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1 AUDIT INTERNE ET EXTERNE Younès OUJENHA

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Page 1: Exposé sur l'audit

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AUDIT INTERNE ET EXTERNE

Younès OUJENHA

Page 2: Exposé sur l'audit

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1. Les métiers de l’audit 2. Les différents types d’audit3. Le contrôle interne- CI

• Quelques définitions, les objectifs et les composantes du CI • Enseignements prudentiels fournis pour les cas de défaillances des

contrôles internes- Cas des banques• Exercices d’application

4. Audit Interne : • normes IIA• Cas d’application : QSM sur les normes d’audit

5. Audit Financier: • Normes de l’IFAC• Démarche de l’auditeur • Exercices :

Planification de la mission – Les Selleries de l’Empereur Influence de l’environnement général d’une mission sur le programme d’audit –

Évaluation du Contrôle interne, Société Émilien Diagramme de circulation , Grille d’analyse et de séparation des tâches, Questionnaire de contrôle interne, Feuille d’évaluation du système

Contrôle des comptes Contrôle des comptes clients – Société Ferdinand - Contrôle des stocks – Société Flavien

Page 3: Exposé sur l'audit

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LES METIERS DE L’AUDIT

Page 4: Exposé sur l'audit

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AUDIT INTERNE AUDIT EXTERNE

Statut Personnel de l’entreprise Prestataire de service (honoraires)

Bénéficiaires de l’audit

Travaille pour le bénéficie des responsables de l’entreprise (managers, DG, Comité d’Audit)

Certifie les comptes à l’attention de ceux qui en ont besoin : actionnaires, banquiers, autorités de tutelle, clients et fournisseurs, etc.

Objectifs de l’audit

Apprécier la bonne maîtrise des activités de l’entreprise et de recommander les actions correctrices

Le CI est un objectif pour l’AI

Certifier la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes, résultats et états financiers.

Le CI apparaît comme un moyen.

Champ d’application de l’audit

Le champ d’application couvre toutes les fonctions de l’entreprise mais également dans toutes leurs dimensions.

Englobe tout ce qui concourt à la détermination des résultats, à l’élaboration des états financiers.(les fonctions qui alimentent le système comptable)

Prévention des fraudes

Une fraude touchant par ex la confidentialité des dossiers personnels concerne l’audit interne et non l’audit externe

Est intéressé par toute fraude, dés qu’elle est susceptible d’avoir une incidence sur les résultats

L’indépendance

Salarié Juridique et statutaire (profession libérale)

Périodicité de l’audit

Travail en permanence dans l’Ese sur des missions planifiées, en fonction du risque

Réalisation de missions de façon intermittente

Normes IIA « International Internal Auditors » Normes de l’IFAC « International Fédération Accountants »

Page 5: Exposé sur l'audit

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Les complémentarités

L’Audit Interne est un complément de l’Audit Externe et inversement: Chaque partie peur utiliser le travail de

l’autre pour asseoir leur jugement ou étayer leur démonstration

Page 6: Exposé sur l'audit

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LES DIFFERENTS TYPES D’AUDIT

Page 7: Exposé sur l'audit

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Les différents types d’audit Audit financier

Vérifier la fiabilité de la comptabilité et des comptes annuels qui en découlent

Audit de conformité « Compliance audit » Vise à vérifier le respect des lois, règlements, politiques et

procédures Audit opérationnel

Comporte la vérification de la qualité et du caractère adéquat des systèmes et procédures, l’analyse critique des structures d’organisation et l’appréciation de l’adéquation des méthodes et moyens utilisés par rapport aux objectifs fixés

Audit de management Apprécier la qualité de la fonction de management dans le cadre de

l’objectif de l’établissement Audit de stratégie

Confrontation de l’ensemble des politiques et stratégie de l’Ese avec le milieu dans lequel elles se situent pour en vérifier la cohérence globale

Page 8: Exposé sur l'audit

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LE CONTRÔLE INTERNE

Page 9: Exposé sur l'audit

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Le contrôle interne

Quelques définitions Les objectifs de contrôle interne Composantes du contrôle interne Enseignements prudentiels fournis pour les

cas de défaillances des contrôles internes- Cas des banques (A distribuer)

Exercices

Page 10: Exposé sur l'audit

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Quelques Définitions du CI Ordre des experts comptables : «le CI est l’ensemble des

sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre l’application des instructions de la Direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’Ese pour maintenir la pérennité de celle-ci

COSO: le CI est un processus mis en œuvre par le CA, les dirigeants et le personnel d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs

Circulaire 6 de BAM: le SCI consiste en un ensemble de dispositifs conçus et mis en œuvre par les instances compétentes , en vue d’assurer en permanence notamment : la vérification des opérations et des procédures internes- la mesure, la maîtrise et la surveillance des risques – la fiabilité des conditions de collecte, de traitement, de diffusion et de conservation des données comptables et financières- l’efficacité des canaux de la circulation interne de la documentation et de l’information ainsi que de leur diffusion auprès des tiers

