kweni news octobre final

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KWENI KWENI UNE EQUIPE MOBILISEE UNE EQUIPE MOBILISEE POUR L’UNITE DU PEUPLE POUR L’UNITE DU PEUPLE

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Page 1: Kweni news octobre final

KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

KWENIKWENI

UNE EQUIPE MOBILISEEUNE EQUIPE MOBILISEE

POUR L’UNITE DU PEUPLEPOUR L’UNITE DU PEUPLE

Page 2: Kweni news octobre final

2 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

2

KWENI - COTE D’IVOIRE

LA COMMUNION FRATERNELLE EN IMAGES

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3 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

3

KWENI - COTE D’IVOIRE

LA COMMUNION FRATERNELLE EN IMAGES

Kweniquement Exaltant

d’etre avec les frères et soeurs

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4 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

4

Simplement kwenique

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5 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

5

CONTACTS: 07 96 51 54/ 05 42 72 75/ 03 01 09 10 (Bureau Kweni Cote D’Ivoire, Abidjan)

C e qu'il a fallu pour construire les pyramides. Quelquefois je me demande bien ce

qu'il a fallu pour construire les pyramides d'Egypte, et si aujourd'hui il serait possi-

ble de construire une pyramide en Afrique. Pour construire les pyramides, il a

d'abord fallu des personnes, des travailleurs, des managers, des ingénieurs, des commer-

çants, des restaurateurs, des policiers, des banquiers, des comptables, etc.... Disons qu'au-

tour de ces pyramides ils devraient y avoir tout une ville juste pour les construire. Et lors-

que la ville a été créée, il fallait gérer les humeurs des travailleurs et régler les conflits et

écarter les saboteurs. Il devait surement avoir des querelles a longueurs de journée. Et

même au delà de la gestion des homes, il y avait ces blocs de cailloux a transporter sur des

kilomètres et .

Malgré tous ces problèmes, les pyramides ont ete construites, et l’œuvre demeure en té-

moignage a l’effort collectif de ce people noir d’Afrique.

Comment est ce que le peuple kweni pourrait unir ses forces pour créer quelque

chose de durable? Est ce que l'idéal pourrait prendre l'avantage sur les égoïsmes, les divi-

sions? Est il possible qu'un peuple debout et engagé crée quelque chose de durable comme

une pyramide? Tout est possible a celui qui croit dit la Bible (Marc 9:23). Mais il faudra

avoir tout le monde regardant dans la même direction, et prêt a faire l'effort qu'il faut. Les

mauvaises habitudes ont cette facilite a toujours prendre le dessus, car c’est tellement facile

de faire ce qui nous vient naturellement que de changer pour faire ce qui est nécessaire et

qu’on sait demande des efforts. Comment se dépasser, se convaincre que l’union fait la

force, et que la somme de petites actions créent des grandes choses. Comment se convain-

cre que c’est ensembles que nous réussirons? Comment ne pas attendre que l’autre se

sacrifie pour tout le monde? Comment apporter sa pierre pour construire l’unité du peu-

ple?

Les pyramides sont certes une merveille, mais le plus important selon moi ce sont

les hommes et les femmes qui les ont construites qui sont a féliciter.

EDITORIAL par Dr John Tra

Editorial 5

Les Alliances interethni-

ques

6

Les femmes Kwéni des

marches Gouro

9

Les refugiés Kwéni Du

Ghana

17

La plante qui soigne le

SIDA

24

Seinabou, une critique 30

La sante dans votre as-

siette

33

Dans ce numéro

Contributions: : Les articles sont proposés par les membres de l’organisation Kweni. La mise en page du magazine est faite par John Tra. Le

magazine Kweni est la propriété de l’organisation Kweni, une organisation non gouvernementale dont la mission est la promotion socio-

économique et culturelle du peuple Kweni de Cote D’Ivoire.

Kweni News Magazine est disponible gratuitement via internet a l’adresse: http://issuu.com/leskweni.

Email: [email protected]

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6 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

6

O n pensait que les « fantômes », les cé-lèbres personnages des fictions zom-bies américaines, n’existaient que sur

les écrans de cinéma. Il se trouve que ceux-ci ont fait un détour au Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire. Précisément à Zuénoula, ville située à près de 350 kms d’Abidjan. Où depuis des lus-tres, ils ont élus domicile. A telle enseigne que ce département érigé en chef-lieu de circons-cription (équivalent de sous-préfecture) depuis 1914 par l’administration coloniale, n’a pas fière allure. Et c’est le moins qu’on puisse dire sur le visage que présente Zuénoula au premier visi-teur. Un visage inexistant, un visage de fantô-me. En effet, cette ville n’existe que de nom. Oui ! Zuénoula n’a rien d’une ville moderne. Aucune commodité, aucun signe de développement, fut-il petit, n’est perceptible nulle part dans la ville. Seulement une léthargie dans laquelle Zuénou-la est plongée depuis la nuit des temps. Un chaos qui ne dit pas son nom où, ruine et dé-sespoir se mêlent et répandent un parfum de sous-développement à nulle pareille Et le dire ce n’est pas faire de l’exagération. Car comparativement à d’autres départements de la terre d’Eburnie, celui de la cité du Zaouli

