le congo emergent

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Suite sur la page 2 p7 Kabila-Tshisekedi à Goma : DOUTE DANS LE CAMP DU NUMéRO 11! E xceptionnel, l’événement l’est. Coïncidence fortuite ou non, Goma s’est retrouvé ce lundi 14 novembre 2011 avec deux gros calibres parmi les candidats à la présidentielle : Joseph Kabila Ka- bange et Etienne Tshisekedi ; le second ayant précédé de près de deux heures le premier, dans l’ordre d’arrivée s’entend. S’il faut reconnaître que du beau monde a été aperçu le long de l’iti- néraire du lider maximo, il faut éga- lement admettre qu’un monde fou, trois fois fou, a tenu à accompagner le Raïs sur les trois kms séparant l’aéroport de la Place ex-Ozacaf, au centre-ville. Kalemie tombe sous le charme de Joseph Kabila

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le congo emergent n°5

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Page 1: le congo emergent

Suite sur la page 2

p7

Kabila-Tshisekedi à Goma :

douTe dans le camp du numéro 11!

Exceptionnel, l’événement l’est. Coïncidence fortuite ou non, Goma s’est retrouvé ce lundi 14 novembre 2011 avec deux gros calibres parmi les candidats

à la présidentielle : Joseph Kabila Ka-bange et Etienne Tshisekedi ; le second ayant précédé de près de deux heures le premier, dans l’ordre d’arrivée s’entend.

S’il faut reconnaître que du beau monde a été aperçu le long de l’iti-néraire du lider maximo, il faut éga-lement admettre qu’un monde fou, trois fois fou, a tenu à accompagner le Raïs sur les trois kms séparant l’aéroport de la Place ex-Ozacaf, au centre-ville.

Kalemie tombe

sous le charme

de Joseph Kabila

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ecHos DEcampaGne

edITorIal

Suite à la page 3

Tshisekedi candidat violent

Normal : Etienne Tshiseke-di, du fait certainement de l’âge avancé, a pris place à bord d’une jeep à toit ou-vrant roulant à lente allure; Kabila, quant à lui, du fait assurément de son jeune âge, a plutôt fait le pied.

Signe à noter absolument : à Tshisekedi, qui a gardé son traditionnel V (sym-bole de Victoire) et qui n’a pu brandir les 11 doigts re-présentatifs de son n°11 (il n’en a que dix comme vous

Kabila-Tshisekedi à Goma :

doute dans le camp du numéro 11 !

et moi), les Gomatraciens ont réagi en levant les 3 doigts du candidat Kabila ! Conséquence : s’il ne s’est agi que de l’ambiance fes-tive ayant régné dans la ville - où l’on n’a enregis-tré au demeurant aucun incident (sauf boutiqué au nom de la victimisation), le match de l’élection s’est joué. Soulignons au passage que dans tout Goma, il n’y a aucune affiche du lider maximo. L’Interfédérale du Nord-Kivu semble ne pas en avoir disposé ; le Jet du président national de l’Udps, avec ses 9 places, étant inapproprié pour transporter un important

matériel de campagne, et surtout une jeep blindée. C’est un ZS-DJA ! Iden-tique à celui de Joseph Kabila Kabange...

En provenance du Katanga, 3ème province parcourue dans le cadre de sa cam-pagne électorale après le Maniema et le Sud-Kivu, Joseph Kabila, en compa-gnie de son épouse Ma-rie-Olive Lembe Kabila, est arrivé au chef-lieu du Nord-Kivu à 16h20, par Jet de même type que celui du lider maximo.

Avec devant, derrière et aux côtés de lui une longue file de sympathisants, de partisans et de militants de tous sexes et tous âges, le Candidat n°3 a mis plus d’une heure et demie pour atteindre le centre-ville ; lui-même et son épouse levant à tout moment les trois doigts du chiffre 3.

A la place ex-Ozacaf, en introduction, Julien Paluku, directeur de la campagne électorale pour le Nord-Kivu, a donné la preuve de sa capacité de mobilisation en entonnant le cantique chrétien : « Il y a trois per-sonnes en Dieu ; il y a deux testaments, l’ancien et le nouveau - il n’y a qu’un seul Dieu qui règne dans le ciel». Comme pour dire

qu’il n’y a qu’un seul can-didat qui va devoir l’em-porter au Congo : Joseph Kabila Kabange.

Prenant à son tour la pa-role, le candidat n°3 a atti-ré l’attention des Nord-Ki-vutiens, en leur qualité de témoins, sur des sacrifices consentis pour la restau-ration de la paix dans la province.

