la Direction générale des programmes de premier cycle prendra fin le 3 jan-vier 2016. Le Conseil d’administration devra donc, sur présentation du vice-recteur aux études et aux activi-tés internationales, nommer pour quatre ans le pro-chain ou la prochaine titulaire du poste.

Les membres de la communauté univer sitaire sont invités à soumettre la candidature de personnes qu’ils jugent aptes à occuper ce poste. Les sugges-tions de candidatures doivent parvenir au cabinet du vice-recteur aux études et aux activités internationales au plus tard à 16 h le vendredi 9 octobre 2015, par courriel de préférence à [email protected] ou à l’adresse suivante :

Cabinet du vice-recteur aux études et aux activités internationales Pavillon des Sciences de l’éducation, bureau 1534 2320, rue des Bibliothèques Université Laval

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13le fi l | le 17 septembre 2015 vie étudiante

Le sous­fi nancement des universités québé­coises ne date pas d’hier et cette réalité est exacerbée par les importantes compressions budgétaires exigées par le gouvernement du Québec. Pour la Confédération des associa­tions d’étudiants et étudiantes de l’Univer­sité Laval (CADEUL), une solution au sous­fi nancement serait possible. Elle consisterait à bonifier l’actuel Fonds des services de

santé. Ce fonds est financé par les cotisa­tions prélevées sur la masse salariale des entreprises. La nouvelle entité s’appellerait Fonds des services de santé et d’éducation postsecondaire (FSSEP).

« La CADEUL a présenté cette proposition il y a quelques années et elle veut la remettre de l’avant cette année », explique Thierry Bouchard­Vincent, président de la CADEUL

et étudiant au baccalauréat en droit. En 2014, la CADEUL a fait plusieurs démarches auprès du gouvernement et des autres asso­ciations étudiantes au Québec. « Dans ce dossier, poursuit­il, nous prévoyons, entre autres, réaliser une étude sur les répercus­sions socioéconomiques de l’implantation du FSSEP. »

La CADEUL représente près de 90 asso­ciations étudiantes et plus de 30 000 étu­diants de premier cycle.

Le Plan directeur 2015­2016 de la CADEUL contient pas moins de dix dossiers dans la catégorie « Affaires pédagogiques et

universitaires ». L’un d’eux porte sur la for­mation à distance, un secteur qui a connu un développement rapide au cours des der­nières années. Dans son mandat précédent, la CADEUL a réalisé une recherche sur les problèmes auxquels les étudiants peuvent faire face en suivant leurs cours à distance. « En formation à distance, l’étudiant n’a pas accès à de nombreux services offerts sur le campus, indique Thierry Bouchard­Vincent. Il ne faut pas non plus oublier les aspects en marge des crédits universitaires, mais qui font partie de la formation. Ce sont notam­ment des activités complémentaires comme les colloques, les concours et les soirées de réseautage avec des professionnels. » La CADEUL rédigera un avis qui proposera des solutions aux problèmes mis en lumière par ses travaux précédents. L’avis sera présenté au Bureau de la formation à distance.

Un autre avis portera sur les baccalauréats intégrés. Dans ce dossier, la CADEUL entend participer aux travaux de la Commission des études sur l’interdisciplinarité. « Depuis quelques années, le nombre de programmes intégrés a augmenté rapidement au premier cycle, rappelle le président de la CADEUL. Des consultations auprès d’étudiants et d’as­sociations étudiantes ont mis en lumière cer­tains problèmes. Ce sont notamment des dif­fi cultés d’intégration des savoirs et un senti­ment d’appartenance. »

Du fi nancement universitaire aux baccalauréats intégrésLe comité de direction de la CADEUL se penchera cette année sur une trentaine de dossierspar Yvon Larose

Le tiers des dossiers portera sur les affaires pédagogiques et universitaires

Anthony Fournier, vice-président aux affaires socioculturelles, Maxime Morin, vice-président aux fi nances et au développement, Maude Cloutier, vice-présidente à l’enseignement et à la recherche, Thierry Bouchard-Vincent, président, Rodolphe Giorgis, vice-président aux affaires externes, et Randy Bonin, vice-président aux affaires internes. photo Marc-André Gallien

