etude histologique du tégument et de l'effet de divers acaricides chez le tétranyque à deux...

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Etude histologique du tCgument et de l'effet de divers acaricides chez le tktranyque a deux points N. J. BOSTANIAN~ ET F. 0. MORRIS ON^ Ddpartement d'entomologie, Collhge Macdonald de l'universitd McGiN, Montrbal, Qud. Re~u le 14 ftvrier 1973 BOSTANIAN, N. J., et F. 0. MORRISON. 1973. Etude histologique du t t ument et de l'effet de divers acaricides chez le tktranyque 1 deux points. Can. J. Zool. 51: 1065-1%67, Des microphotographies prises au microscope tlectronique B balayage indiquent que la surface du tktranyque B deux pomts, Tetranychus urticae Koch, est entikrement couverte d'excroissances dont la fonction exacte est mconnue. L'Cpicuticule parait btre composte de deux couches. La procuticule est aussi divisbe en deux couches distinctes. Une couche exttrieure: l'exocuticule de 0.24 p dans les sillons et de 0.60 p du haut en 1% des stries. Une couche inttrieure: I'endocuticle lamellaire et d'cpakseur uniforme, B peu prk 0.47 P. L'epiderme est continu pendant toulc In ptriode adultc de I'acaricn et Ics ccllules sont t r b riches en globules sphCdques. I-fi cellulcs Cpidermiques tles acariens tues par Is phosphamidon sont complkte- rnenr dtsorganisies, ce qui esl prohablrment dd R la pertc d'eau suivant IR mort drs cellulcs. De plus les acarien~ rues par le phosphamidan ~pparalssmt sous une forme ratatink. Le dicafol, lc Galecmnm (IV,IV-dtmethyl-K'-(rhloro-2 o-~olyl) Ic~rrnarnidine), lr? Morestan" @,S- dithicscarbonae de mtthyl-6 quinoxalinedithial-2,.7) et le Phtranw {hydroxyde de tricyclohexylCtaiq) ont tui les acariens. mais nous n'avons pas trauvi de lesions recnnnaishahIez dans les ccllules tpidcml- ques, de plus ces produi~s n'onr pas rotatini les acariens. . - BOSTANIAN, N. J., and F. 0. MORRISON. 1973. Etude histologique du tegument et de I'effet de divers acaricides chez le tktranyque B deux points. Can. J. Zool. 51: 1065-1067. Scanning electron micrographs indicate that the entire surface of the two-spotted spider mite, Tetranychus urticae Koch, is covered by cuticular outgrowths. The exact function of these outgrowths is unknown. The ultrastructure of the epicuticle appears to consist of two layers. The procuticle is also divided into two distinct layers. An external layer: the exocuticle, 0.24 p in between epicuticular outgrowths and 0.60 P through the epicuticular outgrowths. An internal layer: the endocuticle, is lamellar and 0.47 , U thick. The epidermis is continuous throughout the entire adult life of the mite and very rich in spheri~al globu!es of li oid material. The epidermal cells of mites killed by phosphamidon are completely dls- orgamed anxpossibly this is due to the uncontrolled loss of water brought about by the death of the epldennal cells. Externally such mites appear greatly shrivelled. Dicofol, Galecronw (N1-(4-chloro-o-tolyl)-N,N-dimethylformamidine), Morestan@ (6-methyl-2,3- quinoxalinedithiol cyclique S,S-dithiocarbonate), and Plictrana (tricyclohex ltin hydroxide) killed the mites but did not cause any epidermal lesions, nor did these compounds s h r i d the mites. Introduction (1965) ont conclu que la morphologie du ttgu- Gibbs et Morrison (1959) et Henneberry et al. (1965) furent les premiers B dCcrire le tCgument et la cuticule chez le tCtranyque B deux points, Tetranychus telarius (L.) (= T. urticae Koch). Gibbs et Morrison (1959) n'ont pas trouvC une couche continue de cellules Cpidermiques; il faut cependant noter que cette condition existe de temps en temps chez acariens; par exemple, Woodring et Cook (1962) ont rapport6 que chez le Ceratozetes cisalpinus l'tpiderme est prtsent qu'une B 2 semaines au cours du noircissement de la cuticule. Cependant Henneberry el al. ment chez le tCtranyque B deux points ressemble B celle des insectes. Au dCbut des annCes 60, on a observC les dif- fCrents effets occasionCs par plusieurs acaricides sur les acariens. Mailloux et Morrison (1962) remarqdrent que les titranyques tuis par le dicofol ne sont pas ratatinb, m6me quelquc jnurs xprh les traiternents. Cependant les acariens 1116s par des pesticides B base de phos- phate ou nutres produits chimiqties contenant du soufre sont tris ratatinis et leur couleur a passe du vert au brun. Des rCsultats similaires furent ex~osts Dar Smith et al. (1963). On a dCcouvert 'Cette 6tude rkpresente une partie de la thbe sournise qie les Iproduits chimi&es, HETP, TEPP et par N.J. Bostanian g runiversitk McGiu pour robtention AramiteQ COntraCtent et dCcolorent leLIr.9 vie- d'un doctorat (Ph.D). times. Cependant, les acariens tuCs par le dicofol T e s travaux de recherche ont citt poursuivis grlce B et par le ~ i ~ i ~ ~ @ gardent le meme aspect que les une aide financikre accordte au Dr. F. 0. Morrison Dar le . . . Ministhe de 1'Agriculture du Canada. individus vivant. Can. J. Zool. Downloaded from www.nrcresearchpress.com by SAVANNAHRIVNATLABBF on 11/13/14 For personal use only.