manque de tout à la fois. Une ville où tout est à construire Infrastructures routière? Difficile de faire la dif-férence entre le bitume et la terre rouge à Zué-noula. Que dire des établissements bancaires et financiers ? Même pas une maison de miro-finance digne de son nom qui existe dans la ci-té du Zahouli à fortiori une banque. Ne parlons pas de la couverture sanitaire qui est un vrai scandale. Seulement vingt quatre (24) centres de santé en plus de l’hôpital général pour ce département. Un ratio de près de 1000 habi-tants pour un médecin. Ce qui est largement en deçà de la moyenne nationale et des normes imposées par l’OMS (organisation mondiale de la santé). Le lycée moderne en état de décrépi-tude avancée est le seul établissement public de la ville. Concernant les écoles primaires : c’est la croix et la bannière. Le délabrement ambiant dans lequel se trouvent ces établisse-ments, finit de convaincre le premier visiteur qu’il ya longtemps que Zuénoula a été aban-donné à son sort. Tant par le pouvoir public que par les fils du département (élus et cadres). Le tout saupoudré par un manque criard de servi-ces publics et parapublics de première nécessi-té. A Zuénoula, il n’existe pas d’établissements

Zuénoula, la ville «fantôme ». Par Frederic Gore Bi Djo

JB Kohou Bi

entretient l’auditoire sur

les vertues de l’union et

du developpement.

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7 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

7

gine du retard de Zuénoula. « Les cadres origi-naires du département ne s’entendent pas, ce qui fait que toute initiative pour amorcer le dé-veloppement à Zuénoula est vouée à l’échec. » a-t-il fait savoir. Avant de préconiser la cohé-sion et la cordiale et fraternelle entente de tous les fils du département. A cet effet dira le préfet « j’entends dans les prochains jours convoquer une grande réunion de tous les ressortissants de Zuénoula pour qu’eux et l’administration ter-ritoriale puisse s’asseoir, discuter et parler de développement. » Le député-maire de Gohitafla, Tra Bi Jonas ne fait pas mentir l’autorité administrative. L’hom-me politique a d’abord fait amende honorable en reconnaissant la mésentente des cadres et élus du département dont a fait mention le pré-fet. Avant d’appeler à l’union de toutes les for-ces vives de Zuénoula toutes sensibilités politi-ques, religieuses et ethniques confondues. « Il ne s’agit pas de Yao Bi Clément (Maire de Zué-noula) ni de moi-même. Mais il s’agit d’un dé-partement, voire d’une région et même d’une ethnie (Kweni/Gouro) qu’il faille sortir de son éternel retard » a dit en substance, le parle-mentaire. On le voit, les divisions et des querelles de lea-dership de mauvais alois entre les cadres et les élus du département seraient à la base du grand retard que le département de Zuénoula accuse. Que faut-il faire donc pour remédier à cette si-

hôteliers de haut standing. Ceux qui existent, ne le sont que de nom. La réalité est tout autre. Le chômage est à Zuénoula ce que le nectar est pour les abeilles. Pas d’activités génératri-ces de revenus dans la cité du Zahouli. Une jeunesse désœuvrée, livrée à elle-même et qui s’adonne à toutes sortes de vices dont la consommation de la drogue. Véritable fléau dans ce département. Quand aux cadres et élus qui devraient être des leviers pour l’éveil

des consciences et un réel es-sor pour l’amorce du dévelop-pement dans le département à travers les mutuelles et les dif-férentes associations, bai-gnent dans une division et des querelles de leadership de mauvais alois. A cela, il faut ajouter l’insalubrité dans la-quelle semblent se plaire la ville et ses habitants. Tenez-vous bien la liste n’est pas ex-haustive. Mais pourquoi un département

qui ne manque ni de ressources humaines (cadres à profusion) ni agricoles (l’un des gre-niers de la Côte d’Ivoire) peut-être dans un tel état de délabrement ? Les premiers éléments de réponses sont don-nés par le représentant du président de la répu-blique dans le département. Pour le préfet, c’est la désunion des cadres de la ville qui est à l’ori-

« En effet, cette ville

n’existe que de nom.

Oui ! Zuénoula n’a

rien d’une ville

moderne.Aucune

commodité, aucun

signe de

développement, fut-il

petit, n’est

perceptible nulle part

dans la ville

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regroupe 19 villages, les fonctionnaires et agents de l’Etat Kwenis en poste à Zuénoula. Le discours fut le même partout. Rassembler les Kweni de divers horizons et les mettre en ordre de bataille pour enfin sortir ce peuple de sa légendaire léthargie et son retard chronique de développement. Le président Michel Irié Bi Toh n’a manqué à chaque étape de mettre en exergue le taux de paupérisation très avancée et le manque d’in-frastructures dans la grande région du peuple Kweni. Mais également la mésentente, la divi-sion, et les querelles de positionnement des ca-dres et élus. Plus préoccupés par leurs intérêts nombrilistes que ceux de leurs populations.

