la violence à l’école: éléments pour un débat scientifique mondial
DESCRIPTION
European Observatory of Violence in Schools International Observatory on Violence in Schools. La violence à l’école: éléments pour un débat scientifique mondial. Eric Debarbieux Université de Bordeaux- France. Plan de l’intervention. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
La violence à l’école: éléments pour La violence à l’école: éléments pour un débat scientifique mondialun débat scientifique mondial
La violence à l’école: éléments pour La violence à l’école: éléments pour un débat scientifique mondialun débat scientifique mondial
Eric Debarbieux Eric Debarbieux Université de Bordeaux- FranceUniversité de Bordeaux- France
Eric Debarbieux Eric Debarbieux Université de Bordeaux- FranceUniversité de Bordeaux- France
European Observatory of Violence in Schools
International Observatory on Violence in Schools
European Observatory of Violence in Schools
International Observatory on Violence in Schools
Plan de l’interventionPlan de l’intervention 1: Un socle commun: manipulation et « oubli » des 1: Un socle commun: manipulation et « oubli » des
victimesvictimes- Une histoire sensationnelleUne histoire sensationnelle- Les deux manières d’oublier les victimesLes deux manières d’oublier les victimes- Pour un développement d’enquêtes de victimations Pour un développement d’enquêtes de victimations
internationalesinternationales
- 2: Vers une comparaison Nord-Sud:2: Vers une comparaison Nord-Sud:- Violence et inégalité économiqueViolence et inégalité économique- Recherches comparatives Europe-Afrique-Amérique latineRecherches comparatives Europe-Afrique-Amérique latine
- 3:3: Discussion et conclusionDiscussion et conclusion
Une histoire sensationnelleUne histoire sensationnelle
Manipulations médiatiques, dérives Manipulations médiatiques, dérives politiquespolitiques
L’exemple des massacres à l’écoleL’exemple des massacres à l’école
Nombre de Victimes Profil des coupables lieu
1964 10 42 ans Cologne, école primaire, RFA
1974 26 Terroristes FLP Maalot, Israel
1979 32 Membres parti Ba'ath Ecole d'artillerie Allepo, Syrie
1989 14 Adulte – Antiféministe Ecole polytechnique, Montréal
1989 5 Adulte-25 ans Stockton, California, USA
1992 4 20 ans – ancien élève Oliverhust- California, USA
1996 17 43 ans Dunblane- Ecosse
1997 8 Adulte Sanaa- Yemen
1998 5 13 et 11 ans Jonesboro Arkansas USA
1999 13 18 et 17 ans Columbine Colorado, USA
2001 8 Adulte - 37 ans Osaka- élémentaire- Japon
2002 15 19 ans élève renvoyé Erfurt, Germany
2004 4 Elève 15 ans Islas Malvinas Argentine
2004 8 Adulte, intrus Ruzhou High School, Chine
2005 8 16 ans Red Lake, USA
Total tués 177
Dont par adultes 128 72,32%
Pour mémoire: d’autres morts à Pour mémoire: d’autres morts à l’écolel’école
2004 350Terroristes+forces
ordre Beslan Russie
1927 44 Fermier Bath, Michigan, USA
1970 4 Garde Nationale Kent State Campus Universitaire
Un oubli des victimesUn oubli des victimes
La négation par la banalisation du La négation par la banalisation du sensationnel sensationnel
La négation bien pensanteLa négation bien pensante La réalité victimaire à l’école: l’importance La réalité victimaire à l’école: l’importance
des microviolences des microviolences
Dégradation du sentiment de sécurité en fonction du Dégradation du sentiment de sécurité en fonction du nombre des victimations subies par les collégiens nombre des victimations subies par les collégiens
(France – Debarbieux 2003- N=5541)(France – Debarbieux 2003- N=5541)
violence multivictimes2pas victimes1 victimation2 victimation3 victimations4 victimations5 victimationsTOTAL
énormément
beaucoup
moyennement
un peu pas dutout
TOTAL
12,9% 14,8% 21,9% 39,0% 11,3% 100% 13,9% 17,1% 27,4% 35,4% 6,1% 100% 17,6% 23,6% 27,0% 29,2% 2,5% 100% 23,0% 28,7% 26,1% 19,4% 2,8% 100% 28,7% 32,4% 22,1% 14,8% 1,9% 100% 43,2% 29,5% 12,9% 9,4% 5,0% 100% 18,6% 22,6% 25,5% 28,6% 4,7% 100%
La dépendance est très significative. chi2 = 446,83, ddl = 20, 1-p = >99,99%.Les valeurs du tableau sont les pourcentages en ligne établis sur 5541 citations.
