jochemss2013 pratic en intervention jeunesse

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PraTIC en intervention jeunesse PraTIC en intervention jeunesse Quand les usages des TIC révèlent la Quand les usages des TIC révèlent la transformation de pratiques sociales transformation de pratiques sociales Sylvie Jochems Sylvie Jochems Professeure-Chercheure École de travail social (UQAM) Site Site: http://www.pratic.uqam.ca/ facebook facebook: https://www.facebook.com/PraTICcomm COLLOQUE DES INTERVENANT.E.S JEUNESSE CHAMPLAIN/ST-HUBERT 16 AVRIL 2013

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Conférence-Atelier présentée au Colloque des Intervenant.e.s jeunesse Champlain/St-Hubert, 16 avril 2013

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PraTIC en intervention jeunessePraTIC en intervention jeunesse

Quand les usages des TIC révèlent la Quand les usages des TIC révèlent la transformation de pratiques socialestransformation de pratiques sociales

Sylvie JochemsSylvie JochemsProfesseure-Chercheure

École de travail social (UQAM)

SiteSite: http://www.pratic.uqam.ca/ facebookfacebook: https://www.facebook.com/PraTICcomm

COLLOQUE DES INTERVENANT.E.S JEUNESSE CHAMPLAIN/ST-HUBERT

16 AVRIL 2013

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Résumé

Les usages des TICLes usages des TIC dont les médias sociaux par les jeunes (Technologies de l’Information et de la Communication ie Internet, Ipad, tél. cellulaire, … aussi: facebook, twitter, youtube, blogues, … ) sont impressionnants et parfois déconcertants ! Face à ces technologiesFace à ces technologies, les réactions des intervenant.e.s sont très différentes. Or, des jeunes, des intervenant.e.s et des organisations ont pris le taureau par les cornes et amorcé une démarche de réflexion collective ou ont même développé de nouvelles praTIC.

Qu’est-ce qui se praTICQu’est-ce qui se praTIC en intervention jeunesse au Québec?

Quels sont les défis éthiques et politiquesQuels sont les défis éthiques et politiques de ces praTIC en intervention jeunesse ?

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A.A. Quels sont les défis éthiques et politiquesQuels sont les défis éthiques et politiques de ces praTIC en intervention jeunesse ?

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Les pratiques sociales à l'ère des médias sociauxLes pratiques sociales à l'ère des médias sociaux

Qu'est-ce qui change ?Qu'est-ce qui change ?Le rôle d'auteur.e, Le rôle d'auteur.e, sans médiation,sans médiation, dans l'espace public dans l'espace public

CARDON, 2010

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Mythes … à défaire

• La communication est virtuelle

• L’impact des TIC est bon ou mauvais sur nos pratiques sociales

• La communication est moins bonne qu’avant

• Les jeunes ne s’engagent plus comme avant

La communication écrite, sur vidéo, … c’est un réel lien social !

Les TIC ne déterminent pas les usages des humains (anti- « déterminisme technique »)

Les formes de communication sont différentes !

Les jeunes s’engagent différemment !

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B.B. Qu’est-ce qui se praTICQu’est-ce qui se praTIC en intervention jeunesse au Québec?

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Plan Plan 5 exemples de 5 exemples de praTICpraTIC québécoisesquébécoises récentesrécentes

1. La démarche de réflexion éthique sur les usages de facebook par les Auberges du Cœur du QuébecAuberges du Cœur du Québec;

2. Une formation sur la cyberintimidation à la Maison des Maison des jeunes l’Escalier de Lachinejeunes l’Escalier de Lachine;

3. Un projet de cartographie collective en ligne par la Table de Table de concertation jeunesse deconcertation jeunesse de LachineLachine;

4. La mobilisation de jeunes à l’aide sociale avec les médias sociaux par le RAJE citoyenneRAJE citoyenne;

5. Des usages en action collective par le mouvementmouvement étudiant étudiant des carrés rougesdes carrés rouges.

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Références principalesSiteSite web web ::

1.1. Auberges du Cœur du QuébecAuberges du Cœur du Québec – Langlois L. et Gendreau I. (2012). Réflexion éthique sur l'utilisation des médias

sociaux dans les Auberges du coeur, Revue Nouvelles Pratiques Sociales,vol.24,no2.

