jean_bedard controle interne

30
PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE FINCO, volume 10, annØe 2000 67 PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE Jean BØdard et Maurice Gosselin (UniversitØ Laval) 1 RØsumØ. Les auteurs observent que la vision du contrle chez les comptables a considØrablement ØvoluØe. Par tradition, les vØrificateurs la ramLnent aux contrles comptables via, par exemple, les systLmes dautorisation ou le contrle physique des actifs tandis que les contrleurs se limitent aux mØcanismes conventionnels, tels que les budgets ou les systLmes de mesure de la performance. Dans larticle on reconnait que lØvolution dans le domaine bØnØficie de divers rapports du COSO (1992) et de lICCA (1995, 1997) qui ont proposØ une vision Ølargie du contrle en mŒme temps que dØfini de nouveaux dØfis et suggØrØ des recherches. Les auteurs font Øtat de nombreuses recherches sur le contrle en vØrification, en comptabilitØ de gestion et dans les champs connexes. Leur but est didentifier des lacunes et doffrir des perspectives de recherche en contrle. I. INTRODUCTION Au cours de la derniLre dØcennie, les dirigeants, les gestionnaires, les autoritØs de rØglementation et les vØrificateurs ont tous constatØ un regain dintØrŒt pour le contrle (Jackson, 1994). Ce point de vue endossØ par lInstitut Canadien des Comptables AgrØØs (ICCA) exclut un groupe majeur: les chercheurs en comp- tabilitØ. Ceci est surprenant puisque le contrle interne et le contrle de gestion sont des domaines frØquemment ØtudiØs par les chercheurs. Toutefois, la perspective adoptØe dans la plupart des recherches en vØrification est limitØe la notion de con- trle comptable, lequel comprend des mØcanismes tels que les systLmes dautori- sation et dapprobation, la sØgrØgation des tches, les contrles physiques sur les actifs et la vØrification interne. De mŒme, la recherche en contrle de gestion sattarde surtout des mØcanismes conventionnels tels que les systLmes de budget, danalyse des Øcarts et de rØmunØration base de rendement sans mettre demphase sur dautres contrles organisationnels. Tandis que les chercheurs se sont concen- trØs sur cette vision Øtroite du contrle, les praticiens ont dØcidØ de lØlargir pour y 1 Les auteurs sont professeurs de comptabilitØ lUniversitØ Laval. On peut les contacter via [email protected] et [email protected].

Upload: jugurthinum-gurta-alias-yugurtino

Post on 18-Dec-2015

51 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

cvv

TRANSCRIPT

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    Mau

    Rsum. Les auteurs obseconsidrablement volue. comptables via, par exempdes actifs tandis que les cotels que les budgets ou les sreconnait que lvolution d(1992) et de lICCA (1995,mme temps que dfini defont tat de nombreuses recde gestion et dans les chamdoffrir des perspectives de

    I. INTRODUCTION

    Au cours de la derautorits de rglementationpour le contrle (Jackson, des Comptables Agrs (ICtabilit. Ceci est surprenantdes domaines frquemmenadopte dans la plupart destrle comptable, lequel comsation et dapprobation, la actifs et la vrification insattarde surtout des mcadanalyse des carts et de rsur dautres contrles orgatrs sur cette vision troite

    1 Les auteurs sont [email protected] eFINCO, volume 10, anne 2000 67

    Jean Bdardet

    rice Gosselin (Universit Laval)1

    rvent que la vision du contrle chez les comptables aPar tradition, les vrificateurs la ramnent aux contrlesle, les systmes dautorisation ou le contrle physiquentrleurs se limitent aux mcanismes conventionnels,ystmes de mesure de la performance. Dans larticle onans le domaine bnficie de divers rapports du COSO 1997) qui ont propos une vision largie du contrle en nouveaux dfis et suggr des recherches. Les auteursherches sur le contrle en vrification, en comptabilitps connexes. Leur but est didentifier des lacunes et

    recherche en contrle.

    nire dcennie, les dirigeants, les gestionnaires, les et les vrificateurs ont tous constat un regain dintrt1994). Ce point de vue endoss par lInstitut CanadienCA) exclut un groupe majeur: les chercheurs en comp- puisque le contrle interne et le contrle de gestion sontt tudis par les chercheurs. Toutefois, la perspective

    recherches en vrification est limite la notion de con-prend des mcanismes tels que les systmes dautori-

    sgrgation des tches, les contrles physiques sur lesterne. De mme, la recherche en contrle de gestionnismes conventionnels tels que les systmes de budget,munration base de rendement sans mettre demphasenisationnels. Tandis que les chercheurs se sont concen-du contrle, les praticiens ont dcid de llargir pour y

    de comptabilit lUniversit Laval. On peut les contacter viat [email protected].

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    inclure les lments qui, collectivement, aident les parties intresses raliser lesobjectifs de lorganisation.

    Lenvironnement plus concurrentiel, les attentes en hausse du public, la pro-tection accrue des dposants, lexigence dtats financiers plus fiables et leschangements dans les modes de gestion et de contrle sont lorigine du change- 68 FINCO, volume 10, anne 2000

    ment de perspective. Lapproche du contrle volue pour passer des mcanismesformels tels que la sparation des tches et les systmes comptables, comme lesbudgets, des mcanismes informels tels que les valeurs partages et la pressionexerce par les collgues. Cette approche largie est encourage par des organismescomptables. Aux tats-Unis, le rapport du Committee of Sponsoring Organizationsof the Treadway Commission (COSO), intitul Internal Control - Integrated Frame-work, est devenu le cadre de contrle accept par les rgulateurs (AICPA, 1995).Au Canada, lICCA a confi son Comit sur les Critres de Contrles (CoCo), laresponsabilit dmettre des normes en matire de systmes de contrle. Le CoCoa dj recommand (en 1997) des critres qui ajoutent une perspective de gestionau contrle.

    Ce qui prcde laisse entrevoir que les rles des comptables et des vrifica-teurs sont en mutation. Les comptables devront concevoir les nouveaux systmeset faire rapport au conseil dadministration, alors que les vrificateurs devront lesvaluer dans le cadre de leur audit et pourront formuler une opinion leur sujet. Lecontrle devrait donc devenir un sujet important pour les chercheurs en vrifica-tion, et, par effet de chevauchement, pour bien dautres chercheurs en comptabilit,finance et gestion. En bref, si les chercheurs ne veulent pas tre laisss pourcompte, ils devront largir leur perspective de recherche en contrle.

    Lobjectif de cet article est dtablir un programme de recherche intgr surle contrle. Plus prcisment, nous examinons la recherche pertinente en vrifica-tion, en comptabilit de gestion, en comptabilit financire, en comportementorganisationnel, en finance et en gestion, afin de fournir au lecteur une comprhen-sion des concepts examins, des mthodes de recherches utilises et des rsultatsobtenus. Certes, notre examen nest pas exhaustif. En complment, nous identi-fions les diffrentes composantes du contrle, sur lesquelles nos connaissances sontlimites, de faon atteindre notre objectif dtablir un programme de rechercheintgr en contrle.

    La section II qui suit prsente un cadre afin de comprendre lvolution ducontrle du point de vue de laudit et de la comptabilit de gestion. La section IIIpasse en revue des tudes sur les composantes du contrle: a. son environnement;b. les objectifs et le risque; c. les activits de contrle; et d. le suivi. Des commen-

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    taires et des perspectives de recherche sont offerts en fin de chaque sous-section.La section IV comprend une courte conclusion.

    II. LA STRUCTURE DU CONTRLE

    a. Du point de vue de laudit

    La notion de contrlcomme en attestent les tractamienne remontant plussicle que les auteurs en cpremire dfinition du cont

    Le contrle interne coet mesures adoptes danslexactitude et de la fiabilittionnelle et encourager laprobablement plus large qunat quun systme dedirectement aux fonctions systme pourrait inclure lede fonctionnement priodidans dautres domaines covail et lutilisation des con1949, p. 6 - Traduction par

    tonnamment, cette contrle interne proposs quelle laissait apparemm(Etherington et Gordon, 19sparer le contrle interne afin de rduire la responsabseulement. Plusieurs consitrop restreinte. Ainsi, le rapveulent non seulement savode faon approprie, mais arapport Treadway (1987) ctraitant des valeurs vhiculet de vrification interne, levrificateurs externes quanFINCO, volume 10, anne 2000 69

    e interne au sein de lentreprise existe depuis toujours,es dcouvertes dans les livres de la civilisation msopo- de 5000 ans (Lee, 1972). Ce nest toutefois quau 20eomptabilit se sont penchs sur le contrle interne. Larle interne par lAICPA a t publie en 1949:

    mprend le plan de lorganisation et toutes les mthodes une entreprise pour protger les actifs, sassurer de des donnes comptables, favoriser lefficacit opra-dhsion aux politiques prescrites. Cette dfinition este la signification parfois attribue au terme. Elle recon- contrle interne va au-del des sujets associs

    des dpartements de comptabilit et de finance. Un tel contrle budgtaire, les cots standards, les rapportsques, lanalyse statistique... Il comprend des activitsmme des tudes scientifiques sur lorganisation du tra-trles de qualit (Committee on Auditing Procedures, les auteurs).

    dfinition est trs large et couvre les trois objectifs depar le COSO. Elle a t considre trop vague parceent les vrificateurs avec une responsabilit illimite85). Cette dfinition a donc t mise jour en 1958 pouren contrles administratifs et en contrles comptablesilit des vrificateurs externes aux contrles comptablesdraient nanmoins cette responsabilit comme tantport Cohen (AICPA, 1976) prcise que les investisseursir si les oprations dune organisation sont enregistresussi si tous les aspects de sa gestion sont contrls. Le

    ontient une recommandation pour les socits ouverteses par les cadres suprieurs, les fonctions comptables comit de vrification ainsi que les responsabilits dest lenvironnement de contrle de lentreprise.

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    Pour faire suite ces critiques, lAICPA met en 1988 la norme de vrifica-tion (SAS 55: Statement of Auditing Standard) rinstaurant une perspective largieau contrle interne. Ce concept de structure de contrle est redfini comme tantles politiques et les procdures tablies pour fournir lassurance raisonnable queles objectifs seront atteints. La structure de contrle se compose de trois lments:lenvironnement de contrle, le systme comptable, et les activits de contrle. La 70 FINCO, volume 10, anne 2000

    responsabilit des vrificateurs externes nest plus base sur le type de contrle(administratif ou comptable) mais plutt sur les types dobjectifs. Ainsi, les vrifi-cateurs ne sont responsables que des politiques et procdures relatives la fiabilitdes informations financires. Leffet principal du SAS 55 est dtendre le conceptde contrle des objectifs au vrificateur externe pour y inclure des facteurs delenvironnement de contrle comme la philosophie et le style de gestion, la struc-ture organisationnelle, le comit de vrification, les mthodes pour communiquerlattribution de lautorit et des responsabilits, les mthodes de contrle de ges-tion, les mthodes de gestion des ressources humaines, et le contrle externe delentit.