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Page 1: Etude histologique du tégument et de l'effet de divers acaricides chez le tétranyque à deux points

Etude histologique du tCgument et de l'effet de divers acaricides chez le tktranyque a deux points

N. J. BOSTANIAN~ ET F. 0. MORRIS ON^ Ddpartement d'entomologie, Collhge Macdonald de l'universitd McGiN, Montrbal, Qud.

R e ~ u le 14 ftvrier 1973

BOSTANIAN, N. J., et F. 0. MORRISON. 1973. Etude histologique du t t ument et de l'effet de divers acaricides chez le tktranyque 1 deux points. Can. J. Zool. 51: 1065-1%67,

Des microphotographies prises au microscope tlectronique B balayage indiquent que la surface du tktranyque B deux pomts, Tetranychus urticae Koch, est entikrement couverte d'excroissances dont la fonction exacte est mconnue.

L'Cpicuticule parait btre composte de deux couches. La procuticule est aussi divisbe en deux couches distinctes. Une couche exttrieure: l'exocuticule de 0.24 p dans les sillons et de 0.60 p du haut en 1% des stries. Une couche inttrieure: I'endocuticle lamellaire et d'cpakseur uniforme, B peu prk 0.47 P.

L'epiderme est continu pendant toulc In ptriode adultc de I'acaricn et Ics ccllules sont t r b riches en globules sphCdques. I-fi cellulcs Cpidermiques tles acariens tues par Is phosphamidon sont complkte- rnenr dtsorganisies, ce qui esl prohablrment dd R la pertc d'eau suivant IR mort drs cellulcs. De plus les acarien~ rues par le phosphamidan ~pparalssmt sous une forme ratatink.

Le dicafol, lc Galecmnm (IV,IV-dtmethyl-K'-(rhloro-2 o-~olyl) Ic~rrnarnidine), lr? Morestan" @,S- dithicscarbonae de mtthyl-6 quinoxalinedithial-2,.7) et le Phtranw {hydroxyde de tricyclohexylCtaiq) ont tu i les acariens. mais nous n'avons pas trauvi de lesions recnnnaishahIez dans les ccllules tpidcml- ques, de plus ces produi~s n'onr pas rotatini les acariens.

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BOSTANIAN, N. J., and F. 0. MORRISON. 1973. Etude histologique du tegument et de I'effet de divers acaricides chez le tktranyque B deux points. Can. J. Zool. 51: 1065-1067.

Scanning electron micrographs indicate that the entire surface of the two-spotted spider mite, Tetranychus urticae Koch, is covered by cuticular outgrowths. The exact function of these outgrowths is unknown.