L’Association des étudiantes et des étudiants de Laval ins­crits aux études supérieures (ÆLIÉS) représente plus de 10 000 étudiants. De ce nom­bre, un tiers ont le statut d’étu diants internationaux, c’est­à­dire qu’ils sont origi­naires de l’extérieur du Ca ­nada. Malgré les nombreux efforts déployés par l’Univer­sité pour l’intégration de ces étudiants, plusieurs d’entre eux demeurent aux prises avec de sérieuses diffi cultés. « L’intégration scolaire est l’une de ces difficultés », in ­dique Stéphane Lebrun, pré­sident de l’ÆLIÉS et étudiant à la maîtrise en administra­tion des affaires. Selon lui, la barrière de la langue et les tra­vaux d’équipe constituent d’autres obstacles. « Dans cer­tains pays, explique­t­il, il n’y

a pas de travaux d’équipe à l’université. À l’Université Laval, il n’y a pratiquement que de tels travaux à la maî­trise en administration des affaires. »

L’Association mène actuel­lement une étude sur la réalité complexe des étudiants inter­nationaux. Cette réalité com­prend plusieurs aspects, dont

le volet économique, le volet psychosocial et le volet inter­culturel. Le document devrait être finalisé au plus tard en janvier. L’ÆLIÉS entend éga­lement sensibiliser les comités de programmes et les direc­tions de programmes à la situation de ces étudiants.

Un autre dossier majeur est celui de la représentation de

l’ÆLIÉS au sein d’une ins­tance nationale. L’Association consultera ses membres à cet effet cet hiver par référendum. « Nous sommes indépendants depuis plus d’un an, indique le président. Mais nous partici­pons aux discussions sur la création de deux nouvelles associations nationales. De telles entités ont un poids beaucoup plus grand au près du gouvernement que celui d’une association locale. »

Un autre référendum por­tera sur l’augmentation de la

cot isat ion étudiante à l’ÆLIÉS. Les finances de l’Association sont serrées depuis quelques années, une situation qui affecte les ser­vices offerts. « La cotisation n’a pas été augmentée depuis 1998, rappelle Stéphane Lebrun. Le montant de 16,50 $ était très appréciable dans le contexte de l’époque. Mais l’ÆLIÉS a pris de l’ex­pansion. Une augmentation s’avère nécessaire pour le bon fonctionnement de l’Association. »

Étudiants internationaux, représentation nationale et cotisation étudianteL’ÆLIÉS travaillera sur une vingtaine de dossiers en 2015-2016par Yvon Larose

De gauche à droite : Stéphane Lebrun, président, Fatoumata Kaba, secrétaire générale, Alain Kabeya Kalonji, vice-président aux affaires fi nancières et au dévelop-pement, Christian Djoko Kamgain, vice-président aux affaires externes (par intérim) et Marie Diane Ngom, vice-présidente aux droits étudiants (par intérim). Le comité de direction comprend aussi Nicolas Lavigne-Lefebvre, vice-président aux affaires internes. Le poste de vice-président aux études et à la recherche est à pourvoir. photos Eugénie Hamel et Serge-Bonin

L’ÆLIÉS mène une étude sur la réalité complexe des étudiants internationaux

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14le fil | le 17 septembre 2015société

Au début des années 1960, le Bénin, le Mali et le Niger, trois pays de l’Afrique subsa­harienne, comptaient un total d’environ 135 000 habi­tants de 10 ans et plus sachant lire et écrire le français. Ce nombre a depuis augmenté de façon exponentielle pour atteindre plus de 6 millions de personnes en 2012.

Ces chiffres impression­nants sont le résultat de compilations statistiques effectuées par le professeur Richard Marcoux, du Dé ­partement de sociologie, à partir d’enquêtes démogra­phiques et de recensements des années 1980, 1990 et 2000 menés dans les trois pays.