    Le rapport Treadway recommande que ses commanditaires cooprent audveloppement de recommandations additionnelles intgres concernant le con-trle interne. Ces recommandations sont comprises dans le rapport du COSO(1992). On y dfinit le contrle interne comme:

    Un processus , cr par le conseil dadministration, la direction et lesautres membres du personnel de lorganisation, visant fournir une assurance rai-sonnable que les objectifs, fixs lgard des lments suivants, seront atteints:lefficacit et lefficience des activits, la fiabilit de linformation financireprsente, et la conformit aux lois et rglements applicables.

    Le COSO ramne, cette fois, les contrles cinq grandes composantes:lenvironnement de contrle, lvaluation des risques, les activits de contrle,linformation et la communication, et suivi. Cette dfinition a t intgre dans leSAS 78 en 1996. Comme par le pass, la responsabilit des vrificateurs est limiteaux objectifs de fiabilit des informations financires, sauf lorsquils concernentdes donnes que le vrificateur value ou utilise en appliquant ses procds de vri-fication. LAICPA est revenue en arrire, cest--dire une responsabilit semblable celle de 1949!

    Aprs linitiative provenant des tats-Unis, le CoCo a mis des directives surle contrle. Bien que semblables au COSO, les directives du CoCo sont plus larges.Elles comprennent certaines dimensions de la gestion comme ltablissement desobjectifs, la planification stratgique et la gestion du risque, que le COSO excluent.

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    Non seulement sa porte est plus grande, mais le cadre du CoCo prsente une pers-pective de gestion alors que celui du COSO offre une perspective de vrification.Ainsi, dans le cadre du CoCo, on rattache les contrles au processus de gestion: but,engagement, capacit, action et rtroaction.

    b. Du point de vue de la comptabilit de gestion

    Le contrle tant intAnthony (1965) le dfinit c

    Le processus par leobtenues et utilises avec etifs de lorganisation.

    Bien que cette dfinivision vhicule en compAnthony, le contrle de ge(stratgique, oprationnel, comptabilit. Un bref histo

    la fin du 19e sicle,dune gestion plus scientifcomment accomplir leur tdanalyse dcarts pour conles rsultats rels aux prvDabord, llaboration des rsultats et leur analyse comde comptabilit de gestion Dopuch et al. (1969) ont d

    Un systme dans leqparaisons servant de base

    Cette dfinition plusannes 50 et progress rapnaient plus complexes, lecomportement des ouvriersque la thorie de lagence 1978; Baiman, 1982; 1990participatifs (Birnberg et a(Young et Lewis, 1995) coFINCO, volume 10, anne 2000 71

    erne que de gestion existe depuis plusieurs sicles.omme:

    quel les gestionnaires sassurent que les ressources sontfficacit et efficience dans laccomplissement des objec-

    tion rejoigne celle propose par le COSO et le CoCo, latabilit de gestion est beaucoup plus restreinte. Pourstion est dissociable des autres dimensions du contrleetc.), lemphase tant mise sur les contrles bass sur larique est de mise ici.

    laccent tait mis sur le contrle des cots. Lapparitionique a augment la ncessit de dicter aux employsche. Dj vers 1920, existaient des systmes de cots ettrler les ouvriers. Ces systmes servaient comparer

    isions. Le contrle de base seffectuait en trois phases.plans pour la prochaine priode, puis lobservation desparative. Cette approche se retrouve dans les ouvrages

    (Hopwood, 1976; Horngren et al., 1997). Par exemple,fini le contrle comme:

    uel les attentes et les rsultats sont compars, les com-pour ragir aux rsultats (p. 414).

    limite du contrle de gestion a pris racine dans lesidement par la suite. Comme les organisations deve- contrle de gestion a davantage pris en compte le et la rmunration base de performance. Cest ainsi

    a t intgre au modle antrieur (Demski et Feltham,; Kaplan et Atkinson, 1989) en privilgiant les budgetsl., 1990; Kren, 1997) et les incitatifs la rmunrationmme outils de contrle.

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    Avec cette emphase sur le comportement individuel , les chercheurs ont tard tudier les facteurs agissant sur le contrle au sein de lorganisation. Nanmoins,dans les annes 70, la thorie de la contingence a merg (Khandwalla, 1972;Hayes, 1977). Celle-ci suggre quaucun systme de contrle nest dapplicationuniverselle (Otley, 1980). Les tudes issues de cette thorie font ressortir leffetquont plusieurs facteurs contextuels sur le contrle de gestion. Le modle dOtley 72 FINCO, volume 10, anne 2000

    (1980) considre comme facteurs la technologie, la structure organisationnelle etlenvironnement. Ces modles ont t dvelopps davantage au cours des annes1980. Ltude plus rcente de Fisher (1995) reconnat cinq catgories de facteurscontextuels: lenvironnement, la stratgie, la technologie, les mutations de produitset de secteurs, ainsi que les facteurs de connaissance et dobservabilit. Selon lescritiques, la thorie et les tudes en dcoulant manqueraient de clart et de crdibi-lit (Schoonhoven, 1981; Chapman, 1997).

    lavenir, selon nous, les chercheurs devraient tudier les mcanismesexternes au primtre comptable traditionnel, comme le contrle tant stratgique(Langfield-Smith, 1997) quorganisationnel, et chercher mieux en comprendre lerapport avec les contrles et les contrles comptables traditionnels.

    III. LA RECHERCHE EN CONTRLE

    Tel que propos par lICCA, nous considrons le contrle comme tantconstitu des lments dune organisation qui, collectivement, aident les partiesintresses raliser les objectifs de lorganisation. Ces lments se rattachent auxcomposantes suivantes: lenvironnement de contrle, les objectifs et les risques, lesactivits de contrle, et le suivi. Ces composantes sapparentent celles du COSO.

    Nous examinons la recherche en contrle en fonction de ces quatre com-posantes. Pour chacune, la recherche est caractrise selon cinq aspects: (1) sonapproche (normative, prescriptive ou descriptive), (2) son concept fondamental, (3)son objectif (efficacit et efficience des oprations, fiabilit de linformation, con-formit aux lois et rglements applicables), (4) ses mthodes, et (5) sa position(conception ou attestation).

    a. Lenvironnement de contrle

    Lenvironnement de contrle donne le ton lorganisation (COSO, 1992) etfonde les composantes du contrle interne. Les facteurs de cet environnement serattachent la gouverne de lentreprise, sa culture et sa structure.

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    (1) La gouverne de lentreprise

    La gouverne de lentreprise englobe le processus et la structure via lesquelson la gre dans le but datteindre ses objectifs.

    Fondements thoriques

    La recherche sur les pectives thoriques: la perthorie de lagence. La per la performance organisatloi (par exemple, les lois sainsi que les rglementationdadministration est de repgrer lorganisation sans intive de dpendance des ressbuent la performance orgaavec son environnement gconseil est dtudier lenvirdans la communaut et de mance organisationnelle. Lelle, que les conseils dadmnelle en surveillant les agiefficacit et de protger lespar le conseil dadministrrsultant de la sgrgation assument le risque rsiduelseil dadministration est le mde surveiller la haute direct

    Les tudes antrieures

    Les conseils dadmincheurs en finance, en gestiosur les caractristiques du ctifs organisationnels. Notreatrributs du conseil dadmiture et les processus.

    La composition - La du conseil et son indpeFINCO, volume 10, anne 2000 73

    conseils dadministration sarticule autour de trois pers-spective juridique, la dpendance des ressources et laspective juridique suggre que les conseils contribuentionnelle en sacquittant des obligations imposes par laur les socits par actions et sur les valeurs mobiliress boursires). Selon cette perspective, le rle du conseil

    rsenter et de protger les intrts des actionnaires et deterfrence avec les oprations journalires. La perspec-ources suggre que les conseils dadministration contri-nisationnelle en facilitant les relations de lorganisationnral et concurrentiel. Selon cette perspective, le rle duonnement, de mettre en valeur le statut de lorganisationfaciliter laccs aux ressources essentielles la perfor-a perspective de la thorie de lagence suggre, quant inistration contribuent la performance organisation-

    ssement de la haute direction afin de sassurer de leur intrts des propritaires. La supervision de la directionation est une faon efficiente de minimiser les cotsdes tches entre ceux qui grent la firme et ceux qui en (Fama et Jensen, 1983). Selon cette perspective, le con-

    canisme de contrle interne le plus lev ayant le rleion.

    istration ont fait lobjet de plusieurs tudes par les cher-n et en comptabilit. Ces tudes portent principalementonseil et leur influence sur le rle et latteinte des objec- revue de la littrature est orchestre autour de quatrenistration: la composition, les caractristiques, la struc-

    composition du conseil rfre essentiellement la taillendance. Dune part, les conseils de grande taille sont

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    prcieux pour la diversit de leurs points de vues, leur vaste exprience et la dis-ponibilit des administrateurs pour les diffrents comits forms par le conseil.Dautre part, un conseil de grande taille peut tre plus facilement contrl par lePDG (Jensen, 1993) et peut tre moins efficient en ce qui a trait la prise de dci-sion (TSE, 1994) en raison des problmes de coordination et de fonctionnement(Lipton et Lorsh, 1992). Les rsultats empiriques concernant cette question sont 74 FINCO, volume 10, anne 2000

    limits. Une mta-analyse de 131 chantillons indique une relation positive entre lataille et la performance (Dalton et al., 1999). Toutefois, certaines tudes ont mis envidence quun conseil de plus grande taille est associ un niveau de financementplus lev pour les organismes sans but lucratif (Pfeefer, 1973) ainsi quun risquedinformation financire frauduleuse plus grand (Beasley, 1996).

    Lindpendance exige que le conseil dadministration soit capable, et soitperu comme tel dexercer un jugement objectif. Habituellement, son degr dind-pendance est mesur par la proportion dadministrateurs indpendants. Le rapportCadbury les dfinit comme des administrateurs externes lentreprise ou libres derelations pouvant gner leur jugement, hormis leurs honoraires et de la dtention detitres. Les thoriciens considrent les administrateurs externes comme des arbitreset experts en matire de contrle organisationnel (Fama, 1980, Jensen et Fama,1983). Les tudes sont dailleurs trs nombreuses. Leurs rsultats sont mitigs. Ilssuggrent que les administrateurs externes ont une influence qui varie selon lesobjectifs de performance dfinis. Dune part, certaines tudes voient dans unemajorit dadministrateurs internes un pralable la performance oprationnelle(Zahra et Pierce, 1989). Par contre, leur prsence serait positivement lie la ri-chesse des actionnaires (Byrd et Hickman, 1992), la performance financire(Baysinger et Butler, 1985). Par ailleurs, leur prsence serait souhaite par lesactionnaires (Rosenstein et Whyatt, 1990). Dautre part, on associe une proportionplus leve dadministrateurs externes une information financire plus fiable et un degr de conformit plus lev (Beasley, 1996, Dechow et al., 1996).

