inj messadi mouna

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  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    MINISTERE DE LENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DELA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    UNIVERSITE HADJ LAKHDAR - BATNAFACULTE DE TECNOLOGIE

    DEPARTEMENT DELECTROTECHNIQUE

    PRSENT POUR LOBTENTION DU DIPLME DE MAGISTER

    EN ELECTROTECHNIQUEOPTION : commande des systmes lectromagntiques

    Prsent Par :

    MESSAADI MOUNA

    (Ingnieur en lectrotechnique)

    Commande backstepping applique la machinesynchrone a aimants permanents

    Soutenue le : 16/01/2012

    Devant le jury compos de :

    Prnom & Nom Grade Qualit Universit

    Mr Saidi Lamir. Maitre de confrence Prsident Universit de BatnaM. Mohamed KADJOUDJ Professeur Rapporteur Universit de BatnaMr.Rachid ABDESSEMED Professeur Co-rapporteur Universit de BatnaMr. Ammar GOLEA. Professeur Examinateur Universit de BiskraM

    rM

    ed.Lokman BENDAAS

    MrBachir ABDELHADI

    Maitre de confrence Examinateur Universit de BatnaUniversit de BatnaUniversit de Batna

    Anne universitaire : 2005/2006

    Maitre de confrence Examinateur

    Mr Samir BENDIB Maitre de confrence Examinateur

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Ddicaces

    ii

    sDdicace

    A mes parents, mon mari, mes enfants,

    mes surs et mes frres.

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    Remerciements

    Merci dieu le plus puissant pour son ferme aide, sinon avec les conditions trs durs que jai vcu, je

    narriverai plus jamais finir ce mmoire.

    Je ddie ce travail avec mes remerciements intenses celui qui ma aid, soutenu avec une foie que

    je nepeux la dcrire maintenant mon encadreur KADJOUDJ MOHAMEDProfesseur

    lUniversit de Batna que Dieu laccueillera dans son vaste paradis, Amin.

    Je tiens galement exprimer toute ma gratitude, ma reconnaissance avec tout mon respect que je lui

    dois Monsieur RACHID ABDESSEMEDProfesseur lUniversit de Batna, Directeur de

    Laboratoire de Recherche dElectrotechnique pour le fait davoir accept lencadrement de ce

    mmoire avec un soutien indterminable.

    Tous mes enseignants du Dpartement dElectrotechnique mritent mes remerciements pour la

    bonne formation, le cadre agrable de travail et les prcieux conseils, je remercie plus

    particulirement Messieurs RACHID ABDESSEMEDet AZZEDINE BENOUDJIT.

    Mes remerciements et mon respect vont Monsieur MOKHTARI MESSAOUDMatre de

    confrences lUniversit de Batna Dpartement de lElectronique pour son aide prcieuse et sa

    disponibilit pour vraiment accomplir ce travail.

    Je remercie tous les membres de jury pour toute lattention quils ont port la lecture de mmoire.

    Je tiens remercier trs vivement Monsieur SAIDI LAMIRMatre de confrences lUniversit de

    Batna, pou mavoir fait lhonneur de prsider le jury.

    Je remercie Monsieur M.L.BENDAAS, Matre de confrences lUniversit de Batna, davoir

    accept dexaminer ce mmoire et den tre un des membres de jury, quil trouve ici le tmoignage

    de gratitude.

    Jadresse galement mes remerciements Monsieur A.GOLEA, Professeur lUniversit de Biskra,

    de mavoir fait lhonneur de participer au jury.

    Je suis galement trs reconnaissante Monsieur ABDELHADI BACHIR, Matre de confrences

    lUniversit de Batna, pour lintrt quil a bien voulu porter ce travail, en acceptant de le juger et

    pour ses prcieuses remarques.

    Je tiens exprimer ma profonde gratitude Monsieur BENDIB SAMIRMatre de confrences

    lUniversit de Batna, pour mavoir fait lhonneur dexaminer ce mmoire et dtre membre de jury.

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Remerciements

    Je suis immensment reconnaissante mes trs chers parents qui mont soutenu tout au long de ma

    vie je leur dois beaucoup, quils trouvent dans ce manuscrit toute ma reconnaissance et le signe que

    je suis enfin arrive.

    Merci mon mari Ahmed davoir support mon indispensabilit et mon ingratitude sans le moindre

    reproche.

    Jinclus une liste damis qui ont beaucoup compt pour moi et qui mont soutenu un moment ou un

    autre, durant ces dernires annes, B.Nejoua, B.Khadidja, B.Nessima et H.Bensaadi.

    Je remercie, Hamza et Moustapha qui mont apport un moment ou un autre leurs comptences et

    ont partag la progression de mon travail.

    Enfin, un grand merci pour ceux que je ne peux designer et qui mont aid de prs ou de loin

    parcourir ce chemin.

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Table des principaux symboles

    a, b, c Axes a, b et c du repre triphas

    , Axes et du repre diphas li au statorF Coefficient de frottement.

    i, i Composantes de courant dans le rfrentiel de Concordia

    q Constante de temps lectrique

    Coefficient damortissement.

    Constante de temps lectrique

    Ce Couple lectromagntique.

    Cr Couple rsistant.

    scsbsa I,I,I Courants qui traversent les trois phases statoriques.

    x Equation algbrique.

    zi Erreure.

    Yr Entre de rfrence.

    mc Flux de fuite du l'aimant permanent.

    d Flux direct suivant laxe d

    q Flux suivant laxe q

    scsbsa ,, Flux totaux travers ces enroulements.

    ma Flux de fuite du l'aimant permanent.

    mcmbma , Flux de fuite du l'aimant permanent.

    Flux de fuite du l'aimant permanent.

    d

    mb

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    1xV Fonction de Lyapunov.

    (x) Fonction stabilisante.

    (i, i) Fonctions non linaire connues.

    f.e.m Force lectromotrice

    FMM Force magntomotrice

    p Frquence de la porteuse.

    Ld,Lq Inductances suivant les axes d,q successivement.

    ccbbaa L,L,L

    Inductances propres des phases statorique.

    acbaab L,L,L Inductances mutuelles entre phases statorique.

    soL Inductance de fuite de l'enroulement du stator du au flux de fuite de l'armature.

    cbbcca L,L,L Inductances mutuelles entre phases statorique.

    soL : Inductance de fuite de l'enroulement du stator du au flux de fuite de l'armature.

    s1L : Inductance moyenne du en raison du flux fondamentale d'aire gap de l'espace.

    xL : Inductance de fluctuation,variable avec la position du rotor.

    s1L Inductance moyenne du en raison du flux fondamentale d'aire gap del'espace.

    xL Inductance de fluctuation,variable avec la position du rotor.

    u Loi de commande.

    C Matrice de connexion de londuleur.

    (MSAP) Machine synchrone aimants permanents

    ss

    L Matrice d'inductance du stator variable avec la position du rotor.

    ss

    L

    Matrice des inductances.

    [P()] Matrice de Park.

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    (,) Modle de Concordia

    J Moment dinertiedes masses en rotor.

    P Nombre de paires de ples.

    m Position du rotor

    Tp Priode de la porteuse.

    Puissance instantane d'entre.

    Rs Rsistance statorique

    s Vitesse statorique.

    r Vitesse rotorique.

    Vitesse de rotation mcanique du rotor.

    scsbsa V,V,V Tensions appliques aux trois phases statoriques.

    T32 Transformation restreinte de Concordia.

    tj Rapport cyclique

    Vjr Tension de rfrence.

    Vj Tension de charge dechantillonage.

    PI Rgulateur proportionnel integral.

    Cd(s) Rgulateur de courant direct.

    Cq(s) Rgulateur de courant en quadrature.

    C(s) Rgulateur de vitesse angulaire mcanique.

    RBF Rseaux des fonctions de base radiales.

    ANNs Artificial Neural Network.

    NPSF Nonlinear parametric strict feedback.

    * Vitesse de r ference.

    tP

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    Vecteur de paramtres constants.

    (x1) Vecteur de fonctions non linaires lisses.

    ^ Vecteur estim.

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    Sommaire

    Introduction Gnrale 1

    CHAPITRE UN

    Modlisation de la Machine Synchrone Aimants Permanents

    I.1.Introduction...... 5

    I.2.Prsentation de la machine synchrone aimants permanents (MSAP)... 6

    I.3.Domaines dapplication des moteurs synchrones 7

    I.4.Diffrents types dalimentation 9

    I.4.1.Alimentation par un commutateur de courant. 10

    I.4.2.Alimentation par un onduleur de tension 10

    I.5.Modlisation de la machine synchrone aimants permanents 10

    I.5.1.Equations lectriques.. 12

    I.5.2.Equations magntiques 12

    I.5.3.Equations mcaniques. 15

    I.6.Modle de Park 15

    I.6.1.Application de la transformation de Park de la MSAP.. 17

    I.6.2.Equation dun enroulement triphas dans le systme daxes d-q.. 17

    I.6.3.Equation du flux.. 19

    I.6.4. Circuit quivalent du MSAP dans le systme daxes d-q.. 19

    I.6.5.Equation de la puissance instantane.. 20

    I.6.6.Equation du couple lectromagntique 20

    I.7.Modlisation sous la forme dtat de la MSAP.. 21

    I.7.1.Reprsentation dtat. 21

    I.7.2.Reprsentation dtat du modle de la MSAP dans le repre d-q. 21

    I.8.Bloc de simulation de la MSAP.. 24

    I.8.1.Rsultats de simulation 25

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    Sommaire

    CHAPITRE DEUX

    Commande Vectorielle de la Machine Synchrone Aimants

    Permanents

    II.1.Introduction 26

    II.2.Les quations du MSAP en rgime quelconque... 26

    II.3.Principe de la commande vectorielle 28

    II.4.Structure de la commande en tension... 30

    II.5.Fonction de transfert dune MSAP... 33

    II.6.Onduleur de tension . 35

    II.7.Modlisation des onduleurs de tension. 36

    II.8.Simulation numrique de lensemble commande -onduleur-machine. 40

    a. Sans onduleur 40

    a-1.En mode normal.. 40

    a-2 Avec onduleur. 45

    a-3mode normal 45

    II.9.Interprtation .. 46

    II.10.Conclusion. 46

    CHAPITRE TROIS

    Dveloppement Thorique de la Mthode Backstepping

    III.1.Introduction48

    III.2.Systmes non linaires49

    III.3.Stabilit des systmes linaires et non linaires..50

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    Sommaire

    III.3.1.Equilibre et stabilit des systmes...50

    III.3.2.Choix de la fonction de Lyapunov...53

    III.3.3.Conception de commande base sur Lyapunov...55

    III.4.Commande Backstepping des systmes non linaires...56

    III.4.1.Approche Backstepping non adaptative ...........................................................59

