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Année 2005 3e trimestre

Ecole du Sabbat des adultes

Les Leçons de lʼEcole du Sabbat sont un programme dʼétude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et lʼEsprit de Prophétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brèves que possible pour préserver une pensée concise et di-recte. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin dʼassurer la clarté du

texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus appro-

fondie des livres originaux est vi-vement recommandée.

Illustrations : Getty Images (première et dernière de couverture) ; Map Re-sources sur les pages 4, 51 et 72

Leçons de lʼécole du Sabbat : Juillet à Septembre 2005. Parution trimestrielle. Publié par Seventh Day Adventist Reform Movement General Conference, département de lʼécole du Sabbat.

Réalisation :Seventh Day Adventist Reform MovementP.O. Box 7240Roanoke, VA 24019 — 5048 USA

Site Internet Officiel aux E-U : http://www.sdarm.org

E-mail (Etats-Unis):[email protected]

Traduction et distribution en France :Eglise Adventiste du 7e Jour,

Mouvement de Réforme11 rue de Viry

91600 Savigny/Orge — France

Abonnement : 15,24 € /an(à régler à lʼadresse ci-dessus)

imprimé en Croatie

SOMMAIRE

5 La puissance divine dans la rédemption

10 La puissance de la parole de Dieu

15 La puissance de la parole de Dieu (suite)

20 La vie25 La vie (suite)31 La piété36 La gloire41 De précieuses promesses46 La nature humaine52 Une nouvelle créature57 Le vrai cep62 Avertissement contre

la désobéissance67 Une tempérence

victorieuse

Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2005 3

Avant-propos

Tout au long de cette année, les élèves de lʼÉcole du Sabbat du monde entier, étu-dient le Caractère Chrétien. En poursuivant ce cycle dʼétudes, nous considérerons dif-férents facteurs propices à une expérience victorieuse en Christ, en mettant un accent particulier sur quelques ramifications spirituelles des premiers échelons de “lʼéchelle de Pierre” telle quʼon la trouve dans 2 Pierre 1 : 5-7, grâce auxquels nous devons devenir participants de la nature divine de notre bien-aimé Seigneur et Sauveur. Gra-vir cette échelle par la foi est une expérience bénie et ennoblissante. “Dans la vie religieuse de tous ceux qui finalement remporteront la victoire, il y aura de terribles moments dʼangoisse et dʼépreuve, mais la connaissance des Ecritures permettra à ces enfants de Dieu de se souvenir des promesses encourageantes du Sauveur, promes-ses qui réconforteront leur cœur et affermiront leur foi en la force du Tout-Puissant. L̓ Ecriture dit : «Nʼabandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération.» Héb. 10 : 35. «Afin que lʼépreuve de votre foi, plus précieuse que lʼor périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louan-ge, la gloire et lʼhonneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra, – lui que vous aimez sans lʼavoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant dʼune joie ineffable et glorieuse.» 1 Pierre 1 : 7-8. L̓ épreuve de la foi est plus précieuse que lʼor. Tous les chrétiens devraient ap-prendre que cʼest une partie de la discipline de lʼécole du Christ qui est essentielle pour les purifier des souillures de la terre. Ils devront endurer avec courage les outra-ges et les attaques des ennemis et surmonter tous les obstacles que Satan placera sur leur chemin pour les empêcher dʼavancer. Ce dernier essaiera de les amener à négli-ger la prière et de les décourager dans lʼétude des Ecritures ; il projettera son ombre odieuse sur leur route afin de leur dérober le Christ et les attraits du ciel. Nul ne devrait vivre dans la crainte et le tremblement, dans les doutes et les plaintes continuelles. Il faut regarder à Dieu, contempler sa bonté et se réjouir dans son amour. Rassemblez toutes vos énergies, regardez en haut et non à vos difficultés et vous ne tomberez pas en chemin. L̓ ombre se dissipant, vous verrez bientôt Jésus tendant la main pour vous aider, et tout ce que vous aurez à faire, ce sera, dans une foi simple, de saisir cette main et de vous laisser conduire. A mesure que grandira votre confiance, par la foi en Jésus, lʼespérance naîtra en vous. La lumière qui jaillit de la croix du Calvaire vous révélera le prix que Dieu attache à une âme et elle vous incitera à porter la lumière dans le monde.”—Témoignages, volume 2, pages 263-264. Chers frères et sœurs, préparons-nous pour ce but glorieux !

Le Département de lʼEcole du Sabbat de la Conférence Générale.

4 Leçons de l’école du Sabbat, 3er trimestre 2005

Sabbat, 2 juillet 2005

Offrande spéciale pour Zagreb en Croatie

Située au sud-est de lʼEurope, la Croatie est main-tenant un état indépendant de plus de 5,5 millions dʼhabitants. La belle zone côtière bordant lʼest de lʼAdriatique attire chaque année dʼinnombrables touristes venant du monde entier. La population est principalement composée de Catholiques Romains (87,8 %) avec un nombre signifi catif dʼOrthodo-xes (4,4 %), de Musulmans (1,3 %), de Protestants et dʼautres groupes religieux (6,5 %). Pays issu de lʼex-Yougoslavie, la Croatie fut lʼun des premiers pays à accepter le message des Adventistes du Septième Jour du Mouvement de Réforme. L̓ expérience des pionniers de lʼéglise dans ce pays a été racontée dans lʼHistoire du Mouvement de Réforme des Adventistes du Septième Jour. Nos frères et sœurs sont restés fi dèles à la cause de Dieu pendant les périodes de guerre et de persécution. L̓ envergure prise par lʼœuvre de publication a rendu possible la distribution de bien des livres de lʼEsprit de Prophétie dans notre langue maternelle.La Croatie est aujourdʼhui lʼun des Champs de lʼUnion Slave du Sud. Les bureaux du Champ se situent dans la capitale, Zagreb. Cʼest de là quʼest diffusé lʼévangile à travers tout le pays. Par la grâce de Dieu, dans cette grande ville lʼintérêt pour le message a germé et fl euri. La petite chapelle située au sein des bureaux est maintenant trop petite pour répondre aux besoins. Nous avons besoin dʼune chapelle convenable pour servir de phare dans cette ville.Nous vous prions de bien vouloir nous aider à rendre possible ce projet et de penser à nous dans vos prières afi n que lʼœuvre du Seigneur puisse être accomplie dans ce pays.

Vos frères et sœurs du champ croate

PROJECT 04B


Leçon 1 Sabbat 2 juillet 2005

La puissance divine dans la rédemption

“Israël, mets ton espoir en lʼEternel ! Car la miséricorde est auprès de lʼEternel, et la rédemption est auprès de lui en abondance.” (Psaume 130 : 7).

“Le Christ plaide dans les cours célestes pour son Eglise ; il intercède pour ceux quʼil a rachetés au prix de son sang. Ni les siècles ni les millénaires nʼamoindrissent lʼeffi-cacité de son sacrifice expiatoire.—Conquérants Pacifiques, pages 492-493.

Lecture proposée : Lift Him Up, page 152.

Dimanche 26 juin

1. LʼALLIANCE ÉTERNELLE

a. Qui était partie prenante du plan de la rédemption ? 2 Corinthiens 13 :13 ; Esaïe 48 : 16.

“La Divinité a été remplie de pitié pour notre race et le Père, le Fils et le Saint-Esprit se sont donnés eux-mêmes à la mise en œuvre du plan de la rédemption. Pour le bon déroulement de ce plan, il fut décidé que Christ, le Fils unique de Dieu, sʼoffrirait pour le péché. Avec quoi peut-on mesurer la profondeur de cet amour ? Dieu a fait en sorte quʼil soit impossible à lʼhomme de dire quʼil aurait pu faire davantage. En donnant Christ, il a offert toutes les ressources des cieux afin que rien ne manque au plan destiné au relèvement de lʼhomme.”—Counsels on Health, page 222.

b. Quand ce plan fut-il établi ? Romains 16 : 25.

“Il ne faut pas voir dans le plan de la rédemption le produit dʼune réflexion tardive, consécutive à la chute dʼAdam. Il sʼagit de «la révélation du mystère tenu secret dès lʼorigine des temps». Cette révélation dévoila les principes qui dès les âges éternels sont à la base du trône de Dieu. Dieu et le Christ ont prévu dès le commence-ment lʼapostasie de Satan et la chute de lʼhomme, amenée par le pouvoir trompeur de cet apostat. Dieu nʼest pas lʼauteur du péché, mais il en a prévu lʼexistence et il sʼest préparé à faire face à cette terrible éventualité.”—Jésus-Christ, page 12.

6 Leçons de l’école du Sabbat, 3e trimestre 2005

Lundi 27 juin

2. LʼINCARNATION

a. Par quelles paroles Jean et Paul expliquèrent-ils lʼincarnation de Christ ? Jean 1 : 14 ; 1 Timothée 3 : 16.

“L̓ incarnation de Christ est le mystère de tous les mystères. Christ était un avec le Père, cependant … il accepta de descendre de la position quʼil occupait, lʼégal de Dieu.Pour accomplir son dessein dʼamour envers la race déchue, il se fit os de nos os et chair de notre chair. Quel contraste entre la divinité de Christ et le faible enfant de la crèche de Beth-léem ! Comment pouvons-nous franchir la distance qui sépare un Dieu puissant et un enfant sans défense ? Cependant, le Créateur des mondes, Celui en qui résidait corporellement la plénitude de la Divinité, se manifestait au travers de ce faible bébé couché dans la mangeoire. Il était bien plus élevé quʼaucun des anges, égal au Père en dignité et en gloire et portait pourtant le manteau de lʼhumanité ! Divinité et humanité étaient mystérieusement alliées, homme et Dieu devinrent un. Pour le Fils de Dieu, prendre la nature humaine aurait été une humiliation pres-que extrême, même lorsquʼAdam était innocent en Eden. Mais Jésus accepta lʼhuma-nité alors que cette race avait été affaiblie par quatre mille ans de péché. A lʼinstar de tout enfant dʼAdam, il accepta les conséquences de la grande loi de lʼhérédité. Ces conséquences se voient dans lʼhistoire de ses ancêtres terrestres. Il vint chargé dʼune telle hérédité pour partager nos souffrances et nos tentations et pour nous donner lʼexemple dʼune vie exempte de péché.”—The Faith I Live By, page 48.

b. Quand la prophétie sur lʼincarnation fut-elle accomplie ? Hébreux 10 : 5-7 ; Galates 4 : 4.

“Voici près de deux mille ans quʼune voix mystérieuse émanant du trône de Dieu, a été entendue dans le ciel : «Tu nʼas voulu ni sacrifice, ni offrande ; mais tu mʼas formé un corps. … Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté.» Ces paroles annon-çaient lʼaccomplissement du dessein tenu caché de toute éternité. Le Christ était sur le point de visiter notre monde et de sʼincarner. «Tu mʼas formé un corps», dit-il. Sʼil sʼétait montré revêtu de la gloire quʼil partageait avec le Père avant que le monde fût, nous nʼeussions pu supporter la lumière de sa présence.”—Jésus-Christ, page 13.


Mardi 28 juin

3. LES RAISONS DE LʼINCARNATION

a. Quels sont les principaux buts pour lesquels Christ sʼincarna ? Matthieu 18 : 11 ; Jean 17 : 4, 26.

“Mais le plan de la rédemption avait un but bien plus vaste encore que le salut de lʼhumanité. Ce plan nʼétait pas seulement destiné à faire respecter la loi de Dieu par les habitants de notre petite planète. Il sʼagissait de justifier le caractère de Dieu devant les habitants des autres mondes. Cʼest à cela [au résultat de son grand sacrifice, à son influence sur les habitants des autres mondes ainsi que sur lʼhomme] que le Sauveur faisait allusion quand il disait, immédiatement avant sa crucifixion : «Cʼest maintenant quʼa lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors. Et moi, quand jʼaurai été élevé de la terre, jʼattirerai tout à moi.» La mort du Fils de Dieu allait rendre le ciel accessible aux hommes ; mais elle allait aussi justifier devant tout lʼunivers lʼattitude de Dieu et de son Fils concernant la révolte de Satan. Elle établirait la perpétuité de sa loi et révélerait la nature et les résultats du péché.”—Patriarches et Prophètes (V&S) pages 46-47, (Bâle) page 62 , Patriarchs and Prophets, pages 68-69.

b. Que déclara Christ à la fin de sa mission terrestre ? Jean 17 : 4-6.

“Dans la prière dʼintercession que Jésus adressa à son Père, il déclara avoir rem-pli les conditions qui obligeaient le Père à remplir sa part du contrat établi dans le ciel à lʼégard de lʼhomme déchu. Il pria ainsi : «Jʼai achevé lʼœuvre que tu mʼas donnée à faire. [Cʼest-à-dire, jʼai développé un caractère juste sur la terre et été un exemple à suivre pour les hommes.] Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que jʼavais auprès de toi avant que le monde fût. (Jean 17 : 4-5). Il poursuit en faisant le bilan de toute lʼœuvre quʼil a accomplie et qui a eu pour résultat de lui donner tous ceux qui croient en son nom. Il accorde tant de valeur à cette récompense quʼil oublie lʼangoisse que lui a coûté la rédemption de lʼhomme. Il se déclare glorifié en ceux qui croient en lui. En son nom, lʼéglise doit conduire lʼœuvre quʼil a entre-prise vers une glorieuse perfection ; lorsque cette église rachetée sera finalement dans le paradis de Dieu, il contemplera avec satisfaction le travail de son âme. L̓ armée des rachetés sera pour toute lʼéternité son plus grand sujet de gloire.”—The Spirit of Prophecy, volume 3, pages 260-261 [les commentaires entre crochets sont dans lʼori-ginal].


Mercredi 29 juin

4. LA PUISSANCE DIVINE

a. Comment Paul définit-il lʼévangile ? Romains 1 : 16-17.

“Ceux qui ont été rachetés par la mort ignominieuse de Christ sur la croix de-vraient lʼexalter. Celui qui a ressenti la puissance de la grâce de Christ a quelque chose à raconter. Il cherche à mettre en œuvre des méthodes de travail qui diffuseront lʼévangile de Christ. Puisant son efficacité à la grande source de la sagesse, lʼhomme devient lʼinstrument, lʼouvrier, par lequel lʼévangile exerce sa puissance transforma-trice sur lʼesprit et le cœur.”—Lift Him Up, page 230.

b. Que révéla lʼange à Joseph à propos de la mission de Christ ? Matthieu 1 : 21.

“Dieu est aussi puissant aujourdʼhui pour sauver du péché quʼil le fut au temps des patriarches, de David, des prophètes et des apôtres. La multitude des cas rela-tés dans lʼhistoire sacrée, lorsque Dieu délivra les siens de lʼiniquité, devrait porter le chrétien de notre époque à recevoir avec empressement lʼinstruction divine et à perfectionner son caractère afin quʼil soutienne lʼinspection sévère du jour du juge-ment.”—Témoignages, volume 1, pages 506-507.

“Nous sommes tous pécheurs et incapables de mettre en pratique les paroles de Christ de nous-mêmes. Mais Dieu a fait en sorte que le pécheur condamné puisse être libéré de toute tache et souillure. «Si quelquʼun a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.» «Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 2 : 1 ; 1 : 9). Mais tandis que Christ sauve le pécheur, il ne supprime pas la loi qui condamne le pé-cheur. L̓ œuvre de la rédemption exalte cette loi et le grand sacrifice de Christ fut ac-compli afin que lʼhomme puisse la mettre en pratique. La loi nous montre nos péchés comme le miroir nous montre que notre visage nʼest pas propre. Le miroir nʼa pas le pouvoir de nous laver, ce nʼest pas son travail. Il en est de même avec la loi. Elle met le doigt sur nos défauts et nous condamne mais elle nʼa pas le pouvoir de nous sauver. Nous devons venir à Christ pour le pardon. Il se chargera de notre culpabilité et nous justifiera devant Dieu. Non seulement il nous libérera du péché, mais il nous donnera le pouvoir dʼobéir à la volonté de Dieu.”—The Signs of the Times, 24 septembre 1896.


Jeudi 30 juin

5. UNE RÉDEMPTION TOTALE

a. A quoi le plan de la rédemption pourvoit-il amplement ? Matthieu 11 : 28-30 ; Hébreux 7 : 25.

“Mettons-nous à lʼécole du Christ et apprenons de lui la douceur et lʼhumilité. La rédemption est lʼéducation qui prépare lʼâme en vue du ciel. Cette éducation comporte la connaissance du Christ, lʼabandon des idées, des habitudes et des usages appris à lʼécole du prince des ténèbres. L̓ âme doit être délivrée de tout ce qui sʼoppose à la fidélité due à Dieu.”—Jésus-Christ, pages 321-322.

b. Quelle est la condition principale pour que nous obtenions une rédemption totale ? Jérémie 29 : 12-13.

“Une paix parfaite régnait dans le cœur du Christ, en parfaite harmonie avec Dieu. Il nʼétait jamais enivré par les applaudissements ni découragé par les reproches ou les déceptions. Il gardait tout entier son courage au milieu des plus vives opposi-tions et des traitements les plus cruels. Beaucoup de ceux qui se disent ses disciples ont un cœur anxieux et troublé : cʼest quʼils nʼosent pas se confier entièrement à Dieu. Ils ne se soumettent pas entièrement à lui ; ils redoutent les conséquences dʼun tel abandon. Sans cet abandon, impossible de trouver la paix.”—Jésus-Christ, page 322.

Vendredi 1er juillet

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 56

1. Que décida la Divinité en ce qui concerne le plan de la rédemption ?2. Que révéla lʼincarnation de Christ ?3. Outre sauver la race humaine, quʼest-ce que Christ avait en vue à travers

son incarnation ?4. Quelle est la définition biblique de lʼévangile ?5. Comment pouvons-nous trouver le repos ?



La puissance de la Parole de Dieu

“Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier.” (Psaume 119 : 105).

“La Bible renferme un système simple et entier de théologie et de philosophie. Cʼest le livre qui nous rend sages à salut. Il nous dit comment atteindre les demeures du bonheur éternel. Il nous parle de lʼamour de Dieu tel quʼil est révélé dans le plan de la rédemption, transmettant la connaissance essentielle à tous, la connaissance de Christ.”—The Signs of the Times, 25 juin 1902.

Lectures proposées : Child Guidance, pages 505-510. Jésus-Christ, pages 664-665.

Dimanche 3 juillet

1. LʼARBRE DE VIE

a. Quel était lʼarbre le plus important du jardin dʼEden ? Genèse 2 : 9. Quelle propriété le rendait si important ? Genèse 3 : 22-24.

“Au centre du jardin dʼEden, croissait lʼarbre de la vie, dont le fruit avait le pou-voir de perpétuer lʼexistence. Si Adam avait continué dʼobéir à Dieu, il aurait toujours eu un libre accès à cet arbre et aurait vécu éternellement.”—Le Conflit Imminent, page 568, Le Grand Conflit, pages 540-541, La Tragédie des Siècles, page 581.

b. Quʼest-ce qui fut promis aux fidèles de la période dʼEphèse ? Apocalypse 2 : 7.

“L̓ école à venir ne sera pas exactement semblable à celle des premiers jours. Nul arbre de la connaissance du bien et du mal, nul tentateur, nulle occasion dʼerreur : chacun aura déjà résisté à lʼépreuve du mal, et plus personne ne saurait y succomber. [Apocalypse 2 : 7]. Les bienfaits dispensés par lʼarbre de vie étaient en Eden conditionnels, et furent finalement retirés à lʼhomme. Les dons de la vie à venir sont absolus et éternels.”—Education, page 334.


Lundi 4 juillet

2. LʼARBRE DE VIE MAINTENANT

a. A quoi la parole de Dieu compare-t-elle la sagesse céleste ? Proverbes 3 : 13-18.

“La connaissance de Dieu et de Jésus-Christ, révélée dans le caractère, confère une élévation qui dépasse tout ce que peuvent offrir le ciel et la terre. Cʼest la plus haute éducation qui soit, la clef qui nous ouvre les portes de la sainte cité. Le dessein de Dieu est que tous ceux qui revêtent le Christ possèdent cette connaissance.”—Le Ministère de la Guérison, page 394.

b. Quʼest-il dit de lʼarbre de vie sur la Nouvelle Terre ? Apocalypse 22 : 2, 14. Comment pouvons-nous lʼapprécier dès maintenant ?

“Dans les efforts quʼil tente pour atteindre lʼidéal divin, le chrétien ne doit pas se laisser aller au désespoir, car la perfection morale et spirituelle par la grâce et la puissance du Christ est promise à tous. Jésus est la source de la vie. Il nous attire à sa Parole et nous offre des feuilles de lʼarbre de vie pour panser nos âmes blessées par le péché. Il nous conduit au trône de Dieu et place sur nos lèvres une prière grâce à laquelle nous restons en étroite communion avec lui. Il met en œuvre, à notre service, les forces toutes-puissantes du ciel, et à chaque pas nous sommes amenés en contact avec son pouvoir vivifiant.”—Conquérants Pacifiques, page 424.