Page 11: Exposé sur l'audit

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Les objectifs du CI

Sécurité des actifs Qualité des informations : fiabilités et

vérifiables, exhaustives, pertinentes, disponibles

Respect des directives Optimisation des ressources

Page 12: Exposé sur l'audit

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Composantes du CI

Environnement de contrôle Evaluation des risques Activités de contrôle Information et communication Pilotage

Page 13: Exposé sur l'audit

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Enseignements prudentiels – Cas de défaillance de CI

Cadre pour les systèmes de CI dans les organisations bancaires – Comité de Bâle

Page 14: Exposé sur l'audit

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AUDIT INTERNE : Normes IIA

Page 15: Exposé sur l'audit

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Les normes internationales de l’Audit Interne

Normes publiées par l’IIA « Institute of Internal Auditors Utilité: le respect des normes est essentiel pour que les auditeurs

internes puissent s’acquitter de leurs responsabilité Ces normes se composent de

Normes de qualification (série 1000): caractéristiques des services d’audit interne et des personnes qui ont font partie

Normes de fonctionnement (série 2000): décrivent les activités d’audit interne et définissent les critères de qualité

Les normes de mise en œuvre (série 1000 ou 2000 assortie d’une lettre) qui déclinent les précédentes pour des missions spécifiques

Modalités pratiques d’application (MPA): facultatives mais qui font autorité

Le Code de déontologie

Page 16: Exposé sur l'audit

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Les normes de qualification

Norme 1000- Mission, Pouvoirs et Responsabilités Indique l’exigence de la définition de la mission, des

pouvoirs et des responsabilités, dans une charte. C’est indiquer clairement que ce document fondateur doit être le premier acte de la création d’un service d’Audit Interne

Les MPA 1000-1 précise les modalités de rédaction de la charte, son contenu et sa diffusion.

Exemple d’une charte (à distribuer en classe)

Page 17: Exposé sur l'audit

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Les normes de qualification

Norme 1100. Indépendance et Objectivité Elle affirme le principe d’indépendance et le conjugue sous

trois articles. Rattachement à un niveau hiérarchique satisfaisant Rappel de l’objectivité: attitude impartial Atteinte à l’indépendance et à l’objectivité

Norme 1200. Compétence et conscience professionnelle Compétence : il faut savoir faire pour faire Conscience professionnelle : elle n’implique pas

l’infaillibilité Formation professionnelle continue : exigence (ex

certification)

Page 18: Exposé sur l'audit

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Les normes de qualification Norme 1300. Programme d’assurance et d’amélioration

qualité Evaluations du programme qualité: elles sont internes et

externes Evaluations externes : au moins une fois tous les cinq ans Rapports relatifs au programme qualité: à communiquer au

Conseil Utilisation de la mention « Conduit conformément aux Normes »

: cette pratique est encouragée dans les rapports Indication de non-conformité

Page 19: Exposé sur l'audit

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Les normes de fonctionnement

Normes 2000. Gestion de l’Audit Interne: Planification: doit être fondée sur les risques pour définir

les priorités (ex cartographie des risques) Communication et approbation: programme et besoins sont

à communiquer à la DG et au Conseil Gestion des ressources: en cohérence avec le programme Règles et procédures: les auditeurs doivent avoir leur

procédures Coordination: avec les autres prestataires internes Rapports au Conseil et à la Direction Générale

Page 20: Exposé sur l'audit

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Les normes de fonctionnement

Norme 2100. Nature du travail Mangement des risques : participer à l’évaluation

et à l’identification des risques Contrôle : aider à maintenir un dispositif de

contrôle Gouvernance : contribuer au processus de

gouvernance

Page 21: Exposé sur l'audit

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Les normes de fonctionnement

Norme 2200. Planification de la mission Considérations relatives à la planification:

Objectifs de l’activité auditée, les risques et les moyens utilisés

Objectifs de la mission Champ de la mission : exhaustivité du champ? Ressources affectées à la mission Programme de travail de la mission

Page 22: Exposé sur l'audit

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Les normes de fonctionnement Norme 2300. Accomplissement de la mission

Identification des informations Analyse et évaluation Documentation des informations

Page 23: Exposé sur l'audit

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Les normes de fonctionnement

Norme 2400. Communication des résultats Contenu de la communication Qualité de la communication Erreurs et commissions Indication de non-conformité aux Normes Diffusion des résultats

Page 24: Exposé sur l'audit

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Les normes de fonctionnement

