la distribution, challenges et perspectives d'un marché en mouvement

16
Challenges et perspectives d’un marché en mouvement La distribution

Upload: zdnet-france

Post on 20-Aug-2015

482 views

Category:

Technology


0 download

TRANSCRIPT

Challenges et perspectivesd’un marché en mouvement

La distribution

2 - La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement

Edito

Dans un contexte de globalisation et de réduction de coûts, la concurrence entre acteurs, clients et fournisseurs s’est durcie et la compétitivité-prix est devenue la règle. Pour gagner des parts de marché, vivre et prospérer, les entreprises de la distribution et du négoce doivent adopter un nouveau leitmotiv : “délivrer des produits et services de qualité au meilleur coût”. Pour atteindre cet objectif ambitieux tout en préservant la satisfaction

de leurs clients, elles se focalisent sur l’organisation de leurs processus, l’adoption des meilleures pratiques de leur secteur d’activité et utilisent des technologies innovantes.

Plusieurs outils et processus deviennent notamment indispensables : la prévision opérationnelle des ventes, la gestion optimisée des commandes, l’approvisionnement, et l’exécution des livraisons. Au-delà de ces fondamentaux, le progiciel de gestion intégrée ou ERP doit être capable d’évoluer au rythme des entreprises du secteur, apportant des solutions à leurs problématiques et les accompagnant dans leurs enjeux. Mobilité, technologies RFID, Business Intelligence, sont au cœur de nouveaux usages et d’une nouvelle donne pour les métiers de la distribution et du négoce.

Pour conjuguer performance, innovation et prises de décision stratégiques sur un marché en fort mouvement, il convient certes d’anticiper les évolutions techniques et organisationnelles mais également de se doter de solutions adaptées, mises en œuvre par des partenaires qui connaissent vos métiers, vos contraintes, et partagent vos ambitions. Notre souhait est que ce livre blanc puisse y contribuer.

Bonne lecture

Sophie Dumas,Sage ERP X3 & ERP Product Management, Sage Mid-Market

La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement - 3

1 - Un métier complexe et exigeant 4A. La distribution et le négoce, un marché en mouvement 4B. Du stockage optimal aux marges contrôlées 6C. Un service client de qualité sur tous les sites 6

2 - Processus et bonnes pratiques 8A. La prévision des ventes 8B. La gestion des approvisionnements 8C. La gestion des commandes clients 9D. L’exécution de la logistique et des livraisons 9

3 - De nouvelles technologies source de performance 12A. Un reporting affiné avec la Business Intelligence 12B. Du code à barres à la RFID : l’enjeu de la traçabilité 12C. De la mobilité “indoor” et “outdoor” dans la distribution 13

Sommaire

4 - La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement

A. La distribution et le négoce, un marché en mouvement

La distribution n’échappe pas au phénomène de globalisation des marchés où les identités locales tendent à s’atténuer pour former un marché mondialisé soumis à des tendances universelles et, souvent, des exceptions régionales. Pour faire face à cette extension des frontières économiques et financières, les entreprises suivent le mouvement et s’internationalisent. Elles étendent leurs activités au-delà de leurs frontières locales et poursuivent des stratégies de développement à l’international. Deux options s’offrent à elles : soit elles s’ouvrent à de nouveaux marchés parfois éloignés de leur cœur de métier, soit elles achètent et vendent à des marchés externes, dans d’autres pays, à des prix encore plus compétitifs.

En raison de la crise, les entreprises ont tendance à se concentrer sur leur cœur de métier délaissant la première option de diversification d’activités. Elles préfèrent ainsi jouer sur une meilleure compétitivité-prix et, pour y parvenir, externalisent les processus où la valeur ajoutée est moindre (chaîne d’assemblage, personnalisation des commandes, transport de marchandises, etc.). L’internationalisation des flux physiques et des services permet de faire jouer la concurrence et de négocier des prix plus bas mais elle n’est pas sans incidence sur la chaîne logistique qui devra se montrer aussi performante que flexible, capable d’anticiper et d’assurer les montées et baisses de charges. De plus, cela nécessite une meilleure capacité d’anticipation, la chaîne logistique étant moins maitrisée, soumise à des aléas, culturels, économiques, sociétaux…

1 - Un métier complexe et exigeant

Les entreprises du commerce de détail, de gros et les prestataires logistique opèrent sur un marché régit par des exigences qualité rigoureuse, une forte internationalisation des échanges et une forte pression des acteurs, qu’ils soient distributeurs, clients finaux, fournisseurs… Sur ce marché en mouvement, les enjeux métiers sont multiples et complexes.