« Une façon de faire qui a mis le peuple Kweni en retard et que la jeune généra-tion refuse de suivre », selon les dires de Michel Irié Bi Toh » Hormis les corps constitués et les orga-nisations de la société civile, la déléga-tion a également participé pleinement au tout premier conseil municipal de la nouvelle équipe municipale. Une céré-monie qui a réuni les autorités adminis-

tratives et politiques du département et au cours de laquelle, l’organisation Kweni a eu s’a-dresser pendant plus de trente minutes à la vaillante population de Zuénoula, qui a massi-vement fait le déplacement. En somme, cette mission la première de cette envergure, aura laissé une bonne impression à plus d’une personne dans la cité du Zahouli. Ce

tuation ? Est-ce que les appels au pied du pré-fet et du député-maire seront entendus ? Le pari de Kweni organisation C’est moins sûr. Cependant une organisation non gouvernementale(ONG) dénommée « Kweni organisation » semble avoir compris la nécessité de rassembler et d’unir les fils et filles de Zuénoula et partant de l’ensemble de la Ma-rahoué et même au-delà. Car, selon ses pre-miers responsables, partout se trouve un Kwe-ni, l’organisation doit le trouver pour l’emmener à adhérer en son sein, Et déjà, elle a pris son bâton de pèlerin pour sillonner les villes et villa-ges en vue de faire passer le message de l’u-nion. Ainsi après un détour à Tiassalé pour répondre à l’invitation des fonctionnai-res originaires des différentes villes des Kwenis, regroupés dans une organisa-tion dénommée « Tchiva » (on est en-semble). L’organisation Kweni s’est rendue à Zuénoula cette fois-ci à l’invitation des nouvelles autorités municipales. Au cours de cette mission qui s’est te-nue de 19 au 21 juillet 2013, le président de Kweni Côte d’Ivoire et sa délégation ont croisé les différentes couches socioprofessionnelles de Zuénoula. Les échanges ont portés sur la présentation et les objectifs de l’organisation. Ainsi donc, la dé-légation a rencontré tour à tour l’association des femmes, les jeunes du canton Yassoua qui

« Une façon de

faire qui a mis le

peuple Kweni en

retard et que la

jeune génération

refuse de suivre»

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9 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

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qui augure des lendemains meilleurs pour le peuple Kweni. Mais qui démontre également que les responsables et les membres de l’orga-nisation n’ont plus le droit de faire un rétropéda-lage. Reste à savoir si les vieux démons ne viendront pas faire mentir ce pari que John Tra et ses frè-res se sont assigné. A savoir faire sortir le peu-ple Kweni des sentiers battus pour l’emmener sur la voie du développement. FREDERIC GORE BI

Dites le avec

votre carte

de membre Kweni

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Une rencontre de travail en compagnie du Maire

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Une rencontre de travail en compagnie du Maire

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Miky Irie en compagnie du maire de Zuenoula

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Miky et JB Kohou Bi

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LES KWENI EN MISSION A TIASSALE

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LES KWENI EN MISSION A TIASSALE

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UNE EXCURSION A

ZUENOULA

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UNE EXCURSION A

ZUENOULA

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LA BEAUTE KWENI

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Boa Bi Honore,,Peintre. Contact: cell: 08 18 61 40 /55063071

Email:[email protected]

Vos belles toiles avec l’artiste Boa Bi.

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Anyone who’s ever seen a performance by Ivory Coast

superstar Fely Tchaco knows that this is World Music at

its vibrant and melodious best. Having chalked up several

albums and scores of live shows in the Bay Area since

her move here many years ago, this dynamic singer-

songwriter, award-winning recording artist, Billboard

nominee and former STARS model is now about to turn

over a new leaf with the production of San Francisco’s

first-ever 100% ethnically-inspired runway fashion show,

combined with an evening of live entertainment, amazing

food, awesome poetry, stand-up comedy, appealing art

and spirited dance.

The event will be held on Saturday August 3rd 2013

from 6:00PM to 11:00PM at the Museum of the Afri-

can Diaspora (MOAD) located at 685 Mission Street in

San Francisco, CA. The evening's entertainment, will

include Ethnic Dance Showcase, Live Music, Food, Po-

etry Slam, Stand-Up Comedy, Art Auction and Modern

Ethnic Fashion Show.

Sponsored by many San Francisco based organizations,

including the San Francisco-Abidjan Sister City Execu-

tive Committee and the African American Historical &

Cultural Society, The Gala Dinner is a benefit fundraising

event for AFRICAN ARTS ACADEMY, an education

program in the Bayview district of San Francisco, which

specializes in African inspired arts, dance, crafts, music,

fashion, fineries, and more. We couldn't have

had a better choice and role model such as

ANNINKA dance company of Cote d'Ivoire to

partner with us in support of our Bayview com-

munity which is predominately African Ameri-

can. Abidjan our sister city is very rich in cul-

ture and has a lot to offer to the citizens of San

Francisco; this is why I am doing this promote

the relationship between Abidjan and San Fran-

cisco in collaboration for mutual interest in the

art, business and culture. The goal of this

unique show is to not only give back to San

Francisco, but to also promote cultural diver-

sity, raise awareness of key roles minority art-

ists play in the United States, promote greater

participation in the showbiz industry and help

strengthen the positions of minority citizens in

the art industry, locally, nationally, and interna-

tionally.

Fely Tchaco is a native of Cote d’Ivoire. She is

an award winning recording artist, billboard

nominee and former STARS model. Member of

the San Francisco Abidjan Sister City Commit-

tee, actress, visual artist who resides in the

Bayview district of San Francisco. She performs and pro-

duces shows throughout the bay area and beyond.

Expecting that this visit will provide us another opportu-

nity to expand the collaboration between AANINKA,

African Arts Academy, Abidjan and San Francisco

through our sister city relationship for our student ex-

change. We are proud that AANINKA is our partner in

this engagement that will mutually benefit our communi-

ties, our states and our nations to further understanding

that art in general will greatly contribute to world peace,

and we hope that all will join us in this effort.