    III.4.1.1.Principe.............................................................................................................59

    III.4.1.2.Systme de premier ordre..60

    III.4.1.3.Rsultats de simulation..61

    III.4.1.4.Systme de deuxime ordre. .62

    III.4.1.5.Rsultats de simulation..64

    III.4.2.Approche Backstepping adaptative.66

    III.4.2.1.Principe... 66

    III.4.2.2.Conditions dimplantation...67

    III.4.2.3.Etude dun systme de premier ordre..68

    III.4.2.4.Rsultats de simulation69

    III.4.2.5.Etude dun systme de deuxime ordre...74

    III.4.2.6.Rsultats de simulation77

    III.4.3.Conclusion.80

    III.5.Commande adaptative des systmes non linaires par lapproche....80

    Backstepping- neuronale

    III.5.1.Problmatique80

    III.5.2.Introduction...81

    III.5.3.Backstepping adaptatif..82

    III.5.4.Rseaux de fonctions de base radiales RBF..83

    III.5.5.Commande adaptative des systmes non linaires par rseau...85

    neurologiques artificiels (ANNAC)

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    Sommaire

    III.5.6.Dveloppement thorique de la commande adaptative des systmes.87

    nonlinaires par lapproche Backstepping neuronale

    III.5.6.1.Dveloppement thorique87

    III.5.6.2.Exemple de simulation avec entre de rfrence nulle ..91

    III.5.6.3.Exemple de simulation avec entre de rfrence constante ou variable 97

    III.6.Conclusion.103

    CHAPITRE QUATRE

    Application de la commande backstepping pour le moteur aimants

    permanents

    IV.1.Introduction.104

    IV.2.Commande backstepping du moteur synchrone(MSAP).105

    IV.2.1.Equation de la machine dans le rfrentiel rotorique...105

    IV2.2.Modle utilis106

    IV.2.3.Procdure de la commande adaptative backstepping .106

    IV.3.Simulation et rsultats..111

    IV.3.1.Commande non adaptative...111

    IV.3.2.Commande adaptative..112

    IV.4.Commande de la machine synchrone aimants permanents par lapproche...115

    backstepping neuronale

    IV.4.1.Modle utilis...115

    IV.4.2.Procdure backstepping.118

    IV.4.3.Rsultats de simulation..121

    IV.5.Conclusion..122

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    Sommaire

    Conclusion Gnrale

    124

    Annexe

    Bibliographie 126

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    Introduction Gnrale

    1

    Pendant les deux dernires dcennies, il y a eu un dveloppement dans des mthodes

    de conception pour commande des systmes dynamique non-linaires .Plusieurs mthodes

    ont t inventes. Les mthodes classiques de variation de vitesse (mcaniques et

    lectromcaniques) ont t peu peu substitues par des ensembles associant des

    convertisseurs statiques des moteurs lectriques. Historiquement le moteur courant

    continu a parfaitement assur le fonctionnement de la plupart dquipements industriels.

    Cependant, son principal dfaut reste le collecteur mcanique que lon tolre mal

    dans certains environnements et qui fait augmenter les cots dentretien. Ces contraintes ont

    dirigs les tudes vers les entranements quips de machines courant alternatif. De nos

    jours, de nombreux actionneurs associant des machines courant alternatif et des

    convertisseurs statiques manifestent de nouvelles perspectives dans le domaine de

    lentranement vitesse variable. On assiste une priode dabondance tant thori que que

    pratique au niveau des tudes sur les entranements courant alternatif qui concurrencent

    avec succs ceux courant continu. Dans le pass, cette solution ntait pas possible cause

    principalement des structures de commande complexes de ce type de machines. Leurs

    modles multivariables et non-linaires, les tats non mesurables et les paramtres qui

    peuvent varier durant le fonctionnement ont limits les performances. Cependant, lvolution

    rapide des processeurs numriques et llectronique de puissance a permis dimplanter destechniques de commande sophistiques pour ainsi atteindre des performances leves sur le

    plan de rapidit et de prcision.

    La rgulation de la vitesse est assure par les rgulateurs de types soit, P, PI ou PID.

    Cependant, les rgulateurs sont conus laide des techniques de commande destines aux

    modles parfaitement linaires.

    Historique :

    Le problme de la commande adaptative des systmes linaires paramtres inconnus

    a t rsolu dans les annes 1970 et 1980 avec plusieurs techniques clbres. Ensuite, la fin

    des annes 1980, la commande adaptative des systmes non linaires a connu un grand essor

    avec la premire version de la linarisation entre-sortie adaptative. Plus tard, Peter

    Kokotovi, Ioannis Kanellakopoulos, et Miroslav Krsti ont propos une nouvelle

    conception systmatique des contrleurs adaptatifs dans lesquels est introduite la technique

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Introduction Gnrale

    2

    du backstepping , qui est applicable, sur une classe des systmes triangulaires non

    linaires paramtrs.[32]

    En 1999 de nouveaux algorithmes prometteurs ont t obtenus grce une

    combinaison : observateurs et commandes en mode glissants.

    Introduction et Problmatique :

    Les synthses modernes des lois de commande performantes, demandent une

    connaissance trs fine des systmes commander, cependant, dans certains cas pratiques, la

    commande du systme, lui-mme,peut savrer difficile, et parfois impossible de la mise en

    uvre; comme par exemple dans les structures nuclaires et spatiales Alors, dans ces c as,

    il est trs recommand de concevoir ce quon appelle : Lemodle du systme, en dautre

    terme : le modle de connaissance ; qui est obtenu partir des connaissances priori, ou

    partir des expriences, et qui permet de simuler les performances recherches pour le

    systme.[1]

    Pour cette raison, lautomaticien doit estimer, laide de ses propres moyens, les

    paramtres inconnus pendant le fonctionnement du procd ; si bien que son objectif

    principal est llaboration dune loi de commande qui confre un systme des proprits

    dsires, donc, ce qui nous intressera dans ce projet est de rechercher des lois de commande

    bases sur des techniques de synthse spcifiques quon va dvelopper, thoriquement, afinde raliser dun certain niveau de performances quand les paramtres sont inconnus ou

    varient avec le temps.

    Par ailleurs, la fiabilit donne par le modle de connaissance est en gnral

    accompagne par linconvnient dune trop grande complexit qui se rvle dans les

    diffrentes formes du non linarit.

    Anciennement, il est pris, comme une solution, lapproximation linaire autour dun

    point de fonctionnement ou dune trajectoire, en dautre terme, on prcde la rduction de

    cette complexit en linarisation, le maximum possible, un systme dfinit comme tant un

    systme non linaire.

    Mais, aprs la linarisation du systme, le problme apparent est que les paramtres

    physiques peuvent perdre leur interprtation et donc leur mesurabilit autour des points de

    fonctionnement intressants, ce qui explique une linarisation inoprante, en outre, mme si

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    Introduction Gnrale

    3

    le systme linaris peut avoir des paramtres mesurables et/ou commandables, on doit

    allonger le domaine de validit de lapproximation linaire.

    Enfin, certains problmes de commande, comme la planification des trajectoires, ne

    sont pas de nature locale, et ne peuvent tre examins laide dun modle approch linaire,

    cest le fait que nous nous intresserons dans notre travail ltude des systmes non

    linaires ;

    Ceci nous introduit la notion de la commande adaptative ; une commande est dite

    adaptative si elle comporte des paramtres non fixs, lavance, mais modifis en ligne.

    Noublions pas que linstabilit est le problme le plus gnant pour cette classe des

    systmes, durant les transitions des paramtres estims, ltat peut diverger infiniment

    pendant une dure finie. Donc, ce genre de problme va tre rsolu par la commandeadaptative, adopte dans ce travail, qui concerne une certaine classe des systmes non

    linaires ; cest la forme triangulaire non linaire que lon va reprsenter ultrieurement.

    Puisque les systmes non linaires font, gnralement, intervenir une instabilit

    explosive qui affecte les performances requises des systmes de commande, il est

    indispensable dintroduire la notion de la commande adaptative.

    Sur le plan de la commande adaptative par le backstepping, la nouveaut majeure de

    cette technique, adapte aux systmes triangulaires infrieurs, est une mthodologie de la

    conception rcursive, et avec cette mthodologie la conception de la loi de commande et la

    fonction de Lyapunov associe est systmatique.

    Pendant que les mthodes classiques de linarisation des systmes exigent des modles

    prcis et souvent annulent quelques non linarits utiles, le backstepping fait loffre dun

    outil de conception en vitant des annulations au niveau du systme non linaire.

    Notre proposition dans ce qui suit est dintroduire lalgorithme du backstepping, la

    premire procdure est de choisir les conditions qui permettent dimplanter cette technique,

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Introduction Gnrale

    4

    ensuite on va prendre des fonctions non linaires qui peuvent bnficier de cette technique de

    commande. Enfin, des exemples pratiques feront lobjet de validation de notre travail.

    Plan du document

    Ce mmoire est subdivis en quatre chapitres.Modlisation du MSAP

    Faisant lobjet du premier chapitre, cette partie consistera dcrire la machine

    mathmatiquement avec son modle non linaire en mettant quelques hypothses de travail

    en vidence, qui ont permis ltude de comportement de cette dernire. Le modle adopt est

    bas sur la transformation de PARK.

    Commande Vectorielle du MSAP

    Dans le deuxime chapitre, nous irons concevoir la commande vectorielle applique

    la machine pour une rgulation de la vitesse en mode normal et en mode dflux, cette

    rgulation base sur les rgulateurs classiques PI.

