kweni news aout 2012

36
KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

Upload: kweni-news-magazine

Post on 29-Mar-2016

302 views

Category:

Documents


12 download

DESCRIPTION

Le Magazine des Kweni de Cote D'Ivoire.

TRANSCRIPT

Page 1: Kweni News Aout 2012

KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

Page 2: Kweni News Aout 2012

2 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

2

EXPRESSION

Kweni

C’est ton heure

Realise l’impossible

It’s your time

Do something Impossible

Aime toujours Love always

Page 3: Kweni News Aout 2012

3 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

3

C’est ton heure

Realise l’impossible

FOCUS ON THE GOALFOCUS ON THE GOALFOCUS ON THE GOAL

Page 4: Kweni News Aout 2012

4 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

4

KWENI INTERNATIONAL

Afrique

Boue Dominique

01 BP 1437 San Pedro 01

Email: [email protected]

Tel: (225) 07674125

Amerique

Kweni Inc.

3423 Orange Grove Ct.

Ellicott City, MD, USA

Email: [email protected]

Tel: +1-443-2531995

Europe

Martin Tra Bi (Suede)

Email: [email protected]

Tel: +00 46 736910894

Asie

Tra Bi Zehe Gyslain,

Mabalacat, Panpaga, Philipine

Email: [email protected]

Tel: +63 9474890962

Photo par Dr Karen Yan

Page 5: Kweni News Aout 2012

5 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

5

Cultiver l’Excellence Dans les Petites Choses

U n jour Jésus disait a ses disciples de prendre exemple sur les païens qui selon lui

mettaient plus d’ardeur au travail alors que ses disciples eux se reposaient sur

lui. Il a poursuivi encore son enseignement en disant que si l’on est fidele dans

les petites choses on se verra confier de grandes. Ces deux points sont la base du succès

dans toute entreprise a savoir faire assez d’efforts dans tout ce qu’on entreprend fut il insi-

gnifiant ou très important. Si une chose mérite d’être faite, mieux vaut bien la faire. Il y a un

mouvement religieux qui a commence en Afrique dans les année 90 et qui a tellement eu

du succès que désormais une mode que de se faire appeler chrétien, et surtout d’imiter le

style du chrétien en balançant a profusion le nom de Dieu et de Jésus a tout bout de

champs, et a chaque occasion pendant que dans la vie quotidienne on se satisfait dans tout

sauf ce que recommande la religion chrétienne. Plus la religion chrétienne semble progres-

ser dans nos sociétés et plus la paresse, le mensonge, le vol, et toutes les luxures possibles

se multiplient tels que les décrie Fréderic Gore Bi Djo. Et les mêmes qui débitent les ver-

sets de la Bible a longueur de journée sont les mêmes qui commettent malheureusement

tous ces péchés dénoncés dans la Bible. Le pire c’est que les gens n’ont rien compris a la

religion. La religion chrétienne est devenu pour plusieurs le passeport pour moindre effort.

Si nous voulons aider Dieu, nous devons aspirer a l’excellence. Dieu ne doit pas être notre

sésame qui ouvre toutes les portes pendant que nous refusons des d’être des exemples

d’excellences dans notre conduite, et notre posture dans la société. Etre kweni c’est être

une personne de conviction, courageuse, et qui se sacrifie pour le salut du groupe. C’est ce

que nous enseigne la légende de Banhounh. Mettons nous donc au travail et accomplissons

chaque chose comme si cela était le baromètre par lequel nous serions juges.

Dieu bénisse les Kweni.

Dr John Tra

[email protected]

EDITORIAL

KWENI INTERNATIONAL

Le but de l’organisation KWENI est la promotion de l’unité et du développement socioculturelle et économique du peuple

Kweni/Gouro de la Cote D’Ivoire et de sa diaspora.

L’organisation maintient son siège à Bouaflé, en Cote D’Ivoire.

Pour toute information concernant l’organisation et les conditions d’adhésion, veuillez envoyer un email au secrétariat général,

à l’adresse de Mr Brede Grohe ([email protected])

Paresse, débauche,

luxure, ivresse

6

L’excitant Parcours de

Fely Tchaco

10

A chacun d’y mettre du

sien

12

La légende de Ban-

hounh

18

Une lumière aux Etats

Unis

23

Mode et style 24

La communauté Kweni

de Duekoue

35

Dans ce numero

Page 6: Kweni News Aout 2012

6 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

6

Paresse, débauche, luxure,

ivresse, la jeunesse Kweni à

vau l-eau ?

Sexe, Alcool, luxure. Le tout saupoudré d’une paresse contagieuse. Voila le tripty-

que de la gangrène qui semble ronger actuellement la jeunesse Kweni. Une jeu-

nesse qui depuis un certain temps s’est trouvé un sport favori. A savoir la course

effrénée aux joies libidinales et mondaines. Transformant toute occasion, bonne

ou mauvaise, heureuse ou malheureuse en des orgies digne de la Grèce antique.

Délaissant champs et activités, cette jeunesse à fait de ces vices sa raison d’être.

Vous avez dit une jeunesse à vau-l’eau ?

V oila la triste donne de la Marahoué, berceau

du peuple Kweni. Voila le triste visage des

villes et villages de cette région de la Côte

d’Ivoire. Ainsi que de certains quartiers des communes

de la capitale économique (Abidjan) qui accueillent de

fortes communautés de cette ethnie. Voila où l’on en

est avec les bras valides des Kweni. La Marahoué et

partant sa jeunesse est entrain de partir à vau l-eau. A cause

notamment de l’attitude de sa jeunesse peut enclin au travail

mais très prononcée sur tout ce qui attrait à la mondanité.

Cela fait grincer des dents parce que les mots déforment

non seulement la réalité, mais également la traduisent dans

toute la laideur.

Par Frederic Gore Bi Djo

Page 7: Kweni News Aout 2012

7 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

7

Tontines, entraide ou promotion de la déprava-

tion ?

La supposée parade est un trompe l’œil. D’abord, les pré-

tendues ‘’tontines pour s’entraider et réaliser les micro-

projets ’’ appelées ‘’PALI’’ qui pullulent à Abidjan et qui

ont envahi toutes les contrées de la Marahoué : Il s’agit

plutôt d’une véritable foire de sexe, de luxure, d’ivrogne-

rie ; de derniers potins de la cité, de cancans de cour com-

munes et de commérages.

En cette période où l’argent se fait rare et où le mar-

ché de l’emploi se rétrécit comme peau de chagrin. Cette

idée d’entraide, même si elle n’est pas nouvelle, est noble

et à saluer à sa juste valeur.

Cependant elle est dévoyée et ses tenues qu’elles soient

hebdomadaires, mensuelles sont des occasions pour un

culte à Bacchus (dieu de l’ivrognerie) et à Jézabel (reine

des prostituées). Certains ainés n’y peuvent guère. Ils enra-

gent et éprouvent de la pitié pour cette jeunesse qui n’a

pas conscience qu’elle est l’avenir de demain. Et l’image

collective et individuelle du Kweni en pâtit.