“Les enseignants ont besoin dʼune connaissance plus profonde de la parole de Dieu. La Bible et la Bible seule devrait être leur conseillère. La parole de Dieu est semblable aux feuilles de lʼarbre de vie. On y répond à tous les besoins de ceux qui aiment ses enseignements et les mettent en pratique. Nombre des étudiants de nos écoles ne sont pas convertis bien quʼil aient pu être baptisés. Ils ne savent pas ce que signifie être sanctifié par la foi en la vérité. Il faudrait leur enseigner à sonder et à com-prendre la Bible, à recevoir ses vérités dans le cœur et à les mettre en pratique dans la vie quotidienne. Cʼest ainsi quʼils deviendront forts dans le Seigneur ; car les muscles et les tendons spirituels sont nourris par le pain de vie.”—Counsels to Teachers, Pa-rents, and Students, pages 352-353.

“La Bible et la Bible seule doit être la règle de notre foi. Cʼest une feuille de lʼar-bre de vie, et en la mangeant, en la recevant dans notre esprit, nous nous fortifierons pour faire la volonté de Dieu. Nous montrerons par notre caractère chrétien que nous croyons en la parole, que nous restons attachés à la Bible comme à notre seul guide vers le ciel.”—The Review and Herald, 4 mai 1897.


Mardi 5 juillet

3. CHRIST ET LA PAROLE DE DIEU

a. Quʼest-il écrit à propos de Christ et de la parole de Dieu ? Jean 1 : 14 ; 2 Ti-mothée 3 : 16.

“La Bible attribue son existence à Dieu ; et pourtant, elle a été écrite par des hommes. En effet, le style de ses différents livres trahit la personnalité de divers écri-vains. Toutes les vérités qui y sont révélées, quoique «inspirées de Dieu» (2 Timothée 3 : 16), sont exprimées dans le langage humain. Par le Saint-Esprit, lʼEtre infini a illuminé le cœur de ses serviteurs. Il leur a donné des songes, des visions, des symbo-les et des images, tout en leur laissant la liberté dʼexprimer la vérité dans leur propre langue. Les dix commandements, prononcés par Dieu lui-même, furent écrits de sa pro-pre main. Ils sont donc divins et non humains. Mais la sainte Ecriture, où la vérité sʼexprime dans le langage des hommes, nous offre une union étroite de la divinité et de lʼhumanité. La même union sʼest retrouvée dans la nature du Christ, qui fut à la fois Fils de Dieu et Fils de lʼhomme. On peut donc dire de lʼEcriture comme de Jésus-Christ, quʼelle est «la Parole faite chair», et quʼelle a habité parmi nous». (Jean 1 : 14).”—La Tragédie des Siècles, page 10 (GC, pp. b, c ; CI, pp. 5-6).

b. Que nous demande-t-on de faire ? Hébreux 12 : 1-2. Quel sera le résultat ?

“Aucun homme nʼest assez élevé en puissance et en autorité pour que Satan ne lʼassaille de ses tentations. Plus un homme occupe une position de responsabilité, plus violents et plus déterminés seront les assauts de lʼennemi. Que tous les serviteurs de Dieu en tous lieux étudient sa parole, regardant constamment à Jésus, afin dʼêtre transformés à son image. L̓ abondance inépuisable de Christ est à notre disposition si nous marchons devant Dieu dans lʼhumilité et la contrition.”—Spalding and Magan Collection, page 281.

“L̓ épître aux Hébreux indique le but unique qui doit caractériser la course du chrétien désireux dʼobtenir la vie éternelle : «Rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi.» L̓ envie, la méchanceté, les mauvaises pensées, la médisance, la convoitise sont autant de fardeaux que le chrétien doit rejeter, sʼil veut triompher dans la course qui lui assurera lʼéternité.—Conquérants Pacifiques, pages 277-278.


Mercredi 6 juillet

4. LE PAIN DE VIE

a. Quel approvisionnement spécial fut accordé aux Israélites dans le désert et quʼest-ce qui révèle sa supériorité sur tout autre aliment ? Exode 16 : 14-15.

“Aucune des façons de vivre des enfants dʼIsraël nʼéchappait à lʼéducation di-vine. Tout ce qui concernait leur bien-être était lʼobjet de la sollicitude de Dieu et intéressait sa loi. Il cherchait leur plus grand bien, ne serait-ce que lorsquʼil les nour-rissait. La manne quʼil leur accordait dans le désert était de qualité telle quʼelle devait fortifier leur corps, leur intelligence, leur esprit. Quoique tant dʼentre eux se soient in-surgés contre cette alimentation restreinte, rêvant de retourner aux jours où, disaient-ils, «nous étions assis près des marmites de viande, […] nous mangions du pain à satiété» (Exode 16 : 3), le choix de Dieu éclatait dʼune sagesse indéniable : malgré les épreuves dʼune vie rude, personne, dans aucune tribu, nʼétait faible.”—Education, page 44.

b. Quelle comparaison Christ fit-il entre la manne et lui-même ? Jean 6 : 48-51.

“Les Juifs avaient rappelé à Jésus la manne que leurs pères avaient mangée dans le désert, comme pour lui dire que la dispensation de cet aliment était un miracle supé-rieur à ceux quʼil avait accomplis ; mais lui leur déclarait maintenant que la nourriture temporelle qui leur avait été donnée en ce temps-là nʼétait quʼun faible don comparé aux bénédictions quʼil est venu leur offrir, à savoir la vie éternelle. La nourriture ingérée alors soutenait leurs forces mais ne pouvait prévenir la mort, ni assurer lʼim-mortalité. Le pain que le Fils de Dieu offrait à lʼhomme était vainqueur de la mort et dispensait finalement la vie éternelle au corps.”—The Spirit of Prophecy, volume 2, page 281.

“Lorsque lʼhomme avancera sur le chemin que le Seigneur a ouvert devant les ra-chetés, quand il recevra Jésus-Christ comme son Sauveur personnel, il se nourrira du pain de vie. La parole est esprit et vie et si on lʼintroduit dans la pratique quotidienne elle ennoblira toute la nature humaine. Une telle vision de lʼamour du Sauveur dé-peinte par la plume inspirée sera offerte à son âme, que son cœur fondra de tendresse et de contrition.—Medical Ministry, page 124.


Jeudi 7 juillet

5. LE PAIN DE VIE (suite)

a. Quelle explication éternelle Christ nous a-t-il adressée dans notre intérêt ? Jean 6 : 63.

“Quand les hommes se soumettront entièrement à Dieu, mangeant le pain de vie et buvant lʼeau du salut, ils croîtront en Christ. Le caractère est composé de ce que lʼesprit mange et boit. Par la Parole de vie, quʼils reçoivent et à laquelle ils obéissent, ils deviennent participants de la nature divine. Tout leur service est calqué dʼaprès la similitude divine, et le Christ, au lieu de lʼhomme, est exalté.”—Levez vos Yeux en Haut, page 128.

b. Quʼest-ce qui est encore inclus dans ce langage figuré ? Jean 6 : 56-58.

“Cʼest à la mort du Christ que nous devons même la vie terrestre. Le pain que nous mangeons nous a été acquis au prix de son corps rompu. L̓ eau que nous buvons a été payée de son sang répandu. Personne, quʼil soit saint ou pécheur, ne mange sa nourriture quotidienne sans être nourri du corps et du sang du Christ. Chaque miche de pain porte lʼempreinte de la croix du Calvaire. Cette croix se reflète dans chaque source dʼeau. Le Christ a enseigné toutes ces choses en établissant les emblèmes de son grand sacrifice. La lumière qui émane de ce service de communion, célébré dans la chambre haute, communique un caractère sacré aux provisions de notre vie quoti-dienne. La table de famille devient la table du Seigneur, et chaque repas est élevé à la hauteur dʼun sacrement. … [Jean 6 : 54, 56 ,57]. Ce passage sʼapplique particulièrement à la sainte com-munion. Quand nous contemplons, par la foi, le grand sacrifice du Seigneur, notre âme sʼassimile la vie spirituelle du Christ. Dans de telles conditions, chaque service de communion nous communique une force spirituelle. Il sʼétablit ainsi une relation vivante entre le croyant et le Christ, et, par lui, entre le croyant et le Père. Ce service forme un lien entre les êtres humains dépendants de leur Dieu.”—Jésus-Christ, pages 664-665.

Vendredi 8 juillet


1. Quel dessein divin lʼarbre de vie servait-il ?2. Pouvons-nous apprécier maintenant les propriétés de lʼarbre de vie ?3. Quelle relation existe-t-il entre Christ et la Bible ?4. A quelle fréquence devrions-nous partager le Pain de vie et comment le fai-

sons-nous ?



La puissance de la Parole de Dieu (suite)

“Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi.” (Psau-me 119 : 11).

“Nous devons sonder les Ecritures et pas seulement survoler un chapitre et le répéter sans prendre la peine de le comprendre ; mais nous devons creuser pour re-chercher le joyau de la vérité qui enrichira lʼesprit et fortifiera lʼâme contre les ruses et les tentations du grand séducteur.”—Counsels on Sabbath School Work, page 19.

Lecture proposée : Child Guidance, pages 511-515.

Dimanche 10 juillet

1. CONSTRUIRE SUR LE ROCHER

a. Comment Christ a-t-il illustré la foi en lui en tant que Sauveur personnel ? Matthieu 7 : 24-25.

“Il ne suffit pas, dit [le Christ], dʼécouter mes paroles. Il faut quʼelles deviennent, par lʼobéissance, le fondement de votre caractère. Le moi nʼest que sable mouvant. Si vous bâtissez sur des théories et des inventions humaines, votre édifice sʼécroulera. Il sera renversé par les vents de la tentation et par les tempêtes de lʼépreuve. Mais les principes que je vous ai donnés demeurent à toujours. Recevez-moi ; bâtissez sur mes paroles.”—Jésus-Christ, page 304.

2. Dʼautre part, comment illustra-t-il la religion théorique dépourvue de pra-tique ? Matthieu 7 : 26-27.

“La raison pour laquelle notre peuple nʼa pas plus de puissance est quʼil professe la vérité mais ne la met pas en pratique. … Le service de Dieu est relégué au se-cond plan tandis que les intérêts terrestres reçoivent une prompte attention. … Si nous prenions conscience de lʼimportance de la vérité en laquelle nous professons croire, nous sentirions que nous avons une mission sacrée à accomplir, une responsabilité entraînant des conséquences éternelles. Tous les intérêts temporels lui céderaient la priorité.”—Testimonies, volume 4, pages 613-614.


Lundi 11 juillet

2. LA VÉRITÉ

a. Quelle promesse Jésus fit-il dans son entretien avec les Juifs ? Jean 8 : 31-32.

“Le moyen par lequel le Christ a vaincu le méchant nous est encore offert : cʼest la puissance de la Parole. Dieu ne sʼimpose pas à nos esprits ; mais si nous désirons le connaître et faire sa volonté, cette promesse est pour nous : «Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.» «Si quelquʼun veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement vient de Dieu.» Par la foi en ces promesses, chacun sera délivré des pièges de lʼerreur et de la domination du péché.”—Jésus-Christ, page 242.

b. Dans sa prière sacerdotale, comme Christ définit-il la vérité ? Jean 17 : 17. Comment travaille-t-elle à notre sanctification ?

“«La foi vient de ce quʼon entend, et ce quʼon entend vient de la parole de Christ.» Les Ecritures sont le plus puissant agent de transformation du caractère. Le Christ priait ainsi : «Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité.» La parole de Dieu agit dans le cœur de celui qui lʼétudie et sʼy soumet ; elle y subjugue toutes les mauvaises inclinations. Le Saint-Esprit intervient pour convaincre de péché ; la foi naissante opère par lʼamour du Christ et transforme corps, âme et esprit à lʼimage du Seigneur. Dès lors, celui-ci peut nous employer pour faire sa volonté. La puissance qui nous est donnée opère du dedans au dehors et nous pousse à faire part à dʼautres de la vérité qui nous a été révélée.”—Les Paraboles, page 78 (V&S) ou 96 (Gland).

“Vous avez besoin dʼêtre sanctifié par la vérité et que votre âme sʼélève au-dessus de toute considération personnelle et de tout intérêt égoïste. Jʼattire votre attention sur la vie de Jésus qui est un modèle parfait. Sa vie était caractérisée par une bienfaisance désintéressée. Précieux Sauveur ! Quels sacrifices nʼa-t-il pas faits pour que nous ne périssions pas mais que nous ayons la vie éter-nelle ! Le ciel sera encore bon marché si nous renonçons à tous nos intérêts égoïstes pour lʼobtenir ! Pouvons-nous nous permettre de suivre notre propre voie et de nous soustraire aux mains de Dieu parce que cela est plus agréable au cœur naturel ? Dieu réclame une soumission et une obéissance parfaites. La valeur de la vie éternelle dé-passe tout pour nous. Vous pouvez entrer en relation étroite avec Dieu si vous acceptez de souffrir pour entrer par la porte étroite.”—Testimonies, volume 4, page 218.


Mardi 12 juillet

3. LʼEAU PURE

a. Quelle figure de rhétorique est utilisée pour illustrer la parole de Dieu ? Ephésiens 5 : 26-27.

“En nous donnant sa parole, le Seigneur nous a communiqué toutes les vérités nécessaires à notre salut. Des milliers de gens se sont désaltérés à cette source sans que son débit soit affaibli ; des milliers ont contemplé le Seigneur et ont été transfor-més à son image. Leur esprit brûlait au-dedans dʼeux tandis quʼils parlaient de son caractère, de ce que le Christ était pour eux et de ce quʼils étaient pour lui. Ces cher-cheurs nʼont pas épuisé ces thèmes sacrés, et des milliers dʼautres peuvent sʼengager dans cette voie de la découverte des mystères du salut. Si nous méditons la vie du Christ et le caractère de sa mission, nous distinguerons toujours mieux les rayons de lumière qui en émanent. Chaque nouvelle recherche nous révélera un aspect encore plus intéressant. Le sujet est inépuisable. L̓ étude de lʼincarnation du Fils de Dieu, de son sacrifice expiatoire et de son œuvre médiatrice pourrait occuper toute la vie du chercheur persévérant.”—Les Paraboles, page 110 (V&S) ou 131 (Gland).

“Une constante communion avec Dieu nous confère la confiance en sa perfec-tion. Cʼest en mangeant la chair et en buvant le sang de Christ que nous obtenons la force spirituelle. Le Christ fournit à notre cœur le sang pourvoyeur de vie et de concert avec le Saint-Esprit nous donne la force nerveuse. Née de nouveau à un vif espoir et habitée par la force stimulante dʼune nouvelle nature, lʼâme est rendue capable de sʼélever toujours plus haut.”—Counsels on Health, page 593.

b. Comment Jérémie dépeint-il la parole de Dieu et notre faible appréciation de cette parole ? Jérémie 2 : 13.

“Les nombreuses opinions contradictoires concernant ce que la Bible enseigne ne viennent pas dʼune certaine obscurité du livre lui-même mais de lʼaveuglement et des préjugés de ceux qui lʼinterprètent. Les hommes ignorent les claires déclarations de la Bible pour suivre leur propre raison pervertie. Se glorifiant eux-mêmes de leurs facultés intellectuelles, ils passent sur la simplicité de la vérité ; ils délaissent la source des eaux vives pour sʼabreuver au courant empoisonné de lʼerreur.”—The Review and Herald, 27 janvier 1885.

“Il y a beaucoup trop de présomption parmi ceux qui sont engagés dans lʼœuvre de lʼEcole du Sabbat, trop de routine et tout cela tend à éloigner lʼâme de la Source de lʼeau vive.”—Témoignages sur lʼEcole du Sabbat, pages 72-73.


Mercredi 13 juillet

4. LA LUMIÈRE

a. Que devons-nous réaliser et apprécier à propos de la parole de Dieu ? Psau-me 12 : 7.

“Il existe des chrétiens de profession qui lisent la Bible sans se rendre compte quʼils manipulent des joyaux. Ils ne sont pas sûrs de lʼinspiration de certaines parties des Ecritures et ils pensent quʼil y a des erreurs et des raisonnements humains dans la parole de Dieu. Ils trébuchent alors quʼils ont entre les mains la lumière de la vie. Ils interprètent les Ecritures à leur convenance ; ils ne peuvent apprécier la sagesse de Dieu et se guident à la lumière de leur propre sagesse humaine.”—The Bible Echo, 26 août 1895.

b. Quel symbolisme inspiré est utilisé pour parler de la parole de Dieu ? Psau-me 119 : 105.

“Ceux qui étudient les Ecritures le cœur ouvert à lʼaction du Saint-Esprit en saisiront le sens. «Si quelquʼun veut faire sa volonté, dit le Christ, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.» Tous ceux qui viennent à lui pour mieux saisir ses enseignements ne seront pas déçus. Il leur dévoilera les mystères du royaume des cieux, et ces mystères seront compris de tous ceux qui aspirent à la con-naissance de la vérité. Une céleste clarté brillera dans le temple de leur âme et elle sera pour leur entourage comme un flambeau sur un sentier ténébreux.”—Les Paraboles, page 24 (V&S) ou 30 (Gland).

c. Comment Zacharie emploie-t-il une comparaison similaire ? Zacharie 4 : 1-6, 12-14.

“Les deux oliviers déversaient leur huile par les conduits dʼor dans le réservoir du chandelier, et de là dans les lampes dʼor qui éclairaient le sanctuaire. Cʼest ainsi que les saints qui se tiennent devant le trône de Dieu communiquent lʼEsprit aux per-sonnes qui se consacrent à son service. La mission des deux oints est de communiquer au peuple de Dieu les grâces célestes qui seules peuvent faire de sa Parole une lampe à notre pied et une lumière pour notre sentier.”—Les Paraboles, page 420 (Gland) ou 359 (V&S).


Jeudi 14 juillet

5. LES DEUX TÉMOINS

a. Comment les versets dʼApocalypse 11 : 1-4 forment-ils un parallèle avec la prophétie de Zacharie ?

“Les deux témoins représentent les Ecritures de lʼAncien et du Nouveau Tes-tament. L̓ un et lʼautre témoignent de lʼorigine et de la perpétuité de la loi de Dieu. L̓ un et lʼautre proclament le plan de la Rédemption. Les symboles, les sacrifices et les prophéties de lʼAncien Testament annoncent un Sauveur à venir. Les évangiles et les épîtres du Nouveau Testament nous parlent dʼun Sauveur déjà venu, et qui répond exactement aux symboles et aux prophéties.”—La Tragédie des Siècles, page 287 (CG, p. 259, CI, p. 280).

b. Que signifie «prophétiser revêtus de sacs» ? Apocalypse 11 : 3.

“[Apoc. 11 : 3]. Durant la plus grande partie de cette période, les deux témoins de Dieu ont connu une période dʼobscurité relative. La puissance papale sʼest efforcée de soustraire au peuple la parole de vérité et de produire de faux témoins qui en contredi-saient le témoignage. Le temps où les deux témoins prophétisèrent, vêtus de sacs, est celui où les saintes Ecritures étaient proscrites par les autorités civiles et religieuses, où leur témoignage était falsifié, où lʼeffort réuni des hommes et des démons tendait à en détourner les esprits, où ceux qui osaient en proclamer les vérités sacrées étaient traqués, ensevelis dans des cachots, torturés, martyrisés pour leur foi ou obligés dʼal-ler demander une retraite aux forteresses de la nature, aux rochers et aux antres de la terre ; cʼest alors que les deux témoins «prophétisèrent vêtus de sacs». Ce ministère, ils le poursuivirent pendant toute la période des mille deux cent soixante années. Aux époques les plus sombres, il y eut des hommes fidèles qui aimaient la Parole de Dieu et qui, jaloux de sa gloire, reçurent de son Auteur sagesse, puissance et autorité pour annoncer la vérité.”—La Tragédie des Siècles, page 288 (GC, pp. 259-260, CI, p. 280).

Vendredi 15 juillet


1. Comment pouvons-nous bâtir sur le Rocher ?2. Comment Christ définit-il la vérité ?3. Quels symboles sont utilisés pour illustrer lʼimportance de lʼétude de la Bi-

ble ?4. Décrivez lʼimage présentée par Zacharie.5. Expliquez la prophétie des deux témoins.



La vie

“En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.” (Jean 1 : 4).

“Jésus «est apparu, afin de détruire les œuvres du diable». En lui «était la vie», et il dit : «Je suis venu, afin que les brebis aient la vie et quʼelles lʼaient en abondance.» (1 Jean 3 : 8 ; Jean 1 : 4 ; 10 : 10)”—Jésus-Christ, page 255.