    Les caractristiques - Les caractristiques du conseil dadministration lesplus importantes en ce qui a trait au contrle sont la comptence des administra-teurs, leur personnalit, lthique et leur propension possder des titres delentreprise. La recherche sur la comptence des administrateurs sest concentresur leur exprience, mesure selon le nombre de mandats dadministrateurs remplispar des administrateurs externes. Bien quun plus grand nombre de mandats effec-tus puisse amliorer lefficacit du conseil (Smith, 1977), il peut rduire le tempsdisponible pour la socit et ainsi rduire lefficacit du conseil (Morck et al., 1988;Beasley, 1996). Les rsultats dtudes empiriques indiquent aussi que leffet dunombre de mandats externes dtenus varie selon lobjectif tudi. Ainsi, Shiv-dasani (1993) a constat que les administrateurs externes des socits enclines aux

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    prises de contrle hostiles sont moins susceptibles dtre membres du conseildautres socits, suggrant que ces conseils taient moins efficaces dans leursupervision de la socit. Beasley (1996) a constat quun nombre dcroissant demandats dadministrateurs externes augmente la probabilit de prsentation frau-duleuse de linformation financire.

    La dtention de titreintrts des actionnaires, 1993) et sassurer de la fiaa dmontr que laugmententrane une diminution de

    La structure - Un ccomits parmi lesquels le cUn comit form par le conau niveau de la surveillancexamin les effets de lenvide comits de vrification, de ces comits. Certaines cation indiquent que des dipar la haute direction, de leet de la taille des organisatiles socits forment ces comconseil est suffisamment gdes activits du conseil (Br

    La prsence dun cofinanciers (McMuller, 1996position du conseil dadmincomit de vrification, sugtant qulment du process

    Le processus - Leffition de lensemble des tprparer et diriger les runinication entre la direction ede sa propre efficacit. Biendations (TSE 1994; CoCo,sujet.FINCO, volume 10, anne 2000 75

    s incite les administrateurs externes saligner sur lesvaluer de prs le rendement des gestionnaires (Jensen,bilit de linformation financire. Ainsi, Beasley (1996)ation de titres dtenus par les administrateurs externes la probabilit de fraude dans les tats financiers.

    onseil peut dlguer certaines de ses fonctions desomit de vrification est le plus connu et le plus tudi.seil dadministration fournit deux avantages potentielse: lindpendance et lefficience. Certaines tudes ontronnement de lorganisation sur la formation volontairela fiabilit de linformation financire et la performancetudes sur la formation volontaire des comits de vrifi-ffrences existent au niveau de la possession dactionsndettement, de la proportion dadministrateurs externesons (Pincus et al., 1989). Dautres tudes suggrent que

    its pour amliorer leur image sauf lorsque la taille durande pour quun comit puisse amliorer lefficienceadbury, 1990; Menon et Williams, 1994).

    mit de vrification est associe la fiabilit des tats). Les rsultats de Beasley (1996) indiquent que la com-istration peut tre plus importante que la prsence dun

    grant que leffet de ce comit devrait tre considr enus de gouvernance dentreprise.

    cacit du conseil dadministration repose sur la ralisa-ches relatives aux oprations de ce conseil, savoir,ons, agir en tant quintermdiaire pour fins de commu-t le conseil dadministration ainsi que lauto-valuation que ces activits soient lobjet de plusieurs recomman-

    1995), aucune tude empirique na t effectue leur

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    Commentaires et perspectives de recherche

    La recherche sur la gouverne des organisations porte sur diffrents aspectscomme linformation financire frauduleuse, la faillite et la performance finan-cire. Il faut donc reconnatre que les entreprises ont divers objectifs et que leffetdes caractristiques du conseil sur leur performance dpend justement de ces 76 FINCO, volume 10, anne 2000

    mmes objectifs. Par exemple, les options dachat dactions dtenues par lesadministrateurs peuvent avoir un effet positif sur la performance financire, maisdun autre ct elles peuvent rduire lindpendance du conseil et par consquentla fiabilit de linformation financire divulgue. La plupart des crits se concen-trent sur des caractristiques telles que la taille du conseil, la proportion de vrifica-teurs externes, lexprience des administrateurs et la prsence dun comit de vri-fication. Il est ncessaire dexaminer dautres caractristiques, telles que la cultureorganisationnelle, la personnalit et les valeurs des administrateurs de mme que laprsence de comits autres que celui de vrification. Afin dtudier ces autres ca-ractristiques, les chercheurs devront utiliser des mthodes comme les tudes decas et des entrevues, ainsi que lapproche de lobservateur participant.

    Enfin, des chantillons prslectionns sont souvent utiliss. La plupart destudes recenses concernent des socits ouvertes aux tats-Unis, soit dans unenvironnement o la proprit est diffuse, la surveillance par la SEC rigoureuse etle risque de poursuite lev. Des tudes concernant diffrents environnements etavec dautres types dentits sont ncessaires afin de mieux comprendre le rle dela gouverne de lentreprise.

    (2) La culture organisationnelle

    Daft (1995) dfinit la culture organisationnelle comme:

    Lensemble des valeurs, des croyances, des comprhensions et des faons depenser que les membres dune organisation partagent et enseignent aux nouveauxmembres comme tant appropris (p. 333).

    La culture organisationnelle est un concept qui est associ entre autres, lastratgie (Weick, 1985), la culture nationale (Soeters et Schreuder, 1988) et lastructure organisationnelle (Lincoln, 1978). La culture organisationnelle est unmcanisme de contrle et son influence sur la conception des systmes de contrlede gestion et de vrification a rarement t tudie par les chercheurs en comptabi-lit. La seule tude empirique sur la culture organisationnelle a t effectue parSoeters et Schreuder (1988). Ces derniers ont tudi linteraction entre la culture

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    nationale et organisationnelle dans six cabinets dexperts comptables aux Pays-Bas.

    Commentaires et orientations de recherche

    Plusieurs questions de recherche peuvent tre abordes dans ce domaine. Lerle de la culture organisatiinfluence sur la conceptiontre considrs. La recherchet quantitativess de la cultuede et al. (1990) et par Zadexcuter une telle recherc

    (3) La structure orga

    La structure organisagestion. Par exemple, les ceprofits et dinvestissementsBien que plusieurs auteursresponsabilit peut aider Dearden, 1987), peu dtudresponsabilits et leur efficstructure organisationnelle tralisation au sein des orga

    La recherche en strusurtout base sur la thorietions entre la structure et Waterhouse et Tiessen, 19sorte de structure en place.contrle en soi. Bien que lasions telles que la centralisionnalisme et la spcialiattarde principalement llautorit, en matire de dcla dcentralisation reprsenaux gestionnaires de divisiogestionnaires une responsacontrle ainsi quun plus gsocial (Waterhouse et Tiescentralisation un degr FINCO, volume 10, anne 2000 77

    onnelle en tant que mcanisme de contrle ainsi que son des contrles de gestion et organisationnels pourraiente dans ce domaine ncessitera des mesures qualitatives

    re organisationnelle. La mthode dveloppe par Hofst-mmuto et Krakower (1991) pourrait tre utilise afinhe.

    nisationnelle

    tionnelle joue un rle fondamental dans le contrle dentres de responsabilits tels que les centres de cots, de sont utiliss pour motiver et contrler les gestionnaires. aient tudi comment la comptabilit par centres de

    raliser les objectifs des entreprises (par exemple,es empiriques ont examin lutilisation des centres deacit (Shih, 1997). Le mcanisme de contrle li lale plus tudi est le degr de centralisation et de dcen-nisations (Vancil, 1979).

    cture organisationnelle et en contrle de gestion est de la contingence. Initialement, elle portait sur les rela-le systme de comptabilit de gestion (Hayes, 1977;78). Dans les tudes en cause, le systme dpend de la Celle-ci nest pas considre comme un mcanisme de structure organisationnelle comporte plusieurs dimen-

    sation, la diffrenciation, la standardisation, le profes-sation, la recherche en comptabilit de gestion sesta centralisation, laquelle reprsente la concentration deisions, un niveau hirarchique spcifique. linverse,te le degr dautorit en matire de dcisions dlguesns. Ainsi, une plus grande dcentralisation confre auxbilit accrue quant aux activits de planification et derand accs de linformation non disponible au sigesen, 1978). Cest Govindarajan (1986) qui a associ ladefficacit suprieur pour les firmes qui suivent une

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    stratgie dfensive, alors que la dcentralisation serait lie un degr defficacitsuprieur pour les firmes prospectives. Govindarajan (1988) a utilis la typologiede Porter aux fins dexaminer les liens entre la stratgie prconise par les unitsdactivits stratgiques (SBU) et la dcentralisation. Toutefois, ses rsultats quant la dcentralisation ne sont pas significatifs. Gosselin (1997) a dmontr que lesorganisations centralises ont tendance adopter et implanter la comptabilit par 78 FINCO, volume 10, anne 2000

    activits. Le lien entre la centralisation (dcentralisation) et le systme de comp-tabilit de gestion a aussi fait lobjet de plusieurs tudes (Bruns et Waterhouse,1975; Vancil, 1979; Merchant, 1981, 1984; Gordon et Narayanan, 1984; Chenhallet Morris, 1986; Gul et Chia, 1994; Gul et al., 1995; Gosselin, 1997).

    Commentaires et perspectives de recherche

    Les tudes sur la structure organisationnelle et le contrle de gestion ontessentiellement port sur les relations entre cette structure et le systme comptable.Les recherches futures devraient examiner linfluence de la structure conjointementavec dautres types de contrles. En effet, il est difficile de considrer leffet de lastructure en tant que mcanisme de contrle sans tenir compte de linfluencedautres contrles organisationnels, comme la gouverne de lentreprise et la cultureorganisationnelle, de mme que les contrles comptables comme les systmes debudgets et dincitation. La recherche devrait aussi examiner lefficacit des con-trles comptables en prsence de divers types de structures dans les firmesprovenant de diffrents secteurs tels que les organismes sans but lucratif et ceux dusecteur public.

    b. Les objectifs et le risque

    Les entits font face une varit de risques de sources externes et internesdevant tre valus et grs. Lvaluation des risques est dfinie comme tantlidentification et lanalyse des risques pertinents laccomplissement des objec-tifs. Pour le COSO, la gestion des risques et ltablissement des objectifs ne sontpas des composantes du contrle, mais plutt des activits de gestion. Dans cet arti-cle, nous utilisons la perspective largie du CoCo et considrons ltablissementdes objectifs, la planification stratgique et la gestion des risques en tant qul-ments du contrle.

    (1) tablissement des objectifs

    La planification stratgique a t conceptualise comme tant un processuspar lequel les gestionnaires dterminent la mission dune unit stratgique (US) et

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    un ensemble dactions pour raliser cette mission, aprs une valuation dtailledes forces et des faiblesses internes et des opportunits de lenvironnement externe(Chandler, 1962; Ansoff, 1965; Miles et Snow, 1978). La stratgie dune US a tconsidre selon deux dimensions indpendantes: la mission et la stratgie concur-rentielle (Govindarajan, 1986; Shank et Govindarajan, 1993).