Ce ne sont guère des ‘’tontines d’entraides’’, loin s’en

faut. C’est un désordre majeur qui prend de l’ampleur. Et

l’ennui, c’est qu’il ya de plus de plus de personnes d’un cer-

tain âge qui intègrent ces groupes de tontines. Interroger

les sur leurs motivations. Si elles ne se taisent pas en

jouant aux abonnés absents, elles invoqueront des alibis et

des explications fantasques ou fantaisistes. Des explications

abracadabrantes pour la plupart. Qui démontrent combien

la morale n’est plus l’apanage des ainés et que les cheveux

blancs ne sont plus des signes évidents de la sagesse. Enco-

re faut-il respecter son âge, ses origines, son peuple et

penser à son devenir.

Tonnerre remplace les funérailles

Les funérailles chez les Kwenis constituent de nos jours la

cerise sur le gâteau. Quelle joie de participer à des funé-

railles ! Euh pardon de participer à un ‘’tonnerre’’. Eh oui.

Pour ceux qui ne sauraient pas, on appelle désormais les

funérailles ‘’ tonnerre ‘’ chez les Kweni.

C’est une trouvaille de la jeunesse Kweni qui par parallé-

lisme des formes (sacrilège) compare les funérailles à

l’émission de divertissement et de variété de la première

chaine de la télévision publique ivoirienne, dénommée

‘’Tonnerre’’. Tout comme cette émission qui reçoit des

artistes et se tient sur de grands espaces, il en est de

même lors des funérailles chez les Kwenis. La comparai-

son s’arrête là avec l’émission cathodique, car les jeunes

Kwenis ont ajouté d’autres dimensions aux funérailles

qu’ils ont littéralement transformées en une soirée libidi-

nales et d’orgies. Où l’alcool coule à flot et le sexe une

denrée à la portée de tous. Il n’est pas rare de voir des

jeunes parcourir des centaines de kilomètres pour aller

assister à des ‘’tonnerres’’ (funérailles) parce qu’ils y

pourront boire et se faire une nouvelle conquête fémini-

ne. Par cette manière de faire, la jeunesse enlève ainsi

toute dimension sacrée à ce moment particulier chez les

Kwenis. La mort n’est plus une occasion de recueille-

ment ni de douleurs et de tristesses. Mais plutôt une

course à la perversion et la dépravation. Une course

dont la jeunesse constitue le peloton de tête.

Ces jeunes mettent plutôt l’accent sur les uniformes,

des tee-shirts à l’effigie du défunt, à la sonorisation et à

la venue d’un ou plusieurs artistes avec leur sympathisan-

tes (essentiellement les filles des différents marchés

Gouros d’Abidjan). Les funérailles sont aujourd’hui

transformées en des fêtes foraines par ces bohémiens.

Et la question que les jeunes Kweni se posent avant de

se rendre à des obsèques est la suivante : Quel est l’ar-

tiste qui vient à ces funérailles ?

La consommation du ‘’Koutoukou’’ prend de

l’ampleur

La consommation de l’alcool frelaté constitue le pic de

ce triptyque dans lequel la jeunesse Kweni semble si bien

se complaire des derniers temps. ‘’Le Koutoukou’’, ‘’Gbêlê’’

ou si vous voulez ‘’qui m’a poussé ?’’, est un alcool fait à

base de vin de palme ou du sucre auquel on ajoute de la

levure. Cette boisson dont le taux d’alcool reste encore

inconnu tant des fabricants que des consommateurs, est

de plus en plus prisé par la jeunesse Kweni. Il n’est pas

rare de voir ces jeunes gens s’enivrés sans commune

Page 8: Kweni News Aout 2012

8 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

8

mesure avec cet alcool.

A Gohitafla le jeudi (jour hebdomadaire) de marché,

les ‘’gbêlêdromes’’ (lieux de vente de cet alcool) sont

pris d’assaut par les jeunes qui s’adonnent à des parties

de grandes beuveries. Et que dire de Yopougon Gesco

quartier ‘’Yakro’’ où cet alcool frelaté est institutionnali-

sé ? Abobo derrière rails n’est pas en reste de cette

tendance alcoolique. C’est tout simplement désolant. Le

coût relativement bas et la vente libéralisée et populaire

du ‘’Koutoukou’’ peuvent à seuls expliquer cette addic-

tion de la jeunesse Kweni à cette boisson ?

La question reste posée. Cependant il faut tirer la son-

nette d’alarme. La jeunesse reste et demeure d’un peu-

ple, d’une nation, d’un pays. C’est pourquoi celle de la

Marahoué doit se départir de ces vices qui sont entrain

de la détruire et de l’écarter du droit chemin. Il est donc

du devoir de tous d’y travailler, parce que la gestion d’un

peuple récuse la logomachie. Le verbiage dans le jargon

de la politique s’appelle la démagogie. Il est un signe es-

sentiel de la pathologie de la politique. Et ce n’est pas

notre de marche.

Aujourd’hui, les Kwenis ont besoin de signaux forts.

Forts et rassurants et non point de faux fuyant et d’alibis

réducteurs. L’organisation des Kwenis doit réagir au plus

pressé et sensibiliser tous les frères et sœurs où qu’ils

soient, pour qu’ensemble, ils fassent sortir ce vaillant

peuple de l’ornière et du sous développement régional.

Les habitants de Sinfra

L es Sien seraient d’origine diverses. La majorité serait

venue de Bonon pour s’installer dans le sienfla actuel. Ils

se serait fixes a l’emplacement de la ville de Sinfra. A

leur arrive ils rencontrèrent les bête qu’ils vainquirent et chassè-

rent, de sorte que le dialecte Bonon s’altéra peu a peu pour

devenir le dialecte Sien de nos jours. La tribu Sien forme quatre

groups, qui sont: le groupe Huedin (de hue-tin = les yeux rou-

ges) forme six villages, Yanantinfla, blanoufla, proniani, koblata,

sayeta, hueflambotta. Le groupe Diamouadi, dont le dialecte Sien

se rapproche un peu du To (tribu au sud-ouest de Bouaflé),

comprend quatre villages : Koue-tinfla, Beliata, Begoneta, et Bi-

gliblanfla. Le groupe Gouene a forme six villages: Manoufla, Bara-

ta, Beirita, Begbessere, koezara, et tricata qui fut la capital de

toute la tribu Sien ou résidait le roi (ou chef). Tricata oppose a

la colonisation une résistance farouche, et fut pris d’assaut le 25

février 1911 par la neuvième compagnie du Ier RTS. Un des ti-

railleurs sénégalais y fut tué de trios balles a al poitrine.

Le groupe Proziblanfla comprenait autrefois quatre villages. Une

dépopulation rapide a Presque anéanti les habitants de ces qua-

tres village de proziblanfla. Les proziblanfla comme les habitants

de Bigliblanfla et la famille Blanfla de Blanoufla descendirent des

premiers habitants de la tribu Goura, village de Blanfla a l’appro-

che de Samory.

Decouvrir la Tribu Sien

Page 9: Kweni News Aout 2012

9 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

9

SEMAINE NOIRE POUR LES KWENI

Que retenir de cette semaine qui s'achève ? Rien de positif,si ce

n'est la mort qui nous a encore frappé. Le lundi dernier nous

apprenons avec effroi l'assassinat à Bouaké de notre frère KOFFI

BI enlevé à Abobo pendant la crise post-électorale. Ensuite le

mercredi 1er août nos parents de Sanegourifla (Sinfra) ont été

massacrés par des dozos avec à la clé trois morts au jour d'au-

jourd'hui ( 2 blessés étant décédés à l'hôpital ), maisons détrui-

tes, biens emportés… Enfin notre fierté dans le monde de la

culture le frère ELVIS DJANGONE dit vieux KÔKÔRÊ qui après

un appel des plus pathétiques pour pouvoir se soigner, rejoignait

le monde de l'au-delà. À tous ces frères R.I.P...Que le Seigneur

ait pitié de leurs âmes .