Featured artists of the evening will be: Fashion by

Monique Zhang, Brandon Young, Armstrong Beugre,

Aline's Closet Picky Fashion. Comedians: Danni Dechi,

Donald Lacy, Poetry by April Martin Chartrand, Abdul

Kenyatta, Brittany Aleyse Donaldson. Dance by AAN-

INKA dance troup of Cote d'Ivoire.

For more info please visit http://

www.felyproductions.com

"GALA MIXER/ ETHNIC FASHION IN THE

SPOTLIGHT RUN WAY SHOW!" Live Music, Fashion Runway, Food, Dance, Silent Art

Auction, Poetry Slam, and Comedy.

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23 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

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KWENI COTE D’IVOIRE RENCONTRE LE SAGE TRA BI ZAOURA

A BOUAFLE.

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PREMIERE REUNION DE KWENI-COTE D’IVOIRE AU BAR ECLAT DE YOPOUGON

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PREMIERE REUNION DE KWENI-COTE D’IVOIRE AU BAR ECLAT DE YOPOUGON

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Les Fonctions de La Langue Gouro

Suite.. Du numero precedent.

Par Etienne Dje Bi

1/ Fonction Sociale

D’abord et avant tout la langue est un ins-

trument de communication. D’où elle lie les

humains les uns aux autres. A cet égard il ap-

parait clairement que la langue Gouro rem-

plit et joue ce rôle primordial en société. Par

delà cette fonction, force est de noter que

cette langue s’impose d’elle-même sans cau-

tion ni pression extérieure. Elle a une aura

indéniable. L’aura naturelle d’une langue c’est

son charme et son attraction, facteurs essen-

tiels à son adoption même au –delà de ses

limites géographiques naturelles. Au plan

phonétique elle s’écoute avec aisance et s’ar-

ticule sans difficultés majeures. Par exemple

si vous décidez de vous-mêmes d’apprendre

le Gouro alors que vous n’êtes pas Gouro,

vous tombez sous le coup du charme de la

langue Gouro. Soit dit en passant, chaque

être humain aime toujours au moins une lan-

gue dans le secret, justement parce que celle

-ci a un impact plus ou moins grand, qu’elle

soit proche ou lointaine, sur l’individu qui

choisit de la parler.

- 3/ Fonction Culturelle

La culture Gouro s’exprime en langue Gou-

ro et dans tous les secteurs de la vibrante

culture Kweni: musique (traditionnelle ou

moderne), danse, peinture et littérature ora-

le (contes et devinettes). L’artisan n’échappe

pas à la règle de l’expression culturelle. Les

plus grands sculpteurs au pays Gouro taillent

des figurines dans du bois (Cf. masques

Zaouli, Flaly, Zamblé). La poterie est réser-

vée aux femmes et elles le font avec dextéri-

té. Le Gouro connaissait le métier du

tissage avant l’arrivée des colons fran-

çais dans la région entre 1890 et 1913.

Boa Bi Honore,, Peintre. Contact:

cell: 08 18 61 40 /55063071 Email:[email protected]

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27 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

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Les pagnes tissés par les Gouro sont souvent

tout blancs ou multicolores avec des figures

géométriques comme le carré, le rectangle,

le losange, le trapèze et le cercle. Chaque

région a connu, qui un chanteur, qui un dan-

seur, qui encore un tisserand sinon une po-

tière de grande renommée. D’aucuns se sou-

viendraient de Nahan Bi Kouahi le grand tis-

serand de Zra Bi Sehifla(S/P de Gohitafla), de

Volizié (son fils, son homonyme et grand

danseur du Zaouli), De Kouahi Bi Bolia de

Boh-Koihila (s/p de Gohitafla), chantre émé-

rite de la culture Gouro, de Gooré Bi Nan-

wrin, Grand chansonnier de Bono

(Departement de Bouaflé) dont la réputa-

tion s’étend dans les contrées de Bouaflé,

Bediala et Zuenoula, de l’artiste conteur

Boueti Bi Dje de Zraluho ( s/p de Gohitafla).

Tout près de nous, la génération des artistes-

musiciens comme Abel Yeple Jazz

(KayeliBand), Gore Bi Zadi, Djess Saha Bi et

Peter One, Gozan Claver, Dadje Bi, Bi Pomi

JR, Bi Zoto, Reine Pelagie, Lou Suzanne Nan-

zou, Lou Eloise Zanhouo, Vagoné Dri Bi, Em-

manuel Iritié, Tino, etc.… tous sortis des

« entrailles » de Sinfra. De leur voix suave, ils

permettent à la Cote D’Ivoire toute entière

de se délecter de leur art mélodieux. OUI, le

pays Gouro est « auto –suffisant » sur le

plan culturel. Cela a e été possible parce qu’il

y a eu en amont un soutien linguistique in-

terne solide. Les emprunts lexicaux dans les

voisinages immédiats ou lointains passent

dans la culture Gouro sans

heurts. L’expression artistique et l’expres-

sion artisanale Gouro dans l’ensemble sont

tributaires de la langue Gouro. C’est pour-

quoi la langue Gouro exprime correctement

la culture du peuple Gouro. C’est pourquoi

aussi, la langue Gouro exprime l’identité du

peuple Gouro.

4/ Fonction Identitaire

Une langue révèle des empreintes identi-

taires indéniables, par le biais de l’accent.

