effet protecteur de bactérie lactique sur la structure épithéliale intestinale de la souris...

1
Turchiarelli V, Schinkel J et al. Repeated virus identification in the airways of patients with mild and severe asthma during prospective follow-up. Allergy 2011;66:1099–106. Wark PA, Johnston SL et al. Asthmatic bronchial epithelial cells have a deficient innate immune response to infection with rhinovirus. J Exp Med 2005;201:937– 47. Contoli M, Message SD et al. Role of deficient type III interferon-lambda production in asthma exacerbations. Nat Med 2006;12:1026–6. Subrata LS, Bizzintino J et al. Interactions between antiviral and atopic immunoinflammatory pathways precipitate and sustain asthma exacerbations in children. J Immunol 2009;183:2793–800. Wisdom A, Leitch EC et al. Screening respiratory samples for detection of human rhinoviruses (HRVs) and enteroviruses: comprehensive VP4-VP2 typing reveals high incidence and genetic diversity of HRV species C. J Clin Microbiol 2009;47:3958–67. Kling S, Donninger H et al. Persistence of rhinovirus RNA after asthma exacerbation in children. Clin Exp Allergy 2005;35:672–8. Jartti T, Lehtinen P et al. Persistence of rhinovirus and enterovirus RNA after acute respiratory illness in children. J Med Virol 2004;72:695–9. Wood LG, Powell H et al. Persistence of rhinovirus RNA and IP-10 gene expression after acute asthma. Respirology 2011;16:291–9. http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.151 Rech-3 Effet protecteur de bacte ´rie lactique sur la structure e ´pithe ´liale intestinale de la souris Balb/c immunise ´e par voie intrape ´ritone ´ale a ` la b-lactoglobuline W. Dib a,b , V. Biscola c , H. Grar d , S. Zouaoui d , H. Gourine d , Y. Choiset c , J.-M. Chobert c , T. Haertle ´ c , D. Saidi d , O. Kheroua d a Laboratoire de physiologie de la nutrition et se ´curite ´ alimentaire, de ´partement de biologie, faculte ´ des sciences, universite ´ d’Oran Es Senia b De ´partement de biologie, faculte ´ des sciences, universite ´ de Mostaganem, Oran, Alge ´rie c UR 1268 biopolyme `re, interactions, assemblage, e ´quipe FIP, Inra, Nantes, France d Laboratoire de physiologie de la nutrition et se ´curite ´ alimentaire, de ´partement de biologie, faculte ´ des sciences, universite ´ d’Oran Es Senia, Oran, Alge ´rie Introduction.Les probiotiques ont plusieurs effets bénéfiques sur le fonctionnement intestinal et la réponse immunitaire, y compris la restauration de la barrière intestinale et l’effet anti-inflammatoire. Notre étude détermine l’effet de Lactobacillus brevis W19 sur la réponse immune systémique et sur la structure épithéliale intestinale chez la souris Balb/c, immunisée par voie intra- péritonéale à la b-lactoglobuline (b-Lg). Méthodes.Vingt-huit souris Balb/c sont réparties en trois lots de sept souris chacun. Dans un premier temps et pendant 15 jours, les animaux du premier et du deuxième lot reçoivent respectivement par voie orale 0,3 ml de Lactobacillus brevis W19 et 0,3 ml d’une solution saline (témoin positif). Le troisième lot (témoin négatif) ne reçoit aucun traitement. Ensuite, les souris des lots 1 et 2 sont immunisées par voie intrapéritonéale à la b-Lg puis des rappels d’immunisation ont été effectués à j14, j21 et j28. Au 35 e jour les souris ont été sacrifiées. Le taux sérique d’IgG anti-b-Lg est déterminé par dosage Elisa et une étude histologique est réalisée sur des fragments jéjunaux afin de voir le degré de l’inflammation et de mesurer la hauteur des villosités. Notre bactérie lactique est identifiée comme Lactobacillus brevis W19 par séquençage de l’ADNr 16S. Résultats.L’étude histologique de l’épithélium intestinal montre que les villosités des souris du lot 1 sont longues (38,47 0,99 mm) avec une infiltration lymphocytaire intraépithéliale très peu marquée. En revanche, chez le groupe témoin positif on remarque une atrophie villositaire (25,41 1,77 mm) (p 0,0001), avec un élargissement accentué ainsi qu’une infiltration importante des lymphocytes intraépithéliaux en comparant avec le groupe témoin négatif. Les titres sériques en IgG anti-b-Lg sont significati- vement diminués chez les souris immunisées qui ont reçu Lactobacillus brevis W19 (1/74 e )(p 0,0001) en comparant avec le groupe témoin positif. Conclusion.Nos résultats montrent que Lactobacillus brevis W19 exerce un rôle protecteur sur la structure de l’épithélium intestinal et diminue la réponse immune systémique à la b-lactoglobuline. http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.152 Rech-4 Une exposition respiratoire ou cutane ´e a ` des prote ´ines d’arachide induit une sensibilisation et favorise une sensibilisation ulte ´rieure par voie orale sans adjuvant Th2 S. Wavrin, H. Bernard, J.