ava communiqué volume 2, numéro 1Printemps 2002
@ www.ala.ca
Publié par
L'Alliance de vie active pour les Canadiens/Canadiennes ayant un handicap
104 - 720 rue BelfastOttawa, ON K1G 0Z5800-771-0663
ezL’Alliance de vie active : La ressource parexcellence en matière deleadership et de liens àl’activité physique.
DANS CETTE ÉDITION :
Réflexions de l’Alliancede vie active
Tout est questiond’attitude
Être tout yeux pour lefootball
Retour aux sources durythme
Entrez dans la danse
Échanges Jeunesse
La marche dans lescentres commerciaux
Course de canots Dragon
Ce document est également offert en médias substituts.
Also available in English
POUR LES CANADIENS/CANADIENNES AYANTUN HANDICAP
FOR CANADIANSWITH A DISABILITY
activez-vous!
Rares sont ceux qui ignorent lesbienfaits de l’exercice. Pourtant, pourplusieurs, se rendre au centre deconditionnement physique est aussiattrayant qu’une visite chez le dentiste.Nous, de ll’’AAlllliiaannccee ddee vviiee aaccttiivvee,voulons vous montrer qu’il est possiblede faire de l’exercice sans se torturer.Notre philosophie, une vie active.
Par vie active, on entend marcherdavantage et prendre moins souvent le
volant, rouler davantage et se retrouvermoins souvent passager. Ça veut dire semettre à un hobby qui vous oblige àbouger, à pratiquer un sport ou à entre-prendre une expédition. Ça veut direvous pousser à entre-prendre des
activités qui devraient vous divertir.
Un handicap, ça n’empêchepersonne d’être physiquement actifou active. Quand on veut, on peut.C’est ici que nous entrons en jeu.L’Alliance peut vous aider à devenirplus actif et active, que vous
décidiez de vous entraîner en vued’un marathon ou de vousmettre au jardinage. S’il y aune activité que voussouhaitez essayer, maisignorez comment vous y
prendre, nous pouvons vousfaciliter la tâche. Qui a dit qu’êtreplus actif devait être ennuyant?
Dans ce numéro d’Activez-vous,vous entendrez parler d’autresCanadiens qui ont un handicap etqui sont actifs. Nous espérons queleurs témoignages seront pour vousune source d’inspiration et demotivation. Qui sait? Il pourrait êtrequestion de votre expérience dansnotre prochain numéro!
L’Alliance de vie active
1
Health CanadaSantéCanada
Développement desressources humaines Canada
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Merci à tous pour leur appui :
Réflexions de l’Alliance de vie active
vous!vous!
N’oubliez pas que les limites de demain sont les doutesd’aujourd’hui, et que vousn’accomplirez que ce que vous vous percevez capabled’accomplir.
activez-vous!2
Tout est questiond’attitude
par Chris Bourne
Assis devant votre téléviseur, vousréfléchissez. Somme toute uneexcellente façon de rencontrer desgens serait de vous inscrire à unprogramme d’activité physique.L’activité physique romprait avec laroutine et vous aiderait à vous sentirmieux dans votre peau. Sans compterque ça chasserait l’ennui et vousaiderait, du même coup, à demeureren bonne santé. Vous avez raison surtoute la ligne! Être physiquement actifpeut vous procurer tous ces bienfaitset bien d’autres. Maintenant que vousy songez, vous venez de franchir lepremier pas qui vous mènera àl’action.
C’est décidé, vous allez vous mettreà l’activité physique. Maintenant, ilfaut réfléchir au genre d’activité quivous plairait. Le jardinage? Le club demarche du centre commercial local?Un centre de conditionnementphysique ou un centre pour jeunes?Le cyclisme? La danse carrée? Laplongée sous-marine? Les choix sont illimités.
N’oubliez pas que les limites de demain sont les doutesd’aujourd’hui, et que vousn’accomplirez que ce que vous vous percevez capabled’accomplir.Puisez dans votre imagination et
songez à certaines activités physiquesqui vous ont déjà plu, ou à desactivités qui comptent de ferventsadeptes parmi les personnes ayant unhandicap. Pensez aux activités dontvous avez entendu parler à la télé oudans les magazines. Dressez une listede tout ce qui s’offre à vous et retenezcelles auxquelles vous aimeriezpratiquer. Lancez-vous un défi en vousfixant des objectifs pour la somme detemps par semaine que vous serezactif ou pour le nombre d'activitésdont vous ferez l'essai au courant desprochains mois.
