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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFS DES CENTRALES NUCLÉAIRES Comme toute activité industrielle, la production d’électricité réalisée par EDF sur l’ensemble de son parc de production nucléaire génère des déchets. Certains sont des déchets radioactifs : ils ne sont pas utilisables ultérieurement et ne sont pas traités comme des déchets conventionnels en raison de leur niveau de radioactivité. Conformément à la loi du 28 juin 2006, EDF est responsable du devenir et du traitement de ses assemblages combustibles usés ainsi que des déchets radioactifs associés au fonctionnement de ses centrales. EDF veille notamment, en lien avec l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), à ce que leur stockage final se réalise dans les meilleures conditions économiques, environnementales et de sûreté. 2015 NOTE D’INFORMATION

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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFSDES CENTRALES NUCLÉAIRES

Comme toute activité industrielle, la production d’électricité réalisée par EDFsur l’ensemble de son parc de production nucléaire génère des déchets.Certains sont des déchets radioactifs : ils ne sont pas utilisablesultérieurement et ne sont pas traités comme des déchets conventionnels enraison de leur niveau de radioactivité. Conformément à la loi du 28 juin2006, EDF est responsable du devenir et du traitement de ses assemblagescombustibles usés ainsi que des déchets radioactifs associés aufonctionnement de ses centrales. EDF veille notamment, en lien avecl’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), à ce queleur stockage final se réalise dans les meilleures conditions économiques,environnementales et de sûreté.

2015

NOTE D’INFORMATION

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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFSDES CENTRALES NUCLÉAIRES

MATIÈRES ET DÉCHETS RADIOACTIFS : UNE DISTINCTION CLAIREMENT ÉTABLIE PAR LA LOI

La loi de juin 2006 sur la gestion durable des matières etdéchets radioactifs, aujourd’hui transcrite dans le code del’environnement, définit :

• les déchets radioactifs comme des substances radioactives pourlesquelles aucune utilisation ultérieure n’est prévue ouenvisagée ;

• une matière radioactive comme une substance radioactivepour laquelle une utilisation ultérieure est prévue ou envisagée, le cas échéant après traitement et recyclage.

QUELLE CLASSIFICATION POUR LES DÉCHETS RADIOACTIFS ?

La loi propose une classification qui s’appuie sur deuxcritères :

• le niveau de radioactivité, qui se rapporte à la quantité derayonnements des radioéléments présents dans les déchets. On distingue quatre niveaux de radioactivité : haute activité,moyenne activité, faible activité, très faible activité ;

• la durée de vie des déchets, calculée en fonction du tempsnécessaire pour que la radioactivité des éléments radioactifs soitdivisée par deux. On répertorie deux grandes catégories dedéchets : « à vie courte » avec une radioactivité divisée par deux surune période inférieure ou égale à 31 ans ; « à vie longue » avecune radioactivité divisée par deux sur une période supérieure à31 ans.

La production de 1 MWh d’électricité d’origine nucléaire, soitl’équivalent de la consommation mensuelle de deux ménages,génère environ 11 g de déchets radioactifs toutes catégoriesconfondues.

ZOOM sur la radioactivitéLa radioactivité est un phénomène naturel quise produit au cœur de la matière en raison del’instabilité de certains noyaux d’atomes. Ces noyaux, composés d’un excès de particules(protons, neutrons ou les deux rassemblés), setransforment en éjectant des particules,dégagent de l’énergie et émettent donc desrayonnements. Ceux-ci en fonction de leurintensité et de la durée d’exposition peuventêtre nocifs. Qu’est ce que l’Andra ?

L’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) esten charge de la gestion à long terme des déchets radioactifs produitsen France, dans le respect de l’environnement et de la protection del’homme. Placée sous la tutelle des ministères en charge de l'énergie,de la recherche et de l'environnement, l’Andra a pour mission deréaliser l'inventaire des déchets et matières radioactifs, et de concevoir,construire et exploiter les centres de stockage.