Source : Aderdeen Group, juillet 2012

Rationaliser et accélérer les process

Standardiser les processus métier

Fournir de l'information en temps réel

Moderniser les systèmes d'information

Partager les processus métierà travers les fonctions et des services

64 %

45 %

34 %

32 %

29 %

Nombre de répondants : 99

706050403020100

Les 5 actions stratégiques pour les entreprises de commerce de gros et de détail

La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement - 5

L’adoption de nouveaux comportements d’achat par les consommateurs influence et transforme également le marché. Les clients s’équipent de plus en plus de smartphones et de tablettes ; le marché des smartphones croît ainsi de 33 % chaque année pour dépasser les ventes de téléphones classiques. Ils adoptent les nouveaux usages qui y sont liés tels que la commande et l’achat de produits via ces terminaux. Si autrefois le commerce n’avait besoin que de magasins physiques pour se développer, il ne peut aujourd’hui se passer d’un site d’e-commerce et de sa version mobile. La “multicanalité” s’invite dans tous les processus. Cette mobilité acquise dans la sphère privée s’étend à l’entreprise. Les collaborateurs se voient eux aussi dotés de ces outils, ce qui a pour avantage d’augmenter leur productivité et de simplifier leur métier. Les commerciaux par exemple gagnent un temps précieux en saisissant leur devis et en passant leur commande en temps réel quel que soit l’endroit où ils se trouvent.

Cette mobilité impose aux entreprises de revoir leur système d’information pour y intégrer ces terminaux comme un poste de travail supplémentaire avec les politiques de sécurité adaptées.

Par ailleurs, les exigences de traçabilité des processus, de qualité des produits et de respect de l’environnement deviennent de plus en plus prégnantes pour les entreprises et complexifient leurs activités. Les normes EAN (European Article Number) et SSCC (Serial Shipping Container Code) par exemple exigent la mise en place de nouveaux processus d’enregistrement et de vérification pour assurer cette parfaite traçabilité. Le commerce équitable, la diminution des émissions de gaz à effet de serre ou la Green IT en imposent d’autres qui vont à l’encontre de la compétition globale. Les entreprises de la distribution et du négoce doivent ainsi faire les meilleurs choix pour faire des nouvelles tendances une force pour leur activité et leur croissance tout en gardant en ligne de mire les enjeux économiques.

*Source : ComScore, Mobile Future in Focus, USA, 2013**Étude Forrester

*46 % de personnes qui possèdent un smartphone repèrent un produit en boutique et finalisent leurs achats en ligne.

**Les revenus du m-commerce devraient passer de 1,4 milliard d’euros en 2011 à 19,2 milliards en 2017 en Europe.

**En 2017, presque 7 % du volume total des ventes sur le web se feront depuis un mobile en Europe.

6 - La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement

B. Du stockage optimal aux margescontrôléesL’un des plus forts enjeux de la distribution s’articule autour de son stock. Pas d’activité rentable et pérenne lorsqu’une commande passée par un client ne reçoit pas de réponse immédiate parce que le produit n’est pas disponible. La gestion d’un stock est une gymnastique de chaque instant pour faire correspondre demande et stock. En fonction de la saisonnalité, des tendances du marché, d’événements conjoncturels, le niveau de stock doit varier pour ne pas être déficitaire, ni excédentaire. L’immobilisation, au sens comptable, doit aussi être la plus faible possible car elle représente un coût non négligeable au moment du bilan annuel. D’où des calculs toujours plus fins !

