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  • ARCHITECTURE 2006 - 2012

    P O R T E F O L I ODELHUVENNE VALENTIN

  • m o y e n sd e x p r e s s i o n

    D E S S I N S RESIDENCE UNIFAMILIALE Gentbrugge2.1 OPERAMA2.2 LE SEUL ET LENSEMBLE2.3 LE MUSEE DE LEAU Mons2.4 UNE ECOLE DARCHITECTURE Tournai2.5 UN CHAI Nova Di Gaia - Porto2.6

    1.0

    DESSINS MOYENS DEXPRESSION

    PROJETS ARCHITECTURE 2.0

    1.0

  • | MOYENS DEXPRESSIONS |

  • P R O J E T SA R C H I T E C T U R E

    2.0

  • Le projet se situe dans la ville de Gentbrugge, lest de la ville de Gand.

    Le programme se compose dhabitats unifamilials comportant trois chambres, deux salles de bain, un salon, une salle manger et une cuisine.

    La rsidence est forme par deux barres composes de deux types de logements . Ceux ci sont conus de telle faon ce que depuis chaques espaces de vie on puisse avoir des vues sur lespace vgtal qui borde lEscaut.

    Les espaces extrieurs sont amnags de faon crer une balade dans la rsidence. Des venelles pitonnes sont cres entre chaques logements qui bordent la rue. Celles ci permettent daccder au centre de la r-sidence mais aussi par aprs rejoindre la balade situe le long de lEscaut.

    RESIDENCE UNIFAMILIALE Gentbrugge 2.1

    VUE SATELLITE PLAN MASSE

    PLAN RDC

    PLAN RDC PLAN ETAGE

    | RESIDENCE UNIFAMILIALE |

    COUPE TECHNIQUE

    COUPE DE SITE

    COUPE LOGEMENT COTE RUE

  • Clment Arnaud + Guillaume Bostoen + Valentin Bosquart + Valentin Delhuvenne + Joseph Farcy

    Clment Arnaud + Guillaume Bostoen + Valentin Bosquart + Valentin Delhuvenne + Joseph Farcy

    GEOMETRY ENCLOSURE ENTRANCE PROGRAM

    Clment Arnaud + Guillaume Bostoen + Valentin Bosquart + Valentin Delhuvenne + Joseph Farcy

    GEOMETRY ENCLOSURE ENTRANCE PROGRAM

    Clment Arnaud + Guillaume Bostoen + Valentin Bosquart + Valentin Delhuvenne + Joseph Farcy

    Clment Arnaud + Guillaume Bostoen + Valentin Bosquart + Valentin Delhuvenne + Joseph Farcy

    OPERAMA

    Le projet interroge la manire dexposer les connaissances gogra-phiques contemporaines. La question nest pas nouvelle, plusieurs dispositifs comme le Gorama existaient dj au XIXe et XXe sicle. Sorte dattraction gographique ducative, celui-ci offrait la possibi-lit aux visiteurs dapprcier la terre depuis linterieur dune sphre gante.Ce systme connait cependant quelques limites ; il donne une vision fixe et finie de la gographie. De plus, son utilit est limite par son manque de flexibilit.Aujourdhui, au XXIe sicle, lintrt li au globe et la mapmonde est dpass. Les limites physiques de la terre ont t supprimes par les moyens de transports modernes et les nouvelles technologies comme internet. La nouvelle vision du monde est beaucoup plus abstraite, plane.Le projet travaillerait donc partir dun plan moderne, un cran sur lequel pourrait tre lisible nimporte quelle information gogra-phique. La mise en scne, lment clef du projet, est base sur les mmes principes que le Gorama : une circulation, un espace dob-servation et un support dinformation. Elle sarticule autour dun parcours. Ainsi, le visiteur franchit dabbord une vole descalier et passe ensuite sous la structure du batiment avant de rejoindre les ascensseurs.La circulation se met en place sous la forme de coursives animes par les jeux douverture et de fermeture de portes pivotantes. Ces der-nires rendent accessibles une srie de loges dobservation dimen-sionnes sur base du regard humain.Ces loges cadrent les point dintrets dune carte affiche sur un cran gant. Ces points dintrets sont directement lis au thme de lexpo-sition. Lutilisa-teur modifie son zoom selon sa position dans la pice dobservation. Ce dispositif permet de redonner de limportance au particulier, contrairement la vision globale du Gorama XIXe. Cest un google earth invers.Le dispositif permet donc une flexibilit, un renouvellement trs rgulier des thmatiques abordes. Lutilisateur peut y revenir de nombreuses fois avec intrt, contrairement au systme fixe du Go-rama. Des changements dexposition serait mme possible durant la journe : Les visiteurs sortes des loges, les portes et volets se ferment, dautres souvrent, comme une machine. 11H30, jai rendez-vous avec la Chine. Lensemble est runit dans un volume unique. Il se forme partir de lames dacier disposer de manire filtrer la luminire extrieure et crer une atmosphre particulire, entre ombre et lumire. Les rayons de soleil ne peuvent donc, par exemple, pas atteindre direc-tement lcran.Depuis lextrieur, cette peau permet la lecture des diffrentes partie du dispositif, comme un cube qui contient et expose les connais-sances gographique humaines.