    La mission dsigne lont propos trois stratgieset lexploitation. Cette typoainsi que sur la capacit de darajan et Gupta (1985) odveloppement, une plus approches subjectives pougalement un niveau deffiune stratgie dexploitationprdtermines est associe

    La stratgie concurrface la concurrence afinclasser les organisations sefrenciation de Porter (198Snow (1978). Ltude de Gfier si les stratgies des dcentralisation et au degranime les manageurs (en arsultats rvlent quun selev au sein dUS ayant addement serait plus lev lQuant au lien avec la dcequAnne-Marie Robert (19trice quest le sentiment manageurs contrler les cest question plus loin) nesentiment dinfluence, tand

    Miles et Snow (197frquence laquelle les orgtive, dfensive, analytique tient la frquence du chan(1987) a constat que les Utage leurs systmes de contFINCO, volume 10, anne 2000 79

    es buts de lorganisation. Buzzell et Wiersema (1981) quune US peut adopter: le dveloppement, le maintienlogie est base sur la part de march dtenue par lUS

    croissance du secteur dans lequel volue lunit. Govin-nt dtermin que les US prconisant une stratgie degrande emphase sur des critres long terme et desr les bonus accords aux gestionnaires, prsentaientcacit accru. Rciproquement, dans les US qui utilisent, lvaluation de performance bases sur des formules un rendement plus lev.

    entielle dsigne comment les organisations ragissent de raliser leurs objectifs. Deux typologies servent lon leur stratgie concurrentielle: (1) celle base de dif-0), et (2) la typologie prospective-dfensive de Miles etovindarajan (1988) sinspire de Porter aux fins de vri-US sont lies au type dvaluation budgtaire, la demprise (ou sentiment dinfluence) sur le destin quinglais: internal versus external locus of control). Sesntiment dinfluence prononc est li un rendementopt une stratgie de diffrenciation. galement, le ren-

    o lemphase sur les cibles budgtaires serait moindre.ntralisation, il serait ngligeable. Notons, en passant,92) utilise aussi (et vulgarise bien) la variable mdia-dinfluence dans son tude sur la propension des

    ots. Elle trouve que la participation budgtaire (dont ilst motivante que pour les manageurs anims dun fortis que les bonis nauraient pas deffet significatif.

    8) ont identifi quatre types de stratgies selon laanisations changent de produits et de marchs: prospec-et ractive. La diffrence fondamentale entre ces typesgement dans lenvironnement organisationnel. SimonsS qui suivent une stratgie prospective adaptent davan-rle aux besoins des utilisateurs que les US qui ont une

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    stratgie dfensive. Avec les mmes donnes, Simons (1988) a dmontr que desobjectifs budgtaires serrs sont significativement associs une stratgie prospec-tive. De plus, Simons (1990) a men une tude de cas dans deux grandes entreprises la suite de rsultats positifs obtenus dans une tude sectorielle. Une des socitspoursuivait une stratgie prospective tandis que la seconde se montrait dfensive. 80 FINCO, volume 10, anne 2000

    Ce travail a permis aux chercheurs de dvelopper un modle qui incorpore larelation dynamique entre le processus formel et la stratgie. Les modles suggrentque le positionnement stratgique concurrentiel, le contrle de gestion et le proces-sus dtablissement de la stratgie sinfluencent mesure que lorganisation volueet sadapte au fil du temps.

    Commentaires et perspectives de recherche

    Le rle du contrle de gestion dans le processus de dploiement de lastratgie organisationnelle est un domaine de recherche important en comptabilitde gestion. Une plus grande attention doit tre mise sur les relations entre lastratgie, le dveloppement et le changement des systmes de contrle. Il y a gale-ment lieu dtudier comment la stratgie interagit avec les composantes environne-mentales du contrle, comme la culture et la structure organisationnelle, les acti-vits de contrle tels que les budgets ainsi que les systmes de rmunration inci-tative et de mesure de la performance.

    (2) La gestion du risque

    Les organisations font face une varit de risques de sources autant externesquinternes devant tre valus et contrls. Lvaluation des risques implique troiscomposantes: lidentification des facteurs de risque, lanalyse de leur importanceet lvaluation de la faon dont ils devraient tre contrls. Les tudes concernantce domaine sont principalement limites la premire composante, soit lidentifi-cation des risques. Les risques proviennent dune varit de facteurs qui affectentles objectifs formels ou implicites. Une varit de procdures quantitatives et qua-litatives, dveloppes principalement par les vrificateurs externes et internes afindvaluer le risque inhrent, peuvent tre employes afin didentifier et daccorderla priorit aux activits risque plus lev. Quant au dveloppement doutils, lamajeure partie de la recherche sur lidentification des risques a t excute dupoint de vue de lattestation financire et se concentre sur les objectifs des tats fi-nanciers. Diverses tudes ont examin la nature et la frquence des erreurs releveslors de la vrification dtats financiers. Notons lapport de Houghton et Fogarty(1991) qui dcrivent les rsultats dun sondage men auprs de 480 vrificateurspour tablir si lon peut identifier les zones derreurs lors de la vrification. Ils

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    ont constat que les vrificateurs bien renseigns sur leurs clients peuvent identi-fier, pendant le processus de planification, les zones de vrification o le risquederreur est lev.

    Commentaires et perspectives de recherche

    Bien que les risques une perspective de contrlmite un risque opratiotats financiers. De la rechles risques stratgiques etdvaluation de la performquils comprennent les protance que ces derniers accoet al., 1997). Des changemlogies de linformation onveaux risques, ce qui augmrecherche sur lvaluation dexternes. La tendance rcendplacement de la responsnaires. Il importe donc dt

    c. Les activits de

    (1) Contrle budgta

    Les budgets sont crpriodes donnes, et pour creste dans le cadre des limivits de contrle les plus lapport dArgyris (1952),Birnberg, Shields et Youngoffrent une vaste revue de la recherche sur les budgesur le processus budgtairercompenses conditionnellparticipants. Nous avons d ce sujet. Notons aussi quede la contingence et des attticipation sur le processus FINCO, volume 10, anne 2000 81

    (stratgiques, daffaires, oprationnels) importent danse, la recherche sur le sujet est limite. Celle-ci sest li-nnel particulier, soit les dclarations errones dans leserche sur dautres risques oprationnels, sans compter daffaires, simpose donc. Par exemple, la mthodeance dveloppe par KPMG exige des vrificateurs

    cessus de gestion des risques de leurs clients et limpor-rdent au contrle des risques externes et internes (Bellents tels limpartition, la dcentralisation et les techno-t modifi le contrle des oprations en crant de nou-ente ceux quon doit identifier et contrler. En bref, laes risques a t limite la perspective des vrificateurste vers lvaluation individuelle du contrle suggre unabilit dvaluation des vrificateurs vers les gestion-udier limpact de cette volution.

    contrle

    ire

    s afin de mesurer limpact des stratgies, au-del desontrler les actions dune organisation de sorte quelletes tablies. Le processus budgtaire est lune des acti-importantes dans la plupart des organisations. Depuis les recherches ont t nombreuses dans ce domaine. (1990), Robert (1992) et Kren (1997), pris ensemble,

    la littrature pertinente. Dans les dbats importants lists, lon compte celui entourant leffet de la participation. La budgtisation participative, dordinaire assortie dees, se veut un processus motivant pour les manageurs-j relev lapport notable, en franais, de Robert (1992) lon a recouru chacune des trois thories (de lagence,entes) pour cerner le potentiel et limpact de ladite par-budgtaire. Les recherches ont dmontr que diverses

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    caractristiques individuelles et organisationnelles ont une influence sur la concep-tion et lutilisation des budgets comme activit de contrle. Observons que laccenttait mis sur le contrle oprationnel dans ces recherches.

    Commentaires et perspectives de recherche 82 FINCO, volume 10, anne 2000

    Les chercheurs devraient examiner comment les budgets et la budgtisationsont utiliss dans diffrents environnements, mais surtout dans les organismes sansbut lucratif et le secteur public, l o les produits sont plus difficiles dfinir et ontun certain caractre intangible. Les budgets jouent un grand rle dans lallocationde ressources et influencent largement le comportement des gestionnaires et desemploys. Le rle budgtaire devrait tre tudi simultanment avec dautres fac-teurs. Par exemple, la culture organisationnelle peut modrer linfluence de laparticipation dans le processus budgtaire sur la performance. Avec une culturevoulue plus favorable, on pourrait obtenir une participation budgtaire accrue etune performance plus leve (Kren, 1997). Notons, en particulier, que les cher-cheurs du domaine nont pas encore examin leffet du contrle organisationnel surla participation budgtaire.

    (2) Les indicateurs de performance

    Jusquau dbut des annes 1980, la mesure de la performance tait axe surles mesures classiques, telles que les variations de cots, le rendement sur linves-tissement, le rendement des capitaux propres et le bnfice net. Pendant les annes1980, Kaplan (1983, 1984a, 1984b) et Nanni et al. (1988) ont critiqu ces mesurespouvant causer des comportements indsirables et fournir des indications rosesou faussement positives. Selon eux, les mesures usuelles (financires et compta-bles) peuvent encourager les gestionnaires prendre des dcisions qui mnent unevaluation favorable de la performance des employs, mais qui est nuisible lorganisation dans son ensemble. Par exemple, lorganisation peut vouloir dtenirun excdent de stocks afin dviter tout prix divers inconvnients possibles (dontla rupture de stocks). En raison de tels problmes, plusieurs organisations ont voulurompre avec les mesures classiques et opter pour des mesures oprationnelles, leraisonnement tant que si des mesures oprationnelles (comme les taux de dfec-tuosit ou la dure du cycle de production) taient amliores, les rsultats finan-ciers samlioreraient aussi. Cette approche de la mesure de performance interne aproduit des rsultats mitigs (Cooper et Kaplan, 1991). Par consquent, les mesuresclassiques semployaient toujours au dbut des annes 1990. Dixon et al. (1990),Cross et Lynch (1989), Kaplan et Norton (1992) et Maisel (1992) ont soulign lebesoin dintgration des mesures financires et non financires. Ces auteurs ontavanc quil y a diffrentes mesures pour diffrents objectifs et que les gestion-

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    naires ne devraient pas compter uniquement sur des mesures financires ouoprationnelles. Nanni et al. (1990) et Dixon et al. (1990) ont dmontr que lesmesures financires sont pertinentes pour valuer la performance de la directiontandis que les mesures oprationnelles conviennent lvaluation des niveauxoprationnels. Nanni et al. (1992) ont dvelopp un concept intgr des systmesde mesure de la performance consistant en un processus dacquisition de connais-sances sur les cots et la pechaque tape du cycle stratentre les stratgies, les actiobles dharmoniser correcteplus comptentes pour mes

