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Dossier Enregistrement EARL REBA 36400 VICQ EXEMPLET - Mars 2014 1 DOSSIER D’ENREGISTREMENT AU TITRE DES INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT EARL REBA Monsieur Aladenise Olivier Coubes 36400 VICQ EXEMPLET Dossier Enregistrement Extension de l’unité porcine Post Sevrage Engraissement Construction d’un silo tour Actualisation du plan d’épandage Mars 2014 COOPERL ARC ATLANTIQUE -Beaupréau – Z.I. Evre et Loire- BP 30083 49602 BEAUPREAU CEDEX 02-41-75-21-85 Législation installation classée Rubrique n°2102 – Elevage de porcs Établissement d’élevage soumis au régime de l’ENREGISTREMENT Effectifs < 750 emplacements de truies et < 2000 emplacements de porcs en production

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Dossier Enregistrement EARL REBA 36400 VICQ EXEMPLET - Mars 2014 1

DOSSIER D’ENREGISTREMENT

AU TITRE DES INSTALLATIONS CLASSEES

POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

EARL REBA Monsieur Aladenise Olivier Coubes 36400 VICQ EXEMPLET

Dossier Enregistrement

� Extension de l’unité porcine Post Sevrage Engraissement

� Construction d’un silo tour

� Actualisation du plan d’épandage

Mars 2014

COOPERL ARC ATLANTIQUE -Beaupréau – Z.I. Evre et Loire- BP 30083 49602 BEAUPREAU CEDEX 02-41-75-21-85

Législation installation classée Rubrique n°2102 – Elevage de porcs

Établissement d’élevage soumis au régime de l’ENREG ISTREMENT

Effectifs < 750 emplacements de truies et < 2000 emplacements de porcs en production

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Dossier Enregistrement EARL REBA 36400 VICQ EXEMPLET - Mars 2014 2

EARL REBA Monsieur ALADENISE Olivier Coubes 36400 VICQ-EXEMPLET

D.D.C.S.P.P 36 SPAE Boulevard Georges Sand CS 30613 36020 CHATEAUROUX CEDEX

Vicq Exemplet, Le 25/03/2014

Objet : Dossier I.C.P.E Soumis à enregistrement pour les porcs

Monsieur Le Préfet, Je sollicite au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement l’autorisation de

réorganiser et d’agrandir mon élevage porcin naisseur-engraisseur. Mon élevage porcin localisé sur le site de « Coubes » à Vicq Exemplet est désormais soumis à

Enregistrement au titre des ICPE (depuis la modification de la nomenclature en date du 27/12/2013), il est connu dans vos services par l’arrêté Préfectoral en date du 13/02/1998 au nom de mon père M. ALADENISE Jean-Pierre pour :

- 146 truies et verrats - 540 porcelets - 720 porcs à l’engrais Soit 1 266 animaux équivalents porcs. Cet élevage est exploité par l’EARL REBA, dont je suis le gérant. Les porcs sont logés dans deux bâtiments

d’élevage sur caillebotis. Le bâtiment logeant les reproducteurs et la fabrique d’aliment sont à moins de 100 m des tiers les plus proches.

Je souhaiterai réorganiser mon élevage porcin en changeant de conduite en bande, pour faciliter

l’organisation et la gestion du temps de travail mais aussi augmenter les effectifs animaux (porcelets et porcs à l’engrais) pour permettre l’engraissement de tous les porcelets nés sur le site et ainsi mieux amortir les investissements récents liés à la mise aux normes b ien être truies. L’effectif truie reste inchangé.

Ce projet se traduit par :

- Le ré-aménagement du bâtiment existant logeant les porcs à l’engrais et les porcelets pour loger uniquement les porcs à l’engrais,

- La construction de 624 places de post sevrage et 472 places d’engraissement en extension du bâtiment déjà existant.

- La construction d’un silo tour destiné à stocker le maïs humide récolté sur l’exploitation pour augmenter le volume de stockage des aliments destinés à nourrir les animaux.

Le bâtiment à aménager et la construction sont situés à plus de 100 m des tiers les plus proches.

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Sommaire du dossier installation classée de l’EARL REBA

GUIDE TECHNIQUE ......................................................................................................................................... 7

DEMANDE D’ENREGISTREMENT .......................... ...................................................................................... 12

CARTES ET PLANS DES INSTALLATIONS ................. ................................................................................ 14

1 LOCALISATION ET EMPLACEMENT DU PROJET ....................................................................................... 14

1.2 Localisation du site d’élevage et rayon d’affichage ................................................................................................... 15

DEMANDE DE DEROGATION AUX DISTANCES ............... .......................................................................... 16

1 PROJET DE CONSTRUCTION D’UN SILO TOUR ......................................................................................... 17

2 JUSTIFICATION TECHNIQUE ET ECONOMIQUE ........................................................................................ 18

3 IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DANGERS ................................................. 19

4 SITUATION DE L’ELEVAGE ET MESURES PRISES POUR LIMITER LES NUISANCES ............................. 20

COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE DOCUMENT D’URBANISM E, LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRAMME APPLIQUABLE A LA ZONE ................... ............................................................................... 21

EVALUTION DES INCIDENCES NATURA 2000 .............. .............................................................................. 27

CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES ............... .............................................................................. 31

1 CAPACITE TECHNIQUE ................................................................................................................................ 31

2 CAPACITE FINANCIERE ................................................................................................................................ 31

PRESENTATION DU PROJET ET JUSTIFICATIF DE LA CONFOR MITE AUX PRESCRIPTIONS TECHNIQUES ......................................................................................................................................................................... 32

1 PRESENTATION DU SITE ET DE L’EXPLOITATION AVANT PROJET ........................................................ 32

2 EVOLUTION DE L’ELEVAGE ET CAPACITE DE PRODUCTION APRET PROJET ...................................... 34

3 INTEGRATION DU PROJET DANS LE PAYSAGE ET DISTANCES D’IMPLANTATION ............................... 37

3.1 Mesures prises pour l’intégration paysagère et effets attendus ................................................................................ 37

3.2 distances d’implantation ........................................................................................................................................... 39

4 CARACTERISTIQUES DES BÂTIMENTS ET STOCKAGES ......................................................................... 40

4.1 Aménagement des bâtiments et stockage ................................................................................................................ 42

4.2 Les mesures à prendre et les effets attendus ........................................................................................................... 42

PREVENTION DES ACCIDENTS ET DES POLLUTIONS ........ ..................................................................... 43

1 ACCESSIBILITE AU SITE ............................................................................................................................... 43

2 MOYENS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE .................................................................................................. 43

2.1 Les mesures à prendre et les effets attendus ........................................................................................................... 43

3 INSTALLATIONS TECHNIQUES ET ELECTRIQUES .................................................................................... 44

3.1 Les mesures à prendre et les effets attendus ........................................................................................................... 44

4 DISPOSITIF DE RETENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTELLES .......................................................... 45

4.1 Les mesures à prendre et les effets attendus ........................................................................................................... 45

EMISSIONS DANS L’EAU ET DANS LES SOLS ............. .............................................................................. 46

1 COMPATILILITE DU PROJET AU SDAGE ET SAGE .................................................................................... 46

2 APPPROVISIONEMENT EN EAU .................................................................................................................. 46

3 PRELEVEMENT ET CONSOMMATION D’EAU .............................................................................................. 46

3.1 Respect des prescriptions générales ........................................................................................................................ 46

3.2 Mode d’alimentation et volumes consommes ........................................................................................................... 46

4 COLLECTE ET STOCKAGE DES EFFLUENTS ............................................................................................. 48

5 EVALUATION DES BESOINS DE STOCKAGE .............................................................................................. 49

6 REJETS DES EAUX PLUVIALES ................................................................................................................... 51

7 GESTION DES EFFLUENTS PAR EPANDAGE ............................................................................................. 51

7.1 Rejets NPK ............................................................................................................................................................... 51

7.2 Présentation du plan d’épandage ............................................................................................................................. 52

7.3 Paysage et relief ....................................................................................................................................................... 53

7.4 Hydrologie ................................................................................................................................................................ 53

7.5 Particularité de la zone d’étude du parcellaire épandable ......................................................................................... 54

7.6 Caractéristiques géologiques et pedologiques –aptitudes des sols a l’épandage ..................................................... 56

7.7 Plan d’épandage....................................................................................................................................................... 57

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EMISSION DANS L’AIR ............................... ................................................................................................... 65

1 Mesures prises contre les odeurs sur l’elevage .............................................................................................. 65

2 Mesures prises lors du stockage et de l’épandages des dejections ............................................................... 65

LE BRUIT .......................................... .............................................................................................................. 66

1 DESCRIPTIFS DES EQUIPEMENTS ET DISPOSITIF SOURCE DE BRUIT ................................................. 66

2 MESURES PRISES CONTRE LE BRUIT ....................................................................................................... 67

LES DECHETS ................................................................................................................................................ 68

1 STOCKAGE DES DECHETS ET ELIMINATION .............................................................................................. 68

LES PLANS DU PROJET

ANNEXES

ANNEXE 1 : Documents Administratifs

Arrêté d’autorisation d’exploiter (13/02/1998) au nom de M. Aladenise ANNEXE 2 : Sites Naturels

ANNEXE 3 : Données relatives à l’Eau

Cartographie des 2 périmètres de protection de Vicq Exemplet (Fonteneault/ Romond)

ANNEXE 4 : Conventions d’épandage

- M. Aladenise Olivier - EARL LA MALVAUDERIE

ANNEXE 5 : Cartes IGN de la zone d’épandage

ANNEXE 6 : Documents du plan d’épandage – cartographies et relevés parcellaire

- M. ALADENISE Olivier - EARL LA MALVAUDERIE

ANNEXE 7 : Cartographie des types de sols et d’aptitude à l’épandage

ANNEXE 8 : Etude économique

ANNEXE 9 : Notice de sécurité Incendie (SDIS)

ANNEXE 10 : Récépissé du dépôt de Permis de construire

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Dossier Enregistrement EARL REBA 36400 VICQ EXEMPLET - Mars 2014 7

GUIDE TECHNIQUEGUIDE TECHNIQUEGUIDE TECHNIQUEGUIDE TECHNIQUE

Guide de justification de conformité à l’arrêté rel atif aux

prescriptions générales applicables aux Installatio ns Classées pour l’Environnement soumises

à « ENREGISTREMENT » sous la rubrique 2102 (élevage s de porcs)

Le dossier concerne l’extension de l’élevage porcin comprenant la réorganisation des bâtiments existants et la construction : � d’un bâtiment Post Sevrage Engraissement � et une annexe de bâtiments d’élevage (silo tour). Comme prévu dans le code de l’Environnement, le pétitionnaire énumère et justifie dans son dossier d’enregistrement les dispositions prises pour la conception, la construction et l’exploitation des installations afin de respecter les prescriptions de l’arrêté.

Prescriptions (arrêté du 27 décembre 2013)

Justifications à apporter dans le dossier de demand e d’enregistrement

Article 1 er (champ d’application)

Rubrique concernée par ce dossier : n° 2102 (élevage de porcs). Les effectifs de porcs précisés dans la demande d’enregistrement sont compris entre 450 animaux-équivalents porcs et 2000 emplacements de porcs ou 750 emplacements de truies. L’élevage Naisseur Engraisseur comprendra après projet :

- 130 reproducteurs (truies et verrats) - 30 cochettes - 624 porcelets - 1 428 porcs en engraissement.

Article 2 (définitions) Aucune

CHAPITRE I - Dispositions générales

Article 3 (conformité de l’installation)

Aucune. Les plans de masse et de situation dans le cadre de ce projet sont fournis avec le dossier d’enregistrement.

Article 4 (dossier installation classée)

Aucune. Le dossier « Enregistrement » et les documents qui y sont associés sont tenus à la disposition de l’Inspection des installations classées.

Article 5 (implantation)

Les plans montrent que le bâtiment d’élevage sera implanté aux distances réglementaires par rapport aux tiers, puits et berges des cours d’eau. Pour la construction du silo, une demande de dérogation est demandée pour construire cette annexe de bâtiment d’élevage à moins de 100 m de deux tiers. Un plan des installations exploitées par l’EARL présentant les projets est fourni en annexe de ce dossier.

Article 6 (Intégration dans le paysage)

L’EARL prévoit dans le cadre du projet de déplacer une partie de la haie existante et d’implanter de nouvelles haies, en complément de celles existantes. Des vues paysagères à long terme intégrant le projet sont présentés dans le dossier et en annexe (document du permis de construire). L’ensemble des installations et leurs abords, sont aménagés et maintenus en bon état de propreté.

Article 7 (Infrastructures agro-écologiques)

Les haies existantes naturelles et celles à planter seront composées d’éléments arbustifs, feuillus adaptés à la région.

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CHAPITRE II - Préventions des accidents et des pollutions

Article 8 (Localisation des risques)

L‘exploitant prête attention à la sécurité des installations, notamment le stockage de gasoil. Il n’y a pas de stockage de gaz sur le site. Présence de 2 cuves d’hydrocarbures sur le site d’élevage. Le plan de situation annexé localise les stockages d’hydrocarbures.

Article 9 (Etat des stocks de produits dangereux)

L’exploitant conserve les fiches de sécurité des produits dangereux utilisés sur le site.

Article 10 (propreté de l’installation)

Toutes les dispositions nécessaires sont prises aussi souvent que nécessaire pour empêcher la prolifération des insectes et des rongeurs, ainsi que pour en assurer la destruction (réalisé par une entreprise spécialisée GDS).

Article 11 (Aménagement)

I – Les sols des bâtiments d’élevage existants sont constitués de caillebotis en béton. Le bas des murs est en béton. Les préfosses des bâtiments existants recevant les déjections porcines sont étanches, de même que les canalisations de transfert.

Pour la porcherie en projet, il en sera de même.

II – Les fosses existantes disposent drains et de regards de contrôles afin de détecter toutes fuites éventuelles Sur le site, les aliments sont stockés en cellules (fabrique d’aliments à la ferme). Pojet de construction d’un silo tour vitrifié.

III- L’exploitant vérifiera régulièrement le bon état d’étanchéité des ouvrages de stockage et les canalisations.

Article 12 (Accessibilité)

Les accès aux bâtiments d’élevage et annexe restent identiques. Le site dispose d’un accès adaptés pour l’intervention des véhicules de secours.

Article 13 (Moyens de lutte contre l’incendie)

Moyens de lutte contre l’incendie : � Une réserve d’eau de 140 m3 (au minimum) est présente sur le site, elle pourra servir en cas de sinistre.

� Deux extincteurs sont installés sur l’élevage. Ils sont appropriés aux risques à combattre. Ils sont utilisables sur une installation électrique inférieure à 1000 V. Ils sont contrôlés périodiquement conformément à la réglementation en vigueur. Les consignes de sécurité et les numéros d’urgence sont affichés à côté du téléphone. Un dispositif de coupure d’électricité est installé à l’entrée du bâtiment dans le local technique dans un boîtier correctement identifié.

Article 14 (installations électriques et techniques)

Les installations électriques (chauffage, fuel) sont réalisées conformément aux dispositions des normes et réglementation en vigueur et maintenues en bon état.

Conformément à la réglementation, les installations électriques seront contrôlées chaque année (présence de salarié ou stagiaire), sinon tous les 5 ans par un professionnel. Les rapports de vérifications et les justificatifs de la réalisation des travaux rendus nécessaires suite à ces rapports seront tenus à la disposition des organismes de contrôles et de l’inspecteur des Installations classées.

Article 15 (dispositif de rétention)

Le stockage de gasoil du site (2 cuves de 2.5 m3 et 3 m3) est aux normes, il est réalisé dans les dépendances. Les produits de nettoyage, de désinfection, de traitement et les produits dangereux sont stockés dans des conditions propres à éviter tout déversement accidentel dans le milieu naturel et tout risque pour la sécurité ou la santé des populations avoisinantes ou pour la protection de l’environnement.

CHAPITRE III - Emissions dans l’eau et dans les sols

Section I : principes généraux Article 16 (compatibilité avec le SDAGE et de SAGE, zone Vulnérable)

Le fonctionnement de l’installation est compatible avec les objectifs de qualité et de quantité des eaux visés au IV de l’art L.212-1 du code de l’environnement. Le site d’élevage n’est localisé en zone vulnérable. L’exploitation respecte les textes applicables dans cette zone.

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Dossier Enregistrement EARL REBA 36400 VICQ EXEMPLET - Mars 2014 9

Section II : prélèvements et consommation d’eau

Article 17 et 18 (prélèvements d’eau)

Les dispositions de la présente section s’appliquent aux activités d’élevage de l’installation, à l’exclusion de toute activité, notamment l’irrigation. L’eau qui alimente l’élevage porcin est uniquement prélevée sur le réseau d’adduction d’eau potable. Le prélèvement maximum journalier d’eau effectué après mise en service du projet sera de 14.5 m3/j. Un compteur d’eau volumétrique est installé sur la conduite d’alimentation en eau de l’installation. Le volume prélevé est inférieur à 100 m3/j. Le compteur sera relevé régulièrement et les résultats seront portés sur un registre et conservés dans le dossier Installation Classée. Toutes les dispositions sont prises pour limiter la consommation d’eau.

