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Non, ce n’est pas possible qu’une grande multinationale sérieuse et honnête - rendre l’environnement plus sûr ! - c’est leur devise - ait fait cela pour de telles raisons et son petit pourcentage d’honnête intermédiaire technique innocent qui n’a rien vu de ce qui se passe. Chez les gens qui respectent la loi française et qui ont un livre de police, comme tous les numismates professionnels, même ceux qui ne font rien, c’est dix ans minimum de conservation des archives. E- bay est-il capable de fournir l’information aux Services de police ou des douanes sur une telle durée ? J’aimerai bien le savoir. Quand vous achetez ou vendez sur e-bay, quand d’une quelconque manière vous versez de l’argent à e-bay, n’oubliez jamais de penser à ses pauvres petits serveurs qui n’arrivent pas avec leurs petites mains graciles à vous fournir l’histoire des ventes sur plus de quinze jours. Allez-y, continuez de financer e-bay, pauvre parmi les pauvres, hon- nête parmi les honnêtes... ça me tire des larmes de compassion, rien que d’y penser ! Michel PRIEUR C G B - C G F B ulletin N umismatique 78 juin 2010 Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique, inscrivez votre adresse courriel à : http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html . Vous pouvez aussi demander à un ami de vous l’imprimer à partir d’internet. Tous les numéros passés sont en ligne sur le site cgb.fr et peuvent être téléchargés à http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.html L’intégralité des informations et images contenues dans les BN est strictement réservée et interdite de reproduction. ADF - AD€ - Ernest ARSAC - JEAN- LOUIS - Philippe BOUCHET - Patrice CANTEGRIL - Aude CASTELAS - Chris- tophe CHARVE - G.C. - Arnaud CLAI- RAND - Club Numismatique Cévenol - Laurent COMPAROT - Joël CORNU - COURRIER INTERNATIONAL - P.C. - LA DEPÈCHE DU MIDI - Jean-Claude DE- ROCHE - Stéphane DESROUSSEAUX - Jean-Marc DESSAL - Thierry EUVRARD - Thomas FAUCHER - Chris- tian GOR - Samuel GOUET - Jérôme GUY - John KRAWCZYK - Sylvain MAR- CHAND - ordonnances.org - Didier OUVRY - Michel PRIEUR - Éric PRIGENT - Éric PRIGNAC - Fabrice ROLLAND - Em- manuel SAELENS - Gildas SALAÜN - Phi- lippe SCHIESSER - Laurent SCHMITT - SENA - Christian THEUREAU - Philippe THÉRET - alaintruong.canalblog.com Ne peut être vendu - Version pdf - ISSN 1769-7034 - Directeur du BN : Michel PRIEUR Nous contacter : CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS, Tél. 01 40 26 42 97, e-mail [email protected] 2 PANNEAU D’AFFICHAGE 3 LES BOURSES 4-5 MONNAIES 43 : RÉSULTATS CONTRASTÉS ! LES GRANDES TENDANCES 6 MONNAIES 44 : MODERNES ET ESSAIS 7 FORUM DES AMIS DU FRANC N° 168 8 LE COIN DU LIBRAIRE 9 REVUE DE PRESSE ET DIVERS JEAN-LOUIS NE COMPREND VRAIMENT PAS... 10 APRÈS LES CHINOIS OFFICIEUX... LES TURCS OFFICIELS ET LES BRETONS ! 11-12 UNE NOUVELLE BOUTIQUE 13 MONNAIES DU RÈGNE DE LOUIS XV 14 MONNAIES 44 15 LA COLLECTION X. ET G.C. RÉUSSITE EN ESSAIS ! 16 FORUM AD€ N° 071 17-19 À LA RECHERCHE DES ATELIERS MONÉTAIRES DE LA GRÈCE ANTIQUE 20-22 JOSEPH HILARIUS ECKHEL - MÜNZKABINETT WIEN LE THALER C’EST LE DOLLAR ! 23 CORNEILLE 24 DES COINS CHOQUÉS ROMAINS 25 USURE OU REGRAVURE ? LES PIEDS DE LETTRES BIFIDES 26 PAPIER-MONNAIE 16 27 DÉVORER CE QUE L’ON AIME... N’EST CE PAS LA FORME SUPRÊME DE LA PASSION ? 28 MONNAIES 44 IN MEMORIAM PIERRE BASTIEN (1912-2010) Un maître nous a quitté le 17 mai 2010 : l’un des derniers « monstres sacrés » de la Numismatique, le dernier survivant d’une époque qui comptait les Jean Lafaurie et Philip Grierson : le Docteur Pierre Bastien Quand nous avons réalisé MONNAIES XXVII (19 octobre 2006) qui reposait sur la collection des monnaies lyonnaises de Da- niel Compas, nous avions d’un commun accord décidé de ren- dre hommage à celui qui nous avait communiqué sa passion et permis pour l’un de construire l’une des plus belles collections privées consacrées à ce monnayage et à l’autre de réaliser le catalogue de cette collection qui s’appuyait, voire reposait intégralement, sur les travaux de Pierre Bastien. Le nom de Pierre Bastien (né en 1912) restera indéfectiblement lié à celui du monnayage de l’atelier de Lyon. Je ne connaissais pas personnellement l’homme et encore moins le médecin, mais j’ai néanmoins eu la chance de le rencontrer au cours d’une séance spécia- le de la Société Française de Numismatique, il y a une vingtaine d’années, au moment de la remise de ses Mélanges à l’occasion de ses soixante-quinze ans. La première image qu’il m’avait laissée était celle « d’un Monsieur », « d’un Professeur » en médecine (il était chirurgien) ou en histoire (docteur aussi). L’homme très grand par la taille était intimidant. Ses interventions étaient choisies, méticuleuses et précises. le Docteur Bastien était bien « l’Humaniste » que j’avais cru pouvoir deviner entre les lignes. Docteur, vous restez parmi-nous grâce à vos écrits et nous continuerons encore long- temps à honorer votre mémoire. Laurent SCHMITT

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S o m m a i r e

CE BULLETIN A ÉTÉ RÉDIGÉ AVEC L’AIDE DE :

ÉDITORIALJe ne sais pas si vous avez remarqué mais dorénavant, sur e-bay, onne peut plus rechercher les ventes passées au-delà de quinze jours.Cela doit certainement être leurs pauvres petits serveurs exsanguesqui n’arrivent plus à suivre et qu’il faut libérer de la charge de fournirles ventes anciennes sur plusieurs mois.Bien entendu, cela n’a aucun rapport avec le fait que cela empêched’aller rechercher la preuve que l’on s’est fait arnaquer ou coller unfaux sur plus de quinze jours... Non, ce n’est pas possible qu’unegrande multinationale sérieuse et honnête - rendre l’environnementplus sûr ! - c’est leur devise - ait fait cela pour de telles raisons et sonpetit pourcentage d’honnête intermédiaire technique innocent quin’a rien vu de ce qui se passe.Chez les gens qui respectent la loi française et qui ont un livre depolice, comme tous les numismates professionnels, même ceux quine font rien, c’est dix ans minimum de conservation des archives. E-bay est-il capable de fournir l’information aux Services de police oudes douanes sur une telle durée ? J’aimerai bien le savoir.Quand vous achetez ou vendez sur e-bay, quand d’une quelconquemanière vous versez de l’argent à e-bay, n’oubliez jamais de penser àses pauvres petits serveurs qui n’arrivent pas avec leurs petites mainsgraciles à vous fournir l’histoire des ventes sur plus de quinze jours.Allez-y, continuez de financer e-bay, pauvre parmi les pauvres, hon-nête parmi les honnêtes... ça me tire des larmes de compassion, rienque d’y penser !

Michel PRIEUR

C G B - C G FBulletinNumismatique n° 78juin 2010

Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique, inscrivez votre adresse courriel à :http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html . Vous pouvez aussi demander à un ami de vous l’imprimer à partir d’internet.

Tous les numéros passés sont en ligne sur le site cgb.fr et peuvent être téléchargés à http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.htmlL’intégralité des informations et images contenues dans les BN est strictement réservée et interdite de reproduction.

ADF - AD€ - Ernest ARSAC - JEAN-LOUIS - Philippe BOUCHET - PatriceCANTEGRIL - Aude CASTELAS - Chris-tophe CHARVE - G.C. - Arnaud CLAI-RAND - Club Numismatique Cévenol -Laurent COMPAROT - Joël CORNU -COURRIER INTERNATIONAL - P.C. -LA DEPÈCHE DU MIDI - Jean-Claude DE-ROCHE - Stéphane DESROUSSEAUX -Jean-Marc DESSAL - ThierryEUVRARD - Thomas FAUCHER - Chris-tian GOR - Samuel GOUET - Jérôme GUY -John KRAWCZYK - Sylvain MAR-CHAND - ordonnances.org - DidierOUVRY - Michel PRIEUR - Éric PRIGENT -Éric PRIGNAC - Fabrice ROLLAND - Em-manuel SAELENS - Gildas SALAÜN - Phi-lippe SCHIESSER - Laurent SCHMITT -SENA - Christian THEUREAU - PhilippeTHÉRET - alaintruong.canalblog.com

Ne peut être vendu - Version pdf - ISSN 1769-7034 - Directeur du BN : Michel PRIEURNous contacter : CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS, Tél. 01 40 26 42 97, e-mail [email protected]

2 PANNEAU D’AFFICHAGE3 LES BOURSES4-5 MONNAIES 43 : RÉSULTATS CONTRASTÉS !

LES GRANDES TENDANCES6 MONNAIES 44 : MODERNES ET ESSAIS7 FORUM DES AMIS DU FRANC N° 1688 LE COIN DU LIBRAIRE9 REVUE DE PRESSE ET DIVERS

JEAN-LOUIS NE COMPREND VRAIMENT PAS...10 APRÈS LES CHINOIS OFFICIEUX...

LES TURCS OFFICIELS ET LES BRETONS !11-12 UNE NOUVELLE BOUTIQUE13 MONNAIES DU RÈGNE DE LOUIS XV14 MONNAIES 441 5 LA COLLECTION X. ET G.C.

RÉUSSITE EN ESSAIS !16 FORUM AD€ N° 07117-19 À LA RECHERCHE DES ATELIERS

MONÉTAIRES DE LA GRÈCE ANTIQUE20-22 JOSEPH HILARIUS ECKHEL - MÜNZKABINETT WIEN

LE THALER C’EST LE DOLLAR !23 CORNEILLE24 DES COINS CHOQUÉS ROMAINS25 USURE OU REGRAVURE ?

LES PIEDS DE LETTRES BIFIDES26 PAPIER-MONNAIE 1627 DÉVORER CE QUE L’ON AIME... N’EST CE PAS LA

FORME SUPRÊME DE LA PASSION ?28 MONNAIES 44

IN MEMORIAM PIERRE BASTIEN (1912-2010)Un maître nous a quitté le 17 mai 2010 : l’un des derniers« monstres sacrés » de la Numismatique, le dernier survivantd’une époque qui comptait les Jean Lafaurie et Philip Grierson :le Docteur Pierre BastienQuand nous avons réalisé MONNAIES XXVII (19 octobre 2006)qui reposait sur la collection des monnaies lyonnaises de Da-niel Compas, nous avions d’un commun accord décidé de ren-dre hommage à celui qui nous avait communiqué sa passion etpermis pour l’un de construire l’une des plus belles collectionsprivées consacrées à ce monnayage et à l’autre de réaliser le catalogue de cette collectionqui s’appuyait, voire reposait intégralement, sur les travaux de Pierre Bastien.Le nom de Pierre Bastien (né en 1912) restera indéfectiblement lié à celui du monnayagede l’atelier de Lyon. Je ne connaissais pas personnellement l’homme et encore moins lemédecin, mais j’ai néanmoins eu la chance de le rencontrer au cours d’une séance spécia-le de la Société Française de Numismatique, il y a une vingtaine d’années, au moment dela remise de ses Mélanges à l’occasion de ses soixante-quinze ans. La première imagequ’il m’avait laissée était celle « d’un Monsieur », « d’un Professeur » en médecine (il étaitchirurgien) ou en histoire (docteur aussi). L’homme très grand par la taille était intimidant.Ses interventions étaient choisies, méticuleuses et précises. le Docteur Bastien était bien« l’Humaniste » que j’avais cru pouvoir deviner entre les lignes.

Docteur, vous restez parmi-nous grâce à vos écrits et nous continuerons encore long-temps à honorer votre mémoire.

Laurent SCHMITT

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PANNEAU D’AFFICHAGE

TRÉSOR À VENDRE : INVENDUIncroyable adaptation aux nouvelles tech-niques de détection, de fouille et de récu-pération des mœurs juridiques internatio-nales de la gestion des trésors...

Courrier International nous apprend quele gouvernement indonésien met en venteun trésor sous-marin très impressionnant :270 000 pièces anciennes, des poteries etcéramiques chinoises du Xe siècle, desobjets en verre de la dynastie fatimide.

Expertise, catalogue, marketing inexistants,le trésor n’a pas été vendu...C’est certainement partie remise en espé-rant cette fois un site internet bien illus-tré !

POISSON DE NANTES, ENCOREPLUS FORT !

Suite du poisson d’avril nantais racontédans notre dernier numéro :

http://dole-monnaies-jetons.frMise à jour concernant l’atelier monétairepour Philippe II : photographie du très rareliard de 1578… Pour Philippe IV, photothè-que des carolus au lion et des blancs.