Le moment est venu de vous mettreen quête d’informations. Quel que soit votre intérêt ou votre niveaud’habileté, vous trouverez dans votrelocalité des activités auxquelles vousjoindre. La première étape est d’enapprendre plus long sur ces activités.Vers qui pourriez-vous vous tourner?Le service municipal de parcs et loisirsest un de ces endroits. Vous pouvez
communiquer également avec uncentre de vie autonome de votrerégion. Des organisations tellesl’Association canadienne desparaplégiques, le Réseau nationalpour la santé mentale et plusieursautres organisations de consom-mateurs qui assurent des services aux personnes ayant un handicap ontdes bureaux à travers le pays. Cesorganisations peuvent vous mettre en rapport avec d’autres personnesqui ont des intérêts et des besoinssimilaires aux vôtres. Parlez-en à vos amis. Il est fort probable qu’ilspourront vous donner un aperçu desadaptations qu’il leur a fallu apporterà différentes activités et vous initier à certaines d’entre elles. Et bienentendu, l'Alliance peut vous dirigervers les représentants provinciaux outerritoriaux qui connaissent assezbien ce qui est disponible aux paliersrégionaux et locaux.
Une fois que vous aurez arrêté votrechoix sur certaines activités, c’est letemps de vous y lancer! Si unenouvelle activité vous plaît, prenez larésolution de la pratiquerpériodiquement et établissez-vous unhoraire pour y demeurer fidèle. Dansle cas contraire, essayez d’autresactivités qui pourront capter votreintérêt. Dès que vous aurez trouvé uneactivité qui vous plaît, cet intérêtgrandira et être actif deviendra unepartie essentielle de votre vie.
Henry Ford a dit : « Que vous croyiezêtre capable d’une chose ou croyiezen être incapable, vous avez raisondans les deux cas. » Une attitudepositive à l’idée de devenir actif et dele demeurer est ce qu’il faut audépart. Ensuite, une approcheproactive en laissant savoir à sonentourage les activités que l’onaimerait pratiquer et se mettre enquête de renseignements. Vous aurezpeut-être besoin d’un ami pour fairevos recherches ou participer à uneactivité, cependant l’initiative vousrevient. Une fois lancé, vous trouverezdifficile de vous arrêter! Que cesactivités nouvellement découvertesvous réservent beaucoup de plaisir!
▲▲ Chris en train de skier àBreckenridge, au Colorado.
Être tout yeux pour leFOOTBALLIl s’accroupit, les genoux fléchis,
une main au sol. Il est prêt. Le coupd’envoi est donné et bang! le voilà en train de défoncer une ligne dejoueurs adversaires.
David Carragher joue à la défensiveau sein de l’équipe de football lesTimberwolves de Charlottetown. Onremarque à peine quand on l’observeau jeu que David souffre du syndromeBardet-Biedl, une affection qui peutcauser l’obésité, un retard mental etla perte progressive de la vue.
De l’oeil gauche, il a une vision de20/800, c’est-à-dire qu’il doit setrouver à 20 pieds pour voir un objetqu’une personne qui a une vision de20/20 voit à 800 pieds de distance.De l’oeil droit, il a une visionlégèrement meilleure de 20/300. Bienque sa vision soit assez stable depuisquatre ans, David a dû abandonnerplusieurs des sports qu’il pratiquait àun plus jeune âge. Quand MarkMacDougall, entraîneur desTimberwolves, l’a invité à participer àla sélection de l’équipe il y aquelques années, David et sa famillese demandaient s’il parviendrait àcomprendre le jeu. Mark MacDougallavait déjà réfléchi à cela. Étant donnéque David a une forte carrure, il s’estdit qu’il serait parfait commeattaquant à la défensive, une positionoù il n’aurait pas à courir pourintercepter le ballon. Et puisqu’il setrouve en plein milieu de l’action, savue ne poserait pas de problème.