En 2009, va-t-il rappeler, Goma a failli tomber, et c’est grâce à la dextérité des autorités, mais aussi tout le soutien des Goma-traciens que le pire a été déjoué.

Aujourd’hui, a-t-il relevé, le Nord-Kivu commence, à la faveur des élections, à recevoir des candidats à la présidentielle qui ne pouvaient, il n’y a pas long-temps, se hasarder dans cette partie indexée du

pays réputée pour son in-sécurité.

A ce propos et c’est nous qui le disons, c’est tout de même surprenant de voir aujourd’hui des candidats, hier incapables de mettre à profit leurs carnets d’adresses pour ouvrir à l’étranger des portes qu’ils n’osaient jamais ouvrir jusque-là, devenu capables soudain de s’assumer en vue de faire instaurer la paix dans la contrée! Sou-dain, et curieusement, ils se mettent tous à promettre la paix aux Kivutiens et aux Orientaux, une fois élus !

Ce qui signifie, par rico-chet qu’il n’y aura pas de paix s’ils ne sont pas élus.

Ainsi, ont-ils réduit la paix en enjeu électoral ! C’est de bonne guerre, dirait l’autre. Etienne Tshisekedi

a encore frappé violement le pro-cessus électoral ! Vendredi der-

nier, depuis Kisangani, au cours d’un meeting pro-noncé tard dans la soirée, place de la Grand-Poste dans la ville Martyre de la Province Orientale, il a réitéré ses propos in-cendiaires, tenus depuis l’Afrique du Sud et dé-plorés par toute la com-munauté internationale et les citoyens congolais.

Pince sans rire, malgré les condamnations de l’Union africaine par la bouche de son porte- parole, le gabonais Jean Ping, les protestations de ministres belges des affaires étrangères et de la coopération, Va-nackere et Chastel, les avertissements plus que fermes de l’ONU, de la France et de la Grande- Bretagne, le sphinx de Limete étonnamment récidivé.

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edITorIal

A ce propos, et c’est encore nous qui le soulignons, contrairement aux élections de 1965 issues de la Conférence constitutionnelle de Luluabourg (Kananga) inter-dites aux Lumumbistes et aux Nationalistes, le scrutin de 2006 était ouvert à toutes les forces politiques et sociales sans exclu-sive. Celles qui n’y ont pas pris part l’ont librement décidé, ce qui est aussi un droit démocra-tique.Dans son discours de circons-tance le lundi 14 novembre 2011, Joseph Kabila a pris soin de faire parler l’histoire du Congo Indé-pendant : pendant une quaran-taine d’années, on a sacralisé l’incurie, la destruction.

Maintenant, il faut reconstruire. « C’est une obligation pour notre génération », a-t-il lancé à la cantonade. Stigmatisant le dis-cours incendiaire brandissant la guerre en cas de non tenue des élections ou de défaite de ceux qui pensent avoir l’amour exclu-sif du Congo qu’ils ont pourtant détruit une quarantaine d’années durant, le candidat n°3 a engagé la responsabilité du Président élu et de son gouvernement, du gouvernement provincial et de la population dans l’oeuvre de reconstruction de la province du Nord-Kivu.

Au nombre des promesses pour son second mandat, il a cité tour à tour la poursuite des travaux de la voirie à Goma et à Beni-Butembo, l’asphaltage de la route Goma-Rutshuru-Beni-Butembo, la construction d’une université moderne à Goma sur le modèle des universités de Kindu et de Bukavu (devenues une réalité vi-vante), l’eau, l’électricité et l’édu-cation.

Comme à Kindu, à Bukavu, à Uvira, à Lubumbashi, à Kalemie et à Kolwezi, le candidat n°3 a promis un stade moderne aux Gomatraciens.

Coïncidence vraiment fortuite : quelques instants plus tôt, le lider maximo a tenu son mee-ting dans le même stade, devant une assistance clairsemée, pen-dant que des enfants jouaient à la bille sur le terrain, rapportent des photographes dépêchés sur les lieux.

Pour terminer, le candidat Jo-seph Kabila a rappelé aux Goma-traciens qu’en 2006, ils l’avaient élu à 96 %. « En 2011, je vous exhorte à m’élire à 100 % », a-t-il déclaré.On n’a pas en douter : à Goma, ce lundi 14 novembre 2011, il n’y a effectivement pas eu match !

De goma,Omer Nsongo die lema Joseph Kabila a profité de

son passage à Goma dans le cadre de la campagne électorale pour rappeler aux Gomatraciens trois

périodes décisives de leur exis-tence. Premièrement, en 2001, lorsque arrivé aux affaires, il a hérité d’un pays presque balka-nisé.