ORDONNANCES.ORGMise en ligne des références et des textesdu manuscrit de la Monnaie de Paris ms.4° 106 (1709-1710), règne de Louis XIV, pourl'année 1710. Mise en ligne de référencesdes ordonnances monétaires du fondsMorel-Fatio conservé à la Bibliothèquenationale de France pour les règnes deCharles VII, François Ier et Henri II.Document du mois : Réalisation de piles ettrousseaux d'écus d'or pour la Monnaie deSaint-Lô par le tailleur de la Monnaie deRouen (6 juillet 1467)Soit au total 202 nouvelles références ettextes monétaires disponibles. Le site vouspropose actuellement plus de 17.300 tex-tes monétaires mis en ligne, soit plus de84.000 pages, et plus de 27.500 référencesde textes monétaires disponibles.

Les monogrammes des monnaies de Raoul (923-936)Nouvelles de la Société d’Etudes Numis-matiques et Archéologiques (S.E.N.A.)La SÉNA (Société d’Études Numismati-ques et Archéologiques, Association loide 1901 fondée en 1963) organise, le pre-mier mercredi du mois, à 18 heures, uneconférence sur un sujet de numismatiqueou d’Archéologie. Ces réunions se tien-nent dans l’Hôtel des Monnaies et Mé-dailles (11 quai de Conti, Paris VI) grâce àl’hospitalité de la Monnaie de Paris. L’ad-mission y est libre, et nous vous invitonscordialement à venir assister aux conféren-ces. Le programme des conférences estconsultable sur le site www.sena.fr. La dernière conférence eu lieu le 5 mai 2010par Aude Castelas sur les « Monogram-mes des monnaies de Raoul (923-936) ».Les prochaines conférences à l’Hôtel desMonnaies et Médailles auront lieu le 2 juin2010 par Marc Bompaire sur « Le retour àl’or en Occident au XIIIe siècle », le 7 juillet2010 par Arnaud Clairand sur « les trésorsdes environs de Poitiers », le 1er septem-bre 2010 par Amel Teboulbi sur « L’apportdes analyses élémentaires aux monnaya-ges de saint Louis » et le 6 octobre 2010par François Thierry sur « L’inventaire desdéfauts ».

Aujourd’hui méconnu, le roi Raoul a pour-tant été l’un des sujets des chroniques his-toriques à travers les siècles.

Roi de 923 à 936, Raoul fut le premier roi dela dynastie bosonide à régner en Francieoccidentale. Neveu par alliance du roi Char-les le Chauve, il est surtout associé à lafamille robertienne par son mariage avecEmma, fille du roi Robert Ier. Alors duc debourgogne, Raoul fut élu en 923 par lesgrands du royaume pour lui succéder audétriment de Charles le Simple.

Au-delà des sources littéraires, la monnaie,source matérielle principale, nous apprendde nombreux détails de cette époque oùles changements politiques et économi-ques aboutiront au système féodal.

La monnaie est l’objet qui permet à l’imageroyale de circuler le plus aisément dans toutle royaume. Sa diffusion permet alors de dé-finir matériellement le territoire où s’affirmaitl’autorité politique et économique du roiRaoul.S’attachant à l’étude de l’image présente surla monnaie, et plus particulièrement au choixdu monogramme, nous pouvons considé-rer la pièce comme la preuve d’alliances po-litiques et économiques, même symboliques.Cependant le manque de sources iconogra-phiques datées du règne de Raoul nous in-cite à peut-être donner une importance ex-cessive à l’étude de la monnaie dans la défi-nition d’une iconographie royale. La mon-naie reste l’une des seules sources maté-rielles nous permettant de définir le règned’un roi trop longtemps dans l’ombre del’histoire.

Aude CASTELAS

LA NUMISMATIQUE EN NORMANDIECLIQUEZ !

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LES BOURSES

CLIQUEZ POUR VISITER LECALENDRIER DE TOUTES LES

BOURSES ÉTABLI PARDELCAMPE.COM

Oyez, oyez, nous sommes toujours en re-crutement... aujourd’hui, demain, après-de-main... Nous n’attendons pas que le travailvienne à nous, nous allons le chercher : il yen a donc toujours plus que nous ne pou-vons en faire.

Nous avons donc toujours besoin de re-cruter soit des gens à former, soit des gensà compétences pointues. Mais avant denous envoyer un CV avec photo accompa-gné d’une lettre de motivation manuscrite,réfléchissez... Chez nous, on travaille beau-coup et encore plus si affinités. On apprenden permanence si l’on en est capable car onne croit jamais que l’on puisse arrêter d’ap-prendre. On vient travailler parce que l’onest intéressé par ce que l’on fait, pas seule-ment pour le salaire à la fin du mois et lestickets restaurant.

Condition sine qua non et sans appel pours’engager chez nous : que l’équipe cgb.frsoit convaincue que vous pourrez vousadapter. Si le groupe ne le pense pas, c’estque vous serez plus heureux ailleurs quechez nous, ce qui n’est pas une critique.Si vous voulez une chance d’intégrer notreéquipe ou simplement tester comment sepasse un recrutement chez nous, il suffitd'envoyer un cv + photo et lettre de moti-vation manuscrite à :

CGB - CGF, 36, rue Vivienne, 75002 PARIS.Tel : 01 40 26 42 97 Email : [email protected]

RECRUTEMENTS

JUIN4/6 Brastislava (SL) (****) (N)4/6 Long Beach (USA) (*****) (N)5 Londres (GB) (***) (N)5 Mulheim (D) (**) (N+Ph)6 Taverny (95) (**) (N)6 Soignies (B) (***) (tc)6 Hambourg (D) (**) (N+Ph)12 Solothurn (CH) (**) (N)13 Avignon (84) (**) N)19 Spittal (D) (**) (N)20 Ségur-le-Château (19) (nc) (N)20 Chinon (37) (**) (tc)20 Saint-Raphaël (83) (**) (N)26 Frankfurt (D) (**) (N)27 Aix-les-Bains (74) (***) (N)27 Fronton (31) (nc) (tc)27 Marseille (13 (***) (N)27 Saint-Hilaire-de-Riez (85) (**) (N)27 Alost (B) (**) (N)27 Delmenhorst (D) (**) (N+Ph)27 Hambourg (D) (***) (N)

BOURSES DE JUIN : EN VOITURE !Venez nous retrouvez nombreux à l’occa-sion de la 9e bourse internationale de Soi-gnies (Belgique, près de Mons) organiséepar le Club des Collectionneurs Sonégiensle dimanche 6 juin 2010 de 8h30 à 15h30 àla salle du Basket Ball, rue Général Henry

(bien fléchée et bien indiquée depuis lecentre ville). Nous vous rappelons queChristian Castermant, président du club estaussi président en exercice de la FFAN (Fé-dération Françaises des Associations Nu-mismatiques). Cette manifestation sera sui-vie à partir de 16h00 par une réunion debureau fédéral qui regroupera les prési-dents et membres de tous les clubs numis-matiques fédérés ou pas.

Le dimanche 13 juin, vous pourrez nousretrouver à Avignon, pour la 27e bourse dePrintemps qui se tiendra de 8h30 à 17h00dans les salons du Novotel-Sud d’Avignonroute de Marseille.

Le dimanche 20 juin, jour de la fête desPères et de mon anniversaire (19 juin, je nedirai pas l’année !), nous participerons à lapremière édition de la bourse numismati-

que qui se tiendra dans la salle des fêtes deSégur-le-Château, avenue du Château or-ganisée par l’Office de Tourisme et qui setiendra de 9h00 à 18h00.Enfin, retrouvez-nous le dimanche 27 juin2010 à l’occasion de la 25e bourse organisée

par le Club d’Aix-les-Bains qui se tiendracomme d’habitude au Casino Grand Cercled’Aix-les Bains de 9h00 à 17h00.

Pour l’ensemble de ces manifestations,n’oubliez pas de passer vos commandes lejeudi précédent les dates afin que nousayons le temps de vous les préparer. Rap-pelez-vous que nous n’avons ni les mon-naies, ni les billets, ni les fournitures en sa-lon, sauf si vous les avez expressément de-mandés. D’ailleurs nous profitons de cemessage pour remercier tout ceux qui ontpris de bonnes habitudes et n’hésitent pasà nous solliciter afin de leur apporter ce qu’ilsdésirent. Nous vous rappelons aussi quenous pouvons procéder à l’estimation devos monnaies, et à la prise de dépôts pournos ventes ou nos boutiques en ligne. Pen-sez-y. C’est tellement facile ! Rendez-vouslors de l’un de nos prochains salons.

JUILLET10 Sarrebruck (D) (**) (N)18 Eauze (32) (**) (N)18 Bellegarde (01) (**) (N)24/25 Saint-Just-en-Chevalet (42) (**) (N)

photo de la bourse d’Anduze du 9 juin 2010

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MONNAIES 43 : RÉSULTATS CONTRASTÉS !

MONNAIES 43 avec400 bordereaux (exac-tement pas 399 ou 401)et plus de 160 person-nes qui n’ont rien ob-tenu, semblait être as-suré d’un succès mérité. D’autant plusqu’avec 500 monnaies de moins queMONNAIES 41 et une moyenne de prèsde quatre lignes par bordereau et 1218 nu-méros dans la vente, mathématiquement lerésultat devait être bon, sinon excellent.

Le résultat global fut satisfai-sant au niveau des prix avec634,276 euros d’offres reçues etun total de 276.521 pour les of-fres les plus hautes et un un to-tal des prix réalisés de 212.557euros sur un total de 177.875euros de prix de départ. Ce mêmerésultat était plutôt décevant auniveau du résultat global chiffréavec seulement 43,8% de mon-naies vendues en première pha-se et 694 numéros restant dis-ponibles au prix de départ.

Le premier constat est que lesmonnaies qui se sont vendues sesont bien vendues. Plusieursmonnaies ont reçu dix offres etplus comme le n° 419, l’aureusd’Hadrien qui se vend à 4.765€sur un maximum à 5.120€ et onzeoffres avec une estimation de2.800/4.500 euros ou les quinzeoffres du n° 1099 histanemon no-misma de Michel VII Dukas quise vend 800€ sur un maximum à823€ sur une estimation de350/700€.La quatrième de couverture, le denier au che-val NIDE/ALABRODIIOS des Suessions,

n° 1175 s’est vendu 2.422€ surune offre maximum de 3.555€ avecsix offres sur une estimation1.200/1.800€. Le très beau dupon-dius de Néron de la couverturese vend 1.603€ avec trois offres.Dans les monnaies grecques, lesdeux statères de Cyzique, n° 158et 159, se vendent respectivement4.700€ sur un maximum à 5.200€et 7.500€ sur un maximum à11.650€.

Cependant de nombreuses mon-naies partent au prix de départ

comme le n° 882 pour Crispus Cé-sar, frappé en Arles qui se vend à110€ sur un maximum à 326€. Et lesexemples sont légion pour les mon-naies romaines du Bas-Empire enparticulier.

Dans MONNAIES 43, 43% desmonnaies grecques (138/324),39,1% des monnaies romaines(293/749), 92,6% des monnaies by-zantines (25/27), 68,4% des gau-loises (65/95), 56,2% des mérovin-giennes (9/16) et 57,1% des ouvra-

ges numismatiques (4/7) ont trouvé preneuren première phase.

Au 6 mai 2010, il restait 694 lots disponiblesau prix de départ, une semaine plus tard,quatre vingt quatre monnaies sont partiessoit 12% des invendus soit 50,7% demonnaies vendues. Il vous reste quinzejours exactement (29 mai 2010) pour acheterune monnaie de MONNAIES 43. Le 30 mai2010, il sera trop tard.

Les monnaies grecques se portent plutôtbien, en particulier les belles monnaies. Parexemple, l’Hexas des îlesLipari se vend 1.173€ surun maximum à 1.550€ avec

onze offres sur une esti-mation de 350/950€. Lestatère de Téos, n° 195 se vend à 1.850 surun maximum à 2.045€. Le tétradrachme deCarthage, n° 296 se vend 1.311€ sur un maxi-mum à 1.500€. Le bronze lagide, n° 304 dePtolémée III est parti à 383€ sur un maximumà 409 avec neuf offres sur une estimation de150/300€. Nous proposions une collectionde monnaies divisionnaires variées et sou-vent rares. Ce type de monnaies, celles quicirculaient réellement, inversement aux té-tradrachmes et autres statères, monnaies dethésaurisation n’ont pas encore trouvé leurpublic sauf exception. En revanche, les mon-naies à thèmes (animaux, têtes de Méduse,archaïques) sont souvent bien recherchéeset trouvent preneur. Il faut rappeler que danscet ensemble de 324 monnaies grecques,nous proposions de nombreux exemplairesavec des pedigrees de nos catalogues quisont souvent bien partis. En revanche, lesmonnaies en état moyen, même rares trou-

vent plus difficile-ment preneur. Il res-

te de nombreuses monnaies grecques dis-ponibles, mais vingt-cinq sont déjà venduesdans les lots disponibles, donc si voulezvous faire plaisir, ne tardez pas trop ! Len° 35, un tétradrachme signé de Syracusereste disponible à 7.500€.

RÉSULTATS CONTRASTÉS

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MONNAIES 43 : LES GRANDES TENDANCES Pour les monnaies ro-maines, les plus nom-breuses, 749 lots, lestendances semblent seconfirmer.