La langue d’un peuple établit la différence

d’avec les autres peuples dans la même sphè-

re géographique. Le parler fait foi par es-

sence de la différence culturelle. Par exemple

si un Gouro s’exprime en Gouro, on sait

qu’il est Gouro et même mieux, on peut dé-

tecter son origine. S’il est de la région de

Sinfra, Zuenoula, Vavoua ou bien de Daloa,

son accent le dira. Par contre si un Yacouba,

Bété, Malinké parle le Gouro, par son accemt

on saura son groupe linguistique, c’est pour-

quoi nous affirmons haut et fort que la lan-

gue est un révélateur sûr de l’identité de

l’individu.

L’administration française, quant à elle, avait

une politique linguistique dans ses colonies

Africaines et ailleurs dans les autres posses-

sions françaises : D.O.M /T.O.M, entendez

par là, Départements français d’Outre-mer

et Territoires français d’Outre- Mer. Il fallait

imposer aux peuples colonisés l’usage de la

langue française pour avoir une suprématie

évidente sur les langues locales, ravalées au

rang de langues vernaculaires, de dialectes,

ou de patois. Ces appellations fantaisistes

renforçaient le complexe d’infériorité cultu-

relle chez les Africains, sommés de parler le

français à l’école et dans l’administration,

d’où une perte de vitesse du crédit, de l’im-

portance et de la valeur des langues africai-

nes. Qui tue votre langue tue votre identité.

A la fonction identitaire s’ajoute une autre

non moins importante, la fonction religieuse.

5/ Fonction Religieuse

La langue, donc la parole est sacrée dira l’au-

tre. Cela est d’autant plus vrai que les écritu-

res disent : « Au commencement lorsque

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28 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

28

Dieu créa le monde, la Parole existait déjà,

celui qui est la Parole était avec Dieu, était

Dieu. Il était donc avec Dieu au commence-

ment. » Jean 1 : 1-2. Sans vouloir verser dans

les polémiques religieuses à n’’en point finir,

la parole dont il est question ici est la per-

sonne de Jésus. Cette personne de Jésus

étant la Parole, elle est également la Langue,

puisqu’il n’y a pas de Parole sans Langue et

de Langue sans Parole. Or si la Parole est di-

vine, la Langue l’est tout autant, du fait de

leurs natures inséparables, de leurs liens

étroits et indissolubles. C’est pourquoi nous

assumons que la langue Gouro est d’essence

divine, à l’instar de toutes langues humaines

naturelles. Son usage à caractère rituel, spiri-

tuel ou religieux ne devrait pas surprendre,

quand on a compris que le Gouro est une

langue divine.

Par exemple, le devin, le charlatan et le prê-

tre Gouro communiquent et communient

avec les esprits en Gouro. Ils parlent à dieu

en Gouro.

Le pasteur, l’ancien de l’église ou bien le

chrétien protestant de la WEC/AEECI lit la

Bible en Gouro et prie en Gouro. Tous chan-

tent en Gouro les chœurs chrétiens d’obé-

dience européenne et américaine. Il existe

aussi bon nombre de louanges Africaines en

Gouro. En bref, la spiritualité s’exerce pleine-

ment en Gouro. La liste des fonctions ne se-

rait pas exhaustive si on y ajoutait le facteur

économique.

6/ Fonction Economique

La langue soutient l’expansion du pouvoir

économique et le pouvoir économique

maintient à son tour la vitalité d’une langue.

Les deux réalités sont imbriquées l’une dans

l’autre au point qu’une politique linguistique

cache en son sein une volonté économique.

Vous l’avez certainement deviné, l’anglais est

la langue commerciale par excellence dans le

monde. Les Chinois et les Japonais malgré

leur puissance économique opèrent en An-

glais à l’extérieur de leurs frontières. Ces

deux pays sont en train de mener une politi-

que linguistique « agressive » à travers le

monde, surtout en Afrique pour que leur lan-

gue soient apprises. Par exemple au Congo

Brazzaville les élèves du Lycée de Savogna de

Brazza apprennent le chinois. Le projet d’ap-

prendre le chinois en Cote D’Ivoire à l’Uni-

versité de Bouaké

La Neuve était également à l’étude sous l’è-

re du Président Gbagbo (2000-2010.)

Les détenteurs du pouvoir économique,

c’est-a -dire ceux qui ont les moyens de pro-

duction ont tendance à imposer leur langue

à ceux qui ont peu d’atouts majeurs au plan

économique. Une langue peut être imposée

comme langue de commerce au plan natio-

nal. Par exemple le Mina est de fait la langue

commerciale au Togo et au Benin comme

l’est le Bambara au Mali.

Le Gouro est en passe de devenir une lan-

gue commerciale en Cote D’ivoire, car les

femmes Gouro ont pris pied dans la collecte

et la distribution des vivriers. Un vibrant

Page 29: Kweni news octobre final

29 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

29

Hommage doit être rendu à ces braves da-

mes dont Irie Lou Rosalie, Zamble Lou Ma-

deleine, Irie Lou Colette. Elles nourrissent

le tout Abidjan. Si elles décident aujourd’hui

de faire usage de la langue Gouro dans leurs

transactions commerciales, elles auront

contribué énormément à la survie de cette

belle langue, ô combien de fois riche ! Tout

est dans le vouloir et la sensibilisation. Dès

lors où l’on est au fait de la nature et des

fonctions du Gouro, il faut l’évaluer.