    La recherche en mesment normative et descripmodles qui permettent la et al., 1990; Kim et Suh, 191996). Seulement quelqueseffets des systmes de mesfourni une description dtaamliorer la performance Young et Selto (1993), ontfabrication influencent la c

    Commentaires et persp

    On doit intensifier lJusquici, il y a eu peu dtfins damliorer lefficacitmesures suggre que les ode mesures financires et ntion na pas t teste empfacteurs contextuels: la struet la stratgie utilise. Atkinla performance stratgiquede tester de tels modles, y sils aident vraiment les ortudes simposent quant et quant leffet des variablongitudinales de limpact aussi. La plupart des tudesFINCO, volume 10, anne 2000 83

    rformance quon utilise du point de vue oprationnel, gique de gestion. Dans un tel systme intgr, les liensns et les mesures sont cruciaux. Les organisations capa-ment ces trois facteurs critiques deviennent vraimenturer la performance.

    ure de performance a t, jusqu prsent, essentielle-tive. Les tudes analytiques rcentes proposent des

    conception de systmes de mesure optimaux (Amershi91; Hansen et al., 1992; Feltham et Xie, 1994; Hemmer, tudes empiriques ont examin les dterminants et les

    ure de la performance. Armitage et Atkinson (1990) ontille sur la faon dutiliser les systmes de mesure pourorganisationnelle. Banker et al. (1993), tout comme examin comment les pratiques utilises en matire deonception des systmes de mesure de la performance.

    ectives de recherche

    a recherche empirique sur la mesure de performance.udes sur la faon dutiliser les systmes de mesure aux organisationnelle. La littrature professionnelle sur ces

    rganisations doivent utiliser une combinaison adquateon financires. Or, notre connaissance, cette sugges-iriquement et ladite combinaison dpend de plusieurscture organisationnelle, lincertitude environnementaleson et al. (1997) ont dvelopp un modle pour mesurer

    qui lie les systmes de mesure la stratgie. On se doitcompris ceux de Kaplan et Norton (1992), afin dtablirganisations atteindre leurs objectifs stratgiques. Deslinfluence sur la performance de la mesure elle-mmeles contextuelles sur les systmes de mesure. Des tudessur la performance des systmes de mesure simposent transversales ne permettent pas aux chercheurs de tenir

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    compte de leffet temporel des nouveaux systmes de mesure sur la performanceorganisationnelle.

    (2) Les systmes de rmunration

    Depuis 20 ans, la recherche sur les modalits de rmunration lors de 84 FINCO, volume 10, anne 2000

    lembauche et sur les systmes de rmunration incitative a t intense. Elle sestconcentre sur trois approches principales: analytique, empirique et exprimentale.La recherche analytique visait optimaliser les systmes de rmunration selonleur contexte, le type de rmunration et la mesure de performance. Par exemple,Datar et Rajan (1992) ont valu des systmes de rmunration en contexte de pro-duction squentielle avec goulots dtranglement, tandis que Balakrishnan (1992)examinait la valeur des budgets et les fluctuations lies aux contrats rmunrationincitative. Ce domaine fournit une base thorique solide pour des travauxempiriques. Par ailleurs, un nouveau type de recherche sur les systmes de rmu-nration vient dmerger. Il a trait aux effets de la rmunration sur les manageurset sur la performance de leur firme. Les chercheurs procdent surtout via sondages.Fisher et Govindarajan (1993) estiment que la performance est influence parlinteraction entre la stratgie et la nature du systme de rmunration. Pour leurpart, Ittner et Larcker (1995) estiment que les pratiques en matire de qualit totaleinfluencent le niveau de confiance dans le systme dinformation non financire etle type de systmes de primes mis en place. De telles recherches devraient sinten-sifier dans lavenir et permettre de mieux saisir les facteurs contextuels agissant surles systmes de rmunration.

    La recherche exprimentale en rmunration est venue avec les annes 80,avec ses variables comportementales et conomiques au sein de modles tests enlaboratoire. Le pionnier Chow (1983) a tudi les faons dont la standardisation dutravail et le systme de rmunration influencent la performance au travail. Sespropositions ont t testes en laboratoire avec des tudiants en gestion. Ses rsul-tats ont bien montr que la standardisation du travail et les systmes de rmunra-tion jouaient tous deux un rle prpondrant dans la motivation et les prvisions.Waller et Chow (1985), Chow, Cooper et Waller (1988), Shields et Waller (1988),Waller et Bishop (1990), Chow, Cooper et Haddad (1991) et Robert (1992) ontlargi les perspectives dans le domaine.

    Commentaires et perspectives de recherche

    Il faudrait que la recherche sur les systmes de rmunration selon le rende-ment sintensifie dans lavenir. La recherche empirique devrait tester deshypothses labores partir des modles analytiques. On devrait aussi examiner

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    les systmes incitatifs en situations plus complexes que celles suggres par lathorie de lagence. Pareillement, on devrait tudier linfluence des systmes dermunration base de rendement sur dautres composantes du contrle comme laculture organisationnelle.

    d. Le suivi

    Les contrles de suivsation, comme la surveillanperformance, aussi bien qu

    Lvaluation et la divul

    Dans lenvironnememanageurs pour sinformerLICCA a mis un modl(CoCo, 1997). Il vise aidequer les rsultats lensemles problmes entourant lasur lvaluation du controublier lvaluation du conles vrificateurs ordonnentinterne (Frederick et Libbysujet des liens entre le proce1991).

    Commentaires et persp

    La recherche dans ledordinaire sur le jugemeninterne. De telles approcheutilise des systmes stratgsystmiques des oprationsaligner sur ces nouvelles tique. En outre, on doit semoins tangibles lis au cont ladresse des intresss valeur pour les intresss dles risques et avantages deutiliser, le besoin et la valeFINCO, volume 10, anne 2000 85

    i englobent les activits lies lvolution de lorgani-ce tant des environnements interne et externe que de lae lvaluation de lefficacit du contrle.

    gation de ltat du contrle

    nt daffaires actuel, les intresss sen remettent aux sur lefficacit du contrle et sur les risques de gestion.e sur la faon de procder lvaluation du contrler les manageurs valuer le contrle et en communi-ble des intresss. De plus, le CoCo projette dvaluer

    divulgation de ltat du contrle. La recherche portantle a surtout trait au jugement des vrificateurs, sanstrle interne. Par exemple, on cherche voir comment leurs connaissances au sujet, notamment, du contrle, 1986; Frederick, 1991; Tubbs, 1992), de mme quaussus de contrle et les objectifs de vrification (Bdard,

    ectives de recherche

    domaine est approche via les transactions et sappuiet et lexpertise du vrificateur et non sur le contrle

    s se pratiquent de moins en moins. Par exemple, KPMGiques plus tendus qui tiennent compte des propritss des clients (Bell et al., 1997). La recherche doitfaons de faire si elle veut tre reprsentative de la pra- forger de nouveaux outils pour valuer les lmentsrle, dont les valeurs thiques prones. Les divulgations la firme se prtent bien des recherches, comme lae linformation sur le contrle, les cots de divulgation,s divulgations, la porte de la divulgation, les critres ur dune attestation indpendante, etc.

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    IV. CONCLUSION

    Les diffrents aspects du contrle se prtent bien des recherches. Jusquiciles chercheurs tudiaient surtout les contrles sappuyant sur linformation comp-table. Avec la perspective largie du contrle issue des travaux du COSO et duCoCo, le besoin de faire avancer la recherche tant acadmique que pratique a t 86 FINCO, volume 10, anne 2000

    vivement ressenti. Cette recherche doit aller au-del des bornes traditionnelles etexige le dveloppement de nouvelles thories et mthodes. Notre revue ci-dessusdes recherches en contrle, et les lacunes que nous avons identifies, se veulent unpas dans la direction de la recherche attendue.

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    BIBLIOGRAPHIE

    American Institute of Certified Public Accountants (AICPA), 1976, Cohen Com-mission Study on Cases Involving Audit Failures, AICPA.

    American Institute of Certified Public Accountants (AICPA), 1977, Treadway Re-port.

    American Institute of Certitrol - Integrated Fra

    Amershi, A.H., Banker, R.Dtistical Sufficiency ining Review 65, 113-1

    Ansoff, H.I., 1965, Corpor

    Anthony, R.N., 1965, PlanDivision of Research

    Argyris, C., 1952, The Imption Inc., Cornell Un

    Armitage, H.M. et A.A. AOrganizations: A Fieof Management Acc

    Atkinson, A., Waterhouse,Strategic Performanc

    Baiman, S., 1982, Agencynal of Accounting Li

    Baiman, S., 1990, AgencyAccounting, Organiz

    Balakrishnan, 1992, The Vcions, Contemporar

    Banker, R.D., Potter, G. etformance Measures ment Accounting Res

    Baysinger, B.D. et H.N. Burectors: PerformanceFINCO, volume 10, anne 2000 87

    fied Public Accountants (AICPA), 1995, Internal Con-mework, AICPA.

    . et S.M. Datar, 1990, Economic Sufficiency and Sta- the Aggregation of Accounting Signals, The Account-30.

    ate Strategy, McGraw-Hill.

    ning and Control Systems: A Framework for Analysis,, Harvard Graduate School of Business.

    act of Budgets on People, The Controllership Founda-iversity.

    tkinson, 1990, The Choice of Productivity Measures inld Study of Practice in Seven Canadian Firms, Society

    ountants of Canada.

    J.H. et R.B. Wells, 1997, A Stakeholder Approach toe Measurement, Sloan Management Review, 25-37.

    Research in Managerial Accounting: A Survey, Jour-terature 1, 154-213.

    Research in Managerial Accounting: A Second Look,ations and Society 15, 341-371.

    alue of Communication in Resource Allocation Deci-y Accounting Review 5, 267-283.

    R.G. Schroeder, 1993, Reporting Manufacturing Per-to Workers: An Empirical Study, Journal of Manage-earch 5, 33-56.

    tler, 1985, Corporate Governance and the Board of Di- Effects of Changes in Board Composition, Journal of

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    Law, Economics and Organizations 1, 101-124.

    Beasley, M.S., 1996, An Empirical Analysis of the Relation Between the Boardof Director Composition and Financial Statement Fraud, The AccountingReview 74, 443-466.

    Bdard, J., 1991, Expertise in and Its Relation to Audit Decision Quality, Con- 88 FINCO, volume 10, anne 2000

    temporary Accounting Research, 8, 198-222.

    Bell, T., Marrs, F., Solomon, I. et H. Thomas, 1997, Auditing OrganizationsThrough a Strategic-Systems Lens, KPMG Peat Marwick LLP, Montvale,N.J.

    Birnberg, J.G., Shields, M.D. et S.M. Young, 1990, The Case for Multiple Meth-ods in Empirical Management Accounting Research (with an Illustrationfrom Budget Setting), Journal of Management Accounting Research 2, 33-66.

    Bradbury, M.E., 1990, The Incentives for Voluntary Audit Committee Forma-tion, Journal of Accounting and Public Policy 9, 19-36.