Ensuite, en 2003 lorsque aux termes du Dialogue intercongo-lais, la réunification est arrivée sous le «1+4».

Enfin, en 2006 lorsque les pre-mières élections réellement démocratiques, transparentes et libres ont eu lieu.

promesses pour

2011-2016

Des témoins crédibles qui ont rapporté la scène en restent encore éba-his. Comment, au-delà de tout, cet septuagénaire qui aurait pu se bonifier avec l’âge peut-il continuer dans le torpillage des principes démocratiques d’un pro-cessus auquel il s’est inscrit sans contrainte? Il n’y a-t-il pas autour de lui des gens

bien sensés et modérés qui pourraient l’aider par des conseils pour aller jusqu’au bout de ce processus tant désiré ?

En donnant au gouverne-ment de la République et au ministre de la Commu-nication et medias, « 48 heures » pour d’une part, libérer « tous les militants de son parti emprison-nés » et « libérer la chaîne de télévision RLTV » dont le signal avait été coupé jusqu’au 14 novembre par le CSAC, au risque de voir ses militants aller « casser les portes des prisons »,

se rend-il compte de la gra-vité de ses belles bourdes ?

Parmi les onze candidats aux présidentielles pro-chaines, il y en a donc un seul parmi tous, qui se dis-tingue jusqu’à présent par ses écarts de langage et ses appels à la violence. Qui lui ont même valu d’être expulsé d’Afrique du Sud, pays hôte où il se faisait soigner et s’employait au lobbying pour réunir les moyens de sa campagne. Il y a péril en la demeure et Tshisekedi nous donne la preuve qu’il a misé de

battre campagne seule-ment sur fond de violence. Cette dernière semble être son seul langage depuis les temps reculés de l’histoire de son opposition contre le pouvoir dictatorial du Maréchal Mobutu. Ce der-nier eut hâte de faire sa-voir à l’opinion qu’Etienne Tshisekedi ne disposerait pas de toutes ses capacités mentales.

On connait la suite de ce pavé jeté dans la mare en son temps. Mais, ici là et maintenant, en s’entêtant

WA MAMA WANASEMA

de la sorte à coudre en-core d’aussi belles bourdes pour habiller le proces-sus de ces élections que tous souhaitent apaisées et transparentes, à com-mencer par l’Eglise, quelle preuve le candidat n°11 donne-t-il à l’opinion tant nationale qu’internatio-nale, d’être un candidat bien structuré ? Une chose commence à se préciser, Tshisekedi nous donne de plus en plus des preuves qu’il ne veut pas aller aux élections…

Wemb’Ohenda.

Suite De la page 2

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La campagne élec-torale pour les élections du 28 novembre pro-chain se poursuit

à travers le pays tant pour la Présidentielle que pour les législatives. Si le candidat numéro 3, Joseph Kabila, est le plus en vue depuis le début de la campagne, les 10 autres candidats Présidents de la République marquent de plus en plus leur présence sur le terrain électoral chacun à sa manière.

Le candidat Tshisekedi est celui de tous les candidats qui est entré en campagne d’une façon particulière. Il suscite des inquiétudes de par sa conduite. Avant le vote proprement dit du 28 novembre, l’homme s’est autoproclamé président de la République. De l’Afrique du sud où il se trouvait, le candidat Tshisekedi a fait

avec une très faible affluence à Kisangani, Bunia, Goma

Tshisekedi boudé à l’est

du pays

appel à la désobéissance civile, demandant à la po-pulation d’attaquer les pri-sons pour libérer ses com-battants qui s’y trouvent.

Il demande aussi à « son peuple » de frapper poli-ciers et militaires devant leurs femmes et enfants. En reponse à ces appels, ses combattants résidant en Afrique du Sud ont agressé le président de la CENI, Ngoy Mulunda, alors que ce dernier commandait les bulletins de vote pour les élections.Plus grave, par l’intermé-diaire de son fils Félix Tshisekedi, le président de l’Udps a sollicité la somme de 5 millions de dollars au-près de la First Quantum Minerals avec promesse d’accorder des facilités mi-nières à cette multinatio-nale d’origine canadienne, championne en imposi-tion des contrats léonins.

Tshisekedi, on

n’en veut plus !

