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DéCOUVERTE : la CalifORniE DEs annéEs 1920

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les hommes les plus riches de tous les temps

numéro 12 - juillet-août 2013

GRanDEs fORTUnEsDepuis Crésus, la légende dorée des

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sommairen°12 juillet-août 2013

6 Le saviez-vous ? 8 Les riches font Leur cinéma 10 Les dates cLés 12 repérage

i au forum des nantis 16 riche comme… crésus

Au VIe siècle avant notre ère, voici le premier millionnaire de l’Histoire grâce à un fleuve, le Pactole, qui charrie des paillettes d’or, par Catherine Salles

24 La jet-set de pompéiDans la cité campanienne, les riches profitent de la dolce vita. Des villas de rêve, des loisirs choisis et le calme, un luxe bien précieux…, par Anne Logeay

28 Les « aristoï » au pouvoirDans l’Athènes d’avant la démocratie, « les meilleurs » possèdent les terres, manient les armes et contrôlent la vie politique, par Claude Mossé

i opuLence et charité chrétienne 34 Les seigneurs mènent grand train

La vie de château, c’est pour eux… à condition de gaspiller noblement leur argent. Et là, tous les patrimoines n’y résistent pas, par Laurent Vissière

42 un pater, deux ave… et des trésorsLes religieux dénoncent la cupidité de leurs contemporains… et, les dons affluant, se retrouvent à la tête d’un immense patrimoine, par Claire Lamy

48 Les capitaListes entrent en scèneAux XIIIe et XIVe siècles, les opérations financières se développent avec de nouveaux professionnels, les banquiers, par Laurent Vissière

54 L’émergence des notabLesLes investissements outre-mer et le commerce négrier sont à l’origine de belles fortunes, comme à Bordeaux, sous l’Ancien Régime, par Jacques de Cauna

i Les riches heures de La bourgeoisie 60 ah, ça ira… pour Les éLites !

La Révolution a rebattu les cartes de la richesse… mais au détriment des sans-culottes : bourgeois et aristocrates ont raflé la mise, par Olivier Coquard

68 Les capitaines d’industrie ouvrent Le baLAu XIXe siècle, maîtres de forge et banquiers nouent des alliances et donnent naissance à des dynasties… encore vivaces, par Pierre-Henri de Menthon

i vices et vertus de L’argent 76 Le corrupteur

L’ivresse du pouvoir naît souvent d’un surcroît de fortune : l’achat des âmes, des voix électorales, devient alors un péril pour la collectivité par Denis Lefebvre

80 Le mécèneL’opulence, depuis Mécène, peut être mise au service de l’art. Une façon de faire fructifier son argent pour le bien de tous, par Véronique Dumas

84 La foLLe réputation des nouveaux richesDécriés au cours de l’Entre-deux-guerres, ils sont la cible de toutes les railleries, quand ils ne sont pas au cœur d’enjeux politiques, par Pierre Feydel

88 Les invités du spéciaLLes sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon décryptent les us et coutumes des grandes fortunes françaises, propos recueillis par Éric Pincas

i découverte 92 rêve doré en caLifornie

par Victor Battaggion, Joëlle Chevé, Véronique Dumas et Robert Kassous

3les richesjuillet-août 2013

avant propos

Éric PincasRédacteur en chef adjoint

Ah, si j’étais riche…

vous avez dit tabou ? En France, les grandes fortunes décrochent le jackpot de la suspicion. Elles sont toujours précédées d’un cortège de questions, avec un a priori défavorable : d’où vient leur argent ? Sur le dos de qui l’ont-elles gagné ? Ont-elles le moindre mérite ? Et la crise n’arrange rien : voir des dandys rouler cheveux au vent dans leur cabriolet vrombis-

sant hérisse de plus en plus le poil de ceux qui ont du mal à boucler leurs fins de mois. Même si les grands héritiers, au contraire des nouveaux riches, cultivent davantage l’art de la discrétion. Toujours est-il qu’au-delà des inégalités qu’elle cristallise, l’opulence fascine et interroge. Elle attise le feu de l’inaccessible rêve, et ce paradoxe s’en-racine dans l’Histoire. Dans ces pages, vous allez découvrir comment, depuis l’Antiquité jusqu’aux années 1920, les plus grands patrimoines se sont bâtis ; comment la propriété foncière et la puissance écono-mique ont permis aux heureux élus d’accéder aux responsabilités politiques ; comment les signes extérieurs de richesse – qui touchent autant la société civile que le monde religieux – ont évolué à travers les siècles. Entre ostentation et avarice, spéculation et corruption, toutes les formes de relations à l’argent sont passées au crible. Dans ces chroniques, aucun jugement de « valeurs ». Mais l’honnêteté in-tellectuelle, sonnante et trébuchante, des meilleurs historiens dé-cryptant un petit monde où le privilège fait loi !