    Bruns, W.J. et J.Waterhouse, 1975, Budgetary Control and Organizational Struc-ture, Journal of Accounting Research 13, 177-203.

    Buzzell, R.D. et F.D. Wiersema, 1981, Modeling Changes in Market Share: ACross-Sectional Analysis, Strategic Management Journal 2, 27-42.

    Cadbury, A. (Chairman), 1992, Report of the Committee on the Financial Aspectof Corporate Governance, Gee & Co.

    Chandler, A.A., 1962, Strategy and Structure: Chapters in the History of AmericanIndustrial Enterprise, The MIT Press.

    Chapman, C.S., 1997, Reflections on a Contingent View of Accounting, Ac-counting, Organizations and Society 22, 189-206.

    Chenhall, R.H. et D. Morris, 1986, The Impact of Structure, Environment and In-terdependence on the Perceived Usefulness of Management AccountingSystems, The Accounting Review 51, 16-35.

    Chow, C.W., 1983, The Effects of Job Standard Tightness and CompensationScheme on Performance: An Exploration of Linkages, The Accounting Re-view 48, 667-685.

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    Chow, C.W., Cooper, J.C. et K. Haddad, 1991, The Effects of Pay Schemes andRatchets on Budgetary Slack and Performance: A Multiperiod Experiment,Accounting, Organizations and Society, 47-60.

    Chow, C.W., Cooper, J.C. et W.S. Waller, 1988, Participative Budgeting: Effectsof a Truth-inducing Pay Scheme and Information Asymmetry on Slack andPerformance, The A

    CoCo, 1995, Guidance on Criteria of Control B

    CoCo, 1997, Guidance onComment, CanadianBoard.

    Colbert, J., 1988, Inherencounting, Organizati

    Cooper, J.C. et R.S. Kaplantice-Hall.

    COSO, 1992, Internal ConOrganizations of the

    Cross, K.F. et R.L. LynchJournal of Cost Man

    Daft, R.L., 1995, Organiza

    Dearden, J., 1987, Measuview (Octobre), 84-8

    Dechow, P.M., Sloan, R.GEarnings Managemetions by the SEC, C

    Demski, J.S. et G.A. FelthSystems, The Accou

    Dixon, J.R., Nanni, A.J. et TMeasuring Operatio

    Dopuch, N. et J.C. Birnbergments Decisions, HaFINCO, volume 10, anne 2000 89

    ccounting Review 53, 111-122.

    Control, Canadian Institute of Chartered Accountants,oard.

    Assessing Control - The CoCo Principles, Draft for Institute of Chartered Accountants, Criteria of Control

    t Risk: An Investigation of Auditors Judgments, Ac-ons and Society 13, 111-121.

    , 1991, The Design of Cost Management Systems, Pren-

    trol - Integrated Framework, Committee of Sponsoring Treadway Commission.

    , 1989, Accounting for Competitive Performance,agement 3, 20-28.

    tion Theory and Design, West Publishing Company.

    ring Profit Center Performance, Harvard Business Re-8.

    . et A.P. Sweeney, 1996, Causes and Consequences ofnt: An Analysis of Firms Subject to Enforcement Ac-ontemporary Accounting Research 13, 1-48.

    am, 1978, Economic Incentive in Budgetary Controlnting Review 67, 336-359.

    .E. Vollmann, 1990, The New Performance Challenge:ns for World Class Competition, Dow-Jones Irwin.

    , 1969, Cost Accounting: Accounting Data for Manage-rcourt Brace & World.

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    Etherington, L.D. et I.M. Gordon, 1985, Internal Control in Canadian Companies,Canadian Institute of Chartered Accountants and Society of ManagementAccountants of Canada.

    Fama, E.F. et M.C. Jensen, 1983, Separation of Ownership and Control, Journalof Law and Economics 26, 301-325. 90 FINCO, volume 10, anne 2000

    Fama, E.F., 1980, Agency Problems and the Theory of the Firm, Journal of Po-litical Economy 88, 288-307.

    Feltham, G.A. et J. Xie, 1993, Performance Measure Diversity and Congruity inMulti-task Principal-Agent Relations, The Accounting Review 69, 429-453.

    Fisher, J., 1995, Contingency-Based Research on Management Control Systems:Categorization by Level of Complexity, Journal of Accounting Literature14, 24-53.

    Frederick, D.M. et R. Libby, 1986, Expertise and Auditors Judgments of Con-junctive Events, The Accounting Review 62, 270-290.

    Frederick, D.M., 1991, Auditors Representation and Retrieval of Internal ControlKnowledge, The Accounting Review 66, 240-258.

    Gordon, L.A. et V.K. Narayanan, 1984, Management Accounting Systems, Per-ceived Environmental Uncertainty and Organizational Structure: An Empir-ical Investigation, Accounting Organizations and Society 9, 33-47.

    Gosselin, M., 1997, The Effect of Strategy and Organizational Structure on theAdoption and Implementation of Activity-based Costing, Accounting, Or-ganizations and Society 22, 105-122.

    Govindarajan, V., 1986, Decentralization, Strategy and Effectiveness of StrategicBusiness Unit in Multi-business Organizations, Academy of ManagementReview 11, 844-856.

    Govindarajan, V., 1988, A Contingency Approach to Strategy Implementation atthe Business-Unit Level: Integrating Administrative Mechanisms with Strat-egy, Academy of Management Journal 31 (4), 828-853.

    Gul, F.A. et Y.M. Chia, 1994, The Effects of Management Accounting Systems,Perceived Environmental Uncertainty and Decentralization on ManagerialPerformance: A Test of Three-way Interaction, Accounting, Organizationsand Society 19, 413-426.

    Gul, F.A., Tsui, J.S.L., Fong, S.C.C. et H.Y.L. Kwok, 1995, Decentralization as aModerating Factor in the Budgetary Participation-Performance Relation-

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    ship: Some Hong Kong Evidence, Accounting and Business Research 25,107-113.

    Hansen, D.R., Mowen, M.M. et L.H. Hammer, 1992, Profit-linked ProductivityMeasurement, Journal of Management Accounting Research 4, 79-98.

    Hayes, D.C., 1977, The Contingency Theory of Management Accounting, TheAccounting Review 5

    Hemmer, T., 1996, AllocaPrincipal-Agent Mod

    Hofstede, G., Neuijen, B., ganizational CultureAdministrative Scien

    Hopwood, A., 1976, Accou

    Horngren, C.T., Foster, G.Emphasis, Prentice-H

    Houghton, C.W. et J.A. FPractice & Theory 1

    Ittner, C.D. et D.F. LarckeInformation and ReSupplement, 1-40.

    Jackson, P., 1994, Speed V

    Jensen, M.C., 1993, The the Internal Control

    Kaplan, R.S., 1983, Measfor Managerial Acco

    Kaplan, R.S., 1984, The EReview 59, 390-418.

    Kaplan, R.S., 1984, YesteBusiness Review (Ju

    Kaplan, R.S. et A. AtkinsoHall.

    Kaplan, R.S. et D.P. NortoPerformance, HarvFINCO, volume 10, anne 2000 91

    2, 22-39.

    tions of Sunk Capacity Costs and Joint Costs in a Linearel, The Accounting Review 71, 419-432.

    Daval Ohayv, D. et G. Sanders, 1990, Measuring Or-s: A Qualitative and Quantitative Study Across Cases,ce Quarterly 35, 283-316.

    nting and Human Behavior, Prentice-Hall.

    et S.M. Datar, 1997, Cost Accounting: A Managerialall.

    ogarty, 1991, Inherent Risk, Auditing: A Journal of0, 1-21.

    r, 1995, Total Quality Management and the Choice ofward Systems, Journal of Accounting Research 33,

    ersus Heed, CA Magazine, November, 56-57.

    Modern Industrial Revolution, Exit, and the Failure ofSystems, Journal of Finance 48, 831-880.

    uring Manufacturing Performance: A New Challengeunting Research, The Accounting Review 58, 686-706.

    volution of Management Accounting, The Accounting

    rdays Accounting Undermines Production, Harvardillet-Aot), 95-101.

    n, 1989, Advanced Management Accounting, Prentice-

    n, 1992, The Balance Scorecard - Measures that Driveard Business Review (Janvier-Fvrier), 71-79.

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    Khandwalla, P.N., 1972, The Effect of Different Types of Competition on the Useof Management Control, Journal of Accounting Research 10, 275-285.

    Kim, O. et Y. Suh, 1993, Incentive Efficiency of Compensation Based on Ac-counting and Market Performance, Journal of Accounting and Economics16, 25-54. 92 FINCO, volume 10, anne 2000

    Kren, L., 1997, The Role of Accounting Information in Organizational Control,in: Behavioral Accounting Research: Foundations and Frontiers, Arnold, V.et S.G. Sutton, American Accounting Association.

    Langfield-Smith, K., 1997, Management Control Systems and Strategy: A CriticalReview, Accounting, Organizations and Society 22, 207-232.

    Lee, T.A., 1972, The Historical Development of Internal Control from the EarliestTimes to the End of the Seventeenth Century, Journal of Accounting Re-search 10, 97-115.

    Lipton, M. et J. Lorsch, 1992, A Modest Proposal for Improved Corporate Gover-nance, Business Lawyer 48, 59-77.

    Maisel, L.S., 1992, Performance Measurement: The Balance Scorecard Ap-proach, Journal of Cost Management 6, 47-52.

    McMullen, D.A., 1996, Audit Committee Performance: An Investigation of theConsequences Associated with Audit Committees, Auditing: A Journal ofPractice and Theory 15, 87-103.

    Menon, K. et J.D. Williams, 1994, The Use of Audit Committees for Monitoring,Journal of Accounting and Public Policy, 121-139.

    Merchant, K.A., 1981, The Design of the Corporate Budgeting System: Influenceson Managerial Behaviour and Performance, The Accounting Review 56,813-829.

    Merchant, K.A. et R. Simons, 1986, Research and Control in Complex Organiza-tions, Journal of Accounting Literature 5, 183-203.

    Mia, L. et R.H. Chenhall, 1994, The Usefulness of Management Systems, Func-tional Differentiation and Managerial Effectiveness, Accounting, Organi-zations and Society 19, 1-13.

    Miles, R.E. et C.C. Snow, 1978, Organizational Strategies, Structure and Process,McGraw-Hill.

    Mork, R., Shleifer, A. et R.W. Vishny, 1988, Management Ownership and MarketValuation, an Empirical Analysis, Journal of Financial Economics 20, 293-315.

  • PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLE

    Nanni, A.J., Miller, J.G. et T.E. Vollmann, 1988, What Shall We Account for?,Management Accounting, January, 42-48.

    Nanni, A.J., Dixon, J.R. et T.E. Vollmann, 1990, Strategic Control and Perfor-mance Measurement, Journal of Cost Management 4, 33-42.