Norme 2500. Surveillance des actions de progrés Mise en place d’un système permettant cette

surveillance Norme 2600. Acceptation des risques par la

DG

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Exercice d’application

Test sur l’application des normes

Page 26: Exposé sur l'audit

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AUDIT FINANCIER

Page 27: Exposé sur l'audit

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Audit Financier

Les normes de l’IFAC La démarche de l’auditeur

Page 28: Exposé sur l'audit

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Les normes internationales applicables à l’audit des comptes

Normes publiées par l’IFAC: International Fédération of Accountants

Utilité: le respect des normes est essentiel pour que les auditeurs externes puissent s’acquitter de leurs responsabilité

Ces normes ISA se composent de Les principes fondamentaux Les modalités d’application

Page 29: Exposé sur l'audit

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La démarche de l’auditeur

Planification de la mission

Appréciation du contrôle interne

Contrôle des comptes

Examen des comptes annuels

Rédaction d’un rapport

Page 30: Exposé sur l'audit

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Planification de l’audit L’auditeur doit acquérir une connaissance générale de l’entreprise de

ses particularités et de son environnement économique et social afin de mieux comprendre les événements pouvant avoir une incidence significative sur les comptes faisant l’objet de sa vérification et de mieux tenir compte de ces éléments pour planifier sa mission, identifier les secteurs qui nécessiteront une attention particulière et choisir en conséquence les techniques d’audit les plus appropriées.

La planification va dépendre de : Nature de la mission et niveau d’assurance La prise de connaissance de l’entreprise Analyse préalable des risques Le seuil de signification Les moyens Sources d’information internes et externes

Page 31: Exposé sur l'audit

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Planification de l’audit - Nature de la mission et niveau d’assurance-

Mission d’audit : une assurance élevée (expression d’une opinion sur la fidélité de l’image, conformément aux principes comptables généralement admis)

Mission d’examen limité: une assurance modérée; L’examen se distingue de l’audit dans la mesure où les contrôles reposent plutôt sur des entretiens et des examens analytiques que sur l’appréciation du Contrôle interne et la collecte d’éléments de forte valeur probante (observation physique, confirmation, etc)

Autres missions: Aucune véritable assurance- le professionnel n’est pas maître de la détermination de la nature et de l’étendue de ses contrôles qui sont définies contractuellement dans la lettre de mission

Page 32: Exposé sur l'audit

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Planification de l’auditPrise de connaissance de l’Ese

La prise de connaissance de l’activité du client et de son secteur nous permet de : D’identifier les domaines significatifs pour l’audit y compris les

domaines à problèmes potentiels (d’identifier dans le bilan les domaines nécessitant une attention particulière),

D’évaluer le niveau de risque et le type d’erreurs pouvant provenir des estimations comptables (d’évaluer les choix comptables afin de déterminer s’ils sont cohérents, et d’évaluer le caractère raisonnable des explications et affirmations de la direction),

D’évaluer les difficultés que nous pourrions rencontrer pour obtenir des éléments probants suffisants.

Connaître l’activité d’un client nécessite la connaissance des facteurs externes et des caractéristiques financières et opérationnelles de la société.

Page 33: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance de l’EseFacteurs externes

Lors de la revue des facteurs externes, nos objectifs sont d’obtenir les informations susceptibles de nous aider à comprendre l’activité du client.

 Facteurs économiques : Un fléchissement, par exemple, de la conjoncture dans le secteur peut signifier des problèmes

potentiels de recouvrabilité des créances. Si le secteur emploie beaucoup de main d’œuvre, y a-t-il des risques inhabituels de conflits

sociaux ? La concurrence : On peut se poser les questions suivantes : certains concurrents connaissent-ils des problèmes

financiers ou opérationnels ? Le client pourrait-il être confronté aux même problèmes ? Les pratiques comptables : Le client a t-il des pratiques comptables qui ne sont pas usuelles dans le secteur concerné ? De nouveaux textes en matière d’informations financières ou de comptabilité concernent-ils le

client ? Les contraintes légales, réglementaires et les obligations d’informations financières : Des législations étrangères ont-elles un impact significatif sur l’activité ?

Page 34: Exposé sur l'audit

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Les grandes orientations stratégiques

Les acquisitions, cessions ou restructurations d’activités envisagées, y compris l’arrêt de certaines branches d’activité,

  Les caractéristiques financières 

 

La connaissance de la situation financière actuelle et prévisible du client est essentielle pour l’évaluation du risque d’audit. Ceci implique une revue de sa rentabilité, de sa liquidité (capacité à honorer ses dettes à court terme) et de sa structure financière (capacité à honorer ses dettes à long terme et à financer sa croissance), actuelle et prévisionnelle.