The ultrastructure of the epicuticle appears to consist of two layers. The procuticle is also divided into two distinct layers. An external layer: the exocuticle, 0.24 p in between epicuticular outgrowths and 0.60 P through the epicuticular outgrowths. An internal layer: the endocuticle, is lamellar and 0.47 ,U thick.

The epidermis is continuous throughout the entire adult life of the mite and very rich in spheri~al globu!es of li oid material. The epidermal cells of mites killed by phosphamidon are completely dls- orgamed anxpossibly this is due to the uncontrolled loss of water brought about by the death of the epldennal cells. Externally such mites appear greatly shrivelled.

Dicofol, Galecronw (N1-(4-chloro-o-tolyl)-N,N-dimethylformamidine), Morestan@ (6-methyl-2,3- quinoxalinedithiol cyclique S,S-dithiocarbonate), and Plictrana (tricyclohex ltin hydroxide) killed the mites but did not cause any epidermal lesions, nor did these compounds s h r i d the mites.

Introduction (1965) ont conclu que la morphologie du ttgu- Gibbs et Morrison (1959) et Henneberry et al.

(1965) furent les premiers B dCcrire le tCgument et la cuticule chez le tCtranyque B deux points, Tetranychus telarius (L.) (= T. urticae Koch). Gibbs et Morrison (1959) n'ont pas trouvC une couche continue de cellules Cpidermiques; il faut cependant noter que cette condition existe de temps en temps chez acariens; par exemple, Woodring et Cook (1962) ont rapport6 que chez le Ceratozetes cisalpinus l'tpiderme est prtsent qu'une B 2 semaines au cours du noircissement de la cuticule. Cependant Henneberry el al.

ment chez le tCtranyque B deux points ressemble B celle des insectes.

Au dCbut des annCes 60, on a observC les dif- fCrents effets occasionCs par plusieurs acaricides sur les acariens. Mailloux et Morrison (1962) remarqdrent que les titranyques tuis par le dicofol ne sont pas ratatinb, m6me quelquc jnurs xprh les traiternents. Cependant les acariens 1116s par des pesticides B base de phos- phate ou nutres produits chimiqties contenant du soufre sont tris ratatinis et leur couleur a passe du vert au brun. Des rCsultats similaires furent ex~os t s Dar Smith et al. (1963). On a dCcouvert

'Cette 6tude rkpresente une partie de la thbe sournise q ie les Iproduits chimi&es, HETP, TEPP et par N.J. Bostanian g runiversitk McGiu pour robtention AramiteQ COntraCtent et dCcolorent leLIr.9 vie- d'un doctorat (Ph.D). times. Cependant, les acariens tuCs par le dicofol

T e s travaux de recherche ont citt poursuivis grlce B et par le ~ i ~ i ~ ~ @ gardent le meme aspect que les une aide financikre accordte au Dr. F. 0. Morrison Dar le . . .

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1066 CAN. J. ZOOL. VOL. 51. 1973

Dans cette Ctude nous avons revisC l'ultra- structure de tCgument et essay6 d'expliquer les diverses rCactions des acariens 9, des pesticides diffkrents.

Nous avons trait& les acariens avec des acaricides par la mCthode de Siegler (1947). Cette mCthode fut modifiCe en utilisant des feuilles intactes de Phaseofus Iunatus L. Les feuilles Ctaient trempkes pendant 5 s dans une sus- pension d'acaricide en agitation. Les feuilles compl6te- ment trempCes 6taient s&h&s en mettant leur surface dorsale sur un papier filtre, B environ 20°C. Les feuilles s&h&s aprh avoir kt6 traitks avec un acaricide ont C f placks dans une boite de Petri, leur surface dorsale sur ~m cotton rnouill6. On place alms plusieurs acariens femtlIes adultes de 12 jours sur la feu~lle. Le cotton mouillC seri h dkourager les acariens de quitter [a feuille et en m@mc temps a garder la feuille Tdche. L a hokes de Petri Iltaienl phcks dans un incubateur ?i 22OC et 60(;; d'humiditt relative avec une photopkiode de I6 h. Nous nvons examink les acariens aprh 24 h. Les wn- centrations empIoy6cs dans cette Ctucle sont illusirks dans le tableau 1 . tes examens au microscope Cl6ctronique furent rhlisPs a w c un microrcope &Ittronique AEI EM 6-B et Ie nlicroscupe A balayage 2A-Cambridge. Les tfcl?niques de prPprtmtion des tissus sont ccltes de Rostanirrn et Morrison ( 1973).