Egal à lui-même, Etienne Tshisekedi a repris, dans ses meetings tenus à Kisangani, Bunia,

Goma, la rhétorique qui lui a valu les condamnations unanimes du gouverne-ment, de l’église catho-lique, de la communauté internationale et des ONG de défense des droits de l’homme. La population de Kisangani, ville choisie par le leader de l’Udps pour ouvrir sa campagne, a ex-primé aussi son désaveu en refusant de se présenter nombreuse à son meeting. Environ 5.000 personnes ont fait le déplacement de la Place de la Poste, selon l’envoyé spécial de l’Agence France Presse. Pour une ville de près d’un million d’habitants, la présence d’un aussi petit nombre de personnes au

meeting de celui qui se prend déjà pour un prési-dent de la République est l’expression d’un désaveu total à l’égard d’un homme qui ne rassure personne. Désaveu le jour même choisi par le candidat nu-méro 11 et ses sbires pour en faire un jour divin plein de symboles. Le miracle Tshitshi n’a donc pas eu lieu ce vendredi 11.11.11 à 11 heures. Tshisekedi wa Mulumba, leader de l’UDPS, n’aura pas réussi à mobiliser des foules et a dû attendre jusqu’à la fin de la journée pour atteindre 5.000 personnes! C’est aussi le cas à Bunia où il n’a pas attiré grand monde, tout comme à Goma où il a tenu son meeting dans un stade aux trois quarts vide.

C’est là un signe qui ne trompe pas. Le peuple n’est pas d’accord avec ce candidat au passif lourd qui prêche la haine, la vio-lence et la destruction comme projet de société. Un homme que les popu-lations de l’Est du pays ont vu marcher sur la mémoire des millions des morts congolais en passant en revue les troupes rwan-daises d’occupation. Un homme qui récidive dans sa volonté de pousser en-core une fois le pays dans des conflits et des guerres.

ProPagandiste de la haine et de la violencePrésenté comme «cham-pion de l’Etat de droit» et «père de la démocratie» mais adepte de la violence, Etienne Tshisekedi ne rassure vraiment pas. Le sondage publié par Jeune Afrique du vendredi 11 novembre le crédite de 15 points loin derrière Joseph Kabila (242) et Kamhere (55). Les curieux qui vou-laient le voir et le connaître se disent très déçus du manque de sagesse de ce mpaka (entendez vieux en âge) qui se prend pour un dieu sur terre. A l’heure où les candidats ayant une vision rivalisent d’ardeur dans leur approche du développement et de la reconstruction du pays, Etienne Tshisekedi donne l’impression de distraire la population en voulant la ramener à la politique spectacle sous les arbres qui l’a rendu célèbre dans les années 90. Comme nous a déclaré une maman habitant la commune de Kabondo à Kisangani, « tshisekedi est un homme du passé qui n’a rien fait de bien depuis qu’il est est entré dans la vie poli-tique en 1960 et qui ne peut rien faire de sérieux pour le pays.

t.l.

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à préserver la paix chèrement acquise, car c’est la seule façon, pour eux, de permettre au Candidat n°3 de rempiler pour un se-cond mandat et de poursuivre l’œuvre de reconstruction nationale en cours, œuvre dont les premières preuves sont visibles dans les domaines des infrastructures des voies de communication, de l’énergie, de l’eau, de l’électricité, de l’emploi, etc.

Le Nord-Kivu a vu réhabilités, construits et modernisés la voirie urbaine de Goma et de Beni, les routes Beni-Luna, Beni-Oïcha, Be-ni-Bunia-Kisangani, Beni-Kasindi, Beni-Bu-tembo, Masisi-Walikale, Sake-Minova-Beni-Maninga-Mambasa, Sake-Masisi, Butembo-Mangurujipa, Butembo, les ponts Semuliki et Kimemi et l’aéroport de Goma.

L’ont été également les établissements d’enseignement (Ispt-Rutshuru, Istm-Beni, Isp-Gungu, Isc-Kiwanja, extension de l’Isc-Goma, Istm-Kirotshe, Isp-Nyanzale, Istm-Rutshuru, Istm-Walikale, Istm-Masisi,Isp-Jomba, Isp-Matanda, Institut supérieur d’études agrovétérinaires et foresterie de Kitsharu, Institut supérieur de la conser-vation de la nature, environnement et tourisme de Rumangabo et Isdr-Walikale, Université Libre des pays des Grands Lacs, Université des Grands Lacs, en plus de la plupart des écoles de l’Epsp. Ceci dans le domaine de l’Education.