Article 19 (forage)

Non concerné (pas de création ou cessation d’utilisation de forage prévue par l’EARL) Il n’y a pas de forage sur le site.

Section III : Gestion du pâturage et des parcours e xtérieurs Articles 20, 21 et 22 (Parcours extérieurs des porcs et volailles) Pâturage des bovins

Non concerné (pas de pâturage ou de plein air)

Section IV : Collecte et stockage des effluents Article 23 (effluents d’élevage)

Les ouvrages de stockage des effluents et les réseaux sont étanches (voir localisation sur plan de masse). Les effluents liquides seront stockés en préfosses (1 063 m3 utiles) et dans les fosses extérieures (1 351 m3). La durée de stockage sera de 8.5 mois sur le site d’élevage. Cette durée de stockage pour les effluents à épandre sont donc compatibles avec le calendrier d’épandage et les périodes d’épandages les plus appropriées pour valoriser au mieux les éléments fertilisants sur l’assolement du plan d’épandage. Les ouvrages de stockage des effluents sont dimensionnés et exploités de manière à éviter tout déversement dans le milieu naturel. Il n’y a pas de stockage au champ.

Article 24 (rejets des eaux pluviales)

Les eaux pluviales provenant des toitures ne sont pas mélangées aux effluents d’élevage. Les bâtiments d’élevage et leurs annexes disposent et disposeront de gouttières qui collectent les eaux pluviales et les évacuent vers le fossé le long du chemin. Voir plan de masse.

Article 25 (eaux souterraines)

Les rejets directs d’effluents vers les eaux souterraines sont interdits. Les fosses existantes sont étanches.

Article 26 (généralités) Tout rejet d’effluents non traités dans les eaux superficielles douces ou marines est

strictement interdit.

Les effluents d’élevage seront stockés pour être ensuite épandus sur les terres agricoles épandables exploitées par deux voisins, prêteurs de terre conformément aux textes en vigueur.

Section V : Epandage et traitement des effluents d’ élevage Article 27-1 (épandage généralité)

L’exploitant valorise le lisier de porcs par plan d ’épandage sur celles de ces prêteurs de terres, et respecte les dispositions te chniques en matière d’épandage. La fertilisation des effluents est conforme aux textes en vigueur : équilibre des apports /exports par les plantes (voir bilans par exploitation après projet joints au dossier).

Article 27-2 (Plan d’épandage)

Le plan d’épandage conforme (cartographie et relevé parcellaire, présentés dans les annexes du dossier).

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Dossier Enregistrement EARL REBA 36400 VICQ EXEMPLET - Mars 2014 10

Article 27-3 (interdictions d’épandage et distances)

Cartographies des zones épandables délimitant les zones d’exclusion mentionnées à l’article 27-3.

Article 27-4 (Dimensionnement du plan d’épandage)

Dimensionnement du plan d’épandage suffisant sur les terres en propre et mise à disposition. Les apports d’azote issus des animaux n’excèdent pas les capacités d’exportation en azote des cultures et des prairies sur le parcellaire en propre et celui des deux prêteurs Les conventions d’épandage ont été établies de manière à respecter cet équilibre.

Article 27-5 (Délais d’enfouissement)

Aucune. Les épandages sur terres nues seront suivis d’un enfouissement dans les 12 h.

Article 28 (station et équipement de traitement)

Non concerné

Article 29 (compostage)

Non concerné

Article 30 (site de traitement spécialisé)

Non concerné

CHAPITRE IV - Emissions dans l’air

Article 31 (odeur, gaz, poussières)

Les bâtiments porcins sont correctement ventilés (ventilation dynamique). Les nouveaux ouvrages de stockage seront uniquement sous forme de préfosse (sous les porcheries) à plus de 100 m des tiers. Ce projet ne prévoit pas la construction de nouvelles fosses de stockages extérieures. Les exploitants continueront à prendre les dispositions appropriées pour atténuer les émissions d’odeurs, de gaz ou de poussières susceptibles de créer des nuisances de voisinage (nettoyage des installations…).

CHAPITRE V - Bruit et vibration

Article 32 (bruits)

Les niveaux sonores produits par l’installation sont conformes à l’arrêté du 20 août 1985, relatif aux bruits aériens émis dans l’environnement et les installations classées pour l’environnement. Les engins de transport et de manutention utilisés répondront aux exigences de la réglementation en vigueur. L’emploi des sirènes, alarmes, avertisseurs sera réservé à la prévention et au signalement d’incidents graves ou d’accidents. Le groupe électrogène est situé dans un local fermé et insonorisé La nouvelle construction (bâtiment) sera située à l’opposé des habitations, derrière les bâtiments existants (rôle d’écran).

CHAPITRE VI – Déchets et sous-produits animaux

Article 33 (généralités)

Les exploitants prennent toutes les dispositions nécessaires dans la conception et l’exploitation des installations pour assurer une bonne gestion des déchets de l’exploitation (tri et recyclage notamment).

Article 34 (stockage et entreposage des déchets)

Les déchets de l’exploitation, et notamment les emballages et les déchets de soins vétérinaires, sont stockés dans des conditions ne présentant pas de risques (préventions des envols, des infiltrations dans le sol et des odeurs, etc…) pour les populations avoisinantes humaines et animales et l’environnement. Les déchets vétérinaires (flacons, aiguilles, …) sont stockés dans des containers spécifiques. Voir chapitre du dossier : Domaine des déchets. Dans l’attente de leur enlèvement par l’équarrisseur, l’EARL dispose à la fois d’un bac et d’une cloche d’équarrissage pour le stockage des cadavres.

Article 35 (éliminations)

Les déchets issus de l’exploitation sont repris par des sociétés spécialisées, puis détruits selon les normes en vigueur. Les containers dans lesquels sont stockés les déchets (flacons, aiguilles, …) sont repris par une société spécialisée pour leur destruction. Les emballages et déchets assimilés aux ordures ménagères, autres déchets banals non

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Dossier Enregistrement EARL REBA 36400 VICQ EXEMPLET - Mars 2014 11

souillés sont envoyés à la déchetterie de la commune voisine (La Châtre). Les animaux morts sont enlevés par la société d'équarrissage (SIFDDA). Tous brûlage à l’air libre de déchets, à l’exception des déchets verts lorsque leur brulage est autorisé par arrêté Préfectoral, de cadavres ou de sous-produits animaux est interdit.

CHAPITRE VII – Autosurveillance

Article 36 (parcours plein air)

Non concerné

Article 37 (cahier d’épandage)

L’EARL n’établit pas de PPF (Plan Prévisionnel de Fumure) puisqu’elle n’a pas de terre, par contre, elle gère les bons de livraison des prêteurs conformément à la réglementation en vigueur.

Article 38 (stations ou équipements de traitement)

Non concerné

Article 39 (compostage)

Non concerné

CHAPITRE VIII – Exécution

Articles 40 et 41 Non concerné

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EARL REBA / Vicq Exemplet 12

DEMANDE D’ENREGISTREDEMANDE D’ENREGISTREDEMANDE D’ENREGISTREDEMANDE D’ENREGISTREMENTMENTMENTMENT

� PRESENTATION DU DEMANDEUR

Statut EARL REBA (Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée)

Membres de l’exploitation M. ALADENISE Olivier (11/06/1973)

Année de création (EARL) 2012

Activités production agricole (élevage de porcs Naisseur Engraisseur)

pas de SAU en propre

Adresse du siège social Coubes

Commune 36400 VICQ EXEMPLET

Canton LA CHATRE

Téléphone / télécopie 02-54-30-16-32 06-45-19-63-83

Numéro SIRET 751 482 399 000 19

Code APE 0146Z

� EMPLACEMENT DES INSTALLATIONS

Adresse Coubes

Commune VICQ EXEMPLET

Parcelles cadastrales Section YE - parcelles n° 10-11-39-40-41

Urbanisme � RNU (Règlement National d’Urbanisme) pas de POS, ni PLU

� DESCRIPTION, NATURE ET VOLUME DES ACTIVITES

L’EARL REBA exploite un élevage porcin Naisseur Engraisseur de 146 truies.

Tableau : évolution des effectifs porcins de l’élevage

Rubrique Nature des activités

Situation avant-projet Situation après projet Observations

2101-2 a) Production porcine

146 Truies et verrats

130 truies 30 cochettes

Changement de conduite en bandes avec extension de

l’unité Post Sevrage Engraissement pour

élever tous les animaux sur le site

d’élevage Sans augmentation du nombre de truies

540 places de post-sevrage

624 places de post-sevrage

720 places d’engraissement

1 428 places d’engraissement

TOTAL 1 266 animaux

équivalents porcs 1 972 animaux équivalents

porcs

T= truie ; V= verrat (3 animaux équivalents porcs)

PS = porcelet (0.2 animal équivalent porc)

PC = porc charcutier en engraissement et cochette (1 animal équivalent porc)

PAE = porcs animaux équivalents

NB : En raison du type de conduite en bandes (passage en conduite 4 bandes) : le nombre de 1 972 animaux équivalents porcs sera un maximum atteint quelques semaines par an (1 semaine sur 5), quant les porcelets en Post Sevrage dépasseront 30 kg avant leur passage en engraissement. Le reste du temps, les effectifs réels seront de 130 truies, 30 cochettes, 832 porcelets et 1 220 porcs à l’engrais (208 porcelets qui pourront dépasser les 30 kg à certaines périodes ont été comptabilisés avec les porcs à l’engrais).

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LE PROJET : Extension de l’unité Post-Sevrage Engraissement exi stante dans le cadre du changement de conduite en bande et pour engraisser tous les porcelets nés sur l’exploitation (pas de modification des effectifs truies).

Construction :

� Réorganisation et agrandissement d’un bâtiment d’él evage existant pour loger 624 places de

porcelets et 472 places d’engraissement

� Construction d’un silo tour (avec demande de dérogation pour une construction à moins de 100 m de

tiers).

� Actualisation du plan d’épandage

Les déjections porcines sont épandues dans le cadre d’une fertilisation raisonnée, sur les parcellaires

agricoles des alentours sur deux exploitations (M. Aladenise Olivier (105.8 ha de SAU) et l’EARL DE LA

MALVAUDERIE (139.3 ha de SAU).

Les communes concernées par le plan d’épandage sont :

Communes concernées par le plan d’épandage Neret et Vicq-Exemplet

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CARTES ET PLANS DES CARTES ET PLANS DES CARTES ET PLANS DES CARTES ET PLANS DES INSTALLATIONSINSTALLATIONSINSTALLATIONSINSTALLATIONS

1 LOCALISATION ET EMPLACEMENT DU PROJET

1.2 Emplacement du projet, rayon d’affichage 1 km L’installation classée comporte un seul site d’élevage, « Coubes » sur la commune de Vicq Exemplet.

Adresse Coubes

Commune VICQ-EXEMPLET

Parcelles cadastrales YE 10-11-39-40-41

Activité Elevage de porcs

La commune de Vicq Exemplet dépend du canton de la Châtre et appartient à la région agricole du Boischaut Sud (proche du département du Cher).

Le site d’élevage est localisé en zone agricole et est éloigné de grandes agglomérations. Le lieu dit

« Coubes » est localisé à : � 3.8 km au Sud du bourg de Vicq Exemplet,

� 3.5 km au Nord Ouest du bourg de Neret,

� 7.5 km au Nord Ouest de Chateaumeillant (département du CHER).

Et à environ 3.5 km de la limite des départements de l’Indre et du Cher.

L’exploitation est située en bordure d’une voie communale :

� à 3.8 km de l’axe : St Chartier/Le Châtelet/ St Amand (D 951),

� à 8 km de l’axe : La Châtre/Montluçon (D943),

� à 6 km de l’axe : La Châtre/ Lignières / Bourges (D 940).

Le site d’élevage est situé au Sud du territoire de la commune de Vicq Exemplet, dans un secteur à vocation exclusivement agricole.

Présence sur le site de quatre habitations, celle du gérant de l’EARL, ses parents, et deux tiers. Les deux habitations des tiers mitoyennes sont situées à moins de 100 m de la fabrique d’aliment à la ferme et d’une des porcheries.

Le rayon d’affichage pour les porcs est de 1 km.

Tableau 1 : Les communes concernées par le rayon d’ affichage et le plan d’épandage sont :

Commune Département concernée par le rayon

d’affichage 1 km concernée par le plan

d’épandage

VICQ EXEMPLET 36 X X

NERET 36 X X

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1.2 LOCALISATION DU SITE D ’ELEVAGE ET RAYON D ’AFFICHAGE

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DEMANDE DE DEROGATIODEMANDE DE DEROGATIODEMANDE DE DEROGATIODEMANDE DE DEROGATION AUN AUN AUN AUX DISTANCESX DISTANCESX DISTANCESX DISTANCES

EARL REBA Monsieur ALADENISE Olivier Coubes 36400 VICQ-EXEMPLET

D.D.C.S.P.P 36 SPAE Boulevard Georges Sand CS 30613 36020 CHATEAUROUX CEDEX

Monsieur le Préfet, J’ai l'honneur de solliciter votre bienveillance pour l'autorisation de construire un silo tour (annexe de

bâtiment d’élevage) à 51 m et 56 m de deux habitations de tiers. Je souhaite implanter sur mon site d’élevage porcin au lieu dit « Coubes » commune de Vicq

Exemplet ce silo tour à côté de la fabrique d’aliment déjà existante sur le site. Il permettra ainsi d’augmenter le stockage du maïs humide, de manière à mieux valoriser la fabrique d’aliment qui alimente les animaux à partir des céréales produites sur l’exploitation.

Les habitations de mon oncle, Monsieur Aladenise Jean Michel et la maison mitoyenne du tiers

(habitation secondaire) sont localisées à moins de 100 m de la fabrique d’aliments et un des bâtiments porcins existants.

Le choix du site d’implantation retenu pour le silo est imposé par l’emplacement de la fabrique

d’aliment, de la fosse de réception (annexes de bâtiments d’élevage) existants et en fonctionnement depuis 1982. Ces annexes de bâtiments sont implantées à 32 m de ces maisons.

L’habitation de mes parents (anciens exploitants) sera distante de 85 m de ce silo tour en projet. Espérant un avis favorable de votre part,

Veuillez agréer, Monsieur Le Préfet, l’expression de mes salutations distinguées.

Vicq Exemplet, Le 25/03/2014

Le gérant de l’EARL

Monsieur ALADENISE Olivier

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1 PROJET DE CONSTRUCTION D’UN SILO TOUR

L’EARL REBA souhaite valoriser au mieux sa fabrique d’aliment à la ferme en installant un silo tour pour ainsi augmenter la capacité de stockage de maïs humide. Le silo tour est considéré comme annexe de bâtiment d’élevage et doit être implanté à 100 m des tiers. La fabrique d’aliment (annexe de bâtiment d’élevage) existante en fonctionnement depuis les années 80 est implantée à 32 m du tiers le plus proche. Cette habitation était occupée jusqu’en janvier 2014 par l’ancienne exploitante Mme ALADENISE (grand-mère d’Olivier Aladenise). Suite à son décès cette habitation appartiendra désormais à l’oncle d’Olivier Aladenise (M. ALADENISE Jean Michel). L’habitation mitoyenne est quant à elle occupée par un tiers, comme habitation secondaire. La maison des parents de M. Aladenise n’est pas considérée comme tiers dans la mesure où il s’agit des anciens exploitants. En raison de nombreuses contraintes liées à l’élevage existant et de son environnement, une dérogation est demandée pour construire un silo tour à moins de 100 m de tiers. L’implantation du silo en projet s’impose de part les installations déjà existantes de la fabrique d’aliment à la ferme. ���� Caractéristiques du silo tour en projet

Silo Tour Hauteur : 22.7 m

Diamètre : 6 m

Volume : 560 m3

Elévation acier vitrifié teinte bleue cobalt

���� Fonctionnement de l’installation

Après la récolte du maïs, les grains sont stockés entiers à leur teneur normale en eau au moment de la récolte, soit entre 25 et 40 % d’humidité. Le déchargement sera réalisé dans la fosse de réception existante. Le remplissage du silo sera réalisé par une vis qui dirige les grains de maïs vers le pré-nettoyeur de manière à supprimer les poussières. Le remplissage du silo s’effectue par le haut grâce à un système d’air pulsé. L’extraction est ensuite réalisée par le bas pour être dirigé à l’aide d’une vis vers le broyeur, et le local soupe.

La machine à soupe permettra de récupérer le maïs humide qui sera préparé à chaque repas.

Le principe du maïs humide inerté se différencie du maïs grain humide broyé par le fait qu'il est stocké en grains entiers à la récolte et broyé seulement lors de la reprise pour les animaux. Ce choix de stocker le maïs en grain et non broyé s’inscrit dans une démarche économique et environnementale : � Suppression des frais de séchage par fuel ou gaz (environ 25 €/ T) avec un gain de temps au moment de la récolte. � Stockage du maïs récolté sur l’exploitation autour du site (sans transfert du produit au séchoir, souvent éloigné, limitant les transferts de véhicule lourds sur les routes et sur grandes distances). Ce type de silo en acier vitrifié permet d’éviter le contact entre l’air et l’aliment qui y est stocké (l’oxygène étant l’ennemi des aliments humides, leur causant à la fois une décomposition visible ainsi que des pertes de valeur nutritive.) L’atmosphère intérieure du silo doit être saturée en CO2 rapidement afin de stopper l’activité enzymatique et fermentaire. Pour cela le silo est équipé de sac de compensation de pression appelé « poumon ». Lorsque le silo est plein l’aliment fermente et produit du CO2 qui emplit le poumon et le gonfle. Les différentes températures entre le jour et à la nuit entrainent une augmentation ou une diminution du volume des gaz à l’intérieur du silo provoqué par un va et vient du gaz du poumon vers le silo et du silo vers le poumon. La rétention des gaz de fermentation à l’intérieur du silo contribue à la durée et à la qualité du stockage des aliments. Ces poumons limitent donc la décomposition en évitant l’admission d’oxygène

Une soupape de dépression équipe le silo pour évite r les risques d’explosion ou d’implosion en cas de dysfonctionnement.

