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The Later Stone Age and the Rock Paintings of Central Tanzania by F. T. MasaoReview by: Daniel CahenCanadian Journal of African Studies / Revue Canadienne des Études Africaines, Vol. 16, No. 3(1982), pp. 664-665Published by: Taylor & Francis, Ltd. on behalf of the Canadian Association of African StudiesStable URL: http://www.jstor.org/stable/484585 .

Accessed: 12/06/2014 17:30

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somewhat lean and "official," although there are references in the Nyasaland Journal and elsewhere that could flesh it out.

Although this is a technical book it is consistently readable; although it is commend- ably professional it opens real opportunities for readers of other persuasions.

David McMASTER Centre ofAfrican Studies, University of Edinburgh, Edinburgh, Scotland.

F.T. MASAO, The Later Stone Age and the Rock Paintings of Central Tanzania. Wiesbaden: Franz Steiner Verlag (Studien zur Kulturkunde 48), 1979, 311p.

La these de Fidelis Taliwawa Masao fait le point des connaissances et relance les recherches sur l'age de la pierre recent en Tanzanie centrale. Une prospection systema- tique dans les districts de Dodoma, Mpwapwa, Manyoni, Iramba, Isanzu, Iambi, Singida et Kondoa lui a permis de decouvrir plusieurs sites nouveaux dont certains comportent des peintures rupestres.

Apres avoir decrit l'implantation geographique des sites, l'auteur en retient quatre, Kadanga A.9, Majilili 2B, Kwa-Mwango-Isanzu et Kirumi Isumbirira, qui recelent ia la fois des depots archeologiques et des peintures rupestres. Plusieurs datations radio- metriques situent ces depots entre 3665 et 200 avant notre ere, comme la majorite des sites dates de cette periode, bien que quelques uns puissent remonter a 20,000 avant notre ere. L'auteur rapporte les sondages effectues dans les quatre sites retenus avant de passer a I'analyse typologique du materiel lithique. D'une maniere generale, il s'agit d'une industrie microlithique sur eclats, caracterisde par l'abondance des formes geome- triques, des grattoirs et des outils ecailles, ainsi que par une technique de debitage bipolaire. Si les quatre ensembles appartiennent a des niveaux technologiques plus ou moins equivalents, les donnees ne permettent cependant pas de definir une "industrie", au sens taxonomique du terme.

L'auteur aborde ensuite l'histoire des definitions successives des industries lithiques de l'age de la pierre recent. 11 fait une critique interessante des tentatives anterieures et montre comment ces definitions, a force d'etre etendues a des territoires toujours plus eloignes des sites pour lesquels elles avaient 6te 'laborees, ont fini par perdre toute signification. I1 reprend alors le probleme sur la base des travaux de Nelson (1973) et aboutit a l'elaboration d'une nouvelle sequence chronologique en trois phases: "Basal" Late Stone Age (20.000-10.000 A.C.), "Standard" Late Stone Age (10.000-4.000 A.C.), "Terminal" Late Stone Age (4.000-1.000 A.C.) et, contemporaines de ce dernier en partie, les Stone Bowl Industries (3.000-2.000 A.C.). Masao montre que la demarche typologique, meme associee a des analyses quantitatives, ne peut pas deboucher sur une caracterisation fonctionnelle des ensembles lithiques et suggere l'emploi d'autres methodes, comme par exemple l'etude des traces d'utilisation.

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Le second volet de l'ouvrage est consacre a l'art rupestre. Apr&s l'historique des prospections et decouvertes, et une interessante evaluation des diverses techniques d'enregistrement, l'auteur propose une typologie generale de l'art rupestre de Kondoa et Singida. Les figurations y sont reparties en quatre classes: stylisees, naturalistes, semi-

realistes, abstraites et geometriques. L'ampleur de ces categories en affaiblit l'interet, et l'on regrette que ces termes n'aient pas ete definis de maniere plus explicite. En revanche, la discussion des differentes possibilites d'interpretation et l'analyse du debat

qui oppose les tenants de la magie sympathique ia ceux de l'art pour l'art est excellente et bien informee, meme s'il ne s'en degage pas de conclusion tres precise pour les quatre sites etudies. Masao montre de maniere judicieuse que l'art rupestre est un moyen d'expression au service de finalites multiples et que vouloir en donner une interpretation unique n'a guere de sens. La mise en relation des peintures rupestres et des d6p6ts archeologiques qui avait motive le choix des sites reste sans succes parce que la rarete et I'inconsistance des cas de superposition des differents styles ne permet pas d'etablir une chronologie relative, et parce qu'aucun fragment des peintures n'a ete piege dans les depots. II y a toutefois de bonnes chances pour que ces peintures aient ete realisees entre les dates limites fournies par le radiocarbone, et divers indices suggerent l'attribution des plus anciennes aux populations qui vecurent en Tanzanie avant l'arrivee des Bantous. Une derniere partie replace l'art rupestre de Tanzanie centrale dans le cadre de l'art rupestre africain et montre que si quelques analogies sont reperables avec les regions sahariennes, les meilleurs rapprochements s'etablissent avec l'Afrique centrale meri- dionale. L'auteur ne semble pas connailtre les sites d'art rupestre decouverts au cours des dix dernieres annees au Cameroun, au Gabon, en Centre Afrique et au Zaire. Malgre quelques imperfections mineures, ce travail clair et solidement charpente founit un excellent point de depart aux recherches futures.

Musee royal de l'Afrique centrale, Daniel CAHEN Tervuren, Belgique.

Glen NORCLIFFE and Tom PINFOLD, eds., Planning African Development. Boulder, Colorado: Westview Press, 1981, 201p.

According to neocolonial theorists, foreign aid to African countries in particular, and the Third World in general, has neither produced growth nor development and, at best, has only helped to maintain politico-economic dependence of the less developed countries on the developed countries. Aid, according to these theorists, begets more aid, and technical assistance spawns more of its kind.

Norcliffe and Pinfold's book must be reviewed in the context of this debate. This is one of the long awaited publications that, according to this reviewer, has lived up to expectations. The book is a collection of essays by scholars who have worked in Kenya, mainly as members of technical aid projects advising the Government of Kenya. This aid package was sponsored by the Canadian International Development Agency but administered by the York-Kenya Project from 1970 to 1978. According to the editors, the

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