Dans le domaine de la Santé, ont été réha-bilités, construits, modernisés et équipés les hôpitaux généraux de référence et des centres de santé de Beni, Kyondo, Mutwanga et Oicha pen-dant que sont en cours de réa-lisation ceux de Rubare, Rugari, Buturande, Biruma(Rutshuru), Kashalira, Burundule, Nyanzale, Rutsovu (Birambizo), Burusi (Kyondo), Masuli(Katwa), Mama wa Uruma, (Manguredjipa), Bwe-remana, Sake(Kirotshe), Kasitu,

Mutendero (Vuhozi), Nduko (Musienene), Mbitsi-Burora(Masisi) et Afia Himbi.

Dans le domaine de l’électricité, peuvent être retenus l’interconnexion effective avec l’Ouganda pour alimenter les villes de Beni et Butembo et les cités de Kasindi et Lu-biriha, l’électrification effective de la Cité des Enfants et des cités de Sake, Kirotshe, Shasha, Minova et Bweremana en attendant la mise en exploitation imminente du gaz méthane du lac Kivu.

Tandis que dans celui de l’eau, sont à mettre au crédit des 5 Chantiers le renforcement et l’extension des installations de produc-tion d’eau et de distribution à Goma, Bu-tembo, Beni et Walikale et sont program-més les centres de Kanyabayonga, Kirumba, Kayna et Nyrangongo. Ceci pour la Régide-so. Pour le Service national d’hydraulique rurale (Snhr), les axes d’interventions en territoires de Lubero et Beni comprennent Beni-Oicha-Eryngeti, Beni-Mangina-Bela-Biakatu-Teturi et Butembo-Mangurejipa et en territoire de Rutshuru et Walikale Wali-kale-Lubutu, Walikale-Matenda et Rutshuru-Kiwanza-Bunagana.

Le Nord-Kivu a été comblé en bien des choses. Un second mandat en faveur de Joseph Kabila de sa part relève de la logique.

De goma,Omer Nsongo die lema

Le candidat n°3 pour la Pré-sidentielle 2011, Joseph Kabila, a foulé le sol de Goma ce lundi 14 no-vembre à 16h, heure

locale. Bien avant son arrivée, tout Goma s’était mobilisé pour préparer cet accueil et la population du Nord-Kivu est fière de re-cevoir celui qui a ramené la paix et recons-truit la province.

les nord-Kivutiens se mobilisentA cet effet, ils ont choisi la journée du same-di 12 novembre 2011 pour un test grandeur nature : Jeeps, voitures, camions et surtout motos aux couleurs dominantes de la cam-pagne électorale ont circulé dans la ville plusieurs heures durant.Les organisateurs, sous la conduite du vice-gouverneur Feller Lutaichirwa Mulwahale, ont justifié cette manifestation par trois rai-sons : confirmer la capacité de mobilisation des Kabilistes en prévision du séjour du Candidat n°3 dans leur province, en appeler au vote massif des populations nord-kivu-tiennes et promouvoir les élections apai-sées.

Que des réalisations à l’actif de JosePh KabilaLes organisateurs de la caravane motorisée ont, au terme de la manifestation Place Si-gners, exhorté les Kabilistes du Nord-Kivu

Voici pourquoi le nord-Kivu choisit

Joseph Kabila

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Loin de ses terres brésiliennes, l’an-cien président brésilien fait des émules en Rdc.

Dans la campagne électo-rale rdcongolaise, Lula est mangé à toutes les sauces. Candidat à l’élection prési-dentielle, Vital Kamerhe se veut le Lula congolais. Un autre prétendant à la ma-gistrature suprême, Léon Kengo cède à la « lulamania ». Reste qu’entre le Brésil d’avant Lula et la Rdc il y a très peu de similitudes.

Après Kamerhe, voilà que Kengo fait référence à Lula dans sa campagne électo-rale. Ces deux candidats à la présidentielle du 28 novembre ambitionnent, chacun, de faire de la Rdc ce que le désormais ex- président Lula a fait du Brésil. Question : qu’est ce que Lula a réalisé au Brésil ? La meilleure manière de répondre à cette interro-gation est d’en poser une autre : A quel niveau socio-économique se trouvait le Brésil à l’avènement de l’ancien syndicaliste de gauche qu’est Lula ?