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Schéma de fonctionnement d’un silo tour

2 JUSTIFICATION TECHNIQUE ET ECONOMIQUE

Compte tenu des caractéristiques techniques du dispositif existant, l’éloignement de ce silo ne peut être supérieur à 5-10 m de la fabrique d’aliment déjà existante sur ce site. Une implantation du silo éloignée de la fabrique d’aliment existante impliquerait des conséquences économiques trop importantes ne permettant pas de rentabiliser où même d’installer ce type de silo. Les investissements pour une implantation à plus de 100 m des tiers impliqueraient un surcoût estimé à 35 950€.

Description des travaux supplémentaires pour un silo implanté à 100 m des tiers

Unité Prix/unité TOTAL

Construction d’une fosse de réception de céréales avec vis de reprise

1 14 000 € 14 000 €

Construction d’un bâtiment pour loger le poumon (Hypothèse poumon de 10 ml & 5ml

50 m² 175 € 8 750 €

Transfert du grain entier entre le silo tour et le local soupe Vis impossible � nécessité d’une soufflerie électrique Avec armoire de commande électrique automatique

1 1

6 000 €

1 500 €

6 000 €

1 500 €

Canalisation de transfert du maïs Hypothèse d’une canalisation inox enterrée avec tranchée

60 ml

45 €

2 700 €

Frais divers (Chemin d’accès/cables électriques, tec..)

1 3 000 € 3 000 €

TOTAL 35 950 €

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3 IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DANGERS

L’analyse des risques présentée dans ce chapitre a été reprise dans rapport de l’inspection générale de l’Environnement qui a été lui-même bénéficié des informations complètes du « Guide pour la conception et l’exploitation de silos de stockage de produits agro-alimentaire vis-à-vis des risques d’explosion et d’incendie » édité par l’INERIS. Les silos peuvent présenter des risques d’explosion de poussières, des risques d’incendie, des risques de nuisances sonores, des risques de contamination de l’air… ���� Risques d’explosions de poussières Les poussières inflammables, inévitablement dans les silos, peuvent provoquer une explosion. Celle-ci résulte de l’inflammation d’un nuage de poussières, suivi de l’explosion proprement dite. Pour que l’inflammation initiale des poussières ait lieu, les 3 conditions habituelles du triancles du feu doivent être réunies simultanément : � présence d’un combustible sous forme de poussières

� présence d’un comburant constitué par l’oxygène de l’air

� présence d’une source d’inflammation.

Cette inflammation peut induite à son tour l’explosion proprement dite si trois des conditions supplémentaires sont réunies :

� le combustible doit être convenablement dispersé sous forme de nuage de poussières

� le mélange combustible/comburant (oxygène de l’air) doit se trouver dans le domaine

d’explosivité (c'est-à-dire, la concentration des poussières dans l’air doit être supérieure au seuil

minimum d’explosivité)

� le volume doit être suffisamment confiné.

C’est l’ensemble des six conditions précédentes qui constituent l’hexagone de l’explosion. Les conséquences sont généralement très lourdes. ���� Risques d’incendies Un incendie se déclare lorsque les trois conditions du triangle du feu sont réunies, en présence de � d’un comburant, constitué par l’oxygène de l’air, � d’un combustible qui peut être le produit stocké lui-même à la suite d’un auto-échauffement ou un gaz inflammable qu’il dégage, ou un produit inflammable constitutif des infrastructures, des équipements ou des appareils, ou enfin un amas de poussières inflammables : l’inflammation occasionne un incendie sans entrainer l’explosion de poussières lorsque les trois autres conditions de l’explosion ne sont pas réunies. � d’une source d’inflammation : chaleur ou étincelle ou arc électrique D’après les statistiques, le risque d’incendie est plus important que le risque d’explosion de poussières. Le risque d’incendie est important en cas de dysfonctionnement des installations, mais surtout lors des interventions extérieures de maintenances corrective ou préventive. ���� Risques de nuisances sonores Les bruits sont liés à l’acheminement des produits stockés et la manutention. ���� Risques de contamination de l’air Certaines matières stockées produisent des poussières, des odeurs et des gaz qui peuvent s’avérer gênants.

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4 SITUATION DE L’ELEVAGE ET MESURES PRISES POUR LIM ITER LES NUISANCES

���� Remarques concernant les risques d’explosion ou d’ incendie Il est important de préciser que le silo disposera d’un volume de 560 m3. En dessous d’une capacité de 5000 m3 les silos ne présentent que très peu de risque, qu’entre 5000 et 15000 m3 le niveau de risque est important. Les silos de stockage à la ferme, dont la capacité est généralement inférieure à 5000 m3 et dont le taux de rotation et le débit des produits stockés sont très faibles présentent très peu de dangers pour l’Environnement. En effet, comme il a déjà été évoqué dans la description du silo tour et son fonctionnement, les risques d’explosion, d’incendie sont peu probables dans la mesure où le stockage est hermétique, les systèmes de sécurité des poumons permettent de réguler les gaz avec des systèmes de sécurité. Ce stockage n’engendre pas de poussières, grâce au pré-nettoyeur. ���� Concernant le risque de débordement et renversemen t Un système de sécurité pour le remplissage (clapet) évite tout risque de débordement. Le produit stocké est composé uniquement de grains de maïs. Les tiers les plus proches sont situés derrière un des hangars et le garage existant. Le ruisseau est éloigné, il est situé à 200 m du silo tour en projet. Il n’existe pas de voie ferrée à proximité du site d’élevage. La départementale la plus proche du site passe à plus de 1 km, la voie communale passe quant à elle à 90 m du silo tour en projet. ���� Concernant le bruit Le remplissage du silo sera réalisé à une seule période correspondant à la récolte (octobre/novembre). La fabrique d’aliment est déjà existante, elle est en fonctionnement depuis les années 1980, celle-ci est implantée à 32 m du tiers le plus proche. Aucune plainte relative au bruit de l’élevage n’a été déposée. La vis de déchargement sera installée du côté opposé aux habitations Le silo sera implanté derrière un hangar de la FAF et le bâtiment de la grange. Ces bâtiments permettront de jouer un rôle d’écran sonore vis-à-vis des tiers les plus proches. Ce projet n’impliquera pas de nuisances sonores supplémentaires significatives importantes par rapport à la situation actuelle. Les accès L’accès au silo sera réalisé en passant derrière le bâtiment logeant les truies (voir plan de masse) à l’écart des maisons d’habitation. ���� Impact visuel Chapitre détaillé p 38 du dossier

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COMPATIBILITE DU PROCOMPATIBILITE DU PROCOMPATIBILITE DU PROCOMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE DOCUMENTJET AVEC LE DOCUMENTJET AVEC LE DOCUMENTJET AVEC LE DOCUMENT

D’URBANISME, LES PLAD’URBANISME, LES PLAD’URBANISME, LES PLAD’URBANISME, LES PLANS, SCHEMAS ET PROGRNS, SCHEMAS ET PROGRNS, SCHEMAS ET PROGRNS, SCHEMAS ET PROGRAMME AMME AMME AMME

APPLIQUABLE A LA ZONAPPLIQUABLE A LA ZONAPPLIQUABLE A LA ZONAPPLIQUABLE A LA ZONEEEE

� SITUATION GEOGRAPHIQUE

Ces constructions seront implantées sur les parcelles n° 10 et 11 de la section YE de Vicq Exemplet. ���� La commune est soumis au Règlement National d’Urba nisme (RNU), il n’y a pas de POS, ni de PLU. Le site d’élevage est situé le long d’une voie communale, qui desserre quelques lieux dits. Deux départementales, la D 73 et la D 68 passent respectivement à l’Ouest et au Sud du site à environ 1.5 km.

Site d’élevage porcin Parcellaire épandable

Retenu pour le lisier de porc

En site Natura 2000 � oui � non

� oui � non

Dans un parc national, une réserve naturelle ou un parc naturel marin

� oui � non � oui � non

Dans un parc naturel régional � oui � non � oui � non

En zone Vulnérable � oui � non � oui � � non

En ZAR (Zone Action Renforcée) � oui � non � oui � non

Bassin versant Les Cloux (Igneraie)

- Les Cloux (Igneraie/ Indre) - La Sinaise (Arnon/ Cher)

SAGE concerné SAGE CHER Amont (Pour la Sinaise) Dans le périmètre d’un captage d’Alimentation en Eau Potable

� oui � non � oui � non

SCHEMA / PLAN ARTICULATION

Schéma de Mise en Valeur de la Mer, Elevage et plan d’épandage non concernés

Plan de Déplacement Urbain Elevage et plan d’épandage non concernés

Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) La commune de Vicq-Exemplet ne dépend d'aucun schéma de cohérence territoriale.

Plan départemental des itinéraires de randonnée motorisée

L’élevage et le plan d’épandage sont compatibles

Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux

Voir point suivant consacré aux SDAGE et SAGE

Plan national de prévention des déchets Voir chapitre consacré à la gestion des déchets

Plan régional d'élimination des déchets dangereux

Elevage et plan d’épandage non concernés

Schéma départemental des carrières Elevage et plan d’épandage non concernés (pas de carrière en activité à proximité du site, ni du plan d’épandage)

Programme d’action pour la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole

Voir chapitres consacrés à l’eau, au plan d’épandage et à la gestion de la fertilisation

Directive régionale d’aménagement des forêts domaniales

Elevage et plan d’épandage non concernés

Schéma régional d’aménagement des forêts des collectivités et schéma régionale de gestion sylvicole des forêts privées

Elevage et plan d’épandage non concernés

Plan de gestion des risques d’inondation L’élevage et le plan d’épandage sont compatibles

Parc Naturel régional Elevage et plan d’épandage non concernés

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� SDAGE / SAGE

Le SDAGE Schéma directeur d’aménagement et de gestion des ea ux fixe par grand bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et des ressources piscicoles. Elaboré par le comité de bassin, le SDAGE Loire-Bretagne a été approuvé le 19/11/2009.

LE SDAGE est « l’instrument français » de la mise en œuvre de la politique communautaire dans le domaine de l’eau fixée par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau de décembre 2000 (DCE).

C’est un document de planification et ses préconisations doivent permettre d’atteindre le bon état écologique et chimique (pour les masses d’eaux superficielles) ou le bon état chimique et quantitatif (pour les masses d’eaux souterraines) à l’horizon 2015.

15 objectifs vitaux ont été définis pour le bassin LOIRE-BRETAGNE :

La qualité de l’eau et des écosystèmes aquatiques

− Repenser les aménagements de cours d’eau pour restaurer les équilibres, − Réduire la pollution des eaux par les nitrates, − Réduire la pollution organique, le phosphore et l’eutrophisation, − Maîtriser la pollution des eaux par les pesticides, − Maîtriser les pollutions dues aux substances dangereuses, − Protéger la santé en protégeant l’Environnement, − Maîtriser les prélèvements d’eau, Un patrimoine remarquable à préserver

− Préserver les zones humides et la biodiversité, − Rouvrir les rivières aux poissons migrateurs, − Préserver le littoral, − Préserver les têtes de bassin versant, Crues et inondations

− Réduire les risques d’inondation par les cours d’eau, Gérer collectivement un bien commun

− Renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques, − Mettre en place des outils réglementaires et financiers, − Informer, sensibiliser, favoriser les échanges.

Source : site internet Agence de l’Eau Loire-Bretagne A l’échelle d’un sous-bassin versant ou d’un groupement de sous-bassins, un SAGE Schéma

d’aménagement et de gestion des eaux est élaboré par une Commission locale de l’eau (CLE) dont la composition est arrêtée par le préfet.

Le projet de SAGE, validé par la CLE, donne lieu à des consultations (collectivités, comité de bassin,

mise à disposition du public ...), puis à un arrêté du préfet. Le SAGE fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, des écosystèmes aquatiques, ainsi que les objectifs de préservation des zones humides.

Les SAGE doivent être compatibles avec les orientat ions fixées par le SDAGE .

La zone d’étude est en partie concernée par le SAGE CHER Amont (pour le bassin versant de la Sinaise).

Aucune procédure SAGE n’est actuellement lancée concernant le bassin versant de l’Indre.

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Le SAGE CHER AMONT est en phase d’élaboration . La dernière modification de l'arrêté de la CLE date du 19/02/2013. Liste des enjeux du SAGE CHER Amont :

• Alimentation en eau potable et en eau industrielle

• Amélioration de la qualité des ressources en eau

• Gestion du risque inondation

• Restauration, entretien et valorisation des milieux naturels et des paysages

• Rétablissement de la libre circulation piscicole

• Réhaussement de la ligne d'eau du Cher

• Satisfaction des demandes en loisirs liés à l'eau et à la valorisation touristique de la vallée

Le projet de l’EARL REBA est compatible avec les ob jectifs du SDAGE et du SAGE Cher Amont :

- les productions d’azote et phosphore sont réduite s à la source pour les porcs (alimentation biphase et phytasée),

- les apports de fertilisants sont raisonnés en fon ction des périodes d’exportation maximales par les cultures ;

- Des bandes enherbées sont mises en place le long des ruisseaux - le parcellaire ne présente pas de pente important e, limitant ainsi les risques de

ruissellement. - Avec une capacité de stockage de 2 414 m3 pour l’ atelier porcin, l’exploitation aura 8.5

mois de stockage. Ceci permettra de respecter sans difficulté les périodes d'interdiction réglementaire et l'interdiction d'épandage durant la période d'ex cès hydrique. L’épandage de lisier est suivi d’un enfouissement dans les 12 heu res sur sol nu).

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� PROGRAMME D’ACTION DIRECTIVES NITRATES

Les communes concernées par le projet et le plan d’épandage sont hors zone vulnérable.

Cependant, même si le parcellaire épandale est loca lisé hors zone vulnérable, les pratiques de l’EARL REBA respectent le programme d’action en vigueur da ns le département pour les zones concernées par la zone vulnérable.

Le programme d’action directive nitrate vise la protection des eaux contre les pollutions liées aux nitrates d’origine agricole.

En 1991, les états membres désignent les zones vulnérables et établissent un code de bonnes pratiques agricoles et des programmes d’action avec révision tous les 4 ans.

Le 5ième programme d’action régional n’est pas encore signé et est en cours de rédaction.

���� Calendrier d’épandage

Deux références : (dans l’attente du programme d’action régional)

� le 4ème programme d’action départementale du 01/07/2009 (� voir tableau ci-dessous)

� le programme d’action national du 19/12/2011 modifié le 23/10/13.

Tableaux extrait du 4 ème programme d’action du 01/07/2009 (Indre)

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EARL REBA / Vicq Exemplet 25

Outre, l’épandage des effluents bruts est interdit toute l’année les dimanche et jours fériés.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 26

���� Capacité de stockage (en mois) pour les porcs

TYPE d’Effluents d’élevage PORCS

Fertilisants azoté de type 1 (fumier) 7

Fertilisants azoté de type 2 (lisier 7.5

Dérogation pour le stockage au champ des fumiers compacts non susceptibles d’écoulement, réservée au fumier issu d’un stockage de deux mois sous les animaux ou sur une fumière.

���� Limitation de l’épandage des fertilisants azotés, équilibre par parcelle

���� Respect du plafond des 170 uN organique par hectare de SAU

� Condition d’épandage par rapport à :

- Sols en fortes pentes

Fertilisants azoté de type 1 (fumier) et III : Si pente > 15 % interdit, 20 % avec dispositif continu en bordure aval des îlots culturaux de l’exploitation ou bas de pente

Fertilisants azoté de type 2 (lisier) : Si pente > 10 % interdit, 15 % avec dispositif continu en bordure aval des îlots culturaux de l’exploitation ou bas de pente

- Sols détrempés et inondés

Un sol détrempé dès lors qu’il est inaccessible du fait de l’humidité ; un sol inondé dès lors que l’eau est largement présente en surface

INTERDIT pour tous les fertilisants.

- Sols enneigés et gelés

Un sol est enneigé dès qu’il est entièrement couvert de neige ; un sol est gelé dès lors qu’il est pris en masse par le gel.

INTERDIT pour tous les fertilisants sur sols enneigés ;

INTERDIT pour tous les fertilisants sauf fumiers compacts pailleux et compost sur sol pris en masse par le gel.

���� implantation ou maintien d’une bande enherbée ou boisée d’une largeur de 5 mètres minimum obligatoire en bordure de la totalité des cours d’eau permanents ou intermittents figurant en points ou traits continu sur la carte IGN au 1/25000.