– RACQ (2012). Les médias sociaux et les Auberges du coeur: Le défi d'évoluer avec les jeunes, Rapport du comité Éthique et médias sociaux, Disponible à : http://www.aubergesducoeur.org/sites/www.aubergesducoeur.org/files/2012-06_rapport_du_comite_ethique_et_medias_sociaux-_vf_0.pdf

2. 2. Maison des jeunes l’Escalier de LachineMaison des jeunes l’Escalier de Lachine – Bouchard, G. (2013) "PraTIC d'une Maison de Jeunes : L'Escalier et la cyber-intimidation chez les jeunes", Entrevue

réalisée par S. Jochems, Revue Nouvelles Pratiques Sociales, vol. 26 no1. 3. 3. Table de concertation jeunesse deTable de concertation jeunesse de LachineLachine– Jochems, S. et C. Devost (2012). Espaces Lachine à l’ère du web 3.0 : recherche-action sur un usage de la technologie

mobile pour l’action collective en milieu d’intervention jeunesse lachinois , Projet de recherche, SAC-UQAM.4. 4. RAJE citoyenneRAJE citoyenne – Jochems, S. (2012b). "PraTIC de RAJE citoyenne. Usages des TIC pour la mobilisation de jeunes à l'aide sociale",

Entrevue avec Maxine Boucher, intervenant en action collective, et François Labbé, agent de recherche et de liaison, au Regroupement des Auberges du coeur, Revue Nouvelles Pratiques Sociales, vol. 24 no2.

5. M5. Mouvementouvement étudétudiiant des carrés rougesant des carrés rouges– Jochems, S. (2012a). "Les jeunes ne s'impliquent plus comme avant. Et puis? Réflexion sur les usages des médias

sociaux notamment lors du Printemps Érable québécois", revue Canadienne de Service Social, vol. 29 no2. – Jochems, S. Millette M. et J. Millette (2013) Hybridation des pratiques d’engagement : usages des technologies de

communication pendant le mouvement des carrés rouges québécois, communication présentée panel "S'engager sur Internet" dans le cadre du congrès Sc. Politique, Luxembourg.

– Millette, Mélanie, Josianne Millette et Serge Proulx (2012). « Hashtags et casseroles : De l’auto-organisation du mouvement social étudiant », dossier « Out of the Mouth of Casseroles. Textes qui bougent au rythme du carré rouge », dans WI, journal of mobile media, Disponible en ligne à : http://wi.mobilities.ca/hashtags-et-casseroles-de-lauto-organisation-du-mouvement-social-etudiant/

WWW. PRATIC.UQAM.CAWWW. PRATIC.UQAM.CA

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Auberges du Cœur du QuébecAuberges du Cœur du Québec

I. La démarche de

réflexion éthique

sur les usages

de facebook

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Utiliser facebook, pourquoi?

Le portLe portrrait réalisé en 2011 révèle que les Auberges ait réalisé en 2011 révèle que les Auberges du coeur du coeur qui ont un qui ont un Facebook visentFacebook visent différents objectifs : différents objectifs :

a. Garder contactGarder contact avec les anciens résidants

b. Donner de l’informationDonner de l’information sur les activités

c. Informer, sensibiliser et éduquer Informer, sensibiliser et éduquer les jeunes sur différents enjeux sociaux, politiques, etc. (éducation populaire)

d. Avoir un outil de relance auprès des jeunesun outil de relance auprès des jeunes

e. Faire connaître la ressourceFaire connaître la ressource (auprès des jeunes ou des partenaires ou les deux)

f. Toutes ces réponses

RACQ, 2012: 6

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Exemples réels de situations problématiques

SITUATION 1 SITUATION 1 : L'utilisation des réseaux sociaux par les membres du personnel dans le cadre de leur travail et aussi dans leur vie personnelle. Certains acceptent les demandes d'amitié sur les réseaux sociaux et d'autres non. Des intervenants ont un compte Facebook et tous les jeunes de l’organisme peuvent voir leurs photos prises dans des situations de leurs vies privées. Doivent-ils assumer leur rôle de modèle en tout temps? Quelle est la limite à ne pas franchir avec les jeunes?

SITUATION 2 SITUATION 2 : Un jeune me rejoint sur ma page personnelle Facebook pour me dire qu'il va vraiment mal, voire même qu’il a des pensées suicidaires? Où se trouve la frontière entre le travail et la vie privée ? Où s'arrête notre responsabilité en tant qu'intervenantE ?