Lorsque Lula prend le pou-voir à Brasilia en 2002, le

Brésil est certes, estampillé « pays en développement ». Le Brésil est, il est vrai, caractérisé par des disparités sociales criantes. Par conséquent, la pauvreté touche une bonne partie de la population confinée dans les favellas, ces bidon-villes que l’on retrouve à la lisière des grandes villes comme Rio de Janeiro, Sao Paolo. Alors, ce Brésil-là serait-il semblable à la Rdc ? Certes, il est de bon ton de faire un parallèle entre nos deux pays. Le Brésil et le Congo-Kinshasa étant des pays aux dimensions continentales, aux res-sources naturelles incom-

mensurables, à la démo-graphie galopante Mais, cette comparaison s’ar-rête là où commencent des indices socio-écono-miques. Même avant Lula, le Brésil disposait d’un tissu industriel, d’un ré-seau de communications, des infrastructures, d’un marché intérieur, d’une bourgeoisie productive

que l’on ne retrouve pas en Rdc. Et par-dessus tout, le Brésil reposait sur un appa-reil d’Etat digne de ce nom. Et le mérite de Lula n’a pas été de construire un Etat ou une économie, mais plutôt d’engager des réformes cou-rageuses qui ont eu

pour effet d’une part de booster l’économie et d’autre part de faire recu-ler les frontières de la pau-vreté. Près de 20 millions de Brésiliens ont été tirés de la précarité grâce à la politique de Lula. Résultat, le Brésil fait partie du top cinq des pays émergents, le fameux Brics. Gros plan sur la Rdc où l’équation se

posait d’abord en termes de renaissance de l’Etat avec tous ses attributs régaliens (justice, armée, police ). Ensuite, le Congo-Kinshasa manque cruelle-ment d’infrastructures sur lesquelles bâtir une écono-mie prospère sur fond de partage équitable du re-venu national. En d’autres termes, il serait illusoire de faire du Lula dans un désert économique.

Le capital, pour l’instant c’est la consolidation de l’Etat et de la base écono-mique via les infrastruc-tures et la production agri-cole et industrielle. Et par rapport à cette démarche, s’il y a un Lula congolais c’est bien Joseph Kabila. Cet homme a trouvé un pays divisé, écartelé entre plusieurs administrations. Il l’a réunifié. Il a entre-pris de restaurer l’Etat. Cet homme a hérité d’une économie exsangue, d’un pays sans infrastructures. Il a amorcé la construction des bases économiques via les cinq chantiers. Sans comparer lui-même à Lula, Kabila est le père du miracle congolais. Qui dit mieux.

titi Yaya

lula : ni Kamerhe,

ni Kengo

Jana!NilikuwaMtumishi Nalima Shamba

yangu

Leo!

Kesho!Nta kuwaPatronne

N°03

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Le candidat n°3 à la présidentielle du 28 novembre 2011, Joseph Ka-bila Kabange, est arrivé à Kalemie le dimanche 13 novembre 2011 en milieu d’après-midi. Comme à

Lubumbashi, il a été contraint à la marche à pied sur près de 11 km par une foule im-mense et enthousiaste qui l’a précédé, l’a entouré et l’a suivi jusqu’au stade Sendwe. Comme toutes les villes, toutes les cités et tous les villages par où il passe, la ville

Kalemie tombe sous le charme

de Joseph Kabilade Kalemie est tombée sous son charme. Comme un fruit mûr offert sur un plateau en or à un hôte de marque! Joseph Kabila, qui a sollicité le vote à 100 % des électeurs du district du Tanganyika, a reconnu n’avoir pas encore satisfait à toutes les attentes des populations de cette contrée du pays ; la priorité ayant été donnée principalement à Kinshasa, miroir de la République.Le candidat n°3 a annoncé la modernisation de Kalemie, notamment du stade Sendwe,

des écoles, de la Sncc ainsi que l’amélioration de la desserte en eau et en électricité. Aupa-ravant, il s’est rendu à Kamina et à Manono où il a reçu le même accueil enthousiaste. Le lundi 14 novembre 2011, il s’est rendu à Kolwezi avant-midi avant de rejoindre Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, quatrième province pour sa campagne électorale après le Maniema, le Sud-Kivu et le Katanga.

De Kalemie, Omer Nsongo die lema.

« avec une très faible pré-sence de 5000 personnes à son meeting. tshisekedi boudé par les Boyomais ». C’est le titre qu’affiche le journal SALONGO dans sa livraison de ce jour. Le quotidien note que le can-didat Tshisekedi est celui de tous les candidats qui suscite des inquiétudes de par sa conduite.

D’où « La population de Kisangani choisi par le lea-der de l’Udps pour ouvrir sa campagne, a exprimé aussi son désaveu en re-fusant de se présenter nombreux à son meeting tenu à la Place de la Poste. Environ 5.000 personnes ont fait le déplacement du meeting du président de l’Udps, selon l’envoyé spé-cial de l’Agence France Presse (AFP).