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EVALUTION DES INCIDEEVALUTION DES INCIDEEVALUTION DES INCIDEEVALUTION DES INCIDENCES NATURA 2000NCES NATURA 2000NCES NATURA 2000NCES NATURA 2000

Les paysages sont fortement imprégnés par l'activité agricole. La présence de zones boisées et de quelques bosquets diversifient les milieux et donc les potentialités écologiques.

Aucune ZNIEFF n’est répertoriée dans un rayon de 2 km autour du parcellaire épandable.

Aucun site inscrit ou classé n’est localisé sur la zone d’étude.

Les caractéristiques techniques et les raisons du projet sont présentées dans un chapitre du dossier étude d’impact.

Les agriculteurs concernés valorisent les déjections produites par les animaux en épandant ces engrais de fermes (éléments fertilisants) pour les substituer aux engrais minéraux.

Les parcelles épandables retenues pour les épandages sont localisées sur deux bassins versants : - Les Cloux (Igneraie – Indre) (82.1 %) - La Sinaise (Arnon – Cher) (17.9 %)

Aucune zone NATURA 2000 ne se situe sur les communes concernées par les épandages ou communes avoisinantes.

Le site NATURA 2000 le plus proche et situé en aval d’une partie du parcellaire concerné par les épandages (sur le bassin versant de La Sinaise) est la Basse Vallée d’Arnon , ce site SIC (Site d’Intérêt Communautaire) est localisé à 11 km au Nord Est du parcellaire épandable. Le site d’élevage porcin n’est pas localisé sur le bassin versant de ce SIC.

La zone Natura 2000 retenue et présentée dans ce chapitre est donc celle de : La Basse Vallée de l’Arnon.

Zone Natura 200 Distance au site

d’élevage Distance à l’îlot épandable le plus proche

Basse Vallée de l’Arnon SIC FR 2400521

13 km (hors Bassin Versant)

11 km à l’Est (17.9 % du parcellaire épandable concerné par

le BV)

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EARL REBA / Vicq Exemplet 28

Carte : Localisation du projet par rapport au site Natura 2 000 le plus proche

o SIC (Natura 2000 FR2400521) « Basse Vallée de l’Arn on »

Basse Vallée de l’Arnon (FR2400521) SIC

Projet

11 km

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EARL REBA / Vicq Exemplet 29

Ce SIC est localisé dans le département du Cher, sur une superficie de 1 334.5 ha (14 communes). Le site s’étend le long de la vallée de l’Arnon.

C’est un ensemble de prairies inondables associées à une végétation rivulaire de forêts alluviales à Aulnes et de roselières. Cette vallée est caractérisée par deux types de paysage : sur 20 km au Sud, la vallée traverse le Boischaud bocager, elle est encaissée ; au Nord le talweg est de moins en moins encaissé.

Il présente plusieurs intérêts :

� Présence de la plus vaste des 2 stations de Fritillaire pintade (5 km de longueur) dans les prairies inondables en rive de l’Arnon (c’est la plus vaste station de la région Centre, hormis celle de l’Indre et Loire).

� Beaux herbiers de Renoncule flottante. Les milieux aquatiques hébergent une faune piscicole intéressante dont certaines sont inscrite à l’annexe II de la Directive Habitat.

� Présence de trois espèces de chiroptères inscrites à l’annexe II de la Directive Habitats.

Il existe un DOCOB (Document d’Objectifs) (janvier 2009) pour ce SIC.

Habitat naturel % couv.

Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) 87 %

Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à alpin 3 %

Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus exc elsior (Alno- Padion, Alnion incanae, Salicion albae) * (Habitat prioriaire)

3 %

Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou Hydrocharition 2 %

Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion fluitantis et du Callitricho-Batrachion

1 %

Espèces animales Poissons Chabot / Lamproie de Planer Mammifères Grand Rhinolophe

Petite Rhinolophe Vespertillon à oreilles échancrées

Impact de l’activité sur la zone Natura 2000 Le site et les parcelles d’épandage sont hors zone NATURA 2000 . Le projet n’aura donc aucun

impact direct sur les habitats naturels.

Les activités d’épandage peuvent avoir une influence sur la qualité de l’eau et donc sur certaines formations végétales longeant des cours d’eau, et les espèces animales y vivant ou s’y nourrissant : Lamproie de Planer, chabot.

Mais de telles pollutions (pollutions bactériologiques, en azote et phosphore suite à des ruissellements ou des infiltrations) seraient liées à des épandages effectués sur des zones pentues, ou des apports aux mauvaises périodes ou des doses inadaptées aux cultures et aux sols. De plus la distance entre la plus proche parcelle et les limites de la zone NATURA 2000 est élevée : 11 km à vol d’oiseau et bien davantage en suivant les cours d’eau (pour les 17.9 % du plan d’épandage concerné par le Bassin versant).

Les activités d’épandage ne peuvent avoir de conséquences directes sur la biodiversité du milieu,

dans la mesure où les éleveurs prennent toutes les précautions pour limiter le ruissellement et adapter aux mieux les apports de lisier en fonction des besoins des cultures.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 30

Impact de l’activité sur la zone Natura 2000 � Matériel d’épandage moderne permettant une répartition homogène des engrais de ferme (pendillards, utilisé depuis 20 ans), � pas de pente sur le parcellaire épandable, � Ouvrages de stockages dimensionnés de manière à disposer d’une durée de stockage de 8.5 mois, évitant tout risque de débordement. � Faibles pressions en azote et phosphore sur la zone d’épandage (75 kg d’N/ha ép.) et pratiques culturales des exploitants permettant d’éviter des phénomènes de sur-fertilisation (avec notamment le respect de l’équilibre de la fertilisation phosphorée). Les mesures de protection générale et réglementaire de la qualité des cours d’eau seront respectées.

CONCLUSION

Compte tenu de la localisation du parcellaire d’épa ndage à 11 km de la zone Natura 2000, les activités liées à l’élevage n’auront pas d’impa ct sur les habitats naturels, etc…Le plan d’épandage présente également de nombreuses garanti es de sécurité pour le milieu naturel.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 31

CAPACITES TECHNIQUESCAPACITES TECHNIQUESCAPACITES TECHNIQUESCAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERESET FINANCIERESET FINANCIERESET FINANCIERES

L’EARL REBA présente les capacités techniques et financières pour mener à bien le projet présenté.

1 CAPACITE TECHNIQUE

���� Des compétences personnelles

L’élevage, dans son fonctionnement futur, devrait laisser apparaître une amélioration des performances technico-économiques, notamment lié à la modernisation de l’atelier d’engraissement (meilleure croissance, meilleurs indices de consommation, plus faible taux de pertes…).

M. Aladenise Olivier est installé depuis plus de 16 ans, en tant qu’exploitant agricole. Il a une solide expérience en production porcine. L’éleveur espère gagner en indice de consommation a vec la création d’un bâtiment d’élevage neuf.

Tableau : présentation des membres de l’EARL REBA et personnels intervenant :

Nom – date de naissance

Qualité / Formation Expérience Rôle dans l’exploitation

Olivier ALADENISE

BPREA

Brevet Professionnel Responsable

d'Exploitation Agricole

Installé depuis 16 ans en élevage porcin

(1998)

Gestion de l’élevage porcin et des cultures

(semis, fertilisation)

Gestion administrative de l’exploitation

M. ALADENISE Olivier souhaite embaucher un salarié à mi-temps pour l’aider sur l’exploitation (recrutement en cours)

���� Un appui technique pour la production Le suivi technique des productions agricoles est assuré avec l’aide de différentes structures et techniciens : en élevage de porcs, l’exploitant suit les résultats technico-économique du troupeau en réalisant la gestion technico-économique (GTE). Le suivi sanitaire des porcs, est effectué par le biais du groupement. Un technicien d’élevage du groupement fournit un appui sur le plan technique (suivi d’élevage…). Il effectue régulièrement des visites et assure un suivi permanent. Le fournisseur d’aliments et nutritionniste joue également un rôle de conseiller technique.

2 CAPACITE FINANCIERE

Le projet concerne l’extension d’un élevage porcin. Il se traduira par la construction d’installations supplémentaires. Le financement nécessaire concerne le coût lié aux bâtiments, équipements d’élevage (local alimentation, aire de stockage…). La réalisation du projet devrait s’accompagner d’une amélioration de la rentabilité, du fait d’une amélioration des bâtiments Post Sevrage-Engraissement (qui devrait entraîner une amélioration des indices de consommation et de croissance) et du lissage des charges sur un cheptel plus conséquent.

���� Des conseillers en gestion

Les partenaires ont tour à tour examiné la pertinence de ce projet. Une étude économique prévisionnelle réalisée par un conseiller économique spécialisé est jointe en annexe 8. L’étude économique est partie sur les résultats des dernier s bilans comptables. L’investissement à prévoir est de 422 000 €.

���� Le financement du projet L’investissement prévu de 422 000 € sera financé par 2 prêts bancaires sur 15 et 12 ans. L’analyse économique présentée en annexe 8, indique un prix de l’équilibre (base cadran) du projet de 1.24 €/kg. Sur les 5 dernières années, le prix cadran était de 1.3 €/kg de carcasse. L’excédent Brut d’Exploitation (EBE) calculé avec un prix de 1.3 €/kg cadran (moyenne des 5 ans), est suffisant pour couvrir les annuités en cours, les annuités nouvelles du projet, les frais financiers, et la rémunération du travail familial.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 32

PRESENTATION DU PROJPRESENTATION DU PROJPRESENTATION DU PROJPRESENTATION DU PROJET ET ET ET ET JUSTIFICATIF DE LET JUSTIFICATIF DE LET JUSTIFICATIF DE LET JUSTIFICATIF DE LA A A A

CONFORMITE AUX PRESCCONFORMITE AUX PRESCCONFORMITE AUX PRESCCONFORMITE AUX PRESCRIPTIONS TECHNIQUESRIPTIONS TECHNIQUESRIPTIONS TECHNIQUESRIPTIONS TECHNIQUES

1 PRESENTATION DU SITE ET DE L’EXPLOITATION AVANT P ROJET

Photographie : Vue sur le site d’élevage depuis la voie communale

Photographie : Vue aérienne du site d’élevage (géoportail) - sans échelle

Actuellement, l’EARL REBA exploite un atelier de 146 truies et verrats, 540 porcelets et 720 porcs à l’engrais conformément à l’arrêté Préfectoral du 13/02/1998. L’EARL REBA n’exploite pas de terre en propre, elles sont exploitées au nom de M. ALADENISE Olivier.

Les animaux sont logés dans 2 bâtiments, sur caillebotis.

Site Coubes

Elevage porcin Habitation du gérant

Bâtiments porcins dissimulés

Voie communale

FAF

« Coubes »

Tiers

Habitation demandeur

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EARL REBA / Vicq Exemplet 33

Tableau : caractéristiques des bâtiments d’élevage (cf plan de masse ci-après – situation actuelle)

Désignation Type d’animal places Mode d’élevage

Collecte/ stockage

M3 utiles

Mode alimentation

P 1

Maternité (rénovée en 98)

40

Cases coll. Caillebotis

intégral

0 m3

Sec Automatique

Gestantes verraterie

72 48

29.2 m3 25.6 m3

P 2

Post Sevrage 540 (3 x 180)

136.3 m3

Engraissement 720 426 m 3

Aire d’attente 64.7 m3 Fosses

Extérieures non couvertes

Fosse rectangulaire non couverte 351 m3

Fosse circulaire béton non couverte 1 000 m3

2 032 m 3 (dont 681 m3 préfosse)

Photographies : Vue sur les bâtiments d’élevage porcin

Le plan d’épandage est remis à jour dans le cadre de ce dossier. L’ancien prêteur M. Jacquin Claude est en retraite, M. Aladenise à repris une partie de sa SAU (12 ha) ainsi que de nouvelles parcelles.

Il souhaite également intégrer un nouveau prêteur voisin pour valoriser le lisier produit sur son élevage porcin.

PS/ Engraissement Gestantes

Maternité

Maternité

Gestantes Fabrique d’aliments à la ferme

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EARL REBA / Vicq Exemplet 34

La production azote, phosphore et potasse sur le si te d’élevage est la suivante :

Actuellement la production pour les porcs est de :

N P2O5 K20 N P2O5 K20

Truies et verrats prés. Lisier 146 14,5 11 9,6 2117 1606 1402

et cochettes

Porcelets prod. Lisier 3100 0,4 0,25 0,35 1240 775 1085

Porcs à l'engrais prod. Lisier 3000 2,70 1,45 1,93 8100 4350 5790

11457 6731 8277références CORPEN 2003

PRODUCTION D'ELEMENTS FERTILISANTS lisier

CHEPTEL Mode de logement Effectifs Par animal Pour l'Atelier Porcin

L’élevage porcin produit sur l’année 11 457 kg d’N et 6 731 kg de P2O5 sous forme de lisier.

2 EVOLUTION DE L’ELEVAGE ET CAPACITE DE PRODUCTION APRET PROJET

L’historique de cette exploitation montre que :

− La production porcine existe sur cette exploitation depuis de nombreuses années (plus de 20 ans).

− Cette exploitation a su évoluer et se développer, tout en restant une structure familiale.

Tableau : rappel des principales étapes de l’évolution de cette exploitation agricole

Année Evénement – installation main d’œuvre Cultures / SAU

Elevage / bâtiments

Avant 1997 Productions animales : bovins et porcs 63 ha Atelier bovins viande 40 vaches allaitantes

Atelier porcin naisseur Engraisseur : 42 truies

1997 Installation de M. Olivier Aladenise avec son père

1998

Arrêt de l’élevage bovin

Création de l’EARL Aladenise (Père Fils)

Extension de l’élevage porcin

-

Extension de l’élevage porcin à 146 truies Naisseur Engraisseur

Construction de l’engraissement et de la fosse extérieure

2004

Modification du statut juridique : GAEC Aladenise

2005 Reprise de 12 ha de SAU (M. Jacquin) 76.3 ha

2008 Départ en retraite de M. Aladenise Jean Pierre

2012

Création de l’EARL REBA (production porcine)

M. Aladenise exploite la SAU en individuel

Mise aux normes bien être des truies gestantes

76.3 ha Extension du bâtiment gestantes dans le cadre du bien être animal

PROJET 2014

� Reprise de 29.5 ha de SAU

���� PROJET de réorganisation et d’extension de l’élevage porcin

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EARL REBA / Vicq Exemplet 35

L’élevage de porcs de l’EARL REBA

L’exploitant est adhérent à un groupement de producteurs de porcs : COOPERL ARC ATLANTIQUE – ZI BP 60328 22403 LAMBALLE CEDEX.

- L’élevage de porcs comprend :

• Des reproducteurs en bloc saillie gestantes

• des cochettes en pré-troupeau

• des porcelets en post-sevrage

• des porcs charcutiers en engraissement

Deux blocs de bâtiments existants qui comprennent :

� les reproducteurs, 72 places truies gestantes, un bloc saillie de 48 places, 40 places de truies maternités (770 m²), la fabrique d’aliment à la ferme avec le local soupe et les cellules de stockage des céréales.

� Un bâtiment Post Sevrage Engraissement (1 190 m²) Dans le cadre de ce projet les salles de Post Sevrage seront transformées en salles d’engraissement.

Le projet prévoit d’agrandir cette unité Post Sevrage Engraissement sur une surface totale de 702 m².

� Pour loger : 472 places d’engraissement et 624 places de Post Sevrage A ces bâtiments s’ajoutent une fosse circulaire couverte en béton de 1000 m3 utiles et une fosse rectangulaire non couverte de 351 m3 utiles, collectant le lisier des préfosses sous l’ensemble des bâtiments d’élevage. Des cellules de stockage d’aliments, des silos et des équipements permettant le fonctionnement de l’élevage (ventilation, pompes, chauffage, nettoyeur …) - des locaux techniques et stockages divers (matériel, personnel…) Les porcs sont nourris avec les céréales produites sur l’exploitation de M. Aladenise et des aliments complémentaires achetés. Les déjections porcines sont épandues dans le cadre d’une fertilisation raisonnée, sur des parcelles agricoles des alentours. L’EARL REBA n’exploite pas de terres, actuellement M. Aladenise Olivier est le seul prêteur de terre. Avec la mise en place du projet, un nouveau prêteur de terre voisin mettra son parcellaire épandable à disposition des épandages de lisier de porcs.

Evolution des effectifs

Tableau : évolution des effectifs porcins de l’élevage

Site Situation avant-projet (autorisation)

Situation après projet Observations

EARL REBA

« Coubes »

146 Reproducteurs 540 places de post-sevrage 720 places d’engraissement

130 truies 30 cochettes

624 places de post-sevrage 1 428 places d’engraissement

Extension du site

TOTAL 1 266 animaux équivalents

porcs 1 972 animaux équivalents

porcs

T= truie ; V= verrat (3 animaux équivalents porcs)

PS = porcelet (0.2 animal équivalent porc)

PC = porc charcutier en engraissement et cochette (1 animal équivalent porc)

PAE = porcs animaux équivalents

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EARL REBA / Vicq Exemplet 36

La totalité des animaux sera élevée dans des bâtiments modernes et bien dimensionnés. Ceci permettra d’améliorer les conditions de travail, tout en améliorant les performances techniques.