SITUATION 3SITUATION 3 : Certains jeunes font de l'intimidation à d'autres jeunes à travers les discussions en ligne. Je suis allé voir des comptes facebook de certains de nos jeunes et j’ai vu des informations sur un jeune. Je me demande si je peux intervenir avec ces infos là. D’ailleurs, ces conflits se poursuivent dans nos murs alors que ces problématiques ont été créées sur les réseaux sociaux. Lorsque nous intervenons les parents et les jeunes ne comprennent pas pourquoi nous intervenons et sanctionnons puisque l'utilisation des réseaux sociaux se fait hors de l’organisme.

SITUATION 4SITUATION 4 : Les défis sont surtout au niveau de garder l'attention des jeunes sans être dérangé par les cellulaires. Ils doivent connaître l'étiquette de l'usage du cellulaire. Les problèmes sont, entre autres, la dépendance aux nouvelles et moins nouvelles technologies. Cette dépendance engendre des problèmes au niveau des présences, des retards et beaucoup de troubles de sommeil. Jochems, 2012c; Jochems, et Macnaughton-Osler, 2012

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4 zones identifiées à risque

Des zones à risque ce sont : • Des zones grises

• Des comportements qui ne se justifient pas

• Un espace laissant place à une variété de conduites professionnelles

• La présence de conflits de valeurs et de normes

• La difficulté à trouver le sens, car il ya absence de repères communs

Ces zones à risque sont (Détaillées en annexe 1) (Détaillées en annexe 1) : 1. La gestion gestion et la responsabilité de l’Aubergeresponsabilité de l’Auberge

2. La limite limite entre vie personnelle vie personnelle et vie professionnelle vie professionnelle

3. La confidentialité confidentialité et la vie privéevie privée

4. L’interventionintervention Langlois et Gendreau, 2012: pp. 9-12

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CONCLUSION =Accent sur la formation formation Balises adaptéesBalises adaptées à chacune des organisations

Faut-il ou non des balises claires pour l’utilisation des médias sociaux dans les Auberges? Ces balises doivent-elles être Ces balises doivent-elles être communes pour toutes les Auberges ou adaptées selon chacuneadaptées selon chacune?

Ce qui ressort des groupes de discussions et des séances de travail du comité est plutôt de mettre l’accent sur la formation du personnel, mettre l’accent sur la formation du personnel, mais aussi de mieux encadrer l’utilisation des médias sociaux, et particulièrement Facebook, par des recommandations portant sur les zones à risque. L’évaluation des risques permet de constater qu’un encadrement tourné vers la sensibilisation et lavers la sensibilisation et la f formation s’avère ormation s’avère primordial. primordial.

Le Comité souhaite que ce document soit une base deune base de réflexion dans réflexion dans les Auberges les Auberges afin d’aider à mieux baliser cette pratique d’intervention émergente. Langlois et Gendreau, 2012: p. 12

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Maison des jeunesMaison des jeunes l’Escalierl’Escalier dede L Lachineachine

II. Une formation sur la

cyberintimidation

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Formation auprès des jeunes

En 2012, le comité "Éthique et médias sociaux" du Regroupement des Auberges du coeur a, entre autres, formuler ces recommandations:

...

R19 Le comité recommande d’entamer une réflexion avec les jeunesentamer une réflexion avec les jeunes de leur Auberge sur les risques de Facebook (ex. enjeux de vie privée), de les sensibiliser à l’impact que peut avoir Facebook; il pourrait aussi être intéressant de discuter de la question de votre intervention à l’égard de leur facebook personnel.

R20 Le comité recommande d’envisager de créer une formation pour lescréer une formation pour les jeunes jeunes présentant les risques de Facebook

NB: Mais déjà en 2009-2010, des formations « formations « Halte à Halte à l’intimidationl’intimidation» puis en 2010-2011 sur la "cyberintimidation"» puis en 2010-2011 sur la "cyberintimidation" avaient déjà été expérimentées à la Maison des jeunes l'Escalier à la Maison des jeunes l'Escalier à Lachine à Lachine ...

Langlois et Gendreau, 2012: p. 12

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2009-2010 : Halte à l'intimidation !Halte à l'intimidation ! 1. Formation très générale sur ce qu'est l'intimidation :

"les causes, les conséquences, les rôles. Ça c’était dans le but

de se doter d’un langage commun."

2. Théâtre d'intervention : "grandes scènes de réparation, ils devaient mimer une scène agressive et ensuite on disait "stop". Quelqu’un devait réparer la scène en changeant le moindre des gestes possibles pour le tourner en une scène positive."