multivictimation
pas victimes1 victimation2 victimations3 victimations4 victimations5 victimationsTOTAL
générale élèves profs autresadultes
violence quartier agressivité apprendre
2,68 3,70 3,12 3,32 3,21 3,06 3,32 3,64 2,62 3,63 3,09 3,28 3,03 2,99 3,14 3,68 2,52 3,48 3,03 3,22 2,75 2,86 3,01 3,59 2,44 3,31 3,06 3,21 2,51 2,74 2,81 3,47 2,26 3,18 2,90 3,03 2,29 2,68 2,64 3,26 2,14 3,11 2,80 2,99 2,04 2,31 2,30 2,96 2,53 3,46 3,06 3,25 2,81 2,86 3,02 3,56
Dégradation du rapport à l’école en fonction Dégradation du rapport à l’école en fonction du nombre des victimations subies par les du nombre des victimations subies par les
collégiens (France-Debarbieux 2003)collégiens (France-Debarbieux 2003)
3 préalables au dialogue 3 préalables au dialogue scientifique scientifique
Une position éthique absolue: le refus du Une position éthique absolue: le refus du sensationnel ET de la négation des sensationnel ET de la négation des victimesvictimes
Une tendance méthodologique: Une Une tendance méthodologique: Une mesure indépendante par le mesure indépendante par le développement d’enquêtes de victimationdéveloppement d’enquêtes de victimation
La contextualisation des résultats La contextualisation des résultats (Gottfredson, 1986, 2001; Astor et (Gottfredson, 1986, 2001; Astor et Benbenishty, 2005; Debarbieux, 2006)… Benbenishty, 2005; Debarbieux, 2006)… et des méthodes. et des méthodes.
Violence à l’école et mondialisation? Vers Violence à l’école et mondialisation? Vers une comparaison Nord-Sudune comparaison Nord-Sud
MéthodologieMéthodologie EchantillonsEchantillons Résultats:Résultats:
- Brésil- Brésil
- Djibouti- Djibouti
- Burkina Faso- Burkina Faso
MéthodologieMéthodologie
Un outil de recherche: le questionnaire de Un outil de recherche: le questionnaire de victimation et climat scolaire (alpha: 0.69 victimation et climat scolaire (alpha: 0.69 à 0.76). Construction de deux indices: à 0.76). Construction de deux indices: Indice de Climat Scolaire et Indice de Indice de Climat Scolaire et Indice de victimation victimation
Le travail de terrain et autres problèmes Le travail de terrain et autres problèmes transculturels. La complémentarité des transculturels. La complémentarité des méthodes. méthodes.