 

Prise de connaissance de l’EseCaractéristiques financières et opérationnelles

Page 35: Exposé sur l'audit

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  Les ventes Les ventes augmentent ou diminuent, pourquoi ? La société réalise t-elle un chiffre d’affaires important avec des clients

manquants d’assise financière ? Quelle est la tendance réalisée en matière de recouvrement des créances ? Quelle est l’historique en matière de créances douteuses et irrécouvrables ? Existe t-il des conditions inhabituelles accordées à certains clients ?

Production : La direction analyse t-elle la rentabilité par ligne de produit ? Certains achats sont-ils effectués auprès de sociétés liées ? Y a-t-il des problèmes de qualité, éventuellement mis en évidence par des

niveaux élevés de déchets de production, un important volume de retours ou un nombre élevé de réclamations des clients ou de recours en garantie ?

  Charges La société dépense t-elle, proportionnellement plus ou moins, au même

niveau que ses concurrents dans certains domaines (formation, publicité, recherche et développement ) ?

Certaines prestations sont-elles assurées par des sociétés liées ? Existe t-il des paiements inhabituels ou sensibles (commissions à des

agents) ?

Prise de connaissance de l’EseCaractéristiques opérationnelles

Page 36: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risques Analyse préalable des risques et incidence sur la mission

Le risque d’audit: la possibilité pour l’auditeur de formuler une opinion sans réserves alors que les comptes présentent une anomalie significative. Il est analysé en composantes: le risque inhérent: risque qu’une erreur ou qu’une inexactitude significative

puisse survenir compte tenu des particularités de l’Ese, de ses activités, de son environnement, de la nature de ses comptes et de ses opérations

le risque de non contrôle : risque que le système de contrôle interne de l’Ese ne prévienne pas ou ne détecte pas de telles erreurs

le risque de non détection: risque que les erreurs ou inexactitudes significatives ne soient pas décelées par l’auditeur

Élevé Moyen Faible

Élevé Minimum Faible Moyen

Moyen Faible Moyen Élevé

Faible Moyen Élevé Maximum

L’auditeur a estimé le risque lié au contrôle

L’auditeur a estiméle risque inhérent

Page 37: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risquesÉvaluation préliminaire du risque inhérent

On peut analyser ces risques de la manière suivante: Risques liés à l’activité: taille de l’Ese, marchés et produits de

l’entreprise, sources d’approvisionnement, opérations en monnaies étrangères, dates de transfert de propriété difficiles à déterminer, mise en cause de la garantie, fluctuation de l’activité (sous-activité), risque et non recouvrement des créances, évaluation des travaux en cours

Risques liés à la structure du capital: confusion de patrimoine, risque d’abus de biens, risque de non déductibilité des charges, risque de manipulation du résultat

Risques liés à la structure financière : insuffisance de fonds de roulement, insuffisances des capitaux propres, problèmes de gestion de trésorerie

Risques liés à l’organisation: insuffisance du personnel administratif et du système d’information, clients nouveaux (procédures spécifiques), risque fiscal

Risques liés à l’importance de certains postes du Bilan (% du bilan, transactions non routinières, estimations comptables, etc.)

Page 38: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risques Risque de non détection

Exemple, lorsque l’auditeur estime que le risque inhérent et le risque lié au CI sont élevés, le risque de non détection acceptable doit être faible

lorsque l’auditeur estime que le risque inhérent et le risque lié au CI sont faibles, il peut accepter un risque de non détection plus élevé

Élevé Moyen Faible

Élevé Minimum Faible Moyen

Moyen Faible Moyen Élevé

Faible Moyen Élevé Maximum

L’auditeur a estimé le risque lié au contrôle

L’auditeur a estiméle risque inhérent

Page 39: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risquesÉvaluation préliminaire de l’environnement de contrôle

L’environnement de contrôle comprend l’attitude de la direction vis-à-vis du processus d’élaboration des ses estimations comptables et sa philosophie d’information financière, et représente le contexte dans lequel le système comptable et les contrôles internes fonctionnent.

 L’environnement de contrôle est déterminé par la combinaison des éléments suivants :

Page 40: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risquesÉvaluation préliminaire de l’environnement de contrôle

La sensibilité au contrôle de la direction   Cette sensibilité est relative à l’importance que la direction attache

aux contrôles interne. La sensibilité au contrôle se reflète dans les actions, les politiques menées, et les mécanismes de contrôle mis en place par la direction plus que dans la forme.

  Nous examinons également si la direction, en motivant le personnel à

atteindre des objectifs économiques, n’a pas conduit à créer une atmosphère génératrice de comportements non conformes à l’éthique : Manipulation des résultats en vue d’atteindre les objectifs fixés par

le plan d’intéressement, Omission de provisions ou de charges à payer quand les primes

sont versées en fonction des résultats, Non-respect des contrôles sur le crédit et d’autres contrôles sur les

ventes afin d’atteindre la croissance en volume prévue.