    2.1

    | OPERAMA |

    PROGRAM

    ENTRANCE

    ENCLOSURE

    GEOMETRY

    ANCIEN GEORAMA

    EXPOSITION UNIVERSELLE1900

  • LE SEUL ET LENSEMBLE

    Le projet requestionne un sujet rcurent en architecture : tre seul et la fois ensemble.

    Comment individualiser un espace tout en le rattachant lensemble? Cette problmatique se retrouve dans de nombreux programmes tel que: logement, thatre, bibliothque, opra, cinma, ensemble de bureau, ...

    Le dispositif met en place un ensemble de pices invitant lutilisa-teur une introversion. Chaque personne a la libert de sapproprier lespace sa manire. Cette individualisation cre un sentiment de coupure du monde et de suspension du temps. Tous les espaces sont diffrents et conus de manire ergonomique.

    Au nombre de 24, ces cellules reprsentent mtaphoriquement les diffrentes activits que lon peut effectuer durant une journe. Leurs variations permettent de sadapter nimporte quelle tche.

    La disposition circulaire est justifie par la volont dquivalence entre les entits. La distance qui les spare est calcule de manire conserver une relation visuelle sur lensemble, tout en prservant lin-timit. Lutilisateur a donc le sentiment dtre seul, et avec les autres.

    Les 24 pices forment une ceinture poreuse dlimitant un espace central, extrait du monde rel. Depuis lintrieur des pices, ce der-nier tait peru comme faisant partie de lensemble. Cependant, une autre chelle, lorsque lon prend place au centre du systme, la perception est toute autre. On prend conscience dune nouvelle in-trospection vis--vis du monde extrieur; mais cette exprience est dsormais partage.

    2.3

    | LE SEUL ET LENSEMBLE |

  • une balade le long d'un cours d'eau et une poche paysagere "les prs"

    rseau d'goutage + infrastructures hydroliques

    un site en aval de la ville de Mons

    DELHUVENNE VALENTIN

    10 M

    FENETRE PARCOURS NOYAU =EXPOSITION ET EAUPURIFIEE

    DELHUVENNE VALENTIN

    DELHUVENNE VALENTIN

    une balade le long d'un cours d'eau et une poche paysagere "les prs"

    rseau d'goutage + infrastructures hydroliques

    un site en aval de la ville de Mons

    DELHUVENNE VALENTIN

    une balade le long d'un cours d'eau et une poche paysagere "les prs"

    rseau d'goutage + infrastructures hydroliques

    un site en aval de la ville de Mons

    DELHUVENNE VALENTIN

    UN SITE EN AVAL DE LA VILLE DE MONS

    UNE BALADE LE LONG DUN COURS DEAU

    RESEAU DEGOUTTAGE + INFRASTRUCTURES HYDROLIQUES

    LE MUSEE DE LEAU Mons

    Le projet questionne une problmatique qui est : Comment rassem-bler de la connaissance en un seul point?

    Le paysage du Borinage est travers par la Haine, lment naturel qui structure la ville de Mons, cours deau qui vient englober le nord la ville de Mons. Ldifice se situe un endroit stratgique dans le paysage du Borinage. En effet, Il constitue un point darrt le long de la Haine; le long de laquelle, on trouve des quipements et batiments servant lpuration de leau usage de la ville de Mons et son bon conditionnement .