Afin de répondre aux demandes des clients tout en assurant des délais de livraison rapides, les niveaux de stocks doivent être optimisés. Comment ? En faisant des prévisions sur les commandes à venir. Plusieurs facteurs entrent en jeu : la durée du cycle de vente, la période, le prix, les taux de retours… Et la montée en puissance de nouveaux canaux de distribution - l’e-commerce et le m-commerce (commerce mobile) - impliquent une flexibilité nouvelle dans la gestion des stocks ! C’est pourquoi la planification est clé et les outils permettant de gérer les approvisionnements vitaux. Autre enjeu quantitatif, la marge opérationnelle. Très contrôlée car indice de la bonne santé économique de l’entreprise, la marge opérationnelle permet aussi de contrôler les coûts des processus internes. Si des économies doivent être opérées, le suivi détaillé de chaque poste de dépense permet d’identifier les plus coûteux. Des processus internes longs, des prix-fournisseurs élevés, des stocks ou un loyer trop importants impactent d’autant le niveau de marge opérationnelle. La crise économique ayant rendu l’environnement plus volatile, les entreprises n’ont plus de marges d’erreur et doivent suivre au plus près leurs indicateurs clés

C. Un service client de qualité sur tous les sitesL’essor d’Internet permet aujourd’hui au client final de réaliser rapidement un comparatif des prix entre distributeurs. Cette mise en concurrence facilitée par les technologies de communication accroît mécaniquement la pression sur les prix. Les distributeurs jouent donc leur différenciation sur la qualité de services. Et là aussi, l’exigence des clients s’est accrue ! Qu’il s’agisse des délais de réponse en cas de problème sur une commande, du retour des produits, du suivi des commandes en temps réel… les services demandés sont de plus en plus pointus. Sans parler de la qualité intrinsèque du produit final. “L’expérience client” doit être la plus satisfaisante et complète possible. Les processus à mettre en place sont lourds, coûteux mais impératifs. La valeur ajoutée que les entreprises peuvent apporter à leurs clients devient un critère tout aussi important que le prix ou la qualité du produit.

L’internationalisation des entreprises implique aussi l’internalisation de leurs services clients. De manière générique, les entreprises se doivent de garder une vision d’ensemble de leurs sites d’exploitation et de leurs activités quelles que soient leurs implantations. Objectif : l’alignement des ressources matérielles et humaines par rapport aux demandes clients et la traçabilité de tous les flux opérationnels. Pourtant les difficultés existent dès lors que plusieurs sociétés font partie d’un même groupe ou sont réparties dans différents pays. Elles peuvent être dotées de systèmes d’information hétérogènes qui se doivent de communiquer entre eux, ou d’un système commun qui facilitent l’interaction des chaînes logistiques entre elles. Une vision temps réel des stocks de l’ensemble des sites, externalisés ou pas, des différentes sociétés du groupe, est nécessaire afin de pouvoir répondre à la demande des clients.

La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement - 7

8 - La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement

A. La prévision des ventesConnaître à l’avance les ventes à réaliser constitue un des objectifs clés de la chaîne logistique car plus le distributeur est à même de les anticiper, meilleure sont ses marges. Avec une vision prédictive, il devient en effet possible de rationaliser des processus, constituer le seul stock nécessaire et dimensionner l’outil de distribution en fonction des réalisations à venir, tant en termes de ressources humaines, de niveaux de stocks que de ressources matérielles.

Pour y parvenir, tous les moyens sont bons ! De la connaissance la plus basique qui reprend les données de l’historique comme celle de la demande client passée, à des prévisions plus complexes, qui prennent en compte l’analyse du comportement des produits selon son cycle de vie et le comportement d’achat des clients, intégrant les saisonnalités via des critères objectifs ou subjectifs.

Les outils d’APS (Advanced Planning and Scheduling system) répondent à ces enjeux d’analyse tactique des métiers de la distribution. De l’achat à la vente, du fournisseur au client final en passant par le transporteur, et le prestataire logistique, les APS optimisent les processus de la supply chain dans son ensemble, de façon transverse et globale, en améliorant l’interaction des métiers des distributeurs et en fluidifiant l’interaction des chaînes logistiques. À la clé, une meilleure anticipation des niveaux de stock, une marge optimisée et des clients satisfaits.