Page 41: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risquesÉvaluation préliminaire de l’environnement de contrôle

Le style de direction  La compréhension du style de direction nous donne un aperçu de la

compétence et des motivations de la direction. Plus nous avons confiance dans les capacités et dans l’intégrité de la direction, et plus nous sommes fondés à nous appuyer sur les informations, explications et affirmations de la direction.

 Nous pouvons obtenir un aperçu du style de la direction en prenant en compte les points suivants :

  les caractéristiques de la direction :

la réputation et l’histoire des principaux échecs et succès des principaux membres de la direction,

le taux de rotation, une expérience significative dans le métier, l’existence d’autres engagements ou intérêts professionnels,

Page 42: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risquesÉvaluation préliminaire de l’environnement de contrôle

Comportement de la direction : une réticence à corriger les erreurs comptables ou à nous

consulter pour des erreurs comptables, une ambition irréaliste des nouveaux dirigeants à

surpasser le résultat des anciens, un historique d’opérations inhabituelles à une date proche

de la clôture, des estimations comptables qui se sont révélées

systématiquement sur ou sous évaluées, manque de documentation du contrôle ou réponses

évasives,

Page 43: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risquesÉvaluation préliminaire de l’environnement de contrôle

Les mécanismes généraux de contrôle   Ce sont les procédures mises en place et soutenue par la direction, qui fournissent la

cadre dans lequel les traitements comptables fonctionnent.  Plus les mécanismes de contrôle sont efficaces, plus nous pouvons les utiliser au cours

de notre audit : 

Méthodes de contrôle de la direction : nous cherchons à déterminer si le système comptable et d’information financière fournit d’une façon efficace et en temps utile à la direction suffisamment d’informations précises pour diriger la société.

De la même façon, en faisant la revue des systèmes de planification et de contrôle budgétaire du client, nous prenons en compte les méthodes utilisées pour identifier et expliquer les écarts par rapport aux performances prévues. Ceci permet d’empêcher ou de détecter les erreurs.

Structure organisationnelle et méthode d’attribution de l’autorité et de la responsabilité : notre revue de la structure organisationnelle nous permet de :

nous assurer que les responsabilités sont clairement définies, déterminer s’il existe une bonne séparation des taches, et d’évaluer l’impact

de faiblesses significatives à cet égard sur notre stratégie d’audit.

Page 44: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance et analyse des risquesÉvaluation préliminaire de l’environnement de contrôle

Les mécanismes généraux de contrôle (suite) Politiques et pratiques en matière de personnel : la compétence

et l’intégrité du personnel exécutant le contrôle constituent des éléments essentiels de son environnement de contrôle.

  Service d’audit interne : le service d’audit interne peut être un

mécanisme efficace et indépendant pour examiner les contrôles et évaluer leur efficacité. De plus, si l’objectivité et la compétence des auditeurs internes sont satisfaisantes, nous pouvons utiliser leurs travaux et réduire ainsi l’étendue de nos tests.

Page 45: Exposé sur l'audit

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Seuil de signification

Le seuil de signification est défini comme le montant à partir duquel des omissions ou inexactitudes, isolées ou cumulées, auraient pour effet de modifier ou influencer un jugement d’une personne raisonnable se fiant aux états de synthèse.

  Lors de l’élaboration de notre stratégie d’audit, nous devons,

en conséquence, prendre en compte le seuil de signification à deux niveaux : au niveau global, qui correspond aux états de synthèse pris dans leur ensemble, c’est le seuil de signification préliminaire et au niveau d’un compte, c’est l’erreur tolérable.

Page 46: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance Les moyens

La prise de contact avec les auditeurs précédents La relation directe avec les dirigeants auprès desquels il

recherchera les informations nécessaires sur les décisions qui peuvent avoir une incidence sur les comptes

Les contacts avec les cadres et responsables des différents service, afin d’avoir une vue d’ensemble de la vie de l’entreprise et s’assurer que les comptes sont le reflet fidèle de son activité

L’analyse globale des comptes des exercices précédents permettant d’avoir une opinion sur la cohérence des comptes dans le temps et avec le secteur économique, ainsi que sur la situation de la société du point de vue de son équilibre et de sa rentabilité

Page 47: Exposé sur l'audit

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Prise de connaissance Les sources d’information internes et externes

Sources internes: Visite des lieux d’exploitation Les rapports du conseil d’administration et des auditeurs Les budgets, plans de développement, plans de financement Les situations intermédiaires Les diverses publications internes

Sources externes Les rapports financiers d’entreprises similaires exerçant dans le

même secteur d’activité La presse financière et les revues spécialisées du secteur

d’activité Les publications des organismes professionnels

Page 48: Exposé sur l'audit

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Planification de l’Audit

Cas d’application: Les Selleries de l’Empereur Influence de l’environnement général d’une mission sur le

programme d’audit –

Page 49: Exposé sur l'audit

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La démarche de l’auditeur

Planification de la mission

Appréciation du contrôle interne

Contrôle des comptes

Examen des comptes annuels

Rédaction d’un rapport

Page 50: Exposé sur l'audit

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Évaluation du contrôle interne