    Ce point dans le paysage est symbolis par une tour. Celle ci est un symbole, un signal des proccupations lies la gestion de leau. Si-tue la dviation de la Haine, elle constitue une halte de connais-sance pour les montois et leur apporte une certaine sensibilisation sur le cycle de leau. La tour sleve sur 7 niveaux qui apportent chacuns une information sur une des tapes de lpuration de leau. Lascension du visiteur se fait autour dun vide central et se ponctue de cadrages sur le paysage chaques tages. Dans ce vide, on trouve linformation et leau qui monte vers le sommet de la tour. Cette eau, venant de la Haine, est pure au sous sol de la tour et remonte ensuite jusqu son sommet o le visiteur peut la boire. Le visiteur, arrivant en haut de la tour, peut apprcier le paysage du Borinage et la Haine qui le parcourt.

    2.4-1 Epuration de leau

    0 Acceuil Exposition sur la sensibisation de leau Mesurage du niveau de leau

    1 Informations sur le prtrai- tement de leau : le dgril lage, dssablage/ dgrais sage

    2 Informations sur le trai- tement primaire de leau : la dcantation primaire, la coagulation- floculation.

    3 Informations sur le traite- ment secondaire de leau : lactivation biologique

    4 Informations sur le traite- ment secondaire de leau : lactivation biologique et dgustation de leau

    5 dcouverte de la Haine dans le paysage

    | LE MUSEE DE LEAU|

    CADRAGES SUR LE PAYSAGE

    UNE CIRCULATION AUTOUR DUN NOYAU VIDE

    CIRCCULATION DE LEAU EPUREE

    PLAN MASSE

    COUPE TECHNIQUE COUPES

  • DELHUVENNE VALENTIN

    | LE MUSEE DE LEAU|

  • UNE ECOLE DARCHITECTURE Tournai

    Le projet simplante dans une poche vgtale bordant lEscaut. Celle ci est borde au nord ouest par des logements collectifs, au sud par lEscaut, au nord par une caserne militaire et au sud est par un parc. Ldifice est concu de facon la plus dense possible afin de laisser en place une vaste pleine verte. Ceci permet aux tudiants davoir un grand espace vgtal de rassemblement. Les diffrents vo-lumes sont disposs de faon permettre des vues de la caserne vers lEscaut et inversement.

    La conception de ldifice est issue essentiellement dune r-flexion sur lenseignement unviversitaire en architecture que lon peut avoir aujourdhui. Il sagit dun enseignement o tous les tudiants peuvent se retrouver dans des espaces de rassemble-ment dans lesquels il est possible dchanger et de partager de la connaissance. Ce lieu de partage est matrialis par cette grande galette, qui est le prolongement de la rue, liant les 5 plts. Cette galette permet dy loger un parking et permet laccs au diffrents plts tout en ayant une ouverture sur la plaine.

    Le plus grand volume fait appel depuis la rue et sert dentre prin-cipale. Il regroupe les fonctions publiques (hall, administration, auditorium, cafetaria, sanitaires, etc, ...). Depuis ce volume, les tudiants peuvent rejoindre les autres plts

    2.5

    | UNE ECOLE DARCHITECTURE|

    PLAN MASSE

    PLAN NIVEAU PARC PLAN NIVEAU PARC

    PLAN SATELLITE

    1 2

    3 4 5

    6

    7

    8

    9

    1011

    1 HALL DENTREE

    2 ADMINISTRATION

    3 BATIMENT MASTER

    4 BATIMENT BAC3

    5 BATIMENT BAC2

    6 BATIMENT BAC1

    7 PARKING COUVERT

    8 BIBLIOTHEQUE

    9 CAFETARIA

    10 ATELIER VRAIES GRANDEURS

    11 AUDITORIUM

    COUPE NIVEAU PARC COUPE NIVEAU RUE COUPE TECHNIQUE

  • | UNE ECOLE DARCHITECTURE|

  • UN CHAI Nova Di Gaia - Porto

    Le projet aborde un programme particulier: la conception dun chai. Il a pour objectif de nous faire dvelopper une architecture issue dune rflexion sur les relations pouvant exister entre trois chelles: celle de lhomme, de loutil de la production et de son enveloppe. Afin de comprendre la complexit et lenjeu dun tel programme, il serait tout dabord intressant de dfinir de ma-nire succinte quelque notions.