3. L’écriture, le tournage et la création des courts-métrages. "Il y avait cinq équipes de trois qui ont dû tourner cinq courts-métrages, et par la magie de ce genre de projet, chaque court-métrage couvrait une partie de la matière qu’on avait vu en première partie. Il n’y en avait pas un qui chevauchait l’autre, c’était la magie de la création fait avec une bonne intention. Quand on est arrivé à la fin et on a vu ça, c’était formidable".

4. À la fin, il y avait le volet "partage". "Donc ils devaient communiquer à la communauté ce qu’ils avaient appris.Et nous on a documenté toute l’affaire, donc cela a été filmé de A à Z. J’ai un documentaire d’une quinzaine de minutes qui retracent l’ensemble du processus".

Bouchard, 2013

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2010-2011 : sur la CyberintimidationCyberintimidation(5(50 jeunes à 60 jeunes ont reçu cette formation)

1. Recadrer : diffuser l'information sur la place publique, 1. Recadrer : diffuser l'information sur la place publique,

ça veut dire quoi? ça veut dire quoi? "c’était plus au niveau de l’information véhiculée, au niveau de recadrer la vie privée, essayer de leur redonner des bases à savoir c’est quoi un ami, c’est quoi une relation, c’est quoi une information".

2. Connaître les Lois et règlements liés à facebook2. Connaître les Lois et règlements liés à facebook "« Est-ce qu’il y a quelqu’un ici dans la salle que pour avoir un compte Facebook, ça prend 13 ans? » et la maman a fait « Aaah, j’ai manqué ma shot ». Donc elle ne le savait pas".

3. S'approprier des paramètres de sécurité facebook3. S'approprier des paramètres de sécurité facebook "Le troisième volet, c’était la sécurisation de profil individuel, donc cela a été pendant un mois et demi qu’on a fait ça. On prenait des rendez-vous avec les jeunes, ils nous ouvraient leur profil ceux qui voulaient, c’était vraiment sur une base volontaire. On regardait l’ensemble des paramètres de sécurité, la photo de profil".

Bouchard, 2013

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À propos de la cyber-intimidation ... À propos de la cyber-intimidation ... Les DROITS et le code criminel canadien Les DROITS et le code criminel canadien

""Le Code criminel canadienLe Code criminel canadien, tel qu’il est actuellement conçu, a tout ce qu’il faut pour que les policiers interviennent lorsqu’une belle Rehtaeh Parsons vit ce qu’elle a vécu" (Robert, 2013)

→ L’agression sexuelle L’agression sexuelle est un crime passible de dix ans de prison qui fait l’objet d’accusations quotidiennes dans tous les districts judiciaires du pays. Article 271 du Code criminel.

→ L’agression sexuelle commise par plus d’une personneL’agression sexuelle commise par plus d’une personne est une agression sexuelle du second degré, plus grave encore donc, et passible d’un emprisonnement maximal de quatorze ans. Article 272 du Code criminel.

→ Encourager la commission d’une agression sexuelle en prenant des photosEncourager la commission d’une agression sexuelle en prenant des photos fait du photographe un complice aussi coupable que les agresseurs principaux et passible de la même peine. Article 21 du Code criminel.

→ (Parenthèse, juste au cas : une adolescente saoule ou gelée ne peut pas consentir à avoir des relations sexuelles, tout simplement parce qu’elle est incapable de former le consentement requis. Article 273.1 du Code criminel.)

→ Prendre des photos d’une adolescente qui se fait violerPrendre des photos d’une adolescente qui se fait violer constitue de la production pornographie juvénile passible d’une peine maximale de dix ans. La peine minimale est d’un an de prison. Article 163.1 (2) du Code criminel.

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et …

→ Publier les images de l’agression sexuelle d’une mineure, sur Facebook ou ailleurs,Publier les images de l’agression sexuelle d’une mineure, sur Facebook ou ailleurs, diffuser ces images par courriel ou par textos, et même les distribuer en classe ou au parc, constitue de la publication de pornographie juvénile, crime passible de dix ans de prison, la peine minimale étant d’une année. Article 163.1 (3) du Code criminel.

→ Le simple fait de posséder, dans sa poche de jeans, dans son cellulaire ou dans son Le simple fait de posséder, dans sa poche de jeans, dans son cellulaire ou dans son ordinateur, des photos d’une mineure qui se fait agresser sexuellementordinateur, des photos d’une mineure qui se fait agresser sexuellement constitue de la possession de pornographe juvénile, crime passible de cinq ans de prison, la peine minimale étant de six mois d’emprisonnement. Article 163.1 (4) du Code criminel.