Augmentation du nombre d’animaux équivalents sur le site de Coubes � passage de 1 266 à

1 972.8 PAE Construction de bâtiments d’élevage porcin sur le s ite. Mise à jour du plan d’épandage avec un nouveau prêteur de terre et reprise du parcellaire existant

pour M. Aladenise Olivier.

NOMENCLATURE INSTALLATIONS CLASSEES

L’élevage de porcs de l’EARL REBA est soumis à la réglementation des Installations Classées agricoles pour la Protection de l'Environnement. Les activités de cet élevage correspondront aux rubriques des installations classées suivantes :

Rubrique

Activités

Grandeur caractéristique

Régime

2102 Porcs (établissement d’élevage,

vente, transit, etc.) en stabulation ou en plein air

Effectifs demandés : 1 972.8 animaux équivalents

porcs

130 truies et verrats, 30 cochettes,

624 porcelets, 1 428 porcs à l’engrais

(> 450 et < à 2000 emplacements de porcs ou 750 emplacements de

truies)

Enregistrement

2260

Broyage, concassage, criblage, déchiquetage, ensachage, pulvérisation, trituration, nettoyage, tamisage, blutage, mélange, épluchage et décortication des substances végétales et de tous produits

organiques naturels

puissance installée de l'ensemble des machines fixes concourant au fonctionnement

de l'installation < 100 Kw

Non soumis

1432 Liquides inflammables (réservoirs

manufacturés)

Quantité stockée (en T) < 50 t / < 10 M3

���� 5.5 m3 Non soumis

2160 Silos et installations de stockage de céréales, grains, …

Volume de stockage (en m3) < 5 000 m3

Non soumis

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EARL REBA / Vicq Exemplet 37

3 INTEGRATION DU PROJET DANS LE PAYSAGE ET DISTANCE S

D’IMPLANTATION

3.1 MESURES PRISES POUR L’INTEGRATION PAYSAGERE ET EFFETS ATTENDUS

� Dimensions des constructions

L’EARL REBA propose les mesures suivantes d’intégration paysagère :

Insertion des bâtiments d’élevage : homogénéité du site et choix des matériaux

La nouvelle porcherie (PS-Eng) sera implantée dans le prolongement d’un bâtiment existant.

Les matériaux identiques à ceux existants (murs en brique, toit en fibrociment rouge tuile) seront utilisés.

Le bâtiment à construire ne dépassera par le faîtage des bâtiments existants.

L’impact de la construction sera donc peu important en raison de son emprise par rapport aux bâtiments déjà existants sur le site d’exploitation.

L’implantation du bâtiment sera réalisée à l’opposé des tiers les plus proches, ce projet sera masqué par les bâtiments déjà existants.

Les haies existantes, autour du site, permettent une bonne intégration du paysagère des porcheries.

Insertion de l’annexe de bâtiment d’élevage : silo tour

La construction du silo tour modifiera significativement le paysage agricole existant. Les lieux dits autour du site d’élevage sont éloignés du site d’élevage où sera implanté le silo tour : � Les Meunets (1 habitation) à 550 m au Sud Ouest (altitude 221 m),

� Le Petit Riolat (1 habitation) à 1 km à l’Ouest (altitude 213 m),

� Les Bergeries (lieu-dit non habité) à 800 m au Nord (altitude 222 m),

� La Prairie (1 habitation) à 1.1 km au Nord Est, (altitude 218 m),

� Clairfond (1 habitation) à 1.1 km au Nord Est (altitude 227 m),

� Mulles / La Pillerie / Serres à 1.2 km au Sud Est, (plusieurs habitations).

NB : Sur le lieu-dit « Mulles », l’aire naturelle de camping est située derrière la ligne de crête

� Lavau (1 habitation) à 1.5 km au Sud (altitude 247 m).

Le silo tour pourra être visible de ces lieux dits, mais en raison de l’éloignement et de l’environnement paysager l’impact sera nettement moins perceptible. Les bâtiments agricoles et hangars existants (Fabrique d’aliment à la ferme), ainsi que les haies, permettront de dissimuler une partie de la construction du silo tour.

Type d’ouvrage Fonction Largeur (m)

Longueur (m) Surface (m2) Descriptif

Construction d’un bâtiment d’élevage

Engraissement

472 places

Post Sevrrage

624 places

30.8 m

22.8 m

702.24 m²

Matériaux

Elévation en brique

Couverture fibro ciment teinte tuile

Silo tour

560 m3 22.7 m Diamètre 6 m acier vitrifié bleu cobalt

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EARL REBA / Vicq Exemplet 38

Aménagements des abords, plantations, biodiversité

L’extension du bâtiment existant nécessite de déplacer la haie située au Sud Ouest. Celle-ci sera replantée de chaque côté de l’extension pour permettre l’entretien du site. Une nouvelle haie longeant le chemin rural sera également implantée de manière à prolonger celle existante jusqu’au ruisseau. Ces haies permettront également de compléter et de maintenir le réseau agro-écologiques afin de préserver la biodiversité végétale et animale grâce au remplacement et l’implantation de nouvelles haies (de type bocagère, espèces locales).

Entretien du site

L’EARL REBA s’engage pour l’avenir à continuer d’entretenir le site d’élevage pour laisser une bonne impression visuelle. L’entretien concerne la taille des arbres et des arbustes, et haies avec le remplacement des vieux sujets si nécessaire. Cette mesure concerne également l’entretien général des bâtiments, pour les maintenir dans un bon état de fonctionnement et de propreté.

Analyse visuelle du site éloignée

Le site d’élevage est localisé en zone agricole dans la région naturelle du Boischaud Sud, où alternent grandes cultures et zones boisées. La zone d’étude est caractérisée par un relief peu vallonné. Le relief est un peu plus marqué sur une petite zone qui s’étire au Sud Est et au Nord Est de « Coubes », entre « Lavaud » et « Clairfond ». L’habitat y est peu développé, il s’étale sur le territoire en hameaux et en fermes isolées, très dispersées. Le site d’élevage « Coubes » se situe à une altitude de 226 m. Une ligne de crête passe à environ 1 km à l’Est. Les bourgs les plus proches sont éloignés, Vicq-Exemplet se trouve 4 km au Nord Est et Néret à 3.5 km au Sud Est. Ils sont tous les deux situés de l’autre côté de la ligne de crête orientée Sud/ Nord. Présence à 2 km au Nord et au Sud du lieu-dit « Coubes » de deux bois importants (Bois de Boulaise et Bois d’Igneraie). Les lignes de crêtes orientées Sud Nord, passent à 1 km à l’Est et à 3.5 km à l’Ouest. Derrière ces limites, le site d’élevage n’est pas visible. La zone principale où le silo tour sera le plus visible est peu habitée.

Concernant les principaux axes routiers :

Le projet sera donc peu visible des principaux axes de communication. Il sera perceptible de la départementale D 73 qui passe à 1.5 km à l’Ouest et de la D 68 qui passe à la même distance au Sud du site, mais compte tenu de l’éloignement, et de son emplacement, l’impact visuel sera ainsi atténué. Le silo ne sera donc pas visible des bourgs les plus proches, ni de la D 71 qui passe à l’Est à 2 km, derrière la ligne de crête.

Analyse visuelle rapprochée

En arrivant sur le site d’élevage, seuls la fabrique d’aliments et le bâtiment logeant une partie des reproducteurs (maternité) sont visibles. Le bâtiment engraissement et les fosses situés derrière sont dissimulés. Après projet, le silo tour implantée à environ 100 m de la voie communale à côté de la fabrique d’aliment modifiera l’impact visuel sur le paysage. Les insertions paysagères ci-après montrent l’impact paysager depuis le chemin rural qui passe devant le site « Coubes ». Cette voie communale est peu empruntée, elle desserre uniquement quelques lieux dits (habitations et fermes).

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EARL REBA / Vicq Exemplet 39

Situation après projet- Vue paysagère à long terme

Photographies : simulation après projet - Depuis l a parcelle YE 12 en contre-bas

Photographies : simulation après projet - Depuis l a voie communale en arrivant par le Sud

3.2 DISTANCES D’IMPLANTATION

Voir plans de situation et de masse ci-après

Habitation de

tiers

Habitation

parents

demandeur

Zone destinée

à l’habitation

Puits, forages,

sources

Cours d’eau

PROJETS Bâtiments d’élevage

101 m 125 m + 300 m 95 m 120 m

Silo tour 51 m / 56 m 86 m + 300 m 45 m 200 m

Fosses à lisier existantes 60 m 60 m + 300 m 55 m 95 m

Bâtiments d’élevage existants

40 m 48 m + 300 m 40 m 120 m

L’extension du bâtiment d’élevage sera implantée aux distances réglementaires vis-à-vis des tiers, puits, ruisseau…. Concernant le silo tour, une demande de dérogation est demandée pour cette construction.

Projet 2 ; Silo Tour Projet 1 : d’extension - 624 porcelets

- 472 porcs à l ’engrais

Projet 2 ; Silo Tour

Projet 1 ; Extension

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EARL REBA / Vicq Exemplet 40

4 CARACTERISTIQUES DES BÂTIMENTS ET STOCKAGES

Les porcins sont et resteront élevés dans des bâtiments sur caillebotis, avec ambiance contrôlée. Ils recevront quotidiennement une alimentation avec un abreuvement. Tableau : caractéristiques des bâtiments d’élevage après réorganisation et extension

Désignation Type d’animal

places Mode d’élevage

Collecte/ stockage

m3 utiles

Mode alimentatio

n

Ambiance

Ventilation

P 1

Maternité

Truies

allaitantes

40

0 m3

� vers fosses ext.

sec

auto Dynamique

Extraction

haute

Gestantes

Verraterie

Truies

gestantes

verrats

48

72

Caillebotis

intégral

Bien être

54.8 m3

� vers fosses ext.

sec

auto

P 2 Engraissement Porcs à

l’engrais 956

Caillebotis

intégral

Cases coll .

562 m3

� vers fosses ext.

Soupe

auto

PROJET 1

Post Sevrage porcelets 624 Caillebotis

intégral 233.4 m3

sec

Dynamique

Extraction

haute

Eng.

Porcs à

l’engrais 472

Caillebotis

intégral 148.2 m3

soupe

auto

Annexes de

bâtiment d’élevage

Fosse

Béton rectangulaire non couverte 351 m3

Béton circulaire non couverte 1 000 m3

FAF Hangar Stockage céréales

silo de céréales,

Maïs humide, blé, orge, colza, soja

PROJET 2 : Silo Tour couleur bleu cobalt 22.7 m ���� 560 m3

Aire d’attente existante 64.7 m3

Préfosses : 1063 m3

Fosses : 1 351 m3 = 2 414 m3 utiles

Tous les porcins de l’élevage seront élevés sur caillebotis (sols béton ajourés avec stockage ou non sous les animaux). Des préfosses sous bâtiments reliées aux 2 fosses extérieures.

Tous les sols du bâtiment d’élevage accessibles aux animaux, toutes les installations d’évacuation ou de stockage sont imperméables et maintenues en parfait état d’étanchéité. A l’intérieur des porcheries, le bas de mur est imperméable et maintenu en parfait état d’étanchéité.

Les surfaces et aménagements ont été calculés de façon à correspondre à la réglementation établissant les normes minimales relatives à la protection des porcs. Le renouvellement de l’air par une ventilation , ainsi que le maintien des températures optimales conditionnent la croissance des animaux. Le système de ventilation est de type dynamique pou r tous les bâtiments et il en sera de même après projet.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 41

En cas de panne de ventilation, les fenêtres des po rcheries s’ouvrent et s’ouvriront automatiquement pour assainir l’atmosphère. Déclenchée par les haus ses des températures, une alarme sonore et téléphonique relayée chez M. Aladenise avertit en c as de panne de ventilation.

LES STOCKAGES DIVERS

L’activité de l’élevage de porcs de l’EARL REBA nécessite le stockage de différentes matières sur le site même.

Tableau : Produits stockés sur le site d’élevage

Produits stockés Types de stockages Quantités/dimension Lieu de stockage

Aliments Cellule de stockage

1 cellule Blé 3000 qx + plusieurs cellules (blé/soja/orge/colza…)

Fabrique d’aliment

Produits vétérinaires 1 armoire fermée 1 frigidaire

Armoire + frigidaire

Local technique Blessants Coupants Boite hermétique Boite hermétique

Produits de désinfection Bidons fermés sur étagère

Bidons de 20 l

Huiles de moteurs Bidons 200 litres Dépendances

Hydrocarbure Cuve métallique 2 m3 3 m3

Lisier

Fosses béton sous les bâtiments 2 fosses extérieures non couvertes

TOTAL 2 414 m3 utiles existants : 1063 m3 utiles sous les porcheries 1 351 m3 en fosses

Cadavres de porcs Bac à équarrissage Près du bâtiment engraissement

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EARL REBA / Vicq Exemplet 42

4.1 AMENAGEMENT DES BATIMENTS ET STOCKAGE

Les locaux sont maintenus propres et sont régulière ment nettoyés afin d’éviter les amas de matières dangereuses ou polluante et de poussières. Toutes les dispositions sont prises aussi souvent q ue nécessaire pour empêcher la prolifération des insectes et des rongeurs, ainsi que pour en assurer la destruction. 4.2 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS

Les bâtiments d’élevage

Les porcheries à créer présentera des aires recevan t des déjections porcines imperméables et étanches. Les murs intérieurs des salles d’élevage seront bétonnés.

Collecte et stockage des lisiers.

PREFOSSES SOUS BATIMENT : Les ouvrages de stockage seront drainés à leur base et possèderont, en aval, un regard de contrôle, permettant de détecter la moindre fuite. Les ouvrag es seront construits selon un cahier des charges précis et avec les garanties du constructeur. FOSSES EXTERIEURES : Les 2 fosses non couvertes sont conservées. Ces ouv rages présentent de bonnes garanties d’étanchéité. Elles réceptionnent le lisier des por cheries et servent de points de pompage du lisier.

Les eaux pluviales

Toutes les eaux pluviales sont collectées par les g outtières puis dirigé vers le fossé. L’organisation existante n’est pas modifiée. Pour les nouvelles in stallations, les eaux pluviales seront collectées p ar des gouttières et gérées comme celles des porcherie s existantes

Les stockages divers

Les aliments des porcins sont et resteront stockés dans des cellules de stockage dans la fabrique d’aliment. Un nouveau silo tour viendra compléter le stockage pour nourrir les animaux. Les produits vétérinaires sont stockés dans le loca l technique fermé, prévu à cet effet. Les 2 citernes de fuel situées dans la dépendance d isposent de bacs de rétention.

Mesures sanitaires

Un programme de prophylaxie est défini et appliqué sur le cheptel avec l’aide d’un vétérinaire et du technicien du groupement de producteurs.

Mesures d’hygiène

Des opérations désinsectisation sont effectuées tou t au long de l’année par l’éleveur.

Les opérations de dératisation sont également effec tuées toute l’année via une entreprise spécialisée (GDS) qui intervient tous les trimestres et à la de mande si besoin.

Les bâtiments d’élevages sont nettoyés, lavés et dé saffectés après chaque sortie de porcs. Les déjections porcines seront collectées et stockées d ans des ouvrages étanches et résistants.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 43

PREVENTION DES ACCIDPREVENTION DES ACCIDPREVENTION DES ACCIDPREVENTION DES ACCIDENTS ET DES POLLUTIOENTS ET DES POLLUTIOENTS ET DES POLLUTIOENTS ET DES POLLUTIONSNSNSNS

1 ACCESSIBILITE AU SITE

L’accessibilité au site est décrite sur le plan de masse en annexe. Les accès existants sont entretenus en bon état. Ils restent inchangés dans le cadre de ces 2 projets. Les véhicules de secours pourront, en cas de nécessité, emprunter les mêmes voies d’accès que les véhicules desservant l’élevage. Ainsi, ils pourront circuler autour des bâtiments sans obstacle. 2 MOYENS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE

2.1 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS

Les origines possibles de l’incendie sont le groupe électrogène (moteur et stockage d’hydrocarbures), la commande de distribution de l’aliment, le circuit de distribution électrique, la chauffage, les déchets inflammables (emballages papier, carton, bâches …), les opérations par points chauds (tronçonnage, soudage …). Les conséquences sont la destruction partielle ou totale du bâtiment et de son environnement dans un rayon de 10 m. Les mesures de prévention sont l’affichage des consignes de sécurité, le respect d’une distance de sécurité de 10 m entre les bâtiments, l’utilisation de portes coupe-feu et matériaux ininflammable, l’installation de 2 extincteurs sur le site.