Malgré un ensemble de qualité exception-nelle pour le Bas-Empire, plus de la moitiédes monnaies en SPL ou en FDC, cette pé-riode peine à trouver son public, c’est biendommage et certains de-vraient le regretter dans quel-ques années quand ces mon-naies devenues finalementrares ne seront plus aborda-bles comme aujourd’hui.

Mon conseil, si vous voulezdébuter une collection demonnaies romaines riche etenrichissante, pensez Bas-Em-pire ! Pour les autres périodes,les grandes tendances se con-firment.

Tout ce qui est beau ou rare trou-ve facilement preneur comme laRépublique où le magnifique denier de Cé-sar à l’éléphant (n° 352) part à 834€ avecun maximum 1.234€ et six offres et le se-cond exemplaire du même type à 583€ et

LES GAULOISES

cinq offres. Le troisième denier avecÉnée portant Anchise fuyant Troieest vendu 737€ sur un maximum à750€. Les mêmes tendances se con-firment pour le Haut Empire, Julio-Claudiens et Antonins compris avecune petite réserve pour les Flaviens,malgré la publication brillante et ré-cente du RIC II/1.

Le denier exceptionnelde Domitien part au prixde départ à 850€ avecun maximum à 1.445€,idem pour le très beausesterce, n° 406 qui sevend 950€ sur un maxi-mum à 1.768€.

Les monnaies rares trouventleur public comme le magnifiquedenier de Clodius Albinus, n° 450qui se vend 1100€. L’or romain esttrès prisé. L’aureus de Néron partà 4235€ sur un maximum à 4565€,celui de Septime Sévère (n° 451) à3.700€ sur un maximum à 9.765€

sans oublier celui de Galère (n° 699) à 3.850€.

La même tendance se confirme pour les so-lidi du Bas-Empire et les byzantines en or :

solidus d’Honorius de Milan(n° 1066) qui se vend 790€ sur unmaximum à 1.045€ ou le solidusde Nicéphore Ier qui part à 1.800€avec cinq offres. Il ne reste qu’uninvendu dans les monnaies by-zantines, un follis !

En revanche de nombreusesmonnaies sont encore disponi-bles à partir de Septime Sévère etce jusqu’à la mort de ConstantinIer avec des prix de départ raison-

nables compris entre 75€ pour les plus cou-rantes et moins de 500€ pour les plus raresen dehors de un ou deux exemplaires uni-ques et exceptionnels.

Les monnaies gauloises étaient moinsnombreuses que d'habitude, représentantà peine 8% du nombre de lots... mais cetteraréfaction n'a pas joué en leur défaveur

puisqu'elles repré-sentent plus de 21%du total des ventes !

Il reste quand mêmevingt-sept monnaiessur les 95 proposéesen première phase.Parmi celles-ci no-

tons l'ensemble exceptionnel de drachmesdu type du Trésor du Languedoc (n° 1115-1119), quelques monnaies d'argent dontl'extraordinaire drachme au cavalier et au

fleuron (n° 1143) ou enco-re le si beau denier SE-QVANOIOTVOS. Vouspouvez encore obtenirune monnaie armoricaine ;un rare statère vénète de

billon (n° 1153), trois statères de billon desCoriosolites (n° 1155-1157) ou un statèred'électrum des Baïocasses. Pour le bronze,il ne reste que quatre monnaies ; un as celti-bère (n° 1103), un très bel as de Nîmes(n° 1114), un très rare bronze aulerque ébu-rovice au sanglier enseigne, ECTA-EBVROAVLIRCO-EBVROVIC (n° 1169) ou un raris-sime bronze au cheval et au bucrane(n° 1170). Notons enfin le denier KALETE-DOY, au delta renversé, rare variante avec latête à droite, reprise comme exemplaire typedans le Nouvel Atlas.

Ces derniers exemples montrent à quel pointla rareté ne paye pas toujours... on remar-que de plus en plus une forte demande surles gauloises de qualité, alors que les mon-naies rares ne sont demandées que par quel-ques connaisseurs.

La monnaie la plus demandée n'est pas spé-cialement rare, mais d'un très beau style ; le

statère n° 1151 a été de-mandé par dix clients. Autotal, vintg-six gauloisesont été vendues avec unseul ordre, dix neuf avecdeux ordres, neuf avectrois ordres, trois avec

quatre ordres, une avec cinqordres, une avec six ordres (lefameux denier au cheval NIDE/ALABRODIIOS, n° 1175), uneavec huit ordres (le bronze au

coq, “type de Bracquemont”, n° 1173), uneavec neuf ordres (le statèrede billon, classe III au nez enepsilon, n° 1161) et enfin lestatère andécave n° 1151,vendu avec dix ordres.

S'il y a encore deux ventes à signaler et il-lustrer, nous ne sommes pas prêts de revoirce genre de monnaies, ce sont le denier aucheval NIDE/ALABRODIIOS, n° 1175 et leQuart de statère à la tête janiforme, n° 1193.Pour les mérovingiennes, le monnayage esttrop rare et éclectique pour faire des géné-ralités ; mieux vaut vérifier dans les septmonnaies restantes qu'il n'y en ait pas uneque vous regretteriez...

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La partie mo-dernes deMONNAIES44 regroupeun ensemblede 450 mon-naies compre-nant 415 mo-dernes françai-ses, dix colo-

niales, deux Euro et vingt-trois étrangèresmodernes. Les monnaies modernes fran-çaises sont réparties de la manière suivan-te : quatorze pour le Directoire, neuf pour

le Consulat, vingt-quatre pour le Premier Em-pire, seize napoléonides, une pour les Cent-Jours, une pour Napoléon II, quinze pourLouis XVIII, six pour Charles X, une pour leprétendant Henri V, trente-cinq pour Louis-Philippe, six pour la Deuxième République,trente-quatre pour le Second Empire, centsoixante-trois pour la Troisième République,quinze pour l'État Français, deux pour leG.P.R.F., vingt-trois pour la Quatrième Ré-

publique et cinquante pour la Cin-quième République.

MONNAIES 44 est une fois deplus une vente de référence par larareté et la qualité des monnaiesproposées. En feuilletant rapide-ment le catalogue, le lecteur décou-vrira une jolie sélection de mon-naies de l'atelier de Rouen qui pro-viennent de la Collection M. H. : 5

francs an 12 B, 2 francs an 12 B, 40 francs1816 B, 40 francs 1832 B etc. D'autres mon-naies intéressantes sont également propo-sées dont deux monnaies inédites qui fe-ront l'objet de nouvelles lignes dans leFRANC IX et quelques fleurons de la nu-

mismatique comme par exemple un essai enargent au module de 5 francs par Augustean XI, une 320 reales or Joseph Napoléon1810 Madrid, un rixdaller à l'effigie de LouisNapoléon 1809 Utrecht dans un état de con-servation époustouflant, un essai de 2francs Napoléon III tête nue 1856 par Bou-vet, une 5 francs Napoléon III tête laurée1862 sans lettre d'atelier, une 5 francs Henri Vpour la Commission monétaire de 1873, ouencore un essai de 20 francs Hercule 1973...Quelques monnaies fautées sont égalementprésentes dont, en particulier, des Lindauernon perforés ou des erreurs de flanc commeune 20 centimes Marianne 1997 frappée surun flan de 1/2 franc Semeuse !

Comme à l’accoutumée, nous avons atta-ché de l'importance à la qualité des mon-naies. Un ancien exemplaire « Collection

Idéale », dix-sept nouveaux exemplaires en-trant dans la Collection Idéale ainsi queseize monnaies de qualité équivalente àl’exemplaire de la Collection Idéale sontofferts. Parmi ces monnaies, le lecteur no-tera, en particulier, la présence de quelquesmonnaies sous coque NGC ou PCGS.

MONNAIES 44 : MODERNES ET ESSAIS

Le fait marquant est sans nul doute la ventede la Collection X. et G. C., constituée de 170essais français XIXe et XXe, et dont unegrande majorité ne figurait pas dans la Col-lection Pierre. Parmi ces exemplaires, notonsla présence d'une belle série d'essais d'allia-ge et de monnayage fin XIXe, d'essais Mer-ley, Dupré ou TM, ou encore les séries qua-si complètes, voire complètes pour certai-nes, des essais de 25 centimes 1913-1914,de 100 francs et de 10 francs 1929, de 5 francs1933, de 20 francs 1950 et de 20 centimes1961.

Quelques monnaies absentes des ouvragesde référence (Guilloteau, Mazard et Gadou-ry 1989) sont également proposées : essaide 20 centimes Merley tranche cannelée1889, essai de 25 centimes Patey 1er type à18 pans 1904, essai de 1 franc Chambres deCommerce en nickel 1920, essai de frappeau module de 20 / 5 centimes 19(46)/1954,essai de frappe de 1 franc 1955 ou encoreles essais de frappe au module de 5 francs

et de 1 franc à 8 pans 1955 provenant d'unprélèvement effectué le 6 mai 1955. Il s’agitlà d’une excellente opportunité de complé-ter votre collection d’essais en obtenantune ou plusieurs de ces monnaies dont cer-taines ne sont connues qu’à quelques uni-tés...

MONNAIES 44 devrait donc ravir autantles collectionneurs débutants que les che-vronnés et spécialistes de séries. Il ne nousreste plus qu'à souhaiter à chacun d'entrevous de bonnes enchères et surtout bonnechance !

Stéphane DESROUSSEAUX

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FORUM DES AMIS DU FRANC N° 168L’ÉTOILE A BIEN CIRCULÉ

Durant les périodes troublées, on n’est pastoujours certain que telle ou telle pièce,qui aura atteint le public malgré tout, a ef-fectivement été mise, ou non, en circula-tion.Exemple classique, la 5 francs Pétain datéede 1941 : selon les archives, elle n’auraitpas été mise en circulation et une pénichese dirigeant avec le stock vers la refonteaurait été coulée par l’aviation anglo-amé-ricaine... mais Jean-Claude Deroche raconteen avoir trouvé une dans un vrac !Anecdote sur les mises en circulation sau-vages, on raconte que le rarissime 1000piastres d’Indochine serait connu à unexemplaire émis car la femme du gouver-neur, passant voir son mari pour lui de-mander de l’argent pour les achats d’uneréception aurait pris un exemplaire posésur le bureau vide... Si non e vero e benetrovato...

VARIANTE POUR POINTUS !La définition d’une variante est simple etrequiert que le coin soit modifié... mais il ya toutes sortes de modifications !Celle qui nous est signalée par Jérôme Guyest un petit coup sur le coin qui a créé uneminuscule bosse sur l’un des jambage duM de cette 5 centimes Épi 1963... c’est bienune variante et il doit y avoir d’autres exem-plaires puisque le coin est modifié !

UN BEAU COIN TOURNÉ !Soyez attentifs, même sur les vracs mo-dernes, le coin tourné rare est peut-être àun pivotement plus loin !

Témoin ce coin tourné trouvé par Chris-tian Gor, ADF 552 et diffusé sur la liste dediscussion des ADF !

UN SECOND FRANC 1817L

Deuxième exemplaire répertorié pour laF.206/14, et de surcroît nouvel exemplairede la Collection Idéale dès la prochainemise à jour du site, fin mars ! Cette mon-naie appartient à la Collection Jean YvesTABONE et nous le remercions pour sanouvelle contribution

LE RETOUR DE LA 1830Pour ceux qui ont raté l’épisode précédent,voir le BN076, page 15, une image :Nous n’avons toujours aucune explicationpour ce gros pâté qui est dans le coin puis-que nous le retrouvons identique sur deuxexemplaires.En revanche pour l’autre particularité de cet-te monnaie, la date surchargée, le mystère s’épaissit : del’avis des deux collectionneurs, le 1830 n’est pas surchar-gé sur 1829, ce qui aurait pu sembler logique, mais sur 1826.Un fauté ? Mystère !

Jean-Claude Deroche est un grand spécialistedes boîtes FDC et BU, nous avions en son tempsrédigé cette partie du FRANC avec son aide.Mais il semble bien parti pour développer uneautre spécialité induite, celle des boîtes fautées.En effet, contrairement à la majorité des profes-sionnels et même des collectionneurs, il regar-de le contenu des boîtes...Et ce qu’il découvre ne manque pas de sel !Démonstration avec sa dernière découverte ;pourtant ce n’est pas une BE 2010, c’est uneFDC 1986 !Problème de symétrie, mais que manque-t-il ?C’est le demi-franc !Comme ces boîtes sont scel-lées entre deux plastiques, pasde trucage possible (pas com-me la BE 2010).Une petite photo de l’endroitoù aurait dû se trouver la piè-ce manquante et un rappel :ouvrez toujours les boîtesFDC, BU et BE pour vérifierce qui est à l’intérieur. Quandc’est un fauté d’une boîte nontrucable, bonne pioche, si-non, n’achetez pas !

ENCORE UN TROU DAN S UNE BOÎTE !

Là, autre pièce à problème - puisque quel’on ne sait même pas pourquoi elle présen-te une étoile - la 5 centimes 1938 Étoile... a-t-elle été mise en circulation ?On avait déjà une anecdote racontée parDaniel Diot à propos d’un exemplaire trou-vé dans un vrac mais il y a mieux : avecphoto ! Témoignage d’Etienne Arsac sur laliste de discussion des ADF :

Et là, pas de discussion, c’est circulé de chezCirculé avec toutes les usures possible etmême une grosse rayure !