« Je n’ai pas eu à m’ajuster parceque le ballon est assez gros que jepeux voir quel joueur l’a en sapossession », indique David.
Mark MacDougall n’a pas eu à s’yprendre différemment avec Davidpour lui enseigner à jouer. « La seulechose que je dois faire est de lepréparer à un contact quand il s’yattend le moins. » Pour ce faire, ilindique aux joueurs près de David delui situer en position, ou il lui crie sesinstructions de la ligne de touche.
Selon l’entraîneur, « Cela n’a jamaisposé de problème, ni à moi, ni à sescoéquipiers. Ils ne le traitent pasdifféremment et c’est ce que souhaiteDavid. »
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Je m’appelle Dave Symington et jesuis quadriplégique depuis près de 27ans (difficile à croire!). J’ai eu unaccident de plongeon en 1975 à l’âgede 19 ans.
Bien que la transition m’ait parudifficile, ma plus grande difficulté a étéde trouver le moyen de m’exprimermusicalement. Je jouais du pianodepuis l’âge de huit ans, et de labatterie depuis l’âge de 11 ans. Aprèsl’accident, j’ai essayé toutes sortes dedispositifs d’attelles et de techniquesde jeu au piano, mais je ne parvenaisjamais à avoir l’impression de jouer defaçon expressive. Je n’avais pas plus desuccès à la batterie.
Après avoir mis la musique de côtépendant environ 10 ans, j’ai quittél’Ontario pour retourner à Vancouver. ÀVancouver, j’ai fait la connaissance depersonnes qui avaient des handicapssimilaires au mien et le même intérêtpour la musique. Et c’est reparti…. J’aitravaillé avec un ergothérapeutependant plusieurs mois et j’ai mis aupoint un « gant pour la batterie » quime permet d’appliquer différentesforces et subtilités dans mon jeu et deressentir que je m’exprime. La technologie numériquem’a également donné accès à une amplitude demouvements et à desvariations de sons réels,d’où mon retour à labatterie.
En gros, j’utilise ma maingauche pour la grosse caisseet la caisse claire, et mamain droite aux cymbales età d’autres accents. Cettedescription ne rend pas compte avecjustesse de la multitude de variationsauxquelles je parviens selon le type demotif et le style de musique. Je suislimité en raison de la dextérité de mesdoigts (par exemple, je ne peux pasexécuter de roulements de tambour),mais je parviens très bien à suivre desrythmes et à exécuter desaccompagnements de base et, pour unauditoire, le son est quasi identique àun jeu de tambours acoustiques.
La batterie, c’est une de mesprincipales passions dans la vie. J’aijoué dans plusieurs groupes, à diversendroits et à des séancesd’improvisation (j’ai participé aussi àdes enregistrements!). C’est pour moi
libérateur, amusant, créatif, spirituel,hors du temps, fort, doux, méchant,bête, passionnant, tendre,magnifique…. et presque tout ce que jedésire (j’oserais croire que la batterieest également un bon exercice pour lesystème cardiovasculaire!).
Nous avons mis sur pied la VancouverAdapted Music Society (VAMS) pourpermettre à d’autres personnes deprofiter de notre expérience et dedécouvrir un éventail de dispositifsinformatiques, d’instruments,d’occasions de se produire et d’autresressources.
Si vous souhaitez participer à uneactivité en particulier, n’hésitez pas! Ilpeut vous sembler peu probable,compte tenu de vos limitesparticulières, qu’un jour vous pourrezparticiper autant que vous lesouhaiteriez. À moins d’essayer, vousne le saurez jamais. La persévérancerapporte presque toujours et vouspermettra de découvrir à tout le moinsde nouvelles possibilités et, pourquoipas, des voies plus satisfaisantes etpassionnantes (sans compter toutesces rencontres que vous ferez sur votre
route!). Par exemple, il y a quelquesannées une amie m’a demandé pourson anniversaire de me joindre à ellepour un premier saut de parachute. J’aisauté sur l’occasion (malgré despapillons au ventre) et me suis retrouvéen chute libre à 10 000 pieds du sol(Quelle expérience!). Il a fallu environ 2semaines pour venir à bout desdiverses formalités pratiques ettechniques (et des questions desécurité) mais j’y suis parvenu. À quandvotre tour?