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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFSDES CENTRALES NUCLÉAIRES

LES DÉCHETS « À VIE COURTE »

LES DÉCHETS DE TRÈS FAIBLE ACTIVITÉ

Ces déchets sont essentiellement issus de la déconstruction descentrales nucléaires. Il s’agit surtout de gravats (bétons, terres…),de ferrailles et de tuyaux. Les déchets de très faible activité sontstockés en surface au centre de stockage Andra de Morvilliers(Aube). Ils sont conditionnés dans des fûts métalliques ou desbig-bags placés dans des alvéoles creusées dans l’argile. Une foisremplie, l’alvéole est recouverte d’une couche d’argile puis deterre végétale.En raison de leur très faible radioactivité, ils sont généralementconsidérés comme des déchets non radioactifs par la plupart despays. La France quant à elle considère l'ensemble de ces déchetscomme étant radioactifs.

LES DÉCHETS DE FAIBLE ET MOYENNE ACTIVITÉ À VIE COURTE

Ces déchets proviennent des activités de maintenance etpeuvent se présenter sous la forme d’outils, de vêtements, depièces et composants démontés, etc. Ils peuvent être égalementliés au fonctionnement des centrales nucléaires (traitement deseffluents liquides ou filtration des effluents gazeux) ou encoreprovenir de leur déconstruction. Les déchets de faible etmoyenne activité à vie courte sont stockés au centre Andra deSoulaines (Aube). Les déchets sont conditionnés dans des fûtsmétalliques ou en béton, placés dans des alvéoles en béton arméqui, une fois remplies, sont fermées par une dalle de béton. Cesalvéoles seront recouvertes à la fin de l’exploitation du centre destockage par une couverture argileuse épaisse, qui garantira unconfinement à long terme.

Les déchets à vie courte représentent 90 % du volumetotal des déchets radioactifs mais concentrent seulement0,1 % de la radioactivité.

Des solutions pour réduire les volumes

Les progrès continus réalisés dans la conceptiondes centrales, la gestion du combustible etl’exploitation des installations ont permis dediviser par 3 le volume des déchets à vie courtedepuis 1985, à production électrique équivalente.Une réduction de volume supplémentaire estnotamment permise grâce au traitement d’unepartie de ces déchets à l’usine Centraco (Gard) deSocodei (filiale d’EDF) :

• les déchets métalliques (vannes, pompes,outils…) sont fondus dans un four électrique àinduction à 1600°C ;

• certains déchets solides (gants, combinaisons detravail…) ou les effluents liquides (huiles,solvants…) sont incinérés.

Déchets métalliques fondus en fûts et lingots avant leur départ pour le centre de stockage en surface à l’Andra de Soulaines

© EDF-Patrick Landmann

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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFSDES CENTRALES NUCLÉAIRES

LES DÉCHETS « À VIE LONGUE »

LES DÉCHETS DE FAIBLE ACTIVITÉÀ VIE LONGUE

Ces déchets sont de faible activité mais contiennent deséléments dont la radioactivité décroit lentement. Ils sontessentiellement composés de déchets de graphite. Le graphiteétait utilisé dans les centrales de première génération (deconception Uranium naturel graphite gaz ou UNGG),aujourd’hui arrêtées et en déconstruction. Actuellement, l’Andrarecherche un site pour construire une installation de stockagepour pouvoir stocker ces déchets après la déconstruction desréacteurs UNGG.

LES DÉCHETS DE MOYENNE ACTIVITÉ À VIE LONGUE

Ils se composent essentiellement des structures métalliquesrenfermant le combustible usé. Pour réduire au maximum leurvolume, ces déchets sont compactés en "galettes" placées à leurtour dans des emballages en acier. Ces déchets sontactuellement entreposés dans les installations AREVA dansl’attente d’un centre de stockage adapté.