    Dveloppement Thorique de la Commande Backstepping

    Dans cette partie, on a dcrirera toute une thorie des systmes non linaires, les

    dfinitions de stabilit selon Lyapunov.Notre proposition dans ce qui suit sera lintroduction

    de lalgorithme du backstepping, la premire procdure est de choisir les conditions qui

    permettent dimplanter cette technique, ensuite on va prendre des fonctions non linaires qui

    peuvent bnficier de cette technique de commande. Enfin, on amliorera la performance de

    cette mthode par l'introduction des rseaux de neurones des exemples pratiques feront

    lobjet de validation de notre travail,

    Application de la Commande Backstepping sur la Machine Synchrone Aimants

    Permanents

    Dans cette quatrime et dernire partie, on appliquera la commande backstepping sur

    la machine synchrone aimants permanents cas non adaptatif et adaptatif, ensuite on a

    introduira les rseaux de neurones pour rduire le temps de rponse en annulant

    asymptotiquement l'erreur.

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Chapitre I Modlisation de la MSAP

    5

    Chapitre

    I.1.Introduction

    L'tude du comportement d'un moteur lectrique est une tache difficile et qui ncessite,

    avant tout, une bonne connaissance de son modle dynamique afin de bien prdire, par voie de

    simulation, son comportement dans les diffrents modes de fonctionnement envisags.

    Historiquement, les servomoteurs utilisant des moteurs courant continu ont assur le

    fonctionnement de la plupart d'quipements industriels (robots et machines outils). Cependant,

    leur principal dfaut reste le collecteur mcanique que l'on tolre mal dans certaines applications.

    C'est pour cette raison qu'on a eu intrt utiliser des moteurs lectriques courant alternatif afin

    d'carter cet inconvnient et profiter de leurs avantages tels que, la flexibilit de variation de

    vitesse et la stabilit de fonctionnement. Parmi les moteurs lectriques courant alternatif

    utiliss dans les entranements, le moteur synchrone aimants permanents (MSAP) reste un bon

    candidat cause d'un certain nombre d'avantages qu'il prsente, savoir pas de pertes au rotor,

    une grande capacit de surcharge, une vitesse stable et constante une frquence donne et

    surtout cause de son couple massique lev comparativement celui du moteur asynchrone et

    du moteur synchrone classique.

    Ce dernier avantage lui donne la supriorit aux autres types de moteurs. Il est souvent

    appel moteur courant continu sans balais car lorsqu'il est auto pilot, ses caractristiques

    concident avec celles d'un moteur courant continu excitation shunt, En effet, les travaux qui

    Modlisation delaMachineSynchrone imantsPermanents

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Chapi tr e I Modlisation de la MSAP

    6

    ont t consacrs au fonctionnement du MSAP auto pilot ont conclu qu'il y a une similitude

    entre ses caractristiques et celles du moteur courant continu et que le transfert des lois de

    commande se fait aisment Cependant, l'auto pilotage ncessite l'utilisation d'un onduleur et un

    capteur de position ce qui affecte sensiblement le cot du systme,[1].

    I .2.Prsentation de la machine synchrone aimants permanents (MSAP)

    Il est aussi appel moteur " brushless " (sans balais) ou moteur courant continu sans

    collecteur. Il est constitu:

    - dun stator fait dun empilement de tles dans lequel est dispos un bobinage gnralement

    triphas connect en toile,

    - dun rotor form dun assemblage de tles et daimants crant le flux inducteur.

    Labsence de contacts glissants amliore la fiabilit.

    Les aimants utiliss sont:

    - Les ferrites, peu coteuses,

    - Le samarium cobalt (SmCo5, Sm2Co17), dont les performances du point de vue de lnergie

    spcifique sont exceptionnelles. Lnergie spcifique est le produit BH exprim en J/m3. Le

    rotor du moteur peut tre " aimants dposs " ou " concentration de flux ". Cette dernire

    ralisation utilise un plus faible volume daimants (Figure.I.1),[2].

    Le moteur synchrone aimants permanents comporte, tout comme la machine

    asynchrone, un stator bobin dont lalimentation donne naissance une force magntomotrice de

    composante fondamentale Fatournant la vitesse angulaire s. Le rotor ou la roue polaire dont

    Axe indirect

    Logique de

    commutation Axe indirect

    Axe directAxe direct

    Axe indirect

    Machine aimants

    colls Ld=Lq

    Machine aimants

    enterres LdLq

    Fig. I.1.Diffrents types de la MSAP

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    7

    le nombre de ples est gal celui du stator, est excit par un bobinage parcouru par un courant

    continu ou par des aimants pour produire une force magntomotrice dite dexcitation Fo. Dans le

    cas du moteur synchrone aimants permanents (MSAP), linducteur est remplac par des

    aimants, ceci prsente lavantage dliminer les balais et les pertes rotoriques, ainsi que la

    ncessit dune source pour fournir le courant dexcitation [3].

    Cependant, on ne peut pas contrler le flux rotorique. Dautre part, la surface interne du

    stator est cylindrique, et les enroulements sont placs dans des encoches tailles suivant les

    gnratrices de ce cylindre. Chaque enroulement est ralis de manire crer une force

    magntomotrice sinusodale dans lentrefer. Les forces magntomotrices cres par chacun des

    trois enroulements sont dphases spcialement dun angle lectrique. En alimentant cet

    enroulement triphas par des courants triphass, on cre un champ tournant circulaire.

    Dans les machines aimants colls, cause de lisotropie existant dans la machine, linductance

    de laxe direct est gale linductance de laxe en quadrature, par contre, dans les machines

    aimants enterrs ou concentration de flux, cause de lpaisseur des aimants lentrefer sur laxe

    direct est plus grand que celle sur laxe indirect, par consquent Ldest infrieure Lq.

    Les dveloppements des matriaux magntiques permettant aux machines aimants

    permanents dtre de plus en plus utilises dans diffrents domaines de lindustrie. La densit de

    puissance massique leve, le rendement lev, laugmentation de la constante thermique et la

    fiabilit plus grande, due labsence de contacts glissants bague-balais de ces machines, leurspermettent de concurrencer les machines asynchrone,[4].

    I.3 .Domaines dapplication des moteurs synchrones

    Le moteur synchrone est utilis dans une large gamme de puissance, allant du Watt au

    Mgawatt, dans des applications aussi diverses que le positionnement, la synchronisation,

    lentranement vitesse constante, la traction.

    A ces nombreux domaines demploi, correspondent autant de technologies diffrentes,

    dont les plus rpandues peuvent tre scindes en deux grandes familles : Les moteurs synchrones inducteur bobin, ples saillants ou ples lisses, Les moteurs synchrones aimants permanents, avec ou sans pices polaires.

    Les machines aimants se dveloppent de manire importante lheure actuelle, grce

    la mise au point daimants permanents de grande qualit, permettant loption de couples

    massiques levs. Lorsque le nombre de ples est lev, les puissances peuvent atteindre

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    8

    quelques centaines de Kilowatts. Toutefois, leur domaine demploi privilgi pour les puissances

    infrieures quelques dizaines de Kilowatt, o laimant permanent permet dobtenir, une

    induction dans lentrefer plus leve que les machines rotor bobin. Par ailleurs, lemploi

    daimants permanents la place de lenroulement inducteur annule les pertes par effet Joule au

    rotor et augmente le rendement, [5].

    Dans le tableau 1.1, les caractristiques de diffrentes machines sont compares celles de la

    MSAP, [6].

    MACHINES CARACTERISTIQUES

    -Machine courant continu -Alimentation continue supplmentaire

    -Prsence des contacts tournants

    -Maintenance rgulire des balais

    -Manque robustesse

    -Grandes pertes dans linducteur

    -Limitation en vitesse

    Machine synchrone conventionnelle -Exige une alimentation auxiliaire courant

    continue pour alimenter le circuit dexcitation

    Machine asynchrone -Commande trs complexe

    - faible couple volumique

    - mauvais rendement global

    - mauvais facteur de puissance

    - pertes Joules au rotor difficiles vacuer .

    - robuste

    - faible cot de ralisation- faible d'ondulation de couple

    MSAP -Excitation assure par les aimants

    -Pertes associes la composante magntisante

    ngligeable

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    Fig. 1.2. Le moteur industriel aimants permanents de quelques kW

    I.4. Diffrents types dalimentation

    La machine synchrone peut-tre alimente en tension ou en courant. La source doit-tre

    rversible pour un fonctionnement dans les quatres quadrants (moteur /gnrateur dans les deux

    sens de rotation).

    Les convertisseurs alternatif/continu de llectronique de puissance sont utiliss dans les

    domaines dapplications varis, dont le plus connu est sans doute celui de la variation de vitesse

    des machines courants alternatifs. La forte volution de cette fonction sest appuye sur le

    dveloppement des composants semi-conducteur entirement commandables, puissantes,

    robustes et rapides [7], [8], [9], [10], [11].

    -Possibilit de fonctionnements des facteurs de

    puissance levs.

    -dgradation des performances avec

    l'augmentation de la temprature

    - possibilit dmagntisation des aimants

    (temprature, pic de courant, dfluxage...)

    - assemblage aimants

    - cot

    Tableau I.1.Comparaison des caractristiques de diffrentes machineslectriques.

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    I .4.1. Alimentation par un commutateur de courant

    Dans le cas dune alimentation en courant, la commutation peut -tre naturelle (le courant

    doit alors tre en avance sur la tension. Pour faciliter ce mode de fonctionnement, la machine

    doit-tre surexcite).Les f..ms. ne sont pas suffisantes pour permettre lexcitation des thyristors.

    Lalimentation de la machine doit-tre adapte aux caractristiques de celle-ci. ainsi, il sera

    prfr une alimentation en crneaux de courant dans le cas dune machine qui, lorsque deux de

    ses phases sont alimentes en srie par un courant constant possde une courbe de couple

    lectromagntique Ce(m) de forme trapzodale (moteur synchrone aimants sans pices

    Polaires).

    Cette alimentation minimise les ondulations de couple (la superposition des courbes de

    Ce (m) lors des diffrentes squences de fonctionnement donne une courbe de couple

    pratiquement constante),[6].

    I .4.2. Alimentation par un onduleur de tension

    La commande dun moteur synchrone peut se faire aussi partir dun convertisseur

    statique aliment par une source de tension continue constante. Les onduleurs de tension

    permettent dimposer aux enroulements statoriques de la machine des tensions damplitude et de

    frquence rglables et agissant sur la commande des interrupteurs du convertisseur statique

    (GTO, Transistors bipolaire, MOSFET,IGBT,etc),

    I .5. Modlisation de la machine synchrone aimants permanents

    Le moteur synchrone aimants permanents (MSAP) comporte au stator un enroulement

    triphas reprsent par les trois axes (a,b,c) dphass, l'un par rapport l'autre, de 120olectrique

    (figure I.2) et au rotor des aimants permanents assurant son excitation. En fonction de la manire

    dont les aimants sont placs, on peut distinguer deux types de rotors.