    Le chai est un lieu o se droule la production de porto. Il se caractrise par des espaces aux ambiances atmosphriques par-ticulires, o les conditions hygromtrique, de temprature, de lumire et de trpidation sont spcifiques dans le but de garan-tir la qualit du porto. Pour se faire, la production se divise en quatre grandes tapes: engrainage, fermentation, levage et sotc-kage. Le programme rsulte alors de ses successions dtapes et se dcompose en une srie despaces importants ncessaires au bon droulement de la fabrication du porto. A ceux ci sont rajouts de manire attenante de sous espaces de taille plus modeste ddies aux fonctions secondaires, mais aussi accueillir le visiteur afin de lui permettre dapprhender la production.

    Le projet simplante dans un nouveau mouvement urbain visant relier la partie haute de la ville de Porto au quai bordant le Douro. Cette liaison sinueuse vient sintercaler entre deux types de tissu urbain: dun ct la typologie traditionnelle des chais, de lautre les logements. Le chai doit donc donner une rponse cette diff-rence dchelle en crant un lien entre ces deux univers.

    A lchelle du site, ldifice vient se placer lendroit o le dni-vel permet un enfouissement partiel des caves afin dutliser un grand principe de ce type de programme: utliser les conditions thermiques spcifiques du terrain afin de garantir le maintien de latmosphre approprie la conservation. Il sagit ici dun pre-mier geste vers une ressource naturelle, source dconomie ner-gtique. Pour ce faire, le projet va donc se dvelopper sur deux niveaux: un niveau suprieur correspondant au niveau de la rue permettant larrive et le dpart tant de la matire que des visi-teurs. Un niveau infrieur semi enterr o se trouvent les espaces dlevage et de stockage donnant sur un espace paysag.

    Dans ce nouveau lien entre le haut et le bas de la ville, lun des temps de pause offert aux flaneurs est ralis par ce chai.Il propose un lieu de repos et de contemplation, de srnit et de mditation o saccomplit le lent et mystrieux travail de fa-brication du porto. Sa volumtrie travaille et son expression extrieure rsulte sa plus simple criture dvoilent en ralit un chai encastr dans la topographie. Cette volumtrie vient ainsi former un belvdre au dessus de la vieille ville soulignant lhorizon et marquant sa prsence dans le paysage par un jeu de lignes pures. Cest seulement une fois lintrieur en dcou-vrant le lieu et en parcourant les rampes, quon saperoit quil sagit dun chai. Vritable silence dans la ville, il permet au visi-teur de dcouvrir la production dans une atmosphre paisible.

    Mme si le chai nest pas travaill mme un rocher ancr dans le flan de la mon-tagne, lintention est videmment de provoquer par une mtaphore une telle im-pression. Pour se rendre compte de cela, ldifice est peru comme une pierre poreuse renvoyant par l, limage dune grotte dans laquelle le travail du temps aurait creu-s et rod des espaces caverneux formant les espaces internes. Cest par ce trai-tement mtaphorique que va rsulter latmosphre de lensemble de ldifice, don-nant une intonation intime la rencontre du produit, du matriau et de la lumire.Les espaces internes sont donc conus comme des vides continus et creuss dans la ma-tire.

    En rsulte la disposition en plan de masse qui rpartit les grands espaces de produc-tion en les refermant de manire former les lieux introvertis tels les caves enterres dantan. En outre, les grandes ouvertures en faade gnres par la disposition de ces masses laissent voir de manire crois la richesse intrieure depuis le parc. De plus, afin de rpondre la logique e production et de circulation qui doit sy drouler, lune des intentions tait de produire une gradation interne, qui correspond une transition progressive de la dimension de loutil vers sa taille minimale. Ce phno-mne est accentu par le jeu de densit des outils stocks.

    2.6

    | UN CHAI |

    PLAN NIVEAU RUE PLAN NIVEAU PARCCOUPE TECHNIQUE

    PLAN MASSE

    COUPE TANSVERSALE

    COUPE LONGITUDINALE

    FACADE

  • +=

    La construction de ce type de mur o la pierre tient une place non ngligeable a ncssit de dvelopper un processus ddification par-ticulier et qui peut tre expos ici brivement lors dune pemire phase, on vient couler sur place un bton non porteur. Une fois le bton sch, on lui adjoint une couche disolant. Ensuite dans une seconde phase, on vient monter le mur en pierre extrieur comme un parement et comme coffrage perdu, lui donnant ainsi son rle in-dispensable dans la ralisation. Pour finir, lors de la troisime phase, on vient couler le bton entre lisolant accol la premire couche de bton non porteur et le mur de pierre. Du point de vue dchets et matire perdues, le fait dutiliser la pierre en tant que coffrage perdu permet la diminution importante de consommation de planches de coffrage.