Définitions et principes de base du CI (se référer au module

concerné) La démarche l’auditeur Les outils Les conclusions

Page 51: Exposé sur l'audit

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Évaluation du contrôle interneDémarche en deux temps

Appréciation de l’existence du contrôle interne Prise de connaissance détaillée du système de traitement des

données et des contrôles mis en place par l’entreprise (complétant la prise de connaissance générale effectuée dans l’étape précédente)

Vérification par des tests que les procédures décrites et les contrôles indiqués sont appliqués

Évaluation des risques d’erreurs qui peuvent se produire dans le traitement des données en fonction des objectifs que doivent atteindre les contrôles internes

Évaluation des contrôles internes devant assurer la protection des actifs

Identification des contrôle internes (points forts) sur lesquels l’auditeur pourra s’appuyer et qui lui permettront de limiter ses travaux de vérification

Page 52: Exposé sur l'audit

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Évaluation du contrôle interneDémarche en deux temps

Appréciation de la permanence du CI Vérification par des tests de l’application permanente des

procédures (tests de permanence) Formulation définitive du jugement, à partir de l’évaluation

des conclusions des précédentes phases

Page 53: Exposé sur l'audit

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Évaluation du contrôle interneLes outils: 5 techniques

1. Prise de connaissance de documents existants Organigrammes, diagrammes, circuits de documents,

description de postes, manuels de procédures, rapports des auditeurs internes

2. Conversation d’approche: Entretiens3. L’analyse par circuit de diagramme (flow-chart)

C’est une représentation graphique d’une suite d’opérations dans laquelle les différents documents, poste de travail, de décisions, de responsabilités, d’opérations sont représentées par des symboles

Les objectifs des diagrammes de circulation sont de Donner un enregistrement des procédures et systèmes de l’entreprise

et mettre en relief les aspects importants du contrôle interne Être une base pour les tests de conformité qui servent à vérifier que

les procédures sont appliquées

Page 54: Exposé sur l'audit

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Évaluation du contrôle interneLes outils: 5 techniques (Suite)

4. Les questionnaires et les guides opératoires: permettent à l’auditeur, grâce à un grand nombre d’interrogations précises, déceler les forces et les faiblesses du contrôle interne. Deux formes de questionnaires

Questionnaires fermés/ ouverts Exemple de questionnaire: Achats -Fournisseurs

5. Les grilles de séparation des tâches: permettent de repérer les cumuls de fonctions ou de tâches

Exemple de Grille d’Analyse du circuit des Achats

Page 55: Exposé sur l'audit

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Évaluation du contrôle interneles conclusions

Tableau d’évaluation du CI: l’auditeur va orienter sa mission. Il peut rédiger une note qui résume pour chaque poste significatif: Le ou les système comptables qui l’alimentent Les contrôles internes sur lesquels il a décidé de s’appuyer et les

conséquences sur l’étendue des contrôles si les résultats des tests sur ces contrôles internes sont satisfaisants

La nature, l’étendue et le calendrier des autres vérifications à effectuer, lorsqu’il n’y a pas de contrôles internes sur lesquels il puisse s’appuyer;

Page 56: Exposé sur l'audit

56

Évaluation du contrôle interneles conclusions

Tableau d’évaluation du système Les forces du système Les faiblesses du système de contrôle Les effets possibles de ces faiblesses L’incidence des faiblesses sur les états financiers, L’incidence des faiblesses sur le programme

d’audit des comptes Les recommandations à faire à l’entreprise

Page 57: Exposé sur l'audit

57

Évaluation du contrôle interne

Cas d’application: Société Émilien

Diagramme de circulation Grille d’analyse et de séparation des tâches Questionnaire de contrôle interne Feuille d’évaluation du système

Page 58: Exposé sur l'audit

58

La démarche de l’auditeur

Planification de la mission

Appréciation du contrôle interne

Contrôle des comptes

Examen des comptes annuels

Rédaction d’un rapport

Page 59: Exposé sur l'audit

59

Techniques du contrôle externe En fonction des conclusions qu’il aura tirées de l’appréciation

finale du contrôle interne, l’auditeur procédera, sur la base d’un programme de contrôle qu’il aura établi, aux investigations directes lui permettant de fonder son jugement sur l’ensemble des informations comptables synthétisées dans les comptes annuels

Dans un premier temps, il effectuera un contrôle des comptes permettant d’établir les documents de synthèse, puis, dans un deuxième temps et avant de signifier son opinion, l’auditeur réalisera un dernier examen des comptes annuel en vue de s’assurer si les principes comptables fondamentaux ont été respectés

Le contrôle externe s’effectuera selon diverses procédures.