    Dans le premier type, les aimants sont monts sur la surface du rotor offrant un entrefer

    homogne, le moteur est appel rotor lisse et les inductances ne dpendent pas de la position du

    rotor. Dans le deuxime, par contre, les aimantssont monts l'intrieur de la masse rotorique et

    l'entrefer sera variable cause de l'effet de la saillance. Dans ce cas, les inductances dpendent

    fortement de la position du rotor. De plus, le diamtre du rotor du premier type est moins

    important que celui du deuxime ce qui rduit considrablement son inertie en lui offrant la

    priorit dans lentranement descharges rapides, [6].

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    Afin de modliser le MSAP, on adopte les hypothses simplificatrices usuelles donnes

    dans la majorit des rfrences: Le moteur possde une armature symtrique non sature ce qui

    permet d'exprimer lesflux comme fonctions linaires des courants et une distribution sinusodale

    de la FMM cre parenroulements au stator [1].

    Fig.1.3. Reprsentation schmatique de la machine synchrone

    aimants permanents dans l'espace lectrique

    Pour le systme d'axe de rfrence au stator abc: la phase (a) est choisi de sorte que la force

    magntomotrice est maximale avec l'application d'un courant positif maximal cette phase. Les

    axes de rfrences de la phase (b) et (c) sont fixs 120 et 240 en avance de l'axe (a).

    Le systme d'axe de rfrence au rotor d-q est choisi de sorte que le flux de magntisation est

    en phase avec l'axe d. L'axe q est fix 90 en avance de cet axe. L'angle sparant l'axe d au

    rotor et I'axe a au stator reprsente la position lectrique du rotor de la machine =p.r,

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    Le systme d'axe de rfrence li au rotor d-q tourne la vitesse =p.(d r/dt)tandis que le

    systme d'axe de rfrence au stator abc reste fixe, o est la frquence lectrique du systme.

    La relation qui relie la frquence lectrique et la vitesse de rotation mcanique du rotor

    prsente par l'expression suivante = p., o p est le nombre de paire de ples de la machine.

    Dans le cadre des hypothses simplificatrices et pour une machine quilibre les quations de

    la machine scrivent comme suit :

    I.5.1. quations lectriques

    Les quations dynamiques par phase de la machine s'crivent comme suit:

    En dsignant par :

    scsbsa V,V,V : Les tensions appliques aux trois phases statoriques.

    scsbsa I,I,I : Les courants qui traversent celles-ci.

    scsbsa ,, : Les flux totaux travers ces enroulements.

    sR : Leurs rsistances.

    Les quations (1.1) peuvent scrire sous forme matricielle:

    I.5.2. quations magntique

    Les relations entre flux et courants scrivent comme suit :

    (I.1)

    (I.2)

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    Sous forme matricielle on a :

    Avec :

    En dsignant par :

    ssL : La matrice d'inductance du stator variable avec la position du rotor.

    abcm, : La matrice du flux de fuite du l'aimant permanent.

    ccbbaa L,L,L :Les inductances propres des phases statorique.

    cbbccaacbaab L,L,L,L,L,L . Les inductances mutuelles entre phases statorique.

    Dans les quations (1.3) (1.5), on suppose que les inductances mutuelles sont symtriques de

    sorte que: cbbccaacbaab LL;LL;LL . La valeur de chaque inductance varie en fonction

    de la position lectrique du rotor. Les inductances par phases ccbbaa L,L,L sont maximums

    lorsque l'axe q est en ligne avec chaque phase. Les inductances mutuelles bcacab L,L,L sont

    valeur maximale lorsque l'axe q est mi- chemin entre les phases.

    (I.3)

    (I.4)

    (I.5)

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    3

    22cosLLLL

    3

    22cosLLLL

    2cosLLLL

    xs1socc

    xs1sobb

    xs1soaa

    3

    22cosLL

    2

    1LL

    2cosLL2

    1LL

    3

    22cosLL

    2

    1LL

    xsocaac

    xsocbbc

    xsobaab

    La matrice des inductances ssL est sous la forme :

    I.9

    3

    22cosLLL2cosL

    2

    L

    3

    22Lcos

    2

    L

    2Lcos2

    L

    3

    2s2coLLL

    3

    22cosL

    2

    L

    3

    22Lcos

    2

    L

    3

    22cosL

    22cosLLL

    L

    xs1soxsoso

    soxs1sox

    s1

    soxxs1so

    ss

    soL

    Les flux de fuite du l'aimant permanent:

    32

    cos

    3

    2cos

    cos

    mmc

    mmb

    mma

    (I.10)

    Sous forme matricielle on a :

    T

    m

    T

    abcm,3

    2cos.

    3

    2cos.cos.

    (I.11)

    Telle que :

    (I.6)

    (I.7)

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    soL : L'inductance de fuite de l'enroulement du stator du au flux de fuite de l'armature.

    s1L : L'inductance moyenne du en raison du flux fondamentale d'aire gap de l'espace.

    xL : L'inductance de fluctuation,variable avec la position du rotor.

    mcmbma ,, :sont les flux de fuite du l'aimant permanent.

    I.5.3 quation mcanique

    Pour simuler la machine, en plus des quations lectriques il faut ajouter l'quation du

    mouvement du systme. Le couple lectromagntique est donn par la drive partielle de la

    conergie par rapport l'angle mcanique entre le rotor et le stator.

    re CCFdt

    dJ (I.12)

    La puissance instantane d'entre peut tre crite comme suit:

    scscsbsbsasa IVIVIVtP (I.13)

    On note que cette approche implique l'obtention d'un ensemble d'quations diffrentielles

    non linaires cfficientsvariants dans le temps. La solution explicite d'un tel systme est trs

    complexe et rarement utilise.

    On fait donc appel aux modles orthogonaux de la machine. Dans le cadre de ces techniques,

    la machine est remplace par une machine fictive ayant des enroulements mutuellement coupls

    et placs sur deux axes orthogonaux. Deux diffrents modles sont dduits : le modle (d, q), dit

    de Park et le modle (, ) de Concordai. Ces deux modles reprsentent bien le comportement et

    les proprits de la machine relle. Ils permettent d'tudier le comportement transitoire des

    machines ainsi que leurs performances en rgime dsquilibr.

    I.6. Modle de Park

    La transformation de Park, repose sur lutilisation de deux phases au lieu des trois phases

    daxes fixes du stator (a, b, c). En effet, on considre lenroulement quivalent form de deux

    bobinages daxes perpendiculaires (d, q) tournant la vitesse s par rapport au stator et la

    vitesse r par rapport au rotor (Fig.1.3).

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    La transformation de Park consiste transformer la reprsentation du moteur triphase

    quilibre une reprsentation biphase quivalente caractrise par deux axes d-q, condition

    que le champ o les forces magntomotrices et la puissance instantane soient conserves.

    La matrice de Park [P()] est donne sous la forme suivante:

    2

    1

    2

    1

    2

    1

    3

    2sin

    3

    2sinsin

    3

    2cos

    3

    2coscos

    .3

    2P (I.14)

    Son inverse [P()]-1

    est donne par :

    2

    1

    3

    2sin

    3

    2cos

    2

    1

    3

    2sin

    3

    2cos

    2

    1sincos

    .3

    2P 1 (I.15)

    O langle lectrique dsignant la position du rotor par rapport au stator.

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    I.6.1. Application de la transformation de Park la MSAP

    Fig.1.4. Reprsentation de la MSAP dans le systeme d'axe biphas dq

    I.6.2. quations lectriques dun enroulement triphas dans lesystme daxes d-q

    Dans ce paraghraphe nous allons donner les quations lctriques de la MSAP dans les

    ysteme biphas en appliquant la transformation de Park l quation (1.2) on obtient :

    En appliquant la transformation inverse de Park au courants et flux on obtient:

    Telle que:

    dq0V :sont les composantes direct, en quadrature et homopolaire de la tension.

    dq0I :sont les composantes direct, en quadrature et homopolaire du courant.

    (I.16)

    (I.17)

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    dq0 : sont les composantes direct, en quadrature et homopolaire du flux.

    On peut crire l'quation de la tension (1.16) sous la forme:

    =

    On a :

    Aprs simplification de l'quation (1.16) on a:

    En prenant le driv de l'quation (1.15), nous obtenons :

    En multipliant les quations [1.14] et [1.21] nous obtenons:

    (I.18)

    (I.19)

    (I.20)

    (I.21)

    (I.22)

    (I.23)

    (I.24)

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    On remplace (1.19) et (1.24) dans l'quation (1.18)

    0

    q

    d

    0

    q

    d

    r

    0

    q

    d

    s

    s

    s

    o

    q

    d

    dt

    d

    .

    000

    001

    010

    I

    I

    I

    .

    R00

    0R0

    00R

    V

    V

    V

    (I.25)

    Puisque le systme est quilibr 0Vo , on obtient finalement le modle lectrique dynamique

    pour lenroulement statorique biphas quivalent:

    drdssq

    qrddsd

    dt

    dIRV

    dt

    dIRV

    (I.26)

    I.6.3. quations des flux

    qqqxs1soq

    mddmdxs1sod

    ILILL2

    3L

    ILILL2

    3L

    (I.27)

    I.6.4. Le circuit quivalant du MSAP dans le systme d'axe d-q

    En reprenant les quations (1.26) (1.27) prcdente on peut crire

    mrddrqqqsq

    qqrdddsd

    ILIdt

    dLIRV

    ILI

    dt

    dLIRV

    (I.28)

    Ces quations permettent de dessiner le circuit quivalant du MSAP dans le systme d'axe

    d-q prsent ci-dessous [8] :

    Fig.1.5. Le circuit quivalant du MSAP dans le systme d'axe d-q

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    20

    I.6.5. quation de la puissance instantane

    Le calcule de couple mcanique de la machine asynchrone se base sur la connaissance de la

    puissance instantane P(t), soit :

    qddqscscsbsbsasa IVIV23

    IVIVIVP(t) (I.29)

    En remplaant (1.25) dans (1.26)

    qd

    q

    qsdqd

    ds Idt

    dIRI

    dt

    dIR

    2

    3P(t)

    dqqdqq

    dd2

    q

    2

    ds II2

    3I

    dt

    dI

    dt

    d

    2

    3IIR

    2

    3

    (I.30)

    2

    q

    2

    ds IIR2

    3

    : reprsente les pertes par effet Joules dans les enroulements statoriques

    q

    q

    d

    d Idt

    dI

    dt

    d

    2

    3: reprsente les variations de lnergie magntique emmagasin dans

    les enroulements du stator.

    dqqd II

    2

    3 : reprsente la puissance lectrique transforme en puissance mcanique

    lintrieur de la machine ou puissance lectromagntique.