R6sultats et discussion NOUS avons trow& dans notre premiere micro-

photogaphie (Fig. 1 ) que la surfacc cxtirieure de cet acarien est cornpl$t:ternent couverte par des rangCes dc crctes, lcsquelles sont des cxcrais- sances de la cuticule. Les fonctions exactes de ces rangCes de cretes ne sont pas connues, cependant, nous croyons qu'elles sont une partie intCgrante du renforcement de tCgument. De plus, nous avons trouvP que la distance entre deux rangees cons6cutivcs entre Ics points A, B, et C , D dans la figure 1 , est A peu p r b 0.85 microns La plus proche distance entre I= ran86es est de 0.4 ,U et la plus 6Inignie est de 1.6 p. La distance entre les rangCes peut Stre importante dans la dCtermina- tion de I'efficacitC des acaricides avec des parti- cules de differentes dimensions. Ainsi, Yu et Morrison (1969) trouvtrent une augmentation mmarquable de Ia toxicite des acaricides lorsque les particules dtaient plus petites que 1 "0 p. Nous kmettons I'hypothhse, que les particules qui tornbent dans les espaccs entre les rangees prd- suntent une large surface de contact avec la cuticule ce qui favorise la pCnCtration. Au con- traire, les grosses particules ne tombent pas dans ces espaces et sont ainsi moins efficaces.

Dans la figure 2, nous avons trouvC que

1'Cpicuticle semble &re compost% de deux couches continues et distinctes: la couche extCri- eure de 120 A d'Cpaisseur ayant une forte affinitC pour le tktroxide d'osmium, et la couche intdrieure de 334 d'hpaisseur. I1 est encore un peu tBt pour apparenter ces couches ?i celles des insectes et davantage de recherches sur le tetra- nyque & deux points, sont nkessaires. Cependant, Locke (1969) a illustrd les deux couches de I'Cpicuticulaire chez les quatribme et cinquibme stades des larves de Calpodes ethlius: une mince couche extCrieure, la cuticuline (120-175 A) suivie par une couche Cpaisse et serrCe, lYCpicuti- cule protbique. Plus rCcemment, Weis-Fogh (1 970) a Cmis l'opinion que les termes Cpicuticule externe et interne sont plus exacts que les termes cuticuline et ipicuticule pratiique de Locke (1964, 1966 et 1969). Jusqu'Q nraintenant la chimie de I'Cpicuticule est pcu connue sauf que celle-ci est composPe de lipides et donne des rCactions positives avec plusieurs teintes pro- ttiques (Wigglesworth (1948 et 1957), Richards (1951) et Dennel et Malek (1953)). La procuticle est aussi divisCe en deux parties distinctes (Fig. 3). Une couche extdrieure: l'exocuticule de 0.24 p dans les sillons (A) et 0.62 p du haut en bas des stries (B). La structure de le couche intdrieure: I'endocuticule (C) est lamellaire et d'tpaisseur uniforme, ?i peu prbs 0.47 p. Nos mesures dif- fkrent de celles de Henneberry et al. (1965) qui ont rapport6 des difficultCs dans la priparation des tissus pour 1'Ctude microscopique (Fig. 4). Cette rCgion est continue pendant toute la pCriode adulte de l'acarien. Les cellules sont trbs riches en globules sphCriques, lesquels ont de fortes affinitCs pour le tQroxide d'osmium. Si notre interprktation est exacte, ce sont des gout- telettes de lipides non saturCs. Fawcett (1967) a trouvC que le degrC d'affinit6 des lipides pour le tCtroxide d'osmium est une mesure qualitative des compositions de lipides. Ainsi, les gout- telettes noires sont non saturtes, alors que les gouttelettes grises sont partiellement ou entibre- ment saturCes. Les goutellettes de lipides n'ont pas l'enveloppe de trois couches qui caractkrise les organelles des cellules. En toute probabilitC les rCserves de lipides fonctionnent comme des sources locales d'knergie et de plus, elles peuvent fournir ?i la cellule des chaines courtes de car- bonne pour la construction des divers produits de la cellule.