Nombre d’extincteur 2 extincteurs à l’entrée de la porcherie engraissement dans le hangar de la FAF

Borne incendie � oui � non

Réserve incendie Avec plate forme stabilisée de 32 m²

� oui � oui

Capacité : 140 m3 (minimum) � non

Distance au projet Moins de 200 m

Accessibilité aux véhicules sapeurs-pompiers � oui � non

Centre de secours le plus proche La Châtre (à 15 km)

Vérification des installations électriques

Présence d’un salarié � oui (prévu) � non Contrôle des installations électriques chaque année par un professionnel

Stockage de gaz sur le site Non Tonnage -

Stockage de fuel sur le site Oui aux normes

Volume 2.5 m3 Bacs de rétention

3 m3 Respect d’une distance pare-feu de 10 m entre chaqu e bâtiment, Les abords des bâtiments d’exploitation seront régu lièrement entretenus pour éviter l’envahissement par les friches ou les taillis qui seraient suscept ibles de favoriser la propagation d’un incendie. La circulation sera possible autour du site par des accès empierrés.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 44

� FICHE DE SECURITE

N° d’appel d’urgence européen 112

SAMU – SMUR 15 Pompier 18

Centre hospitalier de La Châtre Centre hospitalier de Châteauroux

02-54-06-54-54 02-54-29-60-00

Centre antipoison d’ANGERS 02 41 48 21 21

Centre Grands Brûlés de TOURS 02 47 47 81 34

Électricien ELEC ELEV (St Denis de Jouhet) 02-54-30-84-53

3 INSTALLATIONS TECHNIQUES ET ELECTRIQUES

3.1 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS

La conception de l’installation électrique (sélectivité des circuits, protections contre les courants de défaut, les contacts directs et indirects, les surtensions). Le système de ventilation permet un renouvellement régulier de l’air. Les aérations manuelles ou automatiques de secours, mis en place dans les salles. L’évacuation des animaux électrisés, étouffés ou asphyxiés. Le vide sanitaire après détection par le vétérinaire des premiers symptômes d’une maladie d’élevage contagieuse. L’entretien régulier du matériel de distribution (mélangeur, vannes…). Les contrôles périodiques. Un suivi sanitaire est appliqué strictement grâce notamment à la formation des différentes personnes qui interviennent sur l’élevage. Un suivi de l’alimentation est effectué régulièrement (quantitatif et qualitatif). Les porcheries sont reliées à un système d’alarme prévenant de tout problème d’arrêt de ventilation et/ou de hausse anormale de la température intérieure.

Installations électriques L’équipement électrique des porcheries est conforme à la norme NFC 15100 Le tableau synoptique de l’installation est défini conformément au plan de sécurité. Les seuls intervenants en cas de panne de l’install ation sont l’exploitant ou un électricien agréé (El ec Elev).

Le système d’alimentation

Il est composé de l’installation suivante : fabriqu e, silos, et vis, chaîne. L’installation électrique et phonique respecte la réglementation en vigueur. Des différentiels sont et seront posés sur l’instal lation électrique de l’exploitation

Contrôle des Installations et Équipements de travai l

Un registre des contrôles effectués dans les bâtime nts est tenu à jour, celui-ci est à la disposition de tous les intervenants spécialistes de la sécurité.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 45

4 DISPOSITIF DE RETENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTEL LES

4.1 LES MESURES A PRENDRE ET LES EFFETS ATTENDUS

Produits stockés Types de stockages Quantités/dimension Lieu de stockage

Produits vétérinaires 1 armoire fermée 1 frigidaire

Armoire + frigidaire

Local technique Blessants Coupants Boite hermétique Boite hermétique

Produits de désinfection Bidons fermés sur étagère

Bidons de 20 l

Huiles de moteurs Bidons 200 litres Dépendances

Hydrocarbure Cuve métallique 2.5 m3 3 m3

Les stockages divers

Les produits vétérinaires sont stockés dans le loca l technique fermé, prévu à cet effet. Les 2 citernes de fuel d’une capacité de 2.5 m3 et 3 m3 disposent d’un bac de rétention.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 46

EMISSIONSEMISSIONSEMISSIONSEMISSIONS DANS L’EAU ET DANS LDANS L’EAU ET DANS LDANS L’EAU ET DANS LDANS L’EAU ET DANS LES SOLSES SOLSES SOLSES SOLS

1 COMPATILILITE DU PROJET AU SDAGE ET SAGE

Confère « Compatibilité du projet avec le document d’urbanisme et les plans, schémas et programme applicable à la zone) point SDAGE/SAGE. 2 APPPROVISIONEMENT EN EAU

Le site « Coubes » est alimenté en eau uniquement par le service d’adduction d’eau potable . 3 PRELEVEMENT ET CONSOMMATION D’EAU

3.1 RESPECT DES PRESCRIPTIONS GENERALES

Art 17- Les dispositions de la présente section s’appliquent aux activités d’élevage de l’installation, à l’exclusion de toute autre activité, notamment d’irrigation. Le prélèvement ne se situe pas dans une zone où des mesures permanentes de répartition quantitative ont été instituées au titre de l’article L. 211-2 du code de l’environnement. Le prélèvement maximum journalier effectué dans le réseau public et/ou le milieu naturel est déterminé par l’exploitant dans son dossier de demande d’enregistrement. Toutes les dispositions sont prises pour limiter la consommation d’eau. Art 18- Les installations de prélèvement d’eau sont munies d’un dispositif de mesure totalisateur. Ce dispositif est relevé hebdomadairement si le débit prélevé est susceptible de dépasser 100 mètres cubes par jour, mensuellement si ce débit est inférieur. Ces résultats sont portés sur un registre éventuellement informatisé et conservés dans le dossier de l’installation. En cas de raccordement, sur un réseau public ou sur un forage en nappe, l’ouvrage est équipé d’un dispositif de disconnexion. Les ouvrages de prélèvement dans les cours d’eau ne gênent pas le libre écoulement des eaux. Seuls peuvent être construits dans le lit du cours d’eau des ouvrages de prélèvement ne nécessitant pas l’autorisation mentionnée à l’article L. 214-3 du code de l’environnement. Le fonctionnement de ces ouvrages est conforme aux dispositions de l’article L. 214-18 du même code. Art 19- Toute réalisation ou cessation d’utilisation de forage est conforme aux dispositions du code minier et à l’arrêté du 11 septembre 2003 susvisé.

3.2 MODE D’ALIMENTATION ET VOLUMES CONSOMMES

Un compteur d’eau est mis en place sur le réseau d’adduction d’eau potable.

Chaque porc, reçoit quotidiennement une ration alimentaire qui correspond à ses besoins.

Tableau : mode et rythme de distribution des aliments

Types d’animaux Mode d’alimentation Mode de distribution Truies en maternité Sec Automatique Truies gestantes, cochettes quarantaine, verrats

Sec Automatique

Porcelets post sevrage A volonté

Automatique

Porcs charcutiers engraissement Soupe (Après projet) Automatique Le mode de distribution influence le volume de déjections à stocker.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 47

Tableau : Consommation et Distribution de l’eau

Types d’animaux Besoin

en l /j/porc

Estimation de la consommation

M3 /an Mode de distribution

Rythme de distribution

EAU D’ABREUVEMENT Truies en bloc saillie gestantes

18 788 Sec A volonté

Truies en maternité 25 365 Sec A volonté Porcelets en post-sevrage

3 910 Nourrisseur A volonté

Porcs charcutiers engraissement

6 2670 Soupe (après projet) A volonté

EAU DE LAVAGE * 570

Source : mémento de l’éleveur de porcs 2000

* 0,3m3 par truie et par mois en mode naisseur engraisseur (source : mémento de l’éleveur de porcs)

La distribution d’eau sera contrôlée pour satisfaire les besoins des porcins et éviter les gaspillages. La consommation d’eau est évaluée à 5 300 m3 dans l’année, soit un peu moins de 14.5 m3/j, pour l’alimentation en eau de l’élevage de porcs (lavage des locaux et eau de boisson des porcs).

L’eau est distribuée à l’aide d’abreuvoirs qui permettent d’éviter le gaspillage.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 48

4 COLLECTE ET STOCKAGE DES EFFLUENTS

La totalité des déjections produites par les truies, porcelets et porcs gras est collectée et stockée dans des ouvrages étanches et de capacités suffisantes.

Les déjections sont et seront collectées sous les caillebotis (préfosses) dans les bâtiments d’élevage. Le lisier qui se forme dans ces préfosses, sera vidangé après chaque bande de porcs, dans les salles d’élevages (trappes de vidange). Le lisier s’écoule dans des tuyaux en PVC vers la fosse de stockage extérieure existante de 1000 m3 utiles. Les trappes de vidanges permettent de contrôler l’écoulement des préfosses dans les tuyaux.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 49

5 EVALUATION DES BESOINS DE STOCKAGE

L’élevage est situé hors zone vulnérable. Cependant, il respecte la réglementation pour la durée de stockage définit dans l’arrêté national directives nitrates du 23 octobre 2013 Les règles de l’arrêté national directives Nitrates du 23 octobre 2013 : Les capacités de stockage sont exprimées en nombre de mois minimum de production d’effluents pour chaque catégorie d’espèces. Pour les porcs, les capacités de stockage minimum sont de : - 7 mois pour les effluents de type 1 - 7.5 mois pour les effluents de type 2 Les durées de stockage peuvent être réduites dans les cas suivants : - Lorsque la durée de présence des animaux est inférieure à la capacité minimale requise, - Lorsque l’exploitant réalise un transfert des effluents ou du traitement, - Lorsque l’exploitant démontre un fonctionnement de l’exploitation permettant de déroger aux capacités

minimales (épandage précoce ou tardif….)

Besoin en stockage de l’exploitation

(Référence « calcul des capacités de stockage », circulaire DEPSE/SDEA/C2001-7047 du 20 décembre 2001). Tableau : bâtiments et besoin en stockage de l’élevage porcin :

7,5 mois 7 mo is

(lisier +purin)

(fumier)

en m3 en m2

Truies gestantes sec 3

Truies mater. sec 4,5

Porcs à l'engrais soupe 0,9

post-sevrage sec 0,6

capacité utile nécessaire en stockage d'effluents (7,5 mois) m3

Lisier / Purin

Type d'alimentation

2137

NORMES ET CAPACITE DE STOCKAGE APRES-PROJET (y compris les eaux de lavage)

Fumier

Besoins en stockageNorme par animal pour une durée de

stockage deType de déjection

m2m3

lisier

180,00 0,00

0,00

0,00360,00

1098,00

499,20

caillebotis lisier

40 caillebotis lisier

Mode de logement / obs°

PlacesAnimaux

120 caillebotis

0,00832 caillebotis lisier

1220

NB : Les porcs en pré-engraissement ont été comptabilisés en porcelets en raison de leur poids (832 porcelets).

- Le volume annuel de déjections brutes sera de 3 4 20 m3 sous forme de lisier (référence de la circulaire 20/12/2001). En pratique, chaque salle sera vidangée en fin de b ande.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 50

Les ouvrages de stockage (préfosses et fosses) seront après projet de :

Préfosses Préfosse PROJET Fosses extérieures

Maternité

Bloc saillie

48 places

Gest. 72 pl.

Engraissement (ancien PS)

Engrai Quai PS Eng Circulaire

béton Largeur de la salle (m) - 16 14.25 14.2 14.2 14.2 14.2 14.2 14.2 19.5

Longueur de la salle (m) - 8 10.25 6 4 10 7.6 13.7 8.7 6 Diam 20.6

m Nombre de salle 1 1 2 1 5 1 2 2 Surface totale (m²) 128 146 170.4 56.8 710 108 389 247 117 333.3 m² Hauteur réelle (m) 0.6 0.6 1 1 1 1 1 1 3.5 3.5 m Hauteur utile (m) 0.2 0.2 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 0.6 3 3 m Volume utile (m3) 0 25.6 29.2 102.2 34 426 64.7 233.4 148.2 351 1 000 m3

TOTAL 681.7 381.6 1 351 Après projet, le volume de stockage total sera de 2 414 m3 utiles.

- Le projet prévoit la création de 382 m3 utiles su pplémentaires, sous forme de fosses sous bâtiment exclusivement. - Chaque année l’élevage de porcs produira théoriqu ement une quantité brute d’environ 3420 m3 de lisier (référence de la circulaire 20/12/2001). - La capacité totale de stockage sur le site d’élev age après projet permettra d’assurer une autonomie de stockage d’environ 8.5 mois.

2414 0Capacité créée dans le projet 382

0Capacité existante

BILAN DES STOCKAGES

Descriptif

21372032,7

Capacité nécessaire

FumierLisier / Purin

Durée totale après projet 8,5

Capacité à désaffecterCapacité nécessaire à créer 105 0

Capacité totale après projet

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6 REJETS DES EAUX PLUVIALES

Les eaux pluviales provenant des toitures ne sont en aucun cas mélangées aux effluents d’élevage, ni rejetées sur les aires d’exercice. Lorsque ce risque existe, elles sont collectées par une gouttière ou tout autre dispositif équivalent. Elles sont alors soit stockées en vue d’une utilisation ultérieure, soit évacuées vers le milieu naturel ou un réseau particulier.

Sur le site d’élevage de l’EARL REBA, toutes les eaux pluviales sont et seront collectées par les gouttières puis canalisées vers le fossé. L’organisation existante n’est pas modifiée. Pour les nouvelles installations, les eaux pluviales seront collectées par des gouttières et gérées comme celles des porcheries existantes

7 GESTION DES EFFLUENTS PAR EPANDAGE

7.1 REJETS NPK

L’alimentation des porcs sera de type biphase. Le rejet des porcs en azote, en phosphore et potasse est calculé à partir des références CORPEN (porcs-2003).

Conduite de l’élevage et productivité

Après projet, la conduite passera en conduite 4 bandes , avec un cycle de 5 semaines.

35 truies à la mise bas toutes les 5 semaines.

� 35 truies x 11.8 porcelets/portée soit 415 porcelets toutes les 5 semaines.

Le taux de perte en Post Sevrage est estimé à 1 % et à 3 % pour l’engraissement.

Cheptel reproducteur présent (truies et cochettes) 160

Porcelets produits (1) (x de perte 1%) 4 110

Porcs à l’engrais produits (2) (x de perte 3%) 4 000

10 bandes de 415 porcelets sevrés = 4 150 porcelets sevrés/an (1) - 1% de perte en Post Sevrage = 4 110 porcelets sortis de PS/an. (2 - 3 % : 4 000 porcs à l’engrais produits/an.

Tableau : Rejets NPK des porcs

N P2O5 K20 N P2O5 K20

Truies et verrats prés. Lisier 160 14,5 11 9,6 2320 1760 1536

et cochettes

Porcelets prod. Lisier 4110 0,4 0,25 0,35 1644 1028 1439

Porcs à l'engrais prod. Lisier 4000 2,70 1,45 1,93 10800 5800 7720

14764 8588 10695

Pour l'Atelier Porcin

PRODUCTION D'ELEMENTS FERTILISANTS lisier

CHEPTEL Mode de logement Effectifs Par animal

références CORPEN 2003

L’élevage porcin produira ainsi sur l’année 14 764 kg d’azote, 8 588 de P2O5 et 10695 kg de potassium, intégralement sous forme de lisier .

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EARL REBA / Vicq Exemplet 52

7.2 PRESENTATION DU PLAN D ’EPANDAGE

Modification du plan d’épandage

Le tableau ci-après résume les modifications entre la nouvelle situation et celle autorisée.

Situation autorisée Situation demandée

Nom SAU prise en compte (ha)

Nom SAU (ha) Observations

M. Aladenise 65.32 ha

M. Aladenise Olivier

105.9 Reprise de 12 ha exploité par M. Jacquin (ancien prêteur) Reprise de 29.5 ha en fév 2014

M. Jacquin Claude 47.07 ha � en retraite (ne fait plus parti du plan d’épandage)

EARL LA MALVAUDERIE 139.37 Nouveau prêteur de terre

TOTAL

112.39 ha

TOTAL

245.27 ha

Répartition géographique des épandages

Les zonages réglementaires des communes du plan d’épandage sont les suivants :

Département Canton Commune

Zonage

Surface épandable

A 50 m des tiers

(ilots retenus pour les ép. de lisier)

% surface du plan

d’épandage

INDRE

LA CHATRE

Vicq Exemplet 200.3 ha 95.5 %

Neret 9.3 ha 4.4 %

TOTAL 209.6 ha 100 %

Les communes concernées par le plan d’épandage sont hors Zone Vulnérable.

Descriptif des exploitations concernées

Les exploitations réceptrices de lisier seront les suivantes (conventions d’épandage en annexe 4 :

N° NOM - exploitation

ADRESSE SAU (ha)

Type d’exploitation

Observations

1 M. ALADENISE

Olivier

Coubes 36400 VICQ EXEMPLET

105.9

Pas d’animaux

Gérant de l’EARL REBA, M. Aladenise exploite en individuel le parcellaire

Reprise de SAU

2 EARL LA

MALVAUDERIE

La Malvauderie 36400 VICQ EXEMPLET

139.4

Polyculture

élevage bovin viande

Le parcellaire proche du bourg de Vicq et du périmètre de protection éloigné n’est pas retenu pour les épandages de lisier de porcs.

La surface totale des exploitations concernées par le plan d’épandage représente un cumul de 245.3 ha, dont 221.36 hectares sont épandables.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 53

7.3 PAYSAGE ET RELIEF

La zone d’étude est localisée en zone agricole, en Boischaut Sud où alternent grandes cultures et bois. Les altitudes sur la zone d’épandage sont comprises entre 250 m et 213 m. Le site d’élevage porcin est à une altitude de 225 m.

Ce secteur présente un relief peu accidenté, les pentes sont faibles et dépassent rarement les 3-4 %.

Les nouvelles parcelles rajoutées sont proches des parcelles inscrites et autorisées du plan d’épandage. Ces parcelles ne présentent pas de pentes importantes.