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LE COIN DU LIBRAIRE

Dans quelques années quand le HGCS seradevenu la référence incontournable pourles monnaies grecques, les vétérans com-me moi, se rappelleront l’époque héroïqueoù les grands marchands français à la findu XXe siècle et encore, au début du IIIe

millénaire utilisaient comme unique réfé-rence la réimpression de l’ouvrage de lacollection Pozzi, dont l’original de la col-lection fut vendue par Naville en 1921 àLucerne. Le surnom d’un certain marchand

était même « Pozzi var. » car cet expert in-ternational terminait toutes ses descriptionspar la sempiternelle ritournelle du Pozzi etcomme, la monnaie était souvent absentede la vente de référence, accompagnée de« var. » pour variété. Qui se souviendra en-core de la version en deux volumes de Da-vid Sear, « Greek Coins and their Values, IEuropa, II Asia and Africa », publié à Lon-dres en 1978-1979 et réimprimé in extensodepuis moult fois.

La nouvelle référence, d’un format pratique,qui ressemble beaucoup à nos cataloguesMONNAIES (A5) sauf la couleur, est facile àutiliser et permet d’être aisément transporté,volume par volume. Celui qui nous intéresse,le neuvième de la série sur un ensemble detreize est consacré au monnayage de la Syriedans son ensemble. Mais le catalogue nedébute pas à la page 1, mais à la page I. Noustrouvons avant le catalogue proprement ditune introduction générale de 47 pages.

La table des matières sera votre bible etvotre port d’attache aux pages II et III entête d’ouvrage. Vous trouverez en page V,la préface générale et l’introduction débu-te ensuite directement avec plusieurs tê-tes de chapitres importants comme : « col-lectionner les monnaies grecques »(p. V-IX), les techniques de fabrication desmonnaies grecques » (p. IX-XIII), « l’ori-gine du monnayage grec et son dévelop-pement » (p. XIII-XXXIV) émaillés de nom-breux tableaux comme ceux des dénomina-tions, des chiffres grecs par exemple. Tousles aspects sont abordés de manière sim-ple et précise, parfois superficielle, maistoujours ouverte vers les débutants. Cetteintroduction générale se termine sur lesprincipales divinités rencontrées dans lemonnayage grec, celles de l’Olympe et desautres panthéons (p. XXXV-XLVII).

Une seconde introduction plus spéciali-sée, (p. XLIX-LXIX) permet d’appréhen-der plus spécifiquement l’étude du mon-nayage syrien dans son ensemble avecune introduction de l’auteur du volume O.Hoover (p. XLIX-L), puis de parcourir l’his-toire de la Syrie et des rois Séleucides quirégnèrent sur cette région (p. LI-LVI), dedécouvrir les dieux et les types principauxdu monnayage (p. LVII-LXIII), de décou-vrir les systèmes pondéraux et les diffé-

rentes ères chronologiques, si importantespour la datation des monnaies ainsi que lesystème de numération (LXIV-LXVI). Le ta-bleau spécifique des raretés a été mis aupoint par Arthur Houghton (p. LXVII-LXVIII). Enfin une table des abréviations etune liste des principaux ouvrages utilisésviennent compléter cette copieuse entrée enmatière (p. LXIX).

Le corps du volume proprement dit débuteensuite à la page 1 avec les monnayagesdes rois Séleucides entre Seleucus Ier Nica-tor (323-281 AC.) pour prendre fin avec lerègne d’Antiochus XIII Asiaticus. Cettepartie du catalogue, la plus importante del’ouvrage occupe les pages 1 à 279, classéschronologiquement, basés sur les deux ré-cents ouvrages de C. Lorber et A. Hough-ton, publiés respectivement en 2002 et 2008.

Le volume 9 contient au total 1465 entréesde catalogue avec parfois de multiples va-riétés, cinquante pour le n° 447 (AntiochusIII le Grand). Le catalogue du Royaume sy-rien occupe à lui seul 1340 numéros. Le res-te du monnayage syrien est classé alphabé-tiquement de Bambyce-Manbog (Hiérapo-lis) à Damas avec les grandes cités de Sy-rie : Antioche, Séleucie, Laodicée, Apamée,Larisa de l’Oronte, Chalcis sous le mont Li-ban et finalement Damas (Demetrias).

Plusieurs index (p. 317-332), des ateliers, despersonnages, des types de droit et des ty-pes de revers permettront de faire des re-cherches et de trouver facilement ce que l’oncherche.

Mais il manque le plus important : les cotes.Nous avons évoqué les indices de raretéqui accompagnent chaque numéro ou va-riété. Ne voulant pas voir devenir rapide-ment obsolète des cotes dans des unitésmonétaires dévaluées ou le contraire, édi-teur et auteur ont pris le parti au début duXXIe siècle d’avoir recours à l’internet encréant un site dédié à la série sous l’adressewww.greekcoinvalues.com où le lecteur trou-vera en ligne tous les renseignements dis-ponibles et à jour sur les monnayages pré-sentés dans chacun des ouvrages. Après,lecteur, à toi de jouer et de te former tonpropre jugement !

Pour moi, le choix est déjà fait. Bien que necollectionnant pas ce domaine, j’ai fait l’ac-quisition de cet ouvrage, moi le Romain pourne pas mourir idiot et conquis, ce qui nor-malement est le contraire dans le cas desGrecs, j’ai décidé qu’il deviendrait mon« Pozzi » à moi et sans var. SVP !

Laurent SCHMITT

COMPTE-RENDU BIBLIOGRAPHIQUE -MONNAIES GRECQUES : « A STAR IS BORN ! »

Oliver D. Hoover, The Handbook of Greek CoinageSeries, volume 9 - Handbook of Syrian Coins – Royaland Civic Issues Fourth to First Centuries BC, with aSeries Preface by D. Scott Van Horn and Bradley R. Nelson,Lancaster/ Londres, 2009, relié cartonné, (14 x 22 cm),LXVIII + 332 p., nombreuses illustrations n&b dans le texteet indice de rareté. (HGCS) Prix : 59€

A STAR IS BORN !

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MEA CULPALors de la parution du BN077, j'ai commisun oubli préjudiciable. Oui mes mots sontbien pesés. Aujourd'hui avec internet, ona tout sous la main : une chanson et sesparoles, un logiciel, un article de presse,un site qui va vous gommer vos interroga-tions, où vous aiguiller vers d'autres sitesetc... Il est effectivement très facile d'avoirde l'information gratuite, mais ce qui estgratuit n'est pas tout permis.

Derrière toute création il y a un auteur etdonc des droits à la propriété. Si certainsfont payer un droit d'accès, d'autres choi-sissent de laisser leurs travaux en libre ac-cès. Sauf que le jour où vous publiez votrepropre création, vous êtes en devoir deciter vos sources. À la parution de l'articlele musée du mariage et le rituel du treizain,j'ai oublié de citer Monsieur Paul Massondu site des collectionneurs bergeracois quin'a pas manqué de le faire savoir. Normal,personne n'a plaisir à voir son travail dé-monté et publié par d'autre sans être cité.Je vous présente à nouveau toutes mesexcuses.

D.Ouvry

REVUE DE PRESSE ET DIVERSCOMPORTEMENT NORMAL !

e-bay a réagi en temps utile au signale-ment d’une escroquerie ! Un toto a mis envente des billets carrément photographiéssur l’un de nos catalogues, un 50 et 100marks de Sarre de BILLETS 47, entre autres,prix de départ à 1 euro et les acheteurs réelsde ces billets dans BILLETS 47 les ayantbien entendu toujours...

Un lecteur du BN nous l’a signalé, nousavons vérifié et signalé à e-bay qui a ferméces ventes en cours en moins de 24 heuresmais, aux dernières nouvelles n’a pas fer-mé le compte et laissé des ventes de piè-ces d’or se poursuivre, je suis très inquietpour les gagnants de ces enchères si lespièces sont de la même eau que nos billetsde Sarre.Pour une fois, un comportement presquenormal chez e-bay, il fallait le signaler !

JEAN-LOUIS NE COMPREND VRAIMENT PAS...

COLOMBOPHILIENotre rubrique consacrée aux pigeons estillustrée ce mois-ci par l’ADF ChristopheCharve qui a vraiment déniché un volatilesacrément pimpant !Ce qui est terrible est que l’on a de plus enplus souvent l’impression que l’e-bayeurest tellement hypnotisé par « la bonne af-faire » que même s’il était écrit FAUX entoutes lettres sur l’objet de sa convoitise,il ferait pigeon quand même !Pourquoi « de plus en plus souvent » ?Parce que plus l’on publie de faux dans leBN ou plus il se crée des sites d’informa-tion, faux chinois (cliquez et faites connaî-tre !) ou forgerynetwork, moins il est excu-sable de se faire empapaouter comme un ...pigeon.Un faux chinois évident et publié dix fois,5 francs 1817 H, 125 euros et 25 enchères...cliquez sur l’image !

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APRÈS LES CHINOIS OFFICIEUX...

LES TURCS OFFICIELS ET LES BRETONS !

CONCOURS !

Et oui ! C’est un faux chinois, acheté l’an-née dernière par l’un de nos lecteurs dansun petit village du Laos pour trois francssix sous...Deux lecteurs, parmi la trentaine de répon-ses, ont soupçonné que si je posais unequestion aussi biscornue, c’était qu’il yavait anguille sous roche, bravo !On notera la qualité redoutable du faux,cassure de coin de revers comprise, et l’er-reur incroyable dans la date : le faussaire

ignore totalement que l’arrivée des Françaisen Indochine, c’est 1874.

Que se passera-t-il quand les Chinois aurontappris l’histoire de France ? Que fait leSNENNP ?Et pendant que certains ne font rien, quepouvez-vous faire ? Ouvrir l’œil !

Nous avons avec ce faux certifié une indi-cation importante qui se retrouvera proba-blement sur d’autres faux avec des annéesplus crédibles : la cassure de coin sur le Ode INDOCHINE au revers :

Toute piastre, quelque soit l’année, portantcette cassure est soit du même coin que lemodèle choisi par le faussaire pour faire sonmoule, soit un faux.Souvenez-vous du choc sur la pommetteque l’on retrouve identique sur des 5 francs1861, 1862, 1863, 1864, 1865 et 1866, touségalement faux !Cette cassure de coin peut devenir un mar-queur permettant de détecter des faux surphoto, ce qui est autrement impossible.Nous avons déjà publié une fausse piastre(cette fois-ci de 1813) dans le BN023, page20, mais celle-ci ne porte pas de cassure decoin.

Méfiance donc sur les piastres, regardez biencelles de votre collection, surtout si vousles avez achetées sur le grand site d’enchè-res qui promet des bonnes affaires...

Michel PRIEUR

EN TURQUIE, LES COPIES DE MONNAIES ANTIQUES SONT OFFICIELLES

inédites sont en réalité des erreurs de clas-sement où l’auteur n’a pas trouvé la mon-naie dans mon livre ! Les monnaies illus-trées sont à moitié nettoyées et souventencore concrétionnées, il n’existe pas de lis-te complète de la trouvaille, seules 10% despièces sont présentées... incroyable !

J’ai envoyé un courriel en signalant les pro-blèmes les plus flagrants et en demandant,puisqu’ils avaient utilisé mon livre, pour-quoi n’avais-je pas été contacté pour lesmonnaies « inédites ». Aucune réponse.Nous illustrons les pages en question, cli-quez pour agrandir : la monnaie originale àgauche, le coin au centre, la copie à droite,certes marquée au poinçon mais combienfiniront, poinçon masqué, vendues commeauthentiques ?

Le pire est que le travail est bon.La solution de faire des copies unifaces estpourtant évidente !

Michel PRIEUR

BZH !Même les Bretons duBZH s’y mettent etsous couvert de trans-mettre l’identité bre-tonne, louable inten-tion, fabriquent desmonnaies bretonnesd’un excellent style,frappées comme dansle temps et qui, si ellesne peuvent pas trom-per un numismate,vont immanquable-ment se retrouver unjour comme authenti-ques sur le grand sited’enchères qui promet« des bonnes affaires » en oubliant de direque c’est pour le vendeur... On a même droitsur leur site aux photos de bretons tousmuscles saillants reproduisant les techni-ques anciennes !

Quand sera-t-il interdit de fabriquer des co-pies double face ? Que fait le SNENNP ?

Il semble naturel aux autorités turques, quiinterdisent de la manière la plus draconien-ne toute exportation d’objets « du patri-moine national » de fabriquer et vendreaux touristes des copies. La prison, pourplusieurs mois, menace le touriste à la plusminime infraction, nous avons racontédans le BN ce qui est arrivé à un malchan-ceux français midnightexpressé pendanttrois mois pour un malheureux fossile payédeux euros dans une brocante locale et saisià la douane du retour !Dans la publication d’une trouvaille de té-tradrachmes syro-phéniciens faite à Zeug-ma trois pages de l’introduction sont utili-sées pour présenter les copies qui serontvendues aux éventuels touristes qui se ris-queraient dans les parages !

Publication impressionnante par ailleurs :les nombreuses pièces présentées comme

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« C’est une blague » diront certains. Lemonnayage est trop rare pour vendre cesmonnaies en Boutique ! « Il n’y aura ja-mais de mises à jours » diront d’autres...