-M. Wal, K. Adel-Patient Inra, Gif-Sur-Yvette, France Introduction.La présence d’allergènes alimentaires dans l’environnement pourrait être responsable d’une sensibilisation par voie non gastro-intestinale, résultant en des signes cliniques lors de la première ingestion connue de l’aliment. Nous avons étudié le rôle d’expositions respiratoires ou cutanées à Ara h1, allergène majeur de l’arachide ou à un extrait d’arachide grillée (EA) sur la sensibilisation à Ara h 1. Nous avons ensuite évalué l’impact de telles préexpositions sur une administration ultérieure d’EA par voie orale. Méthodes.Des souris Balb/c reçoivent 100 mg d’Ara h 1 ou d’EA contenant des quantités équivalentes d’Ara h 1 sur une peau intacte (une administration de 40 minutes par semaine durant six semaines). D’autres souris ont été exposées par voie intranasale avec 50 mg d’Ara h 1 ou l’équivalent dans l’EA selon le même protocole. Les cellules provenant des ganglions lymphatiques drainant et des rates sont réactivées par Ara h 1. Ensuite, les souris préexposées restantes sont gavées par l’EA en présence ou en absence de l’adjuvant Th2 Cholera toxin (CT ; un gavage par semaine durant six semaines). Les anticorps spécifiques d’Ara h 1 dans le sérum sont dosés à différent temps du protocole. Résultats.L’exposition à Ara h 1 par voie cutanée ou respiratoire entraîne une production d’IgG1 spécifique significative tandis que l’EA induit une sensibilisation uniquement par voie intranasale. Une production de cytokines Th2 est également détectée au niveau local et systémique. Les souris préexposées à Ara h 1 via les voies respiratoires ou cutanées développent une production d’IgE et d’IgG1 plus précoce que celle observée chez les souris témoins (i.e. préexposition au PBS) et qui ne requiert pas l’utilisation de CT. La sensibilisation en absence d’adjuvant est également observée chez les souris pré-exposées à l’EA via la voie intranasale. Conclusion.L’exposition cutanée ou respiratoire à un allergène ou à une matrice alimentaire complexe peut induire une sensibilisation. De telles expositions favorisent une sensibilisation ultérieure par voie orale plus précoce et sans l’aide d’adjuvant Th2 démontrant ainsi l’importance des expositions environnementales en allergie alimentaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.153 Rech-5 Mesure de l’efficacite ´ de la lutte contre l’ambroisie : e ´tude de faisabilite ´ M. Thibaudon a , Q. Martinez b , C. Sindt a , S. Poilane c , B. Chauvel d a RNSA, Brussieu, France b Observatoire des ambroisies, Dijon, France c Airtest, Brussieu, France d Inra, Dijon, France Introduction.Le pollen d’ambroisie (ambrosia artemisiifolia) est connu pour son allergénicité provoquant de fortes rhinocojonctivites et des asthmes aux patients résidant dans les zones infestées. Le développement de l’ambroisie étant d’origine anthropique, et s’agissant d’une plante envahissante, un certain nombre de procédures de lutte ont été mises en place dont l’efficacité a été mesurée, en position de proximité, par l’émission des pollens d’ambroisie qui a été comparée entre les zones. Ce premier travail a pour objectif de réaliser une étude de faisabilité pour vérifier le fonctionnement des capteurs choisis et la bonne mise en œuvre des procédures spécifiques. Méthodes.En dehors des capteurs fixes volumétriques de pollens du réseau RNSA, il a été choisi d’utiliser les capteurs passifs SIGMA 2 (SSP Sampler System Product) positionnés en proximité dans des zones traitées ou non Recherche/ Revue française d’allergologie 53 (2013) 383386 384

Upload: o

Post on 01-Jan-2017

213 views

Category:

Documents


1 download

TRANSCRIPT

Recherche / Revue française d’allergologie 53 (2013) 383–386384

Turchiarelli V, Schinkel J et al. Repeated virus identification in the airways of

patients with mild and severe asthma during prospective follow-up. Allergy

2011;66:1099–106.