7.4 HYDROLOGIE

Réseau hydrologique de la zone d’étude

La carte IGN localisant les parcelles d’épandage met en évidence le réseau hydrographique et les limites de bassins versants concernés (voir en annexe 5). Le cours d’eau le plus proche de l’élevage porcin « La Fosse de Lavau » passe à 95 m au Sud Est de la fosse à lisier. Il forme avec le ruisseau de Riolat, le ruisseau des Cloux, affluent de l’Igneraie qui se jette dans l’Indre (à Montipouret). ���� Le site d’élevage est localisé sur le bassin versant « Les Cloux » et ses affluents depui s la source jusqu’à la confluence avec l’Igneraie. ���� La zone d’épandage est localisée sur deux sous bassins versants :

1- le bassin versant « Les Cloux et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence avec L’Igneraie »

2- le bassin versant de « La Sinaise et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence avec l’Arnon ». L’Arnon se jette dans le Cher à quelques kilomètre à l’Ouest de Vierzon.

Eaux superficielles

Communes concernées

Vicq Exemplet / Néret

Vicq Exemplet

Eaux superficielles

(zones du plan d’épandage)

Ruisseau de la fosse de Lavau Ruisseau Les Cloux

Ruisseau de Fonteneau La Sinaise

L’Igneraie ���� INDRE

L’Arnon ���� CHER

LOIRE

Océan Océan Atlantique

Bassin versant Exploitant

SAU (ha)

(ilots concernés par les ép de lisier)

Surface épandable (ha) (à 50 m des tiers)

Les Cloux et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence avec L’Igneraie

(Indre)

M. Aladenise

EARL de la Malvauderie

103.71

87.4

91.6

80.46

La Sinaise et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence avec L’Arnon (Cher)

EARL de la Malvauderie

39 ha 37.5

TOTAL

230.11 209.56

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EARL REBA / Vicq Exemplet 54

Captages d’eau destinés à la consommation humaine

Deux captages d’alimentation en eau potable sont localisés au Sud Est sur la commune de Vicq Exemplet : Forage de Romond et le captage de Fonteneault.

Les périmètres de protection de ces deux captages sont présentés sur la carte IGN en annexes 3 et 5.

Deux ilots exploités par M. Olivier Aladenise et l’EARL DE LA MALVAUDERIE, dont un situé en limite du périmètre de protection rapproché de Fonteneault, ont volontairement été exclus des épandages de lisier de porcs. L’élevage porcin est localisé à 2.3 km à l’Ouest de ces périmètres éloignés. Le captage du Pillon sur la commune de Thevet St Julien quant à lui est éloigné de la zone d’étude. 7.5 PARTICULARITE DE LA ZONE D ’ETUDE DU PARCELLAIRE EPANDABLE

Vicq Exemplet est une petite commune rurale, localisée au Sud Est du département, limitrophe avec le département du Cher.

En 2010, la commune comptait 327 habitants.

Le parcellaire épandable de l’EARL REBA est relativement bien regroupé. Il est localisé au Sud de Vicq Exemplet, dans un rayon de 2.5 km autour du site d’élevage porcin de l’EARL REBA.

Les ilots proches du bourg au Sud et au Nord Ouest, ainsi que les parcelles à l’Est en limite d’un périmètre de protection rapproché d’un captage AEP ont volontairement été exclus des épandages de lisier de porcs.

La zone d’étude se situe en milieu agricole, éloignée des zones résidentielles, industrielles et artisanales.

Le parcellaire de M. Aladenise Olivier est déjà autorisée depuis de nombreuses années.

L’EARL REBA a des pratiques particulièrement adapté es à la lutte contre les nuisances olfactives.

���� Les épandages sont réalisés avec du matériel rédui sant significativement les nuisances à l’épandage : rampe à pendillards. En ce qui concerne les voies de communication , Les voies de communication sur la zone d’étude sont principalement des voies communales. Le transport de lisier est relativement réduit en raison de l’utilisation du cordon relié de la fosse à la rampe pendillards pour les épandages (excepté les ilots les plus éloignés).

En raison de la configuration du site et du parcell aire d’épandage, aucun bourg n’est pas traversé par les tonnes à lisier pour les épandages.

Il n’y a pas de voie ferrée, ni de deux fois deux voies sur la zone d’étude.

L’accès aux parcelles ne perturbe pas la circulation des usagers sur ces voies routières, à condition de respecter la réglementation routière et de prendre les précautions habituelles (étanchéité et propreté du matériel utilisé, lavage de la route en cas de nécessité…).

L’EARL REBA veillera comme aujourd’hui à prendre de s précautions simples (épandage avec un matériel adapté, propre et bien entretenu, entretie n de son site d’élevage), permettant d’atténuer ou de supprimer les éventuelles nuisances pour les hab itants et usagers du territoire.

Trois sentiers de randonnées sont balisés sur la commune, avec une fréquentation plus importante les week-ends et jours fériés. Accueils touristiques - Gîtes et Chambre d’hôtes- C amping : Il n’y a pas de gîtes ou de chambres d’Hôtes sur les communes de Vicq Exemplet et de Néret. On trouve sur la commune de Néret, au lieu dit « Mulles » une aire de camping naturelle. Celle-ci est localisée à 1km au Sud Est du site d’élevage et à 200 m du parcellaire épandable. L’éleveur continuera à prendre toutes les précautio ns nécessaires pour limiter les nuisances liées aux épandages. Il n’existe pas de site inscrit et classé (loi 1930) sur la commune.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 55

� Aucune zone urbaine n’est localisée à proximité du site d’élevage et du parcellaire épandable. Seuls plusieurs lieux-dits habités sont situés en périphérie ou à proximité des parcelles épandables.

� Le site est situé en zone rurale, hors secteur à vocation touristique importante.

� Il n’y a pas de nouvelles communes concernées par les épandages de lisier de porcs.

� Toutes les précautions continueront d’être prises concernant les épandages situés sur les parcelles proches de l’aire naturelle de camping.

Les périodes d’épandage ne coïncident pas avec les périodes estivales.

Concernant les problèmes d’odeurs, l’exploitant vei llera comme aujourd’hui à prendre des précautions simples permettent d’atténuer ou de sup primer l’éventuelle gêne pour les usagers du territoire.

- Enfouissement rapide des déjections chaque fois que possible

- Travail avec rampe pour épandre le plus près possible du sol.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 56

7.6 CARACTERISTIQUES GEOLOGIQUES ET PEDOLOGIQUES –APTITUDES DES SOLS A

L’EPANDAGE

7.6.1 – Aptitude des sols à l’épandage La zone d’étude se situe dans les formations sédimentaires carbonatées du Lias. Une étude d’aptitude des sols à été réalisée en 1996 par la Chambre d’Agriculture pour le parcellaire épandable. Cette étude a été reprise et cartographiée uniquement pour le parcellaire de M. Aladenise Olivier (voir en annexe 7, la cartographie 1/ 10000ème du parcellaire exploité par M. Aladenise. Le nouveau parcellaire mis à disposition par l’EARL de la Malvauderie est situé en grande partie au Nord de l’exploitation de M. Aladenise Olivier. Les terres sont globalement identiques. Les sols plus sableux (« Sables de Vicq » ne sont pas concernés par les épandages). Une cartographie à l’échelle 1/10 000ème concernant l’exploitation de l’EARL DE LA MAVAUDERIE est présentée en annexe 7. Celle-ci a été extrapolée à partir de l’étude déjà réalisée pour le parcellaire de M. Aladenise et des cartographies réalisées par la Chambre d’Agriculture : La Châtre / Aigurande disponibles à l’échelle 1/50 000ème. Les critères retenus principalement sont : la profondeur, l’hydromorphie, la réserve utile, l’aptitude agricole. Même si l’échelle n’est pas très précise, l’aptitude des sols à pu être déterminée pour cette exploitation où les types de sols restent homogènes. Trois classes d'aptitude des sols à l'épandage (dos sier de 1996) :

- Classe 0 : sol d'aptitude nulle à l'épandage (épandage interdit) - Classe 1 : sol d'aptitude moyenne à l'épandage, épandage avec respect des contraintes liées aux

sols Il s’agit de sols superficiels, à éléments grossiers prépondérants, très perméables, à faible réserve en eau. Il conviendra de fractionner les apports et d’épandre pendant les phase de fortes consommations en éléments fertilisants. - Classe 2 : sol de bonne aptitude à l'épandage, épandage sans contraintes particulières. Ce sont des sols à éléments fins prépondérants, profonds à très profonds, à réserve en eau moyenne et à fort pouvoir épurateur.

Exploitant SAU (ha)

Aptitude Classe 0

(ha)

Aptitude Classe 1

(ha) (50 m des

tiers)

Aptitude Classe 2

(ha)

Surface pédolog-

iquement ép. (ha)

(50 m des tiers)

Exclusions Rég. (ha)

M. Aladenise Olivier 105.85 0.22 (gel fixe)

13.23 78.41 91.64 13.99

EARL DE LA MALAUDERIE (Pour le parcellaire mis à disposition des épandages de lisier de porcs )

126.4 0 5.07 112.89 117.96 8.44

232.25 0.22 18.3 191.3 209.6 22.43

Deux restitutions cartographiques ont été réalisées :

� Cartographies au 1 / 10 000ème, celles-ci présentent les différentes classes d’aptitude d’épandage, les types de sol (voir en annexe n° 7). � Cartographies échelle 1/5000ème définissant les parcelles épandables en fonction des différentes aptitudes d’épandage (classes 1 et 2), les parcelles non épandables (classe 0), avec les exclusions réglementaires.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 57

7.7 PLAN D ’EPANDAGE

Assolement sur la zone d’épandage

N° 1 M. ALADENISE Olivier 105,8 51,3 19 34,6 0,9

N° 2 EARL LA MALVAUDERIE 139,37 48,4 21,07 15,71 3,93 23,87 26,39

245 100 40 35 16 4 24 27

LEGUMINEUSE

MAÏS ENSILAGE

MAIS GRAIN

TOTAL

SURFACE TOTALE

BLE ORGE

ASSOLEMENT DES EXPLOITATIONS

COLZAPRAIRIE PERM.

PRAIRIE TEMP.

AUTREEXPLOITANT

BLE41%

ORGE16%

MAIS GRAIN14%

COLZA6%

PRAIRIE PERM.2%

PRAIRIE TEMP. 10%

AUTRE11%

Répartition des cultures

Rotations des cultures sur l’exploitation de M. Aladenise : � blé / blé / orge / maïs grain

S. épandable : c’est la surface où il est réglementairement possible d’épandre du lisier et ou du fumier. De cette surface sont déduites : les surfaces non épandables (points d’eau, ruisseaux, tiers, puits…ou surface d’aptitude d’épandage nulle). SPE : C’est la surface épandable déduite des surfaces en gel ou légumineuse. (cette surface peut varier tous les ans en fonction de l’assolement de l’exploitant). SDN 170 : Il s’agit de la surface SPE + Surface exclue mais pâturée par les animaux Cette surface est retenue dans le calcul de la pression en éléments fertilisants sur l’exploitation. La surface pâturée par les animaux est calculée en fonction de la surface exclue et des surfaces en prairies (cf bilan de fertilisation).

1 2 3 4 5 6

Exploitations SAU

totale (ha)

Surface Epandable (après avoir ôté les

exclusions réglementaires et

aptitude nulle) (ha)

Surface pâturée non épandable calculée

(ha)

Surface épandable + pâturée

(ha) (2+3)

Surface non épandable

(gel, légumineuses

(ha) Sauf luzerne

SPE + Surface pâturée

(ha) SDN 170

(4-5) M. ALADENISE Olivier 105.9 91.64 0 91.64 0.22

(déjà exclu) 91.64

EARL DE LA MALVAUDERIE 139.37 129.72 4.79 134.51 0.89

(déjà exclu) 134.51

TOTAL 245.27 221.36 4.79 226.15 1.11 226.15

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EARL REBA / Vicq Exemplet 58

BILAN AZOTE SUR LA SAU Les tableaux suivants résument les pressions en azote et en phosphore sur le plan d’épandage pour l’azote et le phosphore sur la SAU et la surface épandable. Le bilan de fertilisation a été calculé avec la SPE à 50 m des tiers .

BILAN AZOTE - SUR L'ENSEMBLE DE LA SAU

EXPLOITANT SURFACE TOTALE

EXPORT. CULTURE

APPORT PÂTURAGE

FUMIER APPORT lisier

APPORT N A L'HA

N° 1 M. ALADENISE Olivier 105,80 16442 0 0 9897 94

N° 2 EARL LA MALVAUDERIE 139,37 19514 1491 664 4867 50

TOTAL 245,17 35955 1491 664 14764

DONNEES A L'HECTARE 147 6 3 60 69

BILAN AZOTE/PHOSPHORE AU NIVEAU DES EXPLOITATIONS

Les indices du plan d’épandage de l’EARL REBA seron t de :

N° 1 M. ALADENISE Olivier 92,00 0,00 14420 0 0 9897 108

N° 2 EARL LA MALVAUDERIE 129,72 4,79 19004 1491 664 4867 52

221,72 4,79 33423 1491 664 14764 75

0 148 7 3 65 75

TOTAL

BILAN AZOTE - SUR LES SURFACES EPANDABLES ET PATUREES

APPORT PÂTURAGE

FUMIERApport lisier

de porcsINDICE GLOBAL

S.P.EEXPLOITANT

DONNEES A L'HECTARE

PÂTURE INEPAND.

EXPORT. CULTURE

N° 1 M. ALADENISE Olivier 92 6543 0 5757 -786 54 63

N° 2 EARL LA MALVAUDERIE 135 7815 1032 2831 -3952 28 29

227 14358 1032 8588 -4738

63 5 38 -21 39 42

BILAN PHOSPHORE - SUR LES SURFACES EPANDABLES ET PATUREES

EXPLOITANTSURFACE

EPANDABLE OU PATUREE

TOTAL

SOLDE APP-EXP

INDICE SAUEXPORT. CULTURE

SPE + PPNE

FUMIER ET PÂTURAGE

Apport lisier de porcs

DONNEES A L'HECTARE

INDICE SPE+PPNE

La pression azotée est faible, elle est de 75 kg d’N d’azote organique par ha de SPE et pâturée. La pression en phosphore d’origine organique est faible : 42 kg /ha épandable et pâturée. Il est important de préciser que les rejets en phosphore sont calculés à partir de normes CORPEN, mais les rejets réels en phosphore dépendent du contenu en phosphore des rations et de la présence ou non de phytases. Les aliments des porcs à l’engrais utilis és contiennent des phytases. Rappelons que les apports sous forme d’azote organique viendront en substitution des engrais de synthèse, de telle façon, que la fertilisation reste équilibrée sur l’ensemble des parcelles du plan d’épandage.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 59

Les bilans de fertilisation du plan d’épandage sont présentés pages suivantes exploitation par exploitation (les quantités sont exprimées en uN).

Apport N pâturage

N P205 K2O N P205 K2OEN ROTATION a b c d e a x b x c a x b x d a x d x e b x c

Blé (g+p) 51,3 70 2,5 1,1 1,7 8978 3950 6105 175

Orge - escourg. (g+p) 19 70 2,1 1 1,9 2793 1330 2527 147

Avoine 2,5 1,1 1,9

Seigle 2 1,3 1,8

Maïs grain 34,6 90 1,5 0,7 0,5 4671 2180 1557 135

Colza 3,5 1,4 1

Tournesol 1,9 1,5 2,3

Légumineuse 0 1,1 1,6

Maïs fourrage 12,5 5,5 12,5

Prairie en rotation 35 8 45

Jachère temp. 0 0 0HORS ROTATION 0,9

Jachère fixe 0,9 0 0 0

Prairie naturelle 25 7 33

Prairie longue durée 25 7 33

En rotation 104,9 16442 7460 10189 157

Hors Rotation 0,9

105,8 16442 7460 10189 155

N P2O5 K2O N P2O5 K2Of g h i j f x h f x i f x j f x h x g /12

11

11

11

11

1

1

1

1

Global à l'ha SURFACES APTES 92 à 50 m des tiersExportation des cultures 16442 155 Surface Hors rotation

Apport par le cheptel Surface En rotat ion 92Apport de l'installation classée 9897 94 dont surfaces gelées

Marge de sécurité 6545 62 dont surfaces légumineusesBILAN : EXPORT-APPORT TOTAL S.P.E * 92,00

* Surface potentiellement épandable

M. ALADENISE Olivier

Exportation en kgN /ha

exploitation n°1 :

Azote pâturage

Bilan de fertilisation 1/2

Coefficient CORPEN / culture Exportation en KgSurface en ha

RendementCULTURES

TOTAL

TOTALGLOBAL

Norme CORPEN / animal

SURFACES EPANDABLES

CHEPTELS EffectifPaturage en mois

AVEC

l'installation classée LES BILANS AZOTES (N)

Equilibre

Apport en Kg

Ha

masque

affiche

mise à zéro

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EARL REBA / Vicq Exemplet 60

Paturage Maitrisableha kg N kg N kg N kg N kg N kg N

EN ROTATION Blé (g+p) 44,99 7873 7873 4000 3873

Orge - escourg. (g+p) 16,66 2450 2450 1800 650

Avoine

Seigle

Maïs grain 30,35 4097 4097 4097 0

Colza

Tournesol

Maïs fourrage

Prairie en rotation

HORS ROTATION Prairie naturelle

Prairie longue durée

En rotation 92,00 14420 14420 9897 4523

Hors Rotation

92,00 14420 14420 9897 4523 63 kg P2O5Pâture non épandable (PNE) balance :

92,00 14420 14420 9897 4523

157 157 108 49

Blé (g+p) 4000 4000

Orge - escourg. (g+p) 1800 1800

AvoineSeigle

Maïs grain 4097 4097

Colza Tournesol

LégumineuseMaïs fourrage

Prairie en rotationJachère temp.