III. Evaluation des chances de la Lan-

gue des Kweni

Nous allons être très concret et faire un tra-

vail technique d’évaluation de la

« puissance » du Gouro sur l’échiquier na-

tional. Nous allons adopter une échelle de

valeur quantitative (numérique) que nous

graduons de 0 à 5. Entendu que 0 est la plus

faible note et 5 est la plus forte note attri-

buée a chaque rubrique ou séquence d’éva-

luation. Soit dit en passant, nous épargnerons

aux lecteurs les donnés statistiques pour

éviter toute lourdeur dans la lecture et la

compréhension des messages que nous

avons l’intention de livrer.

1. Evaluation Des Caractéristiques Linguisti-

ques

1.1/ Est-elle une langue humaine ?

OUI…La Note : 5/5

1.2/ Est-elle une langue Naturelle ?

OUI…La Note : 5/5

1.3/ Est-elle une langue Vivante ?

OUI… La Note : 5/5

1.4/A-t-elle des affinités linguistiques ?

OUI…La Note : 5/5

1.5 Est-elle écrite ?

Page 30: Kweni news octobre final

30 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

30

OUI….5/5

2. Evaluation Des Fonctions Linguistiques

2.1/ Remplit-elle une fonction sociale ?

OUI…La Note : 5/5

2.2/ Remplit –elle une fonction culturelle ?

OUI…La Note : 5/5

2.3/ Remplit –elle une fonction Identitaire ?

OUI…La Note : 5/5

2.4 / Remplit-elle une fonction Religieuse et

Spirituelle ?

OUI… La Note : 5/5

2.5/ Remplit-elle une fonction Economique/

Commerciale ?

Pas tout à fait…La Note : 3/5

Si nous faisons un peu d’arithmétique nous

obtenons les résultats suivants : Il y a 10 ru-

briques et chaque rubrique est notée sur

cinq, d’où l’ensemble des points des dix ru-

briques est de (10*5) = 50 points

Nous avons obtenu en tout : 5+ 5+5+5+5

+5 +5 +5+ 5+3= 48/50

Interprétation : La valeur numérique, c’est-a

dire la valeur chiffrée de la Langue Gouro

est en moyenne de 48 sur cinquante sur l’é-

chiquier national ivoirien. C’est une bonne

moyenne certes, mais il reste des efforts à

faire sur le plan économique pour que la

Langue Gouro soit une langue de production

et de distribution.

Que faut-il faire pour que la langue Kweni

soit élective au plan national ?

1/ Au Plan Culturel et Linguistique,

Si besoin en était, éradiquer complètement

chez les Kweni le complexe de la minorité

linguistique qu’on veut insidieusement nous

inoculer presqu’à

notre insu, créant du coup un certain com-

plexe d’infériorité ethnique. Ce complexe en

question pourrait à court, moyen ou long

terme favoriser la mise à l’écart de tous les

Kweni sans exclusive. A ce niveau la cons-

cience de soi et la prise en charge de ses

responsabilités sont à la fois individuelles et

collectives ! Il faut s’assumer, c’est un impé-

ratif ! Aussi faut-il que les Kweni endossent

pleinement leur culture, car personne ne le

fera à leur place. Qu’ils l’animent et la diffu-

sent, par exemple en organisant des manifes-

tations culturelles de grandes envergures ré-

gionales ou nationales et en faisant la pro-

motion de leur langue sur vastes échelles.

Entendu que l’épanouissement culturel local

n’est pas nécessairement opposé à l’intégra-

tion nationale.

2/Au Plan Académique

Vulgariser la lecture et l’écriture de la langue

Kweni. La base existe déjà avec l’héritage des

missionnaires protestants et catholiques.

Page 31: Kweni news octobre final

31 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

31

Mais il faut améliorer cette base, car toutes

les lettres utilisées dans la Bible en Gouro,

ne traduisent pas tous les sons de la langue

Gouro. Par exemple, dans la langue Gouro, il

y deux B. Le B fort et le B faible. Le B fort

est utilisé dans l’écriture du mot « Bii » vou-

lant dire « toi» ou dans « Binh », « l’étran-

ger ». Quant au B faible, on le trouve dans

les mots ou expressions comme « Be Kle »,

Fais-le ; « Be Non An leh », « Donne-le

moi » Nous avons en Gouro beaucoup de

sons nasalisés, prononcés au fin fond du nez.

Toutes les voyelles romanes (a, e, i, o, u) ont

une double prononciation à cet effet en Gou-

ro : la prononciation française et la pronon-

ciation nasalisée. Elles doivent être toutes

traduites en lettres appropriées. Soit dit en

passant, le son « r » n’existe pas en Gouro.

Le « r » est entre le « l » et le « r ». Exercez

-vous à prononcer le nom « Tra », et vous en

serez convaincu(e).

Traduire et Vulgariser

les concepts scientifiques

(Mathématiques, Technologiques,

Mécaniques, Biologie, Physiques,

Chimie etc..),

la littérature orale Kweni

les Sciences Sociales (l’histoire, la

géographie, la psychologie et la so-

ciologie)

La philosophie

Les manuels du droit applique en Co-

te D’Ivoire (la constitution)

Les manuels de la gestion et de l’éco-

nomie appliquée

Etablir ou bien renforcer dans la mesure

du possible des rapports linguistiques

entre le Kweni et les autres langues

Ivoiriennes pour ne pas que le Kweni

se meurt.

A la lumière des expériences humaines dans

le choix d’une ou de plusieurs langues, nous

allons analyser les propositions qui ont été

faites jusqu’alors par l’Institut de Linguistique

Appliquée de l’Université Félix Houphouët

Boigny d’Abidjan.