→ Écœurer une jeune femme par courriel, paÉcœurer une jeune femme par courriel, parr message privé, sur Facebook ou ailleurs, message privé, sur Facebook ou ailleurs, en lui faisant craindre pour sa sécurité –y compris sa sécurité psychologique – constitue du harcèlement criminel, crime passible d’une peine maximale de dix ans. Article 264 du Code criminel.

→ Menacer une adolescente de pires représailles si elle porte plainte, ou lui faire subir quelque Menacer une adolescente de pires représailles si elle porte plainte, ou lui faire subir quelque autre chantage pour la forcer à faire ou ne pas faire quelque choseautre chantage pour la forcer à faire ou ne pas faire quelque chose qu’elle aurait légalement le droit de faire constitue un crime d’intimidation passible de cinq ans d’emprisonnement. Article 423 du Code criminel.

→ Écrire, sur Facebook ou ailleurs, qu’une adolescente qui a été violée est une putainÉcrire, sur Facebook ou ailleurs, qu’une adolescente qui a été violée est une putain constitue un libelle diffamatoire, crime passible de deux ans de prison. Article 298 du Code criminel.

→ Répandre la nouvelle qu’une adolescente est une putain alors qu’on l’a violéeRépandre la nouvelle qu’une adolescente est une putain alors qu’on l’a violée constitue un libelle délibérément faux, crime passible de cinq ans de prison. Article 300 du Code criminel.

ETC ... ETC ...

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Table de concertation Table de concertation jeunesse dejeunesse de LachineLachine

III. Un projet de cartographie

collective en ligne

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Cartographie collective

BesoinBesoin: La TCJL et son Comité Parents considèrent essentiel de développer la communication avec les parents de jeunes lachinois en privilégiant l’usage des TIC (technologies de l’information et de la communication).

ObjectifObjectif: réaliser l’expérimentation d'un projet de démocratie projet de démocratie participative basé sur la cartographie collectiveparticipative basé sur la cartographie collective, en vue de mobiliser l'opinion et les savoirs de parents de jeunes de milieux défavorisés, en mettant à profit les technologies mobiles pour plus d'interaction citoyenne entre les parents et la TCJL.

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Espaces Lachine

Brandusescu, 2012

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Cartographie collective

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RAJE citoyenneRAJE citoyenne

IV. La mobilisation

de jeunes

à l’aide sociale

avec les

médias sociaux

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SE DONNER UN NOM ET UN LOGO SE DONNER UN NOM ET UN LOGO IMAGERIE ET APPARTENANCE

"Les jeunes avaient développés cette idée là : « Dans le public, ce qu’on veut, c’est que tu deviennes un chien chien domestiquedomestique, tandis que dans le communautaire, on l’impression d’être des loupsêtre des loups. On est différents, comme dans une meute, on est différents mais chacun est important. C’est sûr qu’il y a le chef de la meute, mais on on est tous importantest tous importantss, on ne peut pas vivre seul, on ne peut pas vivre seul ». C’est toute l’idée de : « on est solidaireon est solidaire »".

François Labbé cité dans Jochems, 2012b

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RAJE citoyenneRAJE citoyenne

1. 1. CourrielCourriel

– "il y avait cette idée que les jeunes changent souvent de numéro de téléphone mais ils ne changent pas ils ne changent pas souvent d’adresse courrielsouvent d’adresse courriel".

– "Le courriel, c’est vraiment pour les informations internes, les comptes-rendus, les ordres du jour, ce qu’on ce qu’on ne veut pas qui soit publicne veut pas qui soit public".

Maxime Boucher et François Labbé cités dans Jochems, 2012a.

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RAJE citoyenneRAJE citoyenne

2. G2. Groupe facebookroupe facebook

https://www.facebook.com/groups/155026294522938/ – "Le groupe Facebook, avec

le temps, s’est avéré comme étant la plateforme centrale plateforme centrale à l’interne à l’interne pour tout ce qui est des réunions, des évènements, des nouvelles et pour s’échanger de l’information. C’est vraiment par là que le monde regarde pour le calendrier des évènements, par le groupe Facebook. C’est sa première fonction".

Maxime Boucher et François Labbé cités dans Jochems, 2012a.