    Nanni, A.J., Dixon, J.R. et T.E. Vollmann, 1992, Integrated Performance Mea-surement: Managemalities, Journal of M

    Norburn, D., 1986, GOGOdustry Performance

    Otley, D., 1980, The Contment and Prognosis

    Otley, D. et C. WilkinsonEnvironment and TeResearch, Century V

    Otley, D. et J.A. Berry, 19ing, Organizations a

    Ouchi, W.G., 1977, The Rganizational Control

    Ouchi, W.G., 1980, MarkQuarterly 25, 129-14

    Pfeefer, J., 1973, Size, CoA Study of OrganizQuarterly 18, 349-36

    Pincus, K., Rusbarsky, M.Audit Committees APublic Policy 8, 239

    Porter, M.E., 1980, Compe

    Porter, M.E., 1985, Compe

    Rennie, M.D., 1991, AudMental Models, Do

    Robert, A.-M., 1992, Parpension contrler l

    Rosentein, S. et J.G. WhyaShareholder WealthFINCO, volume 10, anne 2000 93

    ent Accounting to Support the New Manufacturing Re-anagement Accounting Research 4, 1-19.

    s, YOYOs, and DODOs: Company Directors and In-, Strategic Management Journal 7, 101-118.

    ingency Theory of Management Accounting: Achieve-, Accounting, Organizations and Society 5, 413-428.

    , 1988, Organizational Behavior: Strategy, Structure,chnology, in: Ferris, K.R. (d.), Behavioral AccountingII Publishing Company.

    80, Control, Organization and Accounting, Account-nd Society 5, 231-246.

    elationship Between Organizational Structure and Or-, Administrative Science Quarterly 22, 95-113.

    ets, Bureaucracies, and Clans, Administrative Science1.

    mposition, and Function of Hospital Board of Directors:ation-Environment Linkage, Administrative Science4.

    et J. Wong, 1989, Voluntary Formation of Corporatemong NASDAQ Firms, Journal of Accounting and

    -265.

    titive Advantage, The Free Press.

    titive Strategy, The Free Press.

    itors Internal Control System Knowledge: The Role ofcument indit, Universit de Rgina.

    ticipation, rmunration, sentiment dinfluence et pro-es cots en milieu hospitalier, Finco 2, 165-182.

    tt, 1990, Outside Directors, Board Independence, and, Journal of Financial Economics 26, 175-191.

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    Schoonhoven, C.B., 1981, Problems with Contingency Theory: Testing Assump-tions Hidden with the Language of Contingency Theory, AdministrativeScience Quarterly 26, 349-377.

    Shank, J. et V. Govindarajan, 1993, Strategic Cost Management: The New Tool forCompetitive Advantage, The Free Press. 94 FINCO, volume 10, anne 2000

    Shields, M.D. et W.S. Waller, 1988, A Behavioral Study of Accounting Variablesin Performance-Incentive Contracts, Accounting, Organizations and So-ciety 13, 581-594.

    Shih, M., 1997, Responsibility Accounting and Controllability: Determinants ofPerformance Evaluation Systems for Plant Managers in Canada, Documentindit, Universit de Toronto.

    Shivdasani, A., 1993, Board Composition, Ownership Structure, and HostileTakeovers, Journal of Accounting and Economics 16, 167-198.

    Simons, R., 1987, Accounting Control Systems and Business Strategy: An Empir-ical Analysis, Accounting, Organizations and Society 13, 357-374.

    Simons, R., 1988, Analysis of the Organizational Characteristics Related to TightBudget, Contemporary Accounting Review 5, 267-283.

    Simons, R., 1990, The Role of Management Control Systems in Creating Com-petitive Advantage: New Perspectives, Accounting, Organizations and So-ciety 16, 127-143.

    Smith, B.F., 1977, The TI Board: Pioneering Reforms, Directors and Boards 2,4-23.

    Soeters, J. et H. Schreuder, 1988, The Interaction Between National and Organi-zational Cultures in Accounting Firms, Accounting, Organizations and So-ciety 13, 75-85.

    TSE, 1994, Where Were the Directors?, The TSE Committee on Corporate Gover-nance in Canada, Toronto Stock Exchange.

    Tubbs, R.M., 1992, The Effect of Experience on the Auditors Organization andAmount of Knowledge, The Accounting Review 67, 783-801.

    Vancil, R.F., 1979, Decentralization: Managerial Ambiguity by Design, Illinois,Dow Jones-Irwin.

    Waller, W.S., 1988, Slack in Participative Budgeting: The Joint Effect of theTruth-inducing Pay Scheme and Risk Preferences, Accounting, Organiza-tions and Society 13, 87-98.

  • Waller, W.S. et C.W. Chow, 1985, The Self-selection and Efforts Effects of Stan-dard-based Employment Contracts: A Framework and Some Empirical Evi-dence, The Accounting Review 60, 458-476.

    Waller, W.S. et R.A. Bishop, 1990, An Experimental Study of Incentive PaySchemes, Communication and Intra-firm Resource Allocation, The Ac-counting Review 65,

    Waterhouse, J.H. et P. Tiement Accounting Re76.

    Weick, K.E., 1985, The Si(d.), Organizationa

    Young, M.S. et B. Lewis, Management Accounand Decision-makinUniversity Press.

    Young, M.S. et F.H. Selto,mance Differences inagement Accounting

    Zahra, S.A. et J.A. Pierce, 1formance: A Review291-334.

    Zammuto, R.F. et J.Y. KraOrganizational Cultument 5, 83-114.FINCO, volume 10, anne 2000 95

    812-836.

    ssen, 1978, A Contingency Framework for Manage-search, Accounting, Organizations and Society 3, 65-

    gnificance of Corporate Culture, in: Frost, P.J. et al.,l Culture, Sage, 381-389.

    1995, Experimental Incentive-contracting Research inting, in: Ashton, R.H. et A.H. Ashton (d.), Judgment

    g Research in Accounting and Auditing, Cambridge

    1993, Explaining Cross-sectional Workgroup Perfor- a JIT Facility: A Critical Appraisal, Journal of Man-

    Research 5, 300-326.

    989, Boards of Directors and Corporate Financial Per- and Integrative Model, Journal of Management 15,

    kower, 1991, Quantitative and Qualitative Studies ofre, Research in Organizational Change and Develop-

  • JEAN BDARD ET MAURICE GOSSELIN

    96 FINCO, volume 10, anne 2000

    SUMMARY

    Research Perspectives in the Control Area

    Jean Bdard et Maurice Gosselin (Universit Laval)

    The vision that accountants have of management control has evolved consid-erably over the last few years. By tradition, auditors tend to limit it to accountingcontrols such as authorizations, approvals, separation of duties, physical controlsover assets, etc. For many controllers, it evokes conventional mechanisms such asbudgeting, performance measurements and compensation systems.

    While audit and management researchers were focusing on this narrowedvision, a renewed interest in the notion of control emerged. It called for a widerresearch perspective on control which would include every dimension necessary toreach the firms strategic objectives. The call was answered by timely, large-scaled, contributions. The 1992 Report by the Committee of Sponsoring Organiza-tions of the Treadway Commission (COSO) and the 1995 and 1997 reports by theCriteria Control Board of the Canadian Institute of Chartered Accountants (CICA)offered an enlarged vision of the control function and defined various challengesto be met as well as research areas to be explored. The broader view described inthe COSO report has the following dimensions: (1) control environment; (2) riskassessment; (3) control activities; (4) information and communication; and (5)monitoring. These dimensions are slightly at variance with those adopted by theCICA (see below).

    This paper assesses the current state of control-oriented research in audit-ing, management accounting and other areas of management so as to identify thegaps in the literature and determine research opportunities in the control area. Theassessment is carried out while keeping in mind CICAs multidimensional defini-tion of control: control environment, objectives and risks, control activities,monitoring and change. Research suggestions are made so as to fill the needs aris-ing from the adoption of the new, broader, definition of control alluded to above.