Les déchets de moyenne activité à vie longue peuvent égalementprovenir des centrales nucléaires en fonctionnement (piècesmétalliques) et des centrales en déconstruction. Afin d’assurer sesresponsabilités d’industriel en conformité avec son programmede déconstruction, EDF construit une installation d’entreposageprovisoire sur le site de la centrale du Bugey (Ain) dans l’attentedu stockage géologique qui constituera une solution définitivede gestion pour ces déchets. Cette installation,appelée Iceda (Installation de conditionnementet d’entreposage de déchets activés),permettra de conditionner et d’entreposerdes déchets radioactifs de moyenne activitéà vie longue issus des 9 réacteurs EDFactuellement en cours de déconstruction.Certains déchets de même natureprovenant des réacteurs en exploitation yseront également entreposés, en attendantque l’ensemble de ces déchets soit évacuévers le centre de stockage définitif del’Andra prévu par la loi de 2006 sur lesdéchets. Les travaux de construction d'Icedasont aujourd'hui en cours.

LES DÉCHETS DE HAUTE ACTIVITÉ À VIE LONGUE

Ces déchets sont constitués, principalement, des matières nonvalorisables récupérées après le traitement du combustible usé. Les matières sont incorporées dans du verre en fusion, lui-mêmecoulé dans un conteneur en acier. Les conteneurs contiennent400 kg de verre pour 11 kg de déchets. Les conteneurs, enraison de la chaleur qu’ils dégagent, doivent être entreposéspour être refroidis pendant au moins une cinquantaine d’annéesavant d’être définitivement stockés.Le volume total de ces déchets s’élèvera à 9 000 m³, soitl’équivalent de la superficie couvrant un terrain de football surune hauteur de moins de 2 mètres, à l'issue de 50 annéesd’exploitation du parc nucléaire français.

Les déchets à vie longue représentent 10 % du volumetotal des déchets et concentrent 99,9 % de la radioactivité.

Après 15 ans de recherches menées par l’Andra dans lelaboratoire souterrain de Bure-Saudron, à la frontière de laMeuse et de la Haute-Marne, la loi de juin 2006 a retenu lestockage géologique en couches profondes comme solution deréférence pour la gestion à long terme des déchets de moyenneet de haute activité à vie longue.

La loi charge l’Andra de concevoir un centre industriel destockage géologique (projet Cigéo) qui, s’il est autorisé, pourraitentrer en phase d’essais industriels dès 2025. En attendant, lesdéchets de moyenne et de haute activité à vie longue sontentreposés dans les installations AREVA de La Hague..

ZOOM : Vers un centre de stockage des déchets de haute activité

Après 15 ans de recherches menées par l’Andra dans lelaboratoire souterrain de Bure-Saudron, à la frontière de laMeuse et de la haute-Marne, la loi de juin 2006 a retenu lestockage géologique en couches profondes comme solutionde référence pour la gestion à long terme des déchets demoyenne et de haute activité à vie longue.

La loi charge l’Andra de concevoir un centre industriel destockage géologique (projet Cigéo) qui, s’il est autorisé,pourrait entrer en phase d’essais industriels dès 2025.

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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFSDES CENTRALES NUCLÉAIRES

LE RECYCLAGEDU COMBUSTIBLE USÉ

Après utilisation dans le réacteur pour produire de l’énergie, lecombustible usé est déchargé du cœur du réacteur. Il est ensuiteentreposé dans une piscine au sein de la centrale nucléaire,durant un à trois ans, afin d’être refroidi et de faciliter sontransport vers l’usine de traitement AREVA de La Hague. Surplace, il sera de nouveau entreposé une quinzaine d’années enpiscine, avant de subir plusieurs opérations chimiques quipermettront la séparation des matières valorisables et desdéchets radioactifs et le conditionnement des déchets radioactifsultimes.

Grâce à ces opérations, 96 % du combustible usé peut êtrerecyclé. Pour pouvoir être réutilisé en réacteur, l’uranium ainsirécupéré est ré-enrichi. Le plutonium, quant à lui, est utilisé dansla fabrication de combustible MOX (Mixed Oxide), un mélanged’oxyde d’uranium et de plutonium réalisé dans l’usine Melox dugroupe AREVA.