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RAJE citoyenneRAJE citoyenne

3. B3. Blogue logue

3. B3. Blogue logue http://rajecitoyenne.wordp

ress.com/ – "le blogue c’est la

façade publique ... On va retrouver plus de textes longs sur le blogue. Des textes, des contributions de jeunes"

– plus de 20 numéros d'un hebdo "Entre chiens et loups"

Maxime Boucher et François Labbé cités dans Jochems, 2012a.

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RAJE citoyenneRAJE citoyenne

4. C4. Canal Youtubeanal Youtube h

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RAJE citoyenneRAJE citoyenne

5. Le Site web du 5. Le Site web du RegroupementRegroupement

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MMouvementouvement étudiant étudiant des carrés rougesdes carrés rouges

V. Des usages en action collective

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2.1 l'apparition d'un nouveau répertoire de formes nouveau répertoire de formes d'engagement d'engagement (Hirshman, 1970;1995; Lamoureux et al, 2008; Tilly et Tarrow, 2008)

•""L'effet Seattle" du web 1.0 à 3.0 (Neveu, 2002) : internationalisation de la protestation; hacktivisme; expertise; acte symbolique et expressivité (Blondeau, 2007; Monnoyer-Smith, 2011)

•Démarche affinitaire finitaire : coalition affinitaire (Bobineau, 2010;

Haraway, 1985), communautés épistémiques (Goldenberg et Proulx)

et individua(lisa)tion (Ion, 1997; Le Bart, 2008).

•Formes réticulaires réticulaires : coordination en réseaux, viralité (Cardon, 2010; Cardon et Granjon, 2010; Millette, Millette et Proulx, 2012)

•Espace public élargi :Espace public élargi : action citoyenne sans médiation (Cardon, 2010; Papacharissi, 2002; Valenzuela, 2012)

2.2 l'hybridation l'hybridation de répertoires (ancien comme nouveau) de formes d'engagement (Canclini, 1989; 2010; Chadwick, 2007; Tilly et Tarrow, 2008)

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S.Jochems (UQAM) 33

Bibliographie

– Bouchard, G. (2013) PraTIC d'une Maison de Jeunes : L'Escalier et la cyber-intimidation chez les jeunes, Entrevue réalisée par S. Jochems, Revue Nouvelles Pratiques Sociales, vol. 26 no1.

– Brandusescu, Ana (2012). Projet de mémoire de recherche, Département de géographie, Université McGill. – Jochems, S. Millette M. et J. Millette (2013) Hybridation des pratiques d’engagement : usages des technologies

de communication pendant le mouvement des carrés rouges québécois, communication présentée panel "S'engager sur Internet" dans le cadre du congrès Sc. Politique, Luxembourg.

– Jochems, S. (2012a). "Les jeunes ne s'impliquent plus comme avant. Et puis? Réflexion sur les usages des médias sociaux notamment lors du Printemps Érable québécois", revue Canadienne de Service Social, vol. 29 no2.

– Jochems, S. (2012b). "PraTIC de RAJE citoyenne. Usages des TIC pour la mobilisation de jeunes à l'aide sociale", Entrevue avec Maxine Boucher, intervenant en action collective, et François Labbé, agent de recherche et de liaison, au Regroupement des Auberges du coeur, Revue Nouvelles Pratiques Sociales, vol. 24 no2.

– Jochems, S. (2012c). Etre ou ne pas être branché ? Un défi praTIC-ô-pratique à relever, Conférence-atelier donnée sous invitation dans le cadre du Colloque Intervenants jeunesse Champlain/St-Hubert.

– Jochems, S. et C. Devost (2012). Espaces Lachine à l’ère du web 3.0 : recherche-action sur un usage de la technologie mobile pour l’action collective en milieu d’intervention jeunesse lachinois, Projet de recherche, SAC-UQAM.

– Jochems, S. et K. Macnaughton-Osler (2012). PraTIC: les médias sociaux en intervention jeunesse, journée de formation pour la Table de concertation jeunesse de Lachine.

– Langlois L. et Gendreau I. (2012). Réflexion éthique sur l'utilisation des médias sociaux dans les Auberges du coeur, Revue Nouvelles Pratiques Sociales, vol.24,no2.