    Donc l'expression de la puissance lectromagntique est donn par l'quation suivante:

    p.

    IIp..2

    3II

    2

    3P dqqddqqde

    (I.31)

    I.6.6. quation du couple lectromagntique

    Le rle du couple lectromagntique est justement dquilibrer tout instant laction

    rsultante exerce sur larbre du rotor par:

    Le couple rsistant (ou statique) impos par la charge mcanique: Cr. Le couple des frottements visqueux : .Fr . Le couple dinertie des massesen rotation rapport au diamtre du rotor :

    dt

    dJ .

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    dqqdee IIp2

    3

    PC (I.32)

    On remplace (1.27) dans (1.32) on a :

    qmqdqde IIILLp.2

    3C (I.33)

    Le couple lectromagntique se dcompose en deux termes:

    qmep .Ip2

    3C : Prsente le couple principal.

    qdqder IILLp2

    3C : Prsente le couple de reluctance variable.

    Lquation du mouvement de la machine est :

    remr CCFdt

    dJ (I.34)

    On constate que le couple lectromagntique rsulte de linteraction dun terme de flux et dun terme

    de courant.

    I.7. Modlisation sous la forme dtats de la MSAP

    I.7.1. Reprsentation d'tat

    On cherche obtenir un systme dquations crit sous forme dquations dtats.Sera du type :

    C(t)Y

    BUAX(t)dt

    dX

    (I.35)

    X :vecteur dtat.

    U: vecteur de commande.

    A : matrice fondamentale qui caractrise le systme.

    B: matrice dapplication de la commande.

    C : matrice de sortie (matrice dobservation).

    I.7.2. Reprsentation dtat du modle de la MSAP dans le repre d-q

    Plusieurs faons sont possibles pour le choix du vecteur dtat. Cela dpendra de lobjectif

    trac. Pour la MSAP alimente en tension on choisit le vecteur d'tat comme la suite:

    Variables de commande :les tentions statoriques vd, vqet le flux permanent m.

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    Chapi tr e I Modlisation de la MSAP

    22

    Variables dtat:les courantsqd I,I .

    Variables de sortie : Les courantsqd I,I .

    En utilisant les quations (1.28), aprs arrangement le systme prend la forme suivante :

    q

    qq

    md

    q

    dq

    q

    sq

    d

    d

    q

    d

    q

    d

    d

    sd

    VL

    1p

    L

    Ip

    L

    LI

    L

    R

    dt

    dI

    VL

    1Ip

    L

    LI

    L

    R

    dt

    dI

    (I.36)

    q

    d

    I

    IX

    m

    q

    d

    V

    V

    U

    q

    d

    I

    IY (I.37)

    q

    s

    q

    d

    d

    q

    d

    s

    L

    Rp

    L

    L

    pL

    L

    L

    R

    A

    pL

    1

    L

    10

    00L

    1

    B

    qq

    d

    10

    01C (I.38)

    Lquation mcanique est donn par :

    p

    IIILLp2

    3C

    CCFdt

    dJ

    r

    qmqdqdem

    rem

    (I.39)

    A partir des quations (1.36) (1.39) , on peut reprsenter le MSAP par un bloc diagramme illustr

    par la figure (1.6).

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    Chapi tr e I Modlisation de la MSAP

    23

    Fig.1.6.Bloc diagramme de la MSAP dans le rfrentiel d-q

    On remarque que le bloc diagramme est compos de plusieurs blocs linaires illustrant la

    relation qui existe entre les entres (commandes), les tats et les sorties. Les trois types de non

    linarits dI qI , et qdII sont reprsentes par les trois blocs de multiplication. De plus, les

    dynamiques du systme sont reprsentes par trois fonctions de transfert. Deux fonctions de

    transfert donnent la dynamique rapides (courants) et une fonction qui dfinit la dynamique lente

    (vitesse).

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    Chapi tr e I Modlisation de la MSAP

    24

    I .8.Bloc de simulation du MSAP

    Fig. I.7.Schma de simulation de la MSAP alimente en tension

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    Chapi tr e I Modlisation de la MSAP

    25

    I .8.1.Rsultats de simul ati on

    0 0.2 0.4 0.60

    50

    100

    150

    temps(sec)

    vitesse(rad/sec)

    0 0.2 0.4 0.6 00

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    temps(sec)

    coupleelectromagnetique(N.m

    )

    0 0.2 0.4 0.6 0.8-1

    0

    1

    2

    3

    tem s sec

    courantisd(A)

    0 0.2 0.4 0.6 00

    20

    40

    60

    80

    tem s sec

    courantisq(A)

    I.9.Conclusion

    Dans ce chapitre on a prsent une tude complte de la machine synchrone

    aimants permanents, une mise en quations, les diffrents types des rotors, les

    diffrents types dalimentation, son schma quivalent et enfin une modlisation de

    cette dernire avec des rsultats de simulation.

    La figure I.8 prsente la simulation de la machine synchrone aimants permanents

    vide o la vitesse est fixe 100 (rad/sec) et les courants idet iq sont reprsents

    respectivement.

    Fig. I.8.Rsultats de simulation de la MSAP vide en mode normal

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    26

    Chapitre

    Commande vectorielle de la MS PI I .1. I ntroduction

    La commande vectorielle est apparue avec les travaux de BLASCHKE [12].Elle na

    cependant pas eu tout de suite un grand essor car les rgulations, lpoque, reposaient sur

    des composants analogiques nouveaux, limplantation de la commande tait alors difficile.

    Avec lavnement des microcontrleurs, les composants dlectronique de puissance et des

    dispositifs permettant le traitement du signal [13], [14].Il est devenu possible de raliser une

    telle commande un cot raisonnable. Cela a conduit une explosion des recherches et des

    applications relatives la commande vectorielle de la MSAP.

    Si beaucoup de problmes sont rsolus, certains autres font encore lobjet de recherche.

    Quand on ne cherche pas obtenir des performances leves, mme si lidentification nest

    pas bien faite et que les rgulateurs du schma de contrle vectoriel ne sont pas rgls loptimum, le comportement global du systme commande machine parat satisfaisant.

    Cependant, les problmes ne surgissent que lorsque la machine est pousse dans ses

    retranchements.

    La commande vectorielle des MSAP ncessite une connaissance prcise de la position du

    rotor [15] qui assure l'autopilotage de la machine. Cette connaissance peut tre obtenue

    directement par un capteur de position ou indirectement par un capteur de vitesse. Quel que

    soit le but de la commande (rgulation de couple, de vitesse ou de position), le contrle du

    couple de moteur est ncessaire. Celui-ci, dpendant des deux variables id et iq nous laisse un

    degr de libert.

    I I .2. Les quations du MSAP en rgime quelconque

    Pour cette mise en quation, nous supposons les mmes hypothses simplificatrices

    prises dans le prcdent chapitre. La mise en quation de la MSAP avec les hypothses que

    nous avons retenues tant classique, nous ne mentionnerons que les points qui nous semblent

    essentiels et les choix qui nous sont propres par rapport ce qui ce fait habituellement .Les

    quations lectriques dans un repre fixe li au stator sont dcrites par :

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    27

    b

    b

    a

    c

    b

    a

    s

    c

    b

    a

    dt

    d

    i

    i

    i

    R

    V

    V

    V

    La somme instantane des courants statoriques est nulle, de sorte qu'il n'y a pas de

    courant homopolaire. Par consquent, s'il existe une composante homopolaire de tension ou

    de flux, elle n'intervient pas dans le couple [16].Le comportement de la machine est donc

    reprsent par deux variables indpendantes. En appliquant la transformation restreinte de

    Concordia T32, on obtient :

    dtd

    iiR

    VV s

    O :

    2

    3

    2

    1

    2

    3

    2

    1

    01

    3

    2; 3232 Tavec

    x

    x

    x

    Tx

    x

    c

    b

    a

    t

    xpeut tre V, i, ou . En appliquant la transformation de Park au systme d'quations (II.1),

    on peut exprimer tous les vecteurs dans un repre li au rotor. Si est l'angle lectrique

    dsignant la position du rotor par rapport au stator, nous avons :

    cossin

    sincos;

    :

    2

    .

    pavecx

    xp

    x

    x

    o

    pdt

    d

    i

    iRV

    V

    q

    d

    q

    d

    q

    d

    q

    d

    s

    q

    d

    (II.1)

    (II.3)

    (II.2)

    (II.4)

    (II.5)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    28

    Vd, Vq, idet iqsont les composantes direct et en quadrature de tension et de courant. det q

    sont les composantes directe et en quadrature du flux.

    Dans les machines synchrones rpartition sinusodale des conducteurs, d et q sont

    fonctions linaires des courants idet iq:

    qqq

    eddd

    iL

    iL

    LdetLqsont les inductances directe et en quadrature et elles sont supposes indpendantes de

    . e reprsente le flux des aimants travers le circuit quivalent direct. En reportant les

    expressions des flux dans l'quation (II.4) on aboutit :

    q

    d

    q

    d

    q

    d

    q

    d

    q

    d

    q

    d

    s

    q

    d

    e

    e

    i

    i

    L

    Lwp

    i

    i

    dt

    d

    L

    L

    i

    iR

    V

    V

    0

    0

    20

    0

    o =p,p tant le nombre de paires de ples et la vitesse angulaire du rotor. ed et eq

    sont les composantes directe et en quadrature de f.e.m..