EchantillonsEchantillons En France :En France : échantillon 1 N= 11147 élèves de 12 à 16 ans, établissements échantillon 1 N= 11147 élèves de 12 à 16 ans, établissements
secondaires populaires (classement Zone d’éducation prioritaire, dans le 5% des secondaires populaires (classement Zone d’éducation prioritaire, dans le 5% des établissements les plus sensibles socialement, zones urbaines Paris et Banlieue, établissements les plus sensibles socialement, zones urbaines Paris et Banlieue, Marseille, Roubaix) (Debarbieux& Montoya, 1999 et 2003)Marseille, Roubaix) (Debarbieux& Montoya, 1999 et 2003)
Échantillon 2 : 2714 élèves de 9 à 12 ans interrogés dans 23 écoles Échantillon 2 : 2714 élèves de 9 à 12 ans interrogés dans 23 écoles élémentaires – échantillon randomisé Aquitaine (ville centre, banlieues populaires élémentaires – échantillon randomisé Aquitaine (ville centre, banlieues populaires et rural) (Debarbieux, Jeannot, Gastex, 2003)et rural) (Debarbieux, Jeannot, Gastex, 2003)
En Angleterre :En Angleterre : 1545 élèves de 16 établissements secondaires dans 3 secteurs 1545 élèves de 16 établissements secondaires dans 3 secteurs comptant parmi le 1% de zones urbaines et suburbaines les plus défavorisées comptant parmi le 1% de zones urbaines et suburbaines les plus défavorisées (Londres Nord, Liverpool…) (Blaya, 2001)(Londres Nord, Liverpool…) (Blaya, 2001)
Au BrésilAu Brésil : 9800 élèves de 12 à 16 des grandes villes brésiliennes, échantillon : 9800 élèves de 12 à 16 des grandes villes brésiliennes, échantillon randomisé (140 établissements ) – villes centre, suburbain, enseignement public. randomisé (140 établissements ) – villes centre, suburbain, enseignement public. (Unesco, Debarbieux, 2003)(Unesco, Debarbieux, 2003)
Au Burkina FasoAu Burkina Faso : 304 adultes et 1125 élèves répartis de la 6 : 304 adultes et 1125 élèves répartis de la 6ee à la terminale (12- à la terminale (12-19 ans), dans un total de 80 établissements, soit 16,13% de l’ensemble des 19 ans), dans un total de 80 établissements, soit 16,13% de l’ensemble des établissements secondaires (Lompo, 2005)établissements secondaires (Lompo, 2005)
A DjiboutiA Djibouti : échantillon randomisé de 1699 élèves de 9 à 14 ans, interrogés dans : échantillon randomisé de 1699 élèves de 9 à 14 ans, interrogés dans 19 écoles de secteurs urbains, périurbains et ruraux (application de 23% de la 19 écoles de secteurs urbains, périurbains et ruraux (application de 23% de la population scolaire concernée) (Debarbieux, Unicef, 2005)population scolaire concernée) (Debarbieux, Unicef, 2005)
Perception de la violence par les élèves Perception de la violence par les élèves
français et brésiliensfrançais et brésiliens
La dépendance est très significative. chi2 = 1 386,40, ddl = 4, 1-p = >99,99%.Source : Eric Debarbieux/Unesco 2004 N France=11147, N Brésil= 9800
violence
SOURCE
France
Brésil
TOTAL
énormément beaucoup moyen Un peu Pas du toutTOTAL
13,4% 17,8% 25,0% 36,7% 7,1% 100%
4,2% 8,2% 24,1% 46,6% 16,9% 100%
9,1% 13,3% 24,6% 41,3% 11,7% 100%
Victimation France – Angleterre - Brésil
Coups Insultes Racisme Présence racket
France 24.6% 75% 23% 37%
Angleterre 25.6% 65.7% 23% 27%
Brésil 4.8% 60% 9% 29%
Sources : Debarbieux (2003), Unesco (2004), Blaya (2001) – Observatoire Européen de la Violence Scolaire
comparaison relations élèves-professeurs en comparaison relations élèves-professeurs en
France et au Brésil.France et au Brésil.
La dépendance est très significative. chi2 = 763,95, ddl = 4, 1-p = >99,99%. Sources : Debarbieux (2003), Unesco (2004)
profs
SOURCE
France
Brésil
TOTAL
mauvaises plutôt mauvaises moyennes Plutôt bonnes Très bonnes TOTAL
10,7% ( 1201) 15,1% ( 1688) 33,7% ( 3773) 30,2% ( 3376) 10,2% ( 1146) 100% (11184)
4,0% ( 397) 7,5% ( 739) 43,4% ( 4282) 36,0% ( 3558) 9,1% ( 899) 100% ( 9875)
7,6% ( 1598) 11,5% ( 2427) 38,2% ( 8055) 32,9% ( 6934) 9,7% ( 2045) 100% (21059)
comparaison de l’ appréciation générale portée sur leur comparaison de l’ appréciation générale portée sur leur
école par les écoliers djiboutiens et françaisécole par les écoliers djiboutiens et français
La dépendance est très significative. chi2 = 139,79, ddl = 4, 1-p = >99,99%.N= 1413 (Source Debarbieux, 2004 et 2005)
générale
SOURCE
France
Djibouti
TOTAL
nulle pasterrible
moyen bien géniale TOTAL
3,9% 7,2% 15,5% 40,6% 32,5% 100%
3,4% 3,4% 9,5% 33,6% 48,8% 100%
3,7% 5,8% 13,3% 38,0% 38,7% 100%
Violence perçue dans leur école par les Violence perçue dans leur école par les
écoliers Djiboutiens et Françaisécoliers Djiboutiens et Français
chi2 = 567,13, ddl = 4, 1-p = >99,99%.(Source Debarbieux, 2004 et 2005)
violence
SOURCE
Djibouti
France
TOTAL
énormément beaucoup moyennement Un peu Pas du tout TOTAL
4,5% 19,8% 15,2% 23,7% 36,8% 100%
8,9% 15,7% 23,4% 42,7% 9,3% 100%
7,2% 17,2% 20,3% 35,6% 19,6% 100%
Victimations subies par les élèves du fait Victimations subies par les élèves du fait d’autres élèves – Ecoles primaires de Djibouti.d’autres élèves – Ecoles primaires de Djibouti.
