effet protecteur de bactérie lactique sur la structure épithéliale intestinale de la souris...
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Recherche / Revue française d’allergologie 53 (2013) 383–386384
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http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.151
Rech-3
Effet protecteur de bacterie lactique sur la structureepitheliale intestinale de la souris Balb/c immunisee parvoie intraperitoneale a la b-lactoglobulineW. Dib a,b, V. Biscola c, H. Grar d, S. Zouaoui d, H. Gourine d, Y. Choiset c, J.-M.
Chobert c, T. Haertle c, D. Saidi d, O. Kheroua d
a Laboratoire de physiologie de la nutrition et securite alimentaire,
departement de biologie, faculte des sciences, universite d’Oran Es Seniab Departement de biologie, faculte des sciences, universite de Mostaganem,
Oran, Algeriec UR 1268 biopolymere, interactions, assemblage, equipe FIP, Inra, Nantes,
Franced Laboratoire de physiologie de la nutrition et securite alimentaire,
departement de biologie, faculte des sciences, universite d’Oran Es Senia,
Oran, Algerie
Introduction.– Les probiotiques ont plusieurs effets bénéfiques sur lefonctionnement intestinal et la réponse immunitaire, y compris la restaurationde la barrière intestinale et l’effet anti-inflammatoire. Notre étude déterminel’effet de Lactobacillus brevis W19 sur la réponse immune systémique et sur lastructure épithéliale intestinale chez la souris Balb/c, immunisée par voie intra-péritonéale à la b-lactoglobuline (b-Lg).Méthodes.– Vingt-huit souris Balb/c sont réparties en trois lots de sept sourischacun. Dans un premier temps et pendant 15 jours, les animaux du premier etdu deuxième lot reçoivent respectivement par voie orale 0,3 ml de Lactobacillusbrevis W19 et 0,3 ml d’une solution saline (témoin positif). Le troisième lot(témoin négatif) ne reçoit aucun traitement. Ensuite, les souris des lots 1 et2 sont immunisées par voie intrapéritonéale à la b-Lg puis des rappelsd’immunisation ont été effectués à j14, j21 et j28. Au 35e jour les souris ont étésacrifiées. Le taux sérique d’IgG anti-b-Lg est déterminé par dosage Elisa et uneétude histologique est réalisée sur des fragments jéjunaux afin de voir le degréde l’inflammation et de mesurer la hauteur des villosités. Notre bactérie lactiqueest identifiée comme Lactobacillus brevis W19 par séquençage de l’ADNr16S.Résultats.– L’étude histologique de l’épithélium intestinal montre que lesvillosités des souris du lot 1 sont longues (38,47 � 0,99 mm) avec uneinfiltration lymphocytaire intraépithéliale très peu marquée. En revanche,chez le groupe témoin positif on remarque une atrophie villositaire(25,41 � 1,77 mm) (p � 0,0001), avec un élargissement accentué ainsi qu’uneinfiltration importante des lymphocytes intraépithéliaux en comparant avec legroupe témoin négatif. Les titres sériques en IgG anti-b-Lg sont significati-vement diminués chez les souris immunisées qui ont reçu Lactobacillus brevisW19 (1/74e) (p � 0,0001) en comparant avec le groupe témoin positif.
Conclusion.– Nos résultats montrent que Lactobacillus brevis W19 exerce unrôle protecteur sur la structure de l’épithélium intestinal et diminue la réponseimmune systémique à la b-lactoglobuline.
http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.152
Rech-4
Une exposition respiratoire ou cutanee a des proteinesd’arachide induit une sensibilisation et favorise unesensibilisation ulterieure par voie orale sans adjuvant Th2S. Wavrin, H. Bernard, J.-M. Wal, K. Adel-Patient
Inra, Gif-Sur-Yvette, France
Introduction.– La présence d’allergènes alimentaires dans l’environnementpourrait être responsable d’une sensibilisation par voie non gastro-intestinale,résultant en des signes cliniques lors de la première ingestion connue del’aliment. Nous avons étudié le rôle d’expositions respiratoires ou cutanées àAra h1, allergène majeur de l’arachide ou à un extrait d’arachide grillée (EA)sur la sensibilisation à Ara h 1. Nous avons ensuite évalué l’impact de tellespréexpositions sur une administration ultérieure d’EA par voie orale.Méthodes.– Des souris Balb/c reçoivent 100 mg d’Ara h 1 ou d’EA contenantdes quantités équivalentes d’Ara h 1 sur une peau intacte (une administration de40 minutes par semaine durant six semaines). D’autres souris ont été exposéespar voie intranasale avec 50 mg d’Ara h 1 ou l’équivalent dans l’EA selon lemême protocole. Les cellules provenant des ganglions lymphatiques drainant etdes rates sont réactivées par Ara h 1. Ensuite, les souris préexposées restantessont gavées par l’EA en présence ou en absence de l’adjuvant Th2 Cholera toxin(CT ; un gavage par semaine durant six semaines). Les anticorps spécifiquesd’Ara h 1 dans le sérum sont dosés à différent temps du protocole.Résultats.– L’exposition à Ara h 1 par voie cutanée ou respiratoire entraîne uneproduction d’IgG1 spécifique significative tandis que l’EA induit unesensibilisation uniquement par voie intranasale. Une production de cytokinesTh2 est également détectée au niveau local et systémique. Les sourispréexposées à Ara h 1 via les voies respiratoires ou cutanées développent uneproduction d’IgE et d’IgG1 plus précoce que celle observée chez les souristémoins (i.e. préexposition au PBS) et qui ne requiert pas l’utilisation de CT. Lasensibilisation en absence d’adjuvant est également observée chez les sourispré-exposées à l’EA via la voie intranasale.Conclusion.– L’exposition cutanée ou respiratoire à un allergène ou à unematrice alimentaire complexe peut induire une sensibilisation. De tellesexpositions favorisent une sensibilisation ultérieure par voie orale plus précoceet sans l’aide d’adjuvant Th2 démontrant ainsi l’importance des expositionsenvironnementales en allergie alimentaire.
http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.153
Rech-5
Mesure de l’efficacite de la lutte contre l’ambroisie : etudede faisabiliteM. Thibaudon a, Q. Martinez b, C. Sindt a, S. Poilane c, B. Chauvel d
a RNSA, Brussieu, Franceb Observatoire des ambroisies, Dijon, Francec Airtest, Brussieu, Franced Inra, Dijon, France
Introduction.– Le pollen d’ambroisie (ambrosia artemisiifolia) est connu pourson allergénicité provoquant de fortes rhinocojonctivites et des asthmes auxpatients résidant dans les zones infestées. Le développement de l’ambroisieétant d’origine anthropique, et s’agissant d’une plante envahissante, un certainnombre de procédures de lutte ont été mises en place dont l’efficacité a étémesurée, en position de proximité, par l’émission des pollens d’ambroisie qui aété comparée entre les zones. Ce premier travail a pour objectif de réaliser uneétude de faisabilité pour vérifier le fonctionnement des capteurs choisis et labonne mise en œuvre des procédures spécifiques.Méthodes.– En dehors des capteurs fixes volumétriques de pollens du réseauRNSA, il a été choisi d’utiliser les capteurs passifs SIGMA 2 (SSP – SamplerSystem Product) positionnés en proximité dans des zones traitées ou non