« Du fait d’un taux de fé ­condité élevé, la population a quintuplé au Mali, explique celui qui est aussi directeur de l’Observatoire démogra­phique et statistique de l’es­pace francophone. Mais le nombre de francophones a, lui, été multiplié par 30 pen­dant ce même laps de temps grâce à des investissements massifs dans le système d’éducation en langue fran­çaise. » Il rappelle qu’entre 1960 et 2005, la population de la France et du Québec n’a « que » doublé.

Dans les derniers mois, le professeur Marcoux a publié deux articles sur la franco­phonie africaine dans les revues France Forum et ParisMontréal. Les chiffres, selon lui, sont explicites. « Au 21e siècle, affirme­t­il, l’avenir de la francophonie passera nécessairement par

le continent africain. Sur les quelque 700 millions de francophones que devrait compter la populat ion mondiale en 2050, contre 274 millions aujourd’hui, plus de 80 % d’entre eux vivront en Afrique. »

Selon lui, la situation lin­guist ique qui existe au Bénin, au Mali et au Niger est comparable à celle qui a cours dans les autres an ­ciennes colonies françaises d’Afrique, notamment le Cameroun, le Burkina Faso et le Sénégal.

Fait particulier : les ci toyens des différents pays franco­phones d’Afrique subsaha­rienne vivent une situation de diglossie. Ce terme savant réfère, dans la vie quoti­dienne, à l’usage oral d’une langue africaine locale. « Le Sénégal, indique Richard Marcoux, représente un bon cas de cet espace d’échanges oraux. Dans ce pays, environ 80 % de la population parlent le wolof, mais seulement 2 % ou 3 % peuvent le lire et l’écrire. Parce que les gens ont été alphabétisés en français à l’école, ils vont passer au fran­çais lorsqu’ils vont vouloir communiquer par écrit. »

Au Sénégal, le français est la langue officielle, la langue d’enseignement et la langue de communication écrite. Les journaux sont tous en langue française et les lois sont écrites et votées en français.

Selon le chercheur, le multilinguisme, et non le bilinguisme, caractérise l’Afrique francophone subsa­harienne. « On trouve plus

de 100 langues dans des pays comme la Côte d’Ivoire et le Cameroun, souligne­t­il. Parfois huit ou dix langues africaines sont reconnues comme officielles sur un même territoire. »

Plusieurs pays de l’Afrique francophone subsaharienne ont connu des perturbations sociales et politiques dans un passé récent. Pensons, entre autres, à la République démo­cratique du Congo toujours aux prises avec des conflits, à la Côte d’Ivoire entre 2002 et 2012 et au Mali depuis 2012. Selon Richard Marcoux, les différents foyers d’instabilité sociale et politique fragilisent l’avenir démographique de la francophonie sur ce conti­nent. Celui­ci croit, par ail­leurs, qu’une plus grande sta­bilité sera insuffisante. « Il faudra, affirme­t­il, relever substantiellement le niveau de l’enseignement du fran­çais, encore très bas, dans de nombreux pays. Le recrute­ment d’enseignants de fran­çais et la qualité de l’enseigne­ment offert représenteront des défis considérables. Les pays de langue française les plus riches devront poser des gestes de solidarité im por­tants dans le secteur de l’en­seignement. Plus largement, il faudra appuyer la société civile de ces différents pays pour aboutir au développe­ment socioéconomique que souhaitent les populations. »

Les anciennes colonies françaises du continent africain sont devenues le moteur de la croissance de la francophonie mondialepar Yvon Larose

L’Afrique, le français et l’avenir

En 2050, plus de 80 % des francophones du monde vivront en Afrique

L’Organisation internationale de la Francophonie appuie un vaste réseau d’enseignants du français au primaire et au secondaire en Afrique.