IV Perspectives Gouvernementales

dans le Choix des Langues Nationales

Ivoiriennes

Le choix d’une langue nationale ou de quel-

ques langues régionales posent problème,

avons-nous dit, car il y a soixante langues

avec autant de dialectes dans chacune des

langues. En la matière, le pouvoir politique

quel qu’il soit généralement ne tient pas

compte des sentiments des uns et des au-

tres. Il fait ce qu’il pense être dans l’intérêt

national. Ainsi le mode opératoire des pou-

voirs publique s’apparente à la nomenclature

de l’exercice du pouvoir et des formes de

gouvernements. Formulons des hypothèses.

d’influence ne fera que nous enfoncer davan-

tage dans la désunion. En plus, force est de

reconnaitre que les quatre langues régiona-

les n’offriront aucune garantie de résurrec-

tion de celles qui sont en train de mourir,

encore moins des recettes de l’unité natio-

nale. Reste donc une seule possibilité : la

promotion collective de toutes les langues

ivoiriennes sans exclusive.

Page 32: Kweni news octobre final

32 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

32

Par Marie-Pascale Digbe

Kweni News Magasine est allée a la rencontre de

Georgette Zamble pour faire connaitre cette dame

qui fait la fierté du peuple Kweni.

KNM : Mme Zamblé Georgette présentez vous aux

lecteurs de Kweni (NOM PRENOM VILLAGE FONC-

TIONS).

Mme Zamblé : Mme Zamblé : Je suis Georgette

Zamblé, je suis originaire de la Marahoué .Je me

considère comme fille de la Marahoué à part entiè-

re parce que je suis à la fois de Bouaflé et de Zué-

noula. Je suis beaucoup plus basé a Bouaflé c’est

pouquoi je me sens plus une âme de Bouaflé par

habitude et à Bouaflé je suis du canton yassua. Mon

père est de Dianfla Communément appellé Zam-

bléfla et ma mère est de Bouafla. Je suis princesse

de la Marahoué comme j’aime bien me faire appe-

ler.

Dans la vie courante je suis psychologue expert en

développement et je travail de façon général dans

le développement, je me sens profondément attiré

par tout ce qui est développement ;je

travail dans l’insertion des jeunes ,je

mène des activités communautaires ,

je suis très engagée en matière de

communication efficace .

KM : On voit que vous êtes à la tête de

plusieurs organisations (Présidente de

Lead Africaines, Plate Forme de Servi-

ces, Toastmasters…) on se dit que vous

rechercher quelque chose un objectif

politique, changer le monde ou tout

simplement une vocation ; comment

en êtes vous arrivé là.

Mme Zamblé :je dois admettre que c’est la passion.

Toastmaster j’en ai fait une passion .J’ai été éblouit

par la méthodologie toastmasters qui est école de

formation en communication et en leadership. J’ai

Georgette Zamble, une leader kweni

Je suis

beaucoup plus

basé a Bouaflé

c’est pouquoi

je me sens plus

une âme de

Bouaflé par

habitude et à

Bouaflé je suis

du canton

yassua

Page 33: Kweni news octobre final

33 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

33

connu Toastmasters à Tunis et depuis Tastmasters

m’a beaucoup apporté dans mes activités et déve-

lopper la confiance en moi que je m’y suis engagée

pleinement. A tel point que j’ai diriger Toastmaster,

aujourd’hui Je suis Past Présidente je continue d’en-

cadrer d’autre et je continue a me perfectionner

car je suis loin de l’objectif final .Quand j’entrais a

Toastmasters Je me suis dis qu’il faut que je sois une

référence en matière d’animation de conférence.

En matière de communication non seulement au

niveau nationnal mais également internationnal

que je suis citer parmi les références

et Je crois qu’aujourd’hui petit à

petit je suis en train de voire la réali-

sation de cet objectif c’est pour

cela que je continue à travailler

avec Toastmaster. Leadafricaine

m’est venu justement parce que j’ai

estimé que quand on a appris quel-

ques chose en matière de communication de lea-

dership il est bon de le mettre au service de la com-

munauté .C’est ainsi que je me suis rendu compte

que les femmes de façon général de l‘Afrique de

l’Ouest francophone rencontre le même problème

elles étaient très loin des indicateurs qui leur permet

d’être acteur de développement ….. je me suis ren-

du compte que les femmes de l’Afrique de l’ouest

de francophone ….je me suis dis il faut me mettre

au service de la communauté au service des autre s

et me rendre compte qu’il ya un résultat.

La Plate Forme de Services est également dans le

développement j’y suis En tant que Responsable

Développement et Qualité. Je me rend compte

que l’emploi des jeunes est une priorité tant au plan

national, qu’international .En même temps que je

m’occupe de mes fonctions au niveau de la Plate

Forme de Services en même temps j’apprends un

peu plus chaque jour à me mettre aux services des

autres et à réaliser que ce que je fais a un Impacte

sur la communauté. Voici globalement ce qui me

motive : c’est la passion de bien faire, la passion du

développement, la passion de me mettre aux servi-

ces des couches les plus défavorisés.

KNM : Est-ce que ce don de militer au service des

autres se serait pas en relation avec votre lignée

familiale, car rappelons le vous êtes les petites filles

d’un illustre Kweni, Monsieur Zamble Bi Zamble qui a

été maire et députe a Bouafle ?