    Dans le cas des machines synchrones aimants permanents et rotor lisse, les inductances

    directe et en quadrature sont identiques (Ld=Lq=L). Le systme d'quations (II.7) se simplifie

    alors :

    q

    d

    q

    d

    q

    d

    q

    d

    s

    q

    d

    e

    e

    i

    iPL

    i

    i

    dt

    dL

    i

    iR

    V

    V

    2

    I I . 3. Principe de la commande vectoriel le

    L'objectif principal de la commande vectorielle des MSAP est donc de contrler le

    couple de manire optimale selon un critre choisi. Pour simplifier la commande, on fixe

    souvent courant idde manire que le couple soit proportionnel iqdans une plage de vitesse

    donne. Dans les machines rotor lisse, o le couple ne dpend que de la composante en

    quadrature du courant, la valeur optimale du courant direct est videmment nulle :

    id ref = 0

    (II.6)

    (II.7)

    (II.8)

    (II.9)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    29

    Mais dans les machines ples saillants, elle peut tre fixe une valeur qui

    correspond au couple maximal courant maximal [17].

    Le couple est contrl par la composante en quadrature, iq ref est donc proportionnel au couple

    demand. La commande vectorielle revient alors contrler les deux composantes id et iq du

    courant statorique en imposant les tensions Vdet Vqqui conviennent. A l'aide des rgulateurs,

    on obtient les tensions de rfrence permettant de maintenir les courants direct et en

    quadrature au voisinage de leurs valeurs de rfrence id ref et iq ref. Le schma bloc du principe

    de la commande vectorielle des MSAP est reprsent sur la figure II.1.

    Sur ce schma, la matrice T22est dfinie par :

    21

    03

    2

    122T

    En ralit nous navons accs quaux tensions et courants des trois phases de la machine. Le

    passage aux grandeurs intermdiaires (tensions et courants de Park) se fait laide des

    transformations de Park et de Concordia (directe et inverse). Sous les hypothses suivantes :

    La priode de la porteuse Tp est suffisamment petite par rapport aux constantes detemps lectrique de la machine, et la frquence de la porteuse pp T/2 estnettement suprieure la pulsation lectrique maximale de la machine

    Fig.II.1.Schma principal de la commande vectorielle des MSAP

    Vdr

    V r

    Var

    Vbr

    Vcr

    idref

    iqref

    idiq

    Va

    Vb

    Vc

    =0 Rgulateurs

    des

    courants

    pT32

    22Tp

    Onduleur

    MLI MSAP

    ia

    ib

    ic

    Cr

    (II.10)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    30

    La compensation du temps mort est parfaite La prcision de la mesure de position est suffisante.

    Si le courant id refest forc zro qss ii , do la reprsentation suivante:

    Et la forme du couple lectromagntique sera de la forme suivante :

    Comme le flux est constant, le couple est directement proportionnel qss ii , do la

    reprsentation suivante :

    Avec :

    Il est parfaitement remarquable que cette expression (II.5) soit similaire celle dune

    machine

    courant continu excitation spare, et quun contrle indpendant du couple et du flux est

    tabli (dcouplage).

    I I .4. Structure de la commande en tension

    Dans cette technique de commande on se limite la mthode indirecte, pour le

    contrle du flux, en utilisant un bloc de dfluxage. Donc le flux ne peut tre rgul, il est

    dduit de la vitesse partir du bloc de dfluxage (Fig. II.2)[18].

    Le bloc de dfluxage permet lexploitation optimale des capacits magntiques de la

    machine, permettant un fonctionnement couple constant si la vitesse est infrieure la

    vitesse nominale,dune part, dautre part ce bloc permet, daffaiblir le flux inversement

    proportionnel la vitesse, pour les fonctionnements puissance constante lorsque la vitesseexcde la vitesse nominale. Il est dfini par la relation non linaire suivante :

    r

    nom nom

    rnom

    r

    Fig.II.2. Bloc de dfluxage.

    (II.12)

    (II.13)

    (II.14)

    (II.11)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    31

    Avec :: La vitesse de rotation nominale

    Aprs lapplication de principe de la commande vectorielle ces quations, et aprs

    arrangement ncessaire on aura le systme dquations suivant :

    qsqsds ILV

    eqsqsqs

    qs

    qsqss ILVdt

    IdLIR

    Le schma de commande ncessite deux boucles de rgulations pour les courants (Ids,

    Iqs) et une autre pour la rgulation de la vitesse. La structure de commande en tension est

    donner par la figure (II.3).

    On tient signaler ici que le schma-bloc de la structure de commande en tension

    contient un bloc de compensation dont les quations sont donnes comme suit :

    Posons :

    dsq1sq

    qsd1sd

    eVV

    eVV

    Tel que (ed, eq) reprsentent les perturbations quil faut compenser.

    eq

    ed

    (II.16)

    (II.17)

    (II.15)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    32

    Sachant que :

    q1sdsd

    d1sqsq

    qsqsq

    fdsdsd

    eVV

    eVV

    ILe

    )IL(e

    Alors on peut donner le schma bloc de la compensation par la figure (2.4).

    Fig. II.4.Schma de compensation

    Fig. II.3.Structure de la commande vectorielle en tension

    (II.18)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    33

    La figure II.5. reprsente le schma bloc de la commande vectorielle en tension du MSAP.

    I I . 5. Fonction de transfert d'une MSAP

    Dans la plupart des cas, la dynamique mcanique de la machine est nettement plus

    lente que celle lectrique et nous pouvons donc faire l'hypothse que la vitesse angulaire

    =p est considre constante dans les quations lectriques de la machine. Nous avons

    alors le modle linaire suivant :

    La matrice de transfert du systme Y(s) est dfinie par :

    Avec :

    Fig. II.5. Schma bloc de la commande vectorielle du MSAP

    (II.19)

    (II.20)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    34

    qdqd sssP 211

    Os

    q

    q

    s

    d

    dR

    LetR

    L sont les constantes de temps lectriques.

    La transmittance du rgulateur PI utilis dans notre tude peut tre exprime de la

    manire suivante :

    )p1(p

    K

    p

    KK iip

    Avec :

    i

    p

    K

    K

    La fonction de transfert du systme (machine + rgulateur PI) en BF est donne par :

    1ssK

    J

    s1

    )s(

    )s(

    2

    i

    reff

    En comparant lquation caractristique de la fonction de transfert (II.20) avec la

    forme standard du second ordre, on trouve que :

    2o

    i

    J

    K

    o

    2

    Avec : coefficient damortissement

    A partir des quations (II.21), (II.22) et pour 1 , on aura :

    2i

    J4

    K

    Pour calculer iK , la constante de temps associe au rgulateur est choisie en fonction de la

    constante de temps statorique dans laxe q parS

    qs

    R

    L qui caractrise la dynamique du

    couple. Par consquence :

    .KK ip

    (II.21)

    (II.22)

    (II.23)

    (II.24)

    (II.25)

    (II.26)

    (II.27)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    35

    La boucle de rgulation de la vitesse est donne par la figure (II.6), mais on a ajout cette

    boucle un filtre pour liminer le dpassement d lexistence dun (Zro) dans la FTBF du

    Systme (machine + rgulateurPI)

    I I .6.Onduleur de tension

    Les onduleurs de tension alimentent les machines courant alternatif partir

    dune source de tension continue. Ils permettent dimposer aux bornes de la machine des

    tensions damplitude et de frquence rglables par la commande. Une machine triphase sans

    liaison de neutre alimente par un onduleur de tension trois bras comprenant chacun deux

    cellules de commutation. Chaque cellule est compose dun interrupteur, command

    lamorage et au blocage et dune diode antiparallle. Dans notre travail londuleur est

    command par la technique de Modulation de Largeur dImpulsions (MLI) chantillonne

    symtrique. Elle consiste imposer aux bornes de la machine des tensions, haches

    frquence fixe, voluant en fonction des rfrences de tension obtenues partir des

    rgulateurs des courants. A laide dun signal triangulaire appel porteuse , ces tensions

    sont modules en largeur dimpulsions (MLI) afin de dterminer les instants de commutation

    et la dure de conduction de chaque interrupteur de londuleur. A chaque instant, lun des

    deux interrupteurs de chaque bras est en conduction et lautre est bloqu. En MLI

    chantillonne symtrique, le signal de rfrence est constant pendant au moins une priode

    de la porteuse. Ce qui permet de calculer facilement les instants dintersectiondu signal de

    rfrence avec la porteuse au dbut de chaque priode de celle-ci.

    Fig. II.6.:Rgulation de la vitesse

    s1

    1

    s

    KK ip sJ

    1reff

    eC

    rC

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    36

    I I .7.Modlisation des onduleurs de tension

    Dans ltude de lensemble commande-onduleur-machine-charge, nous nous

    intressons uniquement au comportement dynamique des variables lectriques et mcaniques

    de la machine. Du fait que les constantes de temps des machines et des rgulateurs sont trsgrandes devant le temps de transition dun tat lautre des composants semi-conducteurs, on

    peut faciliter la modlisation et rduire le temps de simulation en modlisant londuleur par

    un ensemble dinterrupteurs idaux: cest--dire rsistance nulle ltat passant, rsistance

    infinie ltat bloqu, raction instantane aux signaux de commande. Cette mthode est la

    plus couramment utilise dans ltude de lensemble onduleur-machine. La figure (II.7)

    prsente le schma de cet onduleur et son modle. Les six interrupteurs de londuleur relient

    les deux bornes de la source de tension aux trois phases de la machine. Ltat de conduction

    des composants de londuleur peut-tre reprsent par une matrice de connexion [15] de

    dimension (2,3) dont chaque lment reprsente ltat de conduction dun interrupteur:

    ncpc

    napb

    napa

    cc

    cc

    cc

    C

    Les indices netp spcifient la liaison des lments aux bornes ngative ou positive de

    la source et les indices a, bet cindiquent les trois phases de sortie de londuleur:1- 1ijc lorsque linterrupteur reliant la borne i de la source de tension la phasej de

    la machine est passant.

    2- 0ijc lorsque linterrupteur correspondant est bloqu.

    (II.28)

    Fig. II.7Schma de londuleur et de son modle.