B. La gestion des approvisionnementsLes fonctions de stock, vente et achat forment la base de la chaîne logistique. Afin de la rationaliser, les flux de marchandises et de services peuvent être adaptés selon l’organisation de l’entreprise. Il convient également d’optimiser la gestion opérationnelle : gestion commerciale au travers d’une gestion de tiers unique, règles de tarifications flexibles, suivi du client. La gestion des achats avec une gestion des tiers intégrant la performance des fournisseurs permet de gérer l’intégralité du flux d’approvisionnement d’un bout à l’autre de la chaîne, de la demande de prix ou de devis jusqu’au contrôle de la facture fournisseur. Aujourd’hui, les outils existent pour aller toujours plus loin dans l’optimisation de la chaîne logistique tant sur le coût, la performance que la qualité.

La mise en place de fonctions logistiques avancées permet également de maîtriser les flux en fonction de la demande. Le moteur de planification du réapprovisionnement sur court, moyen et long terme en fait notamment partie. À partir d’un plan de travail, d’un circuit de signature pour approbation, ce type d’outil permet de calculer les besoins de l’entreprise, de confirmer les suggestions d’achat, de générer les ordres de production à chaque commande générée, d’anticiper la demande des clients et de simuler des stocks à date. À la clé, des stocks fiabilisés et des commandes traitées rapidement.

2 - Processus et bonnes pratiques

Pour répondre aux enjeux clés – stockage optimal, marges opérationnelles contrôlées, service client de qualité, vision multi-site – les processus et les pratiques métiers des entreprises de la distribution et du négoce s’articulent autour de cinq piliers fondamentaux.

La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement - 9

10 - La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement

C. La gestion des commandes clientsÀ la source de la satisfaction client, la disponibilité des articles et la rapidité de livraison figurent en tête. Aussi, il est primordial de définir des processus de préparation et de livraison de commandes avec des outils dédiés. Là encore, les solutions existent pour que les processus de préparation des commandes prennent en considération la typologie des articles (sans traçabilité externe ou avec traçabilité de DLUO, numéro de lot, etc.), les contraintes à la commande (dates de livraison, conditionnement, emballage, apposition d’étiquette…) ou la très forte rotation logistique de certains articles. Le système d’information doit non seulement proposer des processus adaptés mais aussi gérer plusieurs cas de figure avec un mode de préparation personnalisé à la commande.

Le processus de gestion des commandes quant à lui s’étend jusqu’à la gestion du service après-vente en cas de problème sur un produit livré. S’ensuit alors la constitution d’une base de connaissance des clients avec notamment l’apport de fonctionnalités CRM (Customer Relationship Management).

La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement - 11

D. L’exécution de la logistique et des livraisonsLes logiciels de gestion des flux entrants et sortants répondent aux besoins clés des opérateurs sur les trois phases incontournables de chaîne logistique : réception des marchandises, préparation et expédition des commandes. Lors de la réception des marchandises, la qualité est vérifiée, le rangement opéré au fil de l’eau par radio ou système vocal et les flux entre les zones de stockage et les zones de préparation sont optimisés. En phase de préparation, le mode précolisage optimise la palettisation et, par voie de conséquence le chargement des camions, le réapprovisionnement est automatiquement généré. À la clé, des ressources humaines et informatiques optimisées. Enfin, lors de l’expédition, les unités d’expédition sont constituées automatiquement ou manuellement, les palettes peuvent être multi ou mono client et mises à quai de manière optimisée.

La traçabilité est au cœur de toute la chaîne logistique quels que soient les types d’articles manipulés. La traçabilité, c’est l’aptitude à retrouver l’historique, l’utilisation ou la localisation d’une entité logistique comme la gestion des gestion des accès physiques et informatiques, les articles et leurs caractéristiques (numéro de lot, numéro de série, dates de péremption, date limite de vente, date d’utilisation optimale, date de fabrication, origine…), les lieux (entrepôts, quais…) ou emplacements, les variations de température, etc. La livraison s’opère ainsi dans les meilleures conditions possibles.