Avant de débarquer en Chine, le 5 mars dernier, Yann Lahuppe n’en connaissait pas vraiment plus sur ce pays que la plu­part des gens. Petit garçon, il avait bien lu Le lotus bleu, cet album de Tintin dont les aventures se déroulent en Extrême­Orient, mais son imaginaire de la Chine s’arrêtait à peu près là. « Cela a été le dépaysement total dès mon arrivée, dit cet étudiant à la maîtrise en études inter­nationales, après un séjour à la China Foreign Affairs University, située à Pékin. On a l’impression de vivre sur une autre planète », insiste Yann Lahuppe, qui a vécu cette expérience dans le cadre d’une entente entre cette université de Pékin et les Hautes Études internationales (HEI). Il s’agit d’ailleurs du premier étudiant à profiter de ce partenariat entre les deux établissements.

Cette université est située à quelques arrêts de métro de la place Tian’anmen, « une place gigantesque », souligne Yann Lahuppe, dont l’appartement se trou­vait à une dizaine de minutes à pied. Les cours se donnaient en anglais et por­taient sur différents sujets reliés aux relations internationales. En gros, ils ne diffèrent pas de ceux offerts au Québec à la maîtrise, selon Yann Lahuppe. Sous la forme de séminaires, ces cours met­tent en présence un professeur qui sug­gère des lectures et des étudiants qui discutent ou présentent leurs travaux.

Dépaysement total

Des cours de mandarin sont également proposés aux étudiants étrangers.

« Beaucoup de ceux­ci sont des fils d’ambassadeur ou de diplomate envoyés en formation pour tisser des relations avec la Chine », explique le jeune homme qui a également côtoyé des étudiants chinois, qu’ils qualifient de « curieux et souriants ». « En Chine, les gens ne font pas étalage de leurs qualités parce qu’ils ne souhaitent pas que leurs interlocu­teurs se sentent amoindris ou écrasés. On remarque aussi que le groupe prime toujours sur l’individu. »

Ce qu’il a le plus apprécié ? Hormis la possibilité de faire du sport dans des installations sportives de grande qualité, l’étudiant a apprécié faire du tourisme à Shanghai, mégalopole de 24 millions d’habitants, à Séoul, en Corée du Sud, « où l’opulence côtoie l’indigence », souligne­t­il, de même qu’à Dalian, « petite » ville de 6 millions d’habitants sise sur le golfe de Corée. Il a également aimé la Grande Muraille de Chine, qui s’étend sur 6 700 km et qui constitue un passage quasi obligé pour les touristes.

Le plus décevant lors de ces quelques mois dans le pays le plus peuplé du monde n’a pas été la promiscuité ou un autre aspect relié à l’imposante densité, mais plutôt la pollution dont le niveau élevé s’avère extrêmement désagréable. Des paysages magnifiques sont ainsi malheureusement gâchés par le brouil­lard, rapporte ce jeune Français d’ori­gine. « Heureusement, la Chine a com­mencé à s’investir dans des projets de développement durable, comme la cir­culation alternée en cas de forte pollu­tion prolongée », observe­t­il.

Yann Lahuppe n’oubliera jamais ce séjour dépaysant au possible sur bien des plans, de la diversité des paysages à celle des étudiants provenant de plu­sieurs pays du monde, en passant par celle de la cuisine. Sur ce dernier point, il garde en mémoire le goût fortement épicé de plats qui lui ont mis le gosier en feu. Parmi les quelques mots usuels de mandarin appris là­bas figure d’ailleurs une expression qui lui a bien servi : « pas trop épicé, s’il vous plaît… »

Étudiant à la maîtrise en études internationales, Yann Lahuppe a participé à un stimulant échange universitaire de six mois en Chinepar Renée Larochelle

La Grande Muraille de Chine s’étend de la frontière de Corée jusqu’au désert de Gobi.

Il s’agit du premier étudiant à profiter du partenariat entre l’Université Laval et la China Foreign Affairs University

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en bref

Soccer : l’UQAM en visite au PEPS Les équipes de soccer Rouge et Or joueront au PEPS ce vendredi. La formation féminine affrontera, à partir de 18 h, les Citadins de l’UQAM. Quand à la formation masculine, elle se mesurera à la même université à 20h. Les hommes entraînés par Samir Ghrib voudront faire mieux que lors de leur premier match de la saison, disputé à l’Université de Montréal, qu’ils ont perdu 2­0. photo Stéphane Gaudreau

Les billets pour ces matchs sont disponibles à la billetterie du Rouge et Or. Veuillez noter que les parties seront webdiffusées en direct sur le canal YouTube du Rouge et Or.