Pour une ville de près d’un million d’habitants, la présence d’un très petit nombre de personnes au meeting de celui qui se prend déjà pour un prési-dent de la République est l’expression d’un désa-veu total à l’égard de cet homme qui ne rassure

personne. Désaveu le jour même que le candidat nu-méro 11 et ses sbires ont voulu en faire un jour divin plein de symbole ». Et le journal conclut avec cette dame habitant la commune de Kabondo à Kisangani : « Tshisekedi est un homme du passé qui ne peut rien faire de sérieux pour le pays, comme il n’en a jamais fait de bien depuis 1960 qu’il est dans la vie poli-tique. Tournons-nous vers l’avenir pour construire un Congo émergent avec Joseph Kabila ».

Sous le titre : « e. tshisekedi va-t-il échapper à la Cpi?», le bihebdomadaire LE POU-VOIR DU PEUPLE rap-porte que suite à ses ap-pels répétés à la violence contre les forces de l’ordre et à la désobéissance civile, l’opposant éternel et his-torique risque de termi-ner sa carrière à la Cour pénale internationale.

Malgré les tentatives de ses proches de réparer l’ir-réparable escalade verbale, les faits enregistrés depuis le retour de Tshisekedi

en RDC et ses dernières déclarations laissent entre-voir que s’il ne change pas le fusil d’épaule, il pourrait rejoindre à la Haye Ger-main Katanga, Ngodjolu, Lubanga et autres.

Pour sa part, L’AVENIR fait remarquer que la Cour pénale internationale a été invitée en RDC pour accompagner le proces-sus électoral et éventuel-lement prendre d’autres gros poissons dans son fi-let. Demande acceptée par cette institution.

Le président du Bureau de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda, note ce journal, devait quoi qu’il coûte, trouver un parapluie solide pour recadrer la bataille et sauver ses efforts qui sont entrés dans la dernière ligne droite.

A cette allure, constate L’AVENIR, après JP. Bemba, au moins un autre politi-cien connu pourrait deve-nir locataire de la Cour pénale internationale à la Haye.

« l’Opposition en ordre dispersé ». C’est le titre qu’affiche LE POTENTIEL dans sa livraison du lundi dernier. Le quotidien de l’avenue Bas-Congo note que les calculs se com-pliquent pour l’Opposition. Pour le confrère, on assis-tera incontestablement à l’éparpillement des voix avec comme conséquence l’affaiblissement de l’Oppo-sition. Le grand bénéficiaire de cette décontenance po-litique est sans conteste le candidat numéro 3, Joseph Kabila. Devant ce tableau lézardé que présente l’op-position, Kabila part favori.

Sous le titre « toujours favori dans les sondages pour la présidentielle du 28 novembre. Joseph Kabila ras-sure », LA REPUBLIQUE note qu’à Kalemie, Manono, Kamina où il était hier, tout comme partout ailleurs, la population lui réitère la confiance et lui promet un vote massif. Ce que confirme Jeune afrique du vendredi 11 novembre qui pointe Joseph Kabila comme le candidat favori par rapport à ses 10 autres concurrents.

Pour ce magazine, Joseph Kabila aurait 242 points contre 55 pour Vital Ka-merhe, 15 pour Etienne Tshisekedi et 10 pour Léon Kengo wa Dondo.

La REPUBLIQUE justifie la position favorable de Jo-seph Kabila par le fait qu’Il réalise ce qu’il promet tant sur le plan politique, diplo-matique qu’économique et de la reconstruction du pays que salarial.

Sous le titre « Conquête d’espace. trompe l’œil. le mensonge de Kamerhe au Bandundu », La COLOMBE de ce lundi note qu’alors que la route Bandundu-Kikwit n’existait plus et qu’elle a été totalement refaite, Vital Kamerhe at-tribue plutôt cette route à Takizala et non au gouver-nement actuel. Car, pour lui, le reconnaitre, serait détruire le leitmotiv de son discours selon lequel le gouvernement dirigé par un ressortissant du Bandundu n’aurait rien fait pour cette province ».

revue de presse

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WA MAMA WANASEMA

Pour un premier test comparé d’encrage populaire des candi-dats à la présidentielle du 28 novembre pro-

chain, c’en est un. L’événement se passe à Goma où les candi-dats Joseph Kabila Kabange et Etienne Tshisekedi wa Mulumba séjournent et ont tenu, celui-ci puis celui-là, leur meeting élec-toral.