repérage

Mansa Moussa(1280-1331)Sous son règne, au XIVe siècle, l’Empire du Mali atteint son apogée : il couvre une vaste partie de l’Afrique de l’Ouest, entre Sahara et forêt équatoriale, et s’étend de l’Atlantique au Mali actuel. Sacré l’homme le plus riche de tous les temps, ce souverain bâtisseur (à l’origine, entre autres, de la mosquée de Tombouctou), est en possession, à sa mort, d’une fortune aujourd’hui chiffrée à 310 milliards d’euros. Un jackpot né des immenses ressources en or et en sel de son territoire. En 1324, il effectue un pèlerinage à La Mecque dont les chroniqueurs arabes ont rapporté le faste extraordinaire : escorté d’une suite de 60 000 hommes et 12 000 esclaves, il emporte tant d’or (80 kg sur chacun de ses 80 chameaux) qu’il en fera baisser le cours pendant plusieurs années dans tout le Bassin méditerranéen.

La faMiLLe RothschiLdUne coquette somme ! Amassée par les Rothschild depuis la fondation de leur dynastie au XVIIIe siècle par Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), fils d’un modeste prêteur sur gages allemand. Devenu le trésorier de Guillaume Ier, électeur de Hesse-Cassel, il transforme l’établissement familial de Francfort en une banque puissante, dotée de filiales à Londres, Paris, Vienne et Naples. Toutes sont dirigées par les cinq fils du patriarche, à l’origine des cinq flèches figurant sur le blason de la famille. Tous sont élevés au rang de baron en 1822 par l’empereur François Ier d’Autriche. Banquiers soucieux de progrès social, les Rothschild continuent d’entretenir la tradition de philanthropie initiée par leur ancêtre, à travers leurs nombreuses fondations.

John d. RockefeLLeR(1839-1937)Né à Richford, New York, il est le descendant d’une famille de huguenots français, les Roquefeuille, qui ont fui le royaume de France à la fin du XVIIe siècle, au moment de la révocation de l’Édit de Nantes. Fils d’un fermier vendeur d’élixirs, cet industriel visionnaire est l’un des premiers à avoir misé sur l’avenir du pétrole. Il fonde la Standard Oil Company en 1870, l’une des premières sociétés de raffinage et de distribution qui deviendra en 1882 un conglomérat, la Standard Oil Trust. Milliardaire, homme d’affaires sans scrupule, il est aussi le fondateur de l’université de Chicago, le mécène, de son vivant, de la rénovation du château de Versailles et le créateur de nombreuses œuvres caritatives, dont la Fondation Rockefeller, toujours active.

andRew caRnegie(1835-1919)Parfait self-made-man à l’américaine, cet homme de fer crée un trust sidérurgique, la Carnegie Steel Company. Arrivé aux États-Unis en 1848 avec sa famille écossaise, Andrew débute comme ouvrier dans une usine de filature, avant de devenir le secrétaire du directeur des chemins de fer de Pennsylvanie, Thomas Scott. Celui-ci, conscient de ses aptitudes exceptionnelles, décide de l’initier aux affaires. Son ascension commence. En 1901, au sommet de sa réussite, il vend son empire au banquier John P. Morgan et décide… de redistribuer ses immenses richesses dans leur intégralité. Carnegie ne cesse jusqu’à sa mort de subventionner des fondations et des instituts scientifiques et culturels, fidèle à son principe : faire fortune pour le bien de tous.

Le tsaR nicoLas ii de Russie(1868-1918)Avant la révolution de 1917, Nicolas II est le richissime héritier de la dynastie tricentenaire des Romanov. Sa fortune est constituée de valeurs en espèces – une infime partie aurait été placée dans des banques anglaises, suisses et new-yorkaises –, ainsi que d’un important patrimoine : la famille impériale possède des domaines en Crimée, des palais dans et autour de Saint-Pétersbourg, des collections d’œuvres d’art, sans oublier les joyaux de la Couronne impériale et la célèbre collection d’œufs de Fabergé. S’il est avéré que les bolcheviques ont mis la main sur les biens restés en Russie, le mystère subsiste en partie en ce qui concerne les avoirs étrangers. Et quant aux joyaux, vendus dans les années 1920, certains ont rejoint ceux de la Couronne… britannique.