Football : le Rouge et Or toujours invaincuL’équipe dirigée par Glen Constantin se mesurera aux Gaiters de l’Université Bishop’s le samedi 19 septembre, à 13 h, au Coulter Field de Lennoxville. Le Rouge et Or est la seule formation du RSEQ à avoir remporté ses deux premiers matchs de la saison. Samedi dernier, il a défait le Vert & Or de Sherbrooke (27­24 en prolongation).

Mentionnons que le Rouge et Or retrouvera ses partisans au stade TELUS­Université Laval le samedi 26 septembre prochain lors d’un match en soirée contre les X­Men de l’Université Saint­Francis­Xavier. Les billets sont en vente au 418 656­FOOT ou sur reservatech.net.

Vendredi 18 septembreSoccer féminin | UQAMPEPS (terrain 6) | 18 h

Vendredi 18 septembreSoccer masculin | UQAMPEPS (terrain 6) | 20 h

Dimanche 20 septembreRugby féminin | SherbrookeStade TELUS­Université Laval | 13 h

Samedi 26 septembreFootball | StFXStade TELUS­Université Laval | 19 h

Dimanche 27 septembreSoccer masculin | ConcordiaPEPS (terrain 6) | 13 h

Dimanche 27 septembreSoccer féminin | ConcordiaPEPS (terrain 6) | 15 h

Campus dynamique

Jusqu’au 27 septembre, dans le cadre de l’activité Portes ouvertes en danse, le Service des activités sportives vous permet d’essayer gratuitement les cours de danse offerts au PEPS. Notez que 14 styles différents font partie de la programmation automnale. Pour participer, il suffit de consulter l’horaire des cours (peps.ulaval.ca) et de vous présenter au cours qui vous intéresse. photo Hubert Gaudreau

Membres du personnel et étudiants de l’Université Laval, rendez­vous au stade pour gravir des marches et vous dépasser pendant votre heure de dîner. L’événement « Les escaliers, ça marche » est en effet de retour, le 22 sep­tembre. Deux départs sont prévus, à 11 h 15 et à 12 h 15.

La coordonnatrice du pro­gramme Mon Équilibre UL, Carolle Leclerc, organise l’ac­tivité en collaboration avec le PEPS. Celle­ci s’attend à une participation encore plus éle­vée que celle de l’an dernier. « Les gens ont grandement apprécié, rappelle­t­elle. Ils nous faisaient des pouces en

l’air pendant l’activité, ils nous disaient se sentir bien et avoir beaucoup de plaisir. On sentait qu’ils souhaitaient que l’événement revienne. »

ACTIVITÉ GRATUITE, ACCESSIBLE ET ÉCORESPONSABLE

« Les escaliers, ça marche » est une activité gratuite qui consiste à suivre un parcours entre les paliers des estrades du stade de football. Tout au long du trajet, des exercices élaborés par un kinésiologue sont proposés pour permettre une récupération chez les participants ou pour augmen­ter le niveau de difficulté.

L’objectif est de gravir le plus de marches possible en un t emps ch ronomét ré de 30 minutes. Aucune condition physique particulière n’est requise, mais il faut être en mesure de connaître ses limites.

Sur le parcours se trouvent des points de ravitaillement en eau et des bénévoles afin de guider les participants. À la fin de l’activité, les organisateurs recueilleront les données pour compiler le nombre de mar­ches ayant été gravies. Une collation santé sera ensuite servie. Des kinésiologues seront présents pour supervi­ser le bon déroulement de

l’activité et pour répondre aux questions des participants.

Encore cette année, l’événe­ment est reconnu comme éco­responsable. Les gens sont invités à se rendre sur place en utilisant un autre moyen de transport que la voiture. Plu­sieurs éléments sont également mis en place pour répondre concrètement aux exigences du développement durable.