Lectures proposées : Jésus-Christ, chapitre 51. Testimonies, volume 6, pages 369-379.

Dimanche 17 juillet

1. LE COMMENCEMENT

a. Quand et comment Adam fut-il appelé à lʼexistence ? Genèse 2 : 7 ; 1 : 26-28, 31.

“Le Seigneur créa lʼhomme à partir de la poussière de la terre. Il fit dʼAdam un participant de sa vie et de sa nature. Le souffle du Tout-Puissant fut insufflé en lui, et il devint une âme vivante. Adam avait une forme parfaite ; il était fort, beau, pur et il portait lʼimage de son Créateur. L̓ homme sortit des mains de son Créateur parfait dans son fonctionnement et beau dans sa forme. Le fait que durant six mille ans il ait résisté à la pression tou-jours croissante des maladies et des crimes, est la preuve concluante de la force de résistance dont il fut doté à lʼorigine.”—Commentaires bibliques dʼE. White, page 1 (Genèse).

b. Qui était partie prenante dans la création dʼAdam et Eve ? Genèse 1 : 2, 26 ; 2 : 7 ; Colossiens 1 : 16-17. Par quelle puissance toutes choses sont-elles soutenues ? Psaume 93 : 1.

“La main qui soutient les mondes dans lʼespace, qui maintient dans un ordre parfait, dans une activité incessante toutes choses à travers lʼunivers est celle de Jésus cloué pour nous sur la croix.”—Education, page 149.


Lundi 18 juillet

2. LA VIE ETERNELLE

a. Quel est le plan de Dieu pour tout être humain ? Jean 10 : 10.

“Jésus «est apparu, afin de détruire les œuvres du diable». En lui «était la vie», et il dit : «Je suis venu, afin que les brebis aient la vie et quʼelles lʼaient en abondance.» Il est un «esprit vivifiant». Il possède aujourdʼhui le même pouvoir de donner la vie quʼau jour où sur la terre il guérissait les malades et promettait le pardon aux pécheurs. «Cʼest lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités.»”—Jésus-Christ, page 255.

b. Que dit Christ de sa mission sur terre ? Jean 3 : 16-17.

“Le Christ ne pèse pas les caractères dans des balances humaines. Il dit : «Et moi, quand jʼaurai été élevé de la terre, jʼattirerai tous les hommes à moi.» (Jean 12 : 32.) Toute âme qui se laisse ainsi attirer se détournera de lʼiniquité. Le Christ est capable de sauver complètement tous ceux qui viennent à lui. Quiconque vient à Jésus pose le pied sur une échelle qui relie le ciel à la terre. Enseignez par la plume, par la voix, que Dieu est au sommet de lʼéchelle ; que les brillants rayons de sa gloire illuminent chaque échelon. Il considère avec compassion tous ceux qui gravissent péniblement lʼéchelle, toujours prêt à leur envoyer du secours, un secours divin, dès que la main semble se relâcher et que le pied se met à trembler. Oui, dites-le, dites-le avec un ac-cent qui touche les cœurs : aucun de ceux qui gravissent lʼéchelle avec persévérance ne perdra lʼentrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ ; ceux qui croient en Christ ne périront jamais ; personne ne pourra les ravir de sa main. Dites à tous en un langage clair et plein dʼespoir comment ils peuvent échapper à lʼhéritage de honte qui est notre portion bien méritée. Pour lʼamour du Christ ne leur présentez pas des idées susceptibles de les décourager, de leur faire paraître trop difficile le chemin qui conduit au ciel. Gardez pour vous ces idées outrées. Il est vrai quʼil nous faut souvent répéter que la vie chrétienne est un combat continuel, que nous devons veiller, prier et peiner, que lʼâme est en péril dès que notre vigilance spirituelle se relâche ne fût-ce quʼun instant ; néanmoins notre thème doit être la plénitude du salut offert par Jésus qui nous aime et sʼest donné lui-même pour que nous ne périssions pas mais que nous ayons la vie éternelle.”—Messages Choisis, volume 1, pages 213-214.


Mardi 19 juillet

3. UNE VIE ABONDANTE

a. Quel est le plan de Dieu pour notre vie physique ? 3 Jean 2.

“Le corps doit être maintenu en bonne forme physique pour que lʼâme soit aussi en bonne santé. L̓ état du corps affecte celui de lʼâme. Celui qui veut être fort sur le plan physique et sur le plan spirituel doit maîtriser son appétit comme il convient. Il doit veiller à ne pas surcharger son âme en abusant de ses énergies physiques ou spi-rituelles. Se conformer à de judicieux principes en matière dʼalimentation, de boisson et de vêtement est un devoir que Dieu a prescrit aux humains. Le Seigneur désire que nous obéissions aux lois de la santé et de la vie. Il exige que chacun prenne bien soin de son corps afin quʼil soit maintenu en bonne santé.”—Evangéliser, page 237.

b. Quelle est la condition de base dʼune vie saine ? Deutéronome 7 : 9, 11, 15.

“Notre corps appartient au Christ qui lʼa racheté. Nous ne sommes pas libres dʼen disposer. Tous ceux qui connaissent les lois de la santé doivent comprendre que lʼobéissance à ces lois est un devoir impérieux. Cʼest nous qui subissons la peine de notre désobéissance, et cʼest nous qui devrons rendre compte à Dieu de nos habitudes et de nos manières dʼagir. La question que nous avons à nous poser nʼest pas : «Quelle est la coutume du monde ?» mais bien : «Comment, en tant quʼindividu, traiterai-je mon corps, la demeure que le Seigneur mʼa donnée ?»”—Le Ministère de la Guéri-son, page 262.

“Quʼils le reconnaissent ou pas, Dieu charge tous les humains du devoir de pren-dre soin du temple de leur âme. Le corps doit être conservé dans la propreté et la pureté. L̓ âme doit être sanctifiée et ennoblie. Dieu dira alors, je viendrai à lui et jʼhabiterai chez lui. Nous sommes responsables de notre propre salut et Dieu nous tient pour responsables de lʼinfluence que nous exerçons sur nos relations. Notre santé physique et spirituelle devrait recommander la religion de Christ. Nous devons dédier nos corps à Dieu.”—Medical Ministry, page 295.

“Lorsquʼon parle du sujet de la santé à certaines personnes, elles vous répon-dent : «Nous en savons bien plus long que ce que nous pratiquons.» Elles ne sont pas conscientes du fait quʼelles sont responsables du moindre rayon de lumière quʼelles possèdent sur les conditions de leur santé physique, et que toutes leurs habitudes sont connues de Dieu et jugées par lui. Il a créé lʼêtre humain. Nous sommes sa propriété et nous avons été rachetés et à quel prix !”—Manuscript Releases, volume 20, page 8.


Mercredi 20 juillet

4. VIVRE SELON LA LUMIÈRE REÇUE

a. Quelle instruction Christ donnait-il aux personnes quʼil guérissait ? Jean 5 : 14 ; 8 : 11.

“Si, après avoir reçu tant de lumière, le peuple de Dieu cultive de mauvaises habitudes, sʼil recherche sa propre satisfaction et sʼoppose à la réforme, il en subira inévitablement les conséquences. Dieu ne préservera pas miraculeusement ceux qui sont décidés à satisfaire à tout prix leur appétit perverti. Ils se «coucheront dans la douleur». (Esaïe 50 : 11.) Les présomptueux qui disent : «Dieu mʼa guéri, il nʼest pas nécessaire que je mʼimpose un régime ; je puis manger et boire à ma guise», auront bientôt besoin, dans leur corps et dans leur âme, de la puissance guérissante de Dieu. Ce nʼest pas parce que le Seigneur vous a miséricordieusement guéris que vous pouvez imiter les prati-ques du monde. Conformez-vous à lʼordre du Christ, après ses guérisons : «Va, et ne pèche plus.» (Jean 8 : 11.) Il ne faut pas que lʼappétit soit votre dieu.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 28.

b. Comment sommes-nous priés de ne pas nous faire du mal en négligeant de pratiquer la réforme sanitaire ? Exode 20 : 13 ; 1 Corinthiens 6 : 19-20. Que faisons-nous aux autres quand nous sommes infidèles dans la réforme sani-taire ?

“Il y a bien des petits plaisirs onéreux qui sont en même temps très préjudicia-bles. Ils dérangent les organes digestifs et détruisent lʼappétit pour une nourriture simple et saine ; la maladie et la souffrance en résultent. Avec la dyspepsie et les maux qui lʼaccompagnent vient aussi la perte de la disposition à la douceur. L̓ irritabilité, lʼénervement et lʼimpatience engendrent des paroles dures et méchantes et de mauvai-ses actions.”—The Health Reformer, 1er décembre 1887.

“Si les églises souhaitent recevoir la puissance, elles doivent vivre selon la vé-rité qui leur a été communiquée. Lorsque les membres de nos églises mésestiment la lumière sur ce sujet, ils en subissent les conséquences inévitables dans une dégénéres-cence à la fois spirituelle et physique. Et lʼinfluence de ces membres dʼéglise déjà an-ciens sʼexerce sur les nouveaux convertis. Actuellement, le Seigneur nʼagit pas pour gagner de nombreuses âmes à la vérité, à cause de la présence dans lʼéglise de tous les membres qui nʼont jamais été convertis, et de ceux qui ont été jadis convertis mais qui ont glissé dans lʼindifférence. Quelle influence tous ces membres non consacrés pourraient-ils exercer sur les nouveaux convertis ? Ne détruiraient-ils pas lʼeffet du message divin que son peuple est chargé de proclamer ?”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 547.


Jeudi 21 juillet

5. FORCE ASSURÉE

a. Quelle est la seule façon dʼêtre fidèle à la fois aux lois physiques et aux lois spirituelles ? Jean 14 : 15, 23.

“Les dix commandements, tu dois, et tu ne dois pas, sont dix promesses qui nous sont faites si nous obéissons à la loi qui gouverne lʼunivers. … Cette loi, les dix préceptes du plus grand amour qui puisse être présenté à lʼhom-me, est la voix de Dieu venant du ciel et promettant à lʼâme «Fais ceci, et tu ne sera pas sous la domination et le contrôle de Satan.» il nʼy a rien de négatif dans cette loi bien que cela puisse en avoir lʼair. La loi dit FAIS et VIS. … L̓ amour de Jésus dans lʼâme bannira toute haine, tout égoïsme et toute envie ; car la loi de lʼEternel est parfaite, elle convertit lʼâme. Il y a de la santé dans lʼobéis-sance à la loi de Dieu. Les affections de celui qui est obéissant sont dirigées vers Dieu. Regardant au Seigneur Jésus, nous pouvons nous encourager et nous servir les uns les autres. L̓ amour de Christ est déversé dans nos âmes et il nʼy a aucune dissension ni aucun conflit parmi nous.”—SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 1, page 1105.

b. Quel est le plan de Dieu pour toute notre vie ? 1 Thessaloniciens 4 : 3-4 ; 5 : 23-24 ; Philippiens 2 : 12-13.

“Le chrétien sera tenté de pécher mais il maintiendra une lutte acharnée et cʼest ici que lʼaide du Christ est nécessaire. Les faiblesses humaines sʼunissent à la force divine et la foi sʼexclame : «Grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.»”—Le Conflit Imminent, page 504 (TDS, p. 510 ; GC, p. 473).

Vendredi 22 juillet


1. Décrivez lʼœuvre de Dieu au sixième jour de la création et son désir en ce qui concerne la vie humaine.

2. Comment pouvons-nous être un peuple en bonne santé dʼaprès Deutéro-nome chapitre 7 ?

3. Pourquoi est-il si important de vivre dʼaprès la lumière que nous avons ?4. Quel est le dessein de Dieu pour son peuple dʼaprès 1 Thessaloniciens 5 : 23-

24 ?



La vie (suite)

“Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.” (Matthieu 7 : 14).

“La croix se trouve là où les deux chemins divergent. L̓ un est le chemin de lʼobéissance conduisant au ciel. L̓ autre mène sur la route large où lʼhomme peut facilement sʼengager avec son fardeau de péché et de corruption ; mais il conduit à la perdition.”—The SDA Bible Commentary [E. G. Comments], volume 5, pages 1095-1096.

Lectures proposées : Jésus-Christ, chapitre 72.

Dimanche 24 juillet

1. UNE VIE SPIRITUELLE ABONDANTE

a. Quel principe de base fut enseigné par Christ pour la vie spirituelle ? Jean 6 : 54, 56-57.

“Cʼest en recevant la vie répandue pour nous sur la croix du Calvaire, que nous sommes rendus capables de vivre dans la sainteté. Et cʼest en acceptant la Parole du Christ, en faisant ce quʼil a commandé, que nous recevons cette vie.”—Jésus-Christ, page 664.

b. Quelle est la signification de lʼexpression “celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle” ? Jean 6 : 63.

“Manger la chair et boire le sang du Christ, cʼest le recevoir en qualité de Sauveur personnel, croire quʼil pardonne nos péchés et quʼen lui nous sommes consommés. En contemplant son amour, en méditant constamment sur ce sujet, en nous désaltérant à cette source, nous devenons participants de sa nature. Ce que la nourriture est au corps, le Christ doit lʼêtre à lʼâme. La nourriture nʼest utile quʼà celui qui la reçoit et lʼassimile. Nous devons nous rassasier de lui, le recevoir dans notre cœur, pour que sa vie devienne notre vie. Il nous faut nous assimiler son amour, sa grâce.”—Jésus-Christ, page 380.


Lundi 25 juillet

2. PLUS TRANCHANT QUE LE SCALPEL DʼUN CHIRURGIEN

a. Comment Paul décrit-il la parole de Dieu ? Hébreux 4 : 12.

“La vérité est la vérité. Elle ne doit pas être enveloppée de beaux atours de sorte que lʼon puisse admirer son apparence extérieure. Celui qui lʼenseigne doit rendre la vérité claire et percutante pour la compréhension et la conscience. La parole est une épée à double tranchant. Elle ne passe pas son chemin comme chaussée de chaussons moelleux.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1147.

b. Comment Christ sʼidentifie-t-il lui-même à lʼéglise de Pergame ? Apocalypse 2 : 12.

“Quand le Christ prêchait, son message était comme une épée affilée, à double tranchant, perçant les consciences humaines et dévoilant leurs pensées secrètes. Les fidèles messagers du Christ doivent accomplir la même œuvre. Ils doivent prêcher la Parole avec simplicité, pureté et une parfaite intégrité.”—Messages Choisis, volume 2, page 181.

c. Comment cette épée puissante doit-elle opérer dans notre vie propre ? 2 Co-rinthiens 13 : 5.

“Vous devriez chacun examiner humblement et scrupuleusement votre cœur et votre caractère. Vous avez besoin dʼouvrir votre cœur à la lumière qui pourrait illumi-ner lʼobscurité qui vous habite afin que vous puissiez voir et comprendre vos mobi-les. … Quelle est la nature de vos pensées, de votre esprit, de vos desseins, de vos pa-roles et de vos actions ? Comparez-les avec les Ecritures et voyez si vous représentez le caractère de Christ. Allez à Jésus avec humilité et brisez votre cœur endurci par des pensées amères et haineuses. Laissez la grâce de Christ vous adoucir et vous attendrir afin que vous puissiez rejeter tout ce qui détruit votre paix. Si vous ne voyez pas votre cœur à la lumière de Jésus-Christ, lʼamour que vous vous portez vous poussera à avoir une bien meilleure opinion de vous-même que ce que vous méritez car le cœur est trompeur par-dessus tout et désespérément méchant.”—Manuscript Releases, volume 13, page 87.


Mardi 26 juillet

3. LE PAIN DE VIE

a. Comment Jérémie décrit-il son goût pour la parole de Dieu ? Jérémie 15 : 16.

b. Que devons-nous nous aussi cultiver pour tirer une vraie force spirituelle de la Parole ? Matthieu 5 : 6.

“Il faut cesser de se dorloter et désirer vraiment la présence du Seigneur, éprou-ver cette faim de lʼâme. [Matthieu 5 : 6]. Cʼest une question de vie ou de mort pour nous. Nous avons été frappés de paralysie spirituelle et chacun a besoin de lʼaide du Grand Médecin. Lui seul peut répondre à notre cas. Il attend seulement dʼêtre désiré et invité dʼun cœur sincère. Il ne manque rien pour que Jésus vienne à nos côtés et nous apporte son aide puissante quʼune préparation de notre cœur et une prière sincère et pleine de foi. Il lui tarde de venir. Si nous écoutons sa voix et ouvrons la porte, il entrera.”—Gospel Workers (1892), pages 225-226.

c. Quels facteurs sont importants à considérer quand nous nourrissons spiri-tuellement nos jeunes ? Proverbes 22 : 6.

“Nʼencouragez pas une étude superficielle de la vérité. Présentez-en clairement chaque point ; gardez-vous dʼencombrer lʼesprit des enfants dʼune quantité de choses à la fois. La précieuse Parole de Dieu doit être pour ces derniers une lampe à leurs pieds et une lumière sur leur sentier. Persuadez-les que leur privilège est de marcher dans cette lumière, et que ce sentier est celui de la paix, de la pureté, de la sainteté préparé pour les rachetés du Seigneur. Le Christ les y a précédés, il est le véritable Berger ; en le suivant, ils éviteront les chemins détournés et les pièges dangereux. Les enfants doivent apprendre dans la Parole de Dieu que la perfection du carac-tère est lʼunique moyen dʼentrer au Ciel et dʼy rencontrer Dieu dans la paix. Bien des enfants et des jeunes gens trahissent la nature de leur caractère par leur comportement, et sur les traits de leur visage se lit le genre dʼexistence quʼils mènent. Cʼest pourquoi il importe de graver dans les jeunes esprits le haut exemple de vies nobles et pures, inspirées de celle du Christ, seule capable de transformation radicale et profonde.”—Témoignages sur lʼEcole du Sabbat, page 24.


Mercredi 27 juillet

4. LA PAROLE DE DIEU, UN PHARE

a. Que devons-nous réaliser au sujet de lʼinspiration de lʼEcriture et de la ma-nière dont la Bible vint à lʼexistence ? Habakuk 2 : 2 ; 2 Pierre 1 : 19-21.

“Les Ecrits sacrés sont destinés à être le guide de quiconque désire connaître la volonté de son Créateur. Cʼest Dieu qui a donné à lʼhomme la «parole certaine des prophètes» ; les anges et Jésus-Christ en personne sont venus sur la terre pour faire connaître à Daniel et à Jean «les choses qui doivent arriver bientôt». Les questions importantes qui concernent notre salut nʼont pas été enveloppées de mystère. Elles nʼont pas été révélées de manière à embarrasser et à égarer celui qui cherche la vérité avec sincérité. … [Habakuk 2 : 2] La Parole de Dieu est claire pour tous ceux qui lʼétudient avec un esprit de prière.”—La Tragédie des Siècles, pages 568-569 et Le Grand Conflit, page 529 (CI, p. 557).

b. Quelle admonition Paul envoya-t-il à Timothée ? 2 Timothée 3 : 15-17 ; 2 : 15.

“La loi est un mur de protection pour ceux qui obéissent aux préceptes divins. De quelle autre source pouvons-nous tirer une telle force ou apprendre une si noble science ? Quel autre livre enseignera aux hommes à aimer Dieu, à le craindre et à lui obéir comme le fait la Bible ? Quel autre livre présente aux étudiants une science plus ennoblissante, une histoire plus merveilleuse ? Elle fait clairement le portrait de la jus-tice et annonce par avance les conséquences de la déloyauté envers la loi de Jéhovah. Personne nʼest laissé dans les ténèbres pour ce qui est de ce que Dieu approuve ou dé-sapprouve. En étudiant les Ecritures nous faisons connaissance avec Dieu et sommes conduits à comprendre notre relation avec Christ qui est celui qui porte le péché, le garant et le substitut de notre race déchue. Ces vérités concernent nos intérêts présents et éternels. La Bible est le plus grand de tous les livres et son étude dépasse lʼétude de toute autre littérature en fortifiant et en développant lʼesprit. … La parole de Dieu est le livre qui dispense la plus parfaite éducation au monde. Cependant, dans nos écoles et nos établissements dʼenseignement supérieur, on a pré-senté des livres produits par lʼintelligence humaine à lʼétude de nos élèves, et le Livre des livres que Dieu a donné aux hommes pour être un guide infaillible a été relégué au second plan. On sʼest servi de ce que lʼhomme a fait comme dʼune chose essentielle et la parole de Dieu a été étudiée simplement pour donner de la saveur aux autres matières. Esaïe décrit la gloire du ciel telle quʼelle lui a été présentée dans un langage très vivant. A travers tout son livre il dépeint les choses glorieuses qui doivent être révélées à dʼautres.”—Fundamentals of Christian Education, pages 394-395.