Le premier constat, c’est que le vieux Sphinx de Limete a parlé dans un stade dont les trois quarts étaient dépeuplés. Le Président Kabila, lui, s’est adres-sé à une foule innombrable dont l’adhésion à sa vision n’a pas at-tendu qu’on l’y invite. Quand on considère le plan B de Kamerhe prétendant palier à l’absence de candidature unique de l’oppo-sition pour la présidentielle en mettant en oeuvre une straté-gie d’encerclement du candi-dat Joseph Kabila, on perçoit à quel point ce fameux plan B est illusoire. Le peuple congolais est avec Joseph Kabila, le pré-curseur du Congo émergent et développé. Autant le dire tout de suite, Kabila, Tshisekedi, il n’y a pas match.

Quant au contenu de la com-munication de l’un et de l’autre, le vieux Etienne déçoit encore et toujours le peu de gens qui ont daigné lui prêter oreille. Au lieu de dévoiler sa vision et son

programme d’action, il s’est à nouveau contenté de jeter l’ana-thème sur le Président sortant, oubliant, et ça le Raïs a dû le souligner dans son meeting à lui, que la destruction du Congo n’a pas commencé maintenant

Ainsi donc, le peuple a au-jourd’hui à choisir entre ceux qui ont contribué à détruire le Congo pendant quarante ans et celui qui, avec ses collabora-teurs, essaie de le relever par l’effort quotidien et avec les moyens disponibles. A moins d’insinuer qu’ils agiront à coups de baguette magique, il est évi-dent que les opposants n’ont rien à proposer qui puisse être comparable aux réalisations du Président sortant. Nombreux qui faisaient dans le temps une opposition de principe ont fini par se rendre à l’évidence des faits et reconnaissent les oeuvres du locataire actuel du Palais de la Nation.

La réponse de Joseph Kabila aux appels à la violence a été à la fois sage et limpide : ceux qui soufflent tout le temps sur la braise menaçant de plonger le pays dans la violence au cas où ils ne sont pas élus, ne sau-ront pas faire la guerre, « et s’ils la commencent, nous la termine-ront », assure le Président en titre. A bon entendeur salut !

Richard KaZiBuRe

Située à 80 km de Goma, la cité de Kitshanga a accueilli le mardi 15 novembre 2011 le candidat Joseph Kabila. Le candidat n°3 est arrivé

par hélicoptère à 15h45, heure locale, en provenance de Walikale et Masisi, et en partance pour Rutshuru, quatre étapes prévues pour la même journée.

Les voix, le candidat n°3 s’en est allé les charger dans le Nord-Kivu profond après l’exploit de Goma, la veille. Fait remarquable : de Sake à Kitshanga en passant, notamment, par Burungu, l’Opposition est quasiment invisible. Même pas le moindre fanion ! A l’exception de l’Unc, on ne trouve rien !

Aussi, lorsque, 10 minutes après l’atterrissage, il se présentera au rond-point de la cité – haut lieu où se croisent les quartiers Mberere, Birere, Yordani et Katanda, Joseph Kabila fera l’objet d’un accueil tellement chaleureux qu’il a fallu encore une dizaine de minutes pour calmer les ardeurs d’une population décidée à l’approcher et, à l’occasion, à lui serrer la main. Une population qui lui est reconnaissante pour la paix recouvrée.

En prenant la parole, sa première recommandation sera la nécessité de poursuivre la consolidation de

la paix en commençant, dans le cas précis de cette cité et de la chefferie, par encourager la coexistence pacifique entre les communautés. « pas une communauté ne doit se sentir plus importante qu’une autre », a-t-il insisté.

La deuxième recommandation sera la mobilisation pour les élections du 28 novembre 2011. « Qu’il pleuve ou pas, vous devez vous rendre aux urnes pour m’élire à 100 % », leur a-t-il dit dans une ambiance électrisée avant d’ajouter qu’il a besoin de la victoire pour entreprendre le développement intégré, en droite ligne de sa vision de la modernité.Avant de quitter ses hôtes pour Rutshuru, Joseph Kabila a promis de revenir passer trois jours dans cette cité pour y organiser une concertation destinée à lever les premières options dans le cadre des « 5 Chantiers ».

Omer Nsongo die lema

en meeting le même jourdans la ville de Goma

Kabila – Tshisekedi : y a pas match

Joseph Kabila à la conquête de Walikale, masisi, Kitshanga et rutshuru

en une journée !

EDITION TRIHEBDOMADAIRE

N°05 DU 16 NOVEMBRE 2011

EDITEUR : CELLULE DE

COMMUNICATION POUR

LA CAMPAGNE DU CANDIDAT

N°3 JOSEPH KABILA

DIRECTEUR DE PUBLICATION

TSHIBAMBE LUBOWA

ADRESSE :

12 AVENUE CADECO

KINSHASA-GOMBE