Wark PA, Johnston SL et al. Asthmatic bronchial epithelial cells have a deficient

innate immune response to infection with rhinovirus. J Exp Med 2005;201:937–

47.

Contoli M, Message SD et al. Role of deficient type III interferon-lambda

production in asthma exacerbations. Nat Med 2006;12:1026–6.

Subrata LS, Bizzintino J et al. Interactions between antiviral and atopic

immunoinflammatory pathways precipitate and sustain asthma exacerbations

in children. J Immunol 2009;183:2793–800.

Wisdom A, Leitch EC et al. Screening respiratory samples for detection of

human rhinoviruses (HRVs) and enteroviruses: comprehensive VP4-VP2 typing

reveals high incidence and genetic diversity of HRV species C. J Clin Microbiol

2009;47:3958–67.

Kling S, Donninger H et al. Persistence of rhinovirus RNA after asthma

exacerbation in children. Clin Exp Allergy 2005;35:672–8.

Jartti T, Lehtinen P et al. Persistence of rhinovirus and enterovirus RNA after

acute respiratory illness in children. J Med Virol 2004;72:695–9.

Wood LG, Powell H et al. Persistence of rhinovirus RNA and IP-10 gene

expression after acute asthma. Respirology 2011;16:291–9.

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.151

Rech-3

Effet protecteur de bacterie lactique sur la structureepitheliale intestinale de la souris Balb/c immunisee parvoie intraperitoneale a la b-lactoglobulineW. Dib a,b, V. Biscola c, H. Grar d, S. Zouaoui d, H. Gourine d, Y. Choiset c, J.-M.

Chobert c, T. Haertle c, D. Saidi d, O. Kheroua d

a Laboratoire de physiologie de la nutrition et securite alimentaire,

departement de biologie, faculte des sciences, universite d’Oran Es Seniab Departement de biologie, faculte des sciences, universite de Mostaganem,

Oran, Algeriec UR 1268 biopolymere, interactions, assemblage, equipe FIP, Inra, Nantes,

Franced Laboratoire de physiologie de la nutrition et securite alimentaire,

departement de biologie, faculte des sciences, universite d’Oran Es Senia,

Oran, Algerie

Introduction.– Les probiotiques ont plusieurs effets bénéfiques sur lefonctionnement intestinal et la réponse immunitaire, y compris la restaurationde la barrière intestinale et l’effet anti-inflammatoire. Notre étude déterminel’effet de Lactobacillus brevis W19 sur la réponse immune systémique et sur lastructure épithéliale intestinale chez la souris Balb/c, immunisée par voie intra-péritonéale à la b-lactoglobuline (b-Lg).Méthodes.– Vingt-huit souris Balb/c sont réparties en trois lots de sept sourischacun. Dans un premier temps et pendant 15 jours, les animaux du premier etdu deuxième lot reçoivent respectivement par voie orale 0,3 ml de Lactobacillusbrevis W19 et 0,3 ml d’une solution saline (témoin positif). Le troisième lot(témoin négatif) ne reçoit aucun traitement. Ensuite, les souris des lots 1 et2 sont immunisées par voie intrapéritonéale à la b-Lg puis des rappelsd’immunisation ont été effectués à j14, j21 et j28. Au 35e jour les souris ont étésacrifiées. Le taux sérique d’IgG anti-b-Lg est déterminé par dosage Elisa et uneétude histologique est réalisée sur des fragments jéjunaux afin de voir le degréde l’inflammation et de mesurer la hauteur des villosités. Notre bactérie lactiqueest identifiée comme Lactobacillus brevis W19 par séquençage de l’ADNr16S.Résultats.– L’étude histologique de l’épithélium intestinal montre que lesvillosités des souris du lot 1 sont longues (38,47 � 0,99 mm) avec uneinfiltration lymphocytaire intraépithéliale très peu marquée. En revanche,chez le groupe témoin positif on remarque une atrophie villositaire(25,41 � 1,77 mm) (p � 0,0001), avec un élargissement accentué ainsi qu’uneinfiltration importante des lymphocytes intraépithéliaux en comparant avec legroupe témoin négatif. Les titres sériques en IgG anti-b-Lg sont significati-vement diminués chez les souris immunisées qui ont reçu Lactobacillus brevisW19 (1/74e) (p � 0,0001) en comparant avec le groupe témoin positif.