Quand nous à qui Dieu fait encore grâce l'heure est plus que

jamais venue de nous donner les mains et partager la vision de

notre frère JOHN TRA pour qu'à l'instar du peuple juif le peuple

GOURO puisse devenir très fort et peser de tout son poids

dans l'histoire de notre pays. Voyez un peu aujourd'hui quels

sont ces kweni qui nous représentent dans la sphère décisionnel-

le de la Côte d'Ivoire? (En tout cas si vous les connaissez dites le

moi, je veux les voir pour leur parler de mon peuple). Nos pa-

rents sont tués et personnes ne s'émeut, aucune condamnation.

Frères, soeurs, seule l'union pourra nous permettre de sortir de

ce sommeil profond. Il est temps ,grand temps pour que nous

prenions notre destin en main peuple Kweni."Glonou zanté ka

wouhan oohh!!!! "

Fraternellement Néné Fils.

AFFRONTEMENTS DOZO-KWENI A

SINFRA

Au lendemain de l’affronte- ment meurtrier dans le village de

Sanegourifla, à 12 km de Sinfra dans le canton Zigan, dans la

nuit du mardi 31 juillet au mercredi 1er août, la tension reste

vive. Si le pire a été évité dans la nuit du mercredi 1er au jeudi,

c’est grâce à la présence massive des forces de l’ordre, notam-

ment un détachement impressionnant de la gendarmerie natio-

nale. Des éléments de ce corps d’élite ont mis la main sur au

moins vingt suspects dont la moitié constituée de chasseurs

traditionnels dozos. La gendarmerie qui a établi un dispositif

de sécurité dans le village de Sanegourifla continue de recher-

cher d’éventuels suspects dont certains ont gagné la forêt. A la

mort atroce de N’Guessan Iroua (transféré à la morgue de

Sinfra), il faut ajouter l’un des blessés dans le coma le mercredi

1er août- par balles issus de la famille de N’Guessan Bi Yobo

Jean- Pierre. Ce dernier et trois autres membres de sa famille

dont N’Guessan Bi Kouamé, Kouamé Bi Bahi ont été griève-

ment blessés et se trouvent pour certains au Centre hospita-

lier de Yamoussoukro, situé à environ 80 kilomètres.

D’autres blessés dans cet hôpital lutteraient contre la mort,

selon de sources médicales. N’Guessan Bi Kouadio Daniel, le

chef de Sanegourifla qui a vu sa maison et ses attributs d’auto-

rité coutumière incendiés a exprimé son indignation mais a

appelé à l’apaisement.

Toutefois, des campements aux alentours sont en ébullition.

De fait, des sources aussi bien villageoises que sécuritaires

font état de ce que les populations desdits campements,

non contents de voir certains de leurs habitants parmi les

suspects (arrêtés ou recherchés), ont bruyamment manifesté

et veulent protester publiquement.

Jusqu’à jeudi 2 août 2012 dans la soirée, la situation était

encore tendue. Rappelons que dans la nuit du mardi 31

juillet au jeudi 1er août 2012, un affrontement violent entre

chasseurs traditionnels dozos et des populations de Sanegouri-

fla s’est soldé par la mort de N’Guessan Iroua (le même jour)

et de plusieurs blessés graves évacués à Yamoussoukro.

M’BRA Konan

LES NOUVELLES DU PAYS

Masters en Journalisme. Nous sommes fiers de notre frère Fréde-

ric Gore Bi Djo qui termine avec mention son

masters de L’Ecole Supérieure de Journalisme de

Paris. Il envisage de poursuivre ses études si pos-

sible jusqu’au doctorat. L’organisation Kweni lui

souhaite toute bonne chance, et puisse son

exemple server de motivation a chaque jeune

frère et sœur kweni a chercher toujours l’excellence dans tout ce qu’il/

elle fait.

FELICITATION

Page 10: Kweni News Aout 2012

10 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

10

Nous Avons dedie la majorite des pages de ce numero du magazine Kweni News a notre soeur, la tres talentueuse

et adorable Fely Tchaco, parce qu’elle represente le courage, l’abnegation, la beaute et l’amour que vehicule la

culture Kweni. Connaitre Fely c’est decouvrir une ame qui aime son peuple, son pays, et son continent. Travailleu-

se intrepid, Fely possede beaucoup de talent, elle chante, fait de la peinture, fait du tam-tam, et participle a des de-

files de modes. Fely fait la fierte de la Cote D’Ivoire aux Etats Unis, et represente valablement le peuple Kweni.

Nous reproduisons ici un interview qu’elle a accorde au site Reggae Review. Dans cet interview Fely revele son

coeur et prouve encore une fois pourquoi connaitre Fely c’est aimer Fely!

for their colorful Guro mask that symbolize the spirit of Gu, the

wife of Zamble (a supernatural being who is part of the intricate

Guro belief system). It is apropos to mention that the spirit of

Gu could also be synonymous for the spirit of Fely as they both

represent all that is “elegant, graceful, serene and beautiful’.

In her latest CD release, Awareness, Fely captures not only the

spiritual essence of her Cote d’Ivoire homeland but also a deeply

profound spiritual connection to people all over the world.

Awareness is a fine collection of appealing Afro-Pop infused mu-

sic that offers upbeat dance songs like “Let’s Go For Peace” and

the exquisite and moving “Afrique Bon Le Wou” (Cry of Mother

Africa) which Fely says is “dedicated to people of African de-

cent”. Fely beautifully performed these songs and more at the

13th Annual Monterey Bay Reggae Festival on Sunday, August

31, 2008.

The only complaint I had about her performance is that it was

just too short! I really wanted to hear more from Fely that day.

Leye Felicite Tchaco or "Fely" as she is affectionately called is a

stunningly beautiful singer, songwriter and performer from

Cote d’Ivoire, West Africa. Seeing Fely for the first time there

is no way to ignore this striking dark beauty. With her long,

lean frame it would be easy to mistake her for a high fashion

model. Fely could easily take to the catwalk with the likes of

Donyale Luna (first supermodel, cover girl and model of Afri-

can decent to appear on the cover of Vogue in 1966), Iman

Mohamed Abdulmajid (Somalia) or Alex Wek (Sudanese). On

first meeting Fely, I was struck not only by her physical beauty

but even more so by her inner beauty that clearly exudes a

warm and genuinely sweet personality.