Pour plus d’informations sur la VAMS,passez à
www.reachdisability.org/vams/
PHOTOGRAPHIE : GRACIEUSETÉ DE LAREACH DISABILITY FOUNDATION.
Retour aux sources du rythmeRetour aux sources du rythme
Faire partie d’une équipe où il n’estqu’un des gars parmi les autres a ététrès bénéfique pour David sur le plansocial et sur le plan physique. Lamère de David, Cathy, soulignel’importance de demeurerphysiquement actif.
« L’activité physique, c’estprioritaire. Compte tenu de son étatde santé, David est plus à risque decontracter le diabète et des maladiesdu coeur. Grâce aux séancesd’exercice et aux matchs, David estactif cinq jours sur sept. »
David est d’accord. « C’est trèsimportant de se maintenir en formeet en santé. Les sports sont plusintéressants que les appareilsd’exercice au centre deconditionnement pour lecardiovasculaire. »
Ceux qui n’aiment pas fréquenterles centres de conditionnementphysique devraient prendre en notece message. Participer à des sports,c’est une excellente façon d’être actifet de se divertir. Et David précise quece n'est pas nécessaire d’êtrechampion pour s’amuser.
« Donnez-vous à cent pour cent etessayez de faire du mieux que vouspouvez. Avec le temps, vous ferezdes progrès. Au football, il y a de laplace pour tout le monde. »
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La plupart d’entre vous avez à vous déplacer d'un endroit à un autredurant la journée. Chaque fois quevous marchez, vous prenez la décisionde mener une vie plus active. Pourcertaines personnes, marcher dans lesrues où la chaussée est accidentée etoù la circulation frôle les passantsn’est pas l’idéal. Le centre commercialdevient alors le point de rendez-vous,non pas pour les emplettes, mais pourmarcher.
Dans tout le pays, des programmesde marche offerts dans les centrescommerciaux permettent aux partici-pants d’arpenter les corridors avantl’ouverture des portes des magasinset l’arrivée de la clientèle. Lesmarcheurs peuvent faire de l’exercicesans crainte de glisser sur la glace nil’inquiétude d’avoir à traverser unerue achalandée. En plus, c’est gratuit!
Depuis 11 ans, le Centre commercialHazeldean à Ottawa exécute juste-ment un tel programme. Le «In Club»compte environ 100 membres, prés-entant divers niveaux d’habiletés. Lesmembres se voient remettre une fichesur laquelle ils inscrivent chaque jourleur distance franchie, et après sixsemaines de participation d’affilée auprogramme, ils ont droit à unecamisette du club.
Leona est aux prises avec ladépression depuis des années, maisdepuis qu’elle marche régulièrementau centre commercial, sa vie a changé,pour le mieux.
Je m’appelle Leona. La dépressionpose un problème quand vient letemps de se mettre à l’activité phys-ique. Il est difficile de s’en tenir à un programme d’exercice quandvotre organisme manque d’énergie au départ.
Au cours des dernières années, je me suis isolée de plus en plus.L’inquiétude causée par les prob-lèmes d’argent et autres a contribuéà la détérioration de mon état desanté et à l’apparition de nouveauxproblèmes physiques. Je me suisretrouvée avec des problèmes derein, ainsi qu’avec des douleurs àl’articulation temporomandibulaire
à la mâchoire, et des douleursmusculaires au côté droit. Je mesuis promise que la prochaine foisque j’aurais une trêve de douleur, jeferais quelque chose.
J’avais noté dans mon guided’activités communautaires que leprogramme de marche au centrecommercial était gratuit. Entre lelèche-vitrines et ne rien faire, monchoix n’a pas été difficile et j’airetrouvé devant les vitrines cettesensation de muscles tonifiés, enparticulier pour les muscles dusourire.
Combien de fois, accablée depréoccupations, j’ai hésité à m’yrendre. Mais je savais qu’en restantchez moi je succomberais à cespréoccupations et n’en serais queplus malade.