Jeudi 28 juillet

5. COMMENT ÉTUDIER LA PAROLE DE DIEU

a. Puisque la Bible est un livre divin, comment devrions-nous lʼapprocher ? Esaïe 28 : 10.

“Il ne faut jamais sʼadonner à lʼétude de la Bible sans prier. Avant dʼouvrir ses pages, il faut demander lʼillumination du Saint-Esprit, et elle nous sera accordée.”—Le Meilleur Chemin, page 89.

“Soyez systématiques dans lʼétude des Ecritures en famille ; négligez pour un instant tout ce qui est dʼordre temporel ; renoncez aux travaux de couture qui ne sont pas indispensables de même quʼaux préparatifs culinaires qui demandent beaucoup de temps plutôt que de priver votre âme du pain de vie. Les bienfaits dʼune heure ou même dʼune demi-heure passée chaque jour ensemble à étudier la Parole de Dieu dans une atmosphère sereine et bienveillante sont inestimables. Laissez la Bible être son propre interprète, en rassemblant sur un sujet donné toutes ses instructions selon le temps et les circonstances.”—Témoignages sur lʼEcole du Sabbat, pages 14-15.

b. Comment pouvons-nous réellement bénéficier de lʼétude de la parole de Dieu ? Matthieu 4 : 4.

“Il nous faut étudier la Bible avec soin, en demandant à Dieu lʼaide du Saint-Es-prit, pour que nous puissions comprendre sa parole. Nous devrions choisir un verset et concentrer notre attention sur son contenu afin de découvrir la pensée que Dieu y a cachée à notre intention. Nous devrions réfléchir là-dessus jusquʼà ce que la pensée soit assimilée et que nous sachions «ce que dit le Seigneur.» Cʼest à moi personnellement que Jésus adresse ses promesses et ses avertisse-ments. … Les expériences décrites dans la Parole de Dieu doivent devenir mes expé-riences à moi. Prières et promesses, préceptes et avertissements : tout est pour moi. [Galates 2 : 20] Quand la foi reçoit ainsi et sʼapproprie les principes de la vérité, ils deviennent partie intégrante de notre être et le mobile déterminant de la vie. La Parole de Dieu, reçue par une âme, façonne les pensées et concourt à la formation du carac-tère.”—Jésus-Christ, pages 381-382.

Vendredi 29 juillet


1. Comment pouvons-nous “manger” la chair et “boire” le sang du Christ ?2. Dans quel sens la parole de Dieu est-elle une “épée à double tranchant” ?3. Quelle est la différence entre lire la Bible et étudier la Bible ?

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30 Leçons de l’école du Sabbat, 3er trimestre 2005

Sabbat 6 août 2005

Offrande spécialepour les écoles missionnaires

“Ce dont le monde a le plus besoin, cʼest dʼhommes, non pas des hommes quʼon achète et qui se vendent, mais dʼhommes profondément loyaux et intègres, des hom-mes qui ne craignent pas dʼappeler le péché par son nom, des hommes dont la cons-cience soit aussi fidèle à son devoir que la boussole lʼest au pôle, des hommes qui défendraient la justice et la vérité même si lʼunivers sʼécroulait.”—Education, pages 67-68.

Avant lʼorganisation du Mouvement de Réforme en 1925, les écoles mission-naires représentaient un aspect fondamental de lʼachèvement du mandat évangélique confié à lʼéglise. Dès 1920 une petite école missionnaire fut ouverte à Rama (près de Würzburg), en Allemagne.

En 1931, la Conférence Générale décida dʼouvrir une école missionnaire interna-tionale dans le but dʼenvoyer des missionnaires dans divers pays étrangers. Le 1er avril 1932, cette école devint opérante à Schwäbisch Hall en Allemagne.

Aujourdʼhui, les écoles missionnaires continuent de jouer un rôle important dans la diffusion de la vérité présente. Les ouvriers de la cause du Seigneur ont besoin dʼêtre instruits pour pouvoir remplir le mandat que le Sau-veur des âmes leur a confié.

Le 6 août, sou-venez-vous de cette œuvre importante. Vos dons serviront à soutenir nos écoles missionnaires autour du globe.

M. Natarajan,Secrétaire du département Education à la Conférence Générale.

PROJECT 00X


Leçon 6 Sabbat 6 août 2005

La piété

“A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la patience, à la patience la piété.” (2 Pierre 1 : 5-6).

“La foi, la vertu, la connaissance, la tempérance, la patience, la piété, lʼamour fraternel et la charité constituent les degrés de cette échelle. Nous sommes sauvés en gravissant échelon par échelon, et en nous élevant pas à pas au niveau tracé par le Christ.”—Conquérants Pacifiques, page 474.

Lecture proposée : Les Paraboles, chapitre “Dire et faire”.

Dimanche 31 juillet

1. ATTENTION AUX CONTREFAÇONS

a. Contre quelle classe de croyants de profession sommes-nous prévenus ? 2 Timothée 3 : 1-5.

“Jʼai vu que depuis que le second ange a proclamé la chute des églises leur cor-ruption nʼa cessé dʼaugmenter. Les membres de ces églises portent le nom de disciples du Christ, mais il est impossible de les distinguer des gens du monde. Les ministres prennent leurs textes dans la Parole de Dieu, mais leur prédication ne vise quʼà flatter. Cʼest ce qui plaît au cœur naturel. Celui-ci nʼaime pas la vérité ni le salut du Christ. Il nʼy a chez les pasteurs populaires rien qui suscite la colère de Satan, fasse trembler le pécheur, ou qui grave dans les cœurs et les consciences la réalité dʼun jugement qui viendra bientôt. Les hommes inconvertis aiment les apparences de piété sans véritable sainteté : ils sont donc tout disposés à soutenir une religion de ce genre.”—Premiers Ecrits, page 273.

b. Pourquoi les faux croyants sont-ils pires que les incroyants ? Apocalypse 3 : 15-16.

“Les chrétiens au cœur partagé sont pires que des infidèles car leurs paroles trompeuses et leur position vague en égarent beaucoup. L̓ infidèle montre ses cou-leurs. Le chrétien tiède trompe les deux parties. Il nʼest ni un bon mondain ni un bon chrétien.”—Our High Calling, page 348.


Lundi 1er août

2. DES CROYANTS FERVENTS

a. Quelle est la vie idéale du chrétien ? Romains 12 : 9-14.

“Nous devons comparer notre caractère avec le modèle infaillible de la loi de Dieu. Pour ce faire, nous devons étudier les Ecritures et mesurer les résultats auxquels nous sommes parvenus par la parole de Dieu. Par la grâce de Christ notre caractère peut sʼélever au plus haut ; car toute âme qui se soumet à lʼinfluence transformatrice de lʼEsprit de Dieu peut être transformée dans son esprit et son cœur. Pour compren-dre votre condition, il est nécessaire dʼétudier la Bible et de veiller en priant. L̓ apôtre dit : «Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? A moins peut-être que vous ne soyez désapprouvés» (2 Corinthiens 13 : 5). Ne laissez pas les ignorants demeurer dans leur ignorance. Ils ne peuvent y rester et comprendre Dieu. Ils doivent regarder à la croix du Calvaire et estimer le prix dʼune âme dʼaprès la va-leur de lʼoffrande qui y fut faite. Jésus dit à tous les croyants «Vous êtes mes témoins». «Vous êtes collaborateurs de Dieu.» Ceci étant, à quel point chacun de nous devrait sʼefforcer dʼutiliser toute puissance disponible pour profiter de chaque occasion de devenir efficace afin dʼavoir du zèle et non de la paresse, dʼêtre fervent dʼesprit et de servir le Seigneur.”—Fundamentals of Christian Education, page 214.

b. Quel exemple avons-nous des premiers chrétiens ? Actes 2 : 42-47.

“Après lʼeffusion du Saint-Esprit, les disciples partirent proclamer la bonne nou-velle dʼun Sauveur ressuscité, et leur seul désir était de sauver des âmes. Ils jouissaient des douceurs de la communion des saints. Affectueux, prévenants, ils étaient disposés à faire nʼimporte quel sacrifice pour la vérité. Dans leurs relations quotidiennes les uns avec les autres, ils manifestaient lʼamour que le Christ leur avait ordonné de révéler au monde. Ils sʼefforçaient, par des paroles et par des actes désintéressés, dʼallumer la flamme de cet amour dans dʼautres cœurs. Les croyants devaient continuer à cultiver la charité qui remplissait le cœur des apôtres après lʼeffusion du Saint-Esprit, et aller de lʼavant en obéissant au comman-dement nouveau : «Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres.» Jean 13 : 34. Etroitement unis en Christ, ils seraient rendus capables dʼobéir à ses ordres. Ils magnifieraient la puissance dʼun Sauveur qui pouvait les justifier par sa justice.”—Témoignages, volume 3, pages 290-291.


Mardi 2 août

3. LE PLAN DE DIEU POUR NOUS

a. Puisque nous vivons à lʼépoque de Laodicée, dans quelle situation pouvons-nous nous trouver et quelle espérance Christ nous offre-t-il ? Apocalypse 3 : 18-20.

“L̓ amour de soi-même exclut lʼamour de Christ. Ceux qui vivent pour eux-mê-mes sont classés parmi les Laodicéens qui ne sont ni froids ni bouillants mais tièdes. L̓ ardeur du premier amour est tombé dans lʼégotisme. … Remercions le Seigneur de ce quʼil y ait encore un temps de repentance pour cette classe pourtant si nom-breuse.”—Our High Calling, page 348.

b. Quel est lʼidéal de Dieu pour chacun dʼentre nous ? Ephésiens 6 : 10.

“L̓ idéal de Dieu pour ses enfants est plus élevé que le niveau auquel peuvent sʼélever les pensées humaines. Dans sa sainte loi, le Dieu vivant a donné une trans-cription de son caractère. Jésus-Christ est le plus grand Maître que le monde ait jamais connu ; et quelle norme a-t-il donnée pour tous ceux qui croient en lui ? «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait» (Matthieu 5 : 48). De même que Dieu est parfait dans sa haute sphère, de même lʼhomme peut être parfait dans sa sphère humaine. L̓ idéal du caractère chrétien est la ressemblance avec le Christ.”—Counsels to parents, Teachers, and Students, page 365.

c. Comment peut-on atteindre cet idéal ? Matthieu 7 : 13-14 ; Jean 15 : 4-5.

“Sans intervention divine, lʼhomme ne peut rien faire de bon. Dieu appelle tout homme à la repentance mais personne ne peut même se repentir sans que le Saint-Esprit nʼagisse sur son cœur. Mais le Seigneur veut quʼaucun homme nʼattende, pour faire un pas vers Jésus, dʼavoir le sentiment de sʼêtre repenti. Le Sauveur attire con-tinuellement les hommes vers la repentance ; ils nʼont besoin que de se soumettre à cette attirance et leur cœur fondra en pénitence. L̓ homme a une part à accomplir dans ce grand combat pour la vie éternelle, il doit répondre à lʼaction du Saint-Esprit. Briser la puissance des ténèbres réclame quʼil lutte et le Saint-Esprit travaillera en lui pour quʼil y parvienne. L̓ homme nʼest pas un être passif qui doit être sauvé dans lʼindolence. Il est appelé à mettre à contribution chaque muscle et à exercer chaque faculté dans la bataille pour lʼimmortalité et cepen-dant, cʼest Dieu qui confère lʼefficacité. Aucun être humain ne peut être sauvé dans lʼindolence.”—Counsels to Parents, Teachers, and Students, pages 365-366.


Mercredi 3 août

4. LʼARMURE DU CHRÉTIEN

a. Comment pouvons-nous être vainqueurs dans notre lutte spirituelle ? Ephé-siens 6 : 11-13.

“Deux parties opposées sont représentées dans la Parole de Dieu, qui influencent et contrôlent les hommes dans notre monde. Ces parties travaillent constamment en chaque être humain. Ceux qui se trouvent sous le contrôle de Dieu et qui sont influen-cés par les anges du ciel pourront discerner les agissements puissants des puissances invisibles des ténèbres. Ceux qui désirent être en harmonie avec les agents célestes devraient souhaiter ardemment faire la volonté de Dieu. Ils ne doivent faire aucune place à Satan ou à ses anges. Mais, si nous ne sommes pas constamment sur nos gardes, nous serons vaincus par lʼennemi. Bien quʼune révélation solennelle de la volonté de Dieu nous concernant ait été révélée à tous, la connaissance de sa volonté nʼexclut pas la nécessité de récla-mer son aide par de ferventes supplications, ni de rechercher diligemment à coopérer avec lui dans ses réponses à nos prières. Il accomplit ses desseins par lʼintermédiaire des hommes. Dieu veut que chacun soit revêtu de lʼarmure tout entière et soit prêt pour la grande revue.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 6, page 1119.

b. Quelle est la signification de la «cuirasse de la justice» ? Ephésiens 6 : 14.

“Nous devons revêtir chaque pièce de lʼarmure et tenir ferme. Le Seigneur nous a fait lʼhonneur de nous choisir en tant que ses soldats. Combattons pour lui avec coura-ge en poursuivant ce qui est juste dans toute transaction. La rectitude en toutes choses est essentielle au bien-être de lʼâme. Quand vous lutterez pour obtenir la victoire sur toutes vos inclinations, il vous aidera par son Saint-Esprit à être toujours circonspect afin que vous ne donniez pas à lʼennemi lʼoccasion de mal parler de la vérité. Comme cuirasse, revêtez-vous de cette justice divinement sauvegardée que nous avons tous le privilège de pouvoir porter. Cela protégera votre vie spirituelle.”—The Youthʼs Instructor, 12 septembre 1901.


Jeudi 4 août

5. LʼARMURE DU CHRÉTIEN (suite)

a. Quelles sont les autres parties de notre armure ? Ephésiens 6 : 15-16.

“Ayant «pour chaussure à vos pieds le zèle que donne lʼEvangile de paix», vous serez bien préparé pour aller de maison en maison afin dʼy parler de la vérité. Parfois, ce travail vous paraîtra très pénible, mais si vous allez de lʼavant par la foi, le Seigneur vous précédera, et sa lumière éclairera votre sentier. Quand vous irez chez vos voisins pour leur vendre ou leur donner des publications et pour leur parler humblement de la vérité, vous serez accompagné par la lumière dʼen haut. Apprenez à chanter des can-tiques tout simples ; cela vous aidera dans votre travail de maison en maison.”—Le Colporteur Evangéliste, pages 104-105.

b. Mentionnez deux armes essentielles dont le chrétien devrait continuellement être en possession. Ephésiens 6 : 18.

“Hommes et femmes peuvent atteindre à un niveau moral élevé à condition de vouloir reconnaître le Christ comme leur Sauveur personnel. Veillez et priez, en aban-donnant tout à Dieu. La connaissance que vous vous efforcez dʼobtenir en vue de la vie éternelle vous fortifiera et vous réconfortera tous deux. Vous devez être des lumiè-res dans ce monde par vos pensées, vos paroles et vos actes. Formez votre caractère à lʼécole du Seigneur ; car il vous a confié des responsabilités sacrées, que vous ne pouvez assumer convenablement sans vous soumettre à une discipline. En croyant en Jésus, vous ne vous sauverez pas seulement vous-mêmes, mais, par la parole et par lʼexemple, vous chercherez aussi à sauver dʼautres âmes.”—Le Foyer Chrétien, page 91.

Vendredi 5 août


1. Comment définiriez-vous un croyant laodicéen ?2. Que comprenons-nous par le mot «bouillant» ?3. Quel est mon but en tant que chrétien ?4. Mentionnez les parties de lʼarmure du chrétien.5. Comment pouvons-nous parvenir à un niveau plus élevé dans lʼéducation

spirituelle, culturelle et physique ?



La gloire

“Jʼestime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous.” (Romains 8 : 18).

“Par lʼépreuve et la tribulation, la gloire – le caractère de Dieu – est révélée chez les élus. Ceux qui croient au Seigneur, et que le monde hait et persécute, sont formés et disciplinés à lʼécole du Christ. Ils marchent dans des sentiers étroits [et sont] puri-fiés dans le creuset de lʼaffliction.”—Conquérants Pacifiques, page 514.

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, chapitre 20.

Dimanche 7 août

1. LA GLOIRE HUMAINE

a. Que devrions-nous réaliser à propos de la futilité de la gloire humaine ? Jérémie 9 : 23.

“Dieu est la source de toute sagesse. Il est infiniment sage, juste et bon. A part Christ, les hommes les plus sages quʼil y ait jamais eus ne peuvent le comprendre. Ils peuvent bien dire quʼils sont avisés et se glorifier de leurs facultés mais une simple connaissance intellectuelle nʼest rien quand elle met de côté les grandes vérités cen-trées sur Christ.”—Counsels to Parents, Teachers, and Students, page 66. “Celui qui devint finalement un rebelle était un être très intellectuel. Il occupait une haute position parmi lʼarmée angélique. Plus dʼun esprit aux facultés intellectuel-les supérieures est maintenant captif de son pouvoir.”—Testimonies, volume 4, page 422.

b. Quʼest-il écrit au sujet de lʼamour des richesses mondaines ? 1 Timothée 6 : 9-10. Donnez un exemple. Matthieu 26 : 14-16.

“Judas faisait toujours des plans politiques. Il nʼy avait pas de sa part de péché déclaré mais ses machinations peu scrupuleuses, lʼesprit égoïste et parcimonieux qui avait pris possession de lui, le conduisirent finalement à vendre son Seigneur pour une petite somme dʼargent.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1101.


Lundi 8 août

2. DEUX SORTES DE SAGESSE

a. Quʼest-ce que la sagesse humaine aux yeux de Dieu ? 1 Corinthiens 1 : 19-21. Quel miracle verra-t-on cependant même chez certains ayant été aveu-glés par la sagesse humaine ?

“Nombreux seront les plus grands savants, les hommes dʼEtat les plus éminents, les personnalités les plus en vue qui, aux derniers jours, se détourneront de la vérité parce que la sagesse de ce monde ignore le Seigneur. Les serviteurs de Dieu doivent profiter de toutes les occasions pour leur annoncer lʼEvangile. Certains dʼentre eux reconnaîtront leur ignorance à cet égard, et, alors, comme dʼhumbles élèves, ils vien-dront sʼasseoir aux pieds du grand Maître.”—Conquérants Pacifiques, page 214.

b. Plutôt que dʼêtre spirituellement rapetissés par la portée temporelle de la connaissance terrestre, comment devons-nous tirer le plus grand parti de nos capacités intellectuelles ? 2 Timothée 2 : 15.

“L̓ ignorance ne favorise ni lʼhumilité ni la spiritualité de ceux qui se décla-rent disciples du Christ. Un chrétien cultivé appréciera même mieux les vérités de la Parole divine et le Christ peut être particulièrement glorifié par ceux qui le servent intelligemment. Le grand objectif de lʼéducation est de nous permettre dʼemployer les capacités que le Seigneur nous a données de manière à témoigner au mieux de la religion de la Bible et de faire triompher la gloire de Dieu. Nous avons une dette envers celui qui nous a donné lʼexistence pour tous les talents qui nous ont été confiés ; cʼest un devoir que nous avons envers notre Créateur de cultiver et de développer ces talents. L̓ éducation disciplinera lʼesprit, dévelop-pera ses forces et les dirigera avec bienveillance de sorte que nous soyons utiles pour lʼavancement de la gloire de Dieu.”—Testimonies, volume 3, page 160.

“Quelle que soit votre vocation, il est absolument nécessaire dʼaugmenter vos capacités par une étude diligente. Il faut insister auprès des jeunes gens et des jeunes filles pour quʼils apprécient les bénédictions et les avantages que le ciel leur a envoyés pour faire dʼeux des êtres disciplinés et intelligents. Ils devraient profiter des écoles où lʼon enseigne ce quʼil y a de meilleur dans les sciences. Cʼest un péché que de négliger son éducation. Le temps est court ; il est dʼautant plus nécessaire de saisir les occasions présentes et de profiter des avantages de lʼheure actuelle que le Seigneur est sur le point de mettre fin à lʼhistoire du monde.”—Messages à la Jeunesse, page 183.


Mardi 9 août

3. SAGESSE DIVINE

a. Où trouve-t-on la vraie sagesse ? 1 Corinthiens 1 : 23-24, 30.

b. De quelle sorte de connaissance les enfants de Dieu devraient-ils se glori-fier ? 1 Corinthiens 1 : 31 ; Jérémie 9 : 24.