    PERSPECTIVES DE RECHERCHE EN CONTRLEJean Bdard et Maurice Gosselin (Universit Laval)I. INTRODUCTIONII. LA STRUCTURE DU CONTRLEa. Du point de vue de lauditb. Du point de vue de la comptabilit de gestionIII. LA RECHERCHE EN CONTRLEa. Lenvironnement de contrle(1) La gouverne de lentrepriseFondements thoriquesLes tudes antrieuresCommentaires et perspectives de recherche(2) La culture organisationnelleCommentaires et orientations de recherche(3) La structure organisationnelleCommentaires et perspectives de rechercheb. Les objectifs et le risque(1) tablissement des objectifsCommentaires et perspectives de recherche(2) La gestion du risqueCommentaires et perspectives de recherchec. Les activits de contrle(1) Contrle budgtaireCommentaires et perspectives de recherche(2) Les indicateurs de performanceCommentaires et perspectives de recherche(2) Les systmes de rmunrationCommentaires et perspectives de recherched. Le suiviLvaluation et la divulgation de ltat du contrleCommentaires et perspectives de rechercheIV. CONCLUSIONBIBLIOGRAPHIEAmerican Institute of Certified Public Accountants (AICPA), 1976, Cohen Commission Study on Cases...American Institute of Certified Public Accountants (AICPA), 1977, Treadway Report.American Institute of Certified Public Accountants (AICPA), 1995, Internal Control - Integrated F...Amershi, A.H., Banker, R.D. et S.M. Datar, 1990, Economic Sufficiency and Statistical Sufficienc...Ansoff, H.I., 1965, Corporate Strategy, McGraw-Hill.Anthony, R.N., 1965, Planning and Control Systems: A Framework for Analysis, Division of Research...Argyris, C., 1952, The Impact of Budgets on People, The Controllership Foundation Inc., Cornell U...Armitage, H.M. et A.A. Atkinson, 1990, The Choice of Productivity Measures in Organizations: A Fi...Atkinson, A., Waterhouse, J.H. et R.B. Wells, 1997, A Stakeholder Approach to Strategic Performa...Baiman, S., 1982, Agency Research in Managerial Accounting: A Survey, Journal of Accounting Lit...Baiman, S., 1990, Agency Research in Managerial Accounting: A Second Look, Accounting, Organiza...Balakrishnan, 1992, The Value of Communication in Resource Allocation Decicions, Contemporary A...Banker, R.D., Potter, G. et R.G. Schroeder, 1993, Reporting Manufacturing Performance Measures t...Baysinger, B.D. et H.N. Butler, 1985, Corporate Governance and the Board of Directors: Performan...Beasley, M.S., 1996, An Empirical Analysis of the Relation Between the Board of Director Composi...Bdard, J., 1991, Expertise in and Its Relation to Audit Decision Quality, Contemporary Account...Bell, T., Marrs, F., Solomon, I. et H. Thomas, 1997, Auditing Organizations Through a Strategic-S...Birnberg, J.G., Shields, M.D. et S.M. Young, 1990, The Case for Multiple Methods in Empirical Ma...Bradbury, M.E., 1990, The Incentives for Voluntary Audit Committee Formation, Journal of Accoun...Bruns, W.J. et J.Waterhouse, 1975, Budgetary Control and Organizational Structure, Journal of A...Buzzell, R.D. et F.D. Wiersema, 1981, Modeling Changes in Market Share: A Cross-Sectional Analys...Cadbury, A. (Chairman), 1992, Report of the Committee on the Financial Aspect of Corporate Govern...Chandler, A.A., 1962, Strategy and Structure: Chapters in the History of American Industrial Ente...Chapman, C.S., 1997, Reflections on a Contingent View of Accounting, Accounting, Organizations ...Chenhall, R.H. et D. Morris, 1986, The Impact of Structure, Environment and Interdependence on t...Chow, C.W., 1983, The Effects of Job Standard Tightness and Compensation Scheme on Performance: ...Chow, C.W., Cooper, J.C. et K. Haddad, 1991, The Effects of Pay Schemes and Ratchets on Budgetar...Chow, C.W., Cooper, J.C. et W.S. Waller, 1988, Participative Budgeting: Effects of a Truth-induc...CoCo, 1995, Guidance on Control, Canadian Institute of Chartered Accountants, Criteria of Control...CoCo, 1997, Guidance on Assessing Control - The CoCo Principles, Draft for Comment, Canadian Inst...Colbert, J., 1988, Inherent Risk: An Investigation of Auditors Judgments, Accounting, Organiza...Cooper, J.C. et R.S. Kaplan, 1991, The Design of Cost Management Systems, Prentice-Hall.COSO, 1992, Internal Control - Integrated Framework, Committee of Sponsoring Organizations of the...Cross, K.F. et R.L. Lynch, 1989, Accounting for Competitive Performance, Journal of Cost Manage...Daft, R.L., 1995, Organization Theory and Design, West Publishing Company.Dearden, J., 1987, Measuring Profit Center Performance, Harvard Business Review (Octobre), 84-88.Dechow, P.M., Sloan, R.G. et A.P. Sweeney, 1996, Causes and Consequences of Earnings Management:...Demski, J.S. et G.A. Feltham, 1978, Economic Incentive in Budgetary Control Systems, The Accoun...Dixon, J.R., Nanni, A.J. et T.E. Vollmann, 1990, The New Performance Challenge: Measuring Operati...Dopuch, N. et J.C. Birnberg, 1969, Cost Accounting: Accounting Data for Managements Decisions, H...Etherington, L.D. et I.M. Gordon, 1985, Internal Control in Canadian Companies, Canadian Institut...Fama, E.F. et M.C. Jensen, 1983, Separation of Ownership and Control, Journal of Law and Econom...Fama, E.F., 1980, Agency Problems and the Theory of the Firm, Journal of Political Economy 88, ...Feltham, G.A. et J. Xie, 1993, Performance Measure Diversity and Congruity in Multi-task Princip...Fisher, J., 1995, Contingency-Based Research on Management Control Systems: Categorization by Le...Frederick, D.M. et R. Libby, 1986, Expertise and Auditors Judgments of Conjunctive Events, The...Frederick, D.M., 1991, Auditors Representation and Retrieval of Internal Control Knowledge, Th...Gordon, L.A. et V.K. Narayanan, 1984, Management Accounting Systems, Perceived Environmental Unc...Gosselin, M., 1997, The Effect of Strategy and Organizational Structure on the Adoption and Impl...Govindarajan, V., 1986, Decentralization, Strategy and Effectiveness of Strategic Business Unit ...Govindarajan, V., 1988, A Contingency Approach to Strategy Implementation at the Business-Unit L...Gul, F.A. et Y.M. Chia, 1994, The Effects of Management Accounting Systems, Perceived Environmen...Gul, F.A., Tsui, J.S.L., Fong, S.C.C. et H.Y.L. Kwok, 1995, Decentralization as a Moderating Fac...Hansen, D.R., Mowen, M.M. et L.H. Hammer, 1992, Profit-linked Productivity Measurement, Journal...Hayes, D.C., 1977, The Contingency Theory of Management Accounting, The Accounting Review 52, 2...Hemmer, T., 1996, Allocations of Sunk Capacity Costs and Joint Costs in a Linear Principal-Agent...Hofstede, G., Neuijen, B., Daval Ohayv, D. et G. Sanders, 1990, Measuring Organizational Culture...Hopwood, A., 1976, Accounting and Human Behavior, Prentice-Hall.Horngren, C.T., Foster, G. et S.M. Datar, 1997, Cost Accounting: A Managerial Emphasis, Prentice-...Houghton, C.W. et J.A. Fogarty, 1991, Inherent Risk, Auditing: A Journal of Practice & Theory 1...Ittner, C.D. et D.F. Larcker, 1995, Total Quality Management and the Choice of Information and R...Jackson, P., 1994, Speed Versus Heed, CA Magazine, November, 56-57.Jensen, M.C., 1993, The Modern Industrial Revolution, Exit, and the Failure of the Internal Cont...Kaplan, R.S., 1983, Measuring Manufacturing Performance: A New Challenge for Managerial Accounti...Kaplan, R.S., 1984, The Evolution of Management Accounting, The Accounting Review 59, 390-418.Kaplan, R.S., 1984, Yesterdays Accounting Undermines Production, Harvard Business Review (Juil...Kaplan, R.S. et A. Atkinson, 1989, Advanced Management Accounting, Prentice- Hall.Kaplan, R.S. et D.P. Norton, 1992, The Balance Scorecard - Measures that Drive Performance, Har...Khandwalla, P.N., 1972, The Effect of Different Types of Competition on the Use of Management Co...Kim, O. et Y. Suh, 1993, Incentive Efficiency of Compensation Based on Accounting and Market Per...Kren, L., 1997, The Role of Accounting Information in Organizational Control, in: Behavioral Ac...Langfield-Smith, K., 1997, Management Control Systems and Strategy: A Critical Review, Accounti...Lee, T.A., 1972, The Historical Development of Internal Control from the Earliest Times to the E...Lipton, M. et J. Lorsch, 1992, A Modest Proposal for Improved Corporate Governance, Business La...Maisel, L.S., 1992, Performance Measurement: The Balance Scorecard Approach, Journal of Cost Ma...McMullen, D.A., 1996, Audit Committee Performance: An Investigation of the Consequences Associat...Menon, K. et J.D. Williams, 1994, The Use of Audit Committees for Monitoring, Journal of Accoun...Merchant, K.A., 1981, The Design of the Corporate Budgeting System: Influences on Managerial Beh...Merchant, K.A. et R. Simons, 1986, Research and Control in Complex Organizations, Journal of Ac...Mia, L. et R.H. Chenhall, 1994, The Usefulness of Management Systems, Functional Differentiation...Miles, R.E. et C.C. Snow, 1978, Organizational Strategies, Structure and Process, McGraw-Hill.Mork, R., Shleifer, A. et R.W. Vishny, 1988, Management Ownership and Market Valuation, an Empir...Nanni, A.J., Miller, J.G. et T.E. Vollmann, 1988, What Shall We Account for?, Management Accoun...Nanni, A.J., Dixon, J.R. et T.E. Vollmann, 1990, Strategic Control and Performance Measurement,...Nanni, A.J., Dixon, J.R. et T.E. Vollmann, 1992, Integrated Performance Measurement: Management ...Norburn, D., 1986, GOGOs, YOYOs, and DODOs: Company Directors and Industry Performance, Strateg...Otley, D., 1980, The Contingency Theory of Management Accounting: Achievement and Prognosis, Ac...Otley, D. et C. Wilkinson, 1988, Organizational Behavior: Strategy, Structure, Environment and T...Otley, D. et J.A. Berry, 1980, Control, Organization and Accounting, Accounting, Organizations ...Ouchi, W.G., 1977, The Relationship Between Organizational Structure and Organizational Control...Ouchi, W.G., 1980, Markets, Bureaucracies, and Clans, Administrative Science Quarterly 25, 129-...Pfeefer, J., 1973, Size, Composition, and Function of Hospital Board of Directors: A Study of Or...Pincus, K., Rusbarsky, M. et J. Wong, 1989, Voluntary Formation of Corporate Audit Committees Am...Porter, M.E., 1980, Competitive Advantage, The Free Press.Porter, M.E., 1985, Competitive Strategy, The Free Press.Rennie, M.D., 1991, Auditors Internal Control System Knowledge: The Role of Mental Models, Doc...Robert, A.-M., 1992, Participation, rmunration, sentiment dinfluence et propension contrle...Rosentein, S. et J.G. Whyatt, 1990, Outside Directors, Board Independence, and Shareholder Wealt...Schoonhoven, C.B., 1981, Problems with Contingency Theory: Testing Assumptions Hidden with the L...Shank, J. et V. Govindarajan, 1993, Strategic Cost Management: The New Tool for Competitive Advan...Shields, M.D. et W.S. Waller, 1988, A Behavioral Study of Accounting Variables in Performance-In...Shih, M., 1997, Responsibility Accounting and Controllability: Determinants of Performance Evalu...Shivdasani, A., 1993, Board Composition, Ownership Structure, and Hostile Takeovers, Journal of...Simons, R., 1987, Accounting Control Systems and Business Strategy: An Empirical Analysis, Acco...Simons, R., 1988, Analysis of the Organizational Characteristics Related to Tight Budget, Conte...Simons, R., 1990, The Role of Management Control Systems in Creating Competitive Advantage: New ...Smith, B.F., 1977, The TI Board: Pioneering Reforms, Directors and Boards 2, 4-23.Soeters, J. et H. Schreuder, 1988, The Interaction Between National and Organizational Cultures ...TSE, 1994, Where Were the Directors?, The TSE Committee on Corporate Governance in Canada, Toront...Tubbs, R.M., 1992, The Effect of Experience on the Auditors Organization and Amount of Knowledg...Vancil, R.F., 1979, Decentralization: Managerial Ambiguity by Design, Illinois, Dow Jones-Irwin.Waller, W.S., 1988, Slack in Participative Budgeting: The Joint Effect of the Truth-inducing Pay...Waller, W.S. et C.W. Chow, 1985, The Self-selection and Efforts Effects of Standard-based Employ...Waller, W.S. et R.A. Bishop, 1990, An Experimental Study of Incentive Pay Schemes, Communication...Waterhouse, J.H. et P. Tiessen, 1978, A Contingency Framework for Management Accounting Research...Weick, K.E., 1985, The Significance of Corporate Culture, in: Frost, P.J. et al., (d.), Organiza...Young, M.S. et B. Lewis, 1995, Experimental Incentive-contracting Research in Management Account...Young, M.S. et F.H. Selto, 1993, Explaining Cross-sectional Workgroup Performance Differences in...Zahra, S.A. et J.A. Pierce, 1989, Boards of Directors and Corporate Financial Performance: A Rev...Zammuto, R.F. et J.Y. Krakower, 1991, Quantitative and Qualitative Studies of Organizational Cul...

    SUMMARY Research Perspectives in the Control Area