– Millette, Mélanie, Josianne Millette et Serge Proulx (2012). « Hashtags et casseroles : De l’auto-organisation du mouvement social étudiant », dossier « Out of the Mouth of Casseroles. Textes qui bougent au rythme du carré rouge », dans WI, journal of mobile media, Disponible en ligne à : http://wi.mobilities.ca/hashtags-et-casseroles-de-lauto-organisation-du-mouvement-social-etudiant/

– RACQ (2012). Les médias sociaux et les Auberges du coeur: Le défi d'évoluer avec les jeunes, Rapport du comité Éthique et médias sociaux, Disponible en ligne à : http://www.aubergesducoeur.org/sites/www.aubergesducoeur.org/files/2012-06_rapport_du_comite_ethique_et_medias_sociaux-_vf_0.pdf

– Robert, Véronique Me (13 avril 2013). "À propos de la belle Rehtaeh Parsons", journal Voir Montréal, Disponible en lien à : http://voir.ca/veronique-robert/2013/04/13/a-propos-de-la-belle-rehtaeh-parsons/

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S.Jochems (UQAM) 34

pour me contacter

Sylvie Jochems Sylvie Jochems

Professeure à l’École de Travail social de l’UQAM

Co-directrice du LabCMO (Laboratoire de Communication Médiatisée par Ordinateur)

[email protected]

Responsable de la formation “Soigner ses TIC communautaires” formation “Soigner ses TIC communautaires”

pour les groupes de femmes à travers le Québec. – Site: http://www.pratic.uqam.ca/– facebook: https://www.facebook.com/PraTICcomm

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Annexe 1Annexe 1ZONE À RISQUE 1 : LA GESTION ET LA RESPONSABILITÉ DE L’AUBERGE ZONE À RISQUE 1 : LA GESTION ET LA RESPONSABILITÉ DE L’AUBERGE

R1 Le comité recommande que plus d’une personne ait la responsabili té du facebook ou des

médias sociaux dans une équipe.

R2 Le comité recommande d’assurer une supervision des intervenants et des interventions faites dans les médias sociaux (ex. intégrer cet aspect dans les réunions d’équipe, direction/coordination devrait avoir accès au mot de passe, etc.)

R3 Le comité recommande de clarifier ou préciser les descriptions de tâches les intervenants qui s’occupent des médias sociaux (ex. objectif du travail, temps dévolu à cette tâche dans une journée (5, 10 15, 60 minutes par jour), etc.).

R4 Le comité recommande aux Auberges de sensibiliser leur personnel à limiter l’accès de leur profil personnel facebook. Cela sous-entend que l’Auberge pourrait aller vérifier. Il est souvent nécessaire d’aider les intervenants à le faire et au besoin de les former.

R5 Le comité recommande aux responsables de la gestion du facebook de l’Auberge d’exercer leur droit de censure (retirer les propos) à l’égard des propos haineux, homophobes, sexistes, racistes, diffamatoires, à caractère pornographique, menaçants, intimidants de même, tout ce qui est considéré inapproprié par l’équipe et qui viendrait à l’encontre de la mission et des valeurs des Auberges.

R6 Le comité recommande aux équipes de se questionner sur les limites « d’acceptabilité » de leur Auberge pour des publications qui peuvent être faites sur le facebook de l’Auberge et quelles mesures seront mises en place en cas de propos inacceptables (retirer le commentaire, informer la personne, conserver le commentaire de la personne, bannir la personne de la page ou des amis Facebook, etc.);

R7 Le comité recommande de sensibiliser son équipe sur les dérives possibles de Facebook à différents égards : risque de perdre du temps, risque pour l’intervenant de s’attarder trop sur les profils facebook des jeunes, risque de ne pas savoir quoi faire avec l’information vue sur le profil facebook d’un jeune, risque de voir sa vie personnelle exposée aux jeunes, etc.

NB : Le Comité n’est pas arrivé à un consensus sur les risques liés au fait d’aller voir les profils facebook des jeunes. Toutefois, le comité convenait que les questions suivantes pourraient guider les Auberges lorsqu’on se trouve dans une zone grise : Regarder le profil facebook du jeune peut-il te donner un « plus » dans ton intervention auprès du jeune? Est-ce qu’on y trouve des informations pertinentes qui peuvent nous aider dans notre intervention professionnelle et aider le jeune dans son cheminement?

Langlois et Gendreau, 2012: pp. 9-12

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R8 Le comité recommande d’établir une balise claire interdisant aux

intervenants d’être « amis » Facebook avec les jeunes par le biais de leur profil

Facebook personnel.

R9 Le comité recommande de sensibiliser les intervenants sur les

conséquences possibles d’être « ami » avec ou de commenter le Facebook de

l’Auberge par le biais de leur profil Facebook personnel.