Il y a une nouveauté cette année. Vous êtes également invité à relever le défi en groupe. Formez une équipe avec vos collègues de travail et donnez­vous un objectif de marches à gravir !

Pour participer, rendez­vous sur le site peps.ulaval.ca/promo­medias/les­ escaliers­ca­marche et rem­plissez le formulaire d’ins­cription. Pour en savoir plus, consultez la page monequilibre.ulaval.ca.

Les escaliers, ça marche !Le 22 septembre prochain, sortez vos espadrilles ! Pour une troisième année consécutive, cet événement fort populaire se déroulera au stade TELUS – Université Lavalpar Andréane Girard

L’activité, gratuite, consiste à suivre un parcours entre les paliers des estrades du stade de football

sports

L’objectif est de gravir le plus de marches possible en un temps chronométré de 30 minutes.

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L’histoire au musée

Les Rencontres départe­mentales pour les étudiants gradués du Département des sciences historiques reprennent leurs activités cette semaine. L’invitée de la première rencontre sera Mélanie Lanouette, direc­trice du Service de la re ­cherche des Musées de la civilisation depuis 2010. Elle parlera de sa trajec­toire d’« historienne en mu­sée » et des façons dont le travail muséal a valorisé ses savoirs en histoire. Elle il ­lustrera ses propos d’exem­ples concrets tirés des ex ­positions, activités et pro­grammes auxquels elle a contribué. Détentrice d’un doctorat de l’Université Laval en 2004, cette spécia­liste de l’histoire contempo­raine du Québec réfléchit présentement aux usages publics de l’histoire et, plus spécifiquement, au rôle joué par les musées dans la diffusion de l’histoire et la construction des récits col­lectifs. photo Claude Gagnon

Jeudi 17 septembre, à 12 h, au local 5317 du pavillon Charles­De Koninck. Entrée libre.

Des trucs pour mieux étudier

Il est toujours possible d’améliorer ses capacités d’apprentissage. C’est pour­quoi l’ÆLIÉS organise la conférence « Des outils pour apprendre : mémoire, som­meil et lecture rapide » pen­dant laquelle trois spécia­listes seront appelés à dé ­voiler certaines stratégies pour favoriser une bonne étude. Pierre Pilon, confé­rencier spécialisée dans les outils d’amplification de l’in­telligence, vous entretiendra des exercices pour favoriser la mémorisation, alors que Daniel Gagnon, orthopéda­gogue, vous parlera de la lecture efficace. Finalement, Charles M. Morin, profes­seur à l’École de psychologie et directeur du Centre d’étude des troubles du sommeil, discutera des ver­tus d’une bonne nuit de sommeil et des conditions pour favoriser un repos op timal.

Lundi 21 septembre, à 19 h, à l’amphithéâtre Hydro­Québec du pavillon Alphonse­Desjardins. Entrée libre. Pour info : aelies.ulaval.ca/chaire­publique

Y a-t-il une solution au conflit israélo-palestinien ?

Du mouvement sioniste aux Intifadas, en passant par la guerre des Six Jours et celle du Kippour, le conflit israélo­palestinien marque l’actualité depuis des décennies. Aujourd’hui, le conflit porte sur plu­sieurs enjeux, dont la re ­connaissance des deux peuples et de leur territoire respectif, le statut de la ville sainte de Jérusalem et celui de quelque 4 millions de Palestiniens exilés. Pour approfondir les causes et les solutions possibles à ce problème, les Hautes Études internationales ont invité le directeur du Centre de recherches inter­nationales de Sciences Po, Alain Dieckhoff, à présen­ter la conférence « Israël/Palestine : un conflit sans fin ? ».