“Si les pécheurs pouvaient jeter un regard sur cette croix, et avoir une claire vi-sion du Sauveur crucifié, ils se rendraient compte de la profondeur de la compassion divine à lʼégard de lʼhumanité. La mort du Christ prouve lʼimmense amour de Dieu envers les hommes. Cʼest notre gage de salut. Enlever la croix au chrétien, cʼest comme si lʼon voulait suppri-mer le soleil du firmament. La croix nous rapproche du Sauveur et nous réconcilie avec lui. Avec la tendre compassion dʼun père, Dieu se penche sur les souffrances que Jésus a endurées pour sauver lʼhumanité de la mort éternelle, et il nous accepte en son Fils bien-aimé. Sans la croix, il nʼy aurait aucune possibilité dʼêtre uni au Père. Cʼest dʼelle que viennent toutes nos espérances. Par elle resplendit lʼamour du Sauveur. Et lorsque, devant la croix, le pécheur contemple celui qui est mort pour le sauver, il peut se livrer pleinement à la joie, car il sait que ses péchés sont pardonnés. Celui qui sʼagenouille avec foi au pied de la croix est arrivé au plus haut sommet que lʼhomme puisse attein-dre.”—Conquérants Pacifiques, page 186.

c. Quel sera le résultat dans notre vie si nous participons à ce en quoi lʼapôtre Paul se glorifiait ? Galates 6 : 14.

“Par la croix, nous apprenons que le Père céleste nous aime dʼun amour incom-mensurable. Nous ne sommes donc pas étonnés lorsque Paul sʼécrie : «Loin de moi la pensée de me glorifier dʼautre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.» Nous aussi, nous avons le privilège de nous glorifier de la croix, et de nous aban-donner entièrement à celui qui sʼest donné pour nous. Alors, le visage illuminé par la lumière qui rayonne du Calvaire, nous pouvons la faire resplendir sur nos frères qui vivent dans les ténèbres.”—Conquérants Pacifiques, pages 186-187.


Mercredi 10 août

4. FORCE HUMAINE

a. Quelle est la valeur de la force humaine dans le plan de Dieu ? Psaume 20 : 8-9.

“Il nous est impossible de soutenir la lutte par notre propre force. Aussi tout ce qui éloigne notre esprit de Dieu, tout ce qui nous porte à la suffisance ou à lʼorgueil prépare sûrement la voie de notre ruine. La tendance de la Bible est de nous inculquer la défiance de la puissance humaine et de nous encourager à nous confier en la puis-sance divine.”—Patriarches et Prophètes, page 739 (Bâle) ou 695 (V&S).

b. Quels avertissements devrions-nous écouter quand nous considérons, par exemple, lʼépisode tragique de la vie de David au moment où il se confiait en sa propre force ? 2 Samuel 11 : 1-4 ; 1 Corinthiens 10 : 12.

“David était entouré des fruits de ses victoires comme des honneurs de son ad-ministration sage et habile. Cʼest alors, dans un moment de relâche de la vigilance, et au milieu du confort, que lʼennemi chercha à sʼemparer de lʼesprit du roi. … Entouré dʼaise et de sécurité, il relâcha lʼétreinte qui le liait à Dieu, se laissa guider par Satan, et attira sur son âme la tache du péché.”—Patriarches et Prophètes, page 740 (Bâle) ou 696 (V&S). “Ce fut lʼesprit de suffisance et la bonne opinion de soi-même qui préparèrent la chute de David. La flatterie, les subtiles séductions du pouvoir et du luxe ne furent point sans effet sur lui. … Au lieu de sʼappuyer avec humilité sur la puissance de Jéhovah, il se mit à se confier en sa sagesse, en sa puissance. Aussitôt que Satan peut séparer notre âme de Dieu, notre unique force, il se met à éveiller les désirs impurs de notre nature charnelle. Le travail de lʼennemi nʼest point brusque ; il nʼy va pas dʼune manière soudaine et éclatante ; son œuvre consiste à miner sourdement nos principes ; elle commence par des choses apparemment petites : par le relâchement de la fidélité envers Dieu et de la disposition à sʼappuyer entièrement sur lui ; par une inclination à suivre les coutumes et les pratiques du monde.”—Patriarches et Prophètes, pages 739-740 (Bâle) ou 695-696 (V&S).

c. Décrivez un exemple de la façon dont la puissance divine peut vraiment devancer la force humaine.. Esaïe 36 : 18-20 ; 37 : 33-38.

“Le Dieu des Hébreux lʼavait emporté sur lʼAssyrien orgueilleux. … leurs prières ferventes pour la délivrance du royaume avaient été accompagnées de la confession de leurs péchés et de leurs larmes. Dans leur grande détresse, ils sʼétaient entièrement confiés à la puissance salvatrice de Dieu, qui ne les avait pas abandonnés.”—Prophè-tes et Rois, page 277.


Jeudi 11 août

5. LA PUISSANCE DE DIEU

a. Quelle est la seule façon dont le peuple de Dieu devrait défendre la vérité ? Zacharie 4 : 6-7, 10.

“Les mêmes difficultés qui furent créées pour entraver la restauration et le développe-ment de lʼœuvre de Dieu et les grandes montagnes de difficultés qui surgirent sur le chemin de Zorobabel, devront être affrontées par tous ceux qui aujourdʼhui sont fidè-les à Dieu et à son œuvre. Beaucoup dʼinventions humaines sont utilisées pour mener à bien des plans selon la volonté dʼhommes avec lesquels Dieu ne travaille pas. Mais ce nʼest pas par des fanfaronnades ni par une multitude de cérémonies quʼon démontre que Dieu est au côté de son peuple. Le supposé pouvoir des agents humains ne décide pas à ce sujet. Ceux qui sʼopposent à lʼœuvre du Seigneur peuvent être un obstacle durant un certain temps ; mais le même Esprit qui a guidé lʼœuvre du Seigneur la guidera aujourdʼhui. [Zacharie 4 : 6]… Le Seigneur veut que chaque âme soit forte de Sa force. Il veut que nous regar-dions à lui pour que nous recevions ses directives.”—Commentaires Bibliques Ad-ventistes, page 58.

b. Quelle promesse devrait nous encourager en ces derniers jours ? Joël 2 : 28-29.

“Si cette prophétie de Joël a été partiellement accomplie aux jours des apôtres, nous vivons à une époque où elle doit être encore plus manifeste pour le peuple de Dieu. Il répandra son Esprit sur son peuple de telle sorte quʼil deviendra une grande lumière au sein des ténèbres morales, lumière qui inondera toutes les parties du mon-de. Puisse notre foi augmenter afin quʼil soit possible à lʼEternel de travailler puissam-ment avec son peuple !”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 4, page 1175.

Vendredi 12 août


1. Expliquez pourquoi les “raisons” pour lʼhomme de se glorifier sont vides selon Jérémie 9 : 23.

2. Quelle est la différence de base entre la sagesse humaine et la sagesse di-vine ?

3. Quel rôle la croix du Calvaire joue-t-elle dans notre vie chrétienne ?4. Racontez les victoires du peuple de Dieu sur les Assyriens.



De précieuses promesses “Celles-ci nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise.” (2 Pierre 1 : 4).

“Les promesses du grand Maître captiveront les sens et animeront lʼâme de lʼen-fant dʼune force spirituelle divine. Dans cet esprit réceptif croîtra la connaissance des choses divines qui constitueront une barricade contre les tentations de lʼennemi.”—Child Guidance, page 496.

Lecture proposée : Les Paraboles, chapitre “Sans lʼhabit de noces”.

Dimanche 14 août

1. LES PROMESSES DE DIEU

a. Après la chute, par quelles paroles la rédemption fut-elle promise ? Genèse 3 : 15.

“Dès le jour où la promesse de la rédemption fut faite pour la première fois en Eden, la vie, le caractère et lʼœuvre de médiation du Christ ont été un sujet dʼétudes pour lʼesprit humain. Et pourtant ceux par lesquels le Saint-Esprit a opéré ont pré-senté ces choses sous un jour nouveau et avec une fraîcheur nouvelle. Les vérités de la rédemption sont susceptibles dʼun développement et dʼune expansion constants. Quoique anciennes, elles sont néanmoins toujours nouvelles et révèlent sans cesse à celui qui cherche la vérité une gloire et une puissance plus grandes.”—Les Paraboles, page 124 (Gland) ou 104 (V&S).

b. Comment pouvons-nous avoir confiance en les promesses de Dieu ? 1 Corin-thiens 1 : 9 ; 10 : 13.

“L̓ apôtre implorait les Corinthiens en ces termes : «Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber !» (1 Cor. 10 : 12) Sʼils devenaient orgueilleux, sûrs dʼeux-mêmes, sʼils négligeaient de veiller et de prier, alors ils tomberaient dans un grave péché, qui attirerait sur eux la colère divine. Malgré ses paroles sévères, Paul ne voulait pas décourager les Corinthiens ni les jeter dans le désespoir. … [verset 13]”—Conquérants Pacifiques, page 281.


Lundi 15 août

2. PARDON ET PURIFICATION

a. Que nous est-il promis si nous remplissons quelque condition essentielle ? 1 Jean 1 : 9.

“Grâces soient rendues à Dieu de ce que celui qui versa son sang pour nous, vit pour plaider, vit pour intercéder en faveur de toute âme qui le reçoit. «Si nous con-fessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité» (1 Jean 1 : 9). Le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Il parle mieux que le sang dʼAbel car Christ est vivant et intercède pour nous. Nous de-vons toujours garder devant les yeux lʼefficacité du sang de Jésus. Ce sang qui purifie notre vie et la soutient et que lʼon sʼapproprie par la foi est notre espoir. Nous nous devons dʼapprécier sans cesse davantage son inestimable valeur car il parle pour nous seulement si nous nous réclamons de sa vertu par la foi, en conservant une conscience pure et la paix avec Dieu. Ce sang qui pardonne est inséparablement lié à la résurrec-tion et à la vie de notre Rédempteur. Il est illustré par le courant incessant du fleuve dʼeau vive qui procède du trône de Dieu.”—Our High Calling, page 47.

b. Quelles sont les conditions auxquelles nous sommes pardonnés et purifiés par le sang de Christ ? Psaume 32 : 5 ; Proverbes 28 : 13.

“Les conditions nécessaires pour bénéficier de la miséricorde divine sont sim-ples et raisonnables. Pour nous accorder son pardon, le Seigneur ne réclame pas de nous quelque chose de pénible ; nous nʼavons pas besoin de faire de longs et fatigants pèlerinages, ni de nous astreindre à des pénitences douloureuses pour recommander nos âmes à Dieu ou expier nos transgressions. «Celui qui avoue et délaisse son péché obtient miséricorde» (Prov. 28 : 13). Le Christ plaide dans les cours célestes pour son Eglise ; il intercède pour ceux quʼil a rachetés au prix de son sang. Ni les siècles ni les millénaires nʼamoindrissent lʼefficacité de son sacrifice expiatoire. Rien, ni la vie, ni la mort, ni la hauteur, ni la profondeur, ne peut nous séparer de lʼamour de Dieu qui est en Jésus-Christ, non parce que nous nous approchons de lui, mais parce que cʼest lui qui se tient tout près de nous. Si notre salut dépendait de nos propres efforts, nous ne pourrions être sauvés ; mais il dépend de celui qui est au-delà de toutes les promesses. Nos possibilités peuvent paraître faibles, mais son amour pour nous est comme celui dʼun frère aîné. Tant que nous restons en contact avec lui, nul ne saurait nous arracher de sa main.”—Conquérants Pacifiques, pages 492-493.


Mardi 16 août

3. LIBERTÉ ET PUISSANCE

a. Comment pouvons-nous être libérés du péché ? Matthieu 1 : 21.

“L̓ idéal que Dieu propose à ses enfants est élevé au-dessus de toute pensée hu-maine. «Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Cet ordre renferme aussi une promesse. Le plan de la rédemption prévoit notre affranchissement complet du pouvoir de Satan. Le Christ éloigne toujours du péché lʼâme qui éprouve une véritable contrition. Il est venu pour anéantir les œuvres du diable, et il a pourvu à ce que le Saint-Esprit fût communiqué à toute âme repentante, pour la préserver du péché. Aucune tentation ne doit servir dʼexcuse à un acte coupable. Satan exulte quand il entend ceux qui font profession dʼêtre disciples du Christ chercher à justifier leurs défauts de caractère. Cʼest ainsi quʼon se trouve conduit à pécher. Le péché nʼa aucune excuse. Un tempérament sanctifié, une vie semblable à celle du Christ sont accessibles à tout enfant de Dieu qui se repent et qui croit.”—Jésus-Christ, page 300.

b. Quʼest-il promis à ceux qui acceptent lʼévangile ? Romains 1 : 16-17.

“Toute la puissance que vous réclamez vous sera accordée si vous êtes uni à Christ. Vous pouvez lutter vaillamment si vous demeurez en lui. Plus vous croyez et avez une confiance enfantine dans le Seigneur Jésus, plus grande sera votre capacité à croire. Vous demeurez ferme par la foi. Ce nʼest quʼen exerçant la foi que vous pou-vez vaincre le moi. … Le moi est toujours le terrain où Satan rencontre et dirige ceux quʼil désire tromper et vaincre. Mais si la justice de Christ se révèle en vous, vous devenez fort. Vous pouvez remporter la victoire en regardant au-delà de vous-même vers un Sauveur crucifié, un Seigneur ressuscité et monté au ciel qui est votre avocat et qui intercède pour vous, en vous saisissant de la puissance de Christ et de son effi-cacité.”—Our High Calling, page 126.

c. Combien de temps Christ a-t-il mis pour purifier le lépreux ? Matthieu 8 : 2-3. Combien de temps mettra-t-il pour nous pardonner et nous purifier ?

“Jésus nʼaccorda pas toujours immédiatement la guérison à ceux qui sollicitaient de lui cette faveur. Mais le lépreux obtint sa grâce dès quʼil lʼeut demandée. Quand nous quêtons des bienfaits terrestres, la réponse à nos prières peut subir un délai, et il se peut que Dieu ne nous donne pas exactement ce que nous avons souhaité ; il en va tout autrement quand nous prions pour être délivrés du péché. Car Jésus veut toujours nous nettoyer du péché, pour faire de nous ses enfants, et nous mettre à même de vivre dʼune manière sainte.”—Jésus-Christ, page 251.


Mercredi 17 août

4. LA FORCE DE VAINCRE

a. Quʼest-il promis aux vainqueurs de la période de Laodicée ? Apocalypse 3 : 21.

“Si Jésus a résisté aux tentations de Satan, il nous aidera à y résister. Il est venu pour apporter une aide divine devant sʼunir aux efforts humains. Jésus ne commettait ni péché ni erreur ; il nʼy avait aucune trace dʼimperfection dans sa vie ou son caractère. Il conserva une pureté sans tache dans les circonstances les plus éprouvantes. … La victoire et lʼobéissance de Christ sont celles dʼun véritable être humain. Nous commettons de nombreuses erreurs dans nos conclusions car nos conceptions de la nature humaine de notre Seigneur sont erronées. Lorsque nous accordons à sa nature humaine une force quʼil est impossible à lʼhomme de posséder dans ses conflits avec Satan, nous détruisons la réalité de son humanité. Il donne la grâce et la force qui lui furent imputées à tous ceux qui le reçoivent par la foi. L̓ obéissance de Christ envers son Père était la même que celle qui est demandée à lʼhomme. L̓ homme ne peut surmonter les tentations de Satan sans unir la puissance divine à ses efforts. Il en était de même pour Jésus-Christ ; il pouvait se reposer sur la force divine. Il nʼest pas venu en ce monde pour quʼun Dieu inférieur rende obéis-sance à un Dieu supérieur mais en tant quʼhomme obéissant à la sainte loi de Dieu ; en cela il est notre exemple. Le Seigneur Jésus-Christ est venu ici-bas non pour mon-trer ce quʼun Dieu pouvait faire mais ce quʼun homme pouvait faire par la foi en la puissance de Dieu pour lʼaider en toutes circonstances. Par la foi, lʼhomme doit être participant de la nature divine et surmonter chaque tentation qui lʼassaille. L̓ Eternel demande maintenant que, par la foi en Jésus-Christ, tout fils et fille dʼAdam le serve dans la nature humaine qui est la sienne actuellement. … Jésus, le Rédempteur du monde, ne pouvait observer les commandements de Dieu que de la même manière que les hommes le peuvent.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 929.

b. Quelle est la seule manière dʼêtre vainqueurs ? 1 Corinthiens 15 : 57.

“[Les] disciples [de Jésus] doivent donc devenir semblables à lui, cʼest-à-dire, former, par la grâce de Dieu, des caractères conformes aux principes de sa sainte loi. Telle est la sanctification selon les Ecritures. Elle nʼest possible que par la foi en Jésus-Christ et par la puissance de lʼEsprit habitant dans le cœur.”—La Tragédie des Siècles, page 510 (GC, p. 473, CI, p. 504).


Jeudi 18 août

5. PARTICIPANTS DE LA NATURE DIVINE

a. Quʼarrive-t-il dans nos vies quand nous acceptons les promesses écrites de Dieu ? 2 Pierre 1 : 4.

“Nous avons le privilège dʼêtre participants de la nature divine par la foi en Christ et ainsi dʼéchapper à la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. Nous sommes alors purifiés de tout péché, de tous défauts de caractère. Nous ne som-mes pas obligés de conserver une seule tendance naturelle coupable. … Quand nous sommes participants de la nature divine notre caractère est débar-rassé de ses tendances au mal naturelles ou cultivées et nous devenons une puissance vivante pour le bien. Apprenant sans cesse du Maître divin, participant quotidienne-ment de sa nature, nous coopérons avec Dieu en surmontant les tentations de Satan. Dieu agit et lʼhomme agit, afin que lʼhomme soit un avec Christ comme Christ est un avec Dieu. Nous sommes alors assis avec Christ dans les lieux célestes. L̓ esprit se re-pose dans la paix et lʼassurance en Jésus.”—The Review and Herald, 24 avril 1900.

“Cʼest Dieu qui nous donne la force de vaincre. Ceux qui écoutent sa voix et obéissent à ses commandements sont rendus à même de former des caractères jus-tes.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 943.

b. Que dit Apocalypse 12 : 11 des croyants fidèles ?

“Tous ceux qui le veulent, peuvent être vainqueurs. Efforçons-nous avec ferveur dʼatteindre la norme placée devant nous. Christ connaît notre faiblesse, et nous pou-vons aller quotidiennement à lui pour chercher de lʼaide. Il nʼest pas nécessaire de faire des provisions de force pour un mois. Nous devons vaincre jour après jour. Nous nous transformons en vainqueurs en aidant les autres à vaincre par le sang de lʼAgneau et la parole de notre témoignage. L̓ observation des commandements de Dieu produit en nous un esprit obéissant, et Dieu peut accepter le service qui est le fruit dʼun tel esprit.”—Commentaires Bibliques Adventistes dʼE. G. White (Apoca-lypse), page 21.

Vendredi 19 août


1. Quel fut le premier message évangélique jamais prêché ?2. Comment pouvons-nous être certains que nos péchés sont pardonnés ?3. Expliquez lʼexpression : “Il sauvera son peuple de ses péchés.”4. Quel est le seul moyen dʼêtre vainqueurs ?5. Combien dʼentre nous peuvent être victorieux ?



La nature humaine

“Puis Dieu dit : Faisons lʼhomme à notre image, selon notre ressemblance … Dieu créa lʼhomme à son image, il le créa à lʼimage de Dieu, il créa lʼhomme et la femme.” (Genèse 1 : 26-27).

“L̓ homme devait porter lʼimage de Dieu, tant dans son aspect extérieur que dans son caractère. … L̓ homme a été fait selon la ressemblance de Dieu. Sa nature était en harmonie avec la volonté de Dieu.”—Patriarches et Prophètes, page 39 (Bâle) ou 22 (V&S).

Lecture proposée : Patriarches et Prophètes, chapitre 3.

Dimanche 21 août

1. LʼIMAGE DIVINE

a. Quelle était la condition de lʼhomme au moment de la création ? Genèse 1 : 27.

“Tout le ciel sʼintéressa profondément et joyeusement à la création du monde et de lʼhomme. Les êtres humains constituèrent un genre distinct et nouveau. Ils furent créés «à lʼimage de Dieu», et ce fut le désir du Créateur quʼils peuplent la terre.”—Commentaires Bibliques Adventistes dʼE. G. White (Genèse), page 1. “Quand Adam sortit des mains de son Créateur, il lui ressemblait, physique-ment, mentalement et spirituellement. [Gen. 1 : 27]. Le dessein de Dieu était que plus lʼhomme avancerait dans la vie, plus il lui ressemblerait – mieux il refléterait la gloire du Créateur.”—Education, page 17.

b. Quel genre de vêtement Adam et Eve portaient-ils ? Genèse 2 : 25.

“La robe blanche de lʼinnocence était celle que portaient nos premiers parents quand Dieu les plaça dans leur saint Eden. Ils se conformaient parfaitement à la vo-lonté de Dieu. Toute la puissance de leur affection se portait sur leur Père céleste. Une lumière éclatante et douce, la lumière de Dieu, entourait le saint couple.”—Les Paraboles, page 318 (Gland) ou 270 (V&S).