Born in Yamoussoukro, the capital city of Cote d’Ivoire, Fely’s

family ties are deeply rooted to the Guro Tribe originally

known as the “Kweni” tribe who were brutally colonized by

the French who invaded the country from 1906-1912. The

artistically talented Guro Tribe gained international attention

De Sinfra dans la Marahoue a San Francisco, en

Californie, l’excitant parcours de Fely Tchao

Page 11: Kweni News Aout 2012

11 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

11

The weather was sunny and bright and the small stage was

filled with Fely’s multi-cultural mix of musicians, dancers, and

singers and was set in the most beautiful location at the festi-

val adorned with a backdrop of pure blue sky and the out-

stretched twisted branches of a singular tree that somehow

made me think of Africa throughout her performance. Fely

had some audience members even join her on stage for a

competition to judge the best dancer which was really a big hit

with the crowd as they laughed and cheered on each contest-

ant. Though the crowd was a little sparse, as many people

were pulled between her show on the smaller stage and the

performance on the main festival stage, Fely never let this stop

the fun and excitement of her performance and, in the end, I

could only feel sad for the people who were not lucky enough

to be present for her performance. Those of you wishing to

see a little of what Fely has to offer can view a video of Fely

performing Afrique Bon Le Wou” (Cry of Mother Africa) at

You Tube by following this link: http://www.youtube.com/

watch?v=FCrr_Et7CyY.

Immersed in a world rich in the traditions of Ivorian music,

Fely recorded her first albums "Amour Perdu" (“Lost Love”)

in 1996, and "Aude a L’amour" (“Ode to Love”) in 1998.

Though she was absent from the music scene for a few years

she came back strong after relocating to the United States

with her daughter and in 2003 released her third album and

first U.S release, De Zere Gnan. Like many other talented

artists, Fely has really struggled and suffered for her art and

the result is a truly rounded and expressive performer who

finds that all important connection with her audience which

distinguishes her as an important addition to the legacy of Af-

rican artists. Fely is a unique and fascinating artist capturing

the spiritual essence of her Cote d’Ivoire homeland and the

world.

I feel especially honored to have been given some time to sit

and talk to Fely in San Francisco, California on October 12,

2008. I was very impressed by this articulate young lady who

speaks fluent French and English, also a distinction in her musi-

cal repertoire (Fely also sings in her native language of Gouro,

and also Spanish). As we conversed over lunch about her

past, her present and what she is working towards in her fu-

ture in music, I found Fely to be a complex albeit straightfor-

ward individual who has a lot to say about her life and music

Livonn: Greetings Fely!

Fely: Hi Livonn! Thank you for giving me this opportu-

nity.

Livonn: Can you give our audience a little background on

how you got started?

Fely: Well, it’s a little bit funny because since I was a child I

always wanted to sing and I remember when I was in the 5th

grade I went up to my dad, actually I had a dream and I was sit-

ting in front of a TV and it that was so weird to me, I was like

wow! But even before that I always wanted to sing, so I went to

my Dad and told him I wanted to sing and I wanted him to send

me to an arts school and he laughed at me. He laughed at me

and was like where are you going to go with your singing be-

cause in Africa people think that singing is like you know its like

something different that they want to see all the time because

only the boys are taken seriously so not only I’m a girl and also I

want to sing for them its something out of the world. So I took

my patience in my heart you know and even though the oppor-

tunity wasn’t there I always wished and wanted to sing so it did-

n’t happen to later on when I got married and then got sepa-

rated that I sold my car finally that I had and went into the stu-

dio and surprised everybody.

Livonn: Fely, can you tell us a little bit about your home land

of Cote d’Ivoire?

Fely: Cote d’Ivoire is a very nice place to be we have nice

weather, it’s like Jamaica. It’s just beautiful, that’s all I can say.

Livonn: Do you remember the very first time you per-

formed?

Fely: This is very funny. I remember when my dad used to

receive guests at home and I would go in my room…actually

when I come from school my dad use to have this friend that use

to come over all the time and one day I came from school and I

went in my room and changed my school dress and put on a

wrap and I took clay and put water in it and put it on my face

and I came back out and said, “Dad, look at me! I was dancing

and doing acrobats and he said, “Oh my God! We don’t want to

watch this again, I have a guest, just get out of here (laughing). I

was about 6 or 7 years old then but I remember always liking to

perform but no one was paying attention to me. So, I did my

very first concert, a very big concert, as a singer in 1996 in Cote

d’Ivoire at this big place called Hôtel d’Ivoire, it one of the big-

gest five star hotels. I played a couple places and did some tour

and right after that is when things went bad because I had to

divorce and my career went down and I came to the U.S.

Livonn: A lot of people may remember your performance a

Page 12: Kweni News Aout 2012

12 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

12

G ronou kawouhan (les

Kwenis levez vous) est

un refrain d’une chan-

son à succès du non

moins célèbre chanteur, Bi Sery Zé-

phirin. L’artiste par cette invite im-

plicite, demandait aux Kwenis de se

lever pour sortir de la léthargie lé-

gendaire avec son corollaire de re-

tard économique dans laquelle, ce

peuple nôtre est plongé depuis des

lustres. Cette chanson est plus que

d’actualité et peut s’appliquer à la

situation que vit la jeunesse Kweni.

Et nous voulons entonner ce re-

frain avec Bi Sery Zéphirin pour in-

terpeller les uns et les autres sur la

dépravation qui gagne les villes et les

villages des Kweni à une vitesse ver-

tigineuse. Face à ce péril, que faire ?

Telle doit être la question que cha-

que Kweni doit se poser.

Et à notre niveau nous avons décidé

d’écrire (c’est ce que nous savons

faire le mieux). Ecrire pour dénoncer

mais aussi pour interpeller les uns et

les autres sur ce phénomène pour

qu’ensemble, l’on puisse trouver des

pistes de solutions. Personne, à com-

mencer par nous, n’a la science infu-

se.

Nous devinons déjà que cette prise

de position de notre part sur la situa-

tion plus qu’inquiétante de la jeunes-

se Kweni, ne rencontrera pas l’assen-

timent de plusieurs de nos frères.

C’est leur droit le plus absolu et

nous ne leur renions pas cela. Aucu-

nement. Qu’à cela ne tienne, ce n’est

ni l’objectif recherché ni assigné à ce

papier. Nous avons voulu à notre

niveau, dénoncer un fait qui nous

semble suffisamment grave pour que

la sonnette d’alarme soit tirée.

Et la dernière fois que nous avions

été à Gohitafla (Mai 2011) c’est avec

tristesse, consternation mêlée de ré-

volte que nous avions assisté à la

transformation de nos jeunes en des

zombies. Les repères n’existent plus,

Post-scriptum : A chacun d’y mettre

du sien

Par Frederic Gore Bi DJo

Page 13: Kweni News Aout 2012

13 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

13

la morale est devenue bancale. L’alcoolisme et la

sexualité rongent cette jeunesse. La paresse gagne

du terrain et les productions des différentes cultu-

res, qu’elles soient pérennes ou vivrières s’amenui-

sent face à cette poussée dantesque de ces vices.

On nous parlera d’anacarde. C’est vrai et nous

acquiesçons. Mais dites moi à combien se vend ce

produit ? Et combien de maisons en dures (brique)

voyons nous dans les villages Kweni ? Ne parlons

pas d’électricité et les commodités qui y vont avec.

Face donc à ce constat moins reluisant, il appartient

à chaque Kweni à quelque niveau où il se trouve de

travailler à l’éradication de ce phénomène.