Mercredi 23 septembre, de 11 h 45 à 13 h, au local 3A du pavillon Charles­De Koninck. Entrée libre. Pour info : [email protected]

Un petit vent d’Allemagne sur le Grand Axe

Pour une 7e année, le Bureau Voyages Le Transit organise l’événement Das Oktoberfest der universität Laval, pendant lequel vous pourrez découvrir les pro­duits de quatre microbras­series, dont Brassta, une microbrasserie située sur le campus et gérée par des étudiants bénévoles. Cette année, l’Oktoberfest pré­sentera quelques nouveau­tés : des manèges différents, une choppe à bière inédite et un site pouvant accueillir davantage de participants. Le groupe Québec Redneck Bluegrass Project présen­tera un spectacle pour égayer les festivités du plus gros événement extérieur du campus.

Mercredi 23 septembre, à partir de 17 h, sur le Grand Axe. Les billets sont en prévente au Bureau Voyages Le Transit (local 225 du pavillon Maurice­Pollack) et seront en vente à la porte le soir de l’événement. Pour info : letransit.asso.ulaval.ca/oktoberfest­2015.html

Un campus tout en saveurs

Savez­vous qu’il existe trois lieux sur le campus qui produisent légumes, fines herbes et autres plantes comestibles ? Vous êtes curieux de les découvrir ? Participez au « Parcours des comes­tibles », un tour guidé de 45 minutes destiné à vous en apprendre davantage sur l’agriculture ur baine et le développement dura­ble. Au cours de la visite, vous pourrez parcourir le Jardin des comestibles, les serres d’AgroCité sur le toit du pavillon Alexandre­Vachon et le jardin communautaire.

Jeudi 24 septembre, à 11 h 30, départ entre les pa ­villons Charles­De Koninck et Jean­Charles­Bonenfant. Activité gratuite. Pour info : www2.ulaval.ca/developpe­ment­durable/implication/activites­dd.html

Une vallée à parcourir

Vous aimez la marche en nature et les paysages à couper le souffle ? Profitez de la prochaine sortie orga­nisée par le Bureau de la vie étudiante pour décou­vrir ou redécouvrir l’un des plus beaux parcs de la région de Québec, le parc national de la Jacques­Cartier. Plus de 100 km de sentiers de randonnée pédestre, parfois en bor­dure d’une rivière agitée, parfois en plein cœur d’une forêt de bouleaux jaunes, vous donnent accès à des points de vue exception­nels, d’où vous pourrez ad ­mirer les couleurs de l’au­tomne. photo David Germain

Vendredi 25 septembre, dé ­part à 8 h 45 derrière le pa ­villon Alphonse­Desjardins et retour vers 17 h 30. Achetez votre billet au local 2344 du pavillon Alphonse­Desjardins avant le mardi 22 septembre à 12 h. Le billet comprend le transport aller­retour et l’accès au parc. Pour info : bve.ulaval.ca/wp­content/uploads/2014/10/parc­de­la­jacques­cartier­septem­bre­2015.pdf

17/09 21/09 23/09 23/09 24/09 25/09

À la recherche d’un travail ?

Vous cherchez un stage ou un emploi en lien avec votre domaine d’études ? Participez au Carrefour de l’emploi 2015. Une centaine d’employeurs de divers domaines seront présents pour vous faire connaître les possibilités de stage ou de carrière au sein de leur entreprise ou de leur organisme. Vous pourrez en profiter pour faire valoir vos compétences auprès d’employeurs potentiels, pour créer un réseau de relations qui sera utile lors de votre insertion sur le marché du travail ou pour revoir votre plan de forma­tion en fonction des besoins des entreprises. Plus de 3 000 étudiants et diplômés provenant de 400 pro­grammes d’études y sont attendus. photo Marc Robitaille

Mercredi 23 septembre, de 10 h à 16 h, au stade couvert du PEPS. Pour connaître les employeurs présents, visitez app.spla.ulaval.ca/carrefour.

Pour tirer le maximum d’avantages de cet événement, le Service de placement de l’Université Laval vous invite à assister, préalablement, à la conférence « Préparez­vous au Carrefour de l’emploi 2015 », qui aura lieu le jeudi 17 septembre, à 11 h 30, au local B1 du pavillon Charles­De Koninck.

Consultez le calendrier complet des activités sur le campus à ulaval.ca

23/09

au fil de la semaine