Conclusion.– Nos résultats montrent que Lactobacillus brevis W19 exerce unrôle protecteur sur la structure de l’épithélium intestinal et diminue la réponseimmune systémique à la b-lactoglobuline.

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.152

Rech-4

Une exposition respiratoire ou cutanee a des proteinesd’arachide induit une sensibilisation et favorise unesensibilisation ulterieure par voie orale sans adjuvant Th2S. Wavrin, H. Bernard, J.-M. Wal, K. Adel-Patient

Inra, Gif-Sur-Yvette, France

Introduction.– La présence d’allergènes alimentaires dans l’environnementpourrait être responsable d’une sensibilisation par voie non gastro-intestinale,résultant en des signes cliniques lors de la première ingestion connue del’aliment. Nous avons étudié le rôle d’expositions respiratoires ou cutanées àAra h1, allergène majeur de l’arachide ou à un extrait d’arachide grillée (EA)sur la sensibilisation à Ara h 1. Nous avons ensuite évalué l’impact de tellespréexpositions sur une administration ultérieure d’EA par voie orale.Méthodes.– Des souris Balb/c reçoivent 100 mg d’Ara h 1 ou d’EA contenantdes quantités équivalentes d’Ara h 1 sur une peau intacte (une administration de40 minutes par semaine durant six semaines). D’autres souris ont été exposéespar voie intranasale avec 50 mg d’Ara h 1 ou l’équivalent dans l’EA selon lemême protocole. Les cellules provenant des ganglions lymphatiques drainant etdes rates sont réactivées par Ara h 1. Ensuite, les souris préexposées restantessont gavées par l’EA en présence ou en absence de l’adjuvant Th2 Cholera toxin(CT ; un gavage par semaine durant six semaines). Les anticorps spécifiquesd’Ara h 1 dans le sérum sont dosés à différent temps du protocole.Résultats.– L’exposition à Ara h 1 par voie cutanée ou respiratoire entraîne uneproduction d’IgG1 spécifique significative tandis que l’EA induit unesensibilisation uniquement par voie intranasale. Une production de cytokinesTh2 est également détectée au niveau local et systémique. Les sourispréexposées à Ara h 1 via les voies respiratoires ou cutanées développent uneproduction d’IgE et d’IgG1 plus précoce que celle observée chez les souristémoins (i.e. préexposition au PBS) et qui ne requiert pas l’utilisation de CT. Lasensibilisation en absence d’adjuvant est également observée chez les sourispré-exposées à l’EA via la voie intranasale.Conclusion.– L’exposition cutanée ou respiratoire à un allergène ou à unematrice alimentaire complexe peut induire une sensibilisation. De tellesexpositions favorisent une sensibilisation ultérieure par voie orale plus précoceet sans l’aide d’adjuvant Th2 démontrant ainsi l’importance des expositionsenvironnementales en allergie alimentaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.153

Rech-5

Mesure de l’efficacite de la lutte contre l’ambroisie : etudede faisabiliteM. Thibaudon a, Q. Martinez b, C. Sindt a, S. Poilane c, B. Chauvel d

a RNSA, Brussieu, Franceb Observatoire des ambroisies, Dijon, Francec Airtest, Brussieu, Franced Inra, Dijon, France

Introduction.– Le pollen d’ambroisie (ambrosia artemisiifolia) est connu pourson allergénicité provoquant de fortes rhinocojonctivites et des asthmes auxpatients résidant dans les zones infestées. Le développement de l’ambroisieétant d’origine anthropique, et s’agissant d’une plante envahissante, un certainnombre de procédures de lutte ont été mises en place dont l’efficacité a étémesurée, en position de proximité, par l’émission des pollens d’ambroisie qui aété comparée entre les zones. Ce premier travail a pour objectif de réaliser uneétude de faisabilité pour vérifier le fonctionnement des capteurs choisis et labonne mise en œuvre des procédures spécifiques.Méthodes.– En dehors des capteurs fixes volumétriques de pollens du réseauRNSA, il a été choisi d’utiliser les capteurs passifs SIGMA 2 (SSP – SamplerSystem Product) positionnés en proximité dans des zones traitées ou non