Plutôt que de penser à ce que diront telsou tels clients, tels ou tels marchands, ar-rêtons-nous sur ce monnayage mérovin-gien, dans nos ventes, et maintenant enBoutique.

Depuis MONNAIES I, nous avons pro-posé près de quatre cents monnaies mé-rovingiennes, comprenant des monnaiesdes Vandales, des Ostrogoths, des Wisi-goths, des Burgondes, des Lombards, des

Anglo-saxons et bien sûr des Rois et desVilles de France !

- Une dizaine de solidi, (imitations de mon-naies romaines) dont le plus mémorable estcelui du Royaume Franc, attribué à Cloviset vendu 6394 € (MONNAIES 34, n° 1320).- Près de cent trente triens, pour les villesde Paris, Lyon, Marseille, Rouen, Quento-vic, Banassac, Rodez, Orléans, Chalon-sur-Saône... ou pour de tous petits villages telsque Vic-Sur-Selle, Brion, Chatres, Clémont,Saint-Viaud, Langeais, Saint-Yrieix-La-Per-che ou encore Sarrazac.- Plus de cent soixante deniers et oboles etune centaine de sceattas (Anglo-saxons).

Nous concentrons nos efforts pour propo-ser toujours un plus grand nombre de mon-naies mérovingiennes. Mais pourquoi s’in-téresser à ce monnayage et n’est-il pas déjàsurfait au niveau prix ?

Il est vrai que les monnaies mérovingiennesont la réputation d’être assez chères. Pourparler prix, nous avons vendu des solidientre 530 et 6394€, des triens entre 350 et4700€ (avec parfois, c’est vrai, des ordresmaximum bien au-delà), des deniers entre 76et 1725€, des oboles entre 205 et 955€ et lessceats entre 150 et 469€.

Est-ce si cher ?

Ces prix sont à relativiser avec la raretédu monnayage. Il suffit de consulter la plu-part des catalogues de vente de marchandsfrançais ou étrangers pour ne trouverqu’exceptionnellement des monnaies mé-rovingiennes. Si le monnayage est rare enquantité, il est paradoxalement très abon-dant en diversité. Il est effectivement trèsrare de connaitre une dizaine de monnaiesdu même type. Et si près de 6000 monnaiesdifférentes sont répertoriées dans le « Ré-pertoire général des monnaies mérovin-giennes » de A. de Belfort, une bonne par-tie n’est représentée que par un uniqueexemplaire, souvent dans les collectionsnationales. Nous sommes bien loin desfrappes industrielles à plusieurs centai-nes de milliers d’exemplaires... Les mon-naies mérovingiennes n’ont pas de prix,et guère de côte. Pour avoir un ouvragede cotes, encore faudrait-il qu’elles soienttoutes répertoriées. Sur les quatre centsmonnaies mérovingiennes que nous

avons eu en VSO, environ un quart étaientclassé en incertaines, ou en atelier indéter-miné. Des monnaies trop rares, inédites ousans épigraphie renvoyant de façon expli-cite à un personnage ou à une ville sonttoujours sans classement.

Cette absence d’attribution limite évidem-ment leur prix. Dans tous les autres domai-nes de la numismatique, la rareté est uneprime. Ce n’est pas forcément le cas pourles mérovingiennes. Pourquoi ne pas com-mencer une collection de triens ou deniersuniques et inédits ? Il vous en coutera cer-tainement moins cher que de vouloir alignerune série de triens ou deniers des dix ouvingt plus grandes villes de France ! !

Quel est l’intérêt et l’avantage de la Bouti-que Mérovingienne ?Si cent-vingt monnaies ont déjà été misesen ligne, cela ne signifie pas qu’il n’y aura

plus de monnaies en Ventes sur Offres. Maisla Boutique permet de proposer au moinsdeux types de monnaies :

- Les monnaies sans référence de prix con-nu et dont le propriétaire souhaite proposerà sa propre estimation. Si la monnaie se vend,l’estimation était exacte, sinon on peut tou-tours baisser le prix. Ceci est impossible enVente sur Offres et ne ferait qu’augmenterle nombre de monnaies invendues.

- Les monnaies bon marché, qui ne sont pasforcément assez photogéniques pour pas-ser en Ventes sur Offres, de par les frais en-gendrés. Et bien entendu, toutes celles quisont entre les deux !

Les déposants devraient aussi apprécier larapidité de la Boutique. Alors qu’il faut par-fois attendre près de six mois pour voir sesmonnaies passer en catalogue VSO, il estpossible de les voir en ligne quelques jours

UNE NOUVELLE BOUTIQUE

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seulement après leur dépôt. De plus, enBoutique, le paiement est à la fin du moisde vente.

Cette annonce de la mise en ligne d’unenouvelle boutique est aussi un appel auxdéposants : plus la boutique est variéemieux les monnaies se vendront.

UNE NOUVELLE BOUTIQUECertes, nous ne sommes pas dans les mê-mes masses que pour le monnayage romainou gaulois... les mises à jour seront limi-tées à moins d’une vingtaine de monnaies,mais nous nous efforcerons de les faire ré-gulièrement, que la Boutique soit vivante.Si vous êtes collectionneur de monnaiesmérovingiennes, pensez à cet outil pourvendre vos éventuels doubles, ou plus

vraisemblablement les monnaies qui n’ontplus leur cohérence dans un ensemble enévolution. Plus nous aurons de monnaiesproposées sur ce support, plus la Boutiquesera un reflet réel du marché de lamérovingienne !

La mise à jour inaugurale, en ligne mais ca-chée pour les tests techniques depuis le17 mai propose 120 monnaies. Vous y trou-verez des triens, en bon or mais aussi desfaux d’époque fourrés, des deniers, des obo-les, des sceattas, et même un fragment d’unetrès rare bractéate d’or...

Les prix s’échelonnent entre 50 et 4000€,pour des monnaies parfois assez frustesmais identifiables, et parfois pour des fleu-rons de la numismatique. Vous aurez ainsil’occasion d’acquérir des monnaies roya-les pour Childebert 1er (511-558) avec lecuivre au chrisme (bmv_227622) ou enco-re une monnaie d’or du roi Dagobert, lefameux roi au trône et à « la culotte à l’en-vers » (bmv_229325), ou encore de Chari-bert II (528-531) avec le triens de Banassac(bmv_229322).

Vous pourrez commencer ou compléter unesérie de deniers des villes de France, avecdes monnaies d’Arles, Bourges, Brioudes,Chalon-sur-Saône, Le Mans, Lyon, Mar-seille, Melle, Metz, Paris, Poitiers, Tours ouTroyes...

Vous pouvez aussi attendre qu’une mon-naie de votre village soit mise en ligne pourne pas manquer l’occasion d’acquérir LAmonnaie de votre collection, et ce, que voussoyez collectionneur de monnaies grecques,romaines, gauloises, royales, modernes ouétrangères !

D’ailleurs, saviez-vous que le village oùvous habitez a probablement frappé mon-naie à l’époque mérovingienne ?

Pensez-vous que les habitants de Sacier-ges-Saint-Martin, dans l’Indre savent qu’unemonnaie frappée dans leur village est en

vente sur la Boutique ? C’est pourtant lecas avec le triens bmv_227618. Ah oui, vousne connaissez pas Sacierges-Saint-Martin...et bien moi non plus, je ne connaissais pasce village de trois cent vingt-neuf habitants,avant de classer ce triens.

[email protected]

PS/ et je suis à votre disposition pour pren-dre vos monnaies en dépôt !

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Notre lecteur Éric Prigent a réalisé une sé-rie de planches pédagogiques où les mon-naies de chaque période sont présentées

en avers et revers avec toute la série moné-taire concernée exposée sur une seule plan-che. Nous les publions dans un format suf-

fisant pour permettre l’impression couleuret l’affichage, soit dans une classe, soit pourle plaisir.

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MONNAIES 44

La partie de MON-NAIES 44 consa-crée aux monnaies royales, féodales etétrangères frappées avant 1795 est com-posée de sept-cent-vingt numéros. Parmiles 24 monnaies carolingiennes proposéesà la vente, quelques exemplaires sont de laplus grande rareté. Sous le n° 4, un denierde Louis d’Aquitaine frappé à Saint-Étienne de Bourges et qui n’est connu quepar quelques exemplaires, la plupart pro-venant du trésor de Larino. Le n° 8 est uneobole de Louis le Pieux frappée à Mellereprésentant des instruments de frappe,deux coins monétaires et deux marteaux.

Ce type d’iconographie estparticulièrement rare et illustre l’activitéminière de cette ville des Deux-Sèvresdont une partie des mines est aujourd’huivisitable. http://www.mellecom.com/~mi-nes/index.htm

Notons également une très rare obole deDinant au nom de Charles (n° 13) ou un

denier de Saintes immobilisé au nom deLouis IV d’Outremer (n° 23).

La période de la guerre de Cent ans est bienreprésentée avec notamment plusieurs mon-naies en or : royal d’or dePhilippe VI (n° 36), mou-ton d’or (n° 38) ou franc àcheval de Jean II dit « leBon » (n° 39-40). Une bel-le série de monnaies d’ar-gent illustre égalementcette période troublée.

Les monnaies de laRenaissance pré-sentent leur lot demonnaies rares,aussi bien en or, enargent qu’en billon.Ainsi trouve-t-onun denier bourde-lois de François Ier

en TTB, monnaietoujours très dure àtrouver dans debeaux états de con-servation (n° 100) ainsi qu’un trillina deMilan (n° 101) ayant encore son argenture.

Les monnaies des rois Louis XIII (1610-1643) à Louis XVI (1774-1793), sont particu-lièrement bien représentées avec des exem-plaires présentant de très jolies patines de

médaillier à reflets bleutés. On y ren-contre sous le n° 150 un étonnantessai de frappe ou piéfort d’un dou-ble tournois frappé en 1619 à Bor-deaux ou bien un piéfort de la piècede six deniers de Louis XIV dite« Dardenne » (n° 241). Le très rarequart d’écu à l’écu de face et à la

croix fleuronnée frappé en 1644 à Aix-en-Provence est également représenté(n° 169).Quelques monnaies allient rareté et qualitécomme l’écu de Béarn au buste juvénilefrappé à Pau en 1679, au nom de Louis XIV(n° 206) ou le louis d’or de Louis XVI, émisen 1777 à Paris (n° 330). La Révolutionfrançaise est également bien représentéeavec quatre-vingt-quatre monnaies.

Une place a part a été ré-servée à la collection Pa-trick Devaux. Il s’agit dela quatrième partie de sacollection, avec 92 mon-naies de cuivre frappéesentre Henri III et Louis XVI (n° 438 à 529).

Ces monnaies ont été collectionnées parPatrick Devaux, tant pour leur rareté que pourleur qualité. Notons quelques rares mon-naies comme le denier tournois frappé en1583 à Poitiers (n° 454) ou des monnaies pré-sentant encore du rouge de frappe (n° 507,526). Signalons la présence d’un liard incusde Louis XV issu de l’atelier de Troyes(n° 521).

La partie consacrée aux monnaies féodales(n° 530 à 695), avec 196 monnaies, est parti-culièrement dense. Parmi les monnaies ra-res, il convient de mentionner un denier deBlois de Jean de Châtillon (n° 531) ou unflorin d’Aquitaine d’Édouard III (n° 540).

Les monnaies alsaciennessont très bien représentées(cf . notamment Ducat deStrasbourg n° 562) ainsi quecelles des Ardennes. On ytrouve un rare ducat de

Strasbourg n° 562 ou une pièce de 30 sols

de Château-Regnault de François de Bour-bon et de Marguerite de Lorraine (n° 681).

Quelques monnaies étrangères viennent clô-turer cette partie du catalogue. Signalonsune pièce espagnole de 35 maravédis dePierre Ier le Cruel (1350-1369) ou deux mé-dailles papales en or, l’une d’Innocent XII(n° 709) l’autre de Clément XII (n° 710).

Arnaud CLAIRAND

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LA COLLECTION X. ET G.C.

RÉUSSITE EN ESSAIS !

- « essai de frappe », n’ont alors généra-lement pas de gravure artistique sur leursfaces, seulement marqués quelques motsafin de les authentifier.

- « essai de métal », ils reprennent alorsune gravure d’artiste, mais plusieurs mé-taux différents sont frappé , on citera enexemple les travaux de DANIEL-DU-PUIS.

- « essais de surface » ce même DANIEL-DUPUIS a travaillé sur des revêtementsde surface de ses essais en les dorantou en les argentant.

- « essais de gravure » destiné à choisirune effigie pour une nouvelle monnaie.Ces essais ont généralement participé àdes concours mettant en scène plu-sieurs graveurs. Le plus important restecelui de mai 1848 qui associe plus de tren-te artistes dans un concours pour la dé-finition de trois types différents de mon-naies. Le nombre final d’épreuves esttrès largement supérieur à la centaine.

- « essais uniface » destinés à approu-ver une gravure avant finalisation, ou àrégler un balancier avant mise en frappeen série.

Une collection d’essaismonétaires, la collectionX. et G. C.