Page 60: Exposé sur l'audit

60

Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

L’examen analytique Examen de la validité des documents et des

comptes (obtention des éléments probants) Contrôles par recoupement (internes et

externes) Contrôles physiques Contrôle des évaluations

Page 61: Exposé sur l'audit

61

Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

L’examen analytique

3 principales catégories Revue de vraisemblance: un examen critique des composantes

d’un solde pour identifier celles qui sont à priori anormale: importance du solde d’un compte, dont le solde est dans un sens inhabituel, écritures sans libellés

Comparaison de données absolues: analyse des données de l’exercice par rapport à : Celles des périodes antérieures (évolution cohérente) Celles issues d’un budget (motifs de non atteinte des objectifs Aux mêmes données dans des entreprises comparables pour

identifier les particularités de l’entreprise Comparaison de données relatives: analyse des ratios

significatifs (ratios d’exploitation, ratios de structure de bilan, ratios de rotation). L’analyse des variations en valeurs absolues atteint un degré de validité satisfaisant, si elle est complété par celle des données relatives

Page 62: Exposé sur l'audit

62

Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

L’examen analytique

Les moments de l’examen analytique Lors de la prise de connaissance générale de

l’Ese Lors du contrôle des comptes Lors de l’examen des comptes annuels, à la fin

de la mission

Page 63: Exposé sur l'audit

63

Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

L’examen des documents et des comptes Pièces justificatives créées à l’extérieur de l’Ese et

conservées par elle: factures fournisseurs, les bons de commande reçues des clients, la correspondance reçue des tiers, les relevés de banque

Pièces créées par l’entreprise et qui portent la marque d’une circulation extérieure: les effets à recevoir acceptées, les bordereaux de remise de chq visés par la BQ, les doubles des bordereaux de livraison émargés par les clients

Pièces créées par l’entreprise et adressées à des tiers: les factures clients, la correspondance adressée à des tiers, les BC adressé aux fournisseurs (A confirmer également par des documents crées par des tiers)

Pièces créées et retenues par l’entreprise: ordres de fabrication, bons de sortie matières, etc. (Dépend du Contrôle interne)

Force probante

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

les contrôles par recoupement

Recoupements internes Rapprochement entre amortissements,

provisions, dotations et reprises (Amortissements fin d’exercice= Ammo début d’exercice + DEA – Ammo compris dans les immobilisations cédées ou hors d’usage

Contrôle des charges de personnel: Etat 9421, livre de paie et comptabilité

Contrôle des taxes sur le chiffre d’affaires: Confrontation du total annuel des bases avec le

montant des ventes comptabilisées

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

les contrôles par recoupement Les recoupements externes: confirmation directe, circularisation

La confirmation directe est une procédure de révision habituelle qui consiste à demander à des tiers ayant des liens d’affaires avec l’entreprise vérifiée de confirmer directement aux auditeurs externes des informations concernant l’existence: d’opérations, de soldes, ou tout autre renseignement

Les tiers à circulariser (les principaux): Immobilisations: conservation foncière (propriété des biens) Créances et dettes: clients, fournisseurs, comptes courants, emprunts, prêts

(soldes, échéances, intérêts, etc) Valeurs d’exploitation: stocks appartenant à des tiers et en dépôt dans l’Ese

(et inversement) Titres de participation et de placement Banques: confirmation des soldes, garanties, personnes autorisées à signer,

titres en dépôt, effets escomptés non échus Personnel: prêts et avances Engagements hors bilan et passifs éventuels: assurances, avocats

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

Confirmation directe Mise en œuvre de la confirmation

Relations avec la société contrôlée: Accord du Top management, définition des modalités pratique de réalisation (travaux à faire notamment copie des relevés, reproduction de la lettre de confirmation, etc.

Choix des éléments à confirmer Tiers à confirmer d’une manière exhaustive: Banques,

avocats, conservation foncière ( coefficient de réponse est généralement excellent)

Tiers qui doivent être préalablement sélectionnés Clients: envoi d’un relevé détaillé des risques, c-à-d non

seulement les factures non encore réglées et les effets non encore échus, mais aussi les dernières livraisons non encore facturées

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

Confirmation directe Tiers qui doivent être préalablement sélectionnés

Fournisseurs: objectif est de déceler des passifs non comptabilisées. En ce sens, on demandera aux fournisseurs d’adresser à l’auditeur le relevé effectué par lui des créances qu’il a sur la société.