Lundi 22 août

2. UNE SANTÉ PARFAITE

a. Que dit Dieu au sujet de lʼhomme au sixième jour ? Genèse 1 : 26-28, 31.

“L̓ homme sortit des mains de Dieu parfait dans chacune de ses facultés de corps et dʼesprit ; il jouissait dʼune santé parfaite.”—My Life Today, page 126.

b. Quel genre de nourriture fut fournie à nos premiers parents ? Genèse 1 : 29.

“Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime donné primitivement par Dieu à lʼhumanité. Celui qui a créé lʼhomme et connaît ses be-soins avait indiqué à Adam comment il devait se nourrir. «Voici, avait-il dit, je vous donne toute herbe portant de la semence … et tout arbre ayant en lui du fruit dʼarbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.» (Genèse 1 : 29.) Chassé dʼEden pour gagner son pain en cultivant un sol maudit, lʼhomme reçut alors la permission de manger également «lʼherbe des champs». (Genèse 3 : 18.) Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes sont donc les aliments choi-sis pour nous par notre Créateur. A lʼétat naturel ou apprêtés dʼune manière très sim-ple, ils constituent le régime le plus saint et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles quʼune nourriture plus com-pliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.”—Le Ministère de la Guérison, pages 250-251.

c. Comment pouvons-nous le mieux décrire le style de vie de lʼEden ? Genèse 2 : 8-10, 15.

“Dans ce jardin [dʼEden] étaient plantés des arbres de toutes les variétés, dont un grand nombre étaient chargés de fruits ou exhalaient des parfums délicieux. La vigne y poussait en hauteur, laissant gracieusement ployer ses sarments sous le poids dʼun fruit succulent, coloré des teintes les plus riches et les plus variées. La tâche dʼAdam et dʼEve consistait à tresser ces sarments en arcades et en berceaux pour faire des demeures vivantes, tapissées de feuillage et de fruit.”—Patriarches et Prophètes, page 24 (V&S).


Mardi 23 août

3. LE MARIAGE, UNE INSTITUTION DIVINE

a. Quʼest-ce qui fut encore prévu pour le bonheur de lʼhomme au sixième jour ? Genèse 1 : 27 ; 2 : 18, 21-24.

“[Parlant aux pharisiens] Jésus évoqua les jours bénis du jardin dʼEden où Dieu avait déclaré que «tout était bon». Cʼest alors que le mariage et le sabbat furent insti-tués. Ces deux institutions jumelles étaient destinées à la gloire de Dieu et au bien de lʼhumanité. Le couple saint sʼétant donné la main, le Créateur dit : «L̓ homme quittera son père et sa mère, et sʼattachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair» (Genèse 2 : 24).”—Une Vie Meilleure, page 80 ou Heureux Ceux Qui …, page 64.

b. Quel est le dessein de Dieu par lʼinstitution du mariage ? Genèse 1 : 28 ; 2 : 18.

“[Le Créateur énonçait] ainsi la loi du mariage pour les enfants dʼAdam jusquʼà la fin des temps. Ce que le Dieu éternel lui-même avait déclaré bon cʼétait la loi qui assurait à lʼhomme, en même temps que le plus grand bonheur, la continuité et le développement de sa race.”—Une Vie Meilleure, page 80 ou Heureux Ceux Qui …, page 64.

“Dieu créa la femme, quʼil tira de lʼhomme, afin quʼelle soit une compagne et une épouse unie à lui, pour quʼelle lʼencourage, le réconforte et soit pour lui une source de bénédiction. A son tour, il devait être pour elle un compagnon lui apportant une aide puissante. Tous ceux qui entrent dans la vie conjugale avec un but élevé et saint – le mari cherchant à gagner les affections du cœur de sa femme, la femme cherchant à adoucir et affiner le caractère de son mari et à lui apporter un complément – réalisent le dessein de Dieu à leur égard. Le Christ nʼest pas venu pour mettre fin à cette institution, mais pour la rétablir dans sa sainteté et sa noblesse originelles. Il est venu pour restaurer lʼimage morale de Dieu en lʼhomme, et il commença son œuvre ici-bas en sanctionnant lʼinstitution du mariage. Celui qui donna Eve pour compagne à Adam accomplit son premier miracle à un repas de noces, et cʼest au cours de cette fête familiale quʼil inaugura son ministère public. Jésus établit ainsi lʼinstitution du mariage, quʼil avait lui-même fondée. Son dessein était quʼhommes et femmes sʼunissent par ces liens sacrés pour former des fa-milles dont les membres, couronnés dʼhonneur, fussent reconnus comme appartenant à la famille céleste. L̓ amour divin émanant du Christ ne détruit jamais lʼamour humain ; il lʼimpli-que. En lui lʼamour humain sʼaffine, se purifie, sʼélève et sʼennoblit. Il ne peut porter de précieux fruits que sʼil unit à la nature divine et se développe en étant dirigé vers le ciel. Jésus souhaite voir des mariages et des foyers heureux.”—Le Foyer Chrétien, pages 95-96.


Mercredi 24 août

4. LA NATURE HUMAINE PERVERTIE

a. Quʼarriva-t-il à la nature humaine en conséquence de la désobéissance dʼAdam et Eve ? Romains 5 : 12, 17, 19.

“Ayant péché, Adam et Eve furent avertis quʼils ne pouvaient plus demeurer en Eden. Ils supplièrent Dieu de les laisser habiter le lieu qui fut témoin de leurs joies et de leur innocence. Confessant quʼils avaient perdu tout droit à occuper cet heureux séjour, ils promirent une stricte obéissance pour lʼavenir. Il leur fut répondu : Votre nature sʼest altérée et pervertie par le péché ; vous avez perdu une partie de votre force de résistance au mal. Dans leur innocence, ils avaient cédé à la tentation et mainte-nant, dans un état de culpabilité consciente, ils auraient moins de force pour rester intègres.”—Patriarches et Prophètes, page 39 (V&S) et Patriarchs and Prophets, page 61.

b. Quelle est la condition de lʼhumanité aujourdʼhui ? Psaume 51 : 7 ; Ro-mains 7 : 14-20.

“Au fond de tout homme gisent des aspirations intellectuelles, mais aussi spiri-tuelles, un sens de la justice, une aspiration vers le bien. Mais une puissance contraire combat ces principes. Les conséquences du premier péché – manger de lʼarbre de la connaissance du bien et du mal – sont manifestes dans notre vie à tous. Il y a, dans la nature de lʼhomme, une tendance au mal, une force à laquelle il ne peut résister seul. Pour lʼaider à la repousser, à atteindre cet idéal quʼil reconnaît, au fond de lui-même, comme seul valable, il nʼy a quʼune puissance : celle du Christ. Le plus grand besoin de lʼhomme est de coopérer avec cette puissance.”—Education, page 34.

“La preuve que lʼhomme est déchu dʼune condition plus élevée, cʼest la peine quʼil éprouve à la reconquérir. Il ne peut y parvenir quʼen luttant ardemment, heure après heure. En un seul instant, un acte inconsidéré peut le placer sous la puissance du mal ; mais il en faut beaucoup pour briser ses chaînes et arriver à la sainteté. On peut en prendre la résolution, y travailler ; mais pour réussir, cela nécessite du temps, de la persévérance et des sacrifices. … L̓ apôtre Paul était en conflit permanent avec lui-même. Il disait : «Chaque jour je suis exposé à la mort» (1 Corinthiens 15 : 31). Sa volonté, ses tendances sʼoppo-saient constamment à son devoir et à la volonté divine. Mais au lieu de suivre ses inclinations, et malgré les protestations de sa chair, il se conformait aux commande-ments de Dieu.”—Le Ministère de la Guérison, page 389.

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Jeudi 25 août

5. LE SALAIRE DU PÉCHÉ

a. Quelle est la conséquence finale du péché ? Romains 6 : 21, 23.

“En transgressant la loi de Jéhovah, Adam a ouvert la porte à Satan qui a planté sa bannière au sein de la première famille. Mais il lui fut vraiment révélé que le salaire du péché était la mort.”—Confrontation, page 23.

“Celui qui choisit la désobéissance à la loi de Dieu décide de sa destinée future ; il sème pour la chair, récoltant le salaire du péché, cʼest-à-dire la destruction éternelle, lʼopposé de la vie éternelle. La soumission à Dieu et lʼobéissance à sa sainte loi en-traîne un résultat certain : «Or, la vie éternelle, cʼest quʼils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ» (Jean 17 : 3).”—The Faith I Live By, page 71.

b. Puisque lʼhomme est libre de choisir soit la vie éternelle soit la mort éter-nelle, quel conseil le Seigneur nous donne-t-il ? Deutéronome 30 : 15-19.

“Il nous faut être des chrétiens actifs, qui agissent avec désintéressement de cœur et de vie, regardant vers la gloire de Dieu. Oh, quels naufrages voyons-nous partout ! Quelles lèvres silencieuses et quelles vies stériles ! «Ceci, dit lʼange, est le résultat de la tentation à laquelle on a cédé. Rien ne gâte autant la paix de lʼâme quʼune coupable incrédulité.» Vous ne devez pas abandonner, pleins de désespoir, en pensant que vous devez vivre et mourir dans lʼesclavage du doute et de lʼincrédulité. Dans le Seigneur nous trouvons justice et force. Appuyez-vous sur lui ; par sa force vous pouvez éteindre tous les traits enflammés de lʼadversaire et sortir plus que victorieux. Vous pouvez être sanctifiés par la vérité ou vous pouvez, si vous le choisissez, marcher dans les ténèbres du doute, perdre le ciel et toutes choses avec lui. En marchant dans la lumière et en faisant la volonté de Dieu, vous pouvez triompher de votre nature égoïste.”—Testimo-nies, volume 4, pages 213-214.

Vendredi 26 août


1. Quel était le vêtement dʼAdam et Eve avant la chute ?2. Expliquez quel était le régime originel prévu pour lʼhumanité.3. Résumez le plan de Dieu en ce qui concerne le mariage selon Genèse 2 : 18-

24.4. Quʼarriva-t-il à la nature de lʼhomme après la chute ?5. Quelle sorte de mort est le salaire du péché ?

Leçons de l’école du Sabbat, 3er trimestre 2005 51

Sabbat 3 septembre 2005

Offrande spécialepour Yekaterinburg en Russie

La région de la Sibérie, en Russie, a longtemps été associée à son rude climat arcti-que. Ce que bien des gens oublient cʼest que cette région est le foyer de millions et de millions dʼâmes désireuses dʼentendre le message du salut. Des montagnes de lʼOural au détroit de Béring, le message du salut a été proclamé comme un éclair de-puis la chute du communisme au début des années 90. Avec lʼassistance missionnaire et ministérielle venant des pays environnants tels que lʼUkraine, la Moldavie et le Kazakhstan, lʼœuvre sʼest étendue à une grande vitesse. Yekaterinburg sert de passage entre lʼouest et la Sibérie. Cette ville comportant environ 2 millions dʼhabitants est située sur les plus orientaux contreforts du centre de lʼOural sur la rivière Iset. Cʼest un point de transit majeur à la fois ferroviaire et aérien.

Pendant de nombreuses années les croyants dʼici se sont réunis dans leurs foyers ou dans des locaux loués. Ils ont un grand besoin dʼune chapelle qui puisse servir de phare non seulement pour cette ville mais pour toute la région. Vos dons généreux rendront possible ce projet.

Vos frères et soeurs de lʼunion de lʼEurope de lʼEst

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Leçon 10 Sabbat 3 septembre 2005

Une nouvelle créature

“Si quelquʼun est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses ancien-nes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.” (2 Corinthiens 5 : 17).

“Par la puissance du Christ, les pécheurs ont brisé les chaînes de leurs habitudes coupables ; ils ont renoncé à leur égoïsme. Le profane est devenu déférent ; lʼivrogne, tempérant ; la débauché, vertueux. Les âmes qui portaient lʼempreinte de Satan ont été transformées à lʼimage divine.”—Conquérants Pacifiques, page 423.

Lecture proposée : Jésus-Christ, chapitre 17.

Dimanche 28 août

1. LA NOUVELLE NAISSANCE

a. Quelle vérité de base Christ a-t-il enseignée à Nicodème ? Jean 3 : 3-5.

“Nicodème était venu auprès du Seigneur dans lʼespoir de discuter avec lui, mais Jésus exposa les principes fondamentaux de la vérité. Il dit à Nicodème quʼil avait davantage besoin de régénération spirituelle que de connaissances théoriques. Il lui fallait non pas tant quʼon satisfasse sa curiosité, mais plutôt obtenir un cœur nouveau. Seule une vie nouvelle, venant dʼen haut, pouvait le rendre capable dʼapprécier les réalités spirituelles. Aussi longtemps que ce changement nʼétait pas opéré, renouve-lant toutes choses, il ne résulterait rien dʼutile dʼune discussion concernant lʼautorité et la mission de Jésus.”—Jésus-Christ, page 152.

b. Quand cette nouvelle naissance a-t-elle lieu et quelle devrait être notre ré-ponse immédiate ? Jean 1 : 12-13.

“[1 Pierre 1 : 18-19]. Par ce simple acte de foi en Dieu, le Saint-Esprit vous a engendré à une vie nouvelle. Vous êtes maintenant un membre de la famille divine, et Dieu vous aime comme il aime son Fils.”—Le Meilleur Chemin, page 49 ou Vers Jésus, page 51. “Jésus indique le chemin. Nʼattendez pas de continuer dans la désobéissance, es-pérant quʼun changement de circonstances vous rende lʼobéissance plus facile. Allez de lʼavant car vous connaissez la volonté de Dieu.”—The Signs of the Times, 10 avril 1893.


Lundi 29 août

2. LE PARDON, DÉBUT DʼUNE NOUVELLE VIE

a. Que se passe-t-il lorsque le pécheur repentant est justifié ou pardonné ? 1 Jean 1 : 9 ; Psaume 51 : 12.

“Le pardon de Dieu nʼest pas seulement un acte judiciaire par lequel il nous af-franchit de la condamnation. Ce nʼest pas simplement le pardon du péché, cʼen est la délivrance. L̓ amour rédempteur transforme le cœur.”—Une Vie Meilleure, page 135 ou Heureux Ceux Qui …, page 107.

b. Comment les pécheurs pardonnés agiront-ils avec les autres ? Matthieu 6 : 12, 14-15.

“Celui qui ne pardonne pas se prive du seul moyen par lequel il puisse bénéfi-cier de la miséricorde de Dieu. Ne pensons pas que, si ceux qui nous ont fait du tort ne confessent pas leur péché, nous avons le droit de leur refuser notre pardon. Sans aucun doute, leur devoir est dʼhumilier leur cœur par le repentir et la confession ; mais nous devons nous montrer miséricordieux à lʼégard de ceux qui nous ont offensés même sʼils ne reconnaissent pas leurs torts. Aussi douloureusement quʼils aient pu nous meurtrir, nous ne devons pas entretenir en nous de rancœur ni nous apitoyer sur nous-mêmes du mal qui nous a été infligé, mais au contraire nous devons accorder notre pardon à ceux qui nous ont fait du tort, comme nous espérons le recevoir de Dieu pour nos offenses envers lui.”—Une Vie Meilleure, pages 134-135 ou Heureux Ceux Qui …, pages 106-107.

c. Quʼest-ce qui essentiel pour nous afin que nous puissions pardonner aux autres ? 1 Corinthiens 13 : 1-8 ; 1 Jean 4 : 16.

“Avant de bénéficier de lʼamour miséricordieux de notre Père céleste et dʼen fai-re part autour de nous, il est nécessaire que nous connaissions cet amour et que nous y croyions. … Par tous les moyens dont il dispose, Satan cherche à nous dissimuler cet amour. Il veut nous faire croire que nos erreurs et nos transgressions ont offensé Dieu si gravement quʼil détourne son oreille de nos prières et refuse de nous bénir et de nous sauver. En nous-mêmes, nous ne voyons que faiblesse, nous nʼavons rien qui puisse nous recommander à Dieu. Satan nous affirme que notre cas est sans remède et quʼil nʼy a aucune guérison pour nos fautes de caractère. Lorsque nous voulons nous approcher de Dieu, lʼennemi chuchote à notre oreille : «A quoi bon prier ! Nʼas-tu pas commis tel péché ? … Cʼest justement lorsque le sentiment de notre péché nous empêche de prier que nous devons le faire. Nous pouvons avoir honte et nous sentir profondément humiliés, mais il nous faut prier et croire.”—Une Vie Meilleure, page 136 ou Heureux Ceux Qui …, page 108.


Mardi 30 août

3. MARCHER AVEC CHRIST

a. Outre accepter Christ comme notre Sauveur, quʼest-ce qui est essentiel pour que nous commencions une nouvelle vie ? Colossiens 2 : 6 ; 1 Jean 1 : 7.

“Maintenant que vous vous êtes donné à Jésus, ne retournez pas en arrière, ne vous arrachez pas à son étreinte. Dites, jour après jour : «Je suis au Christ, je me suis donné à lui» ; et demandez-lui son Saint-Esprit et sa grâce pour vous garder. Cʼest en vous donnant à Dieu et en croyant en lui que vous devenez son enfant ; cʼest de la même façon que vous devez vivre en lui.”—Le Meilleur Chemin, page 50 ou Vers Jésus, page 52.

“De même que la fleur se tourne vers le soleil dont les rayons assurent la symétrie et la perfection, de même nous devons nous tourner vers le Soleil de justice dont la lumière céleste brillera sur nous et transformera nos caractères à la ressemblance de celui de Jésus-Christ. … Pour vivre saintement, vous dépendez tout aussi complètement de Jésus-Christ que le sarment dépend du cep pour croître et fructifier. Hors de lui, vous êtes sans vie ; vous nʼavez aucune force pour résister à la tentation ou pour croître en grâce et en sainteté. En demeurant en lui, en tirant de lui votre vie, vous prospérerez, et vous nʼaurez à redouter ni sécheresse, ni stérilité. Vous serez comme un arbre planté près dʼun cours dʼeau. Bien des gens sʼimaginent devoir accomplir eux-mêmes une partie de cette œu-vre. Ils ont eu confiance en Jésus-Christ pour le pardon de leurs péchés ; mais ensuite, ils veulent faire le bien par leurs propres efforts. Toute tentative de cette espèce est condamnée à un échec. Jésus dit : «Sans moi vous ne pouvez rien faire.» Notre déve-loppement, notre joie, notre utilité, tout dépend de notre union avec le Sauveur. Cʼest en étant en communion avec lui chaque jour et à chaque heure, cʼest en demeurant en lui que nous pourrons croître en grâce.”—Le Meilleur Chemin, pages 66-67 ou Vers Jésus, pages 68-69.

b. Comment Enoch marchait-il avec Dieu ? Genèse 5 : 22-24 ; Hébreux 11 : 5.

“Ce nʼest pas en extase ou en visions quʼEnoch marcha avec Dieu, mais dans tous les devoirs de sa vie journalière. Il ne se fit pas ermite et ne se sépara pas entière-ment du monde, car il avait dans le monde une œuvre à accomplir pour Dieu. Dans la famille et dans la société, comme mari, père, ami, citoyen, il demeura invariablement le serviteur de Dieu. … Il y a peu de chrétiens qui ne seraient beaucoup plus sérieux et pieux sʼils sa-vaient quʼils nʼont plus que quelques jours à vivre, ou que le retour de Jésus-Christ est sur le point dʼavoir lieu. Mais à mesure que sʼécoulaient les siècles, la foi dʼEnoch devenait plus forte et son amour plus ardent.”—Patriarches et Prophètes, page 79 (Bâle) ou 62 (V&S).


Mercredi 31 août

4. MARCHER AVEC CHRIST (suite)

a. Quel message Dieu lui-même communiqua-t-il à Abraham ? Genèse 17 : 1-5 ; Jean 8 : 56.

“Il nʼy a dʼespoir pour nous que si nous nous plaçons sous la même alliance quʼAbraham, celle de la grâce par la foi en Christ Jésus. L̓ évangile qui nous est prê-ché aujourdʼhui et par lequel nous avons lʼespérance est le même que celui qui fut prê-ché à Abraham et par lequel il espérait. Abraham regardait à Jésus qui est également lʼAuteur et le Consommateur de notre foi.”—The Youthʼs Instructor, 22 septembre 1892.

b. Quels sont les différents moyens par lesquels les vrais enfants dʼAbraham dʼaujourdʼhui refléteront le caractère de ce patriarche dʼautrefois ? Hé-breux 11 : 8-10 ; Galates 3 : 6-9.