Il arrive un moment oùchaque collectionneur doitfaire un choix afin de donnerune orientation à sacollection. Le numismaten’échappe pas à ce fait.Après avoir constitué unlarge panel des monnaies dela cinquième république,nous avons eu l’opportunitéd’acquérir quelques essaisde cette période. C’est alorsque nous est apparu àXavier et moi-même,l’intérêt que représentaitune collection concentrée sur les essaismonétaires. Ils allient l’histoire, l’art,l’aspect collectionnable, la technique ; onretrouve donc ici les qualités proposéespar Victor GADOURY.

Certains sont isolés, ce sont surtout lesessais destinés à définir un alliage métalli-que ou à tester un balancier nouveau, mais

la plupart des essais ont participé à des« concours monétaires, lorsqu’ils devaientdonner naissance à une nouvelle monnaie.Le premier concours a été instauré en 1590pour sélectionner une gravure entre quatreartistes, MERIGOT, PILON, REGNAULT etROUSSEL ; c’est REGNAULT qui remportel’épreuve. C’est aussi le point de départ decette collection.

Au XXe siècle est apparu lafonction « cadeau » de l’es-sai monétaire, lorsque ceux-cireprésentent la monnaie circu-lante, marquée « essai » ;Ceux-ci sont alors distribuésaux agents de la monnaie et àquelques dignitaires du régi-me pour commémorer la frap-pe en monnaie circulante dece nouveau type. Ce phéno-mène est particulièrement ren-contré sous la cinquième ré-publique.

La rareté des essais monétai-res est aussi un facteur déter-minant du choix d’un collec-tionneur. En effet pour un ob-

jet quel qu’il soit présente un intérêt pourentrer en collection, le critère de rareté s’im-pose au coté d’autres, bien sûr, qualité, es-thétisme, état de conservation…

Les essais qui n’entrent pas dans la catégo-rie ci-dessus définie, représentent diversaspect de la fabrication des monnaies ; ilspeuvent être :

- « essais de tranche » pour définir la tran-che la plus difficile à reproduire pour desfaussaires, ou celle qui permettra la recon-naissance la plus aisée de la monnaie, oupour d’autres raisons encore…

Cette collection X. et G. C. couvre les essaismonétaires depuis 1590, jusqu’à la fin duFranc. Une période de prédilection liée à unintérêt personnel plus important pour lapériode historique enclavée entre les deuxempires concentre une majorité de piècessur cette première moitié élargie du XIXe

siècle.Les essais du concours de la seconde répu-blique occupent une place privilégiée dansla collection, mais de nombreux essais horsconcours ont été gravés sous ce régime, trèscourt cependant dans la durée 1848-1852.

On retrouve également de nombreux essaisdu concours de 1913 – 1914 pour le choixd’une monnaie de 5, 10 ou 25 centimes avecde nombreux artistes qui ont souvent pré-senté plusieurs épreuves chacun.Mais en dehors de séries des concours im-portants, cette collection renferme de nom-breuses pièces très rares, quelques pré sé-ries, 2 francs MORLON 1930, la série des 20Francs de 1950 en épreuve frappée à 25 exem-plaires seulement et en série d’essai à 1200exemplaires, la 2 francs semeuse de 1920 enbronze alu connue à seulement 3 ou 4 exem-

plaires, une 25 Francs BAZOR rarissime,la 5/10 centimes VARENNE non perforée.Les essais du concours de 5 Francs de 1933sont aussi fort intéressants avec en outredivers essais de métal du projet de VE-ZIEN. La 20 Francs or de René COTY oc-cupe aussi une place privilégiée.

Nous avons également fait le choix del’ouverture de notre collection aux essaisdes territoires et protectorats français dansle monde, ainsi qu’aux essais de MO-NACO, état indépendant, mais si prochede nous par ses aspects locaux tradition-nels et parfois politiques.Cette collection qui présente de nombreuxmodules non répertoriés ni par V. GUILLO-TEAU, ni par J. MAZARD, ni par V. GA-DOURY, a permis de découvrir une bran-che de la numismatique jusqu’alors tropoubliée des amateurs.

Elle a donné naissance à un site Internet« www.essaismonetaires.org » qui malgrédes imperfections reste une référence in-contournable pour tous ceux qui portentun regard sur les essais monétaires.

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FORUM AD€ N° 071

ABOMINATION !Je viens de recevoir les photos de cette série de choses supposées célébrer le premieranniversaire de l’euro (en 2003, il faut le faire !). Cela se passe de tout commentaire...Qu’est-ce que les Iles Cook, à dix mille kilomètres de la première terre où l’euro soitreconnu, sous la souveraineté de Her Gracious Majesty, ont à voir avec l’euro et la BCE?

DOCUMENTS €URO DU MOIS !• JT 19/20 de France 3 « Bordeaux » :

Extrait du journal télévisé "19/20", édi-tion régionale de France 3 "Bordeaux Mé-tropole" du 09 mars 2010.Reportage présentant la fabrication àl'atelier de Pessac, des nouvelles mon-naies françaises pour 2010, extraites dela série "Or et Argent".à noter : avec la participation de DamienVandame (adhérent AD€ n°1041)• Pré-séries officielles slovaques 2004 ettchèques 2006 :Article paru dans le magazine "Numis-matique et Change", N°414 de avril 2010,rédigé par Fabrice Rolland au nom del'association les " Amis de d’Euro.".• Interview de C. Beaux : 50€ en argent et la500€ en or :

JOUE (2010/C 62/02) - 13.03.2010 : Extrait du journal officiel de l'Union euro-péenne - (2010/C 62/02) - 13.03.2010Face nationale de la nouvelle pièce com-mémorative de 2 euro destinée à la circu-lation et émise par l'Italie en 2010.Sujet de commémoration: 200e anniversai-re de la naissance de Camillo Benso, com-te de Cavour.Ce document est également disponibledans les langues suivantes : anglais, alle-mand, portugais, espagnol, néerlandais etitalien.Retrouvez l’intégralité des 718 documentsde l’euro-bibliothèque sur le site des AD€,aux adresses suivantes : Français, Anglais,Allemand et Portugais.

Vous désirez nous aider ?Envoyez nous par e-mail tout document quivous semble pertinent à l’adresse suivan-te : [email protected]

Emmanuel SAELENS Responsable documents

DES NOUVELLESDES

REMSTALERS

Nous avions déjà consacré plusieurs arti-cles aux billets locaux créés dans la ville deRems, en Allemagne.Séries annuelles, devise locale acceptéedans les magasins participants et surtout,identitaire enraciné : tous les personnagesillustrant les billets sont des personnagesde la ville ou de son histoire récente, à mil-le lieux des personnages convenus qui,pour citer Amadeus, chient du marbre àforce d’être raides. Les billets de Rems il-lustrent des personnages vivants avec les-quels les utilisateurs des coupures peu-vent s’identifier !Cliquez pour télécharger leur superbe pré-sentation !

Interview de Christophe Beaux (PDG de laMonnaie de Paris) extraite du site InternetBourseReflex.com, le 12 mars 2010.• L’imaginaire de l’euro :Rapport d'étude rédigé par des étudiantesen licence de l'information et de la commu-nication sur le thème de : "L'imaginaire del'euro".à noter : avec la participation en annexesde plusieurs adhérents de l'associationAD€ sous forme d'interviews :Michel Prieur (AD€ N°45); Olivier Four-nier (AD€ N°2); Vincent Rebmann (AD€N°716); Jean-Claude Dosnes (AD€ N°711).• Die Münze n°21-2 Avril/Mai 2010Magazine autrichien "Die Münze" N°21-2de avril/mai 2010, publié en langue alle-mande par l'institution monétaire : MünzeÖsterreich.• Bon de souscriptionBon de souscription "Au Trésor de Paris"pour l’achat des pièces d'argent et d'or dela série "La Semeuse en marche" et pourles vingt-six pièces de 10 € 2010, sur lethème des "Euros des régions".

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Cet été 2009, comme les étés précédents,en 2007 et en 2008, s’est déroulée sur laplateforme des arts du feu à Melle (Deux-Sèvres) une série d’expérimentations vi-sant à retrouver les gestes et les techni-ques employés par les Anciens pour fabri-quer leurs monnaies.

L’équipe, dirigée par Thomas Faucher, post

doctorant à la Sorbonne, spécialiste destechniques de fabrication des monnaiesgrecques et plus spécialement égyptiennes,regroupait plusieurs étudiants : Louis Brous-seau, doctorant à l’Université Paris-Sorbon-ne ; Adrien Arles et Julien Olivier, docto-rants à l’Université d’Orléans, Romain Jan-vier et Charles Parisot, tous deux étudiantsen master à l’Université d’Orléans.

Ces jeunes cher-cheurs ont donctenté de recréer cequ’on appelle lachaîne opératoirede la fabricationmonétaire, cettesuccession d’éta-pes qui mène dumétal brut à lamonnaie frappée.Cette équipe étaitaccueillie sur lesite des mines deMelle par FlorianTéreygeol, chargéde recherches au

CNRS (IRAMAT), et qui a mis en place cet-te plateforme expérimentale unique, dédiéeaux activités métallurgiques antique et mé-diévale.

On connaît Melle comme lieu de productionmonétaire au Haut Moyen-âge, sous lesCarolingiens. Cette ville, alimentée par lesmines d’argent découvertes au 7e siècle,frappa un grand nombre de monnaies (onen a retrouvé plus de dix mille !).

C’est l’étude de ces mines qui a amené Flo-rian Téreygeol à vouloir mieux comprendreles différentes techniques de production duminerai, que ce soit en métallurgie primaireou secondaire. La plateforme d’archéologieexpérimentale devint alors un terrain de jeupour les archéologues, afin d’expérimenterles techniques entraperçues par le biais de

l’archéologie. En se développant, laplateforme s’est ouverte à d’autres dis-ciplines, comme la numismatique ;c’est donc dans une suite logique dedéveloppement du site que l’expéri-mentation visant à recréer un ateliermonétaire antique a pris place ces troisdernières années.

Les expérimentations ont généralementlieu au cours du mois de juillet. L’origi-nalité de la plateforme tient dans le faitqu’elle est intégrée au Musée des Mi-nes d’argent et ainsi ouverte au pu-blic.

C’est l’occasion pour les chercheurs de pré-senter leurs travaux et d’échanger avec lesvisiteurs les avancées de leurs expérimen-tations.

L’idée de recréer un atelier monétaire dansles conditions antiques n’est pas nouvelle.C’est D.G. Sellwood, un savant anglais, quile premier, dans les années 50, tenta de re-créer, avec des étudiants, des monnaies grec-ques. Il frappa au cours des trois annéessur lesquelles se sont étalées les expérimen-tations, un peu moins de dix mille monnaies.Ses recherches restent encore aujourd’huil’étude essentielle de la compréhension desphénomènes d’usure des coins monétaires.

Mais les lacunes observées lorsde ses opérations, et la volontéde dépasser ces résultats, nousont poussé à mettre en place uneexpérimentation d’envergure,avec l’objectif annoncé de frap-per plus de vingt mille monnaies.

Le but des opérations n’était pasde dépasser à tout prix le nombrede monnaies frappées par Sel-lwood mais bien de prendre encompte un spectre plus larged’éléments constitutifs de la fa-brication de la monnaie. Nousvoulions tout d’abord compren-dre comment étaient fabriqués les

flans, ces pastilles de métal vierges sur les-quelles sont imprimées en relief ce qui estgravé en creux dans le coin monétaire. Ils’agissait ensuite d’étudier l’usure de cescoins monétaires lors de la frappe. Seule lafrappe d’un grand nombre de pièces pou-vait nous permettre d’user les coins de fa-çon assez prononcée pour que l’étude aitun sens. Enfin, il était également intéressantde se rendre compte de la production d’unpoint de vue pratique ; nous savons queles équipes des anciens monnayeurs étaientréduites (peut-être trois ou quatre ouvrierset un chef d’atelier), combien était-il alorspossible de produire de flans, de frapper demonnaies dans une seule journée ?

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Lors des expérimentations menées en 2007et 2008, c’est la monnaie d’argent qui a étéle point de départ de nos recherches.

Nous avons pris comme modèle la chouet-te, cette monnaie frappée par les athéniensaux 4e et 5e siècles av. J.-C. Elle est célèbrepour avoir été la première monnaie inter-nationale, circulant tout autour de la Mé-diterranée.

Sa renommée est encore intacte puisquec’est le type de revers de cette monnaiequ’a choisi l’Etat grec pour orner la partienationale de leurs pièces de 1 euro. Pourdes raisons pratiques, en remplacement dela tête d’Athéna, c’est le droit d’une mon-naie celte qui a été pris comme modèle parM. Ducouret, notre graveur de coins.

Cet été, c’est l’Egypte qui était à l’honneurà Melle puisque nous avons choisi le typed’une monnaie ptolémaïque comme modè-le ; une célèbre monnaie aux deux aigles, frap-pée en abondance à la fin du deuxième et aupremier siècles par les rois Ptolémées. Lafabrication d’une monnaie en bronze ame-nait à comparer les techniques employéespour la préparation du numéraire en diffé-rents métaux.

Les auteurs grecs ne parlent pas des tech-niques de fabrication de la monnaie. L’ar-chéologie ne nous renseigne pas beaucoupplus sur la manière dont les Anciens prépa-raient leurs flans ou frappaient leurs pièces.C’est certainement la technologie du mon-nayage de bronze qui est la mieux connue

avec la découverte, en Judée et à Chypre,de plusieurs moules monétaires en calcaireservant à couler les flans en chapelet. Parcontre, nous disposons de centaines demilliers de monnaies frappées pendant l’An-tiquité grecque, et c’est principalement avecl’étude des monnaies elles-mêmes que no-tre enquête a commencée.