Dès que j’arrive au centre com-mercial, je suis accueillie par unsourire et un petit « Comment çava? .» Un premier tour, et mesproblèmes sont mis de côté. Je me libère l’esprit à mesure que jedéambule dans cet environnementagréable. Plus souventqu’autrement, je bavarde enmarchant. C’est drôle comme l’âgeou la condition sociale s’estompenten présence d’un but commun. J’ai trouvé une source de vastesconnaissances auprès des gens de l’âge d’or. J’ai découvert uneharmonie. Socialement, il estbeaucoup plus acceptable des’attacher au positif. Chacun dans legroupe est confronté à des obstacleset à de la tristesse. Quand je souris,je tends à adopter une attitude plusgaie.
Je contrôle davantage madépression. Je perds du poids. Etj’éprouve un plus grand sentimentd’appartenance à cette fantastiquecollectivité.
Si vous souhaitez vous joindre à unprogramme de marche, rendez-vousau centre commercial. Et s’il n’y a pasde programme dans votre localité,pourquoi ne pas demander au gérantl’autorisation d’en mettre un sur pied?
« Par comparaison au tabagisme, l’inactivité physique expose unplus grand nombre de personnesà des risques pour la santé. » -Rapport du U.S. Surgeon General(1996).
- Nous croyons qu’une diminutionde 20 % de l’inactivité physiqueparmi la population canadiennehandicapée d’ici à 2003 setraduira par des économiessupérieures à 1 milliard $ pour le système de soins de santé.
- 48 % des Canadiens ayant une déficience (âgés de 15 ansou plus) ne pratiquent aucuneforme d’activité physique durantleurs loisirs.
- Laissez l’auto à la maison!Marchez ou roulez chaque foisque cela est possible.
- Soyez actif et active encompagnie d’un ou unecamarade afin de pouvoir vousencourager mutuellement.
- Une vie active, ça profite à tout le monde!
L'activité physique est bénéfiquepour tout le monde, mais c'estdifficile de s'y mettre quand ça nevous plaît pas. Le secret: trouvezune activité divertissante etcommencez dès aujourd'hui àvous sentir mieux.
RACONTEZ-NOUS . . . .Nous sommes curieux de savoircomment vous vous y prenez pourêtre actif ou active. Si vous aveztrouvé un moyen original pourdemeurer actif ou active, partagezvotre expérience et nous seronsravis de la faire connaître àd’autres. Vous pouvez envoyer vos articles à l’adresse suivante :Alliance de vie active pour lesCanadiens/ Canadiennes ayant un handicap
720, chemin Belfast, bureau 104 Ottawa (Ontario) K1G 0Z5ou par [email protected]
La marche dans lescentres commerciauxLa marche dans lescentres commerciaux
L’été dernier, du 14 au 18 juin, desadolescents à travers le Canada sesont retrouvés à l’Université Brock,située à St. Catherines, dans le cadredes premiers ÉÉcchhaannggeess JJeeuunneessssee del’Alliance. Ce rassemblement a permisà des jeunes ayant un handicapd’échanger avec leurs pairs d’unocéan à l’autre, de découvrir l’import-ance d’une vie active, de mieux faireconnaître leur province ou territoire et de prendre part activement à desdiscussions sur leur développementpersonnel (image corporelle, estimede soi, autonomie sociale).
Le programme d’’ÉÉcchhaannggeess a rem-porté un vaste succès auprès de tousles participants, ci-après vous pourrezen savoir davantage sur l’expériencede l’une des participantes de l’andernier.
Je m’appelle Sarah Lapp, j’ai 17 ans et je suis de Surrey, en Colombie-Britannique. Je suis née avec laparalysie cérébrale et je suis incap-able de marcher sans aide, à moinsque l’on me soutienne, et je ne peuxpas utiliser pleinement ma maingauche. Je me déplace dans unfauteuil roulant électrique et j’essaied’être aussi autonome que je le peux.Je suis une personne très sociale et je
ne crains pas les risques.
Quand j’ai entendu parlerd’Échanges Jeunesse, j’ai sauté surl’occasion, y voyant la possibilité devivre une expérience extraordinaire etde faire connaissance avec d’autresjeunes partageant des circonstancessimilaires aux miennes. Je me suisfait de bons amis avec qui je conservedes liens.