L’ERP au cœur de la Distribution

ERP : Enterprise Resource PlanningSRM : Supplier Relationship ManagementCRM : Customer Relationship ManagementMES : Manufacturing Management SystemWMS : Warehouse Management SystemTMS : Transportation Management System

Achat Production Stockage Livraison Vente

Stratégie

Tactique

Opérationnel

Exécution

Pla

nific

atio

n

MES TMSWMSERPSRM CRM

Supply Chain Planning

12 - La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement

A. Un reporting affiné avec la Business Intelligence Les outils de pilotage sont indispensables pour analyser et mesurer les données clés de l’entreprise : performance commerciale, par client ou produit, analyse des coûts de fabrication… Les outils décisionnels permettent aux utilisateurs de collecter, consolider, modéliser et restituer les données disponibles en vue de prendre les meilleures décisions possibles qu’elles soient opérationnelles ou stratégiques. En leur donnant accès à la bonne information, au bon moment, c’est leur efficience qui est en jeu.

Depuis quelques années, les reportings se sont vus enrichis par les apports de la Business Intelligence permettant ainsi de répondre aux différents besoins de visibilité des acteurs de l’entreprise selon leur niveau hiérarchique. Si les collaborateurs attendent des informations opérationnelles leur permettant de déclencher des actions ponctuelles - anticiper les ruptures de stocks pour déclencher des réapprovisionnements fournisseurs par exemple -, le manager recherche des indicateurs détaillés et consolidés pour prendre des décisions plus opérationnelles. Par exemple, connaître et analyser la performance d’un fournisseur sur une période donnée lui offre de meilleures marges de négociation. La direction générale, quant à elle, a besoin de tableaux de bord, d’indicateurs d’analyse multi-dimensionnelle, d’alertes, lui permettant de piloter l’activité.

Avec un suivi mensuel de ces différents KPI, des tendances peuvent être modélisées et des actions correctrices envisagées. Comparés aux KPI des entreprises du même secteur d’activité, ces indicateurs constituent d’excellents baromètres pour se positionner par rapport à la concurrence.

B. Du code à barres à la RFID : l’enjeu de la traçabilitéLa mise en place de « codes à barres » dans la chaîne logistique répond à des exigences de traçabilité fortes fixées par les instances locales et internationales. En Europe c’est le standard EAN (European Article Number) qui prévaut tandis qu’en Amérique du Nord, c’est l’UCC (Uniform Code Council). Tous deux définissent un standard de codification de codes à barres, de transaction d’échange de données, de format d’échange de fichiers XML. Le SSCC (Serail Shipment Container Code) identifie de façon unique une unité d’expédition, indépendamment de son contenu, pour assurer un suivi individuel de l’expédition, de la distribution et de la réception des marchandises. L’intérêt du code à barres n’est plus à démontrer : en quelques millisecondes, l’identification du produit est possible par simple lecture du code contre quelques minutes si un opérateur devait saisir lui-même les informations liées au produit. La fiabilité des informations est assurée et le volume de données de traçabilité presque infini.

L’évolution du code à barres vers la RFID ou radio identification, permet de mémoriser des informations diverses à travers des étiquettes électroniques appelées “Tags”. La technologie en termes d’enregistrement de données est très performante puisqu’elle n’est pas limitée à un nombre de caractères. En outre, ces étiquettes sont lues en masse, ce qui permet d’augmenter la productivité des opérateurs tout au long de la chaîne et évite un scan manuel unitaire. Bien qu’approuvée et parfaitement opérationnelle, cette technologie est encore peu déployée du fait d’absence de normes mondiales par secteurs d’activités et de son coût encore prohibitif pour les produits à faible valeur ajoutée.

3 - De nouvelles technologies source de performance

Marché en mouvement, la distribution et le négoce voient émerger de nouvelles technologies influençant déjà les métiers et, les influenceront encore davantage dans les prochains mois. L’analyse des bonnes pratiques mises en place reste, dans ce cadre, fondamentale en tant qu’indicateurs clés de performance (KPI) des solutions déployées.