La sagesse populaire instruit bien que seul celui

qui marche sur la braise en ressent la douleur. Ceux

qui se soucient du devenir du peuple Kweni et qui

se battent pour le faire sortir de l’ornière et des

sentiers battus, en sont un parfait exemple. Au-delà

des discours justificateurs des uns et des éventuels

délires autoréférentiels des autres. Sans parler de

ceux qui n’ont rien à proposer qui ont le verbe acer-

be et l’œil malveillant et inquisiteur et se refugient

dans une rhétorique redondante et pédante.

Et à chacun se paraphraser l’ex président des états

unis d’Amérique (USA) John Fitzgerald Kennedy « ne

demande pas ce que ton peuple (Kweni) a fait pour

toi, demande toi plutôt ce que tu as fais pour ce peu-

ple » fin de citation.

Page 14: Kweni News Aout 2012

14 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

14

Decouvrir le Maroc,

le Pays des Epices

Ces photos ont ete prises par Allen Everett, professeur en Cardiologie a Johns Hopkins Hospital, Etats Unis D’Amerique

Page 15: Kweni News Aout 2012

15 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

15

Decouvrir le Maroc,

le Pays des Epices

Ces photos ont ete prises par Allen Everett, professeur en Cardiologie a Johns Hopkins Hospital, Etats Unis D’Amerique

Page 16: Kweni News Aout 2012

16 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

16

while back at Reggae On The River in 2005 where you gave a

beautiful solo performance and also performed with Alpha

Blondy who is also from Cote d’Ivoire and there has been a

lot of comments about your incredible dancing skills.

Fely: I didn’t even think that Alpha Blondy would call me

on the stage. I opened for him before in my country he put

together this show called Fiesta and I was one of the artists

that opened the art show in 1998 and he was very happy to

see me at Reggae On The River he was actually surprised he

didn’t think that I was here because he said that he didn’t hear

from me and no one knew where I was they don’t see me

anymore so I told him I was here so he called me on stage and

I did some dance with him it was really nice I was a very good

experience.

Livonn: Though you are a singer, I must say that you are

an incredible dancer and I wanted to ask you if the style of

dance you did with Alpha Blondy has a particular name in Af-

rica.

Fely: Yes, it is a particular style that we have in Cote

d’Ivoire called Mapoka.

Livonn: It’s really interesting to watch, I love seeing you

dance, but Mpoka seems very hard to master.

Fely: Yes, you shake your booty and you bend as your

shaking it without moving.

Livonn: Recently you had an utterly splendid (albeit too

short for me) performance at the 2008 Monterey Bay Reggae

Festival in August. Can you talk about some of the songs you

performed?

Fely: This was a really good show and I really enjoyed it.

You know, it’s really special when you see the audience react-

ing to your performance, it’s very touching and I didn’t even

know that there were people crying in the audience. I was

told later, actually one of my supervisors at my work sur-

prised me there, I didn’t know she was there, her name is

Charlene Smith and she was there with her husband who was

crying when I sang, Cry Of Mother Africa and she told me

later

that when they got home and she put the music on (he was

arguing with her at the time), she got out of bed it was around

2 or 3 o’clock in the morning and she put my CD on and he

started crying. When she explains it its better, I can’t explain it

better than she does but its very touching and I appreciate that

and just wish that I get more shows like this and people discover

me more because my style is new its different and I’m hoping

also to secure management soon.

Livonn: You’re style, does it have a name or have you given

it a name? Can you describe what your style is?

Fely: Its fusion of African with modern and western instru-

ments. Most of my compositions are in my language but then

you see piano, trumpet, guitar and other instruments, I don’t

usually use African instruments. I really like pop music and clas-

sical music so I combine those and create a special sound and

people really like it.

Livonn: The song that you just mentioned, “Cry Of Mother

Africa”, I know that you are singing in French but could you

translate from Français to Anglais for our audience?

Fely: “Cry Of Mother Africa” is actually dedicated to peo-

ple of African decent. As I mentioned during the show, at one

point we were all one, we all started out at the Motherland and

even the scientists have proved it today, so what I am saying is

that Mother Africa is the symbolic name of the continent. So

what I am saying in this song is that when the settlers came in

Africa they were greeted very well and the African people have

helped them a lot and in return they wiped the land and really

didn’t do much and as African decent people have contributed in

the world and even today they still remain behind. So, Mother

Africa is crying ‘why are my children still behind, why are they

left behind” so that’s what I am singing and this song is a homage

to the hard work of African people, big “A”, meaning whether

you are African American or from the Caribbean as long as you

DECOUVRIR FELY… suite de la page 11

Page 17: Kweni News Aout 2012

17 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

17

have a background from Africa you have contributed into this

world, the prosperity, the happiness of everybody, my forefa-

thers have suffered to give us this freedom and a better world

today. So this song is dedicated to them.

Livonn: Beautiful words Fely.

Livonn: I noticed that as you performed in Monterey, you

had a beautiful blue dress on and in the front of it you had a pic-

ture of Obama. Can you tell us a little bit about what the elec-

tion of Obama to the U.S. presidency means to you?

Fely: Thank you Livonn, this is a good question (and so

have your other questions too!)

Fely: Well, the dress first of all was sponsored by a local

designer and her name is Maria Calloux and I would like to thank

her for trusting me, believing in what I do and have taken her

time to sponsor me because not many designers can just spon-

sor an artist if they don’t know them, they don’t know who they

are, so I am very thankful and grateful for what she did for me.

A friend of mine introduced to me to her and she had this idea

of this really nice colorful dress, she asked me where I was going

to sing and how is the environment so I told her. And then I

told her that I have a painting that I have at home and the

painter is my big fan. I won’t tell you who it is, but I just want to

describe what it is, it’s a portrait of somebody that I really,

really, like and I’m sure maybe you’re going to like him too, I

would like him in front of my chest. (Laughing) So, she said, OK,

bring the picture and let me see and when I brought the picture

she said, “Oh my God! I love Obama too!” (Laughing) So, we

both collaborated so I printed it, actually, the time was so short,

I didn’t have enough time and the printing place where I went

they wanted a couple of weeks in advance and they don’t do

small amounts so I went to an office supply store and brought

those sticky printing paper and printed it from my computer and

ironed it onto a white cotton t-shirt, cut it out and sent it to her

and she sewed it onto the front of the dress and it came out

very nice and people liked it and I am very thankful. To answer

your question, I am an Obama fan. I don’t support Obama be-

cause he is black, I support him because he has a different way of

seeing things and he has different views and ideas something new

that you don’t hear and see all of the time and I think in today’s

world we have to move on, the world is so mixed, we cannot

still have biases and still think in the past, we have to go forward

because of our children, our future generations. So, I think that

Obama’s ideas are really good for me because myself, I am not a

racist, I’m very open minded and I fit everywhere I go in life and

that’s the environment I want for my child because she is

mixed too, half white and half black and I am black and my

parents are Africans so we need a president that understands

this so that we can all have a better life.

Livonn: Yes, as they say, “Out Of Many One”.

Fely: Yes!

Livonn: Fely, you have a new album release now that’s

called, Awareness. Can you talk about this?

Fely: Yes, Awareness is my new album. Because I

started out very young and I didn’t have the life experience,

everything was new to me and I was just doing my music for

the passion and the love. As years went by, I discovered

things, been through some life changes, really bad experiences

and at one point in life, I wanted to stop everything, I didn’t

want to sing anymore, I lost self-confidence, I didn’t believe in

myself anymore, I withdrew myself from my family and every-

body else so I came here and started life over again.