Les acariens tuts par le phosphamidon ont

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FIG. 1. Region dorsale du tegument chez le titranyqilc i dcux points. La surface extt?rieure de cet acwien est complktement couverte par des rangees de cretes. 1.a distance entre deux rangees consecutives enire les points, A, B et C, D est h peu p r b 0.85 p. La plus proche d~slance entre les rmgtes esl dc 0.40 ,, et l a plus kloignee est de 1.6 p. ( X 2480.) FIG. 2. La cutlcule du tetrankclue en section transver~iile. L'Cpicuticult eat composke de deux couches continues et distinctes: 121 couclit. exttrieure (A) 120 A d'6paisseur ayani une forte affinitk pour le tetroxide d'osmium, et la couche intcricurc I B) 334 8, d'epais~eur. ! X 50 fl00.) FIG. 3. La cuticule du tktranyque en section transversale. La procuiicule cst div~sCc cn dcux parlies d~stinctes. One couche extkrieure: I'exocuticule de 0.24 p dans les sillons [ A ) et 0.62 p du haul en bas d e s strics ID). L'endo- cuticule (C) est lamellaire et d'epaisseur uniforme, a peu prks 0.47 p. ( X 52 500.)

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FIG. 4. La cellule Cpidermique chez le tktranyque a deux points. Les globules sphkriques noires sont des gouttelettes de lipides non saturCs. ( X 45 000.) FIG. 5. La zone Cpidermique chez le tktranyque a deux points tuk par phosphamidon. La dksorganisation complkte de la cellule Cpidermlque, et aussi le commencement de la disintkgration de la cuticule. ( X 30 000.)

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BOSTANIAN ET MORRISON: TEGUMENT CHEZ TETRANYCHUS

TABLEAU 1 Traitement des tktranyques h deux points par divers pesticides

Nom Nom scientifique commercial

Galecrone N,N-Dimethyl-N'-(chloro-2 o-tolyl) formamidme

Morestan@ S,S-Dithiocarbonate rle mCthyI-6 quinoxalinedirhiol-2.3

Kelthanem* Dichloru-4.J'trichloramkthyl-a hentohydro1 Dimecron@t (Chloro-2 diethyluarbamoyl-2 methyl-I)

vlnylc dirnkthyl de phosphate Plictrann Hvdroxvde de tricvclnhexvl~~ain

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Concn. de produit actif

utilisC, 7,

*Kelthane@ = dicofol. tDimecron@ = phosphamidon.

leurs cellules Cpidermiques complktement dts- organisCes (Fig. 5). I1 semble que le phosphami- don tue les cellules Cpidermiques. Les gouttelettes de lipides ont disparu, et les organelles qui sont normalement distinctes sont trks difficiles 9. identifier. Dans notre Ctude nous emettons l'hypothkse que cette destruction des cellules Cpidermiques dkclenche le processus de dCs- hydratation et explique la condition ratatinte des acariens tuts par le phosphamidon. I1 faut noter que Wigglesworth (1945) travaillant les insectes; Lees (1946) travaillant sur l'lxodes ricinus; Davies et Edney (1952) travaillant sur les arai- gnCes; McEnroe (1961) travaillant sur le Tetra- nychus telarius; Winston et Nelson (1965) travail- lant sur le Bryobia praetiosa; et Winston et Beament (1969) ont trouvC que les cellules Cpidermiques intactes sont responsables de la restriction des pertes d'eau B travers la cuticule.

Nous avons essay6 quatre autres produits chimiques, le dicofol, le Morestan@, le PlictranB et le ~ a l e c r o n ~ ; tous ces produits tuent les acariens, mais nous n'avons pas trouvC de ICsions reconnaissables dans les cellules Cpidermi- ques, de plus ces produits n'ont pas ratatink les acariens.

BOSTANIAN, N. J., et F. 0. MORRISON. 1973. Morphology and ultrastructure of sense organs in the two-spotted spider mite. Ann. Entomol. Soc. Am. 66: 379-383.

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