Grâce à l’Alliance de vie active et àtous ceux et celles qui l’appuient, j’aieu l’occasion de vivre une expérienceque je n’aurais jamais cru à maportée. J’ai laissé mon fauteuil au solet je me suis envolée pour les nuages.Je me suis essayée au parcoursd’hébertisme où j’ai dû franchir unpont suspendu en fauteuil roulant etd’autres obstacles équipée d’unharnais pour ne pas tomber 30 piedsplus bas! Il s’agit du seul parcoursd’hébertisme accessible au Canada. Jen’aurais jamais cru qu’une personnecomme moi pouvait participer à cegenre d’activité physique.
J’étais une personne très activeavant Échanges Jeunesse, mais cettepossibilité m’a ouvert les yeux sur unmonde auquel je ne m’attendais pas.Avant Échanges Jeunesse, je medemandais jusqu’où une personnehandicapée pouvait participer
activement dans le monde. Grâce àcette expérience, j’ai appris que lespossibilités sont illimitées aussilongtemps que l’on est prêt à faire uneffort. J’ai tiré le maximum duprogramme Échanges Jeunesse et jecrois en être devenue une meilleurepersonne. J’espère que d’autresoccasions comme celle-là serontoffertes à l’avenir aux Canadiens etCanadiennes comme moi.
De nouveau, merci à tous ceux etcelles qui ont rendu possible leprogramme Échanges Jeunesse!
Cette année, le programme ÉÉcchhaannggeessJJeeuunneessssee aura lieu à Ottawa, à l’Uni-versité Carleton, du 27 juin au 2 juillet.Pour en savoir davantage, rendez-vous à www.ala.ca ou téléphonez-nous au
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ÉCHANGES JEUNESSEÉCHANGES JEUNESSE
PARCOURS D’HÉBERTISME À L’UNIVERSITÉ BROCK.
ENTREZ DANS LA DANSEGeoff McMurchy avait 21 ans quand
il est devenu quadriplégique. Il sedéplace maintenant en fauteuil roulantet est actif au point de s’en étonnerlui-même.
Lorsqu’il a endommagé son épinedorsale, Geoff fréquentait une écoled’art et s’intéressait principalement àla gravure et au design. Après l’accid-ent et sept mois de réadaptation, ils’est intéressé aux grands dossierstouchant les personnes ayant unhandicap et ses deux principauxchamps d’intérêt l’ont mené au postequ’il occupe aujourd’hui à Vancouvercomme directeur artistique de laSociety for Disability Arts and Culture.Il s’agit d’une carrière gratifiante quilui a permis de conjuguer son amourde l’art à son désir d’aider les autrespersonnes ayant un handicap. Geoffvoit dans l’art un excellent véhiculepour aider la communauté despersonnes handicapées à se définirune identité et c’est ce qui le pousse à travailler autant qu’il le fait.
Pour Geoff, être actif est unenécessité. Il se décrit comme unbourreau de travail :
« C’est important pour moi de jouer
une part active dans le monde et decultiver mes intérêts. Je me voisdifficilement à la maison en train deregarder la télévision toute la journée.C’est important pour moi de me suffireet d’être aussi autonome que je lepeux. »
Cela ne veut pas dire pour autantque d’apprendre à vivre avec unhandicap a été facile. Avant l’accident,Geoff adorait la danse. L’amour de ladanse est omniprésent dans safamille. Sa sœur cadette, Shannon, est chorégraphe. Il y a plusieursannées, Geoff et Shannon ontparticipé ensemble à un atelier dedanse pour les personnes handi-capées. Il a fallu à Shannon user depersuasion pour convaincre Geoff qu’il aurait du plaisir à danser dansson fauteuil. Ensemble, ils ont créé un enchaînement intitulé « Envergure » qu’ils ont exécuté àplusieurs événements à Vancouver eten Australie. Même s’il ne danse passouvent, Geoff a redécouvert le plaisirde certaines activités qu’il pratiquaitavant l’accident.