310milliards d’euros 271

milliards d’euros 263milliards d’euros 240

milliards d’euros 232milliards d’euros

Les dix personnages Les pLus riches de L’histoireLes dix personnages Les pLus riches de L’histoire

Info

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Osman ali Khan asaf Jah Vii(1886-1967)Le dernier souverain régnant de la dynastie musulmane des Nizâm étend sa puissance en Inde sur l’État princier de l’Hyderabad et le sultanat de Berar. Fier de sa collection de Rolls Royce – il en a plus de cinquante, un peu plus que le nombre de ses épouses et concubines –, le prince se sert, dit-on, du « diamant Jacob », acquis par son père, comme d’un vulgaire presse-papiers. Assis sur sa montagne de billets, il accorde beaucoup d’importance à l’éducation de ses sujets et subventionne des institutions en Inde et à l’étranger. Renversé en 1947, après l’invasion du territoire par l’armée de la nouvelle république indienne, il abdique en 1948. Osman Ali Khan est néanmoins nommé Rajpramukh (« gouverneur ») de l’Hyderabad, fonction qu’il occupe jusqu’en 1956.

Guillaume le COnquérant(1028-1087)Connu pour ses qualités de stratège, ses dons de financier sont moins célèbres, mais tout aussi réels. Le septième duc de Normandie, propriétaire de vastes domaines, peut financer la conquête de l’Angleterre, ses revenus lui permettant de rassembler une armée. Le jour J, 400 navires, 15 000 hommes et 2 000 chevaux traversent la Manche. Après sa victoire à Hastings en 1066, le nouveau roi est, par ses possessions, l’un des souverains les plus puissants de son temps. Toutes les propriétés foncières des seigneurs anglo-saxons, vaincus et expropriés, lui sont attribuées ainsi qu’à ses vassaux. Elles seront ensuite recensées dans le Domesday Book, servant de base au calcul de l’impôt… que ses nouveaux sujets anglais lui verseront !

mOuammar Kadhafi(1942-2011)155 milliards d’euros… C’est le montant des sommes placées à l’étranger par l’ancien dictateur libyen. Aux États-Unis, comme en Europe, ses avoirs ont été gelés pour empêcher leur transfert. Kadhafi a aussi beaucoup investi dans certains pays du Moyen Orient et d’Asie du Sud-Est en plaçant des fonds dans des institutions gouvernementales libyennes ou des compagnies d’investissements. Les experts discutent encore du chiffre exact de sa fortune. Le clan a eu des intérêts dans le pétrole bien sûr, mais aussi dans le gaz, les télécommunications, les infrastructures, les hôtels, les médias etc., sans oublier les nombreuses résidences achetées en Libye et à l’étranger. Au moment de la révolution, les villas désertées au luxe ostentatoire des Kadhafi ont révélé une partie de leur train de vie.

henry fOrd(1863-1947)Petit-fils d’émigrants irlandais, Henry Ford, passionné de mécanique dès l’enfance, met au point en 1896 la Quadricycle, sa première automobile, avant de fonder en 1903 la Ford Motor Company. SonModel T de 1908, destiné au grand public, remporte un succès phénoménal : plus de quinze millions de ce robuste véhicule sont en circulation au moment de l’arrêt de sa fabrication en 1927. Un record qui marque le triomphe de la méthode Ford, alliant un mode de production en série (avec l’introduction du montage à la chaîne) et un modèle économique basé sur des salaires deux fois plus élevés que la moyenne nationale et la mise en place des trois-huit. Henry Ford a fondé sa fortune sur le succès de la Ford T. Cette automobile a révolutionné le mode de vie américain et contribué à l’essor économique des États-Unis.

COrnelius Vanderbilt(1794-1877)Issu d’une famille néerlandaise arrivée sur les côtes de la Nouvelle-Hollande (le futur État de New York) au XVIIe siècle, Cornelius Vanderbilt a fait fortune dans la construction maritime, ce qui lui vaudra le surnom de Commodore, puis dans l’industrie des chemins de fer. À la tête de la compagnie ferroviaire de New York et de Harlem, il fait notamment construire une nouvelle gare au coin de la 42e Rue et de la 4e Avenue (la future Park Avenue) pour faire face à l’augmentation des passagers : le Grand Central Terminal, l’une des plus belles et fréquentées du monde. Avant sa mort, l’Américain le plus riche du XIXe siècle a donné un million de dollars pour la création de l’université Vanderbilt, à Nashville. Cette famille illustre l’essor de cette nouvelle aristocratie, issue du commerce et du mondedes affaires.183

milliards d’euros 178milliards d’euros 155

milliards d’euros154milliards d’euros 143

milliards d’euros

Les dix personnages Les pLus riches de L’histoireLes dix personnages Les pLus riches de L’histoire

16 les riches historia spécial

au forum des nantis

Par Catherine Salles

tout le monde connaît l’expression proverbiale utilisée pour désigner un homme particulièrement fortuné. Mais qui se cache derrière ce patronyme doré ?

riche comme crésus

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Crésus montre ses trésors à Solon, par Frans Francken II le Jeune (1581-1642)