Livonn: When was it that you came to the U.S. from Cote

d’Ivoire?

Fely: I came here in 2000 after a very bitter divorce,

with my daughter. Thank God that I was able to get her cus-

tody. I didn’t have any support from anybody, and when I say

anybody, no family support, no ex-husband support so I

started life all over again along with my daughter and it was a

very new experience. In Africa, you have a maid, you have

family around, you know, but here coming to a new world

along with your daughter to a very different system and you

have to learn the language, it was very challenging and like I

said, I lost all confidence in myself, I didn’t want to sing any

more, I didn’t believe in me basically. But what I learned is

that once you are born an artist, when something is in you,

there is no way you can get around it. I never stopped writing

and at one point I started writing poems and I thought, well

maybe if I don’t sing, I’ll write poems and I discovered this

place call International Café on Haight Street in San Francisco.

Listen to this now, I use to go there because they have spoken

-word and my accent was really, really heavy back then right?

I had this beautiful poem in French that I translated in my way

in English and I volunteered to go share my poems call L’arbre

de Vie (The Tree of Life) and the other was called Sacred

Amour (Sacred Love). So, I performed a couple of my poems

and the host who showcases the artists there, I think he heard

me sing one time, he came to me and said “You know what

Page 18: Kweni News Aout 2012

18 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

18

Fely, can you do anything else other than poems” and I said,

Yes, I use to sing and he said, “You know what I think I want

to hear about your singing”. So, one day, I met with him out-

side and there was a guitar player there named Steve and we

did something real quick together and he goes “My sister, I

think you should stick to singing” (Laughing) and he said, “Are

you sure you want to be a poet?” (Laughing)

Livonn: (Joins in the Laughter) He put you back on the

right direction!

Fely: (Still Laughing) He then asked me did I have any other

songs, and that’s when I started to tell him about myself, what

I do and that yes, I am a singer and he told me to never lose

faith, if this is what you are, this is what you should be doing

and he encouraged me to keep singing and that my poems are

beautiful but you are in America and when people don’t un-

derstand what you’re saying it is hard so he helped me gain

more confidence and then I started going there more often

and met other musicians and I formed a band with five musi-

cians, a drummer, a guitar player, pianist and other instru-

ments and it was very new to them. They liked my music but

they were not familiar with it and for them, maybe it wasn’t

not going to go anywhere so we stuck in there but they did-

n’t…I don’t know because if they didn’t believe in me they

wouldn’t be playing with me but they had other goals so they

didn’t stay there with me so my only challenge was that I have

to have musicians who really believe in what I do and like what

I do so that we can have a band and move forward. So, since

those musicians went in their different ways so I stayed alone

and kept working until I found a producer and collaborated

with and that’s when I recorded my third album, De Zere Gnan.

It was a very good experience and I started gaining more confi-

dence now. So, I am very happy that I came here, this country

has been good to me and I am very thankful. So, my message in

my songs are for peace, unity and awareness so this is what

Awareness is about that you can never deny who you are no

matter what you went through in life you should always hope for

the best and keep doing it because you don’t know, maybe the

future holds better things for you. So, that’s what this album is

about.

Livonn: Fely, you have some shows coming up this month.

Fely: I have two shows coming up in San Francisco on October

28 at Mojito (1337 Grant Avenue, SF 94133) and on October 29

at Biscuits & Blues (401 Mason Street, SF 94102). I hope you

and everyone can come to see me perform.

Livonn: I do really look forward to seeing you perform again

too! I want to thank you Fely for taking time out of your busy

schedule to talk to me and wishing you all the best in your ca-

reer.

Fely: Thank you so much Livonn! And a quick message, if any-

one is out there is a hard working person who would like to try

something different and would like to work with an international

musician, I am looking for a manger, promoter and booking

agent.

Livonn: Yes, and you can contact Fely via email at

[email protected] and for more information on this talented

artist go to her website: http://www.felymusic.com or her My

Space page at http://www.myspace.com/felymusic.

Fely: That’s right! Merci Beaucoup Livonn!

Livonn: Merci Beaucoup Fely!

Page 19: Kweni News Aout 2012

19 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

19

La Legende

De BAHOUNH Le gouverneur Angoulvant est le premier a faire

connaitre Bahounh en France dans son rapport sur le

récit de la répression en pays kweni. Nous rappor-

tons ici ce récit mot pour mot.

En 1911, après cinq ans d’occupation, le pays n’est

toujours pas soumis. Les gouro refusent de payer

l’impôt, de fournir des porteurs ou d’exécuter les

corvées. Le commandement militaire entreprend

alors de “vastes opérations de pacifications” qui se

veulent définitives contre toutes les tribus de Sinfra,

les gouras, les Bron, les Gonan et Presque toutes cel-

les de Zuenoula. Dans ce dernier secteur de Zuenou-

la la résistance est particulièrement vive et la répres-

sion violente : “Les populations affolées s‘éparpillent

dans la foret. A partir du 31 Mars 1912, tous les villa-

ges étant détruits, mos reconnaissances (6 a 8 par

jour) pourchassent les rebelles dans la brousse. Elles

se heurtent a une résistance acharnée, notamment

vers Yaplefla ou deux campements de 600 et 450 ca-

ses ont été reconstruits. Les rebelles nous causent

des pertes sérieuses, mais en subissent de considéra-

bles. Les gouro, traques sans merci, ne fuient devant

un de nos détachements que pour tomber sur un au-

tre”. Un rapport militaire leur rend cet hommage: “

De tous les indigènes de la Cote D’Ivoire, les Gouro de

Zuenoula sont incontestablement ceux qui ont le mieux

résisté a ce jour”. Ce n’est en définitive qu’avec la

capture de la mise a mort de Bambu (Banhounh),

un des chefs de guerre de Zuenoula, que s’acheva la

conquête, en 1914, par le désarmement des habi-

tants.

Qui est donc ce Banhounh dont parle Angoulvant

dans son recit. Nous avons relevé auprès des sages

de nos villages la légende de celui qu’on appelle dans

le pays Kweni/gouro SERELEH BI BAHOUNH aka-

BADIEGLOH.

Source: Claude Meillassoux: « Anthropologie économique des

Gouro de Cote D'ivoire ». 1964

Page 20: Kweni News Aout 2012

20 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

20

SERELEH BI BAHOUNH OU LE SYMBOLE DE LA RE-

SISTANCE COLONIALE CHEZ LES KWENIS

Pour beaucoup d’historiens occidentaux (et biens d’Africains), le

noir est cet homme sans passé, sans histoire. Pourtant le conti-

nent Africain est le berceau de l’humanité et il regorge de plu-

sieurs récits et faits qui retracent la vie des hommes et des fem-

mes qui l’ont marqué. Et parmi ces valeureux et dignes fils d’Afri-

que, il y a Sèrèlèh bi Banhounh. S’il est moins connu dans son

pays la Côte d’Ivoire, il ne demeure pas moins une véritable lé-

gende dans sa région natale qui n’est autre que la Marahoué en

pays Gouro. Et ce plus d’un siècle après sa mort. Qui est donc

cet homme sur lequel plane tant d‘incertitudes et s‘accumulent

tant de récits polémistes ?