    Tc Tb Ta

    U0n

    a

    c

    b Van

    U0/2

    0n

    Tp

    Tr

    Ubc

    Vcn

    VbnUab

    Uca

    Trpa

    U0/2

    ab

    c

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    37

    Les tensions de sortie de londuleur par rapport au point milieu m de la source pris

    comme la rfrence de potentiel sont donnes par :

    1

    1

    2

    0 CU

    V

    VV

    cm

    bm

    am

    Et pour liminer la composante homopolaire dans les expressions des tensions aux

    bornes des enroulements statoriques, nous avons :

    cm

    bm

    am

    t

    c

    b

    a

    V

    V

    V

    TT

    V

    V

    V

    211

    121

    112

    3

    13232

    La figure (2.8) montre le principe de la commande dun bras de londuleur par la

    technique MLI chantillonne symtrique. La tension de rfrence Vjrest constante sur une

    priode de la porteuse Tpet les commandes cpjet cnjsont dtermines partir des intersections

    de la porteuse et la rfrence.

    (II.29)

    (II.30)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    39

    21

    20U

    T

    tV

    p

    j

    j

    Ce qui nous conduit au modle suivant, au sens des valeurs moyennes sur une priode

    de hachage, de londuleur MLI:

    jrondj VGV

    Avec :p

    ondV

    UG

    2

    0

    Dans ce paragraphe, nous citons quelques mthodes avances de conception des

    rgulateurs. Il s'agit de trois familles des rgulateurs avancs : rgulateurs linaires robustes,

    rgulateurs non linaires et rgulateurs intelligents. Nous ne ferons pas ici une prsentation

    exhaustive des mthodes susmentionnes. La mthode la plus frquente est celle utilise dans

    ce mmoire Cest le rgulateur PI.

    Nous nous limiterons donc par la suite aux rgulateurs PI suivants :

    ss

    KsCs

    s

    KsCs

    sKsC

    jw

    jw

    iq

    iq

    qq

    id

    iddd

    1

    ;

    1

    ;1

    O Cd(s) et Cq(s) sont les rgulateurs des courants direct et en quadrature (idet iq) et C(s) est

    le rgulateur de vitesse angulaire mcanique .

    (II.32)

    (II.33)

    (II.34)

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    40

    I I .8. Simulation numrique de l'ensemble commande- onduleur - machine

    a-sans onduleur

    a-1- en mode normal

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

    0

    50

    100

    150

    temps(sec)

    vitesse(rad/sec)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

    0

    5

    10

    15

    temps(sec)

    coupleelectromagnetique(N.m

    )

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-1

    0

    1

    2

    3

    temps(sec)

    courantisd(A)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    10

    20

    30

    40

    temps(sec)

    courantisq(A)

    0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1-10

    -5

    0

    5

    10

    15

    t(sec)

    isc(A)

    Fig. II.9.Rsultat de simulation de la MSAP videen mode normal.

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    41

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    50

    100

    150

    200

    250

    temps(sec)

    vites

    se(rad/sec)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-30

    -20

    -10

    0

    10

    20

    temps(sec)

    coupleelectromagnetique(N.m

    )

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-30

    -20

    -10

    0

    10

    20

    temps(sec)

    co

    urantisd(A)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-80

    -60

    -40

    -20

    0

    20

    40

    temps(sec)

    co

    urantisq(A)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-100

    -50

    0

    50

    100

    150

    temps(sec)

    vitesse(rad/sec

    )

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-30

    -20

    -10

    0

    10

    20

    temps(sec)

    coupleelectromagnetiq

    ue(N.m

    )

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-15

    -10

    -5

    0

    5

    10

    temps(sec)

    courantisd(A)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-80

    -60

    -40

    -20

    0

    20

    40

    temps(sec)

    corantisq(A)

    Fig. II.10.Rsultat de simulation de la MSAP- effet de reference de

    vitesse wm=200 rad/sec et wm=0rad/sec en mode normal.

    Fig. II.11.Inversion de la vitesse -en mode normal et deflux cr=0 Nm.

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    42

    a-2-en mode d flux

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    50

    100

    150

    200

    temps(sec)

    vitesse(rad/sec)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    5

    10

    15

    temps(sec)

    coupleelectromagnetique(N.m

    )

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-5

    0

    5

    10

    temps(sec)

    courantisd(A)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    10

    20

    30

    40

    temps(sec)

    courantisq(A)

    Fig. II.12.Rsultat de simulation de la rgulation analogique (mode

    normal et dflux).

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    43

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    20

    40

    60

    80

    100

    120

    temps(sec)

    vitesse(rad

    /sec)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-5

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    temps(sec)

    coupleelectromagnetique(N.m

    )

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    1

    2

    3

    4

    courantisd(A

    )

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-10

    0

    10

    20

    30

    40

    courantisq(A)

    0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1-100

    -50

    0

    50

    100

    temps(sec)

    vitesse(rad/sec)

    0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1-30

    -20

    -10

    0

    10

    20

    temps(sec)

    coupleelectromagntique(N.m

    )

    0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1-10

    -5

    0

    5

    temps(sec)

    courantisd(A)

    0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1-60

    -40

    -20

    0

    20

    40

    temps(sec

    courantisq(A)

    Fig. II.13.Rsultats de simulation de la rgulation analogique (mode

    normal).en charge Cr=5N.m t=0.3s

    Fig. II.14.Rsultat de simulation de l'inversion de sens de la vitesse

    (Mode normal). Cr=5N.m t=0.5s

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    44

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 10

    50

    100

    150

    200

    250

    temps(sec)

    vitesse(rad/sec)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-10

    0

    10

    20

    30

    40

    temps(sec)

    coupleelectromagnetique(N.

    m)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-10

    -8

    -6

    -4

    -2

    0

    temps(sec)

    courantisd(A)

    0 0.2 0.4 0.6 0.8 1-10

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    temps(sec)

    courantisq(A)

    Fig. II.15.Rsultats de simulation de dfluxage en charge Cr=5N.m

    (Mode dflux). t=0.5s

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    45

    b-avec onduleur

    a-mode normal

    Fig. II.17.Rsultat de simulation de la rgulation de vitesse

    (Mode normal)

    Fig. II.16.Rsultats de simulation vide

    (Mode normal)

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    46

    I I .9.I nterprtati on des rsul tats

    Les figures (II.9)-(II.17) prsentent les rsultats de simulation obtenus. Ces courbes ont t

    traces l'aide du logiciel MATLAB 6.5.

    La figure (II.9).reprsente les rsultats dun dmarrage vide o la vitesse est fixe la

    rfrence de 100(rad/sec), la figure (II.9), reprsente aussi lallure du courant isd et isq.

    La figure (II.9).Illustre les rsultats de simulation d'un dmarrage suivi par une inversion de

    vitesse t=0.5s. La vitesse angulaire poursuit sa rfrence (+/-100rd/s) et le contrle du

    couple (image de iq) est satisfaisant.

    II.10.Conclusion

    Ce chapitre est une prsentation de la commande vectorielle des machines synchrones

    aimants permanents (MSAP). Nous avons d'abord prsent les rfrentiels et les

    transformations utiliss dans les systmes de commande des machines, une modlisation de

    l'onduleur t prsente, les rsultats de simulation (figure II.9) montrent les performances de

    la rgulation tant donn que la vitesse est obtenue sans dpassement avec un temps de

    rponse court car la machine est vide et que l'inertie est faible. Lors du dmarrage, le couple

    Fig. II.18.Rsultat de simulation de l'inversion du sens de la vitesse (de

    100 -100 rad/sec) (Mode normal)

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    Chapitre II La Commande Vectorielle de la MSAP

    47

    lectromagntique atteint la valeur limite (30 N.m) et se stabilise une valeur pratiquement

    nulle en rgime permanent.

    La rponse des deux composantes du courant satatorique montre bien le dcouplage

    introduit par la commande vectorielle de la machine ids avant qu'il prenne une valeur nulle il

    est ngatif et aprs 0.02 sec il atteint sa valeur nulle.

    Nous avons galement examin le fonctionnement en mode dflux (figure. II.12)

    pour lequel nous constatons, une vitesse de rfrence (100 rad/sec), que le systme rpond

    pratiquement sans dpassement avec un temps de rponse plus important que dans le cas du

    mode normal.

    Nous avons galement tudi la robustesse de la rgulation en simulant un dmarrage,

    puis une inversion du sens de rotation. Pour les deux modes examins (figure II.13 et figure

    II.14), nous constatons que la vitesse rpond sans dpassement en dmarrage et en inversion.

    En charge sur les figures (II.13) et (II.14) on voit clairement que la machine l instant

    t=0.5sec rpond et le couple atteint la valeur en charge de cr=5 N.m linstant t=0. 5 sec.

    La machine synchrone aimants permanent est alimente maintenant par un onduleur

    de tension MLI. Les rsultats de simulation du systme avec onduleur, sont donns sur la

    figure (II.16) pour le fonctionnement normal. Pour le fonctionnement en mode normal, nous

    constatons que le systme rpond toujours sans dpassement avec pratiquement le mme

    temps de rponse que le systme sans onduleur.

    Les rsultats de simulation sont obtenus l'aide d'un logiciel de simulation

    MATLAB/SIMULINK.

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    CHAPI TRE I I I Dveloppement Thorique de la Mthode Backstepping

    48

    ChapitreDveloppement Thorique de la Mthode

    du ackstepping III.1. Introduction

    Depuis quelques annes,beaucoup de progrs ont t faits dans le domaine de la

    commande des systmes non linaires. La technique du backstepping fait partie de ces

    nouvelles perces dans ce domaine. Ellea t dveloppepar Kanellakopoulos et al, au dbut

    des annes '90. Elle offreune mthode systmatique pour effectuer le design d'uncontrleur,

    pour des systmes non linaires. L'avantage principal de cette mthode est de garantir la

    stabilit ducouple contrleur-procd. La mthode du backstepping permet de dterminer une

    loi de mise jours des paramtres, pour une loi de commande adaptative, qui garantie, elle

    aussi, la stabilit du couple contrleur- procd, [19].

    La plupart des systmes physiques qui nous entourent sont non linaires. Bien souvent,

    ces non linarits sont faibles ou ne sont pas visibles sur la plage d'oprations de ces procds.

    Le souci constant d'amliorer les performances des systmes commands conduit des

    modlisations de plus en plus prcises qui permettent de rpondre sur une plus large plage

    d'oprations. C'est ce moment que les non linarits se font sentir et rendent les outils

    d'analyse et/ou de synthse des lois de commande, utiliss dans le domaine linaire, anciens et

    absolument incapables de rendre compte de certains phnomnes. C'est pourquoi, depuisquelques annes, beaucoup de recherches ont t effectues dans le domaine de la commande

    des systmes non linaires. Le backstepping fait partie de ces nouvelles mthodes de

    commande.

    Dans ce qui suit, nous irons clarifier dabord la notion dessystmes non linaires, puis

    le concept et la mise au point de la technique backstepping, ensuite nous

    tablironslalgorithme gnralis. Quelques modles exemplaires seront le sige de

    lapplication de cette technique base sur la thorie de lyapunov qui va garantir la stabilit dusystme non linaire command.

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    CHAPI TRE I I I Dveloppement Thorique de la Mthode Backstepping

    49

    Les centres dintrt du projet sarticulent autour des systmes non lina ires et les

    deux types de commande suivants iront nous permettre datteindre nos objectifs:

    Commande non Adaptative et Adaptative des Systmes Non linaires par latechnique backstepping ,

    Commande Adaptative des Systmes Non-linaires par lApproche backstepping-Neuronale .

    III.2. Systmes non linaires

    Pendant trs longtemps, les systmes physiques modliss par des quations non

    linaires ont t tudis en considrant que les non linarits taient ngligeables par rapport

    aux termes linaires ce qui donne naissance des problmes gnraux dans ce sens au niveau

    du comportement du processus.

    Comme nous lavons vu, prcdemment, le modle dun tel systme linaire est

    valable pour une zone de fonctionnement particulire, en dehors de cette zone, le systme

    nest plus linaire ou les coefficients choisis ne sont plus valides.

    Ces notions nous permettent daborder une autre catgorie des systmes, dont leur

    tude constituera une importance majeure dans le domaine de la commande des processus

    physiques, ce sont les systmes non linaires.

    Quelques exemples de ces phnomnes sont donns. Un systme linaire possde un

    seul point dquilibre. Un systme non linaire peut en avoir plusieurs. Le systme peut

    converger, en rgime permanent, lun des points, suivant les conditions initiales (point

    dopration).

    Ltat dun systme linaire instable peut prendre des valeurs infinies quand le temps

    devient infini. Un systme non linaire peut voir son tat prendre des valeurs infinies, pour

    des valeurs finies du temps (finite escape time). Cette proprit peut-tre lorigine de srieux

    problmes de stabilit, notamment en commande adaptative, [20].

    Pour quun systme linaire prsente des oscillations entretenues, il faut quil ait une

    paire de ples imaginaires. Il est presque impossible de maintenir de telles oscillations en

    prsence de perturbations.

    Dans la pratique, les oscillations stables (damplitudes et frquence fixes) doivent -tre

    ralises par des systmes non linaires. Ce type doscillations est connu sous le nom de

    cycles limits.

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    CHAPI TRE I I I Dveloppement Thorique de la Mthode Backstepping

    50

    Un systme linaire, sous leffet dune entre priodique, produit un signal priodique

    de mme priode sa sortie. Un systme non linaire peut osciller avec des frquences qui

    sont des sous multiples et / ou de multiples de la frquence dentre.

    Un systme non linaire peut avoir des rgimes permanents plus compliqus que ceux

    cits prcdemment. Ces rgimes sont connus sous le nom de chaos. Ils prsentent un aspect

    stochastique.

    Contrairement au cas linaire, les systmes non linaires, tant dfinis par ngation, ne

    reprsentent pas un ensemble homogne. Une mthode qui donne de bons rsultats sur une

    classe de systmes, peut avoir des consquences catastrophiques sur une autre classe, trs peu

    diffrente de la premire. Par consquent, dans le cadre de la commande des systmes non

    linaires la question de lapplicabilit est primordiale, et une mthode gnrale nexiste pas.

    Tous les efforts consentis ces dernires annes visent largir, le plus possible, lensemble

    des systmes auxquels les mthodes sont applicables. Ces ensembles sont dfinis en termes de

    contraintes imposes aux non-linarits du systme,[21].

    III.3. Stabilit des systmes linaires et non linaires

    I I I .3.1. Equil ibre et stabil itdes systmes

    Quelques dfinitions relatives la stabilit des systmes non linaires seront donnes.

    Les mthodes danalyses seront brivement prsentes. On parlera surtout des mthodes de

    Lyapunov, et laccent sera, plus particulirement, mis sur la deuxime mthode de Lyapunov,

    qui constitue llment central de la mthode design adopte, i.e. le backstepping.

    On appelle systmes linaires les systmes physiques reprsents par des quations

    diffrentielles linaires coefficients constants, lhypothse de linarit quivaut au principe

    de superposition. Les systmes non linaires, par opposition aux systmes linaires, sont des

    systmes physiques qui ne sont pas rgis par des quations linaires. Autrement dit, le

    principe de superposition ne peut leur tre appliqu.Physiquement, un systme est en quilibre quand il conserve son tat en absence de

    forces externes. Mathmatiquement, cela quivaut dire que la drive x de son tat est

    nulle pour un systme.

    )x(x (III.1)

  • 8/12/2019 Inj Messadi Mouna

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    CHAPI TRE I I I Dveloppement Thorique de la Mthode Backstepping

    51

    Ltat (ou les tats) dquilibre xe est la solution (sont les solutions) de lquation

    algbrique 0ex .

    Dans le cas de systmes linaires, on a Axx , ce qui implique que x=0 est un point

    dquilibre pour tout systme linaire. Si A est rgulire, lorigine est le seul point

    dquilibre. Dans le cas o la matrice A est singulire, tout le sous espace dfini par Ax=0

    constitue une rgion dquilibre. Pour les non linaires, la solution est moins vidente et

    lorigine, nest pas forcment un point dquilibre. En plus, en prsence de plusieurs

    quilibres, ces derniers peuvent se prsenter, comme dans le cas linaire, sous forme de

    domaines continus, mais aussi de points isols, voir mme de combinaisons de deux.

    Pour comprendre le comportement dun systme non linaire, on utilise souvent une

    reprsentation de ses trajectoires dans lespace de phase (Fig. 3.1). Ces trajectoires sont unensemble de courbes qui reprsentent lvolution de ltat du systme dans le temp s.

    Lobtention de ces trajectoires passe, toutefois, par la rsolution de lquation diffrentielle

    (III.1), qui peut savrer une tche difficile. Cest pourquoi, les outils permettent lanalyse du

    comportement du systme, sans avoir rsoudre les quations qui les dcrivent, ont connu un

    grand succs. Les techniques bases sur la deuxime mthode de Lyapunov font partie de

    cette classe.

    Stabi l i t(dfini ti on intui ti ve)

    On dit quun systme est stable sil dplace de sa position dquilibre et tend y

    revenir ; instable, sil tend sen carter davantage :

    Exemple 3.1

    Soit stabiliser lorigine (x1=0) du systme scalaire :

    uxxx 11T

    111

    .

    (III.2)

    t

    X

    X2

    Fig. III.1 : Trajectoire dun systme dans le plan de phase

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    CHAPI TRE I I I Dveloppement Thorique de la Mthode Backstepping

    52

    o 11 et sont des fonctions non linaires, et est un vecteur de paramtres

    connus. Pour ce fait, la fonction de Lyapunov 1xV doit tre choisie et une commande u qui

    annule sa drive le long de la trajectoire, doit tre calcule. La fonction suivante :

    211 x21xV (III.3)

    reprsente souvent un bon choix . Sa drive le long de la solution de lquation (III.2)

    donne :

    ]u.x.x.[xx.xxV 11T

    1111

    .

    11

    .

    (III.4)

    Un choix judicieux de u rend 1xV ngative et assure la stabilit asymptotique de

    lorigine du systme. Un exemple de commande est donn par le choix de u tel que :

    0kx.ku.x.x 11111T

    11 (III.5)

    ce qui donne :

    ].xx.k.[)x(

    1uT

    111111

    (III.6)

    La drive scrit alors:

    0xkxV 2111.

    (III.7)

    Do la stabilit asymptotique de lorigine. Le fait que, dans lquation (III.4).

    V soit

    semi dfinie ngative nimplique pas forcment une stabilit simple. Lensemble des points

    o la drive sannule ne constitue pas une trajectoire possible du systme, puisquelle ne

    sannule qu lorigine. On peut donc, selon le thorme de Barbasin- Krasovskij, affirmer la

    stabilit asymptotique. [22].

    Remarque 3.1. (Choix de la commande)

    Le choix de u nest pas unique. Un bon choix permet de rendre ngative la drive,

    sans supprimer les non-linarits utiles dans le systme, ni augmenter inutilement leffort

    fourni par lactionneur.

    I I I .3.2. Choix de la fonction de Lyapunov

    La thorie de lyapunov a t pendant longtemps un outil important dans la commande

    linaire aussi bien que la commande non-linaire cependant, son utilisation dans la commande

    non-linaire a t entrave par les difficults pour trouver une fonction de lyapunov pour un

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    systme donn mais la tche de trouver une telle fonction a t souvent laisse l'imagination

    et l'expertise du concepteur.

    Mme pour des systmes simples et en labsence dincertitudes le choix de la fonction

    de Lyapunov, et de la loi de commande nest pas toujours facile. Aucune rgle gnrale

    nexiste ce jour quant au choix dune telle fonction. Et quand on sait linfluence de ce choix

    sur le comportement gnral du systme, on comprend lintrt qua suscite ce problme ces

    dernires annes.

    La thor ie de Lyapunov

    Une condition de base sur un systme command est qu'elle devrait atteindre

    l'quilibre dsir sans prendre un dtour trop grand y arrivant. Formalisons cette condition en

    termes de proprits de l'quilibre dsir, daprs Slotine et Li, [23].

    Dfini ti on.3.1 (l a stabi l i tde lyapunov)

    Considrons un systme de temps invariable :

    xfx.

    Commenons ltat initial x (0). Soit xe un point dquilibre du systme, alors

    .0exf Nous savons que le point dquilibre eststable, si pour chaque 0 il existe 0 tel

    que

    00 ttoutpourxtxxx ee

    instable, sil nest pas stable; asymptotiquement stable, sil est stable et une addition existe r>0 tel que

    tsixtxrxx ee0

    globalement asymptotiquement stable sil est asymptotiquement stable pour tousles tats initiales.

    Dfini ti on 3. 2

    La fonction scalaire xV est dite :

    positive dfinie si :

    et00V

    0x,0xV

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