Cette étude a montré que les monnaies grec-ques en argent, et en or, ne portaient pas latrace de tenons de coulée, contrairement auxmonnaies en bronze. Les numismates en ontalors conclu justement que les techniquesemployées pour la production des flans étaitdifférentes, les flans en argent étant probable-ment produits dans des moules ouverts danslesquels l’argent en fusion étant simplementcoulé.

Si cette hypothèse pouvait paraître séduisan-te, elle n’en est pas moins fausse. Après plu-sieurs semaines d’expérimentations, et l’aidede professionnels, le résultats est sans appel :il est impossible de calibrer correctement lesflans en coulant le métal dans ce type de mou-

les. Or on sait que les anciens monnayeursétaient capables d’obtenir des flans d’unpoids très régulier, les monnaies parve-nues jusqu’à nous le prouvent. Il faut do-rénavant penser à l’utilisation d’autrestechniques, et notamment la pesée de gra-nules de métal avant la fonte, pourquoipas dans un moule en argile.

Pour l’heure il est difficile d’être définitif,d’autres expérimentations seront nécessai-res pour valider cette hypothèse.

Le cas des monnaies de bronze était plusfavorable compte tenu des découvertes ar-chéologiques. D’ailleurs, la fabrication desflans n’a pas posé de problème, la moyen-ne des poids et des diamètres obtenus étantrelativement proche des monnaies anti-ques.

Seul bémol, nous avons été obligés d’utili-ser des moules en sable de fonderie (un mé-lange de sable et d’argile résistant à de trèshautes températures) ; les essais de mou-les en calcaire se sont tous soldés par ladestruction du moule, le calcaire local utili-sé ne présentait pas les caractéristiquesphysiques permettant de résister aux chocsthermiques encaissés lors de la coulée dumétal en fusion, à plus de 1100°C.

La frappe de la monnaie n’a pas présentéde réel problème. Contrairement à Sellwoodet aux monnayeurs de l’époque médiévale,notre équipe a utilisée une masse de prèsde 5kg pour frapper les flans, s’inspirantdes images provenant de l’époque romai-ne. Pour la frappe de l’argent, avec quel-ques jours d’entraînement, un seul coup demasse permettait à nos apprentis mon-nayeurs d’imprimer très correctement lestypes de droit et revers gravés sur les coins.

Le bronze est un alliage plus dur que l’ar-gent et la frappe s’en est ressentie. Maisl’expérience accumulée par l’équipe nous apermis de frapper très correctement les flans,même s’il fallait régulièrement un deuxièmecoup de masse pour parfaire la frappe.Les résultats concernant l’usure des coinsmonétaires représentent sans aucun doutel’élément le plus intéressant de ces recher-ches. En trois sessions d’expérimentationsce sont plus de vingt mille monnaies qui ontété frappées (17 871 d’argent et trois mille debronze). Ces frappes nous ont permis de com-parer les chiffres obtenus à Melle à ceux pré-sentés par Sellwood et les autres numismates.

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Les études menées jusqu’à présent propo-saient que les coins de droit utilisés pendantl’antiquité grecque auraient permis de frap-per en moyenne entre dix mille et quarantemille monnaies, le chiffre de vingt mille étantsouvent utilisé comme référence.

Nous ne rentrerons pas ici dans le débat quia opposé les différents numismates sur l’ob-tention de tels chiffres.

Notons simplementque Sellwood,après la frappe deses neuf mille mon-naies notait quel’usure n’était pas siavancée et qu’unnombre encore nonnégligeable demonnaies pouvaitencore être frappé.

Il proposait doncque son coin auraitpermis, normale-ment, la frappe d’àpeu près quinze mil-le monnaies, ce qui

semblait conforter le point de vue des numis-mates défendant le chiffre moyen de vingt millemonnaies par coin de droit.Nous ne voulons pas retomber dans les mê-mes écueils que nos prédécesseurs et c’estmoins cette valeur absolue qu’une valeur re-lative que nous défendons.

Lors de notre première session, un premier coinde droit, en bronze, a permis la frappe de plus

de dix mille monnaies (l’usure a été beaucoupplus rapide pour les coins de revers, ce quisemblait conforter les chiffres obtenus avecl’étude des monnaies anciennes). Ce chiffre, apriori, semblait être à même d’affermir les con-clusions de Sellwood. Mais la deuxième an-née, en 2008, alors que nous avons utilisé lemême coin, regravé entre les deux sessions,un peu plus de cinq mille frappes ont suffit àl’user totalement.

Néanmoins, des paramètres avaient changéentre les deux opérations : le poids des mon-naies (légèrement plus faible parce que plusrégulier) et l’expérience de l’équipe (nos mal-leatores, plus expérimentés, frappaient avecplus de vigueur sur le coin). Il semblerait aussique le fait d’avoir regravé le coin l’ait fragilisé,entraînant une usure plus rapide. L’été dernierenfin, et c’est peut-être là le résultat le plusspectaculaire, seules mille cinq cents frappesont suffi à venir à bout de notre coin pour lafrappe des monnaies de bronze.

Loin de nous la volonté d’imposer ces chif-fres comme valeurs moyennes pour la pro-ductivité des coins antiques. Ces expéri-mentations nous ont prouvé que les élé-

ments que nous avions à notre disposi-tion étaient trop minces pour espérer ap-procher de manière précise la réalité anti-que. Néanmoins, plusieurs conclusionssemblent devoir s’imposer.

Tout d’abord, rappelons que lapréparation des flans n’est passi simple ; et si les flans de bron-ze peuvent être produits sansdifficulté (il faut tout de mêmesouligner le temps très impor-tant nécessaire à la mise en for-me du flan, découpe et polissa-ge), il n’est pas possible à l’heu-re actuelle d’affirmer quelle tech-nique était employée pour laconfection des flans en argent,et par conséquent en or, résul-tant du même processus. Ensui-te, l’utilisation d’une équipe res-treinte a permis de se rendrecompte de la productivitémoyenne journalière.

La frappe en une seule journéede plus de mille deux cents mon-naies permettait une premièreestimation. Ceci ne peut êtrequ’une moyenne basse, les cal-culs de productivité ont montréque nous pouvions frapper,

avec une seule enclume, près de six centsmonnaies par heure, et donc, en extrapo-lant, près de six mille monnaies par jour. En-fin, ces expérimentations ont rappelé la pru-

Evolution du coin de droit en bronze en 2008.

dence à laquelle nous devions nous tenirquant à l’étude de la productivité des coins.

Si un chiffre quant à la productivité absoluede ces coins n’a pas vraiment desens, nous pensons qu’il faut établirune différence nette entre la frappedes métaux précieux - or et argent - etcelle du bronze.

En effet, à l’aune des ces expérimen-tations, il faudra revoir à la baisse laproduction des monnaies de bronzeque nous font connaître les étudesde coins. Le chemin vers la connais-sance du fonctionnement des ateliersmonétaires grecs est encore long maisl’archéologie expérimentale a ouvertune nouvelle voie qu’il est nécessai-re d’explorer jusqu’à son terme.

Thomas FaucherPost doctorant à

l’Université Paris-Sorbonne.

p.s. : Vous pouvez retrouver les ex-périmentations sur la frappe de lamonnaie d’argent dans undocumentaire intitulé FRAPPERMONNAIE à l’adresse : www.1001images.com.

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MÜNZKABINETT WIENLe Münzkabinett du KunsthistorischesMuseum (Musée d’histoire de l’art) de Vien-ne contient l’une des plus importantescollections de monnaies et de médailles duMonde. Sur les 700.000 objets répertoriés,près de 2.000 objets sont présentés dansles trois salles d’exposition permanente.

Le Kunsthistorisches Museum (KHM) estsitué dans la suite de la perspective par-tant de la Hofburg, (centre politique de l’em-pire des Habsbourg), traversant la Hel-denplatz et la Äußere Burgtor, coupant laRingstrasse pour finir sur la place Marie-Thérèse. Faisant face à l’imposant monu-ment consacré à la célèbre reine d’Autri-che, le musée a été construit sous le règnede l’empereur François-Joseph, de 1871 à

1891, avec pour objectif de réunir les nom-breuses collections des Habsbourg, en par-ticulier les objets des chambres des arts ettrésors (Kunst- und Wunderkammer datantdu XVIe siècle) de l’Archiduc Ferdinand IIdu Tirol et l’empereur Rodolphe II et lescollections baroques de Léopold Guillaume.

Les collections monétaires ont été consti-

tuées dès le XVIe siècle, le premier inventai-re ayant été réalisé vers 1545-1550 sous lerègne de Ferdinand Ier, par Leopold Heyper-ger, trésorier de l’empereur. Les collectionsétaient alors essentiellement constituées demonnaies antiques romaines.

Grand collectionneur, l’archiduc FerdinandII du Tirol (1529-1595) constitue une impor-tante collection au Château d’Ambras. L’em-pereur Rodolphe II (1552-1612), lui-mêmegrand collectionneur, racheta le châteaud’Ambras aux héritiers de Ferdinand II. Ro-dolphe II qui fit du château de Prague sarésidence impériale et l’écrin de ses multi-ples et fantastiques collections, accrut lefonds numismatique. Patron des arts, il dé-veloppa aussi l’art de la médaille. A sa mort,l’intérêt pour ces collections s’estompa etles collections furent mise en caisse et enpartie envoyées à Vienne.

En 1712, l’empereur Charles VI (1685-1740)chargea le suédois Carl Gustav Heraeus,en qualité d’inspecteur des médailles et an-tiquités, de réunir les collections de Ferdi-nand, celles de l’archiduc Léopold Guillau-me (ancien gouverneur des Pays-Bas etgrand mécène et collectionneur) entrepo-sées à la Stallburg et la collection de mon-naies du Château d’Ambras, en une seuleet unique collection réunit en un seul lieu.

Sous le règne de l’empereur François Ier deLorraine, époux de Marie-Thérèse d’Autri-che, l’accent est mis sur les monnaies con-temporaines. En 1748, le NumophylaciumCarolino-Austriacum et le Numophyla-cium imperatoris Francisci I sont réunispour former une collection 50.000 objetsdont 21.000 monnaies antiques.

En 1774, le prêtre jésuite Joseph HilariusEckhel devient responsable du cabinet desmédailles. Il développe des systèmes declassement selon des critères géographi-ques et chronologiques.Son principal traité numismatique Doctrinanummorum veterum augmenta encore la ré-putation du cabinet. Depuis, les collectionsdu musée n’ont cessé de s’enrichir.Actuellement dirigé par le Dr Michael Alram,le cabinet travaille sur de nombreux projetstels que Corpus Nummurum Austriacorum(CNA), mais aussi le Sylloge NummurumSasanidarum (SNS) en collaboration avecDr Rika Gyselen du CNRS, et sur Sylloge

Nummurum Parthicorum (SNP) conjointe-ment avec Dr. Vesta Sarkhosh Curtis du Bri-tish Museum. Situé au deuxième étage du musée, on ac-cède au cabinet par le magnifique escaliercentral (qui ne sera sans doute jamais van-dalisé, le veinard !).

L’entrée des salles est située au niveaud’une galerie surplombe la vaste salle circu-laire située sous le dôme de l’édifice. Desvitrines présentent quelques exemples demonnaies, un trésor et aussi l’expositiontemporaire « Glanz des Hauses Habsburg »consacrée aux fastes des médailles repré-sentant les Habsbourg.Les deux premières salles sont ornées au murd’une impressionnante collection de portraitspeints miniatures provenant du châteaud’Ambras. La première salle Image khm7 estconsacrée à la médaille de ses origines vers1400 en Italie jusqu’au XXe siècle.

JOSEPH HILARIUS ECKHEL

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Le portrait et donc la médaille ont toujours été un élément important dans la culturedynastique des Habsbourg, famille impériale.On retrouvera de nombreuses médailles de la lignée familiale dans les nombreusesvitrines de cette salle.La seconde salle, sans nul doute la plus intéressante, et reflète l’extrême richesse dufonds du Cabinet. Elle est consacrée à l’histoire des monnaies et du papier-monnaie,au formes pré-monétaires, aux monnaies de l’invention des premières monnaies auXXe siècle.

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LA DYNASTIE DES HABSBOURG

Les objets présentés sont très intéressanttant du point de vue historique que nu-mismatique. Les vitrines se veulent volon-tairement pédagogiques avec des appro-ches thématiques illustrées au travers demonnaies.

Notons le soin avec lequel la vitrine a été

réalisée : en final du parcours du thaler deMarie-Thérèse, un billet de la Banqued’Ethiopie...Le thaler de Marie Thérèse fut pendant deuxsiècles la vraie monnaie internationale de lacorne de l’Afrique, servant à tous les tra-fics, d’or, d’escla-ves et d’épices ?Rimbaud, quand ilvendait des armes,fut probablementpayé en thalers ! Lebillet illustré dansla vitrine a commevaleur faciale cin-quante thalers

(écrit en français, les Italiens n’avaient pasencore conquis le pays !).

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Une autre illustre la filiation des diverses monnaies en argent.Une troisième a pour thème le change de monnaie avec manuel dechangeur et présentation des monnaies concernées.