Les 4 % de déchets radioactifs ultimes sont conditionnés etrestent entreposés dans des installations prévues à cet effet sur le site AREVA de La Hague où ils poursuivent leur décroissanceradioactive et leur refroidissement, avant leur transfert dans lefutur centre de stockage en profondeur.

POUR EN SAVOIR PLUS LA GESTION DUCOMBUSTIBLE USÉ, TÉLÉCHARGEZ LANOTE D'INFORMATION "LA GESTION DUCOMBUSTIBLE USÉ DES CENTRALESNUCLÉAIRES D'EDF" SUR www.edf.com

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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFSDES CENTRALES NUCLÉAIRES

Les déchets issus de la déconstruction sont gérés comme lesdéchets d’exploitation des centrales en fonctionnement. Ils sonttriés, compactés et conditionnés, avant d’être transportés versdes centres d’entreposage ou de stockage adaptés à leur nature.La déconstruction des neuf centrales nucléaires de premièregénération d’EDF arrêtées produira environ 1 000 000 de tonnesde déchets, dont 80 % de gravats non radioactifs et aucundéchet de haute activité. Les 20 % restants correspondent à desdéchets de très faible à moyenne activité, dont 2 % de déchetsnécessitent la mise à disposition d’un stockage de déchets defaible activité à vie longue.

Neuf réacteurs sont actuellement en cours de déconstruction,Chooz A (réacteur à eau pressurisée), Brennilis (réacteur à eaulourde), Creys-Malville (réacteur à neutrons rapides) et lesréacteurs de la filière Uranium naturel graphite gaz (UNGG) de Bugey 1, Saint-Laurent A1, Saint-Laurent A2, Chinon A3, Chinon A2 et Chinon A1.La déconstruction de la centrale de Creys-Malville engendre letraitement de 5 500 tonnes de sodium, achevé en 2014. Cesodium a été transformé en soude puis incorporé dans du bétonpour garantir un conditionnement sûr. Les emballages de bétonresteront entreposés sur le site pendant une trentaine d’années,où ils atteindront un niveau de radioactivité proche de laradioactivité naturelle. Ils seront ensuite envoyés vers un centrede stockage de l’Andra.

LES DÉCHETS ISSUS DE LA DÉCONSTRUCTION

80 % de déchetsconventionnels ou « non radioactifs »

80 % des déchets générés par la déconstruction descentrales nucléaires sont des déchets conventionnelscomposés :- de déchets ordinaires (ordures ménagères),- d’encombrants (mobilier, plastique…),- de gravats et aciers inertes.

Les gravats resteront sur site et pourront notammentêtre utilisés pour reboucher les fondations desbâtiments. Les équipements électromécaniquesseront recyclés dans des centres agréés.

Tri des déchets conventionnels en centrale

©EDF-Christian BellaviaPOUR EN SAVOIR PLUS SUR LADÉCONSTRUCTION DES SITES NUCLÉAIRES,TÉLÉCHARGER LA NOTE D'INFORMATION "LA DÉCONSTRUCTION DES CENTRALESNUCLÉAIRES EDF" SUR www.edf.com

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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFSDES CENTRALES NUCLÉAIRES

Pour garantir la sécurité des transports de déchets radioactifs,EDF a pris des mesures permettant de prévenir et de faire faceaux risques d’irradiation, de contamination, de vol et dedétournement des matières nucléaires. Les déchets radioactifssont conditionnés dans des emballages spécifiques qui assurentune résistance face à des conditions extrèmes telles que la chutede grande hauteur, la perforation, l’incendie ou l’immersion.• Les déchets radioactifs de très faible, faible ou moyenne activitésont évacués par la route vers les centres de stockage Andra ouvers l’usine Centraco.• Les combustibles usés sont transportés dans des emballagesoffrant une protection efficace face aux rayonnements etpermettant l’évacuation de la chaleur résiduelle. Les transports sefont principalement par voie ferrée, bien que la route soit parfoisutilisée en fin et en début de parcours. Les transports de déchets radioactifs sont contrôlés par l’Autoritéde sûreté nucléaire (ASN) avec l’appui de l’Institut national deradioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).Ces transports doivent respecter des règles très strictes, soumisesau contrôle des pouvoirs publics et qui s’inscrivent dans le cadredu règlement pour le transport des marchandises dangereuses.Elles prennent notamment en compte la conception desemballages de transport et la formation des personnels. En casd’incidents ou d’accidents, un dispositif spécifique peut être misen œuvre par les pouvoirs publics en collaboration avec denombreux acteurs aux compétences complémentaires :