    En ce qui concerne la mise en oeuvre de la pierre, elle a recourt des principes bien dfinis. Cest partir de lempilement horizontal de plaques minces, mis au point spcifiquement pour le projet , que la surface dveloppe un motif continu et visuellement vari. Pour arri-ver produire cela, le systme a t conu en crant un motif rptitif gnrant la totalit des surfaces visibles de ldifice. Mme ce systme nous apparait premire vue irrgulier, il en est en ralit tout autre-ment. Effectivement, la pierre est travaille par un empilement com-binatoire de plaques fines possdant trois paisseurs diffrentes 10, 15 et 20 centimtres. La juxtaposition de ces trois paisseurs fait 45 centimtres et permet de dfinir le module de base de construction. Cest simplement partir dune permutation de ces trois lits quon ar-rive crer cette diversit perceptible. Ainsi de par ces contraintes de taille de pierre et de module, lensemble des surfaces a pu tre dessin uniquement partir de ces dimensions afin dviter toute dcoupe inutile et perte de matire trop importante. Par ailleurs, la pierre pos-sde deux largeurs possibles : 10 ou 14 centimtres, diffrence visible seulement dun point de vue interne au systme. Il forme ainsi de multiples dcalages afin de gnrer des accroches facilitant le lien entre le bton et la pierre.

    Par sa mise en oeuvre innovatrice et spcialement pense pour ce projet, la rflexion a permis ainsi une rationalisation de la matire uti-lise afin de rduire son cot et les nuisances entraines par lchelle de ce type ddifice.

    DETAIL PLAN

    DETAIL TECHNIQUE COUPE

    DETAIL TECHNIQUE PLAN

    La gestion de lnergie est primordiale, nottament au ni-veau de lnergie ncessaire fournir pour maintenir une temprature constante entre 10et 15c dans les espaces de caves. La recherche suivante a donc pour but de trouver une efficacit nergtique qui permet dassurer ces services prioritaires en concommant le moins possible dnergie primaire, cest dire de ressources nergtiques fossiles en favorisant les nergies renouvelables.

    Pour rpondre cela, le choix sest port sur la solution des puits canadiens. Il permettra nottament de prchauffer en hiver lair neuf du chai et des bureaux attenants tout en pouvant les raffrachir en t. Ce procd gothermique , qui utilise lnergie du sol et ses priorits dinertie ther-mique est donc naturel et gratuit. Pour llctricit nces-saire au bon fonctionnement des machines de traitement du raisin jusquau produit fini, la production dnergie pourra tre obtenue directement par la conversion photo-voltaique de lnergie solaire au moyen de cellules solaires disposes sur la surface de la toiture.

    La gestion de leau est aussi importante quand on sait quil faut 5,1 litres deau pour produire un litre de porto. Ce chiffre tmoigne donc de limportance de leau pour toutes les oprations lies la production dans le chai. Lutilisa-tion des eaux de pluie au sein du batiment, ainsi que lutili-sation de leau de la nappe disponible permettent alors de rduire considrablement les besoins en eau potable.

    La relation du btiment avec son environnement imm-diat est trs importante dans ce genre de projet. Cest pour cela que lamnagement de la parcelle a t tudie en vue dune intgration optimale dans le paysage mais galement pour ne pas modifier les qualits cologiques du terrain. Par ailleurs, le site se trouve dans le prolongement dans vaste espace ramnag en parc urbain lchelle du quar-tier. Ainsi le traitement du site viendrait sinscrire dans la continuit en poursuivant le mouvement de descente du vgtal vers les rives et serait totalement vgtalis. Le traitement de lensemble du site se veut trs simple pour ne pas dforcer les lignes pures du projet. Ainsi , en repre-nant limage du projet dune pierre poreuse dpose sur un flanc de valle, lamnagement du site et la ralisation du projet ne font quun. Une alle darbres mis distance du projet et situe le long de leau accompagne la descente des flaneurs. Enfin le reste du site est dessin par les lignes topographiques renforant le caractre du site laiss son tat dorigine.

    ESPACES FROIDS

    ESPACES CHAUDS

    PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU PUIT CANADIEN EN ETE

    PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU PUIT CANADIEN EN HIVER

    INTEGRATION VEGETALE ET BIODIVERSITE | UN CHAI |

  • | UN CHAI |


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