R10 Le comité recommande de bien sensibiliser ses intervenants à

l’importance d’un bon équilibre travail/vie personnelle (ex. de la nécessité de

décrocher du Facebook de l’Auberge, même s’il est accessible de la maison).

R11 Le comité recommande de ne pas utiliser le profil facebook professionnel

d’intervenant au lieu d’un facebook pour l’Auberge.

Annexe 1Annexe 1ZONE À RISQUE 2 : LA LIMITE VIE PERSONNELLE ET VIE PROFESSIONNELLE ZONE À RISQUE 2 : LA LIMITE VIE PERSONNELLE ET VIE PROFESSIONNELLE

Langlois et Gendreau, 2012: pp. 9-12

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Annexe 1Annexe 1ZONE À RISQUE 3 : LA CONFIDENTIALITÉ ET LA VIE PRIVÉE ZONE À RISQUE 3 : LA CONFIDENTIALITÉ ET LA VIE PRIVÉE

R12 Le comité recommande que l’Auberge respecte ses propres règles de

confidentialité dans son utilisation de Facebook. Il est essentiel de rappeler

clairement l’interdiction de diffuser des informations confidentielles sur le

jeune via Facebook et tous les autres médias sociaux.

R13 Le comité recommande de développer une pratique qui s’assure, qu’avant

la publication d’une photo d’un jeune sur le facebook de l’Auberge, on obtienne

le consentement écrit, précis et par événement pour la publication d’une photo

d’un jeune sur Facebook.

*Pour les Auberges mineures, le Comité recommande de faire la réflexion sur

la publication de photos des mineurs sur Facebook, doit-on obtenir les

autorisations des parents en plus ou l’autorisation générale obtenue au début

du séjour peut-elle inclure Facebook.

Langlois et Gendreau, 2012: pp. 9-12

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Annexe 1Annexe 1ZONE À RISQUE 4 : L’INTERVENTION ZONE À RISQUE 4 : L’INTERVENTION

R14 Le comité recommande de bien définir en équipe jusqu’où peut aller l’intervention sur les médias sociaux lorsqu’elles visent à garder le contact et le lien avec le jeune, comportent peu de risques.

R15 En cas de crise, le comité recommande de laisser au jugement professionnel de l’intervenant la meilleure intervention à faire. Il est recommandé de garder des traces écrites de cette intervention de crise afin de justifier le tout si jamais il fallait rendre compte auprès des autorités de son situations de crises peuvent se produire quand on utilise des médias sociaux d’où une certaine prudence lorsque cela se présente.

R16 Le comité recommande que chaque Auberge engage une discussion en équipe afin d’établir une position claire entourant le processus de gestion de crise émanant des médias sociaux (ex. un jeune qui appelle à l’aide, annonce une tentative de suicide, etc.).

R17 Le comité recommande d’ajouter un avertissement dans la page ou profil Facebook (dans Info) indiquant : « Aucune intervention professionnelle ne sera faite par le biais de Facebook. Les jeunes qui ressentent le besoin d’interpeller un intervenant de l’Auberge sont fortement invités à téléphoner à l’Auberge ou à s’y présenter compte tenu des limites que comportent les médias électroniques dans le cadre de la relation d’aide. »

R18 Le comité recommande de rappeler à son équipe toute l’importance de l’utilisation de leur jugement professionnel dans le cadre de l’utilisation des médias sociaux, que ce soit les commentaires à ajouter sur des blogues, des pages ou profils Facebook de l’Auberge ou des jeunes, les échanges en clavardage, les messageries (courriel ou Facebook) car « les paroles s’envolent, mais les écrits restent »!

R19 Le comité recommande d’entamer une réflexion avec les jeunes de leur Auberge sur les risques de Facebook (ex. enjeux de vie privée), de les sensibiliser à l’impact que peut avoir Facebook; il pourrait aussi être intéressant de discuter de la question de votre intervention à l’égard de leur facebook personnel.

R20 Le comité recommande d’envisager de créer une formation pour les jeunes présentant les risques de Facebook

R21 Le comité recommande de réfléchir en équipe sur la possibilité que l’Auberge aille écrire sur le mur du jeune (ex. souhaiter Bonne fête aux jeunes), car le jeune pourrait ne pas apprécier que l’Auberge interagisse avec lui « publiquement ». Langlois et Gendreau, 2012: pp. 9-12