“Les dix saints préceptes nʼavaient pas été écrits sur des tables de pierre par le doigt de Dieu aux jours dʼAbraham. Mais il les connaissait. Ils avaient été transmis de génération en génération ; les parents avaient enseigné à leurs enfants la volonté du Créateur. Ayant appris lui-même à obéir à la loi de Dieu, lʼesprit des commandements donnés en Eden était tissé dans le caractère dʼAbraham, modelant sa vie dʼaprès le divin modèle, et toute la famille en fut illuminée. Lui-même et toute sa maison crai-gnaient lʼEternel car Abraham fit connaître à la fois aux maîtres et aux serviteurs quelle était la norme divine de la sainteté. Celui qui allie la foi et les œuvres comman-dera à sa maison après lui, et, comme Abraham, craindra lʼEternel ainsi que toute sa maison.”—The Gospel Herald, 1er août 1906. “La foi dʼAbraham devrait être pour nous un exemple. Mais combien peu parmi nous supportent patiemment une petite épreuve ou une simple remarque concernant des péchés qui mettent en péril leur bonheur éternel ? Combien peu reçoivent les reproches avec humilité et en tirent profit ? Les exigences de Dieu au sujet de notre foi, de notre service, de nos affections devraient recevoir de notre part une prompte réponse. Nous avons contracté une grande dette envers le Seigneur et nous devrions sans hésiter nous soumettre à la moindre de ses exigences.”—Témoignages, volume 1, page 576. “Nous devons demeurer ici-bas comme pèlerins et étrangers, si nous voulons obtenir «une meilleure [patrie], qui est la céleste.» Ceux qui sont enfants dʼAbraham, rechercheront la cité quʼil attendait lui-même, et dont “Dieu est lʼarchitecte et le fon-dateur.”—Patriarches et Prophètes, page 167 (Bâle) ou 148 (V&S).


Jeudi 1er septembre

5. DE NOUVELLES CRÉATURES SUR LA NOUVELLE TERRE

a. Que réaliseront tous ceux qui habiteront la Nouvelle Terre ? Matthieu 5 : 5 ; Apocalypse 21 : 1-7 ; 22 : 14.

“«Je donnerai gratuitement à boire de la source dʼeau vive à celui qui a soif.» Cette promesse nʼest que pour ceux qui ont soif. Nul autre ne la recevra que celui qui sent le besoin quʼil a de lʼeau vive, et qui la cherche sans craindre de perdre toute autre chose. «Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu et il sera mon fils.» Ici également, il est spécifié des conditions. Pour hériter toutes choses, nous devons résister au péché et le vaincre.”—Le Grand Conflit, pages 548-549 (GC, p. 576, TDS, p. 588). “Un prix infini a été payé pour nous faire entrer en relation avec Christ. Il faut cesser de ne rien se refuser et de sʼapitoyer sur soi-même. Nous devons entrer dans de bonnes relations avec Dieu, être purifiés de toute iniquité et marcher dignes de la vo-cation à laquelle nous avons été appelés.”—The Signs of the Times, 29 juillet 1889.

b. Quelle sera la récompense des méchants et comment le nom de Dieu sera-t-il justifié ? Apocalypse 21 : 8 ; 22 : 15 ; Psaume 37 : 9.

“Les uns périssent en un instant, tandis que dʼautres souffrent durant plusieurs jours. Chacun reçoit «selon ses œuvres». Les péchés des justes ayant été transférés sur Satan, celui-ci est appelé à souffrir non seulement pour sa propre rébellion, mais aussi pour tous les péchés quʼil a fait commettre au peuple de Dieu. Son châtiment sera in-finiment plus sévère que celui de ses victimes. Après que tous ceux qui se sont perdus par sa faute auront péri, il continuera encore à vivre et à souffrir. Mais les flammes pu-rificatrices finiront par avoir raison de tous les méchants, «racine et rameaux». Satan est la racine, ses suppôts sont les rameaux. Les sanctions de la loi ont été exécutées ; les exigences de la justice sont satisfaites ; le ciel et la terre, qui en sont témoins, pro-clament la justice de Jéhovah.”—La Tragédie des Siècles, page 731 (CI, p. 717, GC, p. 689).

Vendredi 2 septembre


1. Quand sommes-nous réellement nés de nouveau ?2. Quʼest-ce qui est inclus dans le pardon de Dieu ?3. Que signifie “marcher avec Christ” ?4. Comment pouvons-nous devenir enfants dʼAbraham dans un sens spiri-

tuel ?5. Qui vivra sur la Nouvelle Terre ?



Le vrai cep “Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.” (Jean 15 : 5).

“Ne décevez pas celui qui vous a aimé au point de donner sa vie pour effacer vos péchés … Ne lʼoubliez pas. Si vous avez commis une faute, vous remporterez certai-nement une victoire en reconnaissant cette faute et en y voyant un avertissement. Vous pourrez ainsi changer votre défaite en victoire, décourager lʼadversaire et glorifier votre Rédempteur.”—Les Paraboles, page 287 (V&S) ou 339 (Gland).

Lectures proposées : Jésus-Christ, pages 678-684. Les Paraboles, chapitre “Demander pour donner”.

Dimanche 4 septembre

1. LE CEP ET LES SARMENTS

a. Comment quelquʼun peut-il professer être “en Christ” et cependant ne pas porter de fruit ? Jean 15 : 1-2 (première partie), 6.

“Si la position que nous adoptons est la suivante, une parfaite indifférence dou-blée de la non reconnaissance de Christ en tant que Sauveur, nous ne portons aucun fruit. Si nous ne portons pas de fruit parce que nous manquons de participer à sa nature divine, nous somme rejetés. Les influences du monde nous éloignent de Christ et notre part est celle des sarments infructueux.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1143.

b. Quelle est lʼœuvre de Christ en faveur de ceux qui portent du fruit ? Jean 15 : 2 (dernière partie).

“Si nous ne portons pas de fruit, les puissances des ténèbres prennent possession de nos esprit, de nos affections, de notre service, et nous sommes du monde bien que nous professions être enfants de Dieu. Cʼest une position qui nʼest ni sûre ni plaisante car nous perdons toute la beauté, la gloire et la satisfaction quʼil est notre privilège de pouvoir posséder. En demeurant en Christ, nous pouvons avoir sa douceur, sa fra-grance, sa lumière. Christ est la lumière du monde. Il brille dans nos cœurs et cette lumière intérieure resplendit sur nos visages. En contemplant la beauté et la gloire de Christ, nous sommes changés en la même image.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 5, page 1143.


Lundi 5 septembre

2. PURIFIÉS PAR LA PAROLE

a. Comment nos caractères peuvent-ils être purifiés ? Jean 15 : 3.

“Les vérités de la Parole de Dieu répondent au plus pressant besoin de lʼhomme : la conversion de lʼâme par la foi. Il ne faut pas penser que ces grands principes soient trop purs et trop saints pour entrer dans la pratique de la vie de chaque jour. Ce sont des vérités qui atteignent jusquʼau ciel, et embrassent lʼéternité ; néanmoins il faut que leur influence vitale entre dans lʼexpérience quotidienne. Il faut quʼelle entre dans tous les détails de la vie. Le levain de la vérité règle les désirs, purifie les pensées et adoucit les disposi-tions de tous ceux qui le reçoivent dans leur cœur. Il vivifie les facultés de lʼesprit et les énergies de lʼâme. Il augmente la faculté de sentir et dʼaimer.”—Les Paraboles, pages 96-97 (Gland) ou 78-79 (V&S).

b. Quels changements seront remarqués dans la vie des vrais croyants ? Esaïe 1 : 16-17.

“L̓ homme égoïste et épris de lʼamour de lʼargent ne vit que pour sʼassurer les richesses, les honneurs et les plaisirs de ce monde. Il ne tient aucun compte de lʼéter-nité. Mais le disciple du Christ relègue ces choses à lʼarrière-plan. Pour lʼamour de son Sauveur, il renonce à lui-même et travaille au salut de ceux qui vivent sans Dieu et sans espérance. Le monde ne peut pas comprendre le chrétien, car celui-ci a les yeux fixés sur les réalités éternelles ; lʼamour du Christ avec sa puissance rédemptrice a pénétré dans son cœur ; il évince tous les autres mobiles et élève lʼêtre au-dessus de lʼinfluence néfaste du monde. La parole de Dieu doit sanctifier nos rapports avec nos semblables. Le levain de la vérité ne produira pas lʼesprit de rivalité, lʼambition, le désir dʼoccuper la première place. L̓ amour qui vient du ciel nʼest ni égoïste, ni versatile. Il ne dépend pas des louanges des hommes. Le cœur de celui qui reçoit la grâce du ciel déborde dʼamour pour Dieu et pour ceux en faveur desquels le Christ est mort. Chez lui, le moi ne cher-che pas à revendiquer ses droits. Il nʼaime pas les autres parce que ceux-ci lʼaiment ou lui plaisent, parce quʼils apprécient ses mérites, mais parce quʼils sont les rachetés du Christ. Si ses mobiles, ses paroles et ses actions sont incompris ou méconnus, il ne sʼen offense pas mais continue courageusement sa route. Il reste aimable et prévenant, humble et néanmoins plein dʼespérance, confiant dans la miséricorde et lʼamour de Dieu.”—Les Paraboles, page 79 (V&S) ou 97 (Gland).


Mardi 6 septembre

3. RELATION MUTUELLE

a. Comment pouvons-nous vivre une vie spirituelle fructueuse ? Jean 15 : 4-5.

“Une foi vivante établit une union durable avec le Christ, alors que toutes les autres unions sont éphémères. Cʼest le Christ qui nous a choisis le premier, en payant un prix infini pour notre rachat ; ensuite, le véritable croyant choisit le Christ et lui donne la première et la meilleure place en toutes choses. Mais cette union nʼest pas sans coûter aussi quelque chose. Orgueilleux comme nous le sommes, il nous est dif-ficile dʼaccepter une union impliquant une dépendance totale. On ne peut contracter cette union que si lʼon éprouve le besoin du sang propitiatoire du Christ. Il faut un changement du cœur. Il faut soumettre sa propre volonté à celle de Dieu. Il y aura à lutter contre les obstacles extérieurs et intérieurs. Il y aura de douloureux détache-ments, qui permettront de créer de nouvelles attaches. Si lʼon veut sʼunir à Christ, le péché doit être vaincu sous toutes ses formes : orgueil, égoïsme, vanité, mondanité. Si tant de chrétiens déplorent les difficultés de la vie chrétienne, sʼils se montrent in-constants et variables, cʼest quʼils essayent de sʼattacher au Christ sans sʼêtre détachés préalablement de leurs idoles chéries.”—Messages à la Jeunesse, page 116.

b. Comment est-il possible de préserver notre union avec Christ ? Hébreux 12 : 1-2.

“Une fois formée, lʼunion avec le Christ ne peut être maintenue que par des prières ferventes et des efforts inlassables. Il faut résister, il faut renoncer, il faut se vaincre soi-même. La victoire est possible, par la grâce de Christ, avec du courage, de la foi, de la vigilance. Les croyants deviennent un avec Christ mais un sarment ne peut être soutenu par un autre. Ils doivent tirer leur nourriture dʼune relation vitale avec le cep. Il nous faut ressentir notre entière dépendance de Christ. Nous devons vivre par la foi en le Fils de Dieu. Voilà la signification de cette injonction : «Demeurez en moi.» La vie charnelle que nous possédons ne nous a pas été donnée pour que nous fassions notre volonté dʼhommes, ni pour satisfaire les ennemis de notre Seigneur, mais pour servir et hono-rer celui qui nous a aimés et sʼest donné lui-même pour nous. Un simple assentiment à cette union, sans que les affections ne soient détachées du monde, de ses plaisirs et de ses dissipations, ne fait quʼenhardir le cœur à désobéir. Malheureusement en tant que peuple nous manquons de foi et dʼamour. Nos efforts sont trop faibles pour lʼépoque dangereuse dans laquelle nous vivons. L̓ or-gueil et la satisfaction de soi-même, lʼimpiété et lʼiniquité dont nous sommes entourés exercent leur influence sur nous. Peu nombreux sont ceux qui réalisent lʼimportance dʼéviter autant que cela est possible toutes les associations hostiles à la vie religieu-se.”—Testimonies, volume 5, pages 231-232.


Mercredi 7 septembre

4. PRIÈRES EXAUCÉES

a. Quelles sont les conditions clé pour obtenir une réponse à nos prières ? Jean 15 : 7 ; 1 Jean 2 : 3-5.

“Beaucoup se trouvent dans une situation qui les empêche dʼêtre agréés du Père céleste. Il faut que nous examinions avec soin les bases sur lesquelles repose notre foi lorsque nous nous approchons de Dieu. Si nous sommes infidèles, nous présentons un chèque au Seigneur sans tenir compte des clauses qui nous permettraient de lʼencais-ser. Nous rappelons à Dieu ses promesses et nous lui demandons de les accomplir, mais en nous exauçant, il déshonorerait son nom. … Le Christ donna ce commandement à ses disciples vers la fin de sa vie : «Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.» Obéissons-nous à ce commandement, ou bien nous laissons-nous aller à des traits de caractère durs et peu chrétiens ? Si nous avons offensé quelquʼun, notre devoir est de lui confesser notre faute et de rechercher la réconciliation. Cette préparation est nécessaire pour nous présenter avec foi devant Dieu en vue dʼimplorer sa bénédiction. Il y a encore un autre point trop souvent négligé par ceux qui recherchent le Seigneur dans la prière. Avez-vous été honnête envers lui ? Il déclare par le prophète Malachie : «Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit lʼEternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ? Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : En quoi tʼavons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes.”—Les Paraboles, pages 117-118 (V&S) ou 142-143 (Gland).

b. Quelles autres conditions devons-nous remplir avant que Dieu ne puisse exaucer nos prières ? Psaume 66 : 18 ; Marc 11 : 24.

“Si nous conservons de lʼiniquité dans nos cœurs, si nous retenons quelque péché connu, le Seigneur ne nous exaucera pas, tandis que la prière du pécheur repentant, au cœur brisé, sera toujours acceptée. Dès que nous aurons délaissé tous nos péchés et réparé nos torts dans la mesure du possible, nous pourrons nous attendre à lʼexau-cement de nos prières. Nos propres mérites ne pourront jamais nous attirer les faveurs de Dieu ; ce sont les mérites de Jésus qui nous sauveront, cʼest son sang qui nous purifiera. Toutefois, nous avons quelque chose à faire : nous conformer aux conditions de sa grâce.”—Le Meilleur Chemin, pages 93-94 ou Vers Jésus, pages 95-96.

“Jean, le disciple bien-aimé, poussé par le Saint-Esprit, dit clairement et avec assurance : «Si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons quʼil nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée.» Adressez donc vos supplica-tions au Père, au nom de Jésus. Dieu honorera le nom de son Fils.”—Les Paraboles, page 122 (V&S) ou 146 (Gland).


Jeudi 8 septembre

5. DEMEURER DANS LʼAMOUR DE CHRIST

a. A quelle condition pouvons-nous demeurer dans lʼamour de Christ ? Jean 15 : 9-10.

“Parce quʼil était toujours gentil, courtois, quʼil prenait le parti des opprimés quʼils soient Juifs ou Gentils, tout le monde aimait Christ. Par sa vie et son caractère parfait, il répondait à la question posée dans le Psaume 15 : «O Eternel ! qui séjour-nera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? Celui qui marche dans lʼintégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur» (versets 1-2). Tout au long de son enfance comme de sa jeunesse, son comportement fut tel que lorsquʼil devint un maître il put dire à ses disciples : [Jean 15 : 10].”—Fundamentals of Chris-tian Education, page 402.

b. Comment Christ résume-t-il la loi et révèle-t-il son essence ? Jean 15 : 12-13.

“Christ nous a donné un exemple dʼamour pur et désintéressé. Jusquʼà présent vous nʼavez pas vu vos déficiences à cet égard et votre grand besoin de cette faculté divine sans laquelle tous vos bons desseins et votre zèle ne sont rien, même si vous alliez jusquʼà donner vos biens pour nourrir les pauvres et votre corps pour être brûlé. Vous avez besoin de cette charité qui patiente longtemps, qui nʼest pas facilement provoquée, qui supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout. Personne ne peut être semblable à Christ sans cet esprit dʼamour. Personne ne peut être semblable au monde avec ce principe vivant dans lʼâme. La conduite des chrétiens est semblable à celle de leur Seigneur. Il a élevé son étendard ; à nous ensuite de dire si oui ou non nous voulons nous rallier à elle. Notre Seigneur et Sauveur a renoncé à son royaume, à ses richesses et à sa gloire, et il nous a cherchés afin de nous sauver de la misère et de nous rendre semblable à lui.”—Tes-timonies, volume 2, pages 169-170.



1. Comment pouvons-nous être des chrétiens féconds ?2. Que signifie être relié au Cep ?3. Mentionnez quelques conditions de base pour recevoir des réponses aux

prières.4. Quelle est la preuve que nous sommes reliés au Cep ?



Avertissement contre la désobéissance

“Car, comme par la désobéissance dʼun seul homme beaucoup ont été ren-dus pécheurs, de même par lʼobéissance dʼun seul beaucoup seront rendus jus-tes.” (Romains 5 : 19).

“Cʼest par des habitudes de stricte discipline que la mère assure, dès avant la naissance de son enfant, les bases dʼun caractère droit.”—The Health Reformer, 1er février 1880.

Lecture proposée : Conquérants Pacifiques, chapitre 30.


1. DE PAUVRES EXCUSES

a. Quel péché parmi dʼautres, Adam et Eve commirent-ils en désobéissant aux instructions divines ? Genèse 3 : 6.

“Adam et Eve perdirent lʼEden en cédant à leur appétit et nous ne le retrouverons quʼen renonçant à cet appétit.”—The Review and Herald, 21 octobre 1884.

b. Après avoir transgressé, qui blamèrent-ils pour leur chute ? Genèse 3 : 11-13.

“[Adam] qui, par amour pour Eve, sʼest froidement déterminé à sacrifier lʼap-probation de Dieu, le Paradis et une vie éternelle de joie, nʼhésite pas, en ce moment, à rejeter la responsabilité de sa faute sur sa compagne et sur le Créateur ! Telle est la puissance du péché ! … De même quʼAdam, [Eve] rejette sur Dieu la faute de leur commune désobéis-sance. L̓ esprit de justification a pour auteur le père du mensonge. Manifesté par nos premiers parents aussitôt quʼils eurent subi lʼascendant de Satan, il sʼest reproduit, depuis, chez tous les fils et toutes les filles dʼAdam. Au lieu de confesser humblement son péché, on cherche à sʼen disculper et à le rejeter sur ses semblables, sur les cir-constances et sur Dieu. On va jusquʼà prendre occasion de ses bienfaits pour murmu-rer contre lui !”—Patriarches et Prophètes, page 35 (V&S) ou 52 (Bâle).


Lundi 12 septembre

2. DES SOINS PRÉNATAUX PLUS CONSCIENCIEUX

a. Quelles instructions spécifiques Dieu donna-t-il à Manoach et à sa femme ? Juges 13 : 3-4, 13-14.

“Dieu réservait une mission importante à lʼenfant quʼil avait promis à Manoach, et cʼétait afin de lui assurer les qualifications nécessaires pour sʼen acquitter, quʼil fallait que tant les habitudes de sa mère que les siennes fussent soigneusement réglées. «Elle ne boira ni vin ni cervoise,» avait dit lʼange à la femme de Manoach, «et elle ne mangera aucune chose qui soit souillée ; elle prendra garde à tout ce que je lui ai com-mandé.» Les habitudes de la mère allaient affecter lʼenfant soit en bien soit en mal. Il fallait donc, si elle voulait travailler au bien-être de son enfant, quʼelle gouvernât sa conduite en vertu de principes éclairés de tempérance et de renoncement. Dʼimpru-dents conseillers prétendront que la mère doit satisfaire tous ses désirs et caprices ; cʼest là une notion fausse et malfaisante. Un ordre de Dieu lui-même impose à toute mère lʼobligation solennelle de se surveiller rigidement.”—Patriarches et Prophètes, page 578 (Bâle) ou 548 (V&S).

b. Quelles seront les conséquences de la désobéissance aux instructions divines sur la tempérance ? Galates 6 : 7.

“Cette responsabilité repose sur les pères comme sur les mères. L̓ un et lʼautre transmettent à leurs enfants leurs dispositions physiques et mentales, leurs tempéra-ments et leurs appétits. Il arrive souvent, en suite de lʼintempérance des parents, que les enfants sont privés de force à la fois physique, mentale et morale. Les buveurs et les fumeurs peuvent transmettre, et transmettent effectivement leurs insatiables ap-pétits, leur sang enflammé et leurs nerfs irrités à leurs descendants. On voit souvent lʼhomme impur et dissolu léguer à sa progéniture ses désirs impurs et même des ma-ladies repoussantes. Or comme les enfants ont moins de force que leurs parents pour résister aux tentations, il arrive que chaque génération descend dʼun degré plus bas que la précédente. Les parents sont pour une bonne part responsables, non seulement des passions violentes et des appétits pervertis de leurs enfants, mais aussi des milliers dʼêtres qui naissent sourds, aveugles, rachitiques ou idiots. Les paroles de Manoach devraient exprimer les sentiments de chaque père et de chaque mère : «Quelle conduite faudra-t-il tenir envers lʼenfant ?» Bien des person-nes font peu de cas des influences qui peuvent sʼexercer durant la gestation ; mais les instructions envoyées du ciel au couple hébreu, et deux fois répétées de la façon la plus explicite et la plus solennelle, nous montrent comment le Créateur envisage cette question.”—Patriarches et Prophètes, pages 578-579 (Bâle) ou 548-549 (V&S).