Le jardinage est une autre activitéqui lui plaît. De nouveau, c’est unpasse-temps familial. Son père était
un jardinier avide et l’appartement deGeoff comporte une terrasse et unjardin faciles d’accès. Sa passion dujardinage a grandi au fil des années etil trouve dans cette activité un moyende se détendre tout en faisant del’exercice.
« Le jardinage me procure un répitdans mes activités de représentationet m’oblige à bouger. »
Toute forme d’activité est bénéfiqueselon Geoff.
« Sur le plan psychologique, bougerphysiquement autant que l’on peutprocure des bienfaits. Les petits défisquotidiens qu’il faut surmonter pourdéplacer un objet d’un endroit à unautre tiennent en forme. Je pratiquaisbeaucoup le yoga quand j’étais jeuneet je continue à faire des étirements. »
Que ce soit le yoga, le jardinage oul’entraînement en vue d’un marathon,il y a maintes façons de demeurer actifet active. Le secret, selon Geoff, est dechoisir des activités conformes à sesintérêts.
« Il y a presque toujours moyen d'yparvenir. Que vous ayez besoin d'aideou non, ce qui importe c'est deprendre part activement à la vie. »
1-800-771-0663
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Vingt pagayeurs, un joueur detambour et un meneur; ce sont les«Yeux du dragon » et ils sont rapides,très rapides. Et ce n’est pas simple àmanœuvrer un canot de 10 mètres,pesant une tonne, sur un parcours de500 mètres! Ce n’est pas un exploit siextraordinaire, dites-vous? Étantdonné que dix des pagayeures nevoient pas la personne qui est assisedevant eux parce qu'ils sont aveuglesou ont une déficience visuelle, c'estune belle affaire.
Tracey Marcinov est membre d’uneéquipe de canot Dragon, et voici sonhistoire :
J’avais cinq ans et les spécialistes ontdécouvert que je souffrais d’une uvéite.Il s’agit d’une maladie qui fait que lesystème immunitaire perçoit l’oeilcomme un corps étranger. J’ai perdu lavue de l’oeil gauche et j’ai dûapprendre à fonctionner seulementavec l’oeil droit. À l’âge de 23 ans,l’uvéite est réapparue accompagnée deglaucome, et j’ai perdu le peu de visionqui me restait. J’ai maintenant 30 ans,et je suis complètement aveugle depuissept ans. Le fait de devenir aveuglem’a transformée pour le mieux. J’aidavantage d’entregent et je suisdavantage active. Je participe commebénévole à des activités desensibilisation afin de faire connaîtreles droits des personnes aveugles. J’aioffert une formation de sensibilisationaux agents de police d’Ottawa et jepréside le Conseil des sports deshandicapés de la capitale nationale(CSHCN).
En 1997, j’ai entendu parler pour lapremière fois de la course de canots
Dragon. Ma conseillère en orientationet mobilité, de l’Institut nationalcanadien pour les aveugles, m’araconté qu’une personne cherchait àformer une équipe de pagayeurscomposée de personnes aveugles ouayant une déficience visuelle en vue duOttawa Dragon Boat Festival. J’ai eutout de suite la piqûre. On essaie dejumeler 10 pagayeurs aveugles ouayant une déficience visuelle à 10pagayeurs voyants. Une fois à bord du
canot Dragon, personne sur la rive nepeut distinguer les voyants des non-voyants. Au cours des cinq dernièresannées, nous avons remporté deuxmédailles d’argent et trois d’or à sixcompétitions. Le compliment indirectqui nous fait le plus sourire après avoiremporté une course chaudementdisputée est d’entendre nos adversairesse plaindre d’avoir laissé échapper lavictoire à une bande d’aveugles!