La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement - 13

C. De la mobilité “indoor” et “outdoor” dans la distribution La mobilité fait partie des grandes tendances auxquelles les entreprises de la distribution et du négoce doivent faire face. Lorsqu’elle est appliquée aux acteurs internes de l’entreprise, on parle de mobilité “Indoor”. Elle regroupe toute une panoplie de nouvelles technologies qui trouvent des usages source de productivité, dans les entrepôts par exemple: les terminaux radiofréquence, la communication vocale, des PC en connectés Wi-Fi, des imprimantes sans fils, etc.

La mobilité “outdoor” s’applique, quant à elle, à tous les acteurs externes à l’entreprise. Typiquement, il s’agit d’équiper les commerciaux de tablettes afin qu’ils saisissent les commandes en temps réel, les signent et les transmettent au “back office” pour préparation et livraison. C’est un gain de temps assuré pour l’entreprise, cela améliore le service client par une interaction en temps réel, sans compter l’image positive véhiculée auprès des prospects et clients.

La communication vocale, l’avenir pour la logistique ? “90 % des applications de reconnaissance vocale concernent aujourd’hui le monde des entrepôts. Là où les flux d’informations sont intenses, ce type de technologie répond à des besoins de productivité et de diminution des erreurs humaines. Pour preuve, les entreprises ayant fait l’acquisition de ces outils enregistrent un accroissement de leur productivité de 20 à 30 %. La fiabilité d’exécution des tâches connaît également une amélioration significative. Selon les spécificités du produit à préparer, les erreurs de picking diminuent de 40 à 50 %.”

Un équipement léger “Doté d’un casque qui gère le bruit ambiant et d’un boîtier électronique, les opérateurs reçoivent leurs instructions de déplacement pour des trajets dans l’entrepôt optimisés. Les interactions dans les scénarios vocalisés sont développées par le WMS (Warehouse Management System) et rendues possibles grâce aux technologies Wi-Fi et Bluetooth. Très léger, l’équipement gère les bruits ambiants et reconnaît les instructions vocales avec fiabilité. Avec une prise en main très aisée, ces technologies sont promises à un bel avenir dans la distribution mais aussi dans d’autres secteurs d’activité.”

Philippe Mezerette, Responsable commercial France, Vocollect

“L’intégration de l’ERP avec le système vocal par radiofréquence a permis d’accroître la productivité de 20 % et garantit une fiabilité complète de la traçabilité. En temps réel, nous sommes capables de retrouver une référence produit, un lot, une date de péremption et d’identifier la livraison d’une commande à une officine membre du groupement.”M. Target, Responsable Logistique Sogiphar

14 - La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement

La Distribution : challenges et perspectives d’un marché en mouvement - 15

Mise sur la voix pour la gestion de ses stocks

Adelya met la mobilité au cœur de sa stratégie

En 2012, Boutique Nature souhaite informatiser son entrepôt en intégrant un nouveau WMS (Wharehouse Management System) compatible avec son ERP existant.

Dans le cadre de cette modernisation, les responsables logistiques et informatiques souhaitaient moderniser les opérations de préparation des commandes, jusqu’ici réalisées à l’aide de listings papier. L’objectif était de réduire le taux d’erreur qui était alors de 7 % (tout type d’erreurs confondues). La décision se porte rapidement sur le système vocal utilisé pour les tâches de préparation et de reprise de commandes. Les équipes, convaincues par la solution, ont le projet d’étendre son utilisation à l’inventaire permanent et l’entreposage. “Le vocal a aujourd’hui totalement remplacé le listing papier. Il n’est installé que depuis quelques mois mais les équipes de Boutique Nature constatent déjà des améliorations dont une nette progression de la productivité. L’instauration du vocal a également permis la réorganisation plus rationnelle des stocks et ainsi une diminution significative des erreurs. Les opérateurs ont rapidement adopté le nouveau système dont ils ont été proactivement demandeurs. Ils ont été formés en moins d’une heure et ont été totalement opérationnels en deux jours”, explique Fréderic Billon, directeur opérationnel de Boutique Nature.Fréderic Billon, directeur opérationnel de Boutique Nature