Sélection des tiers: recours aux sondages. Le choix des soldes à confirmer tiendra compte par exemple de : Les soldes importants Les soldes anciens Les comptes annulés ou ayant fait l’objet de

transferts ou de régularisations dans la période, Les comptes au nom des employés Les soldes anormaux (clients créditeurs)

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

Confirmation directe

Choix de la date de confirmation Pour les confirmations par échantillon: quelques mois

avant ou après la date de l’arrêté comptable Pour les confirmations exhaustives: il faut retenir la date de

clôture de l’exercice

Exploitation des réponses Relance et Feuille de travail de suivi des confirmations Procédure alternative (examen des pièces justificatives, en

cas ou la circularisation n’est pas satisfaisante

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-les contrôles physiques

Le moyen le plus sûr de vérifier la véracité et l’existence de certains éléments est de se les faire présenter.

Cette observation physique a pour objet de confirmer l’existence d’un élément d’actif. Cette technique ne saurait permettre cependant de confirmer la valeur d’un bien ou la propriété

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-les contrôles physiques

Eléments sur lesquels peut porter observation physique : stocks, immobilisations, effets, les espèces en caisse

Les Contrôles physiques des stocks Les autres contrôles physiques

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

les contrôles physiques des stocks L’auditeur doit s’assurer que conformément aux exigences légales,

un inventaire des stocks et des travaux en cours est dressé et que cet inventaire est justifié par des documents qui attestent qu’un récolement des existants en quantité et en qualité a été effectué.

L’auditeur doit prendre connaissance des méthodes employées et des instructions données pour dresser l’inventaire physique des stocks et travaux en cours. Il appréciera les procédures utilisées et s’assurera de leur application effective

Les modalités de contrôle à mettre en place: Avant la prise d’inventaire: prendre connaissance des procédures

et en faire l’étude critique en procédant éventuellement à certains tests

Pendant l’inventaire: s’assurer que les procédures mise en place sont correctement appliquées (TESTS, problèmes de chevauchements)

Après l’inventaire: s’assurer de la saisie correcte des tickets ou fiche de comptage, l’appréciation correcte du problème de chevauchement

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-

Les autres contrôles physiques

Immobilisations corporelles: comparer le fichier extra-comptable des immobilisations avec aux existants

Effets de commerce: ça porte principalement sur la matérialité des effets. Peut apporter d’éventuelles indications sur la liquidité de ces effets: effets à échéance lointaines, ou échéance dépassée, effets retournés impayés

Espèces en caisse: compter les espèces, consigner sur un document le résultat des comptages (y compris le rapprochement avec les livres)

Éléments hors comptabilité : les stocks de chèques à remettre à l’encaissement, les bons de caisse

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Techniques du contrôle externe-les procédures de l’audit-le contrôle des évaluations

Respect des règles d’évaluation admises par le code général de normalisation comptable (cas des stocks, des immobilisations, etc.

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La démarche de l’auditeur

Planification de la mission

Appréciation du contrôle interne

Contrôle des comptes

Examen des comptes annuels

Rédaction d’un rapport

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Cas d’application

Contrôle des comptes clients – Société Ferdinand

Contrôle des stocks – Société Flavien

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Examen des comptes annuels Contrôle à réaliser relatifs aux comptes annuels

Rapprocher les postes du bilan et du compte de résultat avec le dossier de travail

S’assurer qu’aucun poste n’a été omis Vérifier que les comptes annuels concordent avec les

données de la comptabilité (pointage avec la balance finale)

Vérifier la cohérence entre les notes de l’annexe et le bilan et le compte de résultat

Vérifier les chiffres de l’exercice précédent avec les comptes annuels précédents

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Examen des comptes annuels

Contrôles des événements postérieures à la clôture de l’exercice et de leur incidence sur les comptes

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La démarche de l’auditeur

Planification de la mission

Appréciation du contrôle interne

Contrôle des comptes

Examen des comptes annuels

Rédaction d’un rapport

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Rapport généralCabinet d’audit  Aux Actionnaires de SOCIETE X Casablanca le xx  RAPPORT GENERAL DU………..EXERCICE DU 1er OCTOBRE N-1 AU 30 SEPTEMBRE N  Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du XX, nous avons procédé à l'audit des états de synthèse, ci-joints, de la société X au 30 septembre N, lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes de gestion, le tableau de financement et l'état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l'exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux propres et assimilés de MAD XX dont un résultat de MAD XX sont la responsabilité des organes de gestion de la société. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit. 

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Rapport généralNous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent qu'un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit comprend l'examen, sur la base de sondages, des documents justifiant les montants et informations contenus dans les états de synthèse. Un audit comprend également une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale ainsi que de la présentation générale des comptes. Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion.

Opinion sur les états de synthèse :

  A notre avis (sous réserve de l'incidence sur les états financiers des situations décrites aux paragraphes X) les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de la société X au 30 septembre N ainsi que du résultat de ses opérations et de l'évolution de ses flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis au Maroc.