Nous avons la chance de faire affaireavec des entraîneurs fantastiques etdes officiels en compétition qui nenous accordent pas de traitement defaveur. Notre équipe commence às’entraîner dès que nous pouvonsmettre le canot à l’eau, en avril. Nousentraînons trois fois par semainependant sept semaines. D’autreséquipes suivent le rythme du tambour,la nôtre, la voix du meneur. Au nouvelarrivant au sein de l’équipe, nousrecommandons de suivre le rythme ducanot. Il y a toute une différence entredes pagayeurs synchronisés et despagayeurs non synchronisés. Le secret :faire en sorte que les 20 pagaiespénètrent dans l’eau au mêmemoment, et apprendre à se concentrersur la voix du meneur et à faireabstraction des quelque 25 000personnes massées sur les rives quiapplaudissent et les sons de tambourvenant des autres embarcations. Il nesuffit que de 250 coups de pagaie pourse rendre presque à l’arrivée, mais on yparvient à bout de souffle et grâce auxbons mots de nos coéquipiers.
La course de canots Dragon m’apermis de rencontrer des gens de tousles milieux et d’en retirer un sentimentde réalisation, il en va de même pourtous mes coéquipiers. Certains de nosmembres ont changé leur mode de vie,ces activités leur procurant une plusgrande assurance. En étant active, j’airencontré des gens et j’ai appris àm’attacher à mes aptitudes plutôt qu’àmon handicap. Le CSHCN a été mis surpied par un groupe de gens qui seréunissaient les dimanches pour fairedu tandem à deux vélos et a grandi. Sivous avez l’énergie et les gens pourvous appuyer, vous pouvez vous aussiformer un groupe comme le nôtre. Lebouche à oreilles, et l’aide de groupesde soutien tel l’INCA pourront vousaider à atteindre cet objectif.
Pour en avoir davantage sur lacourse de canots Dragon ou le CSHCN,il suffit de communiquer avec moi,Tracey, à l’adresse électroniquesuivante : [email protected]
PERSONNES-RESSOURCES
Si vous souhaitez être plus actif ou active, communiquez avec nousou avec l’une de nos organisationspartenaires provinciales, territorialesou nationales.
ALBERTA [email protected]
COLOMBIE-BRITANNIQUE [email protected]
MANITOBA [email protected]
NOUVEAU-BRUNSWICK [email protected]
TERRENEUVE ET LABRADOR [email protected]
TERRITOIRES DE NORD-OUEST [email protected]
NOUVELLE-ÉCOSSE [email protected]
ONTARIO [email protected]
ÎLE-DU-PRINCE-EDOUARD [email protected]
QUÉBEC [email protected]
SASKATCHEWAN [email protected]
TERRITOIRE-YUKON [email protected]
ASSOCIATION CANADIENNE DE LOISIRSINTRAMUROS www.intramurals.ca
ASSOCIATION CANADIENNE DES LOISIRSTHÉRAPEUTIQUES
www.canadian-tr.org
ASSOCIATION CANADIENNE DESLOISIRS/PARCS www.cpra.ca
ASSOCIATION CANADIENNE DES PARA-PLÉGIQUES www.canparaplegic.org
ASSOCIATION CANADIENNE DES SPORTSPOUR AMPUTÉS www.interlog.com/~
ampsport/can_amputee.html
ASSOCIATION CANADIENNE DES SPORTSPOUR AVEUGLES [email protected]
ASSOCIATION CANADIENNE DES SPORTSEN FAUTEUIL ROULANT www.cwsa.ca
ASSOCIATION CANADIENNE DES SPORTSPOUR PARALYTIQUES CÉRÉBRAUX
www.ccpsa.ca
ASSOCIATION CANADIENNE DUCANOTAGE RÉCRÉATIF www.crca.ca
ASSOCIATION CANADIENNE POUR LASANTÉ, L’ÉDUCATION PHYSIQUE, LELOISIR ET LA DANSE www.cahperd.ca
ASSOCIATION CANADIENNE POUR LES SKIEURS HANDICAPÉS
www.disabledskiing.ca
COALITION D’UNE VIE ACTIVE POUR LES AINÉ(E)S www.alcoa.ca
CROIX-ROUGE CANADIENNEwww.redcross.ca
LE CERCLE DE SPORT [email protected]
LE RÉSEAU NATIONAL POUR LA SANTÉ MENTALE www.nnmh.ca
INSTITUT NATIONAL CANADIEN POUR LES AVEUGLES www.cnib.ca
COURSE DE CANOTSDRAGONCOURSE DE CANOTSDRAGONCOURSE DE CANOTSDRAGON