La très particulière technique de frappe au rouleau n’est bienentendu pas oubliée tant elle a été pratiquée dans les ateliersmonétaires locaux et impériaux.

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De très beaux exemplaires de monnaies detoutes époques sont bien sûr visibles,monnaies que de très nombreux collection-neurs auront plaisir à découvrir.

On prendra soin de s’attarder sur les mon-naies frappées à partir de la mine d’argentdes Comtes Von Schlick à Sankt Joachims-

LE THALER C’EST LE DOLLAR !thal en Bohème. La popularité du Joachims-thaler sera telle que cette monnaie sera po-pularisée sous le nom de thaler, devenant lamonnaie d’échange commercial que l’Euro-pe attendait, avant par glissement étymolo-gique, de devenir le dollar...

Chacun son Hello Kitty, heureusement ce-lui-ci n’est pas de production locale, com-me quoi le bling bling à la sauce modernes’infiltre partout, la présence d’un exemplairede l’épouvantable monnaie de 100 kg en ormassif produit par la Monnaie Royale duCanada dont l’outrecuidance prétentieusedétonne dans l’agencement général dessalles. Espérons qu’ils fondront rapidementce lingot obscène.

Enfin, la troisième salle était lors de ma visi-te consacrée à une exposition temporaire« Glanz des Hauses Habsburg » consacréeaux fastes des Habsbourg.

A noter que pour certaines vitrines de nu-mismatique comme dans les autres dépar-tements, un commentaire est disponiblegrâce au système d’audioguide (disponi-ble à la location à l’entrée du Musée enAllemand, Anglais, Italien et Espagnol).

Après cette instructive visite, les visiteurspourront toujours venir se reposer dansun de ces magnifiques cafés viennois et ydéguster certaines autres spécialités quivalent aussi le déplacement.

Laurent COMPAROT

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«JE SAIS CE QUE JE VAUX, ET CROIS CE QU’ON M’EN DIT» Pierre Corneille

Corneille

À force d’éclairer des feux de la rampe les Delacroix et autres Debussy, certaines figures se retrouvent un peuécartées de l’avant-scène. N’attendez pas que les premiers rôles leurs soient à nouveau offerts pour vous yintéresser !

Le premier vrai billet de 100 Francs «nouveaux» est à l’isolement depuis quelques années, pourtant le Cor-neille ne manque pas d’attraits.Avec son portrait aux longs cheveux ondulés, dans la droite ligne du Voltaire et du Racine, il est le dernierreprésentant d’un style totalement démodé et porte le charme des «anciens» billets, il est clair que l’arrivée duPascal puis du Delacroix l’ont relégué au rang d’ancêtre.

Pourquoi une coupure se retrouve-elle ainsi délaissée ? Pourquoi les collectionneurs s’acharnent-ils sur untype et pas un autre ? Le Corneille a-t-il un avenir ?

Le Corneille : ses handicaps ?Dans le billet de collection comme partout, le phénomène de mode est important. Actuellement, deux périodes sont omniprésentes :

le Nouveau Franc avec ses «triples» vignettes 1958-1964 et la période 1970-1990 avec le Debussy, le Quentin de la Tour, et bien entendule Delacroix.Et il n’y a pas de place pour tout le monde au même moment !Certains « hors mode » représentent les valeur sûres : 300 F, 20 F Noir, Flameng etc... d’autres des séries « classiques » indétrônables,le Berger, le Mineur, ou l’après-guerre avec le Paysan ou le Chateaubriand. Enfin certains ont leurs afficionados : le Berlioz pour son petit

prix et ses nombreux alphabets, ou la dernière gamme pour la facilité relative de trouver des billets neufs.Et les autres ? Voltaire, Racine, Corneille, Pascal ?Ils attendent leur heure... et elle viendra, forcément. Les derniers résultatsdes ventes montrent déjà quelques indices d’un réveil attendu et prévisi-ble.

Au milieu de ces quelques délaissés, le Corneille a plusieurs handicaps :- pas de grosse rareté ou de grosse variante retrouvée jusqu’à présent(hormis les W.1247 et 1248)- beaucoup trop de variétés de dates- beaucoup trop d’alphabets

- des prix encore faible et des quantités relativement importantes en état moyen- l’appartenance à une série démodéeCes données en font un domaine qui manque d’aspérités, d’excitation pour un collectionneur ! Le Corneille c’est un peu un élevage depoulets en batterie pas de quoi exciter le chasseur !Et pourtant, notre base de données est limpide : malgré toutes nos ventes, malgré les collections magnifiques présentées, malgré lescatalogues spécialisés, nous n’avons jamais pu proposer un état NEUF (ou pr.NEUF !) pour une quinzaine de dates et pour certainesréférences, nous n’avons mis en vente qu’une douzaine d‘exemplaires, toutes qualités confondues !

Le Corneille : ses atouts !Pourquoi collectionner une vignette plus qu’une autre ? La mode ou l’espoir de placement ne peuvent

pas être les seuls stimulants, la recherche, la chasse, la notion de découverte sont des vecteurs plus fortsencore. Le Corneille possède tous les atouts nécessaires pour satisfaire n’importe quel collectionneur :

- pas de grosse rareté ou de grosse variante retrouvée jusqu’à présent,mais aussi trop peu de recherche systématique effectuée.- beaucoup de variétés de dates, sans exploitation des raretés découver-tes.- beaucoup d’alphabets, l’assurance de trouver quelque chose dans cha-que bourse, chaque catalogue.- des prix encore faibles et des quantités relativement importantes en état moyen : l’assurance d’obtenir

les raretés de demain à moindre coût.- l’appartenance à une série démodée : les modes passent et il y a si peu de billets français que la moindre augmentation du nombre decollectionneurs provoque une modification du marché.

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DES COINS CHOQUÉS ROMAINSNous recevons de Sylvain Marchand, et pu-blions avec bien du retard ces excellentes pho-tos de deux coins choqués romains.Le processus est le même que de nos jours,nous n’avons rien inventé : au moment de lafrappe, le flan manque et les deux coins se frap-pent l’un l’autre, et se marquent.On note dans les deux cas que seul le coin derevers porte la marque du coin de droit. Deuxexplications possibles, changement de coin ousa restauration ; le changement du coin de droitest la moins probable, compte tenu de son coût,son regravage semble le plus plausible. L’em-pereur est un dieu et son image doit être sansdéfaut, ce qui explique d’ailleurs ces exemplai-res, surtout au IIIe siècle, où un revers calami-teux frappé avec un coin aux dernières limitesde la survie, voisine avec un droit parfait où leportrait de l’empereur a fière allure.La collection de coins choqués romains a-t-elleun sens ? Certes, ce sont des monnaies parfai-tement légitimes mais la grande différence avecles monnaies modernes est que, chez les Ro-mains, les monnaies à coins normaux sont déjàfort rares et intéressantes. La différence de prixavec celles à coin choqués est donc faible con-trairement aux monnaies modernes où la frappeà coin normaux étant archi-banale, la frappe aveccoins(s) choqués a une vraie prime. Pire, cer-tains coins choqués romains, sur des types rares et recherchés... valent moins que la monnaie sans coin choqué !

Sylvain MARCHAND

GOOGLE VA CRÉER DE L’ARGENT !Non, nous n’allons pas pouvoir payer chezl’épicier avec des €-google mais Googleprévoit de créer un système de paimentfondé sur du micro-crédit, bien moins cheret plus pratique que les cartes bancairesou Pay-pal. Or créer des comptes avec del’argent en attente dessus, plus un systè-me de micro-crédit, c’est faire de la créa-tion monétaire.

Compte tenu de l’impact de Google, on aencore un cas où les États sont dépossé-dés de leur prérogative de création moné-taire non par une banque, ça, c’est depuislongtemps le cas, mais par une société deservices.Le monde change ! Lire le projet, en an-glais, sur niemandlab, cliquez !

Malgré les mises en garde,les publications, l’évidencedes trucages, il y a encoredes chasseurs de bonnes af-faires qui achètent à l’aveu-gle des pièces douteuses àpedigree non confirmés. No-tons pas exemple que si leproverbe dit que l’on ne prê-te qu’aux riches, il semble-rait que de nos jours on nedonne qu’aux morts qui, évi-demment, ne sont plus làpour contester...

C’est par exemple impressionnant le nom-bre de ventes de monnaies de millésimessujets à trucages qui proviendraient de lacollection personnelle d’un grand mar-chand du sud de la France disparu bruta-lement voici une vingtaine d’années...

Bref, pour repérer les truquées, une seulesolution, regarder les monnaies avant deles acheter et comparer ce que l’on voitavec des exemplaires indiscutables.

Pour ce faire, nous avons décidé, équipecgb.fr et Jean-Claude Deroche, de lancerun appel à nos clients respectifs pour qu’ilsnous apportent à photographier leurs exem-plaires de 20 francs 1936, 1 franc 1900 et 5centimes 1921. Éric Prignac photographie-

ra l’exemplaire dans sonentier et au microscope àl’endroit qui pose problè-me : le dernier chiffre du mil-lésime.Nous considérons que lecas de la 20 francs 1939 estréglé par la publication dessept exemplaires de la baseCollection Idéale dans leBN072. S’il y a encore desacheteurs pour des exem-plaires d’un coin différentque celui des sept exem-

plaires étudiés... c’est désespéré.

Intérêt pour vous, cher lecteur heureux pro-priétaire de l’une ou plusieurs des trois piè-ces choisies pour ce premier travail ?Votre exemplaire va être analysé par quatrepaires d’yeux qui en ont vu d’autres et sapublication dans le cadre de ce travail vau-dra bénédiction définitive pour une pièceproblématique puisque ce sera devenu l’undes exemplaires de référence.Si par malheur nous trouvions que votreexemplaire pose un vrai problème, il seratoujours temps pour vous de retourner voirle vendeur avant qu’il soit définitivementtrop tard.Contactez soit Jean-Claude Deroche à[email protected], soitMichel PRIEUR à [email protected].

LUTTONS SÉRIEUSEMENT CONTRE LES TRUQUÉS!

AUCUN RAPPORT AVEC LA NUMIS-MATIQUE MAIS STIMULANT POURLES NEURONESh t t p : / / o w n i . f r / 2 0 1 0 / 0 4 / 0 6 / r e s e a u x - s o -c iaux- les-out i l s -supremes-de- la-revolte-g e n e r a l e /h t t p : / / w w w . j p - p e t i t . o r g / n o u v _ f /b i l d e b e r g . h t mhttp: / /www.jp-pet i t .org/CHRONIQUES/r a d i a t i o n _ g e n d a r m e . h t m

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USURE OU REGRAVURE ?

LES PIEDS DE LETTRES BIFIDES

Philippe Bouchet, lecteur émérite duGuéant-Prieur « Bustes des rois et reinessur les jetons de l’Ancien régime » a re-marqué, en classant ses jetons par bustes,un problème sur lequel nous avions butésans pouvoir le résoudre.Sur des coins qui sont indiscutablementidentiques car partageant des défauts nonreproductibles, on constate que les lettresvont parfois présenter des empattementsbifides. S’agirait-il de différentes «forcesde frappe» ? A première vue, il ne le semble

pas car on ne remarque aucune différencehors les lettres.L’exemple choisi par Philippe Bouchet estd’autant plus parlant que le coin lui-mêmeest une énigme : ce GP. 744B est incroyable-ment commun et se remarque facilement avecle coup en forme de virgule sous le menton.Bien que les lettres bifides se retrouventsouvent, plus ou moins accentuées, ellessont particulièrement nettes sur ce coin.Serions-nous en face d’une matrice complè-te, buste et légende, utilisée pour fabriquer

des coins et portant les défauts que l’onremarque, transposés sur les différentescoins produits ? Ce pourrait alors être aumoment de la fabrication des coins que leslettres seraient plus ou moins enfoncées ?Olivier et moi avons buté sur ce problèmesans pouvoir trouver d’explication.

Lecteurs ! Philippe, Olivier et moi sommespreneurs de vos suggestions !

Michel PRIEUR

Dans ce cas nous avons de plus la chance de pouvoir dater les moments de la vie du coin où chaque pièce a été frappée : celle avec lespieds de lettres bifides est impérativement postérieure à l’autre puisqu’elle porte une cassure de coin absente sur l’autre exemplaire (àdroite de la lettre d’atelier).

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Bulletin numismatique version internet, mode d’emploi :Dans la version PDF que vous avez à l’écran, tous les liens internet fonctionnent directement par simple clic et la plus grande partiedes images sont doublées par une version plein écran mise en ligne sur le net. Il vous suffit donc de cliquer sur n’importe quelle imagepour obtenir cette même image en grand format.Vous pouvez enregistrer une copie intégrale du BN en PDF (cliquez sur « enregistrer copie ») , puis la transmettre en pièce jointe parcourriel ou la garder sur votre disque dur pour consultation ultérieure.POUR UNE VERSION PAPIER, IMPRIMEZ LE PDF, EN NOIR ET BLANC OU EN COULEURS

DÉVORER CE QUE L’ON AIME...

N’EST CE PAS LA FORME SUPRÊME DE LA PASSION ?

Bien entendu, je paraphrase la célèbre phrasede Dali « Le cannibalisme est l’une des mani-festations les plus évidentes de la tendresse »mais à voir les photos des œuvres de JohnKrawczyk, le numismate pâtissier, comment nepas y penser ! Cliquez pour visiter son site, plusconventionnel...

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