Jachère fixePrairie naturelle

Prairie perm.

En rotation 5800 4097 9897

Hors RotationGLOBAL 5800 4097 9897

TOTAL

SPE

Bilan de fertilisation 2/2

marge de sécurité

Reste à pourvoir

Apport lisier

Cheptel de l'exploitantExport. d'azote

ANNEE

88,0%

Février Mars Avril Oct. Nov.Sept.Mai Juin Juillet Déc.

TOTAL

LE CALENDRIER D'EPANDAGE PROPOSE

REPARTITION CULTURALE

Aout

Phosphore organique par ha

épandable ou pâturé

Janvier

GLOBAL

Par hectare

108 kg N

Indice global

Azote organique par ha épandable

ou pâturé

M. ALADENISE Olivier

REPARTITION PAR CULTURESurface

épandable

0 0

5800

4097

0 0 0 0 0 0 0 00

1000200030004000500060007000

Uni

tés

d'a

zot

e

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EARL REBA / Vicq Exemplet 61

Apport N pâturage

N P205 K2O N P205 K2OEN ROTATION a b c d e a x b x c a x b x d a x d x e b x c

Blé (g+p) 48,4 70 2,5 1,1 1,7 8470 3727 5760 175

Orge - escourg. (g+p) 21,07 62 2,1 1 1,9 2743 1306 2482 130

Avoine 2,5 1,1 1,9

Seigle 2 1,3 1,8

Maïs grain 1,5 0,7 0,5

Colza 15,71 28 3,5 1,4 1 1540 616 440 98

Tournesol 25,5 30 1,9 1,5 2,3 1454 1148 1760 57

Légumineuse 0 1,1 1,6

Maïs fourrage 12,5 5,5 12,5

Prairie en rotation 23,87 6 35 8 45 5013 1146 6445 210 1270,27

Jachère temp. 0 0 0HORS ROTATION

Jachère fixe 0,89 0 0 0

Prairie naturelle 3,93 3 25 7 33 295 83 389 75 221,063

Prairie longue durée 25 7 33

En rotation 134,55 19219 7942 16886 143

Hors Rotation 4,82 295 83 389 61 221,063

139,4 19514 8025 17275 140 1491,33

N P2O5 K2O N P2O5 K2Of g h i j f x h f x i f x j f x h x g /12

Vaches nourrices, sans son veau 15 8 68,0 39 113 1020 585 1695 680 9

Génisses < 1 an 9 8 25,0 7 34 225 63 306 150 7

Génisses 1-2 ans, croissance 6 10 42,5 18 65 255 108 390 213 6

Génisses > 2 ans 8 8 54,0 25 84 432 200 672 288 5

Bovins Mâle 0-1 an , croissance 6 8 25,0 7 34 150 42 204 100 4

Bovins Mâles > 2 ans 1 10 73,0 34 103 73 34 103 61 2

1

1

2155 1032 3370 1491

Global à l'ha SURFACES APTES 129,72 à 50 m des tiersExportation des cultures 19514 140 Surface Hors rotation

Apport par le cheptel 2155 15 Surface En rotat ion 129,72Apport de l'installation classée 4867 35 dont surfaces gelées

Marge de sécurité 12492 90 dont surfaces légumineusesBILAN : EXPORT-APPORT TOTAL S.P.E * 129,72

* Surface potentiellement épandable

EARL LA MALVAUDERIE

Exportation en kgN /ha

exploitation n°2 : Bilan de fertilisation 1/2

Exportation en KgCoefficient CORPEN / cultureCULTURES

Surface en ha

Rendement

AVEC

l'installation classée

Paturage en mois

Ha

Norme CORPEN / animal

Equilibre

SURFACES EPANDABLES

Effectif

TOTALGLOBAL

CHEPTELS

TOTAL

LES BILANS AZOTES (N)

Azote pâturage

Apport en Kg

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EARL REBA / Vicq Exemplet 62

Paturage Maitrisableha kg N kg N kg N kg N kg N kg N

EN ROTATION Blé (g+p) 46,66 8166 0 8166 8166

Orge - escourg. (g+p) 20,31 2645 2645 2645

Avoine

Seigle

Maïs grain

Colza 15,15 1484 1484 1484 0

Tournesol 24,58 1401 350 1051 1051 0

Maïs fourrage

Prairie en rotation 23,01 4833 1225 314 3294 2332 962

HORS ROTATION Prairie Naturel.

Prairie longue durée

En rotation 129,72 18529 1225 664 16641 4867 11774

Hors Rotation

129,72 18529 1225 664 16641 4867 11774 29 kg P2O5Pâture non épandable (PNE) 4,79 475 267 208 208 balance :

134,51 19004 1491 664 16849 4867 11982

141 11 5 125 36 89

Blé (g+p)Orge - escourg. (g+p)

AvoineSeigle

Maïs grainColza 1484 1484

Tournesol 1051 1051

LégumineuseMaïs fourrage

Prairie en rotation 500 532 1300 2332

Jachère temp.Jachère fixe

Prairie naturellePrairie perm.

En rotation 500 1051 532 2784 4867

Hors RotationGLOBAL 500 1051 532 2784 4867

Juin

Bilan de fertilisation 2/2EARL LA MALVAUDERIE

TOTAL

Mai REPARTITION

CULTURALE

LE CALENDRIER D'EPANDAGE PROPOSE

ANNEEFévrier Mars Avril Oct.Sept.

TOTAL

SPE

REPARTITION PAR CULTURESurface

épandable

Nov.

Azote organique par ha épandable

ou pâturé

Reste à pourvoir

Apport lisier de

marge de sécurité

Indice global

Juillet Aout

49,4%

Export. d'azote

Cheptel de l'exploitant

Déc.

Phosphore organique par ha

épandable ou pâturé

52,2 kg N

GLOBAL

Par hectare

Janvier

0 0

500

1051

532

0 0 0

2784

0 0 00

500

1000

1500

2000

2500

3000

Un

ités

d'a

zot

e

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EARL REBA / Vicq Exemplet 63

Calendrier d’épandage et répartition du lisier Les périodes d’épandages sont réparties en 2 saison s : Automne pour le colza et les prairies (18.8 % des épandages) Printemps pour les céréales d’hiver, le maïs et le s prairies. Ces apports sont majoritaires : 81.2 %

Blé 4000 4000Orge-Escourg. 1800 1800

AvoineSeigle

Maïs grain 4097 4097Colza d'hiver 1484 1484

Tournesol 1051 1051Pois graine

Maïs fourragePrairie temp. 500 532 1300 2332

Jachère tourn.Jachère

Prairie humidePrairie perm.En rotation 6300 5148 532 2784 14764

Hors Rotation

6300 5148 532 2784 14764

ANNEEAout Sept. Oct. Nov.Mai Juin Juillet Déc.Avril REPARTITION Janv. Fév. Mars

GLOBAL

0

63005148

532 0 0 0

2784

0 0 00

2000400060008000

J F M A M J J A S O N D

Uni

tés

d'a

zo

te

LE CALENDRIER D'EPANDAGEPROPOSE

Blé27%

Orge-Escourg.

12%Maïs grain28%

Colza d'hiver10%

Prairie temp.16%

Répartition des épandages de lisier

Apports sur céréales à paille : 25 à 30 m3 /ha Sur maïs : 30 m3/ha Sur colza : 25 m3/ha Sur prairie : 15 à 25 m3/ha (automne) 20 à 30 m3 (au printemps)

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EARL REBA / Vicq Exemplet 64

Volume de fosse 2414 2414 2414 2414 2414 2414 2414 2414 2414 2414 2414 2414

285 285 285 285 285 285 285 285 285 285 285 285Epand kgN\mois 0 0 6300 5148 532 0 0 0 2784 0 0 0 14764Epand m3\mois 0 0 1459 1192 123 0 0 0 645 0 0 0 3420

1817 2102 927 20 182 467 752 1037 677 962 1247 1532

Volume sécurité 598 313 1487 2394 2233 1948 1663 1378 1738 1453 1168 883

Oct

GESTION DES FOSSES A LISIER

Avril Mai Juin Aout

Volume fosse en fin de mois

Volume lisier produit/mois

AnnéeJan Nov DecFev Mars Juillet Sept

Répartition du lisier par exploitant

Le lisier de porcs sera réparti sur 2 exploitations. Les bordereaux signés à chaque transfert d’effluent permettront de gérer pour chaque exportation les va leurs totales en azote et phosphore du lisier de porcs.

Les conventions d’épandages sont présentées en annexe 4, les valeurs fertilisantes en azote et phosphore exportées du lisier de porcs retenues pour chaque exploitant sont celles présentées dans le tableau ci-dessous.

kg N kg P2O5 m3M. ALADENISE Olivier 9 897 5 757 2296

EARL DELA MALVAUDERIE 4 867 2 831 1129

14 764 8 588 3426

pour 4,16 kg d'N/m3

Lisier de porcs

M. ALADENISE Olivier67%

EARL DELA MALVAUDERIE

33%

Répartition des unités N du lisier de porcs / exploitant

La surface retenue épandable pour M. Aladenise Olivier (co-gérant de l’EARL REBA) permet de valoriser 2 296 m3 (67%) du lisier de porcs.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 65

EMISSION DANS L’AIREMISSION DANS L’AIREMISSION DANS L’AIREMISSION DANS L’AIR

1 MESURES PRISES CONTRE LES ODEURS SUR L’ELEVAGE

L’extension de l’élevage porcin est un facteur pote ntiel d’augmentation des nuisances olfactives. C’est pourquoi l’EARL, soucieuse de bien insérer so n activité dans son voisinage a décidé de prendre de nombreuses mesures pour lutter contre le s dégagements de mauvaises odeurs.

Implantation

Les installations à créer seront implantées dans la continuité de l’élevage existant. La présence d’obstacles (bâtiments existants) entre les voisins et les installations en projet est un facteur favorable pour la limitation de la dispersion des m asses d’air.

Les nouvelles fosses lisier seront construites sous les bâtiments, donc couvertes.

Ventilation et propreté des bâtiments

L’EARL REBA a fait le choix d’élever la totalité de s porcs sur caillebotis. Toutes les porcheries disposeront d’une ventilation dynamique. Les salles d’élevages seront entretenues, notamment afin d’éviter l’accumulation de poussières.

Tous les bâtiments porcins sont et resteront clos.

Les cadavres resteront stockés sous cloche d’équarr issage, dans un bac ou un congélateur.

Entretien des haies

Toutes les haies bocagères existantes et les nouvel les à planter seront régulièrement entretenues, comme c’est le cas aujourd’hui.

2 MESURES PRISES LORS DU STOCKAGE ET DE L’EPANDAGES DES

DEJECTIONS

Le stockage

44 % des ouvrages de stockage seront couverts sur l e site d’élevage. Le pompage du lisier se fera à partir des deux fosses non couvertes.

Matériel utilisé à l’épandage

Les épandages de lisier de porcs seront réalisés di rectement par M. ALADENISE et le gérant de l’EARL de la Malvauderie (transport et épandage), à l’aide du matériel d’épandage de la CUMA (pour la tonne à lisier) ou en propriété pour le cordon.

Enfouissement

Le lisier épandu avant implantation d’une culture s era enfoui dans les 12 h (à 50 m des tiers). Dans le cas des épandages sur céréales en place, l’ utilisation d’une rampe pendillards permet de déposer l’effluent au plus près du sol.

Type de matériel Caractéristiques équipements

Utilisation Propriétaire

1 Rampe à pendillards 12m

Epandage au cordon (pour 95 % des épandages)

Epandage sur le parcellaire épandables des 2 prêteurs de terre pour les îlots proches du

site d’élevage

Propriété

2 Tonne à lisier

12 m3 Rampe pendillards

Epandage sur le parcellaire épandables des 2 prêteurs

CUMA

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EARL REBA / Vicq Exemplet 66

LE BRUITLE BRUITLE BRUITLE BRUIT

1 DESCRIPTIFS DES EQUIPEMENTS ET DISPOSITIF SOURCE DE BRUIT

L’activité de l’élevage de porcs de l’EARL génère d es bruits/vibrations.

La nuisance sonore générée par l’installation class ée sera négligeable vis à vis du voisinage car les habitations de tiers les plus proches sont à distan ce réglementaire (140 m).

Tableau : Les sources sonores sur le site d’élevage

Source de bruit Etat période Caractéristique du son

Alimentation des porcs (porcheries)

fixe Diurne - Quotidien Cris Porcs dans porcheries

Ventilation porcheries (dans cheminée avec évacuation sur le toit)

fixe Diurne et nocturne - Quotidien

Ventilateurs dans cheminé qui débouche sur le toit

Arrivée des cochettes Fixe-mobile

Diurne Camion – cris porcs

Départ des truies de réformes Fixe-mobile

Une fois tous les 15 jours Camion – cris porcs

Départ porcs charcutiers Fixe-mobile

Diurne - 1 fois tous les 15 jours

Camion – cris porcs

Départ des porcelets à 25 kg Fixe-mobile

Toutes les 3 semaines – arrêt avec la mise en place du projet

Camion – cris porcs

Livraison d’aliments complémentaire Fixe-mobile

Diurne Camion

Fabrication de l’aliment Fixe Diurne

Broyage et aspiration

Nettoyage des bâtiments Mobile Diurne - Toutes les semaines Moteur nettoyeur haute pression Groupe électrogène fixe Diurne et nocturne –

périodique fonctionne en EJP Moteur

Pompage et transports du lisier Fixe-mobile

Diurne - Printemps-Automne (4 semaines) au niveau de la fosse non couverte

Tracteur et pompe à lisier

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EARL REBA / Vicq Exemplet 67

2 MESURES PRISES CONTRE LE BRUIT

Toutes les mesures de précautions sont prises pour limiter les nuisances sonores pour les 2 tiers habitants sur le site d’élevage et localisés à moins de 100 m de l’élevage existant. Le nouveau bâtiment d’élevage sera implantée à 101 m des ces habitations. L’impact sonore de ce nouveau bâtiment pour les tiers devrait être insignifiant.

Le choix du site

Ce projet concerne à la fois une extension avec aus si une réorganisation des bâtiments existants. L’implantation à proximité des bâtiments existants est indispensable pour faciliter les transits des animaux sur le site en fonction de leur stade.

La conception des bâtiments

Les porcheries à créer seront des bâtiments totalem ent clos, avec des parois comportant des matériaux isolants. Les salles d’élevage resteront bien regroupées par catégories dans des blocs cohérents et distincts, limitant ainsi le transport des animaux entre bloc.

Organisation du fonctionnement du site de l’élevage de porcs

Les opérations de pompage du lisier se dérouleront rapidement avec du matériel adapté et aux heures d’activités normales.

L’accès existant permet d’accéder aux nouveaux bâti ments et aux ouvrages de stockage avec une aire suffisante pour faciliter les manœuvres des ca mions et tracteurs.

Le groupe électrogène, restera dans un local clos e t insonorisé. Les opérations d’embarquement des porcs sont facilitées par l’aire d’attente.

Conduite d’élevage des porcs

M. Aladenise, attache une attention particulière au bien-être des porcs, afin notamment d’éviter l’énervement des animaux (cris).

La distribution de l’aliment, l’ambiance des salles d’élevages, les interventions sur les animaux seront suivies et réalisées par des personnes quali fiés et sachant manier les porcs.

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EARL REBA / Vicq Exemplet 68

LES DECHETSLES DECHETSLES DECHETSLES DECHETS

1 STOCKAGE DES DECHETS ET ELIMINATION

Une récupération sélective des déchets est effectué e : L’EARL REBA opère un tri sélectif des déchets émis par l’installation classée.

Les déchets générés par l’élevage de porcs sont col lectés sur le site et éliminés par structures spécialisées. Ces structures sont notamment : - l’entreprise d’équarrissage agréée SIFDDA - la déchetterie communale de La Châtre.

Tableau : Gestion des déchets de l'exploitation

Type de déchet Stockage en attente de

collecte Périodicité de

collecte Structure de collecte et

d'élimination

Cadavres d'animaux Cloche d’équarrissage sur

dalle bétonnée Bac d’équarrissage

sur demande SIFFDA

Emballages divers (cartons, plastiques) Atelier Déchetterie La Châtre

Sonde insémination truies Comme produits vétérinaires Selon élevage Collecte par la société

Emballage produit phytosanitaire (bidons)

Rinçage et entreposage dans remise Collecte par le fournisseur

Emballages produits vétérinaires (verres, blessants et coupants)

Rinçage et entreposage dans remise, stockage dans

bacs PVC Selon stock Contrat de reprise avec une société

Huiles de moteurs (tracteurs) Bidons Selon stock Déchetterie La Châtre

Pneus usagés Pas de stockage

Batteries usagées Atelier Selon stock Déchetterie La Châtre

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