Mme Zamblé : je dirais certainement car toute peti-

te j’ai été toujours captivé par le politique. J’appré-

ciais beaucoup la relation particulière de mon

grand père avec Feu Félix Houphouet Boigny qui

demeure pour moi une sorte d’idole en matière de

politique et je me suis beaucoup intéressée a tout

ce qui peux permettre le développement de nos

régions, l’adhésion des publiques a une vision de

développement et je suis fascinée par cette façon

de penser de fonctionner par ceux qui sont vision-

naire qui pense aux autres Certainement cette fibre

familiale m’a permis de m’intéresser aux autres.

KNM : Vous êtes l’une des rares femmes Kweni qui a

un jeune âge déjà s’est présenter à la députation.

Parlez nous de cette aventure et pourquoi selon

vous ca n’a pas marche, bien que vous ayez battu

l’actuelle marie de Bouafle, Adje Dominique ?

je n’ai pas été l’une des rares des femmes j’ai été la

première femme dans la Marahoué , qui a osé se

présenter à des élections.

KNW : Ça devrait faire tollé ?

Mme Zamblé : Oui, mais Je n’avais pas peur de ce

chalenge, j’étais prête à aller jusqu’au bout bien

que cette candidature ait été sollicité. J’ai hésité et

j’y suis allée à la dernière minute .J’ai donc été l’u-

ne des premières femmes dans l’histoire de la Mara-

houé à aller à des élections, je ne compte pas

m’arrêter en si bon chemin mais je me dis qui veut

aller loin ménage sa monture. Je prend mon

temps on travail avec les circonstances, pour pou-

voir atteindre son objectif.

C’était en 2000, j’avais 36 ans. je suis aller aux légi-

slatives exprès en sous préfecture. Plusieurs chef de

village et plusieurs notables m’ont dit « une femme

« je me suis dis il

faut me mettre

au service de la

communauté »

Page 34: Kweni news octobre final

34 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

34

Creation Baublin

au lieu de rester en commune .tu viens jusqu’en en

sous préfecture je leur ai dit mais c’est en sous pré-

fecture qu’il ya plus de problèmes et j’ai parcouru

tous les 84 villages de Bouaflé ainsi que les campe-

ments et cela m’a permis d’être très

proche des réalités que vivent nos

populations. c’était une aventure

merveilleuse. C’est vrai que beau-

coup à Bouaflé pendant que je de-

vais faire campagne m’avait consi-

déré comme celle qui avait gagné

car on ne pouvait pas imaginer que cette équipe

allait perdre parce que nous avons essayé de faire

une campagne de proximité les gens on senti qu’on

était proche d’eux beaucoup de femmes se sen-

taient toucher par le fait que l’une des leurs vienne

vers eux elles. On a commencer déjà à poser des

actes en faveur des femmes en faveur de la po-

pulation de façon général , en matière d’adduction

d’eau .On a senti la sincérité et j’ai été félicité géné-

ralement par des personnes qui n’étaient pas de

mon parti politique qui me rencontrait et venait

m’exprimer leurs encouragements et même leur féli-

citation. C’est une aventure qui m’a particulière-

ment marqué. Bizarrement. je n’étais pas abattu

moralement pour avoir échoué parce que je par-

tais en me disant même si ça ne passe pas on aura

eu l’occasion de voire les réalités et on reviendra

tout simplement

J’ai battu l’ancien maire ; Adjé Dominique même

dans son propre village par rapport a l’accueil que

les populations m’ont réservé dans son village ; les

populations l’ont carrément t abandonné a sa pla-

ce du meeting pour m’accueillir moi. J’ai trouvé

« je n’étais pas

abattu

moralement

pour avoir

échoué »

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35 KWENI NEWS MAGAZINE OCTOBRE 2013

35

que C’était un honneur à

ma modeste personne.

Je pense que ce qui, n’a

pas marché c’est que je

n’y suis pas allé tôt ;je suis

allé a la dernière minute

il m’a fallu assez de temps

pour me décider et puis

deuxièmement je me sens

plutôt l’âme d’un agent

de développement plutô

que d’un qu’un parle-

mentaire,

je pense

que je me

sens plus

sur le ter-

rain en

train de

travailler pour les populations .ce que

j’ai en tête c’est de transformer Bouaflé faire en sorte

que Bouaflé puisse profiter de ses ressources. Et donc

ce qui n’a pas marché aussi c’est que quand on déci-

de d’être agent de développement, je ne suis pas sûr

que la couverture politique avec laquelle je suis partie

même ’est été profitable. Au contraire c’est peut être

moi qui est fait connaitre ce parti dans la région c’était

un jeune parti qui venait de naitre et je suis partis sous

la couverture de ce partie et pense que cela a du

jouer en ma défaveur.

Autre chose c’était une première expérience il ya tous

les pièges électoraux qu’on ne sait pas. Je crois que

c’est avec cette élection, dans cette période qu’on a

commencé avec le bulletin unique. Beaucoup de po-

pulation ne savait pas voter, il ya beaucoup de bulletin

qui ont été rejeter parce que non seulement l’adminis-

tration n’a pas beaucoup communiquer sur la façon

de faire et deuxièmement la même administration a été

trop dure ,les signes sur les visages pour montrer que

c’est cette personne qu’on voulait ,mais tous ces bulle-

tins ont été rejeter en tout cas beaucoup de mes bulle-

tins ont été rejeter de cette façon parce que l’électo-

rat état un électorat rural. Mais aujourd’hui nous

sommes plus aguerri.

« Au contraire

c’est peut être

moi qui est fait

connaitre ce

parti dans la

région »

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