• les sapeurs-pompiers (Cellules mobiles d’interventionradiologique des départements – CMIR) ;• les experts en colis de l’IRSN qui dispose d’un centre techniquede crise ;• les experts en radioprotection (IRSN, CEA…) ;• les experts médicaux locaux (centres hospitaliers…) ;etc.

LE TRANSPORT DES DÉCHETS RADIOACTIFS

Un financement garanti sur le long terme

Des provisions financières ont été progressivement constituéesdepuis 1999 pour couvrir les engagements nucléaires de longterme. La provision pour la gestion à long terme des déchetsradioactifs s’élève à 7,6 milliards d'Euros au 31 décembre 2014

Cette provision concerne les dépenses futures relatives à :

• l’évacuation et au stockage des déchets radioactifs issus de ladéconstruction des installations nucléaires dont EDF est l’exploitant ; • l’évacuation et au stockage des déchets radioactifs issus dutraitement du combustible usé à La Hague ;• l’entreposage de longue durée et au stockage du combustible usénon recyclable ; • et aux quotes-parts EDF des charges d’études, de couverture, defermeture, de surveillance des centres de stockage :- existants, pour les déchets de très faible activité et les déchets defaible et moyenne activité,- à créer, pour les déchets de faible activité à vie longue et pour lesdéchets de haute et moyenne activités à vie longue.

POUR EN SAVOIR PLUS, UNE NOTED’INFORMATION SUR « LE TRANSPORT DUCOMBUSTIBLE NUCLÉAIRE ET DES DÉCHETSRADIOACTIFS DES CENTRALES D’EDF » ESTDISPONIBLE SUR LE SITE www.edf.com

Sites de stockage

Sites d’entreposage

Sites de traitement des déchets

MORVILLIERS Exploitant : AndraDéchets : TFA

SOULAINES-DHUYS Exploitant : AndraDéchets : FA/ MA-VC

BURE/SAUDRON (projet CIGEO)Projet géré par l’AndraDéchets : MA/HA-VL

BUGEY(ICEDA : en construction)Projet géré par EDFDéchets : MA-VL

CODOLET(usine Centraco)Exploitant : Socodei (filiale EDF)Déchets : FAtraitement en vue de la réductionde volume

LA HAGUEExploitant : AREVA

Déchets : HA/MA-VLAutres activités : Traitement du

combustible usé

La question de la gestion à long terme des déchets radioactifs afait l’objet d’un vaste débat démocratique initié en 1991 par la loi« Bataille », prolongée par la loi du 28 juin 2006, relative à lagestion durable des matières et déchets radioactifs et aujourd’huitranscrite dans le code de l’environnement. Elle fixe une stratégienationale de gestion de l’ensemble des substances radioactivesissues des activités humaines (de la radiographie médicale à laproduction d’électricité nucléaire). Après 15 années de recherche(1991-2006), confirmant le principe du stockage en profondeurcomme solution de référence pour la gestion des déchetsradioactifs à vie longue, ce texte représente un cadrerèglementaire complet :

• renforçant la transparence et définissant une organisation dufinancement à long terme ;

• établissant un Plan national de gestion des matières et déchetsradioactifs (PNGMDR) basé sur un inventaire national desdéchets radioactifs.

Au quotidien, toutes les opérations liées à la gestion des matièreset déchets radioactifs sont soumises aux contrôles permanentsde l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Les sites de gestion des déchets radioactifs

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LA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFSDES CENTRALES NUCLÉAIRES

UN CADRE LÉGISLATIF ET RÉGLEMENTAIRE POURLA GESTION DES DÉCHETS RADIOACTIFS

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