Pour la postérité, Il est important de connaître l’histoire de cet

homme. Le père de Bahounh s’appelle sèrèlèh. Beaucoup de

Gouro pensent que son nom est Sinnhinwèlè bi. Mais le vrai le

patronyme de Bahoun a été révélé par le chansonnier Bôdia de

Gouafla.

Cependant, beaucoup ignorent qui était vraiment cet homme.

Pour certains, c’est un mauvais doublé d’un sanguinaire. D’autres

affirment qu’il est un magicien. Certains croient même que Ba-

hounh est un dieu à qui il faut rendre culte.

SES ORIGINES

Peu d’homme ont autant marqué la période coloniale en territoi-

re Gouro que Badiéglôh. Il y a été qualifié de ‘‘personne

clé’’ dans la lutte anticoloniale et de ‘‘géant de la guerre’’.

Homme intrépide, guerrier insaisissable et farouche résistant,

Badiéglôh est vu le seul homme à avoir tenu tête véritablement

aux colons. Pourtant, il c’est un homme comme les autres.

Banhounh est de la lignée des Bingnanhin. Bingnanhin engendra

Glomin ; Glomin engendra Louh ; Louh engendra Kolia ; Kolia

engendra Sèrèlèh ; Sèrèlèh mit au monde Gouadouoh, Ba-

houn, Bolou ; Sewouoh et Gouanou. Banhounh s’appelait aussi

Badiéglôh.

L’histoire ne précise pas quand il est né. Cependant, elle don-

ne de bonnes raisons de penser que Badiéglôh était déjà adulte

pendant la pénétration coloniale. Les faits montrent qu’il était

marié. Et selon plusieurs sources, Il est le portrait parfait de

son ancêtre Bingnanhin.

SA VIE

La vie de Badiéglôh est captivante, même si elle est marquée

par bien de difficultés. Quelques épisodes de son existence

attestent cette thèse. Il a commencé sa carrière comme un

guerrier qui tire profit du «douan ». Acte qui consiste à tendre

un piège à quelqu’un en vue de venger un meurtre ou une

injustice pour le compte d’autrui. Il a été sollicité par plusieurs

familles pour ce travail, moyennant la somme de 1 à 2

‘’Blo’’ (monnaie utilisée autrefois en territoire Gouro). Cette

pratique lui à permis de s'enrichir et de construire le

‘’Mowlè’’ ; ce qui n’est pas permis à tout le monde de possé-

der à cette époque. Badiéglôh se montra très habile et fin

tacticien. Par contre ses actions lui voudront de passer pour

un sanguinaire auprès des parents de ceux qu’il a abattus. Mais

Badiéglôh va se montrer comme un redoutable guerrier et l’un

des principaux acteurs dans la lutte contre la pénétration colo-

niale en Côte d’Ivoire et principalement dans le cercle de

BANHOUNH: Le Resistant Kweni

Par Marcel Tra

Page 21: Kweni News Aout 2012

21 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

21

Zuénoula où les colons vont se heurter à lui.

SES ACTIONS CONTRE LE COLONISATEUR

Son prestige devint immense quand il défit à plusieurs reprises

les colons notamment lors des embuscades qu’il leur tendait. Il

se fait aider dans sa tâche par son frère Gouadouoh. Celui -ci

est connu pour avoir un tempérament plus impulsif que son frè-

re. Et malgré la supériorité des colons qui disposaient d’artille-

ries lourdes, Badiéglôh et son frère leur infligèrent de sérieuses

pertes. Ils ont pu ainsi faire échouer à plusieurs reprises les ten-

tatives de pénétrations des colons dans le pays Gouro (Kweni)

grâce cette solidarité familiale mais aussi à leur clairvoyance

militaire.

Etant donné que le nom de Badiéglôh s’est répandu dans tout le

canton comme le véritable tueur de colons, il sera l’objet d’une

recherche dans tout le territoire Gouro. Par contre, Il faut men-

tionner que Badiéglôh n’était pas le seul à tirer sur les colons.

Beaucoup commettaient aussi des attaques contre les

colons et le rendait responsable. Ces actions montèrent

davantage la colère des colons contre lui et multipliè-

rent le massacre des Gouro. Face à cette situation,

ceux-ci décidèrent de signer le traité de paix avec les

colons pour éviter le massacre des innocents qui

payaient de leur vie la témérité de Badiéglôh. Les colons

s’opposèrent à cette proposition et exigèrent sa captu-

re. C’est ainsi que colons aidés par les Gouro entrepri-

rent une vaste campagne de recherche de Badiéglôh.

Se sentant en danger et ne pouvant compter sur le soutien des

siens, Badiéglôh élu domicile avec sa femme dans la forêt à la

demande de Oula tah bi zamblé son beau père.

LE ROLE DE SA FEMME DANS SON ARRESTATION

Selah Lou Nan était la fille d’Oulah Tah bi Zamblé. Elle est

l’épouse de Badiéglôh. L’histoire donne peu de détail sur elle.

Pourtant elle a joué un rôle clé dans la chute de son héros de

mari.

Informée de ce que son père Zamblé est sous la menace per-

manente des colons qui l’accusent d’être de mèche avec Ba-

diéglôh, elle se rallia aux ennemis pour entamer le processus

de l’arrestation de celui-ci. Elle sera utilisée comme un canal

pour entrer l’intimité de Badiéglôh en vue d’identifier ses

points faibles. Elle procéda d’abord par le prélèvement de

quelques cheveux et de morceaux de vêtements de son mari

pour d’éventuelles pratiques fétichistes, mais en vain. La

Les tirailleurs senegalais, cree en

1857 etaient l’armee colonial.

Elle en majorite constituee d’es-

claves, de pauvres rejetes de la

societe, et parfois de volontaires

de l’afrique de l’ouest.

Page 22: Kweni News Aout 2012

22 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

22

deuxième tentative est un repas à la sauce Zibely (champignon

en territoire Gouro dont l’incompatibilité avec le vin de palme,

est connue de tous). Sachant qu’après chaque repas, Badiéglôh

prend toujours un pot de vin de palme, sa femme lui fit manger

cette sauce à son insu. Badiéglôh s’affaibli aussitôt et entra dans

un profond sommeil. Nan en profita pour informer discrètement

les ennemis. Le premier qui se jeta sur Badiéglôh fut sévèrement

transpercé par son épée de guerre. Mais rendu vulnérable ,sans

défense et seul au combat, il est capturé et transmis aux colons à

Yah bi Zuenonla, l’actuelle Zuenoula et jeté au Kaho (prison en

Gouro ) où il fut jugé et condamné à mort.