Mardi 13 septembre

3. LA FOLIE DE SAMSON

a. Quelle fut la première grosse erreur de Samson ? Ignorait-il les ordres de Dieu ? Juges 14 : 1-3 ; 2 Corinthiens 6 : 15-16.

“Ses relations avec les idolâtres corrompirent [Samson]. La ville de Tsorah nʼétant pas éloignée du pays des Philistins, Samson se mit en bons termes avec ces derniers. Il se forma ainsi des intimités dont lʼinfluence assombrit toute sa vie. Une jeune femme qui habitait la ville philistine de Timna, ayant gagné le cœur de Sam-son, ce dernier résolut dʼen faire sa femme. La seule réponse quʼil fit à ses parents craignant Dieu, qui cherchaient à le dissuader de son dessein, fut : «Elle plaît à mes yeux.» Ses parents cédèrent enfin à ses désirs, et le mariage eut lieu. Au moment même où Samson atteignait la virilité, où il devait exécuter sa divine mission, – époque où, par-dessus toute autre, il aurait dû être fidèle à Dieu, – Samson se liait avec les ennemis dʼIsraël. Il ne se demandait pas si, en sʼunissant à lʼobjet de son choix, il se préparait à mieux glorifier Dieu, ou sʼil se plaçait dans une position où il lui serait impossible dʼatteindre le but de sa vie. Dieu a promis de la sagesse à tous ceux dont la première pensée est de le servir ; mais il nʼa point fait de promesse à ceux qui sont déterminés à suivre leurs inclinations. Que de personnes imitent la conduite de Samson ! Que de gens qui ne recher-chent point le conseil de Dieu, qui nʼont point sa gloire en vue, et chez lesquels lʼincli-nation préside seule au choix dʼun mari ou dʼune femme ! Et, en conséquence, que de mariages entre les croyants et les non croyants ! Le christianisme devrait exercer sur le mariage des droits péremptoires. Malheureusement, les motifs qui y poussent sont souvent en désaccord avec les principes chrétiens.”—Patriarches et Prophètes, page 580 (Bâle) ou 549-550 (V&S).

b. Quelle fut la fin du faux pas de Samson ? Juges 14 : 20.

“La femme pour laquelle Samson avait transgressé lʼordre de Dieu, fit preuve de duplicité envers son mari avant la fin des noces. Exaspéré par cette perfidie, Samson la quitta pour le moment, et sʼen retourna seul chez lui à Tsorah. Revenu à des senti-ments plus doux, il alla chercher sa femme, et la trouva mariée à un autre homme.”—Patriarches et Prophètes, page 581 (Bâle) ou 550 (V&S).



4. DES VŒUX ROMPUS

a. Quel autre commandement Samson transgressa-t-il ? Juges 16 : 1.

“Les Philistins connaissaient la loi divine et sa condamnation de la complaisance sensuelle. Ils surveillaient attentivement tous les mouvements de leur ennemi, et lors-quʼil sʼavilit par cette nouvelle relation, et quʼils virent le pouvoir ensorcelant de la séductrice, ils décidèrent de le conduire à sa perte par son intermédiaire.”—Commen-taires Bibliques Adventistes, page 39 (Juges).

“Samson, ce grand homme de courage, était sous le vœu du naziréat durent toute sa vie, mais sʼétant entiché des charmes dʼune femme lascive, il brisa soudainement cette promesse sacrée. Satan travailla au moyen de ses instruments pour détruire ce gouverneur dʼIsraël, afin que le mystérieux pouvoir quʼil possédait nʼintimidât plus, pendant un certain temps, les ennemis du peuple de Dieu. Ce fut lʼinfluence de cette femme audacieuse qui le sépara de Dieu ; ses ruses provoquèrent sa ruine. Samson donna à cette femme lʼamour et le service que Dieu demandait. Ce fut de lʼidolâtrie. Il perdit tout sentiment du caractère sacré de Dieu et de son œuvre, et il sacrifia à une vile passion son honneur et sa conscience et tout ce qui a vraiment de la valeur.”—Commentaires Bibliques Adventistes, page 39 (Juges).

b. Quel fut le résultat final de ses actions téméraires ? Juges 16 : 20-21.

“[Une fois quʼil fut rasé] Délila se mit à le taquiner et à lʼirriter, afin de se rendre compte du départ de sa force ; car les Philistins nʼosaient pas sʼapprocher de lui avant dʼen être entièrement convaincus. Ils se saisirent ensuite de lui, et après lui avoir crevé les deux yeux, ils le menèrent à Gaza, où on le lia de chaînes et lʼastreignit à de péni-bles travaux. Quel changement pour ce juge et champion dʼIsraël ! Faible, aveugle, empri-sonné et condamné à une abjecte fonction ! Petit à petit, il avait violé les conditions de sa sainte mission. Longtemps le Seigneur lʼavait supporté ; mais quand, finalement, il nʼavait pas craint de sʼabandonner au péché jusquʼà révéler son secret, Dieu sʼétait éloigné de lui. Sa longue chevelure à elle seule ne possédait aucune vertu ; mais elle était un signe de sa fidélité envers Dieu. Aussi, sacrifiant ce symbole aux passions des sens, il avait en même temps perdu les bénédictions dont il était le gage.”—Patriar-ches et Prophètes, pages 583-584 (Bâle) ou 553 (V&S).


Jeudi 15 septembre

5. REPENTANCE ET GRÂCE

a. Quelle est la preuve que, par la grâce de Dieu, Samson trouva la repentance et comment son dernier acte de foi est-il sauvegardé dans les Ecritures ? Juges 16 : 28-30 ; Hébreux 11: 32.

“Ses souffrances, son humiliation et les moqueries des Philistins apprirent da-vantage à Samson sur sa propre faiblesse quʼil nʼen avait jamais appris auparavant ; et son affliction le porta à la repentance. A mesure que ses cheveux crurent, sa force lui revint. Mais enchaîné comme il lʼétait, il nʼinspirait à ses ennemis aucune appréhen-sion. Les Philistins attribuaient leur victoire à leurs dieux, et, triomphants, ils en insul-taient au Dieu dʼIsraël. On annonça une fête en lʼhonneur de Dagon, le dieu-poisson, protecteur de la mer. Gens de ville et de campagne, peuple et seigneurs sʼassemblè-rent de toutes les parties de la plaine philistine. Des foules dʼadorateurs remplirent le vaste temple et bondèrent les galeries qui en entouraient le toit. Ce fut une scène de bombance et de gaieté. Dʼabord vinrent les pompes du service des sacrifices, puis la musique et la bonne chère. Finalement, comme suprême trophée de la puissance de Dagon, on amena Samson. Son apparition fut saluée par des salves de triomphe et de ricanement. Peuple et gouverneurs se moquèrent de lʼimpuissance de Samson et louè-rent le Dieu qui avait abattu «le destructeur de leur pays.» Après un temps, comme sʼil était fatigué, Samson demanda la permission de sʼappuyer contre les deux colonnes centrales qui soutenaient la toiture du temple. Puis il murmura silencieusement cette prière : «Seigneur Eternel ! je te prie, souvient-toi de moi ; ô Dieu ! je te prie, fortifie-moi seulement cette fois, et que je me venge des Philistins.» Ce disant, il entoura les deux colonnes de ses bras puissants, puis, jetant ce cri : «Que je meure avec les Philis-tins !» Il se courba en avant : la toiture sʼeffondra, détruisant dʼun seul coup avec un immense fracas, toute cette innombrable multitude. «Et il fit mourir beaucoup plus de gens dans sa mort, quʼil nʼen avait fait mourir pendant sa vie.» L̓ idole et ses adorateurs, prêtre et paysan, noble et guerrier, furent tous ensemble ensevelis sous les ruines du temple de Dagon. Parmi tous ces cadavres se trouvaient les formes gigantesques de lʼhomme que Dieu avait choisi pour délivrer son peu-ple.”—Patriarches et Prophètes, pages 584-585 (Bâle) ou 553-554 (V&S).



1. Après la chute, qui Adam et Eve essayèrent-ils de blâmer ?2. Comment Dieu instruisit-il la mère de Samson de ce qui concerne les in-

fluences prénatales ?3. Quelle fut la première grande erreur de Samson et quelles en furent les con-

séquences ?4. Décrivez la victoire de Dieu sur Dagon et ses adorateurs.



Une tempérance victorieuse “Mais le fruit de lʼEsprit, cʼest lʼamour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, da douceur, la maîtrise de soi ; la loi nʼest pas contre ces choses.” (Galates 5 : 22-23).

“L̓ éducation reçue et la formation du caractère dans lʼenfance en ce qui concerne les bonnes habitudes, la maîtrise de soi et la tempérance, donneront la mesure de lʼin-fluence de la jeunesse sur la société.”—Le Foyer Chrétien, page 15.

Lectures proposées : Child Guidance, pages 394-400. Jésus-Christ, chapitre 12.


1. APPÉTITS ET PASSIONS

a. Comment nos appétits et nos passions affectent-ils notre capacité à rendre un noble service ? Ecclésiaste 10 : 17.

“Il est nécessaire que vous pratiquiez la tempérance en toutes choses. Entretenez les facultés élevées de votre esprit, et le côté charnel se développera moins. Il vous est impossible dʼaccroître votre force spirituelle lorsque vous ne contrôlez pas stric-tement vos appétits et vos passions.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 74.

b. Quel effet lʼappétit et les passions ont-ils sur la vie spirituelle ? Luc 21 : 34.

“Tout vrai chrétien aura le contrôle de son appétit et de ses passions. Sʼil nʼest pas libéré de cet esclavage, il ne peut être un fidèle serviteur du Christ. La soumission à ses désirs rendra la vérité sans effet sur le cœur. Il est impossible à lʼesprit et à la puissance de la vérité de sanctifier un homme, âme, corps et esprit, quand cet homme est dominé par son appétit et ses passions.”—Témoignages, volume 1, pages 485-486.

c. Que dit la Bible à propos du corps des vrais chrétiens ? 1 Corinthiens 6 : 19-20.


Lundi 19 septembre

2. LA COURSE CHRÉTIENNE

a. Quelle illustration pratique Paul emploie-t-il sʼagissant de la vie chrétien-ne ? 1 Corinthiens 9 : 24-25.

“Pour frapper vivement lʼesprit des chrétiens sur lʼimportance dʼune vie bien dis-ciplinée, soumise à une stricte tempérance, et animée du désir ardent de travailler pour le Christ, Paul établit, dans sa première épître aux Corinthiens, une comparaison entre le combat du chrétien et les fameuses courses qui se donnaient à Corinthe, à certaines époques de lʼannée. … Des jeunes gens de bonne famille y participaient et ne redoutaient aucun effort et aucune discipline pour remporter le prix.”—Conquérants Pacifiques, page 275.

b. Quel témoignage lʼapôtre donna-t-il à propos de son propre combat ? 1 Co-rinthiens 9 : 26-27.

“Prenant ces jeux comme figure de la vie chrétienne, Paul insiste sur la nécessité dʼune préparation : discipline, régime, tempérance, en vue de remporter le prix. … Combien il est plus important pour le chrétien, dont les intérêts éternels sont en jeu, dʼassujettir ses passions et ses appétits en vue de faire la volonté de Dieu ! Quʼil ne se laisse jamais détourner par les plaisirs, la luxure, la satisfaction de ses désirs. Toutes ses habitudes seront sous le contrôle de la discipline la plus stricte. Que la raison éclai-rée par les enseignements de la Parole de Dieu, et guidée par le Saint-Esprit, tienne les rênes de ce contrôle. Ainsi armé, le chrétien fera lʼimpossible pour remporter la victoire. Aux jeux de Corinthe, les derniers pas des coureurs exigeaient des efforts douloureux pour conserver la vitesse acquise. De même, le chrétien qui approche du but doit se hâter avec plus dʼardeur et de résolution quʼau début de sa course. … Les coureurs grecs ne sʼépargnaient aucune fatigue, aucune rigueur pour gagner une couronne corruptible. Et nous, nous luttons pour une récompense infiniment plus précieuse : la couronne de la vie éternelle. Comme nous devrions consentir à plus de sacrifice et à plus de renoncement pour triompher dans cette lutte”—Conquérants Pacifiques, pages 276-277.

“Pour ne pas courir en vain dans la compétition chrétienne, Paul se soumettait à un entraînement sévère. Les mots : «Je tiens mon corps assujetti», signifient littérale-ment : Je repousse avec une discipline farouche tous mes désirs, toutes mes inclina-tions, toutes mes passions.”—Conquérants Pacifiques, page 279.


Mardi 20 septembre

3. DANIEL ET SES COMPAGNONS

a. Quelle histoire avait servi dʼavertissement à Daniel et à ses compagnons de captivité très tôt dans leur jeunesse ? Lévitique 10 : 1-2.

“Ils savaient ce qui était arrivé aux fils dʼAaron, que le vin aveuglerait leur esprit et que la satisfaction de lʼappétit estomperait leurs facultés de discernement ; comme le vin avait été interdit à tous ceux qui devaient sʼoccuper du service de Dieu, ils ré-solurent de ne pas en prendre.”—Commentaires Bibliques Adventistes dʼE. G. White, page 1 (Daniel).

b. Outre refuser les boissons fortes, quelle autre position maintinrent-ils même sous la pression à laquelle ils devaient faire face à la cour de Babylone ? Daniel 1: 8.

“Lorsque ces braves Hébreux furent soumis au test, ils se placèrent eux-mêmes entièrement du côté de la droiture et de la vérité. Par la prière fervente et lʼétude des Ecritures, ils furent préparés à agir intelligemment en la matière. Ils décidèrent que puisque dans le passé la viande ne faisait pas partie de leur régime, ils nʼen mange-raient pas non plus à lʼavenir.”—The Youthʼs Instructor, 29 octobre 1907. “Daniel et ses compagnons ne savaient pas quel serait le résultat de leur déci-sion ; ils savaient seulement quʼelle leur coûterait la vie, mais ils décidèrent de suivre le sentier droit dʼune tempérance stricte bien quʼils soient dans la cour de la Babylone licencieuse.”—Commentaires Bibliques Adventistes dʼE. G. White, page 1 (Daniel).

c. Comment ces jeunes gens se distinguèrent-ils au début, puis après une pé-riode de formation de trois ans ? Daniel 1 : 11-15, 18-20.

“Lorsque les quatre jeunes hébreux étaient éduqués à la cour du roi de Babylone, ils ne pensèrent pas que la bénédiction du Seigneur se substituerait à lʼeffort soutenu qui leur était demandé. Ils étaient intelligents dans lʼétude, car ils comprirent que par la grâce de Dieu leur destin dépendait de leur propre volonté et action. … Ce sont les conditions du succès. Pour nous approprier la grâce de Dieu nous devons faire notre part. Le Seigneur nʼa pas lʼintention dʼaccomplir à notre place le vouloir et le faire. Il donne sa grâce pour quʼen nous sʼeffectue le vouloir et le faire ; mais jamais comme un substitut de nos efforts.”—Commentaires Bibliques Adventis-tes dʼE. G. White, page 2 (Daniel). “Leur facilité à comprendre, la précision de leur langage, lʼétendue de leurs connaissances donnaient la mesure de leur vigueur mentale.”—My Life Today, page 147.



4. JÉSUS, NOTRE EXEMPLE

a. Après son baptême, comment Christ se prépara-t-il pour les tentations im-minentes qui lʼattendaient ? Luc 4 : 1-2 ; Matthieu 4 : 1-2.

“Ce fut lʼEsprit de Dieu qui conduisit Jésus au désert, pour y être tenté. Jésus nʼallait pas à la recherche de la tentation. Il voulait être seul, méditer sur sa mission et son œuvre, et se préparer, par le jeûne et la prière, à fouler le sentier ensanglanté. Mais Satan, sachant que le Sauveur était allé au désert, pensa que le moment était favorable pour sʼapprocher de lui.”—Jésus-Christ, page 95.

b. Quelle fut la première tentation de Christ et comment y fit-il face ? Matthieu 4 : 3-4.

“Depuis Adam jusquʼà Jésus-Christ, les appétits et les passions sʼétaient accrus dʼune manière démesurée. Les hommes avilis, maladifs, étaient incapables de rempor-ter la victoire par eux-mêmes. Le Christ triompha pour eux en se soumettant à la plus rude épreuve. Par amour pour nous il exerça sur lui-même une maîtrise plus forte que la faim ou la mort. Sa première victoire a rendu possible notre propre victoire dans tous les conflits avec les puissances des ténèbres.”—Jésus-Christ, page 98.

c. Que devrions-nous apprendre de la deuxième tentation ? Matthieu 4 : 5-7.

“L̓ ennemi, plein de ruse, propose à son tour des paroles émanant de la bouche de Dieu. Il continue à se montrer comme un ange de lumière et donne des preuves de sa connaissance des Ecritures et de lʼintelligence quʼil en a. Jésus sʼest servi de la Parole de Dieu pour soutenir sa foi, le tentateur sʼen sert pour couvrir ses séductions.”—Jé-sus-Christ, page 107.

d. Quelle stratégie Satan employa-t-il pour la troisième tentation et que répon-dit Jésus ? Matthieu 4 : 8-10.


Jeudi 22 septembre

5. LA FORCE DE VAINCRE

a. Comment Christ a-t-il remporté la victoire ? Hébreux 5 : 7-9.

“Le Capitaine de notre salut fut rendu parfait par la souffrance. Il offrit son âme pour le péché. Du fait que le Père lui retira son amour et sa faveur, dʼaffreuses ténè-bres entourèrent son âme, car il avait pris la place du pécheur et tout pécheur doit faire lʼexpérience de ces ténèbres. Le Juste dut souffrir la condamnation et la colère de Dieu mais sans caractère vindicatif ; car le cœur de Dieu fut ému dʼune grande tris-tesse quand son Fils, innocent, dut supporter la pénalité du péché. Cette séparation des puissances divines nʼaura jamais plus lieu au cours de lʼéternité.”—The SDA Bible Commentary [E. G. White Comments], volume 7, page 924.

b. Quʼattend-on de ses disciples ? 1 Pierre 2 : 21.

“Le Seigneur a un peuple sur la terre qui suit lʼAgneau partout où il va. Il en pos-sède des milliers qui nʼont pas plié les genoux devant Baal. Ceux-ci seront avec lui sur le Mont Sion. Mais ils doivent être sur cette terre revêtus de toute lʼarmure, prêts pour entreprendre lʼœuvre de sauver ceux qui sont sur le point de périr. Les anges célestes dirigent cette recherche, et il est demandé à tous ceux qui croient à la vérité présente, dʼêtre actifs spirituellement pour quʼils puissent sʼunir aux anges dans cette œuvre. Pour suivre Christ il nʼest pas nécessaire dʼattendre dʼêtre transmué. Le peuple de Dieu peut le faire sur cette terre. Nous pourrons suivre lʼAgneau de Dieu dans les parvis célestes seulement si nous le suivons ici. Le suivre dans le ciel dépend de notre fidélité à ses commandements, aujourdʼhui. Nous ne devons pas suivre Christ spora-diquement ou capricieusement, uniquement lorsque cela nous convient. Notre choix doit être celui de suivre Christ. Nous devons suivre son exemple dans la vie quotidienne, tel un troupeau confiant suit son berger. Nous devons le suivre en souffrant pour sa cause et en disant à chaque pas : «Même sʼil voulait me tuer, je mʼattendrais à lui». La façon dont il vécut doit être le modèle de notre vie.”—Com-mentaires Bibliques Adventistes dʼE. G. White, page 25 (Apocalypse).



1. Quʼest-ce que la tempérance ?2. Comment notre expérience doit-elle refléter celle de Daniel à la cour de Ba-

bylone ?3. Comment sommes-nous fortifiés pour vaincre le péché, même comme Christ

a vaincu ?

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Offrandes spéciales

2 juilletpour Zagreben Croatie(voir p. 4)

6 aoûtpour les écolesmissionnaires

(voir p. 30)

3 septembre

pour Yekaterinburg,

en Russie(voir p. 51)

ecole du sabbat des adultes - jadore.free.fr · les leçons de lʼecole du sabbat sont un programme...

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