Mythe et réalitéCrésus, au milieu du VIe s. avant J.-C., aurait rencontré le philosophe Solon (ci-dessus, tête nue, au centre), ce qui est bien improbable. En revanche, la fortune de ce roi lydien, elle, était bien réelle et a durablement marqué les esprits…

Riche comme cRésus

68 les riches historia spécial

les riches heures de la bourgeoisie

Par Pierre-Henri de Menthon

depuis le début du XiXe siècle, la figure du chef d’entreprise s’est imposée dans le capitalisme. Visionnaire et millionnaire, il sait tirer profit des nouvelles techniques… et d’un bon réseau familial.

les capitaines d’indu strie ouvrent le bal

l a scène se passe le 28 mars dernier au 89, rue Taitbout, dans un immeuble cossu du IXe arrondissement de Paris. Le baron

Ernest-Antoine Seillière de Laborde, fils de Renée de Wendel, donne les clés de l’empire familial à François de Wendel, sous les yeux d’un autre cousin, Humbert de Wendel égale-ment membre du conseil de surveillance. Wen-del ? Le nom claque comme un drapeau : celui du capitalisme industriel du XIXe siècle.Il fut un temps ou Ernest-Antoine Seillière avait rebaptisé la société familiale CGIP, une raison

sociale plus anonyme. Mais aujourd’hui le groupe – qui possède 6,5 milliards d’euros d’ac-tifs – a retrouvé son nom. Clin d’œil de l’his-toire, son nouveau président, un ancien cadre de Pechiney formé à Harvard, a le même patro-nyme que le plus célèbre de ses ancêtres.

À l’orée du XIXe siècle, François de Wendel, 25 ans, est ruiné. La fortune de la lignée des maîtres de forges lorrains n’a pas survécu à la Révolution française. Leur château d’Hayange, les mines et les usines attenantes ont été sai-sies. Le jeune homme, qui se destinait à être

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marin, a pris le chemin de l’exil et fait le coup de feu contre les soldats de l’An II et ceux du général Bonaparte. Profitant de l’amnistie offerte aux proscrits, le voilà qui s’installe à Metz avec 600 francs en poche. Pas assez pour acheter le domaine d’Hayange, mis en adjudi-cation à 201 900 francs.

jackpot à austerlitzQu’à cela ne tienne. François de Wendel demande à un cousin de se porter caution et lorsqu’il s’agit de payer, écrit à Bonaparte pour lui demander un délai, au nom de son père, qui, comme le Premier consul était officier d’artillerie. Faveur accordée : le jeune Wendel se met au travail. Il répare les ateliers, embau-che des ouvriers. Les affaires décollent. C’est que la France est en guerre contre toute l’Eu-rope. À la seule bataille d’Austerlitz, 30 000 boulets sont tirés. Wendel en livre depuis Hayange à tous les arsenaux de l’Empire et

augmente sa capacité de production en rache-tant les forges de Moyeuvre. Après Waterloo, il comprend que l’âge d’or s’achève, qu’il lui faudra prendre de l’avance sur ses concurrents pour survivre. François de Wendel prend le chemin de l’Angleterre, alors l’équivalent de la Silicon Valley d’aujourd’hui pour les nouvelles technologies. Il en ramène des ingénieurs, des ouvriers qualifiés et importe des procédés de pointe comme l’affinage de la fonte à la houille, le four à puddler, les machines à vapeur et les laminoirs mécaniques.

D’autres concurrents n’ont pas été aussi visionnaires. Les forges du Creusot, par exem-ple, périclitent. Avec l’appui des Seillière, qui sont aussi les banquiers des Wendel et l’em-ployeur de son frère Adolphe, l’ingénieur lor-rain Eugène Schneider, se met en tête de reprendre l’affaire en 1836. Avec une idée : fournir en acier l’industrie du futur, celle des transports de masse. La fortune des frères Sch-

Les capitaines d’indu strie ouvrent Le baL« Une soirée », peinture de jean Béraud (1849-1936), paris, musée d’orsay.

« Y être…c’est en être ! » C’est aussi bien à la Bourse que dans les salons cossus que se décident les orientations économiques. Les mondanités sont donc une nécessité pour la grande bourgeoisie.

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92 historia spécial

Des rues de San Francisco l’intello au quartier chic et toc de Hollywood, à Los Angeles, la Californie cultive sous le soleil ses clichés, ses différences, la tolérance… Et s’amuse de sa démesure, comme cette country house d’un nabab pris dans le tourbillon des années 1920.

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lemélangedesgenres La«citédesanges» continuesoncinéma

98 viSiteguidée HearstCastle

104 impreSSionSdevoyage ilsontécrit,ilsysontallés

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Pont de Bixby, Big Sur (une côte escarpée longue de 160 km au sud de la Monterey Peninsula), Highway 1.

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