LE JOUR DE L’ASSASSINAT DE BADIEGLOH

Le jour de l’exécution de Badiéglôh, de nombreux habitants

étaient présents car la nouvelle avait fait le tour de toutes les

contrées. Et tous étaient curieux de connaître enfin ce mysté-

rieux guerrier qui faisait tant parler de lui Quinze soldats ont été

sélectionnés pour mettre fin à la vie de la personne la plus gê-

nante du territoire. Mais aux salves des tirs de ce peloton d’éli-

te, ce sont des jaillissements d’eau qui répondirent. Badiéglôh

sérieusement invulnérable face l’arme à feu n’avais pas fini de

donner du fil à retorde à ses ennemis. Cette scène pour le

moins insolite toute la journée. Son frère Gouadouoh a dû plai-

der auprès de lui pour qu’il livre son dernier secret. Badiéglôh

ressentant sûrement la souffrance de tout le peuple Gouro et

pris de pitié, consentit à livrer ainsi son secret. Il a tendu la

main en direction du nord en répondant : « allez vers le villa-

ge des ‘’dioula’’, prenez trois grains d’excréments de cabri, met-

tez les dans votre fusil et tirer sur moi »

C’est ainsi que Goninnonnin Badiéglôh a été abattu. Figure

légendaire de la résistance coloniale, Badiéglôh a marqué les

esprits de ses contemporains et s’avérera un redoutable

combattant. Il est resté fidèle à la résistance jusqu'à sa mort,

une mort cruelle et douloureuse entre les mains de ses en-

nemis Et si les colons n’ont vu en lui qu’un être sanguinaire,

les lutteurs pour l’indépendance de l’Afrique n’ont pas man-

qué de saluer le combat de cet homme qui élevé au rang de

héro et de résistant. Un seul bémol : l’absence de cet illus-

tre personnage dans les manuels scolaires en Côte d’Ivoire.

MARCEL TRA avec la collaboration de BAÏTY BOREAUD

Page 23: Kweni News Aout 2012

23 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

23

F or African women, singing can be the road to

many challenges; however, the same road can

lead to personal power which can move moun-

tains, inspire and win battles. Drawing from her own

life's experience as well as folk wisdom, Ivory Coast

singer songwriter Fely Tchaco embodies the new gen-

eration of artists who remain attached to their African

heritage, while at the same time maintaining a reso-

lutely modern outlook on the world.

If beauty is all it takes for success, well then

Ivory Coast music sensation Fely Tchaco embodies

this quality and more. This multi-talented artist, cur-

rently resides in the San Francisco Bay Area, where

she created her own record label, formed her own

band of musicians from various parts of the globe.

Fely's music speaks a universal language that can be felt

with sweetness, simplicity and a quality that melts

away all genre boundaries. It is a cocktail of world

fusion that truly translates her music style. She calls it

"Tribal Pop". Fely is surrounded by a plethora of pro-

fessional musicians who are much in tune with the per-

cussive sounds and beats that are part of her culture.

She is a total package with a powerful persona, posi-

tive aura, she is a dynamic performer and dancer as

well specializing in rhythms of the forest like Ggegbe,

Gahou, Alloukou and Zaouli…

Fely Tchaco is also, a visual artist, model and an ac-

tress. She made it as an extra in the movie

"CONTAGEON" in 2011.

Fely Tchaco released her recordings under her own

independent record label called "FELY PRODUC-

TIONS/ZEWP", her song "Goba" the first track of her

latest CD release entitled "Maturite" has just won the

11th Annual Independent Music Awards in the world

beat song category. One of her project is to raise a

fund to go to Africa and create a documentary on the

Zaouli Dance of the Gouro tribe; which is the rhythm

adapted in her award winning song Goba; For more

info, go to www.rally.org/felytchaco

Fely's music style is a catchy, pop-driven songs in Eng-

lish, French, and Gouro infused with traditional folk

rhythms and some acoustics. Fely has performed at

several festivals including Reggae On The River Festi-

val, Monterey Reggae Festival, Berkeley World Music

Festival and popular venues such as Yoshi’s, The Razz

Room, Kimball's East, Club Jazz Nouveau, La Pena Cul-

tural Center, BB King NY and so on… For more infor-

mat ion , p lease v i s i t her webs i te at

www.felymusic.com.

FELYFELYFELY

TCHACOTCHACOTCHACO

Une lumiere kwenique aux Etats Unis

D’Amerique

Toute l’equipe de Kweni News te souhaite

“HAPPY BIRTHDAY Fely”

7 Aout

Page 24: Kweni News Aout 2012

24 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

24

Page 25: Kweni News Aout 2012

25 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

25

Page 26: Kweni News Aout 2012

26 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

26

JESSE SAHBI

Page 27: Kweni News Aout 2012

27 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

27

FELY TCHACO

Page 28: Kweni News Aout 2012

28 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

28

Fely, artiste multi-talentueuse et ambassadrice de la musique Ivoirienne

Page 29: Kweni News Aout 2012

29 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

29

Fely, artiste multi-talentueuse et ambassadrice de la musique Ivoirienne

Page 30: Kweni News Aout 2012

30 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

30

Page 31: Kweni News Aout 2012

31 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

31

Page 32: Kweni News Aout 2012

32 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

32

Awards and Honors:

AWARDS

2012 Best World Beat Song at the 11th Inde-

p e n d e n t M u s i c A w a r d s

www.independentmusicarwards.com

2007 "Mon Espoir" by Fely Tchaco won the

best music video on Ivorian vatical TV Channel

"Ivoire Clip Show" hosted by Kader Ndao.

NOMINATIONS:

2007 49th out of 100 Most Influencial Women

in the Ivory Coast. AMINA magazine sold in

Europe, the Caribbean and Africa.

HONORS

2010 International Songwriting Competition:

World Music Honorable Mention "Goba" by

F e l y T c h a c o h t t p : / /

w w w . s o n g w r i t i n g c o m p e t i t i o n . c o m /

previouswinners#2010

2009 International Songwriting Competition:

World Music Honorable Mention Toilata by

Fely Tchaco http://www.indiemusicreview.net/?

p=83

Fely Tchao, peintre.

Page 33: Kweni News Aout 2012

33 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

33

VENEZ PASSER DU BON TEMPS AU ZEN PARADIS A BINGERVILLE, ABIDJAN, COTE D’IVOIRE

Page 34: Kweni News Aout 2012

34 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

34

Page 35: Kweni News Aout 2012

35 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

35

LA COMMUNAUTE LA COMMUNAUTE LA COMMUNAUTE

KWENI DE KWENI DE KWENI DE

DUEKOUE DUEKOUE DUEKOUE

oeuvre a la reconcilia-oeuvre a la reconcilia-oeuvre a la reconcilia-

tion des peoples de tion des peoples de tion des peoples de

l’ouest de la Cote l’ouest de la Cote l’ouest de la Cote

D’IvoireD’IvoireD’Ivoire

« La crise à répétition a l'ouest de la Cote D'ivoire a

coûté cher a la communauté Kweni. Deux parents Kwe-

ni ont été tués atrocement un à Tai et l'autre à Due-

koue non loin du village de Pinhou par des ...a cause de

leur travail. Ils ont été découpés à la machette. Face a

cette situation tous les enfants Kweni et même des pa-

rents Wan et Gagou ont créé mouvement Amacod

(association des mande centre ouest de Duekoue). Qui

est mieux placé pour sceller la réconciliation entre nos

alliés Guere (Wé ) et les Senoufo? C est bien nous les

enfants Kweni (Trè wle : propriétaire terrien). Nous me-

nons ce combat immense entre ces frères et alliés et

nos esclaves qui ont pourtant toujours vécu en bonne

intelligence. Nous avons obligation de réconcilier ces frè-

res » par Goore Bi

PRIONS POUR LA COTE D’IVOIREPRIONS POUR LA COTE D’IVOIREPRIONS POUR LA COTE D’IVOIRE

Page 36: Kweni News Aout 2012

36 KWENI NEWS MAGAZINE AOUT 2012

36

Photo de John Tra