(Source Debarbieux, UNICEF, OEVS, 2005)
victimes élèves
menaces insultes coupsélèv es v ol TOTAL OBS.
Nb. cit. Fréq.
678 40,6% 668 40,0% 424 25,4% 711 42,6%
1669
Burkina FasoBurkina Faso
Recherches de Joseph Dougoudia Recherches de Joseph Dougoudia Lompo (2005)Lompo (2005)
Discussion : Expliquer le paradoxe. Pour une Discussion : Expliquer le paradoxe. Pour une contextualisation plus largecontextualisation plus large
1: Conditions matérielles et facteurs 1: Conditions matérielles et facteurs structurelsstructurels
2: La non-scolarisation2: La non-scolarisation 3: Travail des enfants et inscription 3: Travail des enfants et inscription
précoce dans la délinquanceprécoce dans la délinquance 4: L’incorporation de la domination4: L’incorporation de la domination 5: Le capital social5: Le capital social
Comparaison de l’appréciation du « quartier » Comparaison de l’appréciation du « quartier » ou du village d’implantation de l’école par les ou du village d’implantation de l’école par les
élèves djiboutiens et françaisélèves djiboutiens et français
chi2 = 72,12, ddl = 4, 1-p = >99,99%.(Source Debarbieux, 2005)
quartier
SOURCE
Djibouti
France
TOTAL
nul pasterrible
moyen bien génial TOTAL
6,2% 4,9% 13,3% 33,1% 42,6% 100%
6,3% 9,5% 15,1% 37,8% 31,3% 100%
6,3% 7,8% 14,4% 36,0% 35,6% 100%
Types et fréquence des punitions scolaires Types et fréquence des punitions scolaires pratiquées en République de Djiboutipratiquées en République de Djibouti
chi2 = 72,12, ddl = 4, 1-p = >99,99%.(Source Debarbieux, UNICEF, 2005)
type punition
on m'a frappé avec un instrument (une règle, une baguette, un tuyau...)
on m'a donné des devoirs en plus
des lignes à copier
on a averti mes parents
A genoux dans la classe ou en dehors
on m'a envoyé chez le directeur
privé de récréation
le maître m'a mis dehors de la classe
on m'a donné une gifle ou une fessée
on m'a donné une mauvaise note
on m'a crié dessus
on m'a tiré les oreilles ou les cheveux ou on m'a pincé
on m'a renvoyé de mon école
TOTAL OBS.
Nb. cit. Fréq.
461 27,6%
458 27,4%
434 26,0%
326 19,5%
326 19,5%
324 19,4%
311 18,6%
296 17,7%
285 17,1%
251 15,0%
237 14,2%
235 14,1%
163 9,8%
1669
International Observatory International Observatory on Violence in Schools : on Violence in Schools : [email protected]@aol.com
www.ijvs.orgwww.ijvs.org (site of the (site of the International Journal on International Journal on Violence and Schools)Violence and Schools)
Observatoire Européen de Observatoire Européen de la violence scolaire:la violence scolaire:
[email protected]@aol.com
www.obsviolence.comwww.obsviolence.com