“Quand nous avons réfléchi à la mise en place d’ordinateurs portables pour nos forces de vente, nous avons fait le choix d’une solution sur tablette avec un système informatique dédié à la prise de commandes chez le client sur le terrain. Le système est totalement connecté au système d’information du siège grâce aux web services” explique Philippe Scemama, PDG de la société Adelya. À la clé, des gains de productivité et de réactivité conséquents puisque les commerciaux emportent en déplacement leur fichier clients et prospects pour effectuer en temps réel leurs commandes. “Autre étape, nous avons mis en place auprès de nos équipes techniques itinérantes un outil qui fonctionne sur smartphone. Là aussi, nous profitons de l’expérience des web services. Nous gérons l’intégralité des interventions techniques à partir du siège auprès de nos équipes itinérantes. Elles deviennent plus autonomes et rapides dans le traitement des pannes et interventions techniques sollicitées par les clients” ajoute le PDG.

Philippe Scemama, PDG de la société Adelya

Témoignages

Sag

e© 2

013

- To

us d

roits

rés

ervé

s -

SA

S a

u ca

pita

l de

500.

000

e -

Siè

ge s

ocia

l : 1

0 ru

e Fr

uctid

or 7

5017

Par

is -

RC

S P

aris

313

9661

29 -

Sag

e es

t lo

cata

ire-g

éran

t d

es s

ocié

tés

Cie

l et

Sag

e FD

C.

Les

info

rmat

ions

con

tenu

es d

ans

ce d

ocum

ent

peu

vent

fai

re l’

obje

t d

e m

odifi

catio

ns s

ans

notifi

catio

n p

réal

able

. Les

logo

s, n

oms

de

pro

dui

ts o

u d

e so

ciét

és n

’ap

par

tena

nt p

as à

Sag

e, m

entio

nnés

dan

s ce

doc

umen

t, n

e so

nt u

tilis

és q

ue d

ans

un b

ut d

’iden

tifica

tion,

et p

euve

nt c

onst

ituer

des

mar

que

s d

épos

ées

par

leur

pro

prié

taire

resp

ectif

- C

réd

its p

hoto

s : F

otol

ia -

S78

9_M

ME

07-

13 -

The Sage Group plc, est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de logiciels de gestion pour les entreprises de taille petite et moyenne. Sage leur donne les moyens de réussir, car Sage comprend comment et pourquoi chaque entreprise est unique. C’est pourquoi Sage fournit des produits et des services intuitifs, sûrs et efficaces qui répondent à des besoins différents. Fondé en 1981, Sage est cotée à la Bourse de Londres depuis 1989 et est entrée au FTSE 100 en 1999. Avec plus de 6 millions de clients et plus de 13 380 employés, Sage est présent dans 23 pays, dont l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Afrique du Sud, l’Australie, l’Asie et le Brésil.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sage.fr

En France, Sage fournit des solutions de gestion à plus de 600 000 clients et emploie 2 100 salariés. Son Directeur Général est Antoine Henry.

Sage ERP X3 est la solution ERP commercialisée par Sage à l’échelle mondiale auprès des entreprises de taille moyenne et des filiales de grands groupes ayant des marchés internationaux. Depuis plus de 10 ans, Sage ERP X3 est une solution ERP complète et éprouvée, qui répond aux besoins et aux enjeux des moyennes entreprises dans des secteurs allant de la fabrication à la distribution, en passant par les services. Sage ERP X3 est présent dans 60 pays et s’appuie sur un écosystème de 260 revendeurs et de 2 000 consultants. Plus de 4 000 clients ont choisi la solution Sage ERP X3 parce qu’elle est simple à utiliser, rapide à déployer et économique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sageerpx3.com

Sage ERP X3

Sage 10, rue Fructidor 75834 Paris Cedex 17 France

0 825 007 017** 0,15 €TTC/min. www.sage.fr

S78

9_M

ME

07-

13 -

Sa

ge s

tudi

oPA

O