infections à herpès virus de lenfant et de ladulte immunocompétent : herpès cutané et muqueux...
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Infections à herpès virus de l‘enfant et de l‘adulte immunocompétent :
Herpès cutané et muqueuxItem 84
Infections à herpès virus de l‘enfant et de l‘adulte immunocompétent :
Herpès cutané et muqueuxItem 84
Carle Paul
Dermatologie, Hôpital Purpan, Toulouse
Carle Paul
Dermatologie, Hôpital Purpan, Toulouse
PlanPlan
Epidémiologie Physiopathologie Diagnostic Clinique Diagnostic de laboratoire Traitements
Epidémiologie Physiopathologie Diagnostic Clinique Diagnostic de laboratoire Traitements
EpidémiologieEpidémiologie
Herpès simplex virus : virus à ADN avec 2 types :– HSV1 infecte plutôt partie supérieure du corps– HSV2 infecte plutôt la région génitale
Manifestations :– Primoinfection– Récurrence– Excrétion asymptomatique
– Primoinfection HSV1 génitale plus fréquente actuellement (souvent symptomatique), 20 à 40% des herpès génitaux sont dus à HSV1
Herpès simplex virus : virus à ADN avec 2 types :– HSV1 infecte plutôt partie supérieure du corps– HSV2 infecte plutôt la région génitale
Manifestations :– Primoinfection– Récurrence– Excrétion asymptomatique
– Primoinfection HSV1 génitale plus fréquente actuellement (souvent symptomatique), 20 à 40% des herpès génitaux sont dus à HSV1
EpidémiologieEpidémiologie
Prévalence HSV 2 : en augmentation, – touche 15 à 30% de la population générale (50% chez les
hétérosexuels avec MST et 70% chez les homosexuels)– HSV2 est la première cause d’ulcération génitale– Facteurs de risque : sexe féminin, précocité du premier
rapport, nombre de partenaires, atcdt de MST, niveau socioéconomique faible
– Infection HSV2 constitue un facteur de risque pour acquisition et transmission du VIH
Prévalence HSV1 : 60 à 80% de la population
Prévalence HSV 2 : en augmentation, – touche 15 à 30% de la population générale (50% chez les
hétérosexuels avec MST et 70% chez les homosexuels)– HSV2 est la première cause d’ulcération génitale– Facteurs de risque : sexe féminin, précocité du premier
rapport, nombre de partenaires, atcdt de MST, niveau socioéconomique faible
– Infection HSV2 constitue un facteur de risque pour acquisition et transmission du VIH
Prévalence HSV1 : 60 à 80% de la population
PhysiopathologiePhysiopathologie
Transmission par contact direct cutaneo-muqueux (excrétion asymptomatique possible)
Multiplication du virus dans les cellules épithéliales avec lyse des cellules infectées
Cheminement du virus dans le nerf sensitif jusqu’au ganglion nerveux correspondant
Le virus reste quiescent (mais transcription du génome)
En cas de réactivation, migration par voie axonale et récurrence ou excretion asymptomatique (2 à 8% des jours pour HSV2)
Contrôle immunitaire partiel de l’infection (cellules TCD4+, CD8+ et NK)
Transmission par contact direct cutaneo-muqueux (excrétion asymptomatique possible)
Multiplication du virus dans les cellules épithéliales avec lyse des cellules infectées
Cheminement du virus dans le nerf sensitif jusqu’au ganglion nerveux correspondant
Le virus reste quiescent (mais transcription du génome)
En cas de réactivation, migration par voie axonale et récurrence ou excretion asymptomatique (2 à 8% des jours pour HSV2)
Contrôle immunitaire partiel de l’infection (cellules TCD4+, CD8+ et NK)
Transmission mère enfantTransmission mère enfant
Herpès néonatal Du à HSV2 dans 70% des cas Risque d’encéphalopathie herpétique et de mort
du nouveau né Incidence de 3/100 000 en France Contamination :
– In utero, voie hématogène lors de primoinfection maternelle
– A l’accouchement par contact avec les sécrétions cervicovaginales maternelles infectées. Surtout si primoinfection dans le mois précédent, plus rarement récurrence ou excrétion asymptomatique
– Pendant la période post natale, contamination par mère, entourage ou soignant
Herpès néonatal Du à HSV2 dans 70% des cas Risque d’encéphalopathie herpétique et de mort
du nouveau né Incidence de 3/100 000 en France Contamination :
– In utero, voie hématogène lors de primoinfection maternelle
– A l’accouchement par contact avec les sécrétions cervicovaginales maternelles infectées. Surtout si primoinfection dans le mois précédent, plus rarement récurrence ou excrétion asymptomatique
– Pendant la période post natale, contamination par mère, entourage ou soignant
Herpès néonatalHerpès néonatal
Clinique : la primo-infection HSV1Clinique : la primo-infection HSV1
Formes inapparentes sont les plus fréquentes La gingivostomatite herpétique aigue
– HSV1– Petit enfant (>6 mois)– Incubation 3 à 6j– Fièvre, malaise général, dysphagie , hypersialorrhée– Gencives et lèvres tuméfiées, saignantes, érosions et
ulcérations polycycliques avec enduit blanchâtre– Vésicules en bouquet sur lèvres ou menton– Haleine fétide, adénopathies cervicles sensibles– Evolution favorable en 10 à 15j
– Diagnostic différentiel : syndrome de Stevens Johnson, aphtose, stomatite candidosique, stomatite coxsackie
Formes inapparentes sont les plus fréquentes La gingivostomatite herpétique aigue
– HSV1– Petit enfant (>6 mois)– Incubation 3 à 6j– Fièvre, malaise général, dysphagie , hypersialorrhée– Gencives et lèvres tuméfiées, saignantes, érosions et
ulcérations polycycliques avec enduit blanchâtre– Vésicules en bouquet sur lèvres ou menton– Haleine fétide, adénopathies cervicles sensibles– Evolution favorable en 10 à 15j
– Diagnostic différentiel : syndrome de Stevens Johnson, aphtose, stomatite candidosique, stomatite coxsackie
Gingivostomatite herpétiqueGingivostomatite herpétique
Clinique : la primo-infection HSV2Clinique : la primo-infection HSV2
Symptômes parfois violents Vulvo-vaginite aigue douloureuse et brutale
avec fièvre, malaise général Vésicules rapidement remplacées par des
érosionspolycycliques s’étendant vers l’anus Atteinte des parois vaginales et du col, lésions
cutanées associées Douleurs intenses, rétention d’urine, miction
douloureuse
Chez l’homme, souvent moins intense, vésicules et érosions du gland, anorectite possible
Symptômes parfois violents Vulvo-vaginite aigue douloureuse et brutale
avec fièvre, malaise général Vésicules rapidement remplacées par des
érosionspolycycliques s’étendant vers l’anus Atteinte des parois vaginales et du col, lésions
cutanées associées Douleurs intenses, rétention d’urine, miction
douloureuse
Chez l’homme, souvent moins intense, vésicules et érosions du gland, anorectite possible
Primoinfection herpétique génitalePrimoinfection herpétique génitale
Primoinfection herpétique vergePrimoinfection herpétique verge
Primoinfection herpétique vergePrimoinfection herpétique verge
Anorectite herpétiqueAnorectite herpétique
Formes inhabituelles de primoinfection herpétiqueFormes inhabituelles de
primoinfection herpétique
Cutanée pure : « faux panaris herpétique »
Oculaire : kératoconjonctivite unilatérale aigue
ORL : angine herpétique, rhinite avec stomatite
Cutanée pure : « faux panaris herpétique »
Oculaire : kératoconjonctivite unilatérale aigue
ORL : angine herpétique, rhinite avec stomatite
Herpès du doigtHerpès du doigt
Herpès ophtalmiqueHerpès ophtalmique
Formes graves de primoinfection herpétique
Formes graves de primoinfection herpétique
Chez les immunodéprimés : transplantation d’organe, cancers, SIDA
Chez les atopiques : eczéma herpeticum (ancien syndrome de Kaposi-Juliusberg)
Femme enceinte Nouveau né : formes neurologiques et
formes disséminées avec hépatite, néphrite, atteinte pulmonaire et encéphalite (mortalité 40 à 70%)
Chez les immunodéprimés : transplantation d’organe, cancers, SIDA
Chez les atopiques : eczéma herpeticum (ancien syndrome de Kaposi-Juliusberg)
Femme enceinte Nouveau né : formes neurologiques et
formes disséminées avec hépatite, néphrite, atteinte pulmonaire et encéphalite (mortalité 40 à 70%)
Eczéma herpeticum : syndrome de Kaposi-Juliusberg
Eczéma herpeticum : syndrome de Kaposi-Juliusberg
Eczéma herpeticum : syndrome de Kaposi-Juliusberg
Encéphalite herpétiqueEncéphalite herpétique
Encéphalite temporale nécrosante Primoinfection >récurrence Fièvre à 40, troubles du caractère, trbles de
mémoire Hémiplégie, crises convulsives Zone hypodense au scanner en temporal avec
œdème, en IRM zones hypodenses prenant le contraste, EEG compexes en zone temporale
Proteinorachie 0.5 à 1g/l, pleiocytose lymphocytaire ou panachée, interféron élevé, PCR HSV+
Urgence thérapeutique : aciclovir IV 15 mg/kg/8h chez l’adulte et 20 mg/kg/8h chez l’enfant
Encéphalite temporale nécrosante Primoinfection >récurrence Fièvre à 40, troubles du caractère, trbles de
mémoire Hémiplégie, crises convulsives Zone hypodense au scanner en temporal avec
œdème, en IRM zones hypodenses prenant le contraste, EEG compexes en zone temporale
Proteinorachie 0.5 à 1g/l, pleiocytose lymphocytaire ou panachée, interféron élevé, PCR HSV+
Urgence thérapeutique : aciclovir IV 15 mg/kg/8h chez l’adulte et 20 mg/kg/8h chez l’enfant
L’herpès récurrentL’herpès récurrent
80% des adultes hébérgent HSV et 20% présentent des récurrences cliniques
Favorisées par déficit immunité cellulaire , soleil, stress, traumatisme, maladie infectieuse, règles, rapports sexuels (herpès génital)
Sensation de cuisson ou prurit (prodromes) Vésicules en bouquet Evolution vers érosion et croûte cicatrisant en 1 à 2 semaines Peu ou pas de signes d’accompagnement Localisation variable : labial, génital, nasal, kératite herpétique,
fessier
En cas d’herpès génital chez la femme, faire au moins une fois un prélévement pour confirmer le diagnostic
Chez l’immunodéprimé, ulcérations torpides possibles
Herpès gladiatorum (judoka) : érosions aux sites de contact
80% des adultes hébérgent HSV et 20% présentent des récurrences cliniques
Favorisées par déficit immunité cellulaire , soleil, stress, traumatisme, maladie infectieuse, règles, rapports sexuels (herpès génital)
Sensation de cuisson ou prurit (prodromes) Vésicules en bouquet Evolution vers érosion et croûte cicatrisant en 1 à 2 semaines Peu ou pas de signes d’accompagnement Localisation variable : labial, génital, nasal, kératite herpétique,
fessier
En cas d’herpès génital chez la femme, faire au moins une fois un prélévement pour confirmer le diagnostic
Chez l’immunodéprimé, ulcérations torpides possibles
Herpès gladiatorum (judoka) : érosions aux sites de contact
Récurrence herpétique labialeRécurrence herpétique labiale
Herpès récurrent périoculaireHerpès récurrent périoculaire
Récurrence herpétique fesseRécurrence herpétique fesse
Herpès chronique (SIDA)Herpès chronique (SIDA)
Anorectite herpétique (immunodéprimé)
Anorectite herpétique (immunodéprimé)
Atteintes viscéralesAtteintes viscérales
Méningoencéphalite : au cours de la primo infection chez l’enfant ou lors de récurrence chez l’adulte
Pronostic lié à la rapidité du traitement Oesophagite chez l’immunodéprimé Hépatite rare (femme enceinte,
immunodéprimé) Atteinte bronchopulmonaire
(immunodéprimé, sujet âgé)
Méningoencéphalite : au cours de la primo infection chez l’enfant ou lors de récurrence chez l’adulte
Pronostic lié à la rapidité du traitement Oesophagite chez l’immunodéprimé Hépatite rare (femme enceinte,
immunodéprimé) Atteinte bronchopulmonaire
(immunodéprimé, sujet âgé)
Diagnostic directDiagnostic direct
Technique de prélévement : – Prélévement de vésicule (liquide sur
écouvillon)– Grattage du plancher ou des ulcérations– Plonger l’écouvillon dans milieu de transport
adapté et acheminement au laboratoire en quelques heures
Technique de prélévement : – Prélévement de vésicule (liquide sur
écouvillon)– Grattage du plancher ou des ulcérations– Plonger l’écouvillon dans milieu de transport
adapté et acheminement au laboratoire en quelques heures
Diagnostic directDiagnostic direct
Culture virale : méthode de référence : inoculation sur cultures cellulaires, observation de l’effet cytopathogène en 2 à 3 jours. Diagnostic de type par tests immunoenzymatiques ou Immunofluorescence
Recherche d’antigènes viraux par immunofluorescence (rapide mais faux négatifs au stade croûteux) ou méthode ELISA
Détection du génome par PCR : technique la plus sensible, faux positifs possibles
Le cytodiagnostic de Tzanck n’est pratiquement plus utilisé
Culture virale : méthode de référence : inoculation sur cultures cellulaires, observation de l’effet cytopathogène en 2 à 3 jours. Diagnostic de type par tests immunoenzymatiques ou Immunofluorescence
Recherche d’antigènes viraux par immunofluorescence (rapide mais faux négatifs au stade croûteux) ou méthode ELISA
Détection du génome par PCR : technique la plus sensible, faux positifs possibles
Le cytodiagnostic de Tzanck n’est pratiquement plus utilisé
Diagnostic indirectDiagnostic indirect
Pour la primoinfection : mise en évidence d’une séroconversion à 10 jours d’intervalle.
La sérologie a peu d’intérêt en pratique clinique
Pour la primoinfection : mise en évidence d’une séroconversion à 10 jours d’intervalle.
La sérologie a peu d’intérêt en pratique clinique
Indication des techniques diagnostiques
Indication des techniques diagnostiques
Forme atypique ou compliquée Nouveau né Méningoencéphalite Immunodéprimé Femme enceinte (ou en âge de procréer)
Forme atypique ou compliquée Nouveau né Méningoencéphalite Immunodéprimé Femme enceinte (ou en âge de procréer)
Chez la femme enceinteChez la femme enceinte
Rechercher atcdt de lésion génitale évocatrice d’herpès chez elle ou chez partenaire
Dépister les couples sérodiscordants (sérologie si suspicion)
Examen et interrogatoire attentifs dans le dernier trimestre Prélévement viral si lésions évocatrices A l’entrée en travail : prélévement systématique au niveau
de l’endocol si antécédents d’herpès
Chez le nouveau né, prélévement oculaires et pharyngés pour détection herpès (Ag et / ou culture) a 48 et 72h de vie si atcdt d »herpès chez la mère
Rechercher atcdt de lésion génitale évocatrice d’herpès chez elle ou chez partenaire
Dépister les couples sérodiscordants (sérologie si suspicion)
Examen et interrogatoire attentifs dans le dernier trimestre Prélévement viral si lésions évocatrices A l’entrée en travail : prélévement systématique au niveau
de l’endocol si antécédents d’herpès
Chez le nouveau né, prélévement oculaires et pharyngés pour détection herpès (Ag et / ou culture) a 48 et 72h de vie si atcdt d »herpès chez la mère
Traitement : les antivirauxTraitement : les antiviraux
Inhibiteurs de l’ADN polymérase virale– Acyclovir (Zovirax), Valaciclovir (Zelitrex) et famciclovir
(Oravir)– Sont activés dans la cellule infectée par la thymidine
kinase virale– Acyclovir : voie orale (200 mg x5/j) ou voie IV (5mg/kg/8h)– Valaciclovir : voie orale, meilleure biodisponibilité (500mg
x2/j)
Foscarnet : agit indépendamment de la thymidine kinase virale, uniquement si résistance à l’aciclovir
Inhibiteurs de l’ADN polymérase virale– Acyclovir (Zovirax), Valaciclovir (Zelitrex) et famciclovir
(Oravir)– Sont activés dans la cellule infectée par la thymidine
kinase virale– Acyclovir : voie orale (200 mg x5/j) ou voie IV (5mg/kg/8h)– Valaciclovir : voie orale, meilleure biodisponibilité (500mg
x2/j)
Foscarnet : agit indépendamment de la thymidine kinase virale, uniquement si résistance à l’aciclovir
Indications thérapeutiquesIndications thérapeutiques
Primoinfection herpétique : Aciclovir ou valaciclovir par voie orale (ou aciclovir IV si impossible) pendant 7 à 10 jours
Formes graves (Kaposi Juliusberg), formes de l’immunodéprimé, herpès néonatal : aciclovir IV
Traitement des récurrences : – Dans les formes mineures, simple antiseptique type
chlorhexidine ou aciclovir ou valaciclovir per os pendant 5 jours. Donner au malade une ordonnance pour les poussées suivantes
– Prévention des récidives : possible si >6 poussées par an avec aciclovir 400mg x 2/j ou valaciclovir 500 mg /j en continu.
– Le traitement préventif est aussi utiisé si kératite récidivante ou érythème polymorphe
Primoinfection herpétique : Aciclovir ou valaciclovir par voie orale (ou aciclovir IV si impossible) pendant 7 à 10 jours
Formes graves (Kaposi Juliusberg), formes de l’immunodéprimé, herpès néonatal : aciclovir IV
Traitement des récurrences : – Dans les formes mineures, simple antiseptique type
chlorhexidine ou aciclovir ou valaciclovir per os pendant 5 jours. Donner au malade une ordonnance pour les poussées suivantes
– Prévention des récidives : possible si >6 poussées par an avec aciclovir 400mg x 2/j ou valaciclovir 500 mg /j en continu.
– Le traitement préventif est aussi utiisé si kératite récidivante ou érythème polymorphe
Femme enceinteFemme enceinte
Primoinfection :– Si dans le mois précédant l’accouchement, aciclovir 200
mg x 5/j jusqu’à l’accouchement– Si avant le dernier mois, aciclovir pendant 10 j puis
aciclovir 400 mg x 3 j à partir de la 36e semaine– Césarienne si lésions herpétiques pendant le travail.
Récurrences : même traitement que en dehors de la grossesse. Pas d’arguments pour proposer l’aciclovir en préventif
Préservatif si couples sérodiscordants
Primoinfection :– Si dans le mois précédant l’accouchement, aciclovir 200
mg x 5/j jusqu’à l’accouchement– Si avant le dernier mois, aciclovir pendant 10 j puis
aciclovir 400 mg x 3 j à partir de la 36e semaine– Césarienne si lésions herpétiques pendant le travail.
Récurrences : même traitement que en dehors de la grossesse. Pas d’arguments pour proposer l’aciclovir en préventif
Préservatif si couples sérodiscordants
PréventionPrévention
Les patients à risque : immunodéprimés, dermatite atopique, nouveaux nés doivent éviter tout contact avec un sujet porteur de lésions. Pas de partage du linge de toilette.
Préservatifs au moment des poussées Transmission nosocomiale possible (éviction
des soignants avec lésions cliniques) Surveillance des femmes enceintes Information des familles
Les patients à risque : immunodéprimés, dermatite atopique, nouveaux nés doivent éviter tout contact avec un sujet porteur de lésions. Pas de partage du linge de toilette.
Préservatifs au moment des poussées Transmission nosocomiale possible (éviction
des soignants avec lésions cliniques